catalogage de traitements informa tiques du domaine géographique
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1. Nous m me aurions t heureux d avoir acc s sous forme d ontologie la classification des fonctionnalit s selon une partie de la communaut g ographique ce que nous n avons pu trou ver que sous forme de parutions crites C est pourquoi nous avons cr des feuilles XSLT exportant les classifications de notre base de donn es vers des ontologies en OWL La figure 4 montre ainsi la hi rarchie des fonctionnalit s avec l diteur Prot g 3 0 4 3 Semi automatisation de l acquisition des descriptions de programmes Afin d automatiser une partie de la saisie des formulaires de description des classes et m thodes Java nous g n rons des scripts clients Javascript avec les informations fournies par le doclet que nous d velopp Propos e par Sun cette techniqueconsiste cr er une classe qui tend com sun javadoc Doclet en red finissant la m thode start et en modifiant ainsi le comportement standard de la com mande javadoc qui est de produire la classique documen tation au format Html Les informations du code documen ter auxquelles on acc de via l API Reflection tant norma lement d j index es dans la base de m tadonn es l indexation s mantique automatique est en partie possi ble Par exemple si le doclet indique qu une variable est de type connu GM_ Object alors on peut en d duire qu au ni veau abstrait il s agit d une donn e vecteur Nous avons de plus mais avec un succ s mitig tent d2. lambda mais les aspects proc dural et d claratit sont difficiles concilier En l tat actuel de nos travaux les r gles d adaptations sont consultables et saisissables sous forme de r gles Sicontexte Alors Adaptation lien entre une tape et sa r alisation mais les heuristiques ne sont accessibles qu au d veloppeur de l application de gestion des m tadonn es Les tapes des modes d emploi n tant pas toutes mettre au m me niveau et ne se suivant pas toujours en s quence il n est pas satisfaisant de les pr senter sous forme de liste plate C est pourquoi l auteur d un mode d emploi est libre d employer une num rotation hi rarchique arborescente comme dans un livre on trouve chapitre 1 section 2 1 sous section 2 2 3 etc Le ou logique permet d indiquer les alternatives entre tape de m me profondeur Les structures de contr les for while split ex cution simultan e etc Les MNT d crivent la forme et la position de la surface du sol lis comportent souvent des d fauts des artefacts qu il est possible de gorriger par exemple en vitant qu une rivi re remonte ou qu une cr te soit plate Pr cisons cependant propos de la s mantique op rationnelle que les concepts sont d finis dans une ontologie et organis s avec les relations de subsumption distance Euclidienne et distance de Hausdorf f sont deux sp cialisations du concept de distance qui lui m me est une sp cialisation de concept math
3. souplesse semblable celle des Topic Maps Topic Maps dont les avantages et l affichage via le g n rateur de pages W eb Omnigator d Ontopia nous sont connus mais dont la philosophie s opposait aux principes de mod lisation que nous souhaitions mettre en uvre Caussanel et al 2002 XML Topic Maps 2001 4 2 Le contenu de la base de m tadonn es En son tat actuel la base de m tadonn es est riche d une centaine de descriptions de traitements SIG et packages Java pour la manipulation de primitives g ographiques principalement mais aussi surtout de descriptions de fonctionnalit s g ographiques 200 de type de donn es 35 au niveau abstrait c est dire non impl ment de con cepts et de modes d emploi descriptions dont les ensem bles respectifs forment les classifications qui servent de base l indexation des traitements indexation s mantique pour rait on dire puisque le sens des ressources est fix et nor malis dans le cadre de travail mais de fa on g n rale ces descriptions sont utiles pour qui veut avoir un aper u synth tique du domaine fig 4 Sans pr juger de la valeur de nos classifications de toute fa on appel es tre enrichies et ventuellement r vis es au fil du temps les rendre disponibles sous forme d onto logie OWL pourrait constituer une participation au projet d interop rabilit des services Web g ographiques et plus g n ralement au partage de la connaissance
4. transform e Pour cela elle fait l objet de traitements commun ment r alis s par des Syst mes d information G ographiques SIG bient t par des services W eb Des organismes d veloppent aussi leurs propres programmes informatiques de traitements g ographiques r pondant leurs besoins sp cifiques Par exemple l Institut G ographique National IGN les quipes de production et les laboratoires de recherche con oivent et impl mentent entre autres des traitements d images de g n ralisation d appariement de base de donn es il s ensuit que les d veloppeurs et utilisateurs de l IGN ont besoin d aide pour partager rechercher et conna tre ces traitements Le but de notre travail est de fournir cette aide qui n existe actuellement que sous forme de documentations parses aux formats h t rog nes Dans cet article nous montrons comment nous avons d fini un mod le de m tadonn es adapt aux besoins de consultation identifi s et quelles ont t nos sources d inspiration En particulier nous nous int ressons la fa on de d crire les connaissances d utilisation des traitements Afin d adapter les modes d emploi au contexte propre chaque utilisateur pr conditions sur le format des donn es disponibilit des traitements annexes et de l environnement informatique capacit de l utilisateur programmer nous mettons en uvre des m canismes d inf rence En ef fet tous les cas de figure ne peuvent tr
5. CATALOGAGE DE TRAITEMENTS INFORMA TIQUES DU DOMAINE G OGRAPHIQUE CONCEPTION ET EXPLOITATION D UN MODELE DE M TADONN ES Par Yann ABD EL KADER Institut G ographique National laboratoire COGIT 2 4 avenue Pasteur 94165 SAINT MANDE Cedex France yann abd el kader ign fr R sum Dans les organisations telles que l Institut G ographique National IGN les d veloppeurs et les utilisateurs ont besoin d assistance pour chercher partager et utiliser les nombreux traitements informatiques existants Cet article d crit le travail de la th se en cours destin construire un catalogue des traitements g ographiques utilis s l IGN Nous proposons un mod le de m tadonn es qui adapte le mod le OWL S notre contexte o les outils ne sont pas n cessairement des services Web Bas e sur le mod le ainsi d fini une application client serveur a t d velopp e afin de permettre la consultation et l acquisition de m tadonn es Nous d taillons en particulier la partie du mod le d crivant les modes d emploi Notamment nous montrons comment calculer dynamiquement leur adaptation au contexte de l utilisateur par exemple en fonction des caract ristiques de ses donn es d entr es de celles des donn es attendues en sortie de son environnement de travail ou de ses pr f rences Introduction L information g ographique base de donn es vecteur base de donn es image cartes papiers est construite analys e
6. Dans le cas pr sent la difficult li e l aspect parois tacite de ces connaissances s ajoute la contrainte de les acqu rir sous une forme op rationnalisable Notre r ponse ce double probl me est la suivante Par la pr sence dans le formulaire de saisie d un champ R gle d adaptation l auteur de description de traitement est incit songer aux ventuelles connaissances d adaptations qu il n aurait pas spontan ment formul es Les r gles d adap tation d j existantes consultables servent d exemples L expressivit des r gles repose grandement dans la partie pr misse sur la capacit du contexte repr senter la va ri t des cas de figure possibles l faudrait donc galement rendre possible la saisie de nouveaux besoins particuliers susceptibles de caract riser le contexte Ce travail est en cours comme celui qui vise op rationnaliser les connaissances heuristiques jusqu pr sent cantonn es la simple forme de conseils l utilisateur 25 CFC N 186 D cembre 2005 Conversion de format SI entr e_fournie format F1 AND entr e_attendue format F2 AND F11 F2 ALORS nouvelle_ tape conversion F1 F2 Interfa age de langages SI contexte_utilisateur langage L1 AND traitement langage L2 AND L1 L2 ALORS nouvelle_ tape interface L1 L2 Logiciel indisponible Sl unavailable X AND access network intranet ALORS nouvelle_ tape client Citrix conne
7. adre afin de faciliter ce qui est avant tout un probl me d acquisition des connaissances On trouvera dans Ermine 2003 la description des six mod les MASK traduisant des points de vue Connaissances fondamentales Activit s Contexte historique Savoir faire Concepts et Historique des solutions et leurs justifications Concernant les connaissances heuristiques repr senter pour l adaptation des traitements par exemple un expert peut conna tre plusieurs fa ons de contourner un probl me d incompatibilit entre deux programmes mais ne pas savoir celle qui est pr f rable nous nous sommes inspir s des travaux existant dans le domaine de la planification Par exemple Clouard et al 1998 proposent des descripteurs d clencheur pr condition vitement etc pour piloter les applications de traitement d images 2 3 Nos choix de mod lisation Lorsque l utilisateur exprime son besoin il doit se voir indiquer en r ponse la s quence d instructions suivre pour r aliser son besoin C est ce but qui a guid nos choix de mod lisation des connaissances d utilisation des traitements Chaque mode d emploi est compos d tapes Une m me tape peut se r aliser de diff rentes fa ons suivant le contexte Par exemple importer des donn es dans le SIG ou le programme consid r se traduira par appliquer tel traitement de conversion de format puis appliquer tel traitement de changement de projection etc Co
8. aitena ZE vote tempora D crit res recnerche navigation nn sp cification contexte urliration form ment au mod le d fini ci dessus est consultable et mo difiable via un site intranet de l IGN Entre l utilisateur du site quip d un navigateur Web et la base de m tadonn es se trouve le serveur d application qui effectue la reformulation des requ tes fournies l adaptation au contexte la gestion de l IHM etc nous sommes dans le cadre d une architec ture 3 tiers classique r l rence Pate do un vrage au re EP mart rer ve te Den 2e ed MS epaien es prebte ChoQue age Zire on venges at de 1 04 on ap asea Sp cification du contexte d utilisation penne ue poida pe Repas Fee 1AP Oone URRIA aa Eren EA E A ET NESS 1 2 et coruod due POE Ecion 2 ate das ie code sorce ia drecive Eroon xoshal geompnmn lou 1 rencer 14 serinus E 2 tance ion cames a veu ioe m thades Ste du package moret se ET jeesaa E o on srl Figure 4 1 Illustration d un cas typique de consultation de la base de m tadonn es L interface utilisateur propose les fonctionnalit s tradition nelles de syst mes d aide qui sont la recherche plein texte de mots cl s ou la navigation dans les index A cela s ajoute la possibilit de soumettre via des formulaires HTML des requ tes telles que quels sont les traitements dont l auteur est L on et la fonctionnalit r alis e caric
9. ature Nous g rons les relations de subsumption gr ce la g n ration dynamique d index invers s Le principe est simple tant donn un ensemble d index d crivant les relations unissant des entit s on construit de nouveaux index d crivant les relations inverses Typiquement partant de pages W eb con tenant des listes de mots on construit les index inverses qui d crivent pour chaque mot les pages W eb qui les contien nent Ainsi la requ te pr c dente prendra en compte tous les traitements qui r alisent une sous fonctionnalit de cari caturer amplification dilatation etc Puisque nous avons automatis l export des classifications de notre base de m tadonn es en OWL cf 4 2 un autre moyen que la construction d index invers s pour retrouver les liens de subsumption aurait t l utilisation d une API permettant le requ tage OWL Nous avons pour l instant cart cette pos ibilit pour des questions de performance En ef fet coupler 27 CFC N 186 D cembre 2005 un moteur OWL au moteur XSLT sur lequel repose le c ur de l application tait possible mais lourd g n ration de fi chiers interm diaires temps de parsing et nous avons donc pour l instant choisi de tout faire en XSLT Les r sultats des requ tes peuvent tre tri s selon le crit re d sir La pr sence de liens hypertextes vers les diverses m tadonn es de la base est syst matique ce qui donne la navigation une
10. ction une nouvelle machine RAM insuffisante cause nbObjet SI entr e_fournie pte nbObjets pr condition environnementW RAM lt RAM requise AND ALORS pbRAMinsuffisante Tableau 1 Exemples de r gles d adaptation des modes d emploi au contexte de l utilisateur 3 2 Quel formalisme pour stocker ces r gles Les r gles d adaptation au contexte sont des m tadonn es de traitements comme les autres Elles sont donc stock es dans le m me format en l occurrence XML Notre mod le de m tadonn es pr sent plus haut fig 1 et 2 est en fait le mod le conceptuel la forme du diagramme de classes tant un imp ratif du projet de recherche dans lequel s inscrit notre travail qui trouve sa traduction dans le mod le d impl mentation au format XML Schema Pour mettre en oeuvre un moteur d inf rence plusieurs voies s of fraient nous Comme Gandon et Sadeh 2003 g n rer du CLIPS avec une feuille XSLT pour utiliser le moteur d inf rence JESS tait une solution Nous avons plut t choisi d crire une feuille XSLT g n rant elle m me les feuilles XSLT correspondant la forme op rationnalisable des r gles Une telle feuille produit par application sur un fichier XML contenant le contexte d utilisation sp cifi par l utilisateur et sur la base de m tadonn es le mode d emploi adapt attendu au format HTML Une solution laquelle nous n avons pens est d utiliser les m canismes d inf rence
11. e d tecter les fonctionnalit s par le comptage des lex mes communs aux commentaires de code et aux descriptions de labase de m tadonn es Pour extraire les commentaires et signatures de fonctions des autres langages que Java nous avons d velopp des parseurs bas s sur des expressions r guli res Conclusion Si en leur tat actuel le mod le de m tadonn es d fini et l application d velopp e permettent bien de r pondre la majorit des requ tes simples que l analyse des besoins a fait appara tre il reste n anmoins des cas o l utilisateur ne peut tre renseign de fa on satisfaisante compar l in formation que pourrait fournir un expert humain En rendant op rationnalisable une partie des connaissances d utilisa tion des traitements nous avons fait Un pas vers un sys t me d aide intelligent Que ce soit pour l aide au param trage la mod lisation des connaissances g n ra les du domaine g ographique ou l aide la programma tion les pistes ne manquent pas pour continuer dans cette voie Pour de tels besoins nous retenons de l exp rience de notre travail qu avant m me l apport de m canismes d in f rences simulant l expert c est dans le mod le de m tadonn es que r side l intelligence puisqu il permet la structuration et la transmission des connaissances En cela nous nous situons dans la lign e des mod les de gestion de connaissances que nous avons tudi s Lors d une
12. e est son valuation L enqu te aupr s des utilisateurs a permis de r v ler des besoins sp cifiques au domaine g ographique par exemple pour comprendre ce que fait un traitement il est utile de fournir des illustrations graphiques sous forme d chantillons des donn es ainsi qu une description de l volution des propri t s des objets g ographiques avant et apr s traitement est galement des besoins qui n cessitent la mise en oeuvre d un raisonnement expert nous prenons en section 3 l exemple des modes d emploi adapter au contexte d utilisation 1 Il s agit de simplifier la repr sentation des cartes lorsque l chelle cro t sauvegardant ainsi leur lisibilit pour l oeil humain la perception limit e 22 CFC N 186 D cembre 2005 1 2 Le mod le de m tadonn es Nous avons d cr er notre propre mod le de m tadonn es car dans le domaine de l information g ographique il existe des normes pour d crire les donn es mais peu encore pour d crire les traitements Le comit technique de l International Organization for Standardization sur l information g ographique et la g omatique propose bien un mod le l ISO 19119 mais l ensemble des descripteurs propos est trop sommaire pour nos besoins Finalement c est dans le domaine du Web s mantique que notre tat de l art des descriptions de traitements nous a men C est en ef fet en nous inspirant d OWL S langage de description des se
13. e stock s l avance dans la base de m tadonn es il faut donc d river l information recherch e des m tadonn es pr sentes Les r gles qui permettent cette d rivation repr sentent la connaissance des experts que notre mod le tente de capturer sous une forme op rationnalisable Ces r gles peuvent ainsi tre exploit es par l application que nous avons d velopp e application qui permet la consultation et la saisie des descriptions de traitements g ographiques 1 D crire les traitements g ographiques 1 1 Les ressources d crire les besoins des utilisateurs Les traitements auxquels nous nous int ressons existent avant tout sous forme informatique programmes et librairies de fonctions utilisables dans un contexte de d veloppement logiciels SIG plug in services Web et galement sous forme non impl ment e algorithmes L analyse des requ tes typiques exprim es par les utilisateurs O sont disponibles les programmes d appariement Est ce qu il existe un programme de g n ralisation adapt aux b timents de formes irr guli res Comment fonctionne le programme Accord on Quels sont les avantages de Lamps2 par rapport Geoconcept etc montre que pour un traitement donn les besoins d information portent sur cinq th mes principaux les m tadonn es qui l identifient nom date auteur etc ce qu il fait comment il fonctionne comment l utiliser et quell
14. e template qui leur correspondent me Deer ss fon 1 Somme toma En ET iu n SAE 3 cenere rasnaapense Ecrans Ces es ces pans canne a us Ji Sn pe ECS F Lu Se tte CR See fon En Faut re ins ape me coms me nee ia ie pi mt envronnementW associ aiste par nsinuction E 5 Environnementw Reatsavonetapeunnsanon Au ete aee 2 oS oS Kncmonnare Foretoanait L nn Seu yen es e AN Pre oa EN en ES Figure 2 1 Mod lisation des modes d emploi 3 Adapter les connaissances d utilisation au contexte 3 1 Les r gles d adaptation des modes d emploi Les modes d emploi doivent tre adapt s aux contextes d utilisation Mais comme il n est pas envisageable de stocker l avance les adaptations de tous les cas de figure possibles il faut n cessairement mettre en place un m canisme pour d river l information recherch e de celle pr sente dans la base de m tadonn es le contexte ayant t sp cifi par l utilisateur Par exemple si un traitement requiert des donn es shape et que l utilisateur poss de des donn es MIF le serveur de m tadonn es doit lui indiquer comment effectuer une conversion de format l aide des traitements ad quats Le tableau 1 montre en pseudo langage quelques r gles exprimer Ces r gles constituent une partie des connaissances faire exprimer par les experts
15. it e expressivit le http Awww isotc211 org 4 Ontology Web Language for Services The OWL Services Coalition 2004 La distinction entre connaissances tacites et connaissances explicites a fait l objet de plusieurs d finitions dans le domaine de la gestion de connaissances knowledge managment Retenons simplement deux crit res une connaissance est dite explicite si son existence est identifi e et s il existe un support quelconque qui en permet la transmission sinon elle est tacite 23 CFC N 186 D cembre 2005 format traditionnel texte en langue naturelle reste irrempla able pour les modes d emploi des traitements complexes Les descriptions de notre base de m tadonn es ont donc une vocation compl mentaire plut t que concurrente des documentations en langue naturelle Elles doivent les r f rencer En r sum nous souhaitons apporter aux utilisateurs une aide certes limit e en complexit mais n anmoins suffisamment compl te pour la majorit des besoins commun ment rencontr s Une des principales conditions pour atteindre cet objectif sera la capacit du mod le propos permettre l explicitation des connaissances tacites Des modes d emploi adapt s au contexte d utilisation Nous allons tre amen s distinguer plusieurs contextes d utilisation des traitements selon que l utilisateur est pr t programmer ou non suivant les contraintes li es aux types de donn es qu il utilise su
16. ivant encore l environnement logiciel dont il dispose ou qu il est contraint d utiliser pour des raisons de compatibilit avec d autres traitements Ces quelques exemples montrent que l aide apport e l utilisateur ne peut tre fig e L adapter automatiquement en fonction du contexte suppose deux choses Premi rement les connaissances g n rales sur l environnement des traitements doivent tre repr sent es Il faut fournir un cadre qui permette l expert de les exprimer Deuxi mement ces connaissances doivent tre formalis es de fa on tre exploitables par l application de gestion des m tadonn es 2 2 Quelques sources d inspiration I existe divers mod les de gestion de connaissances dont on peut s inspirer pour repr senter les modes d emploi Bandza 2000 a fait une synth se de quelque uns de ces mod les En ce qui nous concerne nous avons notamment tudi ceux propos s par la m thode MASK Method for Analysing and Structuring Knowledge dont le but est le recueil et la capitalisation des savoirs tacites d experts B zard et Ari s 2003 L anc tre de MASK est MKSM Methodology for Knowledge System Management con u par J L Ermine afin de repr senter les connaissances au sein du C E A Commissariat l Energie Atomique L laboration de la m thode a pour origine la difficult d acqu rir les connaissances tacites des experts parfois difficilement exprimables D o la n cessit de fournir un c
17. matique etc 7 le d tail des descripteurs de processus selon OWL S peut tre trouv dans The OWL Services Coalition 2004 24 CFC N 186 D cembre 2005 utilis es par OWL S pour l agencement des services W eb ne nous ont pas paru utiles dans le cadre de nos objectifs La notation du point pr c dent permet de contourner la difficult de saisir en mode texte des graphes de type et ou habituellement visualis s sous forme graphique On touche l une diff rence notable de nature entre les diagrammes MASK ou UML et nos m tadonn es avant tout textuelles Ceci dit il est toujours possible lors de la saisie d inclure des images qui seront affich es titre d illustration les r f rences peuvent en effet pointer sur tout type de documents images URL ou plus classiquement manuels dont on a soulign en 2 1 la compl mentarit avec nos m tadonn es Concernant les instructions deux types ont t distingu s selon que l utilisateur soit pr t programmerou simplement utiliser un logiciel Beaucoup de parties du code des programmes sont routini res en informatique g ographique c est le cas des instructions qui permettent de faire des requ tes sur les bases de donn es g ographiques de char ger des donn es dans les structures de donn es permet tant de les manipuler d invoquer les m thodes des objets courants etc Cela explique l int r t de d cire des instruc tions types et les mod les de code cod
18. mme dans MASK plusieurs types de connaissances sont repr sent s dans notre mod le Nous en avons introduit quatre Les concepts par exemple distance euclidienne et les modes d emploi sp cifiques un traitement p ex faire une requ te topologique avec Geoconcept ou g n riques p ex interfacer du code Java et du C am liorer un Mod le Num rique de Terrain S sont des connaissances destin es la lecture humaine C est dire qu elles sont manipulables informatiquement elles font l objet de requ tes et sont affich es mais leur signification n est pas exploit e par l application elles ne sont pas dot es de s mantique op rationnelle Cela aurait t le cas si pour reprendre nos exemples le concept distance euclidienne avait t d fini dans un langage formel qui aurait effectivement permis le calcul ou si le mode d emploi convertir des donn es au format shape en MIF avait t d crit dans un langage comme OWL S permettant l invocation effective du service Web r alisant le changement de format Au contraire des concepts et modes d emploi destin s la lecture humaine les r gles d adaptation et les heuristiques de choix de ces r gles sont dans notre mod le des connaissances op rationnalisables cf tableau1 En ef fet elles sont utilis es par l application pour d terminer les r alisations des tapes Elles devraient galement tre intelligibles pour l utilisateur
19. pour l ing nierie du Web S mantique In actes de la conf rence Ing nierie des connaissances Rouen 2002 Clouard R Elmoataz A et Revenu M Une mod lisation explicite et op rationnelle de la connaissance en Traitement d Images actes de la conf rence RFIA 98 Clermont Ferrand 1998 Ermine J L La Gestion des connaissances Herm s Science Publication dif f Lavoisier 2003 Voir aussi J L Ermine Introduction la m thode MASK http perso wanadoo fr serge aries presentation MASKintframe htm Euzenat J Chouette alors Un langage d ontologies pour le web Conf rence invit e d IC 2004 15 mes journ es francophones d ing nierie des connaissances L yon 2004 Gandon F et Sadeh N Gestion de connaissances personnelles et contextuelles et respect de la vie priv e In actes d IC 2004 15 mes journ es francophones d ing ni rie des connaissances L yon 2004 Knublauch H Musen M A et Noy N F Creating Semantic Web OWL Ontologies with Prot g Stanford Medical Informatics http protege stantord edu plugins owl publications 2004 07 06 OWL T ut orial ppt 2004 The OWL Services Coalition OWL S Semantic Markup for Web Services http www daml org services owl s 1 0 owl s html 2004 XML Topic Maps 1 0 TopicMaps org Specification http www topicmaps org xtm 1 0 2001 29 CFC N 186 D cembre 2005
20. rvices Web que nous avons d fini les principales facettes de description des traitements On retrouve travers le choix des cinq facettes de description adopt es pour notre mod le aa An 1 RessourceTraitement fig 1 les trois facettes d un service selon OWL S ServiceProfile ce que le service fait ServiceModel comment fonctionne le service et ServiceGrounding comment y acc der The OWL Services Coalition 2004 Source d inspiration OWL S ne r pondait n anmoins pas pleinement nos besoins car premi rement seule une partie de nos traitements se pr sente sous forme de services W eb les autres poss dant des sp cificit s requ rant des descripteurs particuliers deuxi mement OWL S est con u dans un but de planification et d ex cution automatique les destinataires des descriptions OWL S sont des agents logiciels Or l oppos si nos descriptions de traitements sont format es pour tre l objet de raisonnement cf 3 elles n en demeurent pas moins au final destin es la consultation humaine Identification Fonction Fonctionnement UT Eredeemiot ModeEmploi valuation Algorithme f Te TraitementCod FREE EnsembleTraitementsCod s Jel Li l l FonctionLogiciel Programme FonctionPrg Logiciel Librairie Plug in Op rationsW M thode Ser
21. s associ s au langage OWL En effet si parfois les ontologies jouent le r le de terminologies ou de mod les de connaissances hors de toute exploitation adaptationRule xmi lt var id f2 gt lt input gt lt format gt lt equal gt lt if gt lt then gt lt stage gt format conversion input userContext xmi lt userData gt lt format gt Mapinfo input lt if gt lt equals gt lt var id f1 gt lt data_user gt lt format gt informatique il arrive aussi c est le cas dans le domaine du Web Semantique qu elles soient destin es faire l objet d inf rences C est d ailleurs parce qu cet gard les usages sont variables qu OWL se d cline en 3 sous langages OWL Lite DL et Full W3C 2004 selon que l on cherche expressivit ou capacit s d inf rence Mais les types d inf rences permis de fa on g n rique par OWL ne correspondent pas nos besoins s agit principalement de la v rification de consistance est ce qu une classe peut avoir une instance de la classification A est elle une sous classe de B et de la classification d instance quelle classe appartient un individu Knublauch et al 2004 Ces inf rences peuvent tre ef fectu es de fa on g n rique sur les ontologies OWL car elles reposent sur la s mantique formelle des relations unissant les concepts et les individus sur l existence de fonctions d interpr tation Euzenat 2004 Par exemple l inf rence qui perme
22. t de d duire que Corse et Ajaccio sont deux lieux apparent s puisque Napol on est n dans les deux la fois repose sur la fonction d interpr tation du mot cl cardinality affect en l occurrence dans l ontologie consid r e de la valeur 1 pour la relation lieu_de_naissance Contrairement ce type d exemple les r gles d adaptation au contexte que nous voulons mettre en oeuvre s appuient sur des relations sp cifiques notre mod le Ces r gles doivent donc tre crites de fa on ad hoc metadatabase xmi lt software id arcview gt lt directions4use gt lt stage gt ContextAdaptation xsi ADAPTATEDdirectionsause xmi lt stage gt format conversion output ADAPTATEDdirectionsause htmi lt table gt lt tr gt lt td gt format conversion Figure 3 1 R gles d adaptation de l acquisition l ex cution Le lien entre generateXSL xsl et contextAdapatation xsl est le c ur du m canisme generateXSL xs g n re dynamiquement les r gles sous forme de templates XSLT x L expression XPath document file path permet d acc der plusieurs sources XML au cours d une m me passe XSLT 26 CFC N 186 D cembre 2005 4 Consulter les m tadonn es en Saisir de nouvelles 4 1 Le serveur de m tadonn es l interface uti lisateur Une base de m tadonn es exp rimentale et cr e con programme saisie de m tadonn es Lure vatamens Q seeno raem y E e N m
23. transformation XSLT le fichier XML source est charg en m moire vive sous la forme d un DOM Document Object Model XML Un DOM XML prend en m moire vive environ 10 fois la taille du fichier XML source ce qui pose des probl mes de performance partir d un certain seuil http www ontopia netomnigator models index jsp Le versionnement des ontologies OWL est pr vu The OWL Services Coalition 2004 86 mais cela ne r sout pas tous les probl mes caus s par les r visions dans les indexations devenues obsol tes La description des volutions et les mises jours seraient des pistes creuser Ton lemmatise les termes l aide de l outil gratuit Unitex http www igm univ miv fr unitex 28 CFC N 186 D cembre 2005 R f rences Bandza C Des m thodes de formalisation des connaissances et de MKSM en particulier th se professionnelle du mast re MSIT Management des Syst mes d informations et des Technologies HEC Mines http www hec ensmp fr Theses Theses2000 Bandza doc 2000 Bard S M thode d valuation de la qualit de donn es g ographiques g n ralis es Application aux donn es urbaines Th se de doctorat universit Paris 6 2004 B zard J M et Ari s S La m thode MASK Pr sentation pour la capitalisation des connaissances http perso wanadoofr serge aries presentation MASKmet frame htm 2003 Caussanel J Cahier J P Zacklad M Charlet J Les Topic Maps sont ils un bon candidat
24. viceWeb Classec Figure 1 1 Classes principales de notre mod le de m tadonn es 2 D crire les connaissances d utilisation 2 1 Les connaissances repr senter D limitation de l objectif L utilisation des traitements g ographiques n cessite la mobilisation d ensembles tendus de connaissances Des connaissances informatiques ou g ographiques contextuelles ou g n rales th oriques ou empiriques explicites ou tacites que poss de l expert et qui manquent au novice Notre ambition n est pas de repr senter toutes ces connaissances mais seulement une partie qui dans un contexte donn permettra l utilisation ef fective du traitement voulu Pour circonscrire notre cadre de travail nous commen ons par poser des hypoth ses sur l utilisateur On postule ainsi que les savoir faire et concepts informatiques de base sont ma tris s Par ailleurs il n est pas envisageable de repr senter l int gralit des connaissances n cessaires au param trage de certains traitements complexes ni forc ment de fournir toutes les explications n cessaires une utilisation experte Par exemple une partie de la th se de S Bard est consacr e au param trage des traitements valuant la qualit des r sultats de traitements de g n ralisation cartographique Bard 2003 Nos descriptions ne peuvent se substituer totalement aux manuels articles et th ses en raison de ses propri t s propres taille non lim
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