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Peut-on intervenir dès l`école maternell

1. la raucit aussi peut tre relev e orientation de l enfant vers un ORL Phoniatre Parole Le parler b b conduit la r ponse non Compr hension notions cognitives On peut re proposer la t che dans des contextes un peu diff rents Il a toujours t pr cis que le questionnaire ne devait pas tre consid r comme un test une grande libert est donc laiss e l enseignant quant au mat riel utiliser Expression On peut faire des recoupements avec les valuations GS CP Comportement en g n ral Il est indispensable d y r pondre IV valuation quantitative 0O Modalit s de la cotation Total des questions ayant la r ponse non de 0 9 inclus l enfant n a pas de difficult s de 10 13 inclus lenfant est surveiller et revoir de 14 17 inclus difficult s probables int r t d une proc dure d examen individuel Au dessus de 18 un examen individuel est indispensable pour pr ciser les difficult s difficult s certaines dans le tableau de r partition 0 Justification de la cotation cette cotation doit tre consid r e comme un guide commode O R partition de la population de r f rence dans les groupes d finis cf document p 7 0O Limites de la cotation quantitative Les limites indiqu es doivent videmment tre interpr t es avec bon sens l enfant qui se trouve 9 est peut tre surveiller
2. quipe du RASED ou tout autre personne ayant en charge l enfant Ce document de travail apporte des bases solides pour un change entre professionnels Il n y a pas une m thode mais des r ducations toujours longues et laborieuses dont les objectifs d am lioration modestes mais r alistes et atteignables permettent dans la plupart des cas des progr s encourageants Il n y a de toute fa on pas de rem de miracle Si cela existait on le saurait Il faut donc s informer se documenter se tourner vers les personnes comp tentes pouvant nous apporter 31 http www education gouv fr cid262 1 evaluation des connaissances et des competences des eleves html a http pcpjcaar free fr index html 33 M Mazeau Neuropsychologie et troubles des apprentissages du sympt me la r ducation P 151 p 29 37 quelques pistes Mais il ne faut pas se faire d illusions au final c est l enseignant de trouver sa propre recette prendre un peu de ceci et de cela en fonction des besoins de l enfant et essayer ce petit rem de Le contact avec les professionnels sur le terrain reste il me semble la meilleure des garanties Ils ont un autre regard sur l enfant et la synth se des connaissances peut faire voluer un point de vue Les m decins scolaires les membres du RASED et les orthophonistes ont leur disposition de nombreuses batteries de tests permettant de confirmer ou d infirmer
3. Si d normes progr s avaient t constat s depuis l ann e pr c dente certaines comp tences n taient pas encore acquises Pourquoi ce langage si d cousu Pourquoi ces moments de lumi re o elle semble tout comprendre et deux minutes plus tard plus rien Victoria s exprime nous avons cette chance de pouvoir mettre des activit s en place pour chercher avancer et essayer de comprendre Mes observations aupr s de Victoria taient riches et parall lement lorsque j observais Hector en classe je n avais pas ce sentiment J ai recueilli le maximum d informations mais le retrait de sa maman ne m a pas incit e aller plus loin raison pour laquelle j ai limit mes observations le concernant p 22 37 Hector lui n utilise pas le langage oral pour entrer en communication avec ses pairs Lorsqu il est arriv l cole l ann e derni re en classe de petite section il pleurait chaque matin Une fois en classe il se calmait Il ne supportait pas qu on lui demande de faire quelque chose il partait alors dans une crise assez impressionnante Il ne faisait aucun atelier il jouait norm ment avec l eau il manipulait les l gos et les kappla Il tait dans son monde et tait assez agit Au d but il ne voyait pas les autres pour atteindre son but quand il y avait quelqu un devant lui il poussait Son regard n accrochait pas lorsqu il avait quelqu un en face de lui il fuya
4. ou encore diff rences Entendre certes mais accepter demande du temps Faire le deuil de l enfant id al voir sa vie autrement et avancer Dans nos cultures d s 3 ans le milieu naturel de l enfant c est l cole Qui s int resse l enfant ne peut vacuer l cole dont son avenir d pend et qui en dernier ressort sera le juge de l efficacit et de la fonctionnalit de nos diagnostics et de nos th rapeutiques Aussi p dagogues et m decins neuropsychologues en particulier partagent ils un m me sujet d inqui tude cet enfant atteint de troubles d apprentissage un m me projet lui permettre d actualiser au mieux toutes ses potentialit s un m me espoir quant ses possibilit s d int gration sociale et son panouissement personnel p 18 37 Malgr leurs fr quentes divergences sur l interpr tation des troubles et les rem des qu il convient d y apporter malgr leurs pratiques d valuation et de prise en charge bien diff rentes p dagogues et m decins se d couvrent donc compl mentaires pour l essentiel travaillant de conserve une meilleure compr hension de cet enfant l et la mise au point des strat gies autorisant au mieux son plein panouissement dans une soci t et une cole de 0 20 plus en plus exigeantes Il est n cessaire de travailler ensemble pour l avenir de l enfant Nous avons chacun notre sp cificit notre regard sur la vie sur l enfant que l
5. Ralentir son d bit de parole bien articuler contr ler l intonation accentuer la prononciation Eviter de travailler deux notions en opposition risque d amalgame tant que l une et l autre ne sont pas s rs Reformuler le message utiliser la redondance la r p tition les synonymes les paraphrases les exemples Sa compr hension est souvent litt rale le figur n est pas compris Repr senter les diff rentes tapes requises l aide de photos pictogrammes Montrer le produit fini avant de donner la consigne Associer syst matiquement un pictogramme un apprentissage effectu Travailler le langage partir des contes et autres r cits fictionnels associer des pictogrammes Ne pas h siter mimer mettre l histoire en sc ne corporellement Rythmer les mots avec les mains en frappant les syllabes Proc der par champs s mantiques l enfant retient mieux le mot s il est associ aux autres concepts de son champ Ecrire la consigne au tableau d s que l enfant est lecteur pour renforcer la bonne compr hension de la consigne orale Sophie Leroy St phanie Morel Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage oral 6 7 10 02 2008 Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3 Langage expressif Ne pas freiner l expression spontan e par des remarques des corrections valoriser sa prise de parole Encourager les exercices et jeux favorisant l expression des activit s d v
6. cureuil pompe pomme Sa confusion des sons occasionne des confusions de sens orteil oreille ces ses Invention de la fin des mots M connaissance de la ponctuation et intonation ne correspondant pas toujours au sens Absence vidente d automatisation de l activit lexique Ne comprend pas ce qu il lit Ecriture et orthographe Extr mes difficult s recopier un mot ou une phrase Copie lente et difficile monopolise toute l attention Copie pleine de fautes Difficult s de graphisme Mauvaise tenue de son crayon Forme mal ses lettres Peine particuli rement avec les majuscules Sophie Leroy St phanie Morel Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage crit 10 02 2008 3 10 Chez l enfant Signes En cycle 2 et 3 Ne respecte pas la ligne de base Cherche ses mots productions pauvres criture phon tique Beaucoup d erreurs en dict e coupe arbitrairement les mots Il perd l endroit o il tait revient en arri re crit deux fois la m me chose Le temps de revenir sur son cahier il a oubli ce qu il doit crire probl me spatial et de m moire imm diate Confusions auditives Addition de lettres ou de syllabes Inversions de lettres ou de syllabes Fusion de deux mots en un seul ou d coupages arbitraires limage pour l image il se lance pour il s lance Ne fait pas de lien entre des mots de la m me famille
7. difficult s m moriser l orthographe de mots nouveaux erreurs phonologiques en lecture et orthographe de 8 ans grande lenteur fatigabilit troubles de l attention troubles d orientation spatio temporelle persistance d erreurs phonologiques et ou visuelles en lecture et orthographe sauts de ligne en lecture en orthographe erreurs d individualisation des mots fr quentes erreurs d usage difficult s consolider un stock orthographique stable mots invariables fr quentes erreurs d application des r gles grammaticales cat gories grammaticales confuses difficult s dans la copie et la prise de notes nombreuses ratures vilaine criture douleurs vives du poignet et du bras mauvaise tenue du crayon mauvaise compr hension de la lecture des le ons difficult s pour transcrire ses id es en expression crite difficult s persistantes pour classer organiser ranger difficult s dans la r solution de probl mes mobilit oculaire troubles de l attention soutenue et de l attention s lective troubles de la concentration l ve facilement distrait troubles psychomoteurs sch ma corporel orientation spatio temporelle dysgraphies troubles visuo spatiaux troubles du comportement secondaire inhibition d motivation d sinvestissement scolaire d pression agressivit troubles du sommeil Sophie Leroy St p
8. on suit mais c est en utilisant les comp tences de chacun que l on tendra vers la r ussite de l enfant 5e r r 21 L cole maternelle premi re tape de la r ussite scolaire comment se passe l accueil l cole maternelle Que faut il mettre en place Avec qui travailler Comment aider et pourquoi Autant de questions auxquelles je tenterai d apporter une r ponse suite mes observations aupr s de Victoria et d Hector et ma pratique professionnelle 2 Mich le Mazeau P 230 2 B O hors s rie 1999 p 19 37 Les grandes personnes ne comprennent jamais rien toutes seules et c est fatigant pour les enfants de toujours et toujours leur donner des explications Le Petit Prince Antoine de Saint Exup ry 2 A l cole de tous les possibles 2 1 Moments de vie en classe Pour clairer mes propos sur les enfants et le langage l cole maternelle j ai de suite pens deux enfants scolaris s dans l cole o j enseigne et particuli rement Victoria Victoria tait dans ma classe l ann e derni re en moyenne section et rapidement je me suis pos des questions Quelques semaines apr s la rentr e j ai fait appel au psychologue scolaire pour lui faire part de mes interrogations J avais constat un retard de langage sans pouvoir en d finir le degr Elle utilisait des mots juxtapos s sans lien les uns avec les autres tout du moins c est ce
9. Caract ristique de l enfant en quelques mots enfant qui entend correctement pas de d ficience mentale sans l sion c r brale visible sans carence ducative ou affective majeure Les dysphasies La communication est pr serv e les aspects relationnels et sociaux du langage sont investis de fa on ad quate intentionnalit interactions le contenu est coh rant et adapt l interlocuteur la situation mais la forme linguistique du message de l nonc du discours est pervertie distordue l enfant parle de fa on pertinente et propos mais il dit mal car il ne peut respecter construire appliquer automatiquement les r gles constitutives de sa langue ni aucune autre Mich le Mazeau in Neuropsychologie et troubles des apprentissages L enfant essaye toujours de se faire comprendre en passant parfois par le non verbal gestes Comme le document concernant les troubles du langage crit ce document n est aucunement une grille d valuation Ne pas oublier qu l oral le milieu socioculturel entre en jeu ainsi que le bilinguisme Un enfant qui ne prononce pas correctement ou qui ne parle pas ne doit pas tre enferm de suite dans un trouble du langage oral Sophie Leroy St phanie Morel Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage oral 1 7 10 02 2008 Chez l enfant g de Signes d alerte 1 2 ans Obsessions par un son ou jouet en particulier av
10. Chacun progressera son rythme l essentiel tant d avancer Difficult s soit mais de quel ordre L chelle de classification est grande et la limite entre les termes n est pas toujours vidente S il s agit de simples retards on a une chance que a se rattrape comme le disait Didier Roch orthophoniste intervenant aux cours du D U L enseignant n est pas seul et peut en r f rer des personnes plus comp tentes en la mati re pour comprendre ce qui affecte l enfant Qu apprend on l cole maternelle Les nouveaux programmes P 16 p 6 37 Retard de parole de langage dysphasie et dyslexie difficult s retards ou troubles Il me para t important de d finir chacune de ces notions car certains mots parfois la mode sont souvent employ s tort Un enfant agit sera tiquet hyperactif et un autre ayant maille partir avec les sons sera bien videmment dyslexique Mais que renferment ces termes qui ont trait au langage Notons que la neuropsychologie infantile est une science nouvelle disons jeune qui est en constante volution C est une discipline qui tudie les perturbations cognitives motionnelles comportementales et les troubles de la personnalit provoqu s par des l sions ou des dysfonctionnements du cerveau L volution et les d couvertes de cette science font que ce qui est vrai aujourd hui peut ne plus l tre demain ou du moi
11. Dans l absolu un rep rage des enfants d s la petite section de maternelle est id al car il permet de mettre en place une intervention pr coce si n cessaire et ainsi de pr venir les cons quences des difficult s de langage de l enfant L enseignant est tout fait m me de participer ce rep rage comme le souligne D A Romagny car il conna t bien l enfant et r ciproquement Je pr ciserai que rep rage pr coce ne veut pas dire diagnostic ferme et d finitif Il ne faut pas oublier la plasticit c r brale de l enfant et lui laisser parfois du temps pour acqu rir certaines notions Mais lui laisser du temps ne veut pas dire non plus le laisser seul face ses difficult s 14 Publication A N A E n 85 partir de la page 315 p 13 37 Soyons claire Le premier cycle est fondamental d terminant Bien d marrer l cole est le gage le plus s r de la r ussite la condition sine qua non de toute bonne scolarit Une vraie politique de pr vention consisterait assurer tous les enfants les bases des apprentissages lire crire compter s en donner les moyens C est cet ge que le maximum doit tre tent car c est entre 3 et 8 ans que se situe la p riode sensible l acquisition des bases scolaires et plus intimement pour chaque enfant sa confiance en son avenir en sa capacit r ussir comme les autres et gravir les m mes chelons donc vivre et travailler
12. En petite et moyenne section de maternelle Ant c dent de trouble du langage oral retard de parole ou de langage dysphasie Le rappel mn sique est difficile difficult d vocation de mots connus de l enfant difficult retenir une comptine oubli de consignes Difficult s syntaxiques Inversions de sons Difficult s de s riation classer du plus grand au plus petit Difficult dans l organisation spatio temporelle G ne dans la coordination motrice enfant gauche maladroit difficult nommer les diff rentes parties de son corps En grande section de maternelle Il ne poss de pas tous les sons de la langue Fait des confusions ch s tr cr 1 r pr pl etc Il ne dispose pas d un langage informatif Ne peut pas raconter ce qu il meurt d envie de dire M moire imm diate auditive insuffisante rythmes po sies m morisation de plusieurs consignes il ne retient que la derni re ou les m lange M moire visuelle insuffisante Il ne sait pas bien nommer les principales parties du corps Dessin du bonhomme peu structur Il ne sait pas se rep rer dans l espace sur sous devant derri re en haut en bas Il se rep re mal dans la journ e matin midi soir Il ne reconstitue pas la chronologie d une histoire en images Il s organise mal dans une s quence d actions ex se laver les mains L enfant est mal lat ralis Le graphisme Grande maladres
13. Institut M dico Psychologique 1 M Pro Institut M dico Professionnel LN S E R M Institut National Scientifique d Etudes et de Recherches M dicales LT E P Institut Th rapeutique Educatif et P dagogique L S F Langue des Signes Fran aise M D P H Maison D partementales des Personnes Handicap es M P S A mat riel p dagogique sp cifique adapt P A I Projet d Accueil Individualis P J J Protection Judiciaire des Jeunes P M I Protection Maternelle et Infantile P P A P Programme Personnalis d Aide et de Progr s P P R E Programme Personnalis de R ussite Educative P P S Projet Personnalis de Scolarisation R A S E D R seaux d Aides Sp cialis es aux El ves en Difficult S A A A I S Service d Aide l Acquisition de l Autonomie et l Int gration Scolaire pour d ficients visuels 5 18 ans S A F E P Service d Accompagnement Familial et d Education Pr coce pour d ficients visuels 0 5 ans S E G P A Section d Enseignement G n ral et Professionnel Adapt second degr S E S S A D Service d Education et de Soins Sp cialis s A Domicile S E S S D Service d Education et de Soins Sp cialis s Domicile pour d ficients moteurs S S E S D Service de Soins et d Education Sp cialis s Domicile pour d ficients mentaux T E D Troubles Envahissants du D veloppement T S L O E Troubles Sp cifiques du Langage Oral et Ecrit U P I Unit P dagogique d
14. Travailler les jeux et les bruits L utilisation de gestes codant visuellement le phon me m thode Borel Maisonny on buccaux souffle grimaces accord avec l orthophoniste si ce professionnel l utilise Utiliser des exercices de rythmes des Pour ces enfants l entr e dans l crit am liore souvent le langage oral comptines Partenariat avec les parents Avoir une communication fr quente avec les parents Solliciter leur aide Indiquer aux parents un th me qui sera prochainement discut en classe pour qu ils abordent le vocabulaire de ce th me avec leur enfant ils peuvent tre des agents interm diaires int ressants Avoir des contacts r guliers avec les soignants l enfant doit tre au centre du dispositif des adultes Sophie Leroy St phanie Morel Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage oral 717 10 02 2008 RESUME Troubles du langage pluridisciplinarit l enfant au centre du dispositif des adultes rep rer et accompagner scolarisation loi du 11 f vrier 2005 L cole maternelle est un lieu d apprentissages de cr ativit d coute mais aussi de communication En petite section de maternelle le langage des enfants est en pleine construction Il arrive parfois que le langage se mette difficilement en place Quand faut il intervenir Le suivi d une enfant tout au long de l ann e scolaire nous permettra d observer et de comprendre le
15. ducatifs sur ordinateur et renouvelais mon stock de puzzles Rapidement David reprit ses bonnes vieilles habitudes et rien n y fit Il avait constamment besoin d tre occup d tre en action un enfant plein de vie tr s vif Je n avais pas suffisamment de connaissances l poque sur ces enfants d bordants d nergie intelligents pour peut tre lui apporter autre chose A l heure actuelle je prendrais du temps avec cet enfant pour discuter avec lui l couter le comprendre Avancer avec lui en lui proposant des activit s adapt es cibl es et le responsabiliser davantage Ne pas avoir peur finalement de proposer des activit s bien au dessus du niveau de la classe prendre r ellement en consid ration ses besoins Et puis je me tournerais vers des professionnels de sant pouvant apporter des r ponses mes interrogations Peut on parler d un enfant hyperactif D un enfant pr coce La pluridisciplinarit est un mot qui r sonne en moi suite cette formation et je suis bien d cid e la mettre en uvre J ai en m moire une autre exp rience cette fois ci plus douloureuse car synonyme d chec Combien de fois cette ann e ai je pens cet enfant Thomas lorsqu il tait question d enfants vifs bougeons brutes agressifs et pourtant si attachants Thomas tait connu de toute l cole Il restait rarement une journ e enti re dans la classe S il ne mordait pas il jetait ce qui l
16. et majeur dans l cole aider l enseignante de petite section au moment de l habillage je lui aurais laiss un coin chappatoire gribouiller sur un grand espace feuille le laisser se d fouler sous la surveillance d un adulte Autant de petites choses qui auraient permis Thomas mais aussi nous enseignantes l ayant eu en classe de mieux vivre et de faire r ussir cette scolarit Certaines de ces mesures avaient t mises en place mais trop souvent son histoire familiale le rattrapait Le volet social tait tr s pr sent et surrepr sent ducateur mandat par la justice assistante sociale contrairement au volet m dical m decin scolaire et psychologue scolaire Je n aurais pas attendu si longtemps pour faire part de mes interrogations et de mon souhait d avoir l avis d un professionnel ext rieur neuropsychologue test de QI etc Certes nous avons chacun notre r le mais cette formation m a permis de mieux comprendre les diff rents signes d appel que ce soit la dysphasie la dyslexie les TDAH et d avoir un autre regard sur l aide que rapidement nous pouvons apporter aux enfants que nous accueillons p 35 37 Conclusion Tous les jeunes quels que soient les besoins ducatifs qu ils pr sentent doivent trouver dans le milieu scolaire ordinaire la possibilit d apprendre et de grandir avec les autres pour pr parer leur avenir d hommes et de femmes libres et de citoyens
17. exercices et l aider dans la succession des t ches faire Domaine des math matiques Si une dyscalculie est diagnostiqu e En calcul mental accepter qu il se serve des ses doigts S assurer qu il fait la diff rence entre le nombre et le chiffre Pointer les chiffres l envers mais ne pas sanctionner l inversion si le r sultat est bon Lui expliquer l utilisation du signe lt et gt Mettre disposition les tables de multiplication et laisser libre usage de la calculatrice L aider trouver la bonne op ration partir du vocabulaire L aider trouver des tapes R solution de probl mes lui apprendre faire des dessins des sch mas pour r soudre le probl me Admettre sa fa on de faire du moment que le r sultat est bon En g om trie l aider dans le rep rage des carreaux l aider trouver ses points de Sophie Leroy St phanie Morel 10 02 2008 Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage crit 9 10 Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3 rep res Revenir autant qu il le faut la manipulation pliages objets en 3D utiliser des objets concrets L aider m moriser les termes techniques en s assurant la compr hension de leur sens Lui laisser faire des tableaux de conversions La premi re voie consiste identifier les correspondances entre les lettres et les sons segmenter les mots en petites uni
18. pondre aux demandes rapidement Pour clairer les propos de ce m moire j ai d cid de suivre plus particuli rement une enfant scolaris e dans l cole o j enseigne Afin d avoir des l ments pr cis concernant cette enfant j ai contact le psychologue scolaire ainsi que l orthophoniste qui la suit 15 La pr vention de la dyslexie l cole Mucchielli Bourcier Arlette P 36 p 14 37 Accompagner un enfant en difficult s demande un investissement personnel de la part de l enseignant car 1l faut alors contacter les diff rentes personnes ressources Il est important que l enseignant sache si l enfant dispose d un suivi en dehors de l cole s il va au Centre M dico Psychologique chez l orthophoniste L ann e derni re le CMP m apparaissait comme une structure assez herm tique Cette ann e j ai franchi le pas et me suis rendue au CMP de la ville o j enseigne J ai obtenu un rendez vous non pas avec le m decin mais avec le cadre de sant J avais une image un peu fauss e du fonctionnement de ce centre car je restais sur un sentiment d inaccessibilit suite une premi re prise de contact infructueuse Il s av re tout simplement que les professionnels qui travaillent dans ce centre sont pr sents mi temps voire moins et sont donc difficilement joignables Et puis le secret m dical fait loi l enseignant n a pas acc s toutes les donn es mais peut en obtenir q
19. BO n 42 du 25 11 1999 Mes objectifs de recherches en d but d ann e taient clairs mieux comprendre les difficult s des enfants en sachant d crire des termes tels que dyslexie dysphasie comprendre le fonctionnement neurologique d un enfant observer comment travaillent les diff rents partenaires qui gravitent autour de l enfant en difficult s rencontrer ces professionnels mettre en lien l investissement de chacun et voir comment un projet avance La qualit des cours dispens s la disponibilit des professionnels sur le terrain et les nombreux crits sur ces sujets m ont permis d atteindre mes objectifs A l issue de cette formation l enrichissement personnel et professionnel est ind niable La neuropsychologie d couverte fort int ressante pour moi cette ann e est un r el outil sur le terrain il s agit d tre vigilant et de ne pas enfermer un enfant dans un trouble qui n est pas le sien D sormais je suis plus r ceptive certains signes d appels Je n h site plus contacter les partenaires prendre part au travail d Equipe et avancer avec eux pour apporter l enfant le meilleur de nos comp tences et l accompagner sur le chemin de la libert Le langage oral est une cl vers l autonomie intervenir d s l cole maternelle s impose comme une vidence Travailler en partenariat n est pas chose facile Il faut y consacrer du temps tre l coute accepter l
20. Etablir des r gles claires de communication Ne tol rer qu un seul l ve parle la fois Varier le type d activit s sur le m me th me Partir de l int r t et du plaisir de l l ve et tendre les sujets partir de l Alterner les activit s verbales et celles impliquant la manipulation Travailler en tutorat pour v rifier la compr hension Faire plusieurs d monstrations s il le faut mais ne pas le noyer avec trop d explications Favoriser la mod lisation l imitation Automatiser le plus possible Sophie Leroy St phanie Morel Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage oral 5 7 10 02 2008 Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3 Attirer l attention de Penfant quand on lui adresse un message le nommer s assurer d un contact visuel et m me physique mimer le message quand c est possible exag rer les gestes pour frapper l imagination Se placer la hauteur de son visage Enrichir le message verbal coupler toute information auditive une information visuelle voire kinesth sique gestes dessins images pictogrammes frises chronologiques mimes Langage Pour tre compris faire des phrases courtes et pragmatiques diminuer la quantit d informations traiter pour une consigne r ceptif donn e ne donner qu une consigne la fois utiliser des mots de vocabulaire connus favoriser la communication travers des exemples concrets
21. Inadapt s A P F Association des Paralys s de France A R H Agence R gionale d Hospitalisation A R P A I J E Accueil et Rencontre de Parents Accueil et Insertion de Jeunes Enfants A S E Aide Sociale l Enfance A S E H Aide l Accueil et la Scolarisation des El ves Handicap s A T E Am nagement du Temps de l Enfant A V S Auxiliaire de Vie Scolaire A V S Co Auxiliaire de Vie Scolaire Collectif A V S I Auxiliaire de Vie Scolaire Individuel B E P Besoin Educatif Particulier C A E Centre d Action Educative C A F S Centre d Accueil Familial Sp cialis C A F D E S Certificat d Aptitude aux Fonctions de Directeur d Etablissement ou de Service d intervention sociale C A F E T S Certificat d Aptitude aux Fonctions d Educateur Technique Sp cialis C AF M E Certificat d Aptitude aux Fonctions de Moniteur Educateur C A F S Centre d Accueil Familial Sp cialis C A M S P Centre d Action M dico Sociale Pr coce C A P A S H Certificat d Aptitude Pour les Aides Sp cialis es les enseignements adapt s et la scolarisation des l ves en Situation de Handicap C A P E J S Certificat d Aptitude au Professorat de l Enseignement des Jeunes Sourds C A SS F Code de l Action Sociale des Familles C A S N A V Centre Acad mique pour la Scolarisation des Nouveaux Arrivants et des enfants du Voyage C AT T P Centre d Accueil Th rapeutique Temps Partiel C C A S Centre Communal
22. LS Centre de Ressources pour l Int gration Scolaire C R F Centre de R ducation Fonctionnelle C R O P Centre de R ducation de l Ouie et de la Parole C R O S S Centre R gional pour l Organisation Sanitaire et Sociale C S P Centre Scolaire et Professionnel C T N E RH I Centre Technique National de Recherches sur les Handicaps et les Inadaptations C T R A Comit Technique R gional sur l Autisme D A C dispositif d accueil D D A S S Direction D partementale des Affaires Sanitaires et Sociales D D E E A S Dipl me de Directeur d Etablissement d Education Adapt e ou Sp cialis e D R A S S Direction R gionale des Affaires Sanitaires et Sociales E E Equipe Educative E G P A Enseignements G n raux et Professionnels Adapt s E E M Etablissement d Education Motrice E M E Etablissement M dico Educatif E N A El ve Nouvellement Arriv E P Equipe Pluridisciplinaire E P LE Etablissement Public Local d Enseignement coll ge lyc e EREA E R E A Etablissement R gional d Enseignement Adapt second degr E S S Equipe de Suivi de Scolarisation E V S Emploi de vie scolaire E V S ASEH emploi de vie scolaire aide sp cialis e aux l ves handicap s F A M Foyer d Accueil M dicalis F D E Foyer D partemantal de l Enfance F S E Foyer socio ducatif H J H pital de Jour LE M Institut d Education Motrice LME Institut M dico Educatif I M P
23. adverbes et surtout ceux se rapportant au temps difficult s comprendre les consignes doubles produit des r ponses hors contexte O est le chat L enfant r pond Le chat est noir apprend mieux en regardant faire les autres qu en suivant les consignes verbales Un enfant qui copie doit poser question est ce de la copie simple par manque de confiance en soi ou est ce que l enfant copie car il ne comprend pas les consignes orales et a besoin de regarder pour s aider Le canal visuel est une voie d acc s conserv e pour les enfants dysphasiques ne reproduit pas le rond le carr le losange ne reproduit pas trois sons dans l ordre ne m morise pas trois signes graphiques ne r ussit pas une preuve de rythmes n a pas une bonne perception visuelle des couleurs dimensions formes ne conna t ni n exprime les positions du corps debout couch sur sous n arrive pas lire dans le sens correct avec des images ou des pions Sophie Leroy St phanie Morel Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage oral 10 02 2008 3 7 Chez l enfant g de Signes d alerte 6 7 ans mauvaise tenue du crayon nombreuses ratures troubles de la conscience phonologique math matiques trouble de l acquisition des nombres persistance du retard de langage 7 8 ans difficult s de la copie sauts de lignes en lecture
24. au sein d une m me entit il existe des tableaux complexes qui diff rent d un enfant l autre Ce sont des troubles s v res et durables de l volution du langage oral Dominique Anne Romagny parle de trouble structurel durable caus par un dysfonctionnement neurologique Ici c est le cadre qui est atteint c est la structure Pour le retard de langage on parlera d un trouble fonctionnel c est ce qu il y a l int rieur du cadre qui est atteint ce sont les fonctions Le retard de langage est un d ficit phonologique et syntaxique L enfant m lange inverse confond et en arrive alors une phrase disloqu e Normale au d but de l volution du langage cette persistance est ensuite prendre en compte Le retard de parole est bien diff rent en ce sens o c est la r alisation phon tique des mots qui est touch e Les syllabes sont invers es un phon me est remplac par un autre Le mod le de prononciation aidera notamment l enfant progresser Distinguons le trouble articulatoire qui est un d faut de prononciation d une erreur de mouvement ad quat des organes bucco phonateurs Un retard est susceptible d tre rattrap alors qu un trouble s v re n cessite des mesures adaptatives 3 P 74 8 Les troubles sp cifiques du langage oral et crit les comprendre les pr venir et les d pister accompagner l l ve Dr Christine Egaud P 46 D A Romagny P
25. bien souvent un enfant qui consulte pour un probl me de langage oral pourra rencontrer des difficult s plus ou moins prononc es au moment de l entr e dans le langage crit Il est 6 Inspecteur d Acad mie propos de l enfant dysphasique et de l enfant dyslexique f vrier 2000 p 8 37 important alors que les parents soient inform s de cette ventualit ils seront ainsi plus vigilants au moment de l apprentissage de la lecture Poursuivons avec les termes qui se rapportent au langage oral Ainsi Marc Delahaie dans le livre L volution du langage chez l enfant De la difficult aux troubles donne la d finition suivante concernant les troubles sp cifiques de l volution du langage oral TSDL toute apparition retard e et tout d veloppement ralenti du langage qui ne peuvent tre mis en relation avec un d ficit sensoriel avec des troubles moteurs des organes de la parole avec une d ficience mentale avec des troubles psychopathologiques avec des carences socio affectives graves avec un dysfonctionnement ou une l sion c r brale vidente Il s agit d un trouble ind pendant de tout facteur ext rieur Il faut alors distinguer deux types de TSDL d un c t les retards de parole et langage et de l autre les dysphasies de d veloppement On parle de dysphasies au pluriel car les troubles associ s sont fr quents II n existe pas une dysphasie mais des dysphasies et
26. d une richesse sans gale En une ann e j ai beaucoup appris de la souffrance de l l ve face l chec scolaire la notion primordiale de respect en passant par l envie de s en sortir de r ussir Tout est amplifi dans ces classes la souffrance des l ves l enseignement sp cialis individualis les liens avec les ducateurs Cette souffrance de l l ve est difficile supporter quand on a choisi le m tier d enseignante par vocation Comment peut on avancer sereinement dans sa carri re lorsque certains l ves restent sur le bord de la route Cette souffrance je l ai longtemps ressentie et aujourd hui elle m aide avancer J enseigne en milieu ordinaire le contexte est bien diff rent mais chaque enfant est porteur de son histoire et de ses diff rences avec autrui L un de nos devoirs est d aider les enfants en difficult s et d avancer avec eux mais aussi d accompagner les parents dans la compr hension des difficult s que rencontre leur enfant et de mettre en place des mesures ducatives et cognitives adapt es Je me suis sentie concern e par la loi du 11 f vrier 2005 car nous devons d sormais assurer l accueil et la scolarisation de toute personne en situation de handicap Depuis quelques ann es d j des l ves reconnus handicap s poussent les portes de l cole Suite la publication de cette loi ce nombre ne peut qu augmenter Comment leur offrir un meill
27. d gager les l ments majeurs des diff rents troubles observ s et rencontr s en classe en milieu ordinaire Cf annexe VIT Sur le site de l Education Nationale en cliquant sur banque d outils vous avez ensuite acc s des fichiers vous proposant d valuer diverses comp tences Il est particuli rement l usage des enseignants de grande section mais quelques fiches peuvent tre adapt es pour une classe de niveau inf rieur Ces fiches sont pratiques car toutes les informations sont pr sentes l enseignant n a plus qu agir Il sait ce qu il veut valuer comment il va le faire et des suggestions p dagogiques lui sont propos es Un outil le Pourquoi C est Pas Juste plus commun ment appel le PCPJ nous a t pr sent lors des cours et des visites dans les structures de Lyon Il a t labor par un groupe d enseignants sp cialis s de la r gion lyonnaise dans le but de regrouper les connaissances en neuropsychologie de l enfant et les aides que l on peut apporter ces enfants atteints de troubles des apprentissages Il permet de rep rer les aptitudes et les difficult s d apprentissage des enfants scolaris s en cycle II A l cole maternelle seuls les enfants de grande section pourront b n ficier de cet outil Il permet l enseignant de cibler le ou les domaines o l enfant prouve des difficult s L enseignant pourra alors produire ces documents aupr s de l
28. d Action Sociale 2C A S H Certificat Compl mentaire pour les enseignements Adapt s et la scolarisation des l ves en Situation de Handicap C C S S Centre de Consultations et de Soins Sp cialis s C D A P H Commission des Droits et de l Autonomie des Personnes Handicap es C D O E A Commission D partementale d Orientation vers les Enseignements Adapt s du second degr C E F Centre Educatif Ferm C E L Contrat Educatif Local CI Ad Classe d Adaptation Classe E V classe pour les enfants du voyage C L I N Classe d initiation nouveaux arrivants C L IS 1 Classe d int gration Scolaire pour handicap s mentaux C L I S 2 Classe d int gration Scolaire pour handicap s auditifs C L I S 3 Classe d int gration Scolaire pour handicap s visuels C L I S 4 Classe d int gration Scolaire pour handicap s moteurs C M P Centre M dico Psychologique C M P P Centre M dico Psycho P dagogique C M S Centre M dico Social C N E D Centre National d Enseignement Distance C N L Centre Normandie Lorraine C N S A Caisse Nationale de Solidarit pour l Autonomie C O A E Centre d Orientation et d Action Educative C R A Centre de R ducation Auditive C R AH N Centre de Ressources pour l Autisme de la Haute Normandie C R E A I Centre R gional pour l Enfance et l Adolescence Inadapt es C R E S D A Centre R gional d Education Sp cialis e pour D ficients Auditifs C R
29. de votre classe a en moyenne un niveau entourer la r ponse ENTRE 3 ANS ET 6 MOIS ET 3 ANS ET 8 MOIS Peu lev moyen lev ENFANT Nom Pr nom Date de naissance Profession du P re Profession de la m re A la maison l ensemble de la famille parle uniquement le fran ais O Une ou plusieurs personne s parle nt une autre la e D p p p ngu OUI NON OUI NON VOIX MOTRICITE 1 voix normale m m 16 dans les exercices corporels motricit moyenne m m si voix chuchot e ou tr s faible cocher la case bonne ou excellente cocher la case NON si NON motricit m diocre ou insuffisante PAROLE 17 habilit manuelle motricit moyenne bonne ou 2 parole normale m 0 excellente cocher la case NON si motricit m o0 si Penfant a un parler b b cocher la case m diocre ou insuffisante NON 18 peut d couper avec des ciseaux 0 0 COMPREHENSION NOTIONS a z 19 utilise la colle de fa adapt e COGNITIVES o E R o o Comprend c t dans exemples pour MEMOIRE i t EEEE A miseen routes o o 20 retient facilement les comptines o o 3 Sur dessus O oO 4 Sous dessous T COMPORTEMENT DANS LE JEU 5 Le plus long le plus grand 21 quand il joue verbalise ses actions m 6 Qu est ce que verbe d action 22 dans le jeu peut introduire la fiction faire comme 7 Combien s
30. donc du CP Je m oppose nergiquement cette prise de position Nous 16 P37 17 p 244 p 16 37 pouvons nous devons commencer avant Bien souvent le Cours Pr paratoire est le lieu o se r v le la dyslexie Il est dommage d attendre que le mal soit fait pour r agir d autant qu l cole maternelle nous avons tout de m me du temps pour intervenir Un travail en partenariat avec l orthophoniste qui suit l enfant scolaris dans notre classe devrait permettre de consolider et solidifier les bases afin que l enfant puisse entrer dans le langage crit avec plus d assurance et de confiance en lui L enseignant n a pas et ne peut pas avoir toutes les r ponses aux difficult s des enfants scolaris s Il est n cessaire de tendre la main vers d autres professionnels pour apporter aux enfants un enseignement cibl qui correspond leur niveau et leurs possibilit s Bien souvent dans les livres traitant du sujet de dyslexie on retrouve cette souffrance de l enfant qui est parfois per u comme paresseux manquant de volont et bien d autres vocables d valorisants Certains vont m me mettre en place des strat gies pour se faire oublier car ils ressentent ce d calage C est nous enseignants de donner chaque enfant sa place dans la classe et de l accompagner avec ses forces et ses faiblesses Certaines pathologies sont plus s v res que d autres et peuvent nous d stabilise
31. du terrain une formation sp cifique s imposera peut tre d ici quelques ann es En attendant tout enseignant est cens assumer cette t che d accueil et d accompagnement scolaire La loi de f vrier 2005 couvre tous les champs du handicap Avant sa publication il y a eu de nombreux textes et rapports concernant les enfants et le langage oral et crit Parmi les crits importants le rapport de Jean Charles Ringard de 2000 que j ai cit pr c demment Suit le Plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage du 21 mars 2001 qui insiste sur une meilleure pr vention des troubles du langage quelle qu en soit l origine un meilleur rep rage des troubles sp cifiques l tablissement d un diagnostic plus rapide et plus s r une meilleure prise en charge des 4 5 concern s Nous reviendrons sur les axes prioritaires qui sont propos s dans ce plan mais notons d s pr sent qu il est question de pr vention d s l cole maternelle d information de formation L axe prioritaire num ro un mieux pr venir d s l cole maternelle me semble primordial dans la mesure o tout n est pas jou avant 6 ans contrairement ce que l on peut lire parfois En effet le cerveau de l enfant est un organe en d veloppement comme se sont appliqu s nous le r p ter les 1 Art L 112 1 de la Loi n 2005 102 du 11 f vrier 2005 pour l galit des droits et des chance
32. grave L chec scolaire a se soigne P 63 p 26 37 avancer avec eux et ne pas vouloir aller plus vite cela ne sert rien au contraire cela peut desservir l enfant Je tiens ce discours car j ai eu acc s assez facilement aux dossiers de Victoria mais sur le terrain les enseignantes sont moins optimistes peu de contacts avec les professionnels parents parfois d sengag s manque de moyens etc Nous avons heureusement en tant que professionnels de l ducation des outils notre port e Ainsi selon Dr C Egaud les apprentissages l cole maternelle sont apprendre changer apprendre pratiquer le langage apprendre comprendre apprendre r fl chir sur le langage Echanger comprendre pratiquer r fl chir autant de notions difficiles pour des enfants ayant des difficult s avec le langage oral Comment les aider 2 3 Quelques outils pour l enseignant Aider les enfants certes mais comment les aider pourquoi les aider Que signifie aider A la question pourquoi les aider la r ponse para t vidente cela rel ve de notre devoir Mais comment L la r ponse est moins vidente Les enfants ayant des difficult s avec le langage oral ont chacun leur mani re de d velopper leur langage Bien souvent l enseignant n a que quelques bribes d informations pouvant le guider dans sa p dagogie qu il tentera d adapter l enfant Pour cet enfant inclassable
33. handicap reconnu et parfois visible Ainsi l cole o j enseigne une enfant trisomique et un enfant autiste se sont pr sent s L entr e dans les apprentissages pour ces enfants est alors sp cifique Apr s la publication de la loi du 11 f vrier 2005 davantage d enfants en situation de handicap pousseront les portes J ai choisi de suivre deux enfants dans l cole o j enseigne Victoria utilise le langage oral Certes elle parle s exprime utilise des mots mais mis bout bout sans lien logique semble t il Hector ne s exprime quasiment pas tout du moins pas avec le langage oral J ai en effet remarqu au cours de quelques observations qu il comprenait et parvenait se faire comprendre en utilisant les gestes et le toucher Prendre la main inciter solliciter sont autant de marqueurs de communication Deux enfants qui fr quentent l cole maternelle qui sont pr sents chaque jour et dont les parents souhaitent le meilleur pour eux Si l enseignant se sent parfois d sarm face un enfant qui n entre pas dans les apprentissages il n est pas le seul Au cours de mes lectures j ai relev cette souffrance des parents ce parcours du combattant pour comprendre tout simplement ce qu a leur enfant et aboutir s il le faut la reconnaissance du handicap Tout parent r ve d un enfant comme les autres Qu il doit tre difficile d entendre des mots comme handicap d ficience
34. int gration second degr U T A S Unit Territoriale d Action Sociale W 1 S C Wechsler Intelligence Scale for Children Echelle d intelligence Wechsler pour enfants ANNEXE II Renseignements scolaires concernant Victoria Observation r alis e par Sophie Leroy enseignante l cole maternelle Florian en cong formation pour suivre un Dipl me Universitaire en Neuropsychologie ducation et p dagogie Observation de Victoria plusieurs reprises en classe ponctuellement et une semaine compl te Accueil va vers les autres discute avec eux Regroupement va s asseoir sur le banc au signal n est pas toujours concentr e est dans les nuages l ve le doigt pour prendre la parole et r pond la question pos e puis poursuit son discours Elle parle des cadeaux qu elle a eu Enseignante Papa aussi il t a fait des cadeaux Victoria oui papa pousse table il est fort est parfois absente a un regard vague Elle revient au groupe lorsqu il y a des gestes de faits Evolutions not es conna t tous les pr noms de ses camarades l oral utilise apr s conna t ses couleurs l ann e derni re en moyenne section elle ne retenait pas les couleurs appliqu e soign e volontaire utilise le je utilise sujet verbe compl ment crit son pr nom quand elle ne sait pas faire elle le dit conna t la comptine num rique jus
35. langage Ces petits temps de travail sont peut tre une goutte d eau mais sont pour Victoria un moment privil gi qu elle appr cie Elle est seule avec l enseignante elle est encourag e soutenue autant d actions valorisantes qui lui donnent confiance p 25 37 Ma rencontre avec l orthophoniste de Victoria confirmera tous ces efforts mais surtout l vera un voile important et imposant de quoi souffre t elle Vu l volution de Victoria en deux ans on s oriente vers une dysphasie Je ne vais pas dire qu l vocation de ces mots j ai eu un soulagement car je sais combien il est prudent de rester sur ses gardes quant au diagnostic mais enfin on touchait du doigt ce qui perturbait Victoria depuis son entr e l cole maternelle Ceci expliquait donc cela Il ne s agit pas d un retard simple qui va se r sorber en grandissant c est un handicap qu il va garder toute sa vie Trouble s v re et durable ce probl me d origine structurelle se d finit comme Un dysfonctionnement sp cifique de l laboration du langage oral chez un enfant qui n est ni sourd ni d ficient intellectuellement et qui n a pas de trouble de la personnalit Il s agit donc d un probl me neurologique une perturbation dans les commandes adress es par le cerveau S il tait certain que Victoria n entrait pas dans les apprentissages comme les autres enfants restait savoir comment Nos tentatives parf
36. que l on pouvait croire Car derri re cet amalgame de mots elle semblait vouloir dire quelque chose communiquer La r ponse donn e la question quel travail veux tu faire quand tu seras grande me laissait perplexe Maman b b ventre donner biberon et v lo acheter Barbie J avais not des probl mes de concentration certaines absences parfois et des difficult s notables concernant la m moire En effet elle ne reconnaissait pas son pr nom et ne parvenait pas l orthographier correctement sans le mod le Le nom des couleurs n voquait rien pour elle il en tait de m me avec les lettres et les chiffres En revanche ses travaux en graphisme peinture ou bricolage taient toujours r ussis et soign s L veil musical tait une partie de plaisir elle adorait chanter mais n tait jamais en phase avec les autres Il lui manquait des paroles mais peu importe elle chantait Pour ce qui tait de r p ter des rythmes la t che tait bien ardue A la fin de l ann e mes coll gues et moi nous sommes demand quelle serait la meilleure place pour Victoria La maintenir en moyenne section Non Passer en grande section Non Il a donc t d cid qu elle serait dans la classe des moyens avec un autre enfant d ge de grande section n cessitant un soutien particulier Ces deux enfants pouvaient donc avancer leur rythme Cette ann e elle suit le programme de moyenne section et fait quelques act
37. rende les enfants gaux L in galit constitue l une des lois de la nature Contentons nous et ce serait tous notre grande fiert de r ussir ce d fi de tout mettre en uvre pour permettre chacun de cultiver au plus haut degr possible son potentiel de d part Permettre chacun de cultiver son potentiel de d part Chaque ann e les enfants arrivent l cole avec leur propre v cu Certains riches d enseignements d autres plus d munis Quelques enfants rencontreront des difficult s qui viendront entraver leur chemin Qu entendons nous par difficult s Si l on prend la d finition du dictionnaire le Petit Robert on y lit Caract re de ce qui est difficile ce qui rend qqch difficile Mal peine que l on prouve pour faire qqch Eprouver des difficult s ne pas parvenir peiner dans les apprentissages se sentir mal l aise autant de vocables pour d signer une seule et m me id e savoir tre en d calage par rapport aux autres enfants d une m me classe d ge 2 P 240 p 5 37 D s l cole maternelle on observe des diff rences entre les enfants Certains vont tre l aise dans les apprentissages d autres vont avancer tranquillement et un petit nombre fera de nombreux efforts pour essayer de rejoindre le groupe Les difficult s peuvent se rencontrer dans les diff rents champs que recouvre l cole maternelle langag
38. sp cialis s Le Co psy Le m decin de sant scolaire L infirmi re L assistante sociale Peut tre invit e toute personne susceptible d apporter un clairage sur la situation de l enfant ou de l adolescent Si l quipe ducative d une cole ou d un tablissement scolaire souhaite qu un PPS soit labor pour un l ve le directeur de l cole ou le chef d tablissement en informe les parents pour qu ils en fassent la demande Il leur propose de se mettre en relation avec l enseignant r f rent de leur secteur L quipe ducative n a pas l initiative du PPS Le directeur n a plus la possibilit de saisir directement la commission charg e d laborer le projet il doit demander aux parents de faire eux m mes une d marche aupr s de l enseignant r f rent L Equipe de Suivi de Scolarisation L enseignant r f rent Les repr sentants l gaux Les membres de l Equipe Educative Les professionnels de sant Les services sociaux Tout autre partenaire concourant la mise en uvre du PPS L enseignant r f rent intervient Avant la d cision de la CDAPH pour transmettre l Equipe Pluridisciplinaire les renseignements recueillis par l Equipe de Suivi de Scolarisation et utiles pour l laboration du PPS Apr s la d cision de la CDAPH pour veiller la mise en uvre du PPS en assurer le suivi et l informer des difficult s r
39. travail des diff rents intervenants sur le terrain Depuis la loi du 11 f vrier 2005 la scolarisation de tous les enfants en situation de handicap est rendue possible L enfant et la famille ne sont plus seuls face aux difficult s rep r es mais c est toute une quipe qui doit avancer vers un seul et m me but permettre l enfant de conjuguer le meilleur de ses capacit s en ayant un enseignement adapt ses difficult s Remerciements sinc res et chaleureux toutes les personnes qui m ont aid e tout au long de l ann e coll gues professionnels de la sant amis et famille
40. 2 1 1 1 1 Notes 2 2 2 2 1 Une exception doit 3 3 3 3 tre faite pour les 4 4 4 4 enfants n s en 5 5 5 5 janvier lt a lesquels on ne peu 6 6 6 6 UE pas 7 7 7 7 r pondre au 8 8 8 8 questionnaire avant 9 9 9 9 octobre c est dire quand ils atteignent 3 ans 9 mois Il s agit des enfants qui ont eu 3 ans dans l ann e civile 2 _ ANNEXE VI Extrait de Neuropsychologie de l enfant troubles d veloppementaux et de l apprentissage F Lussier et J Flessas P126 128 Age en mois Enfant normal Enfant dysphasique 0 2 mois Cris r flexes e Difficult s de succion Cris par plaisir dyspraxique et Pleurs pour indiquer l inconfort dysarthrique la faim e R actions limit es aux Discernement de la voix humaine stimuli sonores agnostique surtout celle de la m re et s mantique pragmatique sursaut au bruit 2 6 mois gazouillis e absence de gazouillis sons r p t s prolong s et e jeux r duits avec les sons m lodiques 3 mois e contacts visuels rares contact visuel maintenu e sourires tardifs sourire sociale et satisfaction e difficult s de d glutition physique i dyspraxique et compr hension des intonations dysarthrique et de faci s f ch s 6 12 mois Vocalise e productions verbales babillage cha ne syllabiques couleur phon tique 8 mois ex selon l a
41. 45 p 9 37 Nous terminerons avec le tableau des troubles structurels du langage et la terminologie de Mich le Mazeau qui met en avant la diversit des dysphasies STRUCTURES CEREBRALES SPECIFIQUEMENT DEVOLUES AU TRAITEMENT DE L INFORMATION LINGUISTIQUE A PHASIE DYS PHASIE Survenue tardive Survenue initiale apr s l acquisition d un langage structur ou avant l ge de DEVELOPPEMENTALE LESIONNELLE absence de l sion l sion c r brale patente dysfonctionnement MC PURE RELATIVE ASSOCIEE Trouble cognitif isol Au sein d un d ficit intellectuel des troubles auditifs des troubles du comportement etc Ces quelques explications me paraissaient n cessaires car il est important de comprendre ces termes et de les employer juste titre Toute personne int ress e par la dyslexie et la dysphasie peut consulter le rapport de Jean Charles Ringard lequel traite avec pr cision de ces deux pathologies Sylvaine Frambourg orthophoniste insistait sur le point suivant si le retard s inscrit dans le temps pour la r cup ration le trouble lui est install et dure Il ne faut donc pas tiqueter un enfant trop t t et surtout s abstenir en tant qu enseignant de poser un diagnostic qui bien s r ne rel ve pas de notre fonction et de nos comp tences Le rep rage appartient l enseignant et non le diagnostic du trouble Mais avoir des connaissances concernant la terminologie me para t
42. M moire de Sophie Leroy Dipl me Universitaire en Neuropsychologie Education et P dagogie de Lyon Ann e 2006 2007 Le langage l cole maternelle Quand Difficult s et Troubles se r v lent Peut on intervenir d s l cole maternelle N d tudiant 10608839 Sommaire Introduction 1 Observer rep rer valuer et en r f rer nt den Lee Le nt ent Se A de cn se na 5 1 1 Que signifie le mot difficult s l cole maternelle ssssissoesenessereseeesseessseesee 5 1 2 F vrier 2005 un nouveau paysage pour les personnes en situation de handicap 11 1 3 Le r le de l enseignant observer rep rer et en r f rer L Equipe 13 1 4 L cole maternelle l cole de tous les possibles 18 2 A F cole d tons les possibles sis ste d ane sans ee ne ee et 20 2 1 Moments d vie en chasse in SNA NN ts 20 2 27 LS partenariats SR Re E E Re Ar A nn ed ee 24 2 3 Quelques outils pour ns isnants ss sd nt ee 27 2 4 Laisser m rir ou intervenir Lan SR Eat e en An nr 31 25 Les le ons du pass s ninnninnat aa a a E EA E A AAA el 33 CONSO A R A E A ne E A E E T A S 36 Annexes R f rences bibliographiques R sum p 2 37 Introduction En d but de carri re j ai t nomm e au Centre D partemental de l Enfance Canteleu en Seine Maritime o j ai occup un poste en enseignement sp cialis en tant que rempla ante Ce fut une exp rience tr s difficile mais
43. V valuation qualitative p 7 informations compl mentaires sur les items O0 Capacit s sp cifiquement atteintes Les r ponses non concernent plus particuli rement le langage compr hension ou le comportement Si par exemple les r ponses non concernent massivement les chapitres compr hension expression et parole du questionnaire le m decin sollicitera avis de l orthophoniste qui peut alors r aliser des valuations plus d taill es et notamment utiliser des tests talonn s Si les questions portant sur le comportement et l attention donnent lieu dans leur ensemble des r ponses de type n gatif il y a lieu de se pr occuper de l origine m dicale et ou psychologique des troubles l examen individuel sera donc orient diff remment VI R le des facteurs d environnement Il est n cessaire de prendre en compte en tant que facteur de risque les informations sur l environnement et avant tout les conditions socio conomiques et socio culturelles cf tableau p 8 Remarques Les r f rences page 7 et page 8 renvoient l ouvrage complet Ce document est une synth se qui permet cependant d utiliser le questionnaire QUESTIONNAIRE LANGAGE ET COMPORTEMENT DESTINE AUX ENSEIGNANTS DE PETITE SECTION DE MATERNELLE POUR L OBSERVATION DES ENFANTS ECOLE indiquer aussi la commune Classe si plusieurs Petites Sections Consid rez vous que le groupe d enfants
44. a MDPH contre l avis de Le directeur d cole ou le chef d tablissement envoie le compte rendu l enseignant r f rent du secteur afin qu il aide les repr sentants l gaux saisir la MDPH ES Les repr sentants refusent de saisir la MDPH Les repr sentants l gaux envoient la saisine la MDPH Pass un d lai de 4 mois l Inspecteur d Acad mie gt La MDPH missionne l enseignant r f rent en informe la MDPH qui engage un dialogue avec Celui ci doit alors constituer et r unir les repr sentants l gaux l Equipe de Suivi de Scolarisation afin de recueillir les l ments n cessaires pour l laboration du PPS t Le dossier complet est envoy l Equipe Pluridisciplinaire Le PPS est labor par l EP qui le transmet la CDAPH La CDAPH tudie le PPS le valide ou non et le renvoie pour application par l quipe ducative t L ESS se r unit dans l ann e pour faire le bilan de la mise en uvre du PPS et proposer les am nagements n cessaires 5 Les sigles conna tre A A E P Association d Action Educative Pr ventive A E E H Allocation d Education pour Enfant Handicap A E M O Action Educative en Milieu Ouvert administrative A E P Action Educative Pr ventive judiciaire A N A E S Agence Nationale d Accr ditation et d Evaluation de la Sant A P A D Aide P dagogique A Domicile A P E Association des Parents d El ves
45. aux enseignants de maternelle qui soup onnent un handicap et qui observent spontan ment les enfants Outil d observation qui n est pas un test et qui doit pouvoir aider la transmission de l information entre responsables du d veloppement de l enfant Observer un enfant en petite section de maternelle Int r t de la m thode lorsque l on se fixe comme objectif le d pistage pr coce des difficult s dans une politique de Sant et d ducation mais galement lorsque l on a une approche attentive des capacit s et des ventuelles difficult s de l enfant Ce questionnaire permet de mieux conna tre l enfant avis des enseignants qui ont travaill sur ce document Manuel d utilisation du questionnaire l Validation pr alable Questionnaire court issu d une forme plus d taill e Questionnaire valid sur un chantillon de 480 enfants Il Conditions d application du questionnaire O0 Age et classe le questionnaire doit tre administr dans la p riode 3 ans 6 mois 3 ans 9 mois donc au niveau de la petite section maternelle Jamais en dessous ou au dessus de ces limites Un calendrier pour programmer organiser la passation des questionnaires est propos dans le mat riel dit O Personnes r pondant au questionnaire Ce sont les enseignants d cole maternelle qui r pondent au questionnaire car ils ont l habitude d observer leurs l ves Quelques jours avant que le questionnaire ne soit re
46. avec les autres Il faut donc pr venir d s l cole maternelle identifier les enfants porteurs de troubles et ensuite les prendre en charge Parfois l enseignant se retrouve face un enfant et se pose mille et une questions que se passe t il Pourquoi agit 1l ainsi N ai je pas fait ce qu il fallait Comment puis je l aider L enseignant observe certes mais ensuite il a besoin de savoir et de comprendre Il peut en premier lieu faire part de ses interrogations ses coll gues Peut tre avaient ils l enfant l ann e pr c dente ou peut tre auront ils des conseils pertinents L Equipe L Equipe ducative ne se r sume pas au personnel enseignant de l cole Il faut inclure dans ce partenariat les parents Sans eux le projet ne peut aboutir Ils auront peut tre besoin de temps pour accepter les difficult s de leur enfant pour tre en confiance mais tout ce cheminement est n cessaire pour que la collaboration se passe au mieux L cole maternelle est en quelque sorte un lieu r v lateur o les difficult s de certains enfants vont tre mises en exergue A l Equipe s ajoutent le m decin scolaire le psychologue scolaire et les ma tres du R seau d Aides Sp cialis es aux El ves en Difficult Il n est pas toujours facile d entrer en contact ou simplement d avoir une entrevue avec ces intervenants car ils ont en charge de nombreux enfants et ne peuvent pas toujours r
47. ccent Imitation des sons prototype du mot r el ex Lal Louise premiers mots pauvres compr hensions verbale non amorc e chez le dysphasique r ceptif contact visuel nul int r t l interlocuteur limit 12 18 mois augmentation de l cholalie apparition de 10 15 mots juxtaposition de mots avec les gestes d accompagnement r ponses demande commentaires compr hension de certains mots en rapport avec des indices visuels ou des situations sons rares r p titions absentes Babillage nul Incompr hension de son nom Compr hension g n rale pauvre Ignorance de son interlocuteur 18 24 mois Pouvoir des mots expression avec le langage plut t qu avec le geste compr hension des questions Contr le salivaire acquis acquisition de 100 300 mots Utilisation rare du mot pour communiquer Pr sence de 1 ou 2 mots Grand cart entre l apparition des mots verbes noms adjectifs phrases de 2 3 mots avec verbes non conjugu s Diff rentiation nulle pour des mots familiers Absence de juxtaposition de mots Compr hension d un seul mot dans la consigne Compr hension uniquement avec support visuel 2 3 ans apparition de phrases simples e Absence d int r t pour dont la fr quence augmente l apprentissage de mots compr hension et d nomination e Juxtapo
48. ce que nous aurons pu rep rer en classe Certains de ces outils sont disponibles sur Internet comme ODEPYS Outil de DEpistage des DYSlexies et BSEDS 5 6 Bilan de Sant Evaluation du D veloppement pour la Scolarit 5 6 ans pour ne citer qu eux S il peut tre utile de les consulter pour en avoir une id e ces bilans s adressent aux professionnels de la sant ayant des comp tences en la mati re Des outils comme l utilisation d un cahier de liaison entre l orthophoniste et l enseignante s av rent efficace l enseignante cible ce sur quoi elle doit travailler en classe et vite ainsi de commettre des erreurs l orthophoniste quant elle a un retour du travail en classe et peut axer sa r ducation sur une notion l ordre du jour Une compl mentarit utile pour les trois parties en jeu Par ailleurs les coll gues travaillant dans le m me tablissement devraient tre les premiers soutiens Travailler en quipe est une force pour une cole Si les engagements pris en d but d ann e sont respect s l enseignant ne se sent plus seul dans sa classe mais bel et bien paul La cl du succ s la pluridisciplinarit L cole maternelle au regard de la plupart des auteurs cit s en bibliographie est le lieu d excellence pour le rep rage Quand faut il commencer 34 35 http www cognisciences com article php3 id_article 37 http www cognisciences com article php3 id_a
49. cholalie r p tition ne pose pas de questions n initie pas le discours troubles de la compr hension de consignes simples difficult s de m morisation des comptines po sies oubli de consignes recherche constante des mots mauvais cloisonnement du champ s mantique fauteuil chaise lenteur fatigabilit sensible aux bruits a du mal se concentrer Sophie Leroy St phanie Morel Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage oral 10 02 2008 2 7 Chez l enfant g de Signes d alerte 4 5 ans saute du coq l ne r pond avec difficult aux questions ouvertes distingue difficilement les pr positions spatiales sur sous dans en expression nomme et reconna t difficilement les couleurs 5 6ans mots souvent d form s inversion de sons omissions ajouts lexique pauvre trouble de l vocation compensation excessive par le geste alt ration de la structure syntaxique difficult s dans l organisation du r cit difficult s de compr hension consignes histoire difficult s se concentrer trouble de l attention de la m moire difficult s pour ranger classer troubles de l organisation spatio temporelle g ne dans la coordination motrice graphisme tr s maladroit troubles de la conscience phonologique rimes syllabes saisit difficilement les concepts abstraits pr positions
50. ctoria a un parler B b au retour des vacances Surdit Trouble de l attention de la m moire Victoria semble comprendre certaines choses un moment X puis n est plus disponible pr sente quelques minutes plus tard ANNEXE IV WISC IV Victoria mardi 24 avril 2007 9h00 1 1h45 Monsieur C psychologue scolaire accepte que je sois pr sente lorsqu il fait passer le test Victoria Nous allons chercher Victoria dans sa classe et nous installons ensuite dans le bureau Nous nous interrogeons depuis plusieurs mois sur les capacit s de Victoria ce test devrait nous apporter quelques r ponses Rapidement Victoria a fait preuve de lenteur Lors de la premi re preuve avec quatre cubes il s agit de reproduire une figure pr sent e sur papier elle a r ussi plusieurs figures mais a largement d pass le temps imparti Les preuves de langage ont t particuli rement difficiles manque de vocabulaire mauvaise compr hension Le test tant relativement long nous avons fait une pause Victoria s est ensuite montr e plus d tendue Apr s le test M C a calcul les scores aux diff rents items Voici les r sultats Indice de compr hension verbale 66 Indice de raisonnement perceptif 82 Indice de m moire de travail 53 Indice de vitesse de traitement 66 Quotient intellectuel total 57 L change que nous avons eu apr s le test tait tr s int ressant l clairage que
51. dre faire plusieurs relectures Utiliser progressivement l outil informatique en pr vision du coll ge Ne pas lui faire copier les mots chou s la dict e L entra ner un rep rage syst matique sujet verbe pour les accords Sophie Leroy St phanie Morel 10 02 2008 Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage crit 8 10 Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3 Travail de la Entra ner les m moires Aide la m morisation l oral effectuer syst matiquement un temps de bilan la m moire A court terme activit s de r p tition fin de la s ance pour r capituler ce qui a t vu et retenir l essentiel de sons de rythmes de syllabes et de Utiliser la repr sentation visuelle mots Eviter les explications doubles sont son verbe et pronom lorsque les deux entit s A long terme apprentissage de ne sont pas claires dans l esprit de l enfant comptines et po sies Evaluer l oral Evaluation Ne lui faire apprendre qu un passage court Noter le fond plut t que la forme Pr f rer les QCM Ne pas p naliser l orthographe dans les mati res autres que l orthographe Envisager un tiers temps suppl mentaire ou un quivalent moins d exercices Trouver un syst me de notation qui lui permette de juger de ses progr s pas seulement de se comparer aux autres note sur 100 double notation L aider r partir son temps selon le nombre d
52. e d couverte du monde agir et s exprimer avec son corps etc Nous nous int resserons particuli rement au langage car l cole maternelle est le lieu par excellence o les enfants ont libre parole Il suffit de prendre les programmes de 2002 pour y lire que l apprentissage du langage est le c ur des activit s de l cole maternelle Lorsqu un enfant prouve quelques difficult s voire d importantes difficult s pour s exprimer l enseignant peut d ores et d j s interroger Un enfant qui arrive l cole trois ans et demi est cens se faire comprendre par une personne ext rieure la famille Les diff rents intervenants du D U s accordaient sur ce point A l enseignant alors de mettre en uvre une proc dure pour venir en aide cet enfant qui ne ma trise pas encore le langage comme il le devrait Nous verrons comment dans le deuxi me volet de ce m moire Je vais bien s r m int resser aux difficult s que peuvent rencontrer les enfants dans la communication orale mais il ne faut pas oublier la notion de confiance et de plaisir Faire progresser l enfant dans les mati res o il rencontre des difficult s certes mais lui redonner confiance en s appuyant sur des activit s o il est en situation de r ussite L cole maternelle est un lieu de vie de communication de d couvertes autant d activit s qui permettront l enfant de grandir et d avancer dans les apprentissages
53. e l enfant Ainsi la dyslexie trouble de l acquisition du langage crit touche 4 5 des l ves si l on se r f re aux chiffres avanc s dans le rapport de J C Ringard Ce qui veut dire au regard de ces statistiques qu un enfant par classe est dyslexique cela signifie qu il ne peut pas entrer dans le langage crit comme ses pairs Il est important de conna tre les signes avant coureurs et de mettre en place des am nagements adapt s pour aider l enfant dans les apprentissages L enfant ne sera pas diagnostiqu par l enseignant m me s il rep re quelques signes cette t che incombe aux professionnels de la sant L enseignant rep re le m decin de la Protection Maternelle Infantile et de l Education Nationale d piste et les p les de r f rence ou lib raux diagnostiquent A chacun son r le Pai travaill avec une coll gue du D U notamment sur la dyslexie vous trouverez en annexe un document r capitulatif Cf annexe I J C Ringard a intitul son rapport r dig en 2000 A propos de l enfant dysphasique et de l enfant dyslexique Certes ces deux termes concernent le langage oral et crit mais surtout bien souvent l un ne va pas sans l autre Avant d entrer dans le langage crit l enfant est confront au langage oral Celui qui aura des difficult s avec le langage oral sera surveiller lors de l apprentissage de la lecture Ainsi une orthophoniste me faisait remarquer que
54. e laisser suivre sa lecture avec son doigt Autoriser le cache pour viter les sauts de lignes ou de mots Proposer un support dactylographi plut t qu crit la main Fournir un crit a r Utilisation de couleurs de typographie de disposition spatiale Diminuer la longueur du texte S assurer de la compr hension du texte lu En CP ne pas encha ner la d couverte de graphies tr s proches quelques jours d intervalle ou on p b Sophie Leroy St phanie Morel 10 02 2008 Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage crit 7 10 Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3 Ecriture Passer des contrats Accepter les ratures et la pr sentation brouillonne Ne pas lui arracher des pages Lui permettre de souligner ou de faire des marques sur le texte R duire la copie Fractionner le texte accentuer les rep res visuels Ne pas lui faire copier les mots chou s la dict e Raccourcir la longueur des productions crites Utiliser des exercices trous pour limiter les troubles du graphisme et de l orthographe Fournir la photocopie de la le on apprendre Re xpliquer le trajet et l encha nement des lettres d ficientes d abord dans l espace puis sur la feuille Accepter l criture grossie V rifier la tenue du crayon et utiliser ventuellement un guide Admettre la production crite sous la dict e d un tiers Lui appren
55. ec peu d int r t aux autres stimuli absence de babillage canonique 11 mois pas d agencement de sons complexes pas de juxtaposition de mots faible vari t de sons et production r p t e des m mes sons absence de production de la syllabe finale en fin de mot absence de variation m lodique dans la production orale 2 3 ans stock de mots inf rieur 50 100 mots parle encore de fa on inintelligible r p tition persistante d une m me s quence de mots mauvaise compr hension d une phrase l enfant saisit un mot au passage mais ne sait pas ce qu il doit faire fascinations ou phobies l gard de certains stimuli auditifs visuels tactiles confusions de bruits similaires comme la sonnerie de la porte ou celle du t l phone rigidit importante ou refus d adaptation de la part de l enfant tout changement n essaye pas d associer un mot avec un objet ou une image qui l entoure essaye de communiquer mais uniquement par gestes car le langage lui demande trop d efforts pr sence d une rigidit des muscles faciaux avec une difficult contr ler sa salive 3 4 ans une stagnation ou une r gression des acquis lexicaux des changes non verbaux restreints peu de mimiques de gestes fuite du regard absence de langage oral ou inintelligible absence de phrases construites utilisation de mots isol s tendance l
56. eil et des r cits sur des sujets captivant l enfant pour favoriser le r cit l argumentation la prise de parole la transmission d informations le langage conversationnel V rifier la compr hension du message de l enfant par une demande de reformulation et de verbaliser les tapes n cessaires l accomplissement de la t che Rendre disponible les aides visuelles pour faciliter la communication Inciter produire des gestes de communication non verbale Amener l l ve illustrer son message son raisonnement sa d marche Lui laisser le temps d int grer le message de chercher comment dire les choses Faciliter l expression de Penfant par l interm diaire de l bauche de l oral lui donner la premi re lettre ou syllabe du mot cherch Face au manque de mots aider l enfant en lui donnant le premier phon me Multiplier les liens entre les mots afin que les nombreuses possibilit s d acc s au sein des r seaux lexicaux augmentent les chances que l enfant retrouve le mot au moment opportun Le sensibiliser aux r gles morphologiques au formation des mots radical et terminaison suffixe et pr fixe mots de la m me famille Trouble de la discrimination phonologique travailler en compl ment avec l orthophoniste Encourager la production d un son ou D velopper ses habilit s m taphonologiques nombres de syllabes du mot voquer d une syllabe phon me initial terminaison
57. ellement en classe mais apr s quelques tentatives je me suis aper ue que ces valuations ponctuelles taient inutiles Je ne peux pas observer convenablement en venant pisodiquement Ces premiers contacts m auront tout de m me permis de recueillir quelques informations concernant le suivi de Victoria l enseignante sait vaguement ce qui est mis en place informations donn es par le psychologue scolaire mais sans plus L enseignante n a pas eu connaissance des r sultats des tests qui ont t pass s par Victoria Une sorte de n buleuse r gne sur son dossier les informations sont peu divulgu es Le jeudi 30 novembre une r union est organis e r union laquelle participent la directrice de l cole l enseignante de Victoria le psychologue scolaire la maman de Victoria et moi m me Un PAS Projet d Accompagnement de la Scolarisation est rempli Il s agit d un document dans lequel sont r pertori es les aides qui sont mises en place les difficult s rencontr es et les acquis Ce document sera ensuite transmis la MDPH o la CDAPH Commission des Droits et de l Autonomie des Personnes Handicap es tudiera le dossier Ensuite un PPS Projet p 21 37 Personnalis de Scolarisation sera r dig par l quipe pluridisciplinaire de la MDPH et sera propos aux parents et l quipe ducative Depuis le 11 f vrier 2005 les sigles changent les modalit s pour constituer les dossiers sont dif
58. encontr es L Equipe de Suivi de Scolarisation se r unit une premi re fois pour recenser les difficult s et les besoins de l enfant et proc de au moins une fois par an l valuation du projet et sa mise en uvre El ve d j reconnu handicap scolaris en cycle ordinaire ou CLIS R union de l ESS au moins une fois par an et autant que de besoin pour revoir les conditions de scolarisation Nouvelle saisine de la MDPH par les repr sentants l gaux pour les l ves de CLIS Transmission des expertises l Equipe Pluridisciplinaire pour laboration du PPS et validation par la CDAPH Suivi des modalit s d application du PPS Compte rendu r dig par l enseignant r f rent et envoy tous les partenaires y compris le directeur d cole ou le chef d tablissement de r f rence quand l l ve est scolaris dans un autre tablissement El ve scolaris qui prouve de grandes difficult s d adaptation au milieu scolaire ou dans l acquisition des apprentissages R union de l Equipe Educative L quipe estime que l enfant peut tre reconnu handicap afin de b n ficier d un PPS et invite les repr sentants l gaux contacter l enseignant r f rent pour saisir la MDPH L quipe au regard des diff rentes expertises n oriente pas les repr sentants l gaux vers une proposition de saisine Les repr sentants l gaux peuvent d cider de saisir l
59. es conseils La d ontologie de l Equipe est construire L apport de la neuropsychologie vient bousculer nos pratiques Elle toffe nos connaissances sur l enfant mais ne r sout pas la prise en charge dans les classes Vers quoi allons nous voluer dans les ann es venir Il est certain en tous cas que la loi du 11 f vrier 2005 va faire voluer les mentalit s Scolariser les personnes en situation de handicap renvoie l obligation du droit commun l objectif premier qui est d instruire et d duquer tous les enfants Le m tier d enseignant va devoir s ajuster aux r alit s du terrain p 36 37 Cette formation est une belle ouverture sur l avenir mais un avenir qui reste construire et sur lequel je m interroge parfois Quel est l avenir de l cole Comment travaillerons nous dans quelques ann es Comment vont se d velopper les structures de diagnostic Que faire avec les enfants qui ne sortent pas de la spirale de l chec scolaire Confiance et patience sont certainement conjuguer p 37 37 ANNEXES ANNEXE I Le langage crit Ce document est le fruit d une compilation de sources vari es l apport des intervenants du Dipl me universitaire en Neuropsychologie Education et P dagogie de Lyon ouvrages rencontre avec des professionnels des troubles du langage et sites Internet Il n a pas pour but d enfermer un enfant dans un trouble mais d clairer no
60. es phrases de plus de 3 mots peut videmment tre associ e une r ponse par OUI ou par NON la question concernant l utilisation des subordonn es Comportement en g n ral La question pas de difficult s de comportement 20 est une appr ciation globale qui r sume l impression sur le comportement de l enfant Il est indispensable d y r pondre m me apr s avoir r pondu aux questions sp cifiques des paragraphes pr c dents comportement dans le jeu comportement dans les activit s scolaires comportement en groupe CALENDRIER 2003 2006 UTILISATION DU QUESTIONNAIRE LANGAGE ET COMPORTEMENT 3 ans 2 ECOLE Enseignant DANS UNE PETITE SECTION DE MATERNELLE Observation entre 3 ans 6 mois et 3 ans 8 mois 1 Observations faire Octobre 2005 Novembre 2005 D cembre 2005 Janvier 2006 F vrier 2006 en A partir du 15 Pour les enfants n s Janvier f vrier Mars avril juin Mai juin 2002 Juillet 2002 Ao t 2002 en 2 mars 2002 2002 D s le d but de 1 1 1 1 1 l ann e compl tez le 2 2 2 2 2 calendrier en indiquant 3 3 3 3 3 les noms de tous les 4 4 4 4 4 enfants de votre classe 5 5 5 5 5 en fonction de leur 6 6 6 6 6 mois de naissance 7 7 7 7 7 8 8 8 8 8 9 9 9 9 9 Observations faire Mars 2006 Avril 2006 Mai 2006 Juin 2006 en Pour les enfants n s Septembre 2002 Octobre 2002 Novembre 2002 D cembre 2002 en
61. es processus de compensation pour les apprentissages notamment plus difficiles mettre en jeu Mais ne risque t on pas d enfermer un enfant dans un handicap qui n est pas le sien S il est rassurant de pouvoir mettre un nom sur un trouble du langage cela peut tout de m me tre dangereux Le risque de s installer dans ce handicap subi comme une destin e existe Cela peut devenir une identit autour de laquelle tout s organise Le d pistage pr coce doit tre utilis avec pr caution comme le souligne A Mucchielli Bourcier Il faut tre vigilant quant l effet d vastateur que peut avoir cette pratique 3 Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l Enfant 37 N 61 2001 L enfant dysphasique et l cole P 29 38 N 66 2002 Le retard d acquisition du langage d pistage pr coce ou rep rage P 29 37 O Revol P 29 40 C Chevrie Muller P 30 4 P Cruiziat et M Laserre Dyslexique peut tre Et apr s P 39 La pr vention de la dyslexie l cole P 123 p 31 37 Dans un tableau C Chevrie Muller a mis en avant les avantages et inconv nients d un d pistage tr s pr coce et d un d pistage pr coce D PISTAGE TRES PRECOCE 3 4 ANS AVANTAGES INCONVENIENTS Capacit d acquisition maximale p riode Moindre sp cificit du d pistage risque fertile plasticit c r brale de d pister certa
62. essentiel pour mieux cerner les difficult s que peut rencontrer un l ve 10 Neuropsychologie et troubles des apprentissages du sympt me la r ducation P 120 p 10 37 1 2 F vrier 2005 un nouveau paysage pour les personnes en situation de handicap Nul enseignant n est cens ignorer la loi notamment celle du 11 f vrier 2005 pour l galit des droits et des chances la participation et la citoyennet des personnes handicap es Grand changement dans le paysage social et scolaire la directrice du Service d Education et de Soins Sp cialis s Domicile de Ferney Voltaire me faisait un jour remarquer que les personnes handicap es n taient plus sectoris es isol es mais int gr es Il y a quelques ann es dans les structures d accueil il y avait d un c t les handicap s et de l autre les personnes ordinaires L volution des termes employ s est significative on parle d sormais de personnes handicap es On reconna t enfin pleinement ces personnes L Etat met en place les moyens financiers et humains n cessaires la scolarisation en milieu ordinaire des enfants adolescents ou adultes handicap s L inscription en milieu ordinaire est pos e comme principe par cette loi Il me para t important que les enseignants soient sensibilis s ce principe L cole maternelle est le lieu o les difficult s de certains enfants vont tre mises en lumi re Pour r pondre aux besoins
63. eur accueil si ce n est en d cidant de me former J ai donc entrepris des d marches pour suivre les cours du Dipl me Universitaire en Neuropsychologie Education et P dagogie dispens s Lyon Enseignant dans une cole maternelle j ai tout de suite pens au langage comme sujet d tude Cette fonction si belle et primordiale est pourtant souvent source de malheur Parler c est s ouvrir au monde s ouvrir aux autres D s leur plus jeune ge certains enfants font de multiples efforts pour trouver une place et entrer dans le langage Tout ce qui a trait au langage m int resse particuli rement car c est un point visible d s l cole maternelle Comment peut on accompagner les enfants qui sont priv s totalement ou en partie de l acc s D U p 3 37 au langage Quels termes employer L enseignant est il seul face un enfant en difficult Autant de questions auxquelles nous tenterons d apporter une r ponse dans ce m moire C est avec une d finition du terme difficult s que nous commencerons Suivront la loi du 11 f vrier 2005 ainsi que quelques textes pr curseurs et pour terminer cette premi re partie nous nous int resserons au r le de l enseignant de l Equipe pour nous rendre ensuite l cole de tous les possibles En effet en deuxi me partie c est sur le terrain que nous irons chercher les r ponses nos questions quels partenariats peut on mettre e
64. f rentes Il faut et il faudra encore un peu de temps pour que chacun s y retrouve Mettons nous simplement la place de la maman de Victoria qui ce soir l a d se demander quel ciel lui tombait sur la t te Elle avait certes d j rencontr le psychologue scolaire l enseignante Mais cette fois nous tions tous r unis pour faire un bilan de tout ce qui avait t entrepris depuis la scolarisation de Victoria jusqu ce jour L enseignante a fait part des points forts des points renforcer de l attitude g n rale de Victoria en classe le psychologue a donn la conclusion des tests qu il lui avait fait passer N tant pas en possession du WISC III il faut attendre la date anniversaire de ses 6 ans pour qu il puisse lui faire passer le WISC IV La maman de Victoria tait attentive tout ce qui se disait confortait les points de vue de chacun par ses propres observations Un temps fort dans la scolarisation de Victoria car un dossier tait cette fois constitu pour qu elle obtienne une reconnaissance de handicap de la MDPH Suite aux observations ponctuelles infructueuses j ai d cid de passer une semaine en classe la rentr e de 2007 pour observer comparer et comprendre les strat gies de Victoria dans divers domaines Au terme de cette semaine j ai pu r diger un document mettant en avant les points forts et les points renforcer de Victoria Vous trouverez ce document en annexe III
65. ges il faut leur laisser le temps Cela ne signifie pas pour autant de pr ner cette devise et passer ainsi c t d une pathologie plus s v re il est pr f rable d intervenir et de stimuler un enfant lorsqu il y a questionnement plut t que d attendre qu il m risse Le cerveau tant particuli rement 4 Neuropsychologie de l enfant Troubles d veloppementaux et de l apprentissage P 21 Rep rer et accompagner les troubles du langage P 19 p 7 37 mall able cet ge plus on intervient t t plus il est probable que les sympt mes diminuent voire disparaissent lorsqu il s agit d un simple retard Avant de d finir les termes comme retard de parole dysphasie int ressons nous la dyslexie Il me para t important de pr ciser quelques notions concernant la dyslexie car bien souvent un enfant qui a des difficult s en lecture est tiquet dyslexique Or il faut tre tr s prudent avec l emploi des termes d autant plus qu il n existe pas UNE dyslexie mais DES dyslexies Il en va de m me pour les autres troubles quels qu ils soient De plus de nombreux troubles sont fr quemment associ s mais pas syst matiquement trouble de l attention de la m moire etc Concernant les troubles sp cifiques du langage crit ils ont t d finis ces derni res ann es gr ce l avanc e des sciences cognitives de la neuropsychologie et des connaissances sur le d veloppement d
66. hanie Morel Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage oral 10 02 2008 4 7 Le langage oral am nagements p dagogiques possibles en classe en milieu ordinaire Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3 Conduite de classe et organisation fonctionnelle S curiser et entourer l enfant toute situation nouvelle est d stabilisante alternance des mati res changement dans l emploi du temps arriv d un nouvel enseignant cr er une ambiance bienveillante sans moquerie Placer l enfant pr s de l enseignant devant loin de la porte loin des fen tres Capter r guli rement son attention par la motivation Pr voir des activit s de courte dur e Lui fournir des p riodes d explication toutes particuli res et lui accorder des pauses Accepter que l enfant soit plus lent Etablir une routine un rituel tr s simple au d but qui volue par la suit planifier les v nements les uns par rapport aux autres dans le temps Rep rer les points forts pour lui permettre de briller Gratifier les succ s de l enfant porter une attention particuli re aux efforts et aux progr s afin de maintenir l estime de soi en comparant l enfant lui m me et non par rapport au groupe classe Eviter de souligner sans cesse ses erreurs au risque de le d courager Encourager l l ve se manifester lorsqu il n a pas compris ce qui est dit Illustrer les rituels par des images des pictogrammes
67. i D 8 Pourquoi D signe oreilles main bras ex pour mise o COMPORTEMENT DANS LES ACTIVITES en route SCOLAIRES activit s d veil 9 Ventre 23 a des activit s normalement diversifi es cocher la case NON s il passe d une activit l autre sans o o EXPRESSION Oo o s y tenir ou si au long des jours il s attache 10 dit ses nom ET pr nom O o trop la m me activit 11 r pond Tu as quel ge m me si erreur m m 12 utilise je m m 24 ex cute tout son travail o o 13 fait des phrases de plus de 3 mots avec O D verbe m 25 est capable de soutenir son attention de fa on 14 et de plus utilise des subordonn es normale pour un enfant de son ge o 15 a un vocabulaire normal ou m me riche 26 aime le moment o on raconte une histoire mj Cocher la case NON si vocabulaire restreint tr s pauvre ou si l enfant ne parle pas COMPORTEMENT EN GROUPE Ce R 27 suit volontiers les r gles de vie en classe m 0 Les items ainsi marqu s sont ceux qui ont la plus forte liaison avec les r sultats des tests 28 ob it chacun son tour de langage et de performance administr s au O m m me ge Chevrie Muller et al 1993 COMPORTEMENT EN GENERAL 29 pas de difficult s de comportement si Penfant a des difficult s de comportement cocher la case NON o o TOTAL DES NON Modalit s de la cotation consulter aussi le manuel A l issue du question
68. ication ne peut permettre de conclure la compr hension ou l incompr hension de la consigne par l enfant on pourra donc tre amen reproposer la t che dans des contextes un peu diff rents Il a toujours t pr cis que le questionnaire ne devait pas tre consid r comme un test une grande libert est donc laiss e l enseignant quant au mat riel utiliser on n avait donn dans l tude de r f rence que les indications indispensables qu on rappelle ici Pour ce qui est des notions spatiales sur dessus et sous dessous on les valuera en utilisant deux objets et en demandant l enfant de les placer l un par rapport l autre On a conseill avant l valuation de ces deux notions deux t ches de mise en route qui appartenaient au questionnaire long original mais qui ne font pas ici l objet d une cotation dans c t Pour tester la compr hension de le plus long on se sert de deux objets crayons r gles La compr hension des mots interrogatifs est valu e en posant des questions telles que le contexte n induise pas la r ponse Qu est ce que tu vois l ou tu tiens l on ne pr cise pas le contexte combien avec des objets petits dans la main pourquoi on accepte les r ponses commen ant par pa r ce que ou toute autre formulation exprimant la causalit P
69. ins enfants qui maximale rattraperont rapidement Soutien sur une p riode suffisante avant Etiquetage pr coce faux la scolarit primaire inconv nient DEPISTAGE MOINS PRECOCE 5 6 ANS AVANTAGES INCONVENIENTS D pistage plus sp cifique moins de Moindre plasticit c r brale risque de d pister des faux positifs moindres capacit s d acquisition Evaluation de capacit s directement li es N cessit d un rattrapage acc l r l apprentissage de l crit sur une seule ann e ou m me moins Intervention sp cifique sur les avant le CP insuffisances de ces capacit s Intervention plus complexe sur le langage oral et sur les capacit s cognitives directement li es l apprentissage Certains enfants consid r s en difficult s auront un an plus tard rattrap le niveau de leurs pairs Mais si certains enfants vont voluer de fa on favorable d autres auront des performances en lecture insuffisantes quelques ann es plus tard Le d pistage pr coce conserve toute sa valeur puisqu il permet de d tecter des sujets courant un risque soit court terme soit plus long terme Il ne s agit pas d tiqueter mais bien de prendre en compte les difficult s de l enfant un instant T de l accompagner et de mettre en place des aides adapt es pour lui permettre d effectuer un cursus scolaire maximal Nous n avon
70. it Avoir la possibilit de porter un autre regard sur un enfant permet de mieux comprendre ses difficult s Lorsque Victoria devait rep rer un signe et entourer oui ou non s il tait pr sent j ai r ellement vu que la compr hension faisait d faut M me si je connaissais plut t le profil de Victoria cette matin e m aura permis de voir que pour certaines mati res elle ne PEUT pas donner davantage d elle m me Mettre des mots sur une difficult discuter carter une hypoth se en soulever une autre sont autant de moments d changes qui nous font avancer vers un seul et m me but apporter le meilleur pour la r ussite scolaire de Victoria ANNEXE V A N A E QUESTIONNAIRE LANGAGE ET COMPORTEMENT 3ans 2 Observation par l enseignant en Petite section Questionnaire g n ralement nomm Chevrie Muller La n cessit d un d pistage pr coce du fait de l importance de l interrelation entre langage apprentissage scolaires et comportements Le probl me pos par la pr diction pr coce La pertinence et la validit des m thodes propos es pour le d pistage gt tout cela conduit la m thode du questionnaire qui permettra ensuite de diriger vers un test individuel approfondi par un m decin un orthophoniste ou un psychologue uniquement les enfants class s risques l issue du questionnaire Du d pistage au diagnostique Ce n est pas une valuation mais un appui
71. it le regard des autres Apr s quelques mois de scolarisation son regard s est pos il a commenc aller vers les autres prononcer quelques mots dans les chansons Hector souffre d un syndrome autistique un bilan a t fait avant l entr e l cole P LT T A C Cette ann e il est en classe de moyenne section Il est un peu plus pos calme mais n entre pas dans les apprentissages Il comprend en revanche ce que lui dit l enseignante Lorsqu elle s adresse lui pour ranger un jeu jeter son mouchoir dans la poubelle il s ex cute Hector reconna t son pr nom mais ne sait pas l crire Lorsqu il doit se diriger vers son atelier d activit s il suit les autres car il ne conna t pas son groupe Suivant l activit demand e il reste ou non en place Une auxiliaire de vie scolaire devait intervenir d but janvier mais personne n est disponible pour le moment Hector est donc scolaris comme un enfant ordinaire Doit t on s en f liciter C est aupr s du psychologue scolaire que j ai obtenu des informations concernant le d veloppement d Hector Il m a ainsi apport des l ments sur les diff rents bilans propos s et ceux qui n ont pu tre r alis s Rencontrer la maman d Hector n tait pas chose facile les contacts avec l quipe ducative taient assez brefs D but janvier le PPS pour Hector tait pr vu Le matin m me sa maman pr venait l cole qu elle ne pou
72. ivit s de grande section l apr s midi avec l enseignante qui est seule avec elle p 20 37 Quelle ne fut pas ma surprise cette ann e lorsque j ai d cid de suivre Victoria et d observer une volution Son langage est beaucoup plus construit ses phrases sont sens es la description de ses travaux est claire et pr cise Il reste un gros travail dans la prononciation des mots mais son langage semble plus construit Elle r alise une peinture et me dit la chose suivante C est arc en ciel Tous les nuages Apr s y a des couleus T as vu c est pou Sophie A t elle m ri ces derniers mois Son attention reste diffuse Il est difficile pour elle de suivre ce qui se passe et se dit dans la classe Cela dit une personne trang re qui arriverait pour la premi re fois dans la classe ne la remarquerait pas si on ne lui signalait pas Elle se fond dans le groupe et reste toujours discr te Son regard d croche au moment du regroupement elle est dans ses pens es En motricit elle ne comprend pas la consigne mais suit les autres et imite Elle suit le groupe Peut tre met elle en place des strat gies de contournement pour r pondre aux attentes de la ma tresse ou peut tre est elle encore dans une phase d imitation Les rapports qu elle entretient avec son papa sont d finir il n appara t pas dans son dessin de la famille et elle parle de monsieur Papa Au d but je suis intervenue ponctu
73. l objectif est de l aider tricoter maille apr s maille cette nouvelle tenue qui lui permettra d tre en harmonie avec les autres Et avec lui m me Il faut beaucoup de volont et de ferveur aux enseignants pour mener bien cette mission Les conditions ne sont pas toutes r unies pour permettre chacun d voluer et d avancer dans le cursus scolaire Reprenons simplement pour illustrer ce propos le cas d Hector qui n a toujours pas trois mois de la fin de l ann e scolaire d AVS Seule et unique solution retrousser les manches se documenter et aller chercher des r ponses l o les portes seront grandes ouvertes Lorsqu un diagnostic est pos comme pour Hector il nous permet de mieux comprendre le trouble mais ne nous donne pas le mode d emploi c est nous enseignants de mettre en place des strat gies pour l aider Les troubles sp cifiques du langage oral et crit les comprendre les pr venir et les d pister accompagner l l ve P 63 26 O Revol M me pas grave L chec scolaire a se soigne P 200 p 27 37 Voici quelques pistes qui m ont paru int ressantes que j ai mises de c t au fil de mes recherches Je commencerai par le questionnaire langage et comportement de Claude Chevrie Muller Cf annexe V destin aux enseignants de petite section de maternelle pour l observation des enfants Ce questionnaire n a pas pour objectif d tablir un diagnostic
74. la racine est orthographi e diff remment chaque fois Difficult marqu e recopier un texte sans erreurs omet des mots ou des parties de mots saute des lignes effectue un aller retour continu entre le tableau et sa feuille R flexion sur la langue Ne rep re pas les mots de la m me famille N accorde pas les verbes et les adjectifs Difficult parfois consid rable d application des r gles d accord pluriel correspondance des temps pourtant elles peuvent tre sues Indiff renciation de la nature des mots noms adjectifs verbes ou confusion entre les genres et les nombres entre la nature et la fonction Difficult s en orthographe M morisation difficile du vocabulaire sp cifique Math matiques et activit s spatio temporelles A du mal m moriser les nombres complexes Il inverse les signes lt et gt Il crit les chiffres et nombres l envers 14 41 Il se rep re difficilement dans les grandeurs Ses difficult s de lecture entra nent des probl mes de compr hension Difficult s de s riation en math matiques surtout avec les signes plus grand plus petit Sophie Leroy St phanie Morel Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage crit 4 10 10 02 2008 Chez l enfant Signes En cycle 2 et 3 Difficult s aligner les chiffres dans les op rations et mettre les retenues au bon endroit Probl me de m moire ne m mo
75. lescent est donc accueilli dans les m mes conditions que les autres l ves sous r serve des adaptations n cessaires pour la poursuite de sa scolarit La scolarisation et l laboration du Projet Personnalis de Scolarisation A partir d une valuation globale de la situation et des besoins de l l ve le PPS est e Elabor par l Equipe Pluridisciplinaire la demande de la famille saisine de la Maison D partementale des Personnes Handicap es e D cid par la Commission des Droits et de l Autonomie des Personnes Handicap es e Mis en uvre par l Equipe Educative de l unit d enseignement e Facilit et suivi par 1l Equipe de Suivi de Scolarisation LA MDPH La CDAPH ui Valide le PPS L Equipe Pluridisciplinaire Elabore le PPS PPS orientations mesures d accompagnement etc Transmet information pour PPS Les repr sentants l gaux Veille au suivi du PPS A Enseignant r f rent Equipe de Suivi de Ecole ou tablissement Equipe Educative Scolarisation Recueille les informations amp Composition des quipes L Equipe Educative PREMIER DEGRE SECOND DEGRE Le directeur Le chef d tablissement Les repr sentants l gaux L quipe de direction Les repr sentants l gaux e Leou les enseignants de l l ve Le CPE e L AVS Les enseignants de l l ve e Le psychologue scolaire L AVS Les enseignants
76. mais est un outil d observation qui permettra l enseignant d avoir une id e assez pr cise des capacit s et des difficult s de l enfant Il se pr sente sous la forme d un questionnaire assez court les explications sont pr cises et concises Si l on se rapporte l tude men e par D A Romagny 96 5 des enseignants ne conna t pas ce questionnaire qui est cens se trouver dans chaque inspection Apr s enqu te ce questionnaire n est pas disponible l inspection de ma circonscription Dans le livre de Francine Lussier et Janine Flessas Neuropsychologie de l enfant se trouve un tableau fort int ressant concernant le d veloppement du langage et de la parole chez l enfant standard et chez l enfant dysphasique Cf annexe VI Il est int ressant pour l enseignant de conna tre le niveau attendu de l enfant un ge donn Dans le m me ordre d id e on trouve dans le livre de D A Romagny une chelle simplifi e du d veloppement global de l enfant de 12 mois 8 ans Quelques pages plus loin on a une chelle simplifi e du d veloppement du langage de 12 mois 10 ans L enseignant peut facilement utiliser cette chelle car tous les items sont expliqu s et l auteur qui s y rapporte est not entre parenth ses Il va sans dire que l enseignant ne va pas rechercher les tests de tous ces auteurs mais bien en r f rer l orthophoniste ou au psychologue scolaire qui eux pourront approf
77. mpli l enseignant porte l enfant concern une attention particuli re au sein du groupe prend au besoin quelques notes et consacre aussi un temps restreint une valuation individuelle Cet examen individuel ne n cessite que peu de temps sauf pour le tout petit nombre d enfants qui sont pr cis ment en difficult et pour lesquels on sera amen v rifier que les checs enregistr s un premier examen sont constants Ill Mode d emploi du questionnaire O Description du protocole r pondre vingt neuf questions qui ont trait dix type d aptitudes ou de comportements O R ponses aux questions par oui ou par non Il convient de r pondre uniquement par oui ou par non Il faut r pondre toutes les questions En cas d h sitation de difficult donner pr cis ment une r ponse on inscrira la r ponse non Cela est tr s important pour l analyse qui prend tout ceci en compte O0 R f rence au niveau moyen ou normal Lors de l tude originale il a t conseill de se r f rer aux performances moyennes des enfants de la m me classe plut t qu un niveau id al Une question pr liminaire demande de pr ciser le niveau moyen de la classe O Indications sp cifiques Les indications doivent permettre de r pondre sans que des indications suppl mentaires soient n cessaires Voix la caract ristique voix chuchot e conduit la r ponse non
78. n place Quels sont les outils dont dispose l enseignant Faut il intervenir d s l cole maternelle C est avec quelques le ons du pass clair es par les apports des cours du D U que s ach vera la visite de l cole de tous les possibles p 4 37 1 Observer rep rer valuer et en r f rer 1 1 Que signifie le mot difficult s l cole maternelle Si je devais d crire l cole maternelle je retiendrais ces quelques mots sourires apprentissages et bien tre Bien souvent les enfants arrivent avec des larmes les faire repartir avec le sourire est une premi re satisfaction personnelle et professionnelle L enfant a une place toute particuli re l cole maternelle en tant qu Etre en tant que sujet unique et en tant qu apprenant Mais il ne suffit pas de r ussir dessiner un sourire sur le visage d un enfant il faut que ce sourire vienne de l int rieur et soit vrai sinc re Il est des enfants qui seront l aise rapidement d autres mettront plus de temps et quelques uns tenteront d y parvenir au prix de nombreux efforts Car d j d s l cole maternelle l galit n est pas au rendez vous Arlette Mucchielli Bourcier dans son livre La pr vention de la dyslexie l cole crit ceci Bien entendu chacun s y pr sente avec ses capacit s personnelles ses potentialit s Cessons d attendre avec hypocrisie ou grande na vet que l cole
79. naire le total des questions ayant donn lieu la r ponse NON est calcul On peut appliquer alors en fonction du nombre total de r ponses NON ou score n gatif l valuation suivante de0 9 inclus de 10 13 inclus de 14 17 inclus Y yyy au dessus de 18 l enfant n a pas de difficult s l enfant est surveiller et revoir difficult s probables Int r t d une proc dure d examen individuel p diatre orthophoniste ou psychologue examen individuel INDISPENSABLE QUESTIONNAIRE CHEVRIE MULLER INDICATIONS SPECIFIQUES POUR LA PASSATION Voici les consignes n cessaires pour faire faire les diff rents items propos s sur le questionnaire Ces consignes sont quelquefois pr c d es d informations pour expliquer les choix de questionnement Voix C est la caract ristique voix chuchot e ou tr s faible parmi les perturbations vocales qui a t rencontr e le plus fr quemment 11 7 et qui par ailleurs a une liaison plus nette avec les r sultats obtenus par les enfants la batterie de tests On peut penser qu un enfant qui a des difficult s de langage et ou de parole aura du mal s affirmer en particulier par une bonne voix C est donc la constatation d une telle voix chuchot e ou tr s faible qui conduit la r ponse non concernant la voix D autres alt rations beaucoup plus rares peuvent tre observ es raucit v
80. nous avons eu en cours et les rencontres avec plusieurs professionnels me permettaient de r ellement discuter avec M C Le probl me de langage relev avant le test est confirm s ajoute un score tr s bas l indice de m moire Se pose alors la question suivante est ce la m moire qui fait d faut au langage ou inversement Les r sultats au test ne nous apportent pas de r ponse directe mais nous orientent sur le profil de Victoria L hypoth se de d ficience peut tre cart e vu son score de 82 l indice de raisonnement perceptif Reste savoir maintenant O se situent le ou les probl mes Nous avons discut du passage de Victoria en CP ou son maintien en grande section S il s agit d une simple dysphasie il est pr conis que les enfants soient au plus vite mis en contact avec l crit Je souhaitais avoir l opinion de M C avant la r union du 10 mai concernant l orientation de Victoria S il s agit d une dysphasie certes mais pour le moment on n est pas certain de ce diagnostic M C a pos des hypoth ses concernant Victoria La d ficience intellectuelle a t cart e ce jour Reste le comportement pr psychotique et les traits autistiques diagnostiquer Cette matin e a t tr s riche dans la mesure o elle m a permis de consid rer Victoria non pas comme un simple apprenant mais comme une enfant qui construit son savoir et surtout d observer la mani re dont elle le constru
81. ns tre modifi Pour ce qui est des difficult s Francine Lussier et Janine Flessas font la distinction entre difficult s d apprentissage et troubles des apprentissages Les difficult s d apprentissage se rencontrent plus fr quemment Elles sont g n ralement passag res et sont souvent la r sultante de causes multifactorielles En ce qui concerne les troubles d apprentissages ils sont plut t identifi s une condition permanente que vit et vivra le sujet durant sa scolarit et qui aura des r percussions m me dans sa vie d adulte Nous passons l un degr sup rieur Le trouble est s v re durable et irr versible On parlera alors de compensation pour les strat gies d apprentissage Un enfant atteint d un trouble quel qu il soit ne pourra pas s appuyer sur une base pr cise pour d velopper une comp tence particuli re Il s agit de fonctions qui ne se sont pas mises en place et qui ne peuvent pas se mettre en place Il faut donc utiliser des moyens d tourn s pour l aider entrer dans les apprentissages ce que l on appelle des strat gies de compensation Soulignons que le fonctionnement du cerveau de l enfant n est pas comparer celui d un adulte Il ne s agit pas d un cerveau adulte en miniature pour reprendre les propos de Dominique Anne Romagny mais d un organe en pleine maturation C est pourquoi les enfants n entrent pas tous au m me moment dans les apprentissa
82. ocale par exemple elles doivent tre soigneusement not es pour diriger l enfant vers le sp cialiste phoniatre ORL mais elles ne conduisent pas la r ponse non et ne sont donc pas prises en compte dans l valuation quantitative au terme du questionnaire Parole Ici cest la constatation d un parler b b en opposition une parole normale qui conduit la r ponse non Le parler b b inclut en g n ral la fois des d fauts d articulation portant en particulier sur S CH Z J mais parfois aussi sur d autres consonnes et sur la r alisation des groupes comme TR CR PL FL etc et par ailleurs la d formation de mots dites enfantines crocrodile valabo balane castrole bourette etc une certaine intonation b b est probablement prise en compte dans cette caract risation Ces diff rentes alt rations ne suffisent pas titre isol constituer le tableau complet du parler b b ainsi dans la population de r f rence 48 des enfants 3 ans et 1 2 n articulent pas correctement CH et J alors qu il ny a que 15 de parler b b On peut se fier l intuition des enseignants qui ont su utiliser lors de l tude originale cette caract risation de la fa on de parler de l enfant sans que nous leur ayons donn d indications particuli res contrairement ce que nous faisons ici Compr hension notions cognitives Une seule v rif
83. ois vaines trouvaient r ponse aujourd hui Je pensais que l tude des sons tait trop difficile pour Victoria il n en n est rien Il faut simplement commencer par les voyelles comme me l a pr conis son orthophoniste Il faut travailler le r cit en image travailler sur la morphosyntaxe sur les cat gories multiplier les supports auditifs et visuels et bien d autres encore Car ce qu elle dit a une signification pour elle c est la mise en mots qui est difficile Elle n a pas acquis le sch ma de structuration de la phrase Autant de pistes qui permettront l enseignante de travailler harmonieusement avec Victoria et en harmonie avec l orthophoniste En avril lorsque le psychologue scolaire a fait passer le WISC IV Victoria cela m a permis de voir comment elle r agissait Vous trouverez en annexe IV le r cit de cette matin e Il r sulte de ces entretiens qu il faut tre patient je n admettais pas lan pass de ne pas savoir ce dont elle souffrait Pour moi il tait vident que l on pouvait diagnostiquer rapidement certaines pathologies Il aura fallu attendre quasiment trois ans pour avoir une bauche de diagnostic qui sera peut tre confirm lorsqu elle sera re ue au CRTLA en 2008 C est perturbant pour un enseignant d tre face un enfant avec lequel on ne sait pas comment agir Il faut faire confiance aux professionnels qui entourent et suivent l enfant et O Revol M me pas
84. ondir ce premier rep rage Ces informations sont toutefois utiles elles permettent l enseignant d avoir un langage commun avec les autres professionnels plus particuli rement de comprendre que des noms comme Schopler Brunet Lezine pour ne citer qu eux sont des personnes ayant travaill sur le d veloppement de l enfant et la mise en place d outils d valuation Les derniers chapitres du livre de D A Romagny sont tr s int ressants car ils regorgent d id es explorer en classe pour d velopper le langage Beaucoup d enfants dysphasiques peuvent tre maintenus dans un cursus scolaire normal il est n cessaire d adopter certaines 30 attitudes qui leur permettront d acc der aux connaissances scolaires 77 Du rep rage des troubles du langage l cole maternelle ANAE n 85 P 318 28 Rep rer et accompagner les troubles du langage Outils pratiques mesures p dagogiques adaptatives et r ducatives P 23 30 7 P 34 44 3 D A Romagny P 119 p 28 37 Avec une coll gue du D U j ai mis en place un document pour que ces attitudes adopter par l enseignant soient au plus pr s des besoins de l enfant Les cours dispens s et nos lectures nous ont permis d laborer ces deux tableaux avec d un c t les signes d appel et de l autre les am nagements p dagogiques concernant cette fois les troubles du langage oral Une synth se nous paraissait pertinente pour
85. ort au regard de ses parents Victoria ne semble pas trouver cela et essaie d attirer l attention comme elle peut Elle se fond dans un moule d enfant mod le repr sentation tr s forte chez sa maman Celle ci culpabilise norm ment car il n y a pas de probl mes du c t de son mari Le d veloppement de son langage est int ressant elle a parl un an mais n est pas all e au del de je veux Lorsqu elle est all e chez une nourrice c est cette derni re qui a alert les parents sur le langage de Victoria A deux ans on observe une stagnation La t l vision ne l int ressait pas jusqu deux ans et demi Un docteur a alors d tect un bouchon dans les oreilles Depuis quand l avait elle L imaginaire est tr s pr sent chez cette petite fille trouble du d veloppement Trouble envahissant de la personnalit Autant d informations qui permettent de mieux cerner l enfant et son environnement En classe l enseignante a d cid de travailler seule avec elle pendant que les autres enfants taient au repos Victoria est dans une classe d enfants de moyenne section mais devrait tre scolaris e en grande section Pour son confort il a t d cid qu elle soit dans cette classe afin d avancer son rythme L enseignante avait ainsi un temps individuel lui consacrer soit pour reprendre des activit s de la semaine soit pour faire du travail de grande section et surtout d velopper son
86. our la connaissance du vocabulaire concernant les parties du corps c est la d signation par l enfant du ventre qui s est r v l e discriminer le mieux les enfants en fonction de leur r ussite aux tests administr s par ailleurs c est donc elle qui a t retenue ici mais il est vident qu on a tout int r t r aliser une mise en route en demandant auparavant l enfant de montrer ses oreilles sa main son bras etc les items de mise en route ne font pas l objet d une cotation et en cas d chec ne dispensent pas de la demande de d signation du ventre Expression Pour dit ses nom ET pr nom il est n cessaire d obtenir les deux informations pour que l item soit consid r comme r ussi Pour tu as quel ge 11 si l enfant fait une erreur dans le chiffre la r ponse est cependant consid r e comme bonne OUI Pour le pronom je 12 et pour les deux questions concernant les phrases de plus de 3 mots avec verbe 13 et les phrases avec subordonn es 14 les r ponses seront donn es apr s observation du langage spontan de l enfant produit au cours de la communication verbale quotidienne avec l adulte et avec les autres enfants La r ponse NON pour l item fait des phrases de plus de 3 mots avec verbe 13 implique automatiquement la r ponse NON pour litem suivant et utilise des subordonn es 14 La r ponse OUI fait d
87. qu 13 Difficult s not es gros probl me de syntaxe Demain je suis la plage apr s c est chaud dans le sable manque de vocabulaire D ficit lexical m morisation lente elle augmente son stock lexical doucement A besoin de reprendre plusieurs fois une histoire pour fixer certains mots Ex Elle ne parvenait pas restituer l oral l histoire des trois petits cochons et lendemain oui Omet des mots dans la phrase Juxtaposition de mots et d id es Elle associe plusieurs sujets dans une m me conversation Elle change de sujet lorsqu elle n a pas la r ponse la question pos e Consignes elle sait ce qu il faut faire mais n utilise pas le vocabulaire pour d crire Elle montre EX D couper les images et les coller dans l ordre il faut d couper et apr s tu mets l ne conna t pas une chanson par c ur peu attentive en musique ne conna t pas toutes les lettres concentration limit e n oppose jamais de refus Strat gies s inspire du travail des autres pour r aliser le sien demande un camarade de r pondre sa place Je lui demande de me donner le nom d une lettre Victoria interpelle alors un camarade qui est c t d elle tu connais Brayan hein vas y dis Questions Est ce un probl me de compr hension et ou d expression Vocabulaire pauvre d un manque de stimulation la maison L enseignante constate que Vi
88. quipe Vaste t che mais combien indispensable et primordiale pour tendre vers la r ussite de la scolarisation de tous Je me r f re ici aux textes officiels cit s pr c demment la plupart des auteurs de la bibliographie tous s accordent sur le fait que l cole maternelle est le lieu privil gi du rep rage des difficult s des conduites langagi res et de communication D A Romagny a men une enqu te dans les d partements de l Ain et du Rh ne et il s av re qu un enfant par classe de petite section serait porteur d un trouble important du langage et du comportement et trois enfants seraient en difficult s probables Estimation que l on retrouve dans l ouvrage de Marc Delahaie D o l importance d intervenir au plus vite Reprenons les cinq axes prioritaires du plan d action de mars 2001 Pr venir d s la maternelle Identifier les enfants porteurs d un trouble sp cifique du langage oral et crit Prendre en charge dans le domaine scolaire et de la sant Informer les familles former les professionnels rechercher valuer Assurer le suivi du plan d action cr er un comit interminist riel de suivi En deuxi me partie de ce m moire nous expliquerons COMMENT l enseignant peut rep rer et ferons alors une pr sentation des diff rents outils dont il dispose int ressons nous pour le moment au parcours de l enseignant lorsqu il rep re un enfant en difficult s
89. r Pas facile pour un enseignant d tre confront ses propres difficult s Comment g rer la frustration de ne pas pouvoir faire entrer un enfant dans certains apprentissages Il est bon de s interroger alors sur sa pratique et de mettre en place des strat gies diverses et vari es pour aider au mieux l enfant Comme le fait remarquer Mich le MAZEAU on ne peut les percevoir simplement comme d ficitaires en terme de manques de d ficiences de lacunes de carences Cet enfant qui pr cocement ne dispose pas du m me r pertoire de comp tences que les autres pour se construire fonctionne et se d veloppe autrement pas seulement avec des moins mais fondamentalement diff remment et c est pourquoi il d route tant L enseignant n est pas seul en tous cas il ne doit pas se sentir seul Il est n cessaire pour la r ussite de l enfant que chaque partenaire soit pr sent et s implique dans le suivi de la scolarit de ce dernier 18 Arlette Mucchielli Bourcier P 96 19 P 26 p 17 37 1 4 L cole maternelle l cole de tous les possibles J ai repris ce titre du B O hors s rie d octobre 1999 car il est porteur d espoir et d engagements Les enfants qui poussent les portes de l cole maternelle sont avant tout des enfants savoir des tres en devenir qui se construisent jour apr s jour et qui ont besoin de nous adultes pour les guider Certains enfants arrivent avec un
90. rise pas ou inverse la retenue Inverse les points de rep res en g om trie Eprouve des difficult s se repr senter des objets dans l espace M morise difficilement des termes abstraits qu il comprend mal Il se repr sente difficilement les grandeurs et les notions abstraites Difficult reproduire une figure g om trique Difficult utiliser la r gle gradu e l querre ou le compas Difficult se rep rer sur une carte et dessiner un plan Confusion de la droite et de la gauche Difficult se situer dans le temps se rep rer dans un calendrier et dans son cahier de texte Enonce de fa on anarchique les jours de la semaine Comp tences transversales Difficult s se situer dans le pass et le futur proche ainsi que dans la succession des mois et des saisons Trouble de la concentration de l attention et de la m moire Facilement distrait Grande fatigabilit grande lenteur Comprend mieux l oral qu l crit Trouble de la coordination difficult s d couper correctement tracer un trait droit mesurer la r gle gradu e lacer ses chaussures et boutonner ses v tements Mise en page souvent tr s irr guli re Persistance d erreurs multiples en d pit d une am lioration de la lecture Difficult classer ordonner et ranger Sens de l observation peu d velopp e ne per oit pas les d tails ne parvient pas synth tiser Il met d
91. rrait pas se d placer pour des raisons m dicales Des actes qui en disent bien plus long que des paroles Il me paraissait important de relater cette exp rience car elle est riche d enseignements Voici deux enfants qui fr quentent l cole maternelle l cole de tous les possibles Il ne s agit plus de tenter d adapter l l ve l enseignement propos mais au contraire de r y s E PE r15 23 vouloir adapter l enseignement ordinaire au niveau des potentialit s de l l ve 7 Institut de Traitement des Troubles de l Affectivit et de la Cognition 3 Dr C Egaud les troubles sp cifiques du langage oral les comprendre les pr venir et les d pister accompagner l l ve P 79 p 23 37 J insistais en premi re partie sur le r le majeur de la pluridisciplinarit et du travail en quipe Quels partenariats peut on mettre en place 2 2 Les partenariats La mati re est l esprit ce que les touches de piano sont la symphonie A partir de ce clavier mat riel l aventure personnelle de l individu ses environnements affectifs ducatifs sociaux vont composer une infinit de symphonies diff rentes Boris Cyrulnik M moire de Singe et paroles d Homme Parents enseignants professionnels de la sant souhaitent crire une symphonie la plus harmonieuse possible pour l enfant en grandes difficult s atteint de troubles plus ou moins s v res Cette ann e je me suis partic
92. rticle 36 p 30 37 2 4 Laisser m rir ou intervenir Cette ann e il y a un terme qui a particuli rement retenu mon attention il s agit du terme pr coce Non pas l enfant pr coce mais le rep rage pr coce pour venir en aide aux enfants en difficult s La revue A N A E a consacr de nombreux articles au rep rage et la prise en charge des troubles sp cifiques du langage oral au d pistage de ces troubles l enfant dysphasique et bien d autres encore Que ce soit dans l article d Olivier Revol ou dans celui de Claude Chevrie Muller tous deux insistent sur un d pistage et un diagnostique pr coce Dans tous les cas seul un diagnostic pr coce permet la mise en place rapide de strat gies adapt es Mais pourquoi intervenir t t alors que l enfant est en plein d veloppement Justement c est parce qu il est dans une p riode fertile pour reprendre les propos de C Chevrie Muller qu il faut agir L acquisition du lexique entre deux ans et demi et trois ans et demi est importante Si une carence est rep r e rien ne sert d attendre que le temps fasse son travail car pour certains enfants le temps c est de la survie scolaire Au del de la p riode fertile les acquisitions se poursuivent mais une allure plus mod r e elles n ont plus le caract re explosif et massif de la p riode pr c dente Au niveau c r bral la plasticit sera moindre et l
93. s v nements apparition de la notion de temps am lioration de la compr hension introduction de phrases complexes relatives et compl tives Confusion des genres un une les Inconscience du temps des verbes Absence du je Questions absentes avec indicateurs qui que pourquoi si o comme utilisation des adverbes de temps d but des anaphores ex mot qui r f re quelque chose quia t dit auparavant Utilisation de verbes l infinitif Phrases tr s courtes et incorrectes Incompr hension des pr positions spatiales Incompr hension de l abstraction Pr occupation limit e envers l interlocuteur Conversation difficile Acquisition des consonnes pauvre Incompr hension des questions Discours r duit Mise l cart Apprentissage lent Oubli 5 6 ans d but d utilisation du langage Utilisation de phrases figur br ves inf rences raisonnement acquisition du langage adulte par paliers poursuite du d veloppement Acc s lexical limit Incapacit de d finir un objet Explications br ves Incompr hension des histoires des devinettes du langage abstrait figur ou des blagues Confusion des mots semblables ANNEXE VII Rep rer Le langage oral les signes d alerte Troubles articulatoires retard simple de parole retard simple de langage dysphasie b gaiement
94. s la participation et la citoyennet des personnes handicap es 12 F Veber et J C Ringard propositions remises M J Lang M B Kouchner Mme D Gillot 13 PS5 p 11 37 nombreux intervenants du D U Les enseignants d cole maternelle doivent tre particuli rement vigilants sans toutefois stigmatiser Le 31 janvier 2002 une circulaire interminist rielle parue au B O n 6 du 7 f vrier 2002 propose la mise en uvre d un plan d action pour les enfants atteints d un trouble sp cifique du langage oral ou crit Il y est de nouveau question de l cole maternelle o on demande aux enseignants de mettre en place des actions de pr vention et de rep rage des enfants pr sentant des signes d alerte signes pouvant faire penser des troubles plus sp cifiques dans l acquisition du langage Certains enfants ont moins d aisance que les autres certes Il faut alors tre vigilant utiliser les outils notre disposition s ouvrir l Equipe Educative et ne pas stigmatiser de suite un enfant rep r Enfin c est aussi le travail d une quipe pluridisciplinaire qui permettra de maintenir un l ve en souffrance dans une classe ordinaire avec des strat gies p dagogiques diversifi es et adapt es Conna tre et comprendre ces troubles sont donc deux cl s de la r ussite de tels projets Dans la circulaire n 2006 119 du 31 7 2006 parue au B O n 31 du 31 ao t 2006 des directives bien pr cise
95. s peut tre pas toujours les moyens pour le faire mais nous devons le faire quelle que soit la faiblesse de nos moyens Tableau 1 Pr cocit du d pistage P 32 A N A E n 66 Chevrie Muller C Chevrie Muller ANAE N 66 P 31 p 32 37 Un d pistage de grande envergure concernant les troubles du langage en grande section a t entrepris dans le Val d Oise en 2003 2004 Fruit de la collaboration d une quipe pluridisciplinaire ce d pistage regroupant des bilans successifs a permis de d tecter d autres troubles vue ouie mais aussi de mettre en lumi re les pratiques renforcer dans les classes Ainsi sur le plan phonologique rimes comptage et segmentation syllabique ont t test s Au vu des r sultats il s av re que certains exercices sont peu voire ne sont pas du tout pratiqu s en classe de maternelle Or l apprentissage passe par une phase de r p tition phase combien n cessaire pour les enfants les plus en difficult s Il est donc recommand de travailler r guli rement et de mani re diversifi e des notions fondamentales permettant aux enfants de mieux appr hender la langue Ce rep rage de masse qui exige une organisation lourde et d importants investissements en temps d montre s il le fallait la pertinence et la rentabilit de tels rep rages de masse qui permettent de lancer pr cocement les prises en charge adapt es Lorsque je regarde en arri re et analyse ma pra
96. s sont donn es pour pr parer la rentr e et la scolarisation des l ves handicap s L accueil des enfants handicap s suite la loi de f vrier 2005 se fait en priorit en milieu ordinaire Pour garantir ces enfants ou adolescents un meilleur accueil ainsi qu une scolarit adapt e un Projet Personnalis de Scolarisation PPS sera mis en place Il est conseill l quipe de suivi de se r unir au moins une fois par an pour valuer les besoins de l enfant et r ajuster si n cessaire le projet Cf annexe II document MDPH Dans le d partement de l Ain un document intitul Scolarisation des enfants et adolescents en situation de handicap Offre d ducation dans l Ain Ann e 2006 2007 rappelle bri vement mais pr cis ment le r le de chacun Les Classes d Int gration Scolaire et autres dispositifs sont r pertori s sur tout le territoire afin de proposer chaque enfant concern la solution la mieux adapt e ses besoins Dans l ditorial Monsieur Vignoud Inspecteur d Acad mie souligne que la r ussite de tous les l ves d pend pour une large part de l instauration d un dialogue constructif et d une coop ration active entre les diff rents acteurs r unis autour de l l ve famille enseignants et partenaires ext rieurs p 12 37 Partenariat certes mais que fait l enseignant en amont 1 3 Le r le de l enseignant observer rep rer et en r f rer L E
97. saire pour avoir un regard objectif sur l enfant et r gle num ro trois insister et insister aupr s des professionnels qui suivent l enfant pour avoir des informations primordiales pour la conduite de la classe Cette ann e j ai suivi au maximum tout ce qui touchait de pr s ou de loin Victoria rencontre avec le psychologue scolaire rencontre avec la nouvelle orthophoniste qui la suit p 24 37 rencontre avec la famille rencontre l cole prise de contact avec le Centre de R f rence pour les Troubles du Langage et des Apprentissages observations en classe analyse etc La notion d Equipe me semble difficilement se mettre en place car la communication est frein e par le secret m dical Cela dit certaines personnes se livrent plus que d autres font davantage confiance et un r el lien s instaure Ainsi en changeant avec le psychologue scolaire j ai eu acc s des informations essentielles me permettant de mieux comprendre qui tait Victoria Dans l arbre g n alogique on retrouve des personnes ayant des probl mes psychologiques un cas de d ficience mentale est reconnu probl mes de d linquance Les fr res de Victoria ont des difficult s galement Au cours de son enfance le psychologue rel ve des v nements pouvant tre assimil s un d faut de surveillance On sait que l enfant a besoin d tre s curis il a besoin de cadres que l on s int resse lui Il se construit par rapp
98. se mauvaise tenue du crayon Confusions d orientation des signes ou des lettres haut bas droite gauche u n q p d b o a Vh f t Lettres ou chiffres trac s l envers par exemple dans le sens des aiguilles d une montre pour les O et toutes les lettres qui d marrent de la m me fa on a g d Manque d attention et de lenteur Sophie Leroy St phanie Morel Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage crit 2 10 10 02 2008 Chez l enfant Signes En cycle 2 et 3 Lecture et langage oral Confusions auditives fr quentes entre les consonnes sourdes et sonores k g f v t d p b s z ch j Confusions de lettres en criture et en lecture p q d b u n m n 1 1 a o Inversion de lettres ou de syllabes lio pour il t Omission de sons caf pour carafe Omission de consonnes amire au lieu de admire Addition de consonnes ordeur pour odeur Transposition de lettres chauffeur au lieu de faucheur Saute des mots ou des lignes en lecture il ne sait plus ou il en est Lecture lente et laborieuse Difficult s de m morisation d organisation et de rep rage Sa m moire imm diate et ses difficult s de d codage le p nalisent Contamination par pers v ration Ne dispose pas d un langage informatif Inversion dans la s quence ro pour or ble pour bl Confusion de mots qui se ressemblent cueil
99. seignants de maternelle CP et CEI par l augmentation du nombre de psychologues scolaires et d instituteurs sp cialis s intervenant dans le premier cycle En attendant l enseignant peut et doit prendre contact avec les diff rents partenaires qui travaillent autour de l enfant Ainsi la rencontre avec l orthophoniste permet l enseignant de mieux cibler les difficult s d obtenir des conseils sur des strat gies pouvant aider l enfant et r ciproquement l enseignant peut faire part de ses observations de l enfant en classe pouvant aider l orthophoniste affiner son diagnostic ou sa prise en charge Les orthophonistes qui sont intervenus lors des cours du D U semblaient appr cier lorsqu un cahier de liaison pouvait circuler entre les deux professionnels Cette formation aura t l occasion pour moi de rencontrer diff rents professionnels et de mieux appr hender leur pratique Ainsi les rencontres avec plusieurs orthophonistes de ma r gion mais aussi le personnel de centres tel que le CMP ou le SESSAD m ont permis de mieux conna tre leur profession et leur place dans le paysage des difficult s ou du handicap de l enfant Ces entretiens peuvent tre consult s dans le dossier rapports de stage Le mot si mal choisi de dyslexie fait probablement obstacle S il s agit de difficult s en lecture il semble beaucoup logique de commencer y rem dier partir de l apprentissage de la lecture
100. sition de saisine Projet p dagogique adapt de la MDPH l Enseignant R f rent Etude du dossier et laboration du PPS par El ve d j reconnu handicap par la MDPH Missionnement de R union de l ESS l Equipe Pluridisciplinaire de la MDPH Validation du PPS par la MDPH Mise en uvre du PPS R union de l ESS pour bilan et am nagements Actions en faveur des l ves handicap s Principe de la loi du 11 f vrier 2005 L accueil des enfants handicap s se fait en priorit en milieu ordinaire Chaque enfant handicap doit donc tre inscrit dans l tablissement scolaire qui correspond son lieu de r sidence tablissement de r f rence et b n ficier d un projet personnalis de scolarisation L cole ou l tablissement de r f rence est en principe l cole ou l tablissement o l enfant sera scolaris moins qu il ne fasse l objet d une autre orientation de la part de la Commission des Droits et de l Autonomie des Personnes Handicap es Mais m me dans ce cas l enfant conserve une inscription dans l cole de r f rence Cette inscription a pour but de rappeler que le maintien ou le retour dans l cole de r f rence reste privil gi dans toute la mesure du possible et que l Education Nationale est responsable de tous les enfants m me s ils sont orient s vers un tablissement sp cialis En premier lieu l enfant ou l ado
101. sition rare de deux de ce qui l entoure avec usage mots d articles e Emission de voyelles fin de l cholalie pauvres intelligibilit des mots e Inintelligibilit des mots mergence de la compr hension e Pr f rence pour la abstraite support e d un contexte communication par gestes ee e _Imitations pauvres des sons de de ne PE ee isol s et des monosyllabes Si pu se z ORHI e _Incompr hension des article d fini article ind fini demandes simples utilisation des pronoms tu il e Persistance de l huile d but d utilisation d adverbes de lieu 3 4 ans conversations e Communication rarement questions initi e Utilisation du je e R p tition des questions en Enrichissement du vocabulaire cholalie intelligibilit g n ralis e des e Coq l ne mots e Inintelligibilit A r cit d exp rience e Style t l graphique PEDON CRE e Acc s lexical difficile deana e Tendance perdre les mots enrichissement de la acquis comprehension Une e R p tition de mots simples acquisition des adjectifs l et de bisyllabes impossibles possessifs et pronoms personnels conjugaison des verbes essais Incomp tehension des consignes abstraites erreurs utilisation de phrases interrogatives et n gatives employ es avec intention 4 5 ans r cit d exp rience labor e R cit exp rimental nul respect de la s quence logique de
102. t et cette volont de partager de communiquer et d avancer ensemble Peut tre faudra t il quelques ann es pour que chacun prenne conscience de son r le dans cette cha ne d union autour de l enfant et partage sans retenue les informations utiles et p 15 37 n cessaires Nous abordons l un point sensible qui est celui de la formation des enseignants On peut ainsi lire dans le plan d action de 2001 que les enseignants du premier et second degr ne poss dent actuellement aucune formation ou information sur les troubles sp cifiques du langage oral ou crit Cette ann e dans chaque circonscription du premier degr les inspecteurs devaient proposer tous les enseignants au moins une session p dagogique centr e sur le handicap comme on peut le lire dans le BO du 31 ao t 2006 concernant la pr paration de la rentr e et la scolarisation des personnes handicap es La formation et l information commencent se mettre en place Ce sujet ne fait pas l objet de mon m moire je reprendrai donc simplement les propos d Arlette Mucchielli Bourcier plut t que chercher gu rir pensons d abord pr venir La pr vention ne signifie pas le simple rep rage m me pr coce des difficult s Changeons ce point de vue Une vraie pr vention consiste accompagner chaque enfant entre 3 7 8 ans afin qu il s approprie les bases du savoir futur Nous pouvons la r aliser par une formation vraie efficace des en
103. t s 1 puis les assembler Cette voie ou strat gie de lecture est appel e l assemblage La deuxi me voie consiste identifier le mot comme une forme pr cise et stable sans passer par l assemblage Cette voie est sm appel e l adressage car l on s adresse en quelque sorte directement au mot stock dans le lexique orthographique CORIDYS Sophie Leroy St phanie Morel Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage crit 10 10 10 02 2008 SOMMAIRE Actions aupr s des l ves besoins ducatifs particuliers Actions en faveur des l ves handicap s Composition des quipes El ve d j reconnu handicap El ve scolaris qui prouve de grandes difficult s d adaptation au milieu scolaire ou dans l acquisition des apprentissages Les sigles conna tre page 2 page 3 page 4 page 5 page 6 ANNEXE II Actions aupr s des l ves besoins ducatifs particuliers Evaluation des comp tences et des besoins Observations Evaluations de classe Evaluations nationales Entretiens avec les responsables l gaux Conseil de cycle Expos des difficult s R flexion sur les besoins de l l ve Proposition de consultation R union ducative sp cialis e ou et ou et Refus de saisine Saisine de la MDPH Intervention du RASED de la MDPH 7 ou et Information l IA pour intervention Directrice de la MDPH PPRE PAI Propo
104. tique je r alise combien cette formation en Neuropsychologie Education et P dagogie m a permis de d acqu rir un regard diff rent sur la difficult et le caract re urgent de la prise en charge 2 5 Les le ons du pass Je pensais tre une enseignante attentive soucieuse de bien faire avec la volont d accompagner au maximum les enfants au meilleur de leur capacit Mais r trospectivement je me dis que j aurais pu faire autrement en l tat actuel de mes connaissances Je me souviens d un enfant que nous appellerons David que j ai eu deux ann es de suite en petite et moyenne section et qui m a particuli rement marqu Il tait rieur joueur avait toujours fini avant les autres intelligent qui adorait faire des puzzles de 100 pi ces et surtout taquin Il ne pouvait s emp cher de se rouler terre de monter ici de taquiner ses camarades 45 A N A E n 87 juillet 2006 Rep rage et prise en charge des troubles sp cifiques du langage oral ou crit chez l enfant scolaris D pistage des troubles du langage en grande section le Protocole d partemental du Val d Oise P 75 78 et P 83 87 RSS p 33 37 J avais fini par rencontrer ses parents car je ne comprenais plus le fonctionnement de leur fils G rable en petite section je n avais plus de rem des en moyenne section Il semblait alors s ennuyer en classe Je lui proposais des travaux un peu plus complexes des jeux
105. tre rep rage en tant qu enseignant Ce document n est en rien une grille de diagnostic 1l doit nous permettre de mieux comprendre l enfant et d en r f rer aux personnes comp tentes Il faut donc avoir le recul n cessaire et ne pas s inqui ter d s qu un signe est rep r Il est normal au cours de l apprentissage que les enfants passent par des phases de confusions d omissions Il faut laisser le temps aux enfants d avancer leur rythme C est lorsqu une difficult s installe et dure qu il faut s entourer de l avis de professionnels Des travaux r cents montrent que certaines erreurs de lecture par exemple l adjonction la suppression ou la permutation de lettres sont des erreurs par d faut elles sont d lib r ment produites par les l ves qui ram nent ainsi la structure propos e qu ils ne parviennent pas lire une structure connue Ne pas confondre donc la connaissance en cours de construction qui g n rent des erreurs normales en phase d apprentissage et ce qui est la manifestation d un r el dysfonctionnement ou d une pathologie C Bastien et M Bastien Toniazzo ANAE mai 2001 N 62 63 L acc s au langage crit l apprentissage normal Sophie Leroy St phanie Morel Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage crit 1 10 10 02 2008 Signes vocateurs des difficult s concernant le langage crit Chez l enfant Signes
106. trop parler laisser le temps de la r p tition mentale Faire un contrat de travail avec lui avec des objectifs atteindre afin d viter qu il ne se sente d embl e d pass par le rythme et le rendement des autres D velopper le tutorat Ecrire le moins possible au tableau crire lisiblement et de fa on a r e Surligner les lignes d un texte de couleurs diff rentes Pas de classeur Utilisation du cahier de texte puis de l agenda l aider dans l organisation et le Sophie Leroy St phanie Morel Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage crit 6 10 10 02 2008 Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3 rep rage Fiche d exercice un exercice par feuille Segmenter les nonc s et les simplifier choisir des caract res plus gros Le laisser r pondre aux questions dans le d sordre et sauter les questions auxquelles il ne sait pas r pondre L aider dans le d marrage de ses activit s Lecture Entra nement discrimination visuelle auditive Segmentation syllabique Agrandir les feuilles d exercices A4 Le laisser s exprimer jusqu au bout sans lui couper la parole S assurer qu il comprend et distingue le sens des mots Utilisation du cache pour le guider dans sa lecture Ne pas faire lire haute voix devant les autres viter les situations d valorisantes Ne pas donner une grande quantit lire en une seule fois L
107. u temps comprendre m moriser et restituer le texte Motricit fine pataude Sophie Leroy St phanie Morel Signes vocateurs et am nagements p dagogiques Le langage crit 5 10 10 02 2008 Le langage crit Une p dagogie adapt e contourner les difficult s Cycle 1 Cycle 2 Cycle 3 Conduite de classe et Organisation fonctionnelle Valoriser les progr s scolaires Souligner les domaines de r ussite Il faut conseiller aux parents d en parler leur m decin qui pourra prescrire d abord un bilan orthophonique ou de psychomotricit afin d valuer le niveau des difficult s de l enfant et ensuite le cas ch ant une prise en charge Veiller entourage de l l ve le placer c t d un camarade peu bavard Eviter plusieurs consignes la fois Le solliciter par le regard la voix Supprimer tout objet pouvant le distraire Favoriser le calme le silence l coute Rythmer les activit s viter de placer une le on compliqu e apr s une activit ayant demand une d pense d nergie importante Etre patient face sa lenteur Pr senter des documents clairs Lire les consignes haute voix s assure qu il les a comprises et m moris es Lui restituer de fa on personnelle si besoin avec des mots simples Placer l enfant devant Le placer au centre du tableau Ne pas le laisser apprendre seul face sa feuille au d but Eviter de
108. uelques unes essentielles lui permettant de mieux comprendre les difficult s de l enfant Certaines informations confidentielles sont pourtant primordiales pour l enseignant ainsi lorsqu un psychologue fait passer un test psychom trique un enfant l enseignant n attend pas le r sultat final Savoir qu un enfant a obtenu tel chiffre final son test ne veut rien dire en soi au contraire il est pr f rable de conna tre les performances aux diff rents items le profil de Penfant L enseignant tant lui m me tenu l obligation de discr tion professionnelle l change devrait pouvoir se faire entre professionnels Ce sont autant de cl s qu il pourra utiliser pour mettre en place une p dagogie adapt e et cibler r ellement les besoins de l enfant C est aussi cela une quipe pluridisciplinaire apprendre des autres et apprendre aux autres partager Il est rare qu un enfant fr quentant l cole maternelle soit diagnostiqu si t t sauf s il pr sente un handicap visible syndrome autistique trisomie et autres Les intervenants du D U insistaient sur ce partage des informations mais sur le terrain la r alit me para t diff rente Je relaterai en deuxi me partie le suivi d une enfant et nous verrons comment travaille une quipe Au cours des visites effectu es dans le centre de r f rence pour les troubles du langage et des apprentissages Lyon j ai observ cette pluridisciplinari
109. ui tombait sous la main d chirait son travail et hurlait Pour tre sportif c tait sportif avec lui Thomas pr sentait tous les signes cliniques d un enfant hyperactif selon le psychologue scolaire cela s ajoutait une situation familiale complexe et difficile Je pense qu l poque l quipe ducative ne s est pas assez int ress e au c t clinique du comportement de Thomas mais s est trouv e focalis e sur l histoire familiale de l enfant Certes le dialogue avec la famille tait difficile l agressivit et la culpabilit taient des ma tres mots mais nous aurions d mettre cela de c t et avancer avec l enfant Aujourd hui je tiendrais un autre discours aux parents en leur tendant v ritablement la main en passant outre les menaces prof r es car il s agissait v ritablement du bien tre de leur enfant En tant en conflit je pense que nous avons ralenti le processus de rep rage et de d pistage Il s av re que Thomas apr s p 34 37 consultation chez un neurologue s est vu administrer un traitement qui semble t il lui a fait beaucoup de bien Les relations avec la famille ont pris une tournure telle qu il a t scolaris dans une autre cole la rentr e suivante Sachant que Thomas avait tous les signes d un enfant hyperactif j aurais adapt mes s ances ses capacit s en passant des contrats avec lui je l aurais responsabilis en ayant un r le actif
110. uli rement int ress e Victoria car j avais besoin de comprendre pourquoi sa fluence verbale tait atteinte et pourquoi elle ne rentrait pas dans les apprentissages On ne peut pas toujours faire taire cette petite voix int rieure qui vous dit il y a quelque chose chez cette enfant mais je ne sais pas quoi Cette voix qui vous pousse qui vous donne de l lan mais aussi qui d courage J avais contact l orthophoniste de Victoria l an pass et notre discussion m avait soulag e Pour elle il ne s agissait pas d un simple retard de langage mais bien d un trouble Lequel Il tait encore t t pour le dire mais des jalons taient pos s Je ne m tais donc pas tromp e Victoria fonctionnait bien diff remment Le plus difficile ensuite a t d accepter qu elle ne rentre pas dans les apprentissages Je me souviens de ces fiches d activit s o elle prenait ciseaux et colle et agen ait les l ments sa guise Visiblement elle n avait pas compris ce qu il fallait faire Je m asseyais alors c t d elle et tentais vainement de lui faire comprendre J tais paul e par mon aide maternelle mais bien souvent les bras nous en tombaient car nous tions bien conscientes que nos efforts ne portaient pas leurs fruits Apr s cette ann e de formation je n ai plus le m me regard R gle num ro un l enseignant ne doit pas s accabler de tous les maux r gle num ro deux prendre le recul n ces

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