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1. matique d entre elles le Web la recherche l ducation et l information en premier lieu la sant le commerce les administrations publiques ensuite et maintenant les jeux d argent la sexualit et la guerre pour ne citer que quelques exemples Au dela de la succession des informations relatives au Web qui nous baignent des infor mations nombreuses mais souvent peu contextualis es et peu analys es R alit s industrielles propose ses lecteurs de partager un moment d arr t non sur l image du Web d aujour d hui mais sur la projection de sa croissance et de sa diversification mouvement ininter rompu partant d un r seau simple Internet supportant un petit nombre d applications dont le Web a t et reste de loin la plus importante et constitue le paragdime historique Cette projection a t l occasion de demander aux meilleurs sp cialistes du monde de la recherche et des affaires e de s interroger sur la dynamique des r seaux du futur et sur les conditions propres la favoriser Francois Baccelli e d analyser quatre exemples de secteurs majeurs de la vie sociale r volutionn s par les usages du Web le commerce Emmanuel Richard la sant Robert Picard la cyber guerre Nicolas Arpagian et le cyber crime Eric Freyssinet e de proc der une lecture attentive et interrogative de la reconstruction des relations co nomiques et humaines r sultant des volutions attendues Cin
2. La cyberguerre remet en cause tous les sch mas traditionnels de l art de la guerre Il n y a plus d attaque frontale l ennemi agit mas qu De m me les Etats ne sont plus les seules cibles la sphere priv e fait elle aussi l objet d attaques notamment dans le cadre de la guerre amp conomique Toutes les arm es du monde se doivent d int grer cette nouvelle donne dans la conception de leur strategie militaire par Nicolas ARPAGIAN ous allons pour commencer pr ciser un point de vocabulaire relatif au mot de cyberguerre Un debat a agit les experts en pol mologie pour savoir si l on pouvait ou non utiliser le terme de guerre pour d crire les usages offensifs de l Internet et des technologies de l information La guerre d si gnant couramment la confrontation de forces arm es sur un th tre d op ration avec la cl un possible engagement de la vie humaine S il ne sagit certainement pas de contester l int r t d une r flexion s mantique ce propos on peut recon na tre n anmoins l efficacit du mot cyberguerre Facilement compr hensible il permet un large public de prendre conscience des enjeux strat giques que rev tent les territoires num riques auxquels nous confions un peu plus chaque jour de notre autonomie donn es financi res m dicales industrielles militaires On devrait davantage parler de cyberguerilla dans les prit de la strat gie du fai
3. phone r pondait aux besoins de mobilit et de simpli cit d usage le smartphone repr sente une alternati ve compl te avec l Internet embarqu et les m dias sociaux Internet une nouvelle plateforme multiservices La logique de d ploiement organis de l entreprise sur Internet se trouve une fois de plus d pass e et la com munication qui se voulait structur e et pilot e Pini tiative de l entreprise se retrouve pour partie prise en main par le consommateur Pour le client communicant la demande est simple il souhaite acc der facilement l information sur la marque b n ficier d une assistance lorsque c est n ces saire et r aliser lui m me certaines op rations et ce quand il en a besoin Pour l entreprise cela revient d velopper sur Internet une plateforme multiservices et reproduire ainsi ce que nous trouvons par exemple dans une agence ban caire savoir un sas d entr e des automates un gui chet et des conseillers Internet devient donc un espace r investir par les marques afin de proposer des interactions qui profitent autant aux clients qu l entreprise Il est donc indis pensable de placer des capteurs de voix permettant au client de s exprimer non seulement sur le site Internet de la marque mais aussi sur les divers sites d changes afin d adapter en permanence le dispositif relationnel de l entreprise dans le respect des libert s individue
4. rables On peut citer A cet gard par exem ple le standard IEEE 802 15 4 16 pour la couche physique MAC et l initiative de la Zigbee Alliance 17 qui propose un protocole de commu nication sans fil a consommation r dui te pour les r seaux dimension personnelle WPANSs qui visent faire communiquer entre eux les diff rents objets qui se situent dans notre voisinage corporel imm diat Enfin au niveau de la couche IP PIETF Internet Engineering Task Force 18 Por ganisme mondial de standardisation des protocoles de lInter net a t particuli re ment productif ces derni res ann es avec les protocoles et solu tions propos s par les groupes de travail sui vants e Glowpan IPv6 over Low Power WPAN 19 11 12 e roll Routing over Low Power Lossy Networks 20 16 17 13 14 e core Constrained RESTful Environments 21 bl LA O Gilles Rolle REA UN MODELE CONOMIQUE FAVORABLE AUX EFFETS DE R SEAUX Face ce foisonnement technologique les param tres conomiques joueront tr s vraisemblablement un r le structurant dans la s lection de l option gagnante ou des options gagnantes Le param tre conomique le plus vident est bien entendu le co t unitaire des puces ou des capteurs appel s se diffuser sur chaque type d objet Comme 19 http datatracker ietf org wg Glowpan 20 http datatracker ietf org wg core 21 http da
5. A propos de l agilit des Syst mes d Informations Jean Pierre Corniou 8 DGA de SIA conseil ancien DSI de Renault et galement ancien Pr sident du CIGREF le Club Informatique des Grandes Entreprises Fran aises estime que Pinformatique d entreprise ne peut plus s appuyer sur des cahiers des charges statiques pour envisager de nouveaux produits et services imagi ner de nouveaux processus de travail Elle doit susciter et accompagner en souplesse les ruptures C est le c ur du d bat actuel sur Pimpact d Internet sur les SI d entreprises O faut il investir Faut il continuer investir sur les syst mes dit legacy les syst mes historiques c est dire typiquement ces grands quipements informatiques structurants des ann es 80 et 90 que sont les ERP les outils de gestion de la relation client CRM etc Ou bien faut il plu t t consid rer que ces quipements structurants doi vent tre maintenus sans investissement suppl mentai re et tre utilis s comme fondements d une nouvelle classe d applications inspir es du monde Internet et con ues pour et avec l utilisateur L enjeu est d importance car le d couplage entre les d ve loppements applicatifs productif et comp titif de la gestion des infrastructures informatiques est un des l ments clefs de la comp titivit future des entreprises De ce d couplage d pend la capacit des m tiers dans les entrepris
6. Das Internet und die Informationssysteme der Betriebe Fran ois Bourdoncle Die t gliche Benutzung des Internets bietet M glichkeiten die f r jeden von uns ziemlich gleichartig sind wir suchen nach Informationen die wir ben tigen zum Beispiel mit einer Allround Suchmaschine vom Typ Google nach Web Sites oder passenden Dienstleistungen f r unseren jeweiligen Bedarf Reisen Kultur Freizeitbesch ftigungen professionelle Informationen soziale Netzwerke etc und m chten diese Dienstleitungen nat rlich so einfach wie m glich benutzen um Aufgaben durchzuf hren die wir geplant haben Unsere Toleranzschwelle f r die M ngel dieser Web Sites wird immer niedriger denn unser Leben h ngt zunehmend von ihnen ab was zum Beispiel dadurch zum Ausdruck kommt dass wir immer h ufiger den elektronischen Handel im Internet in Anspruch nehmen um G ter jedweder Art zu erwerben oder dadurch dass immer mehr Kontogesch fte via Internet mit Direktbanken durchgef hrt werden Koordinierung der Beitr ge von Jean Pierre Dardayrol 103 108 resumes 8 11 10 14 41 Page 107 A NUESTROS LECTORES DE LENGUA ESPANOLA INTERNET ACTUAL INTERNET DEL MANANA Editorial Jean Pierre Dardayrol Las redes de comunicaci n del futuro Fran ois Baccelli Internet que ocupa un lugar destacado en la sociedad debe evolucionar para hacer frente a la aparici n de nuevos componentes Internet de las redes objetos contenidos etc que son prom
7. The fight against cybercrime Eric Freyssinet Cybercrime like many forms of delinquence is constantly changing under the impact of technological trends and new practices It is a field for technical operational and legal experimentation This article presents a snapshot of the fight against cybercrime in mid 2010 II The reconstruction of economic legal and human relations Digital revolution s in culture industries Philippe Chantepie Will the digital revolution never end No end seems in sight since the technological seeds sown by WW II the landing on zu Zu the moon and the clusters of inventions related to new terminals and the virtual universe Along with all of this has come emphatic talk about an information society and a new economy during the mid 1990s about the bursting of the Internet bubble and the convergence of the media as of the Web 1 0 and nowadays about the promises borne by cloud computing New economic models for Internet societies 2 C cile Roux New practices in the digital universe entail several changes that bring existing models under question We mere consumers are being turned into active participants in this new digital economy New players are emerging alongside traditional operators in this field whence the relevance of questions about the redistribution of the value added by these activities 2 UMES ETRANGERS 2 RES The Internet a domain of law Eric Barb
8. entre les hommes et le sentiment d appartenance aux collectivit s locales et familiales 22 Jeffrey Boase et al 2006 The Strength of Internet Ties The Internet and email aid users in maintaining their social networks and pro vide pathways to help when people face big decisions Pew Internet amp American Life Project http pewresearch org pubs 205 the strength of internet ties 23 Mark Granovetter 1973 The Strength of Weak Ties American Journal of Sociology vol 78 no 6 pp 1360 1380 24 Pippa Norris 2004 The bridging and bonding role of online com munities In Philip N Howard et Steve Jones dirs Society online The Internet in context Thousand Oaks Sage pp 31 41 25 V Ferdinand T nnies 1977 Communaut et soci t Cat gories fondamentales de la sociologie pure Paris Presses Universitaires de France Gemeinschaft und Gesellschaft Grundbegriffe der reinen Soziologie Berlin Curtius 1912 Par soci t totalement socialis e je restitue ici le sens de la formule Vergesellschaftete Gesellschaft contenue dans Theodor W Adorno 1972 Thesen iiber Bediirfnis Gesammelte Schriften 8 Francfort Suhrkamp 25 La difficult d estimer si suite la banalisation des usages informatiques nous sommes plus ou moins socialis s par rapport au monde d avant Internet expose le c t r ducteur de l id e m me selon laquelle l appartenance une collectivit
9. et ses fronti res ont t ta blies Il a t pour l ing nierie civile et militaire un objet d am nagement et de d fense Il est devenu rela tivement stable mais les territoires contemporains sont quant eux en mouvement Les fronti res devien nent plus floues et plus instables auparavant consti tuantes elles deviennent poreuses incertaines indes criptibles Avec la multiplication des chelles territoriales du local au mondial le millefeuille ter ritorial s paissit et se complexifie Sur ces territoires physiques se sont multipli s les r seaux techniques transports communications nergie qui anamor phosent les territoires et contribuent leur polarisation et a leur fluidification es Benoit Decout REA le avec le d veloppement du commerce lectronique le d fi est notamment dans les centres urbains Plateforme logistique de Les fronti res s estompant on peut parler avec le g o graphe Martin Vanier d inter territorialites 7 mul tiformes pour caract riser cette multiplication des terri toires physiques auxquels le cyberespace vient ajouter une nouvelle dimension Si les r seaux territoriaux de transport et de communi cation n avaient pas remis en cause la relative stabilit du territoire la confrontation du territoire physique avec le cyberespace quant 4 elle semble produire des modifications plus profondes En effet l
10. 4 de couverture et page 102 CONEXPO CON AGG 2011 3 de couverture Illustration de couverture Repr sentation du r seau Internet Photo Christian Darkin Science Photo Library COSMOS e om M a r WEB D AUJOURD HUI WEBS DE DEMAIN 1 ditorial Jean Pierre Dardayrol 5 Les r seaux de communication du futur Fran ois Baccelli I Quelques exemples de r volutions 10 Internet les nouveaux langages de la relation client Emmanuel Richard 15 La sant participative est pour demain Robert Picard 23 La cyberguerre Nicolas Arpagian 28 La cybercriminalit en mouvement Eric Freyssinet Il La reconstruction des relations conomiques juridiques et humaines 34 R volution s num rique s des industries culturelles Philippe Chantepie 42 Les nouveaux mod les conomiques des soci t s de l Internet C cile Roux 48 Internet territoire du droit Eric Barbry 54 Petites boites et individualisme r seau Antonio Casilli b 003 004 som 8 11 10 12 43 Page 4 F 60 Le Web 2 0 et la suite ou le Web 2 0 moteur de la transformation de la soci t Christophe Legrenzi lll Territoire et Web mise en abime 69 La ville connect e Jer me Denis et David Pontille 75 Le Web nouveau territoire et vieux concepts Pierre Musso IV Internets et Webs de demain 84 Le Web s mantique Alexandre Bertails Ivan Herman et Sandro Hawke 90 l Internet des objets concept ou r alit
11. On peut en citer deux exemples l existence d un droit sp 4 Loi n 2004 575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l conomie num rique 5 Loi n 2004 669 du 9 juillet 2004 relative aux communications lec troniques et aux services de communication audiovisuelle 6 Pour une tude cf Alain BENSOUSSAN Informatique T l coms Internet Editions Francis Lefebvre 4 d 2008 2716 et s zu Zu cial sur les noms de domaine d une part et Pexistence d une r glementation sp ciale pour lutter contre le t l chargement ill gal d uvres prot g es sur Internet d autre part Le droit des noms de domaine est l un des droits les plus r cents de l Internet Les bases du droit des noms de domaine en France ont t pos es avec Padoption en 2004 de la loi pour les communications lectro niques et la communication audiovisuelle 5 et Pinser tion de l article L 45 du Code des postes et des com munications lectroniques Ce droit a t complete par l adoption du d cret du 6 f vrier 2007 de l arr t du 19 f vrier 2010 portant d signation de PAFNIC comme Office d enregistrement du fr et de la conven tion conclue cette occasion entre PAFNIC et l Etat 6 Ce droit est assur ment un droit sp cial reposant sur trois r gles fondamentales e l entit qui g re les noms de domaine de la zone France autrement appel e Office d enregistrement m est pas une entit comme
12. Pourquoi d s lors ne chercherait on pas s appuyer sur une instance du type du Forum de Gouvernance de Internet pour amorcer ce d bat multipartite sur la future gouvernance de l Internet des objets VERS UNE NOUVELLE INFRASTRUCTURE OUVERTE OU VERS DE MULTIPLES NICHES Dans cet article nous avons pr sent PIdO sur divers plans technique conomique soci tal et de gouver nance Chacun de ces plans met en vidence des enjeux ma triser des verrous lever et des d fis rele ver pour que le concept d IdO au singulier comme au pluriel si tel tait le constat d finitif puisse se traduire en r alit sur le terrain avec une p n tration lev e d passant nettement le simple stade d exp rimentation par les pionniers les early adopters La vitesse avec laquelle les mutations technologiques apparaissent et disparaissent montre qu une technolo gie qui tarde trop arriver devient de fait menac e d tre tout simplement remplac e par quelque chose de mieux pens et ou de plus facile d ployer Le facteur Time To Market est assez critique pour la plupart des technologies relevant de PIdO si bien qu un retard important dans la standardisation de sys t mes ouverts et interop rables peut avoir des cons quences au mieux n gatives mais rattrapables et au pire n fastes et irr m diables En effet un tel retard non seulement d favorise l mergence de solutions innovantes q
13. R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu Internet territoire Le droit sp cial de l Internet repose sur le droit classique droit du commerce de la responsabilit adapt aux sp cifici La philosophie ayant pr sid l adoption d un droit sp cial de l Internet est celle de r guler l Internet sans en entraver le d ve aux r gles et principes classiques Il en est ainsi de ques tions aussi importantes que la responsabilit 1 la pro pri t 2 le commerce 3 la publicit 4 le droit p nal 5 ou encore de celle de la proc dure propre ment dite Un droit sp cial de la responsabilit Confront s au risque de voir la responsabilit des inter m diaires de l Internet engag e sans cesse et de nuire ainsi au d veloppement de la nouvelle conomie la plupart des pays pour ne pas dire tous se sont dot s de r gles d finissant des r gimes de responsabilit sp ci fiques En France la loi du 1 ao t 2000 tout d abord puis celle que nous connaissons aujourd hui la loi pour la confiance dans l conomie num rique 4 ont eu pour objet et pour effet d extraire les interm diaires tech niques FAI et h bergeurs du cadre classique de la res Avocat au Barreau de Paris Directeur du p le droit du num rique Alain Bensoussan Avocats 1 Constat tabli d s 1996 dans la premi re dition de l ouvrage d Alain BENSOUSSAN Internet aspects
14. active de la communaut des internautes constitue une nouvelle tape dans la logique de partage qui caract rise le Web actuel par Alexandre BERTAILS Ivan HERMAN et Sandro HAWKE LE WEB DE DOCUMENTS On trouve des donn es un peu partout dans des docu ments XML des feuilles de tableur des fichiers textes plats et surtout dans des bases de donn es relation nelles Comment et pourquoi y appliquer les concepts du Web Le Web repose sur trois technologies fondamentales e Le langage HTML permet de d crire la structure dune page Web Une URI d signe de mani re unique un document sur le Web e HTTP est un protocole d crivant les requ tes et r ponses chang es entre deux machines client ser veur Depuis sa cr ation le concept d URI a t tendu de mani re pouvoir identifier autre chose que des pages Web comme par exemple des objets ou tout concept abstrait De m me le besoin de plus de structure dans la notion de document a conduit a la g n ralisation de HTML en XML Extensible Markup Language Tout un ensemble de technologies a alors d tre sp cifi pour interagir avec XML espaces de noms sch mas requ tage XQuery XPath DOM etc W3C bertails w3 org W3C ivan w3 org Pr W3C sandro w3 org b 084 089 Bertails 8 11 10 12 56 Page 85 F png AJAX svg HTML Repr sentation linkback des Connaissances WCAG Technologies du Reconnaissance CSS Web S m
15. aides personnalis es d livr es par les services administratifs et par le tissu associatif Collectivit s locales et associations sont encore au c ur du dispositif d aide l quipement informatique partir du moment o l informatique devient une res source de type utility computing rien ne s oppose ce que la ville subventionne un terminal ouvert et un abonnement Toutefois le seul effort de formation aux usages ne sau rait suffire d s lors que l on pr tend tablir une cono mie de la connaissance la formation aux technologies elles m mes devra tre un axe majeur Le niveau de sant et de bien tre des citoyens devient un des indicateurs cl s d une strat gie de bonne gou vernance Toutes les informations seront disponibles en temps r el pour suivre la propagation des maladies avertir la population des risques g o localiser les gens en cas d accident indiquer les m decins et ou pharma cies les plus proches Le dossier m dical partag per mettra en outre une meilleure prise en charge sur len semble du territoire gr ce sa communication en temps r el aux intervenants Les citoyens auront acc s une information plus transparente concernant leur sant ainsi que le calcul du risque sanitaire Le vieillis sement de la population sera mieux pris en charge au travers d aides robotis es d outils de communication adapt s et de capteurs associ s un syst me expert per mettant de d
16. aujourd hui les 10 milliards de dollars 7 1 milliards d euros par an Cette demande de s curit informa tique ne concerne plus seulement le Pentagone mais s tend galement aux organismes de sant aux agences de l nergie et aux autres l ments essentiels de l infra structure nationale La diversit des types d attaques possibles et la cr ativi t qu il convient de d velopper pour laborer des ripostes ou des contre mesures adapt es vont obliger les arm es diversifier leurs modes de recrutement Ainsi les Etats Unis ont lanc en juillet 2009 un US Cyber Challenge 9 C est un concours national destin recruter de jeunes informaticiens appel s constituer la cyberd fense du pays Le programme est ambitieux le concours ouvert en 2009 pr voyait le recrutement de dix mille recrues L op ration devrait tre renouvel e r guli rement rien de mieux pour identifier les bons profils susceptibles d int resser les autorit s tatsu niennes Cette cyberguerre rev t donc des aspects multiples manag riaux informationnels technologiques et 8 Son site Internet http www enisa europa eu 9 http www uscyberchallenge org b 023 027 Arpagian 9 11 10 10 30 Page 27 se situe la crois e des chemins universitaire indus triel militaire politique et diplomatique Autant de composantes qui exigent une r flexion sur cet envi ronnement o certains op rateurs co
17. dont la production peut s appuyer sur de fortes cono mies chelle ils connaissent des co ts fixes de pro duction lev s et des co ts chou s sunk costs signifi catifs alors que leurs co ts de reproduction mat rielle sont marginaux voire quasi nuls Enfin les co ts de distribution peuvent tre lev s En somme comme certaines industries il en va par exemple ainsi de la pharmacie les industries culturelles ressortissent une conomie assez fragile de prototype et d al a In vitable cette fragilit se r duit travers l organisa tion et la ma trise de la distribution de ces biens cultu rels Elle explique pour partie certaines strat gies d in t gration verticale des producteurs et des diteurs ainsi que les ph nom nes de concentration qui dessinent un oligopole franges comprenant un petit nombre de grands groupes cumulant production et distribution et un tr s grand nombre d entreprises de production et d dition dites ind pendantes d pourvues de syst me de distribution Elle justifie toujours la n cessit de valoriser les investissements de production par la diver sification des modes d exploitation que l on songe ceux de la musique CD radio concerts etc ou au cin ma salle TV payante DVD VOD TV gratuites et par le contr le des copies que permettent d op rer les droits de propri t litt raire et artistique Ainsi la rentabilit obtenue ex
18. en France elle ne r gle pas le probl me des plateformes diss min es travers le monde Par ailleurs si le fait de p naliser Pusurpation d identi t dans le cadre de la Loppsi est indispensable le texte alors m me qu il n est pas encore adopt fait l objet de nombreux d bats quant aux conditions de sa future mise en uvre Quant l obligation qui pourrait tre faite tous les blogueurs d tre clairement identifi s en ligne si l on peut en comprendre la raison d tre elle ne saurait remettre en cause les principes fondamentaux que sont le droit la libert d expression et le droit l anonymat CONCLUSION TR S PROVISOIRE Toute conclusion dans le domaine de l Internet ne sau rait tre que provisoire voire illusoire tant il est diffici le d imaginer l Internet du futur et le droit qui Pac compagnera Il est acquis que l mergence et la convergence de nouveaux services imposeront de revi siter les fondamentaux du droit mais il est galement acquis que personne n a envie de prendre le probl me bras le corps Il faudra bien dans tous les cas trouver une solution pour faire en sorte de r duire l cart exis tant entre le droit du Web et le Web lui m me ainsi qu entre le temps du droit et le temps du Web Il est sans doute possible de s inspirer ici de la r glementation applicable en mati re d thique m dicale En effet de la m me mani re que pour le Web il mest pas simple de
19. es la mani re d envisager les liens entre les pratiques de communication lec tronique et les usages des espaces urbains s est radicalement transform e Il ny a pas si longtemps les r seaux num riques en particulier les usages du Web taient pens s Paune quasi exclusive de la virtualit c est dire d une forme de pr sence et de rapport aux autres d connect s paradoxalement d un r el dont les fronti res n taient jamais clairement d finies Tout ce qui se passait en ligne tait donc appr hend comme composant un ailleurs qui n avait de liens avec les territoires physiques que sur le mode de la m taphore ou de la simulation De ce point de vue les jeux en ligne puis les mondes virtuels qui ont connu un norme succ s ont pos un cadre interpr tatif tr s fort Cette fa on de voir les choses a volu rapidement non seulement au fil de la transformation crois e des inno vations techniques et des usages mais aussi parce que les analyses des pratiques num riques et celles des envi ronnements urbains ont elles m mes mut Aujour d hui il n est plus question d imaginer deux territoires celui des flux d informations d un c t et celui des flux de personnes de l autre qui coexisteraient de fa on totalement ind pendante Non seulement la ville et les r seaux num riques sont troitement articul s mais leurs liens s tendent dans des domaines et sur de
20. et sur l conomie Ce qui est fini dans l tape actuelle c est l Etat souverain natio nal 35 Cette vision anti tatique de type lib ralo 33 Pierre LEVY La Cyberculture oc p 249 et 294 34 Jean Louis Le MOIGNE La m moire du r seau tout s coule et pourtant in Information culture et soci t la mont e des r seaux Actes du colloque international Universit des Sciences Sociales de Grenoble R seau TNS Editeur Grenoble 9 12 mai 1989 libertaire rencontre l imaginaire des internautes que Christian Huit ma r sume en ces termes exploitant toujours la sainte trinit des r seaux de communica tion LInternet nest pas comme la radio ou la t l vi sion un m dia sens unique Ce qu il y a de plus r volu tionnaire dans le r seau cest pr cis ment la possibilit pour chacun d tre la fois consommateur et une source d information Loin d tre une institution de contr le l Internet sera au contraire un instrument de libert permettant l homme moderne de secouer le joug des bureaucraties On voit d j dans les entreprises infor matis es la communication saffranchir des voies hi rar chiques et peu peu les hi rarchies saplatir la d f rence craintive et la certitude arrogante c der la place au dia logue galitaire 36 Le r seau serait par essence antihi rarchique et deviendrait synonyme d auto organisation e
21. jouer dans le domaine de la protection des droits indi viduels Bien que l inqui tude des utilisateurs soit mise en avant avec plus de force elle ne doit pas masquer un enjeu d egale importance pour les entreprises celui de Pes pionnage conomique De mani re analogue aux cons quences pour Pacc s des donn es sensibles de Padoption massive des standards Internet Pacc s aux informations sur les objets eux m mes ou sur leur tra cabilit par exemple repr sente un enjeu conomique consid rable Tant que chaque entreprise ou que chaque secteur industriel utilisera une norme sp cifique d acc s et de stockage de ces informations le risque demeurera mesur mais il est vident que si des stan dards mondiaux mergent la s curisation de ces infor mations n cessitera des investissements extr mement importants QUELS MODELES DE GOUVERNANCE Comme nous Pavons vu dans les sections pr c dentes de cet article PIdO est un domaine dont les contours sont encore loin d tre d finis et cela cr e de fait une tension entre des acteurs divers qui revendiquent cha cun de leur c t une l gitimit plus ou moins forte en re definir les contours de telle ou telle mani re et g rer les ressources n cessaires 4 son fonctionnement D ailleurs quand bien m me ses contours seraient un jour correctement d finis cela nemp cherait pas d as sister des comp titions entre les tenants du j tais l
22. le cyberespace permet ainsi de s affranchir des limites pos es par le territoire et le corps mais galement du poids des ins titutions et de l Etat par Pierre MUSSO vec le Web et les syst mes d information est appa ru un nouveau territoire qui augmente et largit le spectre de toutes les activit s Il a t nomm cyberespace par un auteur de science fiction 1 Ce mot d signe un espace de circulation des flux d infor mations et de signes via des r seaux t l informatiques notamment Internet et l ensemble des syst mes d in formation SI 2 Internet est en quelque sorte la voie publique du cyberespace et les SI en sont les voies privees Le cyberespace mest pas un territoire virtuel ou ima ginaire mais il constitue une augmentation et une extension num rique du territoire un espace d action et de rencontres Toutefois sa logique est toute diff rente de celle de la territorialit c est un espace d o la distance physique est absente un espace ubiquit logique absolue 3 Les distances y sont sociales logiques ou culturelles C est un espace d action de simulations et d changes car sy confrontent des images des cultures et des repr sentations Comme dans le monde financier la confiance la r putation et la cr dibilit d un blog ou d un site deviennent les valeurs cardinales Cet espace est dynamique il se fait se d fait et se refait en cont
23. ment de d socialisation un Internet sur socialisant Les tudes r centes sur les m dias sociaux nous restituent d sor mais l image d un internaute en communication constante avec ses pairs engag dans une d marche de publicit permanente et de partage excessif de sa vie pri v e dans ses moindres d tails Cela semble tre aux antipodes du st r otype de l usa ger solitaire assis devant son cran qui avait d j t pr figur il y a de cela trente cinq ans par le computer bum de Joseph Weizenbaum 3 qui fit l objet d en qu tes empiriques en psychologie sociale cette m me Centre Edgar Morin IAP UMR 8177 EHESS CNRS 1 Zeynep T fek i 2008 Grooming Gossip Facebook and Myspace What Can We Learn About Social Networking Sites from Non Users Information Communication and Society vol 11 no 4 pp 544 564 2 Nicolas Nova 2009 Les M dias G olocalis s Limoges FYP ditions 3 Joseph Weizenbaum 1976 Computer Power and Human Reason From Judgement to Calculation San Francisco Freeman Press b 054 059 Casilli 8 11 10 12 49 Page 55 poque 4 Les tudes sur les Otakus les jeunes Japonais passionn s compulsifs d ordinateurs ou bien celles consacr es l ali nation dans le contexte des entreprises du capitalisme cognitif n ont eu de cesse d voquer le cloisonnement social des utilisateurs de TIC 5 La fragmentation individualiste qui
24. s Heraklion en Cr te o se trouve le si ge de l agence D autant plus qu avec seulement huit millions d euros de budget annuel elle ne pouvait que mener des actions d ampleur limit e En 2008 son existence a t prolong e jusqu au 13 mars 2012 Avec de telles ch ances courte vue on comprend ais ment que le sujet ne sont pas jug prioritaire par les Etats membres Il s agit pour les tats majors d int grer ces technologies de l information dans le management des troupes l instar des milblogs ces sites personnels tenus et r dig s par des militaires o ils y livrent leurs ressentis sur leur vie au quotidien que ce soit ou non en op ration Par ailleurs en 2010 l arm e isra lienne a t oblig e d an nuler une intervention suite l annonce quen avait faite un jeune appel sur sa page FaceBook En mai 2010 Phebdomadaire allemand Der Spiegel a expliqu comment le Hezbollah avait cr sur FaceBook le profil d une demoiselle nomm e Reut Zukerman qui aurait convaincu deux cents soldats ou r servistes isra liens de devenir ses amis Ils auraient ainsi communiqu des noms de soldats apport des pr cisions sur le jargon militaire d crit des bases militaires A l inverse les Isra liens reconnaissent avoir utilis la plateforme de microblogging Twitter et FaceBook pour recruter des informateurs palestiniens dans la bande de Gaza Une unit FaceBook a t galement constitu
25. s europ ennes et nord am ricaines ainsi que de grandes coles de gestion HEC ESC etc Il a notamment particip aux travaux de PIT Governance Institute aux Etats Unis et il a lanc la premi re grande enqu te europ enne sur l tat des pratiques en mati re de gouvernance informatique Sa derni re tude intitul e SI et comp titivit lanc e sur les trois continents est la pre mi re enqu te internationale faire le point sur l tat des pratiques mana g riales de nos entreprises Christophe Legrenzi est vice pr sident du Club europ en de la gouvernan ce des syst mes d information o il repr sente la France Il coordonne au sein de l ANDESE Association Nationale des Docteurs en Sciences Economiques et Sciences de Gestion le club Syst mes d information et comp titivit des entreprises Christophe Legrenzi dirige ACADYS France une soci t de conseil et d audit sp cialis e dans les nouvelles m thodes et techniques de manage ment et de gouvernance de la fonction informatique Il est chercheur asso ci International School of Management dont les tablissements sont situ s New York Paris Shanghai et Tokyo b 060 066 Legrenzi 8 11 10 12 50 Page 61 traditionnelle en engendrant de nouvelles formes de travail et surtout de nouveaux business models g n rateurs de forte valeur ajoutee Shoshana Zuboff explique que l on ne peut pas avoir
26. s adapter notamment avec la pr sence dans presque toutes les enqu tes judiciaires de quelque nature qu elles soient du t l phone mobile ou d Internet Toutefois dans le cadre de cet article nous nous limi terons aux seules infractions commises exclusivement ou de fa on essentielle gr ce aux technologies num riques Quelles sont les tendances Aucune tude statistique fiable ne permet aujourd hui de mesurer ampleur des ph nom nes cybercriminels que ce soit cause des difficult s de d finition voqu es ci dessus ou de la faible propension des victimes d po ser plainte Ainsi la progression ventuelle des statistiques offi cielles en mati re d atteintes aux syst mes de traitement automatis de donn es 1 ou d escroqueries sur R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 Internet ne saurait tre interpr t e comme une aug mentation significative du nombre de ces faits mais plut t comme une meilleure prise en compte collective de ces probl mes Toutefois plusieurs tendances se dessinent nettement Le crime organis est aujourd hui omnipr sent dans toutes les formes de cybercriminalit D abord parce qu il s est d plac sur ces nouveaux m dias soit par int r t ou soit par n cessit Il en est ainsi par exemple en mati re de vols de voitures impossibles aujourd hui sans une certaine ma trise de l lectronique des escro queries li es la carte bancaire ou
27. une mutation peut tre plus profonde que celle qu op rent la piraterie et la d stabilisation des r seaux de dis tribution qui seront bient t per us pour ce qu ils sont en r alit savoir les sympt mes d une premi re s rie d effets de la r volution num rique Mais la connaissance le suivi l analyse le contr le l utilisation des comportements des utilisateurs qu ils soient abor d s du c t de la consommation ou de la cr ation de contenus ou d informations deviennent plus structu rellement de nouveaux ressorts du financement des biens culturels Ils jouent d j un r le central sur le segment qui croise conomie des contenus et conomie num rique qui articule risque de production et d ve loppement des march s et qui est probablement le fac teur le plus dynamique du nouvel ensemble sectoriel la ma trise de l information sur l information c est dire l effet de l information sur l information C est dans ces conditions que le num rique op re pour les industries culturelles une v ritable r volution o une large part du mod le conomique se recompose mais une r volution d ordre culturel car une cono mie de l offre d uvres centralis e se substitue une co nomie des usages mutualis s travers une conomie de l information de la consommation culturelle qui est elle m me devenue la culture de l conomie num rique de la culture R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMB
28. 57 18 Ariel KYROU Google God Inculte Essais 2010 REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b PIERRE MUSSO 79 075 083 Musso TERRITOIRE ET WEB MISE EN ABIME 80 8 11 10 12 55 Page 80 Le cyberespace r escompte l ordre du religieux et l ins re dans les technologies Il est pr sent voire per u comme l espace d inscription de la matrice ou du cerveau plan taire ce que mirent en images les fr res Wachowski dans leur trilogie hollywoodienne Matrix 19 Le cyberespace met en r seau des cer veaux et des ordinateurs eux m mes petits r seaux de neurones ou de puces lectroniques associ s dans de plus vastes r seaux comme Internet et le Web leur tour interconnect s dans le grand r seau de la soci t La premi re d finition du cyberespace donn e par William Gibson lui m me d signait un nouvel espace informationnel fait de r seaux ordinatiques et cervicaux branch s Chez Gibson le cerveau et le syst me ner veux de son h ros Case devenu N o dans le film Matrix sont connect s au r seau lectronique le cer veau est ext rioris dans un ordinateur cerveau artifi ciel puis connect Le cr ne c bl wirehead est d fini par le New Hackers Dictionary comme un pirate informatique sp cialis dans le d tournement des systemes de communication Dans la Schismatrice l crivain Bruce Sterling appelle aussi les M ca
29. 65 78 15 Dmitri Williams 2007 The impact of time online Social capital and cyberbalkanization CyberPsychology amp Behavior vol 10 no 3 pp 398 406 16 Yair Amichai Hamburger et Elisheva Ben Artzi 2003 Loneliness and Internet use Computers in Human Behavior vol 19 no 1 2003 pp 71 80 17 James R Baker et Susan M Moore 2008 Distress coping and blogging Comparing new Myspace users by their intention to blog CyberPsychology amp Behavior vol 11 no 1 pp 81 85 R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu faction retir e de leur vie sociale par les usagers 18 La communaut scientifique qui s attendait des d monstrations probantes commen ait alors douter de l hypoth se de d part Entre temps Kraut lui m me suite une deuxi me vague d enqu te avait publi sa r tractation intitul e Le paradoxe d Internet rectifi 19 En revenant trois ans apr s sur son chantillon de population ini tial force lui avait bien t de constater que l effet ali nant n tait que transitoire peut tre tait il d un temps d adaptation aux nouveaux moyens technolo giques Au cours de leurs premi res ann es de connexion en ligne les n o usagers s enfermaient chez eux pour apprendre pour exp rimenter le nouvel outil La diminution de leur bien tre psychologique pouvait tre attribu e la part de frustration et de fatigue psy chologique qu ent
30. Ing nieur Telecom ParisTech Emmanuel Richard est Directeur Business Consulting de la soci t Activeo partenaire de l Alliance Internationale Limebridge b 010 014 Richard 9 11 10 10 28 Page 11 et de qualit homog ne sa communication s est cal e naturellement sur ce rythme lent et seules les situations de crise aig e conduisent diffuser de mani re excep tionnelle une information en temps quasi r el avec tous les risques que cela comporte Avec l Internet la spontan it des changes d soriente les marques et cr e un si grand nombre de situations impr vues que ces derni res ne peuvent plus tre qualifi es d exceptionnelles C est ainsi qu un incident mineur prendra rapidement des proportions d mesur es sil n a pas t d tect temps et trait de la mani re appropri De nouveaux langages restent trouver pour la Relation Client Assistons nous une revanche des consommateurs Longtemps les clients se sont sentis seuls face aux grandes marques et leur parole n avait aucun impact profond sur la modification du cours de l Histoire Avec Internet les consommateurs se rassemblent et constituent un groupe de pression puissant qui a pour particularit de concentrer une insatisfaction un ins tant donn mais sans leader identifi et sans ligne directrice de revendication Jusqu pr sent le dialogue entre les consommateurs et les entreprises s est organis auto
31. Internet des c urs de r seaux est un axe fort de la communaut scientifique am ricaine en symbiose avec l industrie am ricaine dans ces domaines Cisco qui voit un futur proche avec des routeurs virtualis s et pro grammables Loptique est en pleine volution et la commutation optique commutation optique de rafales commutation optique de flux est proche de devenir viable tant du point de vue technique qu co nomique Parmi les points forts en France citons tout particulierement la position d Alcatel Lucent sur Pop tique L volution des r seaux d acc s sans fil a connu un d veloppement explosif Les revenus de l industrie des r seaux cellulaires se mesurent en centaines de mil liards d euros environ 150 milliards de dollars aux Etats Unis en 2008 selon A Odlyzko Il y a plus de 2 milliards de t l phones portables dans le monde Le haut d bit radio permettra le d veloppement de nou veaux services cellulaires fond s sur la localisation de l utilisateur Le d ploiement des r seaux d acces en fibre optique est lui aussi forts impacts industriel conomique et social Nous disposons d atouts importants dans ces domaines notamment un mar ch int rieur dynamique un op rateur de dimension europ enne ainsi que de comp tences reconnues internationalement Avec Internet des r seaux spontan s nous parlons probablement du plus long terme dans la mesure o les mod les conomiques sont encore en c
32. Parce qu elles s inscrivent dans le mouvement de parti cipation renforc e des usagers voire de d mocratie technique de nombreuses innovations technologiques associ es la ville d placent sensiblement les probl ma tiques traditionnelles des informations publiques et de leur r ception C est d sormais une vidence une grande partie des consommateurs d informations en ligne en sont aussi des producteurs Dans le cas de la ville connect e l mergence d un public informateur complexifie directement les formes de visibilit et d invisibilit voqu es plus haut Sur son versant politique les choses sont relativement claires Il existe des innovations qui sont explicitement fond es sur la possibilit donn e une partie des habi tants d une ville d exprimer des avis et des revendica R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu tions Ces processus visent a faire amp merger de nouveaux probl mes d finis par des personnes ordinaires et expos s sur une scene de d bats publics C est aussi g n ralement un moyen de rendre publiques les solu tions qui ont t apport es Nous sommes dans ce cas au c ur d une nouvelle forme de gestion de la relation citoyenne 8 Sur le versant fonctionnel des quipements num riques urbains la question des sources et des publics de Pin formation est en revanche beaucoup plus complexe notamment du fait que celle ci concerne des projets pour les
33. Paris lors d une journ e de pollution de niveau 3 sont les principaux enjeux Deux pistes permettent d apporter de premiers l ments de r ponse ces vastes questions La premi re consiste tenter d identifier la mani re dont certaines entit s sont d finies par les diff rents projets inno vants la seconde invi te tirer les fils de la notion m me de public et d crire les points de tension ou de transformation que les innovations lui font subir Une partie de la socio logie urbaine s est pro fond ment transfor m e ces derni res ann es notamment en mobilisant les concepts et les m thodes de l Actor Network Theory ANT domaine de recherches issu de l tude des innovations scientifiques et tech niques 5 C est en suivant ce mouvement que Pon peut aborder la premi re piste d ana lyse LANT consiste en effet interroger les technologies dans leurs dimensions relation nelles en insistant sur leurs caract ristiques politiques c est dire sur la mani re dont elles stabilisent les identit s d entit s aussi bien humaines que non humaines 6 Le panorama qui nous occupe ici demeure trop succinct pour mener une investigation compl te sur cette question Malgr tout les projets qui alimentent la ville connect e don nent voir deux objets de d finition tr s forts la ville elle m me et ses habitants Cette double d finition pourrait ainsi servir de point d entr
34. accessibles au demandeur rendent vraisemblable qu il ait t port atteinte ses droits ou qu une telle atteinte est imminente UN DROIT DE L INTERNET QUI DEMEURE FRAGILE Le droit sp cial de l internet m me s il fixe des r gles la plupart du temps efficaces reste un droit extr mement fragile pour trois raisons principales e le droit de Internet est en d calage permanent avec la r alit technique du Web et les usages qu en font les internautes La raison de ce d calage est simple il exis te un d calage complet entre le temps du Web et le temps du droit Le temps du Web est un temps 11 Cf Mathieu PRUD HOMME Virginie BRUL BENSOUSSAN Responsabilit des h bergeurs la proc dure de notification de contenus illicites strictement encadr e par le juge Gaz Pal n 23 24 du 23 au 24 janvier 2009 p 11 b 048 053 Barbry 9 11 10 10 31 Page 53 instantan et en perp tuelle volution alors que le temps du droit se compte la plupart du temps en ann es En 2010 le temps du Web s appelle Web 2 0 avec ses espaces collaboratifs et ses r seaux sociaux alors que le temps du droit du Web s est arr t en France le 21 juin 2004 Il existe donc un d ca lage de plus de six ans entre les r gles du droit de l Internet et les usages des internautes De fait de nom breuses questions sont sinon sans r ponses ou a tout le moins sources d ins curit ju
35. aux grands enjeux de notre soci t DEMANDE DE SP CIMEN L IN TRIE T 067 068 encart 2011 8 11 10 12 52 Page 68 BULLETIN D ABONNEMENT A retourner accompagn de votre r glement aux Editions ESKA http www eska fr v 12 rue du Quatre Septembre 75002 Paris T l 01 42 86 55 73 Fax 01 42 60 45 35 Je m abonne pour 2011 aux Annales des Mines 4 num ros au tarif de Particuliers Institutions R alit s Industrielles France Q 85 Q111 Etranger Q 104 Q 134 R alit s Industrielles Responsabilit amp Environnement 8 num ros au tarif de Particuliers Institutions France A 163 Q 196 Etranger A 205 Q 265 R alit s Industrielles G rer amp Comprendre 8 num ros au tarif de Particuliers Institutions France A 163 Q 196 Etranger Q 205 Q 265 lt R alit s Industrielles G rer amp Comprendre Responsabilit amp Environnement 12 num ros France Etranger au tarif de Particuliers Institutions 263 368 Nom dni adn tdi an ed pts A AOE aE Fonction Organisme Adresse mera ii idas Q un ch que bancaire l ordre des Editions ESKA Q un virement postal aux Editions ESKA CCP PARIS 1667 494 Z Q je souhaite recevoir une facture DEMANDE DE SPECIMEN A retourner a la r daction des Annales des Mines 120 ru
36. cambios que llevan a un cuestionamiento de los modelos existentes De este modo pasamos de simples consumidores a participantes activos de esta nueva econom a digital Asimismo nuevos actores aparecen junto a los operadores tradicionales subrayando dr sticamente la importancia de una nueva distribuci n del valor a adido Internet territorio de derecho Eric Barbry El derecho especial de Internet se basa en el derecho cl sico derecho mercantil responsabilidades etc adaptado a las especificidades de la Internet La filosof a que ha llevado a la creaci n de este derecho especial es la voluntad de regular Internet sin obstaculizar su desarrollo Casillas e individualismo de la red Antonio Casilli C mo las ciencias sociales han tratado el tema de la socializaci n o la falta de socializaci n de los internautas Comentarios sobre un debate que ha analizado los estudios de la Web en los ltimos a os La Web 2 0 y despu s qu Christophe Legrenzi En su libro In the Age of the Smart Machine La era de las m quinas inteligentes Shoshana Zuboff profesora del MIT describe los tres principales problemas de la informatizaci n de nuestras sociedades la automatizaci n automate la informacionalizaci n informate y la transformaci n transformate III Territorio e Internet puesta en abismo La ciudad conectada J r me Denis y David Pontille Las redes digitales ya no se dise an teni
37. conduire ajuster l informa tion tr s rapidement en ce lieu unique appel base de connaissances le seul r f rent pour tous les renseigne ments delivres aux clients Cette dynamique est bien connue des op rateurs t l coms dont la fr n sie dans leurs lancements marketing leur a impos d avoir un r f rentiel de connaissances unique et accessible tous La Documentation fran aise a relev ce d fi elle pro pose aujourd hui une information accessible partir d une base de connaissances unique pour les r ponses aux questions pos es par voie t l phonique via le num ro 3939 pour la consultation Internet sur le site service public gouv fr et pour ses r ponses par courriel Si les formats de restitution de l information et la com pl tude de la r ponse varient d un m dium l autre la source d information est unique R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b EMMANUEL RICHARD 13 010 014 Richard 2 QUELQUES EXEMPLES DE REVOLUTIONS 14 9 11 10 10 28 Page 14 Inscrire Internet dans la relation multi canal avec le client Les consommateurs ne sont pas monocanaux dans leurs communications avec les marques aussi faudrait il dans l id al qu une interaction ouverte sur Internet puisse tre poursuivie par chat puis au t l phone et enfin conclue par un courriel de confirmation le tout sans d perdition d information Dans un atelier que janimais r cemment avec des
38. conseiller qui peut retrouver facilement Phistorique de la recherche et reprendre le diagnostic l o le client lavait arr t LA RELATION CLIENT SUR INTERNET UN ESPACE SANS FRONTI RES Internet permet de penser autrement la relation client sans tre exclusif Voici dix ans que Internet se diffuse dans la relation entre le consommateur et l entreprise Si nous avons pu croire un temps que le dialogue se formaliserait avec les courriels et que celui ci constituerait un canal sup pl mentaire aux c t s du face face du courrier et du t l phone les d veloppements ont t tout autres Le lancement d environnements virtuels tels que Second Life a r volutionn notre approche de R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu l Internet en nous amenant constater que nous pou vions recr er tout notre espace de vie sur ce type de pla teforme Fortes de ce constat les marques ont compris les enjeux d une pr sence active sur Internet et la n cessi t de penser autrement la relation au client qui devait devenir plus interactive et plus transparente pour tous Dans la communication d entreprise le portail Internet prendra toujours plus le pas sur le portail vocal et il se voudra le point d entree de r f rence pour toutes les interactions entre les consommateurs et la marque Pour autant Internet ne devra jamais tre exclusif afin de pouvoir assurer le lien indispensable avec tous les pro
39. curit des syst mes d information e Le d veloppement des technologies des mesures de s curisation et de lutte contre la cybercriminalit et l volution des l gislations sont interd pendants Mieux appr hend le d bat public portant sur ces sujets pour 16 Site du Forum http www foruminternet org b 028 033 Freyssinet 8 11 10 12 47 Page 33 rait peut tre rendre les l gislations la fois plus efficaces et mieux accept es BIBLIOGRAPHIE 1 FREYSSINET E Se pr parer la r ponse judi ciaire contre les attaques informatiques Journ e de la s curit des syst mes d information 16 mars 2010 http www ossir org jssi jssi2010 2B pdf 2 FREYSSINET E R flexions pour un plan d ac tion contre les botnets SSTIC du 9 au 11 juin 2010 http www sstic org 2010 presentation Reflexions_pour_un_plan_d_action_contre_les_bo tnets 3 de CLERCK S Actes du 4 Forum International sur la Cybercriminalit des 31 mars et 1 avril 2010 page 11 http www fic2010 fr pdf 2010 Les_actes pdf 4 FREYSSINET E Blog Criminalit s num riques http blog crimenumerique fr REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 ERIC IPIREWSSIINIET 33 034 041 Chantepie LA RECONSTRUCTION 34 DES RELATIONS ECONOMIQUES 8 11 10 12 48 Page 34 JURIDIQUES ET HUMAINES par Philippe CHANTEPIE trielles port es par le num rique les industries culturelle
40. d conomie Aussi le many to many devient il possible d multipliant et enrichissant les relations l oppos des m dias classiques qui comme l nonce Pierre Kosciusko Morizet se r dui sent grosso modo une relation few to many qui R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b CHRISTOPHE LEGRENZI 61 060 066 Legrenzi LA RECONSTRUCTION DES RELATIONS ECONOMIQUES JURIDIQUES ET HUMAINES 2 62 8 11 10 12 50 Page 62 conduit une uniformisation puis souvent une paup risation des contenus et des interactions sous la contrainte d objectifs conomiques de plus en plus forts voire court termistes Ce sont bien ces caract ristiques singuli res qui per mettent de r inventer des pans entiers de notre cono mie en engendrant de nouvelles utilisations comme les moteurs de recherche les r seaux sociaux les applica tions en ligne SaaS Software as a Service les wikis les blogs etc Les enjeux entre monde r el et monde virtuel sont tels que m me l identit num rique des personnes priv es ou morales devient une pr occupation majeure Si Phom ostasie est sans doute la pathologie de nos organisations la plus r pandue ne sommes nous pas aujourd hui dans l obligation de r fl chir ce que le Web 2 0 et tous ses outils induits peuvent apporter la communaut afin d viter de passer c t de la plus grande mutation conomique et soci t
41. d informations ainsi que celle des applications qui sont directement construites A partir desdits systemes Ce sont ces fameux sigles trois lettres qui ont fait la for tune de soci t s comme Oracle IBM ou SAP ERP Enterprise Resource Planning ou systeme de gestion int gr e de l entreprise pour la gestion des stocks de la facturation des ressources humaines de la finance etc le CRM Customer Relationship Management ou gestion de la relation client le PLM Product Lifecycle Management ou gestion du cycle de vie du produit de sa conception A sa fabrication en passant par ses tests le BPM Business Process Management ou gestion des processus metiers etc Chacun de ces syst mes poss de un mod le de donn es sp cifique en g n ral tr s complexe ainsi un ERP R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu typique peut contenir plusieurs milliers voire dizaines de milliers de tables aux intitul s sot riques et qui nest adapt qu la gestion des donn es leur structura tion leur stockage leur mise 4 jour leur archivage etc mais en aucun cas a leur accessibilit par un utili sateur final La raison en est pour l essentiel historique puisque les d veloppeurs d applications d entreprise nont gu re eu d autre option pour d velopper leurs produits que de s appuyer sur les bases de donn es rela tionnelles RDBMS en anglais ou SGBD en frangais et de mettre en ceuvre les fon
42. d s lors quils en ont connaissance 11 La connaissance des faits litigieux est pr sum e acquise par l h bergeur lorsque lui sont notifi s les l ments suivants e la date de la notification e si le notifiant est une personne physique ses noms pr noms profession domicile nationalit date et lieu de naissance si le requ rant est une personne morale sa forme sa d nomination son si ge social et Porgane qui la repr sente l galement e les noms et domicile du destinataire ou sil s agit d une personne morale sa d nomination et son si ge social e la description des faits litigieux et leur localisation precise e les motifs pour lesquels le contenu doit tre retir comprenant la mention des dispositions l gales et des justifications de faits REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu e la copie de la correspondance adress e l auteur ou l diteur des informations ou activit s litigieuses demandant leur interruption leur retrait ou leur modi fication ou la justification du fait que l auteur ou P di teur n a pas pu tre contact Les proc dures judiciaires ont elles m mes t modi fi es pour tenir compte des besoins sp cifiques li s la diffusion des contenus illicites sous b n fice d anony mat On notera ici la proc dure particuli re dite de requ te fin de suppression ou d identification pr vue au 8 I de Particle 6 de la loi pour la confiance dans l co
43. de la pr pa ration de la guerre L autre sp cificit de cette cyberguerre est la forte imbri cation existant entre le Public et le Priv Une firme comme Google fond e en 1998 traite d sormais d gal gal avec un Etat comme la Chine Et les Etats investissent le champ des entreprises pri v es Par exemple en octobre 2009 la CIA investit via son fonds n Q tel dans la veille de m dias sociaux en tablissant un partenariat avec la firme Visible Technologies qui est un fournisseur de solutions de ges tion de marques et d analyse des contenus de m dias sociaux Il s agit pour l agence tatsunienne de disposer de ses propres outils de veille pour assurer le suivi des conver sations chang es sur les r seaux sociaux blogs et autres plateformes d changes Dans un discours 1 du 29 mai 2009 Barack Obama a indiqu que les entreprises participaient pleinement la s curit nationale surtout dans le domaine des tech nologies de l information Cette position a de nouveau t clairement exprim e dans la US National Security Strategy de mai 2010 qui comporte un important volet cybern tique le Cyberspace Policy Review 2 A qui ira en priorit la fid lit de ces prestataires priv s A leurs clients ou aux autorit s de leur pays La capacit d un pays disposer d une industrie infor matique performante participe donc de sa strat gie de souverainet nationale R ALIT S INDUSTRI
44. de plus en plus de mod les bas s sur le don Wikipedia r seaux sociaux du type Facebook ou sur l change de travail ainsi chaque recherche Base install e de t l phones mobiles et pourcentage des smartphones dans les ventes annuelles 1960s 1995 2000s 2010s IBM Digital Equipment Microsoft Google NCR Data General Cisco eBay Control Data HP Intel Yahoo Sperry Prime Apple Yahoo Japan Honeywell Computervision Oracle Amazon com Burroughs Wang Labs EMC Youtube Dell Compaq Facebook Deezer Tableau 1 Cycles cr ation destruction de richesse dans les TMT t l com m dias et technologies les nouveaux vainqueurs Source Factset Fortune Brokers 5 Chris Anderson La Longue Tra ne la nouvelle conomie est la Editions Pearson Education mai 2007 6 Schumpeter 1883 1950 conomiste autrichien connu pour ses th ories sur les fluctuations conomiques b 042 047 Roux 8 11 10 12 48 Page 45 effectu e sur Google permet d en am liorer les algo rithmes tous les mod les conomiques viables du Net 7 se ram nent des variantes d un m me ph nom ne que les conomistes nomment ph nom ne des subventions crois es Parmi ces mod les le freemium contraction des mots free et premium est un des plus courants du Net Il a pour principe d offrir gratuitement certains services de base ventuellement pris en charge pa
45. de territoires r els Google Earth apparu en ao t 2005 et en perp tuelle volution a suscit une communaut d utilisateurs Avec les pro menades virtuelles dans les villes du monde entier les repr sentations se d doublent territoires physiques et virtuels cohabitent dans un monde contemporain duel Un changement de paradigme est l uvre qu il faut analyser et comprendre pour habiter ce double monde Quels sont les transferts ou les cr ations d activit s en train de soperer dans le cyberespace Qu apporte t il aux territoires physiques Est il possible d en produire des repr sentations voire des cartographies Quels sont les lieux ou les territoires qu il valorise La doxa techniciste d livre imm diatement des r ponses sim plistes ces questions complexes Le d ficit d analyse est combl par des discours r currents sur les promesses technologiques et quelques r veries sur la d mat ria lisation des territoires la substitution du cyber terri toire au territoire physique voire la disparition de celui ci au profit du territoire virtuel Pour viter les simplismes de la substitution ou de la suppression du territoire il faut faire l hypoth se d un territoire d dou bl et tendu num riquement d un double monde voire de deux territoires articul s et diff rents l un dans lequel la distance physique est d terminante et l autre dans lequel les distances sont avant tout cult
46. des Etats du secteur priv et de la soci t civi le pour laborer les principes normes r gles proc dures de prise de d cisions et programmes communs concernant l volution et l usage d Internet La gestion des ressources est videmment de premi re importance et d borde largement le cadre de la gouvernance de l Internet proprement dit notamment en ce qui concerne la gestion du spectre pour l acc s radio ou Pat tribution des codes par PONS SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS Il y aura demain d un c t les grandes puissances num riques qui auront consid r les r seaux du futur comme un espace d action industrielle et de cr ation technologique et scientifique et de Pautre les pays qui b 005 009 Baccelli 9 11 10 10 28 Page 9 ne seront que consommateurs de produits num riques et utilisateurs de r seaux congus et op r es par d autres Des investissements tr s importants en recherche et d veloppement sont donc en cours notamment dans l Union europ enne en Am rique du Nord et dans divers pays asiatiques Au vu des enjeux il serait justifi de lancer en France aussi un grand programme scientifique et technolo gique similaire ceux que notre pays a su mettre en uvre dans le pass sur d autres axes majeurs pour notre conomie et notre soci t Son but serait d insuffler l innovation n cessaire aux grands groupes de cr er un flux de PME sur ces th mes et d attirer les
47. des Internets beruht auf dem klassischen Recht Handelsrecht Schadensersatzpflicht das den Eigent mlichkeiten des Internets angepasst ist Die Philosophie die der Ausbildung dieses speziellen Rechts zugrunde liegt ist Ausdruck des Willens das Internet zu regulieren ohne dessen Entwicklung zu hemmen Kleine Kasten und Individualismus im Netz Antonio Casilli Wie haben die Gesellschaftswissenschaften die Frage der Sozialisierung oder der fehlenden Sozialisierung der Internauten behandelt Analyse einer Debatte die in den Studien zum Web der vergangenen Jahre immer wieder gef hrt wurde Das Web 2 0 und die Fortsetzung Christophe Legrenzi In ihrem Werk In the Age of the Smart Machine beschrieb Shoshana Zuboff Professorin am MIT die drei gro en Herausforderungen der Informatisierung unserer Gesellschaften die Automatisierung engl automate die Informationalisierung engl informate und die Transformation engl transformate REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 2 2 2 RESUMES TRANGERS 105 103 108 resumes 2 2 2 RESUMES TRANGERS 106 8 11 10 14 41 Page 106 III Territorium und Web eine mise en abyme Die abrufbare Stadt Jer me Denis und David Pontille Die digitalen Netze sind nicht mehr alleine durch ihre Virtualit t definiert sondern durch ihre enge Bindung an ein physisches Territorium Sie bieten M glichkeiten die die Benutzung der Sta
48. donc pour le m me prix de stocker toujours plus d informations de connecter tou jours plus de monde simultan ment de transf rer tou jours plus d octets la seconde tandis que les co ts marginaux diminuent En 2015 les processeurs devraient contenir plus de 15 milliards de transistors En r duisant les co ts fixes de la distribution Internet fait na tre une conomie de l abondance tous les films tous les CD tous les livres sont disponibles en perma nence En parall le pr s de 2 milliards d individus 4 dans le monde ont d j acc s Internet S il est bien orchestr un service o qu il soit lanc sur la plan te est en mesure de toucher des millions de prospects zu Zu LE WEB 2 0 NOUS FAIT PASSER DU SIMPLE CONSUMERISME A LA PARTICIPATION ET SIGNE L MERGENCE DU MARCHE PRO AM Apple fournit gratuitement avec ses ordinateurs Mac un logiciel d enregistrement audio des outils de montage vid o et de cr ation de blogs ce qui per met tout un chacun de devenir un producteur de contenu Cette d mocratisation d outils de plus en plus sophistiqu s permet n importe quel amateur inspir de se lancer et de se faire connaitre sur Internet Lindividu n est plus un consommateur passif il devient acteur de ce qu il est convenu d ap peler le Web 2 0 Sur le Net se c toient d sormais deux cat gories d ac teurs e les grands studios les maisons de disque et les di teur
49. donn es etc Cette interface passe par l attribution de codes EPC Electronic Product Code et d un service PONS Object Naming Service permettant d associer un EPC avec la localisation de l organisation qui a attribu le code l objet l Internet des contenus L volution d Internet et son succ s suivent l volution des contenus accessibles gr ce au r seau On a vu appa ra tre d s la fin des ann es 80 des applications temps r el sur Internet jeux vid o tableau blanc partag t l phonie Aujourd hui la t l vision la vid o la demande et la t l phonie sont des contenus classiques sur Internet la fois en acc s fixe et en acc s mobile Lav nement simultan de m moires bon march d or dinateurs co t r duit et de l acc s DSL haut d bit a permis a chaque utilisateur final de d velopper son propre serveur de contenu De l est n e la technologie dite de transmission en pair pair qui remplace petit petit le mod le classique client serveur d Internet La diversification des contenus pose diff rents types de probl mes au r seau en particulier en ce qui concerne le transport efficace et rapide du trafic g n r et la mise jour permanente de ces contenus L Internet des usages et services Le service historique fourni par Internet est l acc s des fichiers stock s sur des serveurs Comme nous venons de l expliquer les contenus voluent ainsi que la fa on de
50. du m me Code relatif la prostitution aggrav e lorsque le d lit est r alis dans des circonstances analogues Il existe galement de nouvelles infractions directe ment li es Pusage de l Internet comme le Happy slapping r prim par Particle 222 33 3 du Code p nal qui pr voit qu est constitutif d un acte de complicit des atteintes volontaires l int grit de la personne pr vues par les articles 222 1 222 14 1 et 222 23 4222 31 et est puni des peines pr vues par ces articles le fait d enregistrer sciemment par quelque moyen que ce soit sur tout support que ce soit des images relatives la commission de ces infractions Le fait de diffuser l enregistrement de telles images est puni de cinq ans d emprisonnement et de 75 000 euros d amende Le pr sent article n est pas applicable R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b ERIC BARBRY 51 048 053 Barbry LA RECONSTRUCTION DES RELATIONS ECONOMIQUES JURIDIQUES ET HUMAINES 2 52 9 11 10 10 31 Page 52 lorsque l enregistrement ou la diffusion r sulte de gt q 8 gt a l exercice normal d une profession ayant pour objet d informer le public ou est r alis afin de servir de DER preuve en justice Des proc dures sp ciales M me la proc dure judiciaire pr sente d sormais des sp cificit s propres l Internet r sultant principale ment de l obligation de r agir dans des d lais extr me ment brefs so
51. e une analyse approfondie de cas particuliers d innovation en se posant syst matiquement cette question quelles d fi nitions de la ville sont ici en jeu fusse de mani re implicite ce qui est d ailleurs souvent le cas et quelles d finitions des usagers y sont associ es F Achdou URBA IMAGES 2 www foursquare com 3 www openstreetmap fr R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b A 2 JEROME DENIS ET DAVID PONTILLE 71 069 074 Denis TERRITOIRE ET WEB MISE EN ABIME 72 8 11 10 12 54 Page 72 Si Pon suit ce questionnement deux grandes faces de la ville connect e se dessinent d ja assez clairement dans la s rie des domaines rapidement d crits jusqu ici Les technologies informatiques en r seau semblent en effet faire osciller la ville entre une d finition essentiel lement fonctionnelle dans laquelle la ville est avant tout un espace de circulation et une d finition poli tique dans laquelle la ville est un espace de parole et de d bats Selon les projets la ville est ainsi trait e plut t comme un lieu public ou plut t comme un espace public ces deux p les de d finition correspond une posture singu li re pour les personnes concern es par les services innovants Dans le premier cas de figure elles apparais sent comme des citadins qui font un certain usage de la ville en Phabitant ou en sy d pla ant Dans la secon de configuration elles s inscrivent d
52. elle a fait son che min Aujourd hui aucune entreprise ne songerait ne pas tre pr sente sur le Web avec un site respectant les standards Le Web est devenu un m dium fonda mental dans la vie de tous les jours et prend une part toujours plus importante dans l conomie Main tenant que ce m me Tim Berners Lee demande aux m mes personnes de mettre leurs donn es sur le Web on peut s interroger sur opportunit de le faire et ventuellement se demander quel est l tat actuel du Web de donn es 2009 et 2010 dans la continuit restera l ann e de Penvol du Web de donn es non pas pour les technologies arrivant maturit elles le sont pour la plupart depuis quelques ann es mais pour l adop tion des technologies du Web s mantique En effet le point d inflexion de la courbe d adoption a t atteint et diverses initiatives ont vu le jour plus exci tantes les unes que les autres La plupart de ces contributions au Web de donn es font partie d une initiative appel e le Linked Open Data Web de don n es ouvert En octobre 2009 le New York Times a ouvert une partie de son index Celui ci accumule des millions de termes datant pour les plus anciens de 1851 r par tis selon cinq vocabulaires sujets personnes organi sations lieux g ographiques et ouvrages livres films R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 etc Un effort particulier a t r alis dans la mise en relatio
53. espace id al une fois le territoire oubli L image du syst me nerveux Dans le cyberespace cerveaux et ordinateurs sont bran ches entre eux comme l avait d j r v Norbert Wiener dans Cybernetics 1948 car ils rel vent les uns comme les autres d une m me th orie unitaire qui rend comp te du fonctionnement des machines et des organismes Ils sont la fois d compos s en parties identifiables les puces lectroniques quivalent aux neurones et inter connect s pour donner naissance une petite totalit intelligente le cerveau et l ordinateur et extensible une grande totalit construite par analogie savoir le cerveau plan taire reliant cerveaux et ordi nateurs interconnect s dot d une intelligence collec tive Ce jeu d analogies repose sur deux identifications pr alables le cerveau est un ordinateur et le cerveau dispose comme I ordinateur d une structure neurona le r ticulaire support de l activit intellectuelle Tous deux rel vent d une th orie unitaire ayant pour objet la connexion d l ments en r seau le cerveau est un r seau de neurones et Pordinateur est compos de puces mises en r seau Ces raisonnements s appuient sur Panalogie suppos e entre le fonctionnement du cerveau et la structure r seautique une analogie bien ant rieure l invention de Pordinateur et des technologies contemporaines de communication En effet d s les d but
54. est dire leur int gration laquelle travaillent les d veloppements logi ciels et le d ploiement d innovations des terminaux mais aussi de tenir compte du fait qu a sans doute lieu un changement de paradigme technique qui est de nature transformer en profondeur les conditions dans lesquelles l conomie des biens culturels pourra s exer cer Or les dynamiques industrielles l uvre proc dent d un petit nombre deffets conomiques induits par le num rique qui expliquent l essentiel de la d sta bilisation de certains secteurs de l dition comme ceux de la musique ou de l information crite Mais ces effets conomiques induits mettent aussi en vidence des points de rencontre entre des industries num riques et des industries culturelles dites de prototype caract ris es par un fort al a de production Une exception conomique relative Le num rique produit une transformation majeure des industries culturelles qui peinent encore refonder leurs mod les conomiques En effet on analysait clas siquement un bien culturel comme un objet d indus trie travers quelques caract ristiques invariantes En premier lieu il s agit de biens d exp rience dont la valeur est reconnue 4 posteriori notamment en fonc tion deffets de r putation de telle sorte que les inves tissements sont par nature sans relation certaine avec une demande difficile anticiper Il s agit aussi de biens
55. est le vocabulaire id al pour mod liser les r seaux SOCIAUX e DublinCore est un vocabulaire sp cialis dans la des cription de m tadonn es e Geolnfo est sp cialis dans les coordonn es g ogra phiques LES PRINCIPALES TECHNOLOGIES Le W3C World Wide Web Consortium h berge plu sieurs groupes de travail charg s de d velopper et 4 RDF permet de raccourcir les URIs en d finissant des pr fixes Par exemple dbpprop population est quivalent http dbpedia org property population maintenir les technologies associ es au Web Le W3C et ses Membres ont labor et sp cifi un ensemble de standards appel s Recommendations constituant les technologies du Web s mantique Comme nous Pavons vu RDF d signe le mod le de donn es du Web s mantique Plusieurs formats de s rialisation sont possibles tels que Turtle ou RDF XML RDFa permet quant lui d embarquer du RDF directement dans HTML RDFS RDF Schema et OWL Web Ontology Language permettent de d crire des ensembles de donn es de la m me mani re qu une grammaire peut d finir les bonnes constructions d une langue SKOS Simple Knowledge Organization System permet une repr sentation stan dard de tout type de vocabulaire contr l et structur sur le Web RIF est un format de repr sentation de r gles destination des moteurs de r gles SPARQL d signe la fois le langage de requ te pour RDF et le service Web q
56. et PURI qui lui est associ e une requ te HTTP GET sur cette URI doit permettre de r cup rer un ensemble de triplets par exemple ceux o la ressource appara t Le choix des URIs dans l exemple pr c dent n est pas satisfaisant car on veut pouvoir identifier des concepts tr s diff rents personnes lieux gouvernements entre prises produits musiques musiciens coles plantes esp ces etc Et surtout on veut pouvoir partager ces concepts sur le Web Nous avons vu que nous pouvons utiliser des URIs pour cela Cependant tout concept nest pas une page Web on a besoin de pouvoir s pa rer ces deux entit s La r ponse ce probl me a d j t introduite pr c demment on peut utiliser les propri t s du protocole HTTP pour n gocier avec le serveur un contenu particulier au choix les donn es ou une description Web au format HTML CONSTRUIRE ET D CONSTRUIRE UNE URI Le concept Paris mest pas une page Web Paris exis tait par exemple bien avant la cr ation de la page Web http www paris fr Cette page semble pourtant tre un bon candidat pour d signer ce concept Il existe dif f rentes strat gies pour construire et d construire des URIs Nous pr sentons ici deux strat gies avec leurs implications Linterpr tation d un fragment dans une URI introduit par l utilisation du caract re et appel hash URD d pend du contexte d utilisation Dans une page HTML il d signe
57. et les dispositions pr alables des usagers d Internet Le lien de causalit observ par Kraut a alors pu tre interpr t comme signifiant que si Internet n est pas un producteur de soli tude la solitude en revanche est un bon prescripteur des usages informatiques connect s La corr lation significative associerait d s lors des traits de personnali t intravertie un recours intensif au Web avec la cons quence d une pr dominance statistique d indivi dus pr dispos s Pisolement dans l ensemble des prati quants des changes en ligne 16 Quand l analyse des personnalit s ne suffit pas C est vers celle des cadres de vie que les chercheurs se tournent Le fait de se procu rer des amis en ligne peut tre alors consid r non pas comme une source de d socialisation mais bien plut t comme le sympt me d une situation de d tresse socia le g n ralis e voire paradoxe dans le paradoxe comme une m thode permettant de faire face des situations d inad quation et de manque d int gration collective 17 D autres tudes proposant des compa raisons exp rimentales entre diff rentes activit s en ligne change de messages instantan s envoi de cour riers lectroniques etc ne sav raient pas plus concluantes en mati re d valuation du niveau de satis 13 Ibid 14 Robert D Putman 1995 Bowling Alone Americas Declining Social capital The Journal of Democracy vol 6 n 1 pp
58. exprim son consentement pr alable recevoir des prospections directes par ce moyen Le droit de la prospection commerciale droit sp cial s il en est repr sente Parch type d un droit totalement inop rant voire contreproductif inop rant car le droit de la prospection commerciale n emp che en rien le spamming contreproductif car alors m me qu il nemp che pas le spamming il contraint tr s fortement les entreprises frangaises dans leur recherche de clients 9 Art L 321 3 du Code de commerce 10 Loi n 2010 476 du 12 mai 2010 relative l ouverture la concur rence et la r gulation du secteur des jeux d argent et de hasard en ligne zu Zu Des specificites en matiere penale Le droit p nal n chappe pas lui non plus la r gle Il mexiste pas et c est heureux de droit p nal de l Internet encore qu on ait pu observer que la respon sabilit p nale des FAI et des h bergeurs relevait d un r gime sp cial Si le droit p nal de Internet n existe pas l inverse il faut observer qu au fil des ann es deux ph nom nes se sont d velopp s e la cr ation d infractions propres Internet e Pimplication d Internet dans un nombre croissant d infractions Parmi les exemples on peut notamment citer Particle 227 23 du Code p nal qui permet de poursuivre les actes de p dophilie Cet article dispose que les peines sanctionnant de tels actes sont port es sept an
59. faire coincider en temps r el l volution du droit et celle constat e en mati re scientifique et m dicale Pourtant une solution a semble t il t trou v e qui consiste d une part pr voir dans la loi une obligation de r viser la loi elle m me p riodes r gu li res et d autre part confier un conseil compo s de personnalit s reconnues pour leurs comp tences mais aussi pour leur diversit le pouvoir de pr ciser les r gles entre deux volutions r glementaires Il devrait tre possible de transposer ce mod le au droit de Internet en dotant la France d un v ritable droit du num rique dont la r vision serait impos e p riodes bi annuelles en soumettant les nouvelles questions l examen d un Comit d thique R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 ERIC BARBRY 53 054 059 Casilli 54 LA RECONSTRUCTION DES RELATIONS ECONOMIQUES 8 11 10 12 49 Page 54 JURIDIQUES ET HUMAINES nieres ann es par Antonio CASILLI u cours des derni res ann es le discours public accompagnant la d mocratisation des usages informatiques tant dans les entreprises qu au pres des particuliers a subi une transformation majeu re Des analyses encore fortement centr es sur les risques de rupture du lien social g n r s par les TIC ont c d la place 4 une perspective emphatisant les poten tialit s de mise en relation des usagers dues aux avanc es des
60. fait que commencer d Alain Bauer et Xavier Raufer 2002 Editions Jean Claude Lattes b 023 027 Arpagian 9 11 10 10 30 Page 25 leurs radars avant de les teindre pour que les missiles de croisi re suppos s les d truire soient d sorient s pour in fine rater syst matiquement leur cible Il en a t de m me lorsque de vieux po les diss min s dans des champs ou des carcasses de camions peine repeintes ont pu faire croire des radars de derni re g n ration qu il s agissait d aff ts de canons ou de chars mobilisant ainsi les troupes de l OTAN Pavia tion ainsi que d importants stocks de munitions De quoi incarner la pr diction des colonels de l arm e chinoise MM Quiao Liang et Wang Xiangsui qui dans leur essai La Guerre hors limites 5 1999 pr di saient que Sur les champs de bataille du futur les forces num ris es risquent fort de se retrouver comme le grand cuisinier qui excelle pr parer des homards au beurre Face des gu rilleros qui s obstinent manger des pis de ma s elles auront plus que leurs yeux pour pleurer Les Soci t s de l information devaient r duire les risques les conflits bref les incertitudes Or plus il existe de moyens de savoir et de transmettre plus il y a comme le souligne Puniversitaire Fran ois Bernard Huyghe de risques de dissimulation et de falsification Depuis la fin des ann es 1990 on annonce un Pearl Harbor informa
61. formation des enqu teurs ou les publications scientifiques sont presque exclusivement dit es en langue anglaise Les services sp cialis s tels l Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale IRCGN pilotent r guli rement les travaux de stagiaires issus d coles d ing nieurs ou de formations universitaires mais cela demande un investissement important au niveau du suivi desdits travaux De nombreux projets collaboratifs sont r guli rement entrepris que ce soit dans le cadre et grace de finan cements europ ens ou plus modestement au niveau frangais Ainsi parmi les initiatives r centes on peut citer le projet MAPAP 11 sous la coordination du Laboratoire d Informatique de Paris 6 Ce projet s est tout particuli rement int ress aux pratiques de parta ge de contenus p dopornographiques sur les r seaux pair pair peer to peer gr ce au financement de l Agence Nationale pour la Recherche ANR et de la Commission europ enne 2CENTRE projet de centre d excellence Mais cela n est pas suffisant Aussi pour contribuer l mergence d une activit de recherche et d veloppe ment d di e Pinvestigation num rique les services sp cialis s fran ais sont ils l initiative avec leurs homologues irlandais de la pr figuration d un r seau 10 De nombreux articles de presse en ligne ont couvert cette actualit comme par exemple celui ci http www 01ne
62. from the weight of institutions and governments REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b 103 103 108 resumes 2 2 2 RESUMES TRANGERS 104 8 11 10 14 41 Page 104 IV The Internets and Webs of tomorrow The Semantic Web Alexandre Bertails Ivan Herman and Sandro Hawke Built on existing technology the HTTP HyperText Transfer Protocol the URI Uniform Resource Identifier for assigning a Web resource an identification etc the Semantic Web has through the ever more active participation of the community of Internet surfers become a new stage in the rationale of sharing which characterizes the Web today The Internet of objects Fact or fiction Mathieu Weill and Mohsen Souissi The Internet of objects is an extension of the Internet toward all objects that communicate directly or indirectly through electronic equipment connected to the Web This new dimension raises REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 major technological economic and societal issues not to mention those related to governance The Internet and information systems in firms Fran ois Bourdoncle The use of the Internet day after day provides rather similar possibilities to each of us find thanks to search engines such as Google the information or services we need trips leisure activities culture business information social networks etc and of course use these services as simply as possible to accomp
63. g n rales de vente en ligne Dans le domaine de l information l aussi le commer ant en ligne n est pas un acteur comme les autres car il se voit contraint de diffuser sur son site Web des informations particuli res Enfin en termes de responsabilit le vendeur en ligne se voit imposer le r gime juridique le plus dur une res ponsabilit vis a vis du client qui couvre Pensemble de la chaine et ce quels que soient le nombre et la qualit des interm diaires intervenants fabricant logisticien transporteur etc Modifi par la loi pour la confiance dans l conomie num rique Particle L 121 20 3 du Code de la consommation dispose en effet que Le profession nel est responsable de plein droit P gard du consom mateur de la bonne ex cution des obligations r sultant du contrat conclu a distance que ces obligations soient b 048 053 Barbry 9 11 10 10 31 Page 51 4 ex cuter par le professionnel qui a conclu ce contrat ou par d autres prestataires de services sans pr judice de son droit de recours contre ceux ci Toutefois il peut s exonerer de tout ou partie de sa res ponsabilit en apportant la preuve que l inex cution ou la mauvaise ex cution du contrat est imputable soit au consommateur soit au fait impr visible et insurmon table d un tiers au contrat soit un cas de force majeu re Si les r gles du commerce lectronique en g n ral ont t revues pour renforce
64. juridiques Ed Herm s Lavoisier 2 Cf Alain BENSOUSSAN Les arr ts tendances de l internet Ed Herm s Lavoisier 2000 3 Loi n 2000 719 du 1 ao t 2000 modifiant la loi n 86 1067 du 30 septembre 1986 relative la libert de communication pour une tude b 048 053 Barbry 9 11 10 10 31 Page 49 ponsabilit pour faute art 1382 du Code civil ou pour n gligence fautive art 1383 du Code civil C est Particle 6 de la loi pour la confiance dans l co nomie num rique qui en France d finit le cadre de la responsabilit de ces prestataires Cet article vise les personnes dont l activit est d offrir un acc s des services de communication au public en ligne autre ment dit les fournisseurs d acc s a Internet et les per sonnes physiques ou morales qui assurent m me titre gratuit pour mise disposition du public par des ser vices de communication en ligne le stockage de signaux d crits d images de sons ou de messages de toute nature fournis par des destinataires de ces ser vices comprenez les h bergeurs En application de la loi les h bergeurs ne peuvent pas voir leur responsabilit civile engag e du fait des activi t s ou des informations stock es la demande d un des tinataire de ces services si elles n avaient pas effective ment connaissance de leur caract re illicite ou de faits et circonstances faisant appara tre ce caract re ou
65. l mergence d un march Pro Am 1 avec des acteurs ayant des attentes et des objectifs diff rents en termes conomiques avec en particulier R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 l mergence d une multitude de march s de niches qu il devient pratiquement aussi rentable de cibler que le march de masse La seconde piste porte avec l extension des hauts d bits aux terminaux mobiles sur la nouvelle phase de transi tion industrielle qui s ouvre avec son cort ge schumpe t rien de destructions et de cr ations d entreprises dans un contexte acc l r d conomie de r seau Ainsi la num risation des contenus et leur distribution quasi gratuite sur Internet branlent les industries du disque de la vid o de la presse et elles ne tarderont pas d sta biliser celle du livre Ing nieur Conseil Senior au Cr dit Agricole 1 Professionnel Amateur b 042 047 Roux 8 11 10 12 48 Page 43 Enfin en troisieme lieu il apparait que le foisonne ment des donn es num riques vient perturber l qui libre des op rateurs t l coms Les besoins en bande pas sante sont tels qu ils n cessitent des investissements massifs tant sur le fixe que sur le mobile pour pouvoir offrir des services qui certes repr sentent un pourcen tage de plus en plus important dans leurs chiffres d af faires mais dont la majeure partie de la valeur ajout e revient d autres Le paysage concurrenti
66. l pho R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b EMMANUEL RICHARD 11 010 014 Richard 2 QUELQUES EXEMPLES DE REVOLUTIONS 12 9 11 10 10 28 Page 12 niques des num ros commen ant par 08 et une inca pacit r pondre la r activit attendue dans le traite ment des demandes formul es par courriel N anmoins pour se donner une image de modernit les grandes marques ont choisi de d velopper une infor mation en ligne centr e sur les questions le plus souvent pos es par les clients les FAQ Frequently Asked Questions la Foire Aux Questions Le choix de cet intitul n tait sans doute pas heureux car cela est effec tivement rapidement devenu la foire le r sultat tant un empilement d informations qui n apportait plus aucune lisibilit Dans le m me temps les adresses courriel des entreprises un temps affich es ont vite dis paru ou dans le meilleur des cas ont t cach es au plus profond de leur site Web en attendant qu une solution soit trouv e un jour pour pouvoir traiter ce nouveau canal avec efficacit et r activit A la recherche d une relation client distance co t optimis Positionner Internet exclusivement en tant qu outil ser vant r pondre aux questions les plus courantes des clients ne s est donc pas r v l un choix pertinent et les appels ont continu affluer vers les centres de contacts pour formuler tant des questions simpl
67. la nig riane ou de p dopornographie Ensuite parce qu il est guid par Pappat des nouveaux gains rendus possibles par l abus des nouvelles technologies l administration et la com mercialisation de services criminels au travers des bot nets la vente de logiciels abusant la cr dulit des vic times scareware ou encore la collecte massive de donn es personnelles phishing pourriels Chef de la division de lutte contre la cybercriminalit service technique de recherches judiciaires et de documentation de la gendarmerie nationale X92 Mast re sp cialis SSIR ENST 2000 1 Les atteintes aux syst mes de traitement automatis de donn es ou STAD recouvrent l ensemble des infractions d finies par les articles 323 1 et suivants du code p nal anciennement loi Godfrain lesquelles d crivent les acc s frauduleux ou autres modifications frauduleuses de donn es dans un syst me informatique actions trop souvent appel es tort pira tages b 028 033 Freyssinet 8 11 10 12 47 Page 29 Le volume des donn es traiter augmente de fa on presque exponentielle avec l volution des capacit s de stockage taille des disques durs 2 ou de transmission des donn es Internet haut d bit La cons quence pra tique pour les enqu teurs est double l augmentation des traces potentielles exploiter et un accroissement du temps n cessaire l analyse des l ments de preu
68. la valeur entre les diff rents acteurs de la toile Comme souvent en mati re de t l communications une grande partie de la r ponse est dans la r glementation en particulier dans les d cisions qui seront prises en d finitive en mati re de neutralit des r seaux Aux Etats Unis le r gulateur FCC sensible aux arguments des grands acteurs nationaux de l Internet a fait un ensemble de propositions visant privil gier une totale neutralit des r seaux d ac c s avec n anmoins quelques exceptions En Europe le r gulateur a d cid quant 4 lui d auto riser les op rateurs 4 proposer diff rentes qualit s de services diff rents prix moyennant une informa tion satisfaisante des consommateurs Mais des questions restent pendantes en mati re de gestion du trafic et le r gulateur europ en a lanc tout r cemment une nouvelle consultation a ce sujet La transposition du cadre europ en la loi fran aise qui sera propos e au Parlement Pissue d une consultation publique lanc e par PARCEP en avril de cette ann e 2010 devra tre quitable et cr er un cercle vertueux permettant d encourager l innovation et l investissement tous les niveaux 10 Source Netsize white paper Application Store Billing May 2010 R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 2 CECILE ROUX 47 048 053 Barbry LA RECONSTRUCTION DES RELATIONS ECONOMIQUES JURIDIQUES 48 9 11 10 10 31 P
69. le Web favori se les changes avec des personnes g ographiquement loign es et de ce fait des relations peu significatives 18 Randy Carden et Sheri Rettew 2006 Internet chat room use satis faction with life and loneliness Psychological Reports vol 98 no 1 pp 121 122 19 Robert Kraut et al 2002 Internet paradox revisited Journal of social issues vol 58 no 1 pp 49 74 20 Barry Wellman 2004 Connecting Community On and Off line Contexts vol 3 n 4 pp 22 28 21 Norman H Nie D Sunshine Hillygus et Lutz Erbring 2002 Internet use interpersonal relations and sociability A time diary study in Barry Wellman et Caroline Haythornthwaite dir The Internet in every day life Oxford Wiley Blackwell pp 215 243 b 054 059 Casilli 8 11 10 12 49 Page 57 Or l on d couvre que souvent parmi ces personnes loign es il y a des membres de la famille des usagers ou des amis de longue date et que ces contacts s av rent cruciaux pour des recherches d aide d avis ou pour la prise de d cisions importantes Quoique lointains ces individus restent fortement reli s aux usagers C est la Force des liens Internet pour reprendre le titre dun rapport de la fondation PEW paru en janvier 2006 Selon ses auteurs plus de 60 millions d Am ricains se sont tourn s vers Internet dans la pre mi re partie des ann es 2000 pour prendre des d ci sions cruciales pour le cour
70. le premier moi et ceux du certes mais les choses ont chang et moi aussi jai quelque chose dire aujourd hui 22 http www privacybydesign ca 23 Il suffit de voir par exemple la collaboration de longue date entre PIETF et d une part PIEEE pour les supports de transmission et dautre part W3C pour les langages de modelisation de contenus Web exemple html Dans ces cas la on parle m me de modele de coop ra tion r ussie REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu Les organismes de standardisation par exemple consti tuent l un des principaux forums structurants pour la gouvernance puisqu ils d cident de choix techniques lourds de cons quences pour la cha ne de valeur par exemple par le biais des choix relatifs la propri t intellectuelle la dimension sociale voire le choix de Pattributaire des fonctions centralisatrices essentielles Ce qui rend la probl matique de la gouvernance de PIdO plus critique C est la multiplicit des organismes de standardisation traitant peu pr s des m mes sujets mais produisant des solutions non interop rables met tant ainsi un frein s rieux une adoption et un d ploiement massifs Soulignons que la multiplicit des organismes de standardisation ne doit pas tre vue comme un probl me en soi cest parfois m me quelque chose de souhaitable lorsque ces organismes couvrent des sp cialit s compl mentaires entre elles
71. les autres Elle doit tre d sign e apr s consultation publique par le ministre en charge des communications lectroniques e les noms de domaine ne peuvent pas tre enregistr s ou transf r s librement il existe un certain nombre de noms de domaine qui soit ne peuvent pas tre enregis tr s soit sont r serv s tel ou tel type de personnes qu elles soient physiques ou morales e les offices d enregistrement disposent pour Pexercice de leurs missions de pouvoirs et d obligations particu liers Quant l exemple de la protection de la propri t des uvres de l esprit sur Internet il constitue la plus belle illustration d un droit sp cial dont l adoption a t par ticuli rement discut e Pour Pheure deux lois ont t adopt es pour tenter d endiguer le ph nom ne end mique du t l chargement illicite La premi re loi est celle relative aux droits d auteur et droits voisins dans la soci t de l information Adopt e en 2006 7 elle avait pour objectif de lutter contre la contrefa on par la g n ralisation des mesures tech niques de protection DRM Cette solution a depuis t abandonn e par la plupart des acteurs du march car elle tait particuli rement mal vue des consomma teurs La seconde loi a fait couler plus d encre encore et s ap pelle Hadopi 8 Avec PHadopi il ne s agit plus d em p cher le t l chargement ill gal au moyen de mesures techniques appliqu es aux
72. les cons quences ventuelles de ce choix sont elles assum es Une conception pour tous ou pour le plus grand nombre et participative La sant est v cue comme tant individuelle et singu li re l attitude premi re des professionnels est de r pondre de fa on personnalis e aux situations des per sonnes soign es Du coup il semble naturel de veiller ce que les dispositifs techniques mis au service des patients soient eux m mes en parfaite ad quation avec ce besoin singulier Mais dans de nombreux cas cette approche a conduit des march s extr mement troits pour ces quipements techniques correspondant des populations peu nombreuses entra nant des prix le v s Un mouvement international sest d velopp dans la communaut scientifique d nomm Design for all dont le but est au contraire de d velopper des produits et services suffisamment adapt s dans leur emploi pour ne donner lieu aucune exclusion L exemple le plus souvent cit est celui de la comman de distance des t l viseurs une fois son utilisation adapt e des personnes souffrant de d ficience motri ce celle ci apporte du confort tout le monde Un autre courant rejoint aujourd hui le secteur de la sant c est celui des laboratoires vivants Living Labs qui placent le futur utilisateur au c ur du pro 1 Projet europ en PHM ethics Recherche europ enne interdiscipli naire pour an
73. mining en anglais e d structurer d une mani re intelligente les contenus trop fortement structur s dans les syst mes de gestion de bases de donn es de mani re rendre ces contenus homog nes en termes de structure avec les autres contenus semi structur s disponibles e d finir un ensemble d l ments m tiers Business Items faisant sens pour l utilisateur de l application envisag e que cet utilisateur pourra identifier dans la liste de r sultats du moteur comme tant pertinents pour sa recherche e enfin construire partir des informations dispo nibles les relations s mantiques entre ces divers l ments m tiers de mani re pouvoir contextualiser l in formation fournie l utilisateur Par exemple pour une application de CRM gestion de la relation client les l ments m tiers que Pon peut envisager sont le client le contrat le produit achet la panne rencontr e le prix pay le vendeur ayant vendu le produit etc Les relations s mantiques entre ces l ments vont tre par exemple la raison identifi e d une panne Les technologies de text mining vont tre utili s es pour analyser automatiquement par exemple les messages envoy s par un client sur le site Web de Pen treprise pour reconna tre dans ces messages le nom des produits au catalogue le nom des vendeurs les causes de pannes le prix du produit la date d achat etc de mani re structurer les donn es qui
74. mises en doute et la fragilit d un syst me soup onn de ne pas tre globalement Pabri de plaisanteries douteuses ou de malveillances est sans cesse voqu e Ce point est d autant plus sensible qu il est troitement articul au premier La fiabilit des donn es participatives renvoie directement la res ponsabilit ventuelle des institutions charg es d assu rer la gestion quotidienne des espaces urbains L angle mort des donn es Pour conclure quittons un instant le monde des innombrables informations dont la ville est d sormais parcourue afin de mettre en lumi re ce qui constitue un angle mort pour ceux qui s int ressent la ville connect e les donn es We want raw data now Nous voulons des don n es brutes tout de suite cet appel que Tim Berners Lee a lanc lors de la conf rence TED 2009 a eu un immense retentissement dans le monde du Web inaugurant ainsi une p riode b nie pour les ser vices statistiques en tout genre que certains annon cent comme la prochaine mine d or du secteur Mais 4 Infrastructure for Spatial Information in the European Community directive 2007 2 CE du Parlement europ en et du Conseil 14 mars 2007 la pr occupation qu il met en sc ne d borde largement le Web et ses proph tes on assiste aujourd hui une v ritable injonction la lib ration des donn es tout particuli rement dans les administrations publiques Ce mouv
75. participation est le but ultime et une source essen tielle de motivation de la personne malade fragile ou en situation de handicap Elle permet la personne de por ter un regard diff rent sur la gestion d une sant defaillante et de sy impliquer Ainsi des univers virtuels sont utilis s dans certains centres de m decine physique et de r adaptation afin de placer des personnes ayant t victimes d un accident vasculaire c r bral en situation de r apprendre des activit s de base Le fait par exemple de faire son march dans un tel univers d o sont limin s un certain nombre d obstacles du monde r el tant que ceux ci ne peuvent tre surmont s avec succ s par la personne en cours de r ducation pr pare sa r insertion ult rieure Demain ces logiciels seront accessible via l Internet et les personnes en r ducation pourront sentrainer seules chez elles Elles le feront sous le contr le du praticien mais sans que l exercice soit conditionn par la pr sence physique de ce dernier Demain les technologies pour la sant et l autonomie Une tude a t conduite en 2009 et 2010 conjointe ment par l Institut Telecom et le CGIET en liaison avec des repr sentants des utilisateurs et de l industrie afin de R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu d velopper une compr hension des enjeux associ s aux champs de connaissances pr c demment voqu s dans l volution de notre sy
76. placements ou encore ceux des d chets ou de la pol R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu lution rendant possibles des d cisions d am nagement et d urbanisme plus avis es La m moire collective Pourquoi ne pas laisser aussi les citoyens raconter Phis toire ancienne ou contemporaine de leur ville lieu apr s lieu route apr s route b timent apr s b timent en retra ant le parcours de personnages c l bres ou non Ne contribuerait on pas ainsi de la meilleure des mani res la m moire collective de l humanit Le march immobilier repens Le march de Pimmobilier conna tra une profonde mutation avec la g o localisation des biens et un bilan personnalis relativement au bien immobilier lui m me consommation nerg tique zone de risque prix moyen au m rendement locatif indice de crimi nalit de dynamisme social du nombre d enfants habi tant c t mais aussi aux transports en commun dis ponibles aux coles et aux lieux de travail des parents ou des associations ou des activit s des enfants loca tions d appartements ou de parking spots autant d l ments qui deviendront diff rentiateurs dans le choix d une habitation Le lieu de vie sera pilotable du bout des doigts ou distance voire automatiquement optimis gr ce la domotique Le shopping num rique pour recr er le lien producteur consommateur Une nouvelle r flexion peut tre imagin e
77. points de vue des acteurs o sont les rep res o sont les r f rences 14 Piste de recherche ouverte par Jean ZEITOUN dans le groupe de prospective Territoire et cyberterritoire 2030 DIACT 2007 zu Zu Comment sorienter avec quels crit res et avec quelles cartes Certes les moteurs de recherche et les agents intelligents constituent autant de balises logicielles aidant cette orientation Les fronti res du cyberspace existent bien ce sont les valeurs culturelles qui tiennent lieu de fronti res mais elles sont floues parce que symboliques Autrement dit C est le sens la significa tion qui oriente dans le cyberterritoire LE WEB ATTIRE DE VIEILLES IMAGERIES Dans lattente de nouveaux concepts et de nouvelles cartographies voire d une nouvelle vision de ce double monde contemporain en construction triomphent l imaginaire et l imagerie d un r seau universel connec tant tous les individus P chelle plan taire et consti tuant une sorte de cerveau plan taire comme le nomma Jo l de Rosnay producteur d une intelligence collective selon la formule du philosophe Pierre L vy 15 La soci t elle m me serait d sormais une soci t en r seaux comme le soutient le sociologue Manuel Castells 16 Ce que la science fiction a imagi n semble se r aliser avec Internet et les r seaux sociaux porteurs de toutes les mythologies contempo raines En fait le cyberespac
78. pour cer tains auteurs serait le trait distinctif de nos soci t s trouverait sa r alisation ultime dans les ordinateurs en r seau 6 Il y a une dizaine d ann es le sociologue Philippe Breton pouvait encore l gitimement poser la question dans son ouvrage Le culte d Internet 7 de savoir si les internautes ne se seraient pas auto soumis un v ritable tabou de la rencontre directe Si les usagers de l informatique de la fin du 20 si cle taient avant tout des mur s selon l heureuse d fi nition propos e par F lix Guattari 8 ce st r otype sestompe de plus en plus face la superf tation des traces relationnelles d clench e par les services de r seautage du d but du 21 si cle 9 Linjonction de la mise en r seau de l univers social de Putilisateur fait d sormais cho la peur d tre d connect mis l cart de la sph re communicationnelle et soci tale actuelle 10 Le glissement progressif de l attention du monde scientifique restitue finalement un ensemble de pr oc cupations relatives l impact de l usage des TIC sur les diff rentes formes de la coexistence humaine Cette pr occupation a t au centre du d bat qui a agit les sciences sociales d s la fin de la d cennie 1990 Pendant dix ans les chercheurs issus notamment des commu naut s canadienne et tats unienne ont cherch avec un z le remarquable d montrer que les communica tions en ligne entra naie
79. pour faciliter la sortie des informations de l environne ment medical tout en s efforgant de les prot ger Mais ces donn es sont elles accessibles par tout le monde Pour certaines personnes en situation de handicap Pin formatisation ne r sout rien au contraire Il faut attendre la loi du 11 f vrier 2005 pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es pour r gler ce probl me tout au moins dans le principe au travers du concept d accessibilit num rique La valeur des donn es personnelles de sant pour qui Si les donn s personnelles de sant font l objet d une attention si particuli re c est parce qu elles pr sentent une double sp cificit d une part leur valeur est posi tive ou n gative pour le patient suivant la personne ou l organisme qui en dispose Positives entre les mains d un m decin de Purgence par exemple elles compor tent un potentiel d exclusion chez un employeur un organisme de cr dit ou un assureur D autre part ce double caract re de donn es la fois personnelles et de sant est ind finissable Des donn es person nelles anodines deviennent de sant lorsqu elles sont coupl es un nom ou un lieu l anonymat est souvent imparfait et peut laisser transpirer Pidentit Qui faut il prot ger et contre quoi lorsque Pabsence de la bonne information est porteuse d un enjeu vital Le p
80. que les vrais informaticiens se trouveraient dans le monde de l entreprise alors que l Internet lui serait peupl de gamins pr pub res tout juste bons fabriquer des sites Web Sil est vrai qu ses d buts le monde du Web pouvait avoir un c t Far West 1 cela n a jamais t le cas pour les infrastructures de l Internet les routeurs les back bones le protocole IP etc qui ont depuis tou jours t g r s avec un professionnalisme exemplaire Actuellement la v rit oblige dire que le Service Level Agreement le SLA c est dire l engagement sur la qua lit de service des entreprises de Punivers Internet est consid rablement plus lev que dans tous les autres secteurs Des soci t s de e commerce comme eBay s imposent un SLA sur leurs services dit trois neuf ce qui signifie une disponibilit de 99 999 autre ment dit une indisponibilit maximale de 5 minutes par an Pour y arriver elles imposent tous ses four nisseurs informatiques notamment un SLA cinq 1 J ai en effet souvenance que la mise en production de la technologie Cow9 aussi connue sous le nom de LiveTopics et de Refine que j avais d velopp e pour AltaVista se faisait en rempla ant la librairie dynamique DLL concern e et en red marrant le serveur Web la vol e c tait en 1997 autant dire une autre poque 2 http labs google com papers gfs htm
81. question tient pr cis ment la multitude des innovations dont le domaine a t le th tre depuis une dizaine d ann es et la foule plus grande encore des projets qui naissent de mani re quasi LTCI CNRS TELECOM ParisTech D partement Sciences cono miques et Sociales denis telecom paristech fr TIAC CNRS EHESS Equipe Anthropologie de l criture pon tille ehess fr R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 69 b MISE EN ABIME 069 074 Denis TERRITOIRE ET WEB MISE EN ABIME 70 8 11 10 12 54 Page 70 quotidienne pour doter la ville de technologies et de services in dits Face a cette complexit plut t que de dessiner une fois encore une s rie de grandes tendances qui caract rise raient les liens toujours plus riches entre la ville et Pin formatique en r seau nous proposons dans cet article d identifier ce qui dans les quipements d j claire ment stabilis s apparait comme des points clefs de Pagencement sociotechnique des environnements urbains contemporains Ce faisant nous chercherons a mettre en lumi re quelques unes des questions sen sibles que ceux ci soul vent Apr s avoir montr par tir d une s rie d exemples l importance des enjeux de visibilit et d invisibilit dans la ville connect e nous examinerons plus particuli rement les formes de publi cit qui y ont cours et mettrons en vidence les concep tions de la ville et de ses h
82. qui les caract risent Ainsi plus il y a d offres plus la demande cro t qui acc l re le d velop pement de nouveaux jeux ou contenus etc La plate forme en posture de march est ma tre des tarifica tions ou des conditions d acc s des offreurs et des demandeurs ainsi que du jeu des effets r seaux Les plateformes num riques peuvent plus facilement s appuyer sur des externalit s de r seaux par exemple sur des communaut s d utilisateurs contributeurs de d veloppeurs etc capables d enrichir l offre initiale de la plateforme De fait de Google Amazon en passant par Apple ou les consoles de jeux les nouveaux entrants dans la distribution de contenus s appuient sur des mod les de cette nature dans leurs strat gies de concur rence Celles ci doivent notamment arbitrer quant au caract re plus ou moins ouvert de la plateforme afin de maximiser les interactions en s appuyant sur les com munaut s de d veloppeurs et de contributeurs notam ment travers des formats de logiciels non propri taires afin de d velopper de nouveaux services Sur la base historique de la strat gie de Palm ces acteurs mettent le plus souvent disposition les outils de programmation n cessaires application program interfaces et donc des logiques d interop rabilit pour la fois non seule ment d multiplier l offre moindre co t mais aussi int grer davantage les utilisateurs dans des univers li s un syst me d exp
83. qui porterait sur l organisation g n rale de la ville sur son rapport ce qui l entoure en particulier au monde rural La d sinterm diation l uvre entre citadins et cultiva teurs laisse envisager de nouvelles configurations En livrant directement les produits frais issus de la ferme sans passer par nombre d interm diaires ne produisant aucune valeur ajout e un lien direct entre producteurs et consommateurs est recr dans lequel les deux par tenaires sont gagnants l une trouvant des canaux directs de distribution et revalorisant sa production et l autre en ayant acc s une production plus naturelle sans perte de temps La soci t sera elle m me b n fi ciaire car les d placements des acteurs seront optimis s et pr senteront un bilan carbone bien plus attractif La g n ralisation du shopping num rique donne la possibilit non seulement de repenser les commerces afin de minimiser les d placements mais aussi de repenser la distribution de l espace entre grands centres commerciaux zones d habitation parkings etc Le b 060 066 Legrenzi 8 11 10 12 50 Page 63 simple fait de rechercher un produit ou un service vous conduira Pendroit le plus proche et le plus attractif o les trouver que cela soit chez un commer ant ou chez un particulier LES RESEAUX INTELLIGENTS UNE INFRASTRUCTURE AU SERVICE D UN DEVELOPPEMENT DURABLE Avec le tr s haut d bit partout et pour tous le
84. s En France M diam trie rapporte que 10 4 millions de personnes ont regard la TV de rattrapage et qu 1 3 million de personnes ont utilis des services de vid o la demande Video On Demand VOD Combin s au nombre croissant d utilisateurs ces nouveaux usages conduisent une explosion du trafic qui n cessite le d ploiement de nouvelles capacit s de r seau fibre optique sur la boucle locale du r seau t l phonique De m me on observe une explosion des besoins sur le mobile En effet les smartphones repr sentaient d j plus de 17 du parc mobile la fin de l ann e 2009 en Europe et ils devraient repr senter selon Gartner 45 des ventes de t l phones mobiles en 2013 L iPhone a banalis Pusage d applications en mobili t ainsi Apple a enregistr plus de 3 milliards de t l chargements d applications sur son Application Store fin 2009 De nombreuses plateformes sont aujour d hui en comp tition pour devenir e portail des ser vices mobiles voir le graphique 2 Les terminaux de plus en plus sophistiqu s et user friendly conviviaux offrent des services de plus en plus gourmands en bande passante La bande passante n cessaire pour le streaming d une vid o est de l ordre de 2 Mbits s sur un iPhone et de 8 Mbits s sur un iPad Selon les sc narios envisag s les trafics devraient tre multipli s par un facteur allant de x 10 x 40 au cours des cinq prochaines ann
85. s variables Ces technologies se dis tinguent par les usages pr vus les infrastructures et les protocoles de communication filaire radio satellite la port e courte moyenne longue le niveau d intelli gence et d autonomie des objets impliqu s capacit puissance autonomie la possibilit ou non de s int grer directement un environnement IP et la nature du pro cessus de normalisation ouvert propri taire global ou localis une r gion ou un pays donn Prenons le temps ici d examiner deux exemples de familles de technologies mergentes pour illustrer cette diversit Le premier exemple concerne la RFID Il s agit la base de Pidentification par radiofr quences d objets 5 Autrement dit pas un ordinateur ni un quelconque quipement elec tronique sophistiqu capable de se connecter tout naturellement l Internet en toute autonomie 6 Cela peut tre typiquement un lecteur RFID ou une passerelle assu rant la communication avec un point o convergent les collectes de mesures dans le cas de r seaux de capteurs 7 Ces puces sont typiquement coupl es avec un module GPS pour la g o localisation et un module de communication sans fil 3G 2G Wi Fi satellite Leur co t de production est relativement lev plusieurs dizaines d euros par rapport au co t de production des puces passives qui s l ve quelques centimes d euros seulement 8 On parle al
86. serait suscep tible d tre exprim e au moyen d une simple mesure dont le sociologue calculerait l augmentation ou la diminution Face ces insuffisances c est une approche structurelle de la sociabilit en r seau emport e par le succ s de l analyse des r seaux sociaux dans d autres domaines de recherche qui s impose dans la communaut scienti fique internationale 26 La vraie question devient alors celle du type de structure sociale que lessor des TIC semble encourager Quel am nagement des entit s individus groupes institutions refl te au mieux le monde en r seau En quoi differe t il de celui de nos soci t s d avant Internet Non sans ironie Barry Wellman surnomme ces derni res de soci t s de petites bo tes 27 en r f rence la chanson homo nyme du chanteur n o z landais Graeme Allwright qui d crit une soci t mod le o tout le monde habite dans des univers tanches familles communaut s pro fessionnelles ou collectivit s locales A l int rieur de chaque bo te les individus affichent un haut degr de conformisme d uniformit et de coh sion Le lien social est alors un Lien fort en dehors duquel l atomisa tion sociale s installe A ce mod le id al sous tendant l opposition classique Gemeinschaft Gesellschaft succ de une autre forme d organisation plus adapt e d crire le temps pr sent individualisme en r seaux 28 repr sent par un ensemble
87. son avatar que sa carte mentale Dans le cyberespace les questions essentielles sont celles de savoir quels sont les r f rentiels quels sont les tres repr sent s quels sont les crit res de choix des objets et des tres comment leurs attributs sont d finis en fonction de leurs projets et de leurs activit s et com ment ils sont identifi s Si le cyberespace ob it une logique autre que celle du territoire ne faudrait il pas alors construire une hyper m trique cinq dimen sions pour le caract riser Aux quatre dimensions de l espace et du temps modifi es ne faudrait il pas en ajouter une cinqui me savoir celle du point de vue des acteurs 14 Pour p n trer cette nouvelle logique on peut la comparer celle des syst mes d information des entreprises qui jouent un r le de laboratoire pour Pexp rimentation et la compr hension de ce nou veau monde artificiel en construction Une autre question est de savoir comment s orienter dans ce cyberespace Quelles sont les prises dans un monde fait uniquement de repr sentations sociales de projets d imaginaires et de valeurs Au dela des polarisations et des flux que peut on carto graphier Comment manier et repr senter des cartes mentales strat giques et des architectures conceptuelles Le deuxitme monde ob issant 4 une logique virale de diss mination et de prolif ration de connexions et de comparaisons entre les
88. supervision il faut ajouter ce premier type de dispositif les capteurs qui assurent une communication machine to machine Dans ce cas de figure les donn es engendrent plus une supervision de la ville c est dire un moyen pour des tres humains d obtenir une vue globale sur des ph nom nes distribu s dans le temps et ou l espace Elles circulent entre les objets eux m mes leur permet tant d ajuster leurs comportements les uns en fonction des autres Largement utilis pour la gestion du trafic routier pour celle des feux tricolores par exemple ce type de technologie nest pas compl tement nouveau R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu dans la ville mais depuis quelques ann es son champ d application s largit consid rablement Aujourd hui le machine to machine est par exemple d ploy dans le cadre de la gestion des stationnements urbains dans le couplage entre surveillance m t orolo gique et syst mes d information la population dans Porganisation de nouveaux dispositifs de facturation du traitement des d chets m nagers ou encore dans la r duction des d penses nerg tiques aussi bien de parcs d habitation que pour P clairage public 1 La principale particularit de cette premi re s rie d ou tils r side dans leur invisibilit Producteurs de traces automatiques ou de donn es plus complexes ils sont largement inconnus du grand public et demeurent sou terrains
89. tecter des pathologies Cela sans comp ter les assistants personnels num riques qui associ s aux r seaux sociaux deviennent des coaches exigeants qu il s agisse d arr ter de fumer ou de perdre des kilos Au del des clubs sportifs l activit sportive des citoyens peut tre repens e en portant leur connais zu Zu sance la fois tous les groupes formels ou informels et les calendriers des rencontres sportives Joindre un groupe qui a d cid de faire un jogging ou toute autre activit sera chose ais e que cette activit ait t pr vue depuis quelque temps ou non Une envie ou une ini tiative personnelle pourra tr s facilement devenir com munautaire en quelques secondes seulement LE RAYONNEMENT CULTUREL A VERE NUM RIQUE TOURISME ART amp CULTURE L information se superpose au r el Le patrimoine his torique d une ville se double d un patrimoine informa tionnel ais ment accessible au travers d un quipement nomade notamment sous forme de r alit augment e Le d fi technique consiste pr senter le bon niveau d information par rapport la personne et dans le for mat qui lui convient le mieux Mais il ne doit pas faire oublier le challenge conomique li la ma trise de ces informations afin de pouvoir valoriser son patrimoine informationnel une ville doit en conserver la maitrise De l litisme au foisonnement culturel et cr atif La recr ation de la ville en r al
90. un l ment particulier du docu ment Dans RDE il d signe une sous partie du concept HTTP GET ignore simplement le fragment et r cup re le document entier Utiliser une hash URI permet donc de r cup rer un contenu entier via HTTP GET tout en d signant une sous partie Voici un exemple d une telle URI http www paris fr arrondis sements 5eme Une strat gie beaucoup plus populaire dans la commu naut est l utilisation d une slash URI C est par exemple la solution retenue par DBpedia 3 Par exemple la ressource d signant Bertrand Delano sur DBpedia est http dbpedia org resource Bertrand_ Delano Il est interessant de noter que DBpedia intro duit une redirection HTTP 303 SEE OTHER lorsque la page Web correspondant cette URI est demand e Le navigateur Web est alors redirig vers PURI http dbpedia org page Bertrand_Delano Utiliser des URIs changeables sur le Web permet alors de r f rencer des concepts venant d autres sources de donn es c est l essence m me d un Web de donn es Le nom de domaine d signe alors qui est responsable des donn es associ es PURI Voici ce que peut don ner l exemple pr c dent si on lui applique ce principe 1 par comparaison le mod le sous jacent de XML est un arbre 2 en r alit c est un peu plus qu un graphe puisque les pr dicats peuvent eux m mes tre sujets ou objets d un triplet 3 DBpedia est au Web s mantique ce q
91. varient selon qu ils concernent les terminaux mobiles personnels ou les dispositifs d affichage collectif 9 Dans cette confi guration les difficult s sont tr s nombreuses D abord parce que ces informations engagent un certain nombre d institutions qui en diffusant ces informations op rent aussi une forme de marquage des lieux publics La multiplication des innovations dans ce domaine rend la question des nonciateurs de plus en plus sensible Les lieux publics sont en effet des cologies information nelles au sein desquelles toutes les formes et toutes les sources d information ne sont pas gales entre elles et o les concurrences sont parfois f roces 3 Par ailleurs ces services sont ceux qui offrent sur le ver sant fonctionnel les plus grandes possibilit s en termes de participation des citadins Ils sont de plus en plus nombreux proposer des informations sur la ville en tant qu espace de circulation ou d habitation manant directement d usagers qui s en font les t moins ou les relais On retrouve ce propos les m mes craintes que celles suscit es par des services bien connus sur le web au premier rang desquels figure Wikipedia la fiabilit b 069 074 Denis 8 11 10 12 54 Page 73 A Pascal Sittler REA Affichage dans un abribus parisien du temps d attente et de la destination du prochain bus et la neutralit des donn es que cette encyclop die en ligne propose sont
92. volution Tim O Reilly ma jamais souhait d finir le Web 2 0 Dans un long article qui fait r f rence il a pr f r proposer des pistes zu Zu plut t que d imposer un dogme Chacun forgera sa propre d finition du Web 2 0 en oscillant entre les technologies et les usages D s lors comment parler dun concept quand son g niteur lui m me reste aussi vague Dans la pr face du livre de David Fayon Web 2 0 et au del Pierre Kosciusko Morizet PDG de PriceMinister d clare le Web 2 0 c est tout simple ment le web de chacun le web de tous pour tous et par tous C est tout simplement enfin le vrai Internet celui qu on attendait depuis le d but sans savoir quelle forme il aurait celui qui commence uti liser le potentiel unique de la toile c est dire le poten tiel de mise en relation Gr goire Postel Vinay Directeur de l Observatoire des strategies industrielles du MINEIE le definit ainsi Le Web 2 0 est le r seau en tant que plateforme uti lisant tous les moyens de connexion ses applications sont celles qui tirent les avantages intrins ques les plus lev s de cette plateforme Il sagit de fournir un logi ciel qui offre des services continuellement am lior s dont la qualit croit d autant plus qu un plus grand nombre d utilisateurs y a recours qui consomme et refond des donn es de multiples sources incluant des utilisateurs individuels lesquels fou
93. vont tre ensuite index es par le moteur de recherche zu Zu CONCLUSION Les applications d acc s Pinformation ainsi construites par dessus un moteur de recherche s mantique sophistiqu sont appel es Search Based Applications SBA Ces applications mont pas du tout pour but de remplacer totalement les applications d entreprise traditionnelles En r alit elles ont voca tion modifier radicalement la mani re d acc der aux applications historiques en utilisant la fois des tech nologies et des interfaces utilisateur issues du monde Internet Cela tant dit les SBA peuvent galement venir parfois en concurrence de projets de type Tr s Grande Base de Donn es TGBD tr s appr ci s des informaticiens mais beaucoup moins des utilisa teurs consistant remplacer syst mes d informa tions h t rog nes par une base de donn es unique vocation universelle Ces projets de migration comme on les appelle sont des projets longs co teux et complexes qui conduisent parfois de v ritables catastrophes indus trielles en termes de d lais et de fonctionnalit s De plus il n est pas rare qu une fois ces projets men s jus qu leur terme de nouvelles bases de donn es p ri ph riques aient fait leur apparition et doivent nou veau tre int gr es dans la TGBD De surcro t le Web lui m me est de plus en plus une source de donn es part enti re et il est illusoire
94. 2 DE REVOLUTIONS zu Zu Internet et les nouveaux langages de la relation Internet est devenu un espace o le consomm acteur s adresse au consommateur Les marques ne peuvent pas rester l cart de ces changes et s organisent pour r investir le Web Un espace vivre s organise et des codes d change et de bonne conduite doi vent encore tre cr s par Emmanuel RICHARD VOICI COMMENT INTERNET FAIT BOUGER LES FRONTI RES ENTRE LES MARQUES ET LE CONSOMMATEUR Un Internet sous l influence des consomm acteurs Consulter Internet est devenu le premier r flexe des consommateurs en qu te d une information ou d un avis sur un produit Les forums d change foisonnent et les r putations des entreprises sy font et sy d font aujourd hui une vitesse proche du temps r el Certes nous ne pouvons pas croire tout ce qui se dit sur Internet Pencyclop die Wikipedia en est la parfaite illustration Nous disposons l d une mine d informa tions sur tous les sujets aliment e en continu par des internautes du monde entier historiens scientifiques politiques et tout citoyen du monde souhaitant parta ger ses connaissances Ce mode de partage de Pinfor mation exige que nous soyons avertis et critiques vis vis de l information qui nous est propos e La facilit des changes permis par Internet est un chan gement fondamental car l information a d sormais la possibilit de circuler to
95. 23 Cette multiplicit est consid r e au contraire comme un probl me voire comme un verrou redou table lorsque ces organismes se lancent dans une com p tition parfois bas bruit sur les m mes sujets sans coordonner 24 leurs efforts et sans prendre en comp te le crit re fondamental de Pinterop rabilit Ajoutons cela que PIdO tant consid r en quelque sorte comme un d riv de l Internet il h rite de fait de tous les probl mes connus de la gouvernance de ce der nier Pour se rendre compte de l tendue et de la pro fondeur de cette probl matique il suffit de suivre les travaux du Forum sur la Gouvernance de l Internet FGI 25 qui ont fait suite au Sommet Mondial sur la Soci t de l Information SMSI 26 et qui ont men notamment la reconnaissance du r le d termi nant de la soci t civile dans la gouvernance de l Internet Si on se focalise cette fois ci sur un aspect particulier h rit d Internet le nommage on constate que PIdO soul ve des probl mes encore plus difficiles r soudre Si l Internet se contente d un sch ma unique de nom mage des quipements qui lui sont attach s le DNS PIdO ou plut t les IdOs ici souffre nt de la multipli cit des espaces de nommage identification du fait du foisonnement des organismes concurrents entre eux qui y interviennent Si Pon consid re l industrie de la RFID par exemple on peut trouver plusieurs espaces d ide
96. 5 060 066 Legrenzi LA RECONSTRUCTION DES RELATIONS ECONOMIQUES JURIDIQUES ET HUMAINES 2 66 8 11 10 12 50 Page 66 faire tout en conservant l objet 3D issu de la configura tion r alis e d s que le paiement aura t effectu cr ant ainsi une nouvelle intimit client la fois appr ciable et diff renciatrice CONCLUSION Beaucoup de ces id es sont d ores et d j mises en uvre ou en cours de concr tisation Il n y a rien de tr s innovant dans tout cela mais il faut bien com prendre que derri re le Web 2 0 il y a toute une palette de nouveaux services qui lib reront encore davantage l tre humain comme les produits et biens manufactur s Pont fait plus d un si cle auparavant Rappelons nous de ce qu tait le travail m nager avant que machines laver fers repasser aspirateurs r fri g rateurs etc ne viennent lib rer le travail des m nages cr ant de fait une nouvelle organisation de la cellule familiale permettant la femme de travailler R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu Mieux ces t ches seront externalis es par bien des couples des cat gories socioprofessionnelles sup rieures ce qui permettra celles ci de consacrer plus de temps des activit s plus forte valeur ajout e ce qui en retour leur permettra de payer plus facilement ces services Cela n est pas sans rappeler le p re de l conomie clas sique Adam Smith et son conce
97. ELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu A Pavenir les conflits opposeront de moins en moins les Etats nations mais feront intervenir des gu rillas des r seaux mafieux des mouvements terroristes des militants des puissances financi res des organisations non gouvernementales Ces acteurs seront parfois dif ficiles 4 identifier et leurs structures de fonctionnement non hi rarchiques et non centralis es renforceront cette logique de dispersion Comme le disait Ou Ts on fait la guerre pour Pune des cing raisons suivantes e Pamour de la gloire e l envie d acqu rir e la perversion e l anarchie int rieure e le d sespoir Tous ces sentiments peuvent conduire un individu ou un collectif mener des cyberattaques sans par ailleurs avoir t pr alablement identifie par les services de s curit nationaux Cette cyberguerre va donner l occasion chacun activiste militant minorit de devenir acteur de cet affrontement asym trique On ne se bat plus entre acteurs de m me nature juri dique Etat Etat Entreprise Entreprise ni de m me taille On syst matise la logique du judo o un plus petit peut faire vaciller un plus gros Ainsi en d cembre 2009 Washington 3 a reconnu que les activistes irakiens avaient t en mesure d inter cepter les transmissions d images mises par les drones Predator avec un logiciel comme SkyGrabber qui co te 26 Ou comment l utilisation judicieuse d une
98. ERRITOIRE ET WEB MISE EN ABIME 74 8 11 10 12 54 Page 74 Voila sans doute un des enjeux majeurs des recherches visant 4 comprendre ce que la ville connect e est en train de devenir Les donn es publiques aussi perfor mantes soient elles n offrent pas une simple base tech nique pour affiner les modes de representation d un r el immuable elles contribuent d s leur produc tion A rendre compte de diff rentes versions de la ville la ville comme espace de pollution la ville comme ter ritoire sonore la ville comme r seau de mobilit Lexplosion de leur nombre fait ainsi merger une plu ralit de villes possibles et accessibles La diffusion mas sive de ces donn es repr sente une occasion in dite d elargir P ventail des disputes qui nourrissent l espace public notamment autour des modalites de mise en forme elles m mes Mais le risque inh rent cet largissement consisterait n y voir qu une avanc e dans l objectivit et la neutra lit de nos mani res d appr hender la ville Connecter la ville cest toujours la recomposer en organiser l cologie des visibilit s et des invisibilit s BIBLIOGRAPHIE 1 GRAHAM S amp MARVIN S Splintering Urbanism Networked Infrastructures Technological Mobilities and the Urban Condition Routledge London 2001 REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 2 PETRUCCI A Public Lettering Script Power and Culture The Univ
99. IC IFIREWSSIINIET 31 028 033 Freyssinet 2 QUELQUES EXEMPLES DE REVOLUTIONS 32 8 11 10 12 47 Page 32 eyassaa Ludovic REA En mars 2007 la loi sur la pr vention de la d linquance a introduit un dispositif particuli rement novateur les cyberpa trouilles Dans le cadre de ces patrouilles des enqu teurs sp cialement form s cette fin m nent sur Internet des investiga tions sous pseudonyme int ressant un certain nombre d infractions notamment celles touchant la protection des mineurs Un membre de la Division de lutte contre la cybercriminalit de la gendarmerie nationale devant son ordinateur Rosny sous Bois 19 juin 2009 humains et plus r cemment les jeux d argent et de hasard sur Internet Or de larges champs de la cyber criminalit s organisent sous la forme de forums en ligne ou d changes entre suspects notamment la contrefa on d uvres de Pesprit les atteintes aux sys t mes de traitement automatis de donn es ou la contrefa on de cartes bancaires Il para t donc souhai table d tendre le champ d application des investiga tions sous pseudonyme ces infractions Enfin la gravit des sanctions n est pas toujours dis suasive et ne semble pas toujours adapt e Ainsi il pourrait tre envisag de pr voir des circonstances aggravantes suppl mentaires dans les cas o des atteintes des syst mes de traitement automatis de donn es ont pour object
100. Mathieu Weill et Mohsen Souissi 97 Internet et les syst mes d information SI de l entreprise Fran ois Bourdoncle 103 R sum s trangers Le dossier est coordonn par Jean Pierre Dardayrol 005 009 Baccelli 9 11 10 10 28 Page 5 Les r seaux de communication du futur Occupant une place pr pond rante au coeur de la Soci t Internet doit aujourd hui voluer pour r pondre a l mergence de nouvelles composantes Internet des r seaux des objets des contenus qui sont autant de promesses sur les plans conomique et scientifique par Fran ois BACCELLI nternet est une infrastructure strat gique qui joue depuis une quinzaine d ann es d j un r le central dans l conomie et la soci t qui tait impossible imaginer lors de sa conception Les faiblesses structu relles du r seau actuel conduisent certains chercheurs envisager une refondation Internet devra aussi faire face aux transformations de ses diverses composantes et l apparition de nouvelles composantes de nouveaux types de trafic et d applications Nous passons en revue l ensemble de ces questions et formulons quelques remarques sur les enjeux scientifiques et industriels ainsi que des recommandations sur la mani re de se pr parer ces mutations RETOUR SUR LE D VELOPPEMENT DE L INTERNET La technologie sous jacente Internet a t initialement con ue pour transf rer de mani re fiable des fichiers entre d
101. Picard 2 QUELQUES EXEMPLES DE R VOLUTIONS 20 9 11 10 10 29 Page 20 John Birdsall BSIP Un mouvement international s est d velopp dans la communaut scientifique d nomm Design for all dont le but est de d velopper des produits et services suffisamment adapt s dans leur emploi pour ne donner lieu aucune exclusion L exemple le plus souvent cit est celui de la commande distance des t l viseurs une fois son utilisation adapt e des per sonnes souffrant de d ficiences motrices celle ci apporte du confort tout le monde Femme handicap e utilisant son souffle pour contr ler son environnement pour les traces que les utilisateurs laissent sur le r seau et qui renseignent sur son comportement ses habi tudes ses go ts ses relations 6 Nous sommes peu inform s de la valeur que nous cr ons au profit de tiers ni m me de qui sont ces tiers S agissant d information de sant cette forme de troc prend une autre dimen sion et elle doit sans doute tre encadr e Cela nous ram ne la question de la valeur de l information de sant valeur mais pour qui Si cest pour un tiers au d triment du patient la gratuit de service dont il b n ficie en change est inacceptable La cl du mod le conomique de la sant num rique est chercher ailleurs L mergence d un march grand public Au dela du march de la t l surveillance d ja voqu d autres produits
102. Pv6 donne naissance P re du M2M Machine to Machine qui rend la ville v ri tablement communicante depuis les quipements urbains tous quip s au minimum de puces RFID jusqu aux devices personnels en passant par tous les biens lectrom nagers Cette infrastructure M2M ouvre la voie des millions de services nouveaux Des prises informatiques dans les foyers la conjonc tion entre l arriv e du tr s haut d bit et la mont e en puissance des infrastructures de type cloud ouvre la voie une multitude de nouveaux usages pour lesquels l ordinateur personnel s efface au profit d quipements nomades et audiovisuels en 3D connect s en perma nence gr ce auxquels tous les services de la ville pour ront tre virtuellement accessibles chaque instant zu Zu LA GOUVERNANCE DE LA VILLE NUMERIQUE UN NOUVEAU CONTRAT SOCIAL Les diles en tiers de confiance La collectivit locale est amen e a jouer un triple r le de moteur d arbitre et de tiers de confiance entre les diff rents acteurs publics et priv s afin de consolider les informations et les services disponibles et d en coor donner l usage Si elle ne le fait pas des zones d ombre num rique renforceront les exclusions et les acteurs pri v s d velopperont des services redondants sans contr le des co ts et des conditions d utilisation peu int ressants pour les citoyens En revanche un d veloppement coordonn in
103. RE 2010 RENARE TC HANE RIE 41 042 047 Roux LA RECONSTRUCTION DES RELATIONS ECONOMIQUES 42 8 11 10 12 48 Page 42 Les raisons JURIDIQUES ET HUMAINES zu Zu Les nouveaux modeles economiques des societes de l Internet de leur apparition Les nouveaux usages num riques s accompagnent de nombreux changements lesquels conduisent une remise en cause des mod les existants Ainsi de simples consommateurs nous devenons des participants actifs dans cette nouvelle conomie num rique De m me de nouveaux acteurs apparaissent cot des op rateurs tra ditionnels soulevant avec acuit la question d un nouveau partage de la valeur ajout e par C cile ROUX ans cet article je propose de d velopper trois D de r flexion sur les bouleversements actuels de l cosyst me lesquels sont li s Pex plosion des usages num riques Tout d abord nous constatons que les progr s consid rables de la technologie nous font passer de la raret l abondance de ressources en mati re de traitement de stockage et de transmission des donn es num riques Cette explosion modifie profond ment nos comporte ments en nous transformant de simples consomma teurs que nous tions en des participants actifs de cette nouvelle conomie num rique disposant de facilit s sans aucun pr c dent de production et de stockage de contenus des prix tr s bas voire gratuitement De ce fait Internet voit
104. Web First Monday vol 8 no 6 2003 http first monday org article view 1057 Duncan J Watts 2003 Six Degrees The Science of a Connected Age New York W W Norton amp Company 33 Danah Boyd 2007 Social network sites Public private or what The Knowledge Tree no 13 http kt flexiblelearning net au tkt2007 edi tion 13 social network sites public private or what 34 Nicolas Auray 2009 Communaut s en ligne et nouvelles formes de solidarit in Christian Licoppe dir L volution des cultures num riques de la mutation du lien social l organisation du travail Limoges FYP di tions pp 58 66 R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 ANTONIO CASILLI 59 060 066 Legrenzi LA RECONSTRUCTION 60 2 DES RELATIONS ECONOMIQUES 8 11 10 12 50 Page 60 JURIDIQUES ET HUMAINES tranformate par Christophe LEGRENZI VERS UN NOUVEAU PARADIGME ECONOMIQUE Les premi res applications de Pordinateur nos main frames de l poque se sont concentr es sur des activit s r p titives manipulant de nombreuses donn es comme la comptabilit la liquidation des payes ou encore les statistiques L outil informatique a permis de remplacer un travail manuel souvent faible valeur ajout e par des calcula teurs Puis est apparue P re de la gestion de l informa tion ou informationnalisation ce terme ne figure pas encore au dictionnaire avec apparition des bases de donn es
105. _of_loving_ grace_some_ethical_guidelines_for_user_experience_i n_ubiquitous_computing_settings_1 2 Internet des Objets point d tape des travaux R amp D de PAFNIC http www afnic fr actu nou velles 256 internet des objets point d etape des tra vaux r d de l afnic 3 BENHAMOU Bernard WEILL Mathieu Quelle gouvernance pour l Internet des Objets http mathieuweill fr images Objets pdf 4 KAPLAN Daniel Repenser l internet des Objets 1 3 Linternet des Objets nest pas celui que vous croyez http www internetactu net 2009 04 23 repenser lin ternet des objets 13 linternet des objets nest pas celui que vous croyez 5 KAPLAN Daniel Repenser l internet des Objets 2 3 Revolution ou d ception http www internetac tu net 2009 04 30 repenser linternet des objets 23 revolution ou deception 6 KAPLAN Daniel Repenser l internet des Objets 3 3 Industrialiser l internet ou internetiser l industrie http www internetactu net 2009 05 07 repenser lin ternet des objets 33 industrialiser linternet ou inter netiser lindustrie 7 http www europarl europa eu sides getDoc do pubRef EP TEXT TA P7 TA 2010 0207 0 DOC XML VO FR 8 http ec europa eu information_society policy rfid events index_en htm REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 9 Standards RFID de PISO http www iso org iso search htm qt rfid amp searchSubmit Search amp sort rel amp type simple amp published
106. a lement physiquement au del de nos corps Si le cerveau branch sur l ordinateur est survaloris alors le corps est d valoris par cette asc se Le cyberespace comme le dit Scott Bukatman est c l bration de l esprit Cest un royaume o le mental est lib r des limites corporelles un lieu favorable la toute puissance de la pens e 30 Exit le corps superflu d sincarn dissous m me dans le 28 Aline P LISSIER et Alain T TE Sciences cognitives 1943 1950 PU E coll Psychologie et sciences de la pens e Paris 1995 pp 192 193 Traduction fran aise de Mc CULLOCH W S The Brain as a Computing Machine in Electrical Engineering June 1949 LXVIII et de Mc CULLOCH W S PITTS W A logical calculus of the ideas imma nent in nervous activity Bulletin of Mathematical Biophysics Oxford Elsevier Sciences 1943 29 Norbert WIENER Cybern tique et soci t Collection 10 18 Paris 1971 p 90 30 Cit par David Le BRETON Ladieu au corps Editions M taili Paris 1999 p 139 REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b PIERRE MUSSO 81 075 083 Musso TERRITOIRE ET WEB MISE EN ABIME 82 8 11 10 12 55 Page 82 Christian Darkin Science Photo Library COSMOS L image du syst me nerveux associ e aux r seaux est devenue d un usage ordinaire pour d finir les techniques de t l communication depuis un si cle cyberes
107. a en el dise o de su estrategia militar La lucha contra los delitos cibern ticos Eric Freyssinet Al igual que muchas formas de delincuencia el delito cibern tico evoluciona constantemente Sin embargo la evoluci n tecnol gica y las nuevas pr cticas que se desarrollan todos los d as tienen una influencia particular en esta forma de delincuencia Esto le convierte en un campo de experimentaci n t cnica operativa y jur dica permanente En este art culo tratamos de presentar una fotograf a de la lucha contra el delito cibern tico a mediados de 2010 II La reconstrucci n de las relaciones econ micas jur dicas y humanas Revoluci n es digital es de las industrias culturales Philippe Chantepie La revoluci n digital es una revoluci n sin fin Parece que nunca acabara desde su legado tecnol gico heredado de la Segunda Guerra Mundial pasando por la conquista de la luna hasta la innovaci n de los nuevos terminales y los mundos virtuales siempre acompa ada por discursos enf ticos sobre la sociedad de la informaci n la nueva econom a de mediados de los a os 1990 hasta las promesas de la computaci n en las nubes cloud computing pasando por el estallido de la burbuja de Internet y la convergencia de los medios de comunicaci n o las transiciones desde una web 1 0 a las redes Nuevos modelos econ micos de las sociedades de Internet C cile Roux Los nuevos usos digitales se acompa an de muchos
108. a r vo lution num rique dans la soci t civile et incarne le pas sage l conomie de l immat riel Les militaires taient d j tr s pr sents Internet tant la continuit d ARPANET le r seau de communica tion n de la guerre froide Cette introduction croissante des technologies de Pin formation vise Dissiper le brouillard de la guerre si cher Clausewitz R dacteur en chef de la revue Prospective Strat gique Nicolas Arpagian est Directeur scientifique du cycle S curit Num rique l Institut National des Hautes Etudes de la S curit et de la Justice INHES Il est galement Charg de cours l Institut des Relations Internationales amp Strat giques IRIS Ses r cents ouvrages sont La Cybers curit Collection Que Sais Je Presses Universitaires de France paru en septembre 2010 LEtat la Peur et le Citoyen Du sentiment dins curit a la marchandisation des risques Vuibert 2010 La Cyberguerre La guerre num rique a com menc Vuibert 2009 ou Libert Egalit S curit Dalloz 2007 Site Internet www arpagian net R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 23 b 023 027 Arpagian 2 QUERIES XEMIPILES IDE REVOLUTIONS 24 9 11 10 10 30 Page 24 Pourtant cette cyberguerre va mettre 4 mal des prin cipes tablis par ce m me Clausewitz A commencer par sa d finition de la guerre qu il pr sente comme un acte de vi
109. abitants qu elles impliquent Ce cheminement nous permettra de conclure sur un probl me largement ignor et pourtant central celui du statut des donn es qui alimentent les diff rentes mani res d quiper la ville informatiquement VISIBILIT S Parmi les innombrables formes d association entre la ville et les r seaux informatiques nous pouvons distin guer trois principales configurations Celles ci sont vi demment troitement li es entre elles ne serait ce que parce qu elles sont souvent associ es les unes aux autres dans des dispositifs complexes Il nous semble toutefois utile de les distinguer ici La premi re configuration consiste quiper la ville de dispositifs largement automatis s qui produisent puis font circuler des informations sur son tat Parmi ces outils les nouvelles g n rations de capteurs jouent un r le extr mement important Ceux ci concernent aussi bien le trafic routier que la qualit de lair et celle de l eau le niveau des nuisances sonores ou encore les ph nom nes m t orologiques extr mes Ils permettent d affiner les dimensions qui entrent en compte dans la supervision urbaine tant du point de vue de leur vari t que de leur qualit Ils en acc l rent galement le rythme ce qui largit continuellement l espace de fai sabilit d une surveillance en temps r el Au del des seuls capteurs faisant remonter des informations vers une cellule de
110. age 48 du droit ET HUMAINES t s de l Internet loppement par Eric BARBRY 2 nternet nest pas un espace de non droit il ne l a ee jamais t 1 A d faut de r gles sp ci fiques le droit de l Internet a t b ti dans un pre mier temps coups de jurisprudences 2 mais tr s vite l id e a germ travers le monde qu il tait sans doute n cessaire de d finir un corps de r gles propres r guler l Internet En Europe les travaux ont t engag s tr s t t et d s 1998 l Union europ enne planchait sur la r daction d une directive destin e harmoniser les conditions du commerce lectronique En France le travail l gislatif a galement t engag tr s rapidement aboutissant l adoption de la premi re loi relative Internet la loi du 1 ao t 2000 3 qui d finit un r gime de responsabilit s sp cifiques cer tains prestataires de Internet Depuis l adoption de cette premi re loi le processus l gislatif sest emball et Pon constate qu il existe aujourd hui un vrai droit de l Internet touchant nombre de composantes LInternet est donc bien un territoire du droit Ce droit reste cependant fragile et il devra sans aucun doute tre repens terme pour absorber les nouvelles volutions du Web UN DROIT SP CIAL DE L INTERNET A nen pas douter le droit de l Internet est devenu au fil des ann es un droit sp cial d rogeant g n ralement
111. ale que nous ayons jamais connue Aussi ferons nous n tre cette magnifique phrase d Alan Kay Le meilleur moyen de pr dire le futur est de lin venter et tenterons nous partir de quelques exemples bien modestes en regard des fabuleux chan tiers potentiels d imaginer selon diff rents plans ce que pourrait tre la soci t de demain dans laquelle nous serons amen s vivre LE NOUVEAU VISAGE DE LA VILLE URBANISME ET HABITAT A l instar de Gen ve dont Jean Marie Leclerc est le visionnaire sans limite la ville peut tre compl tement mod lis e en 3D fournissant moult informations tech niques conomiques et sociales pour tous les acteurs leur permettant d imaginer de nouveaux services et de nouveaux usages Le r tro et futur engineering architectural Que penser d un curseur temporel sur une maquet te num rique en 3D qui indiquerait quelle tait la configuration architecturale 10 ans 50 ans voire deux si cle ou plus en arri re Si cela marche dans un sens cela fonctionne aussi dans l autre Le fait de pouvoir imaginer le d veloppement de la ville sur 20 ou 30 ans que cela soit fait par ses diles ou plus simplement par des professionnels ou des particu liers clair s participerait ind niablement au projet de conception de la Cit tel que nos anciens le r vaient La ville 3D peut aussi faire l objet de simulations que ce soit par l accroissement des populations celui des d
112. alit s de nature r duire l al a de production des biens culturels L infom diation et les nouvelles raret s Jamais dans l histoire de Phumanit autant de biens culturels et informationnels n ont t la fois produits et rendus accessibles pour un co t aussi faible parfois m me nul d autant que la surproduction constitue une strat gie classique d conomie d offre comme l est celle des biens culturels Il r sulte de l abondance in dite de l offre un effet prix qui se traduit par une d flation puissante r guli re et g n ralis e des biens culturels qui ne saurait tre seulement imputable la concurrence entre les industries culturelles Pamont et les nou veaux entrants issus des industries num riques en aval Il r sulte aussi de cette profusion un d placement de la valeur des biens et de nouveaux goulets d tranglement La valeur des biens glisse des biens eux m mes Pin formation sur ces biens Les goulets d tranglement ces sent en partie d tre localis s sur le segment de la distri bution pour se d placer du c t de information sur ces biens ou plut t sur les capacit s d attention du ou des public s sollicit s par une telle abondance De surcro t le num rique induit des mod les cono miques davantage fond s sur la disparition du prix de bien unique en effet une conomie fond e sur la vente d exemplaires ne peut qu tre en perte de vitesse face des bie
113. alyser les relations entre thique lois psychologie et m deci ne Le partenaire frangais est la Mission Ethique de PINSERM 2 Approche promue en Europe depuis 2006 au travers du r seau euro p en EnoLL European Network of Living Labs r seau europ en de labo ratoires vivants zu Zu cessus de conception Issu d un projet europ en lanc en 2006 2 le concept vise le regroupement d acteurs divers dont les futurs utilisateurs dans le but de tester en grandeur nature des services des outils et des usages nouveaux Il a trouv naturellement son appli cation dans le champ de la sant Le premier laboratoi re fran ais orient sant est Autonom Lab dans le Limousin PARTICIPER ECONOMIQUEMENT Les technologies susceptibles d tre mobilis es pour que le citoyen et le patient soient en mesure de partici per la gestion de leur sant ont un co t Dans un contexte o les Etats sont endett s o les d penses de sant croissent et o l assurance maladie est d ficitaire la question du financement de ces solutions est pos e de mani re aigu Cela est d autant plus vrai que le citoyen habitu ce que ses d penses de sant soient prises en charge a tendance penser que les services de sant doivent tre gratuits Gratuit de la sant L efficacit globale de notre syst me de couverture socia le et les niveaux historiquement lev s de celle ci ont amen progress
114. ance ment de la production de ce type de biens qui demeu re priv mais tend samenuiser au profit de modes d exploitation sur les r seaux Or la d mat rialisation de la distribution accentue la perte de consistance de la rivalit des contenus num riques au profit de modeles conomiques appropri s aux biens collectifs Lexcluabilit des biens cr e alors la ligne de partage entre les mod les conomiques possibles et d termine le p rim tre des r gimes juridiques susceptibles de s y associer en favorisant des offres propres des biens de clubs ou au contraire des offres illimit es et gratuites pour le consommateur laissant ouverte la question du financement de la production Appropriabilit ou non appropriabilit C est sous ces principes que s inscrivent depuis deux pr d cennies au moins les volutions juridiques de la pro pri t intellectuelle en faveur d une protection toujours b 034 041 Chantepie 8 11 10 12 48 Page 39 non excluabilit se Radio TV hertzlennes gt co a 4 d o Pap aa PE amp _CD MTE Nova oi ah Graphique 4 Effets du rivalit an ae ee num rique dans la typo T wl logie des mod les co DVD Ms nomiques DRMS C Sale gt Musique VOD_ p u Fe cs L Concert_ Pay TV excluabilit accrue gr ce des mesures techniques de protection aboutissant 4 une formation d offres d
115. ans les dispositifs en tant que citoyens inform s 7 participant Porga nisation de la vie en commun Cette polarisation analytique permet d tudier fine ment chaque projet en insistant sur des dimensions souvent trait es comme allant de soi par les innovateurs et leurs commentateurs Une fois cette distinction faite on peut ainsi imaginer les grandes lignes d un pro gramme de recherche dont la richesse consisterait en l tude approfondie d une palette de cas couvrant Pes pace des variations possibles entre ces d finitions pola ris es certains cas documenteraient la sp cialisation extr me entre une fonctionnalisation de l espace urbain et de ses usagers et l autre p le une politisa tion de la ville et de ses habitants d autres cas au contraire renseigneraient sur les mani res dont ces d finitions se c toient voire shybrident Enfin Penjeu d un tel programme consisterait rep rer la mani re dont les questions de circulation et de cohabitation sont trait es dans le cadre de cas politiques et inver sement comment les solutions en termes de circulation des flux sont influenc es par des enjeux politiques La seconde piste de recherche consiste interroger la mani re dont les agencements sp cifiques de la ville connect e font travailler les notions m mes de publici t et de public Cette question est extr mement vaste et nous ne ferons ici quen aborder les grandes lignes
116. antic Web Case Studies and Use Cases W3C http www w3 org 2001 sw sweo public UseCases POLLOCK J Semantic Web for Dummies John Wiley amp Sons Inc Chichester West Sussex Hoboken NJ 2009 ALLEMANG D amp HENDLER Semantic Web for the Working Ontologist Morgan Kaufmann Publishers San Francisco CA 2008 ANTONIOU G amp VAN HARMELEN E A Semantic Web Primer 2 Edition The MIT Press 2008 HITZLER P SEBASTIAN R amp KROTZSCH M Foundations of Semantic Web Technologies Chapman amp Hall CRC London 2009 REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 ALEXANDRE BERTAILS IVAN HERMAN ET SANDRO HAWKE 89 090 096 Weill Y LLJ Z eZ LL Z 90 8 11 10 12 57 Page 90 concept ou ET WEBS DE DEMAIN vernance par Mathieu WEILL et Mohsen SOUISSI QUE RECOUVRE LE VOCABLE L INTERNET DES OBJETS L Internet des objets IdO est un paradigme relati vement r cent et malgr l adoption assez large de ce vocable force est de constater que selon les commu naut s impliqu es il peut y avoir des acceptions assez diff rentes avec des crit res plus ou moins restrictifs A titre d exemple en lisant leurs documents respectifs on peut mesurer le foss existant entre d un c t la branche de standardisation EPCglobal 1 du secteur de la logistique via l organisation mondiale GS1 2 pour laquelle les solutions RFID Radio Frequency Identification constitue
117. antique WebApps q Fouille de SPAROL Donn es SSL RDF Logique de XPath b Description Web de SEOS 5 Preuve JavaScript HTTP n es own Automatique Programmation Technologies Technologies XSLT 7 Web Semantiques Photo 1 Technologies du Web s mantique DECENTRALISER Le mod le d architecture centralis e est la r ponse la plus simple pour organiser du contenu Or le Web est fondamentalement d centralis et c est ce qui fait son succ s Le Web de donn es a lui aussi besoin d tre d centralis afin d viter certains probl mes classiques e viter les goulots d tranglement permet de garantir les performances e r duire les points individuels de d faillance Single Point of Failure SPOF r duit la d pendance tech nique e emp cher une politique de publication centralis e permet de s affranchir du bon vouloir d un tiers et est donc une garantie de libert On peut donc tendre l architecture du Web de docu ments au Web de donn es en utilisant des technologies d j existantes L objectif est qu une machine soit capable de comprendre parcourir et utiliser ces don n es Voyons maintenant comment on peut appliquer les recettes du Web aux donn es IDENTIFIER PAR UNE URI UNIFORM RESOURCE IDENTIFIER Les bonnes pratiques de conception des sites Web met tent en avant le choix des URIs pour d signer les sous parties des sites les services etc Il en est de m me avec le
118. atient est il propri taire de ses donn es personnelles de sant Il convient de preciser tout d abord la question en distinguant ce qui releve des notes personnelles prises par le m decin et auxquelles il sera le seul A avoir acc s de ce qui rel ve de donn es destin es tre transmises en principe A d autres professionnels voire exclusivement d autres m decins On admettra R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu sans trop de difficult que les donn es du premier type constituent un outil propre au professionnel et vis a vis duquel le patient qui a fait confiance audit professionnel n a pas de r crimination particuli re Dans le deuxi me cas qui concerne des donn es ayant vocation tre communiqu es la question prend une autre dimension Face au risque de diffusion incon tr l e et aux cons quences possibles d une telle diffu sion il est tentant de Sen remettre la r ponse du patient lui m me Une formulation ambigu du droit existant dans la loi Kouchner et qu ont renfor c e les premiers textes officiels d information sur le futur Dossier M dical Personnel a ainsi laiss mer ger la notion d un hypoth tique titre de propri t du patient sur ses donn es Il ne saurait pourtant s agir d une propri t comme les autres comment imaginer que le patient puisse prendre l initiative d imprimer l quivalent d un certi ficat de bonne sant pour un
119. atteint le niveau de la transformation tant que Pon na pas pass avec succ s les tapes pr c dentes Au del du ph nom ne de l informatisation c est la soci t tout enti re qui est en mutation Le secteur industriel qui a t le principal pourvoyeur de richesse au si cle dernier repr sente aujourd hui moins de 30 de la richesse mondiale cr e La valeur sest d plac e vers le secteur tertiaire dit de l information et des ser vices selon le minist re am ricain du Travail comme elle s tait d j d plac e deux ou trois si cles plus t t du secteur primaire vers le secteur secondaire Un conomiste clair Kenneth Boulding d clarait au d but des ann es 60 l conomie de la connaissance contient suffisamment de dynamite pour envoyer les conomies traditionnelles sur orbite Il faisait ainsi r f rence au fait que les conomies traditionnelles des pays d velopp s ayant cr leur richesse gr ce au secteur industriel risquent fort de voir leur fortune remise en question si elles ne comprennent pas suffisamment t t les cl s de cette nouvelle conomie de l information et des services Il est d ailleurs amusant de constater que Pon utilise souvent de fa on indiff renci e lorsque Pon parle du G5 du G8 ou du G20 les expressions les pays les plus riches du monde et les pays les plus indus trialis s plus le temps passe et moins cela sera vrai Nous n av
120. au sens figur et bien souvent au sens propre Ils repr sentent la version urbaine d une informatique ubiquitaire pens e comme une s rie de services qui faci litent les usages de la ville sans se pr senter frontale ment aux usagers sous la forme d interfaces Ils consti tuent donc la part technique et materielle de cette entit aux fronti res floues quest la ville intelligente Ils en composent l infrastructure informationnelle deve nue aujourd hui incontournable dans la gestion urbai ne au quotidien Une autre mani re d quiper informatiquement la ville consiste au contraire a installer des dispositifs bien visibles destin s Paffichage collectif dans les lieux publics Parmi ces nouveaux dispositifs les crans tien nent videmment une place centrale De plus en plus nombreux ils modifient sensiblement les paysages urbains contemporains en y ajoutant des espaces infor mationnels dynamiques S il y a toujours eu de nom breux crits expos s dans les villes depuis leur origine 2 ceux ci avaient la particularit d tre pour une grande part stables et inertes surtout lorsqu ils manaient d instances institutionnelles Connect s diff rents syst mes d information les crans sont des outils d affichage dynamique qui transforment radica lement non seulement la forme mais aussi le registre de ce qui peut tre expos dans la ville que cela soit tech niquement ou politiquement comme
121. autres de la dynamique de d ploie ment des plateformes travers les r seaux sociaux les effets de r putation qui peuvent tre des incitations zu Zu fortes contribuer le bouche oreille etc Ces nou veaux facteurs d offre qu internalisent les plateformes sont parmi d autres l ments comme la g o localisa tion les d terminants de d veloppement du ciblage marketing et du marketing comportemental qui assu rent de nouvelles synth ses grace auxquelles il sera pos sible de refonder l conomie de la culture P re du num rique chaque fois la robustesse de ces mod les tient la capacit des plateformes internaliser des externalit s valoriser des ressources dans l interaction logicielle qu elles peuvent produire Le consommateur media Mais ce qu internalisent essentiellement les nouveaux mod les dans la cr ation de valeur rel ve de la consom mation Ce que mettent jour les strat gies nouvelles qui hybrident entre les mod les des industries num riques et ceux des industries culturelles c est la place centrale occup e par le consommateur qui devient lui m me une plateforme dont le comportement les choix les go ts les pr f rences les recherches etc sont 4 la fois non seulement des ressources pour les plate formes num riques de contenus mais aussi un mode de d ploiement personnel sur les r seaux num riques De ce point de vue les industries culturelles op rent
122. avant Yahoo faisait de m me avec la technologie SearchMonkey mais l annonce faite par Google a connu un retentisse ment plus fort 084 089 Bertails 8 11 10 12 56 Page 89 donn es mais de d terminer comment le faire au mieux Il y a maintenant une vraie comp tition tant les enjeux sont r els En cons quence la quantit de donn es disponible augmente tr s rapidement concernant aussi bien la qualit de l air que la situa tion des entreprises ou le march immobilier Par ailleurs les technologies du Web s mantique ouvrent la porte des croisements d informations difficiles r aliser auparavant cr ant ainsi des opportunit s compl tement nouvelles Par exemple un avocat de Zanesville Ohio a pu croiser les donn es de raccor dement des habitants au r seau d eau avec les origines ethniques des propri taires certaines demandes tant refus es Il a pu ainsi d montrer clairement Pexis tence d une discrimination Outre la cr ation esp r e d opportunit s ou des sou cis l gitimes de transparence ces projets cherchent attirer la communaut pour la faire participer C est un moyen efficace d enrichir et de maintenir toutes ces donn es en agr geant toutes les initiatives per sonnelles Le pouvoir de la communaut enrichir des donn es a t illustr lors du tremblement de terre en Ha ti en janvier 2010 En r ponse la catas trophe la communaut OpenStreetMap un proj
123. berculture et de la science fic tion Or le cyberespace ne supplante pas le territoire physique il se superpose lui et le renforce en enri chissant et en augmentant les capacit s d action et les rencontres Il cr e un territoire augment 5 ou une extension num rique du territoire Dans la vie quoti dienne chacun volue entre le cyberespace et le terri toire physique e Les t l communications servent changer tr s gran de distance En fait elles permettent de g rer tout autant les relations que les services de proximit Dans un monde qui semble se d mat rialiser le contact physique avec le client ou avec la personne de mani re g n rale est tr s important Si la vente en ligne tue ou affaiblit tout au moins certains commerces et ser vices de proximit comme les disquaires ou les libraires d autres se d veloppent gr ce l Internet cybercaf s agences et points de vente pour le retrait de produits achet s en ligne e Les TIC permettent de localiser les activit s n importe o Elles cr eraient de l indiff renciation spatiale En fait il n y a nul effondrement de l espace avec les TIC comme certains l annon aient instar de Bill Mitchell dans City of Bits MIT 1995 On constate plut t une concentration des activit s et une sp cialisa tion des territoires une mise en r seau avec un accrois sement des flux et des polarisations renforc e
124. ble au fort de Thomas E Lawrence fond e sur le harc lement le faible obligeant le fort mobiliser des forces importantes pour faire face aux multiples assauts manant d individus ou de groupes diss min s Il convient au pr alable de pr ciser que la cyberguer re repose sur deux piliers e les tuyaux avec la capacit espionner alt rer sus pendre ou interrompre les syst mes de communication et d information de la cible vis e e les contenus avec une capacit agir sur information disponible en menant des campagnes de d nigrement en prenant le contr le de donn es stock es ou en ren dant celles ci inaccessibles zu Zu De Ie VMOU GaN CUE es ler eile les Cette cyberguerre des ann es 2000 est un enfant de la RMA Revolution in Military Affairs cette doctrine du Pentagone qui d signe l adaptation du systeme mili taire aux technologies num riques avec cet objectif Regarder de l autre c t de la montagne Cette R volution Technologique Militaire date des ann es 1970 et prend sa source dans Pex URSS En effet des th oriciens sovi tiques parlent alors de nouvelles m thodes tactiques et pensent les nou velles technologies de l information et de la communi cation NTIC comme un changement de paradigme Au seuil des ann es 1990 des sp cialistes tatsuniens reprennent le th me et lancent le slogan de la RMA Pour r sumer cette RMA est le compl ment de l
125. c le debat sur Internet du Futur l Internet des r seaux d acc s Les r seaux d acc s permettent aux particuliers et aux entreprises de se connecter Internet et d acc der aux services Ces r seaux sont responsables pour une gran de part du succ s d Internet Leur volution vers le haut d bit a permis le d ploiement de nouveaux ser vices comme par exemple le triple play I offre Internet T l phonie et T l vision sur DSL Dans le futur Pac ces filaire sera aussi fond sur le d ploiement du FTTH FTTO super PONS fibres plastiques et per mettra le d veloppement de r seaux communautaires et familiaux L acc s sans fil est lui aussi en pleine trans formation Tant du point de vue des couches phy siques o on pr voit de nouveaux interfaces radio 100 Mbit s puis 1 Gbit s que du point de vue de Par chitecture et des protocoles L acc s radio PInternet demandera notamment une meilleure utilisation du spectre radio flexible et ou cognitive et une auto organisation des diverses technologies d acc s 2G 3G CDMA LTE WiFi WiMax Satellite etc l Internet des r seaux spontan s Les r seaux spontan s sont des r seaux qui se cr ent et s organisent automatiquement et de mani re opportu niste selon les technologies de transmission disponibles les appareils 4 connecter et les services requis Dans le domaine filaire l exemple le plus connu est la cr ation d une communaut
126. ce nationale d appui la performance ANAP Md zu Zu qui s est pench e sur la cr ation de valeur par les TIC 7 Dans sa conclusion en forme de perspectives les auteurs soulignent en effet que la transformation de ces technologies en valeur est particuli rement com plexe dans le domaine de la sant chaque projet tech nologique n est qu un versant de projets de transforma tion des organisations En effet les logiques que nous avons num r es d pendent d engagements de prises de risques et de responsabilit s de besoins d informa tion et de processus de productivit diff rents Le financement des outils mobilis s rel ve donc de mod les conomiques diff rents m me si la superposi tion des r les et la volont d int gration des outils don nent cet enchev trement l allure d une prestation de service pour laquelle il est souvent dit que l on devrait pouvoir lui trouver un mod le Ainsi par exemple si la logique m dicale producti ve est celle qui mobilise les ressources justes n ces saires au sein de Punivers sant gr ce aux TIC les logiques d assistance et de participation renvoient directement la contribution du patient ou de la per sonne sa participation est source de productivit sa motivation participer est source de solvabilit du mar ch Dans cette perspective nouvelle selon laquelle la parti cipation du patient ou de la personne est reconnue l
127. ciels facilitant Pintrusion et la 5 Quiao Liang et Wang Xiangsui La Guerre hors limites dition origina le 1999 Traduction fran aise 2003 Editions Payot amp Rivages 6 http www defense gov news newsarticle aspx id 5787 1 7 FBI China may use counterfeit Cisco routers to penetrate US networks 15 mai 2008 www worldtribune com zu Zu navigation dans les r seaux informatiques auxquels ils sont reli s Ils constituent ainsi une porte d entr e hors pair dans les coulisses de la d fense des Etats Unis En juin 2009 P kin a souhait au nom de la lutte contre la pornographie que tout ordinateur fabriqu en Chine soit quip d un logiciel filtrant les contenus pornographiques le logiciel Green Dam le barrage vert d escorte de la jeunesse avec le risque de voir inclus dans les listes des sites bloqu s pour obsc nit des contenus sensibles sur le plan politique Face au toll international c est la r gle du volontariat qui a finale ment t retenue Au printemps 2010 la pol mique rebondit en France avec les interrogations pesant sur l int grit des cl s 3G commercialis es par les quipementiers chinois ZTE et Huawei On assiste ainsi de nouvelles formes d attaque comme ce fut le cas avec le piratage du projet de chas seur am ricain F 35 Joint Strike Fighter Le Wall Street Journal a d couvert en 2009 que des hackers taient parvenus voler des informations concernan
128. cles de connaissances ainsi qu un affaiblissement des contacts avec leurs familles d origine leurs amis d enfance etc Au fur et mesure qu Internet s installait c est le cas de le dire dans les foyers de ces particuliers Pinvestisse ment des n o usagers dans les changes en ligne d pla gait le centre de leur activit sociale vers des relations distantes et moins solides Cette instabilit relationnel le serait 4 la base du sentiment grandissant d isolement et de la diminution de la qualit de vie que percoivent les interview s La double nature du Web en m me temps technologie de communication interpersonnelle et medium de communication de masse pouvait tre regard e a juste titre comme un facteur de confusion Kraut n h sitait pas qualifier les usages informatiques en ligne malgr leur pr tendue interactivit de loisirs non sociaux favorisant l attitude d individualisation 8 F lix Guattari 1991 Communication Pour une thique des m dias Le Monde 6 novembre 9 Judith Donath and Danah Boyd 2004 Public displays of connection BT Technology Journal vol 22 no 4 pp 71 82 10 Fran ois Granier 2005 La mise en r seau De Pinjonction au concept sociologique Sociologies pratiques vol 11 no 2 pp 23 31 11 Robert Kraut et al 1998 Internet Paradox A Social Technology That Reduces Social Involvement and Psychological Well Being American Psychologist vo
129. clura l ensemble des citoyens et favorisera l mergence de nouveaux services imaginatifs Assurer le suivi et les changes Cette d marche doit tre soutenue au moyen de tableaux de bord et d indicateurs de performance d un genre nouveau Ce business activity monitoring adap t la ville permettra non seulement d analyser les cor r lations entre les diverses informations recueillies mais aussi d anticiper certaines volutions et d ventuels pro blemes Elle doit aussi s enrichir d changes avec les autres villes le cas ch ant dans le cadre de clubs Administration et t l services Une ville qui veut viter les points de congestion se doit d offrir des services d administration distance mais elle ne peut faire l conomie de guichets r els Toutefois l encore les technologies de l information permettent de repenser la distribution de ces guichets dans l espace urbain afin d offrir des services de proxi mit les bornes de t l pr sence pouvant completer les bureaux locaux S curit et vie priv e En mati re de s curit l Etat et les collectivit s locales b n ficient norm ment des apports des technologies de l information vid osurveillance tracking des adresses IP syst mes biom triques etc Ces syst mes peuvent tre d velopp s vigilance communautaire signalement selon un protocole tabli contact du poli cier le plus proche etc mais ils doivent auss
130. conomie ES Romain Beaume et Vincent Susplugas UNIL de ndustrie et de l Emploi Cr er des emplois dans les territoires quelques l ments de prospective des investissements industriels en France AO T 2010 Gilles Le Blanc ISSN 1148 7941 ISBN 9 2 7472 17231 Hors dossier Les nanos applications et enjeux Ilarion Pavel les territoires Ce num ro est coordonn par Claude Trink r 7 1 I BULLETIN DE COMMANDE A retourner aux ditions ESKA 12 rue du Quatre Septembre 75002 PARIS T l 01 42 86 55 65 Fax 01 42 60 45 35 pemesan 1 I O Je d sire recevoir exemplaire s du num ro de R alit s Industrielles ao t 2010 Cr er des emplois dans les terri 1 toires ISBN 978 2 7472 1723 1 au prix unitaire de 23 TTC 1 p I Je joins Q un ch que bancaire l ordre des Editions ESKA A un virement postal aux ditions ESKA CCP PARIS 1667 494 Z i 1 I NORT ssjororiasn narices PR NOM susanne I RUN ER PR engeren E TR dais l 1 I Code Postal anne een Ville ii Bank i 1 I So ee ee ee ee eee eee ee ee ee ee ee eee eee eee me ee me me e l 103 108 resumes 8 11 10 14 41 Page 103 FOR OUR ENGLISH SPEAKING READERS THE WEB TODAY THE WEBS OF TOMORROW Editorial Jean Pierre Dardayrol Communication networks of the future Fran ois Baccelli Holding a preponderant place at the very center of society the Internet has to evolve to respond to the emergence of new components n
131. couverture 8 11 10 12 42 Page 1 REAL T S INDUSTRIELLES SINIW S4d SJIYNNV NOVEMBRE 2010 PRIX 23 Web d aujourd hui Webs de demain urewap ap sqam iny panofne p qam UNE SERIE DES ANNALES DES MINES FONDEES EN 1794 ISBN 978 2 7472 1757 6 Edition Publiees avec le soutien 5 du minist re de l Economie ESKA 2 917827471217576 de l Industrie et de l Emploi Lye rf ISSN 1148 7941 0107 AWHWAAON 001 002 edito 8 11 10 12 43 Page 1 F ditorial Internet s et Web s du singulier aux pluriels es ventes en ligne d objets d art retrouvent une croissance deux chiffres Inde envisage de se doter de capacit s de cyberd fense et de cyberattaque Les fournisseurs d acc s Internet inquiets de bloquer les sites ill gaux Le sp cialiste de la t l phonie sur Internet vaut 100 millions de en bourse Des drones pour cartographier notre plan te sur Internet Depuis plus de quinze ans l Internet le R seau en fran ais et le Web la Toile occu pent une place croissante quoique rapidement changeante dans les m dias Pactualit les d bats publics et surtout dans notre vie d abord professionnelle puis sociale et maintenant intime En effet toutes les facettes de la soci t et de la vie ont t investies des degr s divers par les applications qui s appuient sur Internet commencer par la plus embl
132. ctionnalit s que celles ci offraient en utilisant la structuration existante des don n es Le r sultat en a t des produits souvent tr s com plexes comprendre et utiliser pour des utilisateurs non experts car a logique sous jacente est une logique d informaticien et non pas une logique d usage celle quadopte un simple utilisateur du m tier Plus r cemment sont venus se rajouter des syst mes d information comme le courrier lectronique ou PECM Enterprise Content Management ou la GED gestion lectronique de documents Ces systemes ont ceci d original que les donn es qu ils manipulent sont non structur es C est dire qu elles sont du texte libre comme par exemple le corps du message d un courrier lectronique ou encore un fichier Word ou PDE En r alit tous ces contenus sont ce que l on appelle semi structur s car en sus du contenu non structur existe g n ralement une structuration f t elle tr s l g re exp diteur ou r cipiendaire date d exp dition par exemple pour le courrier lectronique et auteur d un document ou dossier du disque dur dans lequel est stock ce document pour les syst mes d ECM Les syst mes de courrier lectronique ou d ECM ont progressivement d mocratis et g n ralis Pusage des moteurs de recherche car leur contenu en texte libre se pr te tr s mal aux syst mes de recherche rigides base de formulaires que proposent traditionnellem
133. cun 4 la prise en charge de sa propre sant rendue la fois possible par les techno logies de Pinformation et des communications l Internet notamment et socialement et conomique ment acceptable pour la soci t de demain Quels b n fices pourrions nous en retirer collectivement l heure d un d ficit chronique et croissant de notre bud get de la Sant Telles sont les questions sur lesquelles nous tenterons d apporter dans cet article quelque clairage e monde de la sant est historiquement b ti sur le CONTR LER SES DONN ES PERSONNELLES DE SANT G rer sa sant ou tout du moins participer cette ges tion cela suppose tout d abord que l on puisse avoir acc s aux informations qui la d crivent et en mesurent l tat r sultats d examens prescriptions accidents de sant En m me temps la plupart de ces informations sont produites par les professionnels de la sant et sont utilis es par eux dans l exercice de leur activit au b n fice du patient D s lors Pirruption du patient dans cette cha ne informationnelle est probl matique nous en d velopperons ici un certain nombre d aspects L acc s ses donn es personnelles grace aux technologies aspects l gaux Historiquement et encore aujourd hui dans un certain nombre d tablissements de sant les documents com portant des informations m dicales comptes rendus r sultats d examens etc taient des docum
134. d changer sur les techniques de fraude et de d velopper des strat gies d action concert e c est dire de faciliter le d p t de plaintes par les op rateurs mais aussi d agir par exemple sur les modes de com mercialisation ou les outils de d tection de la fraude que ceux ci peuvent mettre en uvre On ne peut qu appeler de nos souhaits le d veloppe ment de tels groupes de travail dans d autres secteurs conomiques Un autre angle d approche pourrait consister s atta quer directement aux ph nom nes plut t qu un sec teur en particulier Ainsi le d veloppement des botnets 9 est particuli rement pr occupant tant donn qu il favorise une grande partie des infractions commises aujourd hui sur Internet De nombreux acteurs collec tent des informations sur l activit des botnets mais les services d investigation officiels sont rarement impli qu s de facon efficace Une pr sentation 2 r alis e lors du Symposium sur la S curit des Technologies de 8 Le rapport annuel de POSCP est publi depuis 2002 sur le site Web de la Banque de France http www banque france fr observatoire 9 Botnet r seau constitu par les ordinateurs individuels qui ont t contamin s par un logiciel malveillant donn lequel a pour particularit de les placer sous la coupe d un m me dispositif de contr le Ces botnets qui peuvent regrouper plusieurs centaines de milliers voire plusieurs mil
135. dans des centres com merciaux virtuels reconstitu s mais aussi celle de faire essayer des v tements des coiffures etc A son avatar personnel VIVRE ENSEMBLE INTERACTIONS VIE SOCIALE ET CITOYENNETE Un lien social renouvel De multiples initiatives s appuyant sur les NTIC ont vu le jour qui permettent de lutter contre la d sagr gation du lien social diff rentes chelles locales allant de la collectivit Pimmeuble Ces initiatives citoyennes ou initi es par le priv recr ent une animation dans la ville voir par exemple les caf s PhiloResto de l auteur ou les ap ros Facebook avec leurs rencontres on the spot ou socialis es de Pindividualisme primaire Pon passe ainsi la soci t d changes et de rencontres du tissu associatif repens De la m me mani re les ser vices et les quipements communicants personnels mais aussi urbains cr ent de nouvelles interactions M2M li des services de rencontre ou de micro blog ging identification des points chauds commentaires partag s g o localisation Une g n ralisation des services de proximit La ville s enrichit de services de proximit favoris s par ces r seaux sociaux locaux ventuellement port s par le tissu associatif Il pourra donc s agir de b n volat aide pour des cours du soir repas pour les personnes g es h bergement de personnes en difficult ou de voya geurs etc ou de services paya
136. dans le vocabulaire sp cialis La ques tion est pr sent de pr ciser de quelles connaissances on parle avant d envisager ce que peut apporter Internet en la mati re b 015 022 Picard 9 11 10 10 29 Page 17 Comprendre des donn es de sant Les donn es produites par les professionnels de sant sont aussi utilis es par eux pour exercer leur art au b n fice du patient En d finitive C est sans doute la principale raison pour laquelle les donn es manant de gens qui savent nous int ressent Mais comment acc der au sens de ces informations L acc s au dossier papier m diatis ou accompagn ne posait pas de pro bl me Il nen est pas de m me pour un dossier lectronique auquel on peut acc der distance seul devant son cran Outre le fait que l information comprise peut g n rer un choc pour le lecteur patient qui aurait peut tre pr f r ne pas savoir des donn es moindre enjeu mais non comprises ne sont porteuses d aucun pronostic et ne pr sentent donc aucun int r t pour un non initi La question qui se pose d s lors est celle d une possible m diation pour l acc s la connaissan ce Mais quelle connaissance Une certaine connais sance m dicale certes mais qui peut pr tendre ma tri ser en quelques consultations de Wikipedia ou m me d une source plus sp cialis e les comp tences acquises par le m decin au cours de ses nombreuses ann es d tudes Cela
137. de l espace publicitaire plac cot des r sultats de recherche AdWords ou vendre de l espace sur son site AdSense Les publicit s sont cibl es en fonction du profil de l usager et les annonceurs ne paient que lorsque les visiteurs cliquent sur leurs encarts interactifs de ce fait ils ne Sacquittent du prix d inser tion qu en cas de succ s c est dire lorsque Pencart a t ouvert par linternaute Avec Internet le march de masse se transforme en masse de niches Le march jusqu ici focalis sur un nombre restreint de grands succ s produits et march s grand public s ouvre aux tr s nombreuses niches de sa tra ne MSN exploite celle de la messagerie instantan e eBay celle des ench res Wikipedia celle de la connaissance Meetic celle du matching amoureux etc LES CYCLES CR ATION DESTRUCTION DE VALEUR A chaque nouveau cycle de nouvelles stars Depuis le d but des ann es 1960 nous avons assist plusieurs r volutions technologiques qui ont vu l amp mer gence de nouveaux acteurs et la disparition ou la reconfiguration des anciens acteurs ces cycles sont en R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu effet la fois cr ateurs de valeur et destructeurs de richesse th orie de Schumpeter 6 voir le tableau 1 Les innovations qui se diffusent dans l conomie boule versent les modes de consommation en r pondant a des besoins non encore satisfaits voire en e
138. de n uds parpill s connect s entre eux par des liens plus ou moins forts Ces liens diff rent en termes de poids de nature et de solidit D une soci t faite d agglom rations troite ment soud es figure 1 Pon passe un entrelacement d individus s par s figure 2 La multiplicit des relations qui unissent les individus est prise en compte par ce changement de paradigme de l tude du social bond lien social au sens dur kheimien l on passe celle des social ties liens sociaux au sens de Granovetter Mais dans un contexte caract ris par la vari t et par la multi moda lit de ces liens les sentiments d appartenance r ci proque et les loyaut s traditionnelles s exposent encore au risque de Panomie de Peffacement des normes et des rep res sociaux On ne voit pas comment le web 26 Peter M Blau 1982 Structural sociology and network analysis an overview in Peter Marsden et Nan Lin dirs Social structure and net work analysis Beverly Hills Sage Albert L szl Barab si 2002 Linked The New Science of Networks New York Basic Books 27 Barry Wellman 2000 From Little Boxes to Loosely Bounded Networks The Privatization and Domestication of Community in Janet L Abu Lughod dir Sociology for the Twenty first Century Continuities and Cutting Edges Chicago University of Chicago Press pp 94 115 28 Barry Wellman 2002 Little boxes glocalization and
139. de penser pouvoir g rer une base de donn es qui maintiendrait jour manuel lement ces informations l Lapproche SBA permet donc de ne pas avoir d ployer de projet de TGBD tout en ayant l essentiel des avantages et en permettant d int grer au syst me r sultant des informations provenant du Web par exemple des avis de consommateurs ou Panalyse des probl mes rencontr s par des utilisateurs et relat s sur des blogs ou des forums de discussion Le champ d application des SBA ne cesse de s tendre actuellement vision du client 4 360 gestion de la relation client multi canal application de suivi du res senti client PLM logistique e commerce e reputa tion etc la liste en serait longue Et d autres techno logies issues du monde Internet comme les technologies d interface utilisateur dites Web 2 0 vien nent en renfort d un mouvement de fond de r invention de l informatique d entreprise autour des technologies et des usages de l Internet Il s agit ni plus ni moins de r enchanter l informatique dans les entreprises et de permettre aux utilisateurs et aux m tiers de se r approprier Poutil informatique apr s une trop longue confiscation par les informati ciens et les Directions Informatiques C est la un enjeu absolument majeur notamment en termes de co ts et de comp titivit et je suis persuad qu une r volution est en marche qui va radicalement modifier le paysage informatique dans
140. des infocentres des DSS Decision Support Systems des EIS Executive Information Systems des entrep ts de donn es Datawarehouses de la gestion documentaire GED et de la gestion de la connaissan ce knowledge management La finalit n tait plus de remplacer Phomme par la machine mais de mettre sa disposition l information pertinente pour lui permettre de mieux d cider ou d enrichir ses connaissances Enfin l outil informatique REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu Le Web 2 0 et la suite ou le Web 2 0 moteur de la transformation de la societe Dans son ouvrage In the Age of the Smart Machine Shoshana Zuboff professeur au MIT d crivait les trois grands enjeux de l in formatisation de nos soci t s l automatisation angl automate l informationnalisation angl informate et la transformation angl devient un ph nom nal levier de transformation de nos organisations qui modifie les fronti res de l entreprise Biographie Ing nieur en informatique Docteur s sciences de gestion auditeur certifi en informatique CISA et en gouvernance CGEIT Christophe Legrenzi est sp cialis dans les domaines du management et de la performance des organisations informatis es Il anime de nombreux s minaires et conf rences ayant pour th me la gou vernance des syst me d information notamment au sein de CapGemini Institut de Comundi du Benchmark Group et de nombreuses universit
141. dt erleichtern sollen Wir stehen an der Schwelle einer neuen ra derjenigen der informationellen kologie des ffentlichen Raums Das Web neues Territorium und alte Konzepte Pierre Musso Als universales Netz das alle Internetbenutzer des Planeten miteinander verbindet bietet der Cyberspace die M glichkeit sich von allen territorialen und physischen Grenzen zu befreien auch vom Gewicht der Institutionen und des Staates IV Internets und Webs von morgen Das semantische Web Alexandre Bertails Ivan Herman und Sandro Hawke Auf der Grundlage existierender Technologien Protokoll http Hypertext Transfer Protokol URI Uniform Resource Identifier das einheitlich jede Ressource im Web identifiziert konstituiert das semantische Web durch die immer aktiver teilnehmende Gemeinde der Internetbenutzer eine neue Etappe in der Logik der Aufteilung wie sie das aktuelle Web kennzeichnet REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 Das Internet der Objekte Konzept oder Realit t Mathieu Weill und Mohsen Souissi Das Internet der Objekte ist eine Erweiterung des gegenw rtigen Internets auf alle Objekte die direkt oder indirekt mit elektronischen Ausr stungen kommunizieren k nnen die ans Internet angeschlossen sind Diese neue Dimension des Internets ist auf technologischer wirtschaftlicher und gesellschaftlicher Ebene sowie hinsichtlich der governance mit betr chtlichen Herausforderungen verbunden
142. e Cette trilogie permet d opposer le r seau t l informa tique interactif aux m dias traditionnels de radiodiffu sion o domine l metteur et o les r cepteurs sont cens s tre passifs Cette distinction technique dans la structure des r seaux v hicule une vision de l or b 075 083 Musso 8 11 10 12 55 Page 83 ganisation sociale tel point que les sciences sociales Pont emprunt e la science des ing nieurs la transfor mant en un v ritable poncif Ainsi Pierre L vy affirme qu Une des principales significations de l mergence du cyberespace est le d veloppement d une alternative aux m dias de masse J appelle m dias de masse les dispositifs de communication qui diffusent une information organis e et programm e partir d un centre en direction d un grand nombre de r cepteurs anonymes passifs et isol s les uns des autres Presse cin ma radio et t l vision classiques sont les repr sentants typiques de tels m dias Or le cyberespace ne met pas en jeu des centres diffusant vers des r cepteurs mais des espaces communs o chacun peut apporter son lot et puiser ce qui l int resse des sortes de march s de l infor mation o les gens se rencontrent et o l initiative appar tient au demandeur 33 Pour sa part le philosophe Jean Louis Le Moigne la recherche de la m moire des r seaux rep re lui aussi trois mod les technico organisationnels de r seaux
143. e au sein de Tsahal l arm e isra lienne afin de mieux g rer les r seaux sociaux Il est int ressant de noter que les doctrines des arm es en la mati re voluent Ainsi en mars 2010 l US Army donne nouveau le feu vert l acc s aux r seaux sociaux partir des ordinateurs de l arm e apr s l avoir interdit partir de P t 2009 Ses principales motiva tions taient l poque les suivantes emp cher Pintru sion de logiciels malveillants et viter aux militaires concern s de divulguer publiquement des informations confidentielles Le Department of Defense am ricain autorise donc nouveau les militaires acc der des sites comme Twitter FaceBook ou Youtube sous r serve que Putili sation de ces platesformes Web 2 0 ne compromette pas la s curit des infrastructures et ne permette de r v ler aucune information confidentielle Toutefois afin d tre en mesure de prot ger les r seaux militaires contre la prolif ration de virus informatiques et les R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu attaques de hackers le Pentagone se r serve le droit de limiter temporairement l acc s ces r seaux sociaux afin de maintenir la s curit lors des op rations mili taires ou pour pr server la bande passante Dans la mesure o la cyberguerre ne se limite pas espionner ou chercher prendre le contr le des qui pements adverses mais vise galement rival
144. e cyberespace agit en surimpression dans les repr sentations sociales des acteurs et tend transformer leur vision de la terri torialit le temps tant contract et l espace dilat Lextension num rique du territoire ajoute a la topolo gie du territoire patrimoine d limit par des fronti res la topologie de la r sille faite de hubs et de flux cr ant une polarisation attractive La distinction entre espaces patrimonial et transactionnel propos e par Jacques Beauchard 8 qui definit le projet territorial collectif comme la combinaison des visions de s den 6 Paul ALLIES Linvention du territoire Presses Universitaires de Grenoble 1980 7 Martin VANIER Le pouvoir des territoires Essai sur l interterritorialit Economica Anthropos 2 ed 2010 8 Jacques BEAUCHARD La bataille du territoire Mutation spatiale et am nagement du territoire LHarmattan 1999 R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 PIERRE MUSSO 74 075 083 Musso TERRITOIRE ET WEB MISE EN ABIME 78 8 11 10 12 55 Page 78 taires et de nomades est l uvre dans les repr sen tations des lites politiques et conomiques locales Cette dualit de repr sentations sociales du territoire s dentaires nomades sollicite d autant plus les tech nologies num riques que celles ci sont ambivalentes et permettent de renforcer aussi bien la mobilit que lim mobilit Il se produit ainsi un e
145. e de Bercy T l doc 797 75572 Paris Cedex 12 T l 01 53 18 52 68 Fax 01 53 18 52 72 Je desire recevoir dans la limite des stocks disponibles un num ro sp cimen Q de la s rie R alit s Industrielles Q de la s rie G rer amp Comprendre Q de la s rie Responsabilit amp Environnement NOM si semestre caen ner secoue idee cie FOR CUO vna ia OAMI ME caritativa AUTE ta Publi par ANNALES DES MINES Fond es en 1794 ond es en 1794 les Annales des Mines comp tent parmi les plus anciennes publications co nomiques Consacr es hier l industrie lourde elles s int ressent aujourd hui l ensemble de l ac tivit industrielle en France et dans le monde sous ses aspects conomiques scientifiques techniques et socio culturels es articles r dig s par les meilleurs sp cialistes francais et trangers d une lecture ais e nourris d exp riences concr tes les num ros des Annales des Mines sont des documents qui font r f rence en mati re d industrie L Annales des Mines ditent trois s ries com pl mentaires R alit s Industrielles G rer amp Comprendre Responsabilit amp Environnement R ALIT S INDUSTRIELLES uatre fois par an cette s rie des Annales des Mines fait le point sur un sujet technique un secteur conomique ou un probl me d actualit Chaque num ro en une vingtaine d articles pro pose une s lection d informations conc
146. e r actualise une mytholo gie du XIX si cle fond e par les ing nieurs saint simo niens li e au d senchantement de la religion chr tienne et son d placement sur l industrie et les r seaux de chemins de fer agents de la transformation sociale Le r enchantement de notre monde hyper ou postindustriel sop rerait depuis lors grace aux technologies dont Internet semble aujourd hui le para digme Un nouvel espace religieux Avec le cyberespace r ticulaire est mise en sc ne une symbolique de type religieux fond e sur le r seau tech nique notamment Internet Christian Huitema a bien titr son ouvrage Et Dieu cr a Internet et Kevin Kelly ex r dacteur en chef adjoint de la revue Wired a pu decrire sa premiere visite sur Internet comme une exp rience religieuse 17 Plus r cemment a t identifi le Dieu Google 18 15 Joel de ROSNAY Le Cerveau plan taire Olivier ORBAN Paris 1986 et L homme symbiotique Regards sur le troisi me mill naire Le Seuil Paris 1995 Pierre LEVY Lintelligence collective Pour une anthropologie du cyberspace Paris La D couverte 1994 et La Cyberculture Rapport au Conseil de l Europe Editions Odile Jacob Paris 1997 16 Manuel CASTELLS La soci t en r seaux Tome I de L re de l in formation Fayard Paris 1998 17 Mark DERY Vitesse virtuelle La cyberculture aujourd hui Editions Abbeville Paris 1997 p
147. eaux mutualis s s ajoute aux pr c dentes utilit s 2N par des effets communau taires sur les services et repose sur la qualit de services et la participation des utilisateurs de ces services En r alit cette variabilit des mod les conomiques est convoqu e par les diff rences de structure des r seaux de communications telles que les percevaient d j des travaux pionniers portant sur leur caract risation ce qui tait en particulier le cas d Internet voir le gra phique 3 A la logique monopolistique ou tout du moins oligo polistique induite par les conomies d chelle propres aux industries culturelles travers la distribution b 034 041 Chantepie 8 11 10 12 48 Page 37 F Graphique 3 R seaux cen tralis d centralis et distri bu Source Paul Baran On Distributed Communications Rand Corporation 1964 Station CENTRALIZED DECENTRALIZED DISTRIBUTED d exemplaires ne peuvent que se substituer de nou velles r gles tr s puissantes qui conduisent les indus tries num riques et les industries culturelles repenser ensemble les march s culturels num riques partir du d ploiement de r seaux distribu s LA R VOLUTION DES MOD LES CONOMIQUES Imaginer des march s culturels et des mod les cono miques mergents mais durables suppose de tenir pour acquis Pinterconnexion sans cesse plus nette entre les secteurs culturels et le num rique c
148. ec des d lais de r ponse bien sup rieurs 4 quinze jours Appeler l entreprise relevait du domaine de l exploit car une fois atteint le standard t l phonique nous tions transf r s de service en service souvent jusqu l puisement La priorit s est port e vers le d veloppement des centres d appels des dispositifs dont la mission est de recevoir les appels t l phoniques des clients de prendre en compte leurs demandes et de leur apporter la r pon se ad quate soit imm diatement soit dans un d lai pr d termin L ouverture la concurrence du secteur des t l coms en 1998 avec la t l phonie fixe le mobile et l Internet a acc l r le d ploiement des centres d appels afin d ac compagner la croissance du nombre des abonn s et de r pondre toutes leurs questions portant sur la gestion de leur compte la facturation et les dysfonctionne ments techniques Par la suite les centres d appels se sont diffus s tous les secteurs de l conomie y com pris au secteur public avec pour mission de r pondre toutes les sollicitations des clients Le d veloppement des centres d appels ne s est pas fait sans difficult car pour bien fonctionner il faut la base s assurer que les pr requis suivants sont r unis e avoir des produits et des services de qualit e avoir la capacit traiter la totalit des appels dans des d lais acceptables pour le consommateur e avoir acc
149. echercher ce type de connaissance pour eux m mes ou pour un proche zu Zu Les outils sociaux de l Internet Ces besoins de t moignages d exp riences proches de celles que l on vit intimement en restant ou non dans l anonymat et qui peuvent se muer en besoin d change trouvent s exprimer au moyen de l Internet 2 0 et des logiciels sociaux Au del des sites d acc s la connaissance m dicale ces services se d veloppent aujourd hui rapidement sans que nous sachions les formes qu ils prendront en d fini tive Selon qu ils sont administr s par des profes sionnels de sant ou non qu ils sont financ s par un acteur conomique faisant commerce dans la sant ou non que les changes privil gi s se d roulent entre pairs ou avec des autorit s m dicales ou que l motion l emporte sur les donn es scien tifiques ces services prennent des formes tr s contrast es et sont porteurs de valeurs dans tous les sens de ce terme tr s diff rentes ils sont constitu tifs des Webs de demain LA MOBILISATION DES TECHNOLOGIES DE PARTICIPATION De la gestion des soins leur production Les technologies de l information et de la communi cation TIC trouvent dans le secteur de la sant bien d autres applications que celles de la relation patient soignants dans laquelle la mobilisation des technologies a t assez tardive comme nous l avons vu Mais les TIC n ont pa
150. ecter presque partout permettent l mergence de nouveaux lieux de travail depuis des bureaux impersonnels jus qu au domicile en passant par des lieux interm diaires des tiers lieux favorisant les changes Concilier la productivit avec un d veloppement durable Cette nouvelle organisation de la ville aura un impact profond sur les r seaux de transport et permettra de r duire ses congestions qui sont un v ritable fl au co nomique et cologique Les technologies du travail distance et de la t l pr sence rendront optionnelle la plupart de nos d placements actuels Toutefois les changes au cours de rencontres de visu resteront la r gle Mais de nouvelles formes de d placements plus verts pourront prendre le relais covoiturage facilit par les r seaux sociaux v hicules lectriques roboti s s En outre les technologies de g o localisation ou de tracking des voitures et des pi tons alli es des sys t mes experts permettent de simuler les flux de circu R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu lation d anticiper les points de congestion selon diffe rents sc narios et de proposer de nouveaux axes de cir culation Entr e dans l re du shopping d s interm diaris Le commerce prend de nouvelles formes avec d une part Pavenement des changes entre particuliers et d autre part avec la possibilit non seulement de faire du l che vitrine depuis chez soi
151. el volue hier ma tres d une cha ne dont ils captaient Pessentiel de la valeur les op rateurs ne sont plus d sormais qu un maillon d une vaste toile sur laquelle d autres acteurs plus agiles et plus cr atifs entendent bien capter ces nouveaux revenus Ces changements remettent en cause les mod les exis tants Les entreprises doivent relever le d fi en trouvant leur place et en se d veloppant de mani re rentable non plus dans une cha ne mais dans cette nouvelle toile de valeur num rique LA NOUVELLE DONNE MARKETING Le passage de la raret l abondance la loi de Moore C est Gordon Moore 2 qui a rep r pour la premi re fois la tendance empirique devenue depuis la loi de Moore selon laquelle le nombre de transistors des microprocesseurs implant s sur une puce de silicium d une taille donn e double tous les deux ans Cette loi s est r v l e peu ou prou exacte depuis 1973 3 et elle pourrait en principe le rester jusque vers 2015 soit avant que l on ne soit r ellement confront des effets quantiques Les deux autres technologies utilis es dans l conomie num rique savoir le stockage et la bande passante vont encore plus vite dans la course vers la performan ce en effet le nombre d octets que l on peut sauvegar der sur une zone donn e double peu pr s tous les ans et la vitesse de transfert des donn es double tous les neuf mois La technologie permet
152. ement de leurs rapports sociaux C est aussi une envie de ma triser et de fa on ner leur environnement social tout en respectant cer taines contraintes qui leur viennent de la vie hors ligne Cela nous conduit ne pas sous estimer l effet sp ci fique des divers moyens technologiques mobilis s pour assouvir ces envies de sociabilit En effet les usages informatiques ne sont pas neutres dans une r alit fa onn e par les TIC les affinit s entre les indi vidus ou leurs rivalit s ne s expriment pas de la m me fa on que dans le monde d crit par les socio logues du 19 si cle Les analyses r centes sur l impact du Web se sont heurt es la n cessit de contextuali ser la pr tendue d socialisation des internautes au jour des divers cadres d usage C est ainsi qu au fil des tudes que nous avons pass es en revue nous avons pu observer une transformation de la perspective adopt e et des conclusions tir es la suite de l analy se Les structures d une soci t en ligne d s lors ne se limitent pas un d calque fid le des logiques et des processus sociaux que nous pouvons observer l ordi nateur tant teint Lentraide la coop ration et la proximit des individus et des groupes prennent des formes originales dans le contexte des m dias num riques 34 31 Pippa NORRIS op cit 32 Lada Adamic Orkut Buyukkokten et Eytan Adar 2003 A social network caught in the
153. ement s est notamment concr tis dans le domaine de la ville par la directive europ enne INS PIRE 4 qui encadre depuis avril 2007 la commu nicabilit des donn es publiques caract re g ogra phique En France la Mairie de Paris a adopt le 8 juin 2010 une r solution sur la diffusion des donn es publiques Ce mouvement est essentiel pour comprendre la dyna mique des innovations qui concernent aujourd hui la ville Il souligne notamment importance cruciale que vont prendre lavenir les infrastructures informa tionnelles Mais dans le m me temps il pr sente un v ritable impens Presque enti rement tourn s vers les probl matiques de disponibilit d interop rabilit et de droits de commercialisation les projets qui Paccom pagnent ne posent jamais frontalement la question de la production de ces donn es ni encore moins celle de leur existence en tant qu objets statistiques bruts C est une vidence pour l anthropologie des sciences et des techniques mais il est toujours bon de le rappeler par definition une donn e n est jamais brute surtout dans le champ de la g ographie elle produit le monde autant qu elle le d crit Parce qu elles s appuient sur des cat gories qu elles mesurent ou qu elles croisent les donn es sont toujours minemment politiques 10 R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b A 2 JEROME DENIS ET DAVID PONTILLE 73 069 074 Denis T
154. employeur potentiel de d truire des donn es de les utiliser pour pr senter son cas dans une d marche de recherche de prise en char ge 1 Demain un dossier de sant priv sur Internet C est dans ce contexte qu aujourd hui d j se pr sen tent sur l Internet des dossiers de sant Google avec Google Health et Microsoft avec HealthVault proposent aux patients et au grand public de certains pays de sauvegarder leurs donn es m dicales en ligne L avenir dira Pusage que les utilisa teurs feront d un tel service auront ils suffisamment confiance dans le syst me au point d y stocker des don n es sensibles int ressant un employeur potentiel par exemple Ou bien sera ce un r pertoire d incidents b nins Un pense b te En quoi un tel outil servira t il de support une gestion responsable de sa sant Il n y a pas de r ponse simple et tout d pend sans doute de Pexp rience et des connaissances du titulaire d un tel dossier COMPRENDRE ET PARTAGER DES CONNAISSANCES RELATIVES LA SANT Pour qu une donn e devienne une information et donc soit porteuse de valeur il faut quelle ait un sens pour celui qui la consulte Les donn es de sant avec le vocabulaire et la m trologie qui y sont atta ch s ne sont pas compr hensibles par tout un cha cun En m me temps l exp rience que le malade acquiert de son mal est irrempla able elle ne se lais se pas enfermer
155. endo en cuenta nicamente la virtualidad sino que se inscriben directamente en el territorio f sico Proporcionan herramientas para facilitar el uso de la ciudad Estamos entrando en una nueva era de la ecolog a de la informaci n en los lugares p blicos REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 2 2 2 RESUMES TRANGERS 107 103 108 resumes 2 2 2 RESUMES TRANGERS 8 11 10 14 41 Page 108 Internet nuevo territorio y viejos conceptos Pierre Musso Red universal que conecta todos los internautas del planeta el ciberespacio permite superar los limites impuestos por el territorio fisico y el cuerpo pero tambi n permite liberarse de las restricciones impuestas por las instituciones y los Estados IV Internets y webs del mafiana Web sem ntica Alexandre Bertails Ivan Herman y Sandro Hawke Construida sobre la base de las tecnologias existentes protocolo HTTP Hypertext Transfer Protocol identificador URI Uniform Resource Idenfier que identifica nicamente un documento en la Web etc la Web Sem ntica gracias a una participaci n cada vez m s activa de la comunidad de Internet es un nuevo paso en la l gica del compartir que caracteriza a la Web actual Internet de los objetos concepto o realidad Mathieu Weill y Mohsen Souissi El Internet de los objetos es una extensi n de la Internet actual a todos los objetos que se pueden comunicar directa o O 2010 ANNALES DES MINES indirectam
156. ent davantage sur les ressorts du bouche a oreille et sur Paccumulation des prescrip tions C est dire sur une conomie r putationnelle particuli rement efficace pour ces biens d exp rience que sont les contenus culturels Dans ces conditions l l ment central de la prescription pour l interm dia tion des biens culturels constitue bien une hybridation entre les mod les conomiques des industries num riques et ceux des industries culturelles Il mest pas indiff rent que ces strat gies se soient notamment d velopp es dans le domaine de la publici t en ligne nouveau segment des march s publicitaires classiques mais aussi travers de nouveaux modes de financement de certaines plateformes de distribution de contenus culturels Sur ce segment le c ur de l co nomie num rique des contenus est bien du c t de l conomie de Pattention qui s attache valoriser le caract re pertinent de l information appropri e et recherch e par le consommateur et qui s effectue donc notamment travers les moteurs de recherche Ils per mettent la constitution de bases de donn es person nelles constitutives des requ tes des consommateurs de leurs recommandations de leurs parcours etc et par tant des l ments constitutifs d un profiling n cessaire en termes d efficacit publicitaire De m me les contributions sont de nouvelles res sources de contenus mais elles ne constituent qu un l ment parmi d
157. ent les syst mes de bases de donn es relationnelles RDBMS Ces syst mes de recherche en texte libre ont g n rale ment beaucoup de succ s aupr s des utilisateurs car ils offrent le m me confort d acc s Pinformation que celui que l on trouve sur des moteurs de recherche grand public de type google com bing com ou exa lead com De plus les syst mes de moteur de recherche ont popularis l id e que l acc s aux informations stoc k es l int rieur des applications en silo par un m canis me externe via le moteur de recherche offre une sou plesse beaucoup plus grande comme par exemple la possibilit d effectuer ce que l on appelle une recherche f d r e C est dire la capacit partir d un seul for mulaire de recherche rempli par l utilisateur de recher cher dans plusieurs syst mes d informations la fois sans avoir ni se connecter chacun de ces syst me ni utiliser une interface utilisateur sp cifique pour effec tuer sa recherche L id e s est donc progressivement fait jour de g n rali ser l acc s externe aux donn es internes des SI pour aider d passer la paralysie croissante de ces syst mes une paralysie li e pour partie au poids de Phistoire et b 097 102 Bourdoncle pub 8 11 10 12 58 Page 101 notamment l incapacit chronique des entreprises simplifier les SI lors de leurs volutions successives elles se contentent dans bien des cas de rajou
158. ente con equipos electr nicos conectados a Internet Esta nueva dimensi n de Internet se acompa a de elementos claves en materias tecnol gicas econ micas sociales y de gobernanza Internet y los sistemas de Informaci n SI empresariales Francois Bourdoncle El uso diario de Internet nos ofrece oportunidades similares encontrar la informaci n que necesitamos por ejemplo utilizando un buscador general como Google buscar p ginas o servicios para nuestras diversas necesidades viajes cultura ocio informaci n profesional redes sociales etc y por supuesto utilizar estos servicios de la forma m s sencilla posible para realizar nuestras tareas Nuestra tolerancia a los defectos de estos sitios sigue disminuyendo ya que nuestra vida depende cada vez m s de ellos como lo refleja por ejemplo el uso cada vez mayor del comercio electr nico para comprar productos de todo tipo y el aumento de los bancos online El dossier ha sido coordinado por Jean Pierre Dardayrol Le directeur de la publication Serge KEBABTCHIEFF Editions ESKA 12 rue du Quatre Septembre 75002 Paris Revue inscrite a la CPPAP n 73422 ONA Industria Grafica Pamplona Navarra Espagne D p t l gal Novembre 2010
159. entreprises relevant de tous les secteurs nous en sommes venus d finir la relation multi canal pour le consommateur de la mani re suivante C est pouvoir tablir facilement ma demande client et tre reconnu par le canal qui me convient en pouvant passer d un canal l autre et avoir en retour une r pon se coh rente et satisfaisante En retour des moments cibl s c est tre contact par l entreprise pour me don ner une information qui n apporte de la valeur Aujourd hui les entreprises sont encore loin de ce mod le id al et tentent dans un premier temps des volutions deux niveaux la mise en place de bin mes entre deux canaux Internet et courriel par exemple et Pexp rimentation du multi canal sur certains parcours clients cibl s comme par exemple la gestion de leur connexion Internet lors d un d m nagement Afin d viter d avoir g rer toutes les combinaisons d interactions possibles les entreprises les plus avanc es organisent les parcours clients en for ant certains cheminements A titre dexemple plusieurs enseignes d informatique grand public proposent un support en ligne sur Internet dans lequel un moteur de diagnostic vient compl ter la base de connaissances unifi e afin de permettre au consommateur de trouver seul les r ponses aux questions qu il se pose S il rencontre une difficult un num ro de ticket lui est communiqu qui lui permet d acc der un
160. ents mat riels entre les mains d un seul praticien un instant donn et rassembl s in fine dans un dossier papier devenu obligatoire l h pital avec la loi de 1970 Les donn es de ce dossier n taient accessibles que par Pin term diaire d un m decin m diateur Il est d sormais Ing nieur g n ral des Mines Docteur s Sciences de Gestion R f rent Sant du Conseil G n ral de l Industrie de l Energie et des Technologies CGIET R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b A DE REVOLUTIONS 015 022 Picard 2 QUELQUES EXEMPLES DE R VOLUTIONS 16 9 11 10 10 29 Page 16 possible d y acc der directement depuis l adoption de la loi Kouchner du 4 mars 2002 ce droit Paccessibilit est potentiellement beaucoup plus facile exercer avec Pinformatisation du dossier Mais cette accessibilit rend galement plus difficile la protection de ces donn es Sans attendre la p n tration de Pinformatisation dans Pactivit m me de soin la loi Informatique fichiers et libert a des 1978 reconnu le caractere sensible des donn es personnelles de sant La loi Kouchner relative aux droits des malades et la qualit du systeme de sant inscrit le droit d acces du patient A ses donn es m dicales personnelles dans une approche plus large de reconnaissance du patient en tant qu interlocuteur responsable Cest ainsi que le droit et les technologies se conjuguent
161. ersity of Chicago Press Chicago 1993 3 DENIS J amp PONTILLE D L cologie infor mationnelle des lieux publics Le cas de la signal tique du m tro in C Licoppe ed L volution des cultures num riques de la mutation du lien social l organisation du travail FYP Paris pp 94 101 2009 LATOUR B amp WEIBEL P Making Things Public Atmospheres of Democracy MIT Press Cambridge 2005 5 FARIAS 1 amp BENDER T Urban Assemblages How Actor Network Theory Changes Urban Studies Routledge New York 2010 6 AKRICH M Les objets techniques et leurs uti lisateurs De la conception l action in Conein B Dodier N amp Th venot L eds Les objets dans l ac tion De la maison au laboratoire pp 35 57 1993 7 BARRY A Political Machines Governing a tech nological society The Athlone Press New York 2001 8 SCHELLONG A Citizen Relationship Management A Study of CRM in Government Peter Lang New York 2008 9 DENIS J amp PONTILLE D Inventer une signal tique collective P re du 2 0 Ville rail et trans port n 494 p 40 46 2010 10 BOWKER G amp STAR S L Sorting Things Out Classification and Its Consequences MIT Press Cambridge 1999 EN rm 075 083 Musso 8 11 10 12 55 Page 75 Le Web nouveau territoire et vieux concepts R seau universel connectant tous les internautes l chelle de la plan te
162. es se r approprier usage du systeme d in formations via leur autonomisation vis vis des infor maticiens purs et durs des DSI De ce d couplage d pend Pagilit dans le d veloppement de nouvelles applications ind pendamment de la gestion mise 8 http jeanpierrecorniou typepad com jour migration volutions du coeur du SI et de son architecture complexe Ainsi Jean Pierre Corniou estime que les principales caract ristiques d un syst me d informations web centrique sont les suivantes e toutes les applications doivent tre accessibles partir dun navigateur quel quil soit propri taire ou libre e le choix du terminal d acc s devient d s lors secondaire mais il est clair que la plupart des applications web doivent tre rendues accessibles partir de terminaux mobiles e les applications sont install es sur des serveurs distants qui ne sont plus n cessairement exploit s sous la responsa bilit directe de l entreprise utilisatrice e la mise jour et les mont es en versions des applications sont assur es en continu sans co t additionnel e la s curit est assur e par le gestionnaire du service sur des bases contractuelles e le co t total de possession est exhaustif et enti rement pr visible A cette liste je rajouterai le fait que sur Internet le c ur de l exp rience utilisateur est le plus souvent construit autour d un moteur de reche
163. es Un r cent article 9 indiquait qu apr s deux mois peine de mise en circulation PiPad comptait pour 0 1 du trafic Web total aux Etats Unis soit autant que l ensemble des Blackberry que commercialise RIM depuis plusieurs ann es Imaginons poursuit cet article qu un constructeur automobile lance une sorte de caravane dont la taille n cessite une double voie pour circuler et que ce mod le mi voiture mi maison s duise des centaines de milliers de Fran ais qui se 7 D taill s par Chris Anderson dans son ouvrage Free Entrez dans l co nomie du gratuit 8 Olivier Bomsel Gratuit Du d ploiement de l conomie num rique Folio Actuel Gallimard d Paris mars 2007 9 http www itrmobiles com articles 106718 solution face saturation reseaux html REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b 2 CECILE ROUX 45 042 047 Roux LA RECONSTRUCTION DES RELATIONS ECONOMIQUES JURIDIQUES ET HUMAINES 2 46 8 11 10 12 48 Page 46 5 000 000 4 500 000 4 000 000 3 500 000 3 000 000 2 500 000 2 000 000 1 500 000 1 000 000 500 000 E3 Base install e EI Ventes annuelles 45 40 35 30 25 2009 2010 2011 2012 2013 Smartphones Graphique 2 ruent sur les axes autoroutiers C est un peu ce qui s est pass d abord avec l iPhone et qui s acc l re avec PiPad A terme la possibilit de connecter
164. es produits et services technologiques mobilis s pour ce faire trouveront un financement Mais il y a mieux ces produits et services num riques deviendront une source udn 279012 am annez a ah artnet at retonalohb aru a et ei amo ant wos mue 2070 ob A oaia Grnnlaiveng zal none SRE novo ou 2 55 amero ma io a Zopa nu 6 bre nota D siv 8 ziv mammat onu maupibni 81828 naines ale osm 281 momoa Er ide oi seat oo anor an Je 3280A aidisnse UT one 28008 22000070 arag cups ala f TS ur jogai oi mannar ls enciajera 290 nal malig si Seems zor 00 tat arov 1005 nu Be aniono erator sera el Co elite ro av pete Ro ame AA ob seo 2884 90 toi apaiia aal sonnazteg 200 noie noz m sie mate Michel Gaillard REA Les sites Internet Sant atteignent des fr quentations particuli rement lev es Apprentissage de l utilisation d Internet par une dame g e France mars 2009 R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 ROBERT PICARD 21 015 022 Picard QUELQUES EXEMPLES DE REVOLUTIONS 22 9 11 10 10 29 Page 22 quasi in puisable de donn es sur la sant Gageons qu elles seront exploit es dans le respect de Pintimit de chacun pour g n rer des connaissances nouvelles et ali menter notamment les progr s de la m decine Mais pour y parvenir il faudra renouveler profond ment notre regard sur le systeme de sant abandonner les ana lyses tourn es ve
165. es et courantes que des questions plus complexes Entre les ann es 2000 et 2008 les marques ont pris conscience du fait que le dialogue tait n cessaire avec les clients ainsi des Directions de la Relation Client ont t cr es progressivement dans les entreprises pour encadrer l activit de leurs centres de contacts dans une logique int gr e avec leurs autres d partements L enjeu tait double satisfaire le client et ma triser le co t de la relation de service Diff rentes options ont t choisies par les entreprises relocaliser leurs centres de contacts en province ou off shore afin d en diminuer les co ts de production d ve lopper le selfservice sur Internet pour liminer les contacts faible valeur ajout e pour l entreprise res ponsabiliser les d partements de l entreprise en mati re d vitement de la g n ration de non qualit s et enfin investir dans Pam lioration continue des prestations 3 CONCEVOIR UN INTERNET DIFF RENT ADAPT A LA RELATION CLIENT A DISTANCE Penser un Internet interactif et non plus seulement consultable Linteractivit sur Internet ouvre un immense champ d applications et le d veloppement du commerce lec REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu tronique d montre combien il tait possible de mener leur terme la totalit d un processus d achat le cycle d usage d un produit ou d un service et le cas ch ant d en organiser
166. es liber t s CNIL est une autorit administrative ind pen dante bien que rarement identifi e comme telle qui parmi d autres joue un r le important dans la lutte contre certaines formes de cybercriminalit Elle dispo se ainsi d agents asserment s charg s de r aliser des contr les sur place dans les entreprises ou dans les administrations Elle peut aussi d cider de sanctionner certaines d rives 7 ou de les porter la connaissance de P autorit judiciaire v a la saisine du procureur de la R publique comp tent Mais de nouvelles autorit s administratives ont vu le jour au cours des derniers mois Ainsi la Haute Autorit pour la Diffusion des uvres et la Protection des droits sur Internet HADOPI est charg e d animer la lutte contre la contrefa on des uvres de l esprit faci lit e par Internet gr ce notamment un dispositif de riposte gradu e pouvant aller jusqu la privation d ac c s Internet Enfin l Autorit de R gulation des Jeux en Ligne ARJEL charg e de la r gulation des jeux d argent et de hasard sur Internet met en uvre un cer tain nombre de pr rogatives de contr le des op rateurs 4 De plus en plus de logiciels grand public incluent des fonctions per mettant l effacement automatique des traces d historique ainsi le naviga teur Web de la soci t Microsoft Internet Explorer 8 avec son mode de navigation sans traces inPrivate 5 Ou ECTEG http
167. esas en materias econ mica y cient fica I Algunos ejemplos de revoluciones Internet nuevos idiomas de la relaci n cliente Emmanuel Richard Internet se ha convertido en un espacio donde el Consum actor se dirige al consumidor Las marcas no pueden mantenerse al margen de estos intercambios y se organizan para reapoderarse de la Web Un espacio de intercambios se organiza poco a poco pero los c digos de dichos intercambios y de buenas maneras a n deben crearse Muy pronto la sanidad participativa Robert Picard Internet ha cambiado la relaci n entre el paciente y el m dico Esta nueva relaci n se basa en una mayor participaci n del paciente tanto en t rminos de conocimientos de la enfermedad y de la prescripci n como del tratamiento En este nuevo entorno se plantea la cuesti n de la distribuci n de la carga financiera de las evoluciones Satisfacer a un paciente que aspira a ser en la medida de lo posible actor de su propia salud har de l un consumidor que contribuir a un nuevo equilibrio econ mico del sector La ciberguerra Nicolas Arpagian La ciberguerra destruye todos los esquemas tradicionales de la guerra Ya no hay m s ataques frontales el enemigo avanza de forma oculta Del mismo modo los Estados no son los nicos objetivos la esfera privada tambi n puede ser atacada especialmente en el contexto de la guerra econ mica Todos los ej rcitos del mundo deben integrar este nuevo esquem
168. est d autant plus vrai que les connais sances en mati re de m decine se d veloppent tr s rapi dement et que leur diss mination pose probl me m me au sein du corps m dical Mais d autres connais sances davantage appliqu es sont aussi attendues qui aideront la personne ajuster son comportement au quotidien Connaissances m dicales Versus connaissance de la maladie Au risque d noncer un truisme il faut rappeler que la connaissance m dicale vise avant tout bien que non exclusivement tablir un diagnostic et pres crire un traitement Les connaissances du soignant sont d j diff rentes lui permettant de prodiguer des soins de fa on vigilante et efficiente Or savoir prescrire et savoir soigner cela ne correspond pas aux aspirations premi res d un patient pr occup de sa sant sauf ce que celui ci veuille se forger un jugement sur les professionnels qui le prennent en charge En revanche bien vivre au quotidien limiter les risques pour sa sant vivre avec une maladie ou une incapacit et g rer ces contraintes et ces limita tions au jour le jour telles sont les pr occupations premi res voqu es par nos concitoyens interrog s sur les enjeux des technologies 2 Ces connais sances ne sont plus celles du m decin de famille qui a de fait disparu Elles ne sont pas labellis es Mais d autres personnes d autres patients confront s une exp rience de vie similaire peuvent r
169. et communautaire et ouvert concurrent de Google Maps a enregistr des centaines d ditions des infor mations g ographiques concernant Port au Prince qui ont pu tre directement utilis es par les quipes de secours sur place Le d veloppement du Web de donn es est une for midable opportunit pour le monde de l entreprise surtout lorsque les gouvernements y participent et d cident d en faire une arme strat gique quand une initiative du gouvernement fran ais La com pr hension des enjeux la maturit des technologies du Web s mantique et l adoption massive par tou jours plus d acteurs permettent d envisager de beaux jours pour le Web de donn es zu Zu BIBLIOGRAPHIE MILLER E amp MANOLA E Eds RDF Primer W3C Recommendation http www w3 org TR rdf primer 2004 HAYES P Ed RDF Semantics W3C Recommendation http www w3 org TR rdf mt 2004 W3C OWL Working Group Eds OWL 2 Web Ontology Language Document Overview W3C Recommendation http www w3 org TR owl2 over view 2009 MILES A amp BECHHOFER S Eds SKOS Simple Knowledge Organization System Reference W3C Recommendation http www w3 org TR skos reference 2009 SEABORNE A amp PRUD HOMMEAUX A Eds SPARQL Query Language for RDE W3C Recommendation http www w3 org TR rdf sparql query 2009 Semantic Web Tools W3C http esw w3 org topic SemanticWeb Tools HERMAN L Ed Sem
170. et services num riques de sant voient le jour qui attestent de Pexistence d une solvabilit du public Il s agit en particulier des sites Internet Sant qui atteignent des fr quentations particuli rement le v es ainsi que des consoles de jeu adapt es des exer cices physiques Ces prestations payantes connaissent un d veloppement rapide et personne ne songe en R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 demander le remboursement l assurance maladie Du reste le poste t l phonique qui permet au patient depuis son domicile d appeler le m decin n est pas rembours lui non plus TIC et productivit en mati re de sant Ces consid rations permettent de porter un autre regard sur le financement de prestations informa tionnelles de sant destination du citoyen Les l ments qui suivent sont issus d une r flexion en cours conduite par le CGIET sous le pilotage du Minist re de la Sant et en coop ration avec des professionnels de terrain Elle propose d aborder la question conomique de ces services au travers de la productivit qu ils induisent au niveau des activit s exerc es par le patient et par les professionnels l ext rieur de l h pital Nous proposons de classer diff rents types ou logiques d activit selon six cat gories qui refl tent notamment le degr d implication du patient ou de la personne e la logique m dicale et le lien avec le secteur sanitai
171. etworks objects contents etc full of economic and scientific promise I A few examples of revolutions The Internet the new languages of customer relations Emmanuel Richard The Internet has become a space where the consumer actor addresses the consumer Unable to remain outside these transactions brand names are organizing to stake out positions on the Web A living space is taking shape but codes of good conduct for transactions have to be created Tomorrow participatory health Robert Picard The Internet has modified the relations between patients and care givers The new relation is based on increasing the patient s participation in knowledge about the illness and in the prescription and administration of treatments In this new context questions arise about sharing the financial burden The efforts to satisfy patients aspiring to become as much as possible actors in their own health will turn them into consumers who contribute to a new economic equilibrium of the health sector Cyberwarfare Nicolas Arpagian Cyberwar challenges all traditional conceptions of the art of warfare There are no longer attacks on a front Instead the enemy acts under cover Nor are nation states the only targets The private sector has also come under attack especially in a context of economic warfare All armies have the duty of taking this new development into account when designing their military strategy
172. eux points fixes Elle est fond e sur deux principaux types d algo rithmes le routage et le contr le de congestion Le routa ge IP consiste en un aiguillage autonome des paquets de P metteur au destinataire en passant par un nombre minimal de routeurs Le contr le de congestion TCP IP permet d viter les engorgements Les deux crit res essentiels pour le choix de tout algo rithme dans ce cadre sont son caract re d centralis et son extensibilit on parle aussi de passage l chelle c est dire sa capacit fonctionner pour des r seaux de tr s grande taille Si l Internet a pu cro tre si rapide ment depuis sa cr ation dans les ann es 70 et supplan ter les r seaux d op rateurs classiques c est pr cis ment zu Zu WEB D AUJOURD HUI grace l extensibilit et la d centralisation des algo rithmes utilis s en particulier l id e de base tr s sim plifi e et un peu id alis e en est qu en connectant deux r seaux IP contr l s par TCP et en laissant interagir leurs tables de routage on obtient un nouveau r seau IP contr l par TCP Cette simplicit ainsi que l utilisation de protocoles ouverts et neutres ont permis la mise en place tr s rapi de d un r seau global permettant de transf rer Pinfor mation sous toutes ses formes presqu en tout lieu quasi instantan ment et pour un co t le rendant acces sible un tr s grand nombre d utilisateurs Ces caract ristique
173. f ration des fictions techniciennes dans la soci t d faut de g n rer de nouveaux concepts 38 35 Jacques ATTALI et Manuel CASTELLS dialogue dans le suppl ment Multim dia du quotidien Lib ration du 12 juin 1998 36 Christian HUITEMA Er Dieu cr a Internet Editions Eyrolles Paris 1995 p 180 3 37 Voir notamment Georges BALANDIER Le Grand Systeme Fayard 2001 38 Comme le remarque Francis COLLINS le directeur des Instituts nationaux de sant dans la revue Nature d avril 2010 Lallure des avan c es technologiques a t spectaculaire mais celle des avanc es conceptuelles n a pas t tr s rapide Il sest produit la m me chose avec l informatique ou Internet R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b PIERRE MUSSO 83 084 089 Bertails Y LLJ Z eZ LL E Z 84 8 11 10 12 56 Page 84 ET WEBS DE DEMAIN encore conforme la vision quen avait Tim Berners Lee il y a quinze ans il s agit d un Web de documents Ceux ci sont crits en HTML Hypertext Markup Language identifi s de mani re unique par des URLs Uniform Resource Locator et reli s entre eux par des liens hypertextes Lutilisateur surfe manuelle ment de page en page et peut depuis quelques ann es interagir avec le Web gr ce aux technologies du Web 2 0 Ajax Cependant l information reste essentiellement textuel le et Putilisateur ne voit que le sommet de Piceberg les do
174. f der zunehmenden Beteiligung der Patienten die sowohl ber ihre Krankheit als auch ber die verordneten Medikamente und die Behandlungsweise informiert sind Angesichts dieser gesellschaftlichen Ver nderungen stellt sich die Frage wie die neu entstehenden finanziellen Belastungen verteilt werden sollen Einen Patienten zufrieden zu stellen der so weit wie m glich danach strebt Akteur seiner Hauskrankenpflege zu sein macht aus ihm auch einen Verbraucher der zu einem neuen wirtschaftlichen Gleichgewicht des Sektors beitragen wird Der Cyberkrieg Nicolas Arpagian Der Cyberkrieg stellt alle traditionellen Schemata der Kriegsf hrung in Frage Es gibt keinen frontalen Angriff mehr der Feind agiert maskiert Die Staaten sind auch nicht mehr die alleinigen Zielscheiben die Privatsph re wird ebenfalls zum Gegenstand von Angriffen insbesondere im Rahmen von Wirtschaftskriegen Alle Streitkr fte der Welt sind es sich schuldig diesen neuen Tatbestand in die Konzeption ihrer milit rischen Strategie zu integrieren Der Kampf gegen die Cyberkriminalit t Eric Freyssinet Wie viele Formen der Kriminalit t befindet sich die Cyberkriminalit t in einem kontinuierlichen Wandel Sie wird aber im besonderen Ma e von den technologischen Entwicklungen und den neuen Praktiken beeinflusst die t glich neue Formen annehmen Dies schafft ein permanentes technisches operationelles und juristisches Experimentierfeld Wir m chten mit diese
175. fils de consommateurs Par ailleurs toutes les entre prises n ont pas la possibilit de choisir quels seront leurs clients commencer par les soci t s assurant un r le de service public Internet un espace vivre et partager tant pour les marques que pour les consommateurs Au vu de Pimportant d veloppement des m dias sociaux leur pr sence sur Internet ne doit pas tre per cue par les marques comme un mal n cessaire d s lors qu elles choisissent de souvrir au dialogue avec les consommateurs Un service attentionn est un l ment cl de diff ren ciation surtout dans un contexte o les produits deviennent comparables tant du point de vue de leur prix que de leur qualit Prenez l image de vos com merces de proximit vous verrez quils ne sont pas n cessairement les moins chers mais ils vous connais sent ils vous proposent des produits de qualit et ils savent vous rendre service au moment o vous en avez le plus besoin Il en va de m me sur Internet les marques ont tout int r t s int grer aux cosyst mes dans lesquels nous voluons en tant que consommateurs afin d tre tou jours pr sentes au bon moment C est un nouveau lieu de vie o les langages se structurent et voluent et o les marques tout comme les consommateurs ont toute leur place BIBLIOGRAPHIE 1 G n ration Y mode d emploi Daniel Ollivier et Catherine Tanguy d Jossey Bass 2009 2 Norme Europ e
176. font r f rence en mati re d industrie et es Annales des Mines ditent trois s ries com Z E o RESPONSABILIT R alit s Industrielles G rer amp Comprendre amp ENVIRONNEMENT Responsabilit amp Environnement R ALIT S INDUSTRIELLES uatre fois par an cette s rie des Annales des Mines fait le point sur un sujet technique un secteur conomique ou un probl me d actualit Chaque num ro en une vingtaine d articles pro pose une s lection d informations concr tes des analyses approfondies des connaissances jour pour mieux appr cier les r alit s du monde indus triel G RER amp COMPRENDRE uatre fois par an cette s rie des Annales des Mines pose un regard lucide parfois critique sur la gestion au concret des entreprises et des affaires publiques G rer amp Comprendre va au del des id es re ues et pr sente au lecteur non pas des recettes mais des faits des exp riences et des id es pour comprendre et mieux g rer RESPONSABILIT amp ENVIRONNEMENT uatre fois par an cette s rie des Annales des Mines propose de contribuer aux d bats sur les choix techniques qui engagent nos soci t s en mati re d environnement et de risques industriels Son ambition ouvrir ses colonnes toutes les opi nions qui s inscrivent dans une d marche de confrontation rigoureuse des id es Son public industries associations universitaires ou lus et tous ceux qui s int ressent
177. g wiki Hadoop 7 http en wikipedia org wiki MapReduce 097 102 Bourdoncle pub 8 11 10 12 58 Page 99 LES SI DANS L ENTREPRISE Par contraste les SI traditionnels ont acquis au fil du temps une complexit croissante par le biais d un empi lement de couches successives souvent sans jamais cher cher simplifier l architecture globale Et ces SI tradi tionnels sont aujourd hui bout de souffle la fois en termes de passage l chelle et en termes de flexibilit ou d agilit l augmentation du volume des donn es trai t es ou du nombre d utilisateurs potentiels co te tr s cher en ressources mat rielles et les temps de traitement sont parfois tellement longs qu ils d passent la dur e pendant laquelle le r sultat du traitement a une valeur d usage embl matiquement il faut par exemple plus de 24 heures pour traiter des donn es journali res Il faut donc repenser enti rement Parchitecture des SI actuels afin de r duire les co ts de permettre le passa ge l chelle et d augmenter Pagilit c est dire la capacit op rationnelle d ployer rapidement de nou velles applications faute de quoi les Directions G n rales auront beau jeu de dire que l informatique co te de plus en plus cher n apporte jamais les r sultats escompt s et au final n est plus un r el outil de com p titivit mais simplement un poste de d pense et un mal n cessaire dans le meilleur ces cas
178. ge naturel qui mette le consommateur en relation avec un agent virtuel guid quant lui par une intel ligence artificielle Ce n est qu ce prix qu il devient possible de parler de communication et non plus de simple consultation Une v ritable revolution des usages d Internet et du t l phone la mobilit Les marques ont aujourd hui une communication qui s appuie sur deux points d entr e principaux un por tail vocal et un portail Internet La compl mentarit entre les deux est clairement affich e et l automatisation de la phase d tablissement du contact apporte dans les deux cas deux am liorations un service rendu possible sur des plages horaires tendues et une ma trise des co ts Le portail est con u pour qualifier les contacts selon leur motif et orienter leur traitement en fonction de la valeur que ces contacts repr sentent la fois pour le consommateur et pour l entreprise Il ouvre ainsi au client la possibilit sur Internet d entrer dans un dia logue via le chat ou par courriel avec un conseiller et au t l phone d tre mis en relation avec un conseiller Mais les avanc es technologiques et leur adoption par le grand public nous rattrapent Bient t le t l phone et Internet ne seront plus dissociables De plus Pen b 010 014 Richard 9 11 10 10 28 Page 13 gouement du public pour les smartphones ouvre Internet au nomadisme L o pr c demment le t l
179. ger radicalement la fonction d utilit des consommateurs et le niveau des prix des biens culturels D un autre c t la croissance exponentielle des perfor mances des processeurs et la r duction parall le des prix intervenues au coeur de la production de certaines industries culturelles enregistrement vid o multim dia cin ma num rique mais surtout l origine de la banalisation des objets num riques offerts aux consommateurs ont jou un r le d appel la num ri sation de tous les biens culturels depuis les Compact Discs CD du milieu des ann es 1980 jusqu l iPad que porte une tendance au doublement des capacit s de calcul et une r duction des prix de m me grandeur tous les dix huit mois Ce progr s consid rable a per mis bien plus de la moiti des consommateurs des pays industrialis s d avoir acc s tr s rapidement la plupart des contenus num ris s notamment au travers des terminaux multi contenus que sont Pordinateur individuel PC et le t l phone mobile De plus la croissance exponentielle des capacit s des t l communications associ e la baisse tendancielle de leurs co ts d acheminement n a cess de b n ficier non seulement de la d mat rialisation des contenus num ris s mais aussi voire davantage du changement de structure des r seaux au premier chef d Internet tr s largement d di des usages d acc s aux biens culturels Les effets de
180. herche fondamentale dans des domaines aussi divers que l architecture mobilit s curit qualit de service les technologies optique radio nergie les math matiques Internet est un sys t me complexe dynamique et autor gul qui est r gi par des lois fondamentales qu il faut d couvrir et vali der Palgorithmique distribu e d veloppement d ap plications extensibles l conomie la sociologie des usages et ainsi de suite Mais il y a d autres forces en pr sence notamment les transformations en cours des diverses composantes de PInternet ainsi que l apparition de nouvelles compo santes dont Internet devra tre l int grateur et que nous passons en revue maintenant l Internet des c urs de r seaux Certains industriels proposent de construire un r seau au c ur surdimensionn fond sur l optique simple et Joshua Lott THE NEW YORK TIMES REDUX REA Le r seau n a pas t con u pour des n uds mobiles et pour le nomadisme Bus de ramassage scolaire quip de la Wifi Sonoita Arizona Etats Unis f vrier 2010 REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b 005 009 Baccelli 9 11 10 10 28 Page 7 rapide qui pourra par exemple tre ensuite virtualis pour construire une multitude de r seaux virtuels opti mis s pour les besoins d une famille d utilisateurs ou d un type d applications C est cette transformation du coeur du r seau qui a initialement lan
181. i tre contr l s pour viter la divulgation d informations R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b CHRISTOPHE LEGRENZI 63 060 066 Legrenzi LA RECONSTRUCTION DES RELATIONS ECONOMIQUES JURIDIQUES ET HUMAINES 2 64 8 11 10 12 50 Page 64 confidentielles des tiers non autoris s par le citoyen ou non habilit s par la loi et rendre aussi des services directement aux citoyens identit num rique simpli fiant leur acc s aux services administratifs dossier m dical partag L CONOMIE DE LA CONNAISSANCE LES INGR DIENTS DE LA RELANCE CONOMIQUE De la r volution industrielle la r volution num rique Fruit de la r volution industrielle la ville doit voluer de mani re accompagner les mutations en cours La nouvelle conomie de la connaissance demande une autre organisation avec des clusters regroupant insti tuts de formation centres de recherche incubateurs de start up les friches industrielles tant de tr s bons candidats pour accueillir ces nouveaux p les cono miques Sans pollution industrielle et r alis s avec de nouvelles normes environnementales en t te ces p les peuvent devenir de nouveaux centres villes autour des quels s articuleraient les logements les commerces et les services administratifs De nouveaux lieux de travail En sus de ces clusters les technologies de type cloud et t l pr sence s ajoutant la possibilit se conn
182. if de collecter massivement des donn es personnelles ou d escroquer un nombre important de victimes L ensemble de ces volutions en cours ou venir sus citent d importants d bats et parfois des inqui tudes Pourtant l action dans ces domaines est importante Peut tre faudra t il non seulement cr er de nouvelles formes de dialogue mais aussi mieux anticiper ces n cessaires volutions Cela pourrait tre une des mis sions du futur Conseil national du num rique qui devrait remplacer rapidement le Forum des droits sur l Internet 16 R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 CONCLUSION Ce rapide tour d horizon pourra tre utilement compl t par la lecture des nombreux blogs 4 ou journaux en ligne qui suivent l actualit en mati re de lutte contre la cybercriminalit Mais nous vous soumettons quelques id es en guise de conclusion e La lutte contre la cybercriminalit doit absolument tre l occasion de d velopper des actions en partenariat e La France m me si l ensemble de ses acteurs sont par ticulierement actifs pr sente des retards en mati re d in novation et d ind pendance technologique notamment en ce qui concerne les outils d investigation num rique d dition et de diffusion de publications scientifiques en rapport avec la lutte contre la cybercriminalit ou enco re d utilisation des techniques proches de l investigation num rique dans la gestion des incidents de s
183. iminue pas la consommation d un autre agent id e th or me math matique mais aussi programme radiophonique audiovisuel en clair etc La non rivalit caract rise notamment des biens a spa tiaux comme par exemple les biens informationnels connaissance cr ation etc favorisant alors leur pro pri t d expansion infinie infinite expansibility qui explique le fait que le co t marginal de reproduction et de diffusion immediate de ces biens tende vers zero La propri t d excluabilit et son contraire n est pas inh rente au bien mais r sulte de l applicabilit ou de la non applicabilit d un r gime juridique sp cifique le droit de propri t au sens le plus large de cette expression d une norme ou d une convention sociale ou encore de la mise en uvre d une technologie per mettant d exclure de la consommation d un bien les agents qui ne participent pas son financement Cette caract ristique a pr cis ment pour objet de modifier la nature conomique des biens et leur mode de finance ment en lui permettant de cesser d tre non rivale pour devenir excluable ex cha ne de t l vision crypt e ser vices num riques avec des syst mes num riques de ges tion des droits voir le tableau 1 L ensemble de ces propri t s op re parmi la nature des biens une discrimination non sym trique N tant pas propre la nature du bien public comme priv lex cluabilit peut fa
184. inu Nous le construisons collectivement en permanence mais nous ne savons pas encore le repr senter et encore moins l habiter il n existe pas encore de v ritable carte de ce nouveau nouveau monde LA CONSTRUCTION D UN DOUBLE MONDE Les internautes sont devenus familiers de la coexistence de deux mondes voire de deux territoires Ils ne cessent zu Zu PERL TOU Re fe ED de circuler de l un l autre quotidiennement sur le territoire physique o les mobilit s et la vitesse des d placements ne cessent de cro tre avec la tr s grande vitesse et dans le cyberespace o r gne la quasi imm diatet des changes d informations gr ce aux tr s hauts d bits Le d veloppement des activit s et des changes sur Internet suscite de nouvelles opportunit s Des repr sentations cartographiques du territoire appa raissent sur le Web avec Google Earth Google Maps ou G oportail 4 et les mondes simul s en trois dimen sions 3D se d veloppent tr s vite Le cybermonde s est d j install sous diverses formes Une des plus m dia tis es fut Second Life cet univers virtuel cr en 2003 par une soci t californienne qui revendiquait 9 mil lions de r sidents en 2007 pour un million d utilisa teurs actifs ses habitants avatars seront bient t int gr s Professeur l Universit de Rennes 2 et T l com ParisTech Auteur notamment de Les t l communications diti
185. io conomiques de dis ponibilit des ressources techniques humaines mat rielles et financi res en fonction de priorit s corres pondant au projet personnel l urgence de la situation b 015 022 Picard 9 11 10 10 29 Page 19 Questions thiques La description futuriste qui pr c de n aura sans doute pas laiss le lecteur indiff rent Quelle place cet univers fait il en effet au libre arbitre une gestion respon sable de sa sant par le citoyen L introduction des technologies dans Punivers de la sant met en vidence de nouveaux d fis thiques aujourd hui encore mal couverts par la loi Cette probl matique n est pas sp cifiquement fran aise un projet europ en est actuelle ment en cours pour expertiser les probl mes thiques communs aux pays membres de l Union europ enne dans le domaine de la surveillance domicile tout en observant les nombreuses diff rences dans les mani res dont les lois nationales prot gent leurs ressortissants respectifs 1 La participation dont nous parlons ne peut tre que choisie Mais dans le m me temps qui doit payer pour les cons quences f cheuses d un com portement non conforme aux recommandations de la facult Nous reprendrons notre compte les termes employ s dans l tude prospective TIC et Sant cit e plus haut chacun ne doit il pas avoir le choix entre vivre sainement et vivre pleinement Mais com ment et par qui
186. ions doi vent tre pens es l une entre l informationnel et le physique et l autre entre ce qui est situ et le nim porte o et le n importe quand anywere anyti me selon le slogan publicitaire des op rateurs de t l communications 13 Or les flux d informations ont pour caract ristique fondamentale d tre r partis et ubiquitaires Cela signifie que nous manions simulta n ment deux logiques celle du territoire faite de maillage et de treillage selon la formule du g ographe Roger Brunet et celle du cyberespace ubiquit logique absolue Pour appr hender un tel ph nom ne il convient de d crypter la fois les technologies de l esprit l uvre et les logiques des communau t s immat rielles qui se forment et deviennent des acteurs majeurs du deuxi me monde notamment avec le Web 2 0 les r seaux sociaux ou les wiki Ce 12 Il en est ainsi de satellites qui transmettent une communication en lui faisant parcourir 72 000 km pour tablir rapidement une liaison entre deux points distants seulement de quelques centaines de kilom tres 13 Cette r flexion r sulte de nos changes avec Philippe AIGRAIN Directeur de Sopinspace b 075 083 Musso 8 11 10 12 55 Page 79 qui est commun au territoire et au cyberespace c est la co construction de repr sentations sociales mais dans le premier cas celles ci sont inscrites en u
187. ique de VOD de livres de presse Pour une autre part du fait de la num risation des uvres qui tend en faire des biens collectifs devrait tre accept e une appropriabilit indi recte soit des modes de financement d tach s de Pachat de la location etc d exemplaires Les effets du num rique privil gieraient ces seconds mod les en raison de la d mat rialisation qu ils provoquent c est dire une conomie d audience mais le num rique permet tout autant la g n ralisation d un mod le d acc s payant mais dont l acceptabilit pose encore question Dans tous les cas le num rique a boulevers la distri bution de contenus et modifi le cycle d exploitation des ceuvres et les modeles de financement de la cr a tion Tendanciellement ce bouleversement men par les acteurs de Paval ou de Pinterm diation contribue une concentration des pouvoirs de march l chelle mondiale entre un petits nombre de groupes en parti culier les studios hollywoodiens les consoliers de jeux les majors du disque chaque cat gorie n gociant ses catalogues de droits et licences avec des distributeurs mondiaux de l audiovisuel et du num rique Retrouver des mod les durables de financement durable de la cr ation constitue donc Penjeu principal de Padapta tion Punivers num rique d industries au mod le co nomique prouv UNE R VOLUTION CONOMIQUE ET CULTURELLE Les mutations des mod les c
188. ire voluer ce standard de Pimpl menter sil est accept et enfin de le d ployer Voil qui repr sente un d fi pour la gouvernance de PONS qui ne repr sente qu un des aspects de la pro bl matique globale de la gouvernance celle de l IdO Enfin une des questions structurantes pour la gouver nance de Internet des objets sera celle du r le de la puissance publique Le paradigme en est aujourd hui principalement pouss par l industrie et la recherche mais il a commenc attirer l attention des r gulateurs comme nous l avons d crit ci dessus A ce jour ces der niers ont lanc des travaux relativement locaux c est dire limit s leurs circonscriptions respectives La Commission europ enne a ainsi lanc plusieurs consul tations publiques et entam une r flexion sur le niveau de r gulation ex ante ex post pour ce futur secteur conomique Mais ce stade on observe peu de coor dination des pouvoirs publics entre eux chacun don nant le sentiment de privil gier avant tout l mergence de l industrie et des usages aff rents sur son propre ter zu Zu ritoire Il serait pourtant utile d entamer d s aujour d hui alors que tout mest pas encore fig des coordi nations renforc es sur ces sujets au plan mondial Vu les cons quences soci tales de l Internet des objets l absence d une association de la soci t civile sa gou vernance repr senterait un s rieux retour en arri re
189. ire basculer un bien quelconque dans Pune ou l autre cat gorie Ainsi si le plus souvent un bien rival est consid r comme un bien priv finan cement direct sur un march en revanche un bien non rival ou tendant la non rivalit notamment sous Pef fet du progr s technique appelle un mode de finance ment indirect moins qu il ait t rendu excluable en vertu d un choix social de application d une norme juridique et ou d un dispositif technique Excluabilit Non excluabilit Rivalit Bien priv Bien public impur ou Ex supports livre CD Bien commun etc Ex th or mes etc Non Bien de club ou Bien Bien public pur ou Bien rivalit p age collectif pur Ex TV payante logiciels Ex TV hertzienne etc prot g s etc Tableau 1 Classification des biens R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu La destabilisation des march s culturels Le basculement des industries culturelles dans Penvi ronnement num rique modifie partiellement la struc ture de leur fonction de production Il affecte surtout la fonction de distribution des contenus num riques et la capacit pour les modes d exploitation de garantir leur rentabilit Il transforme en effet les caract ristiques conomiques des contenus rivalit non rivalit excluabilit non excluabilit et Pefficacit de la fonc tion conomique attendue des droits de propri t litt raire et artis
190. is aussi de pro duire une s rie de com mentaires leur pro pos Les outils de r seaux sociaux en ligne tels que Facebook et Twitter ont suivi cette tendance en d ve loppant des options de g olocalisation Sur un registre plus proche de la gouvernance urbai ne la g o localisation est galement utilis e dans des syst mes de cartographie participa tive au premier rang desquels OpenStreetMap 3 qui g n re des plans de villes extr mement d taill s ou FixMyStreet qui centralise les demandes d interven tion des pouvoirs publics sur l espace urbain Ces cas soulignent Pextr me diversit des formes d as sociation sociotechnique qui ont vu le jour autour de dispositifs assurant une connectivit la ville Ils montrent aussi que la question de la visibilit est un des enjeux centraux que soul vent ces formes d association La mani re dont on donne les choses voir dont on les rend publiques 4 est une des questions sensibles de la ville connect e PUBLICIT S Comment caract riser les diff rentes formes de publi cit qui op rent dans la ville connect e Quels en mairie de paris informations 01 42 76 47 47 Aujourd hui le machine to machine est par exemple d ploy dans le cadre de la gestion des stationnements urbains dans le couplage entre surveillance m t orologique et syst mes d information la population Annonce de stationnement gratuit
191. ise zu Zu INTERNETS l usage quotidien de l Internet pr sente des possibilit s assez sem blables pour chacun d entre nous trouver les informations dont nous avons besoin par exemple au moyen d un moteur de recherche g n raliste de type Google trouver des sites ou des ser vices pertinents pour nos divers besoins voyages culture loisirs informations professionnelles r seaux sociaux etc et bien s r uti liser ces services aussi simplement que possible pour mener bien les t ches que nous avons planifi es Notre tol rance pour les imperfections de ces sites ne cesse de diminuer notre vie en d pendant de plus en plus comme en t moigne par exemple notre recours croissant au commerce lectronique pour acheter des biens de toute nature ou la mont e en puis sance de la banque distance par Fran ois BOURDONCLE LES SI DU MONDE INTERNET Ce qui est assez frappant dans cette description de Internet au quotidien cest qu il n y est nulle part question de syst mes d information SI et quen tous cas les utilisateurs se d brouillent tr s bien avec Internet sans avoir aucunement recours ce dr le de concept car il sagit bien d un concept bizarre nous y reviendrons Seules importent aux utilisateurs les notions de site ou de service ainsi bien s r que leur facilit d utilisation De mani re analogue il para trait incongru que les informations disp
192. iser sur le terrain de l information disponible sur la Toile cela suppose d y consacrer d importants moyens notam ment humains La Chine dispose par exemple de mil liers d internautes r mun r s pour d livrer en sa faveur des commentaires positifs et orienter ainsi les d bats sur le Net Face de tels facteurs d ins curit les Etats Unis r fl chissent la mise en place d un r seau Internet qui leur serait propre En octobre 2009 la DARPA Defense Advanced Research Projects Agency l agence de recherche de l arm e am ricaine a annonc avoir confi plusieurs entreprises le d veloppement d un protocole de r seau militaire MNP Military Network Protocol distinct du protocole TCP IP actuellement utilis sur Internet Parmi les prestataires on trouve Lockheed Martin Juniper Networks Microsoft mais galement l universit de Stanford Le projet devrait disposer d un financement de quelque 31 millions de dollars Ultra s curis ce nouveau protoco le r seau offrira un systeme de priorit s accord es aux utilisateurs et aux machines connect es et sera capable d allouer dynamiquement la bande passante disponible entre les utilisateurs ou les groupes d utilisateurs Une sorte d Internet II donc mais r serv aux militaires un retour aux sources en quelque sorte On estime que les d penses des autorit s f d rales am ricaines en mati re de s curit informatique atteignent
193. it virtuelle associ e a la possibilit de superposer de l information au r el par tout dans la ville rend possible P mergence d une nou velle forme citoyenne d art urbain avec laquelle tout un chacun peut intervenir sa guise dans l espace public virtuel A la diff rence des graffitis classiques cet art virtuel sera non seulement autoris mais encou rag et il pourra servir d exp rimentation soumise une votation citoyenne avant d tre transform en art r el Les artistes pourront de leur c t exposer leurs uvres au travers d Internet des r seaux sociaux et de la r alit augment e et valoriser ainsi leur talent Vers un tourisme personnalis La multiplication des changes virtuels conduit de nouveaux modes de s lection de la part des touristes qui m me s ils ne pratiquent pas le tourisme culturel s appuient sur les communaut s de voyageurs pour choisir leurs destinations ainsi que leurs h tels et res taurants lesquels s adapteront ces nouveaux compor tements en fournissant leurs infrastructures et leurs ser vices la carte Rien de plus simple en effet que de proposer la per sonnalisation d une chambre d h tel en choisissant un tissu d ameublement parmi un assortiment une ambiance et des objets pour personnaliser son exp rience touristique Le client aurait la possibilit de le R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b CHRISTOPHE LEGRENZI 6
194. it s de r seaux qui sont caract ristiques des industries num riques est largement trang re l conomie des industries cul turelles Elle explique la vitesse de propagation de la r volution num rique et le basculement des mod les conomiques En effet elle est directement fond e sur la facult des offreurs de biens culturels dit s et des m dias fonder leur mod le conomique en fonction de la structure y compris physique des r seaux Dans l dition traditionnelle livre phonogrammes comme dans les m dias traditionnels on s appuie sur une logique de distribution et de diffusion fond e sur une utilit faiblement croissante qu exprime la loi de Sarnoff selon laquelle l utilit des r seaux de distribu tion et de diffusion est une fonction lin aire N du public touch et repose sur la qualit la quantit et la vari t des contenus En revanche avec la commuta tion s impose la oi de Metcalfe selon laquelle Putilit des r seaux notamment des r seaux de commutation dont Internet fait partie connectant des pairs est une fonction g om trique N l utilit d un r seau aug mente proportionnellement au carr du nombre de ses utilisateurs En outre plus la participation des utilisateurs est gran de et plus les logiques communautaires sont vives plus ces utilisateurs peuvent devenir eux m mes des offreurs et plus pourrait se v rifier la oi de Reed selon laquelle Putilit des r s
195. ites l gales mais en r alit payantes par opposition a des syst mes de licences l gales mais en r alit de gratuit pour les utilisateurs Dans le premier cas pr vaut le modele tra ditionnel transpos au monde num rique ex a Pacte d achat comme iTunes Store ou par abonnement comme Spotify dans l autre des mod les d acc s non r mun r s ex les g n rations de Peer to Peer La ligne de partage entre les modeles reste flottante entre un mod le bien connu Paudiovisuel gratuit qui se fonde sur la non rivalit des biens et l autre l dition qui se fonde sur la reproductibilit contr l e et la lutte contre la contrefa on La question sous jacente aux choix qui pr sident aux politiques de propri t litt raire et artistique est celle de Pappropriabilit des revenus dans la cha ne de valeur pour une grande diversit de modes d exploitation Pour la part traditionnelle des modes d exploitation des biens culturels les industries culturelles privil gient pour des raisons d efficience conomique notamment la discrimination de prix une appropriabilit directe des revenus fond e sur le caract re de biens priv s des uvres cela gr ce l exercice des droits exclusifs Tel est le cas des mod les d acc s avec mesures techniques de protection ou de syst me num riques de gestion des droits DRMS qui pr valent pour les plateformes num riques de distribution de mus
196. ition nelles A l vidence ces solutions maison se justifient manifestement pour des services grand public o la volum trie des donn es trait es et la faiblesse des marges commerciales n cessitent une approche tech nique enti rement nouvelle et tr s particuli re Ce qui est passionnant c est de voir que ces approches ultra efficaces la fois en termes de co ts de performances et de fiabilit constituent d sormais la base d une puis sante vague qui est en train de d ferler sur l informa tique d entreprise autour du concept de Cloud Computing linformatique dans le nuage Par dela Paspect marketing de cette d nomination qui est aujourd hui au sommet du Hype Cycle du cabinet Gartner Pon assiste une profonde volution de Par chitecture des syst mes informatiques qu ils soient grand public ou professionnels Les architectures client serveur agiles accessibles depuis nimporte quel terminal typiquement via un navigateur Web et sur tout qui passent l chelle c est dire qui per mettent de traiter des volumes de donn es ou un nombre d utilisateurs arbitrairement grands sans avoir aucunement changer d architecture simplement en offrant plus de ressource s imposent de plus en plus 3 http en wikipedia org wiki Amazon_S3 4 http labs google com papers bigtable html 5 http en wikipedia org wiki Amazon_Web_Services 6 http en wikipedia or
197. ivement nos concitoyens penser que le remboursement de leurs soins et plus globalement de leurs d penses de sant tait un droit Pourtant la situa tion volue La cessation de remboursement totale ou partielle de m dicaments dont Peffet th rapeutique est jug insuffisamment d montr est devenue un ph no m ne banal connu d sormais sous le vocable de d remboursement Le d veloppement des assurances compl mentaires de sant montre l vidence que beau coup savent que Passurance maladie ne peut pas tout couvrir et qu il faut participer conomiquement pour bien couvrir le risque sant Mais cette tendance a aussi parfois des limites ainsi le reste charge com prendre le non rembours que doit payer le citoyen en maison de retraite est souvent plus lev que ses reve nus Quel prix le citoyen sera t il pr t 4 payer pour un produit ou pour un service TIC en mati re de sant Lexp rience des acteurs de la t l surveillance montre que ce niveau n est pas gal z ro et qu il est comparable au tarif d abonnement un acc s Internet Vers la gratuit de la sant num rique La gratuit dans Punivers num rique est quant elle banale Mais comme chacun le sait quelqu un paye pour retenir l attention de l internaute pour le temps pass consulter lire certaines informations R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b ROBERT PICARD 19 015 022
198. jours accompagn e de dis cours pleins d emphase sur la soci t de l information de la nouvel le conomie du milieu des ann es 1990 aux promesses de l informatique dans les nuages cloud computing en passant par l clatement de la bulle Internet et la convergence des m dias ou les transitions partir d un web 1 0 vers les web LA R VOLUTION TECHNIQUE DES INDUSTRIES CULTURELLES Les industries culturelles sont effectivement confront es 4 une r volution industrielle au sens le plus classique de cette expression une r volution d ordre technique d abord Pinstar de invention des caract res mobiles dans l imprimerie Ainsi toutes les industries de l di tion comme celles des m dias sans aucune exception connaissent progressivement le basculement de leur infrastructure technique d un mode analogique un mode num rique Chef du d partement des tudes de la prospective et des statistiques minist re de la Culture et de la Communication Professeur associ Paris IL enseignant Polytechnique Telecom Paris Tech IEP de Paris coau teur avec Alain Le Diberder de R volution num rique et industries cultu relles La D couverte Coll Rep res 2005 2 d 2010 b 034 041 Chantepie 8 11 10 12 48 Page 35 Industries de contenus Logiciels et Ny des t l services infor communications matiques Informatique Services de tele communications Elec
199. l REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu neuf soit 99 99999 de disponibilit c est dire 3 secondes par an d indisponibilit ce qui est un niveau extr mement difficile atteindre pour un diteur logi ciel traditionnel C est sans doute l une des raisons qui conduisent ces grandes soci t s Internet d velopper elles m mes leurs outils logiciels de mani re assez sys t matique il faut bien le dire pour atteindre les niveaux de SLA dont elles ont besoin car les solutions traditionnelles quipant les SI traditionnels ny suffisent pas De la m me mani re les solutions traditionnelles dans l entreprise sont chroniquement totalement inadapt es au traitement de tr s grandes quantit s de donn es et la prise en compte d une charge d exploitation corres pondant au nombre d acc s simultan s au syst me intense Quand on parle de centaines de milliers ou de millions de documents dans l entreprise il mest pas rare de parler de milliards voire de dizaines de milliards de documents dans le monde de l Internet D o la naissance d une vari t assez tonnante de nou velles technologies dans de tr s nombreux domaines comme le stockage distribu Google File System 2 Amazon S3 3 et les bases de donn es Google BigTable 4 Amazon Dynamo 5 les syst mes de calcul distribu s Hadoop 6 Map Reduce 7 etc pour pallier les insuffisances des solutions trad
200. l 53 n 9 pp 1017 1031 12 Ibid p 1029 REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b ANTONIO CASILLI 55 054 059 Casilli LA RECONSTRUCTION DES RELATIONS ECONOMIQUES JURIDIQUES ET HUMAINES 2 56 8 11 10 12 49 Page 56 croissante des usagers l gard de la vie publique 13 En cela il rejoignait les th ses expos es par le polito logue Robert Putnam dans son c l bre essai publi quelques ann es auparavant dans le Journal of Democracy qui mettait en garde contre le d clin pro gressif du capital social et de engagement civique pro voqu par la privatisation des activit s de loisir 14 Internet serait donc un moyen de r ception passive comme la t l vision et non une occasion d interaction socialisante comme le t l phone ou le courrier L association logique entre repli sur soi et usages infor matiques s appuyait sur une vision de la socialit orga nis e en vases communicants si les flux de communi cation se d placent trop vers Internet la vie familiale ou amicale sen trouve appauvrie Ce mod le hydrau lique de la sociabilit en ligne d coule d une concep tion normalis e des interactions assist es par ordina teur peu adapt e pour reconna tre la vari t tant des usages TIC que du lien social unissant les communi cants 15 Tout en s inscrivant dans ce m me cadre analytique d autres tudes ont pr cis ment voulu mettre l accent sur les comp tences
201. la r sultante de plusieurs vec teurs de gouvernance la standardisation la normalisa tion les forums et les blogs les d cisions des acteurs conomiques et les d cisions des gouvernements Il serait essentiel de recenser de renforcer et d organiser la pr sence fran aise dans les organismes de standardisa tion tout particuli rement en agissant via PIETE La gouvernance d Internet passe elle aussi avant tout par une meilleure domination technique et conomique du domaine CONCLUSION Internet va conna tre de grandes transformations D une part parce que les choix technologiques initiaux sont parfois inadapt s aux besoins des applications et des utilisateurs actuels et que ces choix entravent le d ploiement de certains nouveaux services et modes d utilisation D autre part parce qu Internet va devoir s adapter des d bits encore plus lev s une h t ro g n it croissante des applications des services et des utilisations ainsi qu aux nouveaux r seaux d acc s qui vont faire leur apparition Dans cette perspective la communaut scientifique internationale acad mique et industrielle a lanc un effort de grande ampleur Il convient de se pr parer ces transformations qui vont faire merger une nouvelle industrie et de nouveaux mod les conomiques R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 FRAN OIS BACCELLI 9 010 014 Richard 10 QUELQUES EXEMPLES 9 11 10 10 28 Page 10 client
202. la soci t Intel premier fabri cant mondial de microprocesseurs en 1968 3 Source Wikipedia Depuis 2004 Paccroissement du nombre des tran sistors pr vu par cette loi souffrirait cependant d un petit ralentissement d des difficult s en mati re de refroidissement par dissipation ther mique 4 D apr s le site international Internet World Stats http www internetworldstats com R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b 2 CECILE ROUX 43 042 047 Roux LA RECONSTRUCTION DES RELATIONS ECONOMIQUES JURIDIQUES ET HUMAINES 2 44 8 11 10 12 48 Page 44 Achats de livres Livres disponibles chez Wallmart et Amazon Livres disponibles uniquement chez Amazon Nombre d achats Livres class s par popularit Graphique 1 Achats de livres longue tra ne que d crit Chris Anderson 5 parmi les produits figurant au catalogue d Amazon ceux absents des rayons des magasins Wal Mart une cha ne am ricaine de grands magasins ont presque tous t vendus au moins en un exemplaire Cette portion de ventes repr sente entre le quart et la moiti du chiffre d affaires annuel des sites de vente de livres en ligne et cette proportion augmente d ann e en ann e C est sans doute Google qui a su le mieux tirer parti de ce mod le avec son moteur de recherche et son mod le publicitaire cibl N importe quelle petite entreprise peut acheter
203. le r seau anarchique le r seau hi rarchique et le r seau intelligent 34 Ces sch mas ternaires de r seaux techniques organisa tionnels ou sociaux puis s dans la science des ing nieurs ont ordonn la plupart des repr sentations sociotechniques des r seaux Ces trois figures hantent d sormais l imaginaire de la communication Le cyberspace et les r seaux sociaux en particulier ont r cup r cette sainte trinit pour valoriser la figure du r seau t l informatique de type Internet comme mod le de la connexion libre et galitaire et pour dis qualifier toute structure pyramidale et hi rarchique commencer par l Etat Le dissolvant cyberspatial Le cyberespace porte les promesses de la dissolution non seulement du territoire et du corps mais aussi des institutions et de l Etat Tout ce qui r sisterait serait li min Le cyberespace est un puissant dissolvant symbo lique qui r unit les partisans de la libert du march et de la soci t civile dans Panti tatisme les lib raux et les libertaires lib lib r alisant ainsi l galit de tous les membres du cyberespace et des internautes branch s unis dans la fraternit des communaut s virtuelles et du Web 2 0 Gr ce au r seau la d mocratie sera lectronique et le politique dispara tra peut annoncer Jacques Attali Manuel Castells affirme aussi que les r seaux d truisent le contr le tatique sur la soci t
204. le retour en cas d insatisfaction du client La relation client des marques traditionnelles a trouve avec Internet un nouvel espace d change o l automa tisation vient completer les services propos s par les r seaux de distribution et les centres de contacts Sur les trois derni res ann es l volution est impres sionnante Pacc s pour le client est possible 24h 24h et la compl mentarit avec les autres canaux apporte aux entreprises de r els leviers pour ma triser les co ts de leurs relations clients La possibilit du se fservice et la d mat rialisation des changes grace au courriel leur permettent de r aliser des conomies et d investir davantage dans l expertise de leurs collaborateurs repo sitionn s en second niveau intervention en aval d un premier niveau d interaction qui lui est entierement automatis Mais le libre service le self care n est pas une exclu sivit d Internet et les centres d appels ont tr s vite eu recours des Serveurs Vocaux Interactifs SVI pour pr qualifier les appels voire pour les traiter en totalit de mani re automatis e pour certains motifs de contacts La premi re g n ration d automates vocaux a montr ses limites en for ant Pappelant entrer dans un mode de communication par touches Taper 1 taper 2 ou Lenjeu pour Internet comme pour le vocal est d offrir un mode d interaction fond sur un change guid en langa
205. les groupes criminels d outils de chiffrement Les volutions possibles Malgr la richesse de cet arsenal l gislatif les pr occu pations restent importantes et les souhaits d volution sont nombreux En voici quelques exemples La lutte contre les courriers lectroniques non sollicit s spams ou pourriels a fait l objet de dispositions ambi tieuses dans le cadre de la loi pour la confiance dans P conomie num rique Elle pr voit notamment une contravention pour chaque message ill gal il reste n anmoins difficile d envisager la conduite d investiga tions judiciaires pouss es en mati re de contraventions 4 titre de r ponse on pourrait fixer un seuil au del duquel l infraction deviendrait un d lit Enfin cette loi ne visait que les pourriels caract re commercial les pourriels non commerciaux tout aussi nombreux et nuisibles n cessitent un encadrement adapt Les cyberpatrouilles investigations sous pseudonyme ne sont possibles que pour un nombre limit d infrac tions les atteintes aux mineurs la traite des tres 14 Proposition de loi visant mieux garantir le droit la vie priv e Pheure du num rique http www senat fr dossier legislatif ppl09 093 html 15 Voir le dossier l gislatif de la LOPPSI 2 sur le site de l Assembl e nationale http www assemblee nationale fr 13 dossiers lopsi_performan ce asp R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b ER
206. les consommer via Internet C est ce qu on appelle les usages et les services Le web des documents que nous connaissons actuellement se transforme en inter face universel d acc s tous les contenus et services d Internet On parle de webTV par exemple Nous avons assist r cemment au succ s de SecondLife FaceBook ou LinkedIn La conception d overlays appli catifs passant l chelle est un des aspects cl s du d ve loppement des nouveaux services Un tel overlay est un intergiciel d ploy sur un r seau permettant l ex cution dune t che commune par un tr s grand nombre de pairs qui peuvent tre tour tour processeurs relais R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b FRANCOIS BACCELLI 005 009 Baccelli WEB D AUJOURD HUI WEBS DE DEMAIN 9 11 10 10 28 Page 8 m moires etc Gr ce de telles structures le r seau lui m me devient la fois calculateur universel m moire universelle et biblioth que ouverte de toutes les appli cations en un mot il devient le si ge d une nouvelle forme d intelligence collective L INTERNET DU FUTUR COMME SOURCE DE CREATION DE VALEUR On estime que les technologies de l information contri buent actuellement hauteur de 25 la croissance des pays industrialis s Les volutions d crites ci dessus offrent des opportunit s de d veloppement cono mique particuli rement importantes chacune sur une chelle de temps qui lui est propre L
207. les entreprises au cours des dix ann es venir R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 FRAN OIS BOURDONCLE 101 097 102 Bourdoncle pub 8 11 10 12 58 Page 102 F REAL TES INDUSTRIELLES une s rie des Annales des Mines SOMMAIRE CREER DES EMPLOIS DANS LES TERRITOIRES Editorial Pierre Couveinhes E T 3 S Introduction Claude Trink USTRIELLES Les nouveaux outils de financement de l industrie et leur mise IND en ceuvre dans la R gion Nord Pas de Calais Francois Yoyotte AO T 2010 PRK 23 Les Etats g n raux de l Industrie un catalyseur pour la Lorraine Eric Pierrat Comment le d partement de l Oise lutte contre la d sindus trialisation Claude Trink Cr er des F NE en 35 fonds d partemental de revitalisation de l Ille et gt Vilaine emplois dans S Jacques Garau g La restructuration industrielle dans la Vall e de l Arve G rard Cascino La reconversion r ussie d une entreprise de Franche Comt dans l olien Gilles Cassotti Les possibilit s de diversification le cas d un site papetier fran ais Pascal Cl ment Jean Jacques Bordes et Dominique Lachenal na La recherche et l enseignement sup rieur un enjeu de la AN NALES bataille conomique dans les liere i DES Daniel Fixari et Fr d rique Pallez MINES Les plateformes d innovation des facteurs de comp titivit ISSN 11407941 rots tn Editions des territoires e KA Publi es avec le soutien N du ministre de
208. lions d ordinateurs dans le monde servent relayer toutes sortes d activi t s criminelles comme des campagnes d envoi de courriers lectroniques non sollicit s spam la diffusion de contenus illicites ou des attaques concert es dites en d ni de service qui visent rendre inaccessible un serveur sur Internet R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 l Information et de la Communication SSTIC de juin 2010 abordait ce probl me Un exemple r cent le dossier Mariposa 10 g r par la Guardia Civil espagnole en partenariat avec des entreprises sp cialis es dans la s curit informatique au d but de l ann e 2010 d montre sans conteste qu il est possible de faire mieux Le groupe de travail europ en d Interpol sp cialis en mati re de lutte contre la crimi nalit li e aux technologies de l information a donc d cid d initier un projet op rationnel en ce sens cou rant de septembre 2010 mai 2011 auquel la police et la gendarmerie frangaises participent Recherche et d veloppement La France est particulierement riche en sp cialistes de la cryptographie ou de la s curit des systemes d informa tion Notre pays n est toutefois pas aussi pr sent qu on pourrait le souhaiter dans le domaine de l investigation num rique Ainsi tous les outils utilis s par les services d enqu te ont t d velopp s l tranger De m me la litt rature essentielle pour la
209. lish planned tasks Our patience with the imperfections of websites is growing ever thinner while our life depends ever more on the Web Evidence of this is our increasing use of the Web for buying goods of all sorts or for electronic banking Issue editor Jean Pierre Dardayrol 103 108 resumes 8 11 10 14 41 Page 105 AN UNSERE DEUTSCHSPRACHIGEN LESER WEB VON HEUTE WEBS VON MORGEN Leitartikel Jean Pierre Dardayrol Die Kommunikationsnetze der Zukunft Fran ois Bacelli Das Internet besitzt einen so hohen Stellenwert in der Gesellschaft dass es sich heute fortentwickeln muss um den neuen Komponenten Internet der Netze der Ger te der Inhalte gerecht zu werden die mit vielf ltigen Verhei ungen f r die wirtschaftliche und wissenschaftliche Zukunft verbunden sind I Einige Beispiele f r Revolutionen Internet die neuen Sprachen der Beziehung zur Kundschaft Emmanuel Richard Das Internet ist zu einem Raum geworden in dem der Konsument Akteur sich an den Verbraucher wendet Die Marken k nnen diesen Gesch ftsverkehr nicht unbeachtet lassen und organisieren sich um ihre Pr senz im Web zu sichern So entwickelt sich ein Lebensraum w hrend die Handelsordnung und der Verhaltenskodex noch geschaffen werden m ssen Das zuk nftige partnerschaftliche Gesundheitskonzept Robert Picard Das Internet hat die Beziehung zwischen Patient und Krankenpflege ver ndert Diese neue Beziehung beruht au
210. lles CONCEVOIR UN INTERNET DE RELATION CLIENT INTEGRANT TOUS LES CANAUX Utiliser la voix du client comme moteur de la transformation d Internet Comprendre les raisons des contacts tablis par les consommateurs avec la marque est essentiel pour construire les modes d interactions et le langage Internet aff rents Chaque jour les communications pass es sur les centres d appels de l entreprise informent sur les demandes et pr occupations des clients sur leurs ven tuelles remarques et suggestions La tonalit des changes l motion qui leur est associ e clairent sur Pimportance des l ments d information remont s et donc sur Pattention y apporter Parall lement quantit d observations remontent via Internet dans le cadre des forums et des r seaux sociaux sans que l entreprise soit directement destina zu Zu taire de cette information Mais la connaissance de ces observations est essentielle pour anticiper des contacts venir via le site Internet les centres d appels et les bou tiques et cr er ainsi un tonnement positif grace une attitude proactive L analyse des changes clients doit s enrichir de toutes ces remont es spontan es qu une entreprise une marque a peu de chances de capter dans le cadre dune enqu te de satisfaction globale dont les ques tions et les r ponses probables ont t imagin es l avance par l entreprise elle m me ou par un institut de s
211. loitation un ensemble de services une base enrichie de contenus ou d informations sur les contenus et ainsi construire entretenir et d velopper les externalit s de r seaux favorables l arriv e de nou veaux consommateurs sur chacune des faces des mar b 034 041 Chantepie 8 11 10 12 48 Page 41 ches d veloppeurs utilisateurs annonceurs fournis seurs de programmes etc C est ainsi que les nou veaux entrants de la distribution Amazon et de Pin term diation Google ont pu mettre en doute des acteurs jug s durablement install s Microsoft Sony sur les nouveaux march s de la communication y compris sur les r seaux sociaux Facebook et quils modifient le p rim tre de la concurrence t l phonie fixe et mobile Search attention word of mouth social network Dans ce nouvel environnement num rique des conte nus ces plateformes fondent ainsi largement leur d ve loppement sur les usagers et la valeur que ceux ci peu vent leur apporter C est dire que pour cette conomie les actifs les plus centraux sont les logiciels car eux seuls constituent la nature des plateformes et de leurs ressorts de d veloppement Tel est notamment le cas de Google dont Palgorithme est pr cis ment tabli sur les recherches des utilisateurs et le mod le sur la mise disposition et Pinterop rabilit des APIs pour int grer davantage l utilisateur dans cet univers de services D autres acteurs jou
212. m dias sociaux et de l informatique en nuage L mergence de la galaxie de services en ligne que Pon inclut commun ment sous le label de Web social a pro gressivement clips Internet instrumental princi palement centr sur la recherche de renseignements et sur la collecte d informations au profit d un Internet expressif celui des changes entre coll gues et entre connaissances de la mise en valeur du capital social en r seau et du partage de contenus autoproduits 1 Parall lement les m dias g o localis s et l informatique ubiquitaire ont dot les usages en r seau d un ancrage micro local associ 4 un rep rage social accru de leurs utilisateurs 2 Les changements de notre milieu technologique doi vent tre appr hend s moins comme des causes que comme des cons quences visibles de la transformation des attitudes publiques C est principalement au sein REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 Petites boltes et individualisme en r seau Les usages socialisants du Web en d bat Comment les sciences sociales ont elles appr hend la question de la socialisation ou du manque de socialisation des internautes Retour sur un d bat qui a travers les tudes du Web de ces der du d bat scientifique qui a travers les tudes sociales d Internet partir de la deuxi me moiti des ann es 1990 que nous nous devons de rechercher les condi tions du passage d un Web regard comme l
213. m Artikel eine Momentaufnahme des Kampfes gegen die Cyberkriminalit t Stand Mitte 2010 vorlegen II Die Umgestaltung der wirtschaftlichen juristischen und humanen Beziehungen Die numerische n Revolution en der Kulturindustrien Philippe Chantepie W re die numerische Revolution eine endlose Revolution Tats chlich scheint sie seit den technologischen Urspr ngen die auf den 2 Weltkrieg zur ckgehen nie zu einem Ende zu kommen von der Eroberung des Mondes bis hin zu den verschiedenen Innovationen neuer Datenendger te und virtueller Universen die immer von h chst emphatischen Diskursen ber die Informationsgesellschaft begleitet wurden von der new economy Mitte der 1990er Jahre bis hin zu den Verhei ungen der Informatik in den Wolken cloud computing nach dem Platzen der Internetblase und dem Konvergieren der Medien oder den berg ngen vom Web1 0 zu den Webs Die neuen Gesch ftsmodelle der Internetgesellschaften Cecile Roux Die neuen digitalen Nutzungsm glichkeiten werden von vielen Ver nderungen begleitet die zu einer Infragestellung der bestehenden Modelle f hren So werden wir von einfachen Verbrauchern zu aktiven Teilnehmern dieser neuen digitalen Wirtschaft Desgleichen treten neue Akteure neben den traditionellen Firmen in Erscheinung und werfen in aller Sch rfe die Frage einer neuen Aufteilung der Wertsch pfung auf Das Internet und das Recht Eric Barbry Das spezielle Recht bez glich
214. mais seront de plus en plus marginalis s Au final c est bien l ensemble du secteur des industries cul zu Zu turelles et de la communication qui est ainsi bouscul dans ses strat gies industrielles financi res et commer ciales par le num rique et par la puissance acquise par le secteur des technologies num riques Dans ce rapport de force technologique conomique et financier le changement d environnement tech nique a singuli rement modifi les strat gies des firmes de chaque cat gorie de secteur industriel en remettant en cause les mod les conomiques traditionnels des industries culturelles Le nouvel environnement per met certaines firmes de l aval de remonter dans les fili res gr ce l adoption de strat gies d int gration verticale Il justifie apr s l chec des strat gies de convergence les strat gies multim dia plus horizon tales de certaines firmes de Pamont qui d cloisonnent des fili res jusqu alors tanches Enfin ce nouvel envi ronnement facilite l arriv e de nouveaux entrants cher chant se positionner autant que cela est possible sur des segments d interm diation et de distribution de P conomie publicitaire notamment La puissance des facteurs techniques La r volution num rique est avant tout une r volu tion technique qui provoque un changement de para digme pour une large part du systeme productif notamment de fa on particuli rement vidente pour le
215. mmerciaux dis posent d une puissance sup rieure celle de bien des Etats A l instar du nucl aire qui fut dot en son zu Zu temps de doctrines d emploi il serait souhaitable que les Etats se donnent les moyens de b tir un tel corpus pour cet univers cybern tique Lenjeu est plan taire et le calendrier s acc l re au fur et mesure que nous nous abandonnons une certaine d pendance num rique R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 NICOLAS ARPAGIAN 27 028 033 Freyssinet 28 QUELQUES EXEMPLES 8 11 10 12 47 Page 28 2 DE REVOLUTIONS zu Zu La cybercriminalite en mouvement Comme beaucoup de formes de delinquance la cybercriminalite est en perp tuelle evolution Cependant elle est particulierement influenc e par les volutions technologiques et les nouvelles pra tiques qui se d veloppent chaque jour Cela en fait un champ d ex p rimentation technique op rationnel et juridique permanent Nous nous proposons dans cet article de pr senter une photographie de la lutte contre la cybercriminalit point effectu en milieu d ann e 2010 par le lieutenant colonel Eric FREYSSINET LA LUTTE CONTRE LA CYBERCRIMINALITE EN 2010 La cybercriminalit recouvre diff rentes r alit s selon les interlocuteurs Ainsi il est bien vident que face au formidable d veloppement qu a connu et connait enco re Pusage des technologies num riques les services de police ont d
216. motionnelle cela ne change rien la nouvelle donne Le cercle de connaissances de chacun n est plus concen tr au niveau local mais il peut d sormais toucher aussi des personnes g ographiquement ou socialement loin taines et devenir un r seau glocal n ologisme n de l union des termes global et local La figure 2 devra donc tre modifi e afin d int grer ces r sultats Chaque individu en r seau est repr sentable comme un point entour par un petit nuage tr s dense d autres points ses contacts r els et reli par des lignes faibles avec d autres points tr s loign s lesquels leur tour seront inscrits dans de petits nuages denses d amis et de familiers figure 3 Sans emp cher les liens d affinit traditionnels ce mod le de sociabilit en ligne permet potentiellement d activer davantage de liens qui apparemment sont les plus faibles Dans ce contexte une socialit forte n est pas d termin e par le niveau de conformit des indivi dus leur environnement proche ni par le nombre total de leurs amis Il s agit de faire coexister la coh sion sociale au niveau de petits groupes bonding et la cr a tion de passerelles entre ces m mes groupes Cette logique de communication entre composantes loi gn es que l on d signe par l expression jeter un Figure 3 Glocalisation les individus sont membres de communaut s et en m me temps connec t s d autre
217. munication num rique sont devenues le centre de strat gies industrielles Elles ont bien s r t au coeur des analyses du Web 2 0 mais c est leur r alit conomique qui est la plus f con de Elles s analysent ais ment sur le mod le cono mique des marches bifaces two sided markets ou mul tifaces multi sided markets et les strat gies de prix qu il permet ainsi que l int gration des consommateurs qu il d ploie Dans ce type de modele le march a deux ver sants chacun sadressant a des groupes d agents cono miques distincts qui sont ainsi plac s dans la situation d interagir entre eux Un tel mod le s applique un tr s grand nombre de secteurs dans ceux des industries de contenus on le trouve notamment dans le domaine des m dias y compris non num riques Par exemple une cha ne de t l vision ou un titre de presse assurent Pin teraction entre une demande d offre de contenus ou programmes sur une face du march et sur l autre face des annonceurs la recherche de l attention des consommateurs Ainsi encore dans l industrie des jeux vid o une console de jeux vid o est une plateforme qui assure la mise en relation de deux cat gories d utilisa teurs d une part des d veloppeurs de jeux et d autre part des joueurs Dans les deux cas la valeur de la pla teforme r sulte de sa capacit jouer des dynamiques d offres et de demandes entre les cat gories et les effets de r seaux
218. n ne soit pas indispen sable au monde Internet tel que nous le pratiquons vous comme moi tous les jours Pourtant Internet comme tout syst me lectronique et informatique utilise une quantit consid rable de ce qu il est convenu d appeler des syst mes d infor mation ou SI Ces syst mes sont donc bien la dissi mul s aux yeux de l utilisateur final pour permettre celui ci de se concentrer sur ce qu il a faire et non pas sur la mani re dont dans l arriere boutique les ges tionnaires de ces services en assurent la permanence et la qualit Dans le monde de l entreprise la situation est tout autre le SI y est plac au centre de tout des discours des attentions des investissements ainsi le plus sou vent que des critiques d utilisateurs qui ne compren nent pas pourquoi il est tellement compliqu de faire au moyen de ces SI des choses en apparence tellement simples Avant de revenir longuement sur les raisons histo riques notamment de cet tat de fait attardons nous bri vement sur une id e tr s r pandue et particuli re ment tenace dans le monde de l entreprise selon laquelle le monde de Internet serait un monde de cow boys pour lesquels perdre des informations ne serait pas si grave que cela et pour lesquels la qualit de service et la haute disponibilit seraient des concepts inconnus et j en passe Ou pour dire les choses de mani re encore plus provocante
219. n u pour des n uds mobiles et pour le nomadisme e l administration du r seau est presque inexistante Pour servir de mani re durable et satisfaisante d infra structure universelle et critique pour les besoins et usages de l industrie de l conomie de la soci t Internet devra donc dans le futur corriger ces faiblesses structurelles Il y a au moins trois points de vue sur la mani re de sy prendre e de nombreux chercheurs acad miques et industriels pensent qu il est n cessaire d envisager une refondation d Internet connue sous le nom de clean slate design sur la base de nouveaux r seaux et de nouveaux protocoles plus stables passant mieux l chelle et garantissant la s curit de mani re plus intrins que e d autres chercheurs pensent qu une telle d marche est inutile ou impossible et lui pr f rent un plan d am liorations incr mentales qui prenne en comp te les volutions en cours c est peut tre la seule voie possible compte tenu de la base install e consi d rable zu Zu e une troisi me cat gorie de chercheurs propose de construire de nouveaux r seaux overlays et de nou veaux protocoles qui utiliseront Internet comme n im porte quelle infrastructure de communication pr exis tante La communaut scientifique internationale acad mique et industrielle a lanc un effort de grande ampleur sur ces questions Chacun de ces points de vue g n re des travaux de rec
220. n Ehrenberg 1995 LIndividu incertain Paris Calmann L vy 7 Philippe Breton 2000 Le Culte d Internet Une menace pour le lien social Paris La D couverte r seaux sociaux ARS en ligne et l analyse de leurs pro pri t s structurelles GRANDEUR ET D CADENCE DU PARADOXE D INTERNET Le point de d part est identifiable dans Pimportante contribution de Robert Kraut et de son quipe illus trant le c l bre paradoxe d Internet 11 Suite une enqu te men e en 1995 96 aupr s de 73 familles am ricaines ayant adopt Internet depuis moins de deux ans une faible corr lation n gative entre Pusage d Internet et l investissement des participants dans leur vie sociale est observ e Cela suffit aux chercheurs qui concluent The time that people devote to using the Internet might substitute for time that they had previously spent engaged in social activities The paradox we obser ve then is that the Internet is a social technology used for communication with individuals and groups but it is associated with declines in social involvement and the psychological well being that goes with social involve ment 12 Tout en r duisant le co t des communications avec des personnes g ographiquement loign es et en facilitant le contact avec des inconnus l acc s au r seau aurait pour cons quence une diminution des contacts en face face entre usagers et membres de leurs cer
221. n Paul Baran 1926 a invent la commutation par paquets qui a ouvert la voie Internet le r seau de t l communications peut ainsi transmettre non plus des sons mais des bits Avec ce syst me le r seau rest plus analogique mais num rique ce qui permet utiliser des r p teurs informatiques pour corriger les d fauts de transmission REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 La trilogie reticulaire D s les premiers pas de la commutation par paquets indispensable au d veloppement de l Internet Paul Baran 32 d crivit trois types de r seaux techniques de communication ordonnant durablement Pimaginaire r ticulaire la fin du XX si cle d abord le r seau cen tralis de radiodiffusion puis le r seau t l informatique d centralis constitu de la connexion d ordinateurs et enfin le r seau de t l phonie distribu Le premier type pyramidal de la radiodiffusion postule la domination de l metteur sur une multitude de r cepteurs Le second mod le celui de l informatique sugg re Pinter connexion al atoire des acteurs Quant au troisi me le mod le du r seau t l phonique maill et commut il voque l image galitaire de tous les acteurs branch s Cette typologie des r seaux de communication issue de la science des ing nieurs vise lorsqu elle est import e dans le champ social la valorisation du r seau t l in formatique interactif voire galitaire dont Internet est le model
222. n avec des sources de donn es externes telles que DBpedia ou Freebase La qualit de ces donn es et le choix d une licence Creative Commons permet tent tout un chacun d acc der ces donn es mais surtout de les maintenir et les enrichir et donc de par ticiper 4 augmenter la valeur du journal Les grands acteurs du Web ne sont pas en reste En mai 2009 Google a annonc Pintroduction de RDFa dans son moteur de recherche 5 Cette annonce a fait grand bruit car le poids de Google dans la recherche en ligne pouvait inciter toujours plus de sites exposer des donn es en RDFa et c est ce qu il s est pass Parmi de nombreux exemples on peut citer Best Buy qui annon ait en d cembre 2009 Pap parition de RDFa dans la description de ses produits ou plus r cemment Facebook qui expose d sormais les donn es de son r seau social dans ce m me for mat En mai 2009 les Etats Unis lan aient Data gov dont le but est de faciliter au public Pacc s aux don n es collect es par administration publique L initiative am ricaine a t suivie par le projet anglais Data gov uk lanc en septembre 2009 et par d autres initiatives semblables en Autriche en Australie etc Toutes ces initiatives font usage bien qu des niveaux diff rents des technologies du Web s mantique Pour tous ces pays la question n est plus de savoir s il est opportun de participer au Web de 5 Quelque temps aupar
223. n cr ant de nou veaux Les march s se trouvent ainsi modifi s les posi tions dominantes anciennes sont renvers es par de nou veaux acteurs et les rapports de force sont boulevers s Certains acteurs de cycles pr c dents savent g rer les transitions C est notamment le cas d International Business Machines IBM ou de Hewlett Packard HP toujours pr sents dans le paysage technologique YouTube r volutionne ou devrait on plut t crire d truit la t l vision traditionnelle Linformation devient abondante et disponible gratuitement et elle submerge la presse crite traditionnelle LiPod qui per met de transporter sa discoth que dans sa poche a quant lui branl l industrie du disque Mais avec un site tel que Deezer v ritable juke box en ligne l iPod est lui m me d j d pass Qui peut dire qui seront les champions de demain LA R VOLUTION DES MOD LES GRATUITS Le succ s de l Internet est n de la gratuit des infor mations que l on y trouve La publicit repr sente une part importante des revenus des sites mais pas la totalit L clatement de la bulle Internet au d but des ann es 2000 a mis en vidence les limites de ce mod le les budgets publicit des entre prises ne se sont pas multipli s aussi vite que ceux des start up Internet et la n cessit de trouver de nouveaux moyens de financement de Pinformation fournie gra tuitement aux internautes Sil existe
224. n la technologie retenue de l ordre de 1 586 dollars par R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 foyer pour la fibre optique de Verizon aux USA de 300 euros par foyer pour la technologie hybride VDSL de 30 euros par foyer pour passer de Docsis 2 0 Docsis 3 0 sur les r seaux c bl s europ ens etc la densit et le type d habitat de la r gion consid r e Orange a annonc en f vrier 2010 qu il relancait ses investissements dans la fibre optique cette fin il devrait d penser 2 milliards d euros d ici 2015 e en ce qui concerne le mobile l investissement moyen pour la prochaine g n ration tr s haut d bit LTE tech nologie retenue pour la 4G mobile est de l ordre de 55 par habitant pour un pays comme la France le montant total que Pop rateur devrait d ployer sur plu sieurs ann es serait ainsi de l ordre de 3 5 milliards d eu ros Vodafone a annonc qu il pourrait multiplier par vingt la capacit de ses r seaux europ ens en maintenant un ratio Investissement Chiffre d affaires de 10 France Telecom pr voit un taux de 12 pour 2010 tenant compte du programme de d ploiement de la fibre optique en France Le maintien de tels niveaux de ratios sur le long terme n cessitera d une part une gestion minutieu se de la qualit des services et des d bits offerts aux clients et d autre part d imaginer d autres sc narios En particulier de plus en plus d op rateurs tes
225. n lieu de pro jection identitaire et dans le second elles se consti tuent et se modifient dans un espace abstrait fluide instable et a localis Dans le cyberespace s changent des repr sentations sociales se confrontent des cartes mentales d acteurs s instituent des hi rarchies et clatent des conflits d ima ge et de r putation Des points de vue d acteurs des pro jets d action des conceptions du monde des imagi naires et des valeurs se construisent collaborent ou s affrontent C est un espace riche d actions de simula tions et de partage de repr sentations dans des com munaut s d int r ts ou d affinit s elles m mes plu rielles et a territorialis es car plan taires Le cyberespace ob it ainsi une socio logique au sens fort du terme avec des hi rarchies fond es sur la r putation et l image Lindicateur d autorit est la cr dibilit et la vraisem blance alors que sur le territoire physique c est l insti tution politico administrative commencer par l Etat qui est cens e dire le Vrai et le droit Penser le cyber territoire oblige passer de la topographie la topolo gie des repr sentations sociales des acteurs et leurs relations Une approche sociocognitive est n cessaire pour analyser des distances sociales symboliques et mentales En fait le lieu de polarisation dans le cybe respace correspond un acteur et sa repr sentation aussi bien
226. networked individualism in Makoto Tanabe Peter van den Besselaar et Toru Ishida dirs Digital cities II Computational and sociological approaches Berlin Springer pp 10 25 REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b ANTONIO CASILLI 57 054 059 Casilli LA RECONSTRUCTION DES RELATIONS ECONOMIQUES JURIDIQUES ET HUMAINES 2 58 8 11 10 12 49 Page 58 Figure 1 Le mod le des petites bo tes l int rieur de chaque groupe les individus sont connect s par des liens forts sch ma inspir par B Wellman op cit 2002 Figure 2 Mod le de Pindividualisme en r seau les individus sont connect s entre eux par des liens forts lignes continues ou faibles lignes pointill es sch ma inspir par B Wellman op cit 2002 malgr ses services de networking et ses communaut s en ligne pourrait assouvir les besoins de proximit d acceptation de la part des autres et de r alisation per sonnelle que la sociabilit forte semblait assurer Il faut pour cela prendre en consid ration non seulement les liens unissant les individus mais aussi la fr quence et l intensit de leurs contacts r els Wellman a alors com pl t son mod le en menant une tude sur un chan tillon d employ s canadiens M me si 75 des noms figurant dans leurs listes de contacts sont ceux de per sonnes qu ils ne rencontrent pas en face face chaque jou
227. nistes dot s de proth ses et connect s par ordinateur des wireheads et dans les cercles cyberpunk ce terme est synonyme d aspirant cyborg le cyborg tant la connexion du cerveau individuel au cerveau plan taire artificiel 20 De son c t le r dacteur en chef de la revue Mondo 2000 d clarait Je pense que nous sommes engages dans un processus dinfo connexion en vue de la construction d un systeme nerveux global d un cerveau global 21 Quant a Jo l de Rosnay il consid re que le cyberespace incarne le monde virtuel qui nait des informations chang es par les hommes dans les r seaux de communication Le monde d Internet est un cyberespa ce Il cr les conditions d une nouvelle citoyennet electro nique Mais le cyberespace est encore une jungle bruis sant de mille dangers o l on peut se perdre Un Far West num rique au sein duquel pirates et escrocs voluent a leur guise Le cyberespace est un oc an illimit une terra inco gnita sur laquelle on saventure avec des cartes rudimen taires 22 Le cyberespace est tour tour une incarnation du monde virtuel un nouveau territoi re sans carte une jungle o Pon saventure et se perd et un nouvel espace public citoyen ou marchand Le cyberspace est un tre hybride la fois une technique Internet une forme de la nature jungle territoire et une nouvelle forme sociale d espace public et de communaut s d int r
228. nn es r elles brutes et structur es ne lui sont pas accessibles Elles sont stock es la plupart du temps dans des bases de donn es et Putilisateur n en visualise que le rendu Or toute la valeur du Web est en r alit dans ces don n es Les exposer facilite la recherche de information ainsi que sa compr hension L tape suivante pour le Web est donc de pouvoir lier toutes ces donn es et de les combiner loisir dans des applications composites mashups Le Web a besoin d tre quip des technolo gies n cessaires la cr ation d un Web de donn es Web of Data Les technologies du Web s mantique compl tent le Web actuel avec des outils s mantiques Il ne s agit donc pas de cr er un nouveau Web ou un Web s par de l existant ce Web de donn es repose enti rement sur les technologies et concepts qui ont fait le succ s du Web tel que nous le connaissons aujourd hui voir la photo 1 N B Dans la suite de cet article nous ferons l amalga me entre les termes URI et URL bien qu ils ne d si gnent pas tout fait la m me chose e Web tel que nous le connaissons aujourd hui est REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 Le Web s mantique Construit sur la base de technologies existantes protocole HTTP HyperText Transfert Protocol identifiant URI Uniform Resource Identifier qui d signe de mani re unique un document sur le Web le Web s mantique par une participation toujours plus
229. nne EN 15838 2009 Customer Contact Centres Requirements for service provision 3 The Best Service is No Service How to Liberate Your Customers from Customer Service Keep Them Happy and Control Costs Bill Price and David Jaffe Limebridge d Jossey Bass Wiley 2008 b 015 022 Picard 9 11 10 10 29 Page 15 La sant participative est pour demain Internet a modifi la relation existant entre le patient et le soignant Cette nouvelle relation repose sur une participation accrue du patient tant en mati re de connaissance de la maladie que de pres cription et d administration du traitement Dans ce nouvel environ nement se pose la question de la r partition de la charge financi re des volutions constat es Satisfaire un patient qui aspire tre zu Zu DUERO IES autant que possible acteur de sa sant chez lui fera aussi de lui un consommateur qui contribuera au nouvel quilibre conomique du secteur par Robert PICARD savoir de quelques uns un savoir qui leur donne sur leur cong n re un ascendant d autant plus fort que ce savoir est long et difficile 4 acqu rir et que les enjeux sont vitaux Or PInternet est un outil d acc s universel des sites d information et de plus en plus un outil d laboration de partage et de diss mination de nouveaux savoirs Cette d mocratie du savoir a t elle un sens dans le champ de la sant Y a t il une place pour la participation de cha
230. nomie num rique qui pr cise que l autorit judi ciaire peut prescrire en r f r ou sur requ te toute personne mentionn e au 2 ou d faut toute per sonne mentionn e au 1 toutes mesures propres pr venir un dommage ou faire cesser un dommage occa sionn par le contenu d un service de communication au public en ligne Pr cisons que les personnes men tionn es au 2 sont les h bergeurs et que celles men tionn es au 1 sont les fournisseurs d acc s Internet On mentionnera galement Particle L 716 6 du Code de la propri t intellectuelle qui dispose pour sa part que Toute personne ayant qualit pour agir en contrefa on peut saisir en r f r la juridiction civile comp tente afin de voir ordonner au besoin sous astreinte l encontre du pr tendu contrefacteur ou des interm diaires dont il utilise les services toute mesure destin e pr venir une atteinte imminente aux droits conf r s par le titre ou emp cher la poursuite d actes argu s de contrefa on La juridiction civile comp tente peut galement ordonner toutes mesures urgentes sur requ te lorsque les circonstances exigent que ces mesures ne soient pas prises contradictoirement notamment lorsque tout retard serait de nature cau ser un pr judice irr parable au demandeur Saisie en r f r ou sur requ te la juridiction ne peut ordonner les mesures demand es que si les l ments de preuve raisonnablement
231. nous le verrons dans la suite de cet article Les quipements informatiques des espaces urbains jouent donc un r le consid rable dans la complexifica tion de ce que nous proposons d appeler l cologie informationnelle des lieux publics 3 La ville connec tee est distribu e entre Pinvisibilit d infrastructures informatiques toujours plus interconnect es et de nou velles formes de visibilit rendues possibles par les dis positifs d affichage dynamique Enfin de nombreuses innovations mettent en uvre un lien direct entre ville et services en ligne en s ap puyant sur les technologies de g o localisation Il s agit d s lors non plus seulement de jouer sur la visibilit de technologies dispos es sur un territoire donn mais de 1 Pour une analyse int gr e de nombreux cas voir 1 b 069 074 Denis 8 11 10 12 54 Page 71 rendre visible une par tie de ce territoire sur le web en y associant un systeme de positionne ment adapt des enti t s tr s vari es Ce domaine d application s est largement d ve lopp dans le secteur du divertissement ce qui a donn lieu la cr ation de nombreux jeux en ligne au sein desquels les emplacements g o graphiques jouent un r le central Aujour d hui des services comme Foursquare 2 poussent cette logique au maximum invitant ses participants vali der leur passage dans des lieux sp cifiques afin d voluer dans le jeu ma
232. ns analogues d mat rialis s Aussi hors support les mod les de ventes unitaires seffritent ils au profit de mod les d abonnement d acc s illimit ou d audience gratuite Emergent donc en plus du mod le classique de distribution physique et la crois e des mod les d acces et des mod les d audience des mod les que Pon qualifiera de m dias de masse communau taires et interactifs cumulant et hybridant l ensemble des modes d appropriabilit des revenus Dans ces mod les il est possible de combiner les utilit s diff renci es propres aux diff rentes structures de r seaux cf supra qualit de contenus change de contenus contribution des utilisateurs aux contenus Il est aussi possible de s appuyer sur les effets en partie v rifi s de ce que Pon d signe comme la longue tra ne figura tion d une loi de Pareto des ventes de biens culturels selon laquelle aux 20 de titres qui font 80 des ventes le num rique assure gr ce la disponibilit des titres la possibilit d une plus grande diversit d appa riement entre offre et demande et d une vitalit r elle des produits de niches de march s Strat gique cette fonction largement num ris e qu est Pinfo m diation produit par elle m me un mod le de nouvelle cono mie des biens culturels R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu La domination progressive des marches bifaces En effet les plateformes de com
233. nt le socle de PIdO et de Pautre PIPSO Alliance 3 qui est plus proche des acteurs actuels de PInternet et pour qui sch matique ment si un objet ne parle pas le protocole IP il n a pas sa place dans PIdO Cette derni re assertion est d ailleurs relay e par d autres voix comme on pourra le constater la lecture des trois articles r f renc s en notes de bibliographie 4 5 et 6 C est pourquoi nous tenterons de proposer d embl e la d finition g n rale suivante L Internet des Objets est une extension de l Internet actuel tous les objets pouvant communiquer de mani re directe ou indirecte avec des quipements lectroniques eux m mes connect s l Internet Cette definition cecum nique trouve ra son int r t plus loin dans cet article lorsqu il s agi ra de concilier des technologies qui n ont presque pas de propri t s en commun mais dont chacune se r cla me dudit IdO R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu l Internet des objets realite l Internet des objets est une extension de l Internet actuel tous les objets pouvant communiquer de maniere directe ou indirecte avec des quipements lectroniques eux m mes connect s l Internet Cette nouvelle dimension de l Internet s accompagne de forts enjeux en mati re technologique conomique soci tale et de gou LInternet tel que nous le connaissons aujourd hui connecte des machines vari es qui v
234. nt une atomisation sociale sans pr c dent quitte devoir admettre qu en fin de comp te c est l oppos qui se produit et qu Internet peut aider la coh sion des groupes humains Se pencher sur cette production scientifique est un exercice utile pour comprendre la mani re dont ce domaine de recherche a volu parall lement notre compr hension du ph nom ne en question Par peur de Patomisation sociale provoqu e par Internet on en est venu voir dans les TIC des outils permettant d radiquer la solitude de Paccent mis sur les dangers pour la coh sion sociale on est pass une orientation th orique principalement domin e par une sociologie pr nant l analyse des 4 Philip Zimbardo 1980 Hacker Papers Psychology Today vol 14 no 8 pp 62 69 5 Hiroki Azuma G n ration Otaku les enfants de la postmodernit Paris Hachette 2008 Dobutsuka suru posutomodan otaku kara mita nihon shakai Tokyo Kodansha Gendai Shinsho 2001 Volker Grassmuck Allein aber nicht einsam die otaku Generation Zu eini gen neueren Trends in der japanischen Popul r und Medienkultur in Norbert Bolz Friederich Kittler et Christoph Tholen dir 1993 Computer als Medium Munich Wilhelm Fink Verlag pp 267 296 Andrea H Tapia 2004 The power of myth in the IT workplace Creating a 24 hour workday during the dot com bubble Information Technology amp People vol 17 pp 303 326 6 Alai
235. ntification incompatibles entre eux Ainsi men tionnons pour l anecdote qu il a fallu attendre 2006 pour obtenir un pas de la part de PISO IEC vers Pint gration de la compatibilit du standard EPC Gen 2 de GS1 18 Cela nous am ne tout naturellement poser la ques tion suivante pourquoi ne pas proposer un espace 24 Ace sujet PIETE qui a connu une m saventure en termes de coordi nation avec un autre organisme a publi un document 15 assez instruc tif soulignant les mauvaises cons quences de l absence de coordination entre organismes de standardisation traitant des m mes sujets 25 http www intgovforum org 26 http www itu int wsis b 090 096 Weill 8 11 10 12 57 Page 95 d identification unique pour tous les objets de la plan te Est ce un fantasme ou tout simplement quelque chose qu il faudra arriver r aliser un jour La question est la fois politique et technique Vu l tat de la gou vernance de PIdO aujourd hui et vu les efforts encore tr s mod r s faits en mati re d laboration de standards ouverts et interop rables un tel chantier serait sans doute pour le mieux pr matur Toujours sur l aspect du nommage des objets l exemple de PONS est assez r v lateur des probl mes de gouver nance alors qu il s agit bien du seul et unique organis me de standardisation qui sen saisisse actuellement Dans PONS tel qu il est con u et mis en uvre auj
236. ntrem lement des repr sentations sociales du num rique et du territoire qui renouvelle la d finition des r seaux techniques ter ritoriaux Deux types de r seaux techniques territoriaux les RAPT et les RET La notion de territoire est riche de diverses couches superpos es de repr sentations sociales Les corps d in g nieurs civils et militaires ont g om tris cartographi et transform le territoire par des r seaux D s les XVII et XVIII si cles cette rationalisation du territoire par l ing nierie a pris deux formes principales celle des ing nieurs g ographes qui congoivent le territoire comme un espace am nager par des r seaux am lio rant la circulation routes canaux et celle des ing nieurs militaires qui le pensent comme un espace d fendre l encore par une science des r seaux la poliorc tique dont Vauban fut la grande figure 9 Avec la r volution industrielle le territoire est r ticul et maill par des r seaux artificiels dont ceux des che mins de fer de l lectricit du t l graphe ou les r seaux nerg tiques Les industriels et les ing nieurs techni cisent toujours plus le territoire Mais avec la multi plication des r seaux de t l communications de t l in formatique et de l Internet la probl matique est renouvel e En effet les r seaux techniques territoriaux issus de la r volution industrielle transports et ner gie pour l es
237. nts accompagnant ce passage d une soci t de possession de biens une soci t d utilisation de services d mat rialis s ou d propri taris s avec des pr ts d objets personnels et la vente de services librairie objets tels qu une tondeu se ou encore pr t de voiture car pooling et parking que cela soit pour dix minutes deux heures ou plu sieurs jours b 060 066 Legrenzi 8 11 10 12 50 Page 65 Une nouvelle relation citoyenne a la ville durable Dans une ville num rique le citoyen est tout au tant acteur que simple habitant Les initiatives de d mocra tie locale Pacc s aux sources d information locales la participation aux forums citoyens lui permettent d influencer sur le d veloppement de sa ville De la m me mani re les technologies lui permettent de mesurer non seulement les niveaux de pollution ambiants mais aussi sa propre empreinte carbone et partant sa contribution personnelle au d veloppement durable MENS SANA IN CORPORE SANO GRACE AU WEB 2 0 EDUCATION SPORT SANT ET BIEN TRE Formation aux usages et la technologie Le princi pal facteur d inclusion des citoyens dans la ville de demain sera la possibilit qui sera la leur de b n ficier des services num riques offerts par la ville et par leur environnement Cette capacit s acquiert l cole d abord mais aussi tout au long de sa carri re profes sionnelle et au travers d
238. olence destin contraindre l adversaire se soumettre notre volont Avec Internet on va s attacher convaincre son enne mi de renoncer faire la guerre Par exemple lors du conflit russo g orgien de P t 2008 l aviation g orgienne 18 appareils a t clou e au sol victime d une attaque informatique pr alable Autrefois ces appareils auraient t abattus en vol L usage de la violence n est donc plus forc ment la r gle Autre recommandation nonc e par Clausewitz connais ton ennemi La particularit de ces cyber conflits est que pr cis ment on ne peut pas tre certain de l identit de l attaquant On peut en avoir Pintui tion la conviction mais on ne dispose pas de preu ve formelle et indiscutable Lors de l attaque informatique de grande ampleur men e contre l Estonie au printemps 2007 les autori t s de l OTAN ont renonc appliquer Particle 5 du Trait de l Atlantique Nord Comment en effet d si gner avec certitude Passaillant La vraie rupture de cette RMA est que l on passe d une logique de Faire la guerre qui correspond ses armes la r gle g n rale non crite de l Histoire de la guerre puisque ce nest g n ralement quapr s Pacquisition dune arme quest definie la tactique lui correspondant la logique de Fabriquer les armes qui correspondent la guerre que l on veut mener C est l une perc e majeure dans l histoire
239. on La D couverte coll Rep res 2008 1 William GIBSON Neuromancien r f rence au mot n cromancien sorcier qui r veille les morts publi en 1983 Traduction par Jean BONNEFOY Editions J ai Lu Collection SE Paris 1988 2 Un syst me d information est l ensemble des l ments participant la gestion au stockage au traitement au transport et la diffusion de Pin formation au sein d une organisation Wikip dia Il comprend donc des l ments mat riels m moires processeurs r seaux logiciels syst me d exploitation programmes s mantiques r f rentiel et pratiques inser tion dans les m tiers de l organisation 3 Michel VOLLE Les usages professionnels des TIC in Territoires et cyberterritoire 2030 sous la direction de Pierre MUSSO DIACT La Documentation Fran aise 2008 pp 25 30 4 G oportail fr d velopp par l Institut G ographique National depuis juin 2006 offre des cartes de la France en 3 dimensions sur lesquelles peu vent tre superpos es des donn es Parall lement certaines villes comme Rennes Cannes Paris Lyon Marseille Aix en Provence ou Toulouse peuvent tre visit es de fa on virtuelle R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b MISE EN ABIME 75 075 083 Musso TERRITOIRE ET WEB MISE EN ABIME 76 8 11 10 12 55 Page 76 dans Google Earth et se d placeront dans des repr sen tations cartographiques
240. ondages Les outils et les m thodes qui permettent d analyser les remont es clients sont nombreux ils combi nent des groupes d changes avec des conseillers des coutes d enregistrements et la lecture de forums l analyse automatis e de conversations t l phoniques et d crits Le d fi r side dans la capacit de trier cette masse d informations afin de la rendre exploitable puis d engager les actions court terme et une strat gie d am lioration continue qui corrigeront les effets n gatifs et amplifieront les effets positifs ainsi identi fi s 3 Une base de connaissances unique l incontournable condition pour l int gration d Internet Vinteractivit sur Internet est construire partir de cette exp rience des changes notamment par le canal du t l phone afin d offrir un espace convivial utilisant pour partie des agents virtuels capables d engager un change et d apporter les r ponses ad quates Toute la pertinence de Pinformation d livr e sur Internet repose sur sa compl tude et sa mise jour r guli re au moyen d une base de connaissances unique utilis e par tous les canaux de communication avec les clients tout moment la marque doit tre en mesure de d livrer une information identique quel que soit le canal de contact utilis par le client Internet t l pho ne mail ou courrier La r activit impos e par des m dias sociaux tels que Twitter ou Facebook doit
241. onibles sur des sites marchands par exemple sur celui d Amazon ne soient pas jour ou incompl tes Ou encore que ces sites ne r f rencent pas tous les produits auxquels que lon puisse imaginer aussi exotiques soient ils M me les moteurs de recherche grand public d ploient des efforts consid rables pour maintenir leurs bases d indexation le plus jour possible et ce en quasi temps r el cest ce que Pon appelle le Web temps r el Pourtant indexer des dizaines de milliards de pages Web tout en mettant jour des centaines de millions de pages chaque jour et en servant des milliards de requ tes quotidiennement repr sente un d fi technologique dont peu de gens ima ginent quel point il est la limite du possible A la toute fin du 18 si cle Pastronome Pierre Simon de Laplace qui pr sentait ses travaux sur la naissance du syst me solaire Napol on entend celui ci lui dire votre travail est excellent mais il ny a pas de trace de Dieu dans votre ouvrage Et Laplace de lui Co fondateur et Directeur de la Strat gie chez Exalead S A REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b ET WEBS DE DEMAIN 97 097 102 Bourdoncle pub INTERNETS ET WEBS DE DEMAIN 98 8 11 10 12 58 Page 98 r pondre Sire je mai pas eu besoin de cette hypo these Il semble bien que nous nous trouvions aujourd hui dans une situation similaire et que l hypo th se syst me d informatio
242. onomiques d stabilis s par le d ploiement du num rique sont profondes elles ont tendance a hybrider les caract ristiques de l cono mie num rique avec celles de l conomie des industries culturelles Elles op rent ainsi une mutation qui est elle aussi d ordre culturel car les liens qui unissaient offreurs et consommateurs en sont la source La mise en cause des mod les conomiques classiques des industries culturelles par le num rique ne s effectue pas seulement en mati re de distribution mais aussi surtout sur le terrain des fonctions d interm diation ou d info mediation Ce dernier segment a la jointure de la production et de la distribution est de tr s loin le plus strat gique en raison de l effet de ciseaux que connaissent la valeur des biens culturels et celle de Pin formation sur les biens culturels et aussi en raison de sa facult hybrider des conomies qui pourraient n tre R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 PHILIPPE CHANTEPKE 39 034 041 Chantepie LA RECONSTRUCTION DES RELATIONS ECONOMIQUES JURIDIQUES ET HUMAINES 2 40 8 11 10 12 48 Page 40 que concurrentes et fondamentalement h t rog nes Car pr cis ment le management de l information sur les biens culturels sur les go ts et pr f rences sur leur formation leur volution leur construction tant indi viduelle que dans des r seaux de sociabilit est un management d effets r seaux et d extern
243. ons pas pour but de parler ici de l conomie de l industrie informatique le producteur qui est devenu le premier secteur conomique mondial en tout juste quelques d cades mais bien du consomma teur ou du consommacteur qui invente de nou veaux usages innovants et cr ateurs de forte valeur ajou tee Il ny a qu citer des entreprises comme Amazon com ou Ebay ou encore Google dont en tout juste une dizaine d ann es les chiffres d affaire s l vent d j pr s de 20 milliards de dollars Ces donn es micro conomiques sont confirm es par les tendances macro conomiques Lorsque le commer ce mondial conna t une croissance annuelle de l ordre de 2 4 l conomie de l internet encore appel e la net conomie terme que l on croyait d finitivement mort apr s l explosion de la bulle Internet au d but des ann es 2000 conna t une croissance de plus de 60 90 La net conomie a sans aucun doute ressuscit e et elle doit plus que jamais faire l objet de toutes nos attentions Avant de vouloir nous projeter dans le futur il nous faut d finir au pr alable ce qu est le Web 2 0 Est ce un simple terme la mode ou n est ce pas plut t la forme la plus aboutie de l informatisation Pour rester factuel Web 2 0 est une expression lanc e en octobre 2004 par Tim O Reilly qui cherchait un titre une conf rence qu il tait charg d organiser por tant sur le Web et son
244. ont d j d clar s int ress s L objectif est de d velopper ensemble des modules de formation qui traduits en diff rentes langues seront en libre partage au sein du r seau 2CENTRE Cette philosophie de partage s adresse aussi des activit s de recherche Le r seau 2CENTRE devrait int grer rapidement de nouveaux centres Ainsi le ministre de la Justice belge a annonc la volont de cr er dans son pays un centre d excellence l occasion du Forum International sur la Cybercriminalit qui s est tenu au mois de mars 2010 3 FAIRE VOLUER LA L GISLATION L ensemble de ces actions est men dans un cadre juri dique n cessaire et particuli rement riche Et m me si le l gislateur fran ais est souvent pr curseur des adap tations sont toujours n cessaires ne serait ce que pour se mettre en conformit avec les exigences europ ennes Les volutions r centes et en cours Ainsi en mars 2007 la loi sur la pr vention de la d lin quance 13 a introduit un dispositif particuli rement novateur les cyberpatrouilles Dans le cadre de ces patrouilles des enqu teurs sp cialement form s cette fin m nent sur Internet des investigations sous pseudo 12 Site Web du projet http www 2centre eu 13 Loi n 2007 297 du 5 mars 2007 relative la pr vention de la d lin quance zu Zu nyme portant sur un certain nombre d infractions notamment celles touchant la protection des mineur
245. ont de l ordinateur des quipements lectroniques de plus en plus petits intelligents et portatifs pour la plupart t l phones assistants personnels Or avec le d veloppement de technologies comme la RFID et les r seaux de capteurs 4 toute une g n ration d objets pr sents la fois dans le monde professionnel et dans la vie quotidienne palettes de produits biens de consommation v te ments cartes de cr dit capteurs de temp rature de pression etc frappe la porte de P Internet de demain Outre la RFID et les r seaux de capteurs il faut prendre en consid ration des solutions mergentes souvent baptis es Machine to Machine M2M et sappuyant sur des concepts relativement diff rents mais qui se r clament eux aussi dans une certai ne mesure de PIdO Notre d finition cit e plus haut s y applique ais ment LIdO nen est qu ses pr misses mais il est une certi tude le nombre potentiel de ces nouveaux l ments du r seau lance un d fi majeur Parchitecture de l Internet du futur et pose des questions d termi nantes auxquelles nous nous efforcerons d apporter des Directeur G n ral AFNIC Responsable R amp D AFNIC 1 http www epcglobalinc org 2 http www gs1 org 3 http www ipso alliance org Pages Front php 4 http en wikipedia org wiki Sensor_network h 090 096 Weill 8 11 10 12 57 Page 91 r ponse
246. origine des progr s rapides qui constituent ensembles la r volution technique du num rique R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 PHILIPPE CHANTEPIE 35 034 041 Chantepie LA RECONSTRUCTION DES RELATIONS ECONOMIQUES JURIDIQUES ET HUMAINES 2 36 8 11 10 12 48 Page 36 Trois progr s au rythme exponentiel Laccroissement des capacit s de stockage et des temps d acc s aux donn es para trait banal qui aurait oubli que dans les ann es 1950 le stockage de l quivalent dune chanson en format MP3 exigeait un appareillage d un co t exorbitant occupant 6 m Gr ce aux progr s r alis s en termes de densit de stockage au rythme d un quadruplement tous les trois ans les capacit s des offreurs de contenus ront cess de cro tre Mais ce pro gr s concerne la fois les serveurs et les supports phy siques des programmes et des contenus d tenus par les utilisateurs finaux en d autres termes l offre la conser vation et l acc s Cette croissance qui s est accompagn e d une baisse des prix significative ne pouvait qu affecter un grand nombre de march s et tous les publics de telle sorte que les consommateurs disposent d sormais de vastes biblioth ques virtuelles occupant un espace extr mement compact et ce pour un faible co t L effet quantitatif ainsi produit par la d mat rialisation et la fin de l quivalence contenu support d di ne peuvent manquer d interro
247. ors de champ proche near field utilis dans les solutions sans contact NFC 9 Cest typiquement le cas des stations de t l p age des autoroutes munis de puces RFID mais aussi de la lecture criture de donn es embarqu es dans cette puce comme par exemple l identifiant unique au format EPC Electronic Product Code de celle ci La RFID est aujourd hui davantage utilis e chez les industriels dans le domaine de la logistique et des chaines d approvisionnement que dans d autres secteurs Il est toutefois probable que des solutions mergentes toucheront de plus en plus le consommateur final l instar des lecteurs de codes barres d j int gr s aux diff rents mod les de smart phones Deux types de puces RFID existent les puces actives capables de communiquer avec leur environnement en toute autonomie 7 gr ce une batterie et les puces passives qui ont besoin de recevoir ponctuellement de l nergie lectromagn tique pour pouvoir communi quer Selon la bande de fr quence utilis e et la mani re dont la puce a t int gr e l objet leur port e peut varier de quelques centim tres 8 plusieurs m tres 9 Plusieurs organismes de standardisation pr sident la production des RFID on peut citer notamment GS1 EPCglobal pour l industrie de la logistique et PISO avec ses nombreuses publications 9 qui concer nent surtout la couche de communication radio I in te
248. oupes industriels en confortant le dispositif du Cr dit d Imp t Recherche et en mobilisant de mani re sp cifique les outils d in tervention en faveur de la recherche industrielle sou tien aux th ses en environnement industriel labora toires mixtes Agences de financement de la recherche Internet est amp 5 n et continue voluer gr ce des programmes zu Zu d agences gouvernementales am ricaines DARPA NSF favorisant une recherche disruptive et destin s un tissu acad mique d exception C est une approche tr s diff rente de celle des programmes collaboratifs pilot s par les grands groupes industriels actuellement en place a Bruxelles ou amp Paris Au vu de cela il fau drait renforcer dans les agences de financement les canaux favorisant la recherche disruptive qui fera Pin dustrie de demain dans ces domaines Les pro grammes collaboratifs tels que nous les connaissons ne sont pas non plus id alement adapt s a l mergen ce de PME tr s innovantes notamment parce que la multiplication de ces programmes semble tre li e une forte r gression du gr gr qui est essentiel au d veloppement des PME D autres Etats ont mis en place des m canismes du type matching funds favorisant plus clairement la prise de risque par les industriels ainsi que la pertinence et Pexcellence scientifique Standardisation et gouvernance Les contours de l Internet du futur seront
249. our dhui le nommage de tous les objets s effectue sous une seule arborescence DNS onsepc com Cela induit une d pendance technique aux gestionnaires des domaines com et onsepc com Le probl me r side dans le fait que ces entit s pourraient abuser de leur position dominan te en interdisant par exemple des op rations pour cer tains pays en proc dant du filtrage de l analyse de trafic des fins d espionnage industriel et ou d intelli gence conomique Cette probl matique a fait merger une demande en faveur d une architecture f d r e ou multi racines chez des personnalit s politiques et de grands acteurs europ ens de la RFID et des cha nes d approvisionne ment La finalit multi racines de PONS est de propo ser un nouveau mod le de gouvernance en vertu duquel la responsabilit ultime de la gestion du syst me ONS n appartiendrait plus une seule entit mais serait au contraire partag e de mani re quilibr e entre plusieurs parties prenantes r parties entre diff rentes r gions En 2009 PAFNIC a mis en place une plate forme ONS f d r 2 dans le cadre d un partenariat de R amp D initi en 2007 avec GS1 pour r pondre la demande L ensemble de ces travaux a t int gr par la suite au projet multipartenaires nomm WINGS 19 subventionn par l Agence Nationale de la Recherche Aujourd hui il reste convaincre l ensemble des acteurs de la standardisation de fa
250. ours d explora tion on peut par exemple envisager des r seaux d acc s sans fil et sans op rateur Ces deux volutions permet tront l mergence de nouvelles formes de communica tions elles sont donc porteuses de mutations poten tiellement profondes LInternet des objets pourrait conna tre un d veloppe ment explosif dans un avenir proche avec un impact imm diat sur la production et la grande distribution avec le d ploiement massif des RFIDs en remplace ment des codes barres Son d veloppement est souvent cit comme un des v nements les plus disruptifs sur tous les axes voqu s notamment de par la cr ation d un gigantesque flux suppl mentaire d informations et R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu de nouveaux services de proximit qui vont faire mer ger de nouveaux mod les conomiques Dans le domaine des contenus les enjeux conomiques et scientifiques sont consid rables et multiformes De nouveaux contenus r alit augment e jeux en r seau etc sont la base d applications d velopp es par les utilisateurs N comme un moyen contourn d chan ger des informations dont la diffusion gratuite tait illegale le pair pair est actuellement tudi d velop p et utilis par les industriels pour la diffusion efficace et d centralis e de grandes masses de donn es Si la diversit des services pose des probl mes de coha bitation des contenus sur le r seau c es
251. pace C est cette humanit sans corps que cri tique finement Panthropologue David Le Breton les pesanteurs du corps sont effac es Les internautes sont sur un plan d galit du fait justement de la mise entre paren theses du corps Le cyberespace est l apoth ose de la soci t du spectacle dun monde r duit au regard a la mobilit de l imaginaire mais larraisonnement des corps devenus inutiles et encombrants Cette mise en suspension ou entre parenth ses ouvre d autres usages du corps le cyberespace repr sente un monde o le temps affranchi de la dur e se convertit en espace d informations pures ne requ rant plus la corpor it humaine Dans le cyberespace sincarne un cogito pur Cette th matique du r seau pensant ou du cerveau plan taire et de l universalis me est issue de la philosophie du P re Teilhard de Chardin 1881 1955 qui parlait de la c phalisation ou c r bralisation 31 31 Chez Teilhard l int rieur de la noosph re en voie de compression une nouvelle cha ne se dessinerait particuli rement centrale et directe la c r brali sation se renfermant sur elle m me dans un processus de self achevement une auto c r bralisation de l humanit devenant l expression la plus concentr e du rebondissement r fl chi de l volution TEILHARD de CHARDIN La place de l homme dans la nature Albin Michel Paris 1956 p 56 32 Lam ricai
252. pologue Marc Aug ou des hubs situ s aux interconnexions des r seaux S agissant des RET c est dire des r seaux de t l com munications et de t l informatique la distance est n gligeable Ces r seaux sont ouverts sans fronti res claires P chelle potentiellement de la plan te S ils sont superpos s aux territoires ils ne co ncident pas avec eux 12 seuls comptent ici l encombrement voire la saturation du r seau et l existence de liens entre n uds de commutation ou routeurs Les RET entrai nent un changement de paradigme d autant qu au jourd hui ce sont encore des ordinateurs ou des petits crans ceux des t l phones mobiles comme le Iphone qui communiquent entre eux mais demain de multiples changes informationnels s op reront entre tous les types dobjets non techniques grace a P Internet des objets Anticiper cette volution ne signifie nullement plonger dans la science fiction m me si cette derni re a su imaginer et imager le cybe respace Affronter la complexit du cyberespace Si les rencontres physiques restent contraintes par le temps et le co t des d placements le cyberespace offre une d synchronisation spatio temporelle Les r seaux d information ont deux propri t s particuli res le caract re immat riel de ce qu ils transmettent et lin diff rence la distance Il y a donc deux difficult s pour appr hender le cyberespace car deux opposit
253. post et fort incertaine ex ante finit par couvrir les risques pris sur de nouvelles pro ductions gr ce aux conomies d chelle r alis es gr ce de forts tirages Toute l conomie des industries culturelles s est donc trouv e li e la reconnaissance l efficacit et la pro tection de la propri t litt raire et artistique c est dire l exercice d un monopole de la d cision d autoriser ou d interdire la reproduction ou la repr sentation dune uvre Or le num rique affecte les bases m mes de ces caract ristiques conomiques et juridiques R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b PHILIPPE CHANTEPIE 37 034 041 Chantepie LA RECONSTRUCTION DES RELATIONS ECONOMIQUES JURIDIQUES ET HUMAINES 2 38 8 11 10 12 48 Page 38 Transmutation num rique En effet la num risation et la d mat rialisation ne changent rien de moins que la nature conomique m me des biens des industries culturelles selon le jeu des crit res conomiques standards de r partition des biens conomiques la rivalit et l excluabilit Qualit intrins que du bien pouvant tre locale et ou physique la propri t de rivalit rivalry se d finit par le fait que la consommation d un bien par un agent diminue celle d un autre Elle d finit la sph re de pro duction des biens priv s Au rebours la non rivalit tient ce que la consommation d un bien par un agent conomique ne d
254. pression que l on pourrait traduire en fran ais par application fond e sur la recherche ou d une mani re moins exacte mais plus idiomatique par application d acc s l information Au del de la logique expos e pr c demment savoir celle du r le clef de la fonctionnalit recherche dans R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b FRANCOIS BOURDONCLE 99 097 102 Bourdoncle pub INTERNETS ET WEBS DE DEMAIN 100 8 11 10 12 58 Page 100 toute application moderne et de l importance de d coupler le cycle de vie des applications de type infrastructure ERP etc des applications produc tives innovantes et agiles le concept de SBA est gale ment sous tendu par des motivations d ordre nette ment plus technique Le constat que l on peut faire dans la majorit des SI actuels c est que les informations utiles au travail quo tidien des collaborateurs des entreprises existent presque toujours quelque part mais que ces informa tions sont souvent stock es dans des silos tanches compl tement s par s les uns des autres et qu elles sont structur es de mani re totalement diff rente d un silo l autre et accessibles chacune au moyen d un m canis me qui leur est propre d un syst me de s curit propre et d une interface utilisateur propri taire Imaginer que les utilisateurs vont se connecter silo par silo pour rechercher l information don
255. priv e tout au moins jusqu ce qu in tervienne un incident C est une des raisons pour lesquelles la Commission europ enne a souhait que les puces lectroniques puis sent tre d sactiv es par l utilisateur ce qui pourrait conduire reconna tre aux citoyens un droit au silen ce des puces 10 R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b MATHIEU WEILL ET MOHSEN SOUISSI 93 090 096 Weill INTERNETS ET WEBS DE DEMAIN 94 8 11 10 12 57 Page 94 Un important champ de travaux industriels et r gle mentaires porte galement sur la privacy by design 22 Cette approche consiste en fait consid rer que l ob jectif soci tal de la protection des donn es personnelles ne peut tre atteint par la seule r gulation mais qu il doit tre int gr en amont dans l ensemble des travaux de recherche de conception d industrialisation et de commercialisation Elle travaille autour de trois axes les syst mes d information les pratiques d affaires et la conception des mat riels et de l infrastructure La r ponse apport e ces d fis aura bien entendu des cons quences sur les quilibres sociaux notamment sur P quilibre entre les libert s et la surveillance Mais le d fi industriel et conomique pos par les pr occupa tions des r gulateurs et des utilisateurs est galement une formidable source d innovations potentielles LEurope qui en sa qualit de pionni re a une carte a
256. pt de sp cialisation fortement comment par Ricardo Vouloir tout faire est en effet souvent synonyme d inefficacit Alors que se concentrer sur ce que l on sait faire le mieux est sour ce de valeur ajout e Parions qu apr s la p riode actuel le de t tonnement de nouveaux mod les d organisa tion se mettront en place qui permettront au citoyen de profiter plus pleinement de toutes les opportunit s existantes et de d multiplier ses choix tout en le lib rant des contraintes Au final le Web 2 doit tre per u comme une nouvel le r volution soci tale d multipliant les possibles et ren dant plus riches tout point de vue ceux qui auront compris la mani re d en tirer intelligemment profit 067 068 encart 2011 8 11 10 12 52 Page 67 Publi par ANNALES DES MINES Fond es en 1794 ABONNEZ VOUS AUX ond es en 1794 les Annales des Mines comp tent parmi les plus anciennes publications co nomiques Consacr es hier l industrie lourde elles s int ressent aujourd hui l ensemble de l ac tivit industrielle en France et dans le monde sous ses aspects conomiques scientifiques techniques R ALIT S INDUSTRIELLES et socio culturels ANNALES DES MINES es articles r dig s par les meilleurs sp cialistes et francais et trangers d une lecture ais e gt nourris d exp riences concr tes les num ros des GERER amp COMPRENDRE Annales des Mines sont des documents qui
257. puis la gestion automatique et autonome de cette communaut Dans le domaine du sans fil ces r seaux spontands permettent a des indivi dus de communiquer et d changer du contenu en Pab sence d infrastructure et de service centralis s On utili se ces architectures pour cr er des r seaux sp cifiques pour le domaine de la d fense et des situations de crise Parmi les premi res incarnations des r seaux de ce type citons les r seaux mobiles ad hoc MANETS les r seaux tol rants aux d lais DTN et les r seaux maill s Wi Fi Internet de proximit tous formant de nou veaux types d acc s l Internet proprement dit l Internet des objets LInternet des objets sera le r sultat de l interconnexion du monde physique et d Internet au moyen de capteurs zu Zu et de contr leurs l gers qui seront distribu s sur une large chelle dans les v hicules les quipements fixes les milieux en mouvement la grande distribution etc Il est probable que l Internet du Futur incorporera des centaines de milliards de tels objets dans l avenir des fins d observation de contr le de d veloppement de nouveaux services habitat s curit grande distribu tion trafic routier cologie etc L interface entre les mondes physique et num rique exige des approches nouvelles en termes d architecture de bases de don n es de collecte de l information de gestion de la mobilit de maintenance et de p rennit des
258. q sujets sont abord s tour tour les industries culturelles Philippe Chantepie les soci t s du secteur de l Internet lui m me C cile Roux le droit Eric Barbry les relations sociales Antonio Casilli et la nature des transformations apport es par le Web 2 0 Christophe Legrenzi R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b 001 002 edito 8 11 10 12 43 Page 2 F 2 e de dessiner la mise en abyme r ciproque du Web et des territoires J r me Denis et David Pontille s int ressent au cas de la ville Pierre Musso d veloppe une approche plus globale et historique e de tracer les perspectives d avenir de trois grandes familles d objets techniques qui com mencent occuper notre horizon et seront avant dix ans au c ur de notre vie le Web s mantique Ivan Herman et Alexandre Bertails l Internet des objets Mohsen Souissi et Mathieu Weill et les nouveaux systemes d information des entreprises Francois Bourdoncle Jean Pierre DARDAYROL Ing nieur g n ral des mines REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 003 004 som 8 11 10 12 43 Page 3 NOVEMBRE 2010 23 00 R zu Zu EA LITE S NDUSTRIELLES FONDEES EN 1794 ISSN 1148 7941 Redaction 120 rue de Bercy Teledoc 797 75572 Paris Cedex 12 T l 01 53 18 52 68 Fax 01 53 18 52 72 http www annales org Pierre Couveinhes r dacteur en chef G rard Comby secr taire g n ral de la s rie R alit
259. quels les enjeux de visibilit sont plus ambigus que ceux des projets de politique participative On trouve dans ce dernier cas de figure deux grandes ten dances oppos es Proche du mod le des infrastructures informationnelles d crites plus haut la premi re ten dance recouvre les agencements de back office les traces produites par Pinterm diaire de capteurs voire de signalements effectu s par les citadins alimentent des syst mes de contr le et de supervision accessibles diff rents types d agents municipaux La dimension fonctionnelle d une ville circulable mais aussi s curi see nettoy e peu pollu e s adresse ici un public tr s particulier compos de personnes qui ont la char ge de la gestion urbaine La visibilit en uvre est donc tr s limit e et tout enti re tourn e vers des actions d or ganisation administrative de l espace urbain Sur ce ver sant les difficult s sont assez bien connues si la connaissance toujours plus fine des v nements qui ponctuent la vie urbaine repr sente une richesse excep tionnelle en termes de gestion quotidienne elle fait aussi craindre beaucoup de citoyens les plus graves d rives en mati re de surveillance et de contr le des ersonnes A l autre bout du spectre se trouve un mod le tout entier tourn vers l ensemble des utilisateurs finaux C est le cas des services d information voyageurs dont le caract re public et la disponibilit
260. r parmi les 25 restants se concentrent tous les proches les parents et les amis les plus intimes 29 29 Jeffrey Boase et Barry Wellman 2005 Personal Relationships On and Off the Internet in Dan Perlman et Anita L Vangelisti dirs Handbook of Personal Relations Oxford Blackwell pp 709 723 30 Ben Veenhof 2006 The Internet Is It Changing the Way Canadians Spend Their Time Statistics Canada n 13 http www statcan gc ca pub 56f0004m 56f0004m2006013 eng htm REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 Malgr leur pourcentage minoritaire ces relations fortes sont encore extr mement significatives la famil le le voisinage le lieu de travail la communaut locale sont loin d avoir disparu 30 Le mod le de Pindivi dualisme en r seau permet la formation d agglom ra tions de liens forts mais par rapport aux petites bo tes de la sociologie classique elles nenferment plus les usa gers Tout en b n ficiant encore du support de leurs groupes homog nes les internautes peuvent aussi se chercher des affinit s distance en se d tachant des moments pr cis et pour des t ches d finies de leur milieux et de leurs proches pour aller puiser des res sources information aide relations dans des endroits loign s du r seau R pertoire de relations sur LinkedIn liste d amis sur Facebook que ces liens suivent des modalit s d alliance utilitariste ou d amitie
261. r tes des analyses approfondies des connaissances jour pour mieux appr cier les r alit s du monde indus triel GERER amp COMPRENDRE uatre fois par an cette s rie des Annales des Mines pose un regard lucide parfois critique sur la gestion au concret des entreprises et des affaires publiques G rer amp Comprendre va au dela des id es re ues et pr sente au lecteur non pas des recettes mais des faits des exp riences et des id es pour comprendre et mieux g rer RESPONSABILITE amp ENVIRONNEMENT uatre fois par an cette s rie des Annales des Mines propose de contribuer aux d bats sur les choix techniques qui engagent nos soci t s en mati re d environnement et de risques industriels Son ambition ouvrir ses colonnes toutes les opi nions qui s inscrivent dans une d marche de confrontation rigoureuse des id amp es Son public industries associations universitaires ou amp lus et tous ceux qui s int ressent aux grands enjeux de notre soci t L IN C TRIE 1 069 074 Denis 8 11 10 12 54 Page 69 La ville connect e Les r seaux num riques ne sont plus pens s a l aune de la seule vir tualit mais s inscrivent en lien direct avec le territoire physique Ils offrent des outils visant faciliter l usage de la ville Nous entrons dans une nouvelle re celle de l cologie informationnelle des lieux publics par J r me DENIS et David PONTILLE n quelques ann
262. r ces tendances de fond nous soulignerons le fait ind niable qu aujourd hui la cybercriminalit est deve nue une r alit pour presque tous les citoyens et donc pour tous les acteurs judiciaires enqu teurs magistrats avocats etc Les acteurs Les services d enqu te sp cialis s en mati re d infrac tions li es aux technologies num riques et plus parti culi rement en mati re de cybercriminalit ont donc 2 La taille moyenne des disques durs analys s par les enqu teurs en tech nologies num riques de la gendarmerie est pass e de 75 gigaoctets en 2005 pr s de 250 gigaoctets en 2009 3 Les sciences forensiques regroupent l ensemble des sciences et tech niques utilis es dans le cadre de l enqu te judiciaire ou dans des circons tances analogues telles les enqu tes internes des entreprises pour ras sembler collecter et analyser les l ments et supports de preuve utiles la manifestation de la v rit Les techniques dites anti forensiques visent emp cher ou rendre moins ais e l utilisation de ces m thodes Tr s utili s e dans le domaine de la preuve num rique cette terminologie commen ce appara tre dans d autres contextes comme celui des empreintes g n tiques Cette extension est la traduction du souci manifest de tous temps par les d linquants de ne pas laisser de traces dans l ex cution de leurs for faits vu leur r le renforc Souven
263. r la publicit pour ensuite en proposer une version am lio r e ou des services haut de gamme payants A une client le premium C est le mod le du juke box Deezer la plupart de ses utilisateurs se contentent de la version gratuite Un abonnement mensuel ajoute des fonctionnalit s ces services de base tout en suppri mant les bandeaux publicitaires intrusifs Le modele freemium suit la loi du 5 95 5 des clients abon n s subventionnent les 95 restants ceux qui utilisent les services propos s gratuitement ACCELERATION DES CYCLES DANS L CONOMIE DES RESEAUX Dans les conomies domin es par les effets r seau on constate un effet d entrainement qui conduit les parti cipants tendre vers un m me comportement Ainsi alors que dans une conomie traditionnelle trois acteurs les parts de march sont de l ordre de 50 30 et 15 elles seront plut t de l ordre de 95 5 et 0 dans une conomie de r seau Cette situa tion est r sum e par l expression The winner takes all Le gagnant rafle toute la mise Google a encore une fois su tirer parti de cet effet d en trainement en captant la majeure partie de la capacit de la publicit en ligne au d triment de la plupart des autres sites qui n arrivent pas toujours traduire leur popularit en revenus Une autre cons quence de cet effet d entrainement a t d crite par Olivier Bomsel 8 Dans les conomie
264. r les droits des consommateurs il existe des secteurs entiers qui se sont vu doter de r gles sp ciales Il en est ainsi des services d ench res en ligne ou des plateformes de jeux en ligne Dans le premier cas celui du courtage aux ench res par voie lectronique il ne s agit que de r gles peu contrai gnantes qui imposent des obligations sp ciales en termes d information des utilisateurs 9 dans le second cas la l galit m me de ce type de service en ligne d pend de l obtention ou non d un agr ment pr alable d livr par PARJEL Autorit de r gulation des jeux d argent en ligne 10 Un droit sp cial de la publicit La publicit nous entoure et nos bo tes aux lettres d bordent de publicit s en tout genre Heureusement rien de tel sur Internet puisque la loi pour la confiance dans l conomie num rique interdit l envoi de courriels de prospection commerciale sans que le destinataire ait au pr alable indiqu qu il tait d accord pour recevoir de tels messages principe dit de P opt in Au vu de la masse des courriels spams et autres pros pections commerciales re us cette affirmation fait sou rire Pourtant la r gle de droit existe bien lorsquelle pr cise qu Est interdite la prospection directe au moyen d un automate d appel d un t l copieur ou d un courrier lectronique utilisant sous quelque forme que ce soit les coordonn es d une personne phy sique qui na pas
265. raindre que dans sa configuration actuelle il ne r siste pas la d ferlante juridique du Web 2 0 et encore moins au tsunami juridique annonc du Web 3 0 Malheureusement le chantier est loin d tre engag et on se contente aujourd hui de remplir les vides et de combler les trous coups de nouvelles lois de nou veaux d crets ou de nouveaux arr t s Prises la plupart de temps dans Purgence et sans r elle vision panoramique ces nouvelles dispositions avec un rythme d apparition quasi trimestriel posent souvent plus de probl mes qu elles n en r solvent A titre d exemple on notera pour la seule ann e 2010 e la mise en uvre de la loi Hadopi et celle de la loi sur les jeux en ligne e le projet de loi Loppsi la proposition de loi visant mieux garantir le respect du droit la vie priv e Pheu re du num rique la proposition de loi tendant facili ter l identification des diteurs des sites de communica zu Zu tion en ligne et en particulier des blogueurs profession nels et non professionnels Si ces lois projets ou propositions sont n cessaires elles induisent indubitablement de nouvelles questions et de nouvelles incertitudes LHadopi qui vise r gler le probl me du t l chargement illicite de musiques sur Internet pose de tr s nombreux probl mes autour de l adresse IP si la loi sur les jeux en ligne avec la d li vrance d un agr ment apporte une r ponse juridique
266. raine tout apprentissage Par ailleurs l tude de Kraut se cantonnait aux usages familiaux des TIC n gligeant ainsi leur r le sp cifique en tant que moyens de production Les usagers qui se servaient d Internet principalement depuis leur domicile pas saient effectivement moins de temps avec leurs amis et leur famille Cependant selon les r sultats d une enqu te coordon n e en 2001 par le sociologue canadien Barry Wellman sous les auspices du National Geographic ceux qui sen servaient sur leur lieu de travail avaient un niveau de communication interpersonnelle plus important avec leurs coll gues 20 et ne voyaient pas diminuer leur temps de socialisation avec leurs proches et avec leur parent 21 Le web ne remplace pas la communica tion en face face mais il Particule et la compl te en s ajoutant aux autres formes de communication finis sant par augmenter le volume total des contacts entre ses utilisateurs Face ces nouvelles donn es le cr neau des recherches sur Internet et la d socialisation se transforme progres sivement au fur et mesure que se d place le regard des experts Si l on veut valuer les cons quences du Web sur le lien social examiner les pratiques individuelles ne suffit pas Ce sont les interactions m mes qu il convient de prendre en compte c est dire la nature et la quali t de l information que les internautes changent en ligne L tude de Kraut insistait sur le fait que
267. rche Et au del des moteurs de recherche de type Google que nous utilisons tous plusieurs fois par jour il y a aussi les moteurs locaux de chacun des sites Internet A commencer par les sites de e commerce et aussi les moteurs de recherche des sys t mes de messagerie sans lesquels nous ne pourrions plus retrouver les informations dont nous avons besoin au quotidien Le cabinet IDC estime en effet qu environ 30 du temps d un collaborateur sont consacr s rechercher l information pertinente et que 85 des informations d une entreprise sont non structur es c est dire en texte int gral De plus on estime qu aux Etats Unis 92 des d cisions d achat important sont pr c d es d une recherche d informations sur le web Il est donc tr s important de mettre la fonctionnalit de recherche au c ur de tout syst me d information moderne les technologies issues du monde Internet qui sont ga lement au c ur des infrastructures de cloud computing fournissent de nombreuses briques permettant de le faire LES SEARCH BASED APPLICATIONS Cette id e de construire de nouvelles applications autour de la fonctionnalit moteur de recherche est au centre d un nouveau concept que la soci t Exalead que j ai cofond e voici de cela dix ans et qui a t acquise par Dassault Syst mes en juin 2010 a contri bu faire merger ces derni res ann es C est le concept de Search Based Application SBA ex
268. re renvoyant strictement Pacte m dical qu il soit pratiqu en tablissement en cabinet ou au domicile du patient b 015 022 Picard 9 11 10 10 29 Page 21 e la logique d assistance renvoyant aux services m dico sociaux proprement dits e la logique de participation dans une vision g n ralis e du bien vivre pour tous englobant le projet de vie quand il en existe un e la logique de coordination qui vise l organisation effi ciente et harmonieuse de l activit entre tous les acteurs des logiques pr c dentes e les prestations de support logistique secr tariat admi nistration facturation qui ne sont pas sp cifiques Pune quelconque des logiques pr c dentes et gagnent donc tre mutualis es e la logique de valorisation externe la communaut m dico sociale du territoire qui renvoie la consolida tion et au transfert de donn es anonymis es des fins de recherche d pid miologie de pilotage du secteur Ces logiques ne sont pas faciles isoler en pratique car de nombreux acteurs participent plusieurs d entre elles la fois bien qu il n existe pas d approche globale La personne ou le patient est elle m me souvent impli qu e dans diff rents services en particulier quand elle est g e malade fragile ou en situation de handicap Valeur et nouveaux mod les conomiques Ce qui pr c de conforte les analyses r alis es par l Agen
269. res institutions se trouvent amplifi es ou tendues par des ressources auxquelles on acc de via le r seau informations outils applications ser vices Voir Territoires et cyberespace 2030 sous la direction de Pierre MUSSO DATAR La Documentation Fran aise 2008 Paris R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 contemporain il convient de battre en br che ces id es re ues qui reposent sur des croyances ou des proph ties Il en est ainsi des affirmations suivantes e Les TIC r duisent les d placements en fait elles lib rent du temps pour se d placer ailleurs Les mobili t s ne cessent de cro tre les TIC comme le t l phone mobile permettent d accompagner d amplifier de s curiser les d placements et de rentabiliser les temps morts pass s dans les transports e Les TIC op rent une d territorialisation mais elles produisent tout autant une reterritorialisation En effet la logistique devient toujours plus strat gique par exemple avec le d veloppement du commerce lec tronique le d fi est celui du stockage et de la distribu tion rapide des commandes notamment dans les centres urbains En fait sil y a une d territorialisation de certaines fonctions il y a simultan ment une reter ritorialisation des services comme par exemple la t l surveillance la t l m decine etc e Le cyberespace dissout le territoire Tel est un des th mes majeurs de la cy
270. rface air Cela sans compter les solutions proprie taires comme les fameux Nabaztag et Mir ror de Violet 10 et le Touchatag d Alcatel Lucent 11 Une op ration de lecture sur une puce RFID peut d clencher des actions diverses d pendant de Penviron nement technologique sp cifique Par exemple en pr sence d un service ONS Object Naming Service 12 cette op ration peut se traduire par une consultation de catalogue sur Internet visant obtenir des informa tions sur l emballage tendu 13 extended packa ging de la classe du produit identifi Dans un envi ronnement plus dynamique 14 ces op rations peuvent d clencher des mises 4 jour en temps r el en mati re de suivi de la position de l objet tracking et ou de sa tra abilit historique tracing Toujours dans cette famil le de solutions RFID on peut noter l mergence de la communication en champ proche 15 Near Field Communication NFC combinaison d une carte 10 http www violet net 11 http www touchatag com 12 LONS est un standard GS1 d riv directement du DNS Il permet de stocker et de servir des enregistrements de donn es correspondant aux objets Une application qui interroge un serveur ONS sera aiguill e apr s un parcours d arbre la mani re du DNS vers les ressources d sir es associ es l objet en question Par exemple cette application peut tre aiguill e ver
271. ridique comme la res ponsabilit et les blogs la responsabilit des plateformes Web 2 0 ou encore celle des moteurs de recherche e le droit est clat par technologie alors m me que les technologies sont convergentes Il en est ainsi de l exis tence du droit des t l coms d une part et du droit de l Internet d autre part alors m me qu il est de plus en plus difficile de les distinguer Pun de l autre comme en t moigne la VoIP De m me il existe un droit de Pau diovisuel d un c t et un droit de Internet de l autre alors m me qu explosent les Web radio les Web TV et des projets comme celui de Google qui vise la cr ation de sa propre chaine de t l vision e il existe une incompatibilit majeure entre deux prin cipes fondamentaux du droit et la r alit du Web Le premier principe fondamental est celui qui oppose vie priv e et vie publique Or ce premier principe ne r siste pas la r alit d un compte Facebook qui est un espace ni ni ni v ritablement priv ni totalement public Le deuxi me fondement est celui qui oppose g n ralement la vie priv e et la vie professionnel le distinction qui r siste de moins en moins au nomadisme au t l travail et a la vie priv e r siduelle en entreprise Ainsi si le droit de Internet des ann es 2000 2005 a eu le m rite de participer a la consolidation du Web et particuli rement du Web marchand il est c
272. rnissent leurs propres donn es et services sous une forme qui peut tre re m lang e par d autres cr ant ce faisant des effets de r seau via une architecture de participation aux fins de fournir des exp riences riches d utilisa teurs Pour pouvoir appr hender ce nouveau paradigme il faut comprendre que la mati re premi re la plus impor tante de la nouvelle conomie est l information et que cette mati re premi re pr sente des caract ristiques sin guli res qui la distinguent des biens et des produits mat riels classiques Ainsi e une information n est pas d truite par sa consomma tion e lors d une vente le propri taire garde l information e la valeur d une information est li e au temps et elle est contextuelle e la reproduction de l information se r alise pour un co t marginal e information poss de le don d ubiquit Il faut rajouter ces caract ristiques de l information la loi de Metcalfe Putilit d un r seau est propor tionnelle au carr du nombre de ses utilisateurs et celle de la longue tra ne long tail nonc e par Chris Anderson qui a d montr que le chiffre d affai re des sites marchands se fait non plus sur quelques titres vendus souvent mais sur beaucoup de produits vendus peu de fois Il ne faut pas oublier qu Internet est un m dia tr s particulier qui r duit drastiquement les co ts de transaction chers Williamson Prix Nobel
273. rs recy clage sans oublier de multiples usages pos sibles dans le domaine de la sant C est Punion qui fait la force ces capteurs d un co t unitaire assez faible et dot s de capacit s m moire et de r serves d nergie tr s faibles doivent tre d ploy s en grand nombre si Pon veut disposer d une intelligence de groupe suffisante et r pondre aux besoins susmentionn s Les r seaux de capteurs constituent galement un domaine technique et scientifique qui souffre d une multiplicit de pratiques en mati re de standardisation Il est difficile de pouvoir constituer un socle standard qui soit commun l ensemble des produits en comp tition et il Pest encore plus de garantir l interop rabili t entre les solutions existantes et celles restant venir Toutefois on peut relever certaines initiatives encoura geantes prises par certains acteurs de la standardisation en vue d obtenir de plus en plus de solutions interop 16 http www ieee org 17 http www zigbee org 18 http www ietf org REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 Lidentification par radiofr quences d objets munis de puces RFID est aujourd hui davantage utilis e chez les industriels dans le domai ne de la logistique et des chaines d approvisionnement que dans d autres secteurs Emballages en carton ondul integrant une puce RFID au premier salon de la tra abilit Paris le 28 janvier 2004
274. rs le fonctionnement des tablissements et leurs performances propres pour centrer les r flexions sur le patient et sa participation et cela o qu il soit et en particulier lorsqu il d cide de rester chez lui BIBLIOGRAPHIE 1 BELLEIL A Communication au Groupe de tra vail Dossier informatis du patient commun la FING Fondation Internet Nouvelle G n ration et au CRG Centre de Recherche en Gestion de l Ecole Polytechnique juillet 2005 REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu 2 KLEINEBREIL L LE GOFF M amp PICARD R TIC Sant Autonomie Services Evaluation de l offre et de la demande Rapport CGIET juin 2009 3 PICARD R 87 SALGUES B TIC et sant Quelle politique publique Rapport CGTI ao t 2007 4 PICARD R DUCHENE J et VIGOUROUX N Valorisation de la recherche en STIC pour la sant et Pautonomie Rapport CGIET mai 2010 5 GILLE L amp HOUY T Prospective TIC et Sant Institut Telecom https webperso telecom paristech fr front frontoffice php SP_ID 61 Papier de recherche d cembre 2009 6 ANDERSON C Free Random House Business Book London 2009 7 ALAIN D amp LE GLOAN C Creation de valeur par les technologies de l information et de la communication pour les structures de sant ANAP avril 2010 rn n rm 023 027 Arpagian 9 11 10 10 30 Page 23 La cyberguerre
275. ry The special domain of law with regard to the Internet is grounded on classical law about commerce liability etc The latter has been adapted to the Web The philosophy guiding the formation of this special domain of law has been to regulate the Internet without hindering its development Tiny comparments and network individualism Antonio Casilli How have the social sciences dealt with questions about the socialization or lack thereof of surfers on the Web A look back on a debate running through studies of the Internet conducted in recent years Web 2 0 and the follow up Christophe Legrenzi In his book In the age of the smart machine The future of work and power Shoshana Zuboff a professor at MIT has described three major stages in the computerization of our societies automating informating and transformating III Territory and the Web embedded in each other The connected city Jer me Denis and David Pontille Digital networks are no longer designed in relation to virtuality alone They directly link with a physical territory and provide tools for facilitating the uses made of a city We are entering a new era of an informational ecology in public places The Web a new territory and old concepts Pierre Musso As a universal network connecting all cybernauts at the planetary level cyberspace enables users to break free of the boundaries imposed by a territory and by the body and too
276. s effets de r seau compl mentaires la puissance cono mique revient celui dont les effets de r seau sont les plus forts Celui qui capte le consommateur en lui offrant les utilit s les moins ch res et les plus rapidement croissantes devient le distributeur de toutes les autres il devient le portier gatekeeper de la toile Le d ten teur de ce monopole organise les autres versants com pl mentaires du march non seulement il distribue mais aussi il tarifie et r affecte partiellement les marges Dans le monde de la t l phonie Pacteur fort tait l op rateur d acc s fixe puis mobile Dans univers de l Internet l op rateur d acc s reste un maillon indis pensable mais d autres acteurs prennent une place pr pond rante C est aujourd hui le cas d Apple avec ses terminaux extr mement conviviaux ou de Google avec son moteur de recherche tr s performant et demain ce sera peut tre Facebook avec ses 500 mil lions de membres zu Zu LA NECESSITE DE REPARTIR LES INVESTISSEMENTS LOURDS EN FONCTION DE LA VALEUR CAPTEE l acc l ration de la demande de d bits concerne aussi bien le fixe que le mobile En ce qui concerne le fixe la TV payante la vid o la demande la TV over the top acc s partir du poste de television aux contenus d Internet et les ser vices de rattrapage des missions t l vis es sont les moteurs du march de Internet dans les pays d ve lopp
277. s la r ponse ou la solution qui bien sou vent se situent dans un autre d partement de Pentre prise Le temps aidant les services d livr s par les centres d appels se sont am lior s et des standards qualit ont t mis en place le plus r cent d entre eux tant la norme europ enne 2 d finissant les exigences relatives aux services d livr s par les centres de contacts clients Les premiers essais de relation client via Internet En Pan 2000 nous avons assist une surench re tech nologique dans le domaine de la relation client avec l annonce de la mise en place des premiers centres de contacts multim dia Pobjectif vis par les quipemen tiers t l phoniques tait de ne pas manquer le virage Internet et de reconfigurer leurs solutions afin de les rendre capables de traiter les courriels de permettre au client d tablir un contact vocal avec le centre d appels via Internet Web Call Through ou encore de permettre audit client d tre recontact par telephone apres avoir d pos une demande via Internet Web Call Back Mais nous n avons pas assist l volution souhait e par les fournisseurs technologiques les centres de contacts sont rest s r solument cantonn s au canal t l phonique Les limitations taient certes nombreuses notamment la faible diffusion de l Internet ADSL dans les foyers l absence d une taxation des communications lectroniques contrairement aux services t
278. s trangers leur entourage sch ma ins pir par B Wellman op cit 2002 b 054 059 Casilli 8 11 10 12 49 Page 59 pont bridging serait le propre du Web contempo rain 31 Grace aux effets de petit monde et aux pro pri t s de transitivit des r seaux num riques 32 la soci t fa onn e par Internet loin d clater se resserre CONCLUSION oscillation entre le tr s priv et le tr s public est une caract ristique de la sociabilit en r seau qui a t sou lign e A maintes reprises 33 Pourtant elle ne se mani feste pas comme un choix entre l isolement angoissant et la collectivisation forc e de Pidentit et des informa tions personnelles Les structures sociales qu engendre le Web se situent justement entre ces deux extr mes Par dela les exc s d enfermement des joueurs compul sifs de jeux vid o ou la tragabilit permanente des adeptes des m dias sociaux la grande masse des usagers se sert d Internet dans le cadre de contextes sociaux pr existants C est afin d entretenir des liens tablis avec leurs familles leurs collegues et leurs connaissances qu ils rel vent leurs mails chaque jour Ou bien alors c est pour d velopper accro tre des relations humaines qu ils consid rent comme valorisantes leurs amiti s leurs amours qu ils se connectent des services de net working C est une envie de coh sion qui anime les internautes une envie de resserr
279. s Plus r centes et tr s comment es par les internautes deux lois que nous voquions plus haut ont permis la cr ation de PHADOPI et de PARJEL Plus discr tement le Parlement europ en a vot r cem ment le Paquet t l com qui introduit l obligation pour certaines entreprises notamment les op rateurs de communications lectroniques de notifier 4 une autorit comp tente les incidents de s curit ayant un impact sur les traitements de donn es caract re per sonnel Le Parlement fran ais a d j entrepris sa trans position sous la forme d une proposition de loi adopt e le 23 mars 2009 par le S nat en premi re lecture 14 Cette obligation de notification simposerait Pen semble des secteurs conomiques et devrait avoir un impact fort sur la volont des entreprises de porter plainte en cas d atteinte leur syst me d information Enfin un projet de loi pr sent par le Gouvernement est l objet de nombreux commentaires Il s agit de la loi d orientation et de programmation pour la performan ce de la s curit int rieure 15 Elle contient des dis positions importantes visant autoriser le blocage des sites Web p dopornographiques mieux lutter contre les fraudes l identit ou autoriser en mati re de cri minalit organis e certains services d enqu te instal ler des dispositifs de capture de donn es et r pondre ainsi dans certains situations l utilisation par
280. s d emprisonnement et 100 000 d amende lors qu un r seau de communications lectroniques a t utilis pour la diffusion de l image ou de la repr senta tion du mineur a destination d un public non d termi n De m me cet article criminalise Le fait de consul ter habituellement un service de communication au public en ligne mettant disposition une telle image ou repr sentation ou de d tenir une telle image ou repr sentation par quelque moyen que ce soit est puni de deux ans d emprisonnement et de 30 000 damen de Il en est de m me de la corruption L article 227 22 du Code pr cit pr cise que Le fait de favoriser ou de tenter de favoriser la corruption d un mineur est puni de cing ans d emprisonnement et de 75 000 damen de Il pr cise que Ces peines sont port es sept ans d emprisonnement et 100 000 d amende lorsque le mineur est g de moins de quinze ans ou lorsque le mineur a t mis en contact avec l auteur des faits grace l utilisation pour la diffusion de messages destina tion d un public non d termin d un r seau de com munications lectroniques On peut encore voquer le prox n tisme aggrav lorsque Pacte est r alis gr ce l utilisation pour la dif fusion des messages destination d un public non d termin d un r seau de t l communications art 225 7 du Code p nal ou encore Particle 225 12 1
281. s qui vont r aliser des produits gros budget des tin s au march de masse c est le domaine des profes sionnels qui s ins re dans l conomie mon taire et une multitude d auteurs qui cherchent tre dis tribu s gratuitement sur le Net avec pour motivation non pas de gagner de largent mais de soigner sa renomm e dans l espoir de la transformer en emploi en audience etc DU MARCH DE MASSE UNE MASSE DE NICHES En abolissant les anciennes contraintes li es l espace m moire disponible et d autres goulots d trangle ment de la distribution Internet ouvre aux entreprises de nouveaux march s qui avaient jusqu ici chapp aux distributeurs physiques Internet permet ces derniers de proposer des biens et des services cibl s mais pr sentant autant d int r t conomique que les biens et les services destin s aux masses Ainsi par exemple chez Amazon environ un quart des ventes de livres concernent des ouvrages qui ne figurent pas parmi les premiers 100 000 titres class s par nombres d croissants d exemplaires vendus c est dire des livres physiquement absents des fonds des librairies classiques Ce constat vaut pour la musique les films etc voir le graphique 1 Ce graphique illustre d une part la loi conomique du 80 20 20 des produits repr sentent 80 des ventes Il met d autre part en vidence le ph nom ne de 2 Gordon Moore 1929 co fondateur de
282. s registres extr mement vari s Les territoires architectu raux de la ville sont travers s support s voire augmen t s par des dispositifs num riques qui jouent un r le important dans la multitude des mani res possibles de les habiter zu Zu TENSO ED Sans pr tendre aucunement l exhaustivit propos d un objet hybride fait d incessantes innovations nous pouvons tout de m me tenter d identifier les principaux enjeux de la ville connect e Quelles sont les princi pales caract ristiques de la ville qui se fabrique aujour d hui au jour le jour avec les technologies de Pinfor mation et de la communication La question est d licate double titre D abord parce quelle est en quelque sorte parasit e par un discours m diatique ambiant qui rel ve davantage de la pro ph tie que de Panalyse approfondie Sans vouloir les discr diter 4 priori les discours enthousiastes ou au contraire pessimistes qui d peignent la ville 2 0 ont souvent le d faut de ne s appuyer que sur des exp riences tr s particuli res isol es lorsqu elles ne restent pas purement et simplement dans le registre des proto types Ces envol es sont fort utiles pour nourrir voire cadrer les innovations dans le domaine mais elles n gligent souvent d inscrire des transformations plus souvent souhait es qu observ es dans l paisseur historique et politique des espaces urbains L autre difficult de la
283. s Industrielles Martine Huet assistante de la r daction Marcel Charbonnier lecteur Comit de r daction de la s rie R alit s industrielles Michel Matheu pr sident Pierre Amouyel Gr goire Postel Vinay Claude Trink Bruno Sauvalle Jean Pierre Dardayrol Pierre Couveinhes Maquette congue par Tribord Amure Iconographe Christine de Coninck Fabrication Marise Urbano AGPA Editions 4 rue Camelinat 42000 Saint Etienne Tel 04 77 43 26 70 Fax 04 77 41 85 04 e mail agpaedit wanadoo fr Abonnements et ventes Editions ESKA 12 rue du Quatre Septembre 75002 Paris T l 01 42 86 55 65 Fax 01 42 60 45 35 http www eska fr v Directeur de la publication Serge Kebabtchieff Editions ESKA SA au capital de 40 000 Immatricul e au RC Paris 325 600 751 000 26 Un bulletin d abonnement est encart dans ce num ro entre les pages 66 et 69 Vente au num ro par correspondance et disponible dans les librairies suivantes Presses Universitaires de France PARIS Guillaume ROUEN Petit LIMOGES Marque page LE CREUSOT Privat Rive gauche PERPIGNAN Transparence Ginestet ALBI Forum RENNES Mollat Italique BORDEAUX Publicit J C Michalon directeur de la publicit Espace Conseil et Communication 2 rue Pierre de Ronsard 78200 Mantes la Jolie T l 01 30 33 93 57 Fax 01 30 33 93 58 Table des annonceurs Annales des Mines 2
284. s biens informationnels dont rel ve la plus grande part des biens culturels Le paradigme ant rieur s tait tabli sur un tissage apparemment intangible de liens structurants des cat gories de biens li s des cat gories de supports et d acc s ensemble li s des cat gories de modes de consommation lieu temps sociabilit individualit r ception Le nouveau paradigme est quant lui fond sur une rupture technique et des dynamiques de progr s sp cifiques La num risation et la d mat rialisation de l information sont au c ur de ce chan gement de paradigme elles reposent sur plusieurs d couvertes anciennes de la Seconde guerre mondia le la fin des ann es 1960 l origine de Pinforma tique de l lectronique et des t l communications qui ont t autant d innovations de rupture Mais c est seulement la fin des ann es 80 que se produit une r volution technique li e la constitu tion acc l r e de grappes d innovations dans chacun de ces domaines et ce pour ce nouvel ensemble que forment les TIC Le rythme de cette acc l ration prend sa source dans l interconnexion de l ensemble des dynamiques de progr s r alis s dans les domaines et dans les secteurs industriels concern s l informatique lectronique les t l communica tions auxquels il ne faut pas oublier d ajouter les logiciels Or chacun de ces domaines s est fond sur des ruptures technologiques l
285. s dans cet article sans avoir la pr tention d en faire le tour Pour ce faire nous nous focaliserons dans cet article sur quatre familles d enjeux les enjeux technologiques les enjeux conomiques les enjeux soci taux et enfin les enjeux en mati re de gouvernan ce UN FOISONNEMENT DE TECHNOLOGIES Quelles propri t s une puce RFID et un capteur peu vent ils avoir en commun Presque aucune si ce n est peut tre le fait d tre de petite taille d tre identi fiables et ou localisables Des types d objets comme les puces RFID ou les capteurs sont consid r s comme des objets de lInternet d s lors qu ils sont visibles connect s via Internet Mais quelles propri t s doit on v rifier pour savoir si un objet est ligible ou non a la qualit d objet de PInternet Pour sim plifier en nous basant sur la d finition propos e ci des sus pour PIdO on peut retenir les deux propri t s sui vantes d une part il doit sagir d un objet qui soit muni de faibles capacit s et d une intelligence limit e 5 et dautre part cet objet doit tre visible sur l Internet soit directement en y tant connect soit indirectement en communiquant via un quipement 6 connect Internet En prenant simplement en consid ration ces deux pro pri t s on peut d j constater la diversit des technolo gies existantes et ce d autant plus qu elles en sont des stades de maturit tr
286. s de la m deci ne la notion de r seau fut associ e au corps et ce lien a travers toute l histoire des repr sentations du r seau d signant tant t le corps dans sa totalit comme agen cement de flux ou de tissus tant t une partie de celui ci notamment le cerveau Le m decin romain Galien 131 201 parlait d j de l esprit ou du cerveau comme dun merveilleux filet rete mirabili La m taphore gal nique du cerveau r seau s est install e 27 Revue R seaux n 56 Traduction de Mich le ALBARET CNET Novembre D cembre 1992 Issy Les Moulineaux p 61 ensuite durablement et a t r activ e de fa on r cur rente chez Descartes Diderot Saint Simon Spencer puis dans la premi re cybern tique et le connexionnis me contemporain Limage du syst me nerveux associ e aux r seaux est devenue d un usage ordinaire pour d finir les tech niques de t l communication depuis un si cle Elle trouve une premiere formulation explicite chez Herbert Spencer 1820 1903 un ing nieur des chemins de fer devenu sociologue Depuis le d but du XX si cle elle est utilis e dans les t l communications Ainsi on la trouve sous la plume de Theodor Vail le patron d American Telegraph and Telephone ses origines qui crit dans le rapport d activit s de sa soci t de 1908 le syst me Bell sest d velopp sous le signe d un contr le intelligent et d une large structure jusqu
287. s de leur vie et ces prises de d cisions se sont appuy es sur leurs contacts avec les membres de leur cercle social largi 22 La r f rence incluse dans le titre de cette enqu te la th orie de la force des liens faibles 23 de Mark Granovetter est r v latrice d un recadrage analytique amenant Padop tion d une conception plurielle de la notion de lien social d un point de vue tant quantitatif que qualita tif Les liens sociaux peuvent alors tre d nombr s et la stabilit peut en tre valu e Dans cette perspective la force des liens n est plus une pr rogative de la socialit locale les zones o les r seaux personnels sont les plus denses et celles o les n uds se d font sont tout aussi importantes les unes que les autres LIEN SOCIAL OU LIENS SOCIAUX La transition vers notre perception actuelle du r le socialisant des r seaux s accompagne aussi d un aban don des cadres analytiques classiques h rit s des sciences sociales du 19 si cle La question de la pr ser vation de la coh sion sociale face la mont e de la modernit individualiste qui avait travers la sociologie d s ses origines se trouve ainsi transpos e dans le contexte de la soci t de information 24 Celle ci ne serait qu un avatar de la Gesellschaft de T nnies ou encore de la soci t totalement socialis e dont parle Theodor W Adorno un mode de coexistence vou roder la solidarit
288. s donn es Chaque id e concept ressource tant identifi e par une URI qui lui est propre une attention particu li re doit tre apport e au choix de cette URI Ainsi un tre humain qui lit une URI donn e doit d j avoir une bonne id e de ce qui lui est associ L URI ne doit donc pas tre ambigu et doit tre pens e avec un souci de p rennit que d signera cette URI dans dix ans Une bonne pratique est de pr ciser quelle logique de construction des URIs a t suivie Des informations transverses peuvent tre associ es aux donn es Un bon exemple est de prendre en compte leur volatilit lorsqu un consommateur r cup re les donn es associ es une URI en utilisant le protocole HTTP il peut choisir de les mettre en cache durant une p riode de p rissabilit r cup r e dans la r ponse De m me HTTP supporte la n gociation de contenu On peut aussi demander un format particulier une langue particuli re etc EXPOSER AVEC RDF RESOURCE DESCRIPTION FRAMEWORK Le Web de donn es a besoin d un mod le commun de repr sentation de l information C est le r le de la tech nologie principale du Web s mantique RDF Il s agit R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b ALEXANDRE BERTAILS IVAN HERMAN ET SANDRO HAWKE 85 084 089 Bertails INTERNETS ET WEBS DE DEMAIN 86 8 11 10 12 56 Page 86 d un mod le de donn es extr mement simple et souple cr il y a environ une di
289. s entre centres urbains ou innovants m tropolarisation et diff renciation des territoires se combinent D finir le territoire Pour clairer la nature de ce double monde contempo rain il faut revenir sur la d finition du territoire afin de questionner son articulation avec le cyberespace Un territoire n est pas simplement un espace mais la repr sentation collective d un espace temps un lieu d histoi b 075 083 Musso 8 11 10 12 55 Page 77 La logistique devient toujours plus strat gique par exem celui du stockage et de la distribution rapide des a stockage de la firme Amazon fr Saran Loiret avril 2009 re et de projets enracin s ancr s dans un espace Le territoire est un espace d fini par les repr sentations des acteurs qui sy r f rent parce qu ils partagent un pass et une m moire collective une terre histoire pour reprendre une formule du sociologue Jacques Beauchard un pr sent v cu collectivement ainsi qu un projet ou une vision du futur Paul Alli s a bien montr dans son ouvrage Linvention du territoire 6 que le territoire est l espace conquis par l administration tatique il s agit d une construction de la Revolution fran aise qui ach ve la politique des villes et de l Etat absolutiste Le territoire r unit ainsi plusieurs dimensions phy sique culturelle et politique Au fil du temps le terri toire a t institutionnalis
290. s int grer au sys t me nerveux de l activit conomique et de l organisation sociale du pays il est m me devenu de fait ce syst me ner veux 27 Lidentification des r seaux de communi cation au syst me nerveux a t notamment r escomp t e et diffus e par la premi re cybern tique qui rassemblait psychologues et math maticiens puis repri se lors de l invention de l ordinateur Cette identifica tion fut vulgaris e notamment par Warren McCulloch et Walter Pitts dans leur c l bre article de 1943 Un calcul logique des id es immanentes dans l activit ner veuse dont le mod le associe une machine logique et une machine biologique Dans un article de 1949 Du cerveau comme calculateur McCulloch identi fie le cerveau Pordinateur le cerveau peut tre appa rent a un calculateur num rique consistant en dix mil liards de relais appel s neurones donc le cerveau est une machine logique 28 Norbert Wiener fixe le paradigme de la ressemblance fondamentale entre le sys t me nerveux et les machines lectroniques 29 Ainsi Pultime tape de l asc se cyberspatiale est la modi fication du statut du corps le corps devient pur esprit vieux r ve mystique r alis par l ordinateur en r seau Le r dacteur en chef de la revue culte Wired dit du Net et des r seaux que ce sont des co syst mes ner veux des choses qui nous connectent un au del litt r
291. s non plus t pr coces dans la production de soin en elles m mes ce sont les flux financiers de l assurance maladie puis les systemes de gestion qui ont t les vecteurs premiers de p n tra tion des TIC dans le domaine m dical Les exigences gestionnaires ont elles m mes pouss a la codification et la saisie des activit s m dicales ce n est qu ensui te que s est d velopp e Pinformatisation des processus de soins Cette transformation est loin d tre achev e 3 Les dispositifs m dicaux sont des objets technologiques qui sont pr sents depuis beaucoup plus longtemps dans Punivers de la m decine et du soin Leur num risation puis leur capacit communiquer ont cr des besoins nouveaux en mati re de TIC notamment pour le transfert de r sultats d examens accompagnant le trans port d un patient le stockage de r sultats num ris s etc Mais curieusement bien que le patient soit en princi pe le b n ficiaire in fine de ces transformations la rela tion 7 C valeur pour le patient n est qu exceptionnelle ment voqu e par les professionnels de la sant sauf pour indiquer que ces technologies nuisent h las bien souvent la relation soignant soign 4 R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b ROBERT PICARD 17 015 022 Picard 2 QUUNELQUUIES EXEMPLES IDE REWOLUTHOINS 18 9 11 10 10 29 Page 18 Du soin a l assistance Pourtant l encore des volu
292. s ont permis Internet de faire face une croissance acc l r e et de s adapter de nouvelles technologies Cette ubiquit et cette instantan it ont aussi permis le d veloppement de nouvelles structurations des donn es et de nouveaux services au premier rang desquels la Toile que le grand public confond souvent avec l Internet et les moteurs de recherche qui ont r volu tionn notre acc s l information L INTERNET DU FUTUR Pour comprendre les volutions venir de Internet il convient d abord de noter que cette simplicit sur Cet article r sume les analyses et les recommandations d un rapport remis la Direction g n rale des Entreprises dont les auteurs sont outre l auteur de cet article V BADRINATH E BOURDONCLE C DIOT S FDIDA et D KOFMAN Directeur de recherche l INRIA membre de l Acad mie des sciences R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b WEBS DE DEMAIN 005 009 Baccelli WEB D AUJOURD HUI WEBS DE DEMAIN 9 11 10 10 28 Page 6 laquelle nous avons insist qui est a la base de son suc c s est aussi son talon d Achille e la technologie et le r seau ne permettent pas d offrir les garanties n cessaires des applications caract re temps r el critique e le r seau a t con u pour des utilisateurs honn tes et bienveillants et la s curit n est donc pas int gr e au mod le de communication e le r seau n a pas t co
293. s r seaux de distribution collectifs eau gaz lectricit deviennent intelligents permettant de fagonner un r seau global non seulement plus conomique mais aussi plus cologique on parle a leur sujet de r seaux intelligents les Smart grids Le plus r cent de ces r seaux est Parmature de fibres optiques parcourant le territoire suppl par endroit de relais sans fil ou satellitaires Cette nouvelle cou verture du territoire en tr s haut d bit constitue les fon dations sur lesquelles pourront s appuyer les nouveaux services et les nouveaux usages C est la cr ation de cette infrastructure qui permettra de fa onner une organisation nouvelle de la ville Une gestion optimis e Un simple survol par un avion quip de sondes ther miques permet d identifier ais ment les pertes calori fiques des diff rents b timents d une ville que ceux ci soient publics ou priv s facilitant ainsi le travail de prospection des nerg ticiens Toute perte d eau ou de gaz serait ainsi imm diatement identifi e et signal e On peut aussi imaginer des r seaux communautaires cologiques tels que Gatsby Hollywood dont P lectri cit est produite par des cellules photovolta ques instal l s sur les toits et dont les compteurs sont capables de faire circuler l lectricit entre eux avec une d perdi tion nerg tique minimale Des appareils aux objets et quipements communi cants la r volution I
294. s une page Web d crivant l objet 13 Il s agit la d informations plut t statiques publi es la mani re du DNS 14 En compl ment de PONS on peut citer PEPC IS et les Discovery Services comme tant des services plut t dynamiques de la suite GS1 appel e r seau EPC http www gs1 fr index php gs1_fr standards_gs1 epc nos_documents plaquette_le_reseau_epcglobal 1 epc_rfid le_reseau 15 http fr wikipedia org wiki Communication_en_champ_proche REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b MATHIEU WEILL ET MOHSEN SOUISSI 91 090 096 Weill INTERNETS ET WEBS DE DEMAIN 92 8 11 10 12 57 Page 92 puce et d un lecteur RFID courte port e Le second exemple concerne une autre famille de solutions con ues autour des r seaux de capteurs Ces derniers ont connu ces derni res ann es un grand engouement En effet ils promettent des usages tr s vari s r pon dant des besoins sp ci fiques en mati re d co nomies d nergie de fiabilit des mesures et d efficacit des traite ments de s curit phy sique ou tout simple ment de confort Parmi leurs domaines d appli cation on peut citer par exemple Phabitat intelligent les mesures de temp rature de pres sion les relev s pluvio m triques en m t oro logie les mesures de densit du trafic auto mobile la ma trise de l clairage public lopti misation de la gestion des conteneu
295. s y adoptent aussi une posture d arri re garde r sistante semblable celle des compagnies de diligences face au chemin de fer Mais la dur e de la r volution l uvre Ph t rog n it des structures industrielles la plasticit des mod les conomiques et plus encore celle des usages des biens num riques culturels ou non nous invitent des analyses certes plus nuanc es que ne le laisse para tre l actualit d cennale de l industrie du disque ou des volutions de la propri t intellectuelle mais n anmoins plus radicales quant la r alit de la transformation En effet si la r volution num rique est de nature modifier les structures industrielles des secteurs de l dition et des m dias en profondeur elle est d j peut tre est elle surtout une r volution culturelle de ces industries car elle travaille les mod les cono miques au c ur de l appariement entre Poffre et la demande des biens informationnels et donc des biens culturels S situant Pavant garde des mutations indus REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 Revolution s num rique s des industries culturelles La r volution num rique serait elle une r volution sans fin Elle semble en effet ne jamais s achever depuis ses ferments technolo giques h rit s de la Seconde guerre mondiale en passant par la conqu te de la lune et jusqu aux grappes d innovations de nou veaux terminaux et d univers virtuels tou
296. sentiel induisent une logique assez nette de polarisation et d changes renfor ant les polarit s urbaines elles m mes red finies comme des n uds alors que les r seaux de la t l informatique issus de la r volution postindustrielle soul vent quant eux des questions nouvelles et fort complexes Jacques L vy et son quipe de Vil Europe ont tabli une distinction int ressante entre les R seaux Agencement Partiellement Topographique RAPT et les R seaux Exclusivement Topologiques RET 10 Avec les RAPT qui polarisent et fluidifient les territoires la dis tance physique demeure essentielle m me si le temps et le co t deviennent importants il en est ainsi des r seaux a rien maritime et routier pour lesquels les 9 Voir Christel ALVERGNE et Pierre MUSSO Les images de lamenage ment du territoire DATAR La Documentation Frangaise 2008 10 Ze Monde en r seau chapitre d une tude pour la DATAR de VillEurope et Jacques LEVY Jeux de cartes nouvelle donne DATAR 2002 11 Voir par exemple le film Terminal ou les galeries commerciales dans des a roports comme celui de Barcelone R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu quatre dimensions de la distance et du temps demeu rent essentielles Avec les RAPT de nouvelles formes de spatialit et de temporalit ont merg l instar des non lieux lieux de passage devenus des lieux de vie 11 selon le mot de Panthro
297. si d s le moment o elles en ont eu cette connaissance elles ont agi promptement pour retirer ces donn es ou en rendre Pacc s impossible De m me leur responsa bilit p nale ne peut tre engag e raison des informa tions stock es la demande d un destinataire de ces ser vices si elles n avaient pas effectivement connaissance de l activit ou de l information illicite ou si d s le moment o elles en ont eu connaissance elles ont agi promptement pour retirer ces informations ou en rendre l acc s impossible De leur cot les fournisseurs d acc s b n ficient gale ment d un r gime sp cifique de responsabilit d fini Particle L 32 3 3 du Code des postes et des communi cations lectroniques qui fixe les r gles suivantes Toute personne assurant une activit de transmission de contenus sur un r seau de communications lectro niques ou de fourniture d acc s un r seau de com munications lectroniques ne peut voir sa responsabili t civile ou p nale engag e raison de ces contenus que dans les cas o soit elle est l origine de la demande de transmission litigieuse soit elle s lectionne le destina taire de la transmission soit elle s lectionne ou modifie les contenus faisant l objet de la transmission Un droit sp cial de la propri t Ce droit sp cial s tend galement la propri t et plus particuli rement la propri t intellectuelle
298. st me de sant Les propositions qui suivent traduisent une vision synth tique et expressi ve de ces r sultats qui sont d velopp s par ailleurs dans deux rapports de l Institut et du CGIET portant respec tivement sur les sc narios prospectifs et sur leur impact au niveau de la recherche en STIC 5 Nous nous limi terons ici au point de vue du patient ou de la personne Demain les TIC permettront de conna tre le compor tement de la personne ayant des pr occupations de sant ses g nes sa psychologie ses pathologies d cla r es ses environnements domestique travail tra jets ses habitudes son projet de vie sa participation aux diverses formes de vie collective travail formation loisirs etc Elles permettront aussi d valuer contin ment sous son contr le aid e au si besoin en cela par un r f rent son tat de sant ses capacit s son projet ses aspira tions l action l activit la participation son obser vance ses habitudes Les risques associ s ces pratiques pourront tre valu s gr ce des capteurs embarqu s ou domotiques des saisies sur terminaux de t l san t des aides techniques communicantes intelligence ambiante Ladh sion du patient aux solutions mises sa disposition devra tre prise en compte Pour toute question de sant il conviendra d laborer ou de s lectionner des r ponses en fonction du contexte glo bal et personnalis du pa
299. structure des r seaux Une r volution aussi consid rable a t d multipli e par certains effets des r seaux proc dant dans une large mesure de leur structure m me Ainsi le d veloppe ment strat gique et marketing non seulement des pro duits mais aussi des services num riques a d crit le plus souvent une courbe en S figurant la dyna R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 zu Zu mique de p n tration et les externalit s de r seaux De prime abord un effet club positif est constate qui r pond la r gle selon laquelle Putilit d un r seau pour un utilisateur d pend positivement du nombre de ses utilisateurs Lexternalit peut tre directe si elle est li e la com munication et aux changes et donc au nombre d uti lisateurs ou indirecte si elle est li e la vari t et la qualit des services et des biens compl mentaires qui d pendent dans beaucoup de services du nombre des utilisateurs et de leurs participations au service On rel ve ensuite un effet boule de neige ou davalanche enclench a partir de la formation d une masse critique d utilisateurs r sultant de effet club pr c demment voqu Enfin on constate ventuellement principale ment sur les r seaux un effet de congestion ou d encom brement dans les cas o un grand nombre d utilisa teurs sature les capacit s et ou la qualit de service des r seaux Cette dynamique fond e sur les external
300. t pour la citoyennet Le cyberespace confond en un seul mot valise technique 19 Ces films des fr res Wachowski sont une adaptation certes libre mais une adaptation tout de m me du roman de William Gibson Neuromancien 20 Mark DERY Vitesse virtuelle oc note 179 p 356 21 Cit par Mark DERY Vitesse virtuelle oc p 58 22 Joel de ROSNAY Lhomme symbiotique oc p 166 67 REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 symbolique nature et soci t Qu est ce qui fait Punit de ces significations si ce n est l id e d intercon nexion r f r e aux r seaux de communication comme l indique la d finition qu en donne Jo l de Rosnay dans son glossaire le cyberespace est un espace temps lectronique cr par les r seaux de communication et les interconnexions entre ordinateurs multim dias 23 L id e d interconnexion g n ralis e Un espace de r seaux inter reli s linfini tel est le cyberespace Pierre L vy confirme cette r duction du cyberespace d abord au r seau puis la vague notion d interconnexion Le cyberespace qu on appel lera aussi le r seau est le nouveau milieu de commu nication qui merge de linterconnexion mondiale des ordinateurs Lune des id es ou peut tre devrait on dire l une des pulsions les plus fortes l origine du cyberes pace est celle de l interconnexion interconnexion tisse un uni
301. t s tech niques et la desserte dun territoire 26 Un r seau est connexe dit Dupuy sil solidarise espace socio co 23 Jo l de ROSNAY Lhomme symbiotique oc p 34 24 Pierre LEVY La Cyberculture oc p 17 et pp 150 151 25 Manuel CASTELLS La soci t en r seaux oc p 526 26 Gabriel DUPUY Syst mes r seaux et territoires Principes de r seautique territoriale Presses de l Ecole Nationale des Ponts et Chauss es Paris 1985 p 6 b 075 083 Musso 8 11 10 12 55 Page 81 nomique sil cr e de la solidarit Yexemple du r seau routier il est non connexe dans le cas contrai re l exemple des voies navigables Autrement dit la connexit est la fois une figure de la densit du r seau et une notion socio conomique de solidarit li e au territoire physique La connexit est au r seau ce que l organisation est au syst me plus un syst me est orga nis donc complexe plus sa structure r ticulaire est connexe Or dans le cyberespace le territoire rugueux r sistant est effac Ne subsiste qu un espace lisse fluide de cir culation Il s agit d un espace informationnel il Ny a ni histoire ni lieux il n y a que des liens Linstauration du cyberespace comme espace illimit des r seaux per met de circuler hors contraintes dans l espace pur th r virtuel des r seaux informationnels Tout devient possible dans cet
302. t avant tout la cr ation de services et d applications nouvelles qui est un enjeu majeur de l Internet du Futur Bient t la r a lit augment e les mondes virtuels les jeux en ligne ou la t l pr sence nous offriront une gamme encore plus vari e d applications Pour agir sur l Internet et les composantes sp cifiques que nous venons de passer en revue il faut aussi influer sur les grands organismes internationaux de standardi sation et participer sa gouvernance Linstance de standardisation qui a la plus grande influence dans l volution de l Internet est PIETF The Internet Engineering Task Force LIETF d veloppe et promeut les normes fondamentales d Internet les fameuses RFC telles que par exemple IB TCP SMTP HTTP D autres organismes de standardisation jouent un r le important variable selon les domaines le W3C le 3GPB PETSI le DSL forum et PIEEE avec les travaux de normalisation des couches basses en par ticulier des r seaux sans fil Dans le domaine de l Internet des objets l Auto ID Center fond au MIT avait parmi ses objectifs celui de d velopper les stan dards dans ce domaine En 2003 l auto ID Center est devenu d une part l Auto ID labs groupement de 7 laboratoires universitaires travaillant dans le domaine dont deux europ ens un 4 Cambridge au Royaume Uni et l autre PETH en Suisse et d autre part PEPC global La gouvernance de l Internet r sulte d un effort conjoint
303. t bien connus du grand public pour une pr sentation de ceux ci se reporter Particle cit en 1 les services sp cialis s voluent et sadaptent notamment par la formation et de nou veaux acteurs apparaissent Ainsi la formation des enqu teurs est un axe d effort permanent Sur le plan europ en un groupe de travail le European Cybercrime Training and Education Group 5 est charg depuis 2007 de coordonner ces efforts et de faciliter l change de bonnes pratiques entre les dif f rents services europ ens Ce groupe de travail r unit des services d enqu te sp cialis s des centres de forma tion ou des universit s ainsi que des entreprises parte naires du secteur des technologies de l information En France les investigateurs en cybercriminalit de la police nationale ont vu leur formation inscrite au registre national de certification des comp tences pro fessionnelles RNCP en 2009 6 La gendarmerie quant a elle est engag e dans une d marche de parte nariats universitaires Ainsi les enqu teurs en technolo gies num riques NTECH de la gendarmerie nationa le sont form s depuis 2005 dans le cadre d un dipl me d universit d livr en partenariat avec PUniversit de technologie de Troyes UTT Ce dipl me est devenu cette ann e 2010 une licence profes sionnelle reconnue par le minist re de Enseignement sup rieur et de la Recherche La commission nationale de informatique et d
304. t com editorial 513201 le reseau pirate mariposa demantele en espagne 11 Measurement and analysis of P2P activity against paedophile content http antipaedo lip6 fr b 028 033 Freyssinet 8 11 10 12 47 Page 31 de centres d excellence dans ce domaine dont les com p tences touchent galement la formation C est au sein du groupe de travail ECTEG d Europol voqu plus haut que cette initiative a vu le jour Elle est n e du constat qu il est difficile de diffuser dans cha cun des Etats partenaires les bonnes pratiques et pro duits d velopp s conjointement en mati re de forma tion du fait d un manque de formateurs qualifi s le plus souvent recrut s dans les services sp cialis s d j surcharg s d o cette n cessit de renforcer la recherche et le d veloppement Ainsi le 2CENTRE Cybercrime Centres of Excellence Network for Training Research and Education 12 verra le jour dans le m me temps en Irlande University College de Dublin et en France autour de l Universit de Technologie de Troyes au cours de l ann e 2010 Il s agira chaque fois d animer un r seau de partenaires Gendarmerie et police nationales Universit de Montpellier Thal s Orange France et Microsoft sont les premiers partenaires en France qui sera certaine ment amen s tendre d autres organismes de recherche ou de formation en France ou des pays francophones dont certains se s
305. t d galit L internaute serait cens mener un combat pour la libert contre tous les organes de r gulation contre les op rateurs dominants Microsoft Google ou le FBI par exemple pour l galit contre toutes les hi rar chies commencer par celles des Etats et pour la fra ternit mondiale des communaut s virtuelles A la dissolution des institutions s ajoutent la d mat rialisation du territoire d j voqu e et la r duction du corps physique au seul imaginaire du navigateur immerg dans le cyberespace Avec le cyberespace exit le territoire le corps ou l institution tout ce qui est encombrant r sistant ou rugueux est finalement num ris et dissous Le cyberespace est un puissant dissolvant de tout ce qui g nerait l asc se et la c r bralisation En invitant Pas c se il r escompte toutes les figures interm diaires mi homme mi machine les cyborgs et autres cybiontes ou plus prosaiquement les nouvelles formes de Pang lis me Le f tichisme de la connexion g n ralis e et per manente aux r seaux de communication notamment PInternet v ritable Dieu cach des temps modernes suscite une techno d votion tant t sous la forme du techno messianisme tant t comme techno catastrophisme pour reprendre les expressions de Panthropologue Georges Balandier 37 Dans tous les cas le Web l Internet et les SI constitu tifs du cyberespace suscitent la proli
306. t exprim initialement DES CRAINTES L GITIMES EN MATI RE D IMPACTS SOCIETAUX Comme toute tape majeure de l volution technolo gique Internet des objets apporte son lot de question nements sur la mani re dont il influera sur nos soci t s et nos pratiques Parmi ces questionnements figurent notamment les craintes relatives aux effets socialement ind sirables Ces craintes sont fond es notamment en mati re de protection des droits et des libert s individuelles ou encore de risques potentiels sanitaires ou environne mentaux Si notre utilisation du Web aujourd hui notamment via les moteurs de recherche peut d j tre source d une connaissance tendue de nos com portements individuels la tra abilit des objets de la vie quotidienne serait encore infiniment plus sensible Les syst mes de mobilit de g o localisation et d ven tuels identifiants uniques des objets pourraient consti tuer un Everyware comme le d nomme Adam Greenfield 1 Le caract re potentiellement intrusif de tels syst mes est bien entendu important mais il pour rait napparaitre que tardivement en raison de l ten due des services nouveaux et de l int r t qu ils sont sus ceptibles de susciter L exp rience que nous avons aujourd hui de Internet tend en effet accr diter la th se selon laquelle l utilisateur privil gie le b n fice retir du service rendu au quotidien face au risque d at teinte sa vie
307. t ils ont besoin et ce avec une interface utilisateur diff rente 4 chaque fois rel ve de Putopie en effet les salari s dans les entreprises n ont pas le temps de se livrer ce genre d exercice et par cons quent ils doivent le plus souvent prendre des d cisions l aveugle sans avoir de support objectif leurs d cisions alors que des informations critiques pour ces prises de d cisions sont disponibles mais dis simul es au sein de syst mes d informations opaques Cela conduit de nombreux ph nom nes n fastes comme la frustration devant cette informatique qui ne marche jamais ou la duplication de l information que faute de la retrouver on recr e chaque fois que Pon en a besoin ou encore comme une perte d exper tise quand un collaborateur quitte l entreprise etc A l inverse une meilleure circulation de l information acc l re les prises de d cisions qui sont a priori mieux motiv es et elle permet galement d identifier dans l entreprise des personnes qui peuvent directement contribuer 4 des actions ou a des prises de d cision L change d informations et par cons quent la recherche d informations est en effet un l ment clef du networking dans les entreprises permettant la cr a tion de r seaux sociaux ad hoc ou dynamiques au sein de celles ci La r alit du monde de l entreprise actuel c est donc la multiplication des systemes de stockage et de structuration
308. t le pro gramme de d veloppement de Pavion de chasse F 35 en profitant de failles de s curit dans les r seaux infor matiques de plusieurs entreprises partenaires du projet Lockheed Martin Northrop Grumman et BAE Systems En r action l evocation de l origine chinoise de ces attaques l ambassade de Chine Washington a r pon du que le pays bannit toute forme de cyber d lit La encore on constate que l offensive porte sur les quipements et se d roule bien en amont d un ventuel conflit On cherche s ins rer dans les infrastructures informatiques pour le moment venu exploiter cette connaissance intime du syst me de d fense de l adver saire Global par nature le r seau des r seaux ne dispose pas d un cadre juridique international la mesure du carac t re plan taire de la Toile En effet il n existe pas pro prement parler aujourd hui de droit international du Net C est une juxtaposition de droits nationaux voire r gio naux comme par exemple au sein de l Union euro p enne Le seul texte de dimension internationale est la Convention sur la cybercriminalit de Budapest en date du 23 novembre 2001 du Conseil de l Europe Mais l encore il faut s int resser la r alit mat rielle de ce texte Si quarante trois Etats Pont d j sign e on constate cependant que de grandes d mocraties comme l Autriche la Belgique l Espagne la Gr ce la Pologne le Ro
309. tatracker ietf org wg roll b 090 096 Weill 8 11 10 12 57 Page 93 dans le cas de tout objet appel une diffusion de masse ce prix est bien entendu lui m me fonction du volume produit et donc du succ s commercial rencon tr et s tablit d ores et d j parfois quelques centimes d euros seulement Ces conditions sont assez proches tant du point de vue du march de la micro lectronique que du point de vue de la production Il y a donc fort parier qu un certain point du d veloppement de Internet des objets un petit nombre de solutions techniques attei gnant une taille de march critique commenceront a creuser P cart qualit prix par rapport leurs concur rentes et constitueront des standards de fait voire selon le type de protection de la propri t intellectuelle associ e un oligopole de fait L conomie de Plnternet des objets ne se r sume cependant pas aux co ts et aux performances des puces ou des capteurs Une puce ou un capteur n apporte pas de service en soi l utilisateur Seule Padjonction de cet l ment lectronique un objet et l ajout d une fonction de communication permettent d ajouter des services et de la valeur C est la raison pour laquelle deux autres l ments conomiques majeurs vont inter venir En premier lieu la facilit d int gration de l l ment lectronique dans l objet Des param tres comme sa taille et sa r sistance
310. tech nologie bas prix a pu contribuer mettre en chec des quipements repr sentant l unit des millions de dollars En l esp ce l id e que des Irakiens puissent acc der ces donn es non crypt es n avait semble t il aucun moment effleurer l esprit des brillants strat ges de l tat major tatsunien Attention d ailleurs ne pas verser dans le mirage technologique La guerre ne peut et ne pourra se r su mer une simple accumulation d outils high tech La situation en Afghanistan le d montre amplement la d tention de mat riels tr s sophistiqu s ne peut en aucun cas garantir la victoire Dans leur ouvrage La guerre ne fait que commencer 4 le criminologue Alain Bauer et Puniversitaire Xavier Raufer racontent la mani re dont au Kosovo le climat la ruse paysanne et les leurres grossiers ont mystifi les armements de haute technologie de l OTAN Et d voquer com ment il suffisait aux Serbes de brancher deux minutes 1 Disponible sur le site de la Maison Blanche http www whitehouse gov the_press_office Remarks by the President on Securing Our Nations Cyber Infrastructure 2 Accessible sur http www whitehouse gov assets documents Cyberspace_Policy_Review_final pdf 3 Insurgent hack US Drones par Siobhan Gorman Yochi J Dreazen et August Cole The Wall Street Journal 17 d cembre 2009 http online wsj com article SB126102247889095011 html 4 La guerre ne
311. tent un partage des infrastructures qui va au del des simples l ments passifs exemple r cent en Italie Wind Fastweb Vodafone Italia et Tiscali ont cr un pool d investissement afin de cr er un r seau par tage de fibre optique ou de l outsourcing de r seau exemple le plus marquant est celui de Bharti en Inde qui a sous trait Ericsson la construction et la gestion de son r seau et qui ne paye une nouvelle portion de celui ci qu apr s avoir constat Peffectivi t du trafic 042 047 Roux 8 11 10 12 48 Page 47 LA NOUVELLE TOILE DE VALEUR Nous nous acheminons vers un univers o tout le monde aura acc s tout partout et tout le temps La chaine de valeur qui se caract risait par un environne ment totalement contr l par les op rateurs fournitu re des quipements et des terminaux d finition des applicatifs essentiellement autour de la voix et du transfert de donn es et vente de packages aux clients ou aux revendeurs est en train de se d lin ariser Une nouvelle toile de valeur est en train d merger plus complexe que l ancienne cha ne les infrastruc tures de r seaux les plateformes de services les conte nus bien entendu et les terminaux d acc s sont des maillons de la Toile qui sont tous n cessaires mais qui ne suffisent pas offrir le service pris isolement C est ainsi qu Apple Google et les op rateurs d acc s sont devenus incon
312. ter une couche un syst me d j passablement complexe Pour ce faire il est n cessaire de r fl chir la structu ration qu il convient de donner aux informations que Pon veut stocker dans le moteur de recherche A ce stade il convient de dire que les moteurs de recherche dont je parle ici par exemple le moteur de recherche CloudView d Exalead n est pas un simple moteur de recherche de type Google ne cherchant que sur des donn es en texte brut Les moteurs sp cialis s dans ce type de services aux entreprises savent g rer des infor mations semi structur es en prenant en compte la date de cr ation et le classement des documents dans des arborescences appel es taxonomies ou ontologies une gestion fine de la s curit droits d acc s diff renci s aux documents en fonction des utilisateurs etc les liens s mantiques entre divers l ments d informations etc Ces moteurs sp cialis s sont en fait devenus de v ritables infrastructures logicielles destin es au d velop pement d applications d acc s unifi l information Il serait d ailleurs tr s int ressant de se pencher sur le type de structure ou de semi structure que ces moteurs de recherche utilisent pour construire ces nouvelles appli cations mais cela sortirait du cadre de cet article Les ma tres mots sont ici de e structurer autant que possible les contenus au format libre en utilisant des technologies d extraction s man tique text
313. tient mod les param trables du sujet Versus de ses interactions avec environnement correspondant aux besoins et aux capacit s individuels ou du collectif qui Pentoure partir de mod les para m trables n o protocoles de plus il sera possible d ac tualiser ces r ponses au fil du temps en fonction de l vo lution de l tat et des aspirations de la personne Les r ponses apport es A chacun en mati re de sant seront con ues avec l int ress Elles lui seront propo s es de fa on personnalis e et adaptative selon sa patho logie et son volution ses handicaps ses ignorances ses faiblesses physiques physiologiques mentales com portementales sensorielles et selon les ressources dispo nibles famille professionnels entourage environne ment artefacts technologies ou substances actives Dans ces conditions il sera particuli rement n cessaire de former le patient ou la personne et de P duquer Des professionnels devront param trer configurer et ventuellement adapter les aides technologiques qui lui correspondent une p riode donn e Demain ces aides pourront tre des robots ou des services acces sibles distance Il sera galement n cessaire de former et d informer les aides humaines et les professionnels pour que les solutions soient en ad quation permanen te avec les besoins de la personne Il faut chiffrer ces r ponses aider aux d cisions selon des crit res conomiques soc
314. tions sont perceptibles Si Pon s carte des situations de crise et d urgence telles qu on les rencontre Ph pital et pour peu que Pon s int resse aux malades chroniques ou aux personnes en situation de handicap on peut identifier des outils technologiques tourn s vers la prise en charge autono me de la personne eu gard ses probl mes de sant Ainsi par exemple des terminaux de saisie permettent des diab tiques de transmettre des param tres biolo giques critiques Des services en ligne proposent des outils interactifs d ducation th rapeutique pour aider les patients se prendre eux m mes en charge Les TIC sont galement mobilis es pour pallier compenser les difficult s rencontr es par les personnes handicap es voire les r duquer ainsi pour les personnes non voyantes des fonctionnalit s logicielles de conversion de textes crits en textes sonores existent chez plusieurs diteurs de logiciels grand public Des efforts impor tants ont t r alis s par l association fran aise des op rateurs mobiles PAFOM afin de rendre leurs ser vices accessibles aux personnes handicap es De l assistance la participation Dans le monde du handicap le terme de participation prend un sens particulier celui d tre acteur dans la soci t par le travail la formation le loisir l activit citoyenne La gestion de la sant n est pas un but en soi ni une option c est une n cessit La
315. tique L effet conomique de la mutation num rique consiste donc dans la modification de la propri t de rivalit des biens produits par les industries culturelles et distribu s sur les r seaux et donc leur nature conomique Lhyper reproductibilit permise par le num rique tend faire dispara tre la propri t de rivalit des uvres num ris es en raison du d veloppement de la possibi lit de les reproduire co t marginal quasi nul Cet effet peut tre per u des degr s divers selon les sup ports de distribution Lorsque ces biens sont distribu s sous la forme d un support physique les contenus num riques r pondent au crit re de rivalit tout au moins de rivalit spatiale Mais les facilit s de repro duction supports de stockage aux co ts d croissants et d une capacit croissante r duisent fortement la rivali t de la distribution physique sans toutefois la r duire z ro C est dans ce contexte que les mesures tech niques de protection des supports prennent place En revanche la d mat rialisation des contenus num ris s en vue de leur distribution sur les r seaux amplifie cette tendance a leur non rivalit les formats libres de com pression MP3 ou DivX jouant dans les deux cas un r le d amplificateur voir le graphique 4 Dans le cas des supports num riques la nature du bien nest modifi e qu en partie Cette modification ne remet pas radicalement en cause le mode de fin
316. tique ou un Waterloo Digital Juste avant la prise de fonction du Pr sident Obama le FBI a communiqu sur la menace d un Cybergeddon sorte d Armageddon cybern tique en r f rence au Livre de PApocalypse de la Bible Et le secr taire d Etat adjoint am ricain la Defense r v le en 2010 sur le site Internet 6 de son minist re que lorsqu on lui demande ce qui l emp che de dormir il r pond imm diatement les cyberattaques Avec l infoguerre s ouvre P ventail des objectifs il ne s agit plus seule ment de vaincre des corps d arm es mais aussi de s en prendre des infrastructures civiles et plus largement l esprit de populations enti res Les quipements informatiques contamin s d s l origine Au mois de mai 2008 plusieurs institutions de la d fense des Etats Unis l Ecole navale le Centre de guerre a ronavale la principale base a rienne am ricai ne en Allemagne Spangdahlem mais galement la firme Raytheon qui fabrique notamment le missile Patriot rendu c l bre pour son efficacit contre les Scuds irakiens pendant la premi re Guerre du Golfe ont t alert es par le FBI sur les fortes pr somptions 7 pesant sur les serveurs Cisco Systems et autres quipements informatiques achet s derni rement par ces honorables entit s qui seraient en fait des contrefa ons d origine chinoise Plus grave encore ces quipements high tech contiendraient des logi
317. tournables Mais Google ma pas su commercialiser son terminal Nexus One aux Etats Unis en l absence des op rateurs et donc de leur proximit avec les clients et de leur back office Les op rateurs ne peuvent se permettre aujourd hui d carter les iPhones et autres iPads de leur catalogue Pour ses applications Apple utilise des modes de paie ment en ligne de type Paypal ou carte de cr dit mais il s av re que pour une majorit de personnes interro g es 10 la facturation via Pop rateur est un facteur cl de d veloppement du march de masse car elle est pratique tout le monde n a pas une carte de cr dit et s curis e L histoire mest donc pas encore crite et les bons mod les restent trouver LA NEUTRALIT DES R SEAUX Une caract ristique fondamentale de l conomie des r seaux de communications lectroniques est sa zu Zu nature tr s capitalistique L essentiel des co ts est dans les r seaux d acc s alors que la valeur pour le consommateur est li e la richesse des contenus Il faut donc aujourd hui concilier entre elles des logiques contradictoires un foisonnement d inno vations court terme et d enjeux industriels par exemple l quipement des m nages en fibre optique sur l ensemble d un territoire sur des cycles longs ou encore la fourniture de contenus gratuits mais n cessitant des investissements tr s lourds pour les acheminer Comment va se r partir
318. tout tout nim porte o et n importe quand permettra de d velopper des services qui devraient modifier profond ment nos modes de vie notamment dans la sant possibilit pour les patients d tre surveill s distance en utili sant leur t l phone mobile et leur poste de t l vision les transports v hicules connect s en permanence pour des diagnostics mises 4 niveau et infotainment en temps r el la maison capteurs permettant de r a liser diff rents relev s de consommation L explosion des usages d Internet men est qu ses d buts INVESTISSEMENTS POUR LE TR S HAUT D BIT Le succ s de Internet est aussi li aux investissements massifs r alis s et venir par les op rateurs dans les infrastructures haut et tr s haut d bit tant pour le fixe que pour le mobile Sans r seau 3G il ny aurait pas PiPhone Sans r seau haut d bit fixe il n y aurait pas You Tube Si les acteurs ont r ussi jusqu maintenant d velop per les nouveaux services en r utilisant les infrastruc tures existantes par exemple l ADSL est une optimisa tion des paires de cuivre t l phoniques il y a aujourd hui n cessit de r investir massivement dans de nouvelles g n rations d infrastructures la fibre optique la quatri me g n ration de syst mes mobiles Rappelons quelques ordres de grandeur des investisse ments n cessaires e pour le fixe les investissements varient selo
319. tronique Grand Public Graphique 1 Poids des industries num riques en 2009 en milliards d euros Source Idate 2010 Jeu vid o Cin ma Livre Presse crite Graphique 2 Poids des industries culturelles en 2009 en milliards d euros Sources Bureau of Census Screen Digest Banque mondiale Idate Ifpi Pareille mutation modifie en profondeur le rapport des forces entre les industries culturelles et de communica tion et les industries dites connexes qui en consti tuent Paval technique Sans m me pouvoir d j appr cier les diff rences de valeur financi re des acteurs industriels mondiaux ou nationaux le poids respectif de ces deux cat gories d industries devenues poreuses permet de mesurer quel point les industries culturelles et de communication p sent peu dans le nouvel ensemble regroupant les industries des technologies de l information et de la communication voir les gra phiques 1 et 2 ci dessus Toutefois parmi les industries de contenus deux groupes se dessinent assez nettement du point de vue du basculement num rique celui des m dias t l vi sion radio et une large partie de celui de P dition jeux vid o disque cin ma hors salles qui a d ores et d j op r ce basculement et d autre part des modes d ex ploitation non num riques qui restent dominants en ce qui concerne les secteurs li s Pimprim presse cri te et livre
320. true http rfid net basics 186 iso rfid standards a complete list 10 Dossier coordonn par Kenneth CUKIER When Everything Connects The hidden revolu tion The Economist 28 avril 2007 http www eco nomist com surveys displaystory cfm story_id 903 1982 11 KUSHALNAGAR N amp al GLowPANs Overview Assumptions Problem Statement and Goals http www ietf org rfc rfc4919 txt 12 MONTENEGRO G amp al Transmission of IPv6 Packets over IEEE 802 15 4 Networks http www ietf org rfc rfc4944 txt 13 DOHLER M amp al Routing Requirements for Urban Low Power and Lossy Networks http www iett org rfc rfc5548 txt 14 PISTER K amp al Industrial Routing Requirements in Low Power and Lossy Networks http www ietf org rfc rfc5673 txt 15 BRYANT S amp al Uncoordinated Protocol Development Considered Harmful http www ietf org rfc rfc5704 txt 16 BRANDT A amp al Home Automation Routing Requirements in Low Power and Lossy Networks http www ietf org rfc rfc5826 txt 17 MARTOCCI J amp al Building Automation Routing Requirements in Low Power and Lossy Networks http www ietf org rfc rfc5867 txt 18 Gen 2 EPC Protocol Approved as ISO 18000 6C http www rfidjournal com article articleview 2481 1 1 19 Projet ANR WINGS http www wings project fr 097 102 Bourdoncle pub 8 11 10 12 58 Page 97 Internet et les systemes d information SI de l entrepr
321. tudiants et les enseignants et les chercheurs ayant la capacit de relever les d fis identi fies Pour ce faire il faut toutefois prendre en compte les sp cificit s de la cr ation scientifique et de la cr ation de valeur dans le domaine des r seaux de communica tion e Monde acad mique nous devrions b tir partir de nos forces dans ces domaines qui sont tr s appr ciables au moins une structure d enseignement et de recherche du niveau de la visibilit et de la taille par exemple des d partements EECS Electrical Engineering and Computer Science de Stanford ou de Berkeley couvrant l ensemble des th mes voqu s e PME on constate que les PME sont le point de pas sage oblig d apparition de nouveaux leaders nationaux et mondiaux dans ce domaine et que les entreprises qui ont cr le plus de valeur dans ce domaine sont tr s souvent des anciennes PME qui sont issues du monde acad mique Cisco et Google de Stanford Facebook de Harvard Sur la base de ces exemples il faudrait dis poser rapidement d un Small Business Act fran ais ou europ en Grands groupes industriels l conomie des r seaux s est aussi d velopp e et continue le faire gr ce l action de grands groupes industriels restant en contact direct avec la recherche acad mique de poin te Alcatel Lucent Apple IBM Qualcomm Il faut continuer soutenir l effort de recherche et la capaci t d innovation des grands gr
322. u relles et symboliques Le d fi est d s lors de penser Par ticulation de ces territoires dont la nature et la m trique sont diff rentes Les simplismes technicistes Depuis une vingtaine d ann es les m mes discours sur impact territorial des technologies de l information et de la communication TIC se r p tent imperturbable ment comme si les exp riences n apportaient aucun enseignement et n taient jamais capitalis es et comme si tout recommengait avec chaque innovation tech nique En mati re de TIC l innovation semble faire r guli rement table rase du pass tout serait tou jours nouveau et les r volutions se succ deraient sans cesse Pour viter le ni me discours l nifiant sur la r volution num rique qui date en fait des ann es 1960 nous proposons de recenser quelques unes de ces formules miracles qui confortent la naturalisation des technologies et la fatalit du progr s technique Pour questionner les relations entre les territoires et les TIC et tenter de comprendre le double monde 5 Nous avons introduit cette notion dans un groupe de prospective de la DATAR la notion de territoire augment ou hyper territoire doit tre comprise dans un sens la fois extensif territoire tendu et intensif intensification des capacit s du territoire et de ses r sidents Le territoire est augment quand les capacit s des personnes des entreprises et aut
323. ue Wikipedia est au Web de documents il s agit d une extraction automatique au format RDF de Wikipedia capitale population 65447374 2203817 population Bertrand Delano Graphique 1 R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 084 089 Bertails 8 11 10 12 56 Page 87 capitale http www paris fr population maire 2203817 http www france fr population 65447374 http dbpedia org resource Bertrand_Delano Bertrand Delano 30 05 1950 Graphique 2 Cet exemple introduit la probl matique des vocabu laires Comme nous l avons vu construire une URI pour une ressource n est pas difficile En r alit RDF sp cifie que les pr dicats sont aussi des ressources et donc de v ritables URIs Ils peuvent eux m mes tre sujets ou objets d autres triplets permettant ainsi de les d crire traductions en diverses langues propri t s etc Il suffit ensuite de puiser dans les vocabulaires existants pour d crire ces donn es Par exemple DBpedia applique ce principe la perfection en r uti lisant massivement des termes issus d autres vocabu laires que le sien On peut maintenant r crire exemple pr c dent en r utilisant des vocabulaires d j existants 4 voir le graphique 3 Voici d autres exemples de vocabulaires commun ment utilis s FOAF Friend of a Friend permet de d crire des individus C
324. ue rel ve du droit le plus classique le Code de commerce et le Code de la consommation principalement mais le l gislateur a galement d fini des r gles particulieres pour encadrer la vente en ligne En France les cybervendeurs ne sont pas des ven deurs comme les autres Ils sont ce titre astreints des r gles particuli res dans au moins quatre domaines e le droit applicable leurs activit s e le domaine contractuel e le domaine informationnel e le domaine de la responsabilit Du seul fait que ce commerce saffranchit des fron ti res il importe de savoir quel est le droit applicable un site marchand La loi pour la confiance dans l co nomie num rique d finit de ce point de vue une r gle particuli re en vertu de laquelle le droit applicable est REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 celui du lieu d etablissement stable du vendeur en ligne sous r serve d un droit du consommateur local plus avantageux Les contrats sous forme lectronique ne sont pas consi d r s comme des contrats comme les autres au point que le l gislateur a d fini des r gles sp cifiques sur le fond comme dans la forme Le contrat sous forme lec tronique doit en effet comporter des clauses particu li res faute de quoi il sera consid r comme nul de m me la loi d finit tape par tape les conditions dans lesquelles l internaute se verra opposer son T agree j accepte aux conditions
325. ui permet de soumettre une requ te Ce langage tr s simple fonctionne essentielle ment par filtrage de motifs sur des graphes et s inspire de la syntaxe de SQL et de N3 Par exemple voici une requ te valide sur DBpedia permettant de retrouver les Grandes coles parisiennes et leur nombre d l ves ces informations sont disponibles dans Wikipedia donc dans DBpedia SELECT DISTINCT ecole nombreeleves WHERE fecole lt http www w3 org 2004 02 skos core subject gt lt http dbpedia org resource Category Grandes_ Ecoles gt ecole lt http dbpedia org ontology city gt lt http dbpedia org resource Paris gt ecole lt http dbpedia org ontology numberOf Students gt nombreeleves REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 ALEXANDRE BERTAILS IVAN HERMAN ET SANDRO HAWKE 87 084 089 Bertails INTERNETS ET WEBS DE DEMAIN 88 8 11 10 12 56 Page 88 dbpedia owl capital dbprop population 2203817 http www france fr dbprop population 65447374 dbpedia owl office http dbpedia org resource Bertrand_Delano dbpprop name Bertrand Delano 30 05 1950 Graphique 3 OPPORTUNIT S Il y a quinze ans Tim Berners Lee inventait le Web et demandait aux entreprises aux gouvernements bref tout le monde de mettre leurs documents sur le Web et de les lier entre eux Lid e paraissait un peu folle mais force est de constater qu
326. ui seraient massivement adopt es mais il favorise de surcro t l arriv e de solutions propri taires multiples qui seront leur tour soit amen es se livrer une bataille frontale sur le march soit constituer chacune leur niche avec des utilisateurs plus ou moins avis s Les effets de r seaux massifs pourraient bien conduire dans un premier temps un oligopole puis un monopole imposant alors un standard de fait Qui sera le Google ou le Microsoft de Internet des objets Pour terminer sur une note positive soulignons que l Union europ enne semble de plus en plus sensible l importance de louverture des standards et de leur interop rabilit ainsi qu la neutralit des r seaux autre condition n cessaire la pr servation de l Internet d aujourd hui et la construction de Internet de demain Ainsi on peut esp rer que PUE usera efficace ment de son influence sur les acteurs de l conomie num rique afin que ces derniers fassent les bons choix d orientations strat giques en mati re de d veloppe ment de Internet du futur Avec ou sans les objets mais de pr f rence avec REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b MATHIEU WEILL ET MOHSEN SOUISSI 95 090 096 Weill INTERNETS ET WEBS DE DEMAIN 96 8 11 10 12 57 Page 96 BIBLIOGRAPHIE 1 GREENFIELD Adam All watched over by machines of loving grace http www boxesandarrows com view all_watched_over_by_machines
327. ujours plus vite et en dehors de tout contr le ditorial la diff rence d un journal d un livre ou de toute autre forme de communication centralis e Nous devons cependant nous rappeler que les inter nautes actifs qui diffusent des avis et des informations R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 ne sont qu une minorit face l ensemble des utilisa teurs d Internet qui avant tout consultent les infor mations disponibles Dans le domaine de la consom mation nous les appelons des consomm acteurs ils constituent un sous ensemble de la masse des consom mateurs que nous sommes Des entreprises n ayant pas la m me horloge interne que le consommateur La non qualit des produits et des services d livr s par les grandes marques fait toujours parler davantage que leurs avanc es en mati re de qualit et d engagements clients Le parall le est ais avec les journaux televises qui concentrent majoritairement les mauvaises nou velles r pondant en cela aux attentes du grand public que nous sommes Les entreprises ne sauraient tre absentes du debat public concernant leurs produits et services elles se doivent de d ployer une strat gie Internet leur permet tant d aller la rencontre de leur client le Par nature l entreprise est une organisation structur e avec une forte inertie li e ses processus de fonctionnement lui permettant de fournir des produits et des services fiables
328. ur des associations de d fense des consommateurs en contact direct avec les services consommateurs et les m diateurs des entre prises et ce sous le contr le attentif en France de la Direction G n rale de la Consommation de la Concurrence et de la R pression des Fraudes L arriv e d une nouvelle g n ration de consommateurs la g n ration Y 1 impose aux marques de repenser leur relation au client N s entre 1980 et 1995 ces jeunes ont grandi un moment de mutations sociales et technologiques importantes o tout ou presque devenait possible la mondialisation l effondrement du mur de Berlin l av nement d Internet La relation client existe depuis la nuit des temps L enjeu pour les entreprises consiste trouver com ment largir leur dialogue avec les clients l Internet au del de leurs points de vente du courrier et du t l phone en d veloppant un mode de communication quilibr et respectueux de tous DU T L PHONE INTERNET UNE VOLUTION PAR T TONNEMENTS SUCCESSIFS Le t l phone le premier canal interactif d ploy pour instaurer la relation distance avec le client Lav nement de l Internet ne doit pas masquer les pro gr s consid rables r alis s par les entreprises en mati re zu Zu de relation client distance au cours de ces quinze der nieres ann es Dans les ann es 1990 le contact avec les clients se fai sait essentiellement en magasin ou par courrier av
329. urd hui sur Internet entre les fournisseurs d acc s comme Orange et les prestataires de services comme Google L Internet des objets est un domaine technologique la fois r cent et complexe si bien que le d marrage du march des prestations d int gration et des d ploie zu Zu ments de solutions a t lent jusqu ici A titre d exemple il existe aujourd hui un grand nombre de professionnels de la RFID mais tr s peu d entre eux seraient capables de comprendre maitriser l environne ment du d ploiement de solutions sur la totalit de la cha ne jusqu aux clients notamment dans le domaine de la logistique et des cha nes d approvisionnement un domaine qui fait intervenir de nombreux acteurs inter faces et modules de communication Il suffit de visiter un des nombreux salons RFID qui sont tenus annuel lement pour constater la difficult que rencontrent les acteurs pr sents pour couvrir les besoins de la cha ne de valeur Le client peut alors se trouver embarrass d avoir choisir entre deux options soit faire appel plusieurs prestataires dont les m tiers sont tr s diff rents et dont aucun ne voit clairement comment s interfacer avec les autres puisqu il n y a gu re de standard commun ment adopt soit faire appel un fournisseur unique qui ne ma trise pas forc ment tous les aspects et qui risque en cons quence de lui proposer une usine gaz inadapt e au besoin qu il avai
330. uvent incompatibles avec le temps du d roulement des proc dures judiciaires classiques Il existe m me des proc dures ad hoc au monde de l Internet Parmi ces proc dures nous mentionnerons les pro c dures alternatives de r solution des litiges relatives aux contentieux de noms de domaine telles que celles mises en uvre par Organisation mondiale de la propri t intellectuelle OMPI celles mises en uvre dans le cadre de la gestion du eu ou encore les proc dures sp ciales mises en uvre par AFNIC en ce qui concerne les fr et plus particuli rement les PARLs ou plus r cemment encore la proc dure dite Predec La proc dure dite de notification autrement appel e notice and take down dans le monde anglo saxon tout en n tant pas une proc dure judiciaire en tant que telle est Parch type m me d un m canisme con u pour le Web Il sagit d une proc dure permettant de noti fier un h bergeur l existence d un contenu manifeste ment illicite et d obtenir ainsi sans saisine pr a lable d un juge la suppression dudit contenu La proc dure de notification est en vigueur dans la plu part des pays du monde Elle figure dans la directive relative au commerce lectronique de 2000 ainsi que dans Particle 6 de la loi pour la confiance dans P cono mie num rique Cet article 6 dispose en effet que les h bergeurs sont tenus de supprimer ou de rendre inaccessibles les conte nus manifestement illicites
331. uvres elles m mes mais de responsabiliser les abonn s un acc s Internet afin qu ils mettent eux m mes en place des mesures de nature emp cher le t l chargement illicite 7 Loi n 2006 961 du 1 ao t 2006 relative au droit d auteur et aux droits voisins dans la soci t de l information 8 Loi n 2009 669 du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protec tion de la cr ation sur Internet loi n 2009 1311 du 28 octobre 2009 relative la protection p nale de la propri t litt raire et artistique sur Internet R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b ERIC BARBRY 49 048 053 Barbry LA RECONSTRUCTION DES RELATIONS ECONOMIQUES JURIDIQUES ET HUMAINES 2 50 9 11 10 10 31 Page 50 Jean Claude Moschetti REA Pour Pheure deux lois ont t adopt es pour tenter d endiguer le ph nom ne end mique du t l chargement illicite La pre mi re est celle relative aux droits d auteur et droits voisins dans la soci t de l information La seconde a fait couler plus d encre encore et s appelle Hadopi L id e est de d placer le curseur de la sanction brutale et non appliqu e de la contrefa on vers e une sanction gradu e qui se veut aussi p dagogique qu op rationnelle e un d ploiement massif d outils de filtrage Un droit sp cial du commerce Le commerce sur Internet n chappe pas au principe de sp cialit Certes le commerce lectroniq
332. ve collect s et par voie de cons quence la n cessit de d velopper de nouvelles strat gies L Internet haut d bit est largement accessible et qui plus est en situation de mobilit l ADSL largement diffus des connexions Internet de plus en plus cou rantes dans les entreprises des points d acces Wi Fi en libre service des abonnements 3G des terminaux t l phoniques s apparentant de plus en plus des ordi nateurs La cons quence principale de cette volution est une augmentation m canique du nombre des vic times potentielles de la cybercriminalit particuliers ou entreprises La seconde cons quence tient au d velop pement de nouvelles pratiques telles que l h berge ment ou le relais de contenus ou d activit s ill gaux l insu des utilisateurs l gitimes de connexions Internet Outre le d veloppement constant des techniques cryptographiques commencent se d velopper des outils et des pratiques anti forensiques 3 c est dire qui cherchent emp cher la collecte de preuves 4 En effet le souhait de plus en plus partag et parfai tement l gitime de pr server la vie priv e peut aussi avoir un effet favorable sur les activit s ill gales Les services d enqu te doivent ici encore adapter leurs m thodes et leurs outils de travail voire chercher faire voluer leurs capacit s juridiques comme nous le verrons plus loin En conclusion de cette premi re section et pour com pl te
333. versel par contact 24 La r duction du cybe respace l interconnexion s ach ve dans la perception dune sensation d espace englobant Cette sensation rappelle trangement la communion c est dire la communication entendue dans son sens tymologique religieux de partage ou de mise en commun C est la m me id e d interconnexion qui sert de pivot la d finition de la soci t en r seaux de Manuel Castells M s agit en premier lieu de d finir le concept de r seau caract ristique majeure de la soci t l re de l information Un r seau est un ensemble de n uds inter connect s Un n ud est un point d intersection d une cour be par elle m me La r alit d un n ud d pend du type de n ud auquel il appartient 25 Le cyberespace identifi un espace fait uniquement de r seaux est caract ris par un processus sans fin d in terconnexions Ce territoire na pas de topographie mais uniquement une topologie Si le cyberespace fait allusion au territoire il est en fait un espace sans histoi re un espace non territorialis Neuf il est donc sus ceptible de toutes les repr sentations potentielles Or un r seau technique ne se d finit que dans son rapport au territoire physique comme le rappelle le g ographe Gabriel Dupuy Le r seau nest pas la cons quence de telle ou telle innovation technologique C est un principe d am nagement qui met en rapport des possibili
334. vont jouer ici un r le crucial car cette int gration repr sentera un co t industriel d une ampleur sans doute nettement sup rieure au simple co t unitaire En second lieu interviendra le co t d int gration dans les r seaux de communication Dans ce domaine Pin terop rabilit jouera un r le majeur chaque fabricant d objets ou chaque filiere industrielle peut utiliser des systemes sp cifiques pour les communications des objets quil ou elle produit Pourtant des conomies majeures pourraient tre r alis es en Sappuyant sur des standards de communication communs ouverts et ne pr sumant pas de Pusage de l objet Ce sont ces prin cipes qui ont fait le succ s de Internet Il n est toute fois pas encore tabli que Internet des objets suivra cette voie C est la raison pour laquelle certains naper oivent aujourd hui qu une juxtaposition d Internets des objets distincts de silos Il est d ailleurs important de noter que l approche ayant recours des standards ouverts et communs pr sente un potentiel d innovation de services bien plus impor tant La contrepartie n anmoins en est qu une grande partie de cette innovation proviendrait d acteurs neufs n ayant pas forc ment de lien pr tabli avec les fabri cants d objets ce qui aurait pour cons quence de cr er des tensions li es la r partition de la valeur entre ces intervenants l instar de ce que l on peut observer aujo
335. www ecteg eu 6 Voir http www cncp gouv fr grand public visualisationFiche for mat fr amp fiche 6580 7 Voir ce sujet le site de la CNIL http www cnil ft vos responsabilites les sanctions de a a z REALITES INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b ERIC TFREYSSINET 29 028 033 Freyssinet 2 QUELQUES EXEMPLES DE REVOLUTIONS 30 8 11 10 12 47 Page 30 de ce secteur et peut demander in fine le blocage de Pacc s a des plateformes de jeux qui contreviendraient 4 la r glementation frangaise De fa on moins op rationnelle mais tout aussi essen tielle l Observatoire de la S curit des Cartes de Paiement OSCP 8 r unit des repr sentants de P tat ceux des banques et des consommateurs ainsi que des experts ind pendants DE NOUVELLES FORMES DE PARTENARIAT Personne ne peut pr tendre lutter seul contre la cyber criminalit Outre les interactions naturelles entre les diff rents acteurs concern s on voit se nouer des parte nariats objectifs Les partenariats op rationnels Les op rateurs de t l phonie sont tout particuli rement int ress s participer la lutte contre la fraude dont ils sont victimes L office central de lutte contre la crimi nalit li e aux technologies de l information et de la communication OCLCTIC anime ainsi un groupe de travail rassemblant la police la gendarmerie et les services de lutte contre la fraude constitu s par les op rateurs afin
336. yaume Uni ou la Suisse n avaient tou jours pas ratifi ce texte en 2010 Soit pr s d une d cen nie plus tard Ensuite les diff rentes organisations internationales se sont d cid es traiter partiellement le sujet de la cyber s curit en se dotant de d clarations ou d entit s d di es C est par exemple le cas de l OTAN qui a ouvert un centre d analyse sur le sujet Tallinn capita le de PEstonie du G 8 qui a cr un dispositif d alerte 24 h sur 24 de PONU qui a organis en 2003 et 2005 R ALIT S INDUSTRIELLES e NOVEMBRE 2010 b NICOLAS ARPAGIAN 25 023 027 Arpagian 2 OQOUELOUESTEXEMPLESTDE REVOLUTIONS 26 9 11 10 10 30 Page 26 des Sommets mondiaux sur la soci t de l information sommets dont les r sultats restent n anmoins limit s de l OCDE qui fut la premi re en 1982 signaler les risques d infractions informatiques et jusqu au Secr taire g n ral de l Union Internationale des T l communications qui lors du Forum de Davos en 2010 a eu l id e d un trait international contre les cyberattaques Une initiative jug e sympathique mais rest e sans suite De son c t l Union europ enne a donn naissance en 2004 une agence d di e la s curit des syst mes d information PENISA 8 Fait curieux on ne lui a accord d s sa naissance qu une dur e de vie de cing ans Pas de quoi motiver les fonctionnaires qui ont t d tach
337. zaine d ann es Pour un d p t de donn es particulier commencez par identifier tous les concepts qui vous int ressent et asso ciez leur une URI Chacun de ces concepts pourra tre le sujet d une question qui pourra lui tre associ e Cette question est aussi appel e pr dicat La r ponse cette question est appel e objet et peut tre associ e soit un autre concept par exemple une URI soit une valeur simple Toute l information est donc contenue dans un triplet sujet pr dicat objet ou encore triplet RDE L exemple suivant utilise le format de s ria lisation N3 pour repr senter des informations concer nant les concepts France et Paris lt France gt lt population gt 65447374 lt France gt lt capitale gt lt Paris gt lt Paris gt lt population gt 2203817 lt Paris gt lt maire gt Bertrand Delano Ce formalisme est issu de la Logique de Description du premier ordre Le mod le sous jacent est un graphe 1 o le sujet et l objet sont deux n uds reli s par une arr te tiquet e par un pr dicat 2 Voici donc une repr sentation visuelle de l exemple pr c dent sous la forme d un graphe voir le graphique 1 Pour requ ter un graphe de donn es on peut utiliser le langage de requ te pr vu cet effet SPARQL Query Language for RDF On peut en r alit faire plus simple juste en rendant les URIs d r f ren ables tant donn e une ressource

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