Pour en savoir plus sur le Douglas
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1. R alisations Le Douglas dans NES r gions En Bref GLAS L mergence A l occasion des 1 Assises Nationales du Douglas organis es par France Douglas en octobre dernier Tulle en Corr ze il a t demand l AFOCEL de pr senter les principaux l ments constitutifs de la ressource nationale et d en appr cier les potentialit s C e travail r alis en partenariat avec l Inventaire Forestier National a permis d estimer la surface de Douglas en France 390 000 ha pour un volume sur pied de 62 millions de nr Si le grand Massif Central sans surprise fait figure de leader en termes de surface bois e et de r colte un ph nom ne de diffusion semble se dessiner En effet derri re le quint de t te Limousin Bourgogne Auvergne Rh ne Alpes et Midi Pyr n es on note pas moins de six r gions comptant 10 OOO ha et plus de Douglas ce qui n est pas sans incidences positives pour l conomie de la fili re Aujourd hui le Douglas occupe d ores et d j le troisi me rang national en termes de production r sineuse D ici 15 ans cette production devrait atteindre 3 millions de nv puis 6 millions l horizon 2030 soit l quivalent de la production actuelle des massifs nationaux de Sapins Epic as ou encore de Pins Maritimes Le Douglas constitue donc bien l enjeu annonc pour le d veloppement de la fili re bois en particulier dans le Massif Central Les a2. _ E k i LE j ILLE 21 22 OCTOBRE 2004 DOUGLAS De l ressource la cr ation REMERCIEMENTS Pour en assurer l organisation France Douglas a b n fici e du soutien financier de l Etat de la R gion Limousin et du Conseil G n ral de Corr ze e d un partenariat financier avec la Caisse r gionale du Cr dit Agricole Centre France et la Soci t Foresti re de la Caisse des D p ts e du soutien logistique de la Chambre de Commerce et d Industrie de Tulle Ussel LL h COAREZE CR DIT AGRICOLE CENTRE FRANCE Centre universitaire d Egletons Le d veloppement des ouvrages en ext rieur demande un effort de commr nication aussi bien des repr sentants de la fili re bois que des instituts de recherche soci t Fargeot lamell coll constructeur des ponts de Merle et de Crest On adore a techniquement a nous fait avancer dans nos n tiers TBN19 Le Douglas tire l entreprise vers le haut ing nieur consultant Si on travaille en quipe d s le d part il y a beaucoup d id es qui mer gent groupe Lapeyre Je crois qu il faut se poser effective ment maintenant la question des dispo nibilit s en volume dans des qualit s pr cises scieur en r ponse Jean Charles Bastien Quels crit res prendre en compte en mati re d am lioration g n tique es industriels ont besoin d arbres aussi peu branchus
3. Dans ce contexte le choix du bois s imposait qui a Le Douglas L Ard che compte plus de 12 000 ha de peuplements de Douglas qui amivent progressivement maturit La commune de Mariac a voulu marquer son attachement la promotion de cette ressource naturelle en retenant cette essence pour la construction d une passerelle pi tonni re destin e r unir le centre bourg et l agglom ration du Pont de Fromenti res s par s par la Dome Ce choix fruit d une collaboration entre FIBOIS en Douglas hors aubier sans traitement que ce soit pour la charpente en ossature et en bardage Ce demier se pr sente sous la forme de lames ajour es et bisaut es pour un bon coulement de l eau Au final un excellent exemple de b timent haute qualit environnementale respectueux du site et des ambiances de travail Voir photo ci dessus permis de limiter l utilisation des produits chimiques qui a n cessit une nergie de fabrication faible et facilitera le recyclage en fin de vie Le bois est ainsi pr sent dans la structure et la v ture ext rieure comme dans le second uvre Le Douglas en l occurrence originaire de For t Noire a t utilis pour la structure porteuse ext rieure du fait de ses qualit s m caniques esth tiques et de durabilit naturelle Ard che le CNDB Corrit pour le D veloppement du Bois et FIBRA l interprofession de Rh ne Alpes s est traduit par la r a
4. cis le Code National du B timent du Canada adopt en 1995 dont l objectif cl est d assurer la sant et la s curit des occupants Les caract ristiques de r sistance m caniques des diff rentes cat gories de sciages sont ainsi clairement identifi es et r guli rement rifi es Le Douglas associ au M l ze constitue l un des 4 groupes d essences distingu es Ainsi la mise en uvre du bois dans la construction peut s appuyer sur un syst me normatif et des r gles de prescriptions claires pour guider les architectes ing nieurs de bureaux d tudes et industriels tout au long du processus de la cha ne de fabrication Pour autant maison en bois ne signifie pas n cessairement tout bois il est courant d avoir une ossature bois avec un rev tement ext rieur en briques stuc Dans des b timents de plus grandes dimensions il n est pas rare de recourir des combinaisons avec l acier et le b ton Au del de la flexbilit architecturale et des ossatures complexes que permet le bois le Douglas est plus particuli rement recherch pour ses attributs m caniques et esth tiques surtout sur la c te ouest am ricaine aire naturelle de production A l inverse le bois est tr s peu utilis dans le domaine institutionnel et commercial nord am ricain o il est confront l acier et au b ton dont les r seaux sont omnipr sents et tr s organis s Les r alisations europ ennes dans ce secteur
5. des garanties techniques suffisantes pour justifier leur investissement dans la transformation de cette essence Les tats de surface y rev tent encore plus qu en premi re transformation une importance capitale Or l usinage op ration complexe doit prendre en compte diff rentes caract ristiques qui sont propres au Douglas e diff rence de densit entre bois de printemps et bois d t e contraste d un duramen tr s sec et d un aubier plus humide e nodosit La nature des outils la g om trie de coupe constituent les premiers l ments de r ponse sur lesquels il nous faut continuer travailler Au del des aspects li s la simple faisabilit l usinage se posera demain de plus en plus en termes d conomie d nergie d optimisation de la mati re premi re avec ce que cela suppose de concurrence entre mat riaux C est pourquoi il est n cessaire de poursuivre nos investigations en collaboration avec les industriels pour am liorer encore nos connaissances par rapport l usinabilit du Douglas Des outils modernes d aide la gestion Une m thode telle que la mod lisation de la croissance et de la qualit du bois permet de partir d un tat initial plantation jeune pour arriver un tat final en suivant la croissance et en la mod lisant Diff rents mod les son int gr s dans des logiciels qui permettent une simulation de la croissance jusqu au niveau de chaque arbre pui
6. xX E L QO Dj pe S S A bo OU 5 Lu RE Lelyc de Villard Bonnot en Is re une bonne illustration du Douglas en structure syst me poteau poultre De multiples atouts dans la construction Le premier atout du Douglas est qu il autorise des r alisations complexes conomiquement viables courbes c nes ouvrant la voie plus de cr ativit De plus ses remarquables qualit s m caniques et sa haute durabilit naturelle sont galement appr ci es dans la construction et en font un mat riau polyvalent qui S utilise aussi bien en structure qu en v ture Bois de structure par excellence en bois massif comme en lamell coll le Douglas a la capacit de r pondre des sollicitations m caniques lev es Architecte Patrice Bailly La Gilenie Hrop ennedela For t et du Bois Donpiere les Ormes 71 un eerrple valorisant d utilisation du Douglas en parement ext rieur Fruit de l exp rience des dispositions architecturales adapt es et des syst mes constructifs pertinents renforcent encore cette durabilit naturelle notamment lors d utilisation en parement protection des fa ades syst mes de coursives 7 RUE DES PALMIERS 87100 LiMOGEes O5 55 10 07 42 ONS es apolica lt i NUM RO 12 JUIN 2005 Sa durabilit naturelle le duramen r pond aux exigences de la classe risque biologique 3 de la norme EN 335 fait du Douglas une altemative de choix qu
7. Douglas LU FE TA i sr eA Lu LUE PAE BERREI EE Le i Tr DOUGLAS LE Papa SI EE Th da P de LE JET MT En a Coral e UN de Tien de lire Es LV ei ce Cols Mrisriss Lara CRE LR 21 et 22 octobre 2004 cle de voute des 1 Assises nationales du Douglas lya dx ans lorsqu une poign e de responsables professionnels syiviculteus Scieurs et des principaux massifs de production de douglas ont pris linitiatire de se rencontrer pour r fl chir ensemble ce qu il convenait de faire pour sortir le douglas de sa confidentialit le chemin qui m ne aux Assises qui nous r unissent aujourd hui n tait pas crit Ces propos de Fran ois Fockedey Pr sident de France Douglas r sument le parcours e mplaire de l association Avec pour objectif d assurer tous les stades de la fili re la promotion du Douglas en tant que mat riau et essence foresti re France Douglas s est tout d abord attel l inscription du Douglas dans les textes de normalisation europ enne porte d entr e indispensable la commercialisation des produits Parall lement l association a oeuvr au lancement et la r alisation d un certain nombre d tudes visant notamment une meilleure caract risation des sciages de Douglas fran ais ainsi qu l organisation d une communication coh rente construite sur la compl mentarit et en partenariat avec les autres instances ayant co
8. Nationales du Douglas 21 et 22 octobre 2004 Tulle Des applications van es source d innovation La preure par l e mple voil qui r sume lesprit de la dewdi me joum e de ces assises En pr ambule aux t moignages d architectes et de prescripteurs sp cialistes du Douglas Patrice Chanrion responsable de la section Emballage S chage March au CTBA a rappel les usages actuels et expos les perspectives d avenr De son c t le Canadien Richard Desjardins directeur syst mes de construction FORINTEK quivalent canadien du CTBA a pr sent les conditions d utilisation du Douglas nord am ricain Une large palette d emplois Abondance et qualit de la ressource volume de sciages en croissance dans les d cennies venir 2 000 000 2 500 000 nr en 2030 le Douglas fran ais dispose des r serves n cessaires pour consolider sa position et diversifier ses emplois A l heure actuelle l utilisation phare des 800 000 n de sciages produits annuellement reste la charpente traditionnelle avec environ 45 de la production de sciages destin e cet usage Fait notable la moiti de ces bois sont aujourd hui destin s l exportation preuve de la notori t de notre production nationale mais aussi d un besoin de reconnaissance sur le march domestique La seconde utilisation forte est l emballage avec la fabrication des palettes et des caisses Alors qu il y a encore 15 ans personne ne connaissait cette e
9. a Al mi i Lebois estforterentutlis dans la structure aui ne signifie es obligtoirerent qu il lesoiten ra termetet ieur Pour bien comprendre cette r alit il est n cessaire de s impr gner des quelques chiffres suivants e La fili re bois canadienne forte de 3 550 usines contribue la fourniture de 1 million d emplois directs et indirects et g n re un Chiffre d Affaires de 66 milliards de dollars canadiens e Cette fili re fortement exportatrice plus de 40 milliards de dollars canadiens par an assure elle seule plus de 20 des exportations mondiales de bois les Etats Unis par exemple absorbe chaque ann e de l ordre de 800 000 n de sciages de Douglas C est pourquoi tr s t t l utilisation et la transformation du bois sont apparues comme une vidence L accompagnement de cette fili re notamment en teme de recherche d veloppement a naturellement toujours t tr s important C esten particulier le r le d volu FORINTEK qui travaille dans le cadre d un partenariat entre le gouvemement et les industries 190 compagnies en sont membres sur l ensemble des produits du bois de la ressource aux march s La caract risation de la ressource a notamment fait l objet de campagnes d essais tr s importantes 70 000 chantillons toutes essences confondues ont ainsi t test s entre 1983 et 1987 Aujourd hui la construction s inscrit dans le cadre d un syst me normatif tr s pr
10. d o la n cessit d un partenariat troit entre industriels et centres de recherche Pour l avenir il existe un potentiel nome sur le march des l ments de structure o de tr s gros volumes sont en jeu Selon Jean Philippe Lartigue directeur commercial de COSYLYA le d veloppement grande chelle du Douglas dans ce secteur passe toutefois par deux points cl s une meilleure caract risa ton m canique et le s chage C hacun d entre eux a soulign le r le primordial de la communication entre les diff rents maillons de la fili re et la n cessit de travailler en partenariat entre industriels de 1 et 2 transformation pour continuer progresser et innover En ce sens l organisation p riodique d v nements comme les pr sentes assises constitue une opportunit de progr s pour l ensemble de la fili re VCO S A as o o u O 5 FRANCE DOUGLAS h nn da 5 E Re des 1 res Assises Nationales d Douglas 21 et 22 oct bre 2004 Tulle AA A Dossier Sylt Fu rt ER Or Pt PL ie j A amp Tii L y 4 yi h Bie Bilan et perspectives En r unissant plus de deux cent participants venus de toute la France mais aussi de F tanger les Premi res Assises Nationales du Douglas ont largement r pondu aux attentes La qualit des contributions les changes riches et constuc tifs qu elles ont suscit s bien valoris s par les comp tence
11. entre 7 et 7 5 millions de n En compl ment du d veloppement du march int rieur le Douglas est un formidable outil de conqu te de march s l export En conclusion a insist sur le r le fondamental jou par France Douglas pour faire conna tre cette ressource et contribuer aux c t s des autres instances de la fili re bois nationale instiller une v ritable culture bois dans notre pays Un laboratoire C est pr s de Poitiers qu un laboratoire m dical a choisi le Douglas pour construire ses nouveaux locaux qui s tendent sur 328 nr La charpente en coque de bateau renvers e est construite autour d un noyau ma onn qui apporte de l inertie thermique L ensemble des bois utilis s dans la b timent sont Un college La construction r cente du coll ge Guy Dolmaire Mrecourt r pondait au souhait du Conseil G n ral des Vosges dans le cadre de sa politique environnementale de promouvoir le mat riau bois et le bois nergie Le coll ge qui d veloppe une surface SHON sup rieure 10 000 nr a ainsi permis l utilisation de 1 500 de bois sous toutes ses formes Cette r alisation s est voulue d s l origine exemplaire en mati re de protection de l environnement Respectueuse de 14 cibles de la Charte HQE les mat riaux ont t choisis suivants des crit res tels que la qualit esth tique les qualit s techniques le mode de mise en uvre la p rennit et le prix
12. nos Premi res Assises d esquisser le bilan dela d cennie ul e et de jeter les bases de la r flexion qu il nous faudrait conduire pour enore mieux structurer notejeune fili re Aujourd hui six mois apr s la tenue de ces assises dont la r ussite a t me semble t il unani mement reconnue nEs propos del poque prennentenaore plus de relief Si l organisation des assises constituait bien un v ritable d fi pour Franc Doug as compte tenu de la nodesti e de ses noyens leur succ s a conf r l association une nouvelle di nension nais aussi de nouvelles exigences l heure o s anor une phasedefortaaroissenrent de la ressource Le Doug as dont la producti on annuale de sciages a d sormais franchi le seuil des 800 000 n acc dant ainsi au 3 rangnati onal est dor navant dairement identifi parmi les acteurs majeurs de notrefili re bois etae defagon durable Les prospectives d volution de cette production doublenent did 10 ans sont en effet consid rables Cest pourquoi il nous faut continuer pr parer l avenir et proposer pour ce faire l ensenrble des naillons de la fili re du sylviculteur l industriel en passant par le sci eur sans oublier le presai pteur un lieu de r flexions et d actions perneanent et dairement identifi L opportunit que constitue le d ve loppenentdu bois dans la construction en particulier offre au Doug as de par ses caracd ri st ques pr
13. peuplement ou d une r gion foresti re Mod lisation de la avnissance et de la qualit des bois CHCISSANCE EN HAUTEUR 7 CROISSANCE DES BRANCHES _e d CONCURRENCE SPATIALE e DEVELOPPEMENT JU HOUPPIER VOLUME ET REPARTITION DE L ACCROISSE MENT ANNUEL DE LA TIGE DEVELOPPEMENT DE LA TIGE La fiabilit des mod les d velopp s suppose la prise en conpte de norbreuxfaceurs CONDITIONS D USINABILIT DU DOUGLAS R my Marchal enseignant chercheur FENSAM a pr sent les r sultats de travaux men s sur l usinabilit du Douglas en collaboration avec l unrersit de Florence Essence en plein d veloppement le Douglas Va n cessairement voir augmenter ses volumes de bois usin s en premi re comme en seconde transformation Or si pour la premi re transformation principalement scierie les industriels ont globalement su adapter leurs outils de coupe aux caract ristiques du Douglas bois dur h t rog ne pr sentant de fortes diff rences hygrom triques entre le duramen et l aubier des progr s significatifs sont encore envisageables Vitesse de coupe etc pour la seconde transformation o les enjeux que repr sente l usinabilit et plus g n ralement les techniques de traitement de surface sont essentiels Il s agit en effet de foumir aux industriels de la menuiserie de l ameublement du bardage qui n utilisent pas ou encore tr s peu le Douglas
14. que possible Ils sont plus faciles exploiter et les produits du sciage seront de meilleure qualit dans la mesure o le classement visuel est fortement bas sur la nodosit de la planche CTBA Nous avons l espoir que le marquage CE renforce la valeur des produits euro p ens face des produits qui peuvent venir d autres r gions INRA en r action intervention de J Kl dtke Je suis content d entendre qu en Allemagne le Douglas est reconnu pour ses qualit s de durabilit naturelle scierie Fouilhoux Il serait sans doute int ressant d engager des travaux de recherche sur les tech niques d aff tage et la g om trie des coupes CUST Clermont Ferrand Le design la conception des ouvrages concourent aussi leur durabilit FORINTEK Un Nord Am ricain qui veut construire sa maison raisonne naturellement bois Les quipes les professionnels les entrepreneurs le r seau de distribution exstent pour r pondre sa demande ing nieur consultant Le b ton a fait peine 100 ans qu on travaille avec mais on a des ouvrages en bois qui ont 600 700 ans et on a la preuve que a fonctionne Juin 2005 DO INFOS DEORVECE NES Snnare L mergence d une ressource page 1 Edito page 2 Actualit s page 2 Bet Synth se des 1 Assises Nationales du Douglas page 3 14 g CLR 5 sr
15. 55 N en Colombie Britannique soit 2 000 km Les conditions cologiques tr s diverses auxquelles il est soumis ont abouti des cotypes diversifi s C ette diversification constitue une garantie d adaptation durable du Douglas aux conditions stationnelles rencontr es de ce c t ci de l Atlantique C est pourquoi afin de sauvegarder en France les ressources g n tiques du Douglas vert le CEMAGREF a mis en place 597 hectares de plantations conservatoires de sources g n tiques authentifi es ayant fait leurs preuves en Europe Parall lement le r seau de tests g n tiques ainsi que les vergers graines et les archives clonales de l INRA et de l AFOCEL contribuent galement cette pr servation 4 Li F 4 Fe F Fi j F DOUGLASHNFOSTEN P z s 2 Yi d Ces trois organismes sont galement impliqu s dans le programme d am lioration des ressources g n tiques du Douglas qui peut se diviser en deux p riodes De 1965 1985 il s est surtout orient vers des tests de provenances pour des recommandations de r gions importer depuis les Etats Unis De plus l INRA et le CEMAGREF ont mis en place entre 1970 et 1990 80 ha de vergers graines qui satisfont aujourd hui pr s des deuxtiers de la consommation fran aise en graines et poten tellement la totalit Depuis 1985 l AFOCEL le CEMAGREF et l INRA ont mis en place un r seau de tests couvrant pr s de 300 ha dans un double object
16. chette comprise entre 35 et pr s de 50 en classement m canique par rapport un optimum de 72 Le d veloppement du classement m canique appara t donc comme une solution incontoumable qu permettra d apporter une meilleure garantie aux entreprises de 2nde transformation et aux prescripteurs d optimiser le rendement des sciages en scierie et au del de contribuer l largissement des march s du Douglas source CTBA du a E p O D A t Le dassa rent Q gt m canique A optinise notablement le dassa reant des sd ages La norme un langage commun Le travail de normalisation engag au niveau europ en est cons quent Bien entendu il conceme aussi largement le domaine du bois II s agit en premier lieu de proposer un langage commun l ensemble des pays de l espace europ en de fa on faciliter les changes commerciaux l int rieur de cette zone Ces normes servent galement de preuve en cas de litige Elles sont aussi il faut bien le reconna tre de plus en plus teint es de r glementation C est pourquoi il est essentiel que les industriels puissent avoir la possibilit de s investir dans les diff rents travaux pr paratoires men s au niveau national comme europ en Le Douglas gr ce en particulier l action de France Douglas a heureusement pu tre int gr dans un certain nombre de texes fondamentaux e nome NF B 52 001 pour l emploi des bois en structu
17. des tudes de caract risation et des travaux men s par le CTBA depuis une vingtaine d ann es Les premi res tudes de caract risation de la ressource nationale en Douglas remontent une vingtaine d ann es fruit d une collaboration entre le CTBA et l INRA Ces tudes avaient permis de mettre en vidence les remarquables aptitudes de r sistance m canique du Douglas bi sue Dee aus DE em Less po Hn b PO i i an Ps binare mn Jef mem 1 ms eus ss Mes an Pan m Doi mr Reresen a Lea FU E rss u 1 e S j i J s G w g x l eaa j HAN mnd MX Cu l Classes de Sciage issus s Sciage issus r sistance de peuplements de peuplements de peuplements de 40 ans de 50 ans de 70 ans C40 C30 C18 rejets Des tudes plus r centes ont confin les excellentes dispositions du Douglas pour les emplois en structure L tude MOKUZAI notamment initi e par le CTBA en 2001 et 2002 a permis de ventiler 4 lots de sciages issus de peuplements d ge vari et d origine g ographique tendue Beaujolais Auvergne Limousin en fonction de leur r sistance m canique Reste que ces qualit s ne peuvent aujourd hui tre pleinement valoris es par les dispositions normaties en place essentiellement fond es sur des m thodes de classement visuelles C est pourquoi le d veloppement du classement m canique est hautement souhaitable cf encad
18. dure sacs ou non avec indication obligatoire de la dasse r sistance Evaluer les qualit s de la ressource un enjeu pour le sylviculteur comme pour l industriel Les propri t s du bois sont bien videmment propres chaque essence mais sont aussi tibutaires d l ments ext rieurs notamment les conditions de croissance des arbres C est pourquoi l INRA en collaboration avec de nombreux partenaires europ ens scientifiques et industriels labore des m thodes d valuation de la qualit de la ressource Ces m thodes d valuation s adressent aux utilisateurs de bois comme aux gestionnaires forestiers Les utilisateurs ont en effet besoin de conna tre dans une ressource les volumes de produits disponibles ainsi que leurs propri t s physiques m caniques et d aspect normes comp tition des autres mat riaux Quant aux gestionnaires forestiers ils ont besoin d valuer quantitativement les cons quences des choix sylicoles et des changements de productivit qui incluent des facteurs de risque ou des v nements comme la temp te la s cheresse sur les propri t s des bois de la ressource future Pour atteindre ces objectifs la premi re tape est de mesurer d analyser et de comprendre les relations qui existent entre propri t s du bois et conditions de croissance des arbres Ensuite ces connaissances sont formul es de mani re pouvoir conduire et mener des valuations quantitatives l chelle d un
19. e marquage CE attendu en 2007 selon les propos de Daniel G uinard Directeur du C NDB Plus g n ralement les directives attach es l emploi du bois dans la construction vont directement ou indirectement favoriser l emploi de bois secs Ces volutions ne sont pas sans cons quences pour les scieries fran aises qui faute de proposer une offre suffisante en produits secs veraientse restreindre l acc s au prometteur march de la construction Or l on sait que ce march int resse au plus haut point le Douglas compte tenu de ses qualit s m caniques et de durabilit notanmnent Dans ce contexe g n ral la strat gie de chaque scierie devrait cependant pouvoir s adapter au type de march recherch charpente pour laqueale le degr d hygron irie exig sera de l ordre de 18 20 ou bien lamell coll ou bois massif reconstitu pour lesquels une hygrom trie de 12 sera requise De cette strat gie d pendra le choix de l investissement r aliser simple unit de pr s chage ou unit de s chage proprement dite faisant appel des technologies plus pouss es aspiration sous ide La joum e attentivement suivie a en tout cas permis de poser le probl me
20. es entreprises D fiant les si cles plus de 500 ponts en bois historiques sont encore en service aujourd hui Les ouvrages contemporains d s lors qu ils respectent la mise en uvre de techniques de construction adapt es peuvent pr tendre r pondre aux m mes exigences de long vit En plus des propri t s propres au mat riau les syst mes de protection jouent un r le primordial pour la protection des ouvrages Tous les d tails qui font qu un ouvrage est durable ou non sont soigneusement tudi s design conception des assemblages couverture protection des points critiques etc Ainsi les qualit s intrins ques du Douglas sont pleinement Valoris es S 5 CO pam D jL tre LE 5 S un ST ET e E Architectes Herv David Le Douglas voit aussi s ouvrir un potentiel int ressant de d veloppement en architecture d int rieur comme en a t moign Fran oise Mchallon Le bon comportement du Douglas dans des lieux pr sentant une hygrom trie lev e permet de l utiliser en salle de bains et en cuisine Bois relativement dur le Douglas est galement appr ci e pour la fabrication de parquets Esth tiquement il r chauffe agr ablement une pi ce par son c ur rouge et son veinage prononc Aussi l aise dans un environnement classique que contemporain il s associe parfaitement d autres mat riaux m tal verre et plastique et peut tre teint pass la br
21. glas com de fa on d entreprises adh rentes de France Douglas mieux r pondre aux besoins d informations Une information compl te est disponible sur Le Pr si dentde ranae Douga FHFan ois Fodkedeoy de ses clients architectes prescripteurs industriels Son ouverture propose une large vocation des assises d octobre dernier Tulle 19 Une restitution plus large de celles ci sera chacune d entre elles Elle est accessible partir de la localisation de l entreprise Le site propose galement en t l chargement le pr sent joumal Ainsi France Douglas s efforce d am liorer Lettre dit e par FRANCE DOUGLAS 7 rue des palmiers 87100 LIMOGES T l 05 55 10 07 42 Fax 05 55 10 07 49 Site Internet www france douglas com Directeur de la publication F Fockedey R dacteur en chef J L Ferron R daction J L Ferron et Can Parution annuelle Num ro 12 juin 2005 Cr dit Photos J C Dupuy T l 05 55 34 11 72 20 rue du Pont Saint Etienne 87000 Limoges Maquette Cano T l 05 55 51 22 62 23000 La Chapelle Taillefert Impression Rivet PE T l 05 55 04 49 50 87000 Limoges prochainement propos e tous ceux qui sont la recherche de renseignements pr cis sur le Douglas l acc s aux informations dont elle dispose et de contribuer toujours mieux la promotion du Douglas plus que jamais ressource d avenir D ores et d j le site comporte en rubrique le
22. i permet de s affranchir du traitement pour certains emplois sp cifiques en ext rieur comme en atmo sph re forte hygrom trie D une fa on plus g n rale l utilisation du bois mat riau renou velable et en l occurrence du Douglas contribue lutter contre l effet de serre conomies d nergie lors de sa mise en uvre et lors du recyclage en fin de vie des b timents De plus construire en bois c est r aliser un puits de gaz carbonique le gaz est fossilis dans le b timent qui en limite les missions dans l atmosph re LE DOUGLAS BOIS NATURELLEMENT DURABLE Classes Situation de risque en service Architecte Yves Perret lach Source M ick g F peeg Architecte Marc S OUVRAGES D ART UN SUIVI RIGOUREUX Le pont de Crest long de 94 m enjambe une rivi re dont il doit pouvoir affronter les col res les m ts luminaires de l Espace Saint J ean Marseille doivent r sister du haut de leurs 25 m au vent du littoral m diterran en le pont de l aire du havanon est un ouvrage de circulation lourde qui traverse l A89 sur 57 m tres Le Douglas s adapte donc toutes sortes de contraintes et peut aujourd hui tre utilis sur de tr s grandes structures avec de tr s fortes sollicitations m caniques V ritable challenge la r alisation de tels ouvrages contribue la mise au point de nouvelles techniques constructives et devient source de progr s pour l
23. if e valuer les performances des vergers graines exstants e s lectionner au sein d une vaste ressource g n tique r colt e dans l aire naturelle pr s de 1 000 descendances matemelles une population d am lioration pour alimenter un programme de s lection sur le long terme Ceci repr sente un effort consid rable probablement unique sur ce territoire pour une essence exotique court terme l enjeu va tre de fusionner en une seule population d am lioration les clones s lectionn s dans cette population de base et les meilleurs clones de vergers actuels Cette population d am lioration servira de pied de cuve aux Vari t s de Douglas de demain L am lioration de la ressource est une t che complex tributaire de nombreux facteurs Dans ce contexte les scientifiques ont retenu les objectifs d am lioration suivants par ordre de priorit e l adaptation une large gamme de conditions environnementales e la rapidit de croissance en volume e l homog n it du produit faible nodosit absence de fourches rectitude Par ailleurs une surveillance constante est exerc e afin de v rifier que la s lection sur ces crit res n alt re pas les qualit s initiales du mat riau densit rigidit C est par une sylviculture appropri e et la Valorisation conomique du bois de Douglas qu il est possible de tirer tous les b n fices de l am lioration g n tique D o la n cessit d approfond
24. ir le dialogue entre scientifiques syiiculteurs et industriels afin de trouver les meilleurs compromis pour une productivit au plus pr s des besoins conomiques de la fili re L AM RIQUE DU NORD R F RENCE MONDIALE Un matenau Apr s un our d horizon de la ressource c est le th me du Douglas en tant que mat riau qui en toute logique a constitu le dewd me volet des assises Plusieurs intervenants ont successivement fait le point des connaissances acquises et des tavaux en cours Ainsi Jean Denis Lamin responsable du laboratoire de m canique du CTBA a restitu les r sultats des demi res tudes r alis es en vue de caract riser les performances m caniques du Douglas fran ais Pour sa part Alain Demange directeur du Bureau de Normalisation du Bois et de lAmeublement au CTBA s est efforc de montrer limportance de la nomalisation en tant que langage commun entre europ ens pour faciliter la commercilisation des produits Enfin Jean Michel Leban charg de recherches l INRA a pr sent deux bpes d outils actuellement labor s en vue d aluer la qualit du bois de la ressource actuelle et fure Conna tre les propri t s m caniques du Douglas fran ais v rifier la stabilit de ces propri t s dans le temps laborer des r gles de classement en vue de trier la ressource par rapport aux besoins industriels et garantir l utilisateur des bois class s telles sont les finalit s
25. l font donc figure de r f rences outre atlantique Il semble toutefois que le bois puisse tirer profit dans les ann es venir de la mont e en puissance du principe de d veloppement durable qui constitue une pr occupation majeure du gouvemement canadien Dans ce contexte la haute durabilit naturelle du Douglas est un avantage de poids La reintenoddale de amp J me une eception dans le donaine institutionnel Des professionnels convaincus En France contrairement ce que l on observe en Am rique du Nord le bois est principalement utilis en construction d ouvrages publics Le Douglas ne d roge pas la r gle et gr ce ses propri t s prend progressivement place dans de nombreux domaines d applications A partir d une ressource locale de qualit architectes bureaux d tudes chercheurs et industriels travaillent en troite collaboration pour aboutir aujourd hui des r alisations prestigieuses hautement innovantes Ces 1 Assises ont t l opportunit de r unir quelques uns d entre eux qui ont t moign avec passion de l int r t incontestable du Douglas dans leurs sp cialit s respectives e Dominique Molard Patrice Bailly et Marc Speeg architectes e Patick Racher enseignant chercheur au CUST Clermont Ferrand e Michael Flach ing nieur consultant professeur l universit d Innsbr ck en Autriche sp cialis dans les ouvrages d art em Z aB Z
26. lisation d un ouvrage dont la port e atteint 25 m associant l ments en bois massifs et lamell s coll s La passerelle dont l inauguration est intervenue le 26 mars dernier contribuera mettre en Valeur les qualit s de durabilit naturelle du Douglas ainsi que son haut niveau de performances m caniques 7 RUE DES PALMIERS 87100 LIMOGES 05 55 TO 07 42 LLO C Le s chage l orche du jour Le 7 juin dernier s est tenu Paris le 1 Colloque national sur le s chage en pr sence d une centaine de professionnels de la fili re bois scieurs pour l essentiel Organis conjointement par la F d ration Nationale du Bois etle C entre Technique du Bois et de l Ameublenent ce colloque dont l animation tait confi e Isabelle Bize bien connue des participants aux Assises Nationales du Douglas d octobre 2004 Tulle 19 avait pour objectif de pr ciser les atouts connerciauxdu s chage dans la strat gie de d veloppement de la scierie fran aise et de faire le point sur les demiers choix techniques en vigueur Ainsi des sp cialistes du CTBA de l ADEME mais aussi de FORINTEK l organisme de recherche de la fili re bois canadienne sont venus compl ter les t moignages de plusieurs professionnels de la transformation et de la distribution La fourniture de bois s ch s deviendra en effet demain un enjeu concurrentiel qui risque fort de s av rer d cisif au moment o va entrer en vigueur l
27. mp tence en la mati re CNDB CTBA f d rations nationales au niveau central interprofessions au niveau r gional En r unissant pr s de 200 participants en mobilisant 18 conf renciers fran ais et trangers allemand autrichien canadien la comp tence reconnue dans les domaines de la recherche de l ing nierie et de la prescription les assises ont bien constitu le point d orgue de ces 10 ann es d activit s Les pasomdli t s pondant le discours du t fran ois Fo Degaudhe droite Michel Masson Il en a profit en particulier pour souligner l atout conomique que repr sente le Douglas pour des r gions de moyenne montagne comme le Massif Central et le Limousin en particulier Depuis 40 ans l Etat au travers du Fonds Forestier National a fortement accompagn les forestiers priv s et publics pour constituer une ressource de qualit qu il convient maintenant de valoriser L implantation du Douglas en France constitue aujourd hui une remarquable r ussite tant du point de vue de son adaptation aux conditions locales qu celui de son impact conomique Il convient maintenant de Valoriser cet investissement et contribuer pour ce faire cr er localement les quipements industriels n cessaires la transformation et la valorisation de cette ressource dont les qualit s sont manifestes Le r le de France Douglas para t dans ce contexe particuli rement important dans la mes
28. nt de se d rouler Tulle constitue bien videmment un moyen privil gi de r pondre ce besoin leur tenue n a de sens que si elle s inscrit dans une d marche d animation plus globale C est pourquoi France Douglas s est d ores et d j remis au travail en attendant de vous convier bient t de nouvelles assises Les travaux de ces premi res assises se sont conclus par l intervention de Pr sident de la F d ration Nationale du Bois Celui ci a insist sur l eermrplarit du chemin Ta parcouru par F rance Douglas et fait partager A son enthousiasme de voir qu une fili re est capable de l amont l a al de s organiser et de se regrouper sur une m me th matique autour d une essence Il a ensuite pr cis les principaux atouts du Douglas en prenant bien soin de replacer cette production au sein de la production foresti re nationale dans sa globalit e La rapide mont e en puissance de la r colte concentr e sur le territoire national constitue un gage d ind pendance par rapport aux productions europ ennes d pic as ou de sapins qui sont la marque de fabrique des scandinaves ou des autrichiens e Cette r colte du fait de sa prox mit avec les scieries devrait permettre d am liorer la comp titivit de celles ci et contribuer la r sorption de notre d ficit commercial nous importons chaque ann e 3 millions de n de sciages de r sineux pour une production nationale comprise
29. oiti en France Le Douglas rencontre d excellentes conditions de croissance en France et en d pit de son jeune ge est d ores et d j entr dans une phase de production active 60 ug F0 OO ay 000 30 QC 20 QUE TO DO M y M z f i f 5 y g s it Lu rj d A ia h d J Cr J ka F A L L I I L i L i de O a O d O Oh ed a w a a r T Pi Dd m iri F CE iD Fa F Lu Les temp tes de D cembre 1999 bien qu elles aient mis terre entre 6 et 7 millions de nr de bois principalement dans les r gions Limousin et Rh ne Alpes n ont pas gravement alt r la dynamique de production du massif De plus le Douglas a montr en ces circonstances un certain nombre d atouts sa durabilit qui a permis d taler dans le temps la r colte des arbres sinistr s et la nature des d g ts chablis principalement qui a favoris la Valorisation des grumes A telle enseigne qu aujourd hui dans ces r gions le Douglas constitue tr s majoritairement la principale essence utilis e dans les travaux de reconstitution 3500 3000 2000 1500 1000 Ban 18821995 E Bilan EAB EAE 1665 69 2000 02 EAB B Coupe rase F 2003 2008 2006 2010 2011 2015 Ecdaircie Ind termin e C est ainsi que les prospectives nationales sur la disponibilit future du Douglas fond es sur des sc narios r alistes de r colte montrent que la mont e en puissance du Douglas devrait se confirmer dans les
30. opres de r gles perspectives C est en sens que Fanc Dougas a d s le lendenain des assises engag uner le ionenwueded finrunv itabe prgannesdra jquepourles prochaines ann es Sa mise en uvre ne pourra bienenrtendusemsgr quaa ladh don des nenbres de l assod dation La nobilisati on constat e l occasion des assises n laisse penser que ct objectif n est pas d raisonnable NUM RO 12 JUIN 2005 Le Douglas r f renc Pour la premi re fois en 2002 la production C est chose faite depuis janvier 2005 de sciages de Douglas a franchi le cap des Deux choix principaux ont t individualis s 800000 n prenant du coup la troisi me comprenant plusieurs largeurs parmi les plus place nationale usuelles conform ment au tableau ci des Il n est donc pas illogique que le Douglas soit SOUS d sormais r f renc dans la mercuriale ta blie trimestriellement par le Centre d Etudes de l Economie du Bois C EEB Choix 1 Aviv s Longueurs 3 5 m 42 ou 52 X 150 230 Choix 2 Madriers bastai ng Longueurs 3 5 m 63 X 150 ou 63 X 175 63 ou 75X 200 225 63 ou 75X 250 300 Nota des plus values sont goplicables pour les longieus a p iares cdles indiqu es amsles tdleaxad dss Du Cartre d Hudes del konomiedu Bois CEEB www france douglas com En 2004 France Douglas a ouvert son propre OFFRE le r f rencement d une vingtaine site Internet france dou
31. osse ou encore huil Trois entreprises dynamiques ont su profiter depuis plusieurs ann es de la forte demande en Douglas dans les secteurs de la construction et des am nagements ext rieurs 30 de croissance en 2004 pour Cosyiva et TBN 19 Pour cl turer la premi re joum e des assises ces jeunes industriels sp cialis s dans le Douglas taient invit s faire part de leurs r flexions e Pierre Garmier scierie Gamier Sa ne et Loire e Jean Philippe Lartigue C osyva Creuse fabricant de lamall coll e Thierry Farges Terminal Bois Nord 19 Corr ze unit de seconde transformation sp cialis e dans la fabrication de produits rabot s charpentes taill es bardages etc Pierre Garmier repr sente la troisi me g n ration de scieurs de la fanille II a tout d abord insist sur les qualit s sp cifiques du Douglas essence sur laquelle s est appuy le d veloppement de la scierie Elle a ainsi acquis peu peu un savoir faire qui lui permet aujourd hui de bien en ma triser toutes les tapes de la transformation Pour autant il s agit aujourd hui d tre l coute des clients pour optimiser ce savoir faire De son c t Thierry Farges a soulign que le Douglas est un atout ind niable sur des niches de march valeur ajout e Pour cela il faut sans cesse innover et faire voluer les produits par exemple proposer des produits bross s et lasur s plut t qu un rabotage classique
32. prochaines ann es pour atteindre dans un premier temps 2015 3 000 000 de mr de bois ronds par an comparer 1 900 000 n constat s aujourd hui puis 5 6 000 000 de nr autour de 2030 Les cons quences des temp tes seront toutefois perceptibles au cours des toutes prochaines ann es dans les r gions fortement sinistr es Limousin et Rh ne Alpes o le potentiel de r colte aura t momentan ment alt r A contrario la Bourgogne peu touch e par les temp tes devrait voir sa r colte augmenter fortement d ici 2015 doublement Au del de cette ch ance un certain r quilibrage est attendu dop par le maintien d un rythme de boisement lev dans les r gions sinistr es Limousin plus particuli rement Sur les simulations par cat gorie de bois on constate que la proportion des gros bois gt 40 cm et tr s gros bois gt 55 cm 3500 3000 2500 4 000 1500 1000 S00 i zal Ii l EU 200 7005 2006 2010 2011 2015 m Polits Bois 0 Bois moyens E Gros bois O Tr s gros bois ne cessera d augmenter d ici 2015 contribuant ainsi l am lioration continue de la qualit de la ressource Ce constat est particuli rement encourageant pour l avenir du Douglas mat riau dont les qualit s de r sistance et de durabilit notamment se bonifient avec l ge de l arbre Le Douglas est le conif re am ricain qui poss de la plus vaste distribution latitudinale du 19 N au Mexique
33. r page 8 7 RUE DES PALMIERS 87100 LiMOGEes O5 55 10 07 42 DOUGLAS INFOS NUM RO 12 JUIN 2005 L assurance de caract ristiques stables La stabilit des r sultats des tests effectu s dans le temps constitue galement un l ment favorable la fiabilit des Valeurs m caniques annonc es Il a en effet t d montr que si les bonnes propri t s m caniques du Douglas en vue d une utilisation en structure sont certes variables il n y a pas de diff rences significatives dans la distribution des r sultats pour deux pr l vements situ s 20 ans d intervalle Comparaison des Valeurs m caniques 20 ans d intervalle source CTBA Les r sultats des tests de performance m canique sont stables dans le terps LE CLASSEMENT M CANIQUE UN IMP RATIF POUR OPTIMISER LES QUALIT S DU DOUGLAS Si les propri t s m caniques du Douglas sont naturellement lev es le classement visuel ne permet pas de les traduire correctement Le classement m canique constitue dans ses conditions une altemative d velopper pour mieux Valoriser la ressource Des essais en laboratoire tude MOKUZAI cf page 7 ont permis de mettre en vidence les gains de rendement envisageables pour 4 types de machines diff rents rayons X stress grader bing syvatest On s aper oit sur l chantillon tudi que le rendement obtenu par exemple pour la classe C 30 varie de 5 en classement visuel une four
34. re actuellement en cours de r vision et qui permettra d int grer les sciages de fortes sections e nonmre NF 1611 1 relative au classement d aspect des sciages r sineux e nome exp rimentale EN 1927 3 relative au classement qualitatif des bois ronds r sineux qui Va entrer courant 2005 en phase d homologation Il en existe bien d autres encore bois ronds poteaux bardages etc qui sont en cours de validation ou de r vision Marquage CE mode d emploi L importance de ces normes se vema encore renforc e tr s proche ch ance avec la mise en application du marquage CE Les bois usages structurels entrent en effet dans le champ d application de la directive europ enne Produits de Construction Cette directive pr cise notamment une obligation de tra abilit des produits plus commun ment intitul e Marquage CE Celui ci en vigueur sur les panneaux base de bois depuis avril 2004 devrait s imposer aux sciages fin 2006 d but 2007 Ce marquage implique e l intervention d un organisme notifi contr le initial et continu e le marquage proprement dit cf figure ci dessous sur la pi ce ou sur le lot Le niveau de r sistance m canique d fini en r f rence aux normes de classement existantes constituera un l ment fondamental du marquage e la fourniture d une attestation de conformit Marqueace obligatoire sur pi ce ou charge La raquag CE cncmetisles bois dass s stru
35. s de animatrice Isabelle Bize ont fait de cet v nement un r el succ s Au del de cette satisfaction imm diate que faut il retenir de ces assises e premier sentiment est sans aucun doute celui d avoir assist la naissance d une nouvelle fili re Le Douglas appara t en effet dor navant comme une essence d impor tance majeure sur l chiquier national La forte mobilisation des professionnels en quantit comme en qualit traduit au del d un r el besoin d informations une v ri table volont de rassemblement de la famille du Douglas Ce m me sentiment a galement pr valu chez les intervenants fran ais et trangers chercheurs et praticiens qui ont imm dia tement confirm leur adh sion au projet d organisation de cet v nement Leur investissement qu il s agisse du CTBA de l INRA de l AFOCEL de FORINTEK et de l ensemble des ing nieurs conseils et architectes tous de notori t internationale a ainsi largement contribu au succ s des assises Au lendemain de cet v nement le Douglas s inscrit d sormais comme une production part enti re de la fili re bois nationale dont l av nement sous tend des enjeux clairement mis en exergue au travers des trois temps qui ont rythm le d roulement des assises e une ressource nationale en pleine expansion parfaitement adapt e aux conditions stationnelles rencontr es dans ses zones de production e un mat riau dispo
36. s une simulation de l abattage de ces arbres Enfin il est possible de simuler des r gles de classement issues des normes ce qui permettra de se situer par rapport celles ci Deux sortes d outils ont ainsi t mis en place 1 les premiers permettent de simuler la qualit en bois de la ressource actuelle partir des donn es d inventaire Is s inscrivent dans un contexte d application visant constater une situation un moment donn 2 les seconds permettent de simuler la qualit en bois d une ressource future en fonction des options syilicoles choisies Is s inscrivent dans un contexte d application visant par exemple adapter les choix de sylviculture en fonction d un objectif qualitatif pr d fini L int r t de ce travail scientifique est de mettre disposition des utilisateurs des outils modemes d aide la gestion tels que les simulateurs de croissance et de qualit du bois qui peuvent apporter des r ponses sur diff rents th mes normalisation lagage industriel Il est galement possible pour les sylviculteurs d op timiser une fonction selon des objectifs quantitatifs pr alablement d finis maximiser la r partition de ses revenus pendant les Vingt premi res ann es maximiser le revenu maximum la r colte de la coupe finale etc 7 RUE DES PALMIERS 87100 LiMOGEs O5 55 10 07 42 p ONS es apolica DOUGLAS INFOS NUM RO 12 JUIN 2005 Synth se des 1 res Assises
37. sant de qualit s technologiques remarquables ne disposant d aucun autre r f rencement dans toute l Europe e des exemples d applications d ores et d j valorisantes dans des domaines aussi vari s que la construction les ouvrages d art l architecture de plein air ou m me d int rieur Il convient maintenant de poursuivre le travail accompli pour concr tiser pleinement les espoirs de d veloppement que porte cette fili re mergente Il reste bien videmment en la mati re s agissant d une fili re r cente beaucoup faire qu il s agisse de e parfaire notre connaissance du mat riau e mieux utiliser le cadre normatif e consolider l outil industriel e am liorer encore les conditions de mise en march e d velopper des produits nouveaux porteurs de valeur ajout e Enfin les assises ont constitu un r v lateur des besoins de communication ressentis par la fili re et ce deux niveaux e en interne o les besoins d changes d informations sont indispensables car source de progr s Ils concernent tous les maillons du syiviculteur l utilisateur final en passant par les scientifiques et les industriels e en externe o il s agit d accro tre la notori t du Douglas non seulement aupr s des professionnels mais aussi du grand public tout en sachant tre l coute de leurs besoins Si l organisation p riodique ch ance de 3 4 ans d assises telles que celles qui vienne
38. ssence dans ce domaine elle repr sente actuellement un des premiers d bouch s pour les petits bois d claircies Hormis ces deux utilisations majeures le Douglas fait toutefois une apparition remarqu e dans des applications nouvelles et novatrices C est le cas notamment en ossature o ses qualit s de r sistance m canique devraient lui assurer terme un tr s bon positionnement En ce qui concerne le lamell coll la demande r cente est en croissance continue La demande est galement soutenue pour les rev tements ext rieurs bar dages gr ce notamment ses qualit s de durabilit Enfin il n est pas exclu de voir le Douglas prendre galement demain des parts significatives de march en menuiserie o il est galement r f renc Ventilation des emplois du Douglas par destination Errbllages palettes et caian Bon de Charpente Charpente larmelier coll e Omsturebens Gatge et arra niagenteentt aberia Hagi et drers Wanui indeunielheet tract ionneile La harpente traditionnelle constitue le prind pal d bouch actuel du Douglas Constructions r sidentielle et institutionnelle le contraste nord am ricain H ritage historique et culturel le bois est le mat riau roi de la construction des maisons individuelles en Am rique du Nord raflant 85 95 de ce march le pourcentage est de 4 et 5 enFrance ui Lii H Ji r 1 O UTR a L RE ent Pa OT el
39. ssises d octobre 2004 ont permis de faire le point sur les diff rents l ments constitutifs de cette fili re Ceux ci sont largement d velopp s dans le pr sent num ro W g 0 COQ ha 8 0 G00 ha eo 5 000 ha page 15 etin de cotisation S lectionnez le coll ge correspondant votre situation personne physique ou Durant les assises ils ont dit page 16 5 000 10 000 ha D 10 000 ha et plus morale et acquittez votre cotisation par ch que l ordre de France Douglas 1 Adh rents Coll ge n 1 Acteurs de la production Coll ge n 2 Acteurs de la 1 transformation Repr sent par M titulaire Adresse Coll ge n 3 Acteurs de la 2 transformation A remplir uniquerrent Acteurs ayant en charge la prescription Coll ge n 4 Bet Synth se des q res Assises Nationales du Douglas pour les et la mise en uvre finale du produit personnes et M suppl ant Adresse Coll ge n 5 Acteurs participants l animation de la fili re morales L LL at ENT DUR A BIL E 4 en L 2E Signature UGLA Torce Domir FH reemer AEL Suriki baaiae n 200 France Douglas 7 rue des Palmiers 87100 LIMOGES T l 05 55 10 07 42 Fax 05 55 10 07 49 www france douglas com T L 05 55 10 07 42 7 RUE DES PALMIERS 87100 LIMOGES Dans non pr c dent ditorial j avais eu l ocasion alors que nous tions en plei ne pr paration de
40. ure o il est n cessaire de mieux faire conna tre l arriv e en production de cette ressource et de ses qualit s aux industriels et prescripteurs L organisation des assises constitue la concr tisation de ce travail d informations et semble au regard de l importance du public mobilis de bon augure pour l avenir de la fili re Douglas 7 RUE DES PALMIERS 87100 LiMOGEs O5 55 10 07 42 NUM RO 12 JUIN 2005 Une ressource Le premier volet de ces assises a t l occasion pour Daniel Michaud AFOCEL et Jean Charles Bastien INRA Orl ans de dresser un tat des lieux complet de la ressource fran aise de Douglas en ce d but de OT si cle Les t moignages de Jean Guy Boulet consultant canadien etJoachim Kl dtke Universit de Fribourg ont constitu quant eux une ouverture fort instructne sur les autes r servoirs qe sont l Am rique du Nord r f rence en la mati re et l Allemagne Identifi en 1792 le Douglas a t introduit en Europe par David Douglas en 1827 et plant pour la premi re fois en France en 1842 Son essor comme esp ce majeure de reboisement date des ann es 1960 gr ce l impulsion du Fonds Forestier National A partir des ann es 1970 il devient l une des premi res essences de reboisement avec un rythme de 5 000 ha par an Aujourd hui avec plus de 700 000 ha l Europe de l Ouest poss de le plus vaste massif de Douglas hors de son aire naturelle dont plus de la m
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