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Les risques infectieux liés à l`usage de drogues par voie intraveineuse

1. collection VIH SIDA document I usage des professionnels de sant d li s l usage de drogues par voie intraveineuse tat des connaissances septembre 2001 ERN d MINIST RE DE L EMPLOI ET DE LA SOLIDARIT MINIST RE D L GU LA SANT INTRODUCTION LES PRAT AH 5 POEM ET LES CONSEILS DE PREV COMMENT PR PARER L INJECTI ON L ENVI RONNEMENT LE MAT RIEL LA PR PARATION DES PRODUITS ATION L INJECTION LE CHOIX DU POINT D INJECTION LA TECHNIQUE APR S L INJECTION LES SOINS LOCAUX D TRUIRE ET JETER LE MAT RIEL LES RISQUES INFECTIEUX INTRODUCTION LE NIVEAU DE VIGILANCE LES RISQUES LI S AUX PRODUITS UTILIS S LES RISQUES LI S AU MAT RIEL LES RISQUES LIES L USAGER LUI M ME LES SYMPT MES QUI DOIVENT ALERTER LA FATIGUE LA FI VRE LES DOULEURS LA GENE RESPIRATOIRE LES L SIONS DERMATOLOGI QUES UNE BAISSE BRUTALE DE LA VISION LES MALADIES BACT RI ENNES LES INFECTIONS D ORIGINE SANGUI NE LORSQUE LE POINT DE D PART EST CUTAN LE T TANOS LES MYCOSES PROFONDES LES H PATITES VIRALES G N RALIT S L H PATITE B L H PATITE C 25 25 25 26 26 21 28 28 28 28 29 29 30 30 30 32 34 35 39 35 36 37 LES RISQUES LE VIH SIDA E LES MODES DE TRANSMISSION LA PR VENTI ON LE D PISTAGE LES RISQUES VOLUTIF LE TRAITEMENT POST E ON LA SURVEILLANCE ET LES M eM LES AUTRES RISQUES INFECTI EUX 43 LES AUTRES MST LES PR
2. est arr t de respirer et que toutes les tentatives pour le stimuler ont t vaines il faut pratiquer le bouche bouche en atten dant les secours Le malade sera alors install sur le dos le menton rele 11 faut pratiquer deux insufflations pendant 2 secondes toutes les 10 secondes LES FSQES eC EUX S A SI LE MALADE EST D J INCONSCIENT IL FAUT L ALLONGER SUR LE SOL 56 57 Ont particip la r daction ce guide Julien Emmanuelli Institut national de veille sanitaire St M aurice Jimmy Kempfer Clinique Libert Bagneux Christophe Piketty pital europ en eorges Pompidou Paris Alain Landau H pital europ en G eorges Pompidou Paris D idier Jayle CRIPS Ile de France Paris Abdalla Toufik CRIPS Ile de France Paris Daniel Janni re Hopital Necker Paris Michel Gandilhon CRIPS Ile de France Paris M aurice N Sainte M arie Paris Annie Lepr tre pital Bichat Paris M onique Gu rin M decin g n raliste Paris Antonio 01005 CRIPS Ile de France Paris Sous la responsabilit de l quipe de la Direction g n rale de la sant Graphiste Vincent Perrottet Photographe M yr M uratet EDITI ON CFES 2 rue Auguste Comte BP 51 92174 Vanves Cedex 3615 CFES www cfes sante fr DIFFUSION CFES 2 rue Auguste Comte BP 51 92174 Vanves Cedex CRIPS Ile de France Tour M aine M ont
3. dans ce document que des risques infectieux li s la pratique de l injection de drogues par voie intravei neuse afin de rester pragmatiques et clairs Les risques non infectieux li s l usage de drogues par voie intraveineuse et les dangers encourus par l emploi d autres voies d administration ne sont pas abord s ici Seule exception l overdose pour laquelle la connaissance des gestes effectuer en urgence peut sauver des vies Ce document sattache dans un premier temps d tailler les pratiques dan gereuses puis les maladies infectieuses encourues et rappelle enfin quelques conseils essentiels LES Fd SCAN S INFECT EUX LIES AL USAGE DE DROGUES PAR VOIE NRAMEI NEUSE LES PRANQES DONEREUEES ET LES CONSEILS CE PREVENT CN N LES PRATIQUES DANGEREUSES ET LES CONSEILS DE PREVENTION Injecter par voie intraveineuse un produit non st rile expose au risque infec tieux Toutes les phases de pr paration tous les gestes qui pr c dent et accom pagnent l injection peuvent lorsqu ils sont effectu s sans pr caution ni asepsie augmenter ce risque La pr vention des infections sappuie sur le respect de pratiques d hygi ne qu il importe de faire conna tre aux usagers de drogues par voie intraveineuse Rep rer les attitudes dangereuses tenter de modifier les habitudes en faisant adopter de nouveaux comportements tels sont les objec tifs des intervenants aupr s de personnes toxicomanes Pour r duire le plus po
4. l aiguille tant pr alablement fix e sur le corps de la seringue soit des seringues sur les quelles on adapte des aiguilles amovibles Les premi res diminuent le risque de contamination en r duisant les manipulations de pr paration gt Les seringues insuline de 1cc 100 unit s internationales et dont le capuchon est orange sont les plus utilis es en particulier pour l h roi ne et la cocaine L aiguille de 0 33 mm de diam tre sur 13 mm de lon gueur est fix e la seringue et inamovible Elle est en acier et sa pointe est bien biseaut e gt existe galement des seringues serties de 3 cc mises disposition par les associations gt Les seringues de 2 5 cc ou de5 cc ont des aiguilles amovibles leur volu me les rend plus adapt es aux injections de produits d tourn s de leur usage habituel qu il s agisse de traitement de substitution par voie orale comme le Subutex ou de d riv s morphiniques normalement utilis s comme antalgiques par voie orale Skenan M oscontin et Temg sic M ais ces seringues non serties demandent une vigilance particuli re de la part des utilisateurs car leur manipulation plus complexe expose des risques infectieux plus importants 14 LES SCAN S INFECT EUX LIES L USAGE DE DROGUES PAR VOIE NRAMEI NEUSE LES PRAN QES DONEREUEES ET LES CONSEILS CE PREVENTION 15 LES AIGUILLES Pour les seringues aiguilles interchangeables il est
5. EN CHARGE 51 LES CENTRES SPECIALIS S DE SOINS POUR TOXICOMANES CSST EN AMBULATOI RE Au nombre de 190 en 1998 ces centres assurent l accueil et l orientation detoute personne ayant un probl me li la d pendance principalement drogues illicites mais aussi m dicaments et autres produits licites d tour n s de leur usage les consultations m dicales le suivi psychologique et l accompagnement social et ducatif adapt s chaque situation Ils peuvent prendre en charge le sevrage en ambulatoire et l accompagne ment du sevrage en milieu hospitalier ainsi que lestraitements de substi tution Ils peuvent galement proposer le soutien l environnement familial et l entourage des personnes concern es par l usage des drogues C es centres g rent 56 permanences d accueil en ambulatoire Fin 1998 137 centres assuraient une prise en charge avec traitement la m thadone Tous les CSST conventionn s sont d sormais autoris s d livrer de la m thadone dans des conditions devenues moins restrictives sur l an ciennet de la d pendance l h ro ne sur le nombre de tentatives de sevra ge ant rieures sur la venue quotidienne En revanche les contr les urinaires sont maintenus et la dur e maximale de prescription est de 14 jours avec d livrance fractionn e en pharmacie limit e 7 jours En relais du CSST qui tablit la prescription initiale les m decins g n ralistes ont la possibilit de prescri
6. PAS TRE LAISS EN PLACE PLUS DE QUELQUES MINUTES PREVENT CN ET LES OQMA EE L AIGUILLE DOIT TRE PLAC E DANS LE SENS DU COURANT 1 CIRCULATION VEINEUSE SE DIRIGE VERS LE CGUR ET PIQU E DANS LA VEINE AVEC UN ANGLE DE 20 ENVIRON POUR V RIFIER QUE LA SERINGUE EST BIEN DANS LA VEINE ON ASPIRE UN PEU DE SANG EN TIRANT SUR LE PISTON FAIRE UNE IL FAUT DESSERRER LE GARROT AVANT L INJECTION PROPREMENT DITE ET POUSSER LENTEMENT LE PISTON DE LA SERINGUE EN SURVEILLANT QU AUCUN GONFLEMENT NE SE PRODUIT AUTOUR DU POINT D INJECTION Lorsque l injection passe c t de la veine il faut imm diatement ter retirer l aiguille et comprimer fermement S il persiste une zone dou loureuse rouge et gonfl e on peut appliquer des compresses alcoolis es alcool 70 ou d faut imbib es d eau sal e et les maintenir en place plusieurs heures au moyen d une bande Lorsque l aiguille est obstru e il faut changer d aiguille gt Si l on utilise une aiguille mont e sur une seringue amovible on peut sim plement la changer puis reprendre l injection sur une autre veine apr s avoir r p t les gestes d asepsie gt S il s agit d une seringue avec aiguille sertie il est n cessaire de prendre une autre seringue La r cup ration du produit est difficile et d licate il faut enlever le piston aspirer le contenu dela seringue l aide d une autre seri
7. avec la seringue dans les r cu p rateurs pr vus cet effet ou d faut dans une canette ou une bouteille rigide S il existe un programme d change de seringues proximit il faut rapporter le mat riel au lieu d change Tout ce qui a servi l injection tampons filtres r cipients doit re jet dans un r cup rateur pr vu cet effet L endroit o a eu lieu la pr paration doit tre nettoy l eau de Javel LES SCAN S NFECN EUX LIES L USAGE DE DROGES PAR VOIE NRAMEI NEUSE LES PRAN QES DONEFREUSES ET LES CONSEILS DCE PREVENTION LES RISQUES INFECTIEUX NTRODUCTI ON Le risque infectieux li la toxicomanie par voie intraveineuse vient des pratiques de pr paration et d injection effectu es sans asepsie La conta mination n est pas li e la drogue elle m me mais aux techniques dange reuses mises en uvre pour obtenir sa dissolution et l injection elle m me Les agents infectieux concern s par ces pratiques risque peuvent entrai ner des affections localis es ou des maladies g n ralis es des infections b nignes ou mettant en jeu le pronostic vital diff rencie les micro orga nismes en fonction de leur mode de d veloppement les virus ne peuvent se multiplier qu l int rieur de cellules dans l orga nisme qu ils ont contamin mais ils peuvent survivre plusieurs heures voire plusieurs jours dans l environnement 115 sont pas sensibles l ac tion des ant
8. craindre une m ningite ou un abc s du cerveau Les douleurs l estomac et les vomissements traduisent souvent un ph nom ne de manque Une douleur thoracique brutale et persistante peut t moigner d une infec tion pulmonaire foyer de pneumonie ou pleur sie ou d une embolie pul monaire D ans tous les cas une consultation en urgence s impose LA GENE RESPIRATOIRE Les complications pulmonaires sont fr quentes au cours des toxicomanies L oed me pulmonaire des h roinomanes est la forme la plus grave r clamant une hospitalisation dans un service de r animation Toutes les substances opiac es exercent une action d pressive sur le syst me respiratoire inhibant la toux et les mouvements respiratoires L arr t respiratoire au d cours d une injection intraveineuse d une substance mor phinique comme l h roine peut tre brutal et excessivement dangereux il traduit une overdose faut appeler de toute urgence le SAM com posant le 15 apr s avoir pratiqu les gestes de s curit indispensables voir page 53 D es formes moins graves se produisent galement marqu es par un ralen tissement du rythme respiratoire moins de 20 respirations par minutes avec des pauses faut stimuler sans cesse le malade verbalement et phy siquement en le secouant D es pisodes r p t s de douleurs thoraciques avec malaise et fi vre sont les manifestations des embolies pulmonaires septiques qui r clament des soins
9. injection et d appliquer des pansements alcoolis s pendant plusieurs heures Cette n crose caustique est plus fr quente lorsque des produits ont t m lang s l h roine ou la cocaine ou bien en cas d injection de com prim s pil s LE T TANOS Le t tanos est li l infection de l organisme par une bact rie particuli rement nocive le Clostridium tetani bacille pr sent dans le sol et dont les spores r sistent la chaleur et la d sinfection chimique Toute plaie peut donc tre l origine du t tanos M ais la vaccination qui est obligatoire en France d s la petite enfance et doit tre r p t e tous les 10 ans partir de l ge de 20 ans prot ge efficacement contre cette infection La conduite tenir en cas de plaie ou d infection cutan e d pend du sta tut vaccinal de la personne gt 8 la vaccination antit tanique t bien faite et que le dernier rappel remonte moins de 10 ans la protection est bonne et il n y a aucune injec tion faire gt si le dernier rappel se situe entre 10 et 20 ans il suffit de faire une injec tion de vaccin antit tanique gt cas de vaccination incompl te ou tr s douteuse il faut faire en plus de vaccination antit tanique compl te qui comporte chez l adulte deux injections un mois d intervalle suivies d une dose de rappel un an plus tard une injection intramusculaire d immunoglobulines sp cifiques humaines 250 2 ml
10. le thorax peuvent tre vit es en teignant la cigarette avant la pr paration de l injection UNE BAISSE BRUTALE DE LA VISION Toute baisse brutale de l acuit visuelle et toute amputation du champ visuel peut traduire une candidose ou un autre type d infection C est une urgence m dicale dont la n gligence peut conduire en quelques jours la c cit perte de la vision LES MALADIES BACT RIENNES Lorsqu une bact rie p n tre dans un organisme elle provoque une infec tion dont la gravit d pend du germe responsable et de sa virulence mais aussi de l organe qu elle envahit et de la r sistance de l organisme infect Les maladies bact riennes les plus dangereuses concernent celles o le germe passe dans la circulation sanguine et circule ainsi avant d envahir un ou plusieurs organes G n ralement moins graves si elles sont trait es rapi dement les infections dont le point de d part est cutan peuvent aussi se compliquer distance LES INFECTIONS D ORIGINE SANGUI NE LA BACT RI Lacirculation de germes dans le sang qui caract rise la bact ri mie autre fois appel e septic mie se traduit par une fi vre lev e des frissons et un malaise g n ral pouvant voluer vers un tat de choc on appelle ainsi la d faillance circulatoire aigu avec effondrement des chiffres tension nels et extr mit s froides L hospitalisation est indispensable pour effec tuer les pr l vements san
11. lymphomes sarcome de aposi ou atteintes graves du syst me nerveux C est la survenue d une de ces maladies qui d finit le sida syndrome d immunod ficience acquise LE TRAITEMENT POST EXPOSI TI ON L association de plusieurs m dicaments antir troviraux tr s pr cocement apr s une prise de risque le traitement doit tre commenc le plus t t possible et au plus tard avant la 48 heure qui suit la situation risque a pour but de diminuer le risque d implantation du virus La circulaire du 12 ao t 1997 tend la possibilit de prescription gratuite de ce traitement prophylactique des personnes ayant pris un risque lev de transmission 42 LES 8 SQES NFECTI EUX LES SCAN S INFECT EUX LIES AL USAGE DE DROGUES PAR VOIE NTRAVEI NEUSE 43 du VIH par voie sexuelle ou la suite d un partage de seringue faut se rendre au service des urgences de l h pital le plus proche Le m decin hospitalier analyse avec la personne concern e la situation et l im portance du risque pris En fonction de l valuation du risque letraitement est propos par le m decin pour une dur e de quatre semaines Toute personne est libre d accepter ou de refuser cetraitement apr s avoir t inform e LA SURVEILLANCE ET LES TRAITEMENTS La mesure de la charge virale aide prendre la d cision d entreprendre traitement antir troviral et permet surtout d valuer son efficacit Plus la charge virale s abaisse
12. membranes protectrices qui entourent le cerveau Elle se traduit par de violents maux de t te des vomissements un at f brile s v re et une g ne la mobilisation de la nuque La lumi re et le bruit paraissent insupportables au malade qui reste couch sur le c t en position de foetus D es troubles de la conscience et un coma risquent de s installer si le malade n est pas conduit de toute urgence l h pital Le diagnostic doit tre confirm par une ponction lombaire examen rapide et relativement peu douloureux malgr sa mau vaise r putation celle ci permet d identifier le germe responsable et d adapter le traitement antibiotique L abc s c r bral se traduit galement par des maux de t te et de la fi vre M ais les c phal es sont localis es un endroit pr cis et saccompagnent d un d ficit neurologique dont le si ge d pend de la place de l abc s dans le cerveau peut s agir d une baisse de la force musculaire ou d une r elle paralysie atteignant la moiti du visage ou un segment de membre L hospitalisation en urgence est n cessaire Lem metableau clinique peut relever d une toxoplasmose c r brale affec tion parasitaire qui complique une infection par le VIH sida FOYERS INFECTIEUX ET ARTI CULAI RES La pr sence d un abc s dans os ou d une collection de pus dans une arti culation peut survenir au cours d une bact ri mie d une endocardite ou d une infection cutan e s v re com
13. un briquet ou celle d une bougie qui laisse les deux mains libres Le m lange peut aussi tre chauff au dessus d un coton alcoolis enflamm ou dela flamme d une cuisini re gaz ces deux proc d s ayant l avantage de ne pas noircir le dessous de la cuiller ou du r cipient et donc d viter l apport ult rieur de particules POUR REMUER La pr paration doit tre remu e pour faciliter la dilution faut dans la mesure du possible se servir d un ustensile st rile pour brasser le m lan ge L extr mit du piston d une seringue de 1cc prot g par un embout en plastique reste st rile tant qu il n a pas t touch D e m me le capuchon recouvrant les aiguilles qu elles soient amovibles en emballage indivi duel ou d j mont es sur une seringue convient galement car il est dans ces conditions encore st rile Tout autre objet destin remuer doit tre soigneusement nettoy l alcool LA PR PARATION DES PRODUITS QUELQUES G N RALIT S Tout changement de fournisseur ou de produit r clame de la part de l usa ger d extr mes pr cautions car il est possible que la dose estim e ne cor responde pas celle habituellement prise Aussi est il pr f rable de n utiliser dans ces circonstances que la moiti de la dose ordinaire En cas d injection occasionnelle ou de prise concomitante de m dicament ou d alcool il faut redoubler de prudence pour viter les risques d over dose et n injecter qu u
14. urgents en milieu hospitalier Latuberculose pulmonaire caract ris e par une toux s che un tat f bri leet unealt ration de l tat g n ral semble plus fr quente chez les h roi nomanes elle peut tre soign e sans hospitalisation mais n cessite une valuation simultan e du statut s rologique vis vis du VIH car ces deux pathologies sont souvent associ es LES L SIONS DERMATOLOGI QUES Particuli rement fr quentes chez les usagers de drogues par voie intravei neuse les l sions dermatologiques peuvent compliquer directement l in jection intraveineuse elle m me Les l sions qui se situent sur les trajets veineux nodules fermes indura tion brunatre dela veine t moignent d une scl rose induite par les drogues notamment la cocaine Pour viter cette scl rose irr versible il est conseill de changer fr quemment les points d injection de d sinfecter soigneuse ment la peau avant et de masser ensuite les veines avec un gel R paril 8 ou une cr me Rap ou M ad cassol 8 Les d mes chroniques des mains ou des pieds traduisent l obstruction des r seaux de drainage lymphatiques et veineux En raison du risque impor tant de phl bite il est fortement d conseill d utiliser les veines des membres inf rieurs LES FE SQUES NFECTI EUX LES SCAN S INFECT EUX LIES L USAGE DE DROGUES PAR VOIE NTRAVEI NEUSE 31 Les traces de br lure de cigarette retrouv es sur les doigts ou
15. 10 94 30 fax 04 78 27 61 84 nathalie desgrolard 9 toxibase org M ontpellier CIRDD SO S D rogue international 18 rueTerral 34000 M ontpellier t l 04 67 60 72 50 fax 04 67 60 71 33 elisabeth lamazere toxibase org Paris Centre DIDRO Documentation Information D rogues 149 rue Raymond Losserand 75014 Paris t l 01 45 75 fax 01 45 43 73 91 documentation didro toxibase org Centre m dical M armottan 19 rue d Armaill 75017 Paris t l 01 45 74 04 fax 01 45 74 40 56 clotilde carrandie 9 toxibase org Bordeaux GRICA Centre Pey Berland Groupement de recherche et d intervention sur les conduites addictives 20 place Pey Berland 33000 Bordeaux t l 05 56 44 50 99 fax 05 56 79 37 62 blandine archambeau Q toxibase org Dijon SED AP Soci t d entraide et d action psychologique 30 boulevard de Strasbourg 21000 Dijon t l 03 80 68 27 27 fax 03 80 68 27 20 R seau CRIPS www lecrips net lle de France CRIPS Ile de France Tour M aine M ontparnasse 12 tage 33 avenue du M aine BP 53 75755 Paris Cedex 15 documentation Q lecrips net Nord Nord PasdeCalais CRIPS Nord Pas de Calais MRPS 13 rue Faidherbe 56046 Lille C edex t l 03 20 15 49 10 fax 03 20 15 49 01 crips nordpasdecalais lemel fr Pays de Loire CRIPS Pays de Loire ORS Pays de Loire tel de la R gion 1 rue de la Loire 44266 N antes t l 02 40 41 41 28 fax 02 40 41 36 94 crip
16. IE NTRAVEI NEUSE LES PRANQES DONEREUEES ET LES CONSEILS DCE PREVENTION 21 JAMAIS DANS LES ART RES L injection dans une art re est particuli rement dangereuse car elle expo se des risques de thrombose obstruction d un petit vaisseau par un caillot et d h morragie Lorsqu une art re est touch e il faut arr ter imm diatement l injection retirer l aiguille enlever le garrot si cela n est pas d j fait et comprimer fortement avec un tampon sec le point d injection pendant une dizaine de minutes Si malgr tout appara t un gonflement ou une douleur il faut se rendre rapidement aux urgences de l h pital le plus proche LA TECHNIQUE LE GARROT Le garrot sera plac au dessus du point d injection en laissant une dis tance de trois doigts au moins au dessus l endroit choisi faut le ser rer sans faire de noeud car on doit pouvoir le d faire d un simple geste Un garrot ne doit pas tre laiss en place plus de quelques minutes D SINFECTER LE POINT D INJECTI ON faut nettoyer l endroit choisi pour l injection en appliquant un tampon alcoolis neuf sur la peau de haut en bas COMMENT PLACER L AIGUILLE L aiguille doit amp re plac e dans le sens du courant la circulation veineuse se dirige vers le c ur et piqu e dans la veine avec un angle de 20 envi ron Pour v rifier que la seringue est bien dans la veine on aspire un peu de sang en tirant sur le piston faire une tirette LE TEM
17. OBL MES CUTAN S A 44 LES PROBL MES 1 5 LES CONSEILS DE VENTION 6 LIMITER LE RISQUE INFECTIEUX PAR VOIE INJECTABLE LIMITER LES RISQUES PAR VOIE SEXUELLE 47 LE 1 CR ENTI ON ET DE 4 L ACC S DU MAT 4 LES OUTILS 48 LES AUTOMATES 4 LES PROGRAMMES DE R DUCTION DES RISQUES LES PROGRAMMES D CHANGE DE SERINGUES LES BOUTIQUES 49 49 9 L AUTO SUPPORT p R LES CENTRES SP CIALIS S DE 50815 50 POUR TOXI COMANES CSST EN AMBULATOIRE QUELQUES NUM ROS UTILES ET SITES INTERNET QUE FAIRE EN CAS D OVERDOSE Rave NEUSE LES 8 8 INFECT EUX LIES L USAGE DE DROGUES PAR VOIE NRAMEI NEUSE 8 NRODUCT ON NTRODUCTI ON Ceguide de pr vention des maladies et des risques infectieux li s l usage de drogues par voie intraveineuse est destin aux acteurs en contact avec des usagers de drogues par voie intraveineuse M decins travailleurs sociaux ducateurs infirmiers et infirmi res membres d associations agissant dans le cadre du programme de r duction des risques pharmaciens tous les intervenants engag s dans le champ de la toxicomanie doivent amp re infor m s des risques infectieux encourus par les usagers de drogues afin de pou voir les conseiller les orienter et les prendre en charge ne s agit pas de juger il sagit d aider Aussi les seules limites retenues pour cet ouvrage concernent elles les pratiques elles m mes telles qu elles
18. PS DE L INJECTION faut desserrer le garrot avant l injection proprement dite et pousser len tement le piston de la seringue en surveillant qu aucun gonflement ne se produit autour du point d injection QUELQUES CAS PARTICULIERS Si les veines sont introuvables il faut r chauffer le bras en appliquant des linges humides et chauds ou en faisant couler dessus de l eau ti de peut aussi bouger le bras et faire des exercices avec un poids comme sil s agis sait d un halt re ou bien ouvrir et fermer le poing plusieurs fois de suite en serrant tr s fort les doigts dans la paume LE SOMMET DES BRAS EST BON POUR LES INJECTIONS INTRA MUSCULAI RES LES VEINES DES BRAS SONT LES PLUS SURES POUR EVITER DE LES DETRUIRE IL FAUT CHANGER R GULI EREMENT DE POINT D INJECTION UNLQUEMENT POUR LES INJESTI ONS LES VEINES DES DOIGTS ET DES MAINS SONT ENVI SAGEABLES UTILISER UNE AIGUILLE TR S FINE RETIRER LES BAGUES LES PIEDS BEAUCOUP DE VEINES INJECTER DOUCEMENT CAR TR S FRAGILES BEAUCOUP DE PETITES VEINES INJECTION TR S DOULOUREUSE FESSES UNIQUEMENT POUR INJECTIONS NTRA MUSCULAI RES LES SQES NFECN EUX LIES A LE GARROT SERA PLAC AU DESSUS DU POINT D INJECTION EN LAISSANT UNE DISTANCE DE TROIS DOIGTS AU MOINS AU DESSUS DE L ENDROIT CHOISI IL FAUT LE SERRER SANS FAIRE DE N UD CAR ON DOIT POUVOIR LE D FAIRE D UN SIMPLE GESTE UN GARROT NE DOIT
19. STI QUE DE CONCENTRATI ON MAXI MALE ET REMPLISSEZ COMPL TEMENT L AIGUILLE ET LA SERI NGUE AU MOI NS 2 FOIS PLUS L EAU DE J AVEL RESTE LONGTEMPS DANS LA SERINGUE AU MOINS 30 SECONDES PLUS IL EST PROBABLE QUE LE VIH SERA INACTIVE JETEZ L EAU DE J AVEL ENLEVEZ LE PISTON ET PLONGEZ LE DANS L EAU DE JAVEL LES L MENTS QUI AUTREMENT POURRAIENT NE PAS TRE ATTEINTS PAR LES SOLUTIONS DANS LA SERINGUE SERONT AINSI MIEUX D SINFECT S PAR EXEMPLE DERRI RE LE PISTON REMPLISSEZ COMPL TEMENT L AIGUILLE ET LA SERINGUE D EAU CLAIRE AU MOINS 2 FOIS ET JETEZ L EAU ON RECOMMANDE DE SECOUER ET DE TAPOTER LA SERINGUE CHAQUE FOIS QU ELLE EST PLEINE 0 D EAU DE JAVEL D EAU DE RI NCAGE POUR AM LIORER L EFFICACIT TOUTES LES TAPES gt e CE PROCEDE NE GARANTIT PAS QUE LE VIH SERA INACTIVE IL REDUIT LE SEULEMENT LE RISQUE POUR VOUS LES 8 8 INFECT EUX LIES AL USAGE DE DROGUES PAR VOIE NRAMEI NEUSE LES PRANQES DONEREUEES ET LES CONSEILS CE PREVENTION n COMMENT PR PARER L INJECTION L ENVIRONNEMENT LE LIEU L usager ignore souvent les r gles d asepsie et de prophylaxie contre l in fection et m me sil les conna t il ne peut pas toujours les appliquer Les pr cautions commencent avant l injection par le choix d un lieu adapt faut le choisir calme peu fr que
20. UBRIQUE NOM OU ACTI VI T mE N EUX LIES 1 USAGE DE DROGUES PAR VOIE I NTRAVEI NEUSE ___ LA QUE FAIRE EN CAS D OVERDOSE Pour viter l overdose il faut doser avec pr caution la drogue Tout changement de fournisseur doit faire redoubler de prudence II faut vi ter de consommer en m me temps plusieurs opiac s et de faire des m langes de produits alcool m dicaments Il ne faut pas tre seul lors de l injection 51 MALGR TOUT DES SIGNES D OVERDOSE APPARAISSENT s agit de troubles respiratoires plus ou moins brutaux avec ralen tissement du rythme respiratoire pauses respiratoires plus ou moins prolong es Si le malade est encore conscient mais pr sente une respiration ralen tie avec des pauses de plusieurs secondes il faut le stimuler verbale ment et physiquement en le secouant il faut simultan ment appeler des secours APPEL SALO WEE 19 Le SAMU est un service m dical 11 faut transmettre les renseigne ments pratiques indispensables pour permettre aux secours de trouver l endroit 11 faut galement transmettre les renseignements demand s par le m decin Le m decin du SAMU comme tous les autres profes sionnels de sant est tenu au secret m dical 11 ne pr viendra pas la police Si le malade est d j inconscient il faut l allonger sur le sol en posi tion lat rale de s curit la t te sur le c t gauche les jambes fl chies Si le malade s
21. a consultation dentaire en rai son de son co t explique la r p tition des infections bucco dentaires et la formation d abc s Les foyers infectieux dentaires peuvent tre l origine de fi vres inexpliqu es et le point de d part d infections profondes dis tance comme les endocardites les septic mies etc La succession de vasodilatations et de vasoconstrictions dues la prise r p t e d h roine serait responsable du d chaussement des dents Un mauvais amp at dentaire limite les possibilit s alimentaires et est respon sable de malnutrition qui elleem me engendre des carences qui influent leur tour sur l tat dentaire est donc important de consulter r guli rement le dentiste ou le m de cin stomatologue ventuellement en milieu hospitalier S LES SCAN S INFECT EUX LIES L USAGE DE DROGUES PAR VOIE 1 NTRAVEI NEUSE LES COONSEI LS DE PR VENM ON ei LES CONSEILS DE PR VENTION LIMITER LE RISQUE INFECTIEUX PAR VOIE INJECTABLE L objectif dans ce document est de d finir les pratiques moindrerisque infectieux Le risque de d velopper une infection virale bact rienne ou mycosique peut tre consid r comme extr mement faible si les condi tions suivantes sont r unies gt pr parer l injection dans un endroit calme non fr quent et propre muni d un point d eau nettoyer toutes les surfaces qui seront utilis es planchette ou plateau l eau de Javel gt ut
22. ar une induration de la veine qui prend l aspect d un cordon rouge chaud et dou loureux entour d un oed me du tissu cutan Elle risque de se propager aux veines profondes et de provoquer une embolie pulmonaire Les anti coagulants sont indiqu s en cas de phl bite profonde Si l atteinte reste superficielle des soins locaux parfois associ s des antibiotiques sil exis te une infection sont g n ralement suffisants LES CELLULITES Caract ris es par l existence d une vaste zone inflammatoire rouge chau de dure et tr s douloureuse de la peau les cellulites sont des infections graves qui r clament un traitement rapide La l sion cutan e qui d borde largement le point d injection dans la veine 5 d une fi vre le v e et d un malaise g n ral C ette r action de l organisme traduit la gra vit de l infection qui peut diffuser vers d autres territoires et provoquer des bact ri mies ou des abc s distance L hospitalisation simpose afin d entreprendre au plus vite le traitement antibiotique par perfusion intraveineuse LA GANGRENE La gangr ne est une forme tr s s v re de cellulite La peau indur e se recouvre de zones noiratres traduisant la destruction de la peau et des tis sus sous cutan s par l infection existe aussi des bulles sous la peau lais sant sourdre un liquide jaun tre ou noir tre La fi vre est tr s lev e et s accompagne d un malaise g n ral et de troubles de
23. atif de presser un citron frais que l on vient de d couper Un citron entam s impr gne tr s rapi dement de champignons microscopiques et invisibles qui rendent son utilisation responsable de graves candidoses Le vinaigre et le jus de citron que l on trouve dans le commerce pr sentent le m me danger LE FILTRE Filtrer la solution est une tape importante de la pr paration car elle per met d liminer les particules insolubles les poussi res gt existe des filtres dans les trousses de pr vention d faut un filtre constitu d une boule de coton coton hydrophile ou morceau de coton tige parait plus efficace qu un filtre de cigarette en ac tate de cellulose qui ne doit de toute facon jamais tre arrach avec les dents Les filtres utilis s et encore humides sont parfois gard s par les utilisateurs dans des r cipients herm tiques afin de pouvoir servir nouveau en cas de manque Cette pratique est excessivement dangereuse car ellefavorisela multiplication de germes et de champignons et permet la transmission du VH LES TAMPONS ALCOOLIS S 115 servent d sinfecter la peau au niveau des zones d injection L alcool thylique la concentration de 70 96 est un bon antiseptique D e nombreux usagers ont des veines tr s abim es et plusieurs tentatives sont souvent n cessaires avant d en trouver une Chaque point d injection devant tre d sinfect au pr alable il est indispensable de pr voir d
24. atiqu fait appel la technique ELISA doit tre confirm par une autre technique appel e WESTERN BLOT plus fiable qui sera pratiqu e sur un autre pr l vement de sang On peut maintenant d tecter le virus ou une partie de l enveloppe vira le l antig ne P24 directement dans le sang C et examen permet un dia gnostic pr coce de l infection car il se positive en cas de contamination d s le dixi me jour qui suit le contact infectant LES RISQUES VOLUTIFS D ansles semaines qui suivent la contamination le virus diffuse dans l en semble du corps en particulier dans les ganglions et la rate Cette p rio de est parfois marqu e par des sympt mes comme un tat f brile des ganglions ou une ruption sur la peau c est la primo infection qui dis parait toujours m me en l absence de traitement M ais la maladie n est teinte qu en apparence et le virus se multiplie activement D ans les ann es qui suivent cette premi re phase les personnes atteintes ne ressentent habituellement aucun sympt me Pourtant le VIH d truit progressivement les cellules du syst me immunitaire et les organes lym phoides En l absence detraitement la forte diminution des d fenses immunitaires expose le malade la survenue d infections dites opportunistes telles que pneumocystose pulmonaire toxoplasmose c r brale infection de la r ti ne par le cytom galovirus CM tuberculose diarrh e due diff rents parasites cancer
25. avec exon ration du ticket mod rateur au titre des affections de longue dur e ALD La demande doit tre formul e par le m decin trai tant Une fois l accord de la caisse d assurance maladie obtenu tous les examens m dicaux et tous les traitements li s l h patite C sont rem bours s 100 90 LES 8 SQES P NECM EUX LES SCAN S INFECT EUX LIES 1 USAGE DE DROGUES PAR VOIE I NTRAVEI NEUSE 41 LE VIH SIDA LES MODES DE TRANSMISSION Les utilisateurs de drogues par voie intraveineuse ont t massivement tou ch s par l pid mie due au VIH sida d s la fin des ann es quatre vingt L information cibl e en direction de cette population a t tardive et longue se mettre en place En France 20 25 des utilisateurs de drogues voie intraveineuse sont atteints par le VIH La transmission du virus peut se faire par voie sanguine lorsqu il y a par tage des aiguilles des seringues ou du mat riel servant la pr paration desinjections leVIH setransmet aussi par voie sexuelle lors de rapports non prot g s L utilisation du pr servatif en dehors d un couple stable et fid le doit tre syst matique L abandon du pr servatif au sein d un couple stable est d cid apr s que les deux partenaires ont fait un test de d pistage du VIH et que ces tests sont n gatifs LA PR VENTI ON n existe pas de vaccination efficace contre le VIH La pr vention repose sur l adoption de pratiques
26. cipale des h patites en France est d origine alcoolique gt Beaucoup de virus peuvent provoquer des atteintes h patiques les virus des h patites B C et D sont plus souvent responsables de l sions chro niques du foie tandis que ceux des h patites A et E de maladies aigu s Levirusdel h patite D est un virus que l on qualifie de d fectif gt car il a besoin pour survivre de coexister avec le virus B dont il aggrave l volution Lerisque d volution vers uneforme chronique est beaucoup plus lev chez l adulte pour le virus de l h patite C 80 96 que pour celui de l h patite B 10 seulement L H PATITE B LE MODE DE TRANSMISSION Transmis par voie sanguine sexuelle ou de la m re son enfant pendant la grossesse le virus de l h patite B provoque dans l organisme qu il vient d envahir des r actions variables Le risque de transmission sexuelle aug mente en cas d infection associ e avec le VIH LES TESTS DE D PISTAGE Les tests sanguins permettent de faire le diagnostic de l infection d en pr voir l volution et d adapter letraitement La recherche dans le sang de la pr sence d anticorps anti H Bs sert valuer le taux de protection apr s vaccination un taux sup rieur 10 assure une bonne protection EVOLUTION Le virus de l h patite B provoque dans l organisme qu il vient d envahir des r actions variables peut tre responsable gt d une h patite aigu plus ou moins vi
27. culier sont difficiles d tecter car l infection ne pro voque souvent aucun sympt me D e plus la prise r guli re d opiac s masque les douleurs en particulier celles provoqu es par les rapports sexuels C es infections peuvent lorsqu elles ne sont pas diagnostiqu es temps se compliquer de salpingites infection des trompes et provoquer une st rilit d finitive Le suivi de grossesses des femmes usag res de drogues s av re parfois dif ficile note une augmentation de la fr quence des accouchements pr matur s fortement li e aux conditions socio conomiques d favorables Les grossesses bien suivies m dicalement n entrainent pas un taux de pr maturit sup rieur celui dela population g n rale Le petit poids de naissance constat dans environ 30 96 des cas a mul tiples causes malnutrition tabagisme alcoolisme mais aussi action direc te de l h ro ne qui entra ne un retard de croissance intra ut rin D o l int r t de proposer ces femmes un traitement de substitution Le syndrome de sevrage du nouveau n est li la prise de drogues jusqu l accouchement Extr mement grave en l absence de traitement il peut poser des probl mes diagnostiques en cas de toxicomanie maternelle non d clar e En revanche aucun d c s n est attribuable au syndrome de sevra ge du nouveau n quand celui ci est correctement trait dans un service de n onatalogie LES PROBL MES CUTAN S Les
28. de drogues Le programme d change de seringues s appuie sur la mise en vente des premi res trousses de pr vention partir de 1994 et sur la d li vrance partir de 1995 de seringues titre gratuit par les associations concern es Ces actions sont rendues possibles gr ce l intervention des quipes de rue la cr ation de lieux de contact ou boutiques la mobilisation des pharmaciens et au d veloppement des changeurs dont la mise en place dans les villes repose sur la volont des lus locaux par tir de 1999 ces efforts sont programm s au sein du plan triennal gouver nemental propos par la ission interminist rielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie M ildt L valuation de ces actions s appuie sur l analyse d enqu tes comporte mentales montrant une nette diminution du partage des seringues par tir de 1996 d enqu tes de pr valence et d incidence Bien qu il soit difficile de connaitre avec pr cision le nombre de conta minations vit es la politique de r duction des risques destin e pr ve nir les contaminations par les virus du sida et des h patites et faciliter l acc s aux soins pour les plus marginalis s semble avoir contribu la diminution puis la stabilisation des nouvelles contaminations par le VIH chez les usagers de drogues par voie intraveineuse En revanche des pro blemes persistent concernant l h patite N ous avons fait le choix de netraiter
29. e cing pentath rapie Afin d viter les r sistances aux traitements ceux ci doivent tre pris r gu li rement et scrupuleusement tous les jours sans interruption m me si le m decin charg du traitement peut vous proposer une interruption th rapeutique LES AUTRES RISQUES INFECTIEUX D autres maladies infectieuses dont le mode de contamination n est pas li la pratique des injections sont fr quemment diagnostiqu es chez les uti lisateurs de drogues par voie intraveineuse s agit d affections qui rel vent d autres comportements risque comme les rapports sexuels non prot g s de maladies li es au mode de vie marginalis ou bien la baisse des r ponses immunitaires LES AUTRES MALADI ES SEXUELLEMENT TRANSMISSI BLES MST Les conditions de vie pr caires l instabilit affective et parfois la prosti tution peuvent se traduire par un risque accru de M ST C es affections n cessitent la pratique de pr l vements des s cr tions g ni tales avant la mise en route du traitement mais aussi apr s la fin de la prise des m dicaments afin de pouvoir affirmer la gu rison CHEZ LA FEMME Les probl mes gyn cologiques des femmes usag res de drogues sont assez mal connus car elles sont en g n ral peu ou pas suivies D es troubles du cycle menstruel ou des am norrh es absence de r gles sont d crits chez 50 90 des femmes toxicomanes mais ils sont rare ment un motif de consultation L
30. e protection contre les infections n ont pourtant qu un effet temporaire qui risque d tre annul par la manipulation d autres objets non st riles le fait de fumer une cigarette de setoucher les cheveux ou de porter les doigts sa bouche compromet toutes les mesures d hygi ne prises L injection sous cutan e pratiqu e dans la peau de l abdomen la face ant rieure de la cuisse ou la partie externe du bras pr sente comme la voie intramusculaire dans la partie sup ro externe de la fesse ou du bras moins de risque d overdose que la voie intraveineuse M ais ces deux modes d in jection exposent au risque d abc s LE CHOIX DU POINT D INJECTION CHANGER SOUVENT LE POINT D INJECTION Les injections se feront de pr f rence au niveau des veines des avant bras ou des bras pli du coude haut du bras dessus de la main en alternant r guli rement les endroits afin de favoriser la r g n ration des parois vei neuses LES ENDROITS A EVITER En cas d impossibilit pour trouver une veine au membre sup rieur on peut opter pour une veine du dessus du pied ou derri re le genou en sachant que les injections dans une veine des membres inf rieurs exposent plus au risque de phl bite Les veines de l int rieur du poignet celles du cou ou l aine sont a vi ter syst matiquement car veine et art re sont ces endroits tr s proches l une de l autre 20 LES SCAN S INFECT EUX LIES AL USAGE DE DROGUES PAR VO
31. es cotons alcoolis s en nombre suffisant si plusieurs tentatives sont n ces saires d faut de cotons alcoolis s pr ts l emploi comme ceux d livr s gratuitement par les programmes d change de seringues il faut pr voir une bouteille d alcool 70 et du coton hydrophile LES TAMPONS SECS Ils permettent comprimer la veine en cas de tentative infructueuse et apr s l injection 115 h tent la cicatrisation en vitant les h matomes sous cutan s est parfois n cessaire de masser la veine traumatis e avec des tampons secs Un morceau de coton de gaze ou des mouchoirs jetables conviennent galement m o LES SCAN S INFECT EUX LIES AL USAGE DE DROGUES PAR VOIE I NTRAVEI NEUSE LES PRAN QES DONEREUEES ET LES CONSEILS CE PREVENTION m N LE GARROT sert comprimer les veines en amont du point choisi pour l injection Un garrot en caoutchouc est plus adapt et plus simple utiliser que les foulards ceintures ou autres lacets Un morceau d lastique de couturi re peut convenir mais il pr sente l inconv nient de ne pouvoir tre d fait d un simple geste et n cessite d habiles contorsions qui risquent de faire sortir l aiguille de la veine faut desserrer le garrot d s le d but de l injection POUR CHAUFFER Le fait de chauffer le m lange facilite sa dilution et permet d liminer un certain nombre de microbes Toutes les h ro nes supportent l bullition On peut utiliser la flamme d
32. eur physiopathologie fait intervenir plu sieurs facteurs dont les troubles psychologiques la malnutrition le mauvais tat g n ral mais aussi l effet direct des morphiniques sur les s cr tions hor monales en particulier une diminution des gonadotrophines hypophysaires Ces troubles du cycle menstruel sont en g n ral r versibles apr s l arr t prolong de l intoxication 115 peuvent galement s amender sous traitement de substitution cet effet positif tant probablement li au changement du mode de vie Ces troubles n emp chent pas la grossesse La prostitution est fr quente et les femmes consommatrices de drogues sont particuli rement vuln rables la demande des clients de ne pas uti liser de pr servatifs La sexualit des femmes utilisatrices de drogues par voie intraveineuse peut devenir particuli rement p nible La promiscuit risque de condui re des violences sexuelles ou des rapports r p titifs et prolong s chez les consommateurs de coca ne ou de crack Le crack provoque galement une s cheresse puis uneirritation de la muqueuse vaginale qui aggrave les douleurs et favorise la transmission de toutes les M ST 44 LES FE SQES NFECTI EUX LES SCAN S INFECT EUX LIES 1 USAGE DE DROGUES PAR VOIE I NTRAVEI NEUSE 45 Les maladies sexuellement transmissibles sont tr s fr quentes souvent multiples car insuffisamment ou pas trait es Les vaginites Chlamydiae trachomatis en parti
33. guins et d buter le traitement antibiotique par voie intraveineuse Toute bact ri mie peut se compliquer de localisations infectieuses dis tance d abc s d velopp s dans certains organes au sein desquels les germes se multiplient C es foyers peuvent si ger au niveau du coeur endocardi te du cerveau m ningite ou abc s c r bral des articulations arthrite des poumons abc s pulmonaire ou encore dans d autres organes LES ENDOCARDITES Les bact ries se d veloppent dans une r gion bien sp cifique du c ur sur les valves cardiaques C es languettes mobiles qui permettent de fermer p rio diquement les diff rents compartiments du c ur se d forment sous l effet de l envahissement bact rien des l sions prolif rantes micro organismes agglu tin s des amas defibrine ou des destructions localis es perforations com promettent l quilibre h modynamique de l organisme et risquent galement de provoquer d autres manifestations infectieuses distance C es l sions valvulaires extr mement graves se traduisent par un tat f bri le persistant et s v re et par la pr sence d un souffle cardiaque entendu l auscultation du coeur D es examens sp cialis s simposent ainsi qu un traitement antibiotique par voie intraveineuse M NINGITES ET ABCES DU CERVEAU Ces localisations secondaires peuvent survenir au cours des bact ri mies avec ou sans endocardite La m ningite correspond une infection des
34. iaire d un m decin ou gratuitement dans une consultation de d pistage anonyme et gratuit CD AG Le d pistage repose sur la s rologie par la m thode des tests ELISA tests de troisi me g n ration qui offrent maintenant une grande fiabilit En cas de positivit au premier test un deuxi me test pratiqu sur un autre pr l vement sanguin doit tre effectu Le diagnostic d h patite chro nique se fait par la d tection du g nome viral par PCR r action en chai ne polym rase et par un dosage de transaminases Le g notype du virus responsable est d tect par g notypage ou s rotypage LES RISQUES VOLUTIFS La phase aigu de l h patite C est le plus souvent inapparente Lorsqu une h patite aigu se manifeste dans 20 des cas elle se traduit par une coloration jaune de la peau et des muqueuses un ict re et par une fi vre et des douleurs musculaires et articulaires L infection VH C entraine une h patite chronique dans 80 96 des cas et elle gu rit dans 20 96 des cas Les sympt mes de l h patite chronique plus tardifs se limitent souvent une simple fatigue dont l intensit varie d un jour l autre Certains signes doivent alerter peut s agir 38 LES 8 SQES NFECTI EUX LES RISQUES INFECT EUX LIES L USAGE DE DROGUES PAR VOIE NTRAVEI NEUSE 39 gt d une distension de l abdomen associ e ou gonflement des chevilles gt d un ict re col
35. ibavirine L interf ron alpha doit tre administr par voie sous cutan e La mi re injection est r alis e en milieu hospitalier afin d duquer le patient et de lui permettre de r aliser ses injections domicile La prise de para c tamol avant l injection att nue la r action f brile de l interf ron Ce m dicament est prescrit la dose de 3 millions d unit s trois fois par semai ne pendant 6 12 mois En 2001 l interf ron p gyl peg a remplac l interf ron standard l avantage de sadministrer en une seule injection sous cutan e par semai ne et d tre plus efficace La ribavirine est administr e sous forme de comprim s L effet secondai re principal de la ribavirine est une discr te an mie avec baisse du taux d h moglobine La ribavirine est disponible en pharmacie Cette bith rapie interf ron ribavirine peut tre envisag e pendant une dur e de six mois ou un an avec dans ce cas 40 60 de r ponse pro long e se traduisant par une normalisation des transaminases et une n ga tivation dela PCR Le g notype du VHC carte d identit du virus permet de pr voir dans une certaine mesure la r ponse au traitement Chez les usagers de drogues contamin s apr s 1985 le g notype le plus souvent retrouv est consid r comme un bon r pondeur au traitement anti VH C SUR LE PLAN ADMINISTRATIF Les h patites chroniques sont prises en charge 100 96 par la S curit sociale
36. ibilit induit par l injection explique la fr quence et la gravit des br lures cutan es aux doigts ou sur lethorax L infection dans un deuxi me temps de ces l sions douloureuses provoque des retards de cicatrisation LES RISQUES LI S AUX PRODUITS UTILIS S LA DROGUE La drogue est rarement contamin e par des micro organismes Toutefois le crack n cessite de nombreuses op rations de transformation qui ren dent son injection responsable d abc s fr quents L utilisation de comprim s que l on crase et qui sont imparfaitement dis sous peut provoquer la migration defines particules qui risquent d obstruer de petits vaisseaux LES DILUANTS ACIDES Le citron contient sil est d j entam des champignons Le vinaigre et les jus de citron que l on trouve dans le commerce pr sen tent le m me danger L EAU L eau non st rile peut v hiculer des bact ries L eau provenant d un flacon st rile reste indemne detoute contamination seulement quelques minutes apr s son ouverture Elle peut tre rapide ment souill e si elle est en contact avec un objet non st rile ou d j conta min L eau min rale en bouteille ne contient pas de bact ries pathog nes lors qu elle vient d tre d capsul e L eau du robinet contient des micro organismes L eau froide que l on lais se couler quelques minutes est moins dangereuse que l eau chaude LES RISQUES LI S AU MAT RIEL LE RECIPIENT M s il est apparemment prop
37. ibiotiques les bact ries peuvent vivre et se multiplier l ext rieur detout organisme vivant Elles n ont pas toujours de pouvoir pathog ne et recouvrent par exemple la peau et les muqueuses du corps sans d clencher de maladie M ais d s qu elles ont p n amp r l int rieur d un organisme elles risquent de provoquer une infection dont la gravit varie en fonction de la bact rie en cause et de l organe atteint Les bact ries sont sensibles l action des antibiotiques les champignons sont des micro organismes tr s particuliers qui peuvent subsister plusieurs mois ou plusieurs ann es hors des organismes vivants Ils se multiplient en formant des filaments qui sont sensibles l action des m dicaments antifongiques Les risques de contamination viennent des pratiques et des outils uti lis s par l usager et de l usager lui m me LE NIVEAU DE VI GI LANCE SOUS L EFFET DE CERTAINS PRODUITS M me si les substances utilis es ont t absorb es par voie orale m dica ments psychotropes alcool cannabis etc elles peuvent modifier l tat de conscience et abaisser le niveau de vigilance par rapport aux gestes de pr vention 26 LES 8 SQES NFECTI EUX LES SCAN S INFECT EUX LIES L USAGE DE DROGUES PAR VOIE I NRAMEI NEUSE 27 LA CIGARETTE Le fait de fumer du tabac ne modifie pas l attention mais risque de pro voquer des br lures L at detorpeur de somnolence et de relative insen s
38. iliser un mat riel st rile comme celui contenu dans les trousses de pr vention St ribox 28 Kit gt se laver les mains avec un savon bact ricide gt dissoudre la drogue dans de l eau st rile avec si n cessaire un peu de jus d un citron que l on vient d entamer et qui n a jamais servi gt utiliser un filtre st rile gt partager ni la seringue ni le filtre ni le mat riel gt appliquer le garrot et d sinfecter la zone choisie pour l injection avec un tampon alcoolis neuf gt apr s l injection appliquer imm diatement un tampon ou un coton sec et comprimer fortement gt jeter le mat riel seringue aiguille r cipient cotons et tampons dans une boite de r cup ration et l apporter un lieu d change de seringues LIMITER LES RISQUES PAR VOIE SEXUELLE La prise de drogues par voie intraveineuse expose aux virus du sida et des h patites B et C maladies galement transmissibles par voie sexuelle De plus le mode de vie de certains usagers les expose plus particuli rement aux maladies sexuellement transmissibles M ST Une M ST non trait e favorise le risque de contamination par le VIH Enfin certains produits ont un effet sur la sexualit La seule protection efficace contre ces affections est le port du pr servatif lors de chaque rapport sexuel est important de v rifier que la date limi te d utilisation inscrite sur l emballage n est pas d pass e et qu il existe bien l insc
39. ine T P permet d valuer l importance de l insuffisance h pato cellulaire Pour confirmer et valuer l agressivit de l h patite chronique le pr l ve ment d un fragment de foie par la ponction biopsie h patique PBH peut se faire sous anesth sie locale lors d une hospitalisation de 24 heures par voie transpari tale passage entre les c tes ou encore par voie transjugu laire passage travers la veine jugulaire en cas de risque h morragique L alcool m me dans le cas d une faible consommation aggrave les l sions h patiques et acc l re l volution vers la cirrhose L id al est donc l abstinence compl te ou si cela n est pas possible la limitation de la prise d alcool En dehors dela cirrhose d compens e il n y a pas lieu d observer un r gi me alimentaire particulier La persistance de l usage de drogues par voie injectable ou pernasale expo se a une infection par d autres souches virales Les amph tamines la cocai ne et l ecstasy peuvent entra ner de graves l sions h patiques En cas de cirrhose la plupart des drogues risquent d engendrer une grave toxicit c r brale l enc phalopathie h patique C est pourquoi il est n ces saire en cas d insuffisance h patocellulaire d adapter et donc de diminuer les doses m me s il sagit d un traitement de substitution comme le Subutex LES TRAITEMENTS Le traitement actuel de r f rence est la bith rapie associant l interf ron alpha et la r
40. isques est essen 115 doivent dans chaque ville organiser la r cup ration des d chets y compris les seringues usag es 115 peuvent mobiliser en partenariat avec l tat les associations et les institutions sanitaires et sociales de la ville pour implanter des programmes d change de seringues LES BOUTI QUES en existe une quarantaine sur l ensemble de la France ce sont des lieux de contact situ s pr s des usagers Elles s adressent aux usagers de drogues actifs en grande pr carit et leur proposent des prestations diverses peti terestauration soins infirmiers de premi re urgence possibilit de se dou cher et de laver son linge change de mat riel de pr vention des risques infectieux L AUTO SUPPORT La participation des usagers et des ex usagers de drogues la mise en uvre dela politique de r duction des risques a permis l ducation des personnes toxicomanes par des pairs C es personnes concern es vont la rencontre des usagers les plus marginalis s favorisent les rapports avec les autres membres de l quipe et transmettent des messages de pr vention 115 appor tent un savoir faire compl mentaire aux quipes compos es de profes sionnels du champ sanitaire et social ducateurs sp cialis s assistant e s sociaux m decins ou infirmier e s LES SCAN S I NI ECTI EUX LIES L USAGE DE DROGUES PAR VOIE 1 NRAMEI NEUSE LE SPOSI TIF DE PREVENTION ET DE PRISE
41. l sions cutan es particuli rement fr quentes chez les usagers de drogues sont souvent li es aux conditions de vie pr caires et au manque d hygi amp ne il sagit essentiellement de dess chement de la peau accompagn de l sions de grattage Les parasitoses cutan es fr quentes poux gale provoquent des dermites la peau devient s che et un ecz ma peut survenir D es traitements sp ci fiques antiparasitaires externes et une d sinfection locale liqueur de D akin Plurexid Septivon etc sont assez rapidement efficaces En cas d ecz ma on peut appliquer galement une cr me base de corticoide Les pieds chez ces grands marcheurs de rue que sont les usagers de drogue sont le si ge de traumatismes r p t s souvent dus des chaussures inadap t es Le manque d hygi ne et par exemple la mac ration dans des baskets favorise les mycoses interdigitales elles m mes g n ratrices de l sions de grattage et de surinfection Les conseils d hygi ne et l utilisation d un anti septique iod B tadine suffisent g n ralement r gler le probl me LES PROBL MES DENTAIRES La denture de l usager de drogues est souvent dans un tat de d labrement avanc En dehors du manque d hygi ne dentaire souvent invoqu plusieurs ph nom nes interviennent pour expliquer ce fait La diminution dela s cr tion salivaire induite par les drogues consomm es favorise la formation de caries Le retard l
42. l intervenant dans la coagulation du sang la pro duction le stockage et la lib ration des sucres des graisses l puration des substances toxiques et enfin dans l absorption de certaines vitamines et oligo l ments par l interm diaire dela production de bile b n ficie d une importante vascularisation qui permet aux cellules du foie les h pa tocytes d tre en contact permanent avec le sang circulant C est cette proximit anatomique qui lui permet d intervenir sur l quilibre biolo gique de notre corps QU EST CE QU UNE H PATITE L h patite est une maladie inflammatoire du foie due une agression quel le qu en soit l origine qui provoque une alt ration dans le fonctionne ment des h patocytes C ette agression peut tre temporaire et r versible comme c est le cas des h patites aigu s ou au contraire beaucoup plus prolong e entra nant une h patite chronique La destruction du foie reste r versible tant qu il n y a pas de cirrhose Au stade de la cirrhose les l sions 5 aggravent inexorablement jusqu entra ner la mort 36 LES FE SQES NFECTI EUX LES SCAN S INFECT EUX LIES L USAGE DE DROGUES PAR VOIE NRAMEI NEUSE 37 LES DIFF RENTES FORMES D H PATITES Les causes des h patites sont multiples m dicamenteuses toxiques ou infectieuses gt D e nombreux m dicaments sont responsables d h patites aigu s ou chro niques gt Parmi les amp iologies toxiques la cause prin
43. la conscience C est une urgence vitale qui r clame une hospitalisation imm diate Le traite ment antibiotique par voie intraveineuse institu en urgence doit souvent tre associ un geste chirurgical LES ABCES CUTAN S 115 apparaissent secondairement une infection de la peau au niveau du point d injection existe au d but un gonflement localis rouge chaud et tr s douloureux ce stade un traitement antibiotique par voie orale et des soins locaux r guliers peuvent viter la formation de l abc s En l absence de traitement la l sion cutan e continue de grossir des signes infectieux fi vre fatigue peuvent appara tre et l abc s form risque de se rompre en laissant s couler du pus Le traitement chirurgical avec excision de l abc s est alors indispensable afin d viter des complications plus graves cellulite bact ri mie endocardite etc 34 LES SQES NFECTI EUX LES SCAN S INFECT EUX LIES L USAGE DE DROGUES PAR VOIE I NTRAVEI NEUSE 35 LA NECROSE La n crose correspond une destruction localis e du tissu cutan qui prend un aspect noir tre Elle peut se produire au cours d une infection grave comme la gangr ne et r clame alors les m mes traitements d urgence ou bien tre li e directement l effet caustique du produit inject C ette ven tualit se voit lorsque le produit inject passe c t de la veine impor te alors d arr ter imm diatement l
44. le pour pr paration injectable sont parfaitement adapt s Le s rum physiologique ou l eau min rale peuvent aussi tre utilis s s ils viennent d tre ouverts et condi tion pas les partager le simple fait de placer une seringue usag e dans le r cipient risque de contaminer d finitivement le liquide qu il contient Si l on est contraint d utiliser l eau du robinet il faut se servir unique ment de l eau froide et s assurer qu elle a coul quelque temps avant la pr lever L eau du robinet non bouillie n est pas st rile elle contient des germes qui peuvent tre dangereux s ils sont inject s LE DILUANT ACIDE La plupart des drogues inject es par voie intraveineuse doivent tre pr a lablement dissoutes l h ro ne brune et le crack en particulier L h roine blanche et la cocaine tr s solubles dans l eau n ont besoin d aucun diluant n existe actuellement dans le commerce aucun produit permettant de dissoudre un toxique sans faire courir de danger l utilisateur L acide citrique jusque l disponible dans certains programmes t retir du mar ch suite l expertise rendue par l Agence francaise de s curit sanitaire des produits de sant Afssaps L acide ascorbique vitamine C n est pas dis ponible en ville sous forme injectable ni conditionn en dose unique Les usagers de drogues sont contraints d utiliser quelques gouttes de jus de citron pour dissoudre leur produit est imp r
45. me une cellulite voir plus loin L atteinte la plus fr quente est celle de la colonne vert brale au niveau d une vert bre La douleur et les signes inflammatoires localis s orientent 32 LES FE SQUES NECM EUX LES SQES INFECT EUX LIES L USAGE DE DROGUES PAR VOIE I NRAMEI NEUSE 33 en g n ral vers l os ou l articulation atteinte Les examens radiologi ques radiographies standard scanner et surtout imagerie par r sonance magn tique IRM permettent de pr ciser l tendue des l sions Le traite ment n cessite une hospitalisation ABCES PULMONAIRE ET PLEUR SIE La pr sence de liquide entre les deux feuillets qui constituent la pl vre cette double membrane entourant chaque poumon est toujourstr s dou loureuse La douleur de la pleur sie se situe la base du thorax elle g ne la respiration emp che tout effort et s accompagne d une toux s che Ce tableau clinique avec difficult respiratoire douleur et toux voque galement un autre diagnostic celui d embolie pulmonaire la diff rence pr s que la fi vre est moins lev e Les abc s pulmonaires tout comme les pneumonies provoquent aussi les m mes sympt mes mais dans ces deux cas la toux est grasse et saccom pagne d expectorations purulentes LORSQUE LE POINT DE D PART EST CUTAN L INFLAMMATI LOCALE DU POINT D INJECTION M algr la pr sence d innombrables bact ries la surface de la peau celles ci so
46. ne faible quantit ou mieux s abstenir La prise de certains produits m me 5 15 ne sont pas inject s peut en effet modifier l tat de conscience et le niveau de vigilance par rapport aux gestes de pr vention ils am nent alors commettre des erreurs En g n ral les drogues sauf le crack doivent tre plac es en premier dans ler cipient ensuitele diluant acide jus decitron est ajout et enfin l eau Le m lange est alors chauff en remuant jusqu dissolution faut viter de se noircir les doigts avec la suie d pos e par la flamme du briquet ou de la bougie La pr paration sera ensuite aspir e dans la seringue apr s avoir plac un filtre devant l embout est indispensable de laisser refroi dir le contenu dela seringue ne jamais injecter un liquide br lant et de chasser les bulles d air risque d embolie gazeuse avant toute injection LA COCAINE Un centilitre d eau froide st rile suffit pour dissoudre la cocaine en poudre Aucun diluant n est n cessaire est cependant pr f rable de faire bouillir le m lange afin d liminer la plus grande partie des microbes LE CRACK est pr f rable de mettre le diluant acide dans l eau ti de avant d ajouter le crack pour mieux dissoudre le m lange faut imp rativement filtrer L HEROINE L h roine blanche se dissout instantan ment dans l eau froide Le d p t res tant est un produit de coupage est n anmoins utile de chauffer jusqu b
47. ngue en filtrant nouveau ou bien tenter d liminer l obstruction en ajoutant un peu d eau bouillante ou de Biotex amp qui permet de dissoudre le caillot de sang souvent responsable est galement possible de faire bouillir l aiguille et la seringue ne faut jamais faire chauffer l aiguille une flamme risque de d p t de suie Si l aiguille se casse dans la veine il faut essayer de retirer l aiguille avec les doigts pr alablement d sinfect s ou en saidant d une pince piler En cas d chec il est n cessaire de comprimer la veine au dessus de l en droit o se trouve l aiguille et de se rendre imm diatement aux urgences ou chez un m decin APRES L INJECTI ON LES SOINS LOCAUX Apr s avoir t l aiguille le point d injection est comprim par l inter m diaire d un tampon sec appliqu directement sur la peau La compres sion doit tre maintenue au moins 30 secondes n est pas n cessaire de d sinfecter nouveau le point d injection l usage d alcool pourrait retar der la cicatrisation Pour viter que les veines sabiment on peut ensuite appliquer un gel R paril 8 ou une cr me Rap ou M ad cassol et masser doucement la zone d injection 24 25 D TRUIRE ET JETER LE MAT RIEL est n cessaire d liminer le mat riel afin d emp cher sa r utilisation et d viter les accidents qu une aiguille jet e sans pr caution pourrait provo quer On peut prot ger l aiguille et la mettre
48. non dangereuses l utili sation de mat riel usage unique sans partage et de pr servatifs lors des rapports sexuels LE D PISTAGE est important detraiter une infection par leVIH le plust t possible Les nouveaux traitements permettent de ralentir tr s nettement l volution vers le sida et am liorent consid rablement la qualit de vie des personnes atteintes C est pourquoi il est important que l infection par le VIH soit diagnostiqu e et que tout porteur du virus soit r guli rement suivi Le d pistage est volontaire est possible de se rendre dans une consulta tion de d pistage C D AG o les tests sont r alis s de mani re anonyme et gratuite y compris pour les mineurs et les personnes sans couverture sociale On peut aussi consulter un m decin qui prescrira le test de d pistage Ce test effectu dans un laboratoire d analyses m dicales de ville est rem bours 100 96 par la S curit sociale Le r sultat d un test est strictement confidentiel Seul un m decin est habi lit annoncer la s ropositivit la personne concern e Couvert par le secret m dical ce r sultat ne sera communiqu personne d autre Les anticorps apparaissent trois six semaines en g n ral apr s la conta mination et restent positifs d finitivement S ils restent n gatifstrois mois apr s une situation risque on peut tre certain que la personne n a pas t contamin e Le test le plus couramment pr
49. nt afin de ne pas tre d rang et le plus propre possible Plus le nombre de personnes r unies dans un m me endroit est important plus le risque de partage est lev LE SUPPORT Unetable et une chaise constituent la meilleure installation d faut une surface rigide et plane planchette livre etc peut convenir Le support servant disposer le mat riel d injection doit tre lav si possible l eau de Javel LES MAI NS Elles doivent amp re lav es soigneusement en utilisant un savon liquide bac t ricide ou du savon de M arseille En l absence de point d eau il est n ces saire de se d sinfecter les mains avec de l alcool ou de l eau de Cologne avant toute manipulation de la seringue et de l aiguille LE MAT RIEL Le fait d utiliser syst matiquement du mat riel neuf personnel st rile et destin un usage unique repr sente la meilleure facon de se prot ger effi cacement contre les infections d faut de seringues neuves l eau de permet de r duire le risque de transmettre une infection faut l utiliser en respectant scrupuleusement le mode d emploi d crit plus haut et en rincant la seringue le plus rapi dement possible apr s son utilisation afin d viter que des particules de sang souvent invisibles l il nu ne restent coll es aux parois LES TROUSSES DE PR VENTI ON LeSt ribox 28 est unetrousse de pr vention destin e aux usagers par voie intraveineuse Elle contie
50. nt dans un emballage st rile deux seringues insuline 1ml deux tampons alcoolis s deux r cipients de chauffe et de dilution deux filtres deux tampons secs deux ampoules d eau st rile pour l injection et un pr servatif Elle est vendue dans les pharmacies de ville un prix mod r gr ce aux subventions de l tat D autres trousses au contenu similaire Kit Kap sont distribu es gra tuitement par les associations agissant dans le domaine de la r duction des risques soit par l interm diaire des quipes mobiles qui effectuent un travail de proximit aupr s des usagers soit dans les boutiques ces lieux d accueil pour usagers en grande pr carit Ces trousses de pr vention sont galement d livr es par des distributeurs automatiques qui sont install s sur la voie publique sur initiative des municipalit s ou devant les pharmacies qui en ont fait la demande LES SERI NGUES Le port de seringue ne constitue pas un d lit Depuis 1987 la vente de seringues est libre pour les adultes de plus de 18 ans elle s effectue sans ordonnance m dicale dans toutes les pharmacies Les associations g rant un programme d changes de seringues distribuent gratuitement des seringues et des aiguilles Le mat riel d injection est ga lement disponible dans les boutiques gt structures d accueil pour les usa gers de drogues les plus marginalis s est possible d utiliser soit des seringues serties et mont es
51. nt rarement l origine d une infection En effet la peau est une bar ri re efficace elle est impossible franchir par les micro organismes tant qu elle est intacte En cas de blessure coupure br lure ou injection cette barri re naturelle est endommag e et les bact ries risquent de p n trer dans l organisme par la br che de sy multiplier et provoquer une infection Apr s une injection une infection d butante se traduit par une inflam mation de la peau juste au niveau de la piq re Ces premiers sympt mes rougeur et douleur localis es ne doivent pas tre n glig s car lorsqu ils sont trait s temps ils permettent d viter les complications suffit d appliquer pendant quelques heures une compresse ou un coton bien imbib d alcool 70 LES VEINITES ET LES PHL BITES Une veinite correspond l inflammation d une veine superficielle Lorsqu elle survient apr s une injection elle peut tre directement li e cet acte ou venir d une r action au produit inject La veine est enflamm e dure et douloureuse faut viter d sormais toute autre injection dans la veine et appliquer des pansements alcoolis s sur la r gion enflamm e pendant plusieurs jours En l absence de soin la veine durcit de plus en plus se r tracte et devient totalement inutilisable La phl bite superficielle est due une coagulation du sang l int rieur m me d une veine c est une thrombose C ette phl bite se traduit p
52. ntaminantes est inutile et dangereux de vouloir rincer une seringue st rile Exceptionnellement en l absence de mat riel neuf et st rile on peut uti liser la technique de d sinfection l eau de Javel condition d en respec ter scrupuleusement le mode d emploi L eau de Javel est un puissant d sinfectant actif sur les bact ries les champignons et les virus Si une seringue est gard e en vue d amp re r utilis e il faut penser la rin cer et la laver abondamment l eau courante peu de temps apr s son utilisation afin de la d barrasser des traces de sang LES TAMPONS ALCOOLIS S ne faut jamais r utiliser un tampon alcoolis d j utilis m me sil est sec faut toujours se servir de tampon neuf sans le partager avec quelqu un d autre LES RISQUES LI S L USAGER LUI M ME La peau des mains naturellement recouverte de milliards de micro orga nismes est une des sources les plus importantes de contamination bact rienne lors d une injection intraveineuse Les manipulations nombreuses rendues n cessaires par la pr paration des produits multiplient le risque 28 LES SQES NECM EUX LES SCAN S INFECT EUX LIES L USAGE DE DROGUES PAR VOIE NRAMEI NEUSE 2 infectieux Pour l viter il faut se laver les mains minutieusement en uti lisant un savon ou un antiseptique comme la chlorhexidine M erf ne Plurexid Sept al etc dilu e ou bien appliquer sur les t gumen
53. olente mais qui va gu rir d une h patite chronique pouvant se compliquer de cirrhose ou de can cer primitif du foie gt o bien encore d une tol rance particuli rement grande de la part de l organisme envahi les personnes contamin es sont des porteurs chro niques du virus l h patite B ils sont pas malades mais excessivement contagi eux LA VACCINATION La vaccination contre l h patite B est tr s efficace Elle a consid rable ment diminu le risque de cette maladie en particulier pour les usagers de drogues par voie intraveineuse Le sch ma vaccinal comprend actuellement trois injections les deux premi res sont effectu es un mois d intervalle la troisi me six mois apr s L H PATITE C LES MODES DE TRANSMISSION L h patite C se transmet essentiellement par voie sanguine directe ou partir de mat riel contamin par du sang infect La possibilit de trans mission sexuelle ou p rinatale existe mais elle est beaucoup plus faible que pour leVHB et leVIH LES TESTS DE D PISTAGE La fr quence de cette affection chez les usagers de drogues par voie intra veineuse qui touche 50 60 96 d entre eux et les possibilit s th rapeu tiques actuelles expliquent que tous les sujets concern s doivent b n ficier de tests de d pistage C e doit amp re galement le cas pour l entourage des per sonnes atteintes partenaires sexuels enfants Le d pistage peut tre r a lis par l interm d
54. oration jaune de la peau et des muqueuses parfois seulement visible au niveau des yeux avec parfois une d mangeaison persistante gt d urines tr s fonc es et de selles d color es gt d h morragies digestives se traduisant par des vomissements de sang ou des selles noir tres et malodorantes gt de troubles du sommeil et de la conscience en dehors de la prise de toxiques gt de fi vre prolong e ou d amaigrissement En l absence de traitement l volution spontan e des h patites chroniques aboutit dans 20 des cas une cirrhose en vingt trente ans avec un risque ult rieur de d velopper un cancer du foie LA PR VENTION n existe pas actuellement de vaccin contre le VH La pr vention de la transmission du virus repose sur les traitements de substitution sur l utilisation de mat riel st rile usage unique pour toute injection et de pr servatifs lors des rapports sexuels Les objets de toilette personnels comme le rasoir la brosse dents et le coupe ongles ne doivent pas tre partag s En cas de tatouage ou de piercing il faut utiliser du mat riel usage unique lorsque c est possible LA SURVEILLANCE Le dosage r gulier des transaminases et ASAT est n cessaire peut tre associ la surveillance de marqueurs moins sp cifiques d h patite comme les gamma GT la bilirubine les phosphatases alcalines En cas de cirrhose le dosage de l albumine et du taux de prothromb
55. ou 500 UI 4 ml Cette technique doit rem placer dans la mesure du possible l injection de s rum antit tanique h t rologue Les manifestations du t tanos sont li es l action d une neurotoxine qui provoque des contractures musculaires intenses des muscles respiratoires responsables d une asphyxie Le premier signe apparaitre est une contrac ture des muscles de la m choire g nant l ouverture de la bouche Toute tentative d alimentation doit tre aussit t interrompue et le malade adres s un service sp cialis de r animation LES MYCOSES PROFONDES Les septic mies dues au champignon Candida albicans ont certaines par ticularit s cliniques Ce champignon peut tre responsable de diff rents types d infection gt des infections g n ralis es les septic mies se traduisant par une fi vre des frissons et une alt ration de l tat g n ral candidoses syst miques ost o articulaires ou oculaires il existe souvent une ruption cutan e avec des l sions pustuleuses sur le corps et le cuir chevelu Ces petits boutons centr s sur un point blanc sont souvent douloureux L hospitalisation d urgence s impose gt des candidoses localis es qui peuvent provoquer des foyers infectieux au niveau des os et des articulations ainsi qu une atteinte ophtalmique qui se traduit par une baisse brutale de la vision LES H PATITES VIRALES G N RALIT S QU EST CE QUE LE FOIE Lefoieest un organe vita
56. parnasse BP 53 75755 Paris Cedex 15 NUM ROS VERTS D rogues Alcool Tabac Info Services 24 24 7 7 113 Sida Info Services 0 800 840 800 ASSOCIATION D AUTO SUPPORT ASUD 204 rue de Belleville 75020 Paris t l 01 43 15 00 66 fax 01 43 15 01 11 Asud club internet fr CENTRES DOCUMENTAIRES MILDT Mission interminist rielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie 10 place des 5 M artyrs du Lyc e Buffon 75015 Paris t l 01 40 56 63 00 fax 01 40 56 63 13 www drogues gouv fr R seau Toxibase Centre coordinateur 14 avenue Berthelot 69007 Lyon t l 04 78 72 47 45 fax 04 72 72 93 44 ToxibaseQ toxibase org M arseille L AMPT Association m diterran enne de pr vention de la toxicomanie CIRD D 19 rue de la R publique 13002 M arseille t l 04 91 56 08 40 Documentation ampt toxibase org Strasbourg Association de lutte contre la toxicomanie Toxibase CIRD D 1 rue Sainte Catherine 67000 Strasbourg t l 03 88 35 61 86 fax 03 88 35 19 76 Elisabeth fellinger toxibase org 58 LES RISQES 8 NI ECTI EUX LIES 1 USAGE DE DROGUES PAR VOIE NRAMEI NEUSE 59 Reims Toxibase CAST CIRDD 24 rue des Elus 51100 Reims t l 03 26 36 13 23 fax 03 26 36 13 33 micheline matthieu vermote Q toxibase org Lyon CNDT Centre r gional de pr vention des conduites risque Espace r gional de sant publique CIRDD 9 quai Jean M oulin 69000 Lyon t l 04 72
57. particulier ceux du poumon Toute injection de Subutex doit tre pr c d e d une pr paration minutieuse il faut pr voir 1 cc d eau ti de pour un comprim de 2 mg et au moins 4 cc pour ceux de 8 mg les comprim s doivent tre soigneusement cras s et r duits en une poudre extr mement fine avant d tre dissous dans de l eau l g rement ti de il faut ensuite filtrer le m lange en pla ant un coton pais devant l embout de la seringue un deuxi me filtrage est recommand il est souhaitable de placer ensuite un filtre au contact de l embout la seringue avant d emboiter l aiguille afin d effectuer un dernier filtrage au moment de l injection Le Temg sic est un antalgique majeur r serv aux douleurs s v res D e composition identique celle du Subutex8 il contient de la bupr norphine mais n est pas employ comme traitement de substitution il r clame les m mes pr cautions lorsqu il est d tourn de son usage exis te aussi sous forme injectable Le sulfate de morphine Skenan M est rapidement soluble dans l eau froide M ais pour ces deux m dicaments normalement desti n s soulager les douleurs s v res le proc d de fabrication utilis qui per met une lib ration prolong e de la morphine les rend imparfaitement solubles Pour toute utilisation en injection il faut craser tr s finement les microbilles de Skenan ou les comprim s de M oscon
58. plus le d veloppement de l infection VIH est lent Les combinaisons de plusieurs traitements les multith rapies permettent dans certains cas de rendre la charge virale ind tectable C ela signifie quela quantit de virus dans le sang est tr s faible qu elle se situe au dessous du seuil de d tection par les techniques disponibles Cela ne signifie pourtant pas que le virus a disparu de l organisme M me avec une charge virale basse ou ind tectable il existe un risque de transmission lors des relations sexuelles ou du partage de mat riel Les m dicaments peuvent entra ner des effets ind sirables plus ou moins graves qui n cessitent une surveillance clinique et biologique attentive existe deux grandes familles de m dicaments qui sattaquent chacune une enzyme du virus la reversetranscriptase ou transcriptase inverse et la prot ase La multiplication des m dicaments disponibles les combinaisons th ra peutiques permettent d associer des m dicaments des deux familles et le d veloppement des techniques de mesure de leur efficacit ont boulever s la prise en charge des personnes atteintes par le VIH connues et suivies et celle des personnes nouvellement d pist es Latrith rapie association de trois m dicaments est actuellement la mul tith rapie la plus utilis e mais les m decins ont galement recours des asso ciations de deux m dicaments bith rapie de quatre quadrith rapie ou m me d
59. pr f rable de se ser vir d aiguilles M icrolance 3 dont l embout est de couleur orange Elles mesurent 0 5 mm de diam tre et 16 mm de long En cas d injection pr cipit e et r p t e sous l effet de certains produits on peut conseiller d utiliser une aiguille ailettes extr mement fine qui peut tre plac e dans la veine avant l injection proprement dite La seringue est adapt e sur l embout dans un deuxi me temps L injection du produit doit s effectuer ensuite tr s lentement pour viter que l aiguille ne se casse dans la veine LE RECIPIENT Le r cipient sert m langer avec de l eau et parfois avec un produit acidi fiant la substance qui est sous forme de poudre plus ou moins compacte permet galement de chauffer le m lange obtenu pour en faciliter la dilution Si l on ne dispose pas de r cipient neuf comme ceux contenus dans les St ribox 28 ou dans les Kit il est possible d utiliser une cuiller ou le dessous d une canette condition de les avoir auparavant abondamment lav s et soigneusement d sinfect s l eau de Javel selon le mode d emploi est galement indispensable d effacer toutes traces restes m dica ments ou d p t de suie qui auraient pu tre laiss s par une op ration de chauffage ant rieure et qui augmenteraient le risque d impuret s L EAU L eau quel on ajoute permet de dissoudrele produit qui est sousforme de poudre Les petits flacons usage unique d eau st ri
60. re de la m thadone 115 peuvent gale ment prescrire du Subutex bupr norphine haut dosage sans autre limitation que l utilisation d ordonnances s curis es La prescription et la d livrance de Subutex amp pouvaient porter l origine sur une dur e de 28 jours En septembre 1999 la d livrance maximale a t fractionn e par p riode de 7 jours avec la possibilit pour le m decin de demander quele traitement soit d livr en une seule fois pour une p riode de 28 jours maxi mum et ceci pour des raisons particuli res tenant la situation du patient 1 Le carnet souches qui facilitait le suivi des prescriptions a t supprim en 1999 Les prescriptions des traitements pour lesquels le carnet souches tait utilis doivent d sormais tre faites sur des ordonnances s curis es Drogues et usages les dispositifs publics MILDT CFES Vanves CFES Coll Drogues savoir plus 1999 QUELQUES NUM ROS UTILES gt D rogues Alcool Tabac Info Service 113 gt Sida Info Service 0 800 840 800 gt patites Info Service 0 800 845 800 gt ASUD 01 43 15 00 66 gt SAMU 15 SITES INTERNET M inist re charg de la sant http www sante gouv fr CRIPS http www lecrips net CFES http www cfes sante fr MILDT http www drogues gouv fr LES COORDONN ES DES CONSULTATIONS DE D PISTAGE ANONYME ET GRA TUIT CDAG SONT ACCESSIBLES SUR LE MINITEL EN TAPANT LE 3611 PUIS SIDA DANS LA R
61. re et sec un r cipient non st rile risque de contenir des virus invisibles notamment ceux des h patites B ou C ou du VIH En cas r utilisation il est n cessaire de le nettoyer puis de le d sinfecter l eau de Javel selon le mode d emploi Le partage simultan par deux ou plusieurs usagers d un m me r cipient risque de provoquer une contamination partir des seringues d elles ne sont pas elles m mes st riles LES FILTRES Les cotons qui ont d j servi contiennent une grande quantit de micro organismes dangereux en particulier des champignons et des bact ries 115 renferment galement des impuret s qui risquent de provoquer la migra tion de substances non dissoutes Le danger des filtres vient galement des manipulations r p t es dont ils sont l objet m me s ils n ont jamais servi avant 115 peuvent tre conta min s pour avoir t pos s sur une surface non nettoy e l eau de table lavabo etc ou bien pour avoir t touch s par des mains non d sinfect es LES SERI NGUES Une seringue st rile reste indemne de toute contamination tant qu elle n a pas t utilis e et que l emballage n est pas l s La pr sence micro organismes n est pas visible l oeil Une seringue utilis e une seule fois contient d j destraces visibles ou invisibles de sang Elle peut alors h berger pendant plusieurs jours des particules virales VIH h patite B et ou C co
62. ription CE Communaut europ enne prouvant la confor mit aux normes europ ennes L application de produits lubrifiants gras risque d endommager le latex est possible en cas de lubrification insuf fisante d appliquer un gel base d eau en s tant assur au pr alable de sa compatibilit avec le latex E LES SCAN S INFECT EUX LIES L USAGE DE DROGUES PAR VOIE 1 NRAMEI NEUSE LE SPOSI TIF CE PREVENTION ET DE PRISE EN CHARGE 49 LE DISPOSITIF DE PREVENTION ET DE PRISE EN CHARGE L ACCES DU MATERIEL ST RILE LES OUTILS Les trousses de pr vention St ribox 2 Kit de contenu identique permettent d viter la contamination par les virus du sida et des h patites mais aussi celle li e aux bact ries U ne contribution financi re de l tat per met la mise disposition de trousses de pr vention un prix r duit L efficacit de l eau de Javel sur le VIH et les virus des h patites repose sur la stricte application d un protocole mis au point par l Inserm en 1997 cf l encadr p 7 9 La technique de d sinfection permet de r duire efficacement sans li miner totalement les risques de contamination LES AUTOMATES Environ 250 automates distributeurs r cup rateurs et changeurs de trousses de pr vention sont actuellement r partis sur leterritoire Install s sur la voie publique sur initiative des municipalit s ou accol s la facade de pharmacies qui en ont accep
63. s orspaysdelaloire com PACA CRIPS Provence Alpes C te d Azur Antenne M arseille 18 rue Stanislas Torrents 13006 M arseille t l 04 91 59 83 83 fax 04 91 59 83 99 cripspaca Q lac gulliver fr Antenne Nice 6 rue de Suisse 06000 Nice t l 04 92 14 41 20 fax 04 92 14 41 22 cripspaca webstore fr Auvergne CRIPS Auvergne CADIS 3 5 place Aragon 63000 Clermont Ferrand t l 04 73 34 12 12 fax 04 73 3497 65 cripsauv nat fr 60 61 Aquitaine CRIPS Aquitaine Universit de Bordeaux 3 ter place de la Victoire 33076 Bordeaux edex t l 05 57 57 18 80 81 fax 05 57 18 82 crips aquitaine u bordeaux2 fr Rh ne Alpes CRIPS Rh ne Alpes CRAES 9 rue Jean M oulin 69001 Lyon t l 04 72 00 55 70 fax 04 72 00 07 53 craes lyon asi fr SAMU 15 28 3 IGN ON S i SAO HI SE 273 Sar gt I SDS R4 Document r alis par le CRIPS le de France et la Direction G n rale de la Sant bureaux SD6A et B bureau SD5A dition et diffusion Comit Francais d Education pour la Sant CFES 2 rue Auguste Comte BP 51 92174 Vanves Cedex 3615 CFES tat des connaissances septembre 2001 NN DE L EMPLOI 8 ET DE LA SOLIDARIT rn 8968 d Education E EE pour la sant MINIST RE D L GU LA SANT www cfes sante fr r f 13 01591 B
64. sont effectu es dans des conditions souvent pr caires dans la rue ou les lieux de passage Conna tre en d tail les comportements des usagers de drogues par voie intraveineuse permet d entrer en contact avec eux de leur donner des conseils bon escient d identifier avec eux les situations risques et de leur expliquer les raisons pour lesquelles ils doivent agir autrement Ce document s inscrit dans la politique de r duction des risques que les pouvoirs publics ont mise en place depuis plus de dix ans Cette strat gie globale de prise en charge des usagers de drogues a pour objectif de pr venir les contaminations tout en soccupant de la sant des condi tions de vie et d hygi ne des personnes toxicomanes sans pr alable et sans jugement D s 1987 le d cret delaloi commun ment appel e loi Barzach auto rise la mise en vente libre des seringues en pharmacie pour les personnes majeures initialement pr vu pour un an il est reconduit l ann e suivan te puis adopt titre d finitif en 1989 En 1992 sont cr s les premiers groupes d auto support qui favorisent les contacts et la prise en charge sanitaire et sociale des usagers de drogues partir de 1993 se d veloppent les programmes de substitution par la m thadone puis en 1995 par le Subutex L objectif de cette politique de r duction des risques est d apporter des r ponses l ensemble des probl mes sanitaires et sociaux pos s par les usa gers
65. ssible les risques li s l injection il est indispensable d utiliser gt une seringue neuve et st rile du mat riel st rile gt de l eau bouillie et st rile n ayant jamais t en contact avec une seringue usag e ni une cuiller gt un citron non entam en cas d acidification de la pr paration En dernier recours et d faut de mat riel st rile il faut d sinfecter avec de l eau de Javel la seringue et le cas ch ant l aiguille et le r cipient servant chauf fer la pr paration faut d abord rincer la seringue l eau courante en la remplissant et en la vidant au moins deux fois de suite puis effectuer la m me op ration deux reprises galement en utilisant de l eau deJavel dilu e la concentration stan dard concentration m nag re est n cessaire de laisser l ustensile d sinfecter en contact avec l eau de Javel pendant au moins une minute Le rin age final se fait l eau courante en renouvelant l op ration deux fois L eau de Javel est p rissable surtout si leflacon a t laiss ouvert elle perd alors son odeur caract ristique COMMENT DESI NFECTER LAVEZ L AIGUILLE ET LA SERI NGUE EN LES REMPLISSANT PLUSIEURS FOIS D EAU CLAIRE POUR R DUIRE LA QUANTIT DE SANG ET D AUTRES d i MPURET S DANS LA SERINGUE JETEZ L EAU LES SQES NFECN EUX LIES ET LES CONSEILS LE PR NN CN EMPLOYEZ DE L EAU DE JAVEL USAGE DOME
66. t l installation ces syst mes automatiques de r cup ration et d change permettent l acc s au mat riel 24H 24 115 comprennent des changeurs lectroniques contre une seringue est obte nu un Kit ou un Kap des r cup rateurs lectroniques ou m ca niques qui changent contre une seringue un jeton des r cup rateurs simples poubelles seringues des distributeurs m caniques qui d li vrent un Kit contre un jeton et enfin des bornes de pr vention ou Totem mobilier urbain modulable pouvant contenir un r cup rateur m canique un distributeur m canique de Kit un distributeur de pr servatifs et un panneau d information LES PROGRAMMES DE REDUCTION DES RISQUES LES PROGRAMMES D CHANGE DE SERINGUES PES existe une centaine de programmes r partis sur le territoire national et leur objectif principal est la r duction des risques infectieux Les quipes des programmes d change de seringues effectuent un travail de proximi t aupr s des usagers dans leur environnement habituel C es quipes sont plus souvent bas es sur une unit mobile un bus am nag e cet effet La mobilisation des pharmaciens d officine dans le programme d chan ge de seringues a t forte mais des r ticences persistent Un grand nombre de pharmacies ont accept l installation sur leur devanture de Distribox amp distributeurs de St ribox Ler le des luslocaux dans la politique de r duction des r
67. tin faut ensuite verser la poudre dans un r cipient contenant 5 cc d eau froide par comprim remuer puis laisser reposer le m lange Le filtrage doit tre aussi minutieux que pour les comprim s de Skenan ne faut pas chat fer le M oscontin Lesamph tamines La m thamph tamine est la seule forme soluble dans l eau D autres formes d amph tamines peuvent se dissoudre partielle ment Dans tous les cas il faut filtrer LES INJECTIONS PARTIR DE COTONS ET DE FILTRES faire les cotons Les filtres qui ont d j servi contiennent une partie du principe actif et quent d tre pour cette raison r utilis s en cas de manque Cette pra tique expose un risque tr s lev d infection bact rienne virale ou mycosique en raison des nombreuses manipulations effectu es Plusieurs cotons sont plac s dans un r cipient imbib s d eau parfois pres s s entre les doigts puis chauff s faut mettre un nouveau filtre avant d aspirer le m lange dans la seringue Certains usagers placent directe ment les cotons impr gn s d eau dans la seringue apr s avoir t le pis ton puis pressent le jus Ce proc d est tr s dangereux le liquide doit imp rativement bouillir L INJECTION L injection proprement dite n cessite des pr cautions d asepsie rigoureuses est n cessaire d avoir les mains libres propres et lav es avec un savon bac t ricide ou avec du savon de M arseille Ces moyens d
68. ts de l alcool thylique la concentration de 70 ou de l eau de Cologne L eau st rile aucun pouvoir d sinfectant Contrairement certaines id es re ues la salive aucun pouvoir d sin fectant elle peut m me constituer un facteur de transmission de diff rentes bact ries et de certains virus notamment les h patites LES SYMPTOMES QUI DOIVENT ALERTER LA FATI GUE La fatigue est un des sympt mes les plus fr quents de maladie chronique en particulier virale Elle pr sente dans ce cas des caract res particuliers qui aident la diff rencier des fatigues induites par des causes psychiques elles aussi tr s fr quentes chez l usager de drogues Ainsi l asth nie est elle plus importante en fin de journ e ou apr s un effort lorsqu elle est orga nique contrairement la fatigue psychique qui est maximale le matin LA FI VRE Elle t moigne de l existence d une infection quelle qu en soit l origine La mont e de la temp rature peut s accompagner de frissons de tremble ments traduisant le passage de bact ries ou d impuret s dans la circula tion sanguine Unetelle pouss ef brile r clame une consultation m dicale dans de brefs d lais Les usagers de drogues parlent de poussi res lorsqu ils voquent ces frissons et ces brusques mont es thermiques LES DOULEURS Les maux de t te ou c phal es sont des sympt mes fr quents aux causes multiples Associ s un tat f brile ils font
69. ullition pour d truire certains microbes Le filtrage est n cessaire faut ajouter un peu de diluant acide pour dissoudre le m lange h ro ne marron ou brune et eau avant de le porter bullition est pr f rable de choisir un gros filtre en raison de la taille et de l importance des r sidus qui pourraient obstruer un coton trop petit LE SPEED BALL m lange h roine cocaine L h roine blanche et la cocaine peuvent tre dissoutes ensemble En cas d utilisation d h roine marron il est imp ratif de dissoudre d abord cette derni re de laisser refroidir le m lange avant de rajouter la cocaine LES M DICAMENTS SOUS FORME DE COMPRI MES D TOURN S DE LEUR USAGE TH RAPEUTI QUE Divers m dicaments d tourn s de leur usage th rapeutique sont utilis s en injection Les comprim s doivent tre cras s dans un papier propre et blanc non imprim La poudre obtenue sera ensuite liss e avec un objet lourd Apr s cela il faut pr voir un filtrage important 16 LES SCAN S INFECT EUX LIES L USAGE DE DROGUES PAR VOIE I NRAMEI NEUSE LES PRANQES DONEREUEES ET LES CONSEILS CE PREVENTION 19 Les traitements de substitution ne sont pas destin s tre inject s La bupr norphine haut dosage Subutex existe sous forme de comprim s sublinguaux et ne peut tre que partiellement dissoute dans l eau Elle se r duit en fines particules de 25 microns dangereuses pour les petits vais seaux en

Les risques infectieux liés à l`usage de drogues par voie intraveineuse

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