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Rapport COPIRE Alsace. Emploi des seniors.

1. id es et primes augmentation individuelle si d veloppement de la polyvalence primes sur les r sultats gt D velopper la r duction du temps de travail progressif selon le besoin ou l envie du salari et proposer aux salari s seniors qui le souhaitent de travailler certains jours mercredi samedi dimanche gt Former au management inter g n rationnel Valoriser gt Former valoriser et reconna tre les tuteurs pour favoriser la transmission des comp tences mais aussi des usages et de la culture d entreprise exemple de l accord du 25 10 2006 sur le tutorat dans la branche n goce de bois charte de tutorat Formaliser gt Pr voir un paragraphe consacr la diversit dans la charte d entreprise Agir gt Pratiquer la diversit et l inter g n rationnel toutes les tapes de la vie du salari recrutement int gration formation mobilit interne gestion de projet organisation des quipes management clubs sportifs Certaines entreprises construisent leurs relations avec l environnement en s appuyant sur un ensemble de valeurs lesquelles sont crites sous la forme d une charte ou d une simple num ration de principes de r gles ou de valeurs 20 39 19 06 2009 COPIRE SV COMMENT LES PME SONT ELLES CONCERNEES PAR LA GESTION DES AGES Ci dessous note de commentaire r dig e par le CEREQ Lors d une r union avec le groupe de travail de la COPIRE Alsace
2. COPIRE SV Voici les recommandations de la COPIRE Valoriser l organisation de la p riode de transmission au cours de laquelle le repreneur est int gr dans l entreprise p riode de professionnalisation management de transition tutorat c dant repreneur aide l embauche d un cadre D mystifier le frein financier la reprise d entreprise pour les demandeurs d emploi en valorisant d autres ressources viager association avec d sengagement progressif du c dant Acc der une information centralis e sur un portail unique d di la reprise d entreprise en Alsace R gion ou guichet unique ANPE ASSEDIC pour y trouver les informations et liens utiles notamment l ensemble des formations disponibles Mettre en place un suivi des stagiaires ayant t form s la reprise d entreprise apr s 9 mois et 18 mois afin de proposer un accompagnement sur les probl matiques rencontr es individuellement Sur le mod le du parrainage jeune senior mettre en place un bin me cr ateur repreneur jeune senior au niveau de l ANPE afin de s pauler dans la conduite et l aboutissement du projet 14 39 19 06 2009 COPIRE SV QUELLES REFLEXIONS ET REPONSES PROPOSEES PAR LA COPIRE ALSACE 15 39 19 06 2009 COPIRE SV 16 39 A fin janvier une premi re r union en Comit de Pilotage a conduit poursuivre le chantier d di l emploi des seniors Autant la DRTEFP tait convaincue de l ut
3. Voici les recommandations de la COPIRE Mener une campagne de mise en avant des seniors sur tous les fronts de mani re directe comme indirecte gt Lancer un Forum de l emploi des seniors ou Speed dating m tiers des seniors destination des petites entreprises car elles repr sentent un vecteur important des besoins sur le march cach Soutenue par le P le Emploi cette action coup d clat devrait tre relay e par la presse pour tre visible autant que possible Elle devrait aussi tre reproduite a fr quence r guli re Le fait d organiser un salon orient vers la population des seniors permettrait de faire remonter au grand public une volont d agir pour trouver des r ponses au probl me et pour les demandeurs d emploi un nouvel lan port a leur cas particulier gt Il pourrait aussi tre fait appel aux sous traitants du P le Emploi en tant qu organisateurs de ce type de manifestation gt Afin de lancer une telle op ration la COPIRE se proposer de lancer une r union de d marrage avec les diff rents prestataires pouvant tre concern s L association QUINQUA 67 a d j propos un projet de mise en uvre d un forum sp cifique au public des seniors qui d finit un mode d organisation de rencontre des seniors avec les entreprises qui recrutent 31 39 19 06 2009 COPIRE SV 32 39 19 06 2009 COPIRE SV COMMENT FAVORISER LE RETOUR A L EMPLOI DES SENIORS LES PARRAINS P
4. chacun des collecteurs souhaite rester diff renci sur ses propres strat gies et modes op ratoires Relev des points forts de l AGEFOS gt Diffusion du logiciel Talents amp Comp tences accessible aux PME facile d utilisation droits d acc s moindres gt Campagne de communication sp cifique avec un financement EDEC visant accompagner et quiper 50 PME sur cet outil de GPEC gt Appui de la CGPME gt Outils plaquette entretien professionnel DVD d information des nouvelles r formes pour les entreprises de moins de 10 salari s plaquette VAE gt Formations sp cifiques l entretien professionnel gt Proximit terrain des conseillers formation et stabilisation des quipes Relev des points forts de l OPCALIA 26 39 19 06 2009 COPIRE SV gt Volont politique et int r t fort sur la question des seniors travers un s minaire des administrateurs d s 2006 portant un axe d orientation sur l emploi des seniors gt Outils sp cifiques sur les seniors plaquette avec quizz d clin en diverses versions gt Fin d une p riode d exp rimentation de l outil DEMO GRAPHE GPEC pyramide des ges avant d en assurer le d veloppement d s 2009 gt Logiciel Capital Comp tences de diagnostic avec un retour crit imm diat portant sur une vision plus strat gique du projet d entreprise gt Autre outil innovant Serious Game compter de 2009 pour une autoformation interactive et ludique de
5. employabilit est un levier incontournable et indispensable au maintien de l emploi Les propositions de la COPIRE sont focalis es autour de r ponses possibles la question du comment faire 18 39 19 06 2009 COPIRE SV Voici les recommandations de la COPIRE Communiquer gt Relancer une campagne de communication positive aupr s du grand public mettant en valeur les atouts des seniors pour lutter contre les id es re ues femmes et hommes d exp rience mais aussi de comp tences fiables disponibles porteurs de la m moire de l entreprise gt Communication interne d entreprise et syndicale pour valoriser les bonnes pratiques avec des t moignages de salari s et d employeurs gt Lancer une campagne d information et de sensibilisation aupr s des organisations syndicales et des DP CE CHSCT sur la n cessit de suivre des actions de formation pour les salari s mi parcours Former gt L age ne doit plus tre une variable d ajustement Pour que cette affirmation ne soit pas un v u pieu l acc s la formation professionnelle doit tre encourag tout au long de la vie et encore plus apr s 45 ans dans une logique d coute r ciproque quel que soit le dispositif de formation p riode de professionnalisation DIF CIF VAE Cela peut constituer un indicateur mesurable dans le cadre de l obligation d aboutir un accord sur l emploi des seniors ou d un plan d action le 1 ja
6. mais galement dans l adh sion sa mise en uvre Quelques exemples d outils utilis s La gestion des carri res gt des entretiens entretien de carri re tous les 5 ans ou 2 me partie de carri re projet professionnel r flexion moyen long terme avec la DRH gt des bilans bilan carri re pour pr parer travailler plus longtemps bilan personnalis bilan professionnel r alis dans la cellule emploi mobilit point r orientation de comp tences gt la mise en place d un compte carri re et de points carri re pour tous gt la mise en place de comit s de carri re La formation gt Cr dit DIF anticipation de 100 200 H gt P riode de professionnalisation gt Appui individuel VAE prime en cas de r ussite de 7 gt Cong cr ation reprise d entreprise Tutorat et parrainage gt D finir les besoins en tutorat gt Mettre une formation au tutorat en place pour tous les plus de 50 ans gt Principe du volontariat gt Inscrit dans l entretien annuel gt Prise en compte dans les objectifs attribution d une prime d objectifs pour tous gt Formateur tuteur temps plein gt Intensification de l accueil des jeunes tous les niveaux gt Sollicitation des seniors pour tutorer des jeunes en difficult dans le cadre de conventions avec des missions locales objectif de remise en selle gt Accueil de jeunes en parcours d couverte Ensemble ces entreprise
7. part d un salari comp tent devrait tre anticip pour op rer son remplacement dans de bonnes conditions mais tous les d parts volontaires de salari s exp riment s ne sont pas des d parts en retraite et tous les salari s g s n occupent pas des postes o ils mettent en uvre une expertise Aussi peut on juger d plac e une valorisation excessive de la fin d activit professionnelle comme un temps qui devrait tre occup par la transmission des comp tences Les fonctions de formateurs internes dans l entreprise sont rarement li es l ge mais davantage a un degr de responsabilit et des comp tences former En d finitive l ge peut tre une loupe qui rend plus manifestes des probl mes li s a l ex cution de t ches dans la dur e en mati re de p nibilit physique ou d intensit du travail comme en mati re d entretien des comp tences ou de transmission de savoir faire des coll gues de moindre anciennet mais ces probl mes sont susceptibles de concerner d autres salari s qui ne sont pas proches de leur retraite Voici les observations de la COPIRE gt Le questionnaire tait adress aux chefs d entreprises et non aux salari s gt Le probl me des seniors se trouve naturellement moins marqu dans les PME TPE que dans les grandes entreprises Plus le nombre de seniors est lev plus ils sont visibles et plus des actions sont possibles On prend conscience du nombre de seniors et
8. SV REGARDS CROISES PREMIERES RECOMMANDATIONS COPIRE ET PLAN D ACTION NATIONAL CONCERTE POUR LES SENIORS 6 39 L objectif de cette tude comparative a vis le rep rage des points convergents entre les premi res recommandations de la COPIRE diffus es en janvier 2006 et le Plan national d action concert pour l emploi des seniors de juin 2006 D une part la COPIRE a t l auteur de 13 conseils et pistes de r flexion ax s sur la transmission des savoirs et des entreprises D autre part le Plan national d action concert pour les seniors a fix 5 objectifs g n raux d clin s en 31 actions Les points communs sont concentr s autour de 3 lignes directrices que sont la transmission des savoirs la transmission des entreprises et la gestion des comp tences se retrouvant dans 11 solutions d actions Ce r sultat permet de valider que le travail d j r alis sur le sujet est bien en ad quation avec une orientation politique plus globale La difficult r side dans la mise en application de ces actions A ce titre on peut s interroger sur les effets v ritables de ce Plan Il n existe pas d tude en l tat actuel de mesure de l impact Selon David ANGLARET Chef de Projet Plan national d action concert pour l emploi des seniors DGEFP seuls sont suivis un certain nombre de grands indicateurs macro taux d emploi taux de ch mage mais sans recul suffisant pour pouvoir relier leur volution la mise e
9. concurrentiel et disparition ou naissance d un pan d activit secteur de pointe en constante volution m tiers en tension image du senior positive ou endog nes g rer le sureffectif anticiper des d parts massifs et organiser la transmission des savoirs volont de marquer de la reconnaissance vis vis des seniors de leur permettre une fin de carri re adapt e leur situation climat social indicateurs sociaux dans le rouge absent isme maladies La 1 tape consiste toujours poser un diagnostic pr alable Les conditions de r ussite Plusieurs variables paraissent merger du fait de leur recurrence pour accompagner le changement une dynamique globale qui s appuie sur une strat gie un projet d entreprise une Direction convaincue de la n cessit d agir qui donne un sens et une coh rence un mod le participatif avec une implication de l ensemble des acteurs direction managers DRH salari s CE CHSCT DP un temps de n gociation et de concertation une responsabilit partag e salari s entreprise le partage des informations le principe du volontariat des partenariats pour les petites entreprises des moyens pour financer la formation VV Vv 9 39 19 06 2009 COPIRE SV gt la valorisation des atouts des seniors gt pas de stigmatisation des seniors Les r sultats La clarification des objectifs pr alable est non seulement essentielle dans la mise en place du plan d action
10. des b n ficiaires sont concentr s dans le nord de l Alsace Leur taux de reclassement se situe a 93 Il est tr s fort pour les jeunes et diminue avec l ge et pour les femmes L ensemble de ces informations prouve qu il existe bien une discrimination dans le retour a l emploi li e l ge Les mesures d aide sp cifiques l embauche des seniors constituent un vecteur insuffisamment exploit 7 39 19 06 2009 COPIRE SV LE POINT DE VUE DE QUELQUES EMPLOYEURS EN ALSACE A l instar de l enqu te OPCALIA nous pouvons relever la difficult a identifier des entreprises ayant d velopp une politique active de gestion des ges Active sur le sujet l association ACTAL reconnait que de mani re globale les entreprises se limitent une veille strat gique de premier niveau Ainsi elles commencent tout juste s int resser la p nibilit au travail engendrant notamment des TMS alors m me qu un travail de sensibilisation a t entam depuis plus de 10 ans En parall le si aucune mesure sp cifique n est adopt e vis vis des seniors les entreprises interview es disent ne pas traiter diff remment la population g e A l vidence les grandes et tr s grandes entreprises sont mieux outill es que les petites et tr s petites structures En vogue le sujet de la diversit pourrait tre porteur pour les seniors mais concerne la encore davantage les grandes organisations d ailleurs davantage enclines
11. et repreneurs d entreprise lequel n est pas visible sur internet Les CCI de Strasbourg et de Mulhouse sont seules proposer une formation sp cifique aux repreneurs cette derni re s adressant plus sp cifiquement aux repreneurs internes Les autres formations ne font pas de distinction entre cr ateurs et repreneurs La majorit des 6 offres de formation sont r alis es dans la continuit l exception de la CCI de Mulhouse qui propose un talement sur 16 mois Les dur es sont tr s variables entre 5 jours et 46 jours tout comme les contenus Les crit res de s lection paraissent bien d finis mais sujets une certaine tol rance en cas de nombre de demandes insuffisantes A l inverse pour l AFPA les demandes sont souvent plus importantes que le nombre de places disponibles Les taux de r ussite c est dire de reprise dans un d lai de 9 mois environ et de p rennisation 2 ans et plus sont difficiles valuer de mani re g n rale en raison soit de formations r cemment mises en place ou en cours d ach vement soit de crit res temps divergents soit du manque de suivi statistique La sensibilisation la cession Un des freins a lever concerne les futurs c dants leur donner les moyens l envie et le besoin d anticiper pour d passer leur r sistance Le site de la REGION ALSACE Consid r comme f d rateur ce site ne couvre que des informations li es aux aides et propose un lien vers OSEO 13 39 19 06 2009
12. s d coute et de dialogue gt Ils sont pr ts s engager sur une p riode d termin e pour accompagner efficacement un demandeur d emploi senior dans sa d marche de retour l emploi 33 39 19 06 2009 COPIRE SV Le r le des parrains gt A travers des rencontres r guli res durant une premi re p riode de 3 mois ils aident leur filleul retrouver un emploi Ils font b n ficier leur filleul de leur exp rience et de leur r seau relationnel afin qu ils acc dent l emploi Le parrain d finit un plan d action avec son filleul et suit sa r alisation Il l accompagne et le conseille dans toutes les tapes de sa recherche d emploi Le parrain s engage tre disponible pour un contact r gulier Il n est pas tenu de recruteur le filleul dans son entreprise Non contraint par cette perspective il pourra tablir des relations avec son filleul avec une plus grande prise de recul de mani re positive et constructive De la m me mani re le filleul ne se sentira pas jug comme en entretien de recrutement et se montrera plus ouvert et confiant gt Il n est ni un psy ni un assistant social et n est pas comp tent pour intervenir dans la sph re priv e VV vv Le profil des filleuls Ils sont 3 femmes et 9 hommes de 50 57 ans ayant r pondu l appel et identifi s par les r seaux d association ou par d marche spontan e Demandeurs d emploi depuis une semaine jusqu a 2 ans Toutes cat gories so
13. soient d voil s Cela a permis d op rer a des choix de mani re neutre et sans a priori lesquels ont t fond s uniquement sur l ad quation entre les besoins du poste les capacit s et la motivation de chaque candidat T moignage de DE DIETRICH Sabine Saint MARTIN DRH Agir contre la stigmatisation des seniors est difficile dans la mesure o le plus souvent s il y a bien d bat public menant a de bonnes intentions ces derni res restent au stade des intentions Sans doute il n existe pas de mode d emploi ni de recette miracle Le parrainage d un demandeur d emploi quinqua peut tre une r ponse possible Cela permet de prendre conscience que sans le vouloir on est amen porter un regard diff rent sur les personnes en dehors de l entreprise II faut lutter contre soi m me et ses propres pr jug s Donner un coup de main son filleul pour l aider a r activer un r seau professionnel fait partie des actes utiles parmi d autres Cette op ration exp rimentale a t initi e par la COPIRE d apr s une id e de la DDTEFP et de la MEF de Strasbourg en partenariat avec la mission locale de parrainage le CRAPT CARRLI en novembre 2008 Ce qui peut tre fait c est tout simplement permettre aux femmes et hommes d exp rience d avoir un entretien de recrutement et de ne pas tre syst matiquement cart s et d cider partir de l si le profil recherch correspond ou ne correspond pas Il faut prend
14. COPIRE SV DIALOGUE SOCIAL L EMPLOI DES SENIORS LES RECOMMANDATIONS DE LA COPIRE ALSACE 1 39 19 06 2009 COPIRE SV LA MISSION Mission du 16 juillet 2007 au 31 d cembre 2008 RAPPEL DU CAHIER DES CHARGES Dialogue social gt L emploi des seniors en coh rence avec le dispositif tatique d j existant Les solutions concr tes attendues portent sur les crit res gt Employabilit des seniors gt Transmission interg n rationnelle des comp tences gt Transmission d entreprises LES SOURCES D INFORMATION gt Dialogue social au cours des r unions du groupe de travail de la COPIRE gt PV des r unions du groupe de travail de la COPIRE gt Etudes actualit s entretiens 2 39 19 06 2009 COPIRE SV 3 39 LES 10 RECOMMANDATIONS CLE DE LA COPIRE ALSACE COMMENT COMPRENDRE LA PROBLEMATIQUE DE L EMPLOI SUR LES SENIORS Oa pW Regards crois s entre les premi res recommandations de la COPIRE et le plan d action national concert pour les seniors La situation des demandeurs d emploi en Alsace Le point de vue de quelques employeurs en Alsace Les bonnes pratiques en France Les bonnes pratiques l international L information accessible par internet pour les repreneurs d entreprise QUELLES REFLEXIONS ET REPONSES PROPOSEES PAR LA COPIRE ALSACE a Comment maintenir les seniors dans l emploi Comment les PME sont elles concern es par la gestion des ges Comment promouvoir l
15. DD On peut galement relever que les sorties de fichier des seniors fin juin 2007 ont augment de 10 par rapport la m me p riode en 2006 Le suivi des seniors demandeurs d emploi est r alis 96 par les conseillers ANPE les 4 restants par un cotraitant Les Mises en Relations avec les offres d emploi ont enregistr des r sultats probants puisqu elles ont permis d augmenter le taux de placement de 65 par ce biais Ainsi ont t d nombr es 27 253 MER dont 1 870 ont d bouch sur un contrat de travail soit un ratio de 14 5 Le poids des seniors est plus important dans les entreprises du secteur marchand Ainsi 34 7 de seniors b n ficient d un contrat initiative emploi L Aide D gressive l Employeur a concern 193 personnes en 2006 80 des hommes L ge moyen est de 49 5 ans Les b n ficiaires sont plus nombreux dans les fortes zones d emploi 85 des contrats d embauche sont dur e d termin e et 83 temps complet Les entreprises de taille inf rieure 10 salari s sont celles qui utilisent le plus cette mesure 63 des entreprises accueillant des seniors sur ce dispositif se situent dans le tertiaire 30 dans le commerce Leur taux de reclassement se situe 85 Le non reclassement est li a l ge L AFPE a concern 1 325 personnes en 2006 Les hommes ont b n fici de cette aide 61 L ge moyen est de 35 2 ans 52 3 ont moins de 34 ans et 66 7 ont moins de 40 ans 63
16. LOI Tr s fortement mobilis s par la question des papy boomers la COPIRE a l exception de la CGT qui n a pas sign l accord sur les seniors de 2005 a organis une matin e de d bat sur le maintien dans l emploi des seniors en juin 2008 en annexe les actes de la matin e de d bat Les objectifs de cet v nement x x L objectif vis a consist informer et sensibiliser tant les entreprises les institutions repr sentatives IRP du personnel que les institutionnels sur la n cessit de se mobiliser ensemble pour favoriser le maintien dans l emploi des salari s g s Il s agissait en outre de permettre les changes entre ces publics diff rents et de les amener comprendre les enjeux de chacun par rapport au vieillissement dans l entreprise La mise en place d ateliers participatifs a servi de support au dialogue afin de d finir conjointement des pistes de travail pour r pondre concr tement et s engager plus avant sur le terrain La collecte de ces id es a t reprise par la COPIRE pour formuler des recommandations La France en mauvaise position Les mesures et incitations gouvernementales se succ dent sans v ritable effet pour rattraper le retard par rapport aux autres pays de l Union Europ enne En effet le taux d emploi des seniors de 55 64 ans reste parmi le plus faible avec 38 contre 44 Ainsi apr s l Accord National Interprofessionnel sur la formation professionnelle l Accord sur les
17. OUR REQUINQUER LES QUINQUAS Un premier constat a t r alis quant au fait qu aucune initiative de parrainage n a pour le moment t r alis e autrement que pour un public de jeunes En rupture avec le monde du travail les seniors ont besoin de retrouver un lien avec un salari qui humanise la r alit du travail laquelle peut leur appara tre loign e voire inaccessible Ainsi l id e d un parrainage de seniors s inscrit en toute coh rence dans une dimension relationnelle et de r seau en cr ant un lien personnel fort entre un cadre et un demandeur d emploi on agit la fois sur les repr sentations de l un et de l autre en redonnant confiance et en ouvrant de nouvelles opportunit s De ce fait il est apparu int ressant la DDTEFP 67 et la Maison de l Emploi et de la Formation de Strasbourg en lien avec les partenaires sociaux de d velopper des pratiques positives bas es sur une implication directe et personnelle des cadres ou responsables d entreprises en activit La mise en oeuvre du parrainage Le projet a t initi par la COPIRE et port par la Maison de l Emploi et de la Formation de Strasbourg avec le soutien de l animation r gionale du parrainage pour l emploi et de la DDTEFP 67 Il favorise la constitution d un r seau local de parrains Il garantit l information la sensibilisation voire la formation des parrains Il veille ce que la relation entre parrain et filleul persiste t
18. a faire partir leurs seniors avant l ge l gal de la retraite Cet usage a certainement trouv ses limites grace a la nouvelle loi de financement de la s curit sociale qui d sormais p nalise l entreprise l initiative de la rupture Beaucoup d informel r gne dans les organisations et laisse libre cours la volont des d cideurs D o l importance de communiquer et sensibiliser sur le r le et la place du senior dans l entreprise La loi Fillon a parfois caus des d parts rapides et impr vus pour l entreprise Il subsiste encore beaucoup d impr paration au d part des seniors li e au mode de fonctionnement et d organisation comme la bonne volont du manager Les raisons pour l entreprise de s int resser la gestion des ages gt Des m tiers en tension gt La volont et une certaine vision du dirigeant gt Une pyramide des ges invers e gt Une valeur ajout e des seniors dans leur domaine de comp tences gt La r paration de probl matiques de sant 8 39 19 06 2009 COPIRE SV LES BONNES PRATIQUES EN FRANCE Dans l objectif communautaire fix 50 du taux d emploi des 55 64 ans la France se d marque en se situant en queue de peloton avec un des taux les plus faibles d Europe savoir 37 8 En parall le l intention de rester au travail des salari s g s jusqu l ge l gal de la retraite se traduit pour 57 3 selon une tude INSEE de d cembre 2007 des Fran a
19. a gestion de deuxi me carri re et les dispositifs de formation pour les plus de 45 ans Comment agir pour donner aux salari s envie de rester Comment recr er du lien inter g n rationnel Comment favoriser le retour l emploi des seniors Forum emploi des seniors ou speed dating seniors Comment favoriser le retour l emploi des seniors Les parrains pour requinquer les quinquas Comment favoriser le retour l emploi des seniors Tables rondes recruter I quinqua pourquoi pas gt LES 10 RECOMMANDATIONS CLE DE LA COPIRE ALSACE ANNEXES 19 06 2009 COPIRE SV 4 39 LES 10 RECOMMANDATIONS CLE DE LA COPIRE ALSACE COMMUNIQUER gt Relancer une campagne de communication positive aupr s du grand public mettant en valeur les atouts des seniors pour lutter contre les id es re ues VALORISER gt Mettre en avant les atouts des seniors partir du v cu en entreprise par un collectif d entreprises et de leurs DRH sous la forme d un r dactionnel mettant en exergue la diversit et l inter g n rationnel toutes les tapes de la vie du salari SENSIBILISER gt Lancer une campagne d information et de sensibilisation aupr s des organisations syndicales des DP CE CHSCT sur la n cessit de suivre des actions de formation pour les salari s mi parcours partir de t moignages de salari s et d employeurs FORMER gt Encourager l acc s la formation professionnelle tout au lon
20. changer radicalement les modes de fonctionnement ancr s sur une tradition fran aise de d parts anticip s Ceci vaut non seulement pour maintenir les salari s dans l emploi mais galement pour allonger la dur e de vie active Pour faire voluer les mentalit s tant du c t des employeurs que des salari s ainsi que de tous les acteurs de l emploi il incombe que sur le terrain la r alit corresponde au discours et que les nouvelles mesures Delalande fin de dispense de recherche d emploi d cote surcote r ussissent dans leur vocation a d courager les retraites anticip es Deux cat gories de politiques probantes La question se pose ensuite de mener soit une politique globale soit une politique cibl e sur les seniors Au Royaume Uni en Finlande et aux Pays Bas l approche globale s est r v l e positive En effet une augmentation du taux de l emploi de 3 7 10 sur la p riode 1995 2000 marque les progr s r alis s alors m me que les dispositifs mis en place ne sont en aucun cas similaires Le ciblage de la population des seniors a t adopt par la Su de et le Danemark sur deux jalons que sont l am lioration des conditions de travail et la formation tout au long de la vie Cela leur a permis d obtenir les meilleurs scores en Europe Une vision commune des salari s g s Dans tous les pays il appara t que le souhait des seniors se porte vers un assouplissement des conditions de travail Le
21. cioprofessionnelles cadre ETAM Tous secteurs d activit s services industrie commerce Qui subissent des freins leur repositionnement professionnel en raison de leur ge et des pr jug s associ s aux seniors trop chers pas assez mall ables d cal s par rapport aux NTIC Yhyy Dans le cadre du parrainage le filleul gt Doit tre ouvert la rencontre et convaincu de l utilit du parrainage gt S engage agir en coh rence avec le plan d actions d fini avec son parrain et lui rendre compte des r sultats obtenus gt Ne devrait pas avoir d attentes irr alistes le parrain ne peut pas tout faire il est juste un d tenteur de certaines cl s gt Doit faire la part des choses entre les probl matiques professionnelles et personnelles Engagements mutuels Le parrain et le filleul gt signent une charte de parrainage gt s engagent respecter les rendez vous fix s d un commun accord gt changent leurs exp riences lors de rencontres r guli res Les changes permettent de gt Pr ciser le projet professionnel gt Tester et ou am liorer les techniques de recherche d emploi CV lettres de candidature entretiens etc gt Se mettre en contact avec le r seau relationnel du parrain Voici les recommandations de la COPIRE Parrainer gt D velopper le dispositif du parrainage en le faisant porter par plusieurs 34 39 partenaires diff rents P le Emploi APEC et associati
22. cueillir des stagiaires former puis embaucher le cas ch ant ce qui revient focaliser les recrutements sur les entrants dans la vie active Quant aux raisons que peut avoir l entreprise de prolonger le plus longtemps possible l emploi de salari s proches de leur retraite deux entreprises r pondent franchement aucune et rien insistant sur le co t de ce maintien Quatre autres l inverse voquent le temps qu il faut pour transmettre le savoir faire et l exp rience n cessit de transfert de comp tences qui demande du temps trois d entre elles ont plus d un quart de leur effectif qui a plus de 50 ans mais deux seulement ont eu des d parts en retraite dans la p riode r cente Quand au r le incitatif des pouvoirs publics pour favoriser le maintien en emploi voire le recrutement de seniors il y a peu de r ponses positives Sont voqu s all gement de charges sociales primes ou de fa on plus originale une gratuit de formations aux nouvelles technologies Hypoth ses conclusives gt Il est difficile de tirer des conclusions sur la base de donn es aussi r duites On peut seulement relever que dans ces petites entreprises l emploi de salari s de plus de 50 ans ne para t pas poser de probl mes particuliers actuels ou anticip s Les remarques qui suivent ne valent que comme des hypoth ses simplement non contradictoires avec les donn es recueillies mais qui peuvent servir oriente
23. de leur d ficit en termes de comp tences et de qualification au moment des PSE gt ll est difficilement envisageable que l on garde aujourd hui le m me m tier tout au long de sa vie professionnelle en raison de l volution des technologies des produits des machines des march s de l informatique Cela va dans le sens d un d veloppement professionnel obligatoire pour s adapter au m tier et passe souvent par une formation sur le tas dans les petites structures gt Si le nombre de postes accessibles pour les salari s g s demandeurs d emploi est plus restreint par les conditions de travail ou les crit res de responsabilit les besoins en recrutement dans les 5 prochaines ann es contribueront r quilibrer la balance 25 39 19 06 2009 COPIRE SV COMMENT PROMOUVOIR LA GESTION DE DEUXIEME CARRIERE ET LES DISPOSITIFS DE FORMATION POUR LES PLUS DE 45 ANS Les OPCA interprofessionnels repr sentent de tr s bons relais d information sur le terrain des entreprises ayant une entr e directe partir des obligations de collecte de formation Ils sont outill s pour poser des diagnostics et des solutions sur mesure afin de dynamiser la formation professionnelle en concordance avec les besoins de l entreprise Moins inform es que les grandes entreprises les PME TPE y voient l un fournisseur d information de conseil et de suivi ce d autant qu elles ne disposent pas de comp tences inter
24. e manifestait la crise financi re un 2 Nous n avons pas inclus les 10 entreprises qui avaient d clar avoir pris des mesures particuli res relatives la pr sence dans leur effectif de travailleurs g s parce que nous avons pr vu de demander rencontrer leur dirigeant dans le cadre de notre enqu te qualitative 21 39 19 06 2009 COPIRE SV contexte dans lequel notre enqu te pouvait para tre tout fait inactuelle On note d ailleurs que les personnes qui ont rempli le questionnaire ne font pas toujours partie des dirigeants de l entreprise responsable administratif assistant de gestion comptable ce qui rejoint l hypoth se d un int r t faible pour ce sujet Pourtant malgr le tr s faible retour de questionnaire il demeure utile de pr senter bri vement les informations recueillies Bien que nous ayons cart les entreprises de moins de 10 salari s sur la base des informations disponibles nous avons eu deux r ponses d entreprises de cette classe d effectifs l une de 3 salari s n en compte aucun de 50 ans ou plus et l autre de 9 salari s n envisage pas de remplacer ses salari s cinquantenaires quand ils auront pris leur retraite Une seule entreprise comptait plus de 35 salari s 156 les 5 autres avaient de 12 34 salari s La part des plus de 50 ans dans le total des salari s de ces entreprises est un peu sup rieure un sur cing au recensement de 2004 c est un peu moins de un actif sur cin
25. e partir le salari t t la retraite plus il court un risque de voir augmenter les cotisations patronales gt Salari s plus le salari part t t la retraite plus son niveau de pension risque d tre soumis d cote 30 39 19 06 2009 COPIRE SV COMMENT FAVORISER LE RETOUR A L EMPLOI DES SENIORS FORUM EMPLOI DES SENIORS OU SPEED DATING SENIORS Pour traiter la question du retour a l emploi des seniors un rapprochement avec l association QUINQUA 67 a t moteur pour de nouvelles propositions de la COPIRE Cette association regroupe environ 125 adh rents bas rhinois originaires de toutes les cat gories socio professionnelles Elle propose un accompagnement sous la forme d ateliers sur les techniques de recherche d emploi projet professionnel redynamisation informatique cr ation reprise d entreprise L atelier redynamisation ou expression libre est particuli rement int ressant dans un contexte de deuil ou il est souvent difficile a accepter d avoir perdu son emploi Il aide tourner la page et a se sentir plus confiant en soi L association dispose galement d un site sur lequel sont diffus s les mini CV des adh rents Les difficult s rencontr es gt Li es l image de soi des quinquas sentiment de rejet repli sur soi perte de confiance difficult faire le deuil de son emploi pr c dent gt Li es l image port e en France sur les quinquas chers peu adaptables
26. e sont les comp tences et le comportement Plusieurs personnes licenci es de WIMETAL de plus ou moins 50 ans ont t recrut es r cemment Cela n a pas fait l objet de probl me particulier Il faut simplement pr voir un accompagnement l int gration Le changement passe par l volution des mentalit s L volution des mentalit s demande un effort et donc de la volont 19 06 2009 COPIRE SV 37 39 T moignage EUROFINS Barbara KUNTZMANN RRH Une action innovante a t men e en mati re de recrutement pour faire face d importants besoins en personnel Une trentaine de candidats ont t s lectionn s dont des seniors des personnes sans formation et des personnes handicap es pour occuper des postes d aides laboratoire cr s sur mesure Cette op ration a t lanc e par la volont du dirigeant en partenariat avec la MEF de Saverne l ANPE et le GRETA Les candidats ont suivi un parcours d int gration sous la forme d un stage et de sessions de formation en physique chimie avant de se voir proposer un CDI Plus concr tement une tude des postes a t r alis e pour identifier les comp tences de base et caract ristiques personnelles requises par les postes pourvoir L originalit du processus de pr selection vient du fait que les candidats ont t rencontr s chacun individuellement durant moins de 10 minutes sans CV c est dire sans que leurs parcours professionnel et de formation ne
27. e vue qui vaut n importe quel age Il est noter que dans 4 entreprises certains seniors ont eu acc s de la formation dans le cadre du plan ou du DIF contre 3 o ce ne fut pas le cas Deux entreprises font mention de probl mes de sant ainsi que d absent isme tout en relevant l une et l autre que le travail est prouvant physiquement l une pr cisant que l absent isme touche aussi les plus jeunes ce sont aussi celles qui d clarent avoir proc d des am nagements des postes de travail Aucune entreprise ne pratique l entretien professionnel avec les salari s en seconde partie de carri re pour red finir leur projet professionnel pas m me celle ayant 156 salari s dont 1 4 de seniors Parmi les autres lune pr cise nous sommes une petite entreprise artisanale soulignant ainsi que le faible effectif n offre pas d volution de carri re ni de diff renciation de projets professionnels au sein de l entreprise Il n y a nulle part de r duction du temps de travail des seniors deux entreprises pr cisant que les salari s ne le demandaient pas ou qu ils avaient refus la proposition qui leur en avait t faite cf supra De fa on plus g n rale il n y a pas de raison de prendre des dispositions particuli res pour les salari s g s 5 r ponses en 1 lieu parce que les salari s n ont pas de demande en ce sens 4 mais aussi en raison de l activit de l entreprise 2 ou parce qu ils cra
28. ements ventuels Dans la liste initiale des 150 entreprises 91 du Bas Rhin et 59 du Haut Rhin seules les entreprises de 10 salari s et plus ont t s lectionn es En effet dans les trop petites entreprises la situation des travailleurs g s est trait e dans une logique du cas par cas qui n aurait t analysable qu avec un grand nombre d entreprises En outre avec 41 adresses haut rhinoises et 70 bas rhinoises nous retrouvions une r partition entre les deux d partements plus proche de la r partition initiale et de leur poids d mographique dans la r gion m me si nous ne pouvions pr tendre une r elle repr sentativit de cet chantillon par rapport aux PME alsaciennes Observations gt Caract ristiques des r pondants Les retours ont t tr s d cevants 8 r ponses sur 111 envois 1 seule du Ht Rhin et la plupart du temps les r ponses aux questions ouvertes se r duisaient oui ou non sans plus de pr cisions La premi re explication se fonde sur le constat d j fait lors de la pr c dente enqu te tr s majoritairement les entreprises ne voient pas d int r t au sujet d une sp cificit de leurs salari s g s donc de justification leur appliquer des dispositions particuli res Une seconde raison qui a pu renforcer la premi re est conjoncturelle le questionnaire est arriv dans les entreprises fin septembre avec une demande de r ponse pour le 15 octobre autrement dit au moment o s
29. et l accord du salari gt La question des quinquas sous l angle de I APEC Sur le m me registre le projet Etap Carri re a t men par l APEC en 2005 Paris et Strasbourg Il s agissait de proposer un accompagnement renforc et un suivi personnalis un public de quinquas Malgr 70 de taux de retour a l emploi l exp rimentation n a pas t poursuivie au motif de co t trop on reux gt La question de l int gration des quinquas 36 39 Il ne suffit pas de convaincre les DRH de recruter un quinqua Cela doit venir tant par le haut que par tous les niveaux de la hi rarchie Sans doute les collaborateurs et chefs de service doivent galement accepter l int gration d un plus g D o l importance de travailler en concertation sur la phase d int gration et de former au management de la diversit afin de dissiper toutes les craintes et de lever les r sistances ventuelles Le slogan a retenir Une entreprise qui gagne c est celle o tout le monde est diff rent Si tout le monde est identique l entreprise va dans le mur Autres pistes d action D velopper un argumentaire positif Pour les cabinets de recrutement argumenter conseiller pousser et faire prendre conscience aux DRH que l exp rience et les comp tences riment avec le nombre d ann es T moignage SIEMENS Thierry HERZOG DRH L ge n est un crit re ni positif ni n gatif Dans un contexte tr s technique ce qui importe c
30. g de la vie et plus encore apr s 45 ans tant au niveau de l entreprise employeur manager IRP qu en dehors de l entreprise OPCA OPACIF organismes de formation r seaux De plus les dispositifs de formation utilis s pourront rentrer dans le champ de l accord sur l emploi des seniors ou du plan d action mettre en uvre d s le 1 janvier 2010 FOCALISER gt Recommander l utilisation des outils propos s par l AGEFOS PME et l OPCALIA mais aussi l approche conseil de proximit gt Mobiliser les ressources sur l entretien professionnel en tant que fil rouge mise en place accompagnement suivi analyse des causes de non utilisation d chec ou d abandon ANTICIPER gt Proposer un appui technique au niveau des OPCA dans le cadre des nouvelles obligations de l entreprise de 50 salari s pour la mise en place d un accord sur l emploi des seniors ou d un plan d action d s janvier 2010 phase de pr paration de lancement et de suivi TRANSMETTRE gt Professionnaliser le tutorat AGIR gt Lancer un Forum de l emploi des seniors ou Speed dating seniors ALLER PLUS LOIN gt Faire s engager les recruteurs accorder un entretien de recrutement aux quinquas qui correspondent au profil recherch PARRAINER gt D velopper le dispositif du parrainage seniors 19 06 2009 COPIRE SV COMMENT COMPRENDRE LA PROBLEMATIQUE DE L EMPLOI SUR LES SENIORS 5 39 19 06 2009 COPIRE
31. gt Sensibiliser les acteurs gt Communiquer sur les bonnes pratiques des employeurs eux m mes 19 06 2009 COPIRE SV L INFORMATION ACCESSIBLE PAR INTERNET POUR LES REPRENEURS D ENTREPRISE Une recherche google autour de 3 mots cl gt reprise d entreprise en Alsace gt aide la reprise d entreprise en Alsace gt offres de reprise d entreprise en Alsace a permis d identifier 6 sites r currents REGION ALSACE Chambre de Commerce et d Industrie Chambre des M tiers Association pour la Cr ation d Entreprise FORCE ALSACE OSEO VU y L observation de l arborescence de chacun de ces sites a permis de constater que l information concernant les tapes de la reprise d entreprise se trouve abondamment disponible sous diff rents angles de vue Ainsi le site APCE est particuli rement d velopp en la mati re Les trois points suivants semblent tre des leviers de la r ussite L information et la promotion de l offre de formation consid r comme un facteur cl de succ s Un tableau a t labor permettant de recenser l ensemble des stages accessibles par internet selon des crit res communs public concern conditions d admission proc dures de s lection taux de r ussite dur e suivi contenu droits d inscription Cela a permis de relever une diversit de formations propos es en Alsace par les chambres consulaires L AFPA propose galement un stage d initiation a la gestion des cr ateurs
32. ignent le co t que cela engendrerait 2 gt Les mouvements de personnels Au cours des 3 derni res ann es 3 entreprises n ont eu aucun d part en retraite 3 en ont eu 1 et l entreprise employant 150 salari s en a connu 8 aucune entreprise n a eu de d part pour inaptitude pendant cette p riode et une seule a eu un d part volontaire de senior avec un autre motif Il y a donc eu peu de sorties d emploi dans ces entreprises et quasiment toujours pour b n ficier d une retraite Sur les 7 entreprises 4 ont recrut au cours de ces 3 ann es en tout plus de 44 personnes et deux ont embauch chacune un senior mais dans l une il repr sente 1 sur 34 embauches Si la proportion est faible elle n est pas nulle Sur les difficult s qui peuvent faire obstacle au recrutement d un senior quatre r ponses se r f rent aux efforts physiques demand s peu compatibles avec l ge 23 39 19 06 2009 COPIRE SV Mais on a aussi des r ponses plus nuanc es tout d pend du profil recherch et du candidat c est dire selon d autres r ponses que pour des postes non op rationnels il n y aurait pas de difficult en embaucher que cela pourrait m me tre souhaitable pour des postes responsabilit D autres aussi se contentent d observer qu il n y a pas de recrutement l ordre du jour dans leur entreprise ou que les candidatures qui se pr sentent sont celles de jeunes que l entreprise pr f re ac
33. il a t d cid que le BETA C req r aliserait une enqu te par questionnaire postal aupr s de PME alsaciennes sur la mani re dont elles envisageaient l emploi des seniors Cette enqu te devait venir en compl ment de l enqu te par entretiens que le centre pr voyait d effectuer pour la Direction r gionale du travail de l emploi et de la formation professionnelle et pour laquelle il sollicitait la COPIRE afin d obtenir par son entremise les r f rences d entreprises rencontrer Rappel de la base d enqu te En 2005 la COPIRE avait fait r aliser une enqu te sur l emploi des seniors aupr s de dirigeants de PME et de demandeurs d emploi de plus de 50 ans Cette enqu te avait pour objet de savoir comment les entreprises anticipaient le remplacement de leurs salari s approchant du moment de prendre leur retraite et de mieux cerner l image qu elles avaient de leurs salari s g s Ce questionnaire se focalisait notamment sur l importance accord e la transmission des comp tences des salari s exp riment s aux plus jeunes Sur les 84 entreprises interrog es seules une dizaine avaient pris des dispositions particuli res concernant leurs salari s g s am nagement des postes ou des horaires tutorat avantages incitatifs pour retarder leur d part Le principe adopt pour l enqu te par le BETA C req tait de reprendre la liste des entreprises initialement retenues pour la premi re enqu te afin de mesurer des chang
34. ilit d aller plus loin et de proposer la COPIRE de poursuivre en lan ant 5 actions autant les partenaires sociaux ont manifest leur int r t commun l exception de la CGT de s impliquer davantage sur un terrain encore insuffisamment abord mais en pleine transformation dans le paysage juridique national La probl matique de l emploi des seniors est ainsi devenue un axe prioritaire tant en raison de l actualit avec les nouvelles mesures portant sur le d part la retraite qu en raison des enjeux futurs En effet 5 mois plus tard la loi du 26 juin 2008 portant modernisation du march du travail traduit bien la volont du gouvernement d agir sur tous les fronts pour changer les comportements vis vis des seniors y compris eux m mes La COPIRE a poursuivi ces travaux en se fixant 5 orientations prioritaires directement reli es l Accord sur les Seniors lesquelles ont permis de d finir et d engranger les actions ci apr s LE MAINTIEN DANS L EMPLOI gt matin e de d bat ACTION SPECIFIQUE PME gt enqu te en partenariat avec le CEREQ INFORMATION SECONDE CARRIERE gt sensibilisation des OPCA interprofessionnels LE RETOUR A L EMPLOI gt parrainage seniors demandeurs d emploi gt projet forum seniors ou speed dating seniors gt table ronde L INTERGENERATIONNEL sensibilisation des DRH du Club de la Diversit 19 06 2009 COPIRE SV COMMENT MAINTENIR LES SENIORS DANS L EMP
35. is en activit de 50 64 ans par une pr f rence partir le plus rapidement possible alors que la moyenne des 10 pays europ ens s l ve 46 Plusieurs facteurs explicatifs sont avanc s d une part la satisfaction au travail la sant et l esp rance de vie et d autre part la question financi re A cela s ajoute une tradition de plusieurs d cennies a privil gier le d part des seniors pour r gler les probl mes de sureffectif Du c t des employeurs les r sultats en novembre 2007 d une tude r alis e par l OPCALIA aupr s de 853 entreprises de plus de 10 salari s montrent que 81 des entreprises consid rent que la gestion des ges n est pas un enjeu imm diat Pour autant l enqu te men e par le r seau ANACT aupr s de 10 000 dirigeants de PME men e r v le que 68 des dirigeants ont une bonne image des seniors Pour faire face ce peu d engouement nous avons voulu comprendre les motivations de 13 entreprises de 50 57000 salari s dans les secteurs de l automobile assurance a ronautique BTP pharmacie v t rinaire pneumatique tablissements pour personnes g es d pendantes m canique lesquelles sont engag es dans une politique de gestion des ges et surtout recenser les mesures adopt es Les facteurs d clencheurs La condition de d part c est une p riode de changement choisie ou contrainte par anticipation ou r action selon des crit res exog nes environnement fortement
36. n uvre du plan En ce qui concerne le CDD seniors le site de l ANPE permet de v rifier que tr s peu d offres d emploi sont propos es sous cette forme Il n existe pas de syst me d information permettant de dire avec pr cision combien ont t conclus mais selon ses informations ce contrat reste confidentiel Il est important de ne plus le pr senter comme une mesure phare du plan En effet seulement une vingtaine de contrats de ce type ont t sign s l heure actuelle 19 06 2009 COPIRE SV LA SITUATION DES SENIORS DEMANDEURS D EMPLOI EN ALSACE Chiffres ANPE ASSEDIC septembre 2007 13 254 demandeurs d emploi en Alsace sont g s de plus de 50 ans soit 18 2 Les hommes sont majoritaires 58 5 Femmes et hommes confondus le niveau de formation est bas moins de V pour un tiers et V et IV pour la moiti On comptabilise en moyenne un senior indemnis pour un senior non indemnis et la dur e moyenne d inscription est sup rieure de 4 mois par rapport l ensemble des demandeurs d emploi Il est relever que l image v hicul e du profil du senior type ne correspond pas la r alit En effet le portrait robot du senior n est pas un homme mais une femme g e de 50 54 ans non qualifi e de niveau bac maximum la recherche d un emploi dans les services la personne Il est noter que les licenciements sont le 1 motif d inscription aux ASSEDIC suivi par les fins de C
37. n des quinquas Ne rigolez pas ce sont eux qui vont payer votre retraite A cet effet une affiche de la CRAV a t utilis e avec son accord comme support R serv e a un usage interne jusqu en juillet 2008 elle comporte le texte suivant Ne rigoles pas c est eux qui vont payer votre retraite illustrant quatre jeunes en d cor ext rieur type cit l attitude mi nonchalente mi provocatrice Pour orienter nos investigations nous nous sommes fond s sur une hypoth se d interpr tation de l affiche pour les salari s g s les jeunes repr sent s sur l affiche pourraient tre leurs propres enfants gt dans ce cas ces derniers se verraient p nalis s par le d part la retraite des seniors avant l ge l gal en r action les seniors seraient incit s repousser leur d part au moins jusqu l ge l gal de retraite Sans voquer les objectifs vis s ni le sujet qui nous pr occupe un questionnaire comportant 3 questions a t propos aux DRH gt A votre avis pour qui et pour quoi cette affiche a t elle t r alis e gt En quoi tes vous touch ou non par le message qu elle v hicule gt Et si vous l affichiez dans votre entreprise quelles r actions cela provoquerait il Il en est ressorti que l attitude des jeunes et le texte de l affiche ont plut t suscit un message pessimiste voire provocateur qui met mal laise Cela a l avantage d accrocher d attirer l a
38. nes en ressources humaines Cela s inscrit dans la lign e du rapport Carle qui pousserait les OPCA vers un r le accru de conseil plus particuli rement envers les petites organisations extrait du rapport rendre obligatoire la fonction de conseil d ing nierie et d accompagnement exerc e par les OPCA au profit des PME et TPE pour toutes leurs d marches et formalit s administratives li es la formation continue Une r union de travail avec l AGEFOS PME et l OPCALIA a permis de mettre en exergue des points convergents et divergents entre les deux OPCA Les points convergents gt Les deux OPCA rencontrent les m mes difficult s mobiliser les entreprises gt La question des seniors ne rencontre pas d cho si elle est uniquement abord e sous l angle du public des seniors Elle doit tre orient e de fa on indirecte partir d une approche globale et pragmatique faisant r f rence des outils facilement identifiables GPEC pyramide des ges Le sujet n est de toute fa on pas suffisamment pertinent eu gard au nombre de personnes ventuellement concern es dans les petites structures Par ailleurs les petites tailles d entreprises favorisent la proximit entre salari s et employeurs Dans les plus grandes entreprises le sujet ne constitue pas une priorit gt Sur la question de proposer un v nement commun autour de l entretien professionnel il n y a pas de r elle volont sur ce point dans la mesure o
39. niors en cas de r duction des effectifs selon l Institut du Travail En revanche l alourdissement des charges ne suffit pas dissuader compl tement de l utilisation de pr retraites maison Mais depuis quelques mois plusieurs accords de GPEC portant sur des actions vis vis de l ensemble des salari s et du transfert des comp tences c t seniors montrent qu apr s 30 ans de prise en compte de l ge comme variable d ajustement les comportements commenceraient enfin voluer Faire changer le regard Dans un but d empathie une courte repr sentation th trale mettait en sc ne un jeune recruteur infantilisant un quinqua ce dernier devenant ensuite un chef d entreprise interview par un jeune candidat Par son c t original et ludique ce jeu th tral avait pour ambition de modifier le regard du spectateur de l entra ner se mettre la place de l autre tel un jeune qui coup s r deviendra plus g tel un senior qui rejette sans autre raison que l ge quelqu un de son age L ge n est pas un handicap Les changes au cours des ateliers participatifs ont t prolixes et ont fait merger un grand nombre d id es dont les plus significatives la co responsabilit de l employeur et des organisations syndicales l affirmation conjointe de la fin du syst me de pr retraite le d veloppement du tutorat reli au projet d entreprise et les moyens de sa valorisation la syst matisation de la m
40. nne application de la loi sur l entretien professionnel Contr ler gt Proposer aux inspecteurs du travail de v rifier la mise en place de l entretien professionnel et d une GPEC pour les entreprises de plus de 300 salari s Accompagner gt Proposer un appui technique dans le cadre des nouvelles obligations de l entreprise de 50 salari s pour la mise en place d un accord sur l emploi des seniors ou un plan d action d s janvier 2010 phase de pr paration de lancement et de suivi 27 39 19 06 2009 COPIRE SV COMMENT AGIR POUR DONNER AUX SALARIES ENVIE DE RESTER COMMENT RECREER DU LIEN INTER GENERATIONNEL Une intervention dans le Club de la Diversit compos d entreprises issues du MEDEF et du CJD a t r alis e en avril 2008 Il s agissait d animer un d bat contradictoire entre l intention du salari g de rester au travail jusqu l ge l gal de la retraite taux des fran ais le plus faible par rapport au reste de l UE l ge moyen de d part la retraite se situant 58 ans et l allongement de la dur e de vie active Devant ces r alit s contrast es et les marges de progression faire un des premiers leviers sur lequel jouer est de comprendre et d agir pour donner envie au salari g de rester jusqu l ge l gal de la retraite a minima L objectif tait de faire s exprimer les DRH pr sents pour mieux comprendre les freins et les difficult s vis vis de la populatio
41. ns se produit tr s rarement parce que les logiques de recrutement s inscrivent plut t dans une dur e longue qui ne favorisent pas leurs travailleurs g s et dans cette perspective ce sont les jeunes qui sont privil gi s 8 i e non soumis des contraintes physiques prouvantes 24 39 19 06 2009 COPIRE SV gt Aussi l interrogation justifi e sur le taux d emploi des seniors devrait surtout se porter sur les conditions pouvant favoriser un retour l emploi de ceux qui lont perdu davantage que sur celle du maintien dans l emploi jusqu au d part en retraite gt Il n est pas s r en effet que dans les PME en particulier on puisse identifier une tentation d carter les travailleurs g s pr matur ment Le principe de non diff renciation trouve au contraire une bonne illustration en mati re de maintien en emploi II semble bien que celui ci ne pose pas de probl mes particuliers tant que le salari demeure op rationnel un niveau semblable celui des autres salari s ce qui para t tre la r gle g n rale Et m me lorsque c est moins le cas l exemple de l un des r pondants montre que l employeur ne cherche pas pour autant pr cipiter leur d part gt Quant la question de la transmission des comp tences de salari s partant a la retraite une ch ance prochaine elle ne semble pas non plus constituer un probl me majeur Ou plus pr cis ment il y a des dispositions prendre du fait que le d
42. nt avoir pu le concr tiser dans le contexte particulier des postes tenir et des 3 Greffe des tribunaux de commerce En 2005 46 des r pondants 5 En 2005 47 En 2005 95 7 En 2005 54 22 39 19 06 2009 COPIRE SV personnalit s inversement des seniors peuvent exercer des responsabilit s en raison de leurs qualit sans que cela correspondent un r gle de gestion des ges Quant l attribution de t ches adapt es aux seniors pour tenir compte de l volution de leurs capacit s elle recueille majoritairement des r ponses n gatives 5 non 1 oui de l entreprise qui a propos de r duire le temps de travail mais avec refus des int ress s Cela confirme il pr vaut un principe de non diff renciation des salari s en consid ration de leur ge gt Les probl mes pos s aux entreprises par les seniors La transmission au sein de l entreprise des savoirs acquis par les seniors ne justifie nulle part de dispositions particuli res l exception de la seule entreprise qui se distingue par une proportion plus forte de seniors qui repr sentent plus d un tiers des salari s Mais il n y a pas davantage de pr cision dans la r ponse L actualisation des comp tences des seniors ne semble pas poser de probl me particulier et quand la r ponse est plus pr cise que non l accent est mis sur les diff rences d individualit s sur leur mentalit c est dire d un point d
43. nvier 2010 Dialoguer gt Dans une logique de dialogue permanent l entretien professionnel est un outil au service du d veloppement professionnel de tous et plus encore des quadras et quinquas gt Le bilan de comp tences r alis par un prestataire ext rieur devrait tre fortement encourag par l entreprise pour favoriser la mobilit professionnelle Certains cabinets proposent des bilans sp cifiques seniors Outiller gt En tant que relais des entreprises les OPCA doivent tre encourag s promouvoir les outils permettant de donner l entreprise une visibilit sur le moyen terme les aidant ainsi prendre des d cisions strat giques Ces outils de diagnostic permettant l laboration d un plan d action seront adapt s aux besoins et la taille de l entreprise Le concept et la mise en uvre de la GPEC constitueront des niveaux d information a minima dont l entretien professionnel est l l ment central Pr venir gt Aller vers plus de pr ventif dans la m decine du travail et vers une culture de l entretien physique exemple de la Finlande r le pivot de la m decine du travail envoi d un questionnaire tous les quinquas et de la bonne coordination avec le CHSCT et d un ergonome 19 39 19 06 2009 COPIRE SV Motiver gt Incitatifs financiers du salari au d veloppement des comp tences et au d veloppement professionnel pour une mobilit horizontale ou verticale bo tes
44. obilit interne le principe de r servation de postes de fin de carri re la recherche de l am lioration des conditions de travail l utilisation de la GPEC comme outil d anticipation et de s curisation des parcours professionnels L ge contrairement aux id es re ues ne serait pas un probl me sp cifique li au senior Les probl mes des seniors tels qu ils sont v hicul s ne seraient in fine que des r v lateurs de l ensemble des probl mes de l entreprise Les recommandations gt Id e cl l ge n est pas un handicap mais le vieillissement en est un Les freins li s au maintien en emploi et l acc s la formation professionnelle apr s 45 ans ne seraient que des r v lateurs des probl mes rencontr s par l entreprise vis vis de tous les salari s Ainsi la p nibilit des postes de travail renvoie vers l am nagement des postes de travail titre pr ventif et non pas seulement titre curatif Les mesures incitatives actuelles et venir ne pourront produire des changements de comportement majeurs que si elles sont accompagn es d une prise de conscience de la discrimination par l ge et de la volont d y rem dier en agissant de mani re globale Sur ces fondements des pistes d actions et de r flexion engageant chacun des acteurs entreprise DRH et IRP demandeurs d emploi branches professionnelles OPCA CRAV et enseignement sup rieur tournent autour d un axe central d velopper l
45. ons clubs de chercheurs d emploi cabinets de reclassement avec le soutien de la DRTEFP des Maisons de l Emploi et l animation d une mission de parrainage pour une professionnalisation et valorisation de la d marche 19 06 2009 COPIRE SV COMMENT FAVORISER LE RETOUR A L EMPLOI DES SENIORS TABLE RONDE Afin d inciter les entreprises et les cabinets de recrutement ouvrir leurs portes aux quinquas la COPIRE a organis une table ronde en d cembre 2008 autour de cette simple question suggestion Recruter I quinqua pourquoi pas Toujours sur le theme comment se mobiliser pour l emploi des seniors cette manifestation suit en toute logique la matin e de d bat de juin 2008 consacr e au maintien des personnes d exp rience dans l emploi L objectif vis consiste faire voluer les repr sentations socioculturelles et d passer les st r otypes n gatifs pr judiciables au recrutement des g n rations plus anciennes L ambition des partenaires sociaux est que parmi les candidats s lectionn s pour un entretien de recrutement l on retrouve comp tences quivalentes un quinqua pour lui permettre de se positionner Afin de v hiculer au mieux ce message aupr s des recruteurs pr sents le Pr sident de l ANDRH tait tout indiqu pour animer la table ronde Des questions et des r ponses gt La question de l image Les quinquas souffrent d une image n gative Depuis plusieurs d cennie
46. ormation r seaux De plus les dispositifs de formation utilis s pourront rentrer dans le champ de l accord sur l emploi des seniors ou du plan d action mettre en uvre d s le 1 janvier 2010 FOCALISER gt Recommander l utilisation des outils propos s par l AGEFOS PME et l OPCALIA mais aussi l approche conseil de proximit gt Mobiliser les ressources sur l entretien professionnel en tant que fil rouge mise en place accompagnement suivi analyse des causes de non utilisation d chec ou d abandon ANTICIPER gt Proposer un appui technique au niveau des OPCA dans le cadre des nouvelles obligations de l entreprise de 50 salari s pour la mise en place d un accord sur l emploi des seniors ou d un plan d action d s janvier 2010 phase de pr paration de lancement et de suivi TRANSMETTRE Professionnaliser le tutorat AGIR gt Lancer un Forum de l emploi des seniors ou Speed dating seniors ALLER PLUS LOIN gt Faire s engager les recruteurs accorder un entretien de recrutement aux quinquas qui correspondent au profil recherch PARRAINER gt D velopper le dispositif du parrainage seniors 39 39 19 06 2009
47. out au long du parcours de parrainage Il d termine le nombre de demandeurs d emploi parrainer et les sensibilise au parrainage Il leur prescrit le parrainage et les met en relation avec les parrains Il s engage suivre le parcours de parrainage en restant un interlocuteur du parrain et du filleul VU y VY Le profil des parrains En tant que dirigeants DRH ou cadres logistique commercial production administratif et financier ils ont manifest et c est la condition sine qua none leurs volont et capacit a s engager le plus souvent par conviction personnelle Ils sont ainsi 12 a avoir accept dont 3 femmes sur les 30 sollicit s Ils viennent de diff rents secteurs d activit tels la m tallurgie les services h tellerie assurances formation le commerce du sport La plupart ont pu tre identifi s a la suite de la matin e de d bat sur le maintien dans l emploi des seniors via le club de la Diversit MEDEF et CJD ainsi que divers r seaux professionnels et personnels Les motifs de refus devenir parrain ont port principalement sur la reconnaissance de la non prise en compte de la probl matique des seniors en interne et sur un manque de disponibilit court terme Certains ont d j fait savoir leur motivation devenir parrains sur la p riode 2009 gt Les parrains sont reconnus par les employeurs du fait de leur exp rience et de leur posture professionnelle gt lls pr sentent des qualit
48. pondu non 2 oui mais une r ponse distingue selon les salari s pour 2 seul l ge les distingue et pour 2 c est plus que cela en l occurrence un tat d esprit plus r fl chi les autres r ponses sont cinq contre une leur reconna tre plus de pond ration De m me on leur accorde le b n fice de l exp rience du savoir faire toutes les r ponses exprim es Par contre la traduction en responsabilit s exerc es n est pas automatique elle est majoritaire 4 oui 3 non mais ne concerne pas tous les salari s g s comme le pr cise un des r pondants Ces questions ont ensuite t reprises dans une comparaison entre les salari s de plus de 50 ans et ceux qui n ont pas atteint cet ge car on peut faire l hypoth se que dans bien des cas la situation des travailleurs g s n est pas consid r e comme posant probl me l entreprise qu il ny a pas de raison de ne pas les consid rer comme des salari s comme les autres Y a t il des diff rences en mati re d implication au travail Non r pondent les 7 entreprises Il en est de m me en mati re d id es d fendues dans l entreprise 6 non 1 oui Peut on davantage confier des responsabilit s des seniors Comme pr c demment les r ponses sont partag es sans pour autant tre parall les on peut en effet juger que sur le principe on devrait pouvoir confier plus ais ment des responsabilit s des seniors sans pour auta
49. q en Alsace qui avait plus de 50 ans et parmi ces plus de 50 ans plus d un tiers sont class s comme cadres 24 sur 61 Les activit s sont diversifi es fabrication d articles m talliques c ramiques installation d quipements lectriques thermiques commerce de d tail de combustible de livres soutien au spectacle Le premier constat es d parts en retraite r cents ou prochains de salari s n ont pas pos ou ne devraient pas poser de probl mes ces entreprises pour assurer leur remplacement Toutes les r ponses sont concordantes avec n anmoins des contextes diff rents une entreprise quoique comptant des seniors dans son personnel n a pas de d parts pr vus tandis que dans une autre la pr sence de seniors semble tre consid r e comme une charge ils ne devraient pas tre remplac s une r duction de leur temps de travail a d ailleurs t propos e aux int ress s qui lont d clin e et rien ne justifie aux yeux du g rant de prolonger le maintien en emploi de salari s proches de la retraite sinon l obligation de le faire dont il consid re que cela va lui co ter cher gt Les repr sentations des seniors Les repr sentations que se font les entreprises sur les travailleurs g s faisaient l objet d interrogations reprises dans notre questionnaire et les r ponses ont peu vari pour autant qu on puisse les comparer Qu est ce qui les caract rise Simplement d tre plus g s 4 ont r
50. quinqua c est son capital de comp tences et ou un certain style de savoir tre et de valeurs fortement appr ci s des employeurs La jeunesse le manque d exp rience et de recul ne sont pas toujours des mod les de r ussite Il suffit de 35 39 19 06 2009 COPIRE SV prendre les exemples r cents des traders ayant commis des fautes graves et fortement pr judiciables pour leur entreprise gt La question du marketing des quinquas On peut constater la difficult pour les quinquas se valoriser sur le march de l emploi Il arrive fr quemment qu ils subissent un licenciement apr s une longue p riode d activit dans la m me entreprise Il est assez compr hensible que face ce changement ils ne soient pas arm s pour retourner rapidement l emploi Ainsi lorsqu ils finissent par d crocher un entretien au bout de plusieurs mois d attente et d espoirs d us ils vont le plus souvent l chec En effet leur impatience les emp che de canaliser leurs angoisses et une certaine perte de confiance en soi Cela se traduit au moment de l entretien par un manque d coute et un d calage par rapport la r ponse apporter aux besoins de l entreprise Pour rem dier son inexp rience dans la recherche d emploi il peut tre utile de faire appel aux services d un cabinet sp cialis charg d accompagner le quinqua et de lui proposer une ou plusieurs offres d emploi Cela suppose un financement de l entreprise
51. r le questionnement que nous avons poursuivre dans les entretiens qualitatifs que nous allons engager gt Le cadre g n ral dans lequel s inscrivent les positions de ces repr sentants de PME TPE para t tre l affirmation plus ou moins implicite d un principe de non diff renciation dans le traitement des travailleurs g s par rapport aux autres salari s ni discrimination ni distinction semble d ailleurs que souvent les salari s eux m mes ne souhaitent pas faire l objet d un traitement particulier qui les singulariserait parmi les autres salari s gt Qu l chelle du pays il y ait lieu de s inqui ter du taux d activit des plus de 55 ans voire des plus de 50 ans trop faible et que cela puisse justifier que les pouvoirs publics ou les partenaires sociaux adoptent des politiques en faveur du maintien et du retour en emploi des travailleurs g s il demeure qu l chelle d un petit tablissement les probl mes ventuels que peuvent poser les situations de salari s approchant de la retraite s appr hendent avant tout comme des probl mes particuliers appelant des r ponses sp cifiques gt ll est notable cet gard que la mesure de l entretien professionnel institu e par les partenaires sociaux notamment lorsque les salari s abordent la seconde partie de leur vie active ne trouve aucun cho dans ces PME gt En mati re de recrutement il appara t que l embauche de personnes ayant plus de 50 a
52. re conscience qu en tant que recruteur on carte syst matiquement ces candidats dont l ge commence par un cinq voire m me bien avant en raison des st r otypes n gatifs li s l ge e Et si en 2009 chaque recruteur s engageait recevoir au moins 3 ou plus personnes d exp rience afin de leur donner la chance de d fendre leur candidature T moignage Thibert MEYER filleul de Mme Sabine SAINT MARTIN quinqua en recherche d emploi Le r seau est primordial J ai travaill dans l export et mon r seau s est effondr au bout de 6 mois Je suis en train de recr er un r seau gr ce au soutien de ma marraine Lors du 1 entretien que j ai eu avec elle cela m a fait l effet d un boomerang Cela m a remis le pied l trier J ai envisag des pistes nouvelles A chaque fois que je la vois je ressors avec une liste de choses faire Aujourd hui je suis plus confiant en moi Les contacts commencent produire leur effet A l issue de cette table ronde Thibert MEYER a obtenu plusieurs RV avec des recruteurs 19 06 2009 COPIRE SV 38 39 Documentation mise disposition Cahier de mini CV des filleuls Plaquette Charte de la Diversit Petite revue de presse Envoi synth se aux participants ainsi que le cahiers des mini CV de filleules Voici les recommandations de la COPIRE Argumenter gt Mettre en avant les atouts des seniors partir du v cu en entreprise par un collectif d entreprise
53. rtir des changes individuels des pistes d am lioration utiles sur le plan collectif telles une meilleure reconnaissance des individus la valorisation du tutorat ou l utilisation des talents cach s ont pu tre lanc es Seniors et TIC Que l entreprise ait sa part de responsabilit sociale ou qu elle soit paternaliste ce qui compte au final c est qu elle permette l homme de ne pas tre plac en situation de fragilit professionnelle Ainsi pour le Directeur de l Ecole de Management Strasbourg la fracture num rique induite par l omnipr sence des TIC technologies de l information et de la communication touche davantage les plus de 50 ans dans la mesure o l ge est 17 39 19 06 2009 COPIRE SV aussi un facteur d amplification des effets ressentis Alors si les changements suppos s sont plus importants pour les seniors cela signifie qu il faut apporter des solutions pour tenter de lever les r sistances Il sugg re ainsi la formation individuelle et collective aux outils l accompagnement de proximit et la r duction de la fronti re entre la vie professionnelle et la vie priv e Les pr misses du changement En parall le quelques constats peuvent tre tablis sur les pratiques d entreprise cons cutives l accord des seniors de 2005 S ils restent les plus touch s par les plans sociaux on peut en revanche constater la fin des accords portant uniquement sur le d part anticip des se
54. s la presse propose un mod le de cadre dynamique toujours sous le signe de la jeunesse Rien n a chang il suffit d observer les supports publicitaires Le culte de la r ussite passe par le jeunisme A contrario le vieillissement n est pas per u comme un enrichissement ou un panouissement Le quinqua accuse galement une image n gative qu il porte sur lui m me Le ch mage est malheureusement parfois per u comme une situation d chec Cela est fortement critiquable dans la mesure o le simple fait de travailler toute sa vie dans la m me entreprise rel ve d sormais de l exception Il est noter que peu de personnes au del de 48 ans pr sentent leur candidature dans un cabinet de recrutement gt La question de la r mun ration Cette image n gative peut d ailleurs amener le quinqua dont la recherche d emploi dure d j depuis un certain sans r sultat ni m me sans retour baisser ses pr tentions salariales de mani re disproportionn e ce qui d cr dibilise sa candidature par ricochet En revanche l id e re ue du quinqua trop cher est invalid e Parfaitement conscient d tre en concurrence avec d autres candidats plus jeunes et de sa pr carit sur le march de l emploi il est dispos n gocier le salaire la baisse pour revenir l emploi D autant qu il est bien souvent d gag de certaines de ses obligations financi res gt La question des atouts des quinquas La valeur ajout e du
55. s et de leurs DRH sous la forme d un r dactionnel stabilis qui calme le jeu fiable mobile n a plus d obligations familiales qui a des valeurs respectueux de la hi rarchie d gag des obligations financi res qui vient travailler tout en tant malade Aller plus loin gt Faire s engager les recruteurs accorder un entretien de recrutement aux quinquas qui correspondent au profil recherch 19 06 2009 COPIRE SV LES 10 RECOMMANDATIONS CLE DE LA COPIRE ALSACE COMMUNIQUER gt Relancer une campagne de communication positive aupr s du grand public mettant en valeur les atouts des seniors pour lutter contre les id es re ues VALORISER gt Mettre en avant les atouts des seniors partir du v cu en entreprise par un collectif d entreprises et de leurs DRH sous la forme d un r dactionnel mettant en exergue la diversit et l inter g n rationnel toutes les tapes de la vie du salari SENSIBILISER gt Lancer une campagne d information et de sensibilisation aupr s des organisations syndicales des DP CE CHSCT sur la n cessit de suivre des actions de formation pour les salari s mi parcours partir de t moignages de salari s et d employeurs FORMER gt Encourager l acc s la formation professionnelle tout au long de la vie et plus encore apr s 45 ans tant au niveau de l entreprise employeur manager IRP qu en dehors de l entreprise OPCA OPACIF organismes de f
56. s managers sur l entretien professionnel Lancement d un site d di au seniors baptis fifti Plaquette sur l entretien professionnel tr s compl te guide d entretien exemple de documents utiliser Voici les recommandations de la COPIRE Capitaliser gt Poursuivre dans cette phase d appropriation des outils pour gagner en recul exp rience et perspective Focaliser gt A partir de l mobiliser les ressources sur l entretien professionnel en tant que fil rouge et recommander l utilisation des outils propos s par l AGEFOS PME et l OPCALIA source de dialogue contributeur direct du projet professionnel dans sa visibilit et sa mise en uvre point de d part d une action de formation Suivre gt R aliser un suivi de l utilisation de l entretien professionnel placer ventuellement apr s le passage des conseillers dans l entreprise ou partir de la mise en uvre de dispositifs de formation au b n fice de seniors mais aussi travailler sur les causes de non mise en place de l entretien professionnel on peut s tonner du fait que l entretien professionnel n est pas mis en place par une entreprise sur deux alors qu il s agit l d une obligation pour tout employeur issue de l ANI du 05 12 2003 rendue obligatoire par arr t du 17 12 2004 Responsabiliser gt Subordonner le co financement ou mutualisation de financement d une formation de l Etat ou de la R gion la bo
57. s ont imagin diff rentes solutions de r orientation de leurs salari s g s gt Missions de conseil ou coaching de missions transverses cr er des passerelles de missions hors site dans des coles ou associations ou entreprises d tachement temporaire sur d autres sites de l entreprise gt Participation des quipes projets pour pr parer le changement de production et d organisation du travail gt Promotion de seniors des postes cl 10 39 19 06 2009 COPIRE SV LES BONNES PRATIQUES A L INTERNATIONAL Ouvert sur les exp riences trang res le gouvernement fran ais avait propos la Commission d Orientation des Retraites fin 2007 de s inspirer des mod les europ ens Tout ce qui peut renverser la position de la France est vivement souhaitable L observation de quelques mesures et pratiques de 7 pays avait pour objectif d identifier ceux qui d tiennent des r sultats des plus honorables et d valuer si certains de leurs dispositifs taient transposables au syst me fran ais Ainsi d j depuis 1990 la Su de suivie du Danemark et du Royaume Uni obtiennent les meilleurs taux europ ens Apr s une d croissance g n ralis e dans les ann es 1995 la majorit des pays europ ens ont connu un rel vement de la situation de l emploi des seniors Seules la France de 0 6 soit 37 8 et le Danemark 1 3 soit 61 9 ont continu de d croitre Il est par cons quent urgent et vital de
58. seniors et le Plan d action national concert pour les seniors le gouvernement a lanc en juin les rendez vous de 2008 et propos un plan de r forme du r gime g n ral des retraites Le nouveau PLFSS 2009 g n re un ensemble de nouvelles mesures de nature repousser le d part la retraite incitatives mais aussi contraignantes tant pour le salari que pour l employeur Le dossier des retraites se situe au centre de tous les d bats pour des raisons conomiques financi res et d mographiques tout en tant li au vieillissement de la population et l l vation de l esp rance de vie Le dossier des retraites ouvre aussi celui de l emploi des salari s qui avancent en age Comment alors accompagner cette population pour lui donner les conditions de travail et les cl s de motivation pour rester dans la course L entretien au centre Le pivot commun mis en uvre par les deux entreprises pr sentes pour t moigner de leur pratique est l entretien pour un temps d coute et de dialogue A Electricit de Strasbourg l entretien de jalonnement de carri re vise changer sur la deuxi me partie de carri re avec un bilan des acquis et une r flexion sur les attentes pour chaque salari atteignant l ge de 45 ans Chez HARTMANN un dispositif sp cifique a t propos 180 seniors Le point de d part a t un entretien de deuxi me partie de carri re avec un Manager Op rationnel et un consultant externe A pa
59. t plus concern s par des dispositifs de pr retraite des mesures d j voqu es mais insuffisamment mises en uvre peuvent jouer leur r le si ensemble le salari et l employeur sont convaincus que le senior peut encore apporter l entreprise le t l travail la formation le tutorat la relance de carri re 50 ans Pour exemple dans le domaine des assurances la perte de 40 des effectifs et du savoir faire en quelques ann es a n cessit de prendre en consid ration ce probl me pour trouver des solutions d accompagnement au d part et de transmission des savoirs 29 39 19 06 2009 COPIRE SV Voici les observations et recommandations de la COPIRE Motiver gt Ecouter les seniors en entretien professionnel mais aussi de mani re non formalis e gt Proposer des missions sp cifiques a g rer en toute autonomie projet accueil stagiaires gt Valoriser les dispositifs existants cumul emploi retraite tutorat Transmettre gt Argumenter sur l int r t du tutorat o Le senior y trouve une place utile aupr s des jeunes o Le senior peut valoriser son savoir faire aupr s d une nouvelle g n ration exigeante en termes de r sultats attendus et intol rante en cas de d faillance gt Professionnaliser le tutorat Communiquer gt Plus les d parts la retraite se font t t plus le fardeau sera lourd porter pour les jeunes g n rations Responsabiliser gt Employeurs plus l employeur laiss
60. ttention pour sensibiliser et susciter la solidarit entre g n rations Ont t voqu s d ailleurs aussi bien les jeunes que les plus g s comme tant concern s par cette affiche On a galement fait le constat d une minorit de femmes repr sent es L int r t d un affichage de ce support en entreprise serait de susciter le d bat autour de l acceptation de la diff rence On peut en d duire qu il y a bien consensus sur l int r t et l accroche de cette affiche mais qu il serait n cessaire de l accompagner d un argumentaire afin d en optimiser ses effets Sans argumentaire le message que l on veut faire passer 28 39 19 06 2009 COPIRE SV n est pas clair Notre hypoth se de d part n a donc pas t valid e Cette affiche ne pourrait valablement s adresser directement aux salari s sur une zone d affichage Enqu te MANPOWER Selon une enqu te men e par MANPOWER en mars 2008 les salari s et les chefs d entreprise consid rent aujourd hui que l on est senior 51 4 ans pour les premiers et 50 7 ans pour les seconds Si l cart n est pas important on peut tout de m me relever l effet de loupe des salari s leur propre gard De mani re tr s nette les salari s ont le sentiment qu il est plus difficile aujourd hui par rapport il y a 10 ans pour les plus de 50 ans de rester motiv s Les facteurs explicatifs proviennent du manque de perspective d volution vers des nouveaux postes puis d
61. u manque d coute de la part des jeunes mais aussi du manque d opportunit de formation On rel vera galement que plus de la moiti des seniors interrog s souhaitent s arr ter avant l ge de leur retraite et plus d un tiers pensent vraiment le faire La France se situe un ge l gal de d part la retraite qui est le plus bas d Europe l exception de la Gr ce et l ge de d part effectif des fran ais se situe 59 ans selon des donn es transmises par le Conseil d Orientation des Retraites novembre 2007 La tentation naturelle de partir avant l ge l gal de la retraite Le probl me majeur voqu par le groupe de travail est celui de l intention de partir des salari s lesquels viennent demander au DRH une voie de sortie Cela est compr hensible car tout le monde connait des exemples de personnes qui sont parties avant l ge l gal de la retraite et qui profitent pleinement de leur situation D ailleurs l un des participants a pos la question suivante qui n a pas aussi envie de partir plus t t de faire par exemple une croisi re de plusieurs mois sur son voilier Comment les retenir Encore une fois on peut r p ter qu il est important et n cessaire de commencer par faire voluer les comportements eux m mes traduisant les mentalit s forg es sur la culture de d part du plus ancien durant plusieurs d cennies Mais pour retenir et motiver les nouveaux quinquas ceux qui ne seron
62. ur demande va dans le sens d une plus grande autonomie pour choisir le temps les horaires de travail l organisation et les conditions de travail Les caract ristiques individuelles influencent directement leurs aspirations et varient selon le niveau de qualification En effet le taux d emploi des 55 64 ans en Europe s l ve fortement au fur et mesure que l on monte l chelon des qualifications gt tudes primaires 49 4 gt niveau secondaire 67 9 gt niveau d ducation sup rieur 81 6 11 39 19 06 2009 COPIRE SV Le d sint r t des employeurs vis vis des seniors 12 39 Selon une enqu te d j men e en 1999 tr s peu d entreprises europ ennes sont dispos es recruter des candidats de 50 ans et plus ou maintenir dans l emploi des salari s de 60 ans et plus Ce qui peut amener les seniors dans l emploi c est un d s quilibre de l offre et de la demande sur le march du travail papy boom en 2018 en Alsace selon l ACTAL et une plus grande tertiarisation meilleure int gration des seniors que dans l industrie Pour conclure certains ingr dients s av rent incontournables quelles que soient la culture l histoire les donn es socio conomiques d un pays pour r ussir levers les blocages gt Mener une politique long terme gt Mobiliser un ensemble de mesures compl mentaires gt Instaurer des leviers financiers gt Engager vers une responsabilit partag e

Rapport COPIRE Alsace. Emploi des seniors.

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