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1. libert fondamentale et refus de soin C CLEMENT Petites Affiches n 61 page 4 v Les regrettables incertitudes de la pr somption d accord en mati re d exercice conjoint de l autorit parentale A GUINERET BROBBEL DORMAN et S SIRE Petites Affiches n 64 page 5 v Modernisation des r gles communautaires relatives la mise en uvre de l interdiction des ententes et abus de posi tion dominante P HAREL Petites Affiches n 66 page 6 v La violence des images et les m canismes juridiques de protection des jeunes spectateurs S DUPUY BUSSON Petites Affiches n 70 page 3 v Une nouvelle garantie pour le contribuable le litige fiscal doit tre jug dans un d lai raisonnable M C BERGERES Petites Affiches n 73 page 9 v Le mineur en droit priv fran ais H LECUYER ET J P GRINDEL Gazette du Palais n 80 81 page 2 v La loi du 18 mars 2003 pour la s curit int rieure Pr sentation par C CHARBONNEAU et F J PANSIER et texte de la loi Gazette du Palais n 85 86 V O T TO D er v gt Cahier rep res v CE 18 12 2002 La reconduite des trangers r admis dans le cadre des accords de Schengen Droit administratif 1 03 page 30 v Civ 3 10 12 2002 Sur l application du statut des baux commerciaux au bail consenti par un cr dit preneur Loyers et copropri t 2 03 page 12 v Com 10 12 2002 Saisie attribution et nullit s de l
2. L effet d une saisie attri bution d une cr ance de loyers pratiqu e sur les locataires du bailleur s tend aux mensualit s chues post rieure ment l ouverture d une proc dure collective l gard du bailleur Note D HOUTCIEFF JCP d g n rale n 9 II 1 033 v Civ 3 18 12 2002 Quel d lai pour agir en fixation du montant d une indemnit d viction Observations Y ROU QUET Dalloz n 8 Cahier de droit des affaires actualit jurisprudentielle page 558 v Civ 1e 14 01 2003 Preuve de la r compense due par la communaut retour au droit et l quit Note B BEIGNIER Dalloz n 9 jurisprudence page 575 v Civ 1 13 11 2002 L ind pendance technique du m decin salari une nouvelle br che dans la jurispru dence Costedoat Cass pl n 25 02 2000 Note S DEIS BEAUQUESNE Dalloz n 9 jurisprudence page 580 v TGI Paris 22 10 2002 La justice au secours des conta min s de l h patite C Le juge des r f r s parisien donne effet la loi du 4 mars 2002 Note E DROUARD Gazette du Palais n 47 49 page 30 v Cass ass pl n 24 01 2003 Formalisme de la lettre de licenciement et proc dure collective Note F J PANSIER Gazette du Palais n 52 53 page 30 v Cass ch mixte 04 11 2002 Diffamation Les adminis trateurs judiciaires ne disposent d aucune pr rogative de puissance publique Note M VERON Droit p nal 2 03 page 12 et note H GROUTEL Responsabilit
3. S INTERROGE d s lors sur les raisons qui conduisent le gouvernement vouloir imposer la cr ation d une juridicton hors norme sur le tarmac de l a roport Roissy Charles de Gaulle au m pris des principes garantissant tout justiciable d tre jug quitablement et publiquement sur le cr dit qui pourra tre accord qui dans l ombre et le secret jugera pr s de 14 000 personnes par an et peut tre demain 20 000 ou plus sur le sort du symbole du Palais de Justice identifiable par tous sur les conditions dans lesquelles sera assur e la publicit des d bats dans un lieu d isolement sous contr le policier D s lors la Conf rence des Barreaux d Ile de France CONSIDERE que les motifs budg taires invoqu s pour justifier cette d localisation dissimulent en r alit une volont de transformer le contr le du juge en une simple formalit d enregistrement S INDIGNE par ailleurs de ce que les avocats se trouveraient ainsi priv s des moyens leur permettant d assurer une d fense de qualit ainsi que du soutien et du contr le qu ils peuvent attendre des Ordres garants de l ind pendance et de la discipline DEMANDE le retrait du texte Les B tonniers d Ile de France Barreau d AUXERRE Barreau de PARIS Barreau de CHARTRES Barreau de SENS Barreau de l ESSONNE Barreau du VAL DE MARNE Barreau de FONTAINEBLEAU Barreau du VAL D OISE Barreau des HAUTS DE SEINE Barreau de VERSAILLES Barreau de MEAUX Barreau
4. Vos changes pistolaires par presse interpos e nous ont interpell s et suscitent quelques observations de notre part Depuis 10 ans de mani re r cur rente les Ministres de l Int rieur successifs ont envisag la possibilit de d localiser dans les zones portuaires et a roportuaires les audiences du Juge des Libert s charg de se prononcer sur le maintien en zone d attente des trangers arrivant en France pour l essentiel demandeurs d asile Les professionnels de la Justice et les Gardes des Sceaux s y sont toujours fer mement oppos s Les Premiers Ministres qui se sont succ d s ont toujours tranch en faveur du maintien de ces audiences dans l enceinte des Tribunaux de Grande Instance symbole de justice identifiable par tous Faut il imposer la cr ation d une Juridiction hors normes sur le tarmac de l a roport de Roissy Charles de Gaulle au m pris des principes garantissant tout jus ticiable d tre jug quitablement et publiquement Quel cr dit pourra t on accorder une Justice qui dans l ombre et le secret jugera plus de 14 000 personnes par an au sein m me de lieux o elles sont priv es de libert et surveill es par la Police Comment pouvez vous raisonnablement soutenir que la publicit des d bats sera assur e dans ce lieu d enferme ment et plac sous contr le administratif quand Monsieur le Ministre des Tribunaux sur les aires de repos autorouti res les
5. civile et assurances 2 03 page 21 v Soc 09 02 2002 Une altercation avec sa concubine peut justifier le licenciement d un salari Note B BOSSU RPJF 2003 2 13 page 9 v CE 30 12 2002 L indemnisation des ch meurs ayant travaill dans le priv et dans le public Note M D DE MON TECLERC AJDA 8 2003 page 395 v Soc 15 10 2002 Notion de travail dissimul et mon tant des indemnit s dues Note T AUBERT MONPEYSSEN JCP d entreprise et affaires n 11 n 399 v Crim 17 12 2002 Le secret professionnel religieux ne fait pas obstacle ce que le juge d instruction puisse saisir tout document utile Note M L RASSAT JCP d g n rale n 10 II 10 036 v Civ 1 04 02 2003 L obligation d information annuelle de la caution cr dit pour exploiter un fonds de commerce Dalloz n 10 Cahier de droit des affaires actualit jurispru dentielle page 689 v Civ 1e 21 01 2003 Le doute profite toujours au con sommateur ou au non professionnel Observations V AVENA ROBARDET Dalloz n 10 Cahier de droit des affaires actualit jurisprudentielle page 693 v Civ 3 27 11 2002 2 arr ts L importance de la bonne foi du constructeur l gard des fruits qu il a cr s et des constructions qu il a rig es sur le terrain d autrui Note O ABRAM Petites Affiches n 47 page 20 v Cass ch mixte 14 02 2003 Cons quences de l inex cution d une clause de conciliation
6. l heure o l opinion publique est largement favorable ce type de texte Est ensuite entendu le rapport de Madame Hamama BABACI sur le projet de loi sur l initiative conomique Elle indique avoir r dig une note au vu des rapports du CNB et de la Conf rence des Cent Il s agissait l origine d un texte visant simplifier la cr a tion d entreprises mais le CNB met de s rieuses r serves sur de nombreux points et sugg re la mobilisation de la profession aupr s des cr ateurs d entreprise compte tenu de la large part qui sera laiss e aux officines diverses greffe du TC notaires etc Madame le B tonnier pr conise une r union de la Commission Commerce sur cette question E gt Activit s du Conseil de l Ordre suite L ordre du jour est principalement ax sur l aide aux victimes et les permanences assur es par les avocats Madame le B tonnier introduit son propos en indiquant que les informations aff rentes aux permanences victimes semblent avoir t mal comprises des associations de victimes du par quet et de la police Aujourd hui selon les directives les serv ices de police sont d accord pour faire figurer sur leurs nou veaux formulaires le num ro de la permanence avocat La permanence victime doit donc r int grer la permanence p nale d autant que le d cret du 2 avril 2003 pr voit de faire entrer dans le protocole la r tribution des avocats d fendant les victimes ce qui devrait g
7. suffisamment de possibilit s pour que la requ rante puisse avoir acc s ses origines personnelles et a rejet la requ te de Mlle ODIEVRE bas e sur l article 8 de la CESDH C est justement sur le fait que toute personne a droit au respect de sa vie priv e que la Cour a abouti un con stat d quilibre entre des int r ts inconciliables S il est vrai que la requ rante a droit au respect de sa vie priv e il en est de m me pour sa m re naturelle Par ailleurs elle constate que la France par la mise en place de tout un dispositif l gal et notamment la loi du 22 janvier 2002 permet la requ rante m me si le parcours s av re dif ficile d obtenir ce qu elle recherche La Cour consid re que la l gislation fran aise tente d at teindre un quilibre et une proportionnalit suffisante entre les int r ts en cause estime que la France n a pas exc d la marge d appr ciation qui doit lui tre reconnue en raison du caract re complexe et d licat que soul ve le secret des origines au regard du droit de chacun son histoire et conclu au rejet de la violation de l article 8 de la convention Cet arr t a t publi dans la JCP d g n rale n 13 annot par A GOUTTENOIRE CORNU et F SUDRE II 10049 Il a galement fait l objet d un article de P MALAURIE La Cour europ enne des droits de l homme et le droit de conna tre s
8. On a pu constater aussi toutes cat gories confondues que les chiffres de la CNBF et de l ANAAFA taient identiques quant la moyenne des revenus des avocats en 1999 soit 376 000 F selon l ANAAFA et 375 000 F selon la CNBF Nous tions h las bien loin des 18 d augmentation des revenus en 1999 des 100 premiers cabinets d avocats dont les r sultats ont t publi s grand coup d effet m diatique Il est vrai que l on ne pr te qu aux riches En revenant notre analyse des co ts partir de notre r f rence exercice individuel en 1999 on a pu relever que les charges taient de l ordre de 60 56 et qu elles se d compo saient pour les postes essentiels de la mani re suivante Frais de personnel 10 08 Charges sociales 7 43 Imp ts et taxes 4 54 Loyer et charges locatives 7 78 D Location mat riel 0 99 TFSE 4 22 Transports et d placement 4 23 Fournitures de bureau poste 5 89 Nous r f rant une moyenne de recettes nettes de 808 712F ce total de charges est de 489 758 F annuels ramen l heure selon la norme europ enne de 1200 heures facturables comme cela avait t indiqu dans le rapport BOUCHET 489 758 F 1200 heures 408 13 F Nous avons l poque retenu une heure de charge de l or dre de 400 F HT En constatant cela nous rappelions qu il fallait en plus tenir compte des progr s consid rables faits par les avocats du fait de leurs investisseme
9. de Toulouse concernant leurs conditions d exercice Madame le B tonnier fait le point sur la construction des locaux de l antenne de l EFB Elle fait ensuite tat de son rendez vous le jour m me avec la Chancellerie et indique que la profession r clame d urgence un texte sur la revalorisation des UV notam ment sur la r mun ration des avocats des victimes Le Conseil entend ensuite le rapport du B tonnier DETTON sur l assembl e g n rale du CNB Il en a retenu trois points essentiels la confidentialit l aide juridictionnelle et les relations internationales Madame le B tonnier fait ensuite part au Conseil des Madame le B tonnier accueille chaleureusement Madame Magali HENON et Monsieur Laurent NIVET nouveaux membres du Conseil Madame le B tonnier livre ensuite au Conseil de l Ordre un compte rendu de ses rendez vous de travail Lors de son entretien avec le Pr fet la discussion a essen tiellement tourn autour de la d localisation des audi ences 35 bis et 35 quater sur la zone a roportuaire de Roissy Elle lui a fait part de la tr s forte hostilit du Barreau cette mesure Le Pr fet semble favorable la d localisation faisant preuve de la volont de se d bar rasser d un contentieux de plus en pus lourd A l occasion de son entretien avec le Sous Pr fet la ville Madame le B tonnier a relev les difficult s de la pr fec ture avec le CDAJ et notamment avec le Pr sident et la secr tair
10. f r L autorisation des deux parents n est pas n cessaire pour la d livrance d un passeport pour les enfants Note F BICHERON AJF 3 2003 page 103 v Civ 1e 14 01 2003 La mention du nom du testateur dans le texte du testament holographe ne peut pas tre assimil e une signature Note S DEIS BEAUQUESNE AJF 3 2003 page 106 v Civ 1 14 01 2003 Seuls les poux peuvent se pr val oir des dispositions de l article 1415 du code civil Note S DEIS BEAUQUESNE AJF 3 2003 page 108 v Civ 1e 14 01 2003 Art 1415 du code civil les cr anciers ne peuvent pas saisir tous les comptes au nom de l poux caution Note S DEIS BEAUQUESNE AJF 3 2003 page 109 v Civ 1 19 11 2002 Dans le silence des statuts le habit 25 x pr sident d une association doit justifier d un mandat sp cial pour la repr senter en justice Note E DEBILY JCP d entreprise et affaires n 15 n 586 v Civ 1 24 09 2002 Premier arr t rendu par la Cour de cassation sur la question du motif l gitime ne pas proc der une expertise en mati re de filiation Note T GARE JCP d g n rale n 14 II 10 053 v CE 10 01 2003 Refus de visa fond sur une conven tion internationale inapplicable Conclusions de C MAUGUE Commissaire de gouvernement JCP d g n rale n 14 II 10 054 v Com 03 12 2002 Action directe du mandataire substi tu un revirement attendu Note B MALLET BRICOURT Dalloz
11. la fin des incertitudes Note L BERNHEIM Petites Affiches n 51 page 13 v Sommaires de jurisprudence du Conseil d Etat sur les trangers Gazette du Palais n 64 65 pages 15 17 v Crim 17 12 2002 2 arr ts Prescription Cessation de l tat d ignorance et faux t moignage Note M VERON Droit p nal 3 03 pages 12 et 14 v Crim 22 10 2002 Garde vue La pr sence d un inter pr te en langue portugaise lors de la proc dure ne saurait tablir elle seule le fait que la personne b n ficiant du concours de celui ci ne comprenait pas suffisamment l es pagnol pour recevoir dans cette langue des notifications aff rentes une saisie et une retenue douani re Note A MARON et M HASS Droit p nal 3 03 page 24 v Civ 3 27 11 2002 Conditions d exercice du droit de repentir Note P H BRAULT et P PEREIRA OSOUF Loyers et copropri t 3 03 page 13 v Civ 3 18 12 2002 Comp tence du juge des r f r s la suite d un refus de renouvellement oppos par le bailleur Note P H BRAULT Loyers et copropri t 3 03 page 16 v C E 29 01 2003 Acc s des descendants aux dossiers m dicaux hospitaliers D PIVETEAU Droit administratif 3 03 page 15 v C E 30 12 2002 Droit des trangers plac s en r ten tion assistance d un conseil M GUYOMAR Droit adminis tratif 3 03 page 26 v Soc 08 01 2003 Le salari est prot g pendant le p ri ode de suspension du contrat
12. n raux sur ce th me d actualit pr figure la r ussite de cette man ifestation mais il ne s agit que d un d but Le relais par une bonne communication sera la d monstration de ce que la profession est capable de se mobiliser collectivement si ce n est unanimement sur son avenir Le projet serait de r aliser un livre blanc la suite de nos travaux afin d avoir une photographie actualis e de la posi tion de la profession en mati re de r mun ration NON IL N EST PLUS HONTEUX DE PARLER DE NOS HONORAIRES fruit de la reconnaissance spontan e de nos clients surtout institutionnels Bien que mon r le au cours de cette journ e ne se cantonne volontairement qu celui de gentil organisateur je suis all e rechercher dans mes premiers rapports de 2000 et 2001 les l ments que j avais glan s l poque sur l volution des mentalit s et la prise de conscience de la profession au tra vers du probl me de l aide juridictionnelle de ses co ts de fonctionnement J en profite pour rendre ici publiquement hommage Monsieur le B tonnier Paul BOUCHET sans qui tous nos travaux n auraient jamais avanc s Ainsi nous nous sommes retrouv s en 1992 au Conseil d Etat sous sa pr sidence afin d analyser la situation de la profession l poque dans le cadre des travaux de la premi re Commission BOUCHET D j nous voquions la question de la r mun ration au tra vers du prisme de la r forme de
13. La loi du 3 janvier 2003 et les comit s s entreprises M COHEN Droit social n 3 page 271 v Garantie de l AGS et sort du contrat de travail en cas de proc dure collective R VATINET Droit social n 3 page 287 v L galit entre les femmes et les hommes sur la direc tive 2002 73 CE du 23 09 2002 M T LANQUETIN Droit social n 3 page 312 v Traitement juridique du risque et principe de pr caution M FRANC AJDA 8 2003 page 360 v Essai de d finition du non lieu statuer dans le con tentieux administratif J SOULIE AJDA9 2003 page 418 v La participation pour cr ation de voie nouvelle et r seaux art 46 de la loi SRU C DAVAL JCP d notariale et immobili re n 10 n 1 198 v Loi n 2003 47 du 17 01 2003 relative aux salaires au temps de travail et au d veloppement de l emploi 1 Dispositions de droit de travail JCP d entreprise et affaires Doctrine Etudes Chroniques suite Cahier rep res MSO 55 v Loi n 2003 47 du 17 01 2003 relative aux salaires au temps de travail et au d veloppement de l emploi 2 Dispositions de droit de la s curit sociale JCP d entreprise et affaires n 11 n 395 v Pour une v ritable justice de proximit en mati re civile M VERICEL JCP d g n rale n 10 I 114 v Nom de la femme mari e le d sordre s installe F LAROCHE GISSEROT Dalloz n 10 doctrine page 633 v Mandat et irr vocabilit I NAJJ
14. contre une personne publique en son article 118 Mais cette proposition n avait pas t adopt el3 Cependant il ne faudrait pas non plus tomber dans l exc s inverse et partir en croisade contre l Etat dirigeant d une entreprise en difficult car le plus souvent les personnes publiques intervenant ponctuellement aupr s d entreprises en difficult le font dans un souci d int r t g n ral Il serait alors injuste de les sanctionner trop s v rement alors que leur action est dict e par le souci d apporter une aide au mieux de leurs capacit s En effet il peut arriver aux personnes publiques d agir au titre d une v ritable mission de service public administratif Ira t on alors jusqu parler d un droit public des entreprises en difficult 11 Enfin il est utile de dire un mot sur l incidence du droit communautaire en la mati re Lorsqu une aide d Etat est incompatible avec l article 9214 du Trait de Rome comme constituant une atteinte au libre jeu de la concurrencels la Commission europ enne n h site pas exiger la restitution de l aide et donc pr ner la disparition de l entreprise non viable De fa on tr s constante la Commission sanctionne les aides qui n aboutissent qu au maintien artificiel d une entre prise A ses yeux l Etat ne doit pas tre au prix d une dilap idation de ses deniers l assureur des cr anciers d une entreprise en cessation des paiements L entreprise accul
15. de l honoraire le gagnant au proc s r cup re les honoraires calcul s selon le brago sur le perdant ainsi que les frais de justice qu il a expos s Une fois d termin e la valeur du litige un tableau de nature l gale fixe par tranche de valeur le chiffre de l unit de r mun ration cette unit s appelant une taxe On y trouvera dans le bar me l unit de r mun ration au titre de l aide juri dictionnelle qui est inf rieure celle normalement applicable Dans les nouveaux landers Allemagne de l Est les tarifs l gaux se trouvent r duits dans une proportion pouvant aller jusqu 20 Par ailleurs la loi distingue entre l activit judiciaire et celle de conseils Dans le domaine de l activit judiciaire si une proc dure est engag e Dans le domaine de l activit judiciaire le tarif est d coup en quatre phases correspondant chacune une taxe L avocat a droit entre une quatre taxes pleines 10 10 mes bas es sur la valeur du litige fix e par le Tribunal La taxe de proc dure 10 10 mes r sulte de l assignation ou de la constitution pour le d fendeur avec demande de rejet des pr tentions du demandeur La taxe d audience 10 10 mes r sulte de la plaidoirie La taxe d instruction 10 10 me r sulte de la pr sence de l avocat quelque mesure d instruction que ce soit la taxe de transaction 10 10 mes r sulte du r glement transaction nel du litige avec la particip
16. de la r mun ration m me si cela ne concernait ce moment l que la question cruciale pour certains seulement de l aide juridictionnelle Anne CADIOT pour le CNB vous pr sentera les travaux du groupe qualit du CNB qui ont suivi sur cette question fonda mentale Quant Jean Louis BORIE responsable de la Commission Patrick GERVAIS de la Conf rence des B tonniers il vous pr sentera la proposition de tarif minimum de la Conf rence partir des travaux accomplis l origine sur l AJ Sachez que ces rappels ne sont finalement destin s qu con tribuer la m moire collective afin que l on ne remette pas sans cesse sur le m tier le m me ouvrage tout en se livrant au sport national de notre magnifique profession celui qui con siste d molir ce que les pr d cesseurs ont b ti p niblement grand renfort de certitudes et m me de lieux communs par fois Je joins cette contribution la grille de temps adopt e par le CNB en octobre 20011 Je ne voudrais pas d florer les propos des uns et des autres mais j appelle de tous mes v ux une prise de conscience responsable de notre profession sans pour autant pol miquer sur les m rites ou les d fauts de certaines positions historiques devenues pourtant me semble t il bien difficiles d fendre Je poserai en conclusion quelques questions soumet tre votre r flexion Qu avons nous craindre d une v ritable transparence des co ts et de
17. de la SEINE SAINT DENIS Barreau de MELUN PETITION NON une juridiction d exception sur l a roport de Roissy Depuis 10 ans de mani re r currente les Ministres de l Int rieur successifs ont envisag la possibilit de d localiser dans les zones portuaires ou a ro portuaires les audiences du Juge des Libert s charg de se prononcer sur le maintien en zone d attente des trangers arrivant en France pour l essentiel demandeurs d asile Les professionnels de la Justice et les gardes des Sceaux s y sont toujours fermement oppos s Les Premiers Ministres qui se sont succ d s ont toujours tranch en faveur du maintien de ces audiences dans l enceinte des Tribunaux de Grande Instance symbole de justice identifiable par tous Le Gouvernement actuel tente d imposer la cr ation d un tribunal hors norme sur le tarmac de l a roport au m pris des principes garantissant tout justi ciable le droit d tre jug quitablement et publiquement par un tribunal impartial et ind pendant Comment peut on raisonnablement soutenir que la publicit des d bats sera assur e dans un lieu d isolement sous contr le policier Quel cr dit accordera t on cette Justice qui dans l ombre et le secret jugera pr s de 14 000 personnes par an et peut tre demain 20 000 ou plus A quand des Tribunaux sur les aires de repos autorouti res dans les com missariats et les halls d immeuble Ce texte est il conforme notr
18. de travail Note P Y VERKIND Travail et Protection sociale 3 03 page 11 v Soc 10 12 2002 La mention d une convention collec tive dans le bulletin de paye vaut reconnaissance par l employeur de son applicabilit Note P Y VERKIND Travail et Protection sociale 3 03 page 13 v Soc 26 10 202 et 14 01 2003 La preuve de la faute et de son degr de gravit en mati re de licenciement incombe l employeur Note P Y VERKIND Travail et Protection sociale 3 03 page 15 v Ass pl n 24 01 2003 Formalisme de la lettre de licen ciement et proc dure collective Note F J PANSIER CSBP 03 2003 page 176 v Soc 14 01 2003 Transfert d entreprise et tablisse ment public Note F J PANSIER CSBP 03 2003 page 187 v Civ 3 18 12 2002 Libert religieuse et obligations du bailleur Avis d O GUERIN avocat g n ral et note Y ROUQUET AJDI 3 2003 page 182 v CE 29 01 2003 2 arr ts Les collectivit s territoriales ne peuvent pas invoquer la Convention europ enne des droits de l homme dans un litige financier avec l Etat Conclusions de L VALLEE Commissaire du Gouvernement AJDA 12 2003 page 613 v CE 10 01 2003 Le champ d application territorial de l accord de Schengen Note X MAGNON AJDA 13 2003 page 684 v CE 30 12 2002 Le strict respect de la proc dure de contestation des arr t s de reconduite la fronti re Note O LECUCQ AJDA 14 2003 page 743 v CE 04 12 2002 ord de r
19. indique que la Chancellerie consulte les magistrats et les b tonniers en vue d tablir une circulaire Elle rappelle les termes de la d cision prise par le Conseil pour la permanence victimes r mun ration en deux temps perma nence d accueil le matin et assistance l audience l apr s midi et l interroge sur la r mun ration de l avocat Le Conseil d cide que seule la d fense effective d au moins une victime donnera lieu paiement de la quote part pour l apr s midi la seule demande de renvoi ne sera en aucun cas r mun r e Madame le B tonnier indique que la commission ad hoc va travailler sur une charte des avocats assurant la permanence pour les victimes Est ensuite abord e la question du recouvrement des coti sations CNB retour au syst me ant rieur Le Conseil de l Ordre adopte l unanimit l avance par l Ordre de la cotisa tion CNB des membres du barreau hauteur de la moiti Madame COTINAT SAVIDAN pr sente son rapport sur l avant projet de loi de s curit financi re et voque de probables probl mes sur la d finition du p rim tre du droit et par con s quent les retomb es n gatives sur la profession Le Conseil de l Ordre se prononce favorablement sur le projet de motion sur les retraites de la Conf rence des B tonniers que Madame le B tonnier lui a soumis Enfin Madame HENON voque le succ s du petit d jeuner d bat organis par le barreau le 21 mai dernier et annonce que le proch
20. jusqu nouvel ordre du lundi 7 juillet au matin au lundi 1 septembre au matin Retrouvez toutes ces r f rences et d autres infor mations dans la partie intranet du site Internet de l Ordre notet gt Prochaines formations v Tribunal d Instance de Boissy Saint L ger Le Tribunal d Instance de Boissy Saint L ger 7 bd L on R villon Conf rences Droit et Soci t Jeudi 25 septembre 19h15 Maison de PAvocat Vendredi 12 septembre 9h30 12h30 Maison de Avocat Commission Droit des Mineurs 94477 Boissy Saint L ger Cedex par Monsieur Patrick WEIL nous informe que son fax Directeur de recherches au CNRS 01 45 10 09 21 est hors d usage et l Universit Paris I Sorbonne depuis le 22 mai 2003 Dans l attente de son remplacement l man renvoi n ron ENTR E LIBRE ET GRATUITE par Monsieur Jacques PELLERIN Avou la Cour d Appel accept es que par lettre simple Le programme complet et actualis des formations est r guli rement port la connaissance r Tribunal d Instan des confr res par voie d affichage dans les locaux de l Ordre et dans la rubrique intranet l rd la veill V ience accessible uniquement aux avocats du barreau du site internet de l Ordre www avocats bobigny com e o o o o o oJ Pratique professionnelle Retrouvez toutes les annonces actuellement disponibles plus de 60 sur le site internet de l Ordre des Avocats Vous pouvez y d
21. l avions indiqu m La Cour de cassation pr cise dans deux arr ts rendus le 18 mars 2003 que l article 10 dernier alin a de la loi du 31 12 1971 admet la lic it de la convention qui outre la r mun ration des prestations effectu es pr voit la fixation d un honoraire compl mentaire en fonction du r sultat obtenu n exige pas que cette convention fixe les modalit s d valuation des prestations effectu es L honoraire de r sultat est donc d si le r sultat est atteint et si cet hono raire compl mentaire est express ment stipul par la convention Cass 1 civ 18 mars 2003 pourvois n 00 11 863 et n 00 11 864 consulter sur le site www legifrance gouv fr F1 Quelques jours auparavant sur le fondement du m me article 10 de la loi du 31 12 1971 la Cour de cassation a r affirm le pouvoir du juge du fonds de r duire les honoraires convenus initialement entre l avocats lorsque ceux ci paraissent man ifestement exag r s au regard du r sultat obtenu En l occurrence la convention d honoraires pr voyant outre un honoraire de dili gence un honoraire compl mentaire minimum de r sultat et maximum calcul sur un pourcentage des sommes qui seraient obtenues au profit de la cliente Le juge avait r duit le montant de l honoraire de r sultat maximum pr vu dans la convention et l honoraire de diligence La Cour de cassation a confirm cette d cision sur le fondement du pouvoir sou verain d appr
22. me de l unit bas e sur la valeur de l affaire une taxe pour une mesure d instruction entre 5 10 me et 10 10 me ventuellement une taxe de transaction pour laquelle l unit de base est major e de 15 10 me en cas d tablissement d une transaction Plusieurs questions se posent propos du tarif l allemande 1 Ce tarif qui s appuie sur la valeur du litige qui semble tre une donn e beaucoup plus objective constitue il pour autant une panac e que ce soit dans le domaine judiciaire ou du conseil 2 L application du tarif dans le domaine du conseil n est elle pas quelque peu approximative 3 Le calcul de la valeur du litige ne risque t il pas dans certains cas de se r v ler particuli rement complexe 4 Lorsque l affaire n a pas en soi de valeur mat rielle directe une quivalence est tablie Sur quelles bases est d termin e cette quiva lence et cette base pr sente elle un caract re objectif et scientifique 5 Quels sont les crit res retenus dans le domaine de l activit p nale dans laquelle la valeur du litige ne peut manifestement pas tre retenue 6 Les avocats actuellement n auraient ils pas trop tendance que ce soit dans le domaine de l activit de conseil ou du droit p nal d laiss er le tarif pour adopter une convention d honoraires 7 Les confr res allemands peuvent ils se satisfaire de l interdiction qui leur est faite dans le tarif d u
23. me de la composition de la d l gation La communication fonctionnelle Monsieur BENICHOU insiste sur la n cessit d une v ritable com munication sur la profession d avocat La question est de savoir si la profession est pr te investir 20 millions de francs dans une campagne publicitaire Les notaires les experts comptables les huissiers de Justice le font car ils ont une organisation centralis e qui re oit des cotisations Monsieur BENICHOU voque les probl mes rencontr s autour de la participation des avocats au Train de la cr ation d entrepris es en r pondant la question pos e par Madame le B tonnier L initiative revient aux experts comptables qui financent hauteur de 1 5 millions d euros Le CNB a tant bien que mal r ussi n gocier la pr sence d avocats dans un demi wagon soit un co t de 80 000 100 000 euros Lorsqu il s est agit de demander 7 000 euros chacun des 13 bar reaux concern s par le passage dudit train les difficult s ont com menc tel point qu on en est une motion vot e au CNB L aide juridictionnelle Ce chantier est bien videmment prioritaire mais tellement bien connu de Bobigny qu aucune pr cision suppl mentaire ne s im pose CONCLUSION Dans le cadre de la communication le CNB diffuse tous ses rap ports sur son site Internet d s le lundi ou le mardi suivant la r u nion du samedi et communique par fax en direction des Confr res sur les quest
24. n 1 2003 du 16 12 2002 C NOURISSAT Proc dures 3 03 page 16 v Le droit au suicide doit il tre ajout sur la liste des droits de l homme E CHVIKA Droit de la famille 3 03 page 7 v Comment renforcer l efficacit de la loi DOUBIN art L 330 3 du code de commerce D MAINGUY et J L RESPAUD Contrats concurrence consommation 3 03 page 5 v Publication du nouveau r glement relatif la mise en uvre des r gles de concurrence pr vues aux articles 81 et 82 du trait Note M MALAURIE VIGNAL Contrats concurrence consommation 3 03 page 25 v Les emplois fonctionnels dans la fonction publique territo riale A TAILLEFAIT Droit administratif 3 03 page 10 v L indemnisation des accidents m dicaux des lois per verses G COURTIEU Responsabilit civile et assurances 3 03 page 4 v L obligation d information en mati re m dicale et l office du juge C RADE Responsabilit civile et assurances 3 03 p 6 v Le d p t de garantie et le contrat de louage J REMY Revue des Loyers 03 2003 page 124 v La transmission des actions judiciaires en mati re immo bili re J M DELPERIER et J D ROCHER Defr nois n 6 p 351 v La r siliation unilat rale des contrats dur e d termin e S AMRANI MEKKI Defr nois n 6 page 369 v L extension des pouvoirs de la police municipale G DEFRANCE Jurisprudence automobile 03 2003 page 104 v L acte volontaire et la loi de 1985 G DEFRA
25. n 981 Pour cl turer en musique les Etats G n raux de la R mun ration l ASPJB et l Ordre des Avocats offraient un concert au Palais le 13 juin AN L ensemble orchestral Les Palais Musicaux Monsieur le B tonnier Fran ois DETTON sous la direction de Fran ois DETTON interpr tait un concerto de EE fieiseur Pengeni a sn VIOTTI avant le triple concerto en do majeur ROSE E ee SU e et la fameuse Symphonie n 6 Pastorale de BEETHOVEN et orchestre de G B VIOTTI x Avec quelques jours d avance sur la f te de la musique Madame le B tonnier souhaitait renouer avec cette tradition permettant les changes et la convivialit entre le Barreau et la juridiction C est chose faite depuis le 21 mai dernier o la Biblioth que de l Ordre au Palais accueillait une mati n e de d bats consacr e l acquisition d entreprise l amiable ou en proc dure collective De nombreux professionnels avaient r pondu pr sent l invitation avo cats juges consulaires mandataires judiciaires experts comptables Le d bat tait anim par Me Francine COTINAT SAVIDAN Avocat au Barreau de la Seine Saint Denis et Membre du Conseil de l Ordre Mme Florence TULIER Administrateur judiciaire et Messieurs Daniel BUCHER et Jean HAPPE Magistrats de la 6e chambre du Tribunal de prz Commerce sous l gide de Madame le B tonnier Brigitte MARSIGNY et de Monsieu Pierre DANGU photo ci E Pr sident du Tribunal de Co
26. notre prestation Ne sommes nous pas capables de pr senter un bar me en temps pass par type d affaires assorti un taux horaire minimum Devons nous continuer accepter un tarif impos ou pr f rer imposer notre tarif Souhaitons nous toujours jouer cavalier seul ou sommes nous en mesure de pr senter une r ponse coh rente de la profession d avocat face aux forces en pr sence Nous avons perdu la bataille de 1990 ne perdons pas la guerre au d but de ce nouveau si cle Les Etats G n raux de 2003 comme ceux de 1989 mar queront je l esp re une tape d cisive dans notre combat Merci de votre pr sence tous et de vos contributions Bonne journ e de travail BRIGITTE MARSIGNY B tonnier de Seine Saint Denis 1 Ja grille figurera dans les actes complets des Etats G n raux de la R mun ration paraitre prochainement qui reprendront l int gralit des interventions et des contributions de cette journ e gt Etats G n raux de la R mun ration 13 juin 2003 Intervention de Monsieur le B tonnier Charles GOURION COMMENT SE FAIRE REMUNERER de la th orie la pratique MODALITES DE LA REMUNERATION PRESENTATION GENERALE Par Ma tre Charles GOURION Ancien B tonnier de la Seine Saint Denis responsable de la Commission R mun ration du Barreau de la Seine Saint Denis Le d sir de tout client est de savoir ce qu il Va devoir payer son avo cat La difficult pour l avo
27. poser directe ment vos annonces collabora tion secr tariat locaux etc Selon la d cision rendue par le Conseil de la concurrence la pratique des barreaux consistant imposer aux avocats l adh sion un contrat d assurance collective des risques professionnels ne constitue pas une pratique anti concurrentielle dans la mesure o cette pratique r sulte de l application de l article 27 modifi de la loi du 31 d cembre 1991 qui impose l avocat de se garantir des n gligences et des fautes qu il peut commettre dans l exercice profession nel de ses fonctions En revanche le Conseil de la concur rence pr cise que les autres contrats d assurance ne correspondant pas des risques propres la profession rel vent du libre choix de l avocat Cette d cision a t publi dans la JCP d g n rale n 13 du 26 03 2003 II 10 051 avec une note de Raymond MARTIN Une ordonnance du Premier pr sident de la Cour de cassation dat e du 6 janvier 2003 a transf r le con tentieux de la s curit sociale la 2e chambre civile Cette mesure a pris effet le 17 mars 2003 E Nous esp rons que nos lecteurs auront l indulgence de nous pardonner la coquille qui s est gliss e dans la page 16 du pr c dent bulletin sous le titre Condamnation de la France pour non transposition la directive sur la profession d avocat Cette directive est bien entendu num rot e 98 5 CE et non 95 5 CE comme nous
28. remplit plus son r le Elle pr conise de la r am nager E ne partage pas la position du Barreau sur la lecture de l ar ticle 29 de la loi de 1991 Il y a un refus de valider le dernier protocole propos Madame le B tonnier indique que le protocole 99 2000 valid pour trois ans pourrait sauver l ann e Elle pr cise qu elle pr pare un autre protocole allant du 1er janvier 2002 jusqu fin 2004 sous r serve d acceptation de sa r traoctivit Le rapport du B tonnier GOURION sur l avant projet de loi sur l adaptation des moyens de la justice aux vo lutions de la criminalit est ensuite entendu En r sum il estime que le texte est une d rive vers un sys t me accusatoire pouss et pr sente des restrictions vi dentes aux libert s individuelles Il d veloppe trois th mes les propositions concernant l organisation de la justice p nale l largissement du r gime d exception r serv au terrorisme d autres cat gories d infraction et les r gles applicables cette proc dure notamment le r gime de la garde vue Il lui appa rait que ce projet s inscrit dans le droit fil de la politique s curitaire A la suite de la discussion qui s est instaur e au sein du Conseil Madame le B tonnier reprend la parole et indique que cette question a suscit des d bats houleux au sein du CNB et de la Conf rence des B tonniers mais qu il n ap para t pas opportun d organiser des mouvements d action
29. tonnier Monsieur Thomas Monsieur le B tonnier Monsieur Philip COHEN Catherine GAZZERI Jean Luc FORGET FORSTERLING Bruno BERGER PERRIN gt Etats G n raux de la R mun ration COMMENT DETERMINER LA REMUNERATION DE L AVOCAT Mod rateur Monsieur le B tonnier Sylvain CAILLE Responsable du groupe Protection juridique du Conseil National des Barreaux Pr sentation du sujet Rappel historique tat actuel de la r flexion et volution par l aide juridictionnelle Madame Anne CADIOT FEIDT Ancien Pr sident de la FNUJA Responsable du Groupe Qualit du Conseil National des Barreaux L audit civil Monsieur G rard MONTIGNY Vice Pr sident de la Conf d ration Nationale des Avocats Aspects pratiques D termination du co t conomique d un cabi net valuation du taux horaire et factura tion mode d emploi Monsieur Michel HELVAS Administrateur de l ANAAFA Avocat au Barreau de Besan on Monsieur le B tonnier G rard SABATER Ancien Pr sident de l ANAAFA Aspects statistiques Le paysage de la profession au travers du prisme de la CNBF de l ANAAFA et de l UNCA Madame le B tonnier Marie Christine WIENHOFER Pr sidente de UNCA Monsieur le B tonnier Daniel Julien NOEL Pr sident de la CNBF Le point de vue des consommateurs Madame Elisabeth MOIRON BRAUD Avocat au Barreau de Paris Ancien membre du Conseil de l Ordre Monsieur le B tonnier Gilles PARUELLE Barreau du Val d Ois
30. vivement Madame MATHIAUD fait ensuite le point pour le Conseil de l Ordre sur la Conf rence de Berlin au sujet du Barreau p nal Le probl me de l volution du dossier d localisation est abord l ouverture de cette s ance du Conseil de l Ordre Madame le B tonnier fait tat des signatures re ues et s in qui te de l immobilisme des confr res du barreau face la p tition qui circule depuis un certain temps d j Elle sugg re que la BIF vote une nouvelle motion l occasion de sa prochaine r union dont elle soumet un projet au Conseil Madame VITEL intervient pour signaler la pr sence de Monsieur MARIANI rapporteur du projet de loi plusieurs audiences des 35 quater et signale son incompr hension de la position des avocats Elle insiste sur le fait que la position du barreau n est pas politis e et indique qu elle a eu un contact avec un journaliste du Parisien qui souhaite r diger un arti cle sur ce sujet Madame le B tonnier indique qu elle contac tera ce journaliste et sollicite l avis du Conseil sur la proposi tion de motion qui lui a t soumise Apr s d bat et amendement le projet de motion est adopt Madame le B tonnier voque ensuite le programme d finitif des Etats g n raux de la R mun ration du 13 juin Elle indique que les inscriptions sont d j tr s nombreuses et annonce galement la pr sence d un repr sentant de la Chancellerie ainsi que celle de magistrats et de perso
31. ALEUR pour rester dans le flou artistique Mais c tait sans tenir compte de la m moire collective qui n avait pas oubli qu une UV correspondait une demi heure Qu avons nous gagn dans ce syst me L impossibilit de r cup rer de vrais articles 700 L absence de revalorisation de nos prestations Le maintien de certains cabinets sous la coupe des assureurs tout puissants Plut t que de continuer rester dans une n buleuse qui nous est devenue totalement d favorable face notamment la con currence trang re qui ne s embarrasse pas de telles m th odes et de telles consid rations pourquoi refuser d admet tre que le corollaire d une v ritable r mun ration qui doit constituer un acquis du protocole de d cembre c est la transparence des co ts et la v ritable information du justiciable comme le dit Anne CADIOT dans son rap port Reconnaissons que c est gr ce au travail d une partie de la pro fession et de Paul BOUCHET en 1989 que nous avons pu faire admettre un certain nombre de choses et notamment la grille de l article 90 du d cret d application de la loi de 1991 Allons plus loin Faisons des conventions d honoraires dans tous les domaines que ce soit dans le secteur aid ou dans le secteur libre Cr ons un secteur sous libert condition nelle pour la client le la marge afin de faire b n ficier le justiciable d un taux r duit de TVA et de pr ts taux 0 ou de contrats d
32. AR Dalloz n 11 doctrine page 708 v Que reste il de la loi MURCEF un an apr s La relation banque client en question C LEGUEVAQUES et Y SALA Petites Affiches n 44 page 4 v La loi n 2002 1577 du 30 12 2002 relative la respons abilit m dicale J A ROBERT et A REGNIAULT Petites Affiches n 46 page 3 v Actualit de la sanction non p nale M DEGOFFE Petites Affiches n 47 page 4 v L embryon humain aux prises avec le droit M BLUMBERG MOKRI Petites Affiches n 48 page 12 v Droit au logement et libert s locales E P GUISELIN Petites Affiches n 51 page 3 v Visite domiciliaire et saisie du fisc au cabinet de l avocat le secret professionnel mis mal J BRANDEAU et P P BAR ZOTTI Petites Affiches n 52 page 3 v L obligation de surveillance de la personne du cr ancier N BOUCHE Petites Affiches n 53 page 6 v L appel des d cisions de mise en liquidation judiciaire S RAHON Gazette du Palais n 64 65 page 3 v Le glissement des l ments constitutifs du d lit de travail dissimul O TRILLES Gazette du Palais n 68 70 page 7 v Le Conseil d Etat d limite son tour le p rim tre du droit J P RIBERE Gazette du Palais n 73 74 page 3 v L ex cution imm diate imm diatement H CROZE Proc dures 3 03 page 7 v Comp tence des juridictions nationales en mati re de droit communautaire de la concurrence les apports du r glement CE
33. B a cependant estim qu il tait souhaitable de simplifier au maximum et n a pas souhait d tailler l affectation du nombre d heures par type d affaires D autres documents l ont fait ou le feront Le texte adopt par le CNB l poque appara t sans r f rence aux anciennes UV mais ne fait tat que de la moyenne des heures de travail par type d affaire Seul l ordre des rubriques anciennes reste maintenu pour la compr hension Ainsi le tableau sort en deux colonnes les mati res le nombre d heures Avec les mati res nouvelles la simplification du divorce l accent mis sur le p nal la consultation pay e en amont et sans imputation ult rieure Partant de l acquis du vote du CNB sur un v ritable droit r mun ration de l avocat dans le cadre de la refonte de l aide l gale la consultation pr alable en amont la convention d honoraires dans tous les domaines et quelque soit le secteur libre ou assist Et en se d terminant sans tenir compte du taux horaire qu il restera bien videmment mettre au point avec l Etat dans le cadre de la refonte et selon les votes pr c demment effectu s par le CNB sur ce chapitre Apr s examen et ajout des contributions apport es en r union de commission et en assembl e g n rale qui ont permis de compl ter le tableau le rapport a t adopt Voil en conclusion ce que le CNB dans sa pr c dente composition avait adopt sur la question
34. JDI 2 2003 page 83 v Essai de typologie de l insuffisance professionnelle des agents publics J P CARTON AJDA 6 2003 page 265 v De la prescription d cennale en mati re de responsabil it m dicale A LEFEUVRE AJDA 6 2003 page 270 v Vente d un immeuble b ti Production du constat ami ante la controverse NCOTE JCP d notariale et immobili re Ne Onen 77S v Copropri t Le pouvoir de repr sentation aux assem bl es g n rales G VIGNERON JCP d notariale et immobil i re n 9 n 1 774 v Prestation compensatoire Fiscalit de la prestation en capital J HUGOT JCP d notariale et immobili re n 9 n 1 192 v Accident du travail et maladies professionnelles L volution du concept de s curit au travail et ses con s quences en mati re de responsabilit Etude de P SARGOS JCP d entreprise et affaires n 9 n 313 v L AGS et la loi de modernisation sociale de la solidarit l assurance A ARSEGUEL et B REYNES Dalloz n 8 doc trine page 503 v La comp tence civile du nouveau juge de proximit De quelques questions qu elle suscite C BLERY Dalloz n 9 Bulletin du Barreau n 25 Avril Juin 2003 l organisation d centralis e de la R publique J O du 29 03 2003 page 5 568 v D cret n 2003 278 du 28 03 2003 relatif aux conditions d attribution de l allocation personnalis e d autonomie J O du 29 03 2003 page 5 576 v D c
35. NCE Jurisprudence automobile 03 2003 page 111 v Droit de s jour des membres de la famille du travailleur migrant F J PANSIER CSBP 03 2003 page 169 v Troubles de voisinage commis par le locataire et respons abilit du bailleur O ABRAM AJDI 3 2003 page 162 v Logement d cent et mixit sociale le cas d une popula tion sp cifique les gens du voyage S DUROUSSEAU AJDI 3 2003 page 171 v La r vision constitutionnelle sur Dossier AJDA 11 2003 v R flexions sur l admission de recours pour exc s de pou voir en mati re contractuelle W KLOEPFER AJDA 12 2003 page 585 v R f r administratif appr ciation de l urgence et protec tion des libert s fondamentales Dossier AJDA 13 2003 pages 642 666 v Les nouveaux pouvoirs du pr fet dans la loi pour la s cu rit int rieure F CHAUVIN AJDA 13 2003 page 667 la d centralisation v L acc s aux origines personnelles dossier AJF 3 2003 pages 87 97 v Comprendre le secret de la filiation C NEIRINCK RJPF 3 2003 page 6 v D claration sur l honneur pr cisions diverses modifica tions issues du d cret du 3 d cembre 2003 T GARE RJPF 3 2003 page 16 v Autorit parentale assistance ducative nom adaptation des r gles de proc dure A M BLANC RJPF3 2003 p 23 v Amiante et vente de lots de copropri t Etude et formules par J LAFOND JCP d notariale et immobili re n 12 n 1 228 v Assur
36. Num ro 25 Ordre des Avocats du Barreau de la SEINE SAINT DENIS au sommaire Les Etats G n raux de la R mun ration 10 pages sp ciales R capitulatif des interventions pp 2 3 Contribution de Madame le B tonnier Brigitte MARSIGNY pp 4 7 Intervention de Monsieur le B tonnier Charles GOURION pp 8 10 Activit s du Conseil de l Ordre pp 19 20 Allocution de Monsieur le Pr sident Michel BENICHOU au Conseil de l Ordre du 5 mai 2003 p 21 La d localisation des audiences 35 quater pp 22 24 Les personnes publiques dirigeant une entreprise en difficult Me Montasser CHARNI pp 25 26 LES CAHIERS DETACHABLES Cahier pratique Cahier rep res pp 11 18 CONCERT AU PALAIS p 27 Petits d jeuners d bat p 27 Carnet du Barreau p 18 EDITORIAL 1 2 3 4 5 6 S ix comme six mois de mandat moins que ce ne soit 6 655957 Frs pour un euro comme les chiffres que je recherche que j analyse afin de trouver des solutions toutes les nigmes que j ai r soudre En juin 2002 il y a d j un an vous avez eu l inconscience de m lire et moi d accepter cette mission La gal re balbynienne vogue sur la mer mou vement e moins qu elle n erre sur le tarmac de l a roport Quelques petites claircies dans un ciel bien obstru les Etats G n raux de la R mun ration d abord un grand succ s gr ce la participa tion de tous les avocats de tous les barre
37. SCHROEDER OROZCO 7 rue du Gal Galli ni 93100 MONTREUIL SOUS BOIS T l 01 48 59 74 50 Fax 01 48 51 73 33 Me Axelle VOLCKAERT LEGRIER 12 avenue de Livry 93270 SEVRAN E CHANGEMENT DE COORDONNEES Me Lionel FAURE T l 01 48 40 54 56 Fax 01 48 40 48 88 E OUVERTURE D UN CABINET SECONDAIRE SCP CALANDREAU DELPY 3 avenue Victor Hugo 93270 SEVRAN E MODIFICATION DES STATUTS Me David RAYMONDIJEAN int gre la SCP MARTINS SEVIN RAYMONDJEAN au 22 04 2003 E OMISSIONS Me Mathias BOUDOT ea Ces LRO ONS cie NA C Me Lydie NAVENNE o LS LS nous fait part a re del J Eri a 2 e la naissance rinne o TO LS co W le 7 mai 2003 a se f li Se o toutes nos telcitations ca Ro Go o h 7 aux heureux parents se LS gt Activit s du Conseil de l Ordre Madame le B tonnier annonce l lection au premier tour des lections partielles au Conseil de l Ordre de Monsieur Laurent NIVET et annonce que le second tour aura lieu le mercredi 12 mars Elle informe ensuite les membres du Conseil des questions abord es la r union de la BIF le 5 f vrier dernier Versailles Le Conseil de l Ordre re oit communication des tableaux comparatifs des revenus professionnels pour les avocats d Ile de France Madame le B tonnier aborde ensuite l volution r cente de la jurisprudence sur la confidentialit Elle voque galement la gr ve des avocats du Barreau
38. a p riode suspecte revirement de la jurisprudence Proc dures 2 03 page 16 v Paris 28 06 2002 Repr sentation de la personne morale nomm e pr sident de la SAS Exercice du pouvoir de repr sentation par une personne autre que le repr sen tant permanent Note H HOVASSE Droit des soci t s 2 03 page 27 Voir galement la r ponse minist rielle du 19 12 2002 Proc dures 2 03 page 18 v Civ 1 29 10 2002 Hors de La poste pas de validit de l offre de cr dit Contrats concurrence consommation 1 03 page 20 v Civ 1 02 10 2002 Les sommes dues l URSSAF peu vent tre suspendues par le JEX par application de l art L 331 7 1 du code de la consommation Contrats concur rence consommation 1 03 page 22 v CJCE 21 11 2002 Clauses abusives et d lai de forclu sion Contrats concurrence consommation 2 03 page 29 v Crim 10 04 2002 et Crim 07 05 2002 Abus de biens sociaux RJDA 02 2003 page 119 v Civ 3 17 12 2002 Le locataire donnant cong avant la l ch ance d un bail dur e d termin e commet il une faute Observations P BRIAND AJDI 2 2003 page 106 v CE 13 01 2003 les nouvelles r gles relatives aux d ci sions implicites de rejet Conclusions de P FOMBEUR Commissaire du gouvernement AJDA 7 2003 page 327 v CE 03 01 2003 Quand il n y a pas d urgence ex cuter une d cision d expulsion Note J P GILLI AJDA 7 2003 page 342 v Cass ch mixte 22 11 2002
39. aborateur est galement li e celle des structures professionnelles Aujourd hui nous connaissons 17 structures diff rentes de cabi nets alors que les Anglais n en connaissent qu une un rapport doit tre pr sent sur la simplification des structures Les r seaux Une des questions fondamentales qui se pose avec la notion de transparence est celle de l ind pendance de l avocat La question qui est encore r serv e est celle de la compatibilit de la pr sence dans une m me structure de conseils et de commissaires aux comptes La loi s curit financi re dans son article 65 va nous per mettre de boucler cette question des r seaux Le r le du CNB sur le plan international Le CNB a r ussi r gler l pineux probl me de son r le dans le domaine de la politique europ enne et internationale De tout temps le Barreau de Paris et la Conf rence des B tonniers revendiquaient un r le pr dominant au nom de l histoire Le Conseil National des Barreaux le revendique au nom de l avenir Ce conflit a entra n des difficult s au niveau du CCBE car le Conseil National des Barreaux n y tait pas repr sent et n avait presque pas d experts dans les diff rents comit s contrairement aux anglo saxons Le probl me est aujourd hui r solu puisque le Conseil National des Barreaux a arr t le nombre de membres de la d l gation sur suggestion du Barreau de Paris et de la Conf rence Dans trois ans il d cidera lui m
40. ain th me abord sera la responsabilit p nale du chef d entreprise et devrait avoir lieu au mois de septem bre Elle annonce galement son intention de constituer un groupe d avocats volontaires pour participer aux consultations gratuites dans le cadre du CIP Madame le B tonnier f licite notre confr re Yves BILLET qui a assum durant de nombreuses ann es les relations avec la Chambre de Commerce et indique que Madame HENON prend la succession de Monsieur BILLET et voque le projet de remise plat des permanences pour le mois de septembre a Le compte rendu d taill des Conseils est r guli rement port la connaissance des confr res par voie d affichage dans les locaux de l Ordre et dans la rubrique intranet accessible uniquement aux avocats du barreau du site internet de l Ordre www avocats bobigny com gt Allocution de Monsieur le Pr sident Michel BENICHOU Monsieur le Pr sident BENICHOU remercie Madame le B tonnier pour son accueil d autant plus qu il avait mis le souhait de ren contrer durant son mandat les membres des Conseils de l Ordre et les pr sidents de syndicats Il souhaite parler du Conseil National des Barreaux et de ses activ it s Pour sa part apr s trois mois de mandat il maintient ses propositions ayant pour but de faire du CNB l institution que les avocats attendent Il rappelle que le CNB est par nature f d rateur et doit repr sen ter tous les courants ordinaux et syndi
41. ale de leur client le au sujet du co t d une proc dure puisque l honoraire tait consid r comme le don spontan de la reconnaissance du client Ce syst me restait incertain et le demeure encore aujourd hui Rappelons simplement que ce n est que par une loi du 31 d cembre 1957 que les avocats ont eu le droit de r clamer leurs honoraires en justice droit qu ils avaient donc eu auparavant auxquels ils avaient d lib r ment renonc pour chapper tout contr le et toute censure m me indirecte des juridictions Rappelons galement que la loi du 10 juillet 1991 qui a modifi l article 10 de la loi du 31 d cembre 1971 a pos trois principes 1 principe c est par un accord avec le client que sont fix s les honoraires de l avocat quel que soit le type de prestations fournies que ce soit dans le domaine de la consultation de l assistance du con seil ou de la r daction d actes juridiques sous seings priv s Hors de ce champ d application se trouve la tarification de la postulation et des actes de proc dure 2 principe d faut de convention la r mun ration de l avocat est d termin e par r f rence aux usages c est dire en fonction de la situation de fortune du client de la difficult de l affaire des frais expos s par l avocat de sa notori t et de ses diligences 3 principe la fixation de l honoraire calcul sur le seul r sultat judiciaire est interdite En revanche est lic
42. ance vie Pr voir pour ne pas subir Etude par P BUFFETEAU JCP d notariale et immobili re n 12 n 1 230 et JCP d notariale et immobili re n 13 n 1 242 v Les clauses destin es carter la responsabilit du r dac teur d acte formules magiques ou formules appropri es Etude par J G RAFFRAY JCP d notariale et immobili re n 14 n 04252 v Vente de fonds de commerce et titre d occupation des locaux S REZK JCP d notariale et immobili re n 14 n 1 260 v Preuve Les illusions de la lettre recommand e Etude par M DAGOT JCP d notariale et immobili re n 15 16 n 1 266 v La location g rance d un fonds de commerce et le statut des baux commerciaux Etude par M KEITA JCP d entreprise et affaires n 12 n 445 v Cotisations sociales R forme de l valuation des avan tages en nature et des remboursements de frais profession nels Etude par F CHAUTARD JCP d entreprise et affaires n 13 n 491 v L obligation de publier des informations sociales et envi ronnementales dans le rapport annuel de gestion une lec ture critique de la loi NRE et de son d cret d application Etude par A SOBCZAK JCP d entreprise et affaires n 14 n 542 v Repenser la copie priv e des cr ations num riques Etude par F SARDAIN JCP d entreprise et affaires n 15 n 584 v La loi n 2002 1577 du 30 12 2003 sur l assurance de responsabilit m dicale Une lueu
43. assation a estim que l approbation par le tr sorier payeur g n ral du projet de restructuration dans le cadre duquel un cr dit ban caire avait t consenti une entreprise en difficult ne per mettait pas de retenir une responsabilit de la banque pour concours financier inconsid r li Mais n est on pas aller trop loin dans l exc s inverse celui d un exc s d indulgence l gard des tablissements de cr dits Selon M Cabrillac et B Teyssi l2 il est permis de penser que la juste mesure des responsabilit s respectives des pouvoirs publics et des banques se trouve entre ces deux extr mes Il ne faut pas en effet d responsabiliser les banques faute de quoi elles ne seraient que l instrument servile des autorit s politiques D j pr cit 10 Cass Com 27 f vrier 1978 Rev Soci t s 1978 p798 note A Honorat 11 Cass com 9 juin 1993 RTD com 1994 p 86 n 11 obs M Cabrillac et B Teyssi 12 Voir note sous l arr t Cass com 9 juin 1993 pr cit 13 Aucune disposition de ce genre n a t non plus pr vue dans le titre VI intitul Des difficult s des entreprises gt du nouveau Code de com merce Conclusion 10 Une proposition de loi relative au redressement et la faillite des entreprises avait t d pos e le 6 juillet 1981 l Assembl e Nationale l initiative de J Foyer Elle pr voyait express ment l action en comblement de passif
44. ation de l avocat La taxe est fix e un montant fixe et non selon une fourchette Pour une valeur de litige de 10 000 l unit de taxe est de 486 50 000 l unit de taxe est de 1 046 500 000 l unit de taxe est de 2 996 1 000 000 l unit de taxe est de 4 496 Comme on pourra le constater le pourcentage appliqu l unit de taxe est d gressif Cependant l avocat peut tre amen percevoir dans le domaine judiciaire deux voire trois unit s de taxe pour chaque affaire ce qui est loin d tre n gligeable Pour les proc dures d appel les taxes sont major es de 13 10 mes et pour les proc dures en cassation elles sont port es 20 10 mes Si l avocat repr sente plusieurs parties il a droit une majoration de 3 10 me de taxe par clients et l envoi ex cution d un jugement lui permet de percevoir une taxe de 3 10 me calcul e sur la valeur du lit ige La taxe d audience est r duite de moiti si le jugement est rendu par d faut Dans le domaine de l activit de conseils La loi laisse l avocat le soin de fixer la fraction de l unit qu il peut frac turer de 1 10 me 10 10 mes selon l importance et la difficult de l affaire la situation patrimoniale et les revenus du client Dans le cadre de son activit ext rieure avec un tiers l honoraire de l avocat comprend une taxe pour la prise en charge de l affaire comprise dans la fourchette entre 5 10 me et 10 10
45. aux et organisations syndicales et la mobilisation de toute une quipe ordinale et administra tive Une brillante r ponse pour faire taire les inqui tudes des plus grands qui voient dans la tarification potentielle un pi ge viter une r action de chacun contre la d localisa tion des audiences des trangers Roissy 35 bis quater et un l ger fl chissement avec un amendement attendu du gouvernement P titions et motions de soutien arrivent de toute la France une audience dans les a ro ports puis demain dans les gares et pourquoi pas dans les commissariats par Brigitte MARSIGNY B tonnier de l Ordre Un groupe de coordinateurs motiv et dynamique ainsi qu une nouvelle quipe d sign e pour septembre Des r unions communes avec la juridiction et le parquet sans compromis aucun mais des tin es tenter de restaurer le climat La r organisation des permanences p nales la cr ation de permanences nouvelles et de groupes sp cifiques Des s ances de formation relanc es l heure o la formation continue est pr vue dans les projets de texte qui vont tre vot s Et sans oublier l aide juridictionnelle Un d cret pour les victimes qui va nous per mettre de remettre la permanence en place dans le cadre d un nouveau protocole Une revalorisation de UV en attendant un bar me minimum et une aide de Bruxelles et de la Communaut De longues lettres aux Minist re
46. cat est de d terminer si la somme qui lui est demand e est l gitime et raisonnable La lancinante question laquelle se trouve confront tout avocat est la suivante Ma tre a va co ter combien C est la r ponse cette seule question qui int resse le client Celui ci ne prend jamais en compte ou presque jamais le co t conomique d un cabinet d avocat Il a tendance comparer le co t global d une proc dure et le co t horaire qui pourrait lui tre indiqu par l avocat par rapport sa propre situation financi re Le co t conomique d un cabinet d avocat servira indiscutablement de base des discussions sur l aide juridictionnelle ou dans le cadre de l laboration d un tarif par la profession Mais ne cherchez jamais expliquer un client ce qu est le co t conomique d un cabinet d avocat vous ne le convaincrez gu re Vous pouvez le faire l issue du proc s mais gardez vous de le faire lors de l introduction d une proc dure I COMMENT SE FAIRE REMUNERER DANS LE SECTEUR LIBRE Parmi les sujets abord s au cours de ce colloque il y a la r mun ra tion de l avocat dans le secteur dit libre gt sous la direction du pre mier Vice Pr sident de la Conf rence des B tonniers Monsieur Thierry WICKERS Dans le secteur dit libre l honoraire de l avocat l est il v ri tablement Rappelons simplement que pendant longtemps les avocats n ont pas satisfait la curiosit norm
47. caux Il se r jouit de ce que le bureau actuel comme l assembl e repr sentent assez bien la profession Au del il confirme sa volont de rencontrer les comit s des syndicats et les organismes techniques de notre pro fession Il souhaite que la question du mode d lection au CNB soit r ex amin e et sugg re un renouvellement progressif des si ges plut t qu un mandat commun tous les membres comme cela est le cas aujourd hui Il se f licite qu aujourd hui une certaine unit ait t trouv e au sein du CNB au del des clivages politiques et syndi caux Il esp re un CNB qui travaille sur des chantiers et qui le fasse savoir Il tient pr senter les chantiers qui seront prioritaires sous sa pr sidence Le statut du collaborateur lib ral Cette question est totalement revoir non seulement avec les probl mes de requalification de plus en plus nombreux mais aussi parce qu autrefois ce statut tait par d finition pr caire Aujourd hui certains avocats restent collaborateurs pendant 8 10 ans ou plus et les abus existent Monsieur BENICHOU souhaite que les Barreaux et les organisa tions syndicales travaillent sur cette question afin qu elle soit trait e par le CNB avant la fin de l ann e Aujourd hui trois commissions au sein du CNB travaillent sur ce sujet la commission r gles et usages la commission statut fiscal et social de l avocat et la commission prospective Mais cette question du statut du coll
48. ciation du juge du fonds Pourvoi n 01 159 33 publi au bulletin et dans la Gazette du Palais des 30 mars au 1 avril 2003 page 13 L article 66 5 de la loi du 31 12 1971 modifi par la loi du 07 04 1997 aurait pour cons quence le secret absolu de toutes les correspondances chang es entre avo cats y compris celles comportant les mentions officielle ou non confidentielle Cet arr t a t publi en flash dans la Gazette du Palais n 54 56 page 38 et l on consultera avec int r t l article pr monitoire du B tonnier C RAOULT Le secret professionnel encore Gazette du Palais n 59 60 page 9 Il a galement t publi avec les conclusions de J SAINTE ROSE avocat g n ral la Cour de cassa tion dans le JCP d g n rale n 10 II 035 Civ 1 04 02 2003 pourvoi n 00 10 057 publi au bulletin civil La Cour de justice des Communaut s europ ennes a publi au JOCE L 98 du 16 avril 2003 des instructions pratiques destin es aux agents et avocats qui forment un recours direct ou un pourvoi devant elle voir sur le site http europa eu int Ce document donne des informations tr s pr cises tant sur la structure que sur le contenu des m moires avec un luxe de d tails sur le formalisme lorsque ceux ci sont trait s informatiquement Il indique en outre que la transmission au greffe d un acte de proc dure peut tre faite par t l copie ou par courrier lectronique e
49. cj registry curia eu int seule la copie scann e de l original sign tant recevable dans ce dernier cas et suivi sans retard de l en voi postal de l original sans modifications Le texte de cette instruction a t publi la JCP d g n rale n 19 III 20 044 E gt Carnet du Barreau E ADMISSIONS AU TABLEAU Me Jean Fran ois CAYLAR 110 avenue du Pr sident Wilson 93100 MONTREUIL T l 01 48 70 98 06 Fax 01 48 70 98 06 Me Jean Jacques GRAFF 11 boulevard Jules Guesde 93200 SAINT DENIS T l 01 42 43 17 17 Fax 01 42 43 17 18 Me Nathalie KELYOR 19 rue du Jeu d Arc 93370 MONTFERMEIL T l 01 43 88 92 85 Me Eric LE COZ 1 rue du Pr Saint Gervais 93500 PANTIN Me David RAYMONDJEAN SCP MARTINS SEVIN RAYMONDJEAN 3 avenue de la R publique 93250 VILLEMOMBLE T l 01 48 55 10 88 Fax 01 48 55 10 14 Me Axelle VOLCKAERT LEGRIER Me Jean Rigobert TSIKA KAYA E ADMISSIONS AU STAGE Me Oznur APAYDIN Collaboratrice de la SCP GAMELON de LAGREVOL PAIRON 4 rue Formagne 93500 PANTIN T l 01 48 40 00 28 Fax 01 48 46 25 35 Me Claire CHEDRU Collaboratrice de Monsieur le B tonnier Charles GOU RION 56 rue Henri Barbusse 93370 MONTFERMEIL T l 01 45 09 30 34 Fax 01 43 01 85 83 Me Sylvain SENDA Collaborateur de Me Alain Tite MAFOUA BADINGA 18 rue Fernand Herbaut 93600 AULNAY SOUS BOIS T l 01 48 79 94 99 Fax 01 48 79 30 76 Me Olivia UZAN Collabora
50. cle L 1524 5 alin as 1 et 2 du Code g n ral des collectiv it s territoriales aux termes desquels tout groupement de collectivit s territoriales actionnaire d une soci t a droit au moins un repr sen tant au conseil d administration ou de surveillance et des si ges sup pl mentaires en proportion du capital qu il d tient d avoir d cid qu un syndicat intercommunal tait dirigeant de droit d une telle soci t gt 4 D 1984 p 545 note Derrida Rev soci t s 1984 p 817 note Gallet Trib confl 23 janvier 1989 Manufrance implicitement en ce qu il 5 La comp tence tant attribu e aux tribunaux judiciaires et en particuliers le plus souvent en pratique aux juridictions consulaires la question se pose de savoir si la personne publique est exactement dans la m me situation qu un parti culier dirigeant de droit lorsqu elle est poursuivie sur le fondement de l article 180 de la loi du 25 janvier 1985 La prudence s impose en raison d un principe fondamental les personnes publiques ne peuvent jamais tre soumises aux proc dures collectivese Cependant l action en comblement de passif dans la seule limite des dispositions de l article 624 3 du Code de com merce et l exclusion notamment de ce que pr voit l article L 624 4 dudit Code n tant qu une action en responsabilit elle peut tre intent e contre les personnes publiques C est cette position qui a t consac
51. commissariats et les halls d immeuble et pourquoi pas un Juge au coin du bois Monsieur le Ministre mon cher con fr re les Avocats ne sont pas des irrespons ables ils savent tout comme vous ce que les droits de la d fense veulent dire y compris dans le respect des normes internationales Devrons nous renoncer certaines valeurs de notre serment dignit ind pen dance et humanit La r ponse ne peut tre que n gative Veuillez croire Monsieur le Ministre et Cher Confr re en l assurance de notre haute consid ration Le Conseil de l Ordre des Avocats du Barreau de la Seine Saint Denis MOTION NON une juridiction d exception sur l a roport de Roissy La Conf rence des B tonniers d Ile de France r unie PONTOISE le 4 juin 2003 REAFFIRME solennellement son opposition au projet de d localisation de l audience des trangers l a roport pr vue expr ss ment dans le projet du Minist re de l Int rieur relatif la ma trise de l immigration qui doit tre pr sent pour vote en premi re lecture le 17 juin prochain CONSTATE apr s avoir pris connaissance de la lettre ouverte du Conseil de l Ordre du Barreau de la Seine Saint Denis adress e le 20 mai au Ministre de l Int rieur que le Barreau n a pas t honot de la moindre r ponse RELEVE en revanche que le Barreau de la Seine Saint Denis recueille un grand nombre de signatures la p tition qu il a fait diffuser
52. cret n 2003 129 du 12 02 2003 modifiant le d cret n 70 104 du 30 01 70 relatif aux modalit s d application des rentes viag res J O du 19 02 2003 page 2 973 v Loi n 2003 132 du 19 02 2003 portant r forme des r gles budg taires et comptables applicables aux d parte ment J O du 20 02 2003 page 3 048 v D cret n 2003 137 du 18 02 2003 instituant des sanc tions pour violation de dispositions relatives aux contrats conclus distance et modifiant le code de la consommation J O du 20 02 2003 page 3 106 v Loi organique n 2003 153 du 26 02 2003 relative aux juges de proximit J O du 27 02 2003 page 3 479 v D cret n 2003 154 du 24 02 2003 relatif la g rance d immeuble par des organismes d habitation loyer mod r ou pour leur compte et modifiant le code de la con struction et de l habitation J O du 27 02 2003 page 3 488 v D cret n 2003 155 du 24 02 2003 relatif aux proc dures d attribution des logements sociaux et modifiant le code de la construction et de l habitation J O du 27 02 2003 page 3 489 v D cret n 2003 201 du 10 03 2003 fixant le taux de l in t r t l gal pour 2003 J O du 11 03 2003 page 4 v R glement CE 2204 2002 du 12 12 2002 r glement sur les aides l emploi adopt par la Commission Travail et Protection sociale 2 03 page 30 v Circulaire DGEPF n 2003 03 du 26 02 2003 commen tant les dispositions de la loi du 03 01 2003 qui suspend ou modifie plus
53. de l article 99 de la loi de 1967 article L 624 3 du Code de commerce assim ile totalement les deux cat gories de dirigeants 8 Mais il est difficile de savoir si cette comp tence se lim ite cette seule question qui aurait en quelque sorte une nature pr judicielle les juridictions consulaires tant charg es de se prononcer sur le fond ou si les tribunaux administratifs ont alors une comp tence g n rale A fortiori il est encore plus d licat de conna tre la nature exacte du droit applicable au fond concernant la mise en jeu de la responsabilit de la personne publique dirigeante Il faut en effet mettre de c t le jugement du tribunal de commerce de Rouen en date du 10 mars 19819 car c est de fa on surabondante qu il a vis la qualification de dirigeant de fait pour d cider que les pertes n es de la continuation d ex ploitation seraient mises la charge de l Etat Un tel r sultat semblait bien d ores et d j impliqu par l engagement qu avait pris en l esp ce l Etat d assurer les conditions de la poursuite d activit dans l attente d un plan durable de restructuration En effet utile pour une condamnation en comblement du passif existant lors de l ouverture de la proc dure collective la qualification de dirigeant de fait ne peut fonder une prise en charge du passif futur10 La personne publique dirigeante de fait source de justification 9 La chambre commerciale de la Cour de c
54. de la soci t contemporaine dans laquelle nous vivons M me si la convention type labor e en 1992 et adopt e en s ance pl ni re par le Conseil de la Consommation n a pas vu le jour et n a pu tre effective en raison de la non signature de l Ordre de Paris une telle initiative ne constitue t elle pas d j une avanc e significative Ce sont ces questions que r pondront Ma tres TANDEAU de MARSAC Ma tre WASSILIEFF VIARD Monsieur le B tonnier Jean Louis BORIE Monsieur Philippe LOYER ainsi que les repr sentants des Syndicats professionnels II L AVOCAT ET LA CLIENTELE INSTITUTIONNELLE On a ce sujet parl d un secteur en libert conditionnelle Ce sujet sera trait sous la direction de Ma tre Philippe BOCQUILLON par Monsieur le B tonnier DESURMONT et Ma tre Pierre BOUAZIZ Un premier constat s impose la client le institutionnelle banques compagnies d assurances assurances de protection juridique offices d HLM voient leurs parts de march augmenter dans des proportions consid rables au d triment de la client le priv e de l avocat Dans quelques ann es pr s de 80 du secteur judiciaire sera la d pen dance conomique des tiers payeurs Les avocats qui travaillent dans le secteur judiciaire se trouvent s v rement concurrenc s par ces institutionnels et subissent une crise conomique sans pr c dent m me si actuellement beaucoup de ceux qui payent les cotisations pour une protection
55. du Barreau Ainsi lorsque Jean de CESSEAU Pr sident de la Conf d ration Nationale des Avocats dont j ai moi m me pr sid les des tin es en 1996 et 1997 a voqu ce sujet lors d un de nos comit s directeurs la fin de l ann e derni re j ai tout de suite r pondu pr sent en lui indiquant qu il fallait imp rative ment que ce soit une manifestation nationale r unissant toutes les composantes de la profession Depuis lors nous avons tous t rattrap s par l actualit et nos diverses r unions professionnelles r centes tant ordi nales que syndicales ont d montr l utilit d avoir mis cette question l ordre du jour Les interrogations se font de plus en plus pressantes La pro fession prend enfin conscience de la probl matique et les mentalit s voluent peu peu Quant la Chancellerie les discussions des services progressent avec les avocats et les assureurs de protection juridique Gr ce au soutien de tous les confr res de mon conseil de l Ordre et en particulier cer tains de ses membres gr ce l hospitalit du CNB et la bonne volont de chacun le projet qui a pu para tre extr me ment ambitieux a pris tournure Au del de la logistique assur e par notre Barreau tant en ce qui concerne les locaux que l h bergement le d jeuner le cocktail et le concert nous avons r uni les vrais experts de chacune de nos organisations Nous avons recueilli un certain nombre de documents qui s
56. e COMMENT SE FAIRE REMUNERER de la th orie la pratique Mod rateur Madame le B tonnier Brigitte MARSIGNY B tonnier de l Ordre des Avocats du Barreau de la Seine Saint Denis Intervention de Monsieur Patrick HUBERT Directeur de Cabinet de Monsieur D PERBEN garde des Sceaux Ministre de la Justice Modalit s de la r mun ration pr sentation g n rale Monsieur le B tonnier Charles GOURION Barreau de la Seine Saint Denis Le secteur assist L aide juridictionnelle de la r mun ration selon le protocole AJ de 2000 l volution de la r tribution selon les derni res grilles fournies par la Chancellerie Madame le B tonnier Ghislaine DEJARDIN Pr sidente de la Commission Acc s au Droit du Conseil National des Barreaux Intervention des syndicats Monsieur St phane LALLEMENT ancien Pr sident de la FNUJA Monsieur le B tonnier Bruno MARCUS ancien Pr sident du SAF COMMENT SE FAIRE REMUNERER L avocat et la client le institutionnelle LE SECTEUR EN LIBERTE CONDITIONNELLE Mod rateur Monsieur Philippe BOCQUILLON Ancien membre du Conseil de l Ordre des Avocats au Barreau de Paris La r mun ration de l avocat dans le cadre de la protection juridique et relations avec les clients institutionnels abus de position dominante r le du tarif minimum dans ce contexte Monsieur le B tonnier Christophe DESURMONT Membre du Bureau de la Conf rence des B tonniers Monsieur Pierre BOUAZIZ Avocat a
57. e la liquidation ou les cr anciers de cette derni re pourraient ils alors envisager d agir en responsabil it non pas contre l Etat fran ais mais contre la Communaut europ enne elle m me Il est alors permis de penser la responsabilit extra contractuelle de l Union europ enne r gie par l article 215 alin a 216 du Trait de Rome La question m rite d tre pos e D autre part l Etat dirigeant qui s expose un recours en manquement s il ne prend aucune mesure pour la restitution d une aide illicite pourrait alors se retrancher derri re la d cision de la Commission comme derri re un fait justificatif La violation de l article 92 ne pourrait m me pas tre soulev e pour r clamer des dommages int r ts l Etat puisque cet article n est pas dot de l applicabilit directe Montasser CHARNI Avocat au Barreau de la Seine Saint Denis Cabinet BOUTBOUL BERRY LE RAINCY 14 Devenu l article 87 du Trait UE 15 C J C E 1er d cembre 1998 Lettre J Cl du Dr Public des Affaires f vrier 1999 p 2 un r gime sp cial de faillite institu en Italie en faveur de certaines entreprises industrielles qui leur permet de pour suivre leur activit dans des circonstances o le r gime de droit com mun ne l aurait pas permis peut constituer une aide publique prohib e 16 Devenu l article 288 alin a 2 du Trait UE 17 y B Goldman A Lyon Caen L Vogel Droit commercial europ en Dalloz
58. e d au moins une victime et non plus seulement d obtenir le ren voi sous le contr le des coordinateurs Le Conseil de l Ordre adopte ce projet l unanimit Enfin le B tonnier GOURION et Madame BABACI pr sentent la motion qu ils ont r dig e propos du projet de loi sur l ini tiative conomique Celle ci est adopt e l unanimit m international et indique que bien que cette conf rence lui ait sembl moins int ressante que celle de MONTREAL en 2002 et ait surtout donn lieu des tractations et des luttes de pou voirs le projet qui en est ressorti pr sente une certaine coh rence Elle indique par ailleurs que la France y sera bien repr sent e puisque le B tonnier IWEINS est co pr sident du bureau Mesdames MATHIAUD et WEIZMANN ont ensuite pr sent leur projet pour la Conf rence du Stage que le Conseil a adopt Le Conseil a ensuite pris acte du programme tabli pour les Etats g n raux de la r mun ration et salue le travail accompli Au cours de ce conseil le pr sident BENICHOU est intervenu pour pr senter la position du CNB r forme de l ordonnance de 1945 financement de la formation professionnelle et sp ciali sation Les travaux de cette s ance du Conseil de l Ordre ont t clos par une allocution du Pr sident BENICHOU pr sentant les principaux travaux du Conseil National des Barreaux qui seront d velopp s sous sa pr sidence voir le compte rendu ci con tre E nence victimes Elle
59. e Constitution pourquoi faudrait il le faire adopter dans l urgence Nous signataires attach s aux principes r publicains et au respect des normes europ ennes et internationales exigeons du gouvernement qu il renonce son projet Les premiers chiffres Lanc e le 26 mai 2003 la p tition a d j recueilli au 1er juillet un total de 946 signatures individuelles Tous Barreaux confondus 502 avocats ont apport leur soutien ce texte Des signatures individuelles aux quelles il faut ajouter celles de la motion prise le 4 juin au nom de l ensemble de leurs barreaux par la Conf rence des Barreaux d Ile de France voir page pr c dente Par ailleurs de nombreux autres Barreaux ont fait adopter par leurs Conseils de l Ordre des motions de soutien Le texte est galement soutenu par les instances repr sentatives de la profession et par plusieurs syndicats A la m me date 122 magistrats avaient appos leur signature ainsi que plusieurs lus dont Monsieur le D put No l MAMERE et Madame Danielle BIDARD S nateur de Seine Saint Denis et de nombreux militants associatifs et syndicaux Enfin 282 particuliers ont sign le texte parmi eux on trouve des professions lib rales des enseignants des universitaires des tudiants etc a gt Les personnes publiques dirigeant une entreprise en difficult par Me Montasser CHARNI Avocat au Barreau de la Seine Saint Denis 1 L intervention des pouvoirs publ
60. e du CDAJ Le Sous Pr fet a d ailleurs sugg r la signature d une con vention directement avec l Ordre des avocats Madame le B tonnier n y est pas favorable le minist re de la justice ayant confirm la prise en charge des permanences vic times avec attribution d UV En ce qui concerne son rendez vous la Chancellerie Madame le B tonnier expose au Conseil que celle ci refuse de valider le forfait civil et par cons quent de liquider les dotations AJ 2001 et 2002 Le protocole article 91 pour 2001 et 2002 ne sera pas valid non plus Madame le B tonnier voque ensuite sa rencontre avec le Pr sident de la juridiction plusieurs magistrats et des membres du Conseil et de Commissions Elle a demand tre saisie officiellement des difficult s relationnelles exis tant l audience 35 bis 35 quater Elle souligne toutefois que ce type de r union est tr s prof itable la restauration des rapports entre avocats et mag istrats En ce qui concerne l extension de la Maison de l Avocat Monsieur CIEOL expose qu une r union a eu lieu avec l architecte et diverses entreprises au sujet du co t des travaux Il indique que la soci t qui avait d j assur la premi re tranche des travaux a propos le meilleur financement Le Conseil de l Ordre est favorable la sig nature du contrat avec cette soci t Le B tonnier MARCUS qui a accompagn Madame le B tonnier la Chancellerie est invit rejoindre le Conse
61. e principe de l indemnisation Rappelons qu en 1991 on avait abandonn l indemnisation de la presta tion de l avocat au forfait par dossier par l introduction de l unit de valeur En d pit du protocole d accord qui a t pass avec la Chancellerie rien n a v ritablement chang en ce qui concerne le principe de la r mun ra tion des avocats en dehors de l augmentation d un certain nombre d u nit s de valeur pour quelques affaires la suite des gr ves de l an 2000 Le B tonnier DEJARDIN fera le point de la question la suite de la sig nature du protocole d accord du 18 d cembre 2000 et nous parlera de l volution de la r tribution selon les derni res grilles fournies par la Chancellerie Une constatation s impose C est par le combat sur l aide juridictionnelle que ce soit en 1990 1991 ou en 2000 que les avocats souvent les plus d favoris s sur le plan fin ancier ont pris conscience des probl mes qui se posaient la profes sion et que les mentalit s de l ensemble du corps des avocats repr sen tant une seule profession mais plusieurs m tiers ont profond ment volu Charles GOURION Ancien B tonnier de Seine Saint Denis Bulletin du Barreau n 25 Avril Juin 2003 Cahier Pratique Cahier d tachable e a Donn es utiles La Cour de cassation consid re d sormais que la violation des r gles relatives l assistance du salari lors de l entretien pr alable au licen cie
62. e protection juridique L objection faite par certains du risque de l incidence sur le secteur libre peut tre rapidement cart e En effet il restera toujours la notion de libert de l honoraire ainsi que l honoraire de r sultat dans le secteur libre En revanche l avantage de ce syst me sera d viter que les compagnies d assurances et les client les institutionnelles con tinuent faire la pluie et le beau temps en mati re d hono raires sous pr texte d effet de masse Reprenons donc la grille sans accepter de compromission quant aux mati res indemnis es et largissons le champ d ap plication de la loi dans la cadre de la refonte Adaptons cette grille l volution du droit Ins rons notre sug gestion de r mun ration de la consultation pr alable reprise par Paul BOUCHET dans son rapport Examinons attentivement le texte ancien en ins rant le d cret de janvier et celui du 14 juin 2001 et tenons compte des modifications qui rentrerons en vigueur au ler janvier 2002 tout en changeant les intitul s en nombre d heures et non en UV Evitons en revanche d aller en de de l existant Ainsi en examinant le document du SAF intitul Evaluation des temps standards je me suis aper u que de nombreuses val uations par mati res taient minor es par rapport l existant ce qui me para t tr s dangereux Par ailleurs l on a pu con stater l usage des 10 ans que les majorations possibles cumulable
63. e souligner que l aide juridictionnelle a constitu le ferment de la r volte des avocats en 1990 et en 2000 Il convient galement de souligner que le nombre d admissions l aide juridictionnelle a aug ment dans des proportions consid rables En 1984 ce nombre s levait 80 000 admissions Il est pass en 1992 388 000 en 1997 709 000 et actuellement on tourne autour de 800 000 La loi du 10 juillet 1991 substituait la notion d aide judiciaire le con cept d aide juridique qui comprend l aide juridictionnelle l aide l acc s au droit et l aide l intervention de l avocat au cours de la garde vue loi du 24 ao t 1993 La loi du 18 d cembre 1998 a largi le champ d application des mesures l aide aux modes alternatifs de r glement des conflits L aide juridictionnelle est le parent pauvre du budget du Minist re de la Justice Il s tablit un 1 2 milliard de francs alors que le budget glob al de la justice est de 26 milliards de francs La d pense par Etat par an et par habitant au titre de l aide juridic tionnelle en 1997 s levait en France 19 91 en Allemagne 13 10 l aide juridictionnelle se trouve relay e par la protection juridique en Grande Bretagne 271 95 Le protocole d accord sign par les organisations syndicales et la Chancellerie a mis l accent sur le principe de la r mun ration des avo cats intervenant au titre de l aide juridictionnelle et non sur l
64. ectuelle A l poque du combat sur l AJ lors de la refonte nous tions et nous sommes toujours 144 F de l UV soit 288 F de l heure ou 43 91 euros moyenne nationale de l UV avec majoration et pond ration g ographique Nous avions alors demand le doublement de l UV et revendiqu une extension du taux de TVA r duit l ensemble des prestations de l avocat comme le demandait d j le Pr sident Philippe LELEU LYON lors de la Convention du CNB en 1999 Comme nous le disons alors chacun sait que si l annexe H de la 6e directive communautaire n a pas pr vu cette d rogation c est uniquement parce que nos minist res de tutelle n ont fait aucune d marche en ce sens Nous n avons pas la chance d tre ni des marchands de fleurs ni des marchands de disques ni m me des marchands de soupe Un an apr s le vote du premier rapport sur le sujet nous nous sommes retrouv s en octobre 2001 nouveau pour d montr er s il en tait besoin que le CNB avait toujours t pr sent et qu il adressait la Chancellerie ses observations sur le chapitre de notre r mun ration A ce propos je vous rappelle que le protocole d accord de 2000 mentionnait express ment le terme r mun ration S agissant d un sujet essentiel pour la profession j ai pens l poque que le meilleur moyen d acc der au tarif de r f rence c tait par le biais de la r forme de l aide l gale Le CNB a alors propos une
65. es origines dans la m me revue 1 120 et de C NEIRINCK Comprendre le secret de la filiation dans la Revue juridique personnes et famille de mars 2003 page 6 Le dossier de l Actualit juridique famille de mars 2003 intit ul L acc s aux origines personnelles lui fait galement une large place H Responsabilit de la SNCF et faute de la victime Il semble bien que ces derniers temps la SNCF soit dans le collimateur de la Cour de cassation en ce qui concerne l ex on ration de sa faute Deux arr ts de la 2 chambre civile des 23 01 2003 et du 27 f vrier 2003 portent sur la faute de la victime descendant d un train en marche Dans la premi re esp ce la Cour de cassation r fute l ar gument de la Cour d appel qui estimait que le fait de descen dre d un train en marche relevait d un comportement aber rant ou tr s dangereux qui bien que pr visible n exon re pas la SNCF de sa responsabilit Mais la Cour avait galement relev que le syst me de fer meture des portes rendait la descente possible pendant un court laps de temps suivant le d part du train alors que celui ci atteignait une certaine vitesse ce qui impliquait que la descente en marche du train par la victime ne constituait pas un fait impr visible Suivant les conclusions de la Cour d appel la Cour de cassa tion a confirm que la SNCF n tait pas totalement exon r e de sa responsabilit Civ 2 23 01 2003 pourvo
66. et 1944 En l esp ce un membre d une famille dont une partie avait t export e et extermin e par les nazis entre 1942 et 1944 L un des responsables de ces faits avait t condamn pour complicit de crimes contre l humanit la victime avait saisi la CIVI pour obtenir l indemnisation de son pr judice moral La CIVI avait d clar sa requ te irrecevable La Cour de cassation a confirm la position de la CIVI Vu l article 18 alin a 2 de la loi du 6 juillet 1990 ensemble l article 706 3 du Code de proc dure p nale Attendu que l article 18 alin a 2 de la loi du 6 juillet 1990 en pr voyant que les dispositions de cette loi s appliquent aux faits qui n ont pas donn lieu une d cision irr vocable ment pass e en force de chose jug e limite ainsi son champ d application aux faits qui taient d j susceptibles d tre indemnis s sur le fondement des articles 706 3 et suivants du Code de proc dure p nale d autres conditions sous le r gime ant rieur que ce r gime n est pas applicable des faits commis avant le 1er janvier 1976 Cass 2e civ 13 mars 2003 pourvoi n 02 10 830 consul ter sur le site www legifrance gouv fr E L accouchement sous X est compatible avec la Convention Europ enne de sauvegarde des droits de l homme et des libert s fondamentales CEDH 13 02 2003 La Cour europ enne des droits de l homme a estim que la France avait instaur
67. grille de r f rence en temps pass la Chancellerie afin d informer notamment les services des pr oc cupations qui taient et sont toujours celles de la profession dans ce domaine A l occasion de ces travaux entrant dans le cadre de la r forme de l aide l gale la Conf rence des B tonniers le SAF et d autres organisations ont mis au point des grilles Vous trou verez un peu plus loin des extraits du rapport d octobre 2001 sur la question de la grille Depuis lors les r unions qui se sont encha n es la Chancellerie ont permis d affiner encore cette r flexion jusqu au moment o le changement de gouvernement a per mis aux d tracteurs du tarif d enterrer le projet Depuis le d but 2003 d autres r unions techniques la Chancellerie ont eu lieu sur la question de l volution de la grille de l article 90 du Code de Proc dure Civile afin de per mettre une augmentation des UV correspondant la demi heure notamment en mati re de droit des victimes et nous attendons l heure qu il est un nouveau d cret Malheureusement alors que nous attendions une vraie grille de r f rence rien ne semble r ellement avancer tandis que les r unions concernant la protection juridique s enlisent et que les assureurs sont re us de leur c t et les avocats de l autre EXTRAIT DU RAPPORT ADOPTE PAR LE CNB LE 6 OCTOBRE 2001 Ainsi le rapport BOUCHET comme cela avait d j t fait en 1991 affirme le droit une v
68. i n 00 15 597 publi au bulletin Concernant la deuxi me esp ce la Cour de cassation casse l arr t de la Cour d appel qui avait exon r la SNCF de sa responsabilit au regard de circonstances peu pr s identiques auxquelles s ajoutaient les exhortations de l poux de la victime et d un agent de la SNCF de ne pas sauter du train en marche Civ 2 27 02 2003 pourvoi n 01 00 659 publi au bulletin Un troisi me arr t du 23 janvier 2003 concernait une personne ayant travers la voie ferr e sur un passage niveau ferm La Cour de cassation approuve la Cour d appel d avoir d clar la SNCF partiellement responsable dans la mesure o L arr t retient que la pr sence fautive d un pi ton sur ce passage niveau tait pr visible d autant plus qu il tait normalement emprunt par les voyageurs souhaitant tra verser les voies ferr es que le conducteur de l autorail avait d clar qu il estimait que le passage tait particuli rement dangereux que la SNCF n apportait pas la preuve qui lui incombait qu elle avait pris toutes les pr cautions rendues n cessaires par l ventuelle pr sence intempestive d un pi ton cet endroit Civ 2 23 01 2003 pourvoi n 00 14 980 publi au bulletin Textes Lois et D crets v aD 5 ox e y Z I d p U ge 5 4 sa I aD o ym i A Cahier Rep res Cahier d tachable v D
69. i n 2003 339 du 14 04 2003 portant ratification de l ordonnance n 2000 549 du 15 06 2000 relative la par tie l gislative du code de l ducation J O du 15 04 2003 page 6 632 v Loi n 2003 340 du 14 04 2003 relative la r pression de l activit de mercenaire J O du 15 04 2003 page 6 636 E doctrine page 566 v Du nouveau entre la caution et le banquier A propos de l art 114 de la loi 99 532 du 25 06 1999 J Y RODIERE GRANGER Petites Affiches n 34 page 8 v Le preneur d un bail commercial peut il le r silier lors de la vente d immeuble H LAZARSKI Petites Affiches n 37 page 3 v La protection de l incapable majeur face au divorce S SIRE Petites Affiches n 37 page 7 v Les d lib r s ou les myst res de la fabrication du droit A BOLZE Gazette du Palais n 47 49 page 4 v Responsabilit du fait d autrui l inexorable progression H GROUTEL Responsabilit civile et assurances 2 03 page 4 v La solidarit au secours de la responsabilit propos de la loi du 30 12 02 relative la responsabilit civile m di cale C RADE Responsabilit civile et assurances 2 03 p 7 v Bonne foi et loyaut dans le contrat de travail D bat s mantique ou r alit juridique W ROUMIER Travail et Protection sociale 2 03 page 4 v La jurisprudence r cente relative l habilitation du syn dic agir en justice J M ROUX Construction Urbanisme 3 03 page 6 v
70. ics aupr s des entrepris es en difficult a connu au cours des r centes ann es une certaine volution pour ne pas dire une volution certainel Selon Claude Champaud la faillite n est plus ce qu elle tait traditionnellement une affaire entre le commer ant et ses cr anciers elle est devenue une chose publique les pouvoirs publics se sentant investis d une obligation d inter venir souvent sous une forte pression lectoraliste 2 relay e par les m dias pour essayer de calmer l opinion publique et de sauver l entreprise en difficult porteuse d em ploi et de vie r gionale ou locale 2 Les modes d intervention de la puissance publique varient selon les circonstances mais d une fa on g n rale celle ci agit soit en tant que dirigeant de fait en s immis ant directe ment dans la gestion de l entreprise en difficult soit en tant que banquier en octroyant un soutien financier ladite entre prise Les personnes publiques peuvent aussi en dehors de toute situation de crise g rer des entreprises priv es dans les conditions du droit priv tel est le cas par exemple d une commune membre du conseil d administration d une soci t commerciale Mais quid dans le cas o surgiraient des diffi cult s I LA PERSONNE PUBLIQUE DIRIGEANTE DE DROIT D UNE ENTREPRISE EN DIFFICULTE Le probl me de la qualification de dirigeant de droit 3 Lorsqu une personne publique est r guli reme
71. ieurs dispositions de la loi de modernisation sociale FR 14 03 page 13 v Loi n 2003 239 pour la s curit int rieure J O du 19 03 2003 page 4 761 v D cret n 2003 246 du 18 03 2003 portant publication du trait de Nice modifiant le trait sur l Union europ enne les trait s instituant les Communaut s europ ennes et cer tains actes connexes J O du 20 03 2003 page 4 938 v Loi constitutionnelle n 2003 267 du 25 03 2003 relative au mandat d arr t europ en J O du 26 03 2003 page 5 344 v Loi constitutionnelle n 2003 276 du 28 03 2003 relative v Saisie immobili re R flexions en mati re de r daction du cahier des charges C LAPORTE Proc dures 2 03 p 10 v La vente de prestation de services J C PLANQUE Contrats concurrence consommation 2 03 page 4 v Le d lit de conduite sous l influence de stup fiants G DEFRANCE Jurisprudence automobile 02 03 page 52 v La prescription de la peine prescription extinctive des contraventions pass e trois ans depuis le 01 01 03 G DEFRANCE Jurisprudence automobile 02 03 page 59 v Recevabilit de certains modes de preuve devant les juridictions prud homales filatures constats d huissier et attestations du conseiller du salari C CHARBONNEAU CSBP 02 2003 page 60 v Les discriminations raciales au travail A GARDIN et A L ZABEL RJS 2 03 page 87 v Les nouvelles mesures fiscales en mati re immobili re J P MAUBLANC A
72. il Apr s un bref rappel de la situation par Madame le B tonnier la parole lui est donn e Il rappelle l historique du protocole article 91 Il semblerait que les tableaux four nis la Chancellerie soient erron s et que la Chancellerie J volont s du Pr sident du CNB Monsieur Michel BENICHOU au sujet du recouvrement des cotisations CNB Elle rap pelle cette occasion que le Pr sident BENICHOU sera pr sent lors de la s ance du Conseil de l Ordre du 5 mai au cours de laquelle sera voqu e plus pr cis ment l organisation des Etats G n raux de la r mun ration qui sont pr vus pour le 13 juin Elle voque ensuite la r union qu elle avait sollicit avec le Pr sident de la juridiction et les coordinateurs Madame GUYOT anciennement Cr teil sera install e Bobigny en qualit de Premier Vice Pr sident Elle semble vouloir tablir avec notre barreau la m me qualit de relation qu elle entretenait avec le Barreau de Cr teil Au chapitre des questions diverses le Conseil a accept la demande de subvention de Madame MATHIAUD et l adh sion du Barreau de Bobigny au Barreau P nal interna tional sur sa suggestion Le Conseil a entendu le rapport de Madame GRIMAUD sur la Conf rence sur le viol organis e par la Pr fecture de police Il en ressort que la profession a t l objet de nom breuses et vives critiques La discussion volue sur la permanence victime qui pour Madame le B tonnier ne
73. ional des Barreaux Monsieur Bernard CHAMBEL Pr sident de la Conf rence des B tonniers Monsieur Paul Albert IWEINS B tonnier du Barreau de Paris ainsi qu Mesdames et Messieurs les B tonniers de France de me faire part au plus vite de leur position sur cette question Je les informais galement que je souhaitais organiser prochainement un r f rendum sur ce sujet au sein de notre Barreau Notre Conseil de l Ordre avait adopt l an dernier une motion r solue et argument e pour refuser cette d localisation en mettant l accent sur l absence de publicit des d bats et les difficult s d exercice des droits de la d fense Comme vous le savez le Barreau de la Seine Saint Denis assure ce titre une charge extr mement lourde de service public 3 800 missions en 1998 18 000 en 2002 Le 26 mai j adressais Mesdames et Messieurs les B tonniers de France copie de la lettre que j avais adress e Monsieur Nicolas SARKOZY Ministre de l Int rieur accompagn e d une lettre ouverte de mon Conseil de l Ordre voir ci dessous Depuis plusieurs semaines les m dias se sont largement fait l cho de la p tition voir page 24 que nous avons lanc e pour exiger du gouvernement le retrait de ce projet A ce jour nous avons d j re u plusieurs centaines de signatures avocats magistrats lus locaux et nationaux repr sentants associatifs mais aussi de nombreux particuliers qui s opposent ce que nous consid rons comme un v ri
74. ions importantes De m me le projet de modernisa tion de la revue du CNB est en route Il est vident que l efficacit suppose l unit du CNB et plus large ment du Barreau C est en diffusant largement les informations que l on peut initier la concertation et aboutir des positions com munes Cela a march pour la loi profession avec l amende ment sur le secret professionnel et sur la formation continue obligatoire Concernant le secret professionnel la r gle aujourd hui unique est la suivante toutes les lettres sont confiden tielles l exception de celles qui portent la mention offi cielle Cette r gle suppose une d finition et une pr cision quant l abus de courrier officiel dans une proc dure Un code de d ontologie unique s impose pour que nos r gles soient plus claires et plus lisibles La hi rarchie des normes devra tre la suivante Code de d ontologie RIH usages locaux Il faut arr ter d tre r actif et anticiper les normes avec les probl mes de moyens que cela engendre Aujourd hui le CNB fonctionne avec un budget annuel de 15 mil lions de francs c est dire moins que certains Ordres de Province sans parler de Paris qui dispose d un budget annuel d environ 180 millions de francs Au del du faible budget les Ordres demandent en plus au CNB de se charger du recouvrement Le taux d impay s s l ve aujourd hui environ 15 apr s 3 4 relances et deux personnes sur 15 travail
75. it pas recherch comme dirigeant de droit de ladite soci t D 1989 p 367 concl Flipo note Amselek et Derrida Com 16 f vrier 1993 pr cit Cass Com 26 octobre 1999 pr cit 6 M me lorsque ce sont des tablissements publics industriels et com merciaux Cour d Appel de Paris 3e ch 15 f vrier 1991 Bureaux de fret JCP E 1991 pan n 26 p259 revue proc Coll 1992 294 obs J M Calendini Pour une tude plus approfondie de la question voir P Delvolv La faillite des entreprises publiques Ann Fac Toulouse 1976 265 F Terneyre Proc dures collectives et march s publics cah dr ent 1992 4 p31 P Coudert L application des proc dures collectives aux entreprises publiques Petites affiches 1994 n 110 p26 J Raynaud L endettement des collectivit s publiques in L endettement Travaux Association Henri Capitant 1995 p569 7 Voir Com 16 f vrier 1993 pr cit 8 Affaire Manufrance pr cit e D 1989 JP p 367 note Amselek et Derrida tre l Etat pris en tant qu il aurait t dirigeant social de fait suppose une appr ciation d un comportement de la puissance publique qui s est exerc hors d un cadre juridique de droit priv Si la personne publique n est pas dirigeante de droit la seule comp tence possible est donc celle des juridictions adminis tratives Le Tribunal pr sume que l Etat dirigeant de fait agit en tant que puissance publique alors que le texte
76. ite la convention qui outre la r mun ration des prestations effectuer pr voit l octroi d un honoraire compl mentaire en fonction du r sultat obtenu et du service rendu Quelles sont les questions qui se posent L honoraire conventionnel est il intangible ou seulement encadr ou en libert surveill e depuis les arr ts de mars 1998 Qu en est il de l intangibilit de l honoraire de r sultat ins r dans une convention d honoraires La convention d honoraires est elle v ritablement entr e dans les m urs en France En tablissant une telle convention l avocat ne se trouve t il pas en conflit d int r ts avec son client m me s il s agit d une convention type pr par e par un Ordre ou un Syndicat La convention d honoraires ne donne t elle pas prise la critique et pour quelles raisons N est elle pas consid r e comme une convention pr par e par les avocats et donc suspect e d tre tablie pour eux aux yeux du public des consommateurs des Magistrats Autre question qui a aliment ces derni res ann es les discus sions au sein des barreaux et des ordres Les barreaux et les ordres ont ils eu raison d laborer des bar mes indicatifs m me s ils ont t lourdement condamn s par le Conseil de la Concurrence La profession n a t elle pas de ce fait voulu voluer vers plus de clart et de transparence du co t des services qui est plus que jamais une tendance profonde
77. jorit des confr res consid re que le non respect du tarif minimal doit tre sanctionn disciplinairement et que le tarif doit servir de base l laboration du tarif d aide juridictionnelle Il semble gale ment que la plupart des confr res souhaite une v ritable lisibilit dans le cadre d un r glement tarifaire l image de la tarification allemande Sur la question de la r p tibilit la plupart des confr res demeure hos tile l appr ciation souveraine des Juges au titre des dispositions de l article 700 du NCPC Sur la question de la tarification un constat s impose Il faut insister sur l importance des arr ts rendus en f vrier 2002 par la Cour de Justice du Luxembourg L arr t WOUTERS met l accent sur le secret professionnel de l avocat mais aussi sur le fait que le cabinet d avocat est une v ritable entre prise L arr t ARDUINO pr cise que les avocats ne peuvent adopter des tar ifs dans leur seul int r t puisqu en tant qu entreprise ils taient soumis au droit communautaire de la concurrence et qu en cons quence ils ne pouvaient venir fausser le jeu de la concurrence par des pratiques anti concurrentielles Toutefois cet arr t pr cise qu il leur est possible de pr parer des tarifs indicatifs la demande de l Etat et afin d aider ce dernier prendre des d cisions en la mati re En d autres termes les avocats pourraient donc proposer un tarif l Etat un tarif garantissan
78. juridique ignorent l ex istence m me de cette garantie l assurance proc s se pr sentant en bandit manchot qui encaisse sans presque jamais d bourser ne serait ce qu au profit de leurs avocats selon la formule cinglante employ e par Monsieur Jean DANET ancien Pr sident du SAF lors du congr s annuel de novembre 2000 Quelles sont les questions qui se posent et qui seront d battues ce sujet Qu en est il du libre choix de l avocat quelles sont les recommanda tions mises par la Commission des Clauses Abusives ont elles des chances d tre entendues par les compagnies de protection juridique Qu en est il du march du pr contentieux qui est pris en charge de plus en plus par les salari s des compagnies d assurances de protec tion juridique qui remplissent le r le des avocats au m pris du p rim tre du droit quel est l tat des n gociations avec la Chancellerie quelles en sont les perspectives Que peut on attendre des n gociations entre le Barreau de Paris et les assureurs de protection juridique dans le cadre de l laboration d une Charte de qualit alors que la pr c dente Charte sign e en 1995 n avait pas t respect e qu en est il actuellement de la r mun ration impos e par les assureurs de protection juridique leurs avocats peine sup rieur au tarif d aide juridictionnelle Autres questions n est ce pas un comble que de voir les avocats se faire imposer un tarif par
79. l aide juridictionnelle D j Paul BOUCHET mettait l accent sur les tarifs pratiqu s par les assureurs tarifs impos s souvent inf rieurs au tarif m me de l aide juridictionnelle Selon le rapport BOUCHET de 1989 la r mun ration de lavo cat devait tre fonction des diff rences r elles entre cat gories d affaire faisant l objet d un forfait pouvant tre mod ul la hausse comme la baisse en fonction de l importance des diligences Les travaux de l poque nous ont laiss le go t amer d un tra vail inachev Il est vrai que nous tions l poque sur le sujet consid r s comme fortement r ducteur de l aide juri dictionnelle et que dans ces conditions seules les contraintes budg taires de l enveloppe gouvernementale ont pr valu Au moment de l tablissement de la grille dite Nallet tablie au cours d une nuit marathon la Chancellerie sous la pr sidence de Monsieur Henri NALLET garde des Sceaux il y a eu saupoudrage mati re par mati re en fonction du budget allou Il est vrai que notre Ministre tait plus habitu aux marathons agricoles qu la profession d avocat arrivant d j en ordre dis pers Le principe retenu l poque de la constitution de cette grille de r f rence partir des bar mes tablis par les Barreaux taient qu une affaire se traitait en 10 12 heures de moyenne d o les 20 ou 24 UV Pourquoi d ailleurs le terme unit de valeur car une
80. la plan te Source Reuters 17 06 2003 eee Informations rapides H Proc dure civile D cret n 2002 1436 du 3 d cem bre 2002 Concernant la d claration sur l honneur en mati re de presta tion compensatoire on lira avec int r t les chroniques de Herv LECUYER dans la revue Proc dures du mois de f vrier 2003 consacr e cette question page 12 et dans la m me revue du mois d avril 2003 page 4 ainsi que les conseils pratiques dispens s par Claude LINHARD dans le n 2 de l Actualit Juridique famille A J famille ditions Dalloz page 62 H Prescription des peines prononc es pour des con traventions Concernant le rallongement du d lai de prescription des peines prononc es pour des contraventions dont nous vous faisions part dans le n 24 de ce bulletin page 9 G DEFRANCE nous livre ses premi res r flexions sur cette nou velle prescription dans le num ro de la revue Jurisprudence Automobile de f vrier 2003 E Champ de l indemnisation des victimes d infractions par les CIVI Civ 2e 13 03 2003 La CIVI n a pas indemniser les dommages d coulant de crimes contre l humanit commis entre 1942
81. lent exclusivement au recouvrement Il serait plus simple et plus normal que chaque Barreau int gre dans ses cotisations ordinales la cotisation au CNB Il sera difficile d tre fort sans moyens financiers Rappelons que 82 lois sont directement issues du Congr s des Notaires parce que cette profession a d cid d y consacrer les moyens n cessaires Les notaires cotisent en pourcentage de leur chiffre d affaires et disposent de 40 juristes qui travaillent sur la r daction des textes Sinon mieux vaut supprimer l institution m gt D localisation des audiences 35 quater o en est on J ai t re ue le 7 mai dernier par Monsieur Dominique PERBEN Garde des Sceaux et Monsieur Nicolas SARKOZY Ministre de l Int rieur en pr sence de nos chefs de juridiction Tribunal de Grande Instance et Cour d Appel de Paris propos du projet de loi relatif la ma trise de l immigration et au s jour des trangers en France et de sa mise en uvre savoir la d localisation des audiences 35 quater dans l enceinte de l a roport de Roissy dont le projet se pr cise s rieusement A cette occasion en effet la Chancellerie m a assur e de la cr ation d un groupe de travail ad hoc con cernant la mise en place mat rielle du projet en ayant l esprit qu une derni re lecture est esp r e par le Ministre de l Int rieur en octobre prochain au plus tard Le m me jour j ai demand Monsieur Michel BENICHOU Pr sident du Conseil Nat
82. leurs clients quel est le degr de r sistance des avocats face l influence grandissante de cette client le institu tionnelle la libert de l honoraire n est elle pas un v ritable leurre FAUT IL IMPOSER UN TARIF MINIMUM Qu en est il de ce tarif minimum qui est un tarif d fensif au dessous duquel il est interdit de r mun rer un avocat tout en maintenant au del la libert de l honoraire sur la base d une convention crite Sur quel crit re tablir un tel tarif sur la grille du temps telle qu elle a t labor e par les organisations professionnelles gr ce aux travaux concernant l aide juridictionnelle Quid des petites affaires et du degr de complexit des dossiers SUR LA TARIFICATION On en vient au sujet tabou de la tarification qui sera d battue par le B tonnier BERGER PERRIN et Ma tre Philippe COHEN Le principe de la tarification des honoraires d avocat est ex cr par certains confr res qui s accrochant au caract re lib ral de leur profession craignent de perdre leur ind pendance Le principe est galement rejet par d autres qui craignent que la tari fication ne se fasse sur des bases insuffisantes notamment sur les tar ifs de la protection juridique et sur ceux de l aide juridictionnelle l Etat cherchant d bourser le moins d argent possible Par contre le principe de la tarification est chaleureusement approuv par d autres Il convient de souligner que la Conf
83. ment rend le licenciement irr gulier en cas d absence de motif r el et s rieux et ouvre droit une indemnit r parant le pr judice subi et ce quelle que soit la taille de l entreprise et l anciennet du salari Soc 05 02 2003 pourvoi n 01 01 672 publi au bulletin E Violation des r gles relatives l assistance du salari revirement Taux d int r t l gal 2003 3 29 J O du 11 03 2003 Soc 05 02 2003 Cet arr t dont nous vous faisions part dans notre bulletin n 24 page 12 a galement t publi dans le RJS 2 03 n 149 page 111 avec l avis de J DUPLAT Avocat G n ral dans la m me revue n 105 page 104 ainsi que dans le n 2 de la revue Droit Social avec les observa Surveillance des salari s rP TE k Pilu PA tions de Jean SAVATIER page 225 1172 J 0 du 11 04 2003 Indice du co t de la construction 4e trimestre 2002 Nouvelle version de la circulaire SARKOZY Une circulaire du 7 mai 2003 NOR INT D 03 00047 C en ligne sur dle site du minist re de l int rieur www interieur gouv fr annule et remplace les circulaires du 19 d cembre 2002 sur les conditions d application de la loi 98 349 du 18 mai 2002 relative l entr e et au s jour des trangers en France et la circulaire rectificative du 10 janvier 2003 B Aide juridictionnelle D cret du 2 avril 2003 Ce texte augmente l g rement les plafonds de ressources mais uniquement e
84. mmerce de Bobigny Les participants ont d ores et d j pris rendez vous en septembre pour un prochain petit d jeuner d bat autour du th me de la responsabilit p nale du chef d entreprise E Champions sportifs de haut niveau pr sidents d associations b n voles le 17 mai la ville de Boulogne Billancourt a rendu hommage 16 m daill s de la Jeunesse et des Sports Parmi eux Me Jean Claude GUIBERE photo avocat au Barreau de la Seine Saint Denis et judoka m rite ceinture noire 2e dan ancien comp titeur enseignant et arbitre Il d bute la pratique du judo en 1968 12 ans au sein du club du Raincy Villemomble et obtient sa cein ture noire 2e dan en 1975 Avant d arr ter la comp tition pour se consacrer ses doubles tudes de droit J et d AES Universit Paris 12 il avait notamment remport en 1973 le titre de Champion d Ile de France x espoir et a t de multiples fois champion du d partement Il a ensuite enseign sa discipline au sein du club du Raincy Villemomble et du Lyc e Charlemagne Paris et obtenu son titre d arbitre de la F d ration Fran aise de judo d s 1977 E La Newsletter D s la rentr e 2003 le Barreau de la Seine Saint Denis va se doter d une newsletter lectronique exemple ci contre Bimensuelle pour les avocats du Barreau elle leur permettra d tre aver tis par e mail des principales informa L Echo des toques 9 septembre 2003 tions mises en ligne sur le
85. n 12 jurisprudence page 786 v Cas ch mixte 21 02 2003 2 arr ts D fense de la caution la Chambre mixte se prononce Observations V AVENA ROBARDET Dalloz n 12 Cahier de droit des affaires actualit jurisprudentielle page 829 v Civ 3 05 02 2003 La propri t commerciale suppose une autonomie de gestion Observations Y ROUQUET Dalloz n 13 Cahier de droit des affaires actualit jurispru dentielle page 910 v Com 18 03 2003 Port e de la r siliation de plein droit des contrats en cours entreprises en difficult Observations A LIENHARD Dalloz n 14 Cahier de droit des affaires actualit jurisprudentielle page 972 v Civ 1 18 03 2003 Sanction de l information annuelle de la caution la loi du 25 juin 1999 pargne et s curit financi re n est pas interpr tative Observations A Jurisprudence suite gt Informations pratiques En direct du Palais Palais de Justice de Pontoise nouvelles coordonn es LIEHHARD Dalloz n 15 Cahier de droit des affaires actualit jurisprudentielle page 1 035 v Civ 1 18 03 2003 La d ch ance du droit aux int r ts ne s tend pas aux frais ni aux int r ts l gaux dus apr s mise en demeure Observations C RONDEY Dalloz n 14 Cahier de droit des affaires actualit jurisprudentielle page 1 036 v Crim 18 12 2002 La non repr sentation d enfant par stratag me ou une fausse stricte interp
86. n rer des UV et augmenter la dotation Madame le B tonnier souligne que la concurrence faite la profession par les associations a sans doute con tribu outre le manque d information l chec de la perma nence victime dans sa conception initiale Apr s avoir recueilli l avis des Commissions concern es Madame le B tonnier sollicite l avis du Conseil de l Ordre Madame le B tonnier accueille Monsieur Michel BENICHOU Pr sident du Conseil National des Barreaux ainsi que les secr taires de la Conf rence les pr sidents des sections syn dicales du barreau et autres personnalit s du barreau Le Conseil de l Ordre entend en son rapport Madame VITEL au sujet du projet de r forme du droit des trangers Madame VITEL fait part au Conseil de ses craintes concernant les modifications envisag es de l ordonnance de 1945 et insiste plus particuli rement sur les modifications des articles 35 bis et 35 quater Elle s inqui te des graves atteintes port es aux principes fondamentaux du droit et de la d rive s curitaire que pr sente le texte du projet de r forme Monsieur le B tonnier DETTON intervient ensuite sur le financement de la formation professionnelle et sur la lourde charge financi re qu elle implique pour les barreaux Le Conseil prend connaissance du rapport de Monsieur le B tonnier GOURION sur les sp cialisations et notamment sur les nouvelles modalit s d examen et de mention de ces sp cialisations qu il critique
87. n ce qui concerne les personnes charge c est ainsi que pour les deux premi res personnes charge le suppl ment de ressources qui en d coule passe de 91 euros 144 euros par personne Le texte am nage par ailleurs les dispenses de justification de ressources en mati re de pension militaire et des victimes des crimes d atteinte volontaire la vie ou l int grit des personnes tel qu in troduit par la loi du 9 septembre 2002 Il ins re deux rubriques d indemnisations compl mentaires pr sentation du mineur devant le Procureur de la R publique 2 UV pr sentation du mineur devant le Procureur de la R publique avec d bat contradictoire relatif la d tention 3 UV Il modifie par ailleurs l article 91 du d cret du 19 d cembre 1991 et int gre la possibilit de conclure des protocoles pour les missions d aide juridictionnelle dans les mati res suivantes assistance ducative assistance d une partie civile devant une juridiction du premier d gr assistance d une partie civile pour une instruction correctionnelle assistance d une partie civile pour une instruction criminelle ainsi que dans le cadre des proc dures relatives l entr e et le s jour des trangers Un autre d cret est attendu prochainement modifiant le bar me d indemnisation dans les mati res qui n ont pas t impact es par le protocole d accord de d cembre 2002 E Indice des prix la consommation s
88. n certain nombre de barreaux pr curseurs et de l adoption par le CNB d un rapport h las assez visionnaire en octobre 2000 A l poque gr ce aux informations qui nous avaient t com muniqu es par l ANAAFA et la CNBF nous avions pu r aliser dans l urgence une approche du co t horaire moyen avant abattement de solidarit et en tenant compte exclusivement des chiffres de cabinets individuels mais non des collabora teurs et des structures de groupe Sur un chantillonnage repr sentatif 19574 AVOCATS ADHERENTS A L ANAAFA EN 2000 dont 7546 individuels 40 pour 36 411 avocats en septembre 2000 dont 33 449 lib raux Source CNBF On constatait tout d abord une diminution de l ordre de 9 13 des recettes nettes moyennes HT en francs constants de 1995 1999 Par ailleurs en comparant 1989 et 1999 on a pu relever tou jours en francs constants une diminution de 12 45 des recettes nettes moyennes des cabinets individuels une diminution de 9 77 des frais de personnels ce qui cor respond bien la d monstration faite quelques lignes plus loin une diminution de 6 64 des frais de repr sentation une augmentation de 76 84 des imp ts et taxes une augmentation de 14 97 des TFSE travaux fournitures et services ext rieurs Ainsi pour une moyenne de recettes nettes apr s r troces sions des cabinets individuels de 767 200 F en 1989 863 308 F en 1995 nous sommes 808 712 F en 1999
89. n honoraire de r sultat 8 Par contre ne peut on consid rer que c est gr ce au brago que le justiciable allemand contacte beaucoup plus fr quemment son avocat ce qui explique un nombre beaucoup plus lev d avocats en Allemagne qu en France pour une population d peine sup rieure d un quart 9 Le tarif allemand n a t il pas favoris l accroissement de la protec tion juridique contrat qui couvre 42 des m nages en Allemagne et pour lequel les assureurs de protection juridique ont vers en l an 2000 plus d un milliard et demis d euros et plus d un demi milliard d euros aux Tribunaux titre de frais de justice ce total repr sentant la moiti du chiffre d affaires r alis en France par la totalit des avocats 10 Le co t important d un proc s en Allemagne qui est beaucoup plus lev qu en France et qui demeure la charge du perdant ainsi que la facilitation des transactions ne constituent ils pas un frein l introduc tion d un proc s puisque le co t support par le perdant deviendrait d une part pr visible et d autre part d un montant non n gligeable Dans l affirmative cet argument en faveur du tarif ne pourrait il pas int resser la Chancellerie qui cherche freiner la demande en justice en raison de l offre en nombre de magistrats qui est rest pratiquement inchang depuis de nombreuses ann es 11 Le tarif ne garantit il pas davantage l ind pendance de l avocat l gard de s
90. niers Les conclusions de BOUCHET sur une base de cabinet effectu ant un Chiffre d Affaires incluant 25 au titre de l AJ aboutit un taux horaire de charges de l ordre de 350 F Le diff ren tiel est donc peu important S il convient d attendre la fixation politique d un taux horaire qui sera immanquablement non satisfaisant en partant des 900 F ou 1000 F du CNB ou de la Conf rence des B tonniers ou des 560 F du rapport BOUCHET l lement essentiel est la refonte de la grille afin que l appr ciation du nombre d heures par type d affaires soit la plus r aliste et la plus objective possible Puisque nous soutenons juste titre que la prestation de l avocat doit tre qualitativement et quantitative ment la m me pour le justiciable que ce soit dans le secteur libre ou dans le secteur assist nous avons donc besoin d un vrai bar me de r f rence l instar de grand nombre de nos voisins europ ens L int r t de le mettre en place dans le cadre de la r forme de l AJ permet d chapper aux r gles de la concurrence qui nous ont jusqu pr sent emp ch de faire valider les bar mes indi catifs sans encourir les foudres de la Direction de la Concurrence L argumentation que nous opposent les d tracteurs du tarif et de la transparence doit tre utilis e a contrario Il y a 10 ans certains avocats s taient oppos s la r f rence horaire en concevant un syst me alambiqu intitul UNITE DE V
91. nnalit s repr sentatives de la profession Madame SEVIN expose ensuite le programme en insistant sur le fait que celui ci est tr s charg et que les mod rateurs devront tre fermes sur le respect du temps de parole Elle indique galement qu un droit d inscription a t fix except pour les membres du Barreau et les intervenants et que les stagiaires du barreau se verront attribuer des heures de formation pour leur participation cette conf rence Madame le B tonnier reprend la parole pour indiquer que cet v nement a fait l objet d une tr s large diffusion et que les sponsors figureront sur le dossier qui sera distribu aux par ticipants Madame le B tonnier aborde ensuite la question de la perma J Madame le B tonnier propose de cr er un groupe d avocats des victimes sp cifiquement form s et pouvant r pondre aux consultations sur place ou par t l phone et intervenir l audi ence Elle sugg re que la permanence soit remise en place rapidement afin que le Conseil puisse faire un point d tape vers la fin de l ann e et rappelle la n cessit d int grer la permanence victime dans le protocole Apr s d bat au sein du Conseil Madame le B tonnier soumet un projet au Conseil Il s agirait d une permanence en deux temps la matin e tant consacr e la partie consultative et informative en direction des victimes et l apr s midi consacr une v ritable intervention l audience assurer la d fens
92. nt d sign e en tant qu organe l gal de la personne morale soit par la loi pour les soci t s soit par les statuts pour les associations elle est consid r e par la jurisprudence comme dirigeant de droit En acceptant volontairement d entrer dans le champ du droit commercial en se faisant d signer comme dirigeant de droit il est possible de pr sumer que la personne publique n a pas entendu agir en tant que puissance publique mais simplement comme une personne priv e Le probl me de la comp tence 4 Depuis un arr t du Tribunal des Conflits du 2 juillet 19844 confirm par d autres d cisions le principe est nettement pos l action en comblement de passif intent e contre la personne publique dirigeant de droit rel ve de la comp tence des tribunaux judiciaires Pour F Derrida c est e droit appli cable la solution du litige qui justifie la comp tence judici aire Le probl me de la r gle de fond applicable 1 J CL com Fasc n 3110 Les personnes publiques dirigeantes d en treprises en difficult s E Putman Sur l ensemble de la question V Gar on Les interventions publiques dans les entreprises en difficult th se dactyl Nantes 1983 2 Voir la r cente affaire DAEWOO par ex le Monde dat du 10 janvi er 2003 3 Voir Cass Com 26 octobre 1999 JCP E n 1 2 p34 selon lequel il ne peut tre reproch l arr t attaqu se fondant sur les dispositions de l arti
93. nts en mat riel informatique t l matique par exemple ce qui a pu parfois r duire certains postes tel que celui des frais de personnel par exemple Cette prise de conscience a g n r juste titre chez les avo cats un m contentement parfaitement justifi face aux dys fonctionnements criants et l impossibilit dans laquelle ils se sont trouv s d assumer dans ces conditions la charge du serv ice public de l aide juridictionnelle qui s allourdissait consid rablement dans une concurrence europ enne s accentuant de jour en jour A partir de cette date la profession a souhait avoir un discours coh rent sur la transparence des chiffres afin de permettre notamment aux services concern s de l Etat de se rendre r ellement compte de la situation sur laquelle ils avouaient eux m mes n avoir aucune id e En repartant de l heure de charge 400 F HT TVA 19 6 laquelle on rajoutait le montant de la prestation intellectuelle horaire telle que d finie dans le rapport BOUCHET qui selon lui ne saurait tre inf rieure au montant pr vu par la convention collective de la profession pour la r mun ration d un clerc prin cipal et devrait s inspirer de celle d un magistrat de niveau comparable Soit l poque du rapport en 1990 400 F actualis s en 2000 520 F 3 l an d augmentation Ce qui nous donnait en 2000 un plancher horaire de fac turation 920 F 400 F de charges et 520 F de prestation intell
94. on client dans la mesure o il n a plus besoin de discuter ses honoraires 12 L instauration d un tarif n a t elle pas favoris le fonctionnement de l aide juridictionnelle sur le m me principe bien que l unit de r mun ration soit diminu ce qui permet aux avocats d tre mieux r mun r s qu en France Quel est le pourcentage d abattement qui est pratiqu entre le tarif d aide juridictionnelle et le tarif normal Soulignons qu il existe en Allemagne un double crit re pour l obtention de l aide juridictionnelle un crit re de revenus dont le plafond est nettement plus faible qu en France un crit re du s rieux de la demande car c est le Juge charg de la proc dure qui statue sur la demande d aide juridictionnelle Il n existe pas de bureau d aide juridictionnelle en Allemagne L aide juridictionnelle partielle n existe pas et l Etat allemand dans le cas de justiciables qui b n ficieraient en France de l aide juridictionnelle partielle se contente de leur accorder un pr t que ceux ci doivent leur rembourser par fractions mensuelles L avocat d sign au titre de l aide juridictionnelle qui gagne son proc s peut r cup rer sur la partie adverse l honoraire calcul selon le tarif ce qui l oblige reverser l Etat l indemnit d aide juridictionnelle qui lui a t vers e mais ce qui pr sente un int r t non n gligeable pour un avocat III LE SECTEUR ASSISTE Il convient d
95. ont dans les pochettes ou sur les tables l entr e Il s agit des contributions des intervenants mais aussi des documents manant du CNB de la Conf rence des B tonniers et du Barreau de PARIS ainsi que des diff rents syndicats et organ ismes techniques notamment l ANAAFA qui a fait un travail remarquable En relisant le programme qui sera d velopp un peu plus tard vous avez pu avoir quelques inqui tudes sur la dur e de nos changes N ayez point d inqui tude les mod rateurs seront l pour tenter de faire respecter les horaires Qu ils soient ici remer ci s par avance Le Barreau de Seine Saint Denis est fier d accueillir un tel panel d intervenants tous plus remarquables les uns que les autres dont chacune des contributions seront une pierre sup pl mentaire l difice Si j tais peintre je dirais volontiers qu il s agit d une palette multicolore de couleurs de type impressionniste Si j tais gourmet je parlerais plut t d un menu d gustation con sommer lentement pour en appr cier toutes les saveurs Bien videmment ces Etats G n raux ne sont que l amorce d une r flexion profonde de la profession sur les conditions de Sa survie On se rappellera du succ s des Etats G n raux de l Aide L gale r alis s par BOBIGNY sous mon premier B tonnat le 17 f vrier 1990 ordres et syndicats r unis sous la m me banni re f d ratrice Votre participation ces nouveaux Etats G
96. partie de la profession hostile la transparence ne voulait absolu ment pas de r f rence au temps pass Je salue ici la pr sence de mon ami Philip COHEN qui inter viendra cet apr s midi dans le duel sur le tarif et qui revendique la paternit du terme On s est pourtant aper u l usage que cette grille bien qu im parfaite et souvent d pass e repr sentait bien souvent un outil de r f rence Elle est actuellement utilis e dans la d ter mination des article 700 et par la jurisprudence d faut de v ritable transparence de notre part Toujours pour rendre hommage aux travaux de Paul BOUCHET c est partir de cette p riode que l on a t en mesure de d finir l une des composantes essentielles de la r mun ration savoir la perception horaire de notre travail Nous parlions d j de taux horaire divis en heure de charge et prestation intellectuelle Malheureusement cette poque la mont e en puissance de l aide juridictionnelle par la mise en place de la loi du 10 juillet 1990 et l tat de gr ce dans lequel semblait se trouver notre profession nous a gentiment permis de somnoler pendant plus de dix ans La situation conomique de nos confr res coupl e avec l aug mentation g ographique et la rar faction des dossiers a cepen dant entrain une prise de conscience brutale qui a abouti au r veil en sursaut de d cembre 2000 Ce sursaut a t pr c d de quelques r actions d u
97. r e par la jurisprudence de la fa on la plus claire D s lors qu en vertu des statuts une commune est mem bre de droit du conseil d administration d une association et qu elle a accept de remplir ses fonctions est justifi l arr t de la cour d appel qui retient qu elle a la qualit de dirigeant de droit et la condamne en vertu des pouvoirs que la cour tient de l article 99 de la loi de 1967 supporter partie des dettes de l association l objet conomique av r mise en r glement judiciaire II LA PERSONNE PUBLIQUE DIRIGEANTE DE FAIT D UNE ENTREPRISE EN DIFFICULTE Le probl me de la responsabilit de l Etat dirigeant de fait 6 Lorsque les pouvoirs publics agissent en tant que dirigeants de droit il est permis de consid rer qu ils ont agi en tant que personnes priv es en se soumettant au droit priv Mais dans les cas o l autorit publique intervient en qualit de dirigeant de fait n a t elle pas entendu intervenir en tant que puissance publique un moment o les difficult s appa raissent et appellent son secours 7 S agissant du probl me de comp tence l arr t fonda mental en la mati re est celui rendu par le Tribunal des Conflits en date du 23 janvier 19898 dont voici le consid rant de principe l action en comblement de passif engag e par un syndic sur le fondement de l article 99 de la loi du 13 juillet 1967 con rel ve express ment que l Etat n ta
98. r tation de la loi p nale Note Y MAYAUD Dalloz n 16 jurisprudence page 1 062 v Com 01 04 2003 L administrateur judiciaire peut tre condamn personnellement en tant que tiers saisi Observations A LIENHARD Dalloz n 16 Cahier de droit des affaires actualit jurisprudentielle page 1 095 v Civ 1 24 09 2002 Nullit du mariage contract par une fran aise avec un homme d j mari dont le statut personnel autorise la polygamie Note J MASSIP Petites Affiches n 73 page 17 v Sommaires de jurisprudence Expropriation C A Paris A BERNARD Gazette du Palais n 80 81 pages 14 il v CEDH 25 02 2003 Secret des sources du journaliste et secret professionnel de l avocat Note C PETITI Gazette du Palais n 89 91 page 14 v Civ 2 13 03 2003 Pouvoir du juge de r duire les honoraires de r sultat Gazette du Palais n 89 91 p 13 E Rappel v TGI de Bobigny Depuis le 12 mai 2003 la nouvelle adresse du TGI de Pontoise est la suivante Vacations Et 2003 Immeuble Le Galien 1 rue des Chauffours 95000 CERGY A noter LE GUICHET PENAL SERA OUVERT LE MATIN v DE 8h30 12h30 ET FERME L APRES MIDI BNCINTN Te FU Madame le B tonnier Brigitte MARSIGNY a r agi i l annonce de cette mesure et met actuellement www avocats bobigny com Guichet p nal tout en oeuvre pour un retour la normale Le TGI de Bobigny nous informe qu en raison d une p nurie de personnel et
99. r d espoir pour les claus es de r clamation Etude par J BIGOT JCP d g n rale n 12 1 118 v La Cour europ enne des droits de l homme et le droit de conna tre ses origines affaire Odi vre Etude par P MALAU RIE JCP d g n rale n 13 I 120 v A la recherche du consommateur Pour en finir avec l actuelle confusion n e du crit re du rapport direct Etude par G PAISANT JCP d g n rale n 13 I 121 v La loi n 2003 239 du 18 mars 2003 pour la s curit int rieure Les nouvelles infractions Aper u rapide par C LIENHARD JCP d g n rale n 14 actualit n 185 v La loi n 2002 1138 du 9 septembre 20002 un nouveau regard port sur le droit p nal des mineurs J CASTAIGNEDE Dalloz n 12 doctrine page 779 v L embryon humain une cat gorie juridique dimension variable C NEIRINCK Dalloz n 13 doctrine page 841 v Le recours personnel de la caution la voie possible d un renouveau du cautionnement C FARGE Dalloz n 13 Cahier de droit des affaires doctrine page 892 v Actualit du droit de l ex cution des peines J P CERE M HERZOG EVANS et E PECHILLON Dalloz n 14 doctrine p 919 v R vision et r examen les condamnations p nales sont de moins en moins d finitives M H RENAUT Petites Affiches n 55 page 6 v Les droits du p re face l accouchement anonyme S AUBIN Petites Affiches n 57 page 6 v R f r
100. rence des B tonniers a diffus un questionnaire tous les barreaux de Province Ce sujet n est pas formellement abord dans le programme de ce colloque mais avait fait l objet d une communication du B tonnier Pascal EYDOUX lors de la derni re assembl e g n rale de la Conf rence des B tonniers Au questionnaire diffus par la Conf rence 30 des avocats ont r pon du et leurs r ponses sont relativement tranch es Ces r ponses d mon trent en tous les cas que les mentalit s sont en train d voluer La premi re question qui constitue celle des principes re oit une r ponse favorable de pr s de 90 des confr res qui sont d accord pour que soit mis en uvre un projet de tarification minimal s imposant tous l instauration de projet a minima n interdit nullement l tablisse ment d une convention d honoraires 90 des confr res ont galement r pondu la derni re question sur le souhait de la profession d laborer un projet de tarif sur la base des r ponses qui se d gagent de ce questionnaire La majorit des confr res souhaite que le tarif concerne toute l activit de l avocat judiciaire ou juridique de l ordre de 70 75 alors que pour certains et sur un plan pragmatique il leur apparaissait opportun de ne viser que la seule activit judiciaire de l avocat en laissant de c t l activit juridique Ce point m rite d tre approfondi et la discussion peut s instaurer ce sujet La grande ma
101. ret n 2003 283 relatif la circulation des cycles et modifiant le code de la route J O du 29 03 2003 page 5 588 v Loi n 2003 289 du 31 03 2003 portant modification de la loi n 2001 647 du 20 07 2001 relative la prise en charge de la perte d autonomie des personnes g es et l allocation personnalis e d autonomie J O du 01 04 2003 page 5 695 v D cret n 2003 293 du 31 03 2003 relatif la s curit routi re et modifiant le code de proc dure p nale et le code de la route J O du 01 04 2003 page 5 702 v D cret n 2003 296 du 31 03 2003 relatif la protection des travailleurs contre les dangers des rayonnements ion isants J O du 02 04 2003 page 5 779 v D cret n 2003 300 du 02 04 2003 modifiant le d cret n 91 1266 du 19 12 1991 portant application de la loi relative l aide juridique J O du 03 04 2003 page 5 865 v D cret n 2003 314 relatif au caract re de gravit des accidents m dicaux des affections iatrog nes et des infec tions nosocomiales pr vu l article L 1142 1 du code de la sant publique J O du 05 04 2003 page 6 114 v Loi n 2003 322 du 09 04 2003 relative aux entreprises de transport a rien et notamment la soci t Air France J O du 10 04 2003 page 6 326 v D cret n 2003 330 du 07 04 2003 compl tant la liste annex e au d cret 2001 387 du 03 05 2001 relatif au con tr le des instruments de mesure J O du 12 04 2003 page 6 529 v Lo
102. rie hors tabac Ensemble des Date de parution M nages urbains m nages au Journal Officiel 2003 Janvier 106 4 106 3 28 02 2003 F vrier 107 1 107 1 26 03 2003 Mars 110775 10775 27 04 2003 Avril 107 4 107 4 31 05 2003 Mai 107 3 107 2 NC Valeur du SMIC au ler juillet 2003 7 19 euros l heure SMIC mensuel brut pour 151 67 heures 1090 51 euros gt Sur le Net COUR PENALE INTERNATIONALE le premier procureur Luis MORENO OCAMPO a pr t serment L avocat argentin Luis Moreno Ocampo a t officiellement investi lundi 16 juin dans ses fonctions de premier procureur g n ral de la Cour p nale internationale CPI Sp cialiste du droit p nal et des droits de l Homme Moreno Ocampo s est illus tr quand il a particip aux poursuites intent es con tre certains membres de la junte militaire argentine pour les crimes commis pendant la sale guerre de 1980 1984 Nous devrons conclure qu il n y a pas de refuge s r pour la vie et la libert si nous ne parvenons pas prot ger la vie de quiconque dans n importe quel pays travers le monde a dit Moreno Ocampo lors de la c r monie d investiture A ce jour 90 pays ont adh r au CPI mais Washington est en train de mener une campagne visant s assurer que les ressortissants am ricains ne seront pas traduits devant cette juridiction dont l objectif est de traquer les g nocides les crimes con tre l humanit et les crimes de guerre sur
103. ritable r mun ration de l avocat intervenant au titre de l aide juridictionnelle Les lements de la r mun ration enfin admis aujourd hui apr s vote du CNB sont les suivants un taux horaire tenant compte de deux composantes la prestation intellectuelle La Commission acc s au droit a d j mis en avant la sp ci ficit de la profession d avocat prendre en compte si l on suit Paul BOUCHET sur la comparaison avec la r mun ration des magistrats Le SAF dans sa note de juin 2001 parle d indice 733 au lieu de 657 retenu par Paul BOUCHET classification salaires magis trats 15 ans d anciennet plut t que 10 ans A travail gal salaire gal il faut donc tenir compte des al as impos s l avocat savoir le financement de la pr voy ance la comparaison des r gimes de retraite etc Ces l ments doivent rentrer en ligne de compte pour dif f rencier les deux statuts sans froisser la susceptibilit de per sonne C est d ailleurs ce que rel ve la Conf rence des B tonniers dans son rapport du 6 juillet le taux de charge La pol mique qu a suscit le rapport BOUCHET sur ce sujet appara t tr s st rile et surtout artificielle Nous tions partis au CNB des chiffres de l ANAAFA concernant les cabinets individuels hors collaborateurs Nous sommes alors arriv s une moyenne de 408 F de l heure de charge C est ce que l on retrouve d ailleurs dans le rapport de la Conf rence des B ton
104. s quelques rendez vous avec nos parlementaires une conf rence de presse Nous r unirons nouveau les avocats de notre Barreau l automne afin de faire le point de l avancement de nos travaux Bon t tous CHAMBRE DE CC ET D INQUSTRIE Les Etats G n raux de la R mun ration 6 e sih N xN Madame le B tonnier Monsieur le B tonnier Monsieur le B tonnier Monsieur le B tonnier Monsieur Brigitte MARSIGNY Michel BENICHOU Paul Albert IWEINS Bernard CHAMBEL eae on MOORE Er Monsieur le B tonnier Monsieur Monsieur le B tonnier Madame le B tonnier Sylvain CAILLE Anne CADIOT FEIDT Michel HELVAS G rard SABATER Marie Christine WIENHOFER LA d i Monsieur Monsieur le B tonnier Madame Elisabeth Monsieur le B tonnier Monsieur Patrick HUBERT G rard MONTIGNY Daniel Julien NOEL MOIRON BRAUD Gilles PARUELLE Me i le AR Monsieur le B tonnier Madame le B tonnier Monsieur St phane Monsieur le B amp tonnier Monsieur le B tonnier Charles GOURION Ghislaine DEJARDIN LALLEMENT Bruno MARCUS Jean Pierre PERSON Monsieur le B tonnier Monsieur S ylvestre Monsieur Philippe Monsieur le B tonnier BOCQUILLON Christophe DESURMONT Thierry WICKERS TANDEAU DE MARSAC Monsieur le B tonnier Monsieur Philippe LOYER Monsieur Monsieur Jean Louis BORIE Jean de CESSEAU Jean Luc MEDINA i 7 Madame le B tonnier Monsieur le B
105. s pr vues par les textes taient peu appliqu es Il vaudrait peut tre mieux rappeler que le nombre d heures affect par type d affaires constitue une moyenne en insistant sur l importance des modulations convenir tant la hausse qu la baisse Lorsque Paul BOUCHET dit dans son dernier rapport que la grille de l poque constitue une base de travail il a raison Il faut toutefois constater qu un certain nombre de mati res ont t exclues du fait du manque de budget Par ailleurs il faut imp rativement dans un souci de trans parence s approcher au plus pr s de la r alit sans pour autant laisser admettre des abattements susceptibles d avoir notam ment une incidence sur le secteur libre Lors de la r union de la commission CABOURG en juillet dernier Perrine CROSNIER et moi m me rejointes par Georges TONNET et Fran ois TOUCAS ont analys l tude des temps standard du SAF celle des Barreaux de NORMANDIE et d AUDIJURIS ainsi que les pr c dentes propositions de grille faites en leur temps notamment par BOBIGNY Par la suite la commission s est rapproch e de la commission ad hoc de la Conf rence des B tonniers qui a mis au point des temps standards affaire par affaire Il est apparu judicieux dans l esprit de concertation qui a toujours t le n tre de comparer nos travaux afin d avoir une position sensiblement identique dans la plu part des domaines et la plus r aliste possible La commission du CN
106. site Internet de l Ordre www avocats bobigny com La newsletter de l Ordre des Avocats du Barreau de la Seine Saint Denis De communication avocats bobigny com Objet projet de newsletter version avocats Une autre version est pr vue pour les partenaires du Barreau instances repr sentatives Barreaux de France 1 INFORMATIONS GENERALES partenaires locaux etc afin de leur communiquer r guli rement les toutes Acc der directement la page concern e i t ER Cotisations CNB circulaire du 19 juin 2003 derni res informations et de faire mieux conna tre le Barreau T mme m DE a o U E age s 0 non lu s m Travail en ligne E Pas de nouveau message Les Etats G n raux de la R mun ration Le Bulletin du Barreau est une publication dit e par L Ordre des Avocats du Barreau de la Seine Saint Denis Maison de l Avocat et du Droit 11 13 rue de l Ind pendance 93011 Bobigny Cedex T l 01 41 60 80 80 Fax 01 41 60 80 89 site internet www avocats bobigny com e mail avocats avocats bobigny com Directrice de la Publication Brigitte MARSIGNY B tonnier de l Ordre Le Bulletin du Barreau est ouvert vos contributions Comit de R daction Brigitte MARSIGNY Nathalie FEUGNET DAVANZO Nathalie PETIT Beno t JOUTEUX Maquette et r alisation Nathalie PETIT Beno t JOUTEUX
107. situation finan ci re est sup rieure celle des avocats fran ais SUR LE TARIF ALLEMAND Le tarif allemand sera trait par l un de nos confr res d Outre Rhin du barreau de Francfort Le tarif allemand dit brago est calcul sur la valeur du litige Par rapport au tarif a minima souhait par la Conf rence des B tonniers calcul du co t d une proc dure sur la base d un co t horaire appliqu par type d affaires une grille de temps il s en distingue puisqu il ne s attache pas la complexit de la proc dure mais la valeur du litige Si l affaire n a pas en soi de valeur mat rielle directe l quivalence est tablie soit par des textes soit par une jurisprudence Tout comme le tarif envisag par la Conf rence des B tonniers il est toujours possible d y d roger par l tablissement d une convention d honoraires condition qu un certain nombre de r gles soient respec t es Il est galement interdit comme le tarif envisag par la Conf rence des B tonniers de pr voir un honoraire inf rieur au tarif En mati re extra judiciaire tout comme le tarif envisag par la Conf rence des B tonniers il est toujours possible d adopter une tarifi cation au taux horaire qui ne tienne pas compte des r gles de fixation du brago Par ailleurs dans le tarif allemand il est interdit d tablir un pacte de quota litis ou de pr voir un honoraire de r sultat En ce qui concerne la r p tibilit
108. t l ind pendance notamment conomique de l avocat prenant ainsi en compte la d fense de l int r t g n ral Cette jurisprudence met un terme aux discussions qui opposaient les partisans de la tarification ses irr ductibles d tracteurs qui consid raient que l tablissement d un tarif tait incompatible avec le droit communautaire A l appui de leur argumentation les partisans de la tar ification citent l exemple des tarifs d avou s la Cour d huissiers de justice ou de notaires qui b n ficiant d un monopole jouissent d une situation financi re sup rieure celle des avocats Aucun client ne cherche discuter le co t horaire du notaire au regard des honoraires pratiqu s qu il acquiert un appartement les honoraires s l vent pr s de 5 de la valeur totale du bien qu il tablisse un acte de donation ce qui repr sente un honoraire de l ordre de 10 000 F lorsque le montant de la donation repr sente une somme de 600 000 F au profit de l enfant du donateur qu il demande ce qu une succession d un proche soit r gl e o qu il soit proc d la liquidation de la communaut dans le cadre d un divorce et dont les honoraires sont l aussi proportionnels la valeur de l actif liquider Les partisans de la tarification s appuient galement sur l exemple alle mand Il y a en Allemagne 110 000 avocats pour 80 millions d habi tants soit deux fois et demie plus qu en France Leur
109. table tribunal d exception Vous trouverez galement la motion adopt e par la Conf rence des B tonniers d Ile de France r unie Pontoise le 4 juin dernier Plus que jamais nous avons besoin de l aide de toutes celles et ceux qui souhaitent nous apporter leur soutien dans ce combat Le B tonnier Brigitte MARSIGNY A l Assembl e au ler juillet 2003 L examen du Projet de loi relatif l immigration et au s jour des trangers en France et donc du fameux article 34 pr voyant la d localisation des audiences 35 quater a t inscrit l ordre du jour de la session extraordi naire du Parlement convoqu e compter du 1er juillet 2003 Le texte sera examin en pre mi re lecture les 3 8 et 9 juillet puis au S nat en octobre prochain Le site Internet de l Assembl e Nationale permet de consulter outre le texte int gral du projet de loi d pos le 30 avril 2003 les comptes rendus des d bats les auditions de Monsieur Nicolas SARKOZY Ministre de l Int rieur en Commission des Lois 4 et 11 juin 2003 ainsi que le rapport de Monsieur Thierry MARIANI d pos le 18 juin 2003 www assembleenationale fr LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE MINISTRE DE L INTERIEUR Bobigny le 20 mai 2003 Monsieur le Ministre Cher Confr re Notre Conseil de l Ordre r uni ce jour minuit s est longuement pench sur votre projet de d localisation des audiences des trangers
110. trice de l association BENHAMOU SAMAMA SAMUEL 19 rue de l Ind pendance 93000 BOBIGNY T l 01 48 95 04 57 Fax 01 48 32 10 40 E CHANGEMENT D ADRESSE Me Ourdia ATBAOUI 32 bd Jules Guesde 93200 SAINT DENIS Me Claire BIELAKOFF Collaboratrice de la SCP DONCHE FEYLER THOMAS 8 ter boulevard Henri Barbusse 93100 MONTREUIL SOUS BOIS T l 01 48 58 17 06 Fax 01 48 58 13 92 Me Ariana BOBETIC Collaboratrice de Me FERRI VERRECCHIA 90 avenue de la Division Leclerc R sidence La Riviera 93350 LE BOURGET T l 01 48 38 24 03 Fax 01 48 35 16 70 Me Clarisse CAROUNANIDY Cabinet group avec Me Anne ERMINY 27 rue de la R publique 93200 SAINT DENIS T l 01 48 20 19 54 Fax 01 42 43 21 71 Me Luc Robert DEBY 67 avenue Jean Jaur s 93700 DRANCY T l 01 48 32 60 53 Fax 01 48 32 71 23 Me Catherine GIVORD Cabinet group avec la SCP JDS Avocats 17 rue de l Ind pendance 93000 BOBIGNY T l 01 48 32 39 47 Fax 01 48 96 13 27 Me Wa Mudeydey HAMULI RETY 6 rue Charles Schmidt 93400 SAINT OUEN T l 01 40 12 59 37 Fax 01 40 12 59 37 Me Arnaud LIBAUDE Cabinet group avec le cabinet secondaire de la SCP CLT JURIS 15 rue du Docteur Pesqu 93300 AUBERVILLIERS T l 01 48 33 99 09 Fax 01 48 33 90 20 Me Jean Yves TRENNEC 214 rue de Meaux 93410 VAUJOURS T l 01 49 63 19 91 Fax 01 48 61 06 94 Me Jean Max VICAM Cabinet group avec Me Gustavo
111. u Barreau de Paris Membre de la Commission des clauses abusives COMMENT SE FAIRE REMUNERER L avocat et ses clients LE SECTEUR LIBRE Mod rateur Monsieur le B tonnier Thierry WICKERS Premier Vice Pr sident de la Conf rence des B tonniers La convention pr alable obligatoire ou facultative Monsieur Sylvestre TANDEAU de MARSAC Membre du Conseil de l Ordre des Avocats au Barreau de Paris Taux et bar me minimum Monsieur le B tonnier Jean Louis BORIE Pr sident de la Commission Patrick GERVAIS gt de la Conf rence des B tonniers R p tibilit et article 700 Monsieur Philippe LOYER Membre de la CNA Intervention des syndicats Monsieur Jean de CESSEAU Pr sident de la CNA Monsieur Jean Luc MEDINA Pr sident de la FNUJA Monsieur Daniel JOSEPH Pr sident du SAF Madame le B tonnier Catherine GAZZERI Membre de l ABF LE TARIF Mod rateur Monsieur le B tonnier Jean Luc FORGET B tonnier de l Ordre des Avocats du Barreau de Toulouse Introduction par l exemple allemand Monsieur Thomas FORSTERLING Avocat au Barreau de Francfort Le tarif pour ou contre Monsieur le B tonnier Bruno BERGER PERRIN Ancien Pr sident de la F d ration des Barreaux d Europe Monsieur Philip COHEN Ancien membre du Conseil de l Ordre des Avocats au Barreau de Paris SYNTHESE PERSPECTIVE D EVOLUTION ET CONCLUSIONS Pr sentation par Monsieur Jean Gaston MOORE Directeur honoraire de la Gazette du Palais Monsie
112. ur le B tonnier Bernard CHAMBEL Pr sident de la Conf rence des B tonniers Monsieur le B tonnier Paul Albert IWEINS B tonnier de l Ordre des Avocats au Barreau de Paris Monsieur le B tonnier Michel BENICHOU Pr sident du Conseil National des Barreaux Retrouvez l int gralit des interventions et des contributions dans les actes complets des Etats G n raux de la Monsieur le B tonnier Jean Pierre PERSON Membre de la CNA R mun ration para tre prochainement gt Etats G n raux de la R mun ration 13 juin 2003 Contribution de Madame Brigitte MARSIGNY B tonnier de Bobigny Chers Amis En prenant mes fonctions en ce d but d ann e apr s trois ans de travail acharn au Conseil National des Barreaux en qual it de Pr sident de la Commission Acc s au droit 8 rapports sur 500 pages et un questionnaire la suite de la mobilisa tion g n rale j ai pens que nos travaux ne pouvaient pas s arr ter l d autant plus que tant la profession que les con sommateurs les assureurs et l administration taient en attente de quelque chose tandis que les r formes envisag es taient partiellement enterr es Devant l volution des mentalit s et les difficult s rencontr es par notre profession j ai souhait que dans un Barreau sym bole comme celui de BOBIGNY se tiennent les ETATS GEN ERAUX DE LA REMUNERATION Cette id e me tenait c ur bien avant m me ma d cision de reprendre les r nes

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