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Télécharger - Prévention au travail

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1. www asfetm com CENTRE PATRONAL DE SANT ET DE S CURIT DU TRAVAIL DU QU BEC FORMATIONS S curit des machines 16 ET 17 JUIN MONTR AL Sous traitance responsabilit s en SST du donneur d ouvrage 22 MAI MONTR AL S curit lectrique 22 MAI MONTR AL Code canadien du travail Partie II 27 MAI MONTR AL R glement canadien sur la sant et la s curit au travail RCSST 27 MAI MONTR AL Contraintes et confort thermiques 9 JUIN MONTR AL Sanctions disciplinaires et SST 9 JUIN MONTR AL Programme de pr vention des risques professionnels 10 JUIN MONTR AL WEBINAIRE Comment tre un leader en SST 10 JUIN www centrepatronalsst qc ca Illustration Philippe B ha SOUS PRODUITS DE D SINFECTION DES PISCINES Documenter l exposition des travailleurs et proposer des solutions Combien le Qu bec compte t il de piscines Difficile dire car aucun registre ne les recense La Soci t de sauvetage indique toutefois que plus de 18 000 travailleurs majoritairement g s de 16 24 agissent comme surveillants sauveteurs moniteurs ou autres dans 3 000 bassins publics dont pr s de 850 int rieurs Ces travailleurs sont ils expos s des risques pour leur sant C est la question que l Association paritaire pour la sant et la s curit du travail secteur lt affaires municipales gt APSAM en collaboration avec des repr sent
2. laine Gu nette conseill re en pr vention Les rapports de recherche mobilisent les acteurs autour d une probl matique difficile comprendre et tous r alisent aujourd hui jusqu quel point c est complexe Les travaux des chercheurs viennent appuyer les travailleurs et les gestionnaires de piscines L tablissement de normes donnerait un cadre et des balises claires qui aideraient les municipalit s appliquer des r gles et ce serait le point de d part d une solution Limportant c est qu une premi re tude qu b coise a fait le tour de la probl matique en se pr occupant des travailleurs Il faudra ensuite d terminer l efficacit des l ments li s aux diff rents proc d s de traitement de l eau et de l air des piscines Am lie Trudel conseill re en pr vention Ville de Gatineau Ces recherches c est une lumi re au bout du tunnel Le probl me de la qualit de leau et de l air des piscines existe depuis toujours et l on sait que cela a des effets sur la sant des gens qui y travaillent mais ce n est pas document Je crois qu avec ces tudes on a fait environ la moiti du chemin parce qu il fallait d abord identifier le probl me Il reste maintenant trouver des solutions et j ai h te qu une troisi me recherche nous dise comment on peut l enrayer ou l liminer Je suis membre du CA de F Association des responsables aquatiques du Qu bec qui en collaboration avec l APSAM et plusieurs autres organ
3. centres d h bergement et de soins de longue dur e CHSLD et d un h pital ils ont pro c d une s rie d chantillonnages en utilisant deux techniques diff rentes dont l une s est av r e plus efficace que l autre en permettant de d tecter un plus grand nombre de particules infectieuses L tude tend confirmer la pr sence de virus dans l air des cen tres de soins puisque ceux de l Influenza et du Norovirus ont t localis s respectivement dans 25 et 48 des chantillons M me si leur m thode ne permet pas d affirmer que la quantit de virus chantillon n s correspond celle qui est r ellement pr sente les chercheurs estiment que c est la premi re fois que la pr sence du Norovirus est d tect e en milieu de soins et que sa r sistance potentielle dans l air est tablie Exposition professionnelle aux virus en milieu hospitalier Un projet pilote Auteurs Caroline Duchaine Marc Veillette Julie Jean Yves Longtin Laetitia Bonifait Nathalie Turgeon R mi Charlebois Rapport R 861 www irsst qc ca publication irsst detection virus respiratoires enteriques milieu hospitalier r 861 html t 2015 Pr vention au travail 29 La rotation chez des assembleurs monteurs de l a ronautique la demande d une grande entreprise du secteur de l a ronautique et de son syndicat l IRSST a tabli les conditions requises pour promouvoir la polyvalence des assembleurs m
4. 1 c a non class ailleurs femmes il s agissait principalement de poussi res de tissus et de fibres textiles ainsi que d ald hydes aliphatiques qu on trouve entre autres dans les produits de nettoyage Cependant lorsque les hommes et les femmes accomplissaient exactement les m mes t ches d un m me emploi et dans une m me sph re d activit leurs expositions taient similaires Cela ne veut pas dire qu il ny a pas de diff rence dans les effets sur la sant pr cise France Labr che Les femmes Pour en savoir plus R S S T sont g n ralement plus petites que les hommes leur pourcentage de graisse est plus lev et leur profil hormonal est diff rent Par cons quent la facon dont leur corps m tabolise les contaminants peut varier qui servira cette tude M me si l tude vise davantage sensi biliser les chercheurs l importance de tenir compte du genre des travailleurs et des t ches qui leur sont confi es lorsqu ils laborent ou utilisent des matrices emplois expositions les conclu sions du rapport peuvent aussi tre uti les aux intervenants qui prennent des mesures sur le terrain En annexe au rapport les auteurs pr sentent les principaux emplois et les sph res d activit ayant servi leur ana lyse des diff rences d exposition entre hommes et femmes On y trouve une lon gue liste allant de l ouvrier agricole la secr taire de direction en passant par les v
5. 2015 Photo Denis Bernier PAR FATOU DIOUF L H PITAL OU DANS UN CLSC LES CENTRES DE PR L VEMENT SANGUIN VOIENT D FILER DES DIZAINES DE CLIENTS CHAQUE JOUR ET LES INTERVENANTS DOIVENT RESPECTER CERTAINES R GLES POUR QUE TOUT SE FASSE DE FACON S CURITAIRE AUSSI BIEN POUR LES CLIENTS QUE POUR LES INTERVENANTS N ANMOINS POUR LES BESOINS DE NOTRE D MONSTRATION FERUZA ET TATIANA ONT ACCEPT DE SIMULER QUELQUES IMPRUDENCES ET DE MODIFIER LEUR ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL POUVEZ VOUS DIRE QUELLES ERREURS ONT T COMMISES Tour du monde en SST Vision 2015 2020 du Finnish Institute of Occupational Health Le Finnish Institute of Occupational Health FIOH est un orga nisme ind pendant de recherche et de d veloppement dont la mission est de promouvoir la sant et la s curit au travail comme composantes essentielles de bonnes conditions de vie a publi le document Well being through work 2020 expliquant sa vision du travail Le FIOH promeut le bien tre au travail c est dire la capacit et l habilet de la communaut du travail et des individus fonctionner lors de diverses situations dans un monde du travail en constant changement Selon le FIOH chacun peut contribuer am liorer la qualit et la productivit de la vie au travail tout en augmentant l implication dans le travail Le FIOH d finit cinq priorit s dans ce document le bien tre au travail dans un monde en changement la
6. E Lo l IRSST Sous produits de Es d sinfection Documenter l e exposition des travailleurs et Ee proposer des solution al DOSSIER EXPLOSIFS SUR LES CHANTIERS LA R GLEMENTATION FAIT PEAU NEUVE Au Qu bec les op rations de sautage sont encadr es par la section IV du Code de s curit pour les travaux de construction Cette section vient d tre actualis e pour s adapter notamment l volution technologique RUBRIOUES MOT DE LA R DACTION Explosifs manipuler avec prudence CHERCHEZ l ERREUR Le pr l vement sanguin D Droits ET OBLIGATIONS Des explosifs l abandon SANT ET S CURIT EN IMAGES LES ACCIDENTS NOUS PARLENT Le transporteur q vis UENTREVUE Jonathan Plante 4 CHERCHEZ L ERREUR SOLUTION ACTUALIT S EN RACCOURCI O TOUR DU MONDE EN SST 16 AGENDA D ICI ET D AILLEURS Un magazine pour qui pour quoi i 16 0 RECHERCHE LIRSST SOUS PRODUITS DE D SINFECTION DES PISCINES Documenter l exposition des travailleurs et proposer des solutions COLLOQUE INSTITUTIONNEL 2014 Maladies professionnelles Portrait d fis et perspectives EXPOSITION DES CONTAMINANTS Hommes et femmes sont ils gaux i CENTRES D H BERGEMENT DE SOINS DE LONGUE DUR E a l apport positif de l approche relationnelle de soins MANUEL D HYGI NE DU TRAVAIL Offrir une r f rence en fran a
7. On a parl avec les entrepreneurs pour savoir quelle est la quantit d explosifs n cessaire dans une journ e commente Pierre Bouchard De l avis de plusieurs ce camion d entrepo sage temporaire va grandement simplifier l organisation du travail sur le chantier C est tr s int ressant pour nous Au lieu de g rer plusieurs petits coffres de chantier on a la possibilit d utiliser le v hicule comme d p t sur un chantier gt se r jouit Daniel Gros Jean lt Avec le camion ce sera plus facile d ajuster la dis tance Ca am liore la s curit gt estime galement Pierre Bouchard Lentreposage temporaire va aussi grandement r duire les manipulations lt Avant on devait arriver avec le camion d explosifs ouvrir les portes transporter les explosifs les mettre dans un petit d p t temporaire le temps des travaux et la fin de la journ e remettre les explosifs dans le camion relate Daniel Gros Jean Il fallait aussi d placer les d p ts sur le chantier Mais comme on ne peut pas d placer un d p t avec des explosifs l int rieur il fallait les sortir du d p t d placer le d p t vide C est beaucoup de manipulations D sormais cest le camion qui se d pla cera sur le chantier pour apporter les explosifs la zone de chargement Moins de manipulations moins de risques d ex plosion et aussi moins de blessures au dos On vite que les travailleurs mani pulent sept ou huit fois la
8. et la s curit du travail du secteur des affaires sociales ASSTSAS partir la recherche de solutions visant prot ger les pr pos es aux b n ficiai res les infirmi res auxiliaires et les infir mi res qui donnent des soins d hygi ne au quotidien Cette d debouche sur une approche compl mentaire au PDSB soit l approche relationnelle de soins ARS graduellement introduite dans une centaine d installations chapeaut es par 35 tablissements au cours des ann es 2000 Cette approche vise le d veloppe ment d habilet s relationnelles chez les soignants selon une orientation dite d humanitude qui pr ne le respect de l tre humain de sa dignit de son unicit et de son int grit Des interve nants qui recoivent une formation de for mateurs en ARS transmettent ensuite leurs connaissances et habilet s leurs coll gues afin que tous poussent dans la t 2015 Pr vention au tray il m me direction Un recul d une quin zaine d ann es est il suffisant pour documenter les apports positifs de l approche Nous en tions convain cus soutient Julie Bleau conseill re l ASSTSAS et formatrice en ARS mais nous avions besoin de preuves solides pour continuer en faire la promotion aupr s des tablissements gt l organisme vou a la sante vailleurs peut au jourd hui appuyer ses affirmations sur par des chercheurs spec imi er Lava
9. sifs l sera galement interdit de trans porter des contenants de diesel d essence ou de tout autre produit inflammable m me s ils sont s par s des explosifs Toutefois sur les chantiers loign s les entreprises de sautage sont souvent les premiers arriv s sur le terrain fait remar quer Daniel Gros Jean La route n est pas carrossable et les stations d essence sont absentes Dans ce cas un nouvel article autorise le transport hors route des explo sifs dans un autre type de v hicule en les mettant dans un coffre dont l int rieur est d pourvu de tout mat riel pouvant g n rer des tincelles Les d tonateurs doivent en tre s par s par une cloison s curitaire dans le m me coffre ou tre plac s dans un autre coffre Le carburant suppl mentaire doit tre convenablement s par des coffres contenant les d tona teurs et les explosifs L entreposage temporaire dans le camion En vertu de la Loi sur les explosifs du gou vernement provincial le permis de trans port n autorise que le transport des explosifs qui doivent donc tre d charg s sit t l arriv e du camion sur le chantier et entrepos s dans un coffre de chantier ou un autre d p t autoris Celui ci doit tre conforme au R glement d application gt Lors du transport les explosifs doi vent tre localis s dans un comparti ment isol et r sistant au feu 2015 Pr vention travail 11 de la Loi
10. ainsi que sur les microentreprises et les petites entreprises De plus un r sum devrait tre publi la suite d un s minaire ayant pour th me les avantages de l investissement dans la SST Sur le plan des maladies pro fessionnelles l EU OSHA pr voit entre autres r viser les instruments pour reconnaitre les nouvelles maladies professionnelles ainsi que la mise en place de strat gies de r adaptation et de reprise de la vie active apr s cer taines maladies L ann e 2015 mar quera galement la deuxi me et derni re ann e de la campagne sur les risques psychosociaux dont le th me est lt Des lieux de travail sains g rent le stress Source https osha europa eu fr Programme en ligne sur la sant et la s curit psychologique au travail l Universit de Fredericton Nouveau Brunswick a lanc en novembre 2014 le certificat Psychological Health amp Safety in the workplace Lemployeur a l obligation d offrir un lieu de travail sain ses employ s ce qui inclut un lieu qui prot ge la sant et la s curit psychologiques Le cours de l Universit de Fredericton a t concu en collaboration avec le Great West Life Centre for Mental Health in the Workplace Ce programme serait le premier certificat universitaire compl tement en ligne ayant pour base la Norme nationale du Canada sur la sant et la s curit psychologiques en milieu de travail Le cours commence par une introduction la sant et
11. me des mat riaux en cause en mati re d explosif appelle la plus grande s ret et la plus s v re s curit gt Oui plus est la Cour avance que le terme abandonn doit tre lu avec les autres dispositions du Code en lien avec la manipulation et le transport d explosifs Ces dis positions pr voient notamment que les explosifs doivent tre manipul s avec grand soin que personne ne doit fumer proxi mit et que les explosifs ne doivent pas tre laiss s sans surveillance lors du transport Toutes ces situations illustrent la grande s ret et s v re s curit all gu es par la Cour Compte tenu de l interpr tation qu elle fait de l article 41 6 du Code la Cour a reproch au boutefeu en cause dans cette affaire de ne pas avoir eu une surveillance constante sur ces explosifs et ce malgr leur proximit En effet la Cour a jug que Photo S ret du Qu bec les explosifs laiss s dans la boite arri re d un camion alors que le boutefeu se trou vait dans l habitacle avant de ce camion taient abandonn s notamment en raison de l absence d une vue sur les explosifs et du fait que le boutefeu tait occup autre chose Risque lev lors de l usage et de la manutention d explosifs Cette id e que la nature m me des explo sifs entraine une obligation de plus lt grande s ret et s v re s curit gt est d ailleurs coh rente avec la d finition au Code de chantier de
12. sur les moyens prendre pour les viter ajoute Lisette Richard adjointe au service d aide l emploi pour la Solidarit ethnique r gionale de la Yamaska Nous leur montrons aussi va luer les sources potentielles de danger quand ils arrivent dans un nouveau milieu de travail En cas d accident on leur apprend qu il y a une loi qu ils ont droit la r paration On leur montre les tapes franchir pour se faire soigner et indemniser 115 peuvent ainsi emmaga siner de l information qui pourra servir en temps opportun Ils savent mainte nant que ca existe Demander r paration Les organismes communautaires ont rapidement d couvert qu outre la pr ven tion la r paration est aussi un volet tr s 4O Pr vention au travail gt Nous montrons aux vants valuer les sources potentielles de danger quand ils arrivent dans un nouveau milieu de travail important pour la personne immigrante qui subit un acci dent du travail La plupart du temps un travailleur immi grant ne peut venir bout des formulaires et de la bureau cratie I ne s y retrouve pas se sent compl tement d muni ll se retourne donc vers l un des organismes qui l a initialement aid trouver du travail et demande du soutien pour passer travers le processus d indemnisation faut se mettre leur place pour comprendre quel point toutes ces notions l leur sont trang res et formul es dans
13. En visant la relation de soins on se trouve agir pour am liorer la fois la qualit des soins et la sant des travailleurs notam ment sur le plan psychologique parce qu ils sont plus satisfaits au travail La recherche n a pas d montr que les comportements jug s n gatifs des r sidents disparaissent lorsque l ARS est utilis e lors d un soin Par contre elle a mis en vidence la pr sence de compor tements positifs sourire marque de reconnaissance de leur part lorsqu elle est mise en ceuvre D habitude expli que Marie Bellemare ce type de recher che value les comportements n gatifs mais pas ceux qui sont positifs Notre facon de faire est une nouvelle mani re d appr hender les effets des approches de soins centr es sur la personne gt lt lt SUZANNE BLANCHET un outil qu ils nomment l nventaire des Fer K CONTENU DE LA FORMATION L APPROCHE RELATIONNELLE DE SOINS VIS E DE FORMATION Adopter une posture relationnelle PRINCIPAUX CONTENUS Connaissances d claratives Principe de l humanitude c est dire pr server dans le soin ce qui est propre la nature humaine incluant la posture debout Valeurs dans le soin tendresse dignit autonomie respect des besoins et des pr f rences R aliser un soin Connaissances d claratives relationnel Processus de traitement de l information chez les r sidents traitement des informations tactil
14. Feruza Mamutova et Tatiana Climenco Nos personnes ressources Ren e Julien conseill re l Association paritaire pour la sant et la s curit du travail du secteur affaires sociales et Diane Hamelin Bourassa conseill re en pr vention inspection la Direction g n rale de la pr vention inspection et du partenariat la CSST Coordination Louise Girard Direction g n rale de la pr vention inspection et du partenariat de la CSST 5 j Pr vention au travail 47 ces hi E k r WK You Tube f w in Si savait l avance on ferait tout pour viter que ca arrive Rendez vos milieux de travail s curitaires Des solutions existent csst qc ca priseencharge Parce que le Qu bec a besoin de tous ses travailleurs Port de retour garanti par la Commission de la sant et de la s curit du travail C P 1200 succursale Terminus Ou bec Qu bec G1K 7E2 Poste publications commerciale 400 62772 k ua k le 2 E L You Tube _ 3 in Si on savait l avance on ferait tout pour viter que ca arrive Rendez vos milieux de travail s curitaires Des solutions existent csst qc ca priseencharge Parce que le Qu bec a besoin de tous ses travailleurs
15. Gravel IRSST e Intervenir pour la pr vention des troubles musculosquelettiques et de sant psychologique dans les centres d appels d urgence 9 1 1 Georges Toulouse IRSST Les substances chimiques en milieu de travail un risque m connu de surdit Tony Leroux Universit de Montr al e Asthme professionnel et maladies obstructives respiratoires Brigitte Roberge IRSST e An EU OSHA perspective on work related diseases Ongoing and future work Elke Schneider Agence europ enne pour la s curit et la sant au travail Pour en savoir plus Fichiers PowerPoint et captations vid os des conf rences www irsst qc ca colloque irsst 2014 programme html t 2015 Pr vention au travail 21 EXPOSITION DES CONTAMINANTS Hommes et femmes sont ils gaux gt gt gt Peu d tudes se sont pench es sur l existence de variations de l effet de l exposition des contaminants chimiques ou physiques chez les hommes et les fem mes Un rapport sur le fruit des travaux d une quipe compos e de chercheurs de l IRSST et de l Universit de Montr al apporte un clairage sur cette question Pour l aborder les coauteurs du rapport Expositions professionnelles des contami nants chimiques et physiques Analyse diff renci e selon le sexe que l IRSST a publi ont utilis les r sultats provenant de deux tudes pid miologiques effec tu es Montr al la fin des ann es 1990 Des
16. Health NIOSH des Centers for Disease Control and Prevention des tats Unis ont sign un protocole d entente qui renforce leur coop ration en mati re de recherche scientifique pour ainsi mieux contri buer la pr vention des accidents du travail et des maladies professionnelles Les deux organisations entendent laborer conjointement un plan d action et partager leur expertise pour r aliser des activit s de recherche et de transfert de connaissances en mati re de sant et de s curit du travail SST l entente pr voit entre autres e l exploration de sujets de recherche d int r t commun Des changes visant renforcer l expertise du personnel des deux instituts La diss mination le transfert et la mise en uvre des r sultats de la recherche Le partage et l change de ressources en mati re d infor mation en SST Cette entente avec le NIOSH s ajoute celles que l IRSST a d j conclues avec des centres de recherche en SST en France en Allemagne et au Royaume Uni lt et avec le Workplace Safety and Health Institute WSHI de Singapour P a galement sign une entente avec le Workplace Safety and Health Institute WSHI de Singapour dans le but de r aliser des activit s de recherche et d expertise en sant et s curit du travail duree 4 de ressources en mati re de production et de financement d activit s de recherche et d expertise de commun
17. aider comprendre le monde dans lequel elles arrivent Ces groupes qui les aident servent donc de multiplica teurs et de relayeurs pour sensibiliser les futurs travailleurs immi grants la SST L un des piliers dans l aide aux immigrants la Table de concer tation des organismes au service des personnes r fugi es et immigrantes TCRI qui regroupe 130 organismes s occupant d accueil d installation et d int gration des personnes immi grantes a t mise contribution Avec le soutien de la CSST la TCRI a proc d une valuation des besoins en interviewant des personnes immigrantes et des inter venants Elle a rassembl une panoplie de documents et d expertises lt Le mat riel de sensibilisation et d information que nous pr sentons d sormais aux immigrants est issu de toutes ces d mar ches partenariales qui ont dur une ann e gt indique Pascale Chanoux coor donnatrice des volets lt Employabilit gt et lt R gionalisation de l immigration gt la TCRI Les formations initiales que donnaient jusqu tout r cemment les diff rents ser vices d aide aux immigrants taient plut t courtes 30 minutes ou une heure tout au plus Aujourd hui avec le nouveau mat riel elle passe environ quatre heures et comprend deux volets pour lesquels des besoins ont t constat s sur le terrain pr vention et r paration Ces nouvelles formations consacreront en gros 2 5 heures en pr vention e
18. aussi intacte qu sa sortie de l imprimerie La source europ enne l hygi ne du travail vu le jour principalement au Royaume Uni et en France au d but du 20 si cle ce sont les Anglais et les Am ricains qui ont mis en place les th ories sous jacentes l valuation des milieux de travail La documentation de r f rence est donc produite presque exclusivement en langue anglaise jusqu au d but des ann es 1980 Un manuel de r f rence facilite grandement l apprentissage de toute discipline Celui ci est le seul manuel francophone de niveau universitaire en hygi ne du travail ce titre il est un outil pr cieux pour les tudiants qui suivent nos programmes de DESS en hygi ne du travail et de maitrise en sant environnementale et sant au travail l Universit de Montr al Parce qu il a t r alis au Qu bec les tudiants ont de plus la chance d avoir plusieurs des auteurs comme professeurs dans leurs divers cours J r me Lavou professeur agr g D partement de sant environnementale et sant au travail cole de sant publique Universit de Montr al Premi re dition qu b coise cette poque le C gep de Saint Laurent avec le soutien du minist re de l Enseigne ment sup rieur de la Science et de la Technologie du Qu bec ainsi que la collaboration d auteurs pour laborer le contenu du livre Hygi ne du travail publi
19. aussi invit s pour apporter l expertise relative leurs r glements respectifs Pour modifier notre r glement il fallait connaitre les dispositions des autres r glements et r aliser qu on avait des pr occupations diff rentes rapporte Pierre Bouchard Les travaux ont commenc en 2009 pour d boucher au printemps 2015 sur un nouveau CSTC satisfaisant pour tous Tout le monde tait content affirme effectivement Roland Boivin Tout s est bien d roul parce qu il y avait une volont commune de tous les intervenants autour de la table appuie Jean Marie Jean qui repr sentait la partie syndicale Le Code devait tre modifi donc les gens qui ont particip avaient le m me objectif Au bout du compte le Code va tre agr able estime Daniel Gros Jean ing nieur chez Dyno Nobel et repr sentant expert de la partie patronale Ce nouveau r glement vient donc clarifier les r gles de s curit pour chaque tape d une op ration de sau tage Les modifications sont trop nom breuses pour tre toutes num r es mais en voici les grandes lignes Pour un transport s curitaire Bien que les explosifs soient dangereux ce n est pas toujours leur manipulation directe qui est la cause des accidents recens s mais parfois plut t leur transport et plus particuli rement les cons quences d un accident de la route Pierre Bouchard mentionne le cas d un camion en Ontario qui a pris feu et expl
20. cise M Rizzo L article 166 du R glement sur la sant et la s curit du travail pr cise d ailleurs que lt lorsque le d placement manuel de charges ou de personnes com promet la s curit du travailleur des appareils m caniques doi vent tre mis la disposition de celui ci Si le travailleur n est pas certain du bon outil utiliser il est conseill de consulter l outil de recherche des appareils de manutention une banque Photo Shutterstock d information en ligne concue par un r seau d experts en ergonomie et en manutention Lorsque l on se rend au www csst qc ca prevention theme manutention pages recherche manutention aspx et qu on indique le type de charge transport e et le type de d placement l outil propose diff rents appareils de manutention appropri s pour effectuer ce d placement t 205 Pr vention au travail 37 Reportage gt gt gt Monde nouveau le n tre qui fait de son mieux pour que les travailleurs ne subissent pas un accident du travail Des lois et des r glements pr voient des droits et des obligations en mati re de sant et de s curit du travail l inverse dans les soci t s d o plusieurs travailleurs immigrants proviennent travailler en s cu rit est une notion qui souvent diff re de chez nous C est par exemple le cas dans la communaut chinoise comme l explique l intervenante sociale Gui Ying Wang du centre Services la famill
21. comme il n y avait pas de r gles tablies par rapport la nouvelle r alit des chan tiers c tait laiss l interpr tation de chacun commente Jean Marie Jean La situation se complique encore lorsque des conditions particuli res de terrain ne permettent pas de suivre la s quence d op rations d crite plus haut Il arrive en effet que des trous se bou chent et que les activit s de forage et de chargement doivent cohabiter alors que la r glementation n tait gu re explicite pour encadrer ces situations critiques gt La section IV du CSTC r glemente la s quence d op rations entre le forage la pose des explosifs l vacuation le sautage etc Le nouveau r glement devait tenir compte de l volution technologique Photo iStockphoto Photo Centre de formation professionnelle de la Baie James Enfin le CSTC pr sentait aussi des lacunes quant la pr vention des risques collat raux que peuvent causer les projec tions les vibrations le souffle et le monoxyde de carbone CO sur le chantier et dans le voisinage l explosion engendre des vibrations dans le socle rocheux simi laires un tremblement de terre et qui peuvent se transmettre jusqu aux infras tructures voisines telles qu une route une ligne lectrique des difices ou des habi tations Ces vibrations tout comme les pro jections de roches peuvent non seulement endommager les infrastructures mais aussi blesser des personnes voir
22. construction qui pr sente un risque lev En effet un chantier l on fait l usage ou la manu tention d explosifs est consid r comme pr sentant un risque lev et d s lors le maitre d oeuvre d un tel chantier a l obli gation d en aviser la Commission de la sant et de la s curit du travail ci apr s lt la CSST gt suivant l article 2 4 1 1 1 f du Code Cette derni re obligation a t jug e dans une autre d cision de la Cour du Qu bec comme une obligation d in formation continue Cela signifie que lorsque le recours un sautage non pr vu initialement devient n cessaire en cours de chantier un nouvel avis crit d ouver ture de chantier doit tre transmis la CSST afin de l aviser que ce dernier pr sente dor navant un risque lev Bref ce n est pas tant la proximit phy sique avec les explosifs ou le fait de ne pas les garer qui assurera Maurice de ne pas les abandonner mais plut t la surveillance concr te qu il exercera leurs gards Au final il serait bien que Maurice mette jour ses obligations quant la manutention et l usage d ex plosifs d autant plus que plusieurs modi fications au Code sont en vigueur depuis le 26 f vrier 2015 lt lt 1 Code de s curit pour les travaux de construction RLRO chapitre 5 21 r 4 2 CSST c Michel Gamache amp Fr res inc Qu bec Ch crim n 200 63 003789 132 30 juin 2014 j mond 3 Commiss
23. curitaire des plateformes l vatrices Le travail en espace clos DES D NERS CONF RENCES SONT GALEMENT OFFERTS PARTOUT AU QU BEC www asphme org activite formation aspx Colloque GESTES sur les enjeux psychosociaux 11 12 JUIN 2015 PARIS FRANCE www gestes net colloque 2015 du dim gestes Congr s annuel de l AOHSST Association qu b coise pour l hygi ne la sant et la s curit du travail 20 22 MAI 2015 SAINT SAUVEUR QU BEC www aqhsst qc ca ASSOCIATION SECTORIELLE FABRICATION D QUIPEMENT DE TRANSPORT ET DE MACHINES ASFETM Colloque Risques du m tier de soudeur 27 MAI SAGUENAY 28 MAI L vis Colloque Risques lectriques travail hors tension 1 OCTOBRE MONTR AL SESSIONS PUBLIQUES DE FORMATION SST Utilisation s curitaire de plateformes l vatrices 3 JUIN MONTR AL Utilisation s curitaire de chariots l vateurs 9 JUIN MONTR AL Utilisation s curitaire des lingues et des ponts roulants 20 MAI MONTR AL 17 JUIN MONTR AL SIMDUT 26 MAI MONTR AL Travail s curitaire en espace clos 21 MAI MONTR AL Transport des mati res dangereuses 15 JUIN MONTR AL Pr vention des chutes et utilisation du harnais 11JUIN MONTR AL Programme de cadenassage 10 JUIN MONTR AL Pr vention des risques lectriques 16 JUIN MONTR AL S curit des machines 18 ET 19 JUIN MONTR AL
24. d viter ces dangers puisqu il a une forme concave parfaitement adapt e la forme du baril Le baril repose sur deux petites fourches au lieu de la bavette et un crochet agrippe le haut du baril pour le maintenir en place Un tendeur une cour roie ou tout autre moyen de retenue peut tre ajout pour attacher solidement le baril Il existe galement un diable concu pour le transport des seaux ou d objets de forme cylindrique et de dimension comparable Ce dernier permet la manu tention de quatre seaux de 23 litres chacun Les travailleurs devant trans porter des charges volumineuses sur une longue distance appr cieront quant eux le diable transformable en chariot muni de deux roues pneumatiques fixes et de deux roulettes pivotantes Lorsque la charge est lourde et qu il faut monter des escaliers il est possible d utiliser un diable escalier motoris permettant de la soulever avec beaucoup moins d effort Quelques mod les de diables motoris s sont offerts sur le march Il existe aussi des diables escalier non moto ris s dont un type muni de six roues trois de chaque c t plac es en forme triangulaire Avec cette configuration une roue touche la marche inf rieure la deuxi me roule sur la contremarche et la troi si me est pos e sur la marche sup rieure Cons quemment les roues supportent la majo rit du poids de l objet mani pul r duisant l effort chez le travailleur pr
25. d explosifs sur le chantier et de multiplier les coffres car un coffre ne peut contenir que 250 kg d explosifs Toutes les activit s subs quentes au forage taient galement acc l r es Apres le forage tout ce qui suit d blayer le roc charger il fallait le faire plus vite d crit Jean Marie Jean En somme toute l organisation du travail se complexifaait Les foreurs d placaient les machines et pendant que je pr parais le sautage l quipe d excavation tait sur le sautage que je venais de faire l arpenteur se pro menait sur le terrain il y avait dela machi nerie lourde autour du sautage gt d peint encore Jean Marie Jean Ces d placements gt Pour ex cuter des travaux de sautage ou tout autre travail n ces sitant l utilisation d explosifs sur un chantier de construction il faut obligatoirement tre titulaire d un certificat de boutefeu de machines et de personnes ainsi que les multiples op rations simultan es aug mentent les risques d accident Il y a aussi des distances respecter celles entre les foreuses et les explosifs que ces derniers soient d j dans un trou ou encore dans le d p t autant que celles entre les d p ts et les structures environnantes Avec plu sieurs coffres et plusieurs foreuses en action proximit des infrastructures urbaines le respect des distances relevait du casse t te Dans ces situations les r gles de s curit taient caduques et
26. des protections autour des ouvertures comme les cages d escalier et de rep rer et de s curiser les lignes haute tension Enfin des consignes de s curit et des conseils de pr vention sont donn s pour les chafaudages les quipements de protection indivi duelle et collective contre les chutes les chelles les escabeaux et les plateformes l vatrices de travail Le Centre de documentation offre des services de recherche Si vous ne trouvez pas l information dont vous avez besoin com d information et de pr t de documents partout au Ou bec muniquez avec nous pour b n ficier de notre service de recherche personnalis Vous pouvez choisir vos documents en ligne gr ce au catalogue Information SST consultable au www csst qc ca prevention centre documentation 514 906 3760 sans frais 888 873 3160 documentation csst qc ca Nous pr tons les documents sans aucuns frais d abonnement et Se www csst qc ca prevention centre documentation certains sont accessibles lectroniquement distance Illustration Ronald DuRepos Que s est il pass Novembre 2013 Dans une ferme de grande culture de la Mont r gie un travailleur et le fils du propri taire doivent r parer une jonction daccouplement entre deux portions du transporteur vis vis sans fin qui achemine le grain dans le hangar Comme ce transporteur vis est plac sur le dessus du hangar les deux travailleurs utilisent une plateform
27. diff rents note France Labr che Les t ches associ es un emploi peuvent cependant varier dans un m me secteur d activit et par cons quent les risques d exposition Ainsi dans un h pital les hommes seront g n rale ment affect s l entretien des nons un gra phique dont le premier axe donnerait les titres de l em ploi et le second les substances L tude vise sensibiliser les chercheurs l importance de tenir compte du genre des travailleurs et des t ches qui leur sont confi es mais les conclusions peuvent aussi tre utiles aux intervenants qui prennent des mesures sur le terrain planchers sou vent avec une machine alors que les femmes laveront les toi lettes Ils ont tous deux le auxquelles les personnes qui l exercent ont pu tre expos es L analyse s est effectivement concen tr e non pas sur les personnes mais sur les emplois et le secteur d activit o ils s taient exerc s Selon qu une personne 22 Pr ventionau travail t 2015 m me titre d emploi mais leurs t ches sont diff rentes et leurs expositions le sont galement M me observation pour le m tier de soudeur Les hommes travailleront plus souvent avec des machines souder dans des environnements tr s poussi reux Les femmes seront plus nombreuses tra vailler en lectronique des t ches exi geant minutie et pr cision Comme la fabrication de composants lectroniq
28. et Archives nationales du Qu bec Biblioth que de l Assembl e nationale du Qu bec ISSN 0840 7355 Explosifs manipuler avec prudence t 2013 Dans un secteur r sidentiel de la r gion de Qu bec des travaux de modernisation des canalisations n cessitent l usage d explosifs l op ration de sautage g ch e provoque une pluie de pierres Les roches d une taille consid rable ont t catapult es jusqu dix m tres du site des travaux Plusieurs r sidences ont t endommag es Les fen tres ont t ray es les goutti res les toi tures et les rev tements bossel s Heureusement personne n a t bless Un expert en explosifs de la CSST a t consult et les tra vaux ont pu reprendre de facon s curitaire C est une lapalissade utiliser manipuler transporter et entreposer des explosifs peut tre dangereux C est pour cette raison que ces op rations sont enca dr es par la section IV du Code de s curit pour les travaux de construction CSTC qui vient d tre actualis e D couvrez notre dossier ce sujet la page 7 De plus la rubrique lt Droits et obliga tions aborde sp cifiquement l article 4 1 6 du CSTC qui pr cise qu aucun explosif ne doit tre abandonn Par ailleurs vous trouverez dans le magazine un reportage sur le Programme nord am ricain de gestion de la fatigue l s agit d une formation en ligne dont l objectif est de relever le d fi que repr sente la pr vention de
29. fond et tous les autres d tonateurs de surface La quasi disparition des d tonateurs lectriques supprime les risques de d clenchement par induction en pr sence d un champ magn tique Par contre la pr sence de d tonateurs en surface exige une surveillance des op rations car au moindre choc c est l ex plosion en chaine D autre part les capacit s de forage ont augment entrainant le rythme des op rations et transformant l organisation du travail sur le chantier Jean Marie Jean a t boutefeu de nombreuses ann es avant de devenir repr sentant syndical pour l Association Photo Shutterstock des man uvres interprovinciaux et plus largement repr sentant provincial pour les foreurs boutefeux Dans les ann es 70 et 80 raconte t il les engins de forage fonc tionnaient l air avec un compresseur Ils permettaient de forer un ensemble de trous cumulant une profondeur de 122 m tres lin aires Vers 1985 des machines hydrau liques ont doubl la capacit de forage et la cadence des op rations sur le chan tier s est acc l r e lt Il y avait un sautage par jour J tais foreur en avant midi et boutefeu l apr s midi voque Jean Marie Jean Au tournant du mill naire la capa cit de forage a atteint 305 366 m tres lin aires par jour Les quipes de foreurs boutefeux pouvaient d sormais se suc c der pour r aliser plusieurs sautages dans la m me journ e Cela impliquait d apporter plus
30. il y a de la boue et le trou se referme explique Daniel Gros Jean sera maintenant pos sible de proc der au chargement imm diat du trou c est dire de le charger pourra maintenant tre for moins de huit m tres d un trou d j charg sous la surveillance du boutefeu et en respectant certaines conditions Les trous charg s doi vent tre visiblement marqu s La distance minimale par rapport au trou charg est D sormais c est le camion qui se d placera sur le chantier pour apporter les explosifs la zone de chargement Moins de manipulations moins de risques d explosion et aussi moins de blessures au dos aussit t for Autrement dit la r glemen tation permet de forer et de charger en alternance les trous au lieu de tous les forer puis de les charger D autres fois un trou qui tait propre la fin du forage se bouchait pendant que le boutefeu tra vaillait sur la zone de chargement lt Le boutefeu a v rifi tous les trous et com mence charger explique Jean Marie Jean Mais il y a des vibrations cause de l quipe de foreurs qui continue forer plus loin et une roche peut tomber et obstruer un trou Le boutefeu ne peut pas le charger et rappelle un foreur Ce sont deux exemples de situations un trou de 1 5 m tre et si la profondeur exc de 6 m tres le foreur doit s assurer de ne pas d vier pour viter que les vibrations du forage ne d clenchent le sautage du
31. installation d un garrot lastique Par ailleurs le mat riel est port e de main Les tubes sont rang s dans le sup port pr vu cet effet Le contenant de r cup ration d aiguilles souill es est faci lement accessible pour l intervenante est en effet plac du c t elle en dis pose ce qui lui vite de circuler avec une aiguille souill e d couvert dans les mains Disposer de facon s curitaire des aiguilles apr s utilisation est possible Pour cela il faut e v rifier l indicateur du niveau limite de remplissage du contenant et s assurer qu il n est pas atteint e Sil reste de la place jeter l aiguille e S assurer que l aiguille est bien tomb e a l int rieur du contenant Une fois que le contenant est plein il faut le changer sans d lai I ne faut surtout pas tenter de forcer le contenant car vous risquez de vous piquer Les objets personnels et la nourriture n ont pas leur place dans un environnement de pr l vement Les r gles d hygi ne et de pr vention des infections interdisent en effet la nourriture dans une salle de pr l vement Enfin la bonne pratique de travail en soins dicte qu une carte d identit ne tra ne pas dans le champ de travail et que les che veux soient toujours attach s Nous remercions l cole des m tiers des Faubourgs de Montr al ainsi que Sylvain Auger directeur adjoint et Jos e Allard enseignante Nous remer cions galement nos figurantes
32. interviews avaient alors t men es aupr s de personnes atteintes ou non d un cancer du poumon ou du sein afin de dres ser une liste des contaminants auxquels elles avaient t expos es tout au long de leur vie professionnelle Une matrice emplois expositions Une subvention que l Institut de recher che de la Soci t canadienne du cancer et le Fonds de recherche en sant du Qu bec ont accord e l Universit de Montr al a favoris la r alisation d une matrice emplois expositions qui permet aujourd hui d analyser en profondeur les donn es recueillies l poque Pour visua Cette matrice imagi R 3 5 PROPORTION DES EMPLOIS EXPOS S Liquides organiques volatils Liquides organiques volatils HAP de toutes LE 4 SOUTCES 9 5 5 2 missions de moteur avec plomb Oxyde de carbone CO Alcanes C5 CT7 Solvants 20 9 organiques HAP provenant du p trole Alcanes C18 20 3 missions de moteurs diesels i Hydrocarbures aromatiques monocycliques 1 17 4 3 organiques 22 0 Formald hyde 5 9 si 4 Alcools aliphatiques 5 Ald hydes aliphatiques Fibres textiles 5 3 3 1 1 trait es 1 1 18 1 Oxyde de Biocides 0 0 Poussi res de coton 1 Hydrocarbure aromatique polycyclique est concierge dans un bureau ou un h pital par exemple les risques d exposition sont
33. prendre des risques Ouelles questions vous posent ils le plus souvent P Dans les quelque 400 conf rences que jai donn es dans les milieux de travail et les milieux scolaires confondus les gens posent peu de questions parce qu ils sont branl s par la r alit que je viens de leur montrer Je ratisse large quand je leur parle des s quelles de mon accident je me mets vraiment nu Ils posent parfois quelques questions sur ma vie personnelle me demandent par exemple comment je fais pour conduire ma voiture mais je pense qu ils ont besoin de d canter un peu Les questions viennent ensuite quel ques heures ou quelques jours plus tard sur ma page Facebook En novembre der nier pendant ma tourn e des coles j ai rencontr environ 2 000 jeunes et j ai ensuite recu peu pr s 500 messages Je me consid re extr mement privil gi d avoir un tel taux de r ponse et je r ponds chacun personnellement Le contenu de votre message et la facon dont les gens y r agissent ont ils chang au cours des ann es JP Le contenu de ma conf rence suit mon volution raconte l avant le pendant et l apr s accident C est surtout en parlant de l apr s que j entre dans les motions Au d but ma conf rence tait plus g n rale mais je l ai peaufin e pour aller plus loin lorsque je voyais que je touchais une corde sensible Ca arrive surtout lorsque je parle de mes enfants des petits moments magi ques
34. que je ne connaitrai jamais comme avoir le bonheur d aller patiner ou jouer dans la neige avec eux Ces petites choses banales touchent les cordes sensibles des gens et quand je provoque des r actions fortes je me dis que j ai en partie atteint mon objectif Croyez vous que votre message contribue viter que des gens subis sent un accident comme le v tre ou si les jeunes en particulier ont encore maintenant l impression que cela n ar rive qu aux autres JP Je crois que je fais partie de la recette que j en suis un ingr dient Une conf rence ne change pas le monde mais je pense qu avec l quipe de la CSST en livrant le message au plus grand nombre de personnes possible on r ussit faire pro gresser la pr vention au Ou bec Des gens comme moi viennent mettre des images sur le message que v hiculent tous les intervenants en sant et s curit du travail Jai la belle part puisque je n ai pas pr senter de statistiques et de th ories C est plus facile d accrocher les jeunes quand le message repose sur une exp rience v cue Et je sens qu ils voluent un peu face la pr vention mais la progression est lente C est normal parce que c est un change ment de valeurs Oue signifie aujourd hui pour vous l expression prendre une chance JP Cest ne pas tre conscient de ce qui peut d couler de nos actions ne pas prendre les trois secondes de recul qu il fau drait pour penser aux cons
35. r le de la Table de concertation pour l am liora tion de la sant et la s curit du travail des travailleurs issus de l immigration laquelle sont int gr s depuis deux ans la CSST l IRSST l Universit du Qu bec Montr al des syndicats des groupes communautaires et la TCRI a justement t d laborer des outils pour aider les employeurs qui sont parfois eux m mes immigrants ou qui embauchent des tra vailleurs immigrants bien faire leur devoir de sensibilisation La cr ation d une brochure destin e aux employeurs qui embauchent des immigrants est l un des r sultats de cette table Formez et supervisez les tra vailleurs immigrants disponible sur le site Internet de la CSST Nous indi quons aux employeurs ce qu il importe de v rifier et de faire lorsqu on embauche des travailleurs immigrants r sume Genevi ve Coupal conseill re aux entre prises sp cialiste nationale de la SST la F d ration canadienne de l entreprise ind pendante qui si ge aussi la table En d cembre 2014 au moyen de notre infolettre nous avons rappel aux 24 000 PME membres de la f d ration l existence de ce nouveau document important pour quiconque embauche des travailleurs immigrants l employeur y trouve r sum s ses principaux devoirs par exemple planifier l arriv e du nouvel employ issu de l im migration et le sensibiliser la pr ven tion d s sa premi re journ e de travail de mani re tr s
36. soufflerie batiments adjacents r 851 html tude en soufflerie de l effet des b timents adjacents sur la dispersion en champ proche des missions polluantes de chemin es de toit Auteurs Ted Stathopoulos Bodhisatta Hajra Mauricio Chavez Ali Bahloul Rapport R 851 galement offert en anglais A Wind Tunnel Study of the Effect of Adjacent Buildings on Near Field Pollutant Dispersion from Rooftop Emissions Rapport R 848 www irsst qc ca publication irsst etude soufflerie effet batiments adjacents r 848 html Leffet de b timents en amont et en aval sur la dispersion des effluents une approche ax e sur la m canique des fluides num rique CFD Auteurs Ali Bahloul Ted Stathopoulos Mauricio Chavez Bodhisatta Hajra Rapport R 852 www irsst qc ca publication irsst effet batiments en amont en aval r 852 html The Effect of Upstream and Downstream Buildings on Dispersion of Effluents A Computational Fluid Dynamics CFD Approach Rapport R 849 www irsst qc ca publication irsst batiments dispersion des effluents r 849 html D tection des virus respiratoires en milieu hospitalier Dans le contexte d une activit exploratoire des chercheurs ont voulu valider des m thodes permettant de d crire l exposition des travailleurs et les voies de transmission des virus respiratoires Influenza Norovirus associ s aux maladies nosocomiales quatri me cause de mortalit au Canada Dans divers lieux de huit
37. sur les explosifs et respecter les distances prescrites en annexe par rap port au milieu urbain La capacit d entre posage maximale des coffres de chantier est de 227 kg Pour des journ es de tra vail n cessitant plus de 227 kg d explosifs ilfaut r partir les explosifs dans plusieurs 111 coffres ou d p ts Lorsqu il est impossible de respecter les distances s curitaires pr vues entre les d p ts les d p ts doivent tre prot g s les uns des autres par des merlons c est dire des monticules de terre ou des sacs de sable Cependant comme il devient parfois ardu d organiser Photo Centre de formation professionnelle de la Baie James Selon certaines conditions le camion de transport pourra tre utilis pour l entreposage tempo raire des explosifs le travail et de respecter toutes les dis tances le nouveau r glement offre une solution de rechange condition qu il soit quip d un sys t me automatique de suppression d in cendies et qu il fasse l objet d un permis de d p t d livr par la S ret du Qu bec le camion de transport pourra tre utilis pour l entreposage temporaire des explo sifs Lors d un sautage il devra tre en lieu s curitaire l ext rieur de la zone de tir et sous la surveillance continuelle d une personne titulaire d un permis g n ral Le camion permettra alors d entreposer jusqu 800 kg d explosifs de quoi r aliser une journ e de travail
38. trou charg juste c t La zone de chargement devient visible Une fois le forage achev la zone de char gement est mat rialis e par des tr teaux des rubans ou une ligne d avertissement et seules les personnes titulaires d un permis g n ral peuvent y p n trer sous la surveillance habituelle du boutefeu Avec une d limitation physique et gt La r glementation permet de forer et de charger en alternance les trous au lieu de tous les forer puis de les charger 2015 Pr vention au travail 13 Photo Centre de formation professionnelle de la Baie James visuelle ce sera plus facile de contr ler qui entre dans la zone et ce sera plus facile aussi pour les travailleurs et les visi teurs de voir qu il se passe quelque chose de particulier et qu il faut rester dis tance gt croit Jos e Ouellet Plus g n ralement il sera interdit d ap procher une flamme ou toute substance ou produit pouvant provoquer un incendie ou explosion En particulier il sera interdit de fumer moins de 8 m tres des explo sifs Beaucoup de travailleurs fument fait remarquer Jos e Ouellet et avant il n y avait pas de distance Pr venir les dommages pendant et apr s la mise feu Le boutefeu doit videmment d terminer les quantit s d explosifs n cessaires pour optimiser l excavation mais il doit aussi planifier le sautage pour que les vibrations et les projections nendommagent pas les
39. un langage qu ils ne mai trisent pas encore insiste Lisette Richard Les organismes n ont pas forc ment toujours le temps ni les ressources pour les aider do la pertinence d ajouter un volet d indemnisation la formation initiale en SST au moins pour leur fournir la base Les personnes immigrantes ont un pourcentage plus lev d accidents du travail et de maladies professionnelles et ce malgr une sous d claration des v nements accidentels ajoute Pascale Chanoux Souvent elles ne d clarent pas ou encore leur d claration est refus e parce qu elle n est pas faite correctement Dans l un des modules de la formation nous leur apprenons donc remplir cor rectement les formulaires et nous mon trons galement aux intervenants les accompagner de facon individuelle au besoin dans une d claration d accident de mani re ce qu elle puisse tre consi d r e par la CSST C est l une facon concr te d aborder un chapitre plus com pliqu o il est question de droits et d af faires juridiques L information dont disposent plu sieurs immigrants en mati re d indemni sation ou par exemple en mati re de retrait pr ventif pour les femmes enceintes est parcellaire ou mal interpr t e ajoute Serge Trudel La formation veut donner l heure juste Outiller les employeurs Autre lieu pertinent pour sensibiliser et former le travailleur immigrant la SST son nouveau milieu de travail Le
40. ENT MAINTENANT SE L APPROPRIER Am Rr als ER pez t a v lit Photo Centre de formation professionnelle de la Baie James m e A la machinerie et si le r glement municipal l autorise il faut le faire sauter l aide d explosifs Lentrepreneur g n ral s il n a pas lui m me une licence en sautage fait alors appel un entre preneur sp cialis dans le domaine Celui ci se pr sente sur le chantier pour valuer le terrain et d terminer en accord avec l entrepreneur g n ral les besoins en explosifs Ces besoins d pendent bien s r de la quantit et de la qualit de la roche a extraire une roche dure comme le granite n cessitera plus d explosifs qu une roche tendre ou friable comme le calcaire Les besoins d pendent aussi des risques de projection et de la capacit de la machinerie Les blocs de roches g n r s par l ex plosion ne doivent pas tre trop petits pour ne pas retomber l ext rieur du chantier mais ils ne doivent pas tre trop volu mineux pour que la machinerie puisse les d placer Le sau tage c est une question de dosage explique Roland Boivin qui a particip la r vision du CSTC en tant que repr sentant de l Association paritaire pour la sant et la s curit du travail du secteur de la construction ASP Construction Pas assez d ex plosifs et les blocs seront trop gros pour tre excav s par la machinerie Trop d explosifs et i
41. YON Marie Jos e GODI l approche relationnelle de soins dans les CHSLD mieux comprendre son implantation et explorer son impact Rapport R 857 125 pages www irsst qc ca publication irsst approche relationnelle soins chsld impact r 857 html GUYON Anne C line lt L approche relationnelle de soins qu en pensent les soignants gt Objectif Pr vention vol 34 n 4 ASSTSAS 2011 www asstsas qc ca documents Publications Repertoire 620de 620nos 620publications OP 0p344012 pdf t 2015 Pr vention au travail 25 MANUEL D HYGI NE DU TRAVAIL R S S T Offrir une r f rence en francais L IRSST aura 35 ans en novembre 2015 Pour souligner cet anniversaire le magazine Pr vention au travail consacre un article de chaque num ro de l ann e des r alisations qui sans faire de bruit ont laiss une marque originale ou m connue dans le domaine de la sant et la s curit du travail Voici le deuxi me de ces articles gt gt gt L hygi niste du travail Brigitte Roberge me pr te deux livres Le premier Hygi ne du travail est une brique de 706 pages publi e en 1985 dont les passages annot s et surlign s t moignent de ses tudes de deuxi me cycle cette poque elle ne se doute pas qu elle deviendra le ma tre d uvre du deuxi me livre qu elle me confie Manuel d hygi ne du travail Du diagnostic la ma trise des facteurs de risque une autre brique de 752 pages cette fois publi e en 2004
42. accroitre les risques d accident lt D o encore une fois l im portance de bien informer les interve nants des t ches qu ex cute l autre et de planifier de mani re ce que per sonne ne se marche sur les pieds Marc Beaudoin ajoute que dans ces circons tances une des solutions afin de limiter la coactivit des diff rents intervenants serait d envisager deux quarts de travail par jour M Beaudoin pr cise galement qu une fois les travaux de chantier termin s il faut que les principaux intervenants prennent le temps de tenir une rencontre de r troaction pour effectuer en quelque sorte une autopsie du projet afin de le cl turer lt faut discuter des choses qui se sont bien d roul es mais aussi de ce qui a moins bien fonctionn pour am liorer le mode op ratoire ou rectifier le tir la prochaine fois gt conclut il lt lt 2015 Pr vention au travail 35 Reportage gt gt gt Le diable est un outil qui remplace la manutention manuelle lorsque la dis tance parcourir est longue ou que les charges sont trop lourdes ou nombreuses pour tre port es bout de bras sans ris quer de se blesser mais pas assez lourdes pour n cessiter un appareil robuste comme un chariot l vateur Utiliser un diable est une bonne facon de pr venir les maux de dos Plut t que de manutentionner manuellement on transf re la charge sur un appareil informe Johanne Pr vost ergonome cert
43. ail Puis on passe la description des outils aux bonnes m thodes de travail adopter et leur entretien Ainsi on passe en revue les r gles les pointes tracer les querres lame d acier les pointeaux les compas les marteaux les limes les burins les scies m taux et les perceuses colonne Une production de Safetycare Cote DV 001131 Dur e 18 minutes Les principes de pr vention veulent que la meilleure facon d carter les dangers soit de les liminer la source Toutefois comme cest parfois impossible une solution couramment utilis e dans les milieux de travail est l utilisation d quipements de protec tion individuelle en compl ment d autres techniques de pr vention Cette vid o de Safetycare se subdivise en cinq sections suivant les parties du corps qu on vise prot ger La premi re partie traite des yeux et du visage Les quipements de protection peuvent permettre d viter les br lures d arc les br lures chimiques les br lures par laser ou encore la perte de vision Du c t de la protection de la t te on pr sente les coiffes les filets cheveux et les casques de s curit On insiste particu li rement sur les crit res de s lection des casques et sur leur ajustement On passe ensuite la protection des voies respiratoires en pr sentant sp cifiquement les appa reils respiratoires autonomes les appareils adduction d air et les mod les purifica tion d air On t
44. aire revoir leurs facons actuelles de travailler Ce n est pas parce qu une m thode a tou jours t employ e que c est n cessaire ment la bonne et qu il n y a pas lieu de l am liorer Cest comme conduire une voi ture On peut dire qu on est habitu de conduire que l on conduit depuis de nom breuses ann es et qu on a jamais eu d ac cident il demeure que pas moins de 185 000 accidents automobiles sont enre gistr s chaque ann e la Soci t de l as surance automobile du Qu bec Et parfois ces accidents ont lieu cinq minutes de la maison dans un trajet qu on fait tous les jours Des ch anciers trop courts cela s ajoute un autre d fi dont il faut tenir compte des ch anciers de plus en plus serr s qui doivent imp rativement tre respect s Par exemple les travaux d un magasin d alimentation grande surface n ont pas sit t d but que la publicit annoncant l ouverture du magasin une date fixe est d j en cours d impression Il faut terminer les travaux avant que l ouverture se fasse C est la course contre la montre Diff rents corps de m tier devront se c toyer au quotidien pour y arriver lec tricien couvreur ferblantier etc Ces tra vailleurs sont souvent bien inform s sur les risques particuliers leur m tier mais qu en est il pour les personnes d autres corps de m tier qu ils devront c toyer Or l augmentation des activit s men es en parall le peut
45. ants d associations du secteur aquatique et des partenaires syndicaux et patronaux des municipalit s a soulev e dans une demande de recherche sur le sujet l IRSST Plus encore sur le site Web preventionautravail com AUSSI Centres d h bergement et de soins de longue dur e L apport positif de l approche relationnelle de soins Exposition des contaminants Hommes et femmes sont ils gaux Actualit s St Engag en pr vention depuis 1980 gt gt gt Pour sa part alors qu il participe un comit d experts qui tudie la pr sence de contaminants microbiologiques et chimiques dans le milieu des piscines en France le toxicologue Robert Tardif de l Universit de Montr al d plore qu il existe au Qu bec tr s peu de donn es sur ce sujet Ailleurs dans le monde scientifi ques et l gislateurs s en pr occupent depuis quelques ann es d j Voil le contexte qui am ne le sp cialiste dres ser un portrait de l exposition des tra vailleurs aux sous produits de d sinfection SPD des piscines L quipe scientifique qui inclut des chercheurs des universit s de Montr al et Laval prend d abord des chantillons d eau et d air dans 41 piscines int rieures des r gions de Montr al et Ou bec puis visite une seconde fois huit de ces bassins afin d y pr lever des sp cimens d urine et d air expir de 35 travailleurs leur arriv e en poste et apr s une p rio
46. ation chez une population d assembleurs monteurs du secteur de l a ronautique L impact des exigences de qualit sur le d veloppement de la polyvalence et sur l apprentissage Auteurs Denys Denis Marie St Vincent Maud Gonella Rapport R 853 www rsst qc ca publication irsst rotation secteur de aeronautique r 853 html RR Le syndrome du marteau hypoth na rien m connu et mal diagnostiqu Le syndrome du marteau hypoth narien SMH est une maladie rare et mal connue dont le diagnostic est confondu avec celui d autres pathologies telles que la maladie de Raynaud le syndrome vibratoire ou la maladie de B erger qui se pr sentent avec des sympt mes similaires doigts blancs engourdisse ments ene TG oo tere GUT ren UC SU Qu bec vient d illustrer en plus de mettre en vidence les diff rences de la symptomatologie et des tests diagnostiques utilis s pour d tecter cette maladie Celle ci peut mener l amputation des doigts d un travailleur ex pos aux vibrations main bras si le diagnostic n est pas pos rapidement En plus de d terminer les m tiers les plus risque et de recomman der l valuation de l efficacit de moyens de pr vention comme le port de gants coussin s la r duction de l exposition et la modification des m thodes de travail l tude tablit notamment les l ments de connais sances utiles l tablissement d un diagnostic rapide appropri par les c
47. au travail fait l objet d un chapitre On en parle encore maintenant mais on parle aussi des travailleurs vieillissants des jeunes des immigrants Dans la deuxi me dition on aborde galement la facon de communiquer avec ces diff rents travailleurs Je n ai pas trouv le mot asthme dans le lexique m dical de la premi re dition On en parle dans la deuxi me mais celle ci ne dit rien sur les nanoparticules alors qu aujourd hui cest un sujet incontournable en hygi ne du travail Du diagnostic la maitrise des facteurs de risque Manuel d hygiene du travail Du diagnostic la maitrise des facteurs de risque publi en 2004 Entre la premi re et la deuxi me dition il y a une mar che importante Il y en aurait une tout aussi importante entre la deuxi me et une ventuelle troisi me dition gt conclut Brigitte Roberge MARJOLAINE THIBEAULT Pour en savoir plus Manuel d hygi ne du travail Du diagnostic la maitrise des facteurs de risque est offert l adresse suivante http collegialuniversitaire groupemodulo com 2466 manuel d hygiene du travail produit html DOSSIERID 0 t 2015 Pr vention au travail 27 Publication Conf rence R S S T Entente lt Recherche lt Signature d une entente avec le National Institute of Occupational Safety and Health des tats Unis UIRSST et le National Institute of Occupational Safety and
48. caisse pour rien dans une journ e Ca p se quand m me entre 18 23 kg observe Daniel Gros Jean Le boutefeu devait d charger son camion se rendre au coffre se placer quatre pattes pour mettre les explosifs dans le coffre Des manipulations exc dentaires ca use le corps acquiesce Jean Marie Jean Du point de vue de la s ret le camion est aussi plus facile surveiller que plu sieurs d p ts cach s derri re des merlons et qui changent de place sur le chantier Ca permet une meilleure surveillance Tout le monde le voit le camion avec les explosifs Ca diminue les risques de vol ajoute Jos e Ouellet inspectrice BTP la CSST et experte en manutention et usage d explosifs Ouelques situations particuli res de forage Lors d une op ration de sautage th orique tous les trous sont for s le boutefeu v rifie l tat des trous les foreurs quittent la zone et le boutefeu charge les trous Dans ce sc nario parfait le forage est interdit moins de 8 m tres d un trou d j charg et plus largement moins de 8 m tres d un lieu de chargement d explosifs C tait 5 m tres dans le pr c dent r glement existe cependant des situations o foreur et boutefeu doivent cohabiter Par exemple dans certains terrains instables ou satur s d eau il arrive que quelques gravats tombent dans un trou avant la fin du forage Parfois on fait un trou mais la g ologie n est pas favorable
49. concr te avec des exem ples l appui plut t qu en lui parlant de lois et de r glements Il importe aussi de le former aux m thodes et aux techni ques de travail s curitaires et de l accom pagner avant m me de lui confier sa premi re t che Lui fournir un compa gnon si possible de m mes langue et culture est une tr s bonne id e Toutes ces mesures n emp chent pas que ce tra vailleur a aussi besoin d tre supervis et valu et le tir corrig au besoin Lemployeur doit s assurer que la barri re linguistique est franchie et que le tra vailleur a compris les mesures de s cu rit et les applique r ellement Une chose tr s importante durant cette p riode cruciale le travailleur immigrant doit souvent tre invit formuler des ques tions c est la facon de vaincre son h si tation le faire Le Programme nord am ricain de gestion de la fatigue pour veiller les conducteurs l importance du repos recrues Un bel apr s midi de juin apr s de longues heures de route le ramenant d une livraison en Californie le chauf feur d un poids lourd s endort au volant alors qu il n est plus qu quelques kilom tres de chez lui Il heurte de plein fouet une voiture venant en sens inverse et subit des blessures qui le laissent parapl gique Ailleurs minuit un soir de novembre trois techniciens quittent l abattoir isol qui les emploie apr s un quart de travail plut t reintant 115 monte
50. de d activit don n e pour d terminer leur degr de conta mination biologique Ce qui nous a particuli rement frapp s c est la tr s grande variabilit de la contamination entre les piscines remarque Robert Tardif Cela s explique par leur configuration et leur fr quentation tr s diff rentes L tude r v le que la contamination envi ronnementale des piscines s av re relati vement lev e par rapport certaines normes en vigueur dans quelques pays europ ens alors que la r glementation qu b coise est muette cet gard reste de la recherche faire souligne Robert Tardif entre autres parce qu on ne connait pas encore jusqu quel point les travailleurs des piscines sont touch s Pr cisons que l tude s est limit e exa miner le cas de bassins int rieurs mais n aborde pas celui des installations ext rieures ni des spas D ici ce que d autres recherches cla rifient le sujet que recommandent les chercheurs D abord appliquer syst ma tiquement quelques mesures simples en mettant l accent sur l hygi ne des baigneurs tant lui m me nageur Robert Tardif constate en effet que tous ne pren nent pas une douche gt avant d aller l eau Il s agit aussi d instaurer une strat gie per mettant de combiner le traitement de l eau et de l air selon les conditions particulie res de chaque piscine Les gestionnaires de ces installations en collaboration avec des experts en
51. des tudes de sol que Maurice possede quelques jours du d but des travaux il d termine qu il n utilisera pas d explosifs pour proc der l excavation du sol et qu il pourra effectuer cette t che l aide de pelles et d un marteau piqueur Les travaux d butent En cours de route il r alise toutefois qu il devra finalement avoir recours au sautage afin d excaver le sol Malgr son peu d exp rience avec les explosifs il sait notamment que le Code de s curit pour les travaux de construction ci apr s lt le Code pres crit son article 4 1 6 qu aucun explosif ne doit tre abandonn 11 se dit que tant que quelqu un demeure proximit des explosifs et qu aucun explosif n est gar il respectera cette disposition de la loi Sa r flexion est elle exacte gt gt gt Suivant l interpr tation que la Cour du Qu bec a r cemment donn e cet article la r flexion de Maurice n est pas tout fait juste R f rant la d fi nition du dictionnaire de l adjectif abandonn qui signifie qui est seul et qui personne ne prodigue les soins n cessaires la Cour conclut que lar ticle 4 1 6 du Code s interpr te en lui don nant le sens de ne doit pas tre laiss sans surveillance Cette disposition vise donc non seulement les explo sifs gar s mais galement le fait de ne pas les surveiller La Cour retient cette interpr tation puisque selon elle la nature m
52. diminution de l incapacit au travail la coop ration en sant au travail la s curit des nouvelles technologies et le bien tre au travail en Arctique Source www ttl fi en Augmentation du nombre de maladies li es au travail Les derni res statistiques du Health and Safety Executive HSE montrent que le nombre de personnes rendues malades par leur travail augmente au Royaume Uni inversant une tendance a la baisse observ e depuis le d but des ann es 2010 Le nombre de nouveaux cas de maladies li es au travail a culmin 535 000 en 2013 2014 contre 452 000 en 2011 2012 Ce sont les troubles musculosquelettiques qui sont les plus r pandus chez les travailleurs De plus il y aurait 8 000 cas de cancer professionnel recens s La moiti de ces cancers seraient li s l ex position l amiante Selon le TUC syndicat britannique cette recrudescence s explique par la diminution du nombre d inspec A tions li e la baisse des investissements gouvernementaux dans le HSE Le TUC r clame une r glementation plus s v re ainsi qu une application plus stricte des lois et des r glements Source www etui org fr Activit s de EU OSHA pour 2015 L Agence europ enne pour la s cu rit et la sant au travail EU OSHA a publi son deuxi me plan annuel de gestion Le plan de gestion 2015 s appuie sur la strat gie 2014 2020 l ann e 2015 devrait voir aboutir des publications sur les travailleurs g s
53. e Via Pr vention Il faut donc utiliser des roues pneumatiques dans de tels environnements pr cise t elle Apr s avoir v rifi l tat des roues le travailleur charge le diable en mettant les boites les plus lourdes plus pr s du sol Il s assure ensuite que la charge est stable et il l attache au besoin Dans les cas o la charge n est pas compacte ou ne tient pas tr s bien par elle m me il est avantageux de prendre quelques minutes pour la stabiliser l aide de courroies lastiques de sangles de courroies boucle ou de cordes Ces minutes seront largement compens es ensuite par l efficacit du d placement explique M Pr vost Lorsque la charge est volumineuse mais pas excessivement lourde il demeure possible d utiliser le diable pour la manutentionner en remplacant de facon ponctuelle la bavette plateforme d appui sur laquelle la charge est d pos e par une plus longue Un obstacle fr quemment rencontr par les livreurs est la chaine de trottoir Pour faciliter sa mont e il existe le monte trottoir plateforme en forme de triangle faite de m tal que 36 Pr vention au travail GET en diable Les livreurs et les d m nageurs transportent beaucoup de mat riel dans leur camion comme des couvertures un socle roulant des courroies et probablement un diable de manutention Cet outil polyvalent accessible et relativement compact s adapte toutes sortes de charges lors d
54. e chinoise du Grand Montr al qui offre notamment du soutien individuel et familial Elle a cr une formation en sant et s curit du travail SST pour les arrivants chinois en rassemblant du mat riel qui se trouve sur le site de la CSST Elle en fait profiter environ 700 personnes par ann e C est en constatant que de nombreux travailleurs d origine chinoise reviennent demander de l aide apr s s tre bless s au travail qu elle a r alis qu il y avait un besoin de sensibilisation de ce c t Plusieurs immigrants chinois poss dent une haute scola rit de niveau maitrise ou doctorat Ici du moins au d but ils obtiennent souvent un emploi manuel 115 jugent que c est facile mais n ont aucune formation Ils travaillent tr s vite pour mon trer leur loyaut l entreprise accumulent la fatigue et r unis sent les conditions pour subir des accidents Qu on se soucie ici de leur s curit au travail premi re nou velle pour ceux qui assistent aux formations Ou on ait le droit de poser des questions son employeur qu on ait sa dispo sition de l quipement de s curit qu on puisse tre indemnis en cas daccident du travail voil autant de nouveaut s pour 3 amp 8 Pr vention au travail GET Photos Shutterstock Sensibiliser les travailleurs immigrants la SST PAR GUY SABOURIN Tout comme les jeunes les immigrants font partie d une cat gorie de travailleurs dits plus vuln rables Ils do
55. e de levage pour acc der la toiture en acier ondul du hangar Ils portent tous les deux un harnais de s curit Ils d mant lent le regard d acc s pour effectuer la r paration Pendant que le travailleur maintient le blocage du boulon avec une cl sous la vis sans fin le fils du propri taire effectue le serrage sur le dessus de la vis Un boulon leur glisse des mains Le fils du propri taire redes cend pour aller r cup rer le boulon manquant Ce faisant il demande au propri taire de remettre en fonction le s choir croyant que cela n a pas d incidence sur la r paration en cours tant donn que la vis sans fin n est pas en mode achemine ment du grain Le propri taire remet donc le s choir en fonc tion par l entremise d une commande automatique reli e la vis sans fin Le fils du travailleur remonte sur le toit Le tra vailleur compl te la r paration quand la vis sans fin se remet en fonction et coince le bras du travailleur La courroie d entrai nement tourne vide bloqu e par le bras du travailleur Le fils du propri taire quitte le toit pour actionner les commandes d urgence du tableau de contr le remonte ensuite sur le toit et installe un garrot sur le bras du travailleur retire la courroie d entrainement et d gage le bras du travailleur Le travailleur de 39 ans devra n anmoins vivre avec des doigts en moins et des l sions majeures la main et au bras Les accidents nous parlent Hansporteu
56. e des tra vailleurs dans des bureaux ou des maga sins des alentours Plus rare l onde de choc cr e dans l air par l explosion peut briser des vitres et provoquer des l sions Certains boutefeux se fient leur seule exp rience pour estimer les quantit s d ex plosifs n cessaires afin que les morceaux de rocs ne soient pas projet s hors du chantier sur des habitations ou sur la voie publique et que les vibrations nendomma gent pas les infrastructures alentour Avec la multiplication des sautages en ville il devient n cessaire de raffiner les patrons t 205 Pr vention au travail 9 gt Lors du sautage le CO peut se d placer s infiltrer et s accumuler dans les b timents avoisinants ou les r sidences d un quartier r sidentiel de forage et de mieux normaliser les esti mations de la quantit d explosifs pour r duire les risques pour le voisinage Quant au CO il n tait pas mentionn dans la sec tion IV du CSTC Ce gaz qui se d gage lors de l explosion est l g rement plus l ger que l air et ne se dissipe pas spontan ment dans l atmosph re Il est dangereux pour les travailleurs qui reviennent sur la zone de sautage mais aussi pour les r sidents et les travailleurs du voisinage En effet le CO tend migrer dans le sol particu li rement si celui ci est constitu de strates s dimentaires Ce gaz peut alors gagner les fondations avoisinantes et p n trer dans les difices ou les r
57. e qu on soit un simple travailleur ou un agent de s cu rit Cest bien mais il faut galement pousser le concept un peu plus loin Il faut personnaliser la phrase modifier la culture des personnes pour qu on en vienne dire lt La SST c est MON affaire gt Pour les plus r calcitrants M Beaudoin sugg re d organiser certaines activit s Par exemple on peut diffuser une pens e de la semaine en SST Et on cible des risques particuliers pour chacune de ces pens es Une semaine on cible les briqueteurs macons avec la phrase Je v rifie mes chafaudages avant de les utiliser Et l autre semaine on se con centre sur les quipements de protection individuelle avec la phrase lt Je vais porter tout mon quipement de protection l important c est de faire vivre la pr ven tion au quotidien pour que tous se sen tent concern s Des habitudes qui ont la vie dure Certaines phrases sont de v ritables obs tacles pour faire vivre la pr vention et sont malheureusement souvent entendues sur les chantiers de construction par exemple J en ai juste pour 5 minutes Un acci dent ca le dit c est impr visible ou encore J ai toujours fait ca comme ca Selon Marc Beaudoin il faut encourager les travailleurs et les gestionnaires changer leurs habitudes y r fl chir et La planification des travaux est la cl pour liminer les dangers et pour s assurer que le chantier est s curit
58. e ses diff rentes utilisations livraison de caisses de produits nettoyants dans une pharmacie d une pile de boites dans un entrep t d un appareil lectrom nager etc Ouelques accessoires et astuces permettent de l adapter encore davantage l environnement l on place entre la rue et le trottoir pour en monter la chaine d crit Sabina Samperi Cet outil permet au livreur de rouler sur la pente plut t que de tirer son diable Ensuite quand vient le temps de monter ou de descendre quelques marches il existe un accessoire vendu en option lors de l achat d un diable qu il peut tre avantageux de se procurer le monte marche C est une barre de glissement compos e d un mat riau r sistant et glissant comme le nylon qui est fix e sur les deux montants du chariot et fait en sorte que le chariot glisse sur la marche Cela diminue l effort exig pour tirer le diable pour monter ou des cendre une marche explique Johanne Pr vost en pr cisant que cet outil est adapt pour les charges d un poids limit Des diables sp cialis s pour des produits sp cialis s Le travailleur est parfois confront des charges particuli res comme des lectrom nagers des barils ou d autres objets cylindri ques Le diable traditionnel ne convient g n ralement pas dans ces cas indiquent les experts Les entreprises doivent donc acqu rir les types de diables adapt s aux objets manutentionn s affirme Pascal Rizzo ergonome et inspec
59. eiller les esprits pour que tous soient plus vigilants pour suit il C est une situation qui doit nous pr occuper et non nous inqui ter Robert Tardif insiste sur la n cessit de sensibiliser les baigneurs l importance de respecter rigoureusement les r gles d hygi ne Les responsables des bassins publics doivent aussi tre attentifs la ventilation et au renouvellement de l eau Prevention an taR t 2015 L quipe a d abord pris des chantillons d eau et d air dans 41 piscines ime peres desse gems ec atem ee Pe ePIS tard e deux s ries d chantillons d eau six mois d intervalle dans une installation qui emploie 90 travailleurs et peut accueillir 300 baigneurs une fois en pr sence de nageurs et l autre sans en fonction du nombre de nageurs Les chercheurs pr conisent que d autres recherches approfondissent cette vaste question et que les instances concern es r fl chissent la possibilit d tablir des normes sur les valeurs acceptables de la concentration de contaminants tant dans l air que dans l eau des piscines Alors que desinfection piscine r 860 html TARDIF Robert Cyril CATTO Sami HADDAD Manuel RODRIGUEZ valuation de l exposition des travailleurs aux sous produits de d sinfection en piscine au Qu bec Rapport R 860 85 pages www irsst qc ca publication irsst exposition sous produits la pr sence de ces m mes contaminants dans
60. en 1985 La pre fran aise dans le domaine puelle cele salue le pr sident directeur g n ral de la CSST de l poque et fondateur de l IRSST Robert Sauv dans la pr face C est un ouvrage de tr s bonne facture qui r sulte de la conjugaison d efforts tenaces de la part de tous ses auteurs et collaborateurs En plus d tre fort utile un tr s grand nombre d interve nants en sant et en s curit du travail au Qu bec l ouvrage sert la formation du personnel technique et des profession nels en hygi ne du travail I s agit d un outil p dagogique important pour les l ves en technique d environnement hygi ne et s curit au travail des c geps de Saint Laurent et de Jonqui re le C gep de Sorel Tracy commence offrir ce cours 26 Pr ventionau travail t 2015 en 2002 et pour les tudiants du D partement de sant envi ronnementale et sant au travail de l Universit de Montr al Pr s de 20 ans plus tard ce livre demeure une des r f ren ces de langue francaise en hygi ne du travail s av re pourtant e esse ae dition qu b coise En 2001 les ditions le Griffon d argile contactent l Association qu b coise pour l hygi ne la sant et la s curit du travail AOHSST pour lui proposer de remplir cette mission de mise jour Professionnelle scientifique l IRSST Brigitte Roberge est auss
61. endeurs livreurs les emballeurs les enseignants et les pr pos s aux soins personnels Une autre annexe du rapport synth tise la proportion d exposition aux 243 contaminants chimiques et physiques tudi s pour l ensemble des emplois occup s par les hommes ou par les femmes SUZANNE BLANCHET LABR CHE France Aude LACOURT J r me LAVOU Exposition professionnelle des contami nants chimiques et physiques Analyse diff renci e selon le sexe Rapport R 842 83 pages www rsst qc ca publication irsst expositions contaminants chimiques r 842 html Conf rence de France Labr che sur le sujet http www irsst qc ca webtv expositions professionnelles differences sexe html t 2015 Pr vention au travail 23 R S S T CENTRES D H BERGEMENT ET DE SOINS DE LONGUE DUR E L apport positif de l approche relationnelle de soins gt gt gt Les principes 0 s curitaire des b n ficiaires PDSB ont t tr s utiles dans les centres d h ber gement et de solnstdoononc em CHSLD et le sont encore N anmoins les soignants observent r guli rement les limites de ces m thodes implant es dans les ann es 1980 dans leurs interventions aupr s des r sidents qui pr sentent des atteintes cognitives Parfois par des r ac tions dites agressives ceux ci menacent la sant et la s curit des travailleurs Ce constat a incit l Association paritaire pour la sant
62. ent se joindre au chantier en cours de route Eux aussi doivent savoir comment va se passer et recevoir les m mes directives que ceux qui taient pr sents depuis le d but I faut galement les tiser la dur e des travaux l horaire au nombre de personnes sur le chantier aux outils essentiels et l quipement utilis De plus il faut veiller ce que le programme de pr vention soit bien diffus et que tous les travailleurs puissent en prendre connaissance Pour ce faire on peut aller rencontrer chaque travailleur et particuli rement celui qui fait un m tier risque Photos Shutterstock afin den discuter avec lui gt Selon Marc Beaudoin le superviseur le surintendant ou une personne en autorit devrait faire une tourn e r guli re aupr s des tra vailleurs pour cerner les risques effectuer le suivi et s assurer que les risques li min s ne reviennent pas Les repr sentants d entrepreneurs et les agents de s curit des chantiers de construction ont un r le essentiel jouer dans l harmonisation des relations entre les diff rents intervenants Avant et pendant Les intervenants doivent tre bien inform s avant les travaux bien s r mais galement pendant les travaux Pour ce faire M Beaudoin sugg re de tenir des r unions d accueil et d organiser des pauses s curit toolbox meetings On entend souvent dire que la SST c est l af faire de tous peu import
63. es m moire etc Principes et effets de la communication Effet Pygmalion influence des attentes d une personne sur le comportement d une autre personne Habilet s pratiques Mettre en uvre l approche initiale c est dire entrer en relation d s le d but du soin se pr senter toucher regarder la personne dans les yeux Strat gies verbales annoncer ses gestes et les d crire au fur et mesure donner des consignes claires et positives viter la communication paradoxale offrir des choix r alistes faire du renforcement verbal Strat gies tactiles toucher doux abandon des prises en pince techniques de massage pour les r tractations musculaires Strat gies permettant de demeurer centr sur le r sident lors du travail en quipe Connaissances d claratives Bienfaits du maintien de la capacit tenir debout m me quelques minutes par jour Principe d adaptabilit c est dire s adapter aux besoins aux pr f rences et aux capacit s des r sidents Favoriser l autonomie du r sident Habilet s pratiques D finir en quipe la mani re de prodiguer les soins en fonction des capacit s et des besoins des r sidents Tenir compte des r troactions des r sidents lors des soins Encourager les r sidents participer leurs soins dans la mesure de leurs capacit s Pour en savoir plus BELLEMARE Marie Louis TRUDEL Anabelle VIAU GUAY Johanne DESROSIERS Isabelle FEILLOU Anne C line GU
64. es entreprises Cet outil pourrait servir dans d autres contextes d int gration en milieu de travail qui impliquent une relation de supervision triangulaire ex sta ges de formation professionnelle placement d employ s d agences laboration des crit res de conception d un outil d aide l valua tion des risques li s la SST par les enseignants superviseurs de stage du lt Parcours de formation ax e sur l emploi gt quipe de recherche Marie Laberge Centre hospitalier universitaire Sainte Justine Curtis Breslin Ellen MacEachen Institute for Work and Health 2014 0016 2 Am nagement des postes de haleur et de support casiers pour les homardiers L activit de la p che commerciale est l une des plus dan gereuses du domaine industriel entre autres cause du risque de chute par dessus bord Au cours de deux tudes ant rieures des chercheurs Les param tres de conception des deux postes vis s seront utiles aux concepteurs d installations futures et aux p cheurs qui vou Comparaison des banques de donn es 2 de l IMIS OSHA et du LIMS IRSST Depuis 1985 l IRSST maintient une banque de donn es LIMS qui contient l ensemble des r sultats d analyses reli s aux mesures que prennent les quipes du r seau public de sant au tra vail Le LIMS constitue actuellement la seule source de donn es informatis es d importance en cette mati re au Qu bec l interpr tation de ces donn es
65. est toutefois li mit e par le peu d information sur les circonstances ayant men chaque pr l vement Pour sa part l IMIS la base de donn es de l Occupa tional Safety and Health Administration contient des mesures quelles ont recueille T979 et renferme une information plus riche sur le contexte des pr l vements comparativement au LIMS Cente ude repic cente lepienie son exhaustive entre deux sources d information de l ampleur du LIMS et d IMIS Ses r sultats permettront d tablir dans quelle mesure ces bases de donn es Teve lent la pr sence d agents chimiques dans les m mes secteurs d activit conomique et la similarit ou non des concentrations rapport es La comparaison des secteurs couverts par le LIMS et l IMIS permettra de d terminer les situations que les donn es de l IRSST repr sentent peu et pour lesquelles des donn es am ricaines pourraient tre utiles Elle facilitera l tablissement des priorit s strat giques et op rationnelles en sant du travail au Qu bec tude comparative des banques de donn es de mesures d exposition IMIS OSHA USA et LIMS IRSST Qu bec quipe de recherche J r me Lavou Centre de recherche du CHUM France Labr che Philippe Sarazin Jacques Lesage IRSST 2013 0096 ont analys les facons d accomplir le travail les risques de chute par dessus bord et leurs d terminants Ils o
66. et dans l air Les scientifiques ont valu quatre techniques 1 l activation addi tionnelle du rayonnement ultraviolet UV 2 l arr t du dispositif de stripage extraction des compos s volatils de l eau par entrainement l aide d air et bras sage de l eau dans un bassin combin avec le maintien de la ventilation dans le bassin d a ration 3 l arr t du stripage de l eau et de la ventilation 4 l arr t de t 2015 Pr vention au travail 19 Photo IStock la floculation op ration destin e agglom rer les microparticules qui flot tent dans l eau et sont trop petites pour que le filtre les capte Chacune offre des avantages et des inconv nients Par exemple le stripage de l eau r duit la pr sence des contaminants volatils mais es problemes d faillance du syst me de ventilation r sultats de cette tude aux diff rents proc d s de traitement ou aux risques sanitaires auxquels les travailleurs sont c pos s SeS conclusions font cependant progresser les connaissances sur la dynamique des SPD et posent ainsi un jalon important pour la suite des choses Se mouiller ou pas Sous Produits de d sinfection peut s av rer probl matique dans certaines piscines lt il y en a plu sieurs elle ne pose pas de probl me souligne le toxicologue Il ne s agit pas d tre alarmiste mais d v
67. et se terminent souvent par un sourire de la part de r si dents habituellement consid r s comme agressifs Je ne fais pas de magie Ce que je r ussis faire ca s enseigne il y a une facon d intervenir La recherche a dailleurs permis de montrer ces compor tements positifs des r sidents et les chercheurs ont concu avec comportements positifs ICP pour les documenter Fond e sur la bulle relationnelle que le soignant entretient tout au long du soin l ARS n est pas centr e sur les d fi cits de la personne mais plut t sur son histoire Vie ses m s capacit s Le r sident est invit partici per ses soins d hygi ne et le soignant doit tre sensible ses r actions L ARS implique des dimensions affectives de respect de compassion et de tendresse pour alimenter la relation par des quali t s autres des num re Louis Trudel Nous nous faisons parfois dire que tout cela devrait aller de soi mais ca ne va pas de soi parce que les dimensions techniques du travail les notions de productivit et les limites mat rielles sont en comp tition avec la dimension relationnelle En plus de souligner que cette appro che est b n fique pour les r sidents Marie Bellemare insiste sur les avantages pour les soignants Ce qui est particu li rement int ressant c est que nous avons ici un exemple de pr vention int gr e au c ur m me du travail
68. ettiques et la sant psycho logique dans les centres d appels 9 1 1 la surdit reli e l exposition certaines substances chimiques l asthme et les cancers li s au travail ont t pr sent s au moyen de courtes capsules l accent tait mis sur l identification des risques la production d outils de diffusion adapt s aux milieux de travail et le d veloppement de moyens de maitrise des risques ou d interventions la fin de la journ e le directeur scientifique de l Institut Paul mile Boileau a dress un bilan des conf rences entendues en rappelant l importance des informations que fournissent les statistiques m me si leur port e est limit e pour tablir des strat gies de pr vention ll a rappel les difficult s que comporte la d claration des maladies li es au travail qui limite l acc s des donn es pr cises ainsi que les d fis que pose l intervention terrain en raison des longs temps de latence et du fait que certaines maladies professionnelles r sultent sou vent de sources d expositions multiples Il a de plus voqu les frais importants que g n rent les maladies professionnelles lorsque l on tient compte des co ts humains Le directeur scientifique a soulign le d fi que repr sente pour les organisations d am liorer la pr vention en raison du nombre croissant de substances auxquelles les travailleurs peuvent tre expos s mais aussi de l volution du monde du travail horaires atypique
69. hydraulique et en ventilation 18 Pr vention au travail t 2015 R S S T Que sont les sous produits de d sinfection L expression lt sous produits de d sinfection gt SPD d signe les substances qui r sultent des r actions chimiques entre les produits de chloration ajout s l eau et les mati res organiques ou azot es qui y sont pr sentes qu elles proviennent du r seau d eau potable qui alimente les bassins ou des baigneurs sous la forme de sueur de cheveux ou de peaux mortes par exemple Une centaine de ces sous produits ont t identifi s et des m thodes d analyse perfectionn es permet tent maintenant de d tecter ceux qu on qualifie d mergents g n ralement pr sents en concentrations moindres En termes de quantit les trihalom thanes THM sont les plus importants suivis des acides haloac tiques AHA Quant aux chloramines CAM les sous produits les plus tudi s jusqu maintenant il s agit des substances qui manent de la r action du chlore lesquelles sont responsables de l odeur caract ristique que l on per oit dans les piscines Qu ils soient volatils ou concentr s dans l eau tous ces SPD peuvent avoir des effets sur la sant notamment des probl mes cutan s ou respiratoires Photo IStock L L Ce qu en disent des partenaires Les membres du comit de suivi de ces deux recherches souhai tent qu une prochaine tude approfondisse la question des r
70. i administratrice AOHSST lt Bien qu il s agisse d une charge de travail imposante le mandat m int resse et le directeur des laboratoires de l IRSST d alors Alain Lajoie accepte de me sou tenir pour que je puisse le r aliser tout en faisant mon travail a l Institut LIRSST d cide donc d ap puyer ce projet et s y implique d ailleurs consid rablement notamment en permettant son personnel d y collaborer Plusieurs personnes qui tra vaillent l Institut experts de diff rents domaines s y enga gent J ai vraiment appr ci que l IRSST s investisse et per mette ses employ s de faire profiter cet ouvrage de leur expertise Plusieurs ont r dig des chapitres du livre d autres ont fait de la r vision Le col l gue Marc Baril a travaill de pr s avec moi notamment l tablissement des bar mes et des consignes donner aux auteurs explique Brigitte Roberge Nous travaillions en ayant toujours en t te la ques tion Quelles sont les facons de faire en hygi ne du travail gt Un ch ancier sur deux ans est pr par incluant la valida tion scientifique par les pairs pour que les informations ne soient pas p rim es au moment de les publier explique Brigitte Roberge L hygi niste du travail et le comit ditorial ta blissent une table des mati res divis e en cinq parties 1 Introduction et l ments de base 2 Facteurs de risque en milieu de travail 3 Diagnostic de l en
71. ication et communication sont de rigueur PAR FRANCINE SAINT LAURENT ET JULIE M LANCON En 2013 au Qu bec le nombre de l sions dans le secteur de la construction a diminu tant pour les accidents du travail que pour les maladies profession nelles et ce malgr l augmentation du nombre de tra vailleurs couverts Voil une nouvelle encourageante Cependant il y a toujours place am lioration Et c est avec cet objectif en t te que Marc Beaudoin directeur adjoint sant et s curit et mutuelle de pr vention l Association de la construction du Ou bec ACO a pr sent une conf rence sur la ges tion de la sant et la s curit du travail SST sur un chantier de construction lors du Grand Rendez vous sant et s curit du travail de 2014 gt gt gt En 2013 l ACO Qu bec a publi une r flexion de l indus trie intitul e Vers le chantier parfait Ce document est l aboutis sement de deux ans de travail d un groupe compos de maitres d uvre d entrepreneurs de professionnels de pr parateurs de devis de fournisseurs de biens et de services et de courtiers en cautionnement l approche pr conis e dans ce document vise l harmonisation des relations entre les diff rents intervenants et l am lioration de la gestion des projets de l avant projet jusqu la livraison des travaux Partant de cette id e Marc Beaudoin a imagin cette r flexion pour int grer la gestion de la sant et de la s curit d
72. ication et de transfert des connaissances relatives la pr vention des accidents du travail et des maladies professionnelles Les deux centres de recherche d termineront annuellement des projets de coop ration ou d ententes sp cifiques des stra t gies communes des possibilit s d changes de chercheurs de formation d tudiants et de stagiaires ainsi que des projets d organisation conjointe d v nements scientifiques sur des sujets d int r t commun LO Utilisation et caract ristiques des modeles d embouts de soufflettes Les soufflettes sont constitu es d un embout install sur un pistolet ou sur un tuyau Elles servent souffler de l air comprim Dans le premier cas les souf flettes sont efficaces pour effectuer rapidement des travaux l gers de nettoyage de s chage et de d poussi rage de pi ces ou de plans de tra vail Dans le deuxi me elles sont utilis es pour jecter des pi ces ou des retailles ou pour ass cher des pi ces dans un proc d de fabrication automatis Cette fiche porte sur l utilisation et les caract ristiques des diff rents mod les d embouts de soufflettes install s sur des pistolets air comprim Elle apporte un soutien pour le choix de la soufflette la mieux adapt e en tenant compte du bruit quelle met et de la force de pouss e quelle requiert selon la t che accomplir Choisir une soufflette efficace et s curitaire Fiche technique RF 612 http www irss
73. ifi e par le Conseil canadien de certification des praticiens en ergo nomie et conseill re experte en pr vention inspection la CSST Le diable est surtout concu pour des d placements sur un sol plat avec peu de d nivellations Le diable deux roues est le plus MB lt om Manutentionner r pandu et polyvalent I est facile manoeu vrer peu encombrant et il demande peu d entretien Le travailleur supporte une petite partie du poids de la charge tout au long du trajet puisque ce diable utilise le principe du levier pour d placer des charges Johanne Pr vost recommande d investir dans un diable de qualit solide et aussi l ger que possible Elle ajoute qu il existe sur le march des diables plus l gers en mat riau comme l aluminium le nylon ou le magn sium Optimiser le diable La grosseur des roues du chariot joue pour beaucoup sur la facilit d utilisa tion indique Johanne Pr vost Des roues assez grosses de 25 30 cm bien gon fl es lorsqu elles sont pneumatiques et de bonne qualit diminuent la force appliquer pour d placer le diable La composition des roues devrait tre adapt e l envi ronnement Lorsqu il y a de la neige sur le sol les roues ban dage dur ne sont pas efficaces donne comme exemple Sabina Samperi ergonome et conseill re en pr vention l association sectorielle paritair
74. infrastructures alentour Derni rement les boutefeux se fiaient leur exp rience pour doser les explosifs Le r glement n avait pas de balises donc la facon de faire empirique tait valable rapporte Pierre Bouchard Dor navant le calcul des vibrations c est obligatoire pr vient lt m 14 Pr vention au travail Ce nouveau r glement de nombreuses modifications qui jettent des balises claires pour encadrer les op rations de sautage Reste maintenant aux travailleurs et aux employeurs de se les approprier et l ASP Construction est mandat e pour dispenser les formations Roland Boivin Le boutefeu doit suivre les normes indiqu es par le devis d une auto rit publique ou d un ing nieur ou en annexe du CSTC Il doit aussi s quiper d un sismographe par exemple pour d montrer qu il a respect les limites des vibrations autoris es Pour restreindre les projections l int rieur de la zone de tir des pare clats pourront tre d pos s sur les trous de mines La mise feu est annonc e comme pr c demment par douze coups d avertis seur une seconde d intervalle mais le nouveau r glement prescrit une intensit minimum de 120 08 Apr s le sautage il revient maintenant au boutefeu d inspecter la zone de tir Une fois la fum e dissip e pour ne pas s exposer lui m me il rep re les trous qui n auraient pas saut et mesure la concen
75. interpel l employeur le gestionnaire la personne qui planifie les horaires les clients exp diteurs et r ceptionnaires et m me la famille du conducteur signale la conseill re Le programme illustre ainsi la n cessit que le contexte domestique permette aux chauffeurs d quilibrer leur vie professionnelle et leurs obligations familiales pour qu ils puissent b n ficier du repos essentiel au bon fonctionnement de leur organisme Une meilleure connais sance des facteurs en cause facilite la ges tion de la fatigue et donc des risques Photo iStockphoto qu elle pr sente Agir en cons quence contribue am liorer la qualit de vie des personnes diminuer la fr quence des accidents et bien s r r duire les co ts qu ils impliquent Mis en ligne l t 2017 le site Web du PNAGF est principalement fr quent par des internautes des tats Unis du Canada et du Br sil Les suivent des uti lisateurs de l Italie de l Australie de l Argentine du Mexique de l Inde et de la France D sireux d accroitre ce degr de fr quentation le comit directeur a sollicit l cho de gens du terrain ce qui l a men tablir un plan d action qui permettra de peaufiner certains l ments du programme Lobjectif est d largir encore davantage la voie du PNAGF au b n fice de tous commencer par les conducteurs qui sauront ainsi comment mieux g rer leur fatigue pour viter des accidents aux co
76. ion de la sant et de la s curit du travail c Excavation 2010 3850 Pr vention au travail 15 16 Agenda et d ailleurs V NEMENTS DE LA CSST 12 Colloque en SST et 17 remise des Grands Prix SST 27 MAI SEPT LES 28 MAI BAIE COMEAU Remise des Grands Prix SST 11 JUIN LAURENTIDES 19 Rendez vous SST et remise des Grands Prix SST 30 SEPTEMBRE GASP SIE ILES DE LA MADELEINE 3F Colloque en SST et 12 remise des Grands Prix SST 16 OCTOBRE SAGUENAY LAC SAINT JEAN 9 Colloque en SST et remise des Grands Prix SST 29 OCTOBRE YAMASKA Grand Rendez vous SST 2015 11 ET 12 NOVEMBRE MONTR AL S WWW CSSt qc ca ASSOCIATION SECTORIELLE FABRICATION DE PRODUITS EN M TAL DE LA FABRICATION DE PRODUITS LECTRIQUES ET DES INDUSTRIES DE L HABILLEMENT ASPHME FORMATIONS Le cariste et la pr vention des accidents du travail SIMDUT Le gr age et les appareils de levage La s curit reli e l lectricit Initiation la s curit des machines Rassemblement pour la sant et le mieux tre en entreprise 2015 25 ET 26 MAI 2015 MONTR AL QU BEC 1 www lerassemblement ca VIA PR VENTION FORMATION Transport de marchandises dangereuses 22 MAI 2015 QU BEC www iaprevention com Pr vention au travail Implantation d un programme de cadenassage Utilisation s
77. ire Fatou Diouf Louise Girard Julie Grenier Sarah H bert Val rie Lev e Laura Pelletier Johanne Pr vost Sophie Emmanuelle Robert Francine Saint Laurent Guy Sabourin Pascale Scurti Claire Thivierge R vision Catherine Mercier Direction artistique production et retouche num rique des photos Catherine Gauthier SECTION IRSST Pr sidente directrice g n rale de l IRSST Marie Larue Directeur des communications et dela valorisation de la recherche Louis Lazure R dactrice en chef Marjolaine Thibeault Collaborateurs Philippe B ha Suzanne Blanchet Jacques Millette Claire Thivierge Maura Tomi Steve Tozer Direction artistique production et retouche num rique des photos H l ne Camirand Photo de la page couverture Centre de formation professionnelle de la Baie James Impression Imprimeries Transcontinental inc Tirage 27 000 copies Abonnements Abonnez vous en ligne www csst qc ca AbonnementPAT 0 CSST IRSST 2015 La reproduction des textes est autoris e pourvu que la source en soit mentionn e et qu un exemplaire nous en soit envoy CSST 1199 rue De Bleury C P 6056 succursale Centre ville Montr al Qu bec H3C 4E1 T l 514 906 3061 poste 2184 T l c 514 906 3016 Site Web www csst qc ca IRSST 505 boulevard De Maisonneuve Ouest Montr al Qu bec H3A 3C2 T l 514 288 1551 T l c 514 288 7636 Site Web www irsst qc ca D p t l gal Biblioth que
78. is ACTUALIT S REPORTAGES POUR UN CHANTIER PARFAIT PLANIFICATION ET COMMUNICATION SONT DE RIGUEUR MANUTENTIONNER EN DIABLE SENSIBILISER LES TRAVAILLEURS IMMIGRANTS LA SST LE PROGRAMME NORD AM RICAIN DE GESTION DE LA FATIGUE POUR VEILLER LES CONDUCTEURS L IMPORTANCE DU REPOS Pr vention au travail s adresse tous ceux et celles qui ont un int r t ou un r le jouer dans le domaine de la sant et de la s curit du travail Son objectif consiste fournir une information utile pour pr venir les accidents du travail et les maladies professionnelles Par des exemples de solutions pratiques de portraits d entreprises et par la pr sentation de r sultats de recherches il vise encourager la prise en charge et les initiatives de pr vention dans tous les milieux de travail t 2015 Volume 28 n 2 preventionautravail com Le magazine Pr vention au travail est publi par la Commission de la sant et de la s curit du travail CSST et l Institut de recherche Robert Sauv en sant et en s curit du travail IRSST Pr sident du conseil d administration et chef de la direction de la CSST Michel Despr s SECTION CSST Directrice des communications et des relations publiques Jos e Delisle Chef du Service de l dition et des communications num riques Daniel Legault R dactrice en chef Julie M lancon Collaborateurs M lanie Boivin Pierre Bouchard Catherine Dalla
79. isations pr pare un guide sur la conception de piscines et ces rapports nous seront utiles Je crois qu il faut des normes et aussi des m canismes d valuation de la pr sence des chloramines ce qui co te actuellement extr mement cher M me si elles sont pr liminaires ces deux tudes sont un bon d but Jean Marc Lacroix responsable des programmes aquatiques et repr sentant de l Association des responsables aquatiques du Qu bec Ville de Montr al la Ville de Montr al on a d j recens divers probl mes qu on travaille r gler Nous sommes tr s avantag s parce que nous avons un laboratoire ce qui n est pas le cas des autres municipa lit s La Ville s est dot e d un plan directeur de ses installations aquatiques et d un plan d intervention qui indique les investisse ments et les d marches faire pour am liorer diverses choses On a ainsi cr un comit d expertise qui r unit tous les interve nants sp cialis s aussi bien en conomie d nergie qu en ventilation en plomberie etc pour monter des plans techniques fonctionnels r pondant aux diff rents besoins des arrondisse ments Ces deux tudes nous appuient dans notre cheminement et c est pourquoi nous tenions y participer Il en faudrait une troisi me sur l analyse des param tres dans l air et sur les moyens d am liorer la situation Aussi l tablissement de normes nous aiderait encadrer les r gles et d velopper de l ex
80. isques des sous produits de d sinfection SPD pour la sant des travailleurs Ils croient galement que l implantation de normes sur les SPD devrait tre envisag e de garantir la bonne qualit de l eau et de l air des piscines Voici le t moignage de quelques uns d entre eux Association paritaire pour la sant et la s curit du travail secteur lt affaires municipales gt La vocation des piscines a beaucoup volu ces derni res ann es avec des activit s jeux d eau aqua spinning etc qui sollicitent davantage le traitement de l eau par rapport leur conception originale La premi re tude d montre que les sous produits de d sinfection en quantit importante peuvent occasionner des sympt mes chez les travailleurs M me si le constat avait t fait ailleurs dans le monde il fallait le faire au Qu bec La deuxi me tude d montre l efficacit relative des traitements qui sont des proc d s complexes mais qui n offrent pas de solution miracle Ces tudes proposent des avenues de solutions qui peuvent aider les gestionnaires prendre la probl matique en charge Mais en l absence de normes le milieu est un peu laiss lui m me face aux technologies que proposent les vendeurs de proc d s de traitement et de produits chimiques S il y avait des normes le milieu aquatique voluerait tout comme l offre de solutions technologiques d instruments pour mesurer les sous produits de d sinfection
81. ivent tre sensibilis s en priorit aux dangers pr sents dans les milieux de travail C est particuli re ment le cas de ceux qui viennent d arriver ou qui sont ici depuis moins de cinq ans Leur vuln rabilit est li e leur entr e dans un monde nouveau r sume Serge Trudel conseiller en relation avec les partenaires la Direction de la pr vention inspection et du partenariat de la CSST des milliers d immigrants qui s appr tent entrer sur le march du travail qu b cois Si personne ne s occupait de les sensibi liser l importance de rendre les milieux de travail s curitaires et les individus responsables ils iraient au boulot sans s en pr occuper et continueraient faire augmenter le nombre d acci dents du travail et parfois sans m me savoir qu ils peuvent tre indemnis s et soutenus tout le long du processus de r paration de leur l sion professionnelle Il faut arr ter ce cycle surtout que l immigration loin de diminuer est un ph nom ne qui est l pour rester Une formation plus consistante Pour renverser la vapeur et prot ger ad quatement les tra vailleurs immigrants la CSST s associe une foule d organismes qui viennent en aide aux immigrants C est l qu ils se rendent pour trouver du travail et cest donc l que nous les rejoignons explique Serge Trudel Tous ces groupes sont d j bien organis s et structur s pour faciliter l int gration des personnes immi grantes et les
82. l OVT le BNO 9007 800 d montre un effet positif sur les travailleurs un point tel qu elle attire les regards d employeurs dans le reste du Canada et en France Les entreprises canadiennes qui ont mis en uvre une politique de sur une p riode de 3 5 ans ont obtenu un retour sur investissement qui varie de 1 50 3 80 dollars par dollar investi a soulign Marie Claude Pelletier ancienne pr sidente de l association qu b coise Employeurs vous embauchez de jeunes travailleurs de Entreprises en sant Mais pour obtenir un tel r sultat 24 ans et moins La CSST vous offre gratuitement les il faut suivre le mode d emploi services de son Escouade jeunesse pour animer une activit de sensibilisation d une dur e de 40 minutes dans votre entreprise Cet atelier visera renforcer vos efforts en mati re de pr vention des accidents du travail Statistiques de l sions professionnelles chez les jeunes t moignages de jeunes accident s du travail information sur les droits et les obligations et circonscription des risques en entreprise seront au menu Rien de mieux que de faire appel des jeunes pour parler d autres jeunes Photo iStockphoto La norme qu b coise d termine au total quatre sph res influencant la qualit de vie du travailleur les habitudes de vie des travailleurs l quilibre entre vie professionnelle et personnelle l environnement de travail poste par poste et finalement les p
83. l de tir a t modifi pour tre plus pr cis Il y a plus d information sur ce qui a t fait les donn es de forage les r sultats escompt s et les choses am liorer d crit Jos e Ouellet C est tr s pertinent soutient Daniel Gros Jean C est quelques minutes de plus pour le remplir mais les renseignements sont tr s importants Ca valide que les travaux sont bons On est capables de valider les quantit s le taux de chargement de mieux planifier le prochain sautage en fonction des vibrations obtenues de modifier les patrons de forage Comme un livre d histoire Ce nouveau r glement apporte de nombreuses modifications qui jettent des balises claires pour encadrer les op rations de sautage Reste maintenant aux travailleurs et aux employeurs de se les approprier et l ASP Construction est man dat e pour dispenser les formations Les inspecteurs de la CSST aussi devront tre form s pour faire appliquer ce nouveau r glement lt 115 ont beaucoup plus de r gles v rifier sur le chantier constate Jos e Ouellet Tous recevront une forma tion d une journ e compl te au prin temps pour tre pr ts appliquer le CSTC cet ete lt lt Droits et obligations Des explosifs l abandon PAR SARAH H BERT AVOCATE L entreprise de Maurice s appr te occuper un chantier de construc tion afin de r aliser des travaux de d boisement et ultimement des travaux de voirie Sur la base
84. l eau potable est depuis longtemps r glement e partout dans le monde pourquoi cela ne serait il pas aussi le cas pour l eau des piscines CLAIRE THIVIERGE Photo IStock TARDIF Robert Cyril CATTO Manuel RODRIGUEZ Impact de quatre fili res de traite ment de l eau en piscine sur les concentrations des sous produits de d sinfection une tude exploratoire Rapport R 859 35 pages wwwirsst qc ca publication irsst impact filieres traitement eau piscine desinfection r 859 html COLLOOUE INSTITUTIONNEL 2014 Maladies professionnelles Portrait d fis et perspectives gt gt gt Cest sur le th me Maladies professionnelles Portrait d fis et perspectives qu avait lieu le colloque institutionnel de l IRSST le vendredi 28 novembre 2014 Plus de 200 personnes visiblement tr s int ress es par les propos des conf renciers y ont assist L objectif de ce colloque tait de brosser un portrait des maladies professionnelles au Qu bec et ailleurs dans le monde et celui des d fis que soul ve leur pr vention La probl matique des maladies professionnelles y a t abord e selon diff rentes perspectives aspects conomiques difficult s d identification et de pr vention dans un contexte d intervention en milieu de travail et efforts de recherche Desmesuitatsmadetudes mem esas e T RSST ciblant plus particuli rement certaines maladies professionnel les dont les troubles musculosquel
85. l et de Sher brooke dont l IRSST a r cemment publi les conclusions dans un rapport intitul l approche relationnelle de soins dans les CHSLD mieux comprendre son implan tation et explorer son impact Un projet d tablissement Loriginalit de l approche de l ASSTSAS cest qu au del de la formation FARS doit tre consid r e comme un projet de l tablissement pr cise Marie Bellemare de l Universit Laval membre de l quipe qui a men la recherche Lengagement des d cideurs est d ailleurs sollicit pour le projet d im plantation que l association propose aux tablissements En effet former des personnes qui formeront leur tour leurs coll gues ne suffit pas L tablisse ment doit absolument fournir les condi tions propices au succ s Julie Bleau confirme lt Nous formons des gens de terrain qui n ont aucun pou voir d cisionnel dans les unit s de soins Pour que le programme fonctionne l tude montre qu il faut un porteur de dossier un chef de projet qui a du pou voir dans l organisation et qui pourra donner aux soignants les moyens d inclure les principes de l ARS dans leurs plans d intervention Pansrech TEE s curit des tra l approche relationnelle de soins am liore la qualit des soins ainsi que la sant des travailleurs notamment sur le plan psychologique parce qu ils sont plus satisfaits au travail Il ressort clairement que les tablisse ments
86. l y a risque de projection hors du chantier En fonction de tous ces l ments le boutefeu d termine un patron de forage une sorte de quadrillage du ter rain avec des rang es de trous et pr cisant l espacement et la profondeur des trous la nature et la quantit d explosifs et la s quence de mise feu Tout le travail se d roule ensuite dans un ordre pr cis pour r duire les risques d accident De facon sch matique et selon le CSTC avant sa r vision en voici les principales tapes vien nent d abord les foreurs qui percent les trous en suivant le patron de forage Lorsque tous les trous sont for s et que les foreuses et autres machines susceptibles de percuter par accident un d tonateur sont cart es le boutefeu peut entrer en sc ne En plus d un permis g n ral l autorisant manipuler des explosifs il d tient un certificat mis par la Commission de la construc tion du Qu bec attestant le fait qu il dispose des connaissances n cessaires pour mettre feu des explosifs ad quatement et en s curit Les explosifs sont arriv s sur le chantier le jour m me soit livr s par le fournisseur soit apport s par l entrepreneur Les explosifs doivent tre d charg s et transf r s dans un petit d p t ou un coffre de chantier proximit du forage mais distance s curitaire par rapport aux foreuses Une fois le forage achev le boutefeu installe les explosifs dans les trous de mines Il demande son emplo
87. la s curit psychologiques Psychological Health and Safety PHS Le programme couvre la tendance l gale les cons quences sur la sant et des cas d entreprises ayant implant des strat gies de PHS Vous pouvez consulter le site du programme au www ufred ca Online Certificate in Psychological Health and Safety Source Workplace Environment Health and Safety Reporter December 2014 vol 20 n 12 p 3838 PAR M LANIE BOIVIN 6 Pr vention au travail 2015 Photos iStockphoto et Shutterstock la r glementation fait peau neuve PAR VAL RIE LEV E LE DERNIER DES DOUZE COUPS DE LA SIR NE FEND L AIR TRENTE SECONDES S GRENENT ENCORE ET C EST LA MISE FEU BANG LES EXPLOSIFS ONT FRA CASS LE ROC FAISANT VIBRER LE SOL LE DANGER N EST TOUJOURS PAS CART CAR TOUTES LES CHARGES D EXPLOSIFS N ONT PEUT TRE PAS SAUT DE SURCRO T L EX PLOSION A LIB R UN GAZ SOURNOIS ET MORTEL LE MONOXYDE DE CARBONE C EST UNE VIDENCE LES OP RATIONS DE SAUTAGE SUR LES CHANTIERS DE CONSTRUCTION SONT DANGEREUSES ELLES SONT ENCADR ES NOTAMMENT PAR LA SECTION IV DU CODE DE S CURIT POUR LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION CSTC MAIS CETTE SECTION N AVAIT GU RE VOLU DEPUIS 1981 ET AVAIT BESOIN D UNE S RIEUSE REFONTE C EST FAIT LA NOUVELLE R GLEMENTATION EST ENTR E EN VIGUEUR LE 26 F VRIER DER NIER ET TOUS LES TRAVAILLEURS ET EMPLOYEURS CONCERN S DE M ME QUE LES INSPECTEURS DE LA CSST DOIV
88. liniciens en sant au travail Caract risation du syndrome du marteau hypoth narien chez les travailleurs utilisant des outils manuels et expos s aux vibrations main bras Auteurs Alice Turcot Miruna Dumitrescu Marie Fortier Pierre Marcotte Vicky Bernier Andr ane Chabot Caroline Gauthier Rapport R 862 wwwirsst qc ca publi cation irsst vibrations syndrome marteau hypothenarien outils r 862 html 30 Pr vention au travail t 2015 R S S T Maintien en emploi des travailleurs seniors en ducation Des tatic tiques lt eni aue l sions de nature physique et psychologique sur venues aux employ s qu b cois du secteur de l ducation et ayant entra n une perte de temps indemnis e par la CSST concernent davantage les personnes g es de 45 54 ans Plusieurs tudes ont tabli le lien existant entre l ge l incapacit de travailler en raison d un probl me de sant et le d part h tif la retraite de ce es qe Clem RR conditions de sant et de s curit du travail qui facilitent le maintien en emploi du personnel g de 45 ans ou plus travaillant dans une commis sion scolaire du Qu bec Les r sultats permettront d tablir les condi tions de SST consid rer pour favoriser l allonge ment de la vie professionnelle des travailleurs seniors et leur maintien en sant avant leur d part la retraite Conditions de SST et maintien en emploi de
89. lique que les pr occupations de la S ret du Ou bec sont de deux ordres La s ret des explosifs pour qu ils ne soient pas vol s et la s curit du public pour que les gens soient en s curit par rapport aux explosifs Les champs d application des lois f d rale et provinciale sur les explosifs et du CSTC diff rent mais s effleurent et se chevauchent parfois Les modifications d un r glement peuvent donc interf rer avec les autres De plus les provinces utilisent notre r glement comme mod le de base pour implanter les mesures pro vinciales relate Jean Luc Arpin 115 font ca par r f rence Si notre r glement change il faut mettre la r f rence jour dans le r glement provincial Quelques articles du CSTC font justement r f rence la loi f d rale C est le cas d une annexe pr sentant les distances respecter entre un d p t d explosifs et les infrastructures environnantes En raison de cet enchev trement des r glements il fallait s assurer que la r vision de la section IV du CSTC La nouvelle section IV du Code de s curit pour les travaux de construction vient clarifier les r gles de s curit pour chaque tape d une op ration de sautage ainsi que l utilisation de pi ces pyrotech niques Pour le transport il sagit notam ment du transport de transit c est dire l entr e et la circulation d explosifs sur le territoire canadien pour gagner un autre territoire Re
90. mps plein depuis plus de trois ans et je donne approximativement 150 conf rences par ann e Je viens aussi de d marrer une petite entreprise avec trois partenaires dans le secteur de la consultation en sant et en s curit du travail ainsi qu en environnement Vous dites qu avant votre accident vous ne croyiez pas aux publicit s en faveur de la pr vention Pourquoi P C est peut tre parce que je savais que les gens que je voyais la t l vision taient des com diens Ce n tait pas r el pour moi Rencontrer un gars comme moi cette poque ne maurait peut tre pas chang mais peut tre que de voir la r a lit en face m aurait allum des lumi res Ceux qui pensent comme je le faisais avant mon accident se reconnaissent dans mon t moignage Mon objectif n est pas de sauver des vies mais plut t d allumer des lumi res Comment r agissent les jeunes qui assistent vos conf rences JP Mettre le pied dans les coles secondaires et les centres de formation pro fessionnelle est je crois une de mes plus belles r alisations parce que beaucoup de travailleurs m ont dit qu ils aimeraient que leurs jeunes puissent assister ma conf rence Ils sont parfois 200 300 jeunes m couter pendant une heure et demie me donner leur attention au point on pourrait entendre une mouche voler Je pense qu m couter ils font une prise de conscience et se demandent si cela vaut la peine de
91. ns quences souvent tragiques lt lt 2 Le comit directeur du programme comprend des repr sentants de ces deux organismes qu b cois ainsi que de Transports Canada de la Federal Motor Carrier Safety Administration d Alberta Transportation de l Alberta Workers Compensation Board de l Alberta Occupational Health and Safety de l Alberta Motor Transport Association et de l American Transportation Research Institute Des porte parole de transpor teurs qu b cois et albertains ont aussi t invit s y repr senter l industrie du transport 3 Centre de formation en transport de Charlesbourg cftc info csdps qc ca Centre de formation du transport routier Saint J r me cftrecsrdn qc ca C t 2015 Pr vention au travail 43 Comment avez vous r appris vivre apr s avoir d faire le deuil de votre m tier de vos r ves et de vos projets d avenir Jonathan Plante J ai pris les choses une journ e la fois Si quelqu un qui veut escalader l Everest regarde le sommet ca lui paraitra insurmontable Mais s il ne regarde que chacun des petits pas qu il fait ces pas le m neront un apr s l autre au sommet Aujourd hui je me l ve il fait beau je suis de bonne humeur tout va bien j y vais fond Le lendemain matin je me l ve il fait gris je suis un peu fatigu ca va moins bien mais j y vais quand m me en respectant mes limites Est ce qu il ne faut pas aussi un certain courage pour ne
92. nt ainsi document les activit s et les am nagements des deux principaux postes de travail bord des homardiers Cette recherche vise mettre en vidence les avanta ges de certains am nagements aux postes de haleur et de support casiers du point de vue de l efficacit de la s curit et de l ergonomie formuler des param tres de conception de ces postes et documenter la faisabilit de leur mise en uvre lors de modifications d installations existantes dront modifier celles existantes Crit res dam nagement s curitaire des postes de haleur et de support casiers pour les homardiers cod veloppement avec les p cheurs validation sur bancs d essai et strat gies d implantation quipe de recherche Francis Coulombe Merinov Sylvie Montreuil Jean Guy Richard Universit Laval 2014 0021 JACQUES MILLETTE MAURA TOMI t 2015 Pr vention au travail 31 Cote DV 001151 Dur e 23 minutes Ce document traite de l utilisation s curitaire des outils manuels travailler les m taux Ces instru ments sont si r pandus dans les garages r siden tiels ils doivent bien tre sans danger pas vrai C est tout faux En effet m me si ces instruments peuvent sembler anodins il faut tout de m me prendre soin de les employer de facon s curitaire On d bute par quelques consignes g n rales relatives l habillement privil gier et l ordre qu il faut maintenir dans les lieux de trav
93. nt dans le v hicule de l un d eux pour rentrer la maison Peu apr s la voiture d rape et se fracasse sur un arbre Le conducteur meurt des suites de l accident et ses coll gues sont gravement bless s gt gt gt Les donn es de la Soci t d assurance automobile du Qu bec SAAQ indiquent que chaque ann e en moyenne 95 per sonnes d c dent et 9 227 personnes sont bless es dans un acci dent li la fatigue durant la p riode de 2009 2013 Avec la vitesse la distraction et l alcool la fatigue est une des princi pales causes des accidents routiers Quant aux accidents mor tels survenus dans le contexte du travail la CSST rapporte que de 25 30 d entre eux se produisent sur la route De plus 20 des accidents de v hicules lourds sont li s la fatigue Fait tonnant 76 des accidents routiers du travail ont lieu le jour alors que la chauss e est plane et droite dans 58 des cas On recense des trag dies de ce type partout en Am rique du Nord Dans un monde o surmenage et horaires charg s sont quasiment devenus la norme la fatigue peut nuire la s curit de tous les travailleurs Elle s av re bien s r par ticuli rement dangereuse pour les conducteurs professionnels davantage pr sents sur la route dont les longues heures de travail se d coupent parfois en fonction d horaires irr guliers qui pertur bent leur rythme biologique En fait si les conducteurs profession nels et les liv
94. onteurs au moyen d un mode d organisation du travail qui privil gie la rotation des postes Les demandeurs souhaitaient pouvoir mieux pr venir les troubles musculosquelettiques TMS tout en disposant d une plus grande marge de man uvre dans l affectation du personnel pour pallier les absences la p nurie occasionnelle de travailleurs et les fluctuations de la production Des entretiens et des questionnaires ont permis de colliger des donn es que le personnel a utilis es pour tablir lui m me des sc narios d implan tation de la rotation des postes Les chercheurs ont appliqu des m thodes de suivi originales pour tudier la situation qui pr valait la suite de deux essais d implantation Un comit paritaire interne assist de l quipe de recherche a par ailleurs t constitu pour prendre ce dossier en charge sous la forme d une d marche structur e de type conduite de projet Ce comit a dress la liste des conditions humaines organisationnelles et techniques pr alables la rotation des postes ainsi que les enjeux pou vant la limiter L apprentissage des assembleurs avant leur entr e en fonc tion et la stabilit des quipes ont t mis en relief en raison des exigences en mati re de qualit La r duction et le contr le des probl mes de qualit technique de m me que la transformation de certains postes de travail font aussi partie des recommandations Conditions pr alables l implantation de la rot
95. os une trentaine de minutes apr s que le conducteur a fait une sortie de route Dans un accident en France c est un bris m canique du syst me de freinage qui a mis le feu au v hicule pro voquant la d flagration Au Mexique un v hicule M qui transportait des explosifs est entr en col lision avec un autre et a pris feu provoquant son explosion quelques minutes plus tard Chaque fois le feu fut l origine de l explosion Pour viter les bris m cani ques le v hicule qui transporte les explo sifs doit tre en bon tat de fonctionnement et devra dor navant tre inspect chaque ann e par un m canicien accr dit et les d faillances devront tre corrig es Pour faciliter le contr le d un d but d incendie le v hicule devra tre quip non plus d un mais de deux extincteurs portatifs Et enfin pour r duire les risques d explo sion les explosifs devront tre localis s dans un compartiment isol et r sistant au feu conform ment la r glementation en vigueur Si les d tonateurs sont trans port s dans le m me v hicule ils devront l tre dans un compartiment distinct enti rement ferm et sans communication Photo Roland Boivin NO 05 SJIso dx 59 HARMONISATION DES L GISLATIONS SJIso dx sai V k Wow ii NM C E ation de la Loi sut Illustration Shutterstock avec le compartiment contenant les explo
96. pas sombrer dans la d pression apr s un accident aux cons quences aussi graves qu irr versibles P Cest ce que je croyais avant que ca marrive Je pense m tre m me d j dit que j aimerais mieux mourir plut t que de me retrouver en fauteuil roulant Si je ne l ai pas fait je m accorde 25 pour ma personnalit car j ai toujours t un fonceur en qu te de solutions Le reste du cr dit va mon entourage dont le soutien a t essentiel pour moi et qui maccompagne encore huit ans plus tard Je suis particuli rement chanceux d avoir mes c t s une conjointe extraordinaire Elle et moi formons une bonne quipe A quel autre m tier vous tes vous pr par avant de d cider de devenir un porte parole de la pr vention JP Le lendemain de l accident j ai d cid deux choses tudier en finances et me servir de mon exp rience pour que ca narrive Photo Fr d ric Laperle Charpentier menuisier passionn de son m tier Jonathan Plante n a que 26 ans lorsque le 12 mars 2007 il s aventure sans harnais sur une passerelle d pourvue de garde corps qui reliait le rez de chauss e l tage d une maison Il fait une chute de plus de 10 pieds et chappe miraculeusement la mort Il se retrouve cependant parapl gique sa moelle pini re ayant t sectionn e et est donc condamn se d placer en fauteuil roulant N tant pas de nature se laisser abattre il ne perd ni le cap ni le moral et r orien
97. pertise pour les respecter Marie Jos e Leblanc conseill re en planification Service de la diversit sociale et des sports pourraient ainsi d terminer des moyens susceptibles d am liorer la situation en optant pour des traitements de d conta mination appropri s la configuration de leur bassin et sa client le On ne peut pas arriver avec une recette universelle pr vient le chercheur parce que chaque piscine est particuli re La r alit des vieux bains et celle des piscines olympiques sont compl tement diff rentes gt Apporter plus d eau au moulin Pendant que l quipe de Robert Tardif tu die la pr sence des SPD dans les piscines les membres du comit de suivi de la recherche lui demandent d examiner ga lement l efficacit de diverses techniques de traitement de l eau de baignade Les chercheurs largissent donc leur champ d action gr ce la collaboration d une installation de la r gion de Montr al qui emploie 90 travailleurs et peut accueillir 300 baigneurs Ils y pr l vent deux s ries d chantillons d eau six mois d inter valle une fois en pr sence de nageurs et l autre sans Cette piscine offrait diff rents moyens de diminuer entre autres la contamination par les chloramines indique le toxicologue et cette petite tude exploratoire nous a permis de mesurer l effet d une modification des traitements de d sinfection sur les niveaux des sous produits dans l eau
98. quences possi bles Je dis souvent ceux qui m coutent que ce qu ils ont de plus pr cieux dans la vie ne tient qu un fil et que ce sont leurs d cisions qui feront en sorte que le fil tiendra ou non Comment envisagez vous l volution de la pr vention comme valeur sociale JP Je suis convaincu qu on avance qu un changement de culture est en train de s op rer au Qu bec Les gens sont de plus en plus sensibles la pr vention Les entreprises la consid rent de plus en plus comme un investissement et non plus comme une d pense Je trouve fantastique de voir que des gestionnaires ont pris conscience que le capital humain est leur plus grande richesse Si on compare la situa tion avec ce quelle tait il y a une tren taine d ann es on constate que beaucoup de chemin a t parcouru mais aussi qu il reste encore beaucoup faire Je pense qu on s en va dans la bonne direction mais qu il ne faut surtout pas l cher JULIEN Ren e Le confort est il possible lors de pr l vements sanguins ASSTSAS Objectif pr vention vol 24 n 2 avril 2001 p 24 BOUCHARD Francoise lt Les dispositifs s curitaires pour r duire l exposition au sang ASSTSAS Objectif pr vention vol 29 n 4 octobre 2006 p 22 ASSTSAS La disposition des aiguilles souill es 2000 2 p Consult le 2 mars 2015 Bien que l utilisation d aiguilles s curitaires soit la premi re mesure de protection mett
99. qui ont r ussi l implantation de cette approche avaient mis en place un certain nombre de conditions favorables Avant m me le d but de la formation elle tait inscrite dans leurs orientations et ces tablissements taient pr ts soute nir la transition vers de nouvelles m tho des de travail notamment en investissant les ressources finan n cessaires pour rer la p rennit de la d marche La majorit du personnel soignant doit ARS Saupoudrer les connaissances voue la d marche l chec La formation doit aussi tre offerte en continu aux nouveaux employ s Les formateurs doivent disposer de temps pour bien planifier les activit s de formation Par la suite il faut leur permet tre de prendre le temps n cessaire pour faire un bilan et partager les exp riences v cues lt Le degr d implantation peut va rier d un tablissement un autre gt sou ligne Louis Trudel aussi de l Universit Laval Des principes qui vont de soi Les formateurs ne transmettent pas uniquement des notions th oriques Ils s investissent aupr s des r sidents qui pr sentent des atteintes cognitives rendant ardue la prestation de soins d hygi ne lt Je donne des bains et change des culottes d incontinence explique Julie Bleau Pendant ce temps les interve nants m observent Ils sont toujours ton n s de constater quel point les soins se d roulent dans le calme
100. r vis PAR JULIE M LANCON Lors de la r paration d un transporteur vis un travailleur subit de graves blessures Ou aurait il fallu faire Avant d entreprendre tout travail d entretien de r paration de d blocage ou de nettoyage dans la zone dangereuse d une machine il faut que le dispositif de commande soit en position d arr t que la machine soit en arr t complet et que toutes ses sources d nergie soient cadenass es de mani re viter une mise en marche accidentelle pendant la dur e des travaux Par ailleurs le moteur d entrainement du transporteur vis n tait pas muni d un disjoncteur sp cifique afin de permettre l arr t et le cadenassage de la machine Au moment de l acci dent le transporteur vis a t mis en fonction par une com mande automatique reli e au fonctionnement du s choir Finalement l employeur doit informer ad quatement le tra vailleur sur les risques reli s son travail et lui assurer la for mation l entrainement et la supervision appropri s sur les proc dures s curitaires de fonctionnement d entretien et de cadenassage Notre personne ressource Pierre Priv coordonnateur aux enqu tes Direction g n rale de la pr vention inspection et du partenariat de la CSST Pour en savoir plus WWVW Csst qc ca prevention secteur agriculture Pages secteur agriculture bref aspx t 2005 Pr vention au travail 33 Reportage Pour un chantier parfait planif
101. raite ensuite de protection auditive nomm ment les bouchons d oreille et les casques ou serre t te antibruit On rappelle tout d abord les contextes exigeant le port de l quipement de protection auditive puis on montre comment mettre en place les bouchons ou les casques Finalement on pr sente bri vement les v tements de protection soit les bottes et les gants On fait aussi un tour d horizon des avan tages fournis par les quipements de protection avant de revenir sur les consignes g n rales respecter lorsqu on doit en porter PAR JULIE GRENIER ET PASCALE SCURTI Le Centre de documentation de la CSST concu pour vous Cote DV 001068 Dur e 21 minutes Savez vous que l on peut encourir des blessures graves en chutant de seu lement deux m tres de hauteur Cette vid o de Vocam qui s adresse plus particuli rement aux travailleurs et aux employeurs du secteur indus triel et du secteur de la construction aborde la s curit lors de travaux en hauteur Tout d abord on analyse une s rie de mises en situation concernant des accidents en hauteur Ces accidents se caract risaient par la pr sence de chariots l vateurs d chelles d esca liers d chafaudages et d quipe ments de protection contre les chutes Ensuite on explique ce qu est une analyse de risques et quand elle doit tre appliqu e Cette analyse une fois accomplie permet par exemple de signaler une zone dan gereuse de mettre
102. ratiques de management Une entreprise engag e dans une politique interne de doit donc lister de mani re exhaustive les probl mes qui rel vent de ces quatre sph res et ce en cing tapes Il faut d abord un engagement formel de la l Escouade jeunesse s inscrit dans le cadre des efforts direction puis la mise en place d un comit de pilotage de la CSST pour sensibiliser les jeunes aux risques et aux associant toutes les parties prenantes du probleme cons quences d un accident du travail et encourager Ensuite vient la collecte de donn es qui permet de les employeurs former et superviser sa jeune main dresser un diagnostic des probl mes pr sents au sein d uvre En 2014 au Qu bec pr s de 11 000 jeunes sont de l entreprise Par la suite il faut mettre en uvre des bless s mutil s ou m me tu s au travail Parce que actions et des indicateurs pour finalement engager nous avons besoin de tous nos jeunes travailleurs il ces actions dresser un bilan global et communiquer les faut poursuivre les efforts en mati re de pr vention des r sultats aux salari s accidents du travail Vous pouvez agir La norme a t r dig e en 2008 par Entreprises en sant De la mi mai au d but d ao t dix huit quipes d agents Elle serait aujourd hui appliqu e par 400 entreprises de pr vention visiteront toutes les r gions du Qu bec au Qu bec rapporte Pelletier En 2014 la norme pour rencontrer les jeunes travailleu
103. re en place pour pr venir les piq res le port de gants est obligatoire chez les travailleurs de la sant lorsqu ils utilisent une aiguille creuse qui traverse un vaisseau sanguin Les gants ne prot gent pas des piq res Toutefois lorsqu une piq re sur vient ils diminuent le risque de s rocon version en pr sence de sang provenant d un client porteur du VIH ou de maladies comme l h patite B ou l h patite C En effet le gant essuie une portion du sang sur l aiguille Une pig re d aiguille peut entrainer des effets importants sur la sant et exige une action imm diate L intervenante doit organiser son poste de travail en placant son mat riel du c t de la main avec laquelle elle r cup re les o c E A objets dont elle a besoin Elle vite ainsi de travailler en torsion chaque fois qu elle va chercher un tube ou une ouate par exemple ce qui pr vient les troubles musculosquelettiques l am nagement du poste de l interve nante qu elle soit droiti re ou gauch re doit lui permettre d tre bien plac e par rapport au bras sur lequel elle effectue le pr l vement Le bras de la cliente repose sur un support qui lui permet de le main tenir en bonne position pour le pr l ve ment De plus l option d am nagement respecte les principes mentionn s pr c demment On voit galement l intervenante utiliser un garrot clips qui limine l effort d
104. reurs sont les plus touch s avec pr s du quart des accidents routiers du travail une recherche de l IRSST note que les policiers et les d tectives les manceuvres et les manutentionnaires les chauffeurs d autobus et le personnel m dical constituent les trois quarts des v nements de ce type Photo Shutterstock R glementer ne suffit pas Alors que les heures de conduite de tra vail et de repos des conducteurs de v hi cules lourds sont r glement es pourquoi faudrait il mettre en place un programme de gestion de la fatigue La r glemen tation est essentielle reconnait Marie Andr e B dard conseill re en s curit routi re la SAAO mais qui ne peut elle seule liminer tous les risques d accidents dus la fatigue au volant La r glementation ne peut pas dire aux gens que le sommeil est une n cessit au m me titre que manger ou boire et qu il faut en faire une priorit 1 Accidents routiers au travail survenus au Qu bec de 2000 2008 Caract ristiques et classification R 792 IRSST GET Pr vention au travail 41 Reportage Ces constats ont amen des parte naires des secteurs public et priv tant am ricains que canadiens dont la SAAO et la CSST s associer pour concevoir le Programme nord am ricain de gestion de la fatigue PNAGF Il s agit d une forma tion en ligne dont l objectif est de relever le d fi que repr sente la pr vention des accidents routiers a
105. rs directement qu b coise a t publi e en France sous la forme d un en entreprise H tez vous de r server votre atelier en fascicule intitul Mise en UVTE de la norme qu b coise communiquant avec le bureau r gional de la CSST le plus Entreprises en sant 46 euros ditions Afnor Des proche ou en crivant escouade jeunesse csst qc ca exp rimentations sont en cours dans plusieurs entreprises fran aises LP Pour plus d information www jeunesautravail com ou escouade jeunesse csst qc ca CD Source L info expoprotection Visitez nous en ligne Inscrivez vous au prix S curit au travail au Canada 2015 preventionautravail com Votre entreprise est l une des plus s curitaires au Canada Soulignez PRIX vos accomplissements mati re SECURITE Erratum de s curit au travail en pr sentant AU TRAVAIL une candidature au prix S curit AU CANADA Dans notre dernier num ro la page couverture montre u re sapaqa un travailleur tenant avec ses mains une d coupeuse disque Le travailleur porte tout l quipement de protection Date limite d inscription 1 juin individuelle n cessaires Cependant il devrait porter une protection respiratoire munie de filtres prot geant contre Pour en savoir plus sur le concours 2015 les particules de la s rie 95 99 ou 100 cat gorie N P ou R et pour vous inscrire visitez le plut t que celle pr sent e sur la photo www safestemployers com t
106. s lecons sont suivies d un test Un examen final est propos en conclusion a chaque module 2 Il s agit d une pr sentation PowerPoint qu on peut t l charger sur un poste de travail ou autre support cl USB c d rom etc Cette option comprend la m me mati re que la pr c dente mais pas d examen final Elle peut tre avantageuse pour les personnes n ayant pas toujours acc s une connexion Internet 3 La troisi me option une pr sentation PowerPoint d pourvue de narration s adresse aux entreprises qui souhai tent avoir recours un formateur Celui ci peut s approprier le contenu du programme et le transmettre sa facon en recourant au support visuel fourni Le site comporte aussi un manuel destin aux gestionnaires de services de transport de m me qu un calculateur de rentabilit permettant d valuer les co ts et les avantages de l implantation du PNAGF dans leur entreprise Le pro gramme a t mis en place pour outiller davantage l industrie du trans port routier note Marie Andr e B dard dans l objectif de cr er une culture de s curit l gard de la fatigue pour faire en sorte qu elle soit int gr e la culture de l entreprise Le PNAGF d montre que la fatigue a des incidences sur la sant mentale et physique ainsi que sur la motivation au travail mais que la responsabilit d y veiller ne repose pas uniquement sur les paules des conducteurs Tout le monde est
107. s nouvelles formes de travail change ments d mographiques travailleurs g s femmes immigrants technologies plus vertes et plus durables Paul mile Boileau a cependant rappel que la pr vention des maladies professionnelles passe d abord par une meilleure sensibilisation de tous les acteurs impliqu s incluant les tra vailleurs les employeurs et les professionnels de la sant R S S T COLLOQUE 2014 MALADIES PROFESSIONNELLES portrait d fis et perspectives Finalement il a r p t le r le central de la science pour pr venir les maladies professionnelles soulignant que la recherche au Canada est relativement active dans ce domaine et qu elle cible de facon prioritaire le cancer et l asthme li s au travail lt lt MARJOLAINE THIBEAULT Pr sentations entendues Understanding and Preventing Occupational Diseases Linn Holness Centre for Research Expertise in Occupational Disease e Statistiques sur les maladies professionnelles au Qu bec Patrice Duguay IRSST e Maladies professionnelles impact conomique au Qu bec Martin Lebeau IRSST e Maladies professionnelles interventions et prise en charge partir dexemples de terrain Geoffroy Denis Direction de la sant publique de Montr al e Quelques facettes de la recherche sur les cancers reli s au travail France Labr che IRSST e Maladies professionnelles le portrait des recherches men es au Canada Sabrina
108. s travailleurs seniors dans un milieu d ducation au Qu bec quipe de recherche Alessia Negrini IRSST Marc Corbi re Universit du Qu bec Montr al 2012 0050 O Parcours de formation ax e sur l emploi 277 Evaluation des risques li s la SST Les adolescents qui prouvent des difficult s d apprentissage sont particuli rement vuln rables en mati re de sant et s curit du travail SST notamment parce qu ils occupent sou vent des m tiers manuels ont peu d exp rience et peuvent avoir des difficult s de compr hension qui rend plus ardue leur ducation en SST Au Qu bec le Parcours de formation ax e sur l emploi PFAE vise pr parer ces jeunes int grer le march du travail en privil giant l alternance travail tudes et stages en entreprise Lun des enjeux importants pour ces jeunes est de profiter de la formation pour d velopper des comp tences li es la SST Dans le cadre du PFAE l enseignant en charge de l int gration de la supervision et de l valuation en milieu de stage est une personne pivot de l tablissement des bases de cette formation Il s assure que les risques pr sents sur les lieux du stage ne compromettent pas l apprentissage et la sant de ses l ves et les aide acqu rir des comp tences utiles en SST Cette activit vise mettre au point un outil appropri pour aider les enseignants superviseurs de stages valuer les risques de SST dans l
109. s accidents routiers attribuables au manque de sommeil Elle s adresse d abord aux conducteurs de v hicules lourds mais peut tre utile tous ceux qui ont conduire dans le cadre de leur travail Vous pouvez lire galement un reportage sur l accueil des travailleurs immigrants et leur sensibilisation la sant et la s curit du travail Du c t de l IRSST on relate les conclusions d une tude sur l ap proche relationnelle de soins ARS une philosophie compl men taire aux principes du d placement s curitaire des b n ficiaires introduite graduellement dans dix sept centres d h bergement et de soins de longue dur e Des intervenants qui recoivent une for mation de formateurs en ARS transmettent ensuite leurs connais sances leurs coll gues afin que tous acqui rent les m mes habilet s Une quinzaine d ann es plus tard peut on dire que cette approche a fait ses preuves C est cette question de l Association paritaire pour la sant et la s curit du travail du secteur affaires sociales que des chercheurs financ s par l IRSST ont r pondu Aussi pour marquer le 35 anniversaire de l IRSST la section Recherche publie un deuxi me article sur une r alisation qui a laiss sa marque en SST la publication en 2004 du Manuel d hy gi ne du travail Du diagnostic la maitrise des facteurs de risque Qualit de vie au travail la qu b coise Une norme qu b coise de qualit de vie au travai
110. sidences On a t chanceux il y a eu des cas o il tait moins une Les pompiers sont arriv s et ont mesur une teneur en CO de 1 200 pm La norme c est 35 ppm 1 200 ppm c est la mort qui vous attend commente Roland Boivin Les explosifs galement une question de s curit publique Le milieu du sautage l explosif et la CSST taient convaincus qu une r vision de la section IV du CSTC s imposait Mais la s cu rit en pr sence d explosifs ne rel ve pas seulement de la CSST En effet les explo sifs ne doivent pas tomber entre les mains de qui voudrait commettre un attentat ou un autre m fait Cest donc aussi une ques tion de s curit publique qui rel ve de comp tences provinciale et f d rale 1O Pr vention au travail Au gouvernement f d ral Ressources naturelles Canada g re la Loi sur les explo sifs et le R glement de 2013 sur les explo sifs Cette loi et ce r glement concernent la fabrication l essai l acquisition la pos session la vente le stockage le transport l importation et l exportation d explosifs Photo CSST d application de la Loi sur les explosifs tandis que la S ret du Qu bec la fait appliquer Cette loi couvre l attribution du permis g n ral pour la manutention d ex plosifs et des permis de transport de d p t et de vente La sergente M lanie Normand est coordinatrice provinciale en explosifs et a particip la r vision du CSTC Elle exp
111. ssources naturelles Canada d livre donc les permis pour notamment la fabrication le stockage l importation et la possession d explosifs mais pas pour leur utilisation L utilisation est du res sort du gouvernement provincial dis tingue Jean Luc Arpin le directeur de la Division de la r glementation sur les explo sifs Ressources naturelles Canada Au gouvernement qu b cois le minis de la S curit publique g re une loi galement appel e Loi sur les explosifs et le r glement aff rent soit le R glement n allait pas l encontre des lois f d rale et provinciale sur les explosifs Et comme le r glement f d ral est lui m me en cours de r vision l occasion tait propice l harmonisation des trois l gislations Tous autour de la table Le comit de r vision du CSTC a form un sous comit pr sid par le conseiller expert de la CSST Pierre Bouchard com pos de repr sentants de la CSST de repr sentants syndicaux et de l Association des constructeurs de routes et grands travaux du Qu bec ainsi que de deux fabricants d explosifs pour repr senter la partie patronale Roland Boivin qui fut expert en explosifs la CSST pr sident de la Soci t d nergie Explosive du Qu bec puis consultant pour l ASP Construction a aussi pris part aux travaux de r vision en tant que repr sentant de l ASP Construction La S ret du Qu bec et Ressources naturelles Canada taient
112. stions l gitimes aux employeurs concernant leur s curit et on leur explique qu ils ont le droit de le faire sans risquer de perdre leur emploi Poser une question n est pas un manque de loyaut leur pr cise t on En guise d exercice les formateurs leur montrent des petites annonces et la lecture des offres leur demandent sont les risques dans ces types d emplois Nous voulons d velopper chez eux une forme de vigi lance par rapport au travail manuel explique Pascale Chanoux Le mat riel comprend aussi beaucoup d l ments visuels plus faciles saisir et des vid os pr sentant des personnes immigrantes ayant subi un accident du travail ou ayant contract une maladie professionnelle Nous les utilisons divers moments de la formation explique Pascale Chanoux Nous leur demandons ensuite Voil ce qu a v cu un de vos compatriotes que feriez vous pour viter ca vous Les futurs travailleurs pr sents r alisent qu un accident peut avoir beaucoup de r percussions sur une vie et pour longtemps Reportage Dans la r gion de Granby le taux dembauche est lev pour les travailleurs immigrants dans les industries agro alimentaires et manufacturi res notam ment par des agences de placement S ils y travaillent nombreux ils s y blessent aussi lt Nous utilisons les exemples d ac cidents pour sensibiliser les arrivants sur la facon dont ils se produisent sur leurs cons quences
113. t 1 5 heure en r paration indique Pascale Chanoux C est au moment o les immigrants terminent leur francisation qu il est le plus opportun de leur parler de SST Ils se d brouillent d j mieux en francais et peuvent comprendre les messages v hi cul s C est aussi ce moment l qu ils sont en recherche active d emploi Les nombreux organismes qui les aident trouver du travail ou pr parer un CV en profitent donc pour leur fournir en m me temps les notions de base qui leur seront utiles pour travailler en s curit faut agir rapidement ajoute Pascale Chanoux car plusieurs immigrants m me tr s scolaris s acceptent tr s court terme toutes sortes d emplois dans toutes sortes de conditions certaines tr s mau vaises N ayant souvent aucune comp tence pour les travaux manuels ils sont On apprend aux travailleurs immigrants poser des questions l gitimes aux employeurs concernant leur s curit victimes de blessures relativement graves en termes de posture de troubles muscu losquelettiques et de probl mes lom baires par exemple Le mat riel en SST destin sensibiliser les immigrants repose sur des bases tr s concr tes On les familiarise tout d abord avec la terminologie sp cifique la SST et on leur explique s ils sont prot g s ou non selon les diff rents types d em ployeurs qui les embauchent y compris les agences de placement On leur apprend poser des que
114. t qc ca publication irsst fiche soufflette rf 612 html Egalement offerte en anglais Choosing a safe efficient blow gun Fiche technique RF 867 www rsst qc ca publication irsst fiche soufflette rf 867 html 28 Pr ventionau travail t 2015 La dispersion des polluants mis par les chemin es des batiments Les auteurs d une tude comportant deux phases se sont pench s sur la dispersion des polluants que les chemin es des b timents mettent lesquels peuvent constituer un danger pour la sant des occupants de l immeuble metteur ou de ses voisins s ils y sont r introduits par des prises d air ou s y infiltrent par des ouvertures Dans un premier temps une mod lisation exp rimentale a t r alis e avec des gaz traceurs sur des b timents de g om trie diff rente situ s en aval et en amont de la soufflerie de l Universit Concordia Les chercheurs ont pris en consid ration les dimensions de ces difices leur espacement la hauteur et l em placement des chemin es les param tres d mission des polluants et la direction des vents Dans un deuxi me temps les scientifiques ont effectu une revue de la litt rature et voulu am liorer les m thodes de pr diction des effets des b timents adjacents sur la dispersion des missions polluantes provenant des chemin es des toitures environnantes en faisant appel la m canique des fluides num ri que CFD www irsst qc ca publication irsst etude
115. te sa vie professionnelle en retournant aux tudes Puis apr s avoir termin son baccalaur at Jonathan Plante fait un second virage 180 degr s il entreprend de raconter son exp rience et les r percussions de son accident devenant ainsi un porte parole de la pr vention Son histoire est celle d une renaissance Elle t moigne de la r silience de la d termination et de la motivation de tous les instants qu un jeune accident du travail met profit pour sensibiliser la sant et la s curit aussi bien les gestionnaires et les travailleurs que les l ves du secondaire et des coles de formation professionnelle un peu partout au Ou bec pas d autres Je suis all l universit faire un baccalaur at en administration des affaires avec un profil en finances de march Alors que je terminais mes tudes j ai recu de belles offres d emploi de trois grandes banques mais avant de leur r pondre je me suis souvenu de la promesse que je m tais faite Je me suis aussi souvenu de ma rencontre avec Michel Juteau un autre accident du tra vail devenu parapl gique et conf rencier qui m avait dit qu il cherchait une rel ve Je l ai donc appel il m a pris sous son aile et j ai commenc travailler en col laboration avec lui Sans lui je ne crois pas que j aurais eu le cran de me lancer dans le vide Ma premi re conf rence m a donn la piq re et j ai d couvert une nou velle passion Je fais cela te
116. teur la CSST Plusieurs choix de diables s offrent elles Pour transporter des objets lourds ou parcourir une longue distance le diable quatre roues qui supporte tout le poids de la charge peut tre plus appropri L effort physique est Photo Getty Images beaucoup moindre car les deux roulettes suppl mentaires supportent le poids lors du transport de l objet Le travailleur pousse le diable sans supporter le poids Il doit n anmoins faire un effort pour prendre et d poser l objet d taille M Rizzo Comme ce diable a une plus grande bavette il est toutefois moins appropri pour monter ou descendre des marches existe aussi un diable pour appa reils lectrom nagers qui est plus large plus solide et muni d une courroie pour attacher la charge et un diable pour baril indique M Rizzo En effet le diable traditionnel n est pas concu pour transporter un baril car lorsque ce der nier est moiti rempli d eau ou d huile le liquide bouge lors du trajet rendant le baril instable note l inspec teur Si le travailleur change de direc tion pendant son parcours il devra exercer une force additionnelle pour retenir le mouvement engendr par le liquide qui bouge risquant de se blesser M me en se d placant en ligne droite le liquide bouge continuellement et le travailleur devra faire un effort constant pour garder le contr le du diable pour suit il Le diable pour baril permet
117. tra tion en CO S il rencontre un trou rat seul le boutefeu peut tre pr sent dans la zone de tir et r amorcer ou d bourrer le trou suivant la proc dure tablie par l employeur Si l op ration de r amorcage ou de remise feu est irr alisable les explosifs doivent tre retir s en suivant une proc dure qu un ing nieur a crite en concordance avec les instructions du fabricant Si tous les trous ont saut ou que les explosifs ont Photo Centre de formation professionnelle de la Baie James gt Le journal de tir permet de valider les quantit s le taux de chargement de mieux planifier le prochain sautage de modifier les patrons de forage t retir s que la concentration en CO est inf rieure aux valeurs limites d expo sition indiqu es au R glement sur la sant et la s curit du travail cha pitre 5 2 r 13 et qu il estime que la zone de tir est s curitaire le boutefeu en informe les travailleurs en d clen chant un signal sonore de 15 secondes Les travailleurs devront donc attendre la fin de ce signal pour enlever les pare clats et excaver les d bris Les pare clats devront d ailleurs tre retir s rapidement pour favoriser la dissipation du CO dans l atmosph re et pr venir sa migration dans le sol Finalement le boutefeu remplit le journal de tir il consigne notamment les quantit s d explosifs utilis es les param tres du sautage et le r sultat lt Le journa
118. ttribuables au manque 42 Pr ventionau travail 2015 de sommeil Bien qu il sadresse d abord aux conducteurs de v hicules lourds il contient de l information pertinente pour tous ceux qui ont conduire dans le cadre de leur travail En analysant la grande diversit des facteurs de risque en jeu la recherche qui a men la cr ation de ce programme a approfondi la probl matique de la fatigue au volant ce qui a permis d la borer une approche globale comportant des strat gies pr ventives Le r sultat de ce travail qui s est chelonn sur plu sieurs ann es et dont les l ments ont t valu s par des experts a pris corps dans un site Web destin aux conduc teurs et leur famille aux transporteurs aux exp diteurs aux r ceptionnaires et aux responsables de la s curit dans les entreprises www pnagf com Un site en mouvement Le site propose une formation interactive r partie en dix modules offrant de l in formation vulgaris e en francais ou en anglais sur les facons de g rer la fatigue et les troubles du sommeil Chaque module est propos en trois formats 1 L apprentissage autonome Il suffit de s inscrire en ligne et de cr er un compte personnel pour acc der cette option qui pr sente une narration audio et un support visuel Chacun peut suivre la formation son rythme et revenir au besoin sur les contenus l int rieur de chacun des modules les diff rente
119. u travail avant pendant et apr s les travaux de construction 34 Pr ventionau travail I entreprend donc de produire une conf rence ayant pour objectif de faire r fl chir les intervenants du milieu 11 fait ressortir deux notions essentielles planification et communication car pour M Beaudoin un chantier s curitaire ca passe par une bonne planification des travaux Si les travaux sont mal pla nifi s cela expose les travailleurs des risques d accident plus lev s cite en exemple un cas des travaux ont t retard s parce qu ils avaient lieu sur un site de reproduction de gre nouilles lt a fallu se presser pour respecter l ch ancier ce qui aurait pu entrainer des accidents Pourtant si la planification des travaux avait t faite correctement les responsables pr sents auraient t au courant de la pr sence de ces animaux l avant le d but des travaux La communication le nerf de la guerre En plus de bien planifier les travaux il faut absolument assurer une communication constante entre tous les intervenants men tionne Marc Beaudoin La complexit accrue des projets et la vitesse de r alisation sont autant de facteurs qui multiplient le nombre d intervenants Il faut tous les tenir inform s On oublie trop souvent que des professionnels comme l estimateur le charg de projet l architecte ou l ing nieur ne travaillent pas directement sur le chantier 115 peuvent galem
120. ues requiert un milieu de travail tr s propre les femmes seront expos es une moins grande quantit de poussi res En revan che elles risquent de travailler avec des m taux nouveaux pour lesquels nous disposons de moins d information sur les effets long terme Exposition semblable De mani re g n rale les emplois occup s par des hommes taient pr s de deux fois plus expos s des contaminants 30 96 que ceux des femmes 16 96 Les hommes taient souvent expos s aux gaz d chap pement de v hicules moteur aux cou pes p troli res aux hydrocarbures aromatiques polycycliques aux poussi res de mat riaux de construction et aux poussi res d abrasifs Dans le cas des Man uvres manutention naires Concierges services domestiques nettoyage M caniciens r parateurs de v hicules automobiles Cadres administratifs travailleurs assimil s Chefs vente de biens de consommation Charpentiers travailleurs assimil s Gardiens agents de s curit Autres travailleurs du b timent Man uvres du Piqueurs de tissus la machine Travailleurs sp cialis s aliments et boissons Commis en comptabilit d Employ s de bureau Enseignantes la maternelle et au primaire R ception nistes et h tesses d accueil Vendeurs commis ven deurs de biens de consomma iion 1 5 Caissiers 24 Aides infir mi res et pr pos es
121. vironnement de travail HYGIEN F TRAVAIL Hygi ne du travail publi en 1985 4 Ma trise des facteurs de risque 5 Gestion information et communication Un peu plus de 100 personnes travaillent ce projet en comptant les membres du comit ditorial les r dacteurs les valideurs J ai relu tous les textes et uniformis les termes d un chapitre l autre se rappelle Brigitte Roberge Finalement en 2004 le Manuel d hygi ne du travail Du diagnostic la maitrise des facteurs de risque sort des presses Les ditions Modulo qui l ont acquis des ditions le Griffon d argile le vendent d ailleurs toujours ainsi que les droits de reproduction Gr ce la d marche choisie ax e sur le diagnostic et la maitrise des facteurs de risque ce nouvel ouvrage contribue rendre les interventions sur le terrain plus efficaces prot ger la sant et assurer la s curit et l int grit physique des travailleurs du Qu bec volution Quand on demande Brigitte Roberge quelles sont les diff rences majeures entre les deux ditions du Manuel d hygi ne du travail elle r pond ceci Il y a d abord la facon de pr sen ier les cinese Edition est r explique des concepts La deuxi me est plus appliqu e plus coll e la d marche terrain de l hygi ne du travail Les pr oc cupations et le vocabulaire aussi ont volu Dans la premi re dition la femme
122. yeur de faire vacuer la zone de tir et de s assurer que les autres travailleurs sont l abri Douze coups de 3 Lorsque le est trop r sistant pour tre attaqu par sifflet annoncent la mise feu Apr s le sautage l employeur veille ce que personne ne revienne sur les lieux avant l cou lement d un d lai dont la dur e d pend du proc d de mise feu et de l inspection du site par le boutefeu La section IV du CSTC r glemente toute cette s quence d op ra tions sur les chantiers de construction Mais ce CSTC qui date de 1981 n a pas suivi l volution technologique D une part la nature des explosifs a chang Dans les ann es 70 et 80 l explosion tait d clench e par une onde lec trique qui se propageait de trou en trou pour faire exploser tous les chargements comme des dominos Aujourd hui les charge ments explosent aussi successivement comme des dominos mais les d tonateurs lectriques ne sont presque plus utilis s Ce n est plus le courant lectrique qui transmet l onde de d tonation mais l impact de la d tonation lui m me Dans chaque trou un explosif se compose d un d tonateur de surface reli au fond du trou un autre d tonateur et la charge explosive tous les trous tant reli s entre eux par les d tonateurs de surface Le boutefeu actionne un exploseur qui d clenche le d tonateur de surface qui son tour transmet l impulsion au d tonateur au

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