les marques de l`etat : un actif immatériel de grande valeur
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1. l article 23 de la loi n 2014 1545 du 20 d cembre 2014 relative la simplification de la vie des entreprises l ordonnance n 2015 1127 du 10 septembre 2015 portant r duction du nombre minimal d actionnaires dans les soci t s anonymes non cot es r duit de sept deux le nombre minimal d actionnaires n cessaire pour constituer une soci t anonyme non cot e Modifiant l article L 225 1 du code de commerce l article 1er de l ordonnance pr voit que le nombre d associ s est au minimum de deux pour la constitution d une soci t anonyme non cot e le nombre minimum de sept associ s tant maintenu pour les soci t s cot es Le texte aligne ainsi les dispositions applicables ce type de soci t la r gle de droit commun pr vue l article 1832 du code civil Service en ligne de v rification des avis d imp t sur le revenu La direction g n rale des finances publiques DGFiP a pr sent le 17 septembre 2015 le service de v rification des avis d imp t sur le revenu en ligne Accessible en ligne et gratuitement ce service permet aux institutionnels et aux professionnels mairie conseil g n ral bailleur public ou priv agence immobili re organisme de cr dit banque de v rifier l authenticit de certains l ments fiscaux figurant sur l avis ou le justificatif d imp t qui leur est pr sent par des particuliers Sur pr sentation du num ro f2. celle de sa filiale et qu aucun autre facteur ne caract rise individuellement le comportement reproch la soci t m re En tout tat de cause la responsabilit de la soci t m re ne saurait exc der celle de la filiale et le Tribunal a commis une erreur de droit en s abstenant d aligner le montant de l amende inflig e Total sur celui r duit de sa filiale CJUE 17 septembre 2015 aff C 597 13 P Total SA c Commission et aff C 634 13 P Total Marketing Services SA c Commission i D termination du calcul des int r ts relatifs la r cup ration d une aide d Etat Dans un arr t du 3 septembre 2015 la Cour de justice de l Union europ enne CJUE a d clar conforme au droit de l Union une r glementation italienne pr voyant d appliquer la r cup ration d une aide d Etat une base de calcul des int r ts renvoyant un r glement de l Union qui n tait pas en vigueur au moment de l adoption de la d cision de r cup ration En l esp ce le litige opposait la soci t A2A l Agence des imp ts et des taxes italienne quant la r cup ration d une aide d tat d clar e incompatible avec le march commun en 2002 A la suite d un arr t de la Cour constatant son retard r cup rer les aides aupr s des b n ficiaires l Italie avait pris en 2008 des mesures pr voyant notamment par un renvoi un r glement de l Union entr en vig
3. fixe les montants de ces indemnisations l l NW Institution R glement g n ral de la Haute Autorit pour la transparence de la vie publique Publi au Journal officiel de la R publique fran aise du 13 septembre 2015 le r glement g n ral de la Haute Autorit pour la transparence de la vie publique fixe les r gles d organisation et de fonctionnement de l instance en ce qui concerne la d ontologie des membres qui ne re oivent et ne sollicitent d instruction d aucune autorit l agr ment des associations ayant cinq ann es d existence compter de leur d claration et une activit effective et publique en vue de lutter contre la corruption et les atteintes la probit publique la correspondance la saisine ainsi que le fonctionnement interne de l instance En outre le texte d termine les proc dures applicables aux actes de la Haute Autorit aux d clarations de situation patrimoniale d int r ts et d activit s la situation fiscale des membres du Gouvernement aux conflits d int r ts et aux manquements la dignit la probit et l int grit instruction proc dure d injonction ainsi qu aux avis rendus en mati re d exercice d activit s priv es Soutien de l Etat l investissement local Lors d une communication pr sent e au Conseil des ministres du 16 septembre 2015 le ministre des finances et des comptes publics et la ministre de la d centralisatio
4. les juges ne pourront pas exercer d activit s professionnelles contraires leur nomination et l attribution des affaires serait al atoire afin d viter les conflits d int r ts Jurisprudences Responsabilit de la soci t m re d riv e de celle de sa filiale Par un arr t du 17 septembre 2015 la Cour de justice de l Union europ enne CJUE a ramen l amende inflig e dans le cadre d une entente Total conjointement et solidairement avec sa filiale Totale France aujourd hui devenue Total Raffinage Marketing de 128 125 millions d euros Par une d cision de 2008 la Commission europ enne avait constat que Total et sa filiale avaient particip une entente sur le march des cires de paraffine dans l Espace conomique europ en et sur le march allemand du Gatsch mati re premi re n cessaire la fabrication des cires de paraffine R pondant en qualit de soci t m re du comportement infractionnel de sa filiale d tenue 100 la soci t Total a t condamn e conjointement et solidairement avec Total France Les deux soci t s ont alors saisi de deux recours diff rents le Troun e Al avait rejet la demande de Total mais avait r duit l amende inflig e Sa filiale Selon la CJUE le Tribunal aurait d faire b n ficier Total de la m me r duction d amende dans la mesure o la responsabilit de la soci t m re est d riv e de
5. 2015 M Jean Denis COMBREXELLE a remis au Premier ministre un rapport intitul la n gociation collective le travail et l emploi gt l 1 visant d velopper le dialogue social travers une modernisation de l accord collectif Il souligne que dans un contexte de crise la mauvaise perception de la n gociation collective s explique notamment par une norme trop d taill e en fonction des int r ts de chaque partie la n gociation laquelle est per ue par les employeurs comme une contrainte et un co t plut t que comme un levier de performance Le rapport propose de clarifier et d largir d ici 2016 le champ de la n gociation sociale dans les domaines des conditions de travail du temps de travail de l emploi et des salaires ACTES d ouvrir la n gociation de nouveaux champs des relations sociales responsabilit sociale des entreprises et conomie digitale de d finir les missions des branches en pr cisant ce qui rel ve de l ordre public conventionnel ou encore de g n raliser le principe de l accord majoritaire d entreprise D ici 2019 il sugg re de mettre en place une nouvelle architecture du code du travail pour distinguer sur l ensemble des dispositions ce qui rel ve de l ordre public du renvoi encadr la n gociation collective et ce qui rel ve du suppl tif en l absence de n gociation et de proc der une r forme constitutionnelle afin d inscrire dans
6. de l Etat sont des rep res qui donnent du sens de la lisibilit et de la coh rence Elles contribuent non seulement la performance de l action publique mais sont aussi cr atrices d externalit s positives au b n fice de l conomie et de la soci t en g n ral C est le cas par exemple de la marque La Frenchtech qui d signe la fois l cosyst me des startups fran aises et la politique publique de soutien ces entreprises En s appuyant sur une marque forte l ambition est de f d rer l cosyst me d en soutenir la croissance et de le faire rayonner dans le monde Les marques de l Etat v hiculent les valeurs et l image du service public ont une fonction de garantie quant l origine publique des produits et services propos s ou quant au caract re officiel d un signe distinctif Elles requi rent de ce fait une protection adapt e pour viter qu elles ne soient d tourn es ou ne donnent lieu des usages pr judiciables l action publique ou pouvant induire en erreur les usagers C est pour r pondre de fa on efficiente cette exigence que le d cret n 2015 716 du 23 juin 2015 met en place une gestion mutualis e des marques de l Etat dont l APIE aura la responsabilit partir du 1er novembre 2015 A ce titre l agence mettra en uvre pour le compte des administrations civiles et militaires de l Etat les strat gies pertinentes de protection de leurs marques Il s agira notamment pour l agence
7. de prendre en charge la surveillance et la d fense des quelque 750 marques d pos es l INPI et de proc der au d p t de nouvelles marques Les identit s publiques ayant de plus en plus une dimension num rique la protection des marques est d sormais indissociable d une s curisation des noms de domaine associ s C est la raison pour laquelle le d cret du 23 juin 2015 donne aussi de nouvelles comp tences l agence pour assister les services de l Etat dans ces d marches Cette nouvelle mission de l APIE s inscrit dans le prolongement naturel de son r le d appui aux administrations pour valoriser leurs actifs immat riels d marches qui le plus souvent directement ou indirectement mettent en jeu des questions de marque et d image C est notamment le cas des savoir faire des services publics qu il s agisse par exemple d expertises ou d innovations m tiers pour lesquelles l agence d veloppe de nouvelles initiatives pour favoriser leur diffusion et tirer parti de leur potentiel de valeur au sein de la sph re administrative et en dehors Lorsqu ils sont mis en valeur ces savoir faire nourrissent l image de marque d une institution En retour une marque forte et reconnue contribue positionner une expertise publique comme r f rence dans son domaine Cela repr sente ind niablement un atout pour la mission de service public mais aussi par exemple pour la valorisation de l expertise fran aise l international Cette cont
8. la France la QPC n avait pas lieu d tre transmise au Conseil constitutionnel CE 14 septembre 2015 n 389806 M Jurisprudence Refus motiv de renvoi d une QPC et convention EDH Dans ces esp ces les requ rants ont saisi la CEDH pour critiquer le refus de la Cour de Cassation de renvoyer une QPC devant le Conseil constitutionnel La Cour rappelle que lt l article 6 ne garantit pas en tant que tel le droit d acc s un tribunal pour contester la constitutionnalit d une disposition l gale notamment lorsque le droit national pr voit que le contr le de constitutionnalit n est pas d clench directement par un requ rant mais par un renvoi effectu par la juridiction devant laquelle l inconstitutionnalit all gu e est soulev e Le refus d un juge interne de poser une question pr judicielle peut dans certains cas affecter l quit de la proc dure notamment lorsque ce refus est arbitraire En l esp ce le juge fran ais a motiv ses d cisions au regard des crit res de non renvoi d une QPC tels qu nonc s par l article 23 5 de la loi organique et aucune apparence d arbitraire de nature affecter l quit de la proc dure en cause ne saurait tre soulev e CEDH 28 ao t 2015 n 3569 12 Jacky Renard c France et 3 autres requ tes Publication du d cret modifiant la partie r glementaire du code de justice administrative Publi au Journal officiel de la R pub
9. publics de faible montant co teux en temps et en moyens d all ger les charges des acheteurs et des op rateurs conomiques Afin d assurer la coh rence du CMP le d cret du 17 septembre 2015 proc de l alignement du seuil partir duquel les march s publics doivent tre pass s sous forme crite art 11 141 et 190 du CMP et notifi s avant tout commencement d ex cution art 81 171 et 254 du CMP sur le seuil de dispense de proc dure art 28 146 et 203 du CMP Pour les m mes raisons le seuil d clenchant l obligation de pr voir une publicit pr alable est galement modifi art 40 150 et 212 du CMP Le lieu d ex cution du contrat d termine le tribunal territorialement pr contractuel Dans une d cision du 26 juin 2015 le Conseil d Etat pr cise que la juridiction territorialement comp tente pour juger d un r f r pr contractuel n est pas le tribunal du lieu du si ge de l autorit qui a lanc la proc dure contest e mais en application des articles R 312 1 et R 312 11 du code de justice administrative celui dans le ressort duquel le contrat doit tre ex cut comp tent pour juger d un r f r Le Conseil d tat rappelle en outre les conditions dans lesquelles le pouvoir adjudicateur peut rejeter une candidature du fait de l irr gularit de la signature lectronique de l acte d engagement En application de l article 2 de l arr t minist riel du 15 juin 2012 re
10. 7 1 de la Convention europ enne des droits de l Homme la Cour europ enne des droits de l Homme a confirm la d cision du juge fran ais et rel ve qu en l esp ce les mesures de s ret et l hospitalisation d office n ont pas t ordonn es apr s condamnation pour une infraction N ayant pas le caract re de sanction elles doivent tre analys es comme des mesures pr ventives auxquelles le principe de non r troactivit n a pas vocation s appliquer CEDH 3 septembre 2015 n 42875 10 affaire Berland c Francel Commande publique Commande publique Commande publique LETTRE D ACTUALIT JURIDIQUE DES MINIST RES ECONOMIQUES ET FINANCIERS 1 JEUDI SUR 2 N 194 24 SEPTEMBRE 2015 NW Achat public La Lettre de l OEAP n 33 est parue fin juillet Apr s trois num ros consacr s au recensement cette dition vous offre une synth se de l actualit de l Observatoire Un OEAP qui se tourne vers l avenir et qui entame une r flexion sur l largissement de son champ d action avec l affirmation de la place des concessions au sein de la commande publique Des perspectives nouvelles et probablement des volutions qui se profilent quant ses modalit s d organisation et de fonctionnement Consulter la Lettre de l OEAP N 33 Nouvelle version de la recommandation nutrition du GEM RCN Le GEM restauration collective et nutrition publie une nouvelle version de la recomm
11. Be bO MISETERES DENH EAUITQUES ET Ma HOIERE Lier fpetir Poin wir rr MAFUELAPDE ki HOAKE Sommaire Lire ou imprimer toute la Lettre Consulter la lettre sur Institutions Soutien de l Etat l investissement local E Juridiction Publication du d cret modifiant la partie r glementaire du code de justice administrative W commande publique Rehaussement 25 000 euros du seuil de dispense de proc dure des march s publics m Finances publiques Rapport de la Cour des comptes sur la masse salariale de l Etat E March s Un syst me juridictionnel des investissements E Entreprises Suspension de la fabrication de l importation de l exportation et de la mise sur le march de produits contenant du bisph nol A a Questions sociales Adoption par l Assembl e nationale du projet de loi d adaptation de la soci t au vieillissement E Et aussi Rapport de la Douane fran aise D douanez en France 40 mesures concr tes en faveur des entreprises LETTRE D ACTUALIT JURIDIQUE DES MINIST RES CONOMIQUES ET FINANCIERS 1 JEUDI SUR 2 N 194 24 SEPTEMBRE 2015 DRECTION DES AFFAIRES JURIDIQUES DITO LES MARQUES DE L ETAT UN ACTIF IMMAT RIEL DE GRANDE VALEUR Danielle BOURLANGE Directrice g n rale de l Agence du patrimoine immat riel de l Etat Symboles d une institution d une politique publique ou encore d un label public les marques
12. Commission europ enne et les tats membres se soient saisis de ce probl me de nombreux efforts sont encore selon la Cour des comptes fournir Elle rel ve toutefois de bonnes pratiques notamment la collecte syst matique d informations sur les erreurs li es la passation et l attribution des march s publics Si la situation ne s est pas am lior e d ici la fin de l ann e prochaine la Cour recommande la Commission europ enne de suspendre le versement des paiements 2014 2020 issus du fonds europ en de d veloppement r gional du fonds de coh sion et du fonds social europ en dont une partie importante est d pens e par voie de march s publics aux Etats ne respectant pas les crit res fix s pour l utilisation des financements relevant de ces fonds Finances publiques Finances publiques Finances publiques LETTRE D ACTUALIT JURIDIQUE DES MINIST RES CONOMIQUES ET FINANCIERS 1 JEUDI SUR 2 N 194 24 SEPTEMBRE 2015 V Union Europ enne La Commission constate des carts entre montants th oriques et perception de la TVA Selon un rapport pr sent le 4 septembre 2015 par la Commission europ d p enne des carts importants persistent entre le montant th orique des recettes de TVA et la perception effective au sein de l UE En 2013 cet cart ne s est pas am lior par rapport 2012 augmentant de 2 8 Md en valeur absolue mais il reste stable en po
13. ONDAM a t respect pour la cinqui me ann e cons cutive le taux de progression des d penses d assurance maladie s est acc l r 2 4 par rapport aux ann es pr c dentes La Cour pr conise une r forme de l offre de soins notamment s agissant des d penses li es aux soins des infirmiers et masseurs kin sith rapeutes lib raux qui ont augment de 10 Md en 2014 et appelle un pilotage resserr du syst me de soins entre l assurance maladie et le minist re de la sant qui devrait contribuer une r duction des d ficits Enfin elle effectue une comparaison avec le syst me allemand en exc dent pour l assurance maladie de 12 Md entre 2000 et 2014 au sein duquel l objectif de maintien de l quilibre financier constitue une priorit Sur les 240 recommandations formul es par la Cour des comptes entre 2012 et 2014 59 ont t mises en uvre au moins partiellement Jurisprudence Sanctions pour non d claration des comptes bancaires l tranger Saisi par le Conseil d Etat d une question prioritaire de constitutionalit le Conseil constitutionnel s est prononc le 17 septembre 2015 sur la conformit aux droits et libert s garantis par la Constitution du paragraphe IV de l article 1736 du code g n ral des imp ts dans sa r daction issue de la loi du 30 d cembre 2008 de finances rectificative pour 2008 La disposition contest e pr voit un
14. administratifs d outre mer Jurisprudence Comp tence du juge administratif pour se prononcer sur une question pr judicielle relative la l galit d un acte administratif i Dans cette affaire une soci t usager d un port maritime conteste le paiement d une contribution environnementale laquelle elle est assujettie et qui a t instaur e par la commune en r percussion d une redevance sp ciale pour l enl vement des d chets m nagers Le tribunal administratif TA saisi en premier ressort a d clin sa comp tence au motif que la contribution constituait la contrepartie d un service public industriel et commercial Saisi par la requ rante le tribunal d instance admet sa comp tence mais consid rant qu il ne lui appartient pas d appr cier la l galit de la d lib ration ayant institu la redevance pose une question pr judicielle sur ce point au tribunal administratif qui saisit alors le Tribunal des conflits TC Selon le TC le recouvrement des redevances composant le droit de port suivent le r gime des cr ances recouvr es par l administration des douanes dont le contentieux rel ve du juge judiciaire Reconnaissant la pl nitude de juridiction de l ordre judiciaire en la mati re il juge que le tribunal d instance tait comp tent pour se prononcer sur la l galit de la d lib ration instituant la redevance sans qu il lui f t n cessaire de poser une question
15. andation nutrition Cette recommandation est compl t e par six nouvelles fiches th matiques destin es guider les acheteurs publics pour la r daction des march s de restauration en fonction des produits et des publics concern s Acc der aux documents Rehaussement 25 000 euros du seuil de dispense de proc dure des march s publics Le d cret n 2015 1163 du 17 septembre 201541 publi le 20 septembre 2015 rel ve les seuils de dispense de proc dure contenus dans le code des march s publics CMP de 15 000 25 000 euros HT pour les pouvoirs adjudicateurs et de 20 000 25 000 euros HT pour les entit s adjudicatrices Apr s la publication de l ordonnance n 2014 697 du 26 juin 2014 relative au d veloppement de la facturation lectronique du d cret n 2014 1097 du 26 septembre 2014 portant mesures de simplification applicables aux march s publics et de l ordonnance n 2015 899 du 23 juillet 2015 relative aux march s publics le rel vement de ces seuils constitue une tape importante dans la politique de simplification du droit des march s publics et d am lioration de l acc s des PME la commande publique Tr s favorablement accueillie tant par les acheteurs publics que par les entreprises dans le cadre de la consultation publique ouverte cet t cette mesure assortie des garanties n cessaires au respect des principes de la commande publique permettra en limitant le formalisme pesant sur les march s
16. ch s Marches LETTRE D ACTUALIT JURIDIQUE DES MINIST RES ECONOMIQUES ET FINANCIERS 1 JEUDI SUR 2 N 194 24 SEPTEMBRE 2015 WW Concentration Rapprochement des activit s de General Electric et d Alstom dans le domaine de l nergie Par une d cision du 8 septembre 2015 et sur le fondement du r glement CE n 139 2004 du Conseil du 20 janvier 2004 relatif au contr le des concentrations entre entreprises l la Commission europ enne a autoris le projet d acquisition des activit s nerg tiques d Alstom France par General Electric GE Etats Unis sous certaines conditions Les r serves mises par la Commission portaient sur le march des turbines gaz de grande puissance qui ne compte dans l espace conomique europ en que quatre concurrents part enti re GE dominant le march suivi par Siemens Allemagne Alstom et Mitsubishi Hitachi Power Systems Japon La Commission souhaitait viter que l acquisition des activit s nerg tiques d Alstom sur le march concern entra ne l viction de l un des principaux concurrents de GE et qu une telle concentration ait pour effet de porter pr judice l innovation et de faire grimper les prix sur le march d une technologie essentielle pour lutter contre le changement climatique L autorisation d livr e par la Commission a donc t subordonn e la cession par Alstom des principaux actifs de l activit de turbines gaz d
17. e grande puissance au profit de la soci t italienne Ansaldo acqu reur potentiel effectif et cinqui me acteur sur le march dont l ampleur de l activit est plus limit e que celle de ses concurrents M Energie Besoins nerg tiques europ ens et nergie olienne Selon les pr visions de l Association europ enne de l nergie olienne EWEA publi es le 16 septembre 2015 l nergie olienne pourrait couvrir un quart de la demande en lectricit de l Europe d ici 2030 si les Etats membres de l Union europ enne respectent leurs engagements en mati re de climat et d nergie Aujourd hui la capacit olienne de 128 8 gigawatts que produit l Europe permet de couvrir 10 de la consommation nerg tique europ enne dans une ann e de vent normale L EWEA pr voit la production suppl mentaire de 320 gigawatts gr ce aux nouvelles installations oliennes terrestres 254 gigawatts et maritimes 66 gigawatts qui pourraient couvrir 24 4 de la demande d lectricit d ici la fin de la prochaine d cennie Ces pr visions sont toutefois conditionn es par de nombreux facteurs politiques et r glementaires ainsi que par une structure de gouvernance claire pour atteindre l objectif d fini l an dernier de 27 du bouquet nerg tique d ici 2030 Un syst me juridictionnel des investissements La Commission europ enne a rendu publique le 16 septembre 2015 une proposition visant cr er un no
18. e amende pour m connaissance de l obligation de d clarer tout compte bancaire ouvert utilis ou clos l tranger d un montant de 1500 l port 10000 lorsque le compte a t ouvert dans un Etat ou territoire qui n a pas conclu une convention d assistance administrative avec la France en vue de lutter contre la fraude et l vasion fiscales permettant l acc s aux renseignements bancaires Selon le Conseil constitutionnel ce dispositif r pressif qui a pour objet de lutter contre la fraude et l vasion fiscales objectif valeur constitutionnelle et instaure des sanctions dont la nature est i li e celle de l infraction m me par le cumul d amendes qu elles permettent n est manifestement pas disproportionn avec les faits r prim s Le grief tir de la m connaissance du principe d individualisation des peines est galement cart par le Conseil au motif que la modulation des peines est pr vue en fonction de la gravit des faits si le compte est ouvert dans un tat ou territoire ayant ou non conclu avec la France une convention d assistance administrative selon deux montants forfaitaires d amende que le juge peut d cider de prononcer ou non apr s avoir effectu son contr le sur les faits consid r s Les dispositions contest es sont donc d clar es conformes la Constitution l Conseil constitutionnel 17 septembre 2015 n 2015 481 QPC Mar
19. ent du Pacte de responsabilit et de solidarit du plan TPE PME et du plan pour acc l rer l investissement annonc le 8 avril dernier l ensemble des mesures de soutien aux entreprises devrait repr senter 33 Md en 2016 et 41 Md en 2017 Les nouveaux all gements de charges sur les salaires compris entre 1 6 et 3 5 SMIC seront mis en uvre compter du 1er avril prochain S agissant des m nages 8 millions de foyers devraient voir leur imp t sur le revenu diminuer en 2016 La pr sentation du PLF pour 2016 est pr vue pour le conseil des ministres du 30 septembre celle du PLFSS pour 2016 le 7 octobre avant leur transmission au Parlement Rapport de la Cour des comptes sur la masse salariale de l Etat A la demande de la commission des finances du S nat et en application du 2 de l article 58 de la loi organique n 2001 692 du 1er ao t 2001 relative aux lois de i finances l la Cour des comptes a rendu public un rapport sur la masse salariale de l Etat En 2014 la r mun ration des 2 millions d agents de la fonction publique d Etat s levait 120 8 Md en comptabilit budg taire 278 Md pour les 6 millions d agents des trois fonctions publiques correspondant 40 du budget g n ral L augmentation de la masse salariale de l Etat a ralenti ces derni res ann es avec une croissance de 0 5 par an en moyenne depuis 2006 contre 2 dans la premi re moiti des ann es 2000 en raison notam
20. es comptes sur l application des lois de financement de la s curit sociale Dans le cadre de sa mission constitutionnelle d assistance au Parlement et au Gouvernement la Cour des comptes a rendu public le 15 septembre 2015 son rapport i P r z 4 P annuel sur l application des lois de financement de la s curit s cialel en application des dispositions des articles LO 132 3 du code des juridictions ancre et LO 111 3 du code de la s curit sociale Mi Le rapport rel ve qu en 2014 les comptes de la s curit sociale sont rest s de mani re conforme la pr vision en loi de financement initiale en d ficit hauteur de 13 2 Md ensemble des r gimes et du fonds de solidarit vieillesse contre 15 4 Md en 2013 Cette am lioration s explique par une progression des ressources due notamment des mesures nouvelles d augmentation des pr l vements plus rapide que celle des d penses La Cour rel ve un ralentissement du rythme des r ductions du d ficit pr vu pour 2015 en raison d une progression limit e des recettes 19 1 Md de recettes nouvelles ayant d j t per ues depuis 2012 et recommande de porter l effort sur la ma trise des d penses Les nouvelles pr visions laissent craindre un d calage du retour l quilibre des comptes sociaux au del de 2020 et de la diminution de la dette sociale au del de 2016 M me si l
21. exon ration dont b n ficiaient les travailleurs ind pendants non agricoles relevant de l article L 133 6 8 du code de la s curit socialel micro entrepreneur du paiement de la taxe pour frais de chambres consulaires recouvr e par les URSSAF et la CGSS Caisse g n rale de s curit sociale le d cret n 2015 1137 du 14 septembre 2015 publi au Journal officiel de la R publique fran aise du 16 septembre 2015 fixe les modalit s du reversement de ces sommes recouvr es par l ACOSS la Direction g n rale des finances publiques Il pr cise que le versement de ces montants est effectu au plus tard le dernier jour du premier trimestre de l ann e suivant leur encaissement et peut tre accompagn d un flux d information comptable d taillant la ventilation de chaque taxe par attributaire final Le d cret s applique aux sommes dues compter du ler janvier 2015 Emploi Conditions de travail et soutenabilit En ao t 2015 le Centre d tudes de l emploi a publi un rapport intitul conditions de travail et soutenabilit des connaissances l action gt l dans lequel il d finit le travail soutenable comme celui qui permet aux strat gies issues du couple d clin construction de se r aliser d tre efficientes en termes de r sultats du travail et transf rables Le rapport tudie particuli rement le travail r p titif sous cadence cas de l assemblage dans l i
22. ir d nergies renouvelables ou de r cup ration provenant de gaz de mine ou de cog n ration partir de gaz naturel pourront en faire demande aupr s d Electricit de France et b n ficier d un compl ment de r mun ration ou de l obligation d achat selon la clef de r partition fix e par le texte L entr e en vigueur du texte est pr vue pour janvier 2016 Jurisprudence Indivisibilit du contrat de cr dit et du contrat de vente Dans un arr t du 10 septembre 2015 la Cour de Cassation a rappel que selon le principe d indivisibilit conventionnelle entre les contrats de cr dit et les contrats de vente au sens de l article 1218 du code civil l offre de cr dit tait affect e au contrat principal de vente et qu en cas de d faut dans l ex cution de ce dernier le contractant est en droit de demander la r solution des deux contrats du fait de leur interd pendance En principe l annulation ou la r solution du cr dit emporte pour l emprunteur l obligation de rembourser au pr teur le capital vers sauf en cas de faute du pr teur dans la remise des fonds pr t s La Cour souligne l obligation pour le pr teur de s assurer de l ex cution effective et int grale du contrat principal avant toute lib ration de fonds z En l esp ce elle a donn raison aux requ rants qui ayant fait l acquisition d un toit photovolta que aupr s de la soci t BSP Groupe VPF en recourant un emprunt consenti
23. iscal et de la r f rence de l avis d imposition cet outil permet de confirmer des donn es d j fournies par le particulier Suspension de la fabrication de l importation de l exportation et de la mise sur le march de produits contenant du bisph nol A Saisi par le Conseil d tat d une question prioritaire de constitutionnalit le Conseil constitutionnel s est prononc dans sa d cision n 2015 480 QPC du 17 septembre 2015 sur la conformit la Constitution des dispositions de l article ler de la loi n 2010 729 du 30 juin 2010 qui pr voit la suspension de la fabrication de l importation de l exportation et de la mise sur le march de tout conditionnement contenant ou ustensile comportant du bisph nol A et destin entrer en contact direct avec des denr es alimentaires Selon l association requ rante les dispositions contest es m connaissaient le principe de libert d entreprendre Si le Conseil constitutionnel n a pas jug que la suspension de l importation et de la mise sur le march national des produits contenant du bisph nol A portait une atteinte manifestement disproportionn e la libert d entreprendre au regard de l objectif de protection de la sant il a cependant estim que la suspension de la fabrication et de l exportation de ces produits apportait cette libert des restrictions d nu es de lien avec l objectif poursuivi La commercialisation de ces produits tant autoris e dans de no
24. latif la signature lectronique dans les march s publics le signataire doit en effet transmettre avec le document sign le mode d emploi permettant de proc der aux v rifications n cessaires Ce dernier doit au moins contenir des informations sur la proc dure permettant la v rification de la validit de la signature La validit du certificat de la signature lectronique n est donc pas suffisante pour tablir la validit du processus de t l transmission de la candidature Le pouvoir adjudicateur doit ainsi pouvoir v rifier l identit du signataire l appartenance du certificat de signature l une des cat gories mentionn es par l arr t le respect du format de signature le caract re non chu et non r voqu du certificat la date de la signature et l int grit du fichier sign CE 26 juin 2015 ministre de la d fense c soci t Olympe services n 389599 Selon la Cour des comptes europ enne la passation de march s par les autorit s publiques dans l UE pose toujours des probl mes consid rables Dans un nouveau rapport la Cour des comptes europ enne souligne que la passation de march s publics par les autorit s publiques europ ennes fait encore l objet d erreurs importantes notamment en raison d un manque de concurrence loyale et de l attribution de march s des soumissionnaires n tant pas arriv s en t te du classement final des offres Bien que la
25. le cadre de programmes b n ficiant d une autorisation sp cifique d livr e par le repr sentant de l Etat dans le d partement Dans ce cadre le Gouvernement remet au Parlement dans les douze mois suivant la promulgation de la loi un rapport relatif au logement en cohabitation interg n rationnelle afin de s curiser et de favoriser les pratiques existantes Dans un volet relatif l accompagnement de la perte d autonomie le texte de l Assembl e nationale valide le soutien et la Valorisation des proches aidants en ouvrant droit au b n fice de ces derniers des dispositifs r pondant des besoins de r pit gt n cessitant un financement hauteur de 185 millions d euros Enfin dans un volet relatif la gouvernance des politiques de l autonomie le texte valide l amendement d pos par le Gouvernement instaurant le Haut conseil de la famille de l enfance et de l ge ayant pour missions d animer le d bat public et d apporter aux pouvoirs publics une expertise prospective et transversale sur les questions li es la famille et l enfance l avanc e en ge et l adaptation de la soci t au vieillissement et la bientraitance dans une approche interg n rationnelle Le projet a t transmis au S nat pour une lecture en s ance publique les 28 et 29 octobre prochains Son entr e en vigueur est pr vue le 1er janvier 2016 Rapports N gociation collective travail et emploi Le 9 septembre
26. le pr ambule de la Constitution les grands principes de la n gociation collective Transformation num rique et vie au travail Remis le 15 septembre 2015 au ministre du travail de l emploi de la formation professionnelle et du dialogue social le rapport Transformation num rique et vie au travail gt l identifie les principaux impacts de la transformation num rique sur le monde du travail L impact le plus visible r side dans la diffusion massive de nouveaux outils sur le lieu de travail smartphones et tablettes notamment soulevant de nouvelles questions relatives l apprentissage l acquisition et la reconnaissance de nouvelles comp tences et engendrant des effets sur l organisation et la structuration des changes via les r seaux sociaux l int rieur de l entreprise et avec les clients La transformation num rique a galement des cons quences sur l organisation du travail notamment distance le nombre de salari s concern s par le t l travail passant de 8 en 2006 16 7 en 2012 De nouvelles formes de travail hors salariat mergent En France un travailleur sur 10 exerce hors du champ du salariat et les personnes exer ant une activit comme travailleurs ind pendants les freelance repr sentaient 7 du secteur des services en 2014 en augmentation de 8 6 sur cette m me ann e Le rapport met 36 propositions autour de six objectifs d velopper l ducation nu
27. lique fran aise du 17 septembre 2015 le d cret n 2015 1145 du 15 septembre 2015l comprend diverses mesures modifiant le code de justice administrative Les agents de greffe des tribunaux administratifs TA et des cours administratives d appel CAA de cat gorie A sont nomm s parmi les fonctionnaires du corps interminist riel des attach s d administration de l Etat En mati re de demandes connexes le d cret pr cise que lorsqu une CAA est saisie de conclusions relevant de sa comp tence de premier ressort elle est galement comp tente pour conna tre de conclusions connexes relevant normalement de la comp tence de premier ressort d un tribunal administratif Lorsque le Conseil d Etat est saisi de conclusions se rapportant un litige qui ne rel ve pas de la comp tence de la juridiction administrative il est comp tent nonobstant les r gles relatives aux voies de recours et la r partition des comp tences entre les juridictions administratives pour se prononcer sur ces conclusions et d cliner la comp tence de la juridiction administrative gt Enfin le d cret contient des dispositions relatives l appr ciation du plafond de comp tence du juge statuant seul sur les demandes dont le montant n exc de pas 10 000 euros la d finition des d lais de recours applicables aux d cisions implicites de rejet n es du silence gard par l administration sur une demande et des dispositions applicables aux tribunaux
28. m rique par la formation initiale et continue placer la transformation num rique au c ur des dispositifs de professionnalisation et de passerelles entre les m tiers offrir un cadre juridique et fiscal incitatif et protecteur mettre la transformation num rique au service de la qualit de vie au travail parvenir une entreprise de la co construction et de la co innovation et enfin comprendre et anticiper les enjeux de la transformation num rique BADE D DOUVANEZ EN FRANCE 40 MESURES CONCR TES en faveur des entreprises Les entreprises au c ur des priorit s de la douane fran aise La Lettre de la DAJ Directeur de la publication Jean MA A R dactrice en chef H l ne Charpentier Adjointe Nathalie Finck R daction Pierre Allemand Emilie Coste J r me Dietenhoeffer Pierre Labrune Laura Morillas Anne Renoncet NCISSN 1957 0001 Direction des Affaires Juridiques B timent Condorcet T l doc 353 6 rue Louise Weiss 75703 Paris Cedex 13 Courriel lettre daj finances qouv fr Haut de page Institutions Bi Finances publiques M March s
29. mbreux pays il a jug que la suspension de leur fabrication et de leur exportation serait sans effet sur leur commercialisation dans les pays trangers En cons quence le Conseil a d clar inconstitutionnelle la suspension de la fabrication et de l exportation des produits comportant du bisph nol A mais a jug conformes la Constitution les dispositions de l article 1er comprenant la suspension de l importation et de la mise sur le march de ces produits Conseil Constitutionnel 17 septembre 2015 n 2015 480 QPC Energie Le nouveau dispositif de compl ment de r mun ration Rendu public le 15 mars 2015 le projet de d cret relatif au compl ment de r mun ration pr vu par l article L 314 18 du code de l nergie et l obligation d achat mentionn e l article L 314 1 du m me code fixe les conditions de mise en place du compl ment de r mun ration Afin d am liorer l int gration au syst me lectrique des nergies renouvelables ce nouveau dispositif se substituera progressivement l obligation d achat pour certaines fili res renouvelables et pour les installations d passant une certaine taille 500 KW Il consiste au versement d une prime tout producteur d nergie renouvelable en compl ment de la vente sur le march de l lectricit qu il a produite et dont le montant sera proportionnel celle ci Ainsi les producteurs d installations fournisssant de l lectricit part
30. ment du recul des effectifs d environ 1 5 en moyenne annuelle entre 2008 et 2012 et du gel du point d indice Par rapport au secteur priv la masse salariale du secteur public a augment au cours des dix derni res ann es un rythme de 2 4 par an Ces volutions sont toutefois contrast es et la Cour souligne que les principaux efforts de ma trise de la masse salariale publique ont t port s par l Etat la gestion salariale territoriale et hospitali re devant effectuer des efforts similaires La Cour rel ve un cart de 450 M entre la progression de la masse salariale de 250 M par an dans le budget triennal 2015 2017 et sa progression effective qu elle estime 750M Des efforts suppl mentaires sont n cessaires selon la Cour notamment par une r forme de la gestion des ressources humaines afin de mieux l adapter aux carri res longues et de dynamiser la structure des r mun rations jug e trop complexe A l appui de ce constat la Cour propose neuf leviers pour renforcer la ma trise de cette masse salariale reposant principalement sur la reprise de la baisse des effectifs de l Etat la suppression de certains compl ments de r mun rations type suppl ment familial la r duction de nombre de primes index es sur la valeur du point d indice la limitation du b n fice de l indemnit de r sidence ou encore le r examen des d rogatoires Finances sociales r gimes de temps de travail Rapport de la Cour d
31. n et de la fonction publique ont annonc la cr ation d un fonds d un milliard d euros d di au soutien de l Etat l investissement public local compos de deux enveloppes de 500 millions d euros La premi re sera consacr e aux grandes priorit s d investissement d finies entre l Etat les communes et les intercommunalit s telle que la r alisation de projets de r novation thermique de transition nerg tique de d veloppement des nergies renouvelables de mise aux normes des quipements publics ou de d veloppement d infrastructures en faveur de la mobilit ou de l accueil de populations nouvelles La seconde enveloppe sera d di e aux territoires ruraux et aux petites et moyennes villes Pour les ann es 2015 et 2016 la dotation d quipement des territoires ruraux b n ficiera d un abondement de 200 millions d euros qui la portera 816 millions d euros Afin de soutenir les projets en faveur de la revitalisation ou du d veloppement des bourgs centres une enveloppe de 300 millions d euros financera la r alisation de projets dans le domaine de la mobilit du quotidien l acc s la sant la redynamisation du petit commerce la construction et la r novation de logements ou encore de l acc s aux services au public de proximit La cr ation du fonds de soutien s accompagnera d un largissement des remboursements du FCTVA aux d penses acquitt es par les collectivit s pour l entretien des b timents publics Une n
32. ndustrie automobile les process industriels risques cas des ateliers de la sid rurgie les travaux en milieu ouvert collecte de d chets m nagers les professions du care cas des soins hospitaliers et les changements informatiques dans le travail administratif Adoption par l Assembl e nationale du projet de loi d adaptation de la soci t au vieillissement Adopt en deuxi me lecture par l Assembl e nationale le 16 septembre 2015 le projet de loi d adaptation de la soci t au vieillissementl l vise pr parer l adaptation de la soci t fran aise au veillissement imp ratif national et priorit de l ensemble des politiques publiques de la Nation Dans un volet relatif l anticipation de la perte d autonomie dont la mise en uvre repr sentera une d pense de 375 millions d euros le texte pr cise notamment les r gles de gouvernance des conf rences des financeurs de la pr vention de la perte d autonomie instaur es l chelle d partementale et charg es d tablir un programme coordonn des financements des actions individuelles et collectives de pr vention en compl ment des prestations l gales ou r glementaires Dans un volet consacr l adaptation de la soci t au vieillissement dont la d pense est chiffr e 84 millions d euros le projet conf re aux personnes en perte d autonomie li e l ge la possibilit de se voir attribuer en priorit un logement dans
33. ouvelle vague de suppressions et d all gements de normes applicables aux collectivit s est galement envisag e dont un all gement des normes comptables pour leur permettre de d gager davantage de capacit d autofinancement en faveur de leurs investissements L gislation Exceptions au silence vaut acceptation Institu par la loi n 2013 1005 du 12 novembre 2013 le d cret n 2015 1155 du 17 septembre 2015 relatif aux exceptions l application du principe selon lequel le silence vaut acceptation gt SVA a t publi au Journal officiel de la R publique fran aise du 18 septembre 2015 Dans le domaine du droit de la fonction publique territoriale il pr voit deux cas dans lesquels le silence de l administration ne peut tre interpr t comme une acceptation de sa part Ces exceptions concernent d une part les demandes pr sent es par les ayants droit et ayants cause d agents publics territoriaux afin d viter que des r gimes diff rents s appliquent un m me type de d cision en fonction de l auteur de la demande et d autre part les demandes relatives aux proc dures d acc s un emploi public territorial pour des motifs de bonne administration telles que la s curit juridique la n cessit de contr le effectif des pi ces justificatives et la protection des finances publiques Un dispositif applicable aux collectivit s territoriales et autres organismes publics sera p
34. par la soci t Groupe Sofemo avaient par la suite assign le vendeur et le pr teur en r solution des contrats de vente et de cr dit au motif que le mat riel command n avait t ni int gralement livr ni install Confirmant le raisonnement de la cour d appel validant la r solution du contrat de cr dit au m me titre que celle du contrat de vente la Cour de cassation condamne la soci t de cr dit restituer aux requ rants les mensualit s acquitt es et proc de leur radiation du fichier national des incidents de paiement La Cour de cassation a en outre jug que l lt ambigu t de l attestation de livraison jointe la demande de financement ne permettait pas la soci t Groupe Sofemo de se convaincre de l ex cution du contrat principal et constat que le pr teur n avait commis aucune diligence pour s assurer d une telle ex cution entrainant une faute dans la lib ration des fonds par la soci t de cr dit Cass Civ 1 re 10 septembre 2015 14 13 658 uestions sociales Questions sociales uestiong sociales LETTRE D ACTUALIT JURIDIQUE DES MINIST RES ECONOMIQUES ET FINANCIERS 1 JEUDI SUR 2 N 194 24 SEPTEMBRE 2015 D cret Reversement du produit des taxes pour frais de chambres consulaires Pris en application de la loi n 2014 626 du 18 juin 2014 relative l artisanat au commerce et aux tr s petites entreprises l lqui supprime l
35. pr judicielle Toutefois rompant avec sa jurisprudence ant rieure le TC a estim que le TA d s lors qu il est saisi m me tort ne pouvait d cliner sa comp tence pour se prononcer sur une question de l galit d un acte administratif TC 6 juillet 2015 n 4012 Soci t Adhoc Port Leucate contre Commune de Leucatel Les mesures de s ret impos es une personne d clar e p nalement irresponsable ne sont pas des peines au sens de la CEDH Dans cette affaire le requ rant a t mis en examen pour les chefs d assassinat et de violences volontaires en septembre 2007 puis plac en d tention provisoire En novembre 2008 en application de la loi n 2008 174 du 25 f vrier 2008 relative la r tention de s ret et la d claration d irresponsabilit p nale pour cause de trouble mentall l il a t d clar irresponsable p nalement hospitalis d office interdit de port d arme et de prise de contact avec les parties civiles Dans le cadre d un pourvoi en cassation il conteste l application r troactive de la loi de 2008 qui lui a t appliqu e alors qu elle n tait pas en vigueur au moment de la commission des faits La Cour de cassation rejette sa demande au motif que les mesures prises son gard ne sont pas soumises au principe de la l galit des peines ne constituant pas des peines mais des mesures de s ret Saisie pour m connaissance de l article
36. r sent prochainement et devrait permettre de faire basculer deux tiers de ces proc dures en SVA Rapport Evaluation des politiques publiques Le 8 septembre 2015 le Conseil conomique social et environnemental CESE adopt un avis accompagn d un rapport intitul Promouvoir une culture de l valuation des politiques publiques dans lequel il formule trois s ries de recommandationsl Afin d accro tre la cr dibilit et la l gitimit de l valuation il sugg re de favoriser la pluralit des points de vue et d associer les d cideurs politiques b n ficiaires et agents aux diff rentes tapes du processus de capitaliser les exp riences en assurant le suivi des suites donn es aux conclusions de l valuation et propose de communiquer les r sultats de fa on synth tique et didactique pour organiser un d bat auquel les m dias seraient associ s Dans le but d am liorer l exercice de l valuation le CESE propose d articuler l agenda politique et le temps de l valuation en pr voyant juridiquement le temps et les moyens humains et financiers n cessaires sa r alisation de consolider l objectivit de l valuation et de garantir l impartialit de l valuateur Enfin le Conseil souhaite conforter sa propre contribution en ce domaine en am liorant la dimension valuative de ses travaux et en dynamisant sa coop ration avec d autres instances d valuation g J
37. ribution des marques publiques la marque France n est pas la moindre Haut de page Institutions Institutions LETTRE D ACTUALIT JURIDIQUE DES MINIST RES ECONOMIQUES ET FINANCIERS 1 JEUDI SUR 2 N 194 24 SEPTEMBRE 2015 W R forme territoriale Accompagnement indemnitaire des agents Publi au Journal officiel de la R publique fran aise du 6 septembre 2015 le d cret n 2015 1120 du 4 septembre 2015 met en place un dispositif d accompagnement indemnitaire des agents dans le cadre des r organisations de services li es la nouvelle organisation territoriale de l Etat engag e par la loi n 2015 29 du 16 janvier 2015 dite loi NOTRe l 1 Il cr e une prime d accompagnement de la r organisation r gionale de l Etat compl t e le cas ch ant par un compl ment de mobilit du conjoint pouvant tre attribu e sous certaines r serves aux agents mut s ou d plac s la suite de la suppression ou du transfert de leur poste dans le cadre de la r organisation du service dans lequel ils exercent leurs fonctions Cette prime est compos e d une part relative au changement de r sidence administrative et d une autre part relative la reconversion professionnelle de l agent affect l initiative de l administration sur un poste n cessitant une p riode de formation professionnelle d au moins cinq journ es Un arr t du m me jour pris pour l application du d cret
38. ueur en 2004 que les sommes r cup rer seraient soumises des int r ts compos s Dans ce contexte la Cour a t saisie afin de d terminer si la r glementation italienne pouvait se r f rer pour le choix de la base de calcul un r glement qui n tait pas applicable lorsque la r cup ration avait t ordonn e Elle a jug ce renvoi conforme aux principes de s curit juridique et de protection de la confiance l gitime estimant que l aide d tat concern e n avait pas t r cup r e ou fait l objet d avis d imposition la date d entr e en vigueur de la r glementation italienne Lors de sa publication cette r glementation n a eu aucun effet r troactif et s est born e appliquer une r glementation nouvelle aux effets futurs de situations n es sous l empire de la r glementation ant rieure Selon la CJUE l application d int r ts compos s constituait un moyen particuli rement appropri gt pour neutraliser l avantage concurrentiel conf r ill galement cette entreprise CJUE 3 septembre 2015 aff C 89 14 A2A Agenzia delle Entrate Entreprises Entreprises n jia LETTRE D ACTUALIT JURIDIQUE DES MINIST RES ECONOMIQUES ET FINANCIERS 1 JEUDI SUR 2 N 194 24 SEPTEMBRE 2015 Y Entreprises R duction du nombre minimal d actionnaires dans les soci t s anonymes non cot es Prise sur le fondement de
39. urcentage au sein de 26 Etats membres la Croatie et Chypre n tant pas recens s Cet cart constitue une perte de recettes de 15 2 soit un montant de pr s de 168 Md en raison de fraudes d vasions et d optimisations fiscales de faillites de cas d insolvabilit ainsi que d erreurs de calcul par les Etats membres Ces r sultats refl tent des performances disparates puisque 15 Etats membres ont vu leur cart de TVA diminuer tandis que 11 l ont vu augmenter L cart le plus important est relev pour la Roumanie 41 1 en baisse toutefois et l Italie en valeur nominale 47 5 Md et le plus faible cart pour la Finlande 4 1 et la Slov nie en valeur nominale 186 M En 2013 les r sultats de la France s am liorent avec un cart de 8 9 contre 9 4 en 2012 Y Budget Les grandes orientations des textes financiers en 2016 Le ministre des finances et des comptes publics et le secr taire d Etat charg du budget ont pr sent lors du conseil des ministres du 16 septembre 2015 les grandes orientations des projets de lois de finances pour l ann e 2016 projet de loi de finances et projet de loi de financement de la s curit Sociale Le Les hypoth ses retenues pr voient une croissance du PIB de 1 en 2015 et 1 5 en 2016 et un d ficit public en r duction 3 3 du PIB en 2016 contre 3 8 en 2015 la dette publique demeurant un niveau inf rieur 100 du PIB Dans le cadre notamm
40. uridiction Juridiction J rdi ti n LETTRE D ACTUALIT JURIDIQUE DES MINIST RES ECONOMIQUES ET FINANCIERS 1 JEUDI SUR 2 N 194 24 SEPTEMBRE 2015 M Jurisprudence Refus de transmission d une QPC visant la transposition d une directive Dans cette esp ce le Conseil d Etat a refus de transmettre au Conseil Constitutionnel une question prioritaire de constitutionalit QPC relative la conformit la Constitution de dispositions du code de la propri t intellectuelle CPI La Haute Assembl e rappelle qu en l absence de mise en cause d une r gle ou d un principe inh rent l identit constitutionnelle de la France le Conseil constitutionnel juge qu il n est pas comp tent pour contr ler la conformit aux droits et libert s que la Constitution garantit de dispositions l gislatives qui se bornent tirer les cons quences n cessaires de dispositions inconditionnelles et pr cises d une directive de l Union europ enne Il appartient au juge de l Union europ enne saisi le cas ch ant titre pr judiciel de contr ler le respect par cette directive des droits fondamentaux garantis par l article 6 du Trait sur l Union europ enne En l esp ce les dispositions du CPI se bornant tirer les cons quences n cessaires des dispositions pr cises et inconditionnelles d une directive sans mettre en cause une r gle ou un principe inh rent l identit constitutionnelle de
41. uveau syst me de r glement des litiges en mati re d investissement le syst me juridictionnel des investissements qui remplacerait le m canisme de r glement des diff rends entre investisseurs et Etats Investor to state dispute settlement ISDS pour toutes les n gociations en cours et venir y compris pour celles avec les Etats Unis concernant le partenariat transatlantique de commerce et d investissement TTIP Poursuivant des objectifs de transparence et d impartialit cette proposition vise rem dier au manque de confiance de l opinion publique dans le m canisme ISDS Selon la Commissaire europ enne au commerce l objectif est d introduire les l ments qui permettent aux citoyens d avoir confiance dans leurs tribunaux nationaux Ainsi la Commission pr voit la mise en place d un tribunal de premi re instance compos de quinze juges et non d arbitres dont cinq seraient d sign s par l Union Europ enne cinq par les Etats Unis et cinq issus d Etats tiers S inspirant des principes r gissant l organe d appel de l OMC un tribunal d appel compos de six juges serait galement instaur comprenant deux juges d sign s par l UE deux par les Etats Unis et deux par des Etats tiers Les qualifications de ces juges seraient similaires celles requises pour les membres des juridictions internationales permanentes telles que la Cour internationale de justice et l organe d appel de l OMC En tout tat de cause
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