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non-utilisateurs » du fossé numérique

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1. 6 Introduction 4248 stereo ns desde d a dede den ace s de d 6 Internet au Canada 7 Double foss num rique 8 M thodologie 10 Acc s et inforoute canadienne les politiques 12 Cadre strat gique g n ral 12 Programme d acc s communautaire 13 Initiative des R seaux d apprentissage communautaires 14 Aper u et inforoute canadienne les politiques 16 Communications de m nages canadiens 16 Acc s et Internet 20 Attitudes et valeurs g n rales des non utilisateurs 21 Diversit de choix et de styles de vie 26 Typologie des non utilisateurs du foss num rique 29 R sum des dimensions du foss num rique 29 Qui sont les retardataires dans le foss num rique et pourquoi le sont ils 40 chantillon des non utilisateurs 44 Contexte social sx 2028200 ete net te ea a RE a i a 50 Le double foss num rique est il immuable 50 Alphab tisme sizissis sua ie RE AERTAL ERARE ETET Hard DE de 51 Reven
2. d terminer les param tres d un mod le de r gression logistique qui permet de calculer la probabilit d un individu d tre un utilisateur ou un non utilisateur d Internet la mod lisation par r gression tant fond e sur le profil d mographique des utilisateurs et des non utilisateurs facteurs ayant trait aux attitudes Troisi mement on d finit la typologie des non utilisateurs et on examine les diff rences s il en existe au niveau de la structure des attitudes de chaque segment de non utilisateurs d Internet R SUM DES DIMENSIONS DU FOSS NUM RIQUE Les questionnaires du sondage d terminent un certain nombre d attitudes et de comportements g n raux sur des questions concernant l autoroute de l information On modifie les donn es en cr ant 16 variables pond r es partir des 83 variables au d part On utilise ces variables afin de r duire le volume complet d information et de regrouper les variables semblables sous une seule rubrique Les chelles se composent des r sultats des variables pertinentes avec des r ponses positives et n gatives auxquelles on attribue des valeurs par ordre d croissant Une br ve synth se des variables figure dans le tableau 5 1 1 suivie d une description des dimensions qui met en vidence les corr lations principales entre ces mesures et d autres variables sociales 29 30 TYPOLOGIE DES NON UTILISATEURS DU FOSS NUM RIQUE Tableau 5 1
3. LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE L autoroute de l information au Canada Auteur principal et co chercheur Andrew Reddick CDIP Co auteurs et co chercheurs Christian Boucher Les Associ s de recherche Ekos Inc Manon Groseilliers Les Associ s de recherche Ekos Inc Avec le financement de D veloppement des ressources humaines Canada Industrie Canada Publi par Centre pour la d fense de l int r t public E Canada LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE l autoroute de l information au Canada Auteur principal et co chercheur Andrew Reddick CDIP Co auteurs et co chercheurs Christian Boucher Les Associ s de recherche Ekos Inc Manon Groseilliers Les Associ s de recherche Ekos Inc Avec le financement de D veloppement des ressources humaines Canada Industrie Canada Publi par Centre pour la d fense de l int r t public 1 rue Nicholas bureau 1204 Ottawa Ontario K1N 7B7 Canada droits d auteur CDIP 2000 Donn es de catalogage et de publication Canada Reddick A Boucher C Groseilliers M ISBN 1 895 060 31 1 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE TABLE DES MATI RES R SUM ses iso ste moe ane eos aie mie ane eee pen ree due gr den mue ou ges die 1 Le double foss num rique 1 Typologie des non utilisateurs 3 Sommaire des r sultats 4 Introduction et m thodologie
4. Reddick A The Information Superhighway Will Some Canadians be Left on the Side of the Road Ottawa Centre pour la d fense de l int r t public 1998 Reddick A Sharing the Road Convergence and the Canadian Information Highway Centre pour la d fense de l int r t public 1999 Sen Development as Freedom New York Knopf 1999 Statistique Canada Un portrait des a n s au Canada num ro de catalogue 89 519 XPF 1999 Statistique Canada Les habitudes de d penses au Canada num ro de catalogue 62 202 XPB 1997 La soci t canadienne l re de l information pour entrer de plain pied dans le XXIe si cle 1996 Statistique Canada Lire l avenir un portrait de l alphab tisme au Canada 1996 INITIATIVE STRAT GIQUE DE T L APPRENTISSAGE Statistique Canada Connaissances en informatique une exigence de plus en plus r pandue Revue trimestrielle de l ducation 1999 Upitis R Impact of the Communications Revolution on Education dans Boyce R d The Communications Revolutions at Work the Social Economic and Political Impacts of Technological Change Montr al McGill Queen s University Press 1999 71 72 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE
5. aux r percussions culturelles Technophobie Comp tence Barri res Applications sociales indirectes T l vision Activit s culturelles _ Op rations bancaires virtuelles Utilisation du t l phone Activit s li es la culture pop et la vie familiale Pr occupation li e au co t et l acc s Internet Consentement clair Commerce lectronique s r S curit conomique _ LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE On pr sente dans le tableau 5 1 2 l attribution des facteurs les plus importants positif et n gatif Une attribution positive indique que l importance du composant varie dans le m me sens que la dimension Une attribution n gative signe moins indique qu un important r sultat positif de la dimension produit un effet contraire sur le facteur Nous constatons qu une dimension peut se retrouver dans plusieurs composants et que les composants principaux peuvent comporter diff rentes dimensions L tape suivante consiste caract riser chaque facteur Nous aurons ainsi un lexique de base que nous pouvons employer pour d terminer les diff rents types d utilisateur et de non utilisateur de l inforoute Premier facteur Manque de confiance Nous d finissons ce facteur comme le manque de confiance l gard de l utilisation d Internet et de l acc s l Inforoute Il s agit d une combinaison de la technophobie et des probl mes li
6. valuer l utilisation d une technologie Par rapport l utilisation des diff rents services de communication et 34 Morrison D Svennevig M et Firmstone J The Social Consequences of Communication Technologies in the United Kingdom The Communications Revolution at Work d R Boyce Montr al McGill Queen s University Press 1999 pp 63 67 59 60 CONTEXTE SOCIAL de divertissement domicile Internet pr sente certains d savantages contrairement des articles durables tels que la radio le t l viseur etc Internet entra ne des frais mensuels outre le co t assez lev de l achat ou des achats en fait d un ordinateur ou d un d codeur num rique Si on compare les dimensions co ts moyens financiers et valeur sociale d Internet sans tenir compte de la qualit du contenu et du service avec les activit s m nag res ou individuelles existantes et mesurables de fa on empirique on remet en question la th orie plut t r pandue du potentiel r volutionnaire du r seau De plus en tenant compte des valeurs sociales on peut mieux comprendre pourquoi nombre de personnes choisissent de ne pas se brancher ou pourquoi pour plusieurs internautes le r seau plan taire est un ajout aux moyens de communication dont ils disposent d j et non pas un remplacement de ces moyens M me si le contenu et les services sur Internet deviendront importants et de plus en plus pour certaines personnes
7. BMSON 36 Affaires travail Moins de 20 000 De 38 o Eo ioa Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 Le double foss num rique autoroute de l information au Canada CDIP 2000 23 24 APER U DE L ACC S L AUTOROUTE CANADIENNE DE L INFORMATION La culture technologique et le co t sont des facteurs importants s il est question d une utilisation ventuelle Environ la moiti des sous groupes figure 12 trouve qu il est important de savoir utiliser Internet comp tence technique et compr hension Figure 12 Navigueriez vous sur Intemnet s il tait plus facile utiliser n 1493 Plus de 60 000 12 ISSN 48 Peu de chances Entre 40 000 et 60 000 11 SEEN 51 DM Plus ou moins de chances Entre 20 000 et 40 000 9 M37 55 Beaucoup de chances Moins de 20 000 17 Zom 55 T T T T l o 20 40 60 80 100 Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 La capacit de payer le service Internet ou son co t constituent galement un crit re important pour au moins les deux tiers des membres des couches inf rieures et sup rieures de la classe moyenne et des membres de la classe sup rieure et pour un peu plus de la moiti des personnes issues du groupe faible revenu figure 13 Figure 13 Navigueriez vous sur Intemet si un compte co tait moins cher n 1493 Plus de 60 000 7 25m 66 Peu de chances Entre 40 000
8. Le Canada se dirige vers une conomie et une soci t o les communications jouent un r le de plus en plus important Bien que le rythme auquel nous devenons une soci t de l information soit discutable il est ind niable que plusieurs Canadiennes et Canadiens devront l avenir se brancher pour retirer pleinement des b n fices au niveau conomique et social Du point de vue des politiques sociales et conomiques le probl me li au fait que les Canadiennes et Canadiens ne soient pas encore tous ou majoritairement branch s s aggrave mesure que les non utilisateurs se trouvent tre vraiment d favoris s d une fa on quelconque ou que la prestation des services publics ou peut tre la viabilit de certains services priv s se d t riorent Par exemple si certains renseignements et services gouvernementaux ne sont disponibles l avenir que sur Internet faisant ainsi de certains aspects d Internet un service essentiel le foss rev tira alors une toute nouvelle importance tant sur le plan individuel que social Cette tude propose une analyse approfondie des diff rents segments de non utilisateurs ou de ceux qui sont en marge Cette analyse permettra donc de mieux comprendre les attitudes et les pratiques de ces diff rents segments et examine entre autres des questions relatives aux principales barri res au branchement l existence des politiques ad quates pour rem dier ces obstacles aux m cani
9. Peu importe si ces personnes font plus ou moins preuve de sagesse que les autres concernant la question de l acc s on ne doit pas les montrer du doigt ou les traiter a priori comme des citoyens de seconde classe ou les cataloguer avec les autres non branch s comme des tres socialement ou conomiquement d favoris s tout 1The Canadian Dual Digital Divide pr sentation par Andrew Reddick le 23 octobre 1999 lors de la conf rence de 1999 de l association des sociologues et des anthropologues de l Atlantique 1999 Atlantic Association of Sociologists and Anthropologists Conference Fredericton Nouveau Brunswick 2 Dickenson P et Sciadas G Canadiens branch s Statistique Canada f vrier 1999 p 3 4 10 INTRODUCTION ET M THODOLOGIE simplement parce qu ils n ont pas acc s Internet D autre part une question de principe veut qu on n offre pas ces citoyens un contenu et des services de second ordre pendant qu on fournit de l information et des services de premi re qualit seulement sur le Web L autre point important consid rer dans le d bat sur l accessibilit et le foss num rique concerne l aspect essentiel ou optionnel du service Internet Jusqu maintenant on consid re toujours Internet comme un service optionnel et non essentiel au m me titre que le service de t l phone local bien que nombre de personnes particuli rement les lites et les sp cialistes du savoir en voient autrement
10. elles manent de la classe sociale comme l alphab tisme et l ducation ou qu elles soient le d sint r t ou le manque de valeur per ue En 1973 60 p cent des familles avec enfants de moins de 18 ans gagnaient entre 24 500 et 65 000 par contre avec l effritement de la classe moyenne la proportion de ces familles a chut 44 p cent en 1996 Parall lement le noyau de la classe moyenne touchant un salaire annuel d entre 37 600 et 56 000 compte pour 40 p cent de la population en 1973 mais il n en repr sentera plus que 27 p cent en 1996 Il faut tenir compte d autre part des changements fondamentaux qu a connus l emploi tant au niveau des types d emploi que des heures de travail Entre 1970 et 1990 la population active travaillant temps plein baisse de 66 50 p cent En outre dans les ann es 1990 un poste sur cinq est temps partiel soit environ le double de ce qu a connu la g n ration pr c dente toujours pour la m me p riode les emplois occasionnels 15 p cent de tous les emplois constituent le segment qui a augment le plus rapidement dans le march du travail l emploi autonome repr sentant environ la moiti des nouveaux emplois cr s En consultant les courbes de l emploi on constate un glissement d une conomie industrielle vers une conomie de services Des recherches r v lent qu un grand nombre de ces nouveaux types 28 Les Associ s de recherche Ekos Inc Repenser le go
11. inforoute sur l identit canadienne et les m canismes gouvernementaux et autres mettre en uvre pour assurer un contenu canadien sur l inforoute Nous d terminons aussi les effets positifs ventuels de l inforoute sur la culture canadienne Le quatri me point concerne les variables qui sont incluses dans la dimension technophobie crainte de la technologie Compl mentaire la repr sentation positive cette variable mesure les attitudes associ es au rejet de l utilisation de nouvelles technologies notamment dans la prestation des services gouvernementaux La crainte de la nouvelle technologie est galement li e l impression de perte d intimit et aux effets n gatifs qu Internet peut avoir sur la vie familiale Le cinqui me groupe de variables concerne la disposition et l aisance dont font preuve les r pondants l gard de l inforoute La variable de comp tence technophilie aisance l gard de la technologie tient compte des aptitudes d clar es par les individus m mes travailler avec des ordinateurs ainsi que l importance qu occupe l autoroute de l information dans leur vie L aisance tablie l gard des ordinateurs de la nouvelle technologie et de l inforoute influe galement sur les comp tences que les individus doivent adapter au march du travail actuel La sixi me dimension qu on appelle succinctement barri res est compos e de deux variables qui mesurent les barri re
12. la possibilit d avoir acc s des ressources de communication et d information et de les utiliser sous divers supports et l aide de diff rends moyens d acc s sera encore plus essentielle pour la majorit de gens au cours des ann es venir S AGIT IL D UNE VOLUTION DES HABITUDES D UTILISATION Les tendances les plus r centes concernant le d veloppement d Internet ainsi que la fa on dont on l offre l utilise et y acc de donnent r fl chir sur l volution possible des changements qu on peut apporter au foss num rique et les mesures prendre pour r soudre les questions de l acc s et du contenu En r gle g n rale l utilisation d Internet tend se concentrer en trois mod les passive active et des fins professionnelles L utilisation passive est un mod le bien connu l coute de la t l vision tant son exemple le plus manifeste Comme les entreprises m diatiques ont d sormais cibl Internet comme un secteur d activit s principal la tendance s oriente vers une production une pr sentation et une distribution du contenu qui ressemblent celles des autres produits m diatiques courants Par cons quent on offre toute une gamme de programmations et de stations dans l espace d talage lectronique des m gasites ou des portails AOL par exemple Cette strat gie de commercialisation pouss e d information jumel e aux fortes chances qu Internet devienne une option qu offrira
13. ros de carte de cr dit GOVT Seriez vous dispos effectuer des transactions par voie lectronique si l tat mettait en place un cadre tablissant des lois relatives au commerce lectronique PINF Seriez vous dispos effectuer des transactions par voie lectronique si une entreprise indiquait clairement comment elle utilise les renseignements personnels obtenus PRIV Seriez vous dispos utiliser Internet si vous saviez comment on recueille et utilise les renseignements personnels vous concernant SECUR Seriez vous dispos utiliser Internet s il tait aussi s r et fiable qu un guichet automatique Commerce lectronique s r ICRD Je suis pr t fournir le num ro de ma carte de cr dit par Internet pour acheter un produit ou un service REGI Lorsque les sites Internet que je visite me demandent de fournir des renseignements me concernant je le fais volontiers cela ne m ennuie pas EXP Je pr vois acheter certains produits ou services par Internet d ici deux ans TCRD Je suis pr t fournir le num ro de ma carte de cr dit par t l phone pour acheter un produit ou un service S curit conomique FUTUR Etes vous optimiste ou pessimiste quant votre situation conomique des ann es venir RLTO10 Je pense qu il est peu probable que je perde mon emploi l avenir SWC Je suis dans l ensemble tr s satisfait de mes conditions
14. s l utilisation d Internet ces deux dimensions viennent se greffer une grande pr occupation ayant trait aux r percussions culturelles de l inforoute et un certain sentiment d ins curit conomique Deuxi me facteur Exp rience et int r t Le deuxi me facteur est troitement li aux questions de consentement clair et de commerce lectronique ainsi qu la pr occupation li e au co t et l acc s Internet La comp tence est une attribution positive ainsi que les op rations bancaires virtuelles et les applications sociales de l inforoute Toutes ces dimensions sont reli es l exp rience et l int r t d utilisation d Internet Troisi me facteur Outil pratique Le troisi me facteur permet d isoler l effet de la dimension t l travail Nous avons inclus dans l analyse factorielle une autre dimension au t l travail qui value les incidences per ues de l autoroute de l information sur l emploi Le troisi me facteur indique que ces deux dimensions varient dans le m me sens La repr sentation positive semble avoir un effet n gatif contrairement la comp tence et aux applications sociales Internet est consid r comme un outil pratique Quatri me facteur Commodit passive Le quatri me facteur compare l importance de la t l vision d autres activit s culturelles La dimension regarder la t l vision a probablement un effet n gatif sur les autres activit s culturel
15. tariat du Conseil du Tr sor et des autres paliers de gouvernement ainsi que leurs possibilit s de traiter des questions ayant trait l acc s et au contenu LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE Les Canadiens ont connu un essor retentissant de l autoroute de l information et d Internet au cours des derni res ann es Cependant les niveaux de sensibilisation et d utilisation de ces nouveaux services et technologies sont tr s diff rents entre les classes sociales et entre les g n rations cr ant ainsi un foss num rique De 1997 1999 les m nages revenu lev ont trois fois plus acc s Internet depuis leur domicile que les m nages R SUM faible revenu En 1999 environ deux tiers des Canadiens revenu lev ont acc s ces technologies et services par rapport ceux ayant un faible revenu Tandis qu Internet soul ve un enthousiasme g n ralis un grand nombre de Canadiens ne seront toujours pas branch s au cours de plusieurs ann es venir Cependant le concept de foss num rique est bien plus complexe qu une simple distinction entre ceux qui sont branch s et ceux qui ne le sont pas Outre la dichotomie habituellement connue entre utilisateurs et non utilisateurs le premier foss un second foss a t mis jour les non utilisateurs ne constituent pas un groupe homog ne mais deux grands groupes distincts Ensemble le groupe des utilisateurs et les groupes segment s de non utilisateurs form
16. Internet peut r pondre certains de leurs besoins mais pour se brancher il leur faut d abord surmonter deux obstacles principaux savoir le co t les moyens financiers et le manque de comp tences techniques Le bagage social est un important facteur pour ces non utilisateurs tout comme pour les deux autres types Les centres d acc s public PAC et les services d apprentissage communautaires RAC ont des r les importants jouer dans la satisfaction des besoins des non utilisateurs de type 1 Les initiatives d information et de sensibilisation du public mises en uvre par des organismes communautaires non gouvernementaux ou gouvernementaux qui fournissent des services dans le cadre du PAC et des RAC pourraient faciliter et am liorer l utilisation d Internet par ce groupe D une fa on g n rale les non utilisateurs de type 1 sont surtout des jeunes Canadiennes et Canadiens g s de 44 ans au plus Il y a un important foss entre les sexes dans la typologie des non utilisateurs 61 p cent sont des femmes et 39 p cent des hommes Les femmes sont surrepr sent es au sein du premier groupe selon un rapport de 2 contre 1 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE Quant aux non utilisateurs de type 2 ils font aussi face des barri res techniques et de co t mais leur plus grand probl me provient du fait qu leurs yeux Internet n est pas utile et ne leur procure aucun avantage ni personnel ni social Par cons quent on p
17. au cours des trois derniers mois Variable B ET Sign Constant 0 13 0 44 0 78 1 Manque de confiance 1 23 0 15 0 00 2 Exp rience et int r t 0 33 0 13 0 01 3 Outil pratique 0 51 0 12 0 00 4 Commodit passive 0 14 0 11 0 21 5 Temps consacr aux loisirs aux activit s culturelles et aux divertissements 0 36 0 12 0 00 6 Utilisation du t l phone 0 20 0 14 0 16 ge 0 18 0 10 0 07 Sexe hommes 0 15 0 23 0 50 Revenu lev 0 58 0 25 0 02 Niveau de scolarit 0 10 0 15 0 52 aix signification lt 0 01 signification lt 0 05 signification lt 0 10 Combinant des facteurs li s aux attitudes et les caract ristiques d mographiques nous obtenons un tableau plus complet des diff rences entre les utilisateurs d Internet et les non utilisateurs En incluant l ge le sexe le revenu et le niveau d instruction dans le mod le de r gression nous constatons que des revenus plus lev s ont un effet positif sur la probabilit de se brancher Dans une mesure moindre mais toujours importante la probabilit que les r pondants du groupe de personnes g es se branchent est plus faible que celle des jeunes L effet de la variable ge est probablement influenc par la LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE forte diminution de l utilisation d Internet parmi les r pondants g s de 55 ans et plus Si nous tenons en consid ration tous les autres facteurs les variables sexe
18. ceux qui consid rent qu Internet est un service essentiel proviennent surtout du segment revenu lev dont un peu plus de la moiti 53 p cent des membres sont de cet avis comparative ment moins du tiers 28 p cent de ceux qui appartiennent la cat gorie faible revenu Figure 15 T l vision T l phone cellulaire Interurbain T l phone de base T l distribution de base 17 Comment consid rez vous les services de communication suivants n 1271 39 Superflu i ne Optionnel T l distribution missions am ricaines MNZ 25 jy Essentiel o 20 T 40 T 60 T 80 100 Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 Il est int ressant de constater que plusieurs r pondants consid rent les t l distributions de base canadienne et am ricaine comme des services essentiels et environ un r pondant sur cinq comme des services optionnels En pratique la plupart des abonn s la t l distribution b n ficient des deux services ce qui permet de croire que l importance et la valeur per ues ne sont peut tre pas directement li es aux niveaux d utilisation r elles 25 26 APER U DE L ACC S L AUTOROUTE CANADIENNE DE L INFORMATION DIVERSIT DE CHOIX ET DE STYLES DE VIE La recherche a clairement fait ressortir le pragmatisme du public quant son utilisation des diff rentes technologies pour r pon
19. curit et de protection des renseignements personnels transmis ou obtenus en ligne on examine le r le du gouvernement dans l tablissement des lois relatives au commerce lectronique 15 Dans le m me ordre d id es que le consentement clair nous regroupons quatre variables qui voquent la perception d un commerce lectronique s r Cette dimension mesure la probabilit de fournir des renseignements personnels ou de faire des achats en ligne ou par t l phone sans qu il y ait de garantie de s ret ou de s curit 16 En dernier lieu il y a quatre variables qui nous permettent de comprendre ce que les r pondants pensent de la s curit conomique Nous leur demandons de r fl chir sur leur propre situation conomique dans les ann es venir et d entrevoir s ils pourraient perdre ou non leur emploi l avenir Plus ils ont l impression d avoir le contr le de leur avenir conomique et sont satisfaits de leurs conditions de travail dans l ensemble plus la mesure de l optimisme du pessimisme relatif est lev e Ces 16 dimensions permettent d tablir un aper u des attitudes et des valeurs des r pondants du sondage sur l inforoute Elles sont fort utiles on peut ainsi r duire le nombre de variables manipuler et rendre l ensemble des donn es plus accessible N anmoins ces dimensions sont fortement corr l es entre elles Par cons quent nous ne pouvons pas nous servir de ces dimensions group
20. d ailleurs concernent aussi leurs partenaires communautaires et municipaux ainsi que les gouvernements provinciaux partenaires Pour ce qui est du contenu il faut qu il y ait une plus grande coop ration et une meilleure coordination des activit s entre les minist res du gouvernement f d ral et les partenaires provinciaux r gionaux et locaux Quant aux minist res f d raux entre autres Industrie Canada DRHC SCT Patrimoine Canada Sant Canada il leur faut mettre sur pied des politiques et des programmes ayant trait aux aptitudes et aux besoins sociaux des Canadiennes et Canadiens pour garantir le d veloppement de diff rentes formes tradi tionnelles de contenu communautaire r gional national et d un contenu diversifi pr sent sous support lectronique pour compl ter ces formes traditionnelles et r pondre aux besoins existants et changeants en communication Lorsque cela est indiqu pour les collectivit s les gouvernements devront en vertu de leurs obligations et responsabilit s fix es par la loi assurer le financement de l int gration de l acc s communautaire ainsi que des activit s li es l tablissement de r seaux dans le cadre des partenariats et des collaborations officiels ou non Le soutien la formation et l laboration de contenu local devrait galement faire partie de ce financement Les groupes communautaires sont tenus de prendre en charge les activit s d int gration qui devraie
21. de ces activit s dans la vie des Canadiennes et Canadiens Dans le sondage on demande aux r pondants d num rer le nombre de visites effectu s au cours des 23 derniers mois une librairie une biblioth que publique une galerie d art un mus e des archives et un parc national ou un site historique On demande aussi aux Canadiennes et Canadiens s ils se souviennent du nombre de fois qu ils sont all s au cin ma ou un concert Nous incluons aussi dans cette dimension li e aux activit s culturelles le nombre d heures consacr es la lecture par semaine 10 La dixi me dimension op rations bancaires virtuelles combine la pr f rence 11 concernant l utilisation de nouvelles technologies pour de simples op rations bancaires et des transactions financi res l importance de l acc s Internet Cette mesure est li e la probabilit latente dissimul e d adopter les transactions bancaires sur Internet comme la m thode pr f r e d effectuer les op rations bancaires Bien que l utilisation du t l phone soit r pandue et que son acc s ne pose gu re un probl me pour la plupart des Canadiennes et Canadiens nous incluons cette dimension pour savoir si le t l phone est la m thode pr f r e de communication Cette variable pond r e mesure la fr quence de l utilisation du t l phone pour communiquer avec l administration publique et le secteur priv et pour utiliser les services
22. de travail RLOS10 Je sens que je perds le contr le de mon avenir conomique LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE La variable t l travail comprend les attitudes et les mesures prises par rapport aux questions qui concernent les incidences du travail domicile sur la vie familiale les heures de travail les ressources financi res le contr le de la situation conomique la contrainte de temps et les r seaux les contacts li s au travail Cette variable mesure galement l attrait du travail domicile la fr quence laquelle les r pondants travaillent domicile ainsi que la probabilit qu un r pondant effectuera le travail domicile l avenir A cet gard nous incluons galement les attitudes des r pondants concernant la nouvelle technologie et la possibilit de travailler domicile La deuxi me variable pond r e repr sentation positive mesure la capacit de l inforoute d voquer des observations constructives de la part des r pondants Ce facteur inclut une repr sentation globale positive de l inforoute ainsi que des impressions concernant ses avantages son utilit et sa s curit La latitude et le potentiel ducatif de l inforoute contribuent une repr sentation positive La pr occupation ayant trait aux r percussions culturelles de l inforoute est un autre th me qui a t abord dans cinq questions du sondage Cette troisi me variable pond r e examine les incidences de l
23. ducation 1999 p 9 25 Upitis R Impact of the Communications Revolution on Education dans Boyce R d The Communications Revolution at Work Montr al McGill Queen s University Press 1999 26 Ibid 53 54 CONTEXTE SOCIAL REVENUS CO TS ET MOYENS FINANCIERS Il existe au Canada une division plus profonde encore que celle cr e par l autoroute de l information les revenus Les barri res qu l vent les co ts d acc s Internet rev tent de multiples dimensions Il faut tudier les co ts en tant que barri re dans un contexte plus large que celui des co ts encourus pour des services en direct La capacit de payer l acc s Internet ainsi que d autres biens et services d pend bien souvent de la situation g n rale des individus Au cours des quelques derni res ann es on a observ qu en g n ral les difficult s financi res des Canadiennes et Canadiens se sont aggrav es ce qui a des effets sur les produits et services qu ils sont capables d acheter et sur le niveau de service premier ou second ordre qu ils peuvent se payer part les co ts vidents des appareils informatiques ou des d codeurs il faut tenir aussi compte du co t des logiciels et des mensualit s vers es aux fournisseurs de service Internet Pour beaucoup d utilisateurs toutes ces d penses constituent des barri res ou obstacles directs alors que pour d autres m me si elles peuvent leur tre pesantes elles repr
24. es plus haut soul ve de nombreuses questions Quelle est l importance du foss num rique Comment pouvons nous r soudre la question du surcro t de co t pour ceux qui ne sont pas toujours branch s et combler leur manque de qualification Quelle est l importance du contenu dans ce foss Ce foss est il immuable ou peut on en venir bout gr ce des initiatives d action sociale manant du gouvernement ou de l industrie ou des deux Bien qu ce stade pr liminaire en quelque sorte du d veloppement un grand nombre de non utilisateurs se soient montr s tr s peu int ress s par la technologie il est important de ne pas tout bonnement sous estimer le probl me du foss num rique et des infopauvres ni m me de le minimiser parce qu on pr tend qu il y a actuellement peu de contenu significatif susceptible de provoquer l int r t g n ral et de profiter un grand nombre personnes mais que la situation sera diff rente et que l inforoute parviendra alors attirer plus utilisateurs long terme les communications interactives de pointe seront omnipr sentes dans toutes les activit s sociales et conomiques que les individus en voient clairement les effets ou non C est en g n ral le cas en ce moment Au c ur des principales strat gies visant une saine gestion publique et le march repose la question de l acc s et l efficacit technologiques que devront d tenir les individus s ils veulent tou
25. es pour d terminer la structure sous jacente des utilisateurs et des non utilisateurs de l inforoute 18 L tape suivante consiste r interpr ter ces 16 dimensions en fonction d un ensemble de facteurs ind pendants Nous utilisons l analyse factorielle qui est une technique de r duction des donn es pour regrouper les dimensions et pour extraire six composants principaux1 Les r sultats r capitulatifs figurent dans le tableau ci dessous tableau 5 1 2 18 Avec l application de ces dimensions dans une r gression multiple on obtient une multicolin arit tr s lev e Les 16 variables explicatives pour la plupart ne poss dent pas de variance ind pendante fondamentalement elles expliquent la m me chose Cette situation fait augmenter l erreur type du mod le et par cons quent affaiblir grandement la facult explicative 19 L valuation de la contribution relative de l ajout d un facteur additionnel au mod le a servi d terminer le nombre de facteurs L ajout d un sixi me facteur a permis d am liorer le mod le mais la contribution d un septi me aurait t peu importante comme le r v le le test statistique de Fisher 37 TYPOLOGIE DES NON UTILISATEURS DU FOSS NUM RIQUE Tableau 5 1 2 Analyse des principaux facteurs Principaux facteurs Dimension 1 2 3 4 T l travail Effets positifs sur emploi Repr sentation positive Pr occupation ayant trait
26. et niveau d instruction ont peu d effet ou aucun sur la propension utiliser Internet Outre le fait que les niveaux de revenu influent sur la probabilit de se brancher une analyse approfondie indique que le statut socio conomique peut galement jouer un r le important dans la d termination de certaines attitudes l gard de l inforoute Le tableau 5 2 4 r capitule les r sultats de la r gression logistique de l utilisation d Internet dimensions et donn es d mographiques fond e sur le revenu confirmant ainsi l hypoth se que l analyse du statut socio conomique produit des s ries de donn es diff rentes sur les attitudes l gard de l autoroute de l information La s rie de param tres influen ant la probabilit des r pondants ayant un revenu plus lev de se brancher n est pas la m me que celle des r pondants faible revenu Pour les deux groupes les param tres varient dans le m me sens quoique l intensit et l importance des coefficients diff rent l g rement entre les groupes Les variables d terminantes des r pondants revenu lev comprennent les 1 2 et 3 alors que pour les r pondants faible revenu nous constatons que les facteurs 1 3 4 et 5 ainsi que l ge d mographique sont des d terminantes pour estimer la probabilit d utiliser Internet Tableau 5 2 4 Coefficients du mod le de r gression logistique fond e sur le revenu Variable ind pendante Utilisation d In
27. il faut laborer et pr senter une information de valeur comparable aux autres ressources qui r pond aux besoins particuliers des divers segments de la population Ensuite si ce type d information existe il faut r gler le fait que les non utilisateurs ne connaissent pas la gamme d information disponible et ne savent pas comment utiliser ces ressources pour r pondre leurs besoins L laboration de ressources informatives pertinentes constitue manifestement l un des r les importants de la politique publique Les Etats et les organismes publics qui veulent favoriser et soutenir l acc s public devront alors laborer une meilleure strat gie de communication afin que les diff rents segments d internautes soient mieux sensibilis s l gard de la disponibilit de l acc s public des diff rents types de renseignements des possibilit s d acquisition des connaissances et des services publics Internet connexes D autre part on ne peut tout simplement croire que le fait d avoir un contenu sur Internet ou d offrir un contenu suffira remplacer ou supplanter l information qu on trouve dans d autres supports Les figures 18 et 19 ci dessous illustrent la fa on dont les segments d mographiques utilisent Internet Elles nous renseignent plus sur les besoins et le contexte social ou la vie quotidienne des individus que sur la technologie Autrement dit dans quelle mesure l information ou les services sur Internet s appliq
28. indique que les r pondants consid rent la gamme compl te des technologies traditionnelles d acc s en plus d Internet comme des moyens importants de communiquer avec l administration publique Bien qu il existe quelques diff rences entre les groupes de revenu des recherches plus pouss es r v lent que l utilisation d une technologie donn e est troitement li e plusieurs facteurs d terminants savoir les besoins de la personne la 16 La substitution a lieu lorsqu on recr e le march pour un produit en rempla ant la technologie existante par une nouvelle parce que la nouvelle est peut tre meilleure mais pas n cessairement parce que l ancienne est d su te Voir Reddick A Access and the Information Highway dans Communications Revolution at Work the Social Economic and Political Impacts of Technological Change Ed R Boyce McGill Queen s University Press 1999 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE nature du service recherch par exemple des renseignements g n raux un formulaire de demande l acc s des renseignements personnels ou des documents confidentiels ou leur transmission etc l acc s la technologie et la culture technologique La figure 16 ne concerne que l acc s aux renseignements gouvernementaux les pr f rences technologiques varieront sensiblement d un segment l autre pour d autres types de renseignements ou de services Internet courriel est devenu une importante
29. m dicaux et y avoir acc s 12 La dimension activit s li es la culture pop et la vie familiale permet de mesurer le temps consacr l int rieur de la maison des activit s qui ne rel vent pas du domaine du travail de la collectivit ou du b n volat Cette mesure du consommateurisme passif et de la gestion du temps inclut le nombre d heures consacr es regarder la t l vision y compris les vid os lire des journaux et des revues s occuper des enfants et faire des travaux m nagers Cette dimension ne fait aucune mention au temps r serv l utilisation d Internet domicile 13 Nous mentionnons aussi les variables utilis es pour tablir une chelle concernant la pr occupation li e au co t et l acc s Internet Cette dimension value la probabilit des r pondants d utiliser Internet si on aplanit les barri res et am liore les conditions Ces barri res et conditions incluent le co t la facilit d utilisation la fiabilit et le temps LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE 14 La dimension suivante concerne les probl mes li s l intimit et la s curit des transactions lectroniques notamment des op rations bancaires sur Internet et des achats en ligne Le consentement clair tient compte aussi des attitudes des r pondants relativement la s curit et l utilisation des renseignements personnels fournis en ligne aux entreprises Parall lement aux questions de s
30. n cessit d avoir aussi bien maintenant et qu l avenir une multitude de moyen d acc s c d se pr senter en personne la poste Internet le t l phone la t l copie D autre part il convient de mentionner qu Internet ne supplante pas ces divers moyens d acc s mais il devient d sormais une composante d un amalgame de moyens d acc s INTRODUCTION ET M THODOLOGIE Introduction et m thodologie INTRODUCTION L objet de la pr sente tude est d analyser les foyers canadiens qui sont en marge de l autoroute de l information et qui sont d sign s comme tant des infopauvres ou des non utilisateurs La recherche pr liminaire sur l acc s Internet et son utilisation r v le que ces non utilisateurs proviennent surtout des classes sociales inf rieures et du milieu rural au Canada On pense qu avec le temps la plupart des non utilisateurs issus des classes moyenne et sup rieure de la soci t se branchera ient ventuellement mesure que la sensibilisation du public s intensifie et l utilisation d Internet se g n ralise Cette tude devrait permettre une meilleure compr hension des attitudes pratiques et besoins de ceux qui ne sont pas branch s en particulier des membres des classes sociales inf rieures Pour effectuer cette analyse on se fonde sur de nombreuses questions de recherche m Comment tenir compte du fait qu l int rieur du m me sous groupe social c
31. ne r pondront pas aux besoins du grand public en mati re d information utile 2 En particulier il faudrait s assurer un soutien plus important de la part du public en vue d laborer et cataloguer les contenus canadiens et pour diffuser un contenu portant sur des questions civiques ou sociales Ce soutien ne devrait d ailleurs pas se limiter Internet qui tout compte fait n est qu un moyen d acc s Comme le contenu est labor de diverses fa ons et divers niveaux de la soci t il faut que le public corrobore aussi cette diversit pour l ajouter au contenu disponible sur Internet Un certain nombre de programmes existent d j dans le cadre de la politique industrielle visant soutenir le contenu culturel avec un C majuscule canadien c est dire les produits et les services d information spectacle destin s aux march s national et international Toutefois le contenu avec un c minuscule local re oit beaucoup moins de soutien il consiste en g n ral en de l information culturelle et sociale locale r gionale nationale r pondant aux besoins sociaux conomiques ducatifs et culturels des Canadiennes et Canadiens dans leur quotidien Il est possible de trouver cette information sur d autres supports par contre une partie de celle ci seulement se retrouve sur Internet En outre au Canada cette information doit tre con ue et offerte selon un certain nombre d interfaces accessib
32. ne seront pas secondaires mais deviendront l un des moyens de communication courants de la population Dans le cadre de la conception et de l laboration des ressources lectroniques il faut consacrer des efforts pour mieux organiser et cataloguer des ressources sociales culturelles et conomiques du Canada On pourra ainsi faciliter l acc s Internet le rendre plus utile pour les utilisateurs et rehausser son attrait pour les non utilisateurs Parmi les autres probl mes qui ont une certaine incidence sur les niveaux relativement faibles de fr quentation des sites publics par les non utilisateurs on peut citer le fait que 67 68 CONCLUSION les non utilisateurs ne connaissent pas l existence de ces sites publics dans la collectivit et d un contenu lectronique susceptible de r pondre leurs besoins Des strat gies de communication am lior es tant au niveau local que national visant une plus grande sensibilisation du public en g n ral et plus particuli rement des segments sociaux sous repr sent s l gard de l existence de sites et de ressources relatives au contenu pertinent permettraient dans une certaine mesure accro tre le branchement Elles pourraient s av rer utiles pour combler les besoins actuels de certains segments de la population notamment les personnes g es les sous employ s les ch meurs les personnes ayant peu d instruction ou de comp tences etc et pour renseigner ces groupe
33. nos relations conomiques et sociales en g n ral l enthousiasme qu il soul ve risque de donner lieu des suppositions et des attentes non fond es concernant la possibilit que la plupart des Canadiennes et Canadiens peu importe leur classe sociale soient tous branch s depuis leur domicile et le moment o ce ph nom ne pourrait se produire La t l distribution disponible depuis la fin des ann es 1950 et le d but des ann es 1960 en est un parfait exemple Un grand nombre de Canadiennes et Canadiens la consid rent comme un service de communication d information et de divertissement or le d veloppement de ce service a atteint un stade plus avanc par rapport Internet Figure 5 P n tration de la t l distribution 1995 96 Plus de 63 000 83 7 Moins de20000 647 O35 E Non R gion rurale 345 DEN SON R gion urbaine 80 2 _ 198 Canada moyenne 74 o 26 o i de Source Statistique Canada 1997 Cependant m me apr s plus de trente ans le profil de l abonn la t l distribution varie encore consid rablement selon la classe sociale et le lieu de r sidence figure 5 mod les semblables ceux qui d coulent de la dichotomie mergente au regard du ser vice Internet Si le taux de p n tration du service de t l distribution se situe autour des trois quarts des m nages 74 p cent en revanche il reste une diff rence importante LE DOUBLE FOSS
34. qui sont issus des classes sociales inf rieures car ils ont moins de ressources et d instruction pour surmonter ces probl mes Le branchement est fonction des facteurs de classe sociale de g n ration de sexe et de valeurs besoin per u et int r t et se traduit en les diff rences qui existent depuis longtemps au niveau de l acc s plusieurs autres produits et services dans la soci t p ex documents lire ducation t l distribution t l phones portatifs etc Aussi cette dichotomie deviendra sans doute la norme dans la soci t en tout cas dans un proche avenir Les donn es manant de la recherche effectu e la fin de 1998 et au d but de 1999 indiquent que l acc s Internet est caract ris par un certain plateau suivant lequel au moins un cinqui me des foyers revenu lev ou moyen tranche sup rieure ne sera toujours pas branch Or m me si le branchement s accro t sans cesse au sein des m nages revenu faible ou moyen tranche inf rieure il demeure toujours faible dans l ensemble D ailleurs le foss num rique s est largi depuis 1996 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE TYPOLOGIE DES NON UTILISATEURS partir d une analyse de r gression multidimensionnelle la pr sente tude tablit une typologie des non utilisateurs Les trois types d utilisateur d termin s donnent un aper u des attitudes des valeurs et des conditions sociales influant sur le branchement des Canadiens e
35. sentent les droits d utilisation des technologies et services d acc s Internet Par exemple beaucoup de Canadiennes et Canadiens ont le t l phone et la c blodistribution sans trouver n cessairement que ces services sont abordables Ils se donnent d ailleurs beaucoup de mal pour conserver ces acquis mais ils sont leurs yeux essentiels et n cessaires 7 En 1994 les Associ s de recherche Ekos inc a pr sent une typologie fort utile de la structure sociale en volution de la soci t canadienne Cette typologie d finit les diff rents segments de la structure sociale canadienne partir des caract ristiques des Canadiennes et Canadiens et de leurs perceptions des questions sociales conomiques et culturelles Canada Par ailleurs cette recherche met en vidence l existence d un important schisme surtout au niveau des valeurs fondamentales entre les lites de la soci t et l tat d une part et les groupes revenu lev et faible d autre part Elle reprend galement des conclusions de Statistique Canada et d autres organismes qui r v lent qu une polarisation entre les classes sociales commence se dessiner au Canada Selon la typologie d Ekos les lites initi s 19 p cent forment la classe sup rieure et se composent des travailleurs du savoir de l conomie de l information En g n ral ils ont un niveau de scolarit lev sont tr s sp cialis s et touchent un bon salaire La clas
36. technologie d acc s dans cet assortiment de moyens technologiques particuli rement pour les membres des groupes revenu lev Au fait m me ceux qui n ont pas acc s l inforoute depuis leur domicile utilisent dans une certaine mesure Internet La tendance g n rale veut qu Internet s ajoute la liste des m thodes de transaction au lieu de la remplacer Outre les services gouvernementaux le secteur priv adopte galement ce mod le ou cette strat gie Naviguer et acheter sur Internet constitue un moyen d acc s qui vient se greffer aux moyens traditionnels tels que l achat au magasin par t l phone ou par catalogue etc Etant donn qu on utilise Internet domicile comme un autre produit d information et de technologies de communication du panier du consommateur il est alors utile de comparer son utilisation d autres activit s sociales et culturelles Figure 17 Activit s entreprises la semaine demi re durant jusqu 20 heures n 1267 Travaux m nagers soins des enfants Plus de 60 000 2 EJ a 73 coute de la radio de musique Entre 40 000 et 60 000 EJ 81 KA 91 EA 3 72 3 M Visionnement de vid os al coute des nouvelles et d missions Entre 20 000 et 40 000 87 K 78 67 3 ducatives la t l vision Moins de 20 000 E 67 E 86 EX 73 68 za BH coute d autres missions de t l vision T T T T 1 Lecture de revues
37. tels que l ducation qu aux besoins du march de consommation en g n ral Par cons quent cette strat gie de d veloppement explique dans une certaine mesure d une part le nombre restreint de personnes qui connaissaient les nouveaux services comme Internet il y a deux ou trois ans et d autre part le peu de valeur qu accorde le grand public de tels services outre le fait que ces services constituent des nouveaut s La sensibilisation du public ce ph nom ne et le nombre de personnes branch es ont beaucoup volu depuis Cependant ces services r pondent plus des int r ts particuliers qu des int r ts g n raux et populaires quoique ce ph nom ne ait chang r cemment avec la prolif ration de contenu plus g n ral le commerce lectronique par exemple Le niveau d utilisation des divers produits et services de communication varie consid rablement d un foyer canadien un autre La plupart des m nages utilisent des services de communication essentiels tels que le t l phone et la t l vision alors que la diff rence de niveau d acc s est tr s nette entre les m nages dans le cas des nouveaux services comme les t l phones cellulaires ou SCP Internet la t l vision par satellite les ordinateurs domestiques et dans une certaine mesure ce que beaucoup consid rent comme un service de base la t l distribution 9 Reddick A The Information Superhighway Will Some Canadians be Left on t
38. utilisateurs mais celles qui sont branch es ne l utilisent pas fr quemment Les hommes par contre tendent constituer la majorit de ceux qui utilisent mod r ment ou intens ment Internet Consid rant le facteur g n ration on peut constater que les Canadiennes et Canadiens de plus de 55 ans forment environ le tiers des non utilisateurs 37 p cent La plupart des grands utilisateurs ont moins de 35 ans 66 p cent Environ le tiers 30 p cent de ce groupe d ge est form de non utilisateurs 12 Les Associ s de recherche Ekos Inc The Information Highway and Canadian Communication Household tableaux statistiques 1998 13 Les Associ s de recherche Ekos Inc The Information Highway and Canadian Communication Household rapport final 1998 p 12 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE L acc s varie galement selon la r gion urbaine ou rurale cependant la diff rence s explique davantage par la valeur per ue du service et son co t que par la disponibilit l4 D une fa on g n rale les gens se branchent l inforoute pour diverses raisons Par exemple les utilisateurs faible revenu sont plus enclins utiliser Internet des fins r cr atives alors que les utilisateurs revenu lev invoqueraient les tudes comme une des principales raisons pour justifier le service Internet domicile Par ailleurs un grand nombre d utilisateurs peu scolaris s voient en Internet un moyen de hausser leur niveau de scolari
39. visant le d veloppement et le soutien des CAC des d penses de soutien pour le service universel des initiatives en mati re d alphab tisme et de langage la conception de produits pour les personnes handicap es et des strat gies de communication et de sensibilisation aux sites d acc s et aux services offerts aux groupes cibles 41 39 Ibid p 60 40 Ibid p 77 41 Ibid pp 77 79 63 64 CONCLUSION Conclusion Sur les c tes de l histoire s parpillent les paves des pr dictions Trad James Bryce ambassadeur du Royaume Uni aux Etats Unis 1893 Internet s est hiss au rang des principales technologies de communication par cons quent la plupart des gens doivent acc der un certain degr l inforoute pour pouvoir participer ad quatement dans la soci t tout particuli rement lorsque leurs propres besoins sociaux et conomiques sont en jeu p ex l emploi l acc s des services et des renseignements importants Avec le temps Internet deviendra un moyen d acc s qui vient compl ter d autres formes de communication et d interaction sociale et non pas les remplacer du moins dans un proche avenir L int gration d Internet dans un amalgame de technologies et de pratiques de communication sera d termin e avant tout par le contexte social qui fa onne la vie des citoyens une int gration qui sera fonction des variables comme les co ts les besoins existants la valeur accord e l utilisati
40. 0 20 40 60 80 100 E Lecture de magazines Lecture de livres M B n volat Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 Internet exerce une influence certaine sur la fa on dont les gens r partissent leur temps entre les diff rentes activit s Environ le quart des internautes regardent moins la t l vision 28 p cent ou consultent moins les journaux pour les nouvelles 24 p cent Un autre 24 p cent ach tent moins de livres et de revues puisqu ils les retrouvent en partie sur Internet Toutefois il ne faut pas pr tendre qu Internet supplantera tous les moyens d acc s aux diff rents produits m diatiques ou aux autres activit s sociales et culturelles La figure 17 montre que les gens parviennent d ailleurs r partir leur temps de fa on quilibr e entre toute une s rie d obligations de responsabilit s et de loisirs quotidiens 7 17 Les Associ s de recherche Ekos Inc 1998 27 28 APER U DE L ACC S L AUTOROUTE CANADIENNE DE L INFORMATION La valeur qu attribuent les gens ces activit s d borde le fait qu ils soient branch s ou non la convergence des activit s int grera peut tre certaines de ces technologies telles qu Internet la t l vision la vid o et la musique ou les contenus tels que les livres les journaux et les revues Cependant le contexte familial et social dans lequel ces activit s prennent place est aussi important sinon plus que la capacit technique d Intern
41. 1 T l travail LPACT Incidence du travail domicile sur la vie familiale HPAST Incidence du travail domicile sur les heures de travail EDEST J ai le contr le de ma propre situation conomique en travaillant la maison APPEA Dans quelle mesure trouvez vous l id e du travail domicile attrayante FHOME Vous arrive t il souvent de penser que vous effectuerez votre travail de chez vous l avenir TPACT Incidence du travail domicile sur la contrainte de temps FPACT Incidence du travail domicile sur les ressources financi res NPACT Incidence du travail domicile sur les r seaux et contacts li s au travail HWORK Dans quelle mesure convenez vous que les nouvelles technologies faciliteront le travail domicile WHOME Travaillez vous souvent depuis votre domicile Repr sentation positive ATT4 ATT3 ATT7 ATT14 ATT2 ATT12 Image de l inforoute positive n gative Image de l inforoute utile nuisible Image de l inforoute lib ratrice d shumanisante Image de l inforoute ducative inepte Image de l inforoute s re peu s re Image de l inforoute outil jouet Pr occupations ayant trait aux r percussions culturelles Q51C Q51D COMPA Il faut mettre en place des m canismes pour veiller ce qu il y ait suffisamment de contenu canadien sur l inf
42. 29 27 30 32 27 41 29 100 Universitaires 15 24 15 27 19 49 17 100 Total 100 26 100 31 100 43 Pour r sumer quelques facteurs attitudinaux pr cis sont importants dans les diff rents groupes de non utilisateurs et l ge et le statut socio conomique peuvent aussi contribuer d terminer la raison principale pour laquelle les r pondants n ont pas acc s Internet Il y a fondamentalement diff rents types de non utilisateurs chacun ayant sa structure distincte Tout effort visant les besoins des non utilisateurs devrait tenir compte de ces distinctions afin de leur offrir des solutions de rechange qui leur permettent de se brancher ou de reconna tre tout simplement qu un segment de la population n a pas int r t acc der l inforoute L analyse multidimensionnelle nous claire sur les diff rentes sortes d attitudes et de caract ristiques d mographiques des non utilisateurs d Internet et se r v le un outil particuli rement pratique pour laborer des mesures politiques qui cadrent avec le caract re unique de chaque type de Canadiennes et Canadiens Toute mesure d intervention publique en la mati re doit tenir en compte d un certain nombre de r percussions au niveau de l acc s en g n ral de la formation technique de l laboration du contenu et de la diversification des modes d ex cution Les non utilisateurs de type 1 consid r s comme des quasi utilisateurs reconnaissent qu
43. 40 16 100 35 44 34 33 24 27 25 40 27 100 45 54 20 27 22 34 18 39 20 100 55 64 11 19 16 32 18 49 16 100 65 4 7T 19 41 18 53 15 100 Total 100 26 100 31 100 43 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE l exception du petit nombre de non utilisateurs g s de moins de 25 ans la distribution des non utilisateurs entre les cat gories d ge est assez proportionnelle La proportion de chaque cohorte par tranche de 10 ans au dessus de 25 ans s tend de 15 p cent 65 ans et plus 27 p cent entre 35 et 44 ans Nous savons partir de l chantillon d ges global et des r sultats de la section pr c dente facteurs des utilisateurs et des non utilisateurs qu il y a une surrepr sentation de la cohorte des personnes g es au sein des non utilisateurs Plus le r pondant est g moins est il susceptible de mentionner le co t comme la raison principale pour laquelle il n a pas un compte Internet R ciproquement plus les non utilisateurs sont jeunes moins sont ils enclins affirmer qu ils n ont aucun int r t acc der Internet Presque quatre sur dix r pondants g s de moins de 25 ans mentionnent le co t ou la capacit de payer comme la raison principale pour laquelle ils ne sont pas branch s Cette proportion tombe deux sur dix dans le cas des r pondants g s de 55 ans 64 ans et moins de 10 p cent dans le cas des r pondants g s de 65 ans et plus Des r pondants pl
44. 9 6 p cent indique qu il n a pas acc s Internet domicile car ce service lui est disponible ailleurs que ce soit au travail l cole ou dans un centre d acc s public Aux tats Unis l acc s public est offert dans des centres d acc s communautaire CAC Semblables aux sites d acc s communautaire Programme d acc s communautaire PAC au Canada ces centres se trouvent dans des coles des biblioth ques et d autres points d acc s communautaire On consid re importante la place de ces centres dans la politique publique visant permettre aux citoyens d avoir acc s Internet en attendant qu ils en aient les moyens financiers En g n ral ce sont surtout les ch meurs et les personnes faible revenu et ayant peu d instruction qui utilisent les CAC pour chercher un emploi et suivre des cours58 Aux tats Unis les types d utilisation d Internet varient en fonction de la classe sociale par exemple environ la moiti des personnes entre 45 et 55 p cent des couches faible 36 National Telecommunications and Information Administration NTIA Falling Through the Net Defining the Digital Divide juillet 1999 pp xiii 1 9 37 Ibid p 38 38 Ibid p xiv LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE revenu moins de 20 000 suivent des cours sur Internet par rapport un tiers 35 p cent des membres des groupes revenu lev plus de 25 000 Parall lement dans les segments faible revenu envir
45. ES Morrison D Svennevig M et Firmstone J The Social Consequences of Communication Technologies in the United Kingdom dans d R Boyce The Communications Revolution at Work the Social Economic and Political Impacts of Technological Change Montr al McGill Queen s Press 1999 Mosco V Public Policy and the Information Highway Access Equity and Universality Biblioth que nationale du Canada 2000 National Telecommunications and Information Administration NTIA Falling Through the Net Defining the Digital Divide juillet 1999 Network Letter Quebec seeks to bolster Internet penetration with tax credits and subsidies le 27 mars 2000 p 5 Ottawa Citizen Wired Canada to cost 5B Federal departments services information to go on Web in 2004 le 12 d cembre 1999 p A1 Reddick A The Canadian Dual Digital Divide pr sentation du 23 octobre 1999 devant la conf rence de 1999 de l association des sociologues et des anthropologues de l Atlantique 1999 Atlantic Association of Sociologists and Anthropologists Conference Fredericton Nouveau Brunswick Reddick A Access and the Information Highway dans d R Boyce The Communications Revolution at Work the Social Economic and Political Impacts of Technological Change Montr al McGill Queen s Press 1999 Reddick Community Networking and Access Initiatives in Canada Ottawa Centre de la d fense de l int r t public 1998
46. FOSS NUM RIQUE Il convient de noter lorsqu on tudie ce foss num rique que la notion de foss est bien plus complexe que le simple fait que certaines personnes sont branch es et d autres non Elle s tend au del de l id e de disponibilit des diff rents lieux communautaires o on peut acc der Internet parce qu on ne peut le faire partir de chez soi ou des questions d aptitude technique ou d alphab tisme n cessaires pour utiliser ce moyen de communication Le concept de double foss num rique s av re plus pr cis ou plus appropri pour d crire la tendance qui se dessine dans l acc s Internet et son utilisation Outre la dichotomie entre utilisateurs et non utilisateurs le premier foss il y a une division nette au sein m me du groupe des non utilisateurs on a d un c t ceux qui des degr s divers se brancheraient ventuellement des quasi utilisateurs mais qui ne le sont pas cause d un certain nombre d obstacles et de l autre ceux qui manifestent peu d int r t ou aucun pour Internet et les services lectroniques le second foss S agissant de ce dernier groupe LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE qui devra t t ou tard faire face la n cessit d avoir acc s au Web on peut s attendre ce que les obstacles tels que la disponibilit du service le co t l alphab tisme et la capacit d utilisation etc deviennent l objet de s rieuses pr occupationsi Le non
47. NUM RIQUE entre les classes 83 1 p cent pour la classe revenu lev par rapport 64 7 p cent pour la classe faible revenu or ce mod le n a pas chang depuis plusieurs ann es Les carts observ s dans les r gions rurales s expliquent par la non disponibilit des services mais aussi par des probl mes li s aux moyens financiers des r gions et leur d savantage conomique Par rapport aux autres services de communication comme la t l distribution on peut s attendre une croissance soutenue du nombre d abonn s d Internet la maison partic uli rement au sein des classes sup rieure et moyenne la condition certes que les prix demeurent stables et que la valeur de ce service soit connue On peut s attendre au contraire ce que les m nages faible revenu adoptent Internet en moins grand nombre tout comme certains sous groupes sociaux les personnes g es par exemple De plus en d pit du battage publicitaire et de l enthousiasme qui entourent Internet il serait normal d observer un plafonnement du nombre d abonn s d ici quelques ann es comme ce fut le cas pour les autres technologies modernes de communication Les premiers r sultats de l tude sur l inforoute conduite par Ekos indiquent d ailleurs qu on a d j atteint le plafond pour ce qui est de l utilisation d Internet dans les segments revenu lev plus de 60 000 et moyen 40 000 60 000 L cart entre les diff r
48. acteur de r serve conserve peu pr s le m me ordre d importance alors que le facteur d inutilit devient moins d cisif pour tous les segments et que les r pondants ont de plus en plus tendance mentionner des probl mes tels que le manque d ordinateur la d su tude ou l acc s partir d un autre lieu pour expliquer le fait qu ils n ont pas le service domicile Les promoteurs et les utilisateurs parmi l lite de l information au sein du gouvernement et du secteur priv d battent intens ment des avantages ventuels et des modalit s d utilisation d Internet et en parlent abondamment alors que le grand public dans le cadre de la vie et des activit s quotidiennes ne voit pas de probl me dans le fait qu il wait pas acc s Internet domicile figure 9 Figure 9 Croyez vous que ne pas voir acc s Intemet domicile vous pose un probl me n 2514 Plus de 60000 12 EEE Entre 40 000 et 60 000 9 EN Oui Entre 20 000 et40000 SEEN I Non Moins de20000 o EEE T l 0 50 100 Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 15 Les Associ s de recherche Ekos Inc venir LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE D autre part on a effectu au cours de la recherche un sondage plus pouss aupr s des r pondants pour d terminer le niveau d int r t que suscite Internet Cette recherche indique encore de fa on g n rale que les non utilisateurs forment deux g
49. ale la qualit de services la disponibilit des services offerts au public l laboration du contenu les conditions d acc s aux diff rents services et les obligations et responsabilit s du gouvernement en mati re de financement Il faut mettre au point des strat gies de communication l chelle locale et nationale et renseigner davantage les non utilisateurs sur la disponibilit des sites d acc s ainsi que sur des ressources documentaires qui se trouvent sur Internet et qui peuvent r pondre leurs besoins et int r ts sp cifiques Contenu Alors qu on trouve sur Internet toute une collection de contenus commerciaux une des principales faiblesses au Canada est le manque de contenu culturel et social qui est diversifi et pertinent qui est de qualit et qui est produit par les gens du pays m me Or un tel contenu est n cessaire pour r pondre aux besoins sociaux conomiques et culturels de tous les jours des citoyens La participation et l appui de la population pour laborer et cataloguer les contenus canadiens normes d acc s et pour diffuser un contenu portant sur des questions civiques ou sociales sont n cessaires Diversit de l acc s L analyse des pr f rences du public les internautes et les non utilisateurs de l inforoute l gard de l utilisation de diff rentes technologies pour acc der aux renseignements gouvernementaux met en vidence le fait que le public insiste sur la
50. arithme du risque relatif de la probabilit que Y 1 Quoique la fr quence ne soit pas lin aire nous pouvons laborer une fonction lin aire en utilisant le logarithme naturel du risque relatif La probabilit P que Y 1 1 1 e L o L est la r gression logistique une fonction lin aire avec K variables L BO B1X1 B2X2 BKXKk LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE De juin 1998 juillet 1999 le taux de croissance de l utilisation d Internet des femmes est presque le double de celui des hommes Les taux d utilisation d Internet de l ensemble des jeunes des foyers revenu lev et de la cohorte niveau de scolarit lev ont aussi augment Le groupe des Canadiennes et Canadiens g s de 65 ans et plus a enregistr une forte croissance de l utilisation d Internet entre 1998 et 1999 repr sentant un taux ph nom nal de 143 p cent en un an En d pit de cette augmentation impressionnante leur nombre demeure bien inf rieur celui de l utilisation moyenne d Internet des jeunes Quoique les taux d utilisation d Internet des Canadiennes et Canadiens qui vivent dans les r gions rurales aient augment entre 1998 et 1999 ces derniers ont utilis moins Internet au cours des trois derniers mois par rapport aux ceux qui vivent dans des r gions urbaines Nous avons introduit les variables d mographiques dans une analyse multidimensionnelle de l utilisation et de la non utilisation d Internet Un mod le lin a
51. branchement le manque d int r t pour l utilisation ou l apparente inutilit de l acc s sont des facteurs qui traversent tous les groupes socio conomiques Les raisons de ces attitudes sont multiples soit entre autres un d sint r t r el une mauvaise compr hension de la valeur l inaptitude utiliser la technologie une m connaissance de la gamme de services et d information disponibles et de la fa on dont ces derniers peuvent r pondre aux besoins individuels Par ailleurs il y a plusieurs autres personnes qui aimeraient se brancher et utiliser Internet mais en sont emp ch es par des obstacles tels que le co t le manque de qualification et de connaissances etc Tout porte donc croire qu un grand nombre de non branch s de tous les groupes socio conomiques font face ces m mes barri res Cependant les barri res l accessibilit sont amplifi es par le manque de ressources ou de comp tences n cessaires pour les surmonter des barri res qui redoublent cause entre autres de la situation d emploi du niveau de scolarit des disparit s r gion ales c d d nuement conomique des facteurs de g n ration Ma s d une fa on g n rale ces barri res sont plus importantes pour ceux qui sont issus de la classe sociale inf rieure Une recherche r cente de Statistique Canada indique galement l existence d un foss num rique au Canada Selon le rapport intitul Canadiens branch s alo
52. ceptibles de faciliter et d acc l rer l utilisation d Internet par ce groupe Pour ce qui est des types 2 et 3 les non utilisateurs sont aux prises avec le m me genre d obstacles savoir les co ts et les connaissances technologiques mais galement avec d autres importants facteurs comme l absence de contenu qui leur conviennent et le manque per u d avantages personnels et de valeur sociale du service Internet long terme il est possible que les non utilisateurs de type 2 utilisent davantage Internet si les administrations publiques mettent en uvre certaines interventions telles que les sites d acc s PAC RAC l laboration d un contenu pertinent l aide la formation etc Quant aux non utilisateurs de type 8 ils ont fort peu de chances de devenir un jour des internautes moyen et long termes le gouvernement et d autres organismes devront continuer d offrir des services ce groupe et de communiquer avec lui ainsi qu avec un bon nombre de non utilisateurs de types 1 et 2 l aide de divers services existants comme les communications en personne le courrier le t l phone etc A l instar des internautes actuels lorsque des non utilisateurs commencent utiliser Internet ils ajouteront cette technologie une gamme de m thodes d acc s des communications plut t que de les remplacer En raison de la vitesse laquelle Internet s implante et de la place centrale qu occupe ce r seau mondial dans l
53. chnologie l acc s abordable et les ressources connexes FOSS NUM RIQUE AUX TATS UNIS Le Canada et les tats Unis se classent au premier rang dans le d veloppement des conomies et des soci t s de l information aussi s av re t il utile d examiner les similitudes et les diff rences l gard de l utilisation d Internet dans ces deux pays Dans l ensemble le branchement suit m me tendance aux tats Unis qu au Canada la fin de 1998 un peu moins de la moiti des m nages am ricaines 40 p cent poss daient un ordinateur mais un quart d entre eux 25 p cent avait acc s Internet l instar du Canada la p n tration d Internet a connu une croissance remarquable mais comme c est partout le cas la croissance est fonction de la structure sociale il y a une diff rence nette entre le groupe des inforiches familles biparentales salaire lev et ayant un niveau de scolarit lev et celui des infopauvres jeunes et membres des minorit s faible salaire ayant peu d instruction vivant dans les centres villes ou dans les r gions rurales Comme au Canada bien que tous les segments de revenu enregistrent une certaine croissance le foss num rique se creuse entre la classe sup rieure d une part et les classes moyenne et inf rieure d autre part En tudiant les cat gories de revenu dans l largissement du foss on constate que ce ph nom ne s est amplifi entre les gr
54. ctronique que les non utilisateurs Au sein des groupes des non utilisateurs nous examinons si ces facteurs s appliquent avec la m me intensit aux caract ristiques latentes de chaque type de non utilisateur ou s il y en a des diff rences significatives Le tableau 5 3 1 pr sente le sommaire des r sultats tir s des donn es sur les attitudes et les comportements de l analyse factorielle Le symbole plus signifie que la variable a un effet positif sur le facteur En termes d mographiques il y a quelques diff rences int ressantes entre les types d termin s de non utilisateurs Les tableaux 5 8 2 5 3 5 indiquent la distribution au sein des caract ristiques d mographiques la colonne des pourcentages et parmi les groupes de non utilisateurs la rang e des pourcentages LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE Tableau 5 3 1 Typologie des non utilisateurs Raisons pour lesquelles ils n ont pas un compte Co t moyens Internet financiers Aucun int r t Aucun besoin Facteurs 1 Manque de confiance 2 Exp rience et int r t m 3 Outil pratique zi 4 Commodit passive 2 aR 5 Temps consacr aux loisirs aux activit s culturelles et aux divertissements 6 Utilisation du t l phone T Les r pondants qui indiquent que le co t est la raison principale pour laquelle ils n ont pas un compte Internet semblent ne pas avoir confiance en leurs comp tences techniqu
55. d partageant les m mes facteurs d mographiques tels que l ge le revenu la scolarit etc certains sont branch s et d autres non m Quels sont les facteurs ou variables qui influencent le plus la d cision des gens de se brancher ou non m Existe t il diff rents types de groupes non utilisateurs et dans l affirmative quels sont ils m Quelles sont les attitudes les pratiques et autres caract ristiques qui pourront nous aider saisir les diff rences expliquant pourquoi certains des non utilisateurs actuels seront plus enclins se brancher que d autres m Est ce que les obstacles particuliers soulev s par ces attributs pourraient tre aplanis par des politiques ou programmes gouvernementaux visant faciliter un plus grand acc s Internet ou dans une certaine mesure par le march m Dans quelle mesure le facteur co t moyens financiers est il une barri re au branchement Quelle est l importance de ce facteur par rapport d autres m Est ce que le co t est le principal probl me pour les foyers revenu modeste qui ne sont pas branch s Quelle est l importance de cette variable pour les segments lev s de la soci t m Quelle est l importance du facteur co t moyens financiers pour ceux qui sont d j branch s L analyse de ces questions s appuie pour une grande part sur la recherche de d part L autoroute de l information et les moyens de communication dans les foyers canadiens men e
56. de 1997 1998 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE Afin d tablir des comparaisons et de d terminer un plus large contexte sociologique on a recours dans le cadre de cette tude d autres ouvrages de recherche notamment des donn es de Statistique Canada des rapports de la National Telecommunications Information Agency NTIA des tats Unis et d autres documents de sources gouvernementales et non gouvernementales canadiennes L analyse pr sent e dans cette tude est li e aux strat gies aux objectifs et aux programmes d acc s et d laboration de contenu d Industrie Canada et de D veloppement des ressources humaines Canada DRHC Ces deux minist res sont d ailleurs responsables d importants programmes qui visent faciliter l acc s Internet et l laboration de son contenu INTERNET AU CANADA Au cours des derni res ann es les Canadiens ont connu un essor retentissant de l autoroute de l information qui comprend toute une gamme de technologies de communication et d information et d applications connexes Alors qu Internet est consid r par plusieurs comme la nouvelle application principale de communication des technologies ax es sur des r seaux c bl s la communication sans fil et les satellites offrent galement de nouvelles applications informatives r cr atives financi res et conomiques En m me temps les tendances constat es au niveau de la prise de conscience et de l utilisation des no
57. de num rique CCAT 1997 pp 46 51 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE l alphab tisme aux comp tences aux emplois au d veloppement personnel et communautaire L initiative qui combine plusieurs de ces int r ts dans le cadre de l acc s est le programme des r seaux d apprentissage communautaires Industrie Canada entreprend aussi plusieurs initiatives pour r pondre aux diff rentes dimensions du programme de l inforoute dont entre autres le Programme d acc s communautaire PAC Rescol les programmes d aide au r seau du secteur du b n volat VolNet et d Ordinateurs pour les coles OP Cependant le PAC est le programme qui se penche essentiellement sur l acc s public Le PAC est une initiative ax e sur la technologie il vise surtout des objectifs de politique conomique et industrielle mais soutient aussi des objectifs de politique sociale Les objectifs de politique conomique et industrielle consistent stimuler l utilisation et la demande d quipement de contenu et de services li s l inforoute aspect du programme que sous tendent d ailleurs les objectifs de d veloppement individuel communautaire et national Les objectifs de politique sociale quoiqu ils ne soient pas au c ur du mandat d Industrie Canada peuvent tre soutenus et atteints gr ce des installations ou des plateformes et des activit s ax es sur la technologie favorisant ainsi l acquisition de connaissances l apprentissage
58. dre diff rents besoins On met beaucoup d hypoth ses sur la possibilit qu Internet remplace les moyens traditionnels utilis s pour acc der aux produits et services Cela pourrait tr s bien se produire le public aurait alors de plus en plus besoin des nouvelles formes de communication telles qu Internet pour obtenir certains produits et services les nouveaux m dias par exemple D autre part les gens n auraient peut tre pas le choix quant la fa on de se procurer un produit ou un service comme cela se produit dans le cadre d une strat gie marketing ax e sur la substitution par exemple dans le cas du remplacement des disques vinyle par les CD16 Lors d une analyse des pr f rences du public relativement l utilisation de diff rentes technologies qui permettent de consulter des renseignements gouvernementaux le public a clairement indiqu qu il est n cessaire d avoir divers supports Figure 16 Moyens pr f r s de communiquer avec l administration publique n 3518 Sans Intemet domicile BEEN 6 6 35 D Entrevues en personne Avec Intemet domicile ES 37 6 2 M Courrier ordinaire Plus de 60000 ZE 2 9 26 qi J Talion Entre 40000et60000 ZEME 14 70030 aa J T l phone Entre 20 000 et 40 000 SMENA 11 15134 Moins de 20000 ANNE o 336 T T l o 20 40 60 80 100 Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 La figure 16
59. e on retrouve cette m me probl matique avec les PAC et les RAC De telles suppositions risquent de sous estimer le besoin de fournir des documents de formation d apprentissage de formation professionnelle et d alphab tisation sur d autres supports ou par d autres moyens d acc s p ex rencontres en personne documents imprim s Ces options sont n cessaires pour permettre aux individus d am liorer leurs comp tences et aptitudes actuelles et pour aplanir les obstacles auxquels font face les Canadiennes et Canadiens qui utilisent r guli rement les nouveaux services ou qui pourraient tirer profit de ces services si on adoptait plus judicieusement une m thode combin e d apprentissage 23 Statistique Canada Un portrait des a n s au Canada num ro de catalogue 89 519 XPF 1999 pp 83 84 Les Associ s de recherch Ekos Inc The Information Highway and the Canadian Communications Household 1998 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE Nous ne voulons pas insinuer pour autant que la technologie n a pas un r le important jouer car elle constitue une ressource parmi plusieurs autres Par exemple dans une tude sur les connaissances en informatique Statistique Canada souligne que les in galit s d acc s implique qu on a d une part des personnes qui d faut de tirer profit des nouvelles technologies pour am liorer leurs comp tences personnes faible revenu en ch mage ou peu scolaris es risquent d tre encore pl
60. e 20 000 16 83 Entre 21 000 et 39 000 20H 79 M oui Entre 40 000 et 59 000 E27 73 Non 60 000 et plus PME 54 ji 1 o 50 100 Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 Comme on peut le constater dans la figure 1 les foyers revenu lev ont trois fois plus acc s Internet partir de chez eux que les foyers revenu modeste Les niveaux d acc s sont aussi diff rents au sein des groupes revenu moyen grandissant selon les ressources disponibles Ces r sultats indiquent que la polarisation ou les diff rences de niveau d acc s qui existent pour d autres technologies de communication et services au Canada tels que la sant ou l ducation pourront galement se faire sentir dans le cas d Internet Selon la recherche pr liminaire manant du rapport L autoroute de l information et les moyens de communication dans les foyers canadiens version de 1999 alors que le nombre total acc s Internet partir de chez soi augmente consid rablement la plus grande partie de cette augmentation est enregistr e au sein des groupes revenu moyen tranche sup rieure et lev Les foyers revenu inf rieur et moyen tranche inf rieure en accusent toujours du retard par rapport aux autres suivant approximativement les m mes propor tions 23 p cent des Canadiens revenu bas ont acc s Internet partir de chez eux comparativement 65 p cent des Canadiens revenu lev Ekos 2000 DOUBLE
61. ectronique de services conomiques sociaux et culturels Au cours des ann es 1990 le gouvernement du Canada a largi ces initiatives posant ainsi les jalons d une autoroute de l information en vue du d veloppement d une soci t de l information Les th mes g n raux sur lesquels repose ce cadre strat gique pr conisaient de faciliter la transition du Canada vers une soci t du savoir d en faire une des nations les plus branch es au monde d atteindre la croissance conomique et de rehausser sa capacit concurrentielle sur les sc nes nationale et internationales En faisant fond sur le discours du Tr ne de 1994 qui a introduit la strat gie sur l autoroute de l information le gouvernement par l entremise d Industrie Canada a constitu un Comit consultatif sur l autoroute de l information CCAT Le cadre strat gique dans lequel s inscrivaient le travail du CCAI ainsi que les programmes et initiatives compl mentaires des autres minist res f d raux concernait un certain nombre de th mes et objectifs fondamentaux ayant trait aux sujets suivants acc s universel et abordable apprentissage continu et mise jour des comp tences cr ation d emploi croissance conomique et de la comp titivit laboration de contenus culturels canadiens avantages provenant du commerce lectronique acc s en direct entre autres aux services et information du gouvernement et d autres services publics Dans son rapport
62. ent le double foss num rique Dans le premier groupe des non utilisateurs se trouvent des quasi utilisateurs qui d sirent se brancher pour diverses raisons mais ne le sont pas cause d un certain nombre de barri res dont les plus importantes sont le co t les moyens financiers et le degr d alphab tisation Le second groupe se compose d utilisateurs distants qui manifestent peu d int r t ou aucun pour Internet et les services en ligne ou qui ne voient en Internet aucune valeur pour satisfaire leurs besoins conomiques ou sociaux quotidiens S agissant de ce dernier groupe s il doit l avenir acc der l inforoute on peut s attendre ce que des barri res telles que la disponibilit du service le co t l alphab tisme et la capacit d utilisation etc deviennent l objet de s rieuses pr occupations Les faits semblent indiquer qu il est fort peu probable que le double foss num rique disparaisse Si Internet devient l avenir aussi essentiel que le service t l phonique local d pendamment des conditions du march disponibilit co t il faudra alors compter sur une politique publique pour assurer un acc s universel Quoique les divers niveaux de branchement le manque d int r t au regard de l utilisation et l absence de besoin per u soient des facteurs qui touchent tous les groupes socio cono miques les barri res et les obstacles l acc s sont plus graves pour ceux
63. ent les uns des autres aussi pouvons nous les appliquer ais ment une analyse multidimensionnelle La phase suivante de l analyse consiste ins rer ces facteurs dans un mod le pr dictif ou explicatif ayant trait aux utilisateurs et aux non utilisateurs d Internet QUI SONT LES RETARDATAIRES DANS LE FOSS NUM RIQUE ET POURQUOI LE SONT ILS Le tableau 5 2 1 dresse le profil des utilisateurs d Internet en fonction d un certain nombre de caract ristiques d mographiques nous permettant ainsi de constater qu une plus grand proportion dhommes que de femmes ont utilis Internet au cours des trois derniers mois Tableau 5 2 1 Profil des internautes Pourcentage d utilisation d Intemet au cours des trois derniers mois Sexe Revenu Hommes ms 56 24 60000 et plus pum 71 25 Femmes pum 415 45 40 000 60 000 ms 55 43 20 000 40 000 pmm 39 35 Age Moins de 20 000 125 17 Moins de 25 pE 72 31 25 44 M 57 27 44 64 M 47 33 Ni d de 65 et plus mmm 17 43 PRE de scolarit tudes universitaires mmm 70 32 Milieu tudes coll gials ms 51 60 2 0 0 Urbain D 35 tudes secondaires 37 54 Rural p 41 46 0 25 50 75 100 0 25 50 75 100 Taux de croissance depuis juin 1998 Juin 1999 20 L estimation d finit la probabilit de l utilisation d Internet comme une fonction des param tres du mod le La r gression logistique s applique au log
64. ents niveaux d acc s selon la classe sociale caract ris e par des variables telles que les co ts et le revenu disponible est une norme sociale et il est tr s flagrant dans la soci t canadienne On peut illustrer cette tendance en examinant par exemple les d penses des m nages canadiens en produits et services de communication d ducation et de lecture Le tableau 1 ci dessous pr sente ces diff rents niveaux d acc s et d utilisation Les foyers revenu lev d pensent presque trois fois plus pour les services de communication que les foyers faible revenu et quatre fois plus pour l ducation et la lecture Tableau 1 D penses moyennes des m nages par quintile de revenu 1997 Moyenne 1 Q 2e Q 3e Q 4e Q 5e Q Communications 924 563 753 934 1 041 1 331 tudes 659 311 258 531 802 1 395 Lecture 275 120 199 263 306 486 Source Statistique Canada Les habitudes de d penses au Canada 1997 1 Statistique Canada Les habitudes de d penses au Canada num ro de catalogue 62 202 XPB 1997 pp 34 36 37 19 20 APER U DE L ACC S L AUTOROUTE CANADIENNE DE L INFORMATION ACC S ET INTERNET Pendant la p riode tudi e la plupart des foyers faible revenu interrog s indiquaient qu ils ne poss daient pas d ordinateur domestique 66 p cent et qu ils ne sont pas abonn s un service Internet domicile 83 p cent Presque la moiti 48 p cent des m nages revenu moyen tranche inf ri
65. es et informatiques Compar d autres types de non utilisateur ils ont un certain int r t et exp rience de l inforoute et ils comprennent les applications sociales d Internet Ils consacrent peu de temps aux loisirs et aux activit s culturelles Le taux d utilisation du t l phone est le plus lev dans ce groupe de non utilisateurs Les r pondants qui ne veulent pas avoir un compte Internet n ont galement pas confiance en leurs comp tences technologiques Le manque d int r t et d exp rience est un trait sp cifique de ce groupe Par ailleurs ils ne semblent pas voir en Internet un outil pratique et ne pensent pas tirer un profit quelconque des applications sociales d Internet Ils consacrent beaucoup de temps aux divertissements et aux activit s culturelles l int rieur ou l ext rieur de la maison Parmi tous les non utilisateurs ils ne semblent pas utiliser norm ment le t l phone Quant au troisi me type de non utilisateurs les r pondants qui affirment qu ils n ont pas besoin d un compte Internet ne semblent pas consid rer l inforoute comme une commodit passive ou ayant des applications sociales directes ou indirectes Tous les autres indicateurs sont semblables au deuxi me type de non utilisateurs aucun int r t exception de la variable temps de loisir et de divertissement Comme les autres non utilisateurs qui mentionnent le co t comme une barri re importante toutes ces variables ne
66. es options politiques disponibles pour r gler des probl mes de branchement Plusieurs m thodes ont servi pour tirer les conclusions du rapport On a pass en revue des rapports des articles et d autres documents provenant de sources telles qu Industrie Canada D veloppement des ressources humaines Canada et le Centre pour la d fense de l int r t public et portant sur des questions li es au foss num rique ainsi que des analyses statistiques de Statistique Canada et de la National Telecommunications and Information Agency De plus pour tablir une typologie des non utilisateurs on a effectu un examen et une analyse multidimensionnelle d taill e des r sultats de l tude de 1997 1998 intitul e Information Highway and the Canadian Communication Household L autoroute de l information et les moyens de communication dans les foyers canadiens des Associ s de recherche Ekos inc On tablit une corr lation entre cette analyse dans la pr sente tude et les strat gies les buts et les mod les d acc s et d laboration du contenu d Industrie Canada et de D veloppement des ressources humaines Canada Ces deux minist res mettent en uvre d importants programmes qui ont tous pour but de faciliter l acc s le d veloppement personnel et communautaire et l laboration du contenu sur Internet L tude d termine galement le niveau de participation des autres minist res f d raux p ex Patrimoine canadien le Secr
67. es strat gies industrielles et gouvernementales il faut que l Etat intervienne afin de faciliter l acc s d am liorer l initiation la technologie et d allouer des ressources pour l laboration d un contenu pertinent et diversifi A ce stade ci l inforoute et Internet ont surtout fait l objet de strat gies de pression de la part du gouvernement et de l industrie le public ne s tant pas senti concern par l acc s Internet domicile de la m me fa on que par la qualit des soins de sant les emplois l quit du r gime fiscal ou le prix de l essence Plus r cemment la demande est devenue un facteur important pour certains segments sociaux et m me pour des sp cialistes et elle pourra s accro tre si la pertinence et la valeur du r seau per ues augmentent Si dans le cadre d une politique nationale de d veloppement industriel social et culturel les administrations publiques accordent Internet une place principal dans la prestation d information et de services l acc s Internet contrairement aux autres technologies de communication ax es sur le domicile qui tant donn leur nature peuvent s utiliser discr tion acqu rra un tel poids que les personnes seront en mesure de satisfaire leurs propres besoins aussi personnels puissent ils tre parfois et ce de fa on rapide et efficace Il y existe diverses options strat giques pour r soudre le probl me de l acc s techniq
68. et offrir les m mes activit s Internet peut occuper une partie du temps consacr d autres activit s mais il ne les remplace pas Il vient en fait s ajouter un ensemble d activit s La diversit des activit s auxquelles s adonnent les gens permettent de comprendre pourquoi de nombreux Canadiennes et Canadiens n accordent pas suffisamment de valeur Internet pour se brancher la maison Par cons quent les gens ne doivent pas tre mis en cause ou chouer au test parce qu ils ne sont pas branch s La diff rence de go t et de valeur renforce l importance d laborer sur Internet un contenu pertinent facile consulter et utiliser car au cours des ann es venir au fur et mesure qu Internet se d veloppe il pourra vraiment offrir aux nombreux Canadiennes et Canadiens branch s et ceux qui ne le sont pas encore un compl ment et une solution de remplacement aux activit s traditionnelles sociales culturelles et de loisirs LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE Typologie des non utilisateurs du foss num rique Les explications des attitudes des Canadiennes et Canadiens relativement au foss num rique sont vasives tant donn la nature complexe et parfois contradictoire des croyances et des perceptions il est difficile den d gager les tendances fondamentales D ailleurs on ne peut pas tablir une simple correspondance entre les attitudes et les caract ristiques g n rales des gens pour av
69. et 60 000 8 IMG 73 Bi Plus ou moins de chances Entre 20 000 et 40 000 5262 69 Beaucoup de chances Moins de 20 000 13252 57 T T T T l o 20 40 60 80 100 Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 En examinant la fr quence d utilisation au cours des trois mois pr c dents on constate quoique l acc s domicile constitue le moyen pr dominant que les familles faible revenu sont plus enclines que celles ayant un revenu lev acc der Internet depuis un site public chez des amis dans un caf Internet ou dans un autre lieu communautaire Par ailleurs certains r pondants de toutes les classes sociales ont eu r cemment acc s Internet d un site public soit pour se renseigner sur Internet ou sur son mode d emploi soit parce qu ils n y ont pas acc s de chez eux figure 14 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE Figure 14 quel endroit vous tes vous servi d un compte Internet au cours des trois derniers mois n 1380 Plus de 60 000 66 5 s g Domicile M cole Ertra 000 ek o 000 53 Bl 3 E Travail Entre 20 000 et 40 000 54 A 24 O E Heu public a E Ailleurs Moins de20000 37 MS HSE T T T T l o 20 40 60 80 100 Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 Pour ce qui est de l importance per ue Internet se classe relativement haut 39 p cent par rapport d autres technologies ou services de communication courants La majorit de
70. eure poss deraient un ordinateur domestique alors que seul un cinqui me 20 p cent souscrirait un service Internet Les m nages revenu moyen tranche sup rieure poss deraient un ordinateur domestique 60 p cent mais moins d un tiers aurait Internet domicile 27 p cent Pour ce qui est des foyers revenu lev la majorit 79 p cent poss derait un ordinateur domestique et presque la moiti 46 p cent serait branch e Internet depuis leur domicilel2 Figure 6 Acc s domicile en 1997 n 3522 Moins de 20 000 Entre 21 000 et 39 000 B F Oui Entre 40 000 et 59 000 73 Non 60 000 et plus o 50 100 Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 Tenir compte des diff rents niveaux d acc s n est pas simple car les variables connexes sont nombreuses Comme on l a mentionn pr c demment la matrice des variables indiquant ce qui influence l acc s domicile inclut le revenu le niveau de scolarit le sexe le lieu de r sidence et la culture technologique Les recherches d montrent aussi que les facteurs comme le besoin les moyens financiers et la valeur per ue sont tout aussi importants sinon davantage pour bien des gens Il est peu probable que ceux qui ne sont pas encore branch s utilisent Internet r guli rement Les modes d utilisation varient m me parmi les internautes Par exemple non seulement les femmes constituent plus de la moiti des non
71. final le CCAI a mis un certain nombre de recommandations dans le domaine de l acc s et a d fini le r le des gouvernements Ces recommandations portaient sur la facilitation de l acc s partir des r gions rurales sur le financement gouvernemental pour des initiatives communautaires en mati re d acc s notamment des projets de biblioth que et de r seau et site communautaire but non lucratif dans les r gions urbaines et rurales et sur le financement gouvernemental visant encourager l laboration de contenu non commercial public et autres Le Comit a aussi recommand que l information et les services gouvernementaux soient disponibles dans diff rents supports pour faciliter l acc si Bien que tous les minist res f d raux concourent dans une certaine mesure l atteinte de ces objectifs deux minist res ont t particuli rement actifs face la question de l acc s des comp tences et de l utilisation individuelle et communautaire de l inforoute s agit d Industrie Canada IC et de D veloppement des ressources humaines Canada DRHOC DRHC ex cute un grand nombre de programmes ayant trait la jeunesse 3 La soci t canadienne l re de l information Pour entrer de plain pied dans le XXE si cle 1996 Discours du Tr ne le 23 septembre 1997 p 16 4 La soci t canadienne l re de l information Pour entrer de plain pied dans le XXE si cle 1996 pp 3 4 Pr parer le Canada au mon
72. h mage est tr s lev 28 L tude sur l autoroute de l information r v le qu en ce qui a trait aux probl mes des co ts moyens financiers relatifs Internet les Canadiennes et Canadiens de toutes classes prouvent divers degr s des difficult s conomiques et cette situation est d autant plus grave au sein de la classe inf rieure On sait depuis l tude Repenser le gouvernement 1995 que la tendance de l effritement de la classe moyenne et de l agrandissement de l cart salarial s est encore plus accentu e au Canada dans les ann es 1990 Le r tr cissement de la classe moyenne et le grossissement de la classe inf rieure ainsi que la stagnation ou la diminution correspondante du revenu que subissent ces deux classes laissent penser que l on fait montre d un optimisme exag r propos de l acc s de toute la population du Canada Internet Comme il a t mentionn plus t t la diff rence des niveaux d acc s deviendra vraisemblablement une caract ristique structurelle d Internet ainsi que d autres technologies et services au Canada Bien qu il soit possible de surmonter partiellement une barri re structurelle de ce genre gr ce une baisse des co ts li s l acc s et aux technologies connexes barri re temporelle cette situation ne permettra pas tous les Canadiennes et Canadiens de se brancher car il y aura toujours d autres barri res qu elles soient structurelles et qu
73. he Side of the Road Ottawa Centre pour la d fense de l int r t public 1995 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE En g n ral et selon toute vraisemblance le degr d acc s l inforoute est fonction des variables comme le revenu le niveau de scolarit le sexe le lieu de r sidence et la culture technologique Le besoin les moyens financiers et la valeur per ue sont aussi des variables importantes Les membres des classes sup rieures qui sont plus instruits et qui ont un meilleur emploi sont plus enclins utiliser toute une gamme de technologies et de services de communication Dans le cas d une technologie ou d un service particulier qui volue de fa on se g n raliser toutes les couches de la soci t la fr quence d utilisation et de possession tend augmenter plus que proportionnellement parmi ceux qui disposent d un revenu et d un niveau de scolarit lev s et qui vivent en milieu urbain Le foss entre g n rations contribue galement expliquer la diff rence Par exemple les jeunes sont de grands utilisateurs de certaines technologies comme Internet alors que en g n ral les personnes g es accusent un retard consid rable ce tableau sur les jeunes et d autres groupes sociod mographiquesit Les figures 2 5 mettent en vidence certains carts relatifs au niveau d acc s et au nombre de technologies utilis es selon la classe sociale et en fonction du revenu consid r comme facteu
74. ion Combien d heures avez vous pass la semaine derni re regarder des vid os Combien d heures avez vous pass la semaine derni re lire des journaux sans compter des journaux en ligne Combien d heures avez vous pass la semaine derni re lire des revues sans compter des revues en ligne Combien d heures avez vous pass la semaine derni re effectuer des travaux m nagers et vous occuper des enfants Pr occupations li es au co t et l acc s Intemet REL COST Seriez vous plus ou moins dispos utiliser Internet si ses services taient plus fiables par exemple toujours disponibles Seriez vous plus ou moins dispos utiliser Internet si le co t d abonnement Internet tait meilleur march 33 34 TYPOLOGIE DES NON UTILISATEURS DU FOSS NUM RIQUE RAP Seriez vous plus ou moins dispos utiliser Internet si le temps pour trouver et t l charger l information tait moindre EASE Seriez vous plus ou moins dispos utiliser Internet si son emploi tait plus facile Consentement clair BNKGT Seriez vous dispos effectuer des transactions par voie lectronique si la banque les garantissait SEC Seriez vous dispos effectuer des transactions par voie lectronique s il y avait des mesures de s curit ad quates pour prot ger les renseignements personnels tels que les num
75. ire ne conviendrait pas notre tude puisque nous ne pouvons pas utiliser des valeurs plus petites que 0 repr sentant les non utilisateurs et plus grandes que 1 utilisateurs Pour ce qui est de la variable dichotomique d pendante nous avons recours une analyse de r gression logistique en nous fondant sur des variables et des facteurs ind pendants explicatifs pour pr voir la probabilit d un individu d tre un utilisateur d Internet 1 ou un non utilisateur 0 20 En introduisant les facteurs d ge de revenu d ducation et de sexe dans l analyse de r gression logistique nous constatons qu ils sont tous des param tres d terminants pour estimer la probabilit d utilisation d Internet Le tableau 5 2 2 indique les coefficients des variables du mod le Par ailleurs nous retrouvons toujours dans le mod le une valeur r siduelle que nous ne pouvons pas expliquer pseudo R au carr de 0 21 Tableau 5 2 2 Coefficients du mod le de r gression logistique Variable d pendante Utilisation d Internet au cours des trois derniers mois Facteurs d mographiques B ET Sign Constant 0 76 0 14 0 00 ge 0 41 0 03 0 00 Sexe hommes 0 51 0 08 0 00 Revenu lev 0 65 0 08 0 00 Niveau de scolarit 0 65 0 05 0 00 signification lt 0 01 signification lt 0 05 signification lt 0 10 Il y a quelques carts donn s dans la r partition d mographique des utilisate
76. ises de communication ne prennent pas de grands risques lorsqu il s agit de nouveaux services l exception d Internet Une grande partie du contenu offert correspond des produits ou services qui ont d j t prouv s avec d autres technologies p ex les services t l phoniques d affaires la diffusion ou pr sent s sous d autres formes de consommation telles que les journaux les documents de r f rence le contenu ducatif et l achat domicile Les produits existants sont pr sent s de nouveau sous forme lectronique lorsqu on reconstitue ces march s en ligne La norme pour les nouveaux produits et services comme Internet veut que les entreprises de communication ciblent d abord les segments de march s les plus susceptibles de rentabiliser leurs co ts lev s du d veloppement Ces segments sont constitu s d entreprises de professionnels et de consommateurs revenu lev Le segment de consommateurs de haut de gamme form des m nages qui utilisent les modes de communication les plus sophistiqu s tend adopter rapidement un large ventail de nouvelles technologies Il comprend les gens qui ont le revenu disponible pour des services d information le plus lev Cela veut aussi dire que du moins pendant les premi res phases de d veloppement on est plus enclin offrir de l information et des services qui r pondent plut t aux exigences et aux besoins de ce segment ou de sous groupes pr cis
77. it grandissante entre les riches et les pauvres au Canada octobre 1998 pp x 24 30 Conseil national du bien tre Profil de la pauvret printemps 1998 Conseil national du bien tre Profil de la pauvret automne 1999 pp 10 16 17 19 52 31 Conseil national du bien tre Profil de la pauvret automne 1998 Conseil national du bien tre Profil de la pauvret automne 1999 p 52 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE Ce qui ne veut pas dire que l information manque Internet c est plut t la profusion d information Par contre il est reconnu que cette information n est pas class e de fa on faciliter la recherche et que cette grande quantit d information appel e augmenter encore plus qui se trouve dans les portails et les m gasites des entreprises priv es et des gouverne ments repr sente d abord et surtout les int r ts des fournisseurs d information et non ceux des utilisateurs ou des utilisateurs ventuels au sein de la population Dans le cadre des projets gouvernementaux d acc l rer la diffusion de renseignements et la prestation des services en direct au cours des prochaines ann es il faudra int grer le besoin du public pour ce qui est de la qualit et de la diversit de l information aux strat gies visant le d veloppement et la diffusion de l information Si on omet de la faire la strat gie de diffusion d information mettra sur Internet une quantit indigeste de renseignements qui
78. iveaux d alphab tisme influencent voire limitent les choix des moyens de communication qu utilisent les gens pour obtenir des renseignements et participer la soci t La tr s grande disparit des niveaux d alphab tisme au Canada expliquent en partie le fait que nombre de non utilisateurs ne voient aucun int r t ni besoin en Internet Au Canada environ un cinqui me de la population adulte 22 p cent se trouve au plus bas niveau d alphab tisme Ils prouvent de grandes difficult s utiliser ou lire de l information imprim s l mentaires Un autre groupe constituant le quart de la population adulte entre 24 et 26 p cent poss de un niveau d alphab tisme un peu plus lev il peut seulement servir des textes simples pr sent s clairement et dans lesquels les des t ches accomplir ne sont pas trop complexes traduction 21 Par cons quent l alphab tisme ne signifie pas uniquement la capacit d une personne d utiliser une technologie mais aussi le fait qu elle ait des aptitudes sociales et culturelles et qu elle sache s en servir de fa on tirer parti de l utilisation de la technologie que ce soit l acc s Internet un livre un journal la t l vision etc 22 L alphab tisme fait avec les co ts absence des besoins ressentis et la question de valeur accord e Internet partie des importantes variables qui permettent de comprendre le 21 Statistique Canada Lire l avenir un
79. jours participer ad quatement dans la soci t et tirer profit de cette participation L acc s Internet en soi ne viendra pas bout des in galit s sociales et conomiques ni des clivages sociaux ou communautaires bien au contraire il risque de les aggraver Par contre avec la capacit d utiliser les nouvelles technologies comme des outils et des ressources et l occasion d exploiter des possibilit s il est permis de croire que certains d savantages et in galit s seront quelque peu att nu s En mati re de politique tant conomique que sociale le gouvernement devra soutenir ses efforts pour relever les d fis que posent les parties qui se retrouvent de chaque c t du foss num rique Il faudra court terme poursuivre les initiatives ayant trait l acc s l initiation la technologie et l laboration du contenu pour r pondre aux besoins du segment des quasi utilisateurs des infopauvres et long terme les modifier pour tenir compte des besoins des utilisateurs r ticents car l inforoute occupera une place de plus en plus importante dans leur vie Les multiples modes d acc s l information et aux services devront galement tre maintenus afin de pourvoir aux besoins des Canadiennes et Canadiens en mati re de communication qu ils soient branch s ou non LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE Pour comprendre certaines de ces tendances il serait utile d examiner sans perdre de vue la complexit de no
80. l inutilit apparente Un certain chevauchement de ces cat gories est certes possible On peut d ailleurs pr voir que la distinction entre le niveau d int r t et le besoin per u d avoir un compte Internet peut ne pas tre tr s explicite pour quelques r pondants Cependant ils ont fondamentalement des diff rents types de r action M me si nous changions les stimulus c d cr er un besoin d utilisation d Internet correspondant plus ou moins au besoin d utilisation du t l phone une technologie indispensable pour les m nages ou les individus nous aurions toujours un segment de la population qui ne montre aucun int r t d avoir un compte Internet Environ un cinqui me de tous les non utilisateurs d termin s indiquent le co t comme la raison principale pour laquelle ils n ont pas un compte Internet Un autre 20 p cent ne sont pas int ress s obtenir un compte Internet Presque trois non utilisateurs sur dix indiquent qu ils n ont pas besoin de l acc s Internet depuis leur domicile PREMIER TYPE CO T DEUXI ME TYPE INT R T TROISI ME TYPE BESOIN Nous savons que les utilisateurs et les non utilisateurs notent tout fait diff remment l importance des facteurs pond r s d termin s dans la section pr c dente du pr sent rapport Par exemple les utilisateurs d Internet tiennent beaucoup plus au t l travail et ont un sentiment de confiance plus grand l gard de la s ret du commerce le
81. l utilisation d Internet et d autres technologies on constate que les individus accordent de limportance au niveau auquel une technologie contribue aux valeurs ou aux activit s existantes la valeur sociale Par exemple certaines innovations technologiques qui sont apparues dans le pass telles que les lessiveuses et les fours micro ondes ont facilit des activit s m nag res souvent en faisant gagner du temps Toutefois contrairement aux annonces publicitaires propos des propri t s du four micro ondes lorsqu on l a lanc il n a pas remplac d autres m thodes de cuisson par exemple le po le le four conventionnel Par cons quent lorsqu une personne adopte une nouvelle technologie elle ne se fie pas aux avantages pr tendus par son promoteur elle juge elle m me si cette technologie r pond ou non ses besoins existants et s int gre facilement ses activit s quotidiennes Les possibilit s qu offre la technologie ne constituent pas n cessairement un attrait au niveau individuel ou social Internet offre des avantages de communication sp cifiques dans le cadre de certaines activit s ou domaines lieux de travail interactions ou transactions distance mais il reste encore prouver qu Internet peut transformer la soci t ou m me qu il est recommandable pour toutes les activit s ou types d information ou services 4 Par ailleurs les co ts constituent un crit re important lorsqu il s agit d
82. le perfectionnement des comp tences la formation les perspectives demploi et l laboration du contenu Fond e sur des plateformes techniques d acc s sites ou groupes de r seau qui existent dans les collectivit s l Initiative des R seaux d apprentissage communautaires RAC de DRHC vise les objectifs du minist re en mati re de politique sociale Ces objectifs qui sont au centre de son mandat comprennent l utilisation des technologies comme outils pour soutenir l apprentissage le perfectionnement des comp tences les possibilit s d emploi ainsi que le d veloppement individuel et communautaire L Initiative RAC accorde une importance particuli re au contenu et aux services PROGRAMME D ACC S COMMUNAUTAIRE En se fondant sur l objectif de faire du Canada le pays le plus branch du monde vers an 2000 le gouvernement a pr sent en 1998 son programme Un Canada branch La composante Le Canada en ligne des six volets du programme porte sur l acc s du public Internet Le Programme d acc s communautaire PAC a t con u pour aider fournir aux Canadiennes et Canadiens un acc s Internet un prix abordable et leur enseigner comment l utiliser efficacement Dans le cadre du PAC des lieux publics comme les coles les biblioth ques et les centres communautaires servent de rampes d acc s l inforoute Au d part dans le cadre du PAC on pr voyait relier 1 500 collectivit s des r gions r
83. le service t l phonique la c blodistribution et autres services vid o cr e des conditions qui permettent aux individus de consommer passivement le contenu sur Internet de devenir des spectateurs au lieu de naviguer par exemple en un seul clic l utilisateur peut tout aussi bien lancer une application regarder le contenu imprimer envoyer un courrier lectronique et revenir la fonction t l vision La facilit d acc s et d utilisation d Internet pour obtenir de l information et se divertir de fa on passive cr era des conditions qui rendront l inforoute plus accessible une partie des non utilisateurs actuels Toutefois l int r t l alphab tisme les comp tences et les moyens financiers seront toujours divers degr s des obstacles pour un grand nombre de non utilisateurs et le co t du service un sujet de pr occupation pour les utilisateurs faible revenu 35 Ibid pp 67 72 74 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE L utilisation active o il faut d ployer de v ritables efforts pour arriver un r sultat est la seconde tendance en importance de l actuelle volution Internet Il s agit surtout des transactions en direct qui ce soit pour effectuer une transaction commerciale remplir ou r cup rer des formulaires et des documents ou obtenir d autres types de renseignements Dans une certaine mesure il y a un chevauchement entre l utilisation active et la consom mation passive le l che vitri
84. les afin de concilier les diff rents niveaux d alphab tisme et de r pondre aux besoins des personnes handicap es Parall lement il est plut t difficile de copier et d utiliser certains renseignements qui se trouvent sur Internet Les strat gies et les politiques en mati re d information devront valuer attentivement les besoins et les capacit s des diff rentes parties int ress es ainsi que des diff rents segments de la soci t lorsque viendra le temps de d cider les divers supports pour pr senter des renseignements Le concept de la diversit du contenu soul ve galement la question de l importance certains types d information sa disponibilit sa pr sentation etc pour diff rents segments de la population par exemple les personnes g es les ch meurs les employ s temps partiel etc Si la pr sence d un certain contenu requis constitue l un des crit res cl s pour attirer de nouveaux internautes la qualit de ce contenu s av rera donc importante pour que ces derniers restent branch s 32 Wired Canada to cost 5B Federal Departments Services Information go on Web in 2004 The Ottawa Citizen dimanche 12 d cembre 1999 p A1 33 Reddick A Sharing the Road Convergence and the Information Highway Centre pour la d fense de l int r t public 1995 58 CONTEXTE SOCIAL Pour accro tre le nombre d utilisateurs d Internet il est n cessaire de surmonter deux probl mes Premi rement
85. les des r pondants mais augmente par contre l enthousiasme des r pondants l gard des op rations bancaires virtuelles et des applications sociales de l inforoute Ce facteur d crit la commodit passive d Internet Cinqui me facteur Temps consacr aux loisirs aux activit s culturelles et aux divertissements Le cinqui me facteur tient compte du nombre d heures consacr es la culture pop la vie familiale et aux activit s culturelles l ext rieur de la maison Le temps consacr aux loisirs aux activit s culturelles et aux divertissements englobe l effet de toutes ces variables 39 TYPOLOGIE DES NON UTILISATEURS DU FOSS NUM RIQUE Sixi me facteur Utilisation du t l phone Le sixi me facteur rassemble les effets partiels des activit s culturelles et les combine au nombre d heures pass es au t l phone dans le cadre du travail ou des communications avec les services gouvernementaux ou m dicaux Puisque l attribution de la dimension t l phone produit un effet consid rable sur ce facteur et d faut d un terme plus appropri nous d signons ce sixi me facteur par utilisation du t l phone Ces six facteurs manque de confiance exp rience et int r t outil pratique commodit passive temps consacr aux loisirs aux activit s culturelles et aux divertissements et utilisation du t l phone expliquent au moins 50 p cent de la variance Nous les avons d finis et tablis ind pendamm
86. n de fois tes vous all un concert de musique populaire rock jazz ou country ZQ25I2 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE Au cours des 23 derniers mois combien de fois tes vous all un parc national ou un lieu historique Op rations bancaires virtuelles QIE Q1F Q2G Je pr f re utiliser les guichets automatiques qu aller dans une banque et traiter avec un caissier de banque Je pr f re utiliser la carte de d bit qu utiliser l argent comptant des ch ques ou des cartes de cr dit L acc s Internet est il important Utilisation du t l phone Q27C Q27B Q27C Au cours des trois derniers mois combien de fois avez vous utilis le t l phone pour communiquer avec les administrations publiques Au cours des trois derniers mois combien de fois avez vous utilis le t l phone dans le cadre de votre travail de vos affaires Au cours des trois derniers mois combien de fois avez vous utilis le t l phone pour communiquer avec votre m decin ou d autres services li s aux soins de sant Activit s li es la culture pop et la vie familiale Q26E Q26F Q26D Q26G Q26H Q26B Combien d heures avez vous pass la semaine derni re couter les nouvelles ou des programmes ducatifs la t l vision Combien d heures avez vous pass la semaine derni re couter tous les autres programmes la t l vis
87. n suivante consulter les citoyens sur des affaires locales et communautaires Q21B Il faut se servir des r seaux communautaires pour aider les Canadiennes et Canadiens faible revenu Q20E L inforoute est elle importante pour l application suivante permettre aux citoyens de se communiquer Q20B L inforoute est elle importante pour l application suivante permettre aux citoyens de voter par voie lectronique lors des lections ou r f rendums T l vision Q2E Est il important d avoir acc s au service de t l distribution cha nes canadiennes Q2F Est il important d avoir acc s au service de t l distribution cha nes am ricaines ou trang res Q2D Est il important d avoir acc s une t l vision Activit s culturelles ZQ25D2 Au cours des 23 derniers mois combien de fois tes vous all une libraire 2Q25C2 Au cours des 23 derniers mois combien de fois tes vous all une biblioth que municipale ZQ25B2 Au cours des 23 derniers mois combien de fois tes vous all une galerie ou un mus e d art ZQ25A2 Au cours des 28 derniers mois combien de fois tes vous all un mus e ou les archives ZQ26I Combien d d heures avez vous consacr la semaine pass e lire des livres ZQ25E2 Au cours des 23 derniers mois combien de fois tes vous all un cin ma ou club ZQ25F2 Au cours des 23 derniers mois combie
88. n utilisateurs de type 2 ils font aussi face des barri res techniques et de co t ce dit le fait qu leurs yeux ou que r ellement Internet n est pas utile et ne leur procure aucun avantage ni personnel ni social est un aussi gros probl me Par cons quent on pourrait faciliter leur branchement si on am liore le contenu conomique social et culturel en le concevant et l laborant de fa on r pondre plus ad quatement leurs besoins actuels Par ailleurs l acquisition des comp tences techniques un contenu correspondant aux besoins sociaux et la disponibilit des sites d acc s publics sont des composants importants d une strat gie d acc s visant ce groupe Les non utilisateurs de type 2 sont de la cohorte des pr retrait s entre 45 et 55 ans Au niveau de l administration f d rale DRHC RAC Industrie Canada PAC Patrimoine canadien contenu social et culturel et le Secr tariat du Conseil du Tr sor services gouvernementaux d tiennent des r les importants pour ce qui est des activit s li es l acc s et au contenu Les non utilisateurs de type 3 sont loin d tre branch s et ne le seront pas surtout dans un avenir proche Ils ne semblent pas voir un avantage personnel dans l acc s Internet ou en tirer parti ni avoir les ressources ou les connaissances sociales pour profiter de l inforoute D une fa on g n rale les personnes g es et les retrait s au Canada 55 ans et plus on
89. ne lectronique par exemple toutefois l utilisation active n cessite non seulement la capacit d acc der Internet mais aussi des niveaux plus lev s d habilet s et de culture technologiques que dans le cas de l utilisation passive L utilisation des fins professionnelles la troisi me de ces tendances restera vraisembla blement la chasse gard e de l lite et des maniaques de l information Ce genre d utilisation d Internet n est pas toujours facile naviguer pour trouver des renseignements pr cis n cessaires une t che ou un besoin particulier est fastidieux Outre l enthousiasme il semble que ces t ches requi rent des habilet s technologiques et une technologie peut tre plus co teuse que Internet via le t l viseur Il faut tudier toujours les questions relatives au double foss num rique en tenant compte de la fa on dont les diff rents types de renseignements et de services en particulier ceux qu on consid re essentiels et n cessaires sont offerts de la fa on dont on y a acc s et de la fa on dont on consomme produits de communication ainsi que du nombre des ressources qui sont disponibles Quant aux infopauvres on ne pourra pas r pondre leur demande et utilisation actuelle et potentielle d Internet et des services tant qu on ne se penche sur un certain nombre de variables importantes notamment la qualit du contenu le temps disponible le contexte social l initiation la te
90. ne En 1997 dans les villes de 500 000 habitants ou plus vivaient 681 000 familles pauvres soit un peu plus de la moiti 57 p cent de l ensemble des familles pauvres et 60 p cent 861 000 personnes de tous les c libataires pauvres Quant aux r gions rurales pr s du quart des personnes seules 22 4 p cent taient pauvres l l instar de l alphab tisme ces donn es d mographiques influent sur les modes de prestation de l information et des services afin d aider les personnes qui n ont pas acc s Internet par choix ou par manque de moyens d y avoir acc s diff rents supports souvent meilleur march en personne documents imprim s et en fonction du facteur g ographique villes collectivit s quartiers r gions rurales DIVERSIT DU CONTENU Alors qu on trouve sur Internet toute une collection de contenus publicitaires une des principales faiblesses au Canada est le manque de contenu culturel et social qui est diversifi et pertinent qui est de qualit et qui est produit par les gens du pays m me Nombreux sont les internautes qui ont beaucoup de peine trouver de l information sur Internet surtout de l information pertinente et de qualit En outre parmi les raisons voqu es pour ne pas se brancher plusieurs non utilisateurs mentionnent qu une faible proportion du contenu semble r pondre leurs besoins 29 Centre for Social Justice L cart grandissant un rapport sur l in gal
91. ne part et le co t ou les moyens financiers d autre part Fait int ressant alors qu Internet n tait pas encore tr s connu du grand public pr s d une personne sur cinq toute cat gorie de revenu confondue a consid r la possibilit de se brancher mais le co t l en a emp ch e Par ailleurs environ le m me nombre de personnes s int ressait peu ce service et peu pr s une personne sur trois ne voyait pas comment Internet pourrait r pondre ses besoins quotidiens d information ou de communication figure 8 14 Ibid tableaux statistiques 1998 1 22 APER U DE L ACC S L AUTOROUTE CANADIENNE DE L INFORMATION Figure 8 Principales raisons voqu es pour ne pas avoir de compte Internet domicile Plus de 60000 7 JM 2 Co t Entre 40 000 et 60 000 20 34 D Aucun int r t Entre 20 000 et 40 000 Ca 29 Affaires travail Moins de 20 000 s 36 o s 100 Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 Les donn es provisoires de la version 1999 de l tude de Ekos r v lent qu un plus grand nombre de Canadiennes et Canadiens consid rent Internet comme un service de plus en plus important ou n cessaire tant donn que le contexte change constamment tout comme la perception de la valeur du Web le co t devient un obstacle de plus en plus important pour les familles faible revenu ainsi que pour certaines familles revenu moyen Le f
92. nomie fond es sur l information Il peut s agir des gens qui prouvent des besoins d apprentissage sp cifiques pour am liorer leur employabilit qui requi rent d autres syst mes d apprentissage plus adapt s leurs besoins ou qui sont susceptibles d tre marginalis s et qui rejoignent le rang des infopauvres 6 Industrie Canada Strat gie canadienne pour l autoroute de l information document d information 1997 Un Canada branch page Web www connect gc ca LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE L Initiative offre aussi des possibilit s aux personnes ayant des besoins sp cifiques telles que des a n s des personnes handicap es Le programme disposera d un budget de 29 millions pour la p riode allant de 1999 2002 et le montant total maximum accord chaque projet sera de 100 000 par an L initiative des RAC devrait permettre d laborer des mod les d apprentissage l intention des collectivit s et des organismes communautaires de fournir du soutien et de l entretien continus aux organisations et de pr senter diff rentes approches concernant les occasions d apprentissage Dans un contexte plus large l initiative des RAC fait partie de la mission de DRHC qui vise entre autres donner aux Canadiennes et Canadiens les moyens de g rer les transitions qui jalonnent leur vie Le but sous jacent est de r duire les in galit s de susciter la croissance et de contribuer au d veloppement conomiq
93. ns en mati re de communication et d information Par exemple une personne qui prouve de la difficult avec des documents imprim s ou encore avec l informatique et Internet risque de se tourner vers la t l vision ou le t l phone pour obtenir les renseignements voulus Les pr f rences de la population canadienne quant l utilisation d un certain nombre de technologies pour avoir acc s de l information et des services voir la figure 16 ne sont pas tellement attribuables l inexp rience d Internet mais plut t la capacit d utiliser diff rentes technologies pour r pondre des besoins Par cons quent si on veut concilier la multiplicit de niveaux d alphab tisme de la population canadienne ainsi que ses pr f rences par rapport l utilisation des moyens d acc s diff rents types de renseignements et de services il faut continuer offrir ces divers moyens d acc s sans passer outre le fait que les utilisateurs des moyens d acc s et de distribution sont en droit de jouir autant que les internautes du m me niveau ou qualit de service et d information Une autre tendance troublante se d gage propos de l alphab tisme et d Internet Les adeptes d Internet semblent afficher un optimisme et une confiance sans r serve l gard de la technologie et d Internet comme principal outil pour relever les d fis que posent l alphab tisation et la formation professionnelle Dans une certaine mesur
94. nt tre ax es sur les besoins particuliers des individus et des groupes Avec le temps les groupes et les organismes communautaires ont acquis un important savoir faire qui leur permet de r pondre aux besoins de leur collectivit En outre ils ont tabli d heureuses relations de travail avec bien d autres groupes actifs dans leur collectivit Gr ce aux actuels atouts et relations il est possible d int grer la technologie informatique et les communications en direct aux ressources existantes en vue d am liorer les services Des options moins complexes comme l imposition de mod les exog nes susceptibles de contrecarrer les exp riences et le savoir faire acquis de ces groupes et organismes ou l introduction d une nouvelle technologie en vue de remplacer des services ou du savoir faire existants risqueraient de mal servir les int r ts des collectivit s et des individus Contrairement aux d marches ax es sur la technologie il faut que les organismes communautaires et diff rents chelons de gouvernement qui entreprennent des initiatives visant l laboration du contenu et la prestation de services tiennent compte de la fa on dont les divers segments sociaux ont actuellement acc s l information et utilisent cette information en vue de leurs divers besoins Les initiatives d laboration du contenu devront voluer tre remplac es par d autres initiatives voire dispara tre d finitivement car les activit s en ligne
95. ntaux de la lecture et de l criture et une d t rioration des aptitudes sociales ou communautaires des individus ou de leur savoir faire en g n ral Autrement dit les jeunes qui en tant que segment social sont les principaux utilisateurs d Internet et de la nouvelle technologie m me s ils ont acquis une ma trise dans ces domaines ont vu leurs comp tences et leurs capacit s relatives l application pratique et fondamentale des arts et des sciences se d t riorer grandement et il en est de m me pour leurs capacit s d interagir et de participer dans la soci t de fa on constructive des comp tences capacit s et aptitudes qui concernent de nombreuses activit s qu on m ne sans ordinateur ni Internet M me si ces utilisateurs de la haute technologie ont t expos s une profusion d information ils n ont pas acquis ou atteint un niveau de connaissances ni d velopp une aptitude s en servir comme une capacit sociale dans leur quotidien comme les g n rations pr c dentes ont su le faire Par cons quent bien qu il soit important que les politiques publiques visent cr er un alphab tisme ax sur la technologie et brancher davantage de Canadiennes et Canadiens elles ne doivent pas pour autant miner la norme et les formes socialement n cessaires de l alphab tisme 26 24 Statistique Canada Connaissances en informatique une exigence de plus en plus r pandue Revue trimestrielle de l
96. oir une image d ensemble harmonieuse Pour surmonter ces limitations nous avons effectu une analyse multidimensionnelle du public canadien Elle nous fournit un outil plus r aliste et plus exact pour classer cette quantit d attitudes de croyances de comportements et de pr f rences concernant l inforoute Cette analyse multidimensionnelle pr sente deux avantages principaux Elle permet d une part de r soudre certaines contradictions apparentes au niveau des donn es Par exemple elle montrera comment les diff rentes caract ristiques d mographiques et exp riences se conjuguent et soul vent d importantes questions La tendance g n rale permet d expliquer les raisons pour lesquelles certains types de Canadiennes et Canadiens ont certaines opinions et impressions de l inforoute D autre part l analyse multidimensionnelle fournit un outil beaucoup plus efficace et plus pratique en vue de l laboration des politiques qui conviendront au caract re unique de diff rents types de Canadiennes et Canadiens Il ne faut pas consid rer que le public canadien est monolithique Toute intervention qui conjecture sur cette ressemblance globale est vou e l chec On effectue l analyse multidimensionnelle pr sent e dans cette section en trois tapes Au cours de la premi re tape on pr l ve les facteurs fondamentaux de l ensemble des attitudes v rifi es dans les enqu tes La deuxi me tape consiste
97. on de l information et des services etc Nous continuerons donc de faire des courses dans les magasins d couter la t l vision de lire des livres de rencontrer des amis dans les lieux publics d assister des concerts et d aller l cole Avec les changements que conna t la technologie on peut faire des conjectures concernant l tablissement des prix et les questions connexes le genre de personnes qui auront acc s cette technologie et qui l utiliseront couramment et les moyens dont elles disposeront Internet s approche actuellement les plus hauts niveaux de p n tration ventuelle au sein des m nages revenu moyen et lev un grand nombre de personnes des classes inf rieures et une minorit de personnes des classes sup rieures n tant pas branch s On fait preuve d un optimisme exag r en pensant que toute la population du Canada sera branch e moins qu un v nement ne survienne faisant d Internet un l ment essentiel et indispensable comme le service t l phonique local de base ou encore abordable facile utiliser et omnipr sent comme la radio et la t l vision un double foss num rique avec des diff rents niveaux d acc s persistera comme on le voit couramment avec la plupart des autres produits et services au Canada notamment les communications Ces diff rences de niveaux d acc s sont attribuables des variables telles que les besoins le revenu les moyens financiers la valeur pe
98. on une personne sur quatre entre 20 et 25 p cent cherche des emplois sur Internet alors qu un peu moins de personnes entre 15 et 20 p cent des segments ayant un revenu sup rieur 25 000 utilisent Internet dans cette fin3 La politique des tats Unis repose sur la promotion d un march concurrentiel et sur l objectif du service universel ce sont les principales mesures qui permettront de transformer le pays en une soci t de l information Les raisons sont les m mes qu au Canada Bien que Internet ne soit actuellement pas un service essentiel autrement dit n cessaire la survie il n en demeure pas moins qu aux Etats Unis peu s en faut pour le consid rer comme tel Internet l instar du t l phone et de l ordinateur deviendra un ingr dient n cessaire la r ussite 40 La valeur d Internet d pend du contexte c est dire la fa on dont il se d veloppe et s utilise pour modifier le travail les communications et la consommation On consid re que la concurrence dans les communications att nue dans une certaine mesure le probl me du foss num rique en faisant baisser les prix par exemple cependant elle ne constitue pas la seule solution Le co t de l quipement et des services les moyens financiers et les comp tences pour les utiliser seront toujours des obstacles et des freins On consid re qu il est essentiel de poursuivre court terme des initiatives publiques telles que des mesures
99. oroute Le gouvernement devrait fournir du financement suppl mentaire par l entremise des organismes pour assurer un important contenu canadien sur l inforoute votre avis l laboration d un contenu canadien et sa disponibilit sur l inforoute sont elles importantes LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE Q53AM Une utilisation judicieuse de l inforoute consisterait fournir aux Canadiennes et Canadiens des renseignements sur le fait canadien Q51A Je suis tr s pr occup par le fait qu en empruntant l inforoute nous compromettrons notre identit canadienne Technophobie FAST Le gouvernement se montre trop press d utiliser les nouvelles technologies dans la prestation de l information et des services SERV Quand je traite avec l administration publique je pr f re m adresser une personne m me si les services sont plus lents et les co ts plus lev s Q53H Je connais certaines personnes qui passent beaucoup trop de temps la maison utiliser Internet causant ainsi des pr judices leur vie familiale EDGE Le gouvernement est tr s novateur dans la mise en application de nouvelles technologies Q53R L inforoute r duit la vie priv e au Canada Comp tence technophilie Q33D Notez votre aptitude travailler avec des ordinateurs FAM tes vous familier avec le terme Autoroute de l information inforoute Q53B Mes connaissances des no
100. oroute En permettant la population d acc der diversement Internet partir des sites publics on s aligne parfaitement sur les usages sociaux et sur le mandat des services publics dans la soci t par exemple les services qu offrent les biblioth ques les bureaux de poste les bureaux gouvernementaux etc l avenir l analyse et la planification strat giques devront se pencher sur des questions telles que le nombre et l emplacement des sites d acc s public les mod les d tablissement de r seaux communautaires la responsabilit l gard de la gestion locale la qualit de services concernant autant l infrastructure que le contenu et la dotation en personnel les services offerts au public les conditions d acc s aux divers services et utilit s et les obligations et responsabilit s du gouvernement en mati re de financement Les minist res f d raux Industrie Canada 42 A Georgia City Closes the Digital Divide by Giving its Citizens Free Internet Access Financial Post le 23 mars 2000 p C 12 Reddick A Community Networking and Access Initiatives in Canada 1998 43 Crane D Sweden s Broad Brand for all Shames Canada Toronto Star le 23 mars 2000 Quebec Seeks to Bolster Internet Penetration with Tax Credits and Subsidies Network Letter le 27 mars 2000 p 5 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE PAC et DRHC RAC devraient faire de ces questions des pr occupations essentielles des questions qui
101. oupes revenu lev et tous les autres groupes dont le revenu est inf rieur 50 000 Par ailleurs 61 62 CONTEXTE SOCIAL l augmentation de l acc s du groupe au revenu le plus lev 75 000 et plus et celle du groupe au revenu le plus faible moins de 10 000 ne se faisaient pas au m me rythme et cette diff rence de l augmentation s levait 29 p cent une augmentation de 42 52 p cent L cart entre les segments revenu faible et lev s est accentu en cours de la m me p riode Cet cart devrait persister encore quelques ann es36 comme c est le cas au Canada Figure 20 Personnes utilisant Internet aux tats Unis en 1999 80 60 58 9 45 5 47 7 40 347 331 M domicile 19 9 253 25 20 13 H 14 1 Ailleurs s 9 9 0 T T T T l Moins de De 20 De 25 De 35 De50 750005 20 000 25000 35000 50000 75000 et plus Source National Telecommunications and Information Administration 1999 Parmi les principales raisons pour lesquelles les am ricains n ont pas acc s Internet domicile on signale dans une m me proportion qu au Canada voir ci dessus l absence de besoins ressentis 25 7 p cent et les co ts 16 8 p cent Au chapitre des co ts on mentionne surtout les frais mensuels de services Internet 9 7 p cent et les appels t l phoniques pour joindre le fournisseur de service Internet Environ un r pondant sur dix
102. ourrait faciliter leur branchement si on am liore le contenu conomique social et culturel en le concevant et l laborant de fa on r pondre plus ad quatement leurs besoins actuels Par ailleurs l acquisition des comp tences techniques un contenu correspondant aux besoins sociaux et la disponibilit des sites d acc s public sont des composants importants d une strat gie d acc s visant ce groupe Les non utilisateurs de type 2 sont de la cohorte des pr retrait s entre 45 et 55 ans Au niveau de l administration f d rale DRHC RAC Industrie Canada PAC Patrimoine canadien contenu social et culturel et le Secr tariat du Conseil du Tr sor services gouvernementaux d tiennent des r les importants pour ce qui est des activit s li es l acc s et au contenu Les non utilisateurs de type 3 sont loin d tre branch s et ne le seront pas surtout dans un avenir proche Ils ne semblent pas voir un avantage personnel dans l acc s Internet ou en tirer parti ni avoir les ressources ou les connaissances sociales pour profiter de l inforoute D une fa on g n rale les personnes g es et les retrait s au Canada 55 ans et plus ont tendance joindre les rangs des non utilisateurs de type 3 Dans le cas des non utilisateurs de types 2 et 3 les valuations strat giques des besoins besoins sociaux conjugu es des initiatives d laboration de contenu pourraient augmenter leur propension utilise
103. ploy s ducateurs et tudiants locaux et toute autre partie qui veulent am liorer leurs comp tences en mati re d information et de r seautage 4 favoriser la prestation lectronique des services gouvernementaux et autres et encourager la r troaction des citoyens au sujet de la fa on dont ils voudraient que ces services soient pr sent s INITIATIVE DES R SEAUX D APPRENTISSAGE COMMUNAUTAIRES L initiative des RAC a pour objet d appuyer des projets pilotes de dur e limit e en partenariat avec des organismes communautaires capables d offrir un acc s multiple une vari t de ressources p dagogiques au sein des collectivit s Globalement les RAC visent sensibiliser la population aux initiatives et programmes qui sont ax s sur la collectivit et qui offrent des occasions d apprentissage et de perfectionnement des comp tences et encourager cette population y prendre part Les buts principaux de l initiative consistent am liorer le d veloppement social et conomique des collectivit s et la vie des membres au sein de ces collectivit s gr ce l apprentissage continu Aussi un des buts principaux est de rendre les possibilit s d apprentissage plus accessibles aux Canadiennes et Canadiens Ce programme ax sur des politiques sociales est con u pour r pondre aux besoins des Canadiennes et Canadiens qui risquent fort d tre marginalis s ou d favoris s dans une nouvelle soci t et une nouvelle co
104. portrait de l alphab tisme au Canada 1996 22 Voir par exemple Mosco V Public Policy and the Information Highway Access Equity and Universality Biblioth que nationale du Canada 2000 ou Sen A Development as Freedom New York Knopf 1999 51 52 CONTEXTE SOCIAL faible niveau d utilisation d Internet chez les a n s dont environ 60 p cent n ont pas termin leurs tudes secondaires En 1994 plus de la moiti des personnes g es au Canada avait le plus faible niveau d alphab tisme selon les normes de l Enqu te internationale sur l alphab tisation des adultes ETAA et peine la moiti de celles ci soit 53 p cent tait en mesure de lire des textes l mentaires Quoi qu il en soit un petit nombre de personnes g es ont d cid de se brancher En 1998 moins d un a n sur dix 9 p cent d clarait avoir Internet domicile et des sept pour cent des a n s affirmant avoir utilis Internet au cours des trois derniers mois la plupart 84 p cent l ont fait domicile les autres ont eu acc s l inforoute partir des coles 8 p cent et des sites d acc s public 5 p cent Une minorit du m me ordre parmi les personnes g es participe un programme d ducation 5 p cent ou 175 000 a n s 25 Compte tenu de ce contexte un individu peut selon son niveau d alphab tisme utiliser une technologie ou plusieurs technologies parmi toute la gamme existante pour satisfaire ses besoi
105. pproche politique grande chelle par laquelle les diff rents chelons de gouvernement subventionneraient directement l acc s technique depuis le domicile le gouvernement f d ral pourra assumer le r le de mettre sur pied un grand nombre d installations d acc s public afin d assurer l alphab tisation et d apporter du soutien l laboration du contenu Dans ce contexte pour ce qui est non utilisateurs ainsi que des utilisateurs r guliers et occasionnels les principaux objectifs de politiques de tous les minist res gouvernementaux devront porter essentiellement sur des questions d acc s de culture technologique et de bagage social de capacit et d application sociale de mise sur pied des initiatives visant l laboration du contenu diff rents niveaux dans la soci t et sur la disponibilit continue des divers moyens d acc s et sur la diffusion de l information En outre ces interventions devront voluer et s adapter au fil du temps car les besoins et les habitudes des personnes changent tout comme les technologies Pour ceux qui n ont pas la capacit de payer l acc s Internet ou qui choisissent de ne pas y avoir acc s domicile les sites d acc s public continueront occuper une place importante dans les politiques publiques Ces sites serviront un but fondamental elle joue un r le de service public dans les strat gies socio conomiques globales du gouvernement f d ral en mati re d inf
106. r ue le niveau de scolarit le sexe le lieu de r sidence et l alphab tisme Ce sont les revenus les co ts qui ont la plus grande incidence sur l utilisation d Internet L ge est un l ment qui quoique important compte moins dans ce cas les jeunes sont plus enclins utiliser Internet que les personnes g es Le sexe et le niveau de scolarit sont des facteurs importants mais non d terminants de l utilisation d Internet Les non utilisateurs se composent en grande partie de femmes Outre le revenu le statut socio conomique est important pour d terminer et comprendre les attitudes des gens l gard de l inforoute et pour tablir le rapport entre les attitudes des gens et leur niveau d utilisation La s rie de param tres attitudes qui influe sur l utilisation probable d Internet des m nages revenu lev est diff rente de celle des m nages faible revenu LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE Les non utilisateurs se divisent globalement en trois groupes ou types Les non utilisateurs de type 1 consid r s comme des quasi utilisateurs s int ressent aux services en direct mais font face des obstacles tels que les co ts et les connaissances technologiques L am lioration du contenu la disponibilit des sites d acc s public p ex PAC RAC et l intensification de la sensibilisation gr ce des initiatives visant promouvoir l existence de ces services publics et du contenu pr sent sont sus
107. r cl Figure 2 Personne faible revenu moins de 20 000 Produits et services utilis s au cours des 3 derniers mois n 3522 Banque par t l phone T l phone cellulaire D oui Magn toscope NT NN o 50 100 Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 Figure 3 Personne revenu moyen entre 20 000 et 60 000 Produits et services utilis s au cours des 3 derniers mois n 3522 Banque par t l phone T l phone cellulaire D oui Magn toscope 0 50 100 Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 10 Les Associ s de recherche Ekos Inc The Information Highway and the Canadian Communication Household 1998 rapport final p 9 17 18 APER U DE L ACC S L AUTOROUTE CANADIENNE DE L INFORMATION Figure 4 Personne revenu l v plus de 60 000 Produits et services utilis s au cours des 3 derniers mois n 3522 Banque par t l phone T l phone cellulaire MSN Magn toscope DE T T T o 50 100 F Oui Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 Au Canada et dans d autres pays occidentaux la vitesse laquelle les diff rentes couches de la soci t se sont abonn es Internet plut t qu d autres technologies modernes de communication comme la t l distribution et le t l phone a suscit beaucoup d enthousiasme Cependant si nous faisons abstraction de la place qu Internet occupe dans
108. r le Net long terme Parmi les non utilisateurs de types 2 et 8 il y a proportionnellement plus de femmes que dhommes Il est important d ailleurs de souligner que les femmes sont pr dominantes dans toutes les cat gories de non utilisateurs D un point de vue de politique gouvernementale il convient de mentionner que ces non utilisateurs auront besoin en fait qu on leur fournisse prochainement des services de communication et d information sous de multiples supports ou moyens traditionnels et courants des services qui soient accessibles aux personnes ayant des niveaux de comp tence et de revenu diff rents DRHC SCT et Patrimoine canadien sont des minist res f d raux qui sont investis de mandat en mati re de politique sociale 49 50 CONTEXTE SOCIAL Contexte social LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE EST IL IMMUABLE La transition vers la soci t de l information qui durera les quelques dix prochaines ann es verra persister une tension entre les infopauvres pour qui Internet ou d autres aspects de l autoroute de l information ne pr sentent aucun int r t et les autres personnes qui veulent se brancher afin de r pondre de bien r els besoins des besoins conomiques et sociaux des besoins en mati re d ducation de culture et de comp tences mais qui doivent faire face d importants obstacles Cette tension mise en relief dans la plus grande partie de l examen des conclusions mentionn
109. roupes Les utilisateurs potentiels et les quasi utilisateurs en fonction d un certain nombre de variables telles que la valeur du contenu le co t etc forment le premier groupe et ceux qui ne veulent aucunement se brancher constituent le second La figure 10 indique qu une faible majorit de non utilisateurs de tous les segments l exception des m nages revenu lev ne s abonneraient pas Internet domicile si on leur donnait le choix Figure 10 Si vous aviez le choix vous abonneriez vous Intemet domicile n 2509 Plus de 60 000 SN Entre 40 000 et 60 000 47 5 7 Oui Entre 20 000 et 40000 ss SNS M Non Moins de 20 000 7 RE 0 50 100 Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 Cependant en examinant les attitudes l gard de limportance de la facilit d utilisation et du co t du service Internet on peut constater que bon nombre de r pondants ont des attentes par rapport l utilisation et la valeur potentielle du service d Internet La plupart des r pondants de toutes les classes sociales pensent que l acc s Internet depuis leur domicile est assez important ou m me tr s important figure 11 Figure 11 Quelle importance accordez vous l acc s Intemet domicile n 3522 Plus de60000 27 M22 49 Co t Entre 40 000 et 60 000 33 MESO 37 D Aucun int r t Entre 20 000 et 40 000 34
110. rs que les taux de p n tration d Internet se sont accrus dans tous les quartiles de revenu les niveaux de scolarit les groupes d ge et les secteurs g ographiques la croissance enregistr e dans le groupe des inforiches a par contre t stimul e plut t par les groupes revenu lev que par ceux faible revenu Ce foss s est creus de 1996 1997 Le rapport a aussi not que l accessibilit des sous groupes qui sont les moins branch s tend augmenter globalement et si cette tendance se maintient l cart se r tr cira avec le temps2 Cette distinction nous am ne au del d une notion simpliste de foss entre les inforiches et les inforpauvres voquant une vision d favorable d une soci t de l information deux vitesses Tout semble porter croire que les citoyens non branch s sont d j ou seront d favoris s d une certaine fa on Et cette situation serait d autant plus vraie dans le cas de nombreuses personnes qui pourraient tirer profit du branchement c d apprentissage occasion d emploi alphab tisation etc mais en sont priv es cause des barri res r elles cet gard Il faut toutefois rendre au public ce qui lui appartient et reconna tre qu on n a pas n cessairement chou au test parce qu on n est pas branch Environ la moiti des 50 p cent de Canadiens non branch s ne voient en Internet aucune valeur ou utilit en ce qui les concerne
111. s de l existence de ressources informatives utiles sur Internet Si l on veut amener les individus comprendre la fa on dont ils peuvent int grer Internet leurs activit s quotidiennes et les raisons pour le faire afin de r pondre leurs besoins actuels il vaut mieux en encourager l utilisation que de faire des pr dictions abstraites et des promesses propos de la r volution informatique Si on se tourne vers l avenir et qu on reconna t que les communications au Canada long terme seront toujours marqu es par un double foss num rique on pourra alors mieux g rer les affaires publiques en mettant en uvre des politiques des programmes et des projets pour rendre disponibles diff rents moyens qui permettraient aux Canadiennes et Canadiens de participer pleinement judicieusement et fructueusement dans la soci t LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE R f rences Les Associ s de recherche Ekos The Information Highway and the Canadian Communication Household L autoroute de l information et les moyens de communication dans les foyers canadiens Ottawa 1998 Les Associ s de recherche Ekos Rethinking the Information Highway Privacy Access and the Shifting Marketplace Ottawa 2000 Les Associ s de recherche Ekos Repenser le gouvernement Ottawa 1995 Canada Discours du Tr ne le 23 septembre 1997 Centre for Social Justice L cart grandissant un rapport sur l in galit grandissante entre les riche
112. s et les pauvres au Canada Toronto octobre 1998 Pr parer le Canada au monde num rique Conseil consultatif de l autoroute de l information 1997 pp 46 51 Conseil national du bien tre Profil de la pauvret 1997 Ottawa automne 1999 Conseil national du bien tre Profil de la pauvret 1996 Ottawa printemps 1998 Crane D Sweden s Broad Brand for all Shames Canada Toronto Star le 23 mars 2000 Initiative des r seaux d apprentissage communautaires RAC Lignes directrices D veloppement des Ressources Humaines Canada 1999 Initiative des r seaux d apprentissage communautaires RAC Foire aux questions D veloppement des Ressources Humaines Canada 1999 Le d veloppement humain un engagement Une vision de DRHC 1998 Practical Vision and Action Plan working draft D veloppement des Ressources Humaines Canada le 22 juin 1998 Dickenson P et Sciadas G Canadiens branch s Statistique Canada f vrier 1999 Financial Post Georgia City closes the digital divide by giving its Citizens free Internet access le 23 mars 2000 p C 12 Document d information Strat gie canadienne pour l autoroute de l information Industrie Canada 1997 Un Canada branch page Web www connect gc ca Manley J Notes d allocution Un Canada branch discours du 26 f vrier 1998 de l honorable John Manley ministre de l industrie devant l Empire Club Ottawa 1998 69 70 R F RENC
113. s per ues notamment l acc s et manque de la connaissance par rapport l inforoute La variable pond r e applications sociales indirectes est une dimension complexe qui englobe neuf variables distinctes L ventail de questions est vaste et traite de l utilit de l autoroute de l information dans divers domaines sociaux dont la petite entreprise l acc s l ducation et la formation la prestation de services m dicaux aux r gions rurales et loign es Elle tudie galement comment le lien entre l inforoute et les groupes communautaires et culturels permet d tablir la communication entre Canadiennes et Canadiens de venir en aide aux Canadiennes et Canadiens faible 35 36 TYPOLOGIE DES NON UTILISATEURS DU FOSS NUM RIQUE revenu et de fournir des renseignements gouvernementaux aux Canadiennes et Canadiens Nous examinons aussi les applications de l inforoute notre syst me politique notamment le vote lectronique et la consultation entre le gouvernement et les citoyens au sujet des affaires locales et communautaires Concernant l attitude des r pondants l gard de la t l vision nous r duisons trois variables li es aux services de t l vision et de c ble qui examinent l importance de l acc s la t l vision et au service de c ble de base canadien et am ricain programmation venant de l tranger La dimension activit s culturelles nous donne une id e de la fr quence
114. s vies et de la soci t la fa on dont nous consommons les communications Chacun de nous a ses propres objectifs et pratique diff rentes activit s En cons quence nous utilisons cette multiplicit de technologies de communication de diff rentes fa ons et diverses fins Or ces options ne se fondent pas seulement sur les choix mais galement sur les moyens ou les ressources que chacun de nous dispose pour les communications p ex moyens financiers connaissances etc ALPHAB TISME Le concept et la pratique de l alphab tisme s tendent au del du fait qu une personne sait se servir ou non d un ordinateur d un logiciel ou des pages Web Comme nous l avons vu plus haut pr s de la moiti des non utilisateurs mentionnent que des facteurs tels que le d sint r t ou l absence de besoins ainsi que les difficult s per ues dans l utilisation de la technologie constituent de tr s bonnes raisons pour ne pas se brancher voir les figures 8 et 12 Les difficult s identifi es par rapport l utilisation r v lent les assertions propos du d sint r t ou de l absence de besoin dissimulent d autres facteurs tels que l alphab tisme Le concept d alphab tisme signifie bien plus que l aptitude de lire et d crire de base il suppose aussi que les individus soient capables de comprendre et d utiliser l information de fa on profitable et constructive dans leurs activit s quotidiennes En outre les n
115. se moyenne se divise en deux groupes ceux qui jouissent de la s curit financi re 24 p cent et ceux qui vivent dans l incertitude 16 p cent Le premier groupe est conomiquement stable avec un niveau d instruction sup rieur celui de la moyenne des gens et des salaires assez lev s tandis que le second groupe est le fruit de l rosion de la classe moyenne conjugu e au grossissement de la classe inf rieure Bien que les membres du second groupe touchent un revenu moyen et qu ils aient fait plus d tudes que la moyenne des gens ils se heurtent l ins curit conomique et la pr carit de l emploi et du revenu Quant la classe inf rieure elle se subdivise en un groupe de 27 Reddick A Sharing the Road Convergence and the Canadian Information Highway Centre pour la d fense de l int r t public 1995 pp 43 44 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE non participants d pendants et un groupe de marginaux Les non participants d pendants 22 p cent pour la plupart vivent en retrait du monde du travail et sont aux prises avec la pauvret un faible niveau d alphab tisme et de comp tences le ch mage etc Ils ont le niveau de scolarit le plus bas quoiqu ils accordent beaucoup d importance l acquisition des comp tences Les marginaux 19 p cent se tiennent une bonne distance des grands courants de la soci t et en marge de l conomie Ils sont peu instruits et leur niveau de c
116. semblent pas avoir un effet positif sur ce facteur 45 46 TYPOLOGIE DES NON UTILISATEURS DU FOSS NUM RIQUE Le tableau 5 3 2 pr sente les r sultats de la typologie du non utilisateur suivant le statut socio conomique En g n ral la plupart des non utilisateurs 57 p cent ont un statut socio conomique bas Le statut socio conomique ne semble pas tre un facteur de la distribution des non utilisateurs dans le cas de deux des trois types Les r pondants pour qui le co t moyens financiers est important ont un statut socio conomique bas et sont surrepr sent s au sein des non utilisateurs Bien que divers non utilisateurs indiquent qu ils n ont pas besoin d Internet ceux qui indiquent le co t comme un facteur important sont surtout des r pondants qui ont un statut socio conomique bas selon une proportion de deux contre un Tableau 5 3 2 Statut Co t socio moyens conomique financiers Aucun Int r t Aucun besoin Total SSE bas 63 31 53 28 55 42 57 100 SSE lev 37 28 47 33 45 44 43 100 Total 100 27 100 30 100 43 Les principales raisons de ne pas avoir un compte Internet varient l g rement selon l ge du r pondant La distribution globale des ges des non utilisateurs figure dans la derni re colonne du tableau 5 8 8 Tableau 5 3 3 Co t moyens Age financiers Aucun int r t Aucun besoin Total lt 25 1 39 5 31 3 30 5 100 25 34 22 35 13 24 15
117. smes visant encourager certains non utilisateurs se brancher aux autres options de service qui seront n cessaires pour r pondre aux besoins de ceux qui ne se brancheront sans doute pas m me long terme M THODOLOGIE La recherche et l analyse pour produire ce rapport sont fond es sur des statistiques et de la documentation provenant d Industrie Canada de D veloppement des ressources humaines Canada de Statistique Canada et de la NTIA des U ainsi que sur des livres articles documents et rapports traitant de la question Pour tablir la typologie des non utilisateurs on a recours l analyse multidimensionnelle de L autoroute de l information et les moyens de communication dans les foyers canadiens de 1997 1998 laquelle analyse comporte trois tapes D abord on pr l ve les facteurs fondamentaux de l ensemble des attitudes v rifi es dans les enqu tes La deuxi me tape consiste d terminer les param tres d un mod le de r gression logistique qui permet de calculer la probabilit d un individu d tre un utilisateur ou un non utilisateur d Internet la mod lisation par r gression tant fond e sur le profil d mographique des utilisateurs et des non utilisateurs En dernier lieu on d finit la typologie des non utilisateurs et on examine les diff rences au niveau de la structure des attitudes de chaque segment de non utilisateurs LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE La premi re tude L autoro
118. sure o Internet combine les diff rentes technologies de communication courantes il faudra mettre en place des programmes qui visent l acc s technologique et les comp tences sociales pour donner la population des possibilit s de participer ad quatement dans la soci t autrement les non utilisateurs risquent d tre encore plus d savantag s long terme LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE Acc s public Les m nages faible revenu sont plus enclins que ceux ayant un revenu lev acc der Internet partir d un site public de la maison d un ami d un caf Internet ou d un autre lieu communautaire Par ailleurs les membres de toutes les classes sociales ont r cemment acc s Internet d un site public soit pour se renseigner sur Internet ou sur son mode d emploi soit parce qu ils n y ont pas acc s de chez eux Le gouvernement doit continuer soutenir l int gration des mesures relatives l acc s et au r seautage Ces services de r seautage communautaire offrent la possibilit d examiner efficacement certaines questions de fonds ayant trait l acc s public la formation et l laboration du contenu l avenir l analyse et la planification strat giques devront se pencher sur des questions telles que le nombre et l emplacement des sites d acc s public et leur emplacement les mod les d tablissement de r seaux communautaires la responsabilit l gard de la gestion loc
119. t et de perfectionner leurs comp tences Au del des motifs mentionn s pr c demment l utilisation des diff rents contenus sur Internet varie avec l exp rience des utilisateurs Figure 7 Principales raisons voqu es pour avoir un compte Internet domicile n 703 Plus de 60 000 4l 24 25 Education Entre 40 000 et 60 000 37 m5 24 B Divertissement Entre 40 000 et 59 000 35 ESS 17 Affaires travail 60 000 et plus 34 M 15 T 1 o 50 100 Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 En plus de ces donn es d mographiques qui permettent de faire des d ductions fort utiles par rapport aux utilisateurs et aux non utilisateurs ainsi qu aux mod les de communication des m nages canadiens l tude soul ve des questions int ressantes sur les attitudes et les perceptions de ceux qui ne sont pas dispos s ou int ress s se brancher et sur les obstacles que doivent surmonter ceux qui souhaitent se brancher ma s en sont incapables Il convient de noter par la m me occasion que les non utilisateurs ne forment pas des groupes homog nes s par s clairement en int ress s et non int ress s se brancher ATTITUDES ET VALEURS G N RALES DES NON UTILISATEURS Le sondage sur l acc s Internet domicile r v le qu un clivage se dessine nettement entre les deux principaux groupes de non utilisateurs selon l absence de besoin ou d int r t per us d u
120. t s av rent fort utiles dans l laboration de politiques visant combler les besoins en mati re de communication et d information des non utilisateurs qui ne seront peut tre toujours pas pr ts se brancher Les non utilisateurs de type 1 consid r s comme des quasi utilisateurs reconnaissent qu Internet peut r pondre certains de leurs besoins mais pour se brancher il leur faut d abord surmonter deux obstacles principaux savoir le co t les moyens financiers et le manque de comp tences techniques Le bagage social est un important facteur pour ces non utilisateurs tout comme pour les deux autres types Les centres d acc s public PAC et les services d apprentissage communautaires RAC ont des r les importants jouer dans la satisfaction des besoins des non utilisateurs de type 1 Les initiatives d information et de sensibilisation du public mises en uvre par des organismes communautaires non gouvernementaux ou gouvernementaux qui fournissent ces services pourraient faciliter et am liorer l utilisation d Internet par ce groupe de non utilisateurs D une fa on g n rale les non utilisateurs de type 1 sont surtout des jeunes Canadiens g s de 44 ans au plus Il y a un important foss entre les sexes dans la typologie des non utilisateurs 61 p cent sont des femmes et 39 p cent des hommes Les femmes sont surrepr sent es au sein du premier groupe selon un rapport de 2 contre 1 Quant aux no
121. t tendance joindre les rangs des non utilisateurs de type 3 Dans le cas des non utilisateurs de types 2 et 8 les valuations strat giques des besoins besoins sociaux conjugu es des initiatives d laboration de contenu pourraient augmenter leur propension utiliser le Net long terme En outre parmi ces non utilisateurs il y a proportionnellement plus de femmes que dhommes Il est important d ailleurs de souligner que les femmes sont pr dominantes dans toutes les cat gories de non utilisateurs R SUM D un point de vue de politique gouvernementale il convient de mentionner qu en fait ces non utilisateurs auront besoin qu on leur fournisse prochainement des services de communication et d information sous de multiples supports ou moyens traditionnels et courants des services qui soient accessibles aux personnes ayant des niveaux de comp tence et de revenu diff rents DRHC SCT et Patrimoine canadien sont des minist res f d raux qui sont investis de mandat en mati re de politique sociale SOMMAIRE DES R SULTATS G n ralit s Pour ce qui est des non utilisateurs ainsi que des utilisateurs occasionnels et r guliers d Internet les politiques et les programmes du gouvernement devront viser essentiel lement les questions d acc s de culture technologique et de bagage social de capacit et d application sociales et de l laboration d un contenu social et culturel par les Canadiens m mes ainsi q
122. ternet au cours des trois derniers mois Revenu sup rieur Revenu inf rieur 60 000 30 000 Variables B ET Sign B ET Sign 1 Manque de confiance 1 07 0 018 0 00 1 73 0 33 0 00 2 Exp rience et int r t 0 31 0 15 0 04 0 26 0 26 0 32 3 Outil pratique 0 36 0 15 0 01 0 96 0 26 0 00 4 Commodit passive 0 13 0 14 0 36 0 38 0 22 0 08 5 Temps consacr aux loisirs aux activit s culturelles et aux divertissements 0 20 0 14 0 16 0 73 0 26 0 01 6 Utilisation du t l phone 0 20 0 18 0 27 0 32 0 25 0 21 ge 0 10 0 13 0 44 0 37 0 19 0 04 Sexe hommes 0 04 0 28 0 88 0 51 0 46 0 27 Niveau de scolarit 0 03 0 17 0 86 0 36 0 30 0 24 xxx signification lt 0 01 signification lt 0 05 signification lt 0 10 43 44 TYPOLOGIE DES NON UTILISATEURS DU FOSS NUM RIQUE Apr s avoir tudi les diff rences qui existent entre les utilisateurs d Internet et les non utilisateurs en particulier l effet du statut socio conomique des r pondants il convient maintenant d analyser les diverses attitudes et croyances des non utilisateurs de l Internet CHANTILLON DES NON UTILISATEURS Le premier volet du questionnaire consiste demander aux non utilisateurs de pr ciser la raison principale pour laquelle ils n ont pas un compte Internet On regroupe les r ponses en trois grandes cat gories savoir la question de co t le manqu d int r t et
123. ue Internet Par exemple aux tats Unis plusieurs entreprises priv es offrent actuellement des programmes d acc s gratuit des ordinateurs donc Internet qui sont li s l utilisation et la promotion des engagements Dans le cadre d une toute autre approche La Grange ville de 27 000 habitants dans l tat de Georgie a r gl le probl me du foss num rique en payant tous les citoyens le branchement Internet La ville a r ussi obtenir un 65 66 CONCLUSION bon ratio co ts avantage en adoptant une m thode achats group s par laquelle il co te moins de 10 par ann e par citoyen pour une connectivit large bande Au Canada des r seaux communautaires ont mis en uvre une d marche similaire42 La Su de a adopt une politique semblable celle de La Grange dans le but de fournir tous les habitants du pays un acc s large bande Au Canada le gouvernement du Qu bec a annonc derni rement un programme 121 millions pour inciter les familles se brancher Internet en accordant des subventions qui couvrent soit les co ts encourus par le service Internet et la location d un ordinateur soit les co ts des services Internet utilis s par l entremise d un ordinateur personnel ou d un poste de t l vision Le programme assume jusqu 75 p cent des co ts d bours s par les citoyens et ce jusqu concurrence de 450 par ann e Toutefois comme il existe au Canada aucune a
124. ue et social tant dans le milieu de travail qu au sein de la collectivit Pour atteindre ce but il faut donc assurer l acquisition continue du savoir l acc s l emploi et l adaptation de la main d uvre la stabilit l quit et la productivit en milieu de travail une participation quitable ainsi qu une s curit du revenu ad quate Reconnaissant la diversit des conditions et des besoins des Canadiennes et Canadiens DRHC a adopt une strat gie visant offrir diff rents modes de prestation de services et d acc s l information notamment l impression sur papier la t l phonie les c d roms la t l vision des services d aide en personne et Internets 7 Initiative des r seaux d apprentissage communautaires RAC Lignes directrices DRHC 1999 Initiative des r seaux d apprentissage communautaires RAC Foire aux questions 1999 8 Le d veloppement humain un engagement Une vision de DRHC 1998 Practical Vision and Action Plan working draft DRHC le 22 juin 1998 15 16 APER U DE L ACC S L AUTOROUTE CANADIENNE DE L INFORMATION Aper u de l acc s l autoroute canadienne de l information COMMUNICATIONS DE M NAGES CANADIENS Si on s int resse beaucoup la mani re dont les Canadiennes et Canadiens seront branch s c est dire au choix des services d infrastructure on l est par contre bien moins quant au contenu et la raison de cet acc s La plupart des entrepr
125. ue la disponibilit continue de divers moyens d acc s et de diffusion de l information ayant une qualit et des niveaux de service comparables Co t Le co t et les moyens financiers se sont r v l s la barri re ou l obstacle la plus importante au branchement On constate que le co t et la culture technologique sont des facteurs importants d une utilisation ventuelle l avenir Pour environ la moiti de tous les sous groupes la capacit d utiliser Internet comp tence technique et compr hension est importante Le co t du service d Internet la capacit de payer le service est un crit re important pour au moins deux tiers des non utilisateurs revenu moyen tranche inf rieure ou lev e ou revenu lev et un peu plus de la moiti de ceux ayant un faible revenu Alphab tisme L alphab tisme consid r comme une barri re va au del de la lecture de l criture et des connaissances technologiques Il concerne galement le bagage social ou la capacit sociale des individus de comprendre et d employer l information de sorte qu elle leur soit b n fique et qu elle r ponde leurs besoins quotidiens Les initiatives publiques doivent d sormais tenir compte de cette notion d alphab tisme au sens large L acc s l inforoute ne permettra pas lui seul d aplanir les in galit s et les clivages sociaux et conomiques dans les collectivit s ou la soci t en g n ral mais dans la me
126. uent ils et profitent ils la vie des utilisateurs Figure 18 Information locale tir e d Internet en 1998 j IE Moins de 20 000 J Moyenne 22 24 J D 60 000 et plus ni 16 16 zj 15 12 11 In Bo T E T l Communaut Emploi Biblioth que ducation Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE Figure 19 Information nationale tir e d Intemet par les personnes g es en 1998 40 M 65 ans et plus 29 30 Moyenne 23 24 20 7 17 15 11 12 12 o E 0 T Sant Gouvemement ducation Tourisme Source Les Associ s de recherche Ekos 1998 Il faut bien saisir le contexte social pour comprendre la facilit avec laquelle les nouvelles technologies sont accept es et utilis es compr hension qui bien souvent se heurtent quelques assertions mancipatrices ou r volutionnaires propos des nouvelles technologies En g n ral les gens jugent une nouvelle technologie en fonction des avantages qu ils tirent des technologies et services qu ils connaissent et qu ils utilisent par exemple la t l vision la c blodistribution l automobile le t l phone les catalogues les livres etc et l valuent d apr s son rendement la satisfaction qu elle procure ses co ts et le niveau auquel elle r pond leurs besoins existants ou am liore leur vie quotidienne Selon une recherche men e au Royaume Uni sur lacceptation et
127. urales et loign es l inforoute Conform ment au programme Un Canada branch on a ensuite labor le PAC dans le but d tablir des sites d acc s dans 5 000 collectivit s rurales et 5 Les six volets comprennent Le Canada en ligne Les collectivit s ing nieuses Contenus canadiens en ligne Le commerce lectronique Les gouvernements canadiens en ligne et Brancher le Canada au reste du monde Voir le discours du 26 f vrier 1998 de l honorable John Manley ministre de l industrie devant l Empire Club Un Canada branch 13 14 ACC S ET INFOROUTE CANADIENNE LES POLITIQUES jusqu concurrence de 5 000 sites dans les collectivit s urbaines d ici le 31 mars 2001 Le PAC est disponible sur une base de partenariat o peuvent participer des gouvernements provinciaux et territoriaux des groupes communautaires des organismes vocation sociale des biblioth ques des coles des groupes de b n voles et le milieu d affaires Le PAC vise 1 offrir aux collectivit s rurales et urbaines du Canada un meilleur acc s l inforoute et un prix abordable et leur faire prendre conscience du potentiel qu offre ce moyen pour ce qui est de la cr ation d emplois et la croissance 2 stimuler le d veloppement de nouveaux outils lectroniques ainsi que des services li s l apprentissage par les collectivit s et leur intention 3 fournir des moyens de formation portant sur Internet aux entrepreneurs em
128. urs et des non utilisateurs d Internet Mais outre le profil d mographique des internautes et des non utilisateurs il y a peut tre des donn es utiles qui peuvent tre appliqu es l analyse factorielle de la section pr c dente Les attitudes globales d finies et d duites de l analyse factorielle nous donnent une meilleure id e des caract ristiques des utilisateurs et des non utilisateurs d Internet Les r sultats de la r gression logistique figurent dans le tableau 5 2 8 41 42 TYPOLOGIE DES NON UTILISATEURS DU FOSS NUM RIQUE Comme nous pouvons le constater dans le tableau 5 2 8 les facteurs 1 2 3 et 5 sont des param tres servant calculer la probabilit de l utilisation d Internet dans un foyer Un degr plus lev de confiance des capacit s relatives Internet le coefficient du facteur Manque de confiance est n gatif l exp rience et l int r t la perception d Internet comme un outil pratique le fait de consacrer plus de temps aux loisirs aux activit s culturelles et aux divertissements sont des facteurs susceptibles d augmenter la propension utiliser Internet Les utilisateurs d Internet ont une attitude et une s rie de valeurs particuli res l gard de l inforoute en comparaison avec les r pondants qui n ont pas utilis Internet au cours des trois derniers mois Tableau 5 2 3 Coefficients du mod le de r gression logistique Variable d pendante Utilisation d Internet
129. us g s sont plus susceptibles d indiquer qu ils n ont pas besoin de l acc s Internet Dans le tableau 5 3 4 nous pouvons constater que des femmes sont surrepr sent es parmi les non utilisateurs Dans notre analyse multidimensionnelle qui combine les facteurs d mographiques et les facteurs attitudinaux le sexe du r pondant n est pas un param tre d terminant pour calculer la probabilit d utiliser Internet les autres facteurs du mod le expliquent une grande partie de l cart Il est int ressant de noter que la distribution des hommes et des femmes entre les diff rents groupes de non utilisateurs est tr s quilibr e Les hommes mentionnent le co t l int r t et le besoin suivant la m me fr quence que celle des femmes Tableau 5 3 4 Co t moyens Sexe financiers Aucun int r t Aucun besoin Total Hommes 37 24 39 31 41 45 39 100 Femmes 63 27 61 31 59 42 61 100 Total 100 26 100 31 100 43 Les r sultats ne permettent pas de prouver que le niveau de scolarit a un effet significatif sur la typologie des non utilisateurs tableau 5 3 5 La plupart des non utilisateurs ont fait des tudes secondaires tout au plus et environ trois sur dix des tudes postsecondaires 47 48 TYPOLOGIE DES NON UTILISATEURS DU FOSS NUM RIQUE Tableau 5 3 5 Co t moyens Etudes financiers Aucun int r t Aucun besoin Total Secondaires ou moins 55 27 56 32 53 42 55 100 Postsecondaires
130. us co ts et moyens financiers 54 Diversit du contenu 56 S agit il d une volution des habitudes d utilisation 60 Foss num rique aux tats Unis 61 Conclusion sesser inseto e Ea st tenais set te tnnees osent eee 64 R f rences 22 430 nordiste sc etes sata liecis ge ces 69 LE DOUBLE FOSS NUM RIQUE R sum La pr sente tude a pour objet d analyser les foyers canadiens qui sont en marge de l autoroute de l information g n ralement consid r e comme Internet et qui sont d sign s comme tant des infopauvres ou des non utilisateurs Elle devrait nous permettre de mieux comprendre les attitudes les pratiques et les besoins des personnes qui ne sont pas branch es sur Internet ainsi que les circonstances dans lesquelles certains de ces non utilisateurs se brancheront ventuellement On a fond l analyse sur un certain nombre de questions de recherche notamment comment tenons nous compte du fait qu l int rieur du m me sous groupe social certains sont branch s et d autres non Quels sont les variables ou les facteurs qui influencent le plus la d cision des gens de se brancher ou non Quels sont les diff rents types de groupes de non utilisateurs Dans quelle mesure le co t ou les moyens financiers est il une barri re ou un obstacle au branchement Quelles sont l
131. us marginalis es et d autre part celles qui ont su profiter de l acquisition de nouvelles comp tences24 Cependant avec l implantation d une nouvelle technologie et la d pendance l gard de celle ci une grande prudence est de mise Par exemple lorsque d autres technologies cens ment r volutionnaires ont fait leur apparition dans la soci t que l on pense au cin ma la radio ou la t l vision elles devaient non seulement apporter de nouvelles comp tences mais aussi remplacer des formes traditionnelles d apprentissage voire supplanter l cole L histoire en d cida autrement car les conditions et les pratiques menant au progr s r alis dans le domaine de l alphab tisme de l apprentissage etc ne sont pas ax es sur la technologie 5 Selon une autre recherche la confiance excessive ou exclusive l gard de l informatique et Internet pour acc der l information l ducation et la formation pourrait entra ner d autres probl mes En accordant une confiance sans r serve l informatique et la formation et l apprentissage en r seau on minimise ou rejette d autres formes d apprentissage et d acquisition des connaissances sociales Une recherche en ducation men e au cours des dix derni res ann es r v le que ce d terministe technologique n est pas all sans un lourd tribut un certain abaissement du niveau des comp tences ou une augmentation de l analphab tisme dans les domaines fondame
132. ute de l information et les moyens de communication dans les foyers canadiens a t effectu e en trois phases de septembre 1997 juin 1998 Les renseignements tir s de plus de 600 variables ont constitu l une des bases de recherche les plus compl tes sur les attitudes et pratiques de communication des m nages canadiens et en particulier dans le contexte de l autoroute de l Information On a r alis la premi re phase de l tude qui consistait en un sondage t l phonique aupr s d un chantillon national de 3 522 Canadiennes et Canadiens g s de 18 ans et plus en septembre 1997 De f vrier avril 1998 a eu lieu la deuxi me phase au cours de laquelle un questionnaire pr adress a t rempli par 1 271 r pondants qui avaient particip la premi re phase Durant la derni re phase termin e en juin 1998 on a effectu un sondage t l phonique aupr s de 1 767 r pondants de la premi re phase et de 434 autres personnes qui participaient l enqu te pour la premi re fois 11 12 ACC S ET INFOROUTE CANADIENNE LES POLITIQUES Acc s et inforoute canadienne les politiques CADRE STRAT GIQUE G N RAL partir des ann es 1980 le gouvernement f d ral restructure l industrie canadienne des communications par des trains de politiques et des changements r glementaires visant faciliter le d veloppement conomique la comp titivit et l volution vers la production et la prestation l
133. uvelles technologies me permettent d acqu rir les comp tences n cessaires pour avancer dans le march du travail de nos jours ACCEZ2 Pensez vous qul est important d avoir acc s un nouveau serveur PERSO Est ce que l inforoute est importante pour vous Barri res PBARR Est ce que l acc s de nouvel quipement est une barri re pour vous LBARR Est ce que le fait de ne pas savoir utiliser les technologies est une barri re pour vous Applications sociales indirectes Q20H Q20G L inforoute est elle importante pour l application suivante fournir de l information et des services pour contribuer la croissance des petites entreprises L inforoute est elle importante pour l application suivante am liorer l acc s des Canadiennes et Canadiens aux tudes et la formation l enseignement 31 32 TYPOLOGIE DES NON UTILISATEURS DU FOSS NUM RIQUE Q20C L inforoute est elle importante pour l application suivante tablir des liens entre des groupes communautaires et culturels semblables partout au Canada Q20D L inforoute est elle importante pour l application suivante permettre aux citoyens d avoir acc s l information gouvernementale Q20F L inforoute est elle importante pour l application suivante fournir des services de m dicaux aux r gions rurales et loign es Q20A L inforoute est elle importante pour l applicatio
134. uvelles technologies r v lent qu il existe une importante polarisation entre les diff rentes classes sociales et entre les g n rations Les r sultats de l tude de base L autoroute de l information et les moyens de communication dans les foyers canadiens indiquent que le taux d utilisation des ordinateurs personnels et d Internet est beaucoup plus important parmi les foyers revenu lev Cette tude apprend aussi que les jeunes et les Canadiens ayant un niveau de scolarit lev sont plus enclins acc der Internet et l utiliser que d autres Cependant les diff rences relatives l acc s ne se limitent pas Internet elles concernent outre Internet et les ordinateurs d autres technologies de communication notamment des services courants tels que la c blodiffusion et les derniers cris tels que le t l phone cellulaire ou SCP le service bancaire par t l phone et la t l vision par satellite Ekos 1998 Bien que l autoroute de l information soit un amalgame de plusieurs nouvelles technologies Internet constitue sa pierre angulaire De 1996 1998 le nombre de Canadiens ayant acc s Internet partir de chez eux a augment assez rapidement passant de 28 p cent 33 p cent or la plus grande partie de cette croissance est enregistr e au sein des classes sociales lev es INTRODUCTION ET M THODOLOGIE Figure 1 Acc s partir de chez soi 1997 n 3522 Moins d
135. uvernement 1995 pp 5 6 55 56 CONTEXTE SOCIAL d emploi ne requi rent pas l acc s Internet ou ne l offrent pas Puisque le travail ne constitue donc pas une solution de rechange pour les personnes qui n ont pas acc s Internet domicile il ne contribue pas att nuer le probl me de branchement en g n ral En 1997 le Canada comptait 5 1 millions de personnes pauvres et le taux de pauvret atteignait 17 2 p cent La probabilit d tre pauvre est trois fois plus grande pour personnes seules 36 3 p cent que pour les familles 14 3 p cent Par ailleurs la structure de la plupart des familles pauvres 82 p cent cadre assez bien avec la d finition courante de la famille des couples mari s dont le chef de famille a plus de 65 ans 8 6 p cent des couples mari s de moins de 65 ans avec des enfants 11 9 p cent des couples mari s de moins de 65 ans sans enfant 10 3 p cent et des m res de famille monoparentale 61 4 p cent Toutefois il ne faut pas oublier les travailleurs pauvres en 1996 plus de 200 000 personnes travaillant de 49 52 heures par semaine sont toujours pauvres 0 Le Canada semble plut t tr s d mocratique quand il s agit de la r partition des pauvres Les quartiers collectivit s ou r gions o les r sidents sont visiblement conomiquement d pourvus sont connus Or la pauvret s vit dans tous les quartiers et toutes les collectivit s la ville comme la campag

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