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sujet national pour l`ensemble des centres de gestion

1. lectricit c ble t l communications e pr conisation d tudes de sol si n cessaire e tat des fondations et diagnostic de la structure e r colement des diagnostics sp cialis s divers amiante termites plomb une analyse des grosses r parations r alis es et du syst me d entretien espaces ext rieurs fa ades structure ascenseurs et parties com munes clairage chauffage nettoyage une valuation de la performance environ nementale le cas ch ant selon la norme XP PO1 020 3 e une analyse de la qualite de l air int rieur e une note de synth se sur l tat du site ou des b timents les risques et priorit s d intervention eu gard aux usages un diagnostic nerg tique comportant des relev s sur site ainsi qu une exploitation et un traite ment des donn es recueillies par des outils de calcul appropri s Le niveau de pr cision de ce diagnostic est en principe celui du cahier des charges du pr diagnostic nerg tiqu dans les b timents de l ADEME Toutefois si la mission porte sur de nombreux b timents caract ristiques et tats h t rog nes i pourra tre plus conomique de pr voir en tranche ferme un diagnostic nerg tique g n ral moins pouss cahier des charges du Conseil d orientation ner g tique de l ADEME compl t par des tranches conditionnelles du niveau du pr diagnostic nerg tique qui seront affermies sur les b timents qui le
2. Apparus en 2004 les Contrats de partenariats constituent encore des d marches originales Ainsi la Mission d appui aux contrats de par tenariats MAPPP recensait elle en f vrier 2008 27 contrats de partenariat pass s dont 20 par des collectivit s territoriales Le PPP constitue pour beaucoup le mod le contractuel id al pour la mobilisation du potentiel d conomies d nergie dans le secteur public le sch ma de principe du syst me de Contrat de per formance nerg tique est en effet que la soci t de services nerg tiques identifie et con oit les pro jets d efficacit nerg tique dans des sites consom mateurs d nergie les r alise en les finan ant le plus souvent exploite ou entretient tout ou partie des nouvelles installations et est r mun r e sur la base des conomies r alis es Cependant la formule du Partenariat public priv n est pas exempte de limites tout d abord elle ne doit pas exon rer la personne publique de s impliquer fortement dans le processus du Partenariat public priv tant dans la d finition des besoins et des r gles d valuation de la perfor mance nerg tique que dans le suivi de l activit de l op rateur priv Ensuite l une des princi pales critiques des Partenariats public priv qui 3 Voir ce sujet le guide dit par le GIMELEC Optimisation de la performance nerg tique dans les b timents publics por la mise en uvre des Contrats
3. groupes Carrefour et Accor L ADEME suit de tr s pr s le d roulement de ces op rations Les premiers retours d exp rience permettent d identifier deux l ments cl s e il convient d quilibrer l asym trie de comp tences et de connaissances techniques entre le client et la soci t de service nerg tique L audit pr alable men par le client assist si n cessaire par un bureau d tudes est ce titre particuli rement important Celui ci permet de d finir au mieux les besoins de s lectionner les actions que et d j certaines actions ligibles aux Certificats d conomie d nergie pr voient des bonus en cas de mise en uvre d un CPE qui garanti le main tien de leur rendement par exemple chaudi res performantes valuer les CPE par exemple via la cr ation d un observatoire des CPE Si les premiers CPE actuellement en cours concer nent principalement quipement des b timents il faudra l avenir les orienter galement sur l iso lation de l enveloppe ext rieure ou a d faut pr voir que le CPE s int gre de mani re coh rente dans une programmation pluriannuelle des inves tissements sur le patrimoine b ti C est en effet cette seule condition que les investissements per mettront d atteindre les objectifs du Grenelle de l Environnement L ADEME accompagnera cette volution en per mettant aux ma tres d ouvrage de b n ficier au mieux des contrats propos s par les
4. n cessiteront en fonction des r sultats obtenus avec la tranche ferme e partir de ces donn es et analyses une note qui synth tise les contraintes atouts et potentialit s du site ou du patrimoine les carts aux r glements et aux normes et le bilan nerg tique L tude conduit proposer au ma tre d ouvrage des axes strat giques pour la valorisation de son patrimoine entretien maintenance r habilitation restructuration changement d usage d molition reconstruction vente permettant de cibler grands traits les volutions souhaitables assorties d une hi rarchisation en niveaux de priorit des actions mener Le s quencement recommand des actions sera particuli rement mis en vidence lorsque la coh rence technique l impose Par exemple si l on pr voit de changer la chaudi re et d am liorer l isolation du b timent il convient de commencer d abord par cette deuxi me action afin de pouvoir installer une puissance plus faible pour la fourniture du chauffage Les actions envisag es font l abjet d valuations financi res sommaires par ratio avec indication des objectifs de performance atteignables Selon ses capacit s internes d expertise sur les b timents existants pr sence d un architecte implication des services de gestion le propri taire de patrimoine peut confier tout ou partie du diagnostic strat gique de patrimoine un prestataire Si le diagnostic strat gique de patrimoine e
5. 000 562 000 l investissement Mesures Remplacement Nouvelles chaudi res Optimisation chauffage R novation et Syst me de techniques de chaudi re Cog n ration et ventilation optimisation du syst me r gulation R novation Syst me de r gulation Syst me de mesure de production de chaleur Optimisation de chemin e Contr le de l clairage des consommations Installation de 2 unit s la ventilation Optimisation Motivation de cog n ration chauffage des utilisateurs Sensibilisation climatisation du personnel Date et dur e 2005 14 ans 2004 13 ans 1996 13 ans 2002 20 ans 1997 10 ans du contrat D RR SESS R Encadr 1 Le ClubS2E Qu est ce que le ClubS2E Le ClubS2E est une plateforme d changes visant contribuer au d veloppement du march de l efficacit nerg tique a pour objectif d acc l rer le d ploiement de solutions et de services d efficacit nerg tique innovants et performants aupr s des acteurs publics tat et collectivit s territoriales et priv s des secteurs r sidentiel industriel et tertiaire et de promouvoir une gestion responsable des infrastructures nerg tiques et une utilisation durable des ressources Le Club a galement un r le de communication et d information sur une nouvelle fili re de l efficacit nerg tique cr atrice de valeur au plan national pour accompagner des politiques publiques laborer des recommandations techniques et prendre en compte les retours
6. 2 Les tudes de diagnostic de l op ration 3 Le programme de l op ration 4 Passation du march relatif la mission de base de ma trise d oeuvre 5 Cas particulier de la conception r alisation IV Le cas des op rations ne relevant pas de la loi MOP V Annexes 1 Mission compl mentaire d assistance la mise en service 2 Les interactions entre les diff rents syst mes d un b timent 3 Sch ma g n ral de d roulement du processus d tude 4 Montage avec ma trise d oeuvre s par e et avec engagement de r sultat par les entreprises prestataires 5 Consid rations conomiques 6 Glossaire L tablissement d un diagnostic strat gique de patrimoine n est sans doute pas une d marche nouvelle pour les grands gestionnaires de patrimoine qui ont leurs propres outils et moyens de Connaissance et de suivi de leur patrimoine au service d une strat gie pour une gestion active et dynamique de ce patrimoine On peut ainsi penser que le parc des organismes de logements sociaux ou que l ensemble des b timents d un groupe hospitalier font l objet d un inventaire approfondi et b n ficient d une politique organis e concernant leur entretien et mise niveau La premi re partie de la pr sente fiche M diations consacr e au diagnostic strat gique de patrimoine s adresse donc plus particuli rement aux collectivit s territoriales qui propri taires d un patrimoine diversifi anciennet typologie affectation et usage ne se sont
7. Contrats de performance nerg tique est aujourd hui en pleine volution la faveur la fois des disposi tions issues du Grenelle de l Environnement et du d veloppement des partenariats publics priv s Les Contrats de performance nerg tique outils principaux de la r habilitation du parc public Le projet de loi relatif la mise en uvre du Grenelle de l Environnement pr voit dans son article 5 que les travaux de r novation thermique r alis s sur les 50 millions de m tres carr s des b ti ments de l tat et les 70 millions de m tres carr s de ses principaux tablissements publics seront r ali s s en faisant appel de fa on privil gi e des contrais de partenariat public priv notamment des contrats de performance nerg tiques Dans le secteur public les Contrats de perfor mance nerg tique sont appel s prendre la forme de Contrats de partenariats Le Partenariat public priv PPP est un contrat administratif mi chemin entre les march s publics et les conventions de d l gation de service public qui permet une personne publique de confier un partenaire a priori priv une mission globale relative au financement la construction l en tretien la maintenance l exploitation et la ges tion d quipements Le partenaire priv peut se voir attribuer gale ment tout ou partie des tudes de conception il assure lui m me la ma trise d ouvrage des travaux
8. En outre les donn es d j recueillies all geront le travail r aliser dans le cadre de la mission diagnostic de l op ration d crite ci dessous 2 Les tudes de diagnostic de l op ration Ces tudes ont pour objectif d affiner les donn es concernant l tat du b timent de confronter le pr programme avec le site existant afin de confirmer la faisabilit de l op ration envisag e et d en arr ter le programme fonctionnel qui servira de base la consultation d une ma trise d uvre charg e de mener les tudes de conception de l op ration puis de pr parer la d volution des march s de travaux Elles comportent un tat des lieux une analyse du fonctionnement et de l usage du b timent et proposent tous les l ments permettant de finaliser le programme de l op ration en l assortissant d une enveloppe pr visionnelle de travaux ainsi que d un objectif de performance nerg tique Elles permettent l actualisation du diagnostic de patrimoine si celui ci est ancien et le cas ch ant son approfondissement sur certains aspects Elles tudient diverses propositions de solutions en fonction du pr programme pour permettre au ma tre d ouvrage d arr ter son programme et de fixer l enveloppe pr visionnelle des travaux A ce stade il y a d but de conception Il s agit bien d une mission de ma trise d uvre Pour une description plus d taill e de la mission on pourra utilement se reporter au M diations 17 de
9. S2E Encadr 2 Les exp rimentations en France O le client est pr t mettre en uvre lui m me et ainsi de d finir le p rim tre du projet soumis au CPE mais aussi de d finir une situation de r f rence commune aux diff rents candidats Les r sultats de l audit permettent galement au client de mieux appr hender la phase de n gociation et de dialogue comp titif avec les soci t s de service nerg tique pour l analyse des offres techniques et financi res e il appara t n cessaire de pr voir d s la phase initiale la r alisation et le financement des travaux d isolation de l enveloppe des b timents Les premiers CPE concernent principalement les quipements et peu ou pas l enveloppe si le co t initial reste limit pour les S2E les gains annuels d passent rarement 20 Document 3 FACILITER LES INVESTISSEMENTS PAR DES CONTRATS DE PARTENARIAT DE TYPE CONTRAT DE PERFORMANCE ENERGETIQUE La gazette des communes 25 f vrier 2009 Conseill s par l Etat aux collectivit s en qu te de financement les contrats de partenariat de type contrat de performance nerg tique CPE peuvent tre des outils int ressants pour des collectivit s faible capacit d investissement d autant plus s ils sont assortis d un dialogue comp titif Mais ce partenariat public priv implique de bien conna tre son patrimoine et ne permet pas de r aliser de tr s importantes r novations sans
10. avis d ch ance Cette contribution ne peut pas d passer la moiti des conomies estim es sur les charges et ne peut exc der une dur e de quinze ans 27 Document 8 LES CONTRATS DE PERFORMANCE ENERGETIQUE RAPPORT A MME LA MINISTRE DE L ECOLOGIE DU DEVELOPPEMENT DURABLE DES TRANSPORTS ET DU LOGEMENT Extraits Olivier ORTEGA avocat Mars 2011 Introduction 1 Le pr sent Etat des lieux a t tabli en ex cution de la mission confi e en juillet 2010 par Monsieur Jean Louis Borloo Ministre d Etat Ministre de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de la mer en charge des technologies vertes et des n gociations sur le climat La lettre de mission est reproduite en annexe 1 2 La mission s inscrit dans un cadre national et international en pleine volution 3 La mission a t conduite en deux phases destin es d abord recenser les freins actuels du contrat de performance nerg tique puis envisager les mesures de tous ordres de nature faciliter la passation de ces contrats court et moyen termes B Contexte de la mission gt Politique commune de l Union europ enne 4 Les b timents repr sentent 40 de la consommation nerg tique totale de l Union europ enne Cette situation commune la plupart des Etats membres explique d abord la mobilisation de l Union europ enne sur ce sujet traduite par exemple par la directive 2010 31 UE du Parlement
11. cadastrales surfaces b ties et non b ties plans de situation plan de g om tre et bornage plan de masse de rep rage des b timents par site e plan des voiries et r seaux divers des relev s de plan et coupe des h berges des b timents e nature et le cas ch ant plans des structures des b timents et de leurs fondations description sommaire des installations techniques e syst me de collecte des d chets e syst me de gardiennage e nature et co t des grosses r parations et de l entretien r alis s e contrat s d exploitation ou de maintenance relev des consommations des diff rents fluides e Le r cojement de ces donn es permet de documenter l inventaire du patrimoine Pour faciliter l acc s aux donn es et leur actualisation il peut tre judicieux de pr voir un support num ris pour ces informations de mettre en place un syst me d information et de se doter des moyens de sa mise jour Cet tat des lieux est compl t par un relev des d sordres apparents Le relev ne se limite pas aux d sordres techniques mais porte aussi sur les ventuels troubles concernant la sant et le confort des utilisateurs notamment du point de vue du confort thermique du confort hygrothermique des conditions d hygi ne du confort acoustique et du confort visuel Si la gravit et les cons quences de ces d sordres le justifient une mission d expertise technique ou d investigations com
12. de huit vingt ann es et les conomies qu ils g n rent sont de l ordre de 10 25 pour des b timents du secteur tertiaire de plus de 5 000 m 11 Le monde anglo saxon a mis en place un syst me institutionnel et non un pur syst me conventionnel connu sous le vocable d ESCO Energy Service COmpany Sch matiquement une ESCO est charg e de lever les financements n cessaires aux projets d conomie d nergie fait proc der la r alisation des travaux ou lachat des quipements n cessaires et garantit un r sultat Les ESCO sont r mun r es par une r mun ration fixe Business Cost et une r mun ration variable Shared Savings Agreement Ce syst me a t repris dans un certain nombre d Etats comme le Japon la Belgique ou la Su de 12 La Belgique s est plus particuli rement dot e d un acteur sp cialiste en conomies d nergie au sein du secteur public f d ral Fedesco est une soci t publique de services nerg tiques cr e en mars 2005 sous forme de soci t anonyme de droit public Elle constitue une interface entre les industriels les propri taires et les locataires La soci t r alise et pr finance des projets qui contribuent des conomies d nergie dans les b timents publics f d raux environ 1 800 b timents et dont le financement est fond sur les conomies r alis es Elle intervient notamment par le biais de mesures transversales appliq
13. et p rils sont enti rement port s par le d l gataire Le CPE doit s inscrire dans une vraie strat gie patrimoniale insiste Philippe Tessier responsable du service nergie amp environnement du Sigeif et animateur national du groupe de travail nergie de l AITF La mise en place du CPE nous a oblig regarder de pr t notre patrimoine confirme Jacques Verbrugghe directeur g n ral des services de Montlu on Document 4 REHABILITATION ET AMELIORATION DE L EFFICACITE ENERGETIQUE DIAGNOSTIC STRATEGIQUE DE PATRIMOINE ET MONTAGE D OPERATIONS Mission interminist rielle pour la qualit des constructions publiques D cembre 2009 conduire d importants travaux de r habilitation sur de tr s nombreux b timents publics Nous avons t ainsi amen s dans ce nouveau contexte pr ciser notre r flexion sur les processus et le jeu des acteurs r flexion d ja engag e dans le M diations 17 sur La ma trise d uvre des op rations de r habilitation de b timent Cette nouvelle fiche M diations insiste sur l importance d un diagnostic global en amont de toute intervention sur le patrimoine existant La d marche propos e du diagnostic strat gique de patrimoine ne se veut ni normative ni prescriptive Elle ne se substitue pas aux diff rents diagnostics r glementaires obligatoires Au del du diagnostic strat gique de patrimoine la pr sente fiche d crit diff rents montages pour la mise en oeuvre par le ma
14. europ en et du Conseil du 19 mai 2010 dont le pr ambule rappelle que Associ es l utilisation accrue d nergie produite partir de sources renouvelables les mesures prises pour r duire la consommation d nergie dans l Union permettraient l Union de se conformer au protocole de Kyoto la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques CCNUCC et de tenir la fois son engagement long terme de maintenir l augmentation de la temp rature mondiale en dessous de 2 C et son engagement de r duire d ici 2020 les missions globales de gaz effet de serre d au moins 20 par rapport aux niveaux de 1990 et de 30 en cas de conclusion d un accord international 5 Pour aider les propri taires immobiliers et les entit s locales financer des r novations et mesures d conomies d nergie la Commission devrait proposer en 2011 des incitations 28 Rapport sur les contrats de performance nerg tique Premi re partie Etat des lieux l investissement et des instruments financiers innovants Le secteur public quant lui est invit prendre l efficacit nerg tique en compte dans ses march s de travaux de services ou de fournitures Dans l industrie les certificats d efficacit nerg tique doivent en outre encourager les entreprises investir dans des technologies plus sobres 6 la suite d un vote du Parlement europ en du 11 novembre 2010 la Commiss
15. fiabilit L organisation des travaux d am lioration nerg tique n cessite ensuite une approche globale du b timent enveloppe et quipements techniques Les entreprises commencent tout juste s organiser pour proposer cette offre globale lire p 132 Pierre H rant chef du d partement b timent et urbanisme de l Ademe rappelle que le Grenelle de l environnement avait pr vu de d velopper le r le de ma tres d uvre am liorateurs du b timent Et il souligne le besoin de concevoir des garanties de performance nerg tique Pour d clencher des travaux de masse il faut pouvoir garantir au ma tre d ouvrage qu il s y retrouvera en termes d conomies ce qui implique de disposer de syst mes de mesures Nous savons obtenir ces informations et des contrats de performance nerg tique sont d j mis en place mais ils portent sur des b timents tertiaires et des mono op rations Document 2 SERVICES ENERGETIQUES ET CONTRATS DE PERFORMANCE ENERGETIQUE DES OUTILS POUR LA MISE EN UVRE DU GRENELLE La lettre ADEME et vous 9 septembre 2008 e Grenelle de l Environnement l a confirm l efficacit nerg tique et tout particuli rement dans le secteur du b timent constitue la principale priorit de la politique fran aise de lutte contre le changement clima tique Le projet de loi pr sent par le gouvernement le 30 avril 2008 fixe des objectifs tr s ambitieux Dans le neuf il s agit d attei
16. financement suppl mentaire Les d buts du CPE sont timides mais l outil suscite un int r t croissant chez les collectivit s qui cherchent un moyen de sortir du cercle vicieux pas de moyens pour investir sur leur patrimoine pour conomiser de l nergie d o gaspillage d nergie factures qui augmentent et donc encore moins de moyens pour investir Des contrats de partenariat comme le march pass Lille lire l article 1 ou les CPE mis en place en Alsace en d cembre ou en janvier Montlu on voir exemple peuvent aider d passer ces barri res En jouant sur le co t global ils permettent de r aliser des investissements sans charge financi re ou avec une charge plus faible pour la collectivit Le CPE permet la personne publique de confier un prestataire priv une mission globale allant de la conception la garantie des conomies d nergie en passant par l exploitation maintenance Il est assorti d une garantie de r sultat Le financement est r alis soit par l entreprise soit par le client ou encore par une tierce partie banques et autres tablissements de cr dit Le paiement des services fournis est fond en tout ou en partie sur la r alisation des am liorations de l efficacit nerg tique et autres crit res convenus Garantie de qualit Les frais de fonctionnement et de maintenance tant la charge de l entreprise contractante le CPE offre une certaine garantie que les ins
17. historiques les tudes de ma trise d uvre ventuellement n cessaires la r alisation de ces op rations sont librement organis es Elles peuvent notamment tre confi es au groupement charg de la r alisation et de l exploitation ou de la maintenance tout particuli rement lorsque ce groupement s engage sur l obtention de r sultats d conomie de consommation nerg tique Ces op rations et leurs montages sont d crits au point IV ci apr s J Ili Le montage des op rations a soumises la loi MOP Le mode classique en r habilitation comporte les tapes suivantes pr programme diagnostic programme et enfin mission de base de ma trise d uvre 1 Elaboration d un pr programme de l op ration Le propri taire qui en application de son plan strat gique a d cid le lancement d une action conduisant une op ration relevant du cadre de la loi MOP labore le pr programme de cette op ration Il peut s appuyer sur le prestataire qui a r alis le diagnostic de patrimoine ou sur un programmiste ext rieur Ce pr programme sert de base pour une consultation de ma trise d uvre portant sur l l ment de mission diagnostic de l op ration I convient de noter que le diagnostic strat gique de patrimoine pr alable n est pas une tape obligatoire pr alablement au lancement d une op ration Mais s il a pu tre r alis avant le ma tre d ouvrage sera plus s r de ses priorit s d action
18. il est difficile de r duire les probl matiques au parc priv dans son ensemble Au sein m me de sous classifications d apparence homog ne par exemple les b timents du tertiaire les approches ne peuvent qu tre affin es Une ligne de partage assez structurante peut toutefois conduire distinguer les b timents faisant l objet de relations tripartites des autres Cette situation soul ve en effet deux sujets d licats au moins D abord elle induit que le CPE ne g n re pas pour l utilisateur qui est le client du propri taire de troubles dans les conditions d utilisation de ses locaux Ensuite elle suppose un accord conomique entre les parties sur la r partition des efforts d investissement et le partage des conomies g n r es Ces deux questions n ont ce jour pas re u de r ponses r ellement stables mais il existe quelques solutions par exemple le recours aux annexes vertes pour les baux du secteur tertiaire voir fiche pratique n 4 La naissance de l annexe verte Le Moniteur du 24 septembre 2010 p 109 ou encore au plan financier l utilisation du m canisme de la troisi me ligne de quittancement pr vu par la loi du 25 mars 2009 et ses d crets d application dans l habitat Ce m canisme autorise le bailleur la suite d une concertation avec son locataire et le mois suivant la fin des travaux ajouter une ligne contribution au partage de l conomie de charges sur la quittance de loyer et l
19. mesure d laborer directement le programme performanciel et exigentiel de l op ration sans avoir missionner une tude de diagnostic de l op ration soit le plus souvent pendant les tudes de diagnostic de l op ration qui sont alors l occasion de constater une difficult de proc der aux choix techniques de d finition de l op ration sans y associer troitement les entreprises li convient d attirer l attention des ma tres d ouvrage sur le fait que le sch ma de la prestation totalement int gr e conception r alisation maintenance et supervision de l exploitation avec garantie de r sultat sur les conomies d nergie CPE qui peut sembler le plus facile manier est en r alit le plus d licat g rer En effet l absence de ma trise d uvre aupr s du ma tre d ouvrage prive celui ci d un partenaire pr cieux pour appr cier et valuer les projets pr sent s pendant la consultation Le ma tre d ouvrage est galement seul pour le Suivi du chantier En amont le ma tre d ouvrage doit tre en mesure d avoir formul son programme sur un mode performanciel et ne pas tre tent de dicter sa solution dans le cadre du dialogue comp titif La n cessit de signer le march de travaux un niveau de conception moins avanc APS au mieux APD ne permet pas de b n ficier d une conception it rative et d velopp e dans le temps Enfin l engagement sur les r sultats qui constitue un argument tr s sensible pour ne
20. ne relevant pas de la loi MOP On se situe dans l hypoth se o l op ration ne comporte pas de travaux d ouvrage de b timent relevant de la loi MOP Ce sera notamment le cas s il n y a pas d intervention sur le b ti il pourra s agir par exemple d actions portant sur la production d nergie sur le r glage des installations sur les quipements ou sur fe comportement des utilisateurs ou encore de la r fection l identique d une tanch it de toiture Ce cas peut se pr senter dans diff rentes situations par exemple s il s agit d un b timent de construction r cente bien isol et ventil ou l inverse d un b timent passoire en tr s mauvais tat qui a vocation tre d moli ou fortement restructur moyenne ch ance l am lioration strictement thermique de l existant est alors une tape interm diaire men e dans un premier temps ou encore d un monument Ee On appelle sur performance la situation o le prestataire obtient un niveau d conomie d nergie plus lev que le niveau contractuellement pr vu 19 historique class qui n admet pas de reprise du b ti La loi MOP ne s appliquant pas le contenu des tudes ventuellement n cessaires l op ration est d finir au cas par cas Elles peuvent tre confi es au prestataire charg de la r alisation des travaux ou de la fourniture du service Pour les op rations portant sur l am lioration de l efficacit nerg t
21. pas dire majeur de la consultation peut 18 conduire si le niveau de l engagement a t mal estim d importantes tensions pendant toute la dur e du contrat avec un niveau des prestations li es la consommation nerg tique tir au plus juste et source de conflit avec les usagers Ce type de montage n cessite une ma trise d ouvrage forte tant au niveau de la conduite de l op ration que du suivi de l exploitation dans un contexte o les conditions d usage du b timent sont parfaitement ma tris es ou tous le moins mesurables et peu susceptibles d voluer dans le temps Le ma tre d ouvrage s entourera d une assistance ma trise d ouvrage AMO solide et de conseils experts pour pouvoir mener correctement le dialogue comp titif mettre au point le contrat et en assurer le suivi pendant toute la dur e En particulier une vigilance permanente sur les conditions d exploitation et d usage du b timent sera requise notamment pour viter de donner prise des appr ciations divergentes sur les conditions de mise en uvre de la garantie contractuelle Le march est un march de conception r alisation maintenance pr ventive contrat unique pass avec un groupement comportant les concepteurs les entrepreneurs et une soci t de service en efficacit nerg tique et comportant des engagements sur les r sultats CPE On supposera pour la suite que l op ration est complexe Dans cette hypoth se une
22. pas encore donn es le temps ou les moyens d une r flexion globale et strat gique pr alable Comment aborder la requalification de son patrimoine immobilier L importance d une approche globale assise sur une bonne connaissance de l existant La requalification nerg tique des b timents qui vise r duire significativement les consommations d nergie est un des axes prioritaires pr cis s par le Grenelle de l Environnement Des objectifs en terme de calendrier sont notamment fix s pour la r habilitation nerg tique des b timents publics La loi de programmation n 2009 967 du 3 ao t 2009 prise pour la mise en uvre du Grenelle de l Environnement fixe des objectifs de performance nerg tique ambitieux En particulier elle pr voit une action importante sur le parc des b timents existants dont la consommation d nergie doit tre r duite d au moins 38 d ici 2020 Pour les b timents de l Etat environ 50 milions de mi et de ses tablissements publics environ 70 millions de m7 r duction dans un d lai de huit ans d au moins 40 des consommations d nergie et d au moins 50 des missions de gaz effet de serre ces b timents doivent tre soumis un audit technique d ici 2010 engagement d ici 2012 des r novations avec traitement des surfaces les moins conomes en nergie Pour les collectivit s territoriales incitation engager un programme de r novation avec les m mes
23. r sultats constitue un instrument permettant aux soci t s de service nerg tique d accompagner durablement les utilisateurs vers la r duction des consommations tout en limitant le risque finan cier et technique pour le client Cette approche dite performancielle privil gie les r sultats aux moyens Le paiement du prestataire devient alors fonction du r sultat obtenu et non des moyens mis en uvre La garantie de r sultat sur les cono mies d nergie permet en outre de s curiser la demande de pr t aupr s d organismes bancaires si le ma tre d ouvrage envisage le recours l em prunt pour financer ses travaux Les exemples de garantie de performance sont nombreux En mati re d efficacit nerg tique les contrats avec garantie de performance tou chent aussi bien la conduite d installation de chauffage la performance peut tre valu e partir du rendement de chaudi res que la ges tion technique globale de b timents Les Contrats de performance nerg tique et les soci t s de services d efficacit nerg tique Le contrat de performance nerg tique est d fini par la directive europ enne 2006 32 CE du 5 avril 2006 relative aux services nerg tiques comme un accord contractuel entre les b n ficiaires et les four nisseurs autour d une mesure visant am liorer lef ficacit nerg tique selon lequel des investissements dans cette mesure seront consentis afin de parvenir un niv
24. relative aux contrats de performance nerg tique de l Etat 34 Rapport sur les contrats de performance nerg tique Conclusions 8 Faire b n ficier les bailleurs du taux r duit de TVA sur les investissements r alis s dans le cadre d un contrat de performance nerg tique 9 D plafonner la limite de dur e et indexer le montant de la contribution du locataire aux conomies r alis es r sultant de la loi n 2009 323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l exclusion 10 Permettre au tiers investisseur d un bailleur social de demander le d gr vement pour lui m me ou bien permettre le d gr vement par les bailleurs sociaux au titre des loyers pay s raison des quipements d am lioration de la performance nerg tique 11 Saisir la Direction de la L gislation Fiscale d une demande d instruction administrative visant neutraliser les effets du paiement tal e des d penses d am lioration de la performance nerg tique des bailleurs sociaux 12 Pr ciser l tendue du vote des copropri taires et le contenu de l audit nerg tique pr vus l article 24 4 de la loi n 2010 788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l environnement 13 Examiner la faisabilit de l institution d une redevance pour service rendu 14 Acc l rer la constitution de tiers financeurs 15 Etudier la cr ation d un fonds de garantie des contrats de performance ne
25. se poursuit par l examen des solutions des groupements correspondant au d but des tudes de conception niveau APS ventuellement approfondi au niveau APD notamment sur les dispositifs techniques Les offres sont ensuite finalis es Elles comportent le montant des travaux r aliser et le niveau d conomie d nergie garanti Pour ce qui est de la composante conomique du jugement des offres il convien dra de tenir compte la fois du niveau des co ts d investissement et du niveau des conomies garanties Il peut en effet tre pleinement l gitime d investir d avantage si les conomies d nergie g n r es sont plus fortes On pourra ainsi analyser les offres en mon tarisant l conomie de consommation garantie pour calculer un co t g n ralis des travaux compens s par les conomies garanties s il y a int ressement la sur performance une autre m thode possible consiste supposer que tous les candidats atteindront le niveau de performance du candidat ayant pr sent la meilleure performance Dans ce cas le co t g n ralis de chaque offre est simplement constitu du prix de l offre augment de l int ressement que recevrait ce candidat si la performance du meilleur candidat se r alisait Le contrat pass doit pr voir la finalisation de l avant projet ainsi que la production des l ments n cessaires au d p t du permis de construire avant le d marrage des tudes de projet IV Le cas des op rations
26. selon les cas l tude ou la mise en uvre de ces propositions Paris le 28 f vrier 2011 Olivier Ortega Avocat associ Lef vre Pelletier amp associ s 38 SUJET NATIONAL POUR L ENSEMBLE DES CENTRES DE GESTION ORGANISATEURS CONCOURS EXTERNE D INGENIEUR TERRITORIAL SESSION 2011 SPECIALITE INGENIERIE GESTION TECHNIQUE ET ARCHITECTURE A LIRE ATTENTIVEMENT AVANT DE TRAITER LE SUJET Ce document comporte un sujet de 2 pages et un dossier de 38 pages amp Ni dans votre copie ni dans les documents ventuellement joindre votre copie vous ne devez faire appara tre de signes distinctifs tels que paraphe signature votre nom ou un nom fictif amp Seules les r f rences nom de collectivit nom de personne fiqurant le cas ch ant sur le sujet ou dans le dossier peuvent appara tre dans votre copie Le non respect des r gles ci dessus peut entrainer l annulation de la copie par le jury Les feuilles de brouillon ne seront en aucun cas prises en compte
27. une strat gie de gestion et d volution de son patrimoine L cueil viter est d avoir pour seul indicateur de la r ussite d une op ration celui de la r duction de sa consommation nerg tique alors que les pr occupations en terme de d veloppement durable int grent la question de la pertinence de l investissement pr vu au vu de fa conception et de l usage des contraintes et potentialit s urbaines architecturales techniques conomiques et sociales de la qualit des mat riaux L approche globale et la d marche strat gique qu elle inspire permettent d avoir une v ritable politique d achat public conform ment l article 5 du code des march s publics Elles 11 se situent en harmonie avec les recommandations contenues dans les guides publi s par les groupes d tude des march s GEM L approche nerg tique doit s int grer dans une vision plus globale Notons que la notion de qualit globale au sens du d veloppement durable tait d j pr sente dans l article 2 de la loi MOP le ma tre de l ouvrage d finit dans le programme les objectifs de l op ration et les besoins qu elle doit satisfaire ainsi que les contraintes et exigences de qualit sociale urbanistique architecturale fonctionnelle technique et conomique d insertion dans le paysage et de protection de l environnement relatives la r alisation et l utilisation de l ouvrage ou en remontant plus loin dans le temps on
28. ventilation l installation de 5 000 m de panneaux photovolta ques la g n ralisation et l am lioration des r gulations de chauffage et l isolation des b timents l issue des travaux commencera la p riode d exploitation pendant laquelle Cofely s est engag contractuellement sur 35 d conomie d nergie tout en maintenant le confort des usagers En contrepartie la R gion versera au groupement un loyer annuel de 3 5 millions d euros qui prendra en compte le remboursement de l investissement et de ses int r ts Les lyc es continueront r gler leurs factures d nergie Les conomies se traduiront ainsi directement dans le budget de la R gion Florence Roussel 24 Document 7 LES CONTRATS DE PERFORMANCE ENERGETIQUE DES BATIMENTS Le moniteur 5 novembre 2010 La loi Grenelle 2 vise mettre en uvre les objectifs d am lioration de la performance nerg tique des b timents via notamment un outil cl les contrats de performance nerg tique Que pr voit la loi Grenelle 2 en mati re de contrats de performance nerg tique CPE La loi s ouvre par un chapitre i du titre I consacr l am lioration de la performance nerg tique des b timents articles 1 11 Ces dispositions traitent pour l essentiel des nouvelles obligations d information qui p sent sur tes ma tres d ouvrage voir fiche pratique n 5 L information verte Le Moniteur du 1 octobre 2010 p 87 La loi n
29. SUJET NATIONAL POUR L ENSEMBLE DES CENTRES DE GESTION ORGANISATEURS CONCOURS EXTERNE D INGENIEUR TERRITORIAL SESSION 2011 SPECIALITE INGENIERIE GESTION TECHNIQUE ET ARCHITECTURE Epreuve R daction partir de l analyse d un dossier remis au candidat et portant sur la sp cialit d une note tenant compte du contexte technique conomique ou juridique li ce dossier Dur e 5 heures Coefficient 5 Vous tes ing nieur en charge de la gestion du patrimoine b ti d une collectivit de plus de 80 000 habitants Vous tablirez dans une premi re partie exclusivement partir du dossier joint une note l attention de votre directeur g n ral des services techniques pour pr senter les contrats de performance nerg tique 8 points Dans une seconde partie vous proposerez une d marche pour valuer l int r t d un tel contrat sur tout ou partie du patrimoine b ti de la collectivit 12 points Document 1 La consommation moyenne des b timents existants peine baisser Le moniteur 7 mai 2010 1 page Document 2 Services nerg tiques et contrats de performance nerg tique des outils pour la mise en uvre du Grenelle La lettre ADEME et vous 9 septembre 2008 6 pages Document 3 Document 4 Document 5 Document 6 Document 7 Document 8 Faciliter les investissements par des contrats de partenariat de type contrat de performance nerg tiqu
30. aible importance Des march s de travaux pourront galement tre conclus A souligner le Code des march s publics autorise dans certains cas le pouvoir adjudicateur passer un march global susceptible de regrouper diverses prestations construction exploitation maintenance Ce regroupement permet la prise en charge d une garantie de performance par un seul interlocuteur pleinement responsable vis vis de la personne publique Les contrats de partenariat CP issus de l ordonnance n 2004 559 du 17 juin 2004 ont pour objet de confier un op rateur une mission globale portant sur la construction ou la transformation l entretien la maintenance l exploitation ou la gestion et enfin le financement d ouvrages d quipements ou de biens immat riels n cessaires au service public La personne publique verse au cocontractant un loyer p riodique correspondant aux charges d investissement d exploitation et de financement qui doit tre li la r alisation d objectifs de performance contractuellement d finis La Mission d appui la r alisation des contrats de partenariat Mappp a r cemment mis en ligne un clausier type 1 pour les contrats de partenariat de performance nerg tique Pour qu un tel projet soit ligible la personne publique devra toutefois d montrer l urgence la complexit ou l efficience conomique du projet Les principales clauses Prestations Ces prestations comprennent e les travaux port
31. ance nerg tique semblent m me de jouer un r le pivot dans la r alisation des objectifs de r duction des consommations d nergie du secteur nergivore du b timent L tat des lieux tabli en ex cution de la pr sente mission recense les freins juridiques conomiques et techniques la passation de ce contrat 318 Freins juridiques L essentiel des freins juridiques s expliquent par la nature innovante du contrat de performance nerg tique et proc dent de la difficult des acteurs ma triser la nouveaut 319 Devrait tre consid r comme un contrat de performance nerg tique tout contrat conclu entre un ma tre d ouvrage et une soci t de services d efficacit nerg tique visant garantir au cocontractant une diminution des consommations nerg tiques d un b timent ou d un parc de b timents par un investissement dans des travaux des fournitures ou des services 320 Cette garantie revient pour la soci t de services d efficacit nerg tique indemniser le ma tre d ouvrage de la totalit du pr judice subi entendu comme l cart entre la performance contractuellement fix e et la performance effectivement constat e sous r serve des clauses d ajustements 321 L observation de la r alit m me mergente des contrats de performance nerg tique fait appara tre nettement que derri re une d finition commune existent des familles distinctes de contrats Une cl
32. ans les objectifs du Plan B timent du Grenelle au travers des tapes suivantes en 2012 tous les nouveaux batiments seront basse consommation BBC en 2020 ils seront tous nergie positive BEPOS une maison un immeuble produiront chacun plus d nergie qu ils n en consommeront Cf www plan batiment lesrenelle environnement fr index php s presentation du 31 Rapport sur les contrats de performance nerg tique Premi re partie Etat des lieux la loi Grenelle 1 fixe un rythme de 400 000 logements r nover chaque ann e compter de 2013 et les 800 000 logements sociaux les plus nergivores d ici 2020 la r novation nerg tique de tous les b timents de l tat et de ses tablissements publics doit tre engag e avant fin 2012 16 Cette ambition est accompagn e par la mise en place de plusieurs dispositifs d incitation tels que t Incitations fiscales la r alisation de travaux ex cr dit d imp t exon ration TFPB Subventions directes des collectivit s territoriales ou de l Etat Pr ts bonifi s ex co pr t taux z ro co pr t taux z ro Plus co pr t social Instruments de march ex Certificats d Economie d Energie march s du CO 17 Les contrats de performance nerg tique semblent m me de jouer un r le central dans la r alisation des objectifs de r duction des consommations d nergie C Plan d
33. ant sur le b ti construction neuve r novation lourde ou simples travaux d am lioration des performances thermiques e l am lioration de l efficacit nerg tique de tout quipement ou syst me producteur ou consommateur d nergie modernisation des quipements de climatisation de chauffage et de production d eau chaude sanitaire ou remplacement des appareils d clairage e l am lioration du renouvellement d air des locaux e la r novation du syst me de gestion technique avec l installation d un dispositif de comptage distance la modification des conditions d usage des b timents 22 Le CPE peut aussi inclure dans son p rim tre la fourniture d nergie par exemple recours des nergies renouvelables en substitution d nergies conventionnelles Objectifs Avant la conclusion d un CPE le propri taire fera proc der un audit complet de l immeuble Il fera tablir un programme performanciel pr visionnel d am lioration de l efficacit nerg tique par rapport la situation initiale Les donn es de r f rence peuvent tre d finies par le b n ficiaire avec un bureau d tudes et approuv es par l op rateur Elles peuvent aussi tre d finies par un audit nerg tique d taill r alis par l op rateur durant la proc dure de dialogue comp titif s agissant des contrats de partenariat sur la base des donn es fournies par le b n ficiaire L op rateur devra alors s engager sur des objec
34. assification des actions envisageables par des contrats de performance nerg tique pourrait tre envisag e selon les trois familles suivantes Les contrats de performance nerg tique Fournitures et Services Les contrats de performance nerg tique Travaux et services Les contrats de performance nerg tique Globaux 33 Rapport sur les contrats de performance nerg tique Conclusions 322 Freins conomiques et financiers Sur le plan conomique et financier le contrat de performance nerg tique est un mode contractuel qui vise diminuer le co t d exploitation d un b timent ou d un parc de b timents en r duisant la consommation d nergie 323 Les contrats de performance nerg tique sont donc tr s naturellement li s la conjoncture nerg tique poss dent des mod les conomiques et financiers divers qui mettent notamment en jeu un montant d investissement une dur e et une conomie garantie sur cette dur e ne permettant pas d assurer de fa on g n ralis e leur financement par les seules conomies de charges garanties 324 Freins techniques Tous les freins techniques tiennent la mesure de l effet r el des actions mises en uvre dans le cadre du contrat de performance nerg tique par rapport un point de d part et des conditions d utilisation objectivement d terminables 325 Ces freins portent ainsi sur les difficult s d finir une situation
35. audit nerg tique la question d un plan de travaux d conomies d nergie ou d un contrat de performance nerg tique voir fiche pratique n 6 Le Grenelle et la copropri t Le Moniteur du 8 octobre 2010 p 99 20 Le dispositif est il contraignant pour les copropri taires Non il demeure assez souple car rien ne contraint les copropri taires s engager dans une d marche de CPE L efficacit de cette obligation repose donc assez largement sur l int r t que les copropri taires trouveront dans la discussion des mesures d am lioration de la performance nerg tique de leur immeuble On peut craindre que le d bat ne tourne court si l assembl e g n rale n est saisie que d un diagnostic de performance nerg tique voir fiche pratique n 1 Le nouveau DPE Le Moniteur du 3 septembre 2010 p 61 partir duquel il est difficile de projeter des sc narios d am lioration de la performance nerg tique La r ussite de la d marche suppose donc que les copropri taires et les syndics se saisissent de la question C est cet effet que la loi pr voit qu avant de soumettre au vote de l assembl e g n rale un projet de conclusion d un CPE le syndic proc de une mise en concurrence de plusieurs prestataires et recueille l avis du conseil syndical Cette approche ne suffira probablement pas elle seule conduire la passation de CPE Il faut que ces contrats apparaissent comme v ritable
36. bilisation de ce gisement puisse financer l in vestissement initial mais galement qu il y ait partage quitable des conomies r alis es entre le consommateur final et le prestataire de services Il existe une grande diversit de services nerg tiques sevices associ s la fourniture d nergie l exploitation des b timents et des quipements nerg tiques la r alisation des investisse ments N anmoins une volution est commune tous alors que l externalisation de la gestion pour pallier l absence de comp tences ner g tiques chez les ma tres d ouvrage a constitu leur premi re justification l efficacit nerg tique sera dans les ann es venir leur principal moteur de d veloppement La garantie de performance L objectif du facteur 4 qui se traduit par un rythme de r duction de 3 par an des consomma tions nerg tiques pendant 40 ans n cessitera des efforts consid rables dans les b timents existants Aujourd hui les actions d optimisation de lexis tant et de sensibilisation sont privil gi es par les ma tres d ouvrage Elles permettent de mobiliser peu de frais le gisement imm diatement acces sible des conomies d nergie plus long terme des actions plus complexes techniquement et plus lourdes financi rement devront tre mises en uvre L engagement de travaux lourds visant r duire les consommations d nergie se heurte deux bar ri res traditionn
37. ccent particulier sur la connaissance de la situation initiale tant en terme de consommation nerg tique qu en terme d usage et d exploitation du b timent Ces donn es serviront en effet de r f rence pour la v rification des engagements de r sultats pris par le prestataire Ce diagnostic pourra tre r alis en interne ou confi un prestataire ext rieur Il permet au ma tre d ouvrage d arr ter son programme en terme performanciel La consultation des groupements est ensuite lanc e sur la base de ce programme Pour une op ration complexe elle peut s effectuer en dialogue comp titif Cette proc dure de dialogue permet dans un premier temps l appropriation du diagnostic par les groupements autorise ceux ci proc der ou solliciter des compl ments d investigation s ils l estiment n cessaire permet ventuellement de pr ciser pour chacun des groupements candidats sa lecture et son interpr tation du programme et autorise enfin les changes avec le ma tre d ouvrage autour d un rendu de prestation de niveau avant projet assorti d un engagement sur les r sultats de consommation Le contrat CPE comporte la r alisation des tudes de niveau projet par le groupement On notera cependant que la mise en oeuvre d un CPE n est pas exclusive d une mission de ma trise d uvre ad hoc r alis e en amont de la passation du contrat de performance Dans ce cas la consultation laisse l ouverture aux variantes d entreprise Cet
38. consultation en dialogue comp titif peut s av rer f conde sous r serve que le niveau des prestations demand es ait t bien identifi par le ma tre d ouvrage qui aura alors pr vu une indemnisation de l ensemble des concurrents hauteur de 80 au moins de l valuation de ces prestations et que le dialogue comp titif soit organis avec suffisamment de rigueur pour garantir aux candidats le respect de leurs droits en mati re de propri t intellectuelle On notera en cons quence qu il s agit d une proc dure lourde co teuse et d licate g rer qui n cessite une AMO renforc e Le programme de l op ration comporte l tat des lieux avec un accent particulier sur la connaissance de la situation initiale tant en terme de consommation nerg tique qu en terme d usage et d exploitation du b timent fixe l objectif minimal de r sultat attendu consommations nerg tiques normes d accessibilit notamment avec la nature indicative des travaux r aliser Le dialogue comp titif comporte une premi re tape d appropriation par chaque groupement du diagnostic et ou du programme de l op ration afin de finaliser groupement par groupement un programme qui doit rester compatible avec le cahier des charges de la consultation Dans cette tape les groupements peuvent demander proc der toute investigation compl mentaire qui leur para t n cessaire l tablissement de leur offre et de leur engagement Le dialogue
39. d exp rience et au plan international pour positionner et valoriser l offre fran aise POUR EN SAVOIR PLUS www clubs2e org Les membres co fondateurs du club sont FGSE F d ration fran aise des entreprises gestionnaires de services aux quipements l nergie et l environnement http www fg8e fr e Gim lec Groupement des industries de l quipement lectrique du contr le commande et des services associ s http www gimelec fr s SERCE Syndicat des entreprises de g nie lectrique http www serce fr e UCF FFB L UCF Union climatique de France professionnels en climatisation ventilation et chauffage http www uof fr UFE Union fran aise de l lectricit http wvww ufe electricite fr L ADEME est un partenaire privil gi du ClubS2E remplacement des chaudi res sont moins fr quentes et l on ne d nombre ce jour aucun Contracting portant sur la r habilitation ther mique des b timents Plusieurs raisons expliquent cet tat de fait l importance des co ts l incertitude quant aux r sultats et les faibles comp tences des professionnels du b timent en mati re d conomie d nergie semblent tre les principales D autre part les Contracting sont des contrats com plexes dont le succ s r sulte de la conjugaison de trois facteurs cl s une forte implication de la per sonne publique durant tout le processus contrac tuel le choix de cibles appropri es il convient par exemple de privi
40. de Partenariat 2007 4 Analyse de l offre de services d optimisation nerg tique en France Juin 2008 5 Avec des d marches commerciales innovantes boxes e boutique etc 6 R duction du prix de l abonnement en cas de consommation inf rieure la pr vision initiale 7 C est dire sans prendre en compte les pratiques des habitants niles variations de temp rature ext rieure ou de co t de l nergie ne touche pas exclusivement l efficacit nerg tique est le risque de cartellisation du march autour des quelques gros op rateurs ayant la capacit de concevoir financer r aliser et exploi ter les travaux Quels services pour les particuliers Sous la double influence de l ouverture des mar ch s nerg tiques la concurrence et de la mise en place des Certificats d conomie d nergie les services d optimisation nerg tique destination des particuliers se sont r cemment rapidement d velopp s Recens s par une tude du cabinet BASIC pour le compte de l ADEME ils compren nent des offres de diagnostic nerg tique de financement des travaux y compris sous forme de pr ts ou pour certains op rateurs d offre d quipements de conseils sur les conomies d nergie et de suivi des consommations Un op rateur nouvel entrant sur le march propose m me un syst me de facturation favorable aux conomies d nergie Si tous ces l ments peuvent servir de base pour pr
41. de r f rence de contractualiser un protocole de mesure des performances nerg tiques et enfin de faire voluer dans le temps parfois long les engagements contractuels en fonction des modifications des conditions d utilisation du b timent gt R capitulatif des mesures propos es 326 Seize mesures peuvent l issue de cette mission tre propos es Madame la Ministre de l Ecologie du D veloppement durable des Transports et du Logement 1 Cr er une Mission d appui la passation et au suivi des contrat de performance nerg tique M A C P E 2 Elaborer et mettre disposition une documentation standardis e 3 Fixer une d finition du contrat de performance nerg tique par d cret 4 Adopter la modification du code des march s publics instituant l article 73 I nouveau des march s de r alisation exploitation maintenance et l article 73 IT des march s de conception r alisation exploitation maintenance 5 Inscrire les march s de r alisation exploitation maintenance et de conception r alisation exploitation maintenance dans le dispositif de l ordonnance du 6 juin 2005 relative aux march s pass s par certaines personnes publiques ou priv es non soumises au code des march s publics 6 Exp rimenter une d rogation limit e l interdiction du paiement diff r 7 D passer la rigidit budg taire entre autorisations de programme et cr dits de paiement
42. du plan g n ral Dans le cas particulier d une action dont l une des finalit s est de contribuer une am lioration significative de la performance nerg tique du b timent le ma tre d ouvrage peut souhaiter s entourer de garanties sur l atteinte de la performance envisag e et souhaiter en cons quence un engagement de ses prestataires sur les niveaux de consommation d nergie apr s travaux Si les mod lisations num riques permettant des simulations thermiques dynamiques sont de plus en plus performantes et plus conomiques mettre en uvre il n en reste pas moins que ces simulations mesureront pius la performance que la consommation r elle d nergie qui est troitement d pendante de l usage et du comportement des utilisateurs ainsi que des conditions d exploitation et de maintenance L engagement d un prestataire sur un r sultat de consommation d nergie n a donc de sens que dans la mesure o cet usage peut tre codifi et contr l ou tout le moins mesur par le prestataire pour permettre de proc der aux ajustements des objectifs contractuels en fonction de l usage r ellement constat Le prestataire doit tre galement en mesure de pouvoir contr ler les conditions d exploitation et de maintenance du b timent r sulte de ces consid rations qu une ma trise d uvre dont le contrat ne se poursuit pas pendant l exploitation de l ouvrage ne peut prendre d engagement contractuel de r sultat sur les c
43. e La gazette des communes 25 f vrier 2009 1 page R habilitation et am lioration de l efficacit nerg tique diagnostic strat gique de patrimoine et montage d op rations mission interminist rielle pour la qualit des constructions publiques D cembre 2009 12 pages Environnement Le contrat de performance nerg tique mode d emploi Le moniteur 26 novembre 2010 3 pages L Alsace signe un contrat de performance nerg tique pour 14 lyc es Site Internet Actuenvironnement com 1 page Les contrats de performance nerg tique des b timents Le moniteur 5 novembre 2010 3 pages Les contrats de performance nerg tique Rapport Mme la ministre de l cologie du d veloppement durable des transports et du logement Extraits Olivier ORTEGA avocat Mars 2011 11 pages Ce document comprend un sujet de 2 pages et un dossier de 38 pages Certains documents peuvent comporter des renvois des notes ou des documents volontairement non fournis car non indispensables la compr hension du sujet Document 1 LA CONSOMMATION MOYENNE DES BATIMENTS EXISTANTS PEINE A BAISSER Le moniteur 7 mai 2010 L incitation une r novation nerg tique massive du parc passe par une meilieure fiabilit des diagnostics et par la garantie des r sultats Pour atteindre l objectif du facteur 4 diviser par 4 les missions de gaz effet de serre entr
44. e r seaux de service public ou de toute autre cause l gitime pr vue dans le CPE L atteinte d un plafond de p nalit d termin peut constituer une cause de r siliation anticip e du contrat 23 Document 6 L ALSACE SIGNE UN CONTRAT DE PERFORMANCE ENERGETIQUE POUR 14 LYCEES Site Internet Actuenvironnement com L actualit professionnelle du secteur de l environnement L Alsace signe un contrat de performance nerg tique pour 14 lyc es Le Conseil r gional d Alsace vient de signer un contrat de performance nerg tique avec GDF Suez pour la gestion de 14 lyc es de la r gion Ce contrat de partenariat public priv porte sur la conception le financement la construction et l exploitation des quipements nerg tiques Conclu pour vingt ans partir du ler janvier 2010 il devrait permettre selon les signataires de r duire de 35 la consommation d nergies de l ensemble des b timents et de 65 leurs missions de gaz effet de serre Une soci t baptis e Ecolya a t sp cifiquement cr e pour g rer ce contrat Son actionnariat se r partit entre GDF Suez via sa filiale Cofely 15 la Caisse des D p ts 42 5 et le Fonds d investissement et de d veloppement des partenariats publics priv s FIDEPPP hauteur de 42 5 Ecolya a pr vu d investir 30 millions d euros en 2010 et 2011 pour financer la construction de six chaufferies biomasse l optimisation des installations de chauffage et de
45. e 1990 et 2050 la loi Grenelle I affiche l ambition de r duire de 38 la consommation d nergie du parc de b timents l horizon 2020 soit la moiti de l objectif total mi parcours La consommation moyenne des b timents existants tant de 240 KWh m2 an en 2008 l objectif est de descendre 210 KWh m2 an en 2012 150 en 2020 et enfin 50 70 KWh m2 an en 2050 la diff rence de la construction neuve qui sera encadr e par la RT 2012 les moyens de parvenir l objectif dans l existant sont essentiellement incitatifs cr dit d imp t pr t taux z ro Quant l chelonnement des travaux il suscite des d bats Ainsi Virginie Schwarz directrice op rationnelle d l gu e nergie air bruit l Ademe souhaite encourager les projets pluriannuels de travaux pour les particuliers Non r pond Thierry Salomon pr sident de l association n gaWatt tous les travaux doivent tre r alis s en une fois lors des mutations ou des changements d occupants et avec un objectif ambitieux Deux tiers des logements ont t construits avant la r glementation thermique de 1975 et consomment plus de 300 KWh m2 an Il faut r nover ces b timents pour atteindre directement le niveau de 80 kWh m2 an Si on se contente de 150 kKWh m2 an on ne fera pas ensuite le pas de 150 80 Proposer une offre globale Sur le terrain c est compliqu commencer par les diagnostics de performance nerg tique qui doivent gagner en
46. e pr voit dans ce chapitre inaugural qu une seule disposition consacr e au CPE dans les copropri t s La loi contient galement dans son article 74 relevant du titre consacr l nergie et au climat un m canisme modifiant l article 18 de la loi du 12 juillet 1985 relative la ma trise d ouvrage publique et ses rapports avec la ma trise d uvre priv e dite loi MOP D sormais la notion d engagement contractuel sur un niveau d am lioration de l efficacit nerg tique permet de justifier la passation d un march public en conception r alisation Au final l apport de la loi Grenelle 2 pourrait donc para tre assez maigre alors que le march est en attente du d veloppement des CPE A la r flexion cette situation n est toutefois pas si tonnante d s lors que l on se replace dans la logique ayant pr sid au Grenelle de l environnement avec l id e certes un peu nouvelle que l absence de contrainte l gislative n a rien de contradictoire avec la mise en mouvement des acteurs conomiques Quel est l apport de Ja loi Grenelle 2 s agissant des CPE en copropri t La loi cr e une obligation d information destination des copropri taires dans tout immeuble quip d une installation collective de chauffage ou de refroidissement le syndic doit d sormais inscrire l ordre du jour de l assembl e g n rale des copropri taires qui suit l tablissement d un diagnostic de performance nerg tique ou d un
47. eau d am lioration d efficacit nerg tique contractuellement d fini Cette famille de contrats vise aussi bien des op rations de modernisation des quipements nerg tiques que celles du traitement de l enve loppe Cependant la diff rence des services nerg tiques les Contrats de performance ner g tique font de l am lioration de l efficacit nerg tique le principal sinon le seul mode de r mun ration Les Contrats de performance nerg tique sont g n ralement propos s par les Soci t s de services d efficacit nerg tique SS2E ou Energy Service COmpanies ESCO termes g n riques d crivant les soci t s de services nerg tiques dont les reve nus sont directement li s aux r sultats obtenus L exp rience allemande un march du Contracting en pleine expansion Si les concepts d SS2E et de Contrat de performance nerg tique sont apparus pour la premi re fois au d but du xx si cle il aura fallu attendre le d but des ann es 70 et l augmentation du prix des nergies fossiles pour voir se d velopper un v ritable march En Europe l Allemagne fait figure de pionnier notamment en ce qui concerne le d veloppement des Contrats de performance nerg tique entre des personnes publiques et des op rateurs priv s Ainsi d s le d but des ann es 1990 une gamme de services regroup s sous le nom de Contracting a vu le jour L id e centrale repose sur la modernisation et l
48. elles des politiques d efficacit 1 Services d efficacit nerg tique avec garantie de performance CSTB ICADE Rapport final f vrier 2008 Appel projet PREBAT 2005 Financement ADEME Accompagnement m thodologique d exp rimentations de Contrat de performance nerg tique CPE pour les b timents publics CSTB EIFER Rapport final f vrier 2008 An assessment of on Energy Service Companies ESCO Woriwide Ademe World Energy Council Diana Urge Vorsatz et al 2007 nerg tique l importance des co ts d investisse ment et l incertitude quant aux r sultats effectifs En effet pour un donneur d ordres un des freins importants pour engager des projets d efficacit nerg tique est le risque de ne pas atteindre les r sultats pr vus cause d un diagnostic biais d une mauvaise conception d une mise en uvre d faillante ou d une incapacit influencer dura blement les comportements Il existe d autres bar ri res comme le manque d information sur les meilleures techniques disponibles et sur les co ts le d ficit de comp tences en gestion nerg tique des arbitrages financiers d favorables ou encore un jeu d acteurs compliquant la prise de d cision L utilisateur veut donc aujourd hui avant tout acheter de la performance plus que des travaux ou des services D s lors la garantie de performance c est dire l engagement par un prestataire de service sur les
49. ensemble 18 La convergence des ambitions affich es par les Etats et les institutions internationales et europ ennes en vue de la r duction des consommations d nergie est indiscutable 19 Les moyens d ployer pour parvenir ces objectifs partag s connaissent galement une forme de coh rence en recourant aux deux outils essentiels que constituent les soci t s de services d efficacit nerg tique et les contrats de performance nerg tique 20 Le pr sent rapport consacr aux contrats de performance nerg tique pr sente successivement les freins identifi s aux plans juridique conomique et financier Premi re partie Etat des lieux puis les pr conisations formul es par l auteur Seconde partie Recommandations f Cette approche renouvelle assez radicalement les initiatives pass es traduites dans les contrats relevant pour la plupart de la garantie de r sultat formalis e dans le guide de la Commission centrale des march s Ma trise de l nergie avec garantie de r sultat 32 Rapport sur les contrats de performance nerg tique Conclusions CONCLUSIONS La mission a permis de d gager un tat des lieux des contrats de performance nerg tique la fin de l ann e 2010 Ce diagnostic fonde les recommandations envisageables pour faciliter la passation de ces contrats gt Synth se de l tat des lieux 317 En France et dans l Union Europ enne les contrats de perform
50. erformance fix s par le ma tre d ouvrage sont traduits en cours d tude en objectifs de r sultat de consommation lesquels sont ensuite repris par un groupement d entreprise en engagement sur les r sultats atteindre Cas d une op ration peu importante sur un petit b timent Les enjeux financiers peuvent ne pas l gitimer dans ce cas le recours des mod lisations thermiques sophistiqu es dont le co t de mise en uvre serait disproportionn avec le co t de l op ration Il ne peut alors y avoir de simulations permettant de pr voir de fa on fiable des niveaux de consommations d nergie Le programme de l op ration fixe les objectifs de performance atteindre les niveaux de performance tant d finis soit par rapport aux outils r glementaires soit par rapport des labels En fonction des niveaux de performance exig s il sera int ressant de compl ter ou de renforcer les missions de la ma trise d uvre notamment en mati re de surveillance des travaux Une bonne conception peut tre mise en d faut par une r alisation non conforme ou en mati re de suivi de l exploitation des installations techniques On trouvera en annexe 1 un exemple de mission compl mentaire permettant de prolonger l assistance de la ma trise d uvre au del de la p riode de garantie de parfait ach vement Une fois les travaux termin s la ma trise d uvre d livre une d claration d ach vement et de conformit des travaux au per
51. es soci t s dont l activit est de faire r aliser leurs clients des conomies d nergie par une optimi sation des installations et la r alisation d inves tissements La lettre ADEME amp vous Strat gie amp tudes est une lettre d information r guli re destin e aux d cideurs du monde de l environnement et de l nergie partenaires et contacts de l ADEME Chaque num ro est consacr la pr sentation d un sujet vocation strat gique conomique ou sociologique recherche et tudes travaux de synth se propositions dans l un des domaines de comp tences de l Agence L objectif est de faciliter la diffusion de connaissances et d initier r flexions et d bats e et de la Maitrise de l Energie Ce quatorzi me num ro de Strat gie et tudes pr sente partir de trois tudes r alis es avec l ADEME quelques r flexions sur l int r t puis la faisabilit du d veloppement de tels services en France Du service nerg tique au Contrat de performance nergetique Les services nerg tiques Les services nerg tiques visent mobiliser une fraction du gisement d conomie d nergie qui pour des raisons techniques financi res et ou organisationnelles n est pas exploit par le consommateur final cf directive europ enne 2006 32 CE du 5 avril 2006 relative aux services nerg tiques Afin que les services nerg tiques puissent se d velopper il est n cessaire que la mo
52. es plus complexes concevoir comme conclure Comment conclure des CPE dans le secteur public Deux grandes options sont ouvertes aux ma tres d ouvrage les march s publics de performance nerg tique ou les contrats de partenariat de performance nerg tique Les premiers rel vent du Code des march s publics le cas ch ant au travers de march s globaux conclus en application de l article 18 modifi de la loi MOP voir page pr c dente Les seconds ob issent aux dispositions de l ordonnance du 17 juin 2004 Dans les deux cas une mise en concurrence s impose selon des formes qui peuvent emprunter des solutions crois es Les CPE conclus en contrats de partenariat sont et seront n cessairement dans une premi re p riode d apprentissage pass s via la proc dure du dialogue comp titif Elle seule permet une discussion approfondie entre la personne publique et les candidats permettant la premi re d appr cier et de juger les solutions techniques qui lui sont propos es et aux seconds de s engager sur une baisse des consommations d nergie Rien n interdit de transposer cette d marche des march s publics en la simplifiant n anmoins Peut tre lorsque les CPE auront t apprivois s par les acteurs pourront ils tre conclus dans le cadre d appels d offres Comment conclure des CPE dans le secteur priv Pour les b timents priv s la situation est tr s diff rente en fonction de l usage du b timent et
53. fier son tat g n ral et de proposer une classification du parc sur la base de l int r t strat gique de chaque site ou de chaque b timent ainsi que de l importance et de l urgence des interventions techniques n cessaires Ce diagnostic doit permettre au ma tre d ouvrage d arr ter une strat gie patrimoniale et d en d cliner les actions mener sans aller jusqu un niveau descriptif des op rations programmer qui rel vent d une premi re d marche de faisabilit de la conception pr vue dans le cadre de l l ment de mission de ma trise d uvre diagnostic pr vu par le d cret d application de la loi MOP voir le point 1 2 Les rubriques du diagnostic strat gique de patrimoine d crites ci dessous couvrent un champ tr s large Elles 12 ne sont pas toutes n cessairement pertinentes par rapport au patrimoine concern Il conviendra donc ventuellement d liminer celles qui ne sont pas appropri es au contexte du patrimoine tudi Le diagnostic strat gique de patrimoine pourra comporter pour chaque site un inventaire du patrimoine cet inventaire est constitu partir des donn es d j disponibles et compl t en tant que de besoin par tout relev sp cifique pour permettre de disposer d un descriptif et d une bonne repr sentation graphique des ouvrages existants Le dossier produit pourra comporter les l ments suivants e localisation pr cise du patrimoine adresse r f rences
54. g n ralis e de diagnostic pr alable de ses b timents afin d arr ter sa politique immobili re sch mas pluriannuels de strat gie immobili re d partementaux et de permettre une approche raisonn e de la mise en uvre de la r habilitation nerg tique Cette circulaire pr voit en particulier avant t a programmation des travaux de r habilitation une phase pr alable de diagnostic du patrimoine comportant deux temps une premi re phase de diagnostic l ger de l ensemble des b timents suivie d une phase d audits plus pouss s men s sur les b timents le n cessitant La d marche de diagnostic strat gique de patrimoine propos e plus loin que nous recommandons particuli rement pour les collectivit s territoriales est constitu e d une phase unique qui va plus loin que le diagnostic l ger mais reste cependant moins compl te que les audits pouss s car la phase suivante du diagnostic de chaque op ration pr vue par le d cret d application de la loi MOP cf supra permettra d approfondir la connaissance de l existant et de finaliser le programme de l op ration l approche en termes de valorisation patrimoniale n n cessite une bonne connaissance de son patrimoine foncier et b ti de ses contraintes ou risques et de ses potentialit s Cette connaissance de l existant confront e l volution pr visionnelle des besoins et des usages permet apr s valuations conomico financi res d laborer
55. hangements d affectation ou sur des arbitrages entre une plus ou moins grande externalisation de fonctions auxiliaires par exemple maintient on une chaufferie ou se branche t on sur le chauffage urbain ou encore sur des niveaux plus ou moins lev s de performance arbitrage entre co t d investissement et d penses de combustible pour la cible d am lioration de la 14 performance nerg tique par exemple Le ma tre d ouvrage arr te alors son plan pluriannuel d entretien et de mise en valeur du patrimoine Ce plan d crit l ensemble des actions que le ma tre d ouvrage envisage de conduire notamment sa strat gie d entretien et de grosses r parations du patrimoine ainsi que les perspectives d intervention sur ce patrimoine notamment en terme d am lioration des performances environnementales soit pour conforter et maintenir bon niveau de service les usages existants soit pour les faire voluer Une attention particuli re sera port e sur la performance environnementale et notamment sur le bilan nerg tique des b timents ainsi que sur les strat gies d interventions mener pour respecter les obligations l gislatives et r glementaires connues que ce soit en mati re d nergie ou d accessibilit Le plan comporte une hi rarchisation ainsi qu une programmation pr visionnelle des actions envisag es Il conviendra d assurer la coh rence fonctionnelle et technique de cette programmation I est noter qu ce stade ce
56. ion pourra prochainement d bloquer 146 millions de cr dits non d pens s au titre d un pr c dent programme de 3 98 milliards d euros en faveur de l conomie d nergie de l efficacit nerg tique et des projets d nergies renouvelables 7 Le R glement CE n 663 2009 du Parlement europ en et du Conseil du 13 juillet 2009 tablissant un programme d aide la relance conomique par l octroi d une assistance financi re communautaire des projets dans le domaine de l nergie tel que modifi doit rediriger les fonds non d pens s vers des projets visant notamment R nover des b timents pour en am liorer l efficacit nerg tique ou basculer vers les nergies renouvelables Construire des installations de cog n ration fonctionnant base d nergies renouvelables dot es de r seaux de distribution et les int grer dans les r seaux lectriques Favoriser les solutions propres en transport public notamment les v hicules lectriques et hydrog ne D velopper l infrastructure locale y compris un clairage urbain efficace le stockage de l lectricit ainsi que les compteurs et les r seaux intelligents 8 Ce fonds aidera surtout les autorit s r gionales et locales financer des projets conomiquement et financi rement viables Les contributions du fonds s op reraient sous forme de pr ts de garanties d actions ou d autres produits financiers En outre ju
57. ique et ne comportant pas de travaux d ouvrages de b timent le contrat CPE qui peut porter sur la conception la r alisation et l exploitation ou la maintenance pr ventive assortie d un engagement sur les r sultats d conomie des consommations est une option qui peut para tre bien adapt e ces situations On veillera toutefois ne pas utiliser ce type de contrat en cas d incertitude importante sur la pr vision de calcul de l conomie des consommations car le risque pris par le prestataire se traduit par un co t d assurance qui sera in vitablement r percut dans le prix de son offre En cas de groupement le mandataire sera le plus souvent une soci t de services en efficacit nerg tique SSEE avec en cotraitance de l ing nierie sp cialis e Le march est un march de travaux ou de services selon l objet principal du march C est a priori un contrat dur e courte 4 5 ans avec une vocation p dagogique vis vis de l exploitant qui doit pouvoir l issue du contrat prendre le relais de la SSEE Le ma tre d ouvrage qui ne dispose pas d une ma trise d uvre pour d finir les contours de sa consultation ni pour analyser les offres ni pour g rer le contrat aura tout avantage s entourer d un assistant ma trise d ouvrage AMO Pour une op ration de travaux les tapes de la proc dure de consultation sont les suivantes Etablissement par le ma tre d ouvrage d un diagnostic de l op ration avec un a
58. it d s lors que l appel d offre sera fructueux puisque l engagement de resultat par le groupement retenu prend le relais Sinon le contrat de la ma trise d oeuvre aura pr vu la reprise des tudes pour permettre une nouvelle consultation des entreprises afin de rentrer dans les objectifs convenus 5 Le cas particulier d une op ration en conception r alisation On se situe dans le cas d op rations complexes de r habilitation ou de r utilisation de b timent c est dire comportant la r alisation d ouvrages de b timent relevant du champ de la loi MOP Le ma tre d ouvrage peut avoir choisi le processus d rogatoire de la conception r alisation parce qu il estime que l association des entreprises la conception est n cessaire pour des motifs d ordre technique Article 18 de la loi MOP Le code des march s publics pr cise dans son article 37 pour les ma tres d ouvrage soumis la loi MOP que ces motifs sont li s la destination ou la mise en uvre technique de l ouvrage Sont notamment concern es des op rations dont les caract ristiques telles que des dimensions exceptionnelles ou des difficult s techniques particuli res exigent de faire appel aux moyens et la technicit propres des op rateurs conomiques Cette d cision du ma tre d ouvrage de recourir la conception r alisation peut tre prise soit directement apr s le diagnostic strat gique de patrimoine cas o le ma tre d ouvrage est en
59. l gier les sites pour lesquels les conomies d nergie sont le plus facilement valua bles et enfin la s lection d entreprises de services nerg tiques comp tentes L exp rience fran aise un d veloppement encore timide des Contrats de performance malgr une pr sence forte d entreprises de services nerg tiques En France deux types d entreprises proposent des services nerg tiques avec garantie de r sul tat les soci t s d exploitation et les entreprises et 2 Offre de management des services englobant la gestion des prestations multitechniques services aux b timents et la gestion des prestations multiservices services aux occupants industriels du g nie climatique et plus r cem ment du g nie lectrique Leurs f d rations sont r unies au sein du CIubS2E cr l initiative de l ADEME cf encadr 1 Le paysage des services nerg tiques est tr s mar qu par les soci t s d exploilalion dunl les ori gines remontent au milieu des ann es 1930 Ces soci t s exercent une activit de service consis tant prendre en charge par le biais de contrats ou de march s publics le fonctionnement complet des installations climatiques Ces contrats sont commun ment appel s des contrats P1 P2 P3 et contribuent dans certains cas l am lioration de l efficacit nerg tique des installations Avec le d veloppement du Facility Managemen et de l externalisation des patrimoines i
60. la 16 MIQCP relatif la ma trise d uvre des op rations de r habilitation de b timent ou encore au mod le de march public de ma trise d uvre pour la r utilisation ou fa r habilitation d ouvrages de b timent coproduit par la MIQCP et les professionnels de la ma trise d uvre Le choix du prestataire se fait sur la base d une consultation de ma trise d uvre dans le cadre d un march de ma trise d uvre proc dure adapt e ou proc dure formalis e selon les seuils S il est envisag de garder le ma tre d uvre de ce diagnostic pour a phase ult rieure il convient de fe pr voir d s le d part en lan ant la consultation sous la forme d un accord cadre comportant deux march s successifs le diagnostic et le march de la mission de base de ma trise d uvre de l op ration Pour certaines op rations particuli rement simples il se peut que l on ne s attende pas ce que le diagnostic de l op ration conduise faire voluer de fa on significative le pr programme de l op ration Dans ce cas il sera plus simple de passer un march unique tranches comportant la fois le diagnostic et a mission de base On veillera compte tenu de l accent port en mati re d conomie d nergie pr ciser les comp tences attendues de l quipe de ma trise d uvre pour int grer ces pr occupations d s l amont 3 Le programme de l op ration Le ma tre d ouvrage met au point le programme de l op ra
61. les contrats portant sur des travaux tels que l isolation du b timent Ces contrats qui n excluent pas une part de fournitures ou de services appellent donc pour la plupart des investissements lourds qui ne pourront pas tre port s sur une dur e courte et conduiront souvent un financement r siduel la charge du ma tre d ouvrage Ainsi ces CPE n ont pas structurellement vocation s autofinancer par les conomies de charges qu ils g n rent Au demeurant rien dans la logique des CPE n impose que ces contrats s autofinancent En outre 26 conduire des travaux sur un b timent c est galement am liorer la dur e de vie et la qualit de l immeuble et non pas seulement sa performance nerg tique Il faut admettre que les CPE ne constituent pas un outil miraculeux permettant non seulement de r duire les consommations d nergie mais aussi de financer des travaux de port e plus large Pour autant ces contrats permettent de r aliser des conomies de charge que les contrats de la premi re famille ne parviennent pas facilement atteindre dans la perspective de l objectif de r duction de 40 La derni re famille serait celle des contrats globaux int grant les dimensions pr c dentes et portant plut t sur des parcs de b timents que sur des b timents pris isol ment avec une ambition de r duction de charges forte permettant d atteindre la baisse recherch e de 40 Il n y a donc rien d tonnant ce qu ils soient l
62. lioration de l efficacit nerg tique qui est contractuellement d fini article 3 j Il s agit donc d un contrat dont l objet porte sur des travaux des services ou une combinaison des deux au travers d un contrat global afin d am liorer l efficacit nerg tique d un ouvrage 7 gm y n 7 LA a Am liorer l efficacit nerg tique Sur le plan technique les actions mises en uvre peuvent porter sur l enveloppe du b timent les quipements techniques l exploitation de l immeuble conditions d usage et comportement des usagers inclus ou encore sur plusieurs domaines la fois selon la volont du donneur d ordres Sur le plan financier le mod le conomique du CPE repose sur la r alisation d conomies d nergie garanties par un op rateur permettant de couvrir en tout ou partie les d penses engag es pour am liorer la performance Des p nalit s peuvent tre appliqu es l op rateur si les objectifs de consommation d finis contractuellement ne sont pas atteints Inversement des primes peuvent lui tre vers es en cas de d passement de la performance nerg tique garantie En ce qui concerne les b timents existants usage tertiaire ou public la loi du 12 juillet 2010 Grenelle 2 fixe le calendrier et les conditions dans lesquelles des travaux d am lioration de la performance nerg tique devront tre mis en uvre Il est ainsi ajout au Code de la construction et de l habitation un article L 111 10 3 qui
63. lleur social de demander le d gr vement pour lui m me ou bien permettre le d gr vement par les bailleurs sociaux au titre des loyers pay s raison des quipements d am lioration de la performance nerg tique Permettre aux bailleurs sociaux de 2011 N ant transmettre leur droit au financement bonifi au titulaire de leur contrat de performance nerg tique Rapport sur les contrats de performance nerg tique Conclusions Proposition Calendrier indicatif Co t Saisir la Direction de la L gislation D 2011 Fiscale d une demande d instruction administrative visant neutraliser les effets du paiement tal e des d penses d am lioration de la performance nerg tique des bailleurs sociaux 2011 au moyen de l un des d crets d application de la loi Grenelle 2 Pr ciser l tendue du vote des copropri taires et le contenu de l audit nerg tique pr vus l article 24 4 de la loi n 2010 788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l environnement chiffrer Examiner la faisabilit de l institution d une redevance pour service rendu Acc l rer la constitution de tiers financeurs Co ts d tudes Etudier la cr ation d un fonds de garantie des contrats de performance nerg tique 330 L auteur du pr sent rapport se tient la disposition de Madame la Ministre pour accompagner
64. ment pertinents aux copropri taires ce qui suppose qu ils en aient une vision claire et qu ils puissent les inscrire dans une approche de temps et d investissement acceptable Il est donc indispensable que les documents soumis l assembl e ne se contentent pas de pr senter un bilan nerg tique de l immeuble mais comportent des pistes d am lioration faisant ressortir au minimum les actions conduire leur co t pr visionnel et leur dur e d amortissement Il faut aussi que les copropri taires soient accompagn s par des professionnels form s ces sujets Les CPE peuvent ils facilement concourir l am lioration de la performance nerg tique L image des CPE est fauss e par le d veloppement des premiers contrats effectivement conclus qui portent sur des b timents publics et ont emprunt la forme de contrats de partenariat Tel est notamment le cas des contrats r cents relatifs aux lyc es des r gions Alsace ou Centre Beaucoup d acteurs du march ont tendance consid rer que ces contrats constituent le mod le type du CPE ce qui est inexact car excessivement r ducteur Il s agit au contraire de la forme la plus complexe de contractualisation portant sur un parc de b timents mettant en uvre des investissements lourds comprenant notamment des travaux sur le b ti et l enveloppe des b timents le tout dans le cadre d une dur e videmment longue En r alit d autres mod les de CPE sont possibles qui permet
65. mis de construire il certifie ainsi implicitement qu il a respect la r glementation En cas de label le ma tre d uvre apporte tous les l ments de v rification n cessaires la d livrance du label afin que le ma tre d ouvrage obtienne l attestation correspondante On privil giera un label comportant des v rifications de bonne mise en uvre in situ par exemple tanch it l air ponts thermiques Au cas o les conditions de d livrance du label ne seraient pas satisfaites le contrat de la ma trise d uvre aura pr vu la reprise des tudes et de la surveillance du chantier pour permettre la r alisation des travaux compl mentaires n cessaires l obtention du label Il est noter qu apr s ach vement des travaux et d marrage de l exploitation il est toujours possible de prolonger l am lioration de la performance nerg tique en lan ant un 17 CPE d optimisation nerg tique ne comportant plus de travaux d ouvrage de b timent voir point IV B Op ration fort enjeu o le ma tre d ouvrage souhaite garder un contrat direct avec son ma tre d uvre et cependant obtenir un engagement de r sultat ventuellement cibl sur certains param tres peu sensibles aux conditions d usage 77 Si les conditions d usage ne sont pas ma trisables par exemple non codifiables ou non mesurables avec un co t d instrumentation raisonnable ou sont susceptibles de fluctuer dans le temps de fa on impor
66. mmobiliers ces soci t s se transforment en profondeur et se positionnent de plus en plus comme des op ra teurs globaux de gestion de travaux et de conseil On parle ainsi de plus en plus de Property Facility Managers dont le m tier est l achat de l nergie la conduite des installations climatiques l entre tien courant le gros entretien et le renouvelle ment des mat riels Ces soci t s disposent d un savoir faire et d une exp rience en mati re de ser vice nerg tique leur permettant de se position ner sur le march du Contrat de performance nerg tique Les exemples fran ais sont encore peu nombreux Des services d efficacit nerg tique propos s par les industriels mergent progressivement sous l impulsion de groupes souhaitant proposer des services en plus des quipements tradition nels produits chaudi res climatiseurs Dans ce sch ma c est l op rateur qui d termine ou qui valide le gisement d conomie d nergie et qui l exploite en mettant en uvre des actions d effi cacit nerg tique ad quates approuv es par le ma tre d ouvrage Ces actions se traduisent la fois par des investissements et par un service de suivi des consommations compl t s ventuelle ment par une prestation d exploitation mainte nance Quel avenir pour les Contrats de performance nerg tique en France Si le nombre de r alisations est encore timide dans l Hexagone le march fran ais des
67. ndre le niveau b ti ment basse consommation d s 2012 puis b ti ment nergie positive en 2020 Dans l existant il faudra assurer la r habilitation thermique tr s performante de quelque 400000 logements et 40 millions de m de locaux d activit par an partir de 2012 L ampleur des objectifs appelle une r flexion sur les outils d ployer pour les atteindre II est n cessaire de cr er un v ritable march de la performance nerg tique afin de permettre l mergence d une offre de produits et de services m me de relever ce nouveau d fi Le renforcement des outils publics tels que l incitation par une meilleure information et par des dispositifs fiscaux adapt s devrait accompa gner et acc l rer le d veloppement de ce march Les certificats d conomie d nergie constituent un nouvel instrument qui incite d ores et d j les vendeurs d nergie promouvoir l efficacit nerg tique aupr s de leurs clients et pour cela d velopper de nouvelles offres de services en faveur des conomies d nergie Enfin les Contrats de performance nerg tique sont iden tifi s comme un outil important pour accompa gner les travaux de r habilitation thermique notamment sur les b timents publics La traduction en termes l gislatifs et bient t r glementaires du Grenelle de l Environnement est donc l occasion de s interroger sur le d ploie ment des soci t s de services nerg tiqu
68. nergie garanties varient de 10 25 La facture d nergie annuelle minimum du b timent doit s lever 75000 100 000 euros et 250000 euros pour un pool de b timents ce qui quivaut une surface minimale de 5000m dans le tertiaire Les mesures mises en uvre concernent princi palement les actions sur les comportements la gestion nerg tique les quipements mais qua siment pas la r novation de l enveloppe Le tableau 1 ci dessous donne quelques donn es conomiques pour des Energiespar Contracting sign s en Allemagne Deux enseignements peuvent tre tir s de ces exp riences D une part l Energiespar Contracting semble tr s utilis pour la gestion des installations nerg tiques et la modification des comportements des usagers Les actions sur le syst me nerg tique Tableau 1 Energiespar Contracting sign s en Allemagne Heddesheim Freyung Grafenau Land Berlin Pool 2 Mayence Ludwigshafen Nombre 4 installations 15 bureaux coles 40 34 coles dont mairie de sites sportives piscines logements 24 en grand besoin de r novation et 10 n cessitant moins de maintenance Baseline 230 976 an 605 500 an 5 476 000 an brut 47 000 MWh an 436 000 an co ts annuels conomies 41 500 an 143 300 an 498 000 an sur la 20 94 000 an garanties 18 24 dur e du contrat 21 a 9 28 Montant de 259 000 1 200 000 3 350 000 1 300
69. objectifs et au m me rythme que ceux du patrimoine de l Etat Pour les logements sociaux r novation de l ensembie du parc avec en premi re privrit les 800 000 logements sociaux dont la consommation d nergie primaire est sup rieure 230 kWhep m an ramener moins de 150 kKWhep m an 40 000 logements en 2009 60 000 en 2010 70 000 par an de 2011 2020 La mobilisation qui va r sulter de ce programme ambitieux et urgent ne doit pas faire oublier qu une op ration de travaux sur un b timent doit pr alablement prendre en compte une analyse de ce b timent dans la globalit de tous ses syst mes en relation avec les usages et fonctionnalit s attendues Les diff rents syst mes techniques du b timent sont en effet interd pendants et l on ne peut agir sur l un sans cr er des interf rences sur les autres Par exemple r fl chir l am lioration de l efficacit nerg tique d un b timent peut conduire s int resser son isolation pour le rendre plus tanche d o une r flexion sur la ventilation qui sera reprendre ou renforcer et ainsi de suite tout tant li dans un b timent C est pourquoi d s 1993 dans le cadre de la loi MOP loi n 85 704 du 12 juillet 1985 relative la ma trise d ouvrage publique et ses rapports avec la ma trise d uvre priv e la sp cificit de l intervention sur les b timents existants a conduit le pouvoir r glementaire pr voir une phase amont di
70. ons confi es Dans tous les cas il doit garantir au propri taire l atteinte d objectifs annuels de consommation exprim s en quantit d nergie permettant de d gager des conomies d nergie sur toute la dur e du contrat pour toutes les cat gories d nergie concern es lectricit gaz fuel biomasse Pour les projets portant sur des b timents priv s les contractants seront libres de d finir l outil contractuel le mieux adapt aux sp cificit s de l op ration Selon la nature des mesures envisag es il pourra s agir d un march de travaux portant sur l enveloppe du b timent et ou les quipements nerg tiques comportant des obligations en termes d am lioration de la performance nerg tique ou bien encore d un march de services comportant des objectifs d conomie d nergie pouvant inclure le remplacement des quipements nerg tiques mais ne touchant pas l enveloppe Pour les projets portant sur des b timents publics il peut tre recouru soit au march public soit au contrat de partenariat Dans le premier cas la personne publique pourra conclure dans le respect du principe de l allotissement des march s de services visant am liorer l efficacit nerg tique du b timent travers la r alisation de diverses prestations sensibilisation et formation des acteurs am lioration de la r gulation et de la gestion technique comptage auxquelles pourront s ajouter des travaux et fournitures mais en f
71. onsommations d nergie Par contre la ma trise d uvre est responsable de sa conception au travers du respect des r glementations techniques Elle assure donc l atteinte d une performance conventionnelle Pour la commodit de l expos suivre on distinguera deux types d actions du plan strat gique 1 Les actions qui se traduiront par des op rations de travaux qui rel vent de la loi MOP L intervention d une ma trise d uvre missionn e par le ma tre d ouvrage avec respect d une mission de base est obligataire sauf avoir recours dans certains cas d rogatoires un processus int gr de conception r alisation notamment lorsque l association de l entreprise aux tudes appara t n cessaire Ce dernier cas est trait plus loin au point Ill 5 Le d roulement des op rations soumises la loi MOP en mode classique est d crit au Ill ci dessous 2 Les actions qui ne conduisent pas des op rations de r habilitation ou de r utilisation d ouvrage de b timent au sens de la loi MOP Il peut s agir par exemple de prestations de services ou encore de travaux d entretien courant de maintenance ou encore de travaux ponctuels de gros entretien ou de grosses r parations C est aussi le cas des travaux portant uniquement sur un quipement technique destin l exploitation du b timent Sous r serve des dispositions sp cifiquement applicables aux travaux sur les difices 15 prot g s au titre des monuments
72. oposer un Contrat de performance nerg tique force est de constater qu aucun op rateur ne pro pose de tels contrats pour les particuliers De tels exemples n existent pas non plus l tranger les CPE sont en effet trop complexes pour s appli quer au march des particuliers except dans les logements collectifs de taille suffisante copro pri t s HLM caract ris par un grand nombre de petites op rations Le rapport du Comit op rationnel du Grenelle R novation des b timents existants souligne cependant la n cessit que les particuliers puis sent obtenir une garantie de r sultat pour les travaux d conomie d nergie en indiquant qu il s agit d un pr alable la g n ralisation des op rations de r habilitation lourde Des discussions sont actuellement en cours entre pouvoirs publics professionnels du b timent et assureurs pour d terminer les contours d une telle garan tie qui porterait pour les particuliers sur les consommations d nergies conventionnelles Il s agirait ainsi de garantir un gain par exemple en classe de DPE Diagnostic de performance nerg tique avant et apr s travaux ou la livrai son pour la construction neuve Cette garantie pourrait tre accompagn e dans certains contrats d une v rification de la bonne qualit de la mise en uvre des travaux par un expert ext rieur Des leviers de d veloppement actionner imm diatement Les Contrats de
73. optimisation des installations de production et de distribution d nergie dans un b timent sans que le client ait faire les investissements n ces saires par lui m me dans la plupart des cas ce jour pr s de 500 op rateurs sont actifs en Allemagne et la client le se compose de g rants de parcs immobiliers d h pitaux et d entreprises notamment industrielles Le march du Contracting est aujourd hui en pleine expansion Quatre formes de Contracting coexistent en Allemagne Le Contracting peut porter sur le renouvellement et l exploitation des installations Anlagen Contracting leur exploitation seule Betriebsfiihrungs Contracting la vente d cono mies d nergie garanties Energiespar Contracting ou le financement des installations Finanzierungs Contracting De tous les mod les contractuels d velopp s en Allemagne le Energiespar Contracting semble se rapprocher le plus du Contrat de performance ner g tique dans ce cas l op rateur vend une conomie d nergie d s lors que les potentiels de gains per mettent de r mun rer la fois le client les travaux et l entreprise N anmoins force est de constater qu il s agit du mod le le moins r pandu l Agence de l nergie de Berlin a recens pr s de 200 contrats d Energiespar Contracting portant sur environ 1500 b timents publics Ces contrats sont mis en place pour une dur e moyenne de 7 20ans les conomies d
74. performance nerg tique repr senteront l un des principaux modes de finan cement dans le cadre du plan b timent du Grenelle de l Environnement en particulier pour la r habilitation du parc de l tat et la r habilitation du parc tertiaire Pour accompagner le d veloppement des CPE en France plusieurs actions doivent tre men es en parall le informer et former les ma tres d ouvrage sur ces nouveaux contrats et soutenir ceux qui sou hai tent se lancer dans un CPE ma tres d uvre ou ma tres d ouvrage pour leur permettre de d fi nir leur propre strat gie patrimoniale L ADEME proposera des formations sur les CPE et des outils sp cifiques pour accompagner leur mise en uvre conseil d orientation nerg tique audits assis tance ma trise d ouvrage fiabiliser le cadre contractuel pour faire mer ger des CPE de qualit caract ris s par une m thode standard de mesure et de v rifications des conomies d nergie garanties incluse dans un ou des contrats types Des travaux op rationnels sur ces points sont en cours en particuliers au sein du club S2E soutenu par l ADEME cf encadr 2 inscrire les CPE dans les m canismes publics de soutien pour les rendre plus attractifs D ores Plusieurs exp riences de CPE sont actuellement en cours en France Elles concernent des b timents tertiaires publics universit de Saint Quentin en Yvelines lyc es en Alsace ou priv s
75. peut rappeler la r f rence au trait de Vitruve l architecture est la combinaison harmonieuse entre beaut a solidit et utilit n qui peut se construire relativement rapidement sur la base d un point de vue d expert visites sur sites et analyse de documents et d un dialogue avec la ma trise d ouvrage et qui doit ensuite se poursuivre tout au long de la conception de la r alisation et de la mise en service pour effectuer les bons choix au bon moment Lorsque l on raisonne en co t global les tudes amont ne constituent qu une tr s faible part des d penses g n r es par la r alisation d un projet sur sa dur e de vie Les d penses consacr es aux tudes men es en amont de la d cision de faire s av rent quasiment toujours conomiquement rentables sur la dur e L approche globale du regard ainsi pos en amont est galement un facteur de qualit puisqu il r duit les approximations les impr cisions et les changements de cap II convient donc de se donner le temps et les moyens d une r flexion strat gique en amont Jil Le diagnostic strat gique de patrimoine et le plan strat gique du ma tre d ouvrage Il est dans l int r t du propri taire ind pendamment de toute op ration de disposer d l ments de connaissance suffisants de son patrimoine l chelle d un site ou de l ensemble de tous ses b timents afin de r aliser correctement l entretien courant et d avoir une vision st
76. pl mentaires est imm diatement lanc e e une analyse urbaine et architecturale et un diagnostic de l usage l analyse du fonctionnement urbanistique de la perception architecturale et de l ad quation l usage doit permettre de reconstituer l histoire des b timents d en inventorier les l ments architecturaux remarquables de rappeler les contraintes d urbanisme notamment r glementaires d analyser les interactions avec l environnement b ti le rapport la ville et aux transports et d appr cier la satisfaction des habitants ou des usagers Le dossier produit pourra comporter les l ments suivants un diagnostic urbain architectural et paysager desserte en transports en commun et autres modes de d placements rapport aux quartiers avoisinants opportu nit de traiter un site ou un b timent avec des propri taires de parcelles voisines int gration au site et qualit s intrins ques l ments paysagers ou architecturaux remarquables syst me constructif historique du b timent et de son usage contraintes et potentialit s au vu du PLU et autres r glements ou servitudes d am na gement d environnement d urbanisme de construction de sant valeur fonci re et immobili re o un rep rage de la qualit d usage et des dys fonctionnements des b timents et des espaces ext rieurs au vu des diverses r glementations urbanisme accessibilit aux handicap s et s curi
77. ploitation maintenance et l article 73 II des march s de conception r alisation exploitation maintenance 2011 N ant Inscrire les march s de r alisation exploitation maintenance et de conception r alisation exploitation maintenance dans le dispositif de l ordonnance du 6 juin 2005 relative aux march s pass s par certaines personnes publiques ou priv es non soumises au code des march s publics Exp rimenter une d rogation 2012 N ant limit e l interdiction du paiement diff r RE LR y D PR A A E a a a ya a a a mremen emman ee m e e m a o M e a e 36 Rapport sur les contrats de performance nerg tique Conclusions Proposition Calendrier indicatif Co t de ie a EURE D passer la rigidit budg taire entre autorisations de programme et cr dits de paiement relative aux contrats de performance nerg tique de l Etat Faire b n ficier les bailleurs du 2012 chiffrer taux r duit de TVA sur les investissements r alis s dans le cadre d un contrat de performance nerg tique 2012 chiffrer D plafonner la limite de dur e et indexer le montant de la contribution du locataire aux conomies r alis es r sultant de la loi n 2009 323 du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l exclusion Permettre au tiers investisseur d un 2011 N ant bai
78. pr cise que des travaux d am lioration de la performance nerg tique sont r alis s dans les b timents existants usage tertiaire ou dans lesquels s exerce une activit de service public dans un d lai de huit ans compter du 1 janvier 2012 Un d cret en Conseil d Etat d terminera la nature de cette obligation de travaux et notamment les caract ristiques thermiques respecter Le l gislateur a galement ajout la loi du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropri t des 24 immeubles b tis un article 24 4 qui pr voit que pour tout immeuble quip d une installation collective de chauffage ou de refroidissement le syndic inscrit l ordre du jour de l assembl e g n rale des copropri taires la question d un plan de travaux d conomies d nergie ou d un contrat de performance nerg tique La conclusion d un tel contrat devra tre pr c d e d une mise en concurrence entre plusieurs prestataires L encore un d cret en Conseil d Etat fixera les conditions d application de cette disposition La forme contractuelle Le CPE est un contrat conclu entre le propri taire personne publique ou priv e d un ou plusieurs immeubles et un op rateur L op rateur s lectionn peut tre un constructeur une soci t de service nerg tique ou un groupement d entreprises de comp tences compl mentaires construction quipements techniques exploitation maintenance selon l tendue des missi
79. rat gique sur la dur e de ses contraintes de ses potentialit s et de son ad quation aux fonctionnalit s et l usage Nous proposons donc en amont des tudes n cessaires au d roulement de chaque op ration une premi re phase g n rale portant sur l tablissement d un diagnostic strat gique de patrimoine Cette phase pr alable peut tre plus ou moins approfondie selon les besoins et l urgence Elle peut tre r alis e en interne pour les ma tres d ouvrage disposant des comp tences n cessaires en leur sein ou externalis e en tout ou partie Elle doit ensuite tre suivie op ration par op ration de l l ment de mission diagnostic pr vu par le d cret d application de la loi MOP qui permet de compl ter le diagnostic g n ral en rapport avec l op ration et notamment d en affiner le programme avant la commande de la mission de base de ma trise d uvre 1 Le diagnostic strat gique de patrimoine est r alis sous la responsabilit du propri taire si possible l chelle de l ensemble du patrimoine mais le r alisme doit avant tout primer mieux vaut sortir temps un diagnostic de patrimoine limit un site ou un b timent qui pose des probl mes imm diats plut t que d attendre un diagnostic complet de l ensemble du patrimoine qui ne sera pas r alis dans un d lai raisonnable en raison de l ampleur des investigations r aliser L objectif est d inventorier l ensemble du patrimoine de quali
80. rg tique 16 Permettre aux bailleurs sociaux de transmettre leur droit au financement bonifi au titulaire de leur contrat de performance nerg tique gt Suites de la mission Calendrier indicatif 327 Il n appartient videmment pas l auteur d un rapport de d cider des suites qui pourraient lui tre r serv es 328 Les interlocuteurs rencontr s ont n anmoins unanimement fait part de leur int r t pour la d marche initi e par le contrat de performance nerg tique et leur souhait de passer rapidement une tape de mise en uvre Il serait regrettable de ne pas accompagner ce mouvement port par la soci t civile comme par les acteurs publics 35 Rapport sur les contrats de performance nerg tique Conclusions 329 Un phasage dans le temps des propositions formul es pourrait tre le suivant Proposition Calendrier indicatif Co t LAC OLICA PACE TAN ACT LAON EI OR EEE CC PER ATET Cr erune Mission d appui la passation et au suivi des contrat de performance nerg tique Elaborer et mettre disposition 2011 N ant une documentation standardis e 2011 au moyen de l un des d crets d application de la loi Grenelle 2 Fixer une d finition du contrat de performance nerg tique par d cret Adopter la modification du code 2011 N ant des march s publics instituant l article 73 I nouveau des march s de r alisation ex
81. s actions n ont pas encore fait l objet d tudes de conception Leur contenu est tr s sommaire et traduit davantage la formulation d un besoin ou d une intention coupl e avec un objectif plut t qu une description de l action r aliser De m me les valuations financi res pr visionnelles resteront indicatives et comporteront d importantes marges d incertitude Elles traduisent plus par leur agr gation l engagement budg taire global pluriannuel du ma tre d ouvrage que la r alit physique des programmes d action 3 La mise en oeuvre des actions du plan strat gique La mise en uvre de chacune des actions du plan strat gique se d cline en une ou plusieurs op rations pouvant comporter des travaux et ou des services I appartient au ma tre d ouvrage de mettre en place les l ments d organisation lui permettant d assumer ses responsabilit s et notamment de d finir le programme des op rations d en arr ter l enveloppe financi re pr visionnelle d en assurer le financement de choisir les processus de r alisation et de conclure les contrats avec les prestataires qu il aura choisis pour mener bien les tudes les travaux ou les services demand s I convient galement d s l amont que le ma tre d ouvrage r fl chisse aux modalit s d valuation des b n fices de son op ration afin de pouvoir appr cier dans la dur e la contribution des r alisations men es la satisfaction des objectifs strat giques
82. squ 15 des sommes disponibles pourront tre affect s la prise en charge de frais d assistance technique au service des projets retenus 9 Le programme European Energy Service Initiative EESI a pour ambition de d velopper les ressources d information des ma tres d ouvrages et d cideurs sur les contrats de performance nerg tique en tant qu outil de la r novation nerg tique des b timents Les actions financ es par ce programme permettront de sensibiliser et former les responsables et d cideurs aux potentiels d conomies d nergies et aux montages permettant de les mobiliser par l interm diaire d une garantie de r sultat et d un tiers financement Cf WwWw european energy service initiative net francais fr le projet eesi html 29 Rapport sur les contrats de performance nerg tique Premi re partie Etat des lieux gt Approches internationales 10 L Allemagne a t pionni re sur le march des contrats de performance nerg tique au travers de quatre formes de contrats l Anlagen Contracting qui porte sur le renouvellement et l exploitation des installations le Betriebsf hrungs Contracting qui traite de la seule exploitation du b timent l Energiespar Contracting qui consiste en une vente d conomies d nergie et le Finanzierungs Contracting qui porte sur le financement des installations nerg tiques Ces contrats sont sign s sur des dur es moyennes
83. st externalis celui ci doit tre confi selon la taille ou la complexit de l op ration un homme de l art ou une quipe pluridisciplinaire r unissant des comp tences architecturales techniques et conomiques capable de porter un point de vue expert sur un patrimoine ou un site de r aliser la synth se d approches sp cialis es et de proposer des listes d actions hi rarchis es son propri taire ventuellement assorties d orientations alternatives Si celui ci est r alis en interne certaines parties peuvent tre confi es en externe en faisant appel aux comp tences requises L ensemble de la mission la synth se et ou les expertises peut peuvent tre confi s des prestataires par le ma tre d ouvrage dans le cadre d un ou plusieurs march s de services march s d tudes par le biais d une proc dure adapt e ou d une proc dure formalis e en fonction des seuils en vigueur La r mun ration est forfaitaire tablie partir d estimations des comp tences n cessaires des temps pass s et des prix de journ e 2 Le plan pluriannuel strat gique d entretien et de mise en valeur du patrimoine partir des propositions du diagnostic strat gique de patrimoine des simulations conomico financi res permettent au ma tre d ouvrage de comparer diff rents sc narios pouvant porter sur des changements d usage par exemple optimisation de l utilisation du parc par regroupements fonctionnels ou c
84. t incendie acoustique thermique hygi ne sant et des attentes des utilisateurs e une note de synth se sur la qualit urbaine environnementale et architecturale et sur la qualit d usage une analyse technique du des b timent s et des VRD une analyse sommaire partir de visites effectu es sur site d changes avec les utilisateurs et les exploitants et avec le support des relev s de l inventaire susvis d crit et qualifie pour l usage actuel au regard des normes en vigueur ainsi que des r glements d hygi ne et de s curit les diff rents syst mes techniques et installations du patrimoine voiries et r seaux ext rieurs structures fa ades second uvre fluides lectricit ascenseurs L analyse proc de des synth ses th matiques notamment sur la s curit l accessibilit les risques sanitaires le confort l ad quation l usage En priorit elle comporte un diagnostic nerg tique pr cis La loi du 11 f vrier 2005 sur l galit des chances impose aux tablissements recevant du public ERP des 4 premi res cat gories de faire l objet d un diagnostic de leurs conditions d accessibilit au plus tard le 1er janvier 2011 situation description et valuation des travaux n cessaires pour respecter ce qui doit tre atteint avant le 1er janvier 2015 13 Le dossier produit pourra comporter les l ments suivants e tat des voiries et r seaux divers chauffage eau
85. tallations seront de bonne qualit De plus en cas de panne l entreprise contractante doit garantir une continuit de fonctionnement Au terme du contrat le client devient le seul b n ficiaire des conomies r alis es La r gion Alsace a r ussi une op ration neutre c est dire sans investissement avec un CPE sur 20 ans permettant de r duire de 35 les consommations des b timents L outil CPE ne permet pas lui seul d atteindre les objectifs du Grenelle mais c est une option pour les premi res conomies d nergie estime Myriam Normand directrice de la ma trise de l nergie de la ville de Besan on C est un outil int ressant mais il faut rester vigilant pour ne pas laisser au prestataire uniquement la cr me des travaux et se retrouver ensuite seul pour les travaux les moins rentables pr cise Daniel Cappe Vice pr sident de l ATEE association technique nergie environnement Pr paration et suivi important du contrat Pour viter les pi ges et choisir les meilleures options il est indispensable que la collectivit poss de de solides comp tences et une bonne connaissance de son patrimoine et des objectifs atteindre avec pourquoi pas un panachage des actions rentables et des autres Le CPE n est pas tr s op rant si l on pense y trouver le moyen de pallier une maitrise d ouvrage faible bien au contraire Il implique encore plus que la d l gation de service public o les frais
86. tante on pr f rera se placer dans le cas d une op ration avec objectif de performance Le contrat de ma trise d uvre pass par le ma tre d ouvrage comprend la mission de base compl t e par une mission sp cifique d assistance au d marrage de l exploitation voir annexe 1 ainsi que par une mission de calcul des consommations d nergie Le contrat comporte un objectif de performance nerg tique il pr voit galement qu apr s les tudes de projet et avant la consultation des entreprises le ma tre d ouvrage fixe sur proposition du ma tre d uvre un co t d objectif des travaux et un objectif de consommation d nergie La consultation des groupements comportant des constructeurs et des soci t s de service en efficacit nerg tique SSEE porte sur deux param tres le co t des travaux et le niveau d engagement du groupement sur la consommation d nergie Le niveau propos dans les offres ne doit pas d passer l objectif fix par le ma tre d ouvrage qui figure en clair dans les documents de la consultation en tant que niveau maximal de consommation d nergie Dans la majorit des cas la complexit de l op ration permettra d utiliser le dialogue comp titif pour la consultation Dans ce cadre des solutions alternatives pourront tre pr sent es par les groupements dans la limite autoris e par le r glement de la consultation L engagement de performance de la ma trise d uvre sera r put satisfa
87. te tudes de diagnostic sur la base de laquelle s engagera ou non la suite une mission de base de ma trise d uvre n goci e au vu des objectifs atteindre mieux d finis du fait de cette phase pr alable article 12 du d cret n 93 1268 du 29 novembre 1993 Mais cette d marche diagnostic pr vue par le d cret d application de la loi MOP au niveau de chaque op ration peut gagner tre engag e plus globalement l chelle de l ensemble du patrimoine du ma tre d ouvrage ou tout le moins si ce patrimoine est constitu d l ments tres divers par cat gories de b timents homog nes ou encore par zones g ographiques pr sentant une unit de site C est l int r t de cette approche globale pr alable toute d cision d op ration sur tel ou tel l ment de son patrimoine que nous souhaitons souligner ici en vue de d terminer la suite en toute connaissance des conditions satisfaire les op rations conduire 10 Cette d marche globale permet de hi rarchiser les priorit s et d optimiser la valorisation du patrimoine et son ad quation aux usages satisfaire On pourra ainsi par exemple viter d investir dans la r novation d un b timent tr s d grad si les activit s qu il h berge ont vocation tre regroup es ailleurs pour un meilleur service rendu dans une configuration plus favorable C est ainsi que l Etat a pr vu dans une circulaire du 16 janvier 2009 une approche
88. te intervention d une ma trise d oeuvre permet de comparer plusieurs types d nergie et donc autant de solutions techniques Elle peut contribuer faciliter les r ponses d artisans et de PME Elle permet de contr ler l ex cution des travaux et d assister le ma tre d ouvrage durant toute l op ration sans l intervention d un AMO 20 Document 5 ENVIRONNEMENT LE CONTRAT DE PERFORMANCE ENERGETIQUE MODE D EMPLOI Le moniteur 26 novembre 2010 Outil cl de la ioi Grenelle 2 le contrat de performance nerg tique CPE vise permettre la mise en uvre des objectifs de r duction de la consommation nerg tique des b timents Les pouvoirs publics encouragent la passation de ce type de contrat l Etat envisage de lancer d s 2011 une exp rimentation portant sur la passation de CPE dominante de services sur une cinquantaine de b timents publics Bien qu il n existe pas actuellement de r gime juridique propre au CPE il est possible d en d finir les principales caract ristiques avec leurs cons quences Le droit fran ais n a pas encore donn de d finition du CPE En revanche selon la directive communautaire 2006 32 CE du 5 avril 2006 relative l efficacit nerg tique le CPE est un accord contractuel entre le b n ficiaire et le fournisseur d une mesure visant am liorer l efficacit nerg tique selon lequel des investissements dans cette mesure sont consentis afin de parvenir un niveau d am
89. tefois la personne publique devra prendre garde ne pas m conna tre l interdiction du paiement diff r article 96 du CMP Dans les CP et les contrats portant sur les b timents priv s la r mun ration de l op rateur sera vers e pendant toute la dur e du contrat Elle sera li e aux objectifs de performance et pourra se r partir en plusieurs composantes le loyer financier correspondant au remboursement de l investissement principal et int r ts le loyer gros entretien renouvellement et le loyer maintenance La revente d nergie produite l aide d quipements mis en place par l op rateur ex panneaux photovolta ques pourra constituer un compl ment de r mun ration Sanctions Le contrat doit pr voir une p riode de r glage au cours de laquelle aucune p nalit ne pourra tre appliqu e Cette p riode doit tre d finie en fonction de la nature des prestations confi es l op rateur Il semble cependant qu un d lai de 90 jours soit commun ment admis Si les objectifs de r duction de la consommation ne sont pas atteints l op rateur devra payer au b n ficiaire le co t de la consommation d nergie suppl mentaire le contrat doit pr voir une formule appliquer avec un co t moyen de l nergie primaire Le b n ficiaire pourra galement appliquer une p nalit selon des modalit s de calcul pr ciser Ces p nalit s ne seront pas applicables en cas de force majeure d une carence des gestionnaires d
90. tifs atteindre en termes de consommation nerg tique travers un programme performanciel Si le b n ficiaire change les modalit s d utilisation des b timents ou fait r aliser des travaux susceptibles d avoir un impact sur les performances nerg tiques les objectifs pourront tre r valu s en cours d ex cution du contrat Contr le La plupart du temps le b n ficiaire proc dera un contr le sur pi ces et sur place Un comit de suivi compos de repr sentants de l op rateur et du b n ficiaire peut galement tre cr Pour chaque fluide les quantit s consomm es et effectivement mesur es sont corrig es pour tenir compte le cas ch ant des variations de conditions par rapport aux conditions prises en compte lors de la d finition des objectifs conditions climatiques conditions d occupation du b timent Les quantit s ainsi corrig es sont ensuite converties en nergie primaire L addition des quantit s d nergie primaire ainsi obtenues pour chaque fluide permet d tablir la consommation r elle corrig e qui sera compar e l objectif de consommation P R mun ration L op rateur est r mun r par un prix ou un loyer s agissant des contrats de partenariat vers par le b n ficiaire Dans les march s publics la r mun ration de l op rateur sera tablie partir d un prix forfaitaire auquel sera appliqu e une formule permettant la prise en compte de la performance atteinte Tou
91. tion besoins et contraintes objectifs exigences et performances attendues en terme de r glementations ou de qualit notamment en mati re environnementale et nerg tique contraintes li es l usage et l exploitation du b timent co t pr visionnel d finition des indicateurs de suivi des performances dont le contenu pourra voluer pendant les tudes d avant projet pour se stabiliser avant toute tude de projet cf article 2 de la loi MOP 4 Passation du march relatif la mission de base de ma trise d uvre de l op ration Sur la base du programme le ma tre d ouvrage lance sa consultation de ma trise d uvre ou s il a pris la pr caution de passer un accord cadre pour le diagnostic proc de la mise au point du march de ma trise d uvre avec le titulaire du march de diagnostic Dans le cas particulier d une op ration dont l une des finalit s est de contribuer une am lioration significative de l efficacit nerg tique du b timent la question essentielle de la garantie d atteinte des performances doit tre assum e par les acteurs de l op ration On pr sente deux cas contrast s l un o la taille modeste de l op ration ne justifie pas la mise en uvre complexe d un m canisme avec engagement sur les r sultats de consommation nerg tique le ma tre d uvre tant alors soumis une obligation de performance l autre pour une op ration enjeux importants o les objectifs de p
92. tre d ouvrage des actions de son plan strat gique arr t l issue des tudes de diagnostic On s est attach d crire l articulation entre les diff rents acteurs et particuli rement le positionnement de la ma trise d uvre mise en oeuvre du Grenelle de l environnement va Les montages d op ration propos s se situent dans le cadre du code des march s publics Ils ne traitent donc pas des partenariats publics priv s autoris s par des textes r cents Cette fiche n a pas pour objet de d crire les contrats de performance nerg tique CPE avec engagement de r sultat dont un ou plusieurs mod les type sont en cours de mise au point par le minist re de l cologie de l nergie du d veloppement durable et de la mer MEEDDM Pour autant l on a cherch pr ciser la notion d engagement des prestataires sur les performances atteindre en mati re d conomie d nergie tout Elle aborde successivement Comment aborder la requalification de son patrimoine immobilier L importance d une approche globale assise sur une bonne connaissance de l existant I Le diagnostic strat gique de patrimoine et le plan strat gique du ma tre d ouvrage 1 Le diagnostic strat gique de patrimoine 2 Le plan pluriannuel strat gique d entretien et de mise en valeur du patrimoine 3 La mise en oeuvre des actions du plan strat gique il Le montage des op rations soumises la loi MOP 1 Le pr programme de l op ration
93. tront de r pondre la vari t des attentes et des approches financi res des ma tres d ouvrage Tous ces contrats partagent une m me finalit l am lioration de la performance nerg tique du b timent et s appuient sur un m me m canisme la garantie des performances contractuelles Quels types de CPE peut on distinguer Une premi re famille de CPE regroupe les contrats portant sur les quipements nerg tiques les quipements de gestion et leur maintenance Ce sont donc des contrats mixtes portant sur des fournitures et des services Ils supposent selon le besoin des investissements assez mod r s par rapport aux CPE ayant fait l objet des contrats de partenariat actuellement conclus Leur horizon est donc assez logiquement plus court et peut varier selon le cas de quatre cinq ans huit dix ans Ils pourront pr tendre parvenir des baisses de consommations d nergie de 15 20 environ Les premi res exp riences y compris celles conduites l tranger font ressortir que ces contrats peuvent s autofinancer les conomies de charges r alis es sur la p riode contractuelle peuvent couvrir le co t du contrat pour le ma tre d ouvrage Ces contrats en ce qu ils ne touchent pas la structure du b timent pourront m me tre conclus par les utilisateurs eux m mes sur les parties privatives et pour la dur e de leur bail dans les immeubles usage tertiaire e Une seconde famille de CPE peut rassembler
94. u es grande chelle au moyen de contrats de performance nerg tique conclus avec des soci t s de services nerg tiques pour lesquels elle a mis au point un contrat standardis gt Situation fran aise 13 En France le secteur du b timent consomme 43 de l nergie finale totale et g n re 23 des missions de gaz effet de serre CE http Avww fedesco be fr index html 30 Rapport sur les contrats de performance nerg tique Premi re partie Etat des lieux Millions de tep 0 70 75 80 85 90 95 00 05 09 A Usages non nerg tiques C Transports E Agriculture B R sidentiel tertiaire D Industrie hors sid rurgie F Sid rurgie Figure 1 Evolutions des consommations nerg tiques finales par secteur d activit Source CGDD SoeS Agriculture 3 A Transport 33 Figure 2 R partition des consommations 2009 en France par secteur d activit nergie finale Source CGDD SOeS Parmi l ensemble des secteurs conomiques le secteur du b timent est donc le plus gros consommateur d nergie 14 En application de l article 2 I de la loi n 2009 967 du 3 ao t 2009 de programmation relative la mise en uvre du Grenelle de l environnement dite Loi Grenelle 1 la France s est fix comme objectif de diviser par quatre les missions de gaz effet de serre entre 1990 et 2050 soit une moyenne de r duction de 3 par an 15 Cette ambition est traduite d

sujet national pour l`ensemble des centres de gestion

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