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30 ans d`identification odontologique

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1. En pa T 8 m PE 85 DRE 18 866 66 55 5688 88 665 66 0 ROUES 866 6 SI b a me mms 86 de dent men de meme 1 ne ce mm ER NN 5 8 56 8 55 8 5 866 Fu Le devis conventionnel tel que figurant en annexe de l avenant 3 VISITES Visite et consultation des omnipra ticiens et sp cialistes e M tropole 23 euros e Antilles 25 30 euros 9 R union Guyane Mayotte 27 60 euros URGENCES SOINS CONSERVATEURS S agissant des actes li s aux ur gences les partenaires conven tionnels proposent l inscription de l vacuation d abc s parodontal la liste des actes et prestations pris en charge par l assurance maladie Sous r serve de cette inscription cet acte sera valoris au tarif de 40 euros Pour les soins conservateurs l ave nant n fait tat de l engagement des parties examiner une revalo risation des actes de retraitement endodontique S agissant des res taurations d angles une p riode d observation de deux ans devra tre respect e Les revalorisations seront envisa g es comme suit e Pose de couronnes dentaires implanto port es 107 50 euros Restauration d une dent d un sec teur incisivo canin Sur un angle 43 euros Sur deux angles 86 euro
2. 5 Ce qu il faut retenir pour votre exercice AT TT CRT www ordre chirurgiens dentistes fr L DITO Justice Deux centres de sant low cost l un en r gion parisienne l autre dans les Pyr n es Orientales voulaient s affranchir de la l gislation en termes de publicit directe ou indirecte en suscitant des articles et reportages manifestement orient s sur la seule promotion de leur activit Ils ont tous deux t condamn s en premi re instance pour concurrence d loyale envers les praticiens lib raux avec injonction de supprimer de leur site Internet respectif la mise en ligne de ces articles et reportages Pour l institution ordinale partie ces deux affaires ce n est videmment que justice On comprendrait mal pourquoi les praticiens lib raux se verraient refuser toute publicit alors que dans le m me temps les centres dentaires low cost auraient toute latitude pour promouvoir leur activit H las on ne saurait se satisfaire de cette issue judiciaire Car les centres de sant low cost croient aussi pouvoir s affranchir de toute obligation en mati re de sant publique et de d livrance des soins de premier recours Ce n est pas l Ordre qui le dit mais bien certaines Agences r gionales de sant ARS qui dans un pass Co r cent ont rappel certaines r gles et obligations ces structures Pr sident qui privil gient les soins proth tiques pour les patients adultes du Conse
3. qui table parmi elles le droit de toute personne ce que sa cause soit entendue quitable ment dans un d lai raison nable par un tribunal ind pen dant et impartial L article 14 1 du Pacte international relatif aux droits civils et po litiques prescrit quasiment la m me r gle Ces deux textes dont le rayonnement d passe la France montrent l impor tance de l ind pendance et de l impartialit Le Conseil d tat du reste l a int gr dans notre droit Quelle est la significa tion de ces principes Les no tions d ind pendance et d im partialit sont difficiles distin guer L ind pendance selon le P S Guinchard s exprime en externe par rapport d autres pouvoirs que le pouvoir ju diciaire alors que l im partialit est li e l organi sation et au fonctionnement internes des juridictions r l ind pendance est un pr alable l impartialit on ne peut tre impartial si d j on n est pas ind pendant Par ail leurs il est classique d opposer l impartialit objective et limpar tialit subjective Sommairement la premi re consiste se deman der si ind pendamment de 13 conduite personnelle du juge certains faits v rifiables autori sent suspecter l impartialit de ce dernier La seconde renvoie la conception personnelle du juge aucun des membres de la juridiction ne doit manifester de
4. avenant n 3 la convention nationale dentaire Deux centres de sant condamn s pour concurrence d loyale Le zonage de la profession se pr cise LE 30 ans d identifi ation odontologique ONCD ORDRE NATIONAL DES CHIRURGIENS DENTISTES SOMMAIRE L V NEMENT 30 ans d identification odontologique ACTUALIT S MESURES INCITATIVES 50 contrats d engagement de service public QO CONSEIL NATIONAL Myriam Garnier secr taire g n rale de l Ordre 10 D MOGRAPHIE Le zonage des chirurgiens dentistes se pr cise 12 S DATION CONSCIENTE Le M opa s implante en pratique de ville 14 CENTRES DE SANT Vers un contr le des centres dentaires suspects 17 BAROM TRE INPES Les 15 30 ans consultent peu le chirurgien dentiste 18 SANT BUCCO DENTAIRE Les enfants in gaux devant l acc s aux soins 19 LA VIE DE L ORDRE Les pr sidents d partementaux au Conseil national 20 EN BREF 2 LALETTRE N 121 Octobre 2013 AVENANT 3 LA CONVENTION NATIONALE DENTAIRE L avis du Conseil national JURIDIQUE 5 CODE DE LA SANT PUBLIQUE Le patient n est pas encore un consommateur 29 SECTIONS DES ASSURANCES SOCIALES Les praticiens conseils assesseurs sont ils impartiaux 32 RESPONSABILIT M DICALE Comprendre l obligation et la contribution la dette de r paration PORTRAIT 34 AUR LIE LOLL Low cost high profile LA LETTRE EXPRESS
5. iden tifier une personne est la seule chose que l on puisse encore faire Et cela on le doit aux familles et aux proches Au total le Conseil national est par ticuli rement ravi de confirmer cette jeune praticienne la fois en thousiaste et quilibr e qu elle est bien la laur ate 2013 du concours de d ontologie 8 EXPRESS Ce qu il faut retenir pour votre exercice WA AVENANT N 3 LA CONVENTION NATIONALE partir de juin 2014 la Classification commune des actes m dicaux CCAM s appliquera aux chirurgiens dentistes conventionn s L avenant n 3 introduit par ailleurs le devis conventionnel et proc de des revalorisations d actes D s la parution de cet avenant au JO les examens de pr vention pour les femmes enceintes sans avance de frais et pris en charge 100 par l assurance maladie entreront en vigueur ABSENCE D INFORMATION PRATICIEN CONSEIL ET R GLEMENT D HONORAIRES ASSESSEUR Les sections La ou d appel a jug 50 contrats d engagement des assurances sociales qu un praticien ayant m connu de service public juridictions qui sanctionnent son obligation d information TETE les chirurgiens dentistes en ne produisant en justice qu un devis non sign de la patiente la preuve de l information pr alable aux soins n tait pas rapport e Les juges n en d duisent cependant pas que le patient est pour cet
6. parti pris ou de pr jug person nel Le Conseil d tat dans l arr t sous commentaire dit seulement qu une m me autorit ne peut avoir le pouvoir de poursuivre et celui de juger elle souligne galement qu une personne ne peut si ger si elle re oit quel que instruction de la part de quel que autorit que ce soit Qu en est il du praticien conseil Selon la haute juridiction fran aise le praticien conseil ne se trouve pas dans une situation hi rarchique l gard de l tat qui le d signe assesseur car il n est ni fonctionnaire ni un agent public de l tat En substance le praticien conseil est un agent de la Caisse nationale de l assurance maladie Cnam qui est une ins tance autonome de l tat et dont le statut d coule d une conven tion collective sp ciale cela si le Conseil d tat admet lexis tence d un m me corps celui JURIDIQUE des praticiens conseils il ajoute que ces derniers sont ind pen dants des caisses primaires d as surance maladie CPAM car la nomination et l avancement de ces agents de la Cnam r sultent d une convention collective In d pendants encore parce qu ils sont soumis au Code de d on tologie qui interdit d ali ner son ind pendance professionnelle Pour clore le d bat la haute ju ridiction constate qu un prati cien conseil ayant particip un contr le engag des poursuites ou se trouvant plac sous laut
7. En r ponse une demande d infor mations de l assur lui m me pour trouver un chirurgien dentiste communiquer le nom d au moins trois praticiens pr sent s dans un ordre al atoire exer ant ind pen damment et correspondant aux souhaits de proximit de l adh rent qui reste libre de son choix e R pondre aux patients dans un d lai de 15 jours 9 Payer dans un d lai inf rieur 15 jours apr s r ception des l ments n cessaires au paiement Les praticiens quant eux s enga gent e Ne pas c der aux demandes abu sives des patients mais les faire b n ficier de tous les avantages SOCIAUX e Utiliser et renseigner le devis conventionnel e Ne pas adapter les honoraires aux remboursements e Accepter de voir figurer les codes CCAM dans le devis conven tionnel 9 115 2 9128 6 6 7 16 88 81 1819181 JURIDIQUE Le patient nest pas encore un consommateur oil un litige peu banal soumis la cour d appel de Paris Une patiente conteste les honoraires dus un chirurgien dentiste car elle n a pas t inform e du co t de la prestation avant sa r alisation S agissant de la source de l obligation d information sur le prix la cour d appel rejette toute application du Code de la consommation et se fonde sur le Code de la sant publique De 18 son arr t alimente un d bat bien connu le patient est il ou non un consommateur ce titre b
8. M meteau 4 1 et 4 sous sections 27 avril 1998 n 184473 Cornette de Saint Cyr revue Contrats concurrence consommation 1999 commentaire n 15 5 Lire le rapport de l Assembl e nationale n 1156 tabli par les d put s Hammadi et Le Loch Les praticiens conseils assesseurs sont ils Impartiaux L es sections des assurances sociales sont des juridictions qui sanctionnent les chirurgiens dentistes m connaissant notamment la NGAP Elles sont souvent saisies apr s une analyse d activit r alis e par un praticien conseil Au sein de ces sections si ge notamment un praticien conseil bien videmment diff rent de celui qui a contr l N est ce pas contraire aux principes d ind pendance et d impartialit d une juridiction Le Conseil d tat r pond par la n gative Le contexte La composition des sec tions des assurances sociales est au centre d un arr t rendu par le Conseil d tat le 5 juillet 2013 Aux termes de l article L 145 6 du Code de la s curit sociale la section des assuran ces sociales de la chambre disci plinaire de premi re instance de l Ordre est une juridiction sa fonction est donc de juger Elle est saisie d une plainte cons cuti vement le plus souvent une analyse d activit dans le cadre de laquelle un praticien conseil 8 constat les manquements d un chirurgien dentiste non respect de la NGAP par exemple Une fois sais
9. cinq types de zones tr s sous dot es en chirurgiens dentistes sous dot es dotation in term diaire tr s dot es et enfin surdot es Cette m thodologie croise les r sultats de diverses 10 LALETTRE N 121 Octobre 2013 sources Insee Syst me national d information in terr gimes de l assurance maladie Fichier natio nal des professionnels de sant etc et bien en tendu plusieurs variables Elle repose sur un d cou page du territoire en zone Insee dites BVPCT bassin de vie pseudo can ton On pourra tout de m me d plorer que la loi n ait pas pr vu la partici pation de l Ordre qui ali mente le RPPS et via sa cartographie dispose de connaissances d taill es sur la densit des prati ciens sur le territoire L arr t tablit le recense ment de ces diff rentes zones dans les 22 r gions de la m tropole mais aussi les quatre d parte ments et r gions d outre mer Drom Ce sont les ARS qui sont charg es in fine de fixer et de pr ciser cette cartographie de 13 densit professionnelle des chirurgiens dentistes Par rapport au zonage des r gions figurant dans lar r t les ARS disposent en effet d une marge LETHE ti ine LOTERIE T r 181 5 IST 1 p a r y a z i ETET n d appr ciation de 5 exceptionnellement 10 leur permettant de classer une zone dans une cat gorie imm diatement inf
10. exemple l obligation de r sultat et des cas de responsabilit pour faute Depuis la loi Kouchner du 4 mars 2002 article L 42 du Code de la sant publique le professionnel de sant lib ral est en principe responsable en cas de faute 4 Une derni re question se pose en raison de l existence de plu sieurs responsables qui va sup ponsabilit sans faute alors le partage est tabli par parts viri les plus simplement par parts gales dans notre exemple 50 pour le m decin et pour la clinique Deuxi mement si les deux d biteurs ont t condam n s sur le fondement d une res ponsabilit pour faute la r partition est d termin e en fonction de la gravit de la faute respective de chaque d biteur le juge aid en cela par l expert judiciaire v rifie si le m decin est plus ou moins fautif que la L insolvabilit ne doit pas affecter la victime en pr sence de plusieurs responsables seul l un d eux peut tre amen l indemniser int gralement porter en d finitive la dette de r paration Prenons un exem ple La somme due au patient est gale 100 donc le patient recevra 100 Mais en pr sence de deux responsables il n y a pas a priori de raison que l un des deux voit son patrimoine amput de 100 Finalement quelle est la part de chaque responsable 50 50 ou davantage pour le pre mier que pour le second Pour r pon
11. gr aux membres du Conseil national d avoir sollicit ma candidature et de m avoir lue au poste de secr taire g n rale Cette lection marque une vo lont commune je crois de faire en sorte que le Conseil national soit le re flet le plus fid le possible de ce qu est aujourd hui la r alit de notre profession m dicale dont le mouve ment de f minisation est l un des traits marquant de notre sociologie depuis ces dix derni res ann es Pour la nouvelle secr taire g n rale cette lection est Il serait souhaitable que le taux d lues ordinales soit plus conforme la repr sentation des femmes dans notre profession dente de la commission de la d mographie repr sente au Conseil national les r gions Centre et Pays de la Loire Elle exerce en dans l ordre des choses Au del de ma personne ce qui compte c est qu une femme int gre le bureau du Conseil national Plus largement je souhaite que le taux d lues ordi nales de 25 aujourd hui connaisse une augmen tation significative plus conforme la place des femmes dans notre profes sion qui repr sentent au jourd hui plus de 40 des chirurgiens dentistes Pr cisons tout de m me la modestie de l ancienne pr sidente du conseil d partemental du Maine et Loire d t elle en souf frir qu elle doit aussi son lection son sens de l engagement au service de la profession en g n ral et de l
12. l chargement sur le site de l Inpes www inpes san te fr et dresse un tat tr s d taill des comporte ments des jeunes face la sant 8 LA LETTRE N 121 Octobre 2013 17 ACTUALIT S 8 56 186 6 92791236 87 11 4 Les enfants in gaux devant l acc s aux soins La sant bucco dentaire des enfants progresse depuis une vingtaine d ann es mais des in galit s d ordre social et d mographique persistent toujours n maternelle 23 des enfants d ouvriers ont au moins une carie non soign e contre 4 pour les enfants de cadres Un constat qui r sulte d une tude de la Di rection de la recherche des tudes de l valuation et des statistiques Drees pu bli e en juillet dernier Plus globalement la sant bucco dentaire des enfants est en nette progression de puis une vingtaine d an n es comme en t moigne l indice CAO pass de 4 2 en 1987 1 2 en 2000 chez les enfants g s de 12 ans Mais les in galit s sociales demeurent significatives teurs de l enqu te en m tropole 70 des enfants de 5 15 ans ont eu recours au chirurgien dentiste dans les 12 derniers mois contre seulement 46 des enfants dans les d parte ments d outre mer Domy Un taux mettre en corr lation avec la faible densi t de chirurgiens dentistes dans les Dom Ces donn es statistiques recouvrent donc une r a lit d ordre la fois social e
13. les renseignements pratiques sur un site Internet consa cr au CESP mis en ligne par le minist re de la San t www cesp sante gouv fr m 1 Trois places pour les UFR de Paris V Paris VII Lorraine Strasbourg Clermont Ferrand Lyon I Brest Nantes Rennes Aix Marseille Montpellier Nice Bordeaux Il Toulouse III Quatre places pour les UFR de Reims et Lille II 1 ACTUALIT S Myriam Garnier secr taire g n rale de l Ordre Lors de la session de septembre dernier Myriam Garnier a t lue au poste de secr taire g n rale du Conseil national n ne remplace pas Pierre Lan sade ventuel lement on lui succ de veut souligner d embl e Myriam Garnier qui vient d tre lue secr taire g n rale du Conseil national de l Ordre lors de la session de septembre du Conseil national la suite du d c s brutal de Pierre Lan sade en mai dernier qui avait profond ment mu l Ordre le Conseil natio nal et son pr sident Chris tian Couzinou avaient d cid de laisser du temps au temps avant de proc der son remplacement au secr tariat g n ral de l Ordre C est donc au jourd hui chose faite Myriam Garnier conseil l re nationale et pr si lib ral depuis 1986 dans une commune rurale du Maine et Loire Le Lion d Angers et pr side depuis cette ann e le conseil r gional des Pays de la Loire Je sais
14. lieux Ce colloque entre dans le cadre de la formation continue que l UIO entend dispenser aupr s des chirurgiens dentistes m dico l gaux Le P Bertrand Ludes directeur de l Institut m dico l gal de Paris comptait parmi les intervenants du colloque que ces derniers proc daient leur travail d identification No tamment cette sc ne au salon VIP de Roissy o devant les familles des victimes du crash de Charm el Cheikh en rupture totale avec les discours mollients des repr sentants des cabinets minist riels pour un peu les entendre les familles allaient revoir une derni re fois leurs proches sur la plage avant de leur dire adieu dans une charge motionnelle et une tension terribles il annonce ne pas tre s r de r cup rer les corps Un langage de v rit en contradiction avec les propos des politiques qui ne veulent pas augmenter la peine des familles Fran ois Daoust r sume comme suit ces enjeux contradictoires Le temps du m diatique n est pas le temps du scientifique Et en donna une illustration gla ante Une semaine apr s l attentat de Louxor dans les ann es 1990 les victimes des Europ ens dont une forte majo rit de Suisses sont identifi es et rapatri es dans leur pays Une identification vraiment rapide Les Suisses ouvrent les cercueils et v rifient partir de ce mo ment un balai macabre de cueils entre plusieurs pays euro p
15. n ficiaire des dispositions du Code de la consommation Cette m me cour d appel juge que le praticien a m connu son obligation d information en ne produisant en justice qu un devis non sign de la patiente la preuve de l information pr alable aux soins n est pas rapport e Les juges n en d duisent cependant pas que le patient est pour cette raison lib r de son obligation de payer Un honoraire est d Quel est son montant Ce n est pas n cessairement celui fix dans le devis la cour d appel ordonnant une consultation dont l objet sera de d terminer la somme due au chirurgien dentiste n s dans l arr t manquent de clart principalement s agissant du devis et du traitement den taire En substance une patiente a b n fici d une prestation de soins dont la r alisation et la Le contexte La cour d appel de Pa ris a rendu tr s r cemment un arr t extr mement int ressant qui pose notamment la question de savoir si le patient en l occur rence d un chirurgien dentiste est ou non un consommateur Les faits tels qu ils sont mention qualit ne sont pas contest es l objet du litige porte en d fini tive uniquement sur les hono raires du chirurgien dentiste Ce dernier a semble t il r dig un devis mais qui n a pas t sign de la patiente Celle ci soutient ne gt gt gt LA LETTRE N 121 Octobre 2013 25 gt gt gt pas avoir eu connaissan
16. rieure ou sup rieure celle propos e par l arr t Le tableau figurant dans cet arr t ne mentionne que le nombre de zones par r gion class es par types tr s sous dot es surdo t es etc mais sans indi quer leur nom Pourtant il est int ressant de noter que Rh ne Alpes d tient le record du nombre de zones ACTUALIT S Les zones en r gion selon l arr t du 28 mai 2013 Re gion m t ropole Nombre Tr s Sous dot es Interm diaires Tr s dot es Surdot es dezones sous dot es Alsace 80 1 56 14 7 Aquitaine 186 12 110 31 24 Auvergne 107 10 7 67 11 12 Bourgogne 113 14 18 75 3 3 Bretagne 171 5 11 117 11 Centre 158 29 21 96 4 Champagne Ardenne 79 7 9 50 Corse 21 1 13 Franche Comt 75 12 45 6 4 Ile de France 294 11 18 209 29 27 Languedoc Roussillon 132 5 78 18 29 Limousin 54 9 31 3 Lorraine 125 8 10 84 17 Midi Pyr n es 168 14 6 92 28 28 Nord Pas de Calais 188 32 20 118 13 5 Basse Normandie 96 27 14 52 0 Haute Normandie 98 28 17 48 3 Pays de la Loire 178 24 24 108 18 4 Picardie 119 32 23 55 3 Poitou Charentes 121 19 25 65 5 7 Provence Alpes C te d Azur 166 0 5 94 23 44 Rh ne Alpes 314 15 29 195 28 A7 R gion Drom Guadeloupe 32 13 5 9 Guyane 22 1 15 Martinique 34 3 24 R union 24 2 16 4 9 1 Plus pr cis ment selon le d coupage et la formulation de l Insee Bassins de vie pseudo canton BVPCT surdot es 47 et que la
17. s appliquera tous les praticiens partir du 1 juin 2014 l exception des actes en ODF l ave nant n 3 ne donne pas de pr cision sur une ventuelle entr e de ces actes dans la CCAM R put e plus en phase avec la r alit de notre pra tique la CCAM se substituera donc la NGAP Lavenant pr cise que le chirurgien dentiste conventionn code l ensemble de son activit conform ment la codification de la base CCAM descriptive compl te y compris celle non prise en charge par l assurance maladie obligatoire AMO En revanche le praticien transmet PAMO uniquement les codes CCAM des actes pris en charge par celle ci Le texte indique que le praticien conventionn s en gage facturer les actes bucco den taires qu il aura r alis s tels qu ils sont inscrits la CCAM et pris en charge compter du rer juin 2014 cet gard les praticiens conventionn s s engagent instal ler la version Sesam Vitale 1 40 qui constitue le socle technique de r f rence avant cette date DEVIS DENTAIRE Dans son annexe V l avenant n ins re un mod le de devis den taire qui se substitue au pr c dent annexe VII de l avenant n 2 Ce devis tablit la distinction entre le montant des prestations m dicales du praticien et le prix de vente de la proth se Le praticien devra y renseigner le pays de fa brication du dispositif m dical et s il est r alis avec
18. tablie faute de devis sign en l absence de certi tude d un accord r el du patient Quelle est alors ensuite la cons quence la sanction du d faut d information sur le prix Le patient est il lib r int grale ment de son obligation de payer les honoraires La r ponse de la cour d appel est n gative Son rai sonnement est stimulant La fixation d un prix n est pas une condition de validit du contrat la cour ne peut pas comme le sollicite la patiente rejeter la de mande en paiement formu l e par le praticien au seul mo tif qu il n y aurait pas eu de devis crit ou sign Dit au trement des honoraires sont dus vrai dire la prestation de soins a t r alis e il n est plus fix dans le devis Pas n ces sairement car la cour d appel or donne une consultation par laquelle sera valu e la somme r gler au chirurgien dentiste et ce au regard de l tendue des services fournis et de la qualifi cation professionnelle du pra ticien Le co t de la consul tation est mis la charge du chirurgien dentiste parce qu il y a principalement int r t nous dit la cour d appel m David Jacotot 1 21 mars 2013 Juris Data n 2013 008003 revue Contrats concurrence consommation commentaire n 195 obs G Raymond 2 Vocable utilis dans l arr t sous commentaire 3 Cass crim 15 mai 1984 Dalloz 1986 p 106 note G
19. Ordre en par ticulier Cet engagement elle l a notamment exer c la t te de la com mission de la d mogra phie du Conseil national Elle 8 ainsi activement plaid dans les minist res et ailleurs pour lou verture du Contrat d enga gement de service public CESP aux tudiants en odontologie ouverture qui est une r alit depuis cette rentr e universitaire LA LETTRE N 121 Octobre 2013 ACTUALIT S 889123 191 91 7 10 11 Le zonage des chirurgiens dentistes se pr cise Progressivement les Agences r gionales de sant dessinent la cartographie des dotations en chirurgiens dentistes lib raux de chaque r gion dont le but est de d terminer les zones tr s sous dot es es Agences r gio nales de sant ARS mettent les bouch es doubles afin de mettre la derni re main aux cartes des niveaux de dotation en chirurgiens dentistes lib raux plus commu n ment connues sous le nom de zonage Sans ces donn es officielles en effet aucun contrat inci tatif financ par lassu rance maladie et inscrit l avenant n 2 la conven tion dentaire pas plus que les contrats d engagement de service public CESP destination des tudiants en odontologie financ s et mis en place par l tat ne peuvent tre officiellement formalis s L arr t du 28 mai 2013 publi au JO 16 26 juin dernier expose la m tho dologie permettant de d finir au total
20. Picardie et le Nord Pas de Calais recensent le plus grand nombre de zones tr s sous dot es 32 L le de France comptabilise 11 Zones tr s sous dot es contre 27 zones surdot es Paca ne recense aucune zone sous dot e mais 44 zones surdot es Au to tal l arr t recense sur le territoire national m tro pole et Drom 339 zones tr s sous dot es 303 zones sous dot es et 295 zones surdot es Certaines ARS ont d ores et d j mis en ligne leur projet de zonage dans le cadre de l avis de consul tation obligatoire aupr s des Conf rences r gio nales de la sant du re pr sentant de l tat dans la r gion et des collecti vit s territoriales C est par exemple le cas de la r gion Midi Pyr n es Les autorit s consult es dis posent de deux mois pour transmettre leur avis la suite de quoi le zonage prendra un caract re officiel Si l on s en tient au seul exemple de Midi Pyr n es la consultation a t lanc e le 2 septembre dernier et se cl turera le 2 novembre prochain LA LETTRE N 121 Octobre 2013 11 ACTUALIT S 8 14497 18 Le M opa 5 implante en pratique de ville Trois ans apr s la lev e de la r serve hospitali re cette technique de s dation consciente en pratique de ville se d ploie sur l ensemble du territoire national Le chiffre 2h peut para deste mais il repr sente t
21. abitudes en mati re de suivi m dical s acqui rent d s le plus jeune ge un enfant qui a pris t t l ha bitude de consulter r guli rement un chirurgien den tiste aura plus de chances de reproduire cette d marche l ge adulte Les auteurs insistent sur le fait qu une identifi cation pr coce des pro bl mes dentaires permet d viter les traitements dentaires lourds et co teux Et l absence de consul tation r guli re combin e une mauvaise hygi ne dentaire peut entra ner moyen et long court une d gradation g n rale de la sant m 1 Cette tude de la Drees publi e Le 31 juillet 2013 a t conduite partir des r sultats de quatre enqu tes men es par l ESPS l Irdes et l UFSBD j Les pr sidents d partementaux au Conseil national Les nouveaux pr sidents d partementaux issus du scrutin de juin dernier ont t accueillis au Conseil national ccueillir les pr sidents d partemen taux de l Ordre nou vellement lus pour mieux affirmer l unit de l institu tion ordinale et aborder en semble les sujets d actuali t tel tait le principe des deux r unions qui ont eu lieu les 5 et 12 septembre derniers au Conseil natio nal Les membres du bu reau avec leur t te Chris tian Couzinou pr sident du Conseil national ont donc re u les 20 nouveaux lus accompagn s des conseillers nationaux re pr sentant l
22. atastrophes pour garantir un travail d identification de qualit y a une quinzaine d ann es encore les experts en odon tologie m dico l gale revendi quaient leur apport et donc leur place dans les quipes m dico l gales charg es d identi fier les victimes de catastrophes De cette reconnaissance il ne fut aucun moment question lors du colloque organis le 18 septembre dernier par le Conseil national et son Unit d identification odon tologique Cette place des odon tologistes fait m me l objet d une codification au m me titre que les autres disciplines biologie m decine l gale etc dans les protocoles d intervention mis au point et r actualis s entre autres par Interpol Le crash du mont Sainte Odile en 1992 fut l une des dates qui marqu rent l volution vers la reconnaissance de l apport de l identification odontologique des victimes de catastrophes Chris tian Kaempf conseiller natio nal pr sident de la commission d odontologie m dico l gale et cheville ouvri re de l organi sation de ce colloque compta d ailleurs parmi les praticiens strasbourgeois qui furent sollici t s dans l urgence pour proc der l identification des victimes Le temps du m diatique n est pas celui du scientifique pour qui la fiabilit et la certitude de ce crash De cette reconnais sance donc il ne fut nullement question tant elle va aujourd hui de soi En revanch
23. ationale IRCGN p 1 Fotolia pp 2 18 21 24 36 Julian Renard p 3 Philippe Delacroix p 6 S bastien Nardot p 9 DR pp 5 6 7 19 20 34 Imprimerie SIEP Les articles sont publi s sous la seule responsabilit de leurs auteurs D p t l gal parution ISSN n 12876844 LA LETTRE N 121 Octobre 2013 35 Toute l information pratique en ligne Contrats petites annonces actualit s r glementation Le site Internet de l Ordre met disposition des confr res tous les outils pour s curiser et am liorer leur exercice www ordre chirurgiens dentistes fr
24. ce de ce devis avant lintervention donc de ne pas avoir t avis e du co t de la prestation pr alablement au traitement D o trois interro gations soumises aux juges d ap pel existe t il une obligation pr a lable d information sur le prix de l acte m dical si oui la preuve du respect de cette obligation a t elle t rapport e si non quoi peut pr tendre la patiente victime Tout d abord s agissant de l obligation d information c est la source de celle ci qui a t d battue Les articles L et 2 du Code de la consommation pres crivent une obligation g n rale d information pesant sur tout pro fessionnel vendeur ou prestataire de services ils pr cisent gale ment que la preuve de l ex cution JURIDIQUE 8 1 9 6 9 1 88 8 9 81919 2 pass qualifi les clients de pro fessions m dicales de consom mateurs Il est vrai que le Code de la consommation ce jour ne comporte aucune d finition claire du consommateur Pire le vocabulaire usit n est pas tou jours le m me tant t est voqu le client d autres moments l acheteur voire l acheteur agissant en qualit de consom mateur etc La notion de consommateur ap para t donc ambigu Ce faisant le Conseil national de la consom mation a retenu l acception sui vante Une personne physique qui agit des fins qui n entrent pas dans le cadre d
25. dernier publi au JO le 30 ao t Ce texte fixe le nombre FFE dih Le sms ui F 5 1 Fo TU 4 Li Ci CE C0 O CN J f m a 18 111 SI ra d tudiants en odontologie et leur r partition parmi les 16 UFR d odontologie Un nombre de postes pour le moins quilibr puisque chaque UFR se voit at L ESSENTIEL Par rapport au nombre initialement pr vu 14 CESP suppl mentaires ont t ouverts aux tudiants en odontologie pour l ann e universitaire 2013 2014 v Chaque UFR se voit attribuer trois postes de CESP l exception des UFR de Reims et de Lille qui en comptent quatre Les tudiants int ress s doivent pr senter un dossier leur UFR 8 LA LETTRE N 121 Octobre 2013 tribuer trois places l exception notable des UFR de Reims et de Lille auxquelles sont octroy s quatre postes l En pratique les tudiants int ress s par ce disposi tif qui rappelons le pro pose une allocation brute mensuelle de 1200 euros jusqu la fin des tudes en contrepartie d un en gagement exercer dans une zone sous dot e pen dant un nombre d ann es gal celui durant lequel les tudiants auront per u l allocation doivent pr senter un dossier de can didature leur UFR Les tudiants en odontolo gie peuvent trouver tous
26. dre l interrogation c est donc le rapport entre d biteurs encore appel contribution la dette qui est au centre de l analyse juridique et non pas le rapport entre la victime et les d biteurs En l esp ce c est le lien entre la clinique et le m decin Juridiquement la contribution de chacun d pend de trois si tuations Premi rement si les deux d biteurs ont t condam n s sur le fondement d une res clinique Il se peut que la faute de chacun soit d une gale im portance l on revient en cons quence au 50 50 Troisi me ment dans l hypoth se o l un engage une responsabilit pour faute et l autre une responsabilit sans faute ici l auteur fautif sup porte int gralement la somme due dans notre exemple 100 Voil bri vement trait es l obliga tion et la contribution la dette de r paration David Jacotot 1 Cass civ 1 10 avril 2013 n 12 14219 Dalloz 2013 p 995 obs M V ron 2 Par souci de simplification on exclura du propos l assureur de responsabilit 3 Cass civ 1 21 juin 2005 Bull civ n 276 4 Cass civ 1 7 juillet 2011 n 10 19137 LA LETTRE N 121 Octobre 2013 33 JURIDIQUE N PORTRAIT 1951 41 8697188 Low cost high profile d ontologie Franchement je n y croyais pas Lorsque jai re u le courrier je lai relu plusieurs reprises pour me laisser convaincre que c
27. e d un praticien conseil que le chirurgien dentiste a pos une question prioritaire de constitu tionnalit QPC marquant ainsi son doute sur l impartialit et l ind pendance des sections des assurances sociales Cette offensive contentieuse n est pas premi re vue fantaisiste L analyse d activit est diligen t e et conduite par un praticien conseil la plainte aupr s d une section est d pos e par le ser vice du contr le m dical auquel est rattach ce m me praticien conseil la proximit avec la cais se primaire d assurance mala die CPAM est perceptible sur le terrain D o la perplexit un praticien conseil si ge au sein d une juridiction qui sanctionne un chirurgien dentiste la lu mi re de griefs relev s par un praticien conseil Certes celui qui est nomm assesseur n est pas la m me personne que celui qui a op r le contr le mais l on peut soup onner un esprit de corps une solidarit au re 30 LA LETTRE N 121 Octobre 2013 gard de la fonction Le Conseil d tat dans son arr t du 5 juil let 2013 d cide de ne pas ren voyer la QPC devant le Conseil constitutionnel il n y 8 pas d at teinte aux principes d ind pen dance et d impartialit Pr sen tons le raisonnement de la haute juridiction Tout d abord rap pelons que l article 6 1 de la Convention europ enne des droits de l homme CEDH pose les exigences du proc s
28. e l un des fils rouges du colloque fut quelque chose d assez inattendu venant de cette assembl e d experts mi nents tous rompus l interven gt gt doivent tre privil gi es la rapidit a t il t rappel aux participants du colloque gt gt gt tion lors de catastrophes et pour L V NEMENT qui seules comptent la rationalit scientifique et la v rit judiciaire Quelque chose d irrationnel mais de tr s pr gnant s agissant des ca tastrophes l motion et la pres sion qui en d coule Yves Schuliar m decin chef l Institut de recherche cri minelle de la gendarme rie nationale IRCGN fort des 20 ans d exp rience de l Unit Gendarmerie d identifica tion des victimes de catastrophes UGIVC a rappel quel point une catastrophe tait accompa gn e syst matiquement d une charge motionnelle terrible avec son lot de pressions sur les magistrats et les enqu teurs cet gard il a rappel la d finition du terme catastrophe propos e par les Suisses apr s l affaire du Temple solaire d finition qui sa mani re v hicule cette dimen sion motionnelle a n arrive 6 LA LETTRE N 121 Octobre 2013 pas qu aux autres Fran ois Feltz inspecteur g n ral des services judiciaires a d crit pr cis ment les contraintes qui p sent sur le magistrat d p ch sur les lieux par le parquet Il a notamment re lat les pression
29. e son acti vit professionnelle La Cour de justice des communaut s euro p ennes CJCE devenue CJUE a jug que le consommateur au sens de la directive 03 13 CFE du Conseil d signait toute per sonne physique qui dans les contrats relevant de la pr sente directive agit des fins qui n en La pluralit des termes employ s pour d signer le consommateur pr te confusion client ou acheteur il peut m me devenir acheteur agissant en qualit de consommateur de cette obligation incombe au professionnel Ces textes r pon dent donc la fois la question de l existence de l obligation et de la preuve du respect de celle ci Mais le Code de la consommation r git il le contrat m dical ici la re lation nou e entre un chirurgien dentiste et son patient Celui ci est il v ritablement un consom mateur La Cour de cassation et le Conseil d tat 4 ont par le 26 LA LETTRE N 121 Octobre 2013 trent pas dans le cadre de son 8 tivit professionnelle Le projet de loi relatif 13 consommation actuellement en d bat au Parlement entend cla rifier la notion Au sens du pr sent Code de la consomma tion est consid r e comme un consommateur toute personne physique qui agit des fins qui n entrent pas dans le cadre nous soulignons de son acti vit commerciale industrielle artisanale ou lib rale Si cette d finition est retenue d aucuns souti
30. e n tait pas une erreur Et pourtant c est bien Aur lie Loll fra chement dipl m e de l UFR d odontologie de Stras bourg qui est devenue laur ate 2013 du concours organis par le Conseil national avec une brillante copie consacr e la question br lante des centres low cost et sur tout des conditions dans lesquel les les praticiens qui y collaborent peuvent respecter leurs obligations d ontologiques Telle qu elle est pos e cette ques tion rel verait presque de l oxy more Difficile en effet de conci D remier prix du concours de attractifs la tentation du surtrai tement est in vitable N existe t il pas un risque que dans ces centres on d couvre davantage de dents n cessitant d tre couron n es qu ailleurs Sans parler de l impasse faite sur une dimension essentielle de notre r le de th ra peute soins conservateurs d tartrage soins aux enfants etc On devine que la trajectoire prise aujourd hui par cette jeune prati cienne ne lui donnera a priori pas l occasion d prouver concr tement cette quadrature du cercle entre imp ratifs conomiques et d onto logiques Elle assure un remplace ment Strasbourg avec l objectif de le prolonger par une collaboration en lib ral Mon souhait est d ac cumuler de l exp rience pour Derri re la question des tarifs attractifs se cache la tentation in vitable du surtraitement lier l appl
31. ement d faillant de ces centres On mesure lire ces re commandations combien nous sommes loin en ef fet des probl matiques pos es par les centres den taires low cost 8 NOMALA ACTUALIT S Les 15 30 ans consultent peu le chirurgien dentiste Le dernier Barom tre publi par l Inpes renvoie une image contrast e des comportements des jeunes face leur sant m me si une majorit d entre eux se d clarent en bonne sant oins d un jeune sur deux de 15 30 ans 8 consult un chirurgien dentiste au cours des 12 derniers mois C est l un des r sultats du Barom tre sant 2010 des jeunes r alis par l Inpes aupr s de 6000 personnes g es de 15 30 ans et pu bli en juin 2013 Les au teurs de cette tude re l vent la faiblesse de ce chiffre et constatent que le r flexe d une visite annuelle de contr le est encore loin d tre partag Dans le d tail ils notent que les 9 9 ans sont ceux qui se sont le plus rendus chez leur chirurgien dentiste au cours de l ann e 54 8 vs 46 6 de l chantillon to tal Pour les auteurs ce bon comportement rela tif des 15 19 ans est sans doute motiv par l exten sion des bilans bucco den taires gratuits propos s aux jeunes de 15 18 ans par l assurance maladie Au del de l analyse com portementale l Inpes re l ve l impact des causes conomiques Les auteurs L tude diffus e par l Inpes r
32. endront qu un patient est un consommateur En effet le pa tient est incontestablement une personne physique et lorsqu il re oit des soins dentaires ou d une autre nature il n agit pas des fins professionnelles mais per sonnelles M fions nous cepen dant de ce qui para t relever de l vidence Le Code de la consom mation 8 pour finalit de prot ger certains individus or le pa tient est d j prot g par le Code de la sant publique Ainsi l ar ticle L dispose t il que les professionnels de sant d exercice lib ral ainsi que les profession nels de sant exer ant en centres de sant doivent avant l ex cution d un acte informer le patient de son co t et des conditions de son remboursement par les r gimes obligatoires d assurance maladie L Le devoir pr alable d infor mation a pour source le Code de la sant publique et il n est nul besoin selon nous d aller pui ser dans le Code de la consom mation Certes pour assurer l ob issance effective aux dispo sitions consum ristes le projet de loi pr cit pr voit une sanction sp cifique selon le futur ar gt gt gt LA LETTRE N 121 Octobre 2013 27 JURIDIQUE 8 1 89 86 9 1 88 8 9 81919 2 gt gt gt ticle L 111 5 l auteur d une viola tion de l obligation d information est passible d une amende ad ministrative dont le montant ne peut exc de
33. ens a d but afin que soient restitu s les bons corps leur famille Le P Bertrand Ludes directeur de l Institut m dico l gal de Pa ris a confirm de son c t que le m decin l giste charg d un tra vail de coordination dans le cadre d une coop ration r solument pluridisciplinaire biologistes m decins chirurgiens dentistes a aussi pour r le de r sister la pression administrative et m diatique pour maintenir la qua lit des op rations techniques Le mot catastrophe vient du grec renversement a t il rappel C est dans ce contexte incertain et soumis de fortes turbulences humaines que les experts doivent remplir leur mission avec la dis tance et la comp tence scienti fique n cessaires Cela ne signifie d ailleurs pas leur pudeur d t elle en souf frir que les experts ne sont pas eux m mes expos s l motion 1 Le pr sident du Conseil national Christian Couzinou a ouvert le colloque ra Fh lt Fh Z m K4 m Z 6 7 Les repr sentants de l Unit Police d identification des vic times de catastrophes UPIVC ont insist sur les entretiens in dividuels syst matiques avec un psychologue apr s l inter vention pour vider la charge motive ce qui ne s exprime pas s imprime Car liden tification est aussi affaire d homme m De Beaune Br tigny sur Orge 30 ans d exp
34. ent un re cours aux proth ses den taires pouvant appara tre excessif au regard de l ob jectif de r duire ou de re Un pilotage des centres de sant ax sur la seule optimisation des param tres de gestion comporte des risques de d rive vidents la lutte contre ces d rives rel ve de contr les cibl s sur les centres suspects non d une proc dure tou chant tous les centres et la charge d une adminis tration d j tr s sollicit e Ces contr les cibl s figu rent en toutes lettres dans la recommandation n 17 qui appelle mener des contr les cibl s sur cer tains centres dentaires ou polyvalents pratiquant des activit s dentaires Pr cisons une fois encore que cette mission privil 16 LALETTRE N 121 Octobre 2013 tarder le recours aux soins proth tiques inscrit dans l accord de 2003 La mis sion souhaite ainsi appeler l attention sur les risques que comporte un pilotage ax uniquement sur l op timisation des param tres de gestion du centre 10 DE PATIENTS CMUISTES POUR 22 DE PRATICIENS Les auteurs d crivent le centre Addentis qu ils ont visit comme suit G r par l association Addentis le centre den taire de Bondy cr en F 8 n 22 92 2009 d veloppe une activit proth tique impor tante et pr sente la parti cularit d tre ferm le mercredi et le samedi Il faut certes savoir lire l information
35. ertises de Beaune le 31 juillet 1982 un chirurgien dentiste identifie formellement un jeune homme que les m decins l gistes avaient ors d un carambolage sur l autoroute qui permettra de mettre en place une m thodologie op rante L identification des membres de l Ordre du Temple solaire en 1995 a permis de figer un certain nombre de principes qui restent initialement pris pour l un des chauffeurs des deux cars victimes de la collision Cet pisode fut l un de ceux qui commenc rent l gitimer 13 place des odontologistes dans les quipes d identification des victimes de catastrophes Lors du colloque de les experts ont retrac 30 ans d identification odontologique qui ont abouti faire de leur sp cialit une discipline part enti re de l identification m dico l gale Cette mont e en puissance de 1000610816 s est faite par paliers La cr ation en 1989 peu apr s l attentat du DC 10 dans le d sert du T n r d une unit d odontologistes au sein de l institut m dico l gal marque l une de ces tapes 105 personnes furent identifi es la suite de l intervention d une quipe pluridisciplinaire qui comptait 18 chirurgiens dentistes Une mission toujours appliqu s aujourd hui L accident ferroviaire de Br tieny sur Orge le 13 juillet 2013 illustre quel point ces protocoles qui sont r guli rement interrog s et am lior s permettent des inter
36. es centres de sant la ministre de la Sant Mari sol Touraine Intitul Les centres de sant situa tion conomique et place dans l offre de soins de de main ce rapport r dig par deux inspecteurs de 11835 Philippe Georges et C cile Waquet r pond tr s exactement la demande exprim e par la lettre de mission de la ministre Il s agissait en effet d in terroger le mod le cono mique et organisationnel de ces structures qu elles soient associatives mu tualistes ou autres com munales g r es par des caisses d assurance mala die Or si les centres dentaires low cost et les risques r els de d rive qu ils font peser sur les pa tients sont au c ur des pr occupations de l Ordre cette question sp cifique n tait nullement centrale ici Le Conseil national de l Ordre avait n anmoins clairement exprim ses craintes sur cette question lorsqu il avait t audition n par l Igas dans le cadre de sa mission On peut sa voir gr aux auteurs d avoir abord m me de mani re p riph rique cette ques tion combien sensible Statistiquement c est vrai les centres dentaires low cost ne constituent ce jour qu une exception par mi les 1220 centres de san t recens s par le rapport Lors de son audition au pr s de l Igas l Ordre a plai A TUAG 11111 1 11 111111 1 111 1 HELG CE HE LR HE I TE ARLES nm E s
37. et Jusqu 12 jours apr s l accouchement pris en charge 100 en dispense d avance de frais La convention pr cise que cet exa men comprend obligatoirement une anamn se un examen bucco dentaire des l ments d ducation sanitaire sensibilisation de la fu ture m re la sant bucco dentaire hygi ne orale etc hygi ne alimen taire information sur l tiologie et la pr vention de la carie de la petite en fance mesures d hygi ne n cessaires d s l ruption des premi res dents de l enfant L examen est compl t si n cessaire par des radiographies intrabuccales et l tablissement d un programme de soins Lavenant pr cise que dans le cas o un soin doit tre r alis il peut tre ex cut au cours de la m me s ance que l exa men de pr vention Il ne peut y avoir au cours d une m me s ance factu ration d une consultation et d un exa men de pr vention noter que la femme enceinte doit pr senter au praticien un imprim de prise en charge pr identifi son nom pour b n ficier de l examen de pr vention sans avance de frais 9 Examen 30 euros e Examen avec r alisation de ou 2 clich s 42 euros e Examen avec r alisation de 3 ou 4 clich s 54 euros DOSSIER 7 1 mum 8 8 n 9 a US ge 8 8 DD D rE eA lt lt Eee
38. et int r ts une somme d argent dans le cadre d un contentieux ici de responsabilit civile Le recours au mot dette les dommages et int r ts invite identifier un d biteur c est dire celui qui doit en l occurrence celui qui est condamn Ainsi la clinique et le m decin sont ils les d biteurs ils sont oblig s la dette la patiente quant elle est dite cr anci re desdits domma ges et int r ts 2 S agissant de l expression la tine in solidum elle impli que d tudier le rapport cr an cier contre d biteur s et signifie que le cr ancier peut obtenir la totalit des dommages et int r ts soit du m decin soit de la clini que Dit autrement bien qu il y ait plusieurs responsables en l occurrence deux la victime est en mesure d tre indemnis e in t gralement par l un deux Elle ne supporte pas l insolvabili t d un d biteur car elle peut obtenir tout de l autre et vice versa Chacun laura compris il s agit de prot ger la victime L on comprend que les avocats des patients intentent la plupart du temps une action en justice dirig e contre tous les interve nants successifs praticiens ou tablissements de soins Si ceux ci sont tous d clar s responsa bles alors ils seront condamn s in solidum 3 Encore faut il tre responsa ble Le droit est ainsi fait qu il contient des cas de responsabi lit sans faute par
39. eur r gion Parall lement ces r u nions notons que les se cr taires administra tives des d partements taient galement convi es une formation sur toutes les questions re levant de la gestion ad ministrative C est peu dire que le climat de ces r unions avec les nouveaux pr sidents d partementaux tait convivial et confra ternel privil giant r solu ment l change d informa tions et le dialogue La question d mogra phique fut au centre des discussions et no tamment le lance ment cette ann e des Contrats d engagement de service public CESP d sormais ouverts aux tudiants en odontolo gie D autres questions re latives la radioprotec tion ou aux contrats ont t abord es Parmi les sujets d actualit l instal lation de confr res euro p ens sur le territoire na tional ou encore 16 cas du centre Fernando Pes soa toujours en suspens ont fait l objet de d bats anim s Rappelons que l issue de chaque scru tin d partemental ces r u nions des nouveaux pr si dents sont syst matiques et rev tent une importance particuli re aux yeux du Conseil national Michel AMORIC Paris Marc ANDRY Marne Daniel ARMANDET Gard Philippe BARLET Allier Jean Luc BUENO Tarn et Garonne Fr d ric CAMILLERI Vaucluse Pierre Antoine FLUSIN Doubs Didier GEOFFROY Essonne Bertrand GU RIN Loiret Reynald HAREL Ain Philippe LABEDAN Landes Pat
40. ication d un mod le fond essentiellement sur la rentabi lit conomique d un c t et de l autre le respect en tant que membre d une profession m di cale de ses obligations d ontolo giques et thiques C est cette di mension presque schizophr nique que la laur ate 2013 a su relever dans son travail Elle r sume Derri re la question des tarifs 34 LA LETTRE N 121 Octobre 2013 terme ouvrir mon propre cabinet dentaire confie t elle Elle n est pas fix e sur le lieu de son exer cice Peu importe que cela soit en ville ou la campagne m me si j ai toujours v cu Strasbourg Vu la situation d mographique actuelle je suis parfaitement consciente que nous sommes plus attendus dans certains endroits que dans les centres villes Aur lie Loll 1989 naissance Strasbourg 2007 baccalaur at S 2007 P 1 Strasbourg 2008 deuxi me ann e en chirurgie dentaire 2072 stage de brousse de deux semaines Madagascar 2073 dipl m e l UFR de Strasbourg Dans l imm diat elle peaufine sa th se qu elle souhaite soutenir d ici la fin de l ann e intitul e Le dossier dentaire du patient et son int r t en odontologie m dico l gale Pourquoi ce choix Avant de suivre des cours sur la question je n imaginais pas tre int ress e par ce domaine C est exactement le contraire qui s est produit Au del de l aspect technique
41. ie si les manquements sont av r s la section des assu rances sociales inflige au prati cien une sanction Pour ce faire elle puise dans 13 liste figurant l article L 146 2 du Code de la s curit sociale citons l avertis sement le bl me ou l interdic tion temporaire ou permanente avec ou sans sursis du droit de sonner des soins aux assur s sociaux Le chirurgien dentiste sanctionn dispose d une voie de recours contre la d cision de cette juridiction il interjette appel devant la section des assurances sociales du Conseil national l Ordre des chirur giens dentistes puis il peut former un pourvoi devant le Conseil d tat SAC ED ETIENNE 9 JURIDIQUE gt gt gt LA LETTRE N 121 Octobre 2013 29 JURIDIQUE 968 PNR gt gt gt Justement devant le Conseil d tat un chirurgien dentiste a critiqu la composition des sec tions des assurances sociales Selon lui elle n offrirait pas les garanties appropri es permet tant de satisfaire aux principes d ind pendance et d impartialit qui s imposent toute juridiction Qui est membre de ces sections Outre un juge de l Ordre admi nistratif et des conseillers ordi naux y si gent des assesseurs repr sentant des organismes de s curit sociale dont au moins un praticien conseil nomm s par l autorit comp tente de l tat 8 C est en raison de la pr senc
42. il national Anatole France crivait en substance que la loi interdit aux riches comme aux pauvres de coucher sous les ponts C est un peu le m me raisonnement par l absurde appliqu ici les centres de soins dentaires low cost ne refusent pas Les centres dentaires low cost ne refusent pas les soins aux les soins enfants mais ils sont le plus souvent p f aux enfants ferm s le mercredi et le samedi simplement ils sont le plus souvent ferm s le mercredi et le samedi Dans son enqu te sur les centres de sant en France 11835 n a certes fait qu effleurer la question de nous citons ces d rives Au moins l Inspection g n rale des affaires sanitaires a t elle eu le m rite d crire dans son rapport qu un probl me existe bel et bien et que des contr les devraient tre r alis s Tant il est vrai que l on ne peut s affranchir ni de ses obligations d ontologiques ni et encore moins de ses obligations en termes de sant publique LA LETTRE N 121 Octobre 2013 3 EXPERTISE M DICO L GALE 30 ans d identification odontologique Un colloque organis par l Unit d identification odontologique UIO rassemblait au Conseil national des personnalit s judiciaires m dicales et odontologiques ainsi que des repr sentants de la police et de la gendarmerie Avec un th me central comment r sister la pression politique administrative et m diatique lors de c
43. les des chambres disciplinaires de premi re instance et nationale pr sente ci dessous les mesures contenues dans cet avenant n 3 Rappelons que l Ordre a un r le consultatif sur ce texte et que sa lecture en est exclusivement d ontologique Il mentre en effet pas dans les fonctions de l Ordre 22 LALETTRE N 121 Octobre 2013 de s immiscer dans ce qui res sort du jeu syndical et plus pr ci s ment de la n gociation conven tionnelle Cela tant l Ordre ne peut que se f liciter de la prise en charge roo de l examen buccal pour les femmes enceintes me sure de sant publique qui tait de mand e depuis des ann es par la profession L une des mesures phares de cet avenant tient dans louverture de la Classification commune des actes m dicaux CCAM aux chirurgiens dentistes qui va se substituer la NGAP partir de juin 2014 Lavenant pr voit gale ment la revalorisation de certains actes Nous proposons ci dessous les mesures contenues dans cet avenant n 3 Elles entreront en ap plication partir du juin 2014 l exception notable de la revalorisa tion des actes li s l examen buc cal des femmes enceintes partir du quatri me mois de grossesse qui entrera en vigueur au lende main de la publication au Journal officiel de l avenant n Cette publication est annonc e avant la fin de l ann e 2013 CLASSIFICATION COMMUNE DES ACTES M DICAUX CCAM La CCAM
44. mploy s constituent des actes de concurrence apparu opportun de r par ces centres d un certain nombre d loyale dans la mesure o ils conduisent tablir l agr ment pr alable de devoirs fondamentaux que les contourner l interdiction de toute la cr ation des centres de chirurgiens dentistes exer ant titre publicit et permettre un centre de sant qui pr valait avant la lib ral eux sont tenus de respecter soins distribuant des soins dentaires loi H ST et r clam poi Il tait reproch Addentis des articles d en b n ficier alors que les chirurgiens certains acteurs au motif et reportages t l vis s par ailleurs dentistes n exer ant pas de la concurrence subie par mis en ligne sur son site Internet dans ce type de structures sont soumis les centres de sant Il est vocation manifestement publicitaire au Code de d ontologie et ne peuvent en effet important de r gir Pour le tribunal d instance ces articles avoir recours ces publicit s Le TGI l ensemble de la m decine et reportages relayaient l ouverture a ordonn le retrait imm diat des ambulatoire sous la m me du centre de sant dentaire d une reportages incrimin s du site Internet r gle de libert d installa tion tant que celle ci n est pas remise en cause La rar faction du nombre de praticiens est de na gt gt gt mani re particuli rement avantageuse de l association injonction assortie d une visant ma
45. n le 26 septembre dernier a estim que ce texte ne pr sentait pas de disposition contraire la d ontologie Nous pr sentons pages suivantes les principales mesures contenues dans cet avenant LA LETTRE N 121 Octobre 2013 21 DOSSIER 81 89 87 102 Avenant n 3 ce qui va changer Parmi les mesures figurant dans l avenant n 3 la convention nationale dentaire la cotation des actes dans la CCAM certaines revalorisations d actes et la derni re version du devis conventionnel Le syndicat signataire et le repr sentant des organismes d assurances compl mentaires ont par ailleurs sign une charte J union nationale des caisses d assurance mala die Uncam l Union natio nale des organismes d assurance compl mentaire Unocam et la Conf d ration nationale des syn dicats dentaires CNSD ont sign le 31 juillet dernier l avenant n la convention nationale des chirur giens dentistes Cette signature va impacter partir du 1 janvier prochain mais surtout du juin 2014 les relations entre les prati ciens d une part les caisses d as surance maladie et les organismes compl mentaires d autre part Elle s applique tous les chirur giens dentistes conventionn s et c est la raison pour laquelle l Ordre charg entre autres d une mission juridictionnelle avec les sections des assurances socia
46. nifestement promouvoir les astreinte pour en assurer l ex cution nouveaux services propos s et inciter eta condamn Dentalvie payer des le public s y rendre Pour le tribunal dommages int r ts LA LETTRE N 121 Octobre 2013 15 gt gt gt ture r duire le risque de concurrence On peut discuter l envi de ce point de vue et des principes qu il d veloppe qui ne sont pas c est le moins que l on puisse dire partag s par tous Restait donc la question sp ci fique des centres dentaires low cost Les auteurs es timent que les d rives signal es la mission de la part de structures pra tiquant une m decine et plus particuli rement une chirurgie dentaire dans un but de facto lucratif ne paraissent pas davantage justifier une proc dure d agr ment car ces d rives ne sont pas d tectables la cr ation d un centre La mission consid re que giait une approche trans versale de la question des centres de sant avec une d marche susceptible de cr er une dynamique d ensemble et non pas de pointer les ventuelles d rives de certaines struc tures 1 est tout de m me int ressant de noter que lIgas crivent les auteurs a constat sans pouvoir du fait de l objet de ses travaux pousser plus loin ses investigations que cer tains centres dentaires ou polyvalents adoptaient des pratiques qui liminaient certains types de patients et d veloppai
47. o rit hi rarchique de l auteur de la plainte ne peut si ger au sein de la juridiction appel e juger le chirurgien dentiste poursuivi La conclusion est claire L en semble des dispositions appli cables attach es aux fonctions des assesseurs praticiens garan tit qu ils sont m me d exercer leur activit juridictionnelle de fa on ind pendante et impar tiale E David Jacotot 1 C 4 et 5 sous sections n 366067 in dit au Recueil Lebon 2 IL y a autant d assesseurs ordinaux que d assesseurs repr sentant les organismes de s curit sociale articles L 145 6 et 7 du Code de la s curit sociale Le d cret n 2013 547 du 26 juin 2013 modifie les r gles relatives la d signation des assesseurs Par exemple l article R 145 5 1 du Code de la s curit sociale pr voit qu un praticien conseil soit d sign sur proposition du m decin conseil national du r gime g n ral de l assurance maladie en dehors du ressort de la SAS concern e 3 C 3 d cembre 1999 Didier C 6 avril 2001 SA Entreprise Razel fr res LA LETTRE N 121 Octobre 2013 31 JURIDIQUE 8 45 1 91 12 8 1 301197 18 Comprendre l obligation et la contribution la dette de r paration partir d un contentieux de responsabilit m dicale impliquant une clinique et un m decin pluralit de responsables deux concepts juridiques sont expliq
48. o vence Alpes C te d Azur 0 7 des praticiens aptes 8 recourir au M opa Rh ne Alpes 14 6 et ACTUALIT S La France du M opa en pratique ambulatoire LE DE FRANCE 95 12 91 14 DROM Guadeloupe 6 Martinique 3 1 8 Guyane R union Alsace 4 8 La liste des formations reconnues conformes par l Ordre fi gure sur www ordre chirurgiens dentistes fr Ce n est qu apr s cette for mation que le praticien doit faire une demande d aptitude l utilisation du M opa aupr s du Conseil national lire l encadr ci contre 8 1 Attp www ordre chirurgiens dentistes fr chirurgiens dentistes securisez votre exercice materiel et materiaux gaz medicaux meo pa html 6219 IGN 2012 Aptitude au M opa mode d emploi Tout praticien souhaitant obtenir la reconnaissance de l aptitude l utilisation du m lange quimolaire d oxyg ne et de protoxyde d azote M opa doit en faire 18 demande au Conseil national par courrier ou par mail avec les pi ces suivantes e le programme d taill de la formation au M opa suivie si cette derni re ne figure pas dans la liste des formations reconnues conformes par 16 Conseil national l attestation de suivi de la formation e le justificatif de suivi d une f
49. ormation aux gestes d urgence datant de moins de cinq ans Rappelons que en 2010 l Afssaps devenue l Agence nationale de s curit du m dicament et des produits de sant ANSM a autoris et r glement l utilisation du M opa en s dation consciente au cabinet de ville C est le Conseil national qui d livre aux praticiens l aptitude l utilisation du M opa 1 Conseil national de l Ordre des chirurgiens dentistes 22 rue mile M nier BP 2016 75761 Paris Cedex 16 E mail courrier oncd org LA LETTRE N 121 Octobre 2013 13 m T CAT Eu tu AE Ba a ES ss iii 7 T T i DT m Bgt r Eg 14 LT FES FE DT TRE TE ur LT LUE QT PROS ea LE FPS ge LE LPS E j Eaa LUS E F taa Eu i 87 Eg re HO COM Eg Ci g 8 CA Fa ja F vs Ta Pal ik AM sean Vers un contr le des centres dentaires suspects Relayant dans son r cent rapport sur les centres de sant les inqui tudes de l Ordre l Inspection g n rale des affaires sociales pr ne des contr les sur certains centres dentaires suspects n juillet dernier l Ins pection g n rale des affaires sociales Igas a remis son rapport sur l
50. ou sans sous traitance du fabricant Le praticien devra aussi renseigner s agissant de la description des actes le prix de vente du dispositif m dical le montant des prestations de soins les charges de structure du cabi net dentaire le montant des hono raires la base de remboursement de AMO et le montant non rem boursable par AMO REVALORISATION D ACTES e Revalorisations d actes de chirurgie Acte de d gagement de plusieurs dents retenues ou incluses avec pose de dispositif de traction ortho dontique 156 75 euros Acte de d gagement d une dent retenue ou incluse avec pose d un dispositif de traction orthodontique sans am nagement parodontal 104 50 euros Acte de d gagement d une dent retenue ou incluse avec pose d un dispositif de traction orthodontique et am nagement parodontal par oreffe ou lambeau 146 30 euros e Revalorisation d actes m dicaux Pose d un plan de lib ration occlu sale 172 80 euros Pose de goutti re maxillaire ou mandibulaire pour h mostase ou porte topique 86 40 euros Pose de goutti re maxillaire et mandibulaire pour h mostase ou porte topique 172 80 euros Pose d une orth se m tallique recouvrant totalement ou par tiellement une arcade dentaire 172 00 euros EXAMEN DE PR VENTION AU 4 MOIS DE GROSSESSE Les femmes enceintes vont b n fi cier d un examen bucco dentaire compter du quatri me mois de grossesse
51. out de m me 766 prati ciens ayant re u de l Ordre apr s leur formation une reconnaissance d aptitude l utilisation du M o 12 LALETTRE N 121 Octobre 2013 pa R sultat le maillage des praticiens de ville re courant cette technique de s dation consciente commence devenir une r alit tangible sur len semble du territoire natio nal Rappelons que cette option de s dation ou verte la pratique de ville depuis 2010 am liore le v cu des patients su jets au stress phobiques ou en situation de handi cap et facilite significati vement la r alisation des soins dentaires D sor mais donc cette pratique quadrille la quasi totalit du territoire y compris les D partements et r gions d outre mer Collectivit s d outre mer Drom Com Sur les ror d partements fran ais m tropole et Drom Com seuls 12 d entre eux ne comptent pas de chirurgiens den tistes aptes recourir au M opa La r gion le de France r unit elle seule pr s d un tiers de chirurgiens den tistes 242 soit 31 2 for m s cette pratique Au premier coup d il cette concentration peut para tre importante mais elle s ex plique par la densit de po pulation les Franciliens repr sentant 19 de la po pulation totale fran aise Logiquement les autres r gions forte densit sont bien repr sent es et on y recense un pourcentage important de praticiens utilisant le M opa Pr
52. r 3000 euros pour une personne physique Mais est ce un argument convaincant Nous en doutons Il y a d j un arsenal de sanctions susceptibles d tre mobilis propre au droit de la sant et au droit de la s cu rit sociale Gageons qu avant le vote d finitif de la loi relative la consommation il sera pr cis que l acte de soins n est pas un 28 LA LETTRE N 121 Octobre 2013 acte de consommation Pour en revenir la cour d appel de Pa ris elle a cart le Code de la consommation et fond son arr t sur le Code de la sant publique Elle crit L article L du Code de la consommation n a possible de revenir en arri re une solution diff rente aurait pour effet d admettre que le d faut d information est sanctionn par un traitement gratuit Reste finalement fixer le mon tant des honoraires Est il celui Aurait il t raisonnable de consid rer que le d faut d information sur le co t de la prestation devait tre sanctionn par la gratuit du traitement pas vocation r gir les relations entre un patient et un profes sionnel de sant La formule employ e n a pas vocation r gir est claire et l on ne peut que l approuver Cette juridic tion a toutefois consid r que le chirurgien dentiste avait m connu l article L 1111 3 du Code de la sant publique la preuve de l information sur les co ts n ayant pas t
53. rence d loyale eo rejet s par les deux juridictions saisies sur tous supports tant mat riels que ELLU 111 Ces jugements sont ex cutoires m me virtuels propos des trois centres qu elle JE 1 III 8 s ils restent bien entendu susceptibles g re Bondy Bobigny et Aubervilliers 5 d appel Le Conseil national auquel Perpignan le conseil d partemental s tait associ e la CNSD avait assign de l Ordre des Pyr n es Orientales l association Addentis devant le tribunal assignait l association Dentalvie devant d pour une autorisation d instance du 5 arrondissement Celui le tribunal de grande instance propos pr alable d ouverture d un ci a jug le 11 septembre dernier que d un article et de reportages diffus s centre de sant par les ARS si lon admettait que les centres de dans les m dias locaux par ailleurs 1 1835 3 pa le sant dentaire peuvent ne pas respecter mis en ligne sur le site de l association Conseil national sur ce toutes les r gles impos es par le Code Pour le TGI de Perpignan dans un point Les QUEUE du tape de d ontologie et le Code de la sant jugement en date du 10 septembre por justifient en premicr publique l ensemble des chirurgiens dernier ces articles et reportages sont lieu leur r ponse sur un dentistes cela reviendrait affranchir les manifestement vis e publicitaire Ils plan g n ral Il n est pas chirurgiens dentistes e
54. rick LARRAS C te d Or Jean Fran ois LUIGGI Yvelines Marie Fran oise MASCITTI Aisne Luc PEYRAT Dr me Patrick POMMIER Haute Vienne Philippe PIANA Alpes de Haute Provence Jacky ROSSILLOL Loire J r me SALEFRANQUE Ari ge Alain TISSERAND Vosges 19 ACTUALIT S SAS et libre prestation de services Patrick Hescot Le d cret modifiant l organisation des sections pr sident de la FDI des assurances sociales a t d taill dans La Lettre Pr sident d honneur de l UFSBD n 120 dat e de septembre dernier Pr cisons et ancien secr taire g n ral de l ADF qu il est pr vu que le praticien de l art dentaire inscrit Patrick Hescot a t lu la pr sidence sur la liste des praticiens en libre prestation de services de la F d ration dentaire internationale FDI soit d sormais soumis la section des assurances pour le mandat 2015 2017 sociales de la chambre disciplinaire comp tente Le Conseil national lui adresse dans le ressort duquel il ex cute l acte professionnel ses f licitations les plus vives Avis de recherche VAR Le 5 f vrier 2013 d couverte d ossements humains de proth ses amovibles et d un bracelet d identification hospitalier illisible dans un terrain en friche sur la commune du REVEST LES EAUX 83200 en bordure de la CD 46 Signalement Sexe masculin ge estim plus de 45 ans Type leucoderme caucaso de Taille 174 5 cm l ments dentaires impo
55. rtants Proth ses amovibles compl tes maxillaire et mandibule Importants d p ts tabagiques Renseignements tout renseignement susceptible de permettre l identification de la victime est transmettre Service du QUART de Toulon 01 rue du Commissaire Morandin 83000 TOULON B C FERRANDES T l 04 98 03 54 81 ou 04 98 03 54 26 000999900999990090999900999990099990099990900909909990900099900099990900999900999990909099900099990009999009999000909990090999900099990099990009990909009999090009999000999009099900099990099999009999009999009999900099900099990 09999009999900090996 Disparition Doyen de la profession en Is re il avait cess son exercice en 2011 Bernard Duret est d c d l ge de 80 ans Praticien reconnu il avait beaucoup travaill sur l empreinte optique et les tenons fibr s Il avait galement contribu l introduction de l implantologie dans sa r gion Il tait l oncle de Fran ois Duret inventeur de la CFAO L Is re perd un praticien qui avait l estime de tous ses confr res Le conseil d partemental de l Ordre de l Is re auquel se joint le Conseil national pr sente ses plus vives condol ances sa famille 20 LA LETTRE N 121 Octobre 2013 L avis du Conseil national Consult pour avis par la Caisse nationale de l assurance maladie des travailleurs salari s CNAMTS propos de l avenant 3 la convention dentaire le Conseil national r uni en sessio
56. s 8 gt gt gt LA LETTRE N 121 Octobre 2013 23 gt gt gt DOSSIER IANO ER ANON AN DN AN Une charte entre praticiens et assureurs compl mentaires Parall lement la signature de l avenant n 3 le syndicat signataire la CNSD et les assureurs compl mentaires repr sent s par l Unocam se sont engag s respecter un certain nombre de principes et de r gles es principaux points de la charte sont expos s ci apr s L Unocam s engage Respecter le caract re m dical de la profession de chirurgien den tiste en se r f rant son Code de d ontologie e Renseigner avec discernement les adh rents ou les assur s sur leurs droits et prestations et sur l esti mation de leur reste charge res pectant les choix th rapeutiques op r s par le praticien e Ne formuler des commentaires sur les honoraires du chirurgien dentiste traitant qu partir d l 24 LALETTRE N 121 Octobre 2013 L avenant n 2 et 3 R appelons que l avenant n 2 instituait le contrat incitatif et revalorisait les tarifs de la consultation 23 euros en m tropole Dans le cadre du programme M T Dents l examen bucco dentaire des jeunes g s de 6 9 12 15 et 18 ans tait galement revaloris 30 euros de m me que les forfaits radiographiques aff rents un ou deux clich s 42 euros trois ou quatre clich s 54 euros ments significatifs qui peuvent tre objectiv s 9
57. s exerc es entre autres par l autorit administra tive le pr fet pour publier la liste des victimes le plus rapidement possible Nous avons des incer titudes Il est imp ratif d attendre la fin des op rations d identifica tion Dans ces moments l il faut r sister la pression La justice a l obligation de privil gier la fiabi lit et la certitude la rapidit Encore cette pression est elle ici filtr e par le pr fet C est une tout autre histoire quand il faut affronter les poli tiques et les familles Fran ois Daoust directeur de l IRCGN a expliqu l assembl e d experts m dicaux et odontologiques ce qui se passait en coulisse pendant Le point de vue de Christian Kaempf conseiller national pr sident de la commission d odontologie m dico l gale Ce colloque a t organis sous l gide de l Unit d identification odontologique UIO cr e par l Afio et le Conseil national de l Ordre en 2002 avec leur t te Claude Laborier pour l Afio et Andr Robert pour l Ordre L UIO met la disposition des magistrats une liste d experts en odontologie m dico l gale imm diatement mobilisables L UIO ou les membres la composant sont r guli rement sollicit s lors de catastrophes de grande ampleur C est ce qui s est pass par exemple lors du tsunami de 2004 des experts ont t puis s dans cette liste pour accompagner l quipe fran aise qui se rendait sur les
58. t territorial les enfants dont les parents sont cadres et vivent en m tro pole connaissent une bon ne sant bucco dentaire contrairement aux enfants Lorsqu un enfant consulte r guli rement un chirurgien dentiste il tend reproduire cette d marche l ge adulte en 2000 9 enfants de cadres g s de 6 ans sur 10 n ont jamais eu de ca ries contre 7 enfants d ou vriers sur 10 Plus encore l in galit face aux soins et la pr vention est aussi g ographique Selon les au 18 LALETTRE N 121 Octobre 2013 dont les parents sont ou vriers et ou vivent dans les Dom Les r sultats de la Drees montrent que ces in gali t s de recours aux soins se traduisent entre autres par un rep rage plus tardif des caries Or pour lisser ces in galit s l un des objectifs de la loi de sant publique de 2004 consistait r duire l indice carieux CAO aux ges de 6 et 12 ans Et malgr la mise en place en 2006 du plan national de pr vention bucco dentaire qui organise comme on le sait via le programme MT Dents des visites prises en charge 100 par l assurance maladie de l enfance l adolescence seulement six enfants d ou vriers sur dix ont consult un chirurgien dentiste dans l ann e contre huit enfants pour les pa rents cadres Ces in galit s sociales p na lisent le domaine de la sant bucco dentaire expliquent les auteurs Ils rel vent que les h
59. te raison lib r de son obligation de payer Un honoraire est d m connaissant notamment la nomenclature sont souvent saisies apr s une analyse d activit r alis e par un praticien conseil Au sein de ces sections si ge notamment un praticien conseil bien videmment diff rent de celui qui a contr l Le Conseil d tat a jug que cela n tait pas contraire aux principes d ind pendance et W CONTRATS d impartialit de la juridiction Le patient D ENGAGEMENT DE SERVICE n est pas encore PUBLIC un consommateur 50 contrats d engagement ren de service public CESP Frein ont finalement t ouverts re aux tudiants en odontologie re pour l ann e universitaire cr 2013 2014 contre les 36 1 ER initialement pr vus Les tudiants DES int ress s doivent pr senter dossier leur UFR La Lettre n 121 Octobre 2013 Directeur de la publication Christian Couzinou Ordre national des chirurgiens dentistes 22 rue mile M nier BP 2016 75761 Paris Cedex 16 T l 01 44 34 78 80 Fax 01 47 04 36 55 www ordre chirurgiens dentistes fr Conception r daction et r alisation Texto ditions T l 01 58 30 70 15 Direction artistique Ewa Roux Biejat Secr tariat de r daction Corinne Albert Illustrations Dume et Bruno Mallart Couv Ewa Roux Biejat Photos Gendarmerie n
60. u rl E AE Th ce Lee IAN pey PL PHONE E E HE N AL AT EL Deux centres condamn s 11 1 pour concurrence d loyale LE Et EPE LE FA LT HE HA eux jugements en premi re les dispositions d ontologiques relatives instance viennent de condamner notamment l interdiction de tous JE LU 18 deux centres de soins dentaires proc d s de publicit sont directement Ji Il Il q Addentis en Seine Saint Denis et applicables aux centres de sant dentaire SE Dentalvie dans les Pyr n es Orientales etla m connaissance de ces dispositions CE Ces centres g r s sous des formes constitue un acte de concurrence sir associatives de la loi de 19017 pr tendaient d loyale l gard de la profession de 1 HIT ne pas devoir respecter la l gislation chirurgien dentiste l association H qui impose quelle que soit la forme Addentis est condamn e payer des dE d exercice de l art dentaire de ne pas dommages int r ts Surtout il est enjoint wxx xx PA recourir des moyens de publicit directe l association de cesser sans d lai tout ou indirecte Leurs arguments ont t acte publicitaire de concur
61. u s l obligation in solidum la dette de dommages et int r ts qui concerne le rapport victime responsables la clinique et le praticien et la contribution la dette qui int resse le rapport entre les deux responsables 32 LA LETTRE N 121 Octobre 2013 Le contexte Les auteurs de la loi promeuvent l intelligibilit et l ac cessibilit du droit Cet objec tif louable que l on comprend fort bien d s lors que nul n est cens ignorer la loi n est pas ais atteindre le droit a son langage il est parfois le produit de l interpr tation des textes par le juge lorsque la loi est quivo que ou incompl te Dans le ca dre de cette chronique dont la source d inspiration est une af faire de responsabilit m dicale nous allons pr senter plus par ticuli rement deux concepts l obligation et la contribution la dette de r paration Point de d part dans un arr t rendu par la Cour de cassation une patiente a t victime d une infection nosocomiale et en rai son des pr judices qu elle a su bis elle engage la responsabi lit civile d une clinique et d un m decin Ces deux acteurs sont condamn s in solidum par les juges une dette de r para tion est ainsi caract ris e Le langage appara t de prime abord barbare Pour comprendre ce langage proc dons par tapes 1 Les termes dette de r para tion expriment une condam nation des dommages
62. v hicul e en creux dans ces pro pos Mais le plus impor tant peut tre aux yeux du Conseil national c est que au del des notes d j pro duites par certaines ARS pour la premi re fois la question est abord e par une institution nationale comme l Igas dont les propos p sent d un poids significatif Pour le reste s agissant du domaine dentaire mais hors la question des centres low cost on rel vera quelques l ments in t ressants Le rapport re l ve ainsi que la part des patients CMUistes re us par les centres de sant est quivalente en pratique li b rale et dans les centres de sant Selon une tude de 13 Cnamts de 2012 22 2 des chirurgiens dentistes ont au moins 10 de b n ficiaires de la CMU c dans leur pa tient le Si les profes sionnels de sant lib raux accueillent parfois au tant voire davantage de patients CMU c que les centres de sant ils n ont pas la possibilit d offrir cette population qui m rite une attention particu li re le m me accompa gnement social que celui offert par les centres de sant AM LIORER LE R LE D ACCOMPAGNEMENT SOCIAL DES CENTRES DE SANT Plus globalement les au teurs proposent une s rie de recommandations pour optimiser le r le so cial et d accompagne ment suppos associ aux centres de sant Ils avan cent galement des so lutions afin de garantir l quilibre conomique souvent structurell
63. v le qu un jeune sur six 5 Les comportements de sant des jeunes Analyses du Barom tre sant 2010 de 18 24 ans n a pas acc s une compl mentaire sant relaient ainsi les donn es d un rapport du Conseil conomique social et en vironnemental CESE en date de juin 2012 qui montre qu un jeune sur six de 18 24 ans n a pas acc s une compl mentaire san t Pour les auteurs cette situation engendre des difficult s l avance des frais un recours tardif aux consultations et une moins bonne qualit du suivi bucco dentaire Enfin mais sans surprise l Inpes mentionne les tudes pi d miologiques confirmant que les in galit s de sant bucco dentaires sont forte ment corr l es au niveau socio conomique des pa rents ou de la zone de sco larisation enqu tes de la Direction de la recherche des tudes de l valuation et des statistiques Plus largement les auteurs de l tude montrent que 96 des jeunes g s de 15 30 ans se d clarent en bonne sant Un r sultat relativiser estime l Inpes au regard de leurs pra tiques sexualit infections sexuellement transmissi bles contraception som meil nutrition substances psycho actives Surtout l Inpes confirme une augmentation du ta bagisme chez les jeunes ainsi qu une hausse pr occupante des pisodes d alcoolisation ponctuelle et excessive Ce barom tre est en t
64. ventions fiables et rapides Comme l ont expliqu le commissaire divisionnaire Estelle Davet et le brigadier chef Richard Junca police technique et scientifique il n aura fallu que trois jours l odontologiste et les quipes m dico l gales pour identifier de fa on formelle les six victimes du d raillement L odontologie fait galement progresser la connaissance de l impact de certains ph nom nes sur les victimes En 1995 intervenant sur le crash d un Falcon 20 au Bourget le chirurgien dentiste m dico l gal instaura les pr mices d une classification du degr de carbonisation des corps classification utilis e par la suite partir de 2004 LA LETTRE N 121 Octobre 2013 7 ACTUALIT S 50 contrats d engagement de service public Le minist re de la Sant a augment significativement le nombre de CESP ouverts aux tudiants en odontologie qui passe de 36 places initialement pr vues 50 avec une moyenne de trois postes par UFR J est ce que l on appelle une bon ne surprise Les pouvoirs publics ont en effet augment signifi cativement le nombre de contrats d engagement de service public CESP ou verts aux tudiants en odontologie pour an n e universitaire 2013 2014 Le texte initial pr voyait en effet le chiffre de 36 CESP en odontolo gie pour cette ann e uni versitaire Il est finalement port 50 places Cette bonne nouvelle est tomb e par un arr t en date du 28 ao t

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