Procès-verbal de la réunion du 16 juin 2015 (PDF
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1. 1 17 la loi Macron comme vecteur pour les suites du rapport d Alain Richard Elle ajoute que au del de la m thode et de fa on encore plus grave la r daction de l ordonnance pose probl me sur le fond car elle est en contradiction avec les travaux de la commission sp cialis e sur la d mocratisation du dialogue environnemental notamment dans sa partie traitant de l valuation environnementale La FNH rejoint les interventions pr c dentes sur les suites du rapport d Alain Richard ainsi que sur le nouveau report de la loi biodiversit Elle souligne galement la restriction du budget d di l cologie l absence d avanc es sur la fiscalit cologique et la lenteur des travaux du Comit pour l conomie verte Laurence Monnoyer Smith indique que le sujet du vecteur l gislatif pour les suites du rapport d Alain Richard sera discut dans le point d di de l ordre du jour de la r union en pr sence de la ministre Elle prend note des remarques quant aux d lais d envoi des documents et indique qu elle s efforcera de faire voluer la situation dans le bon sens Adoption du proc s verbal de la r union du 26 mars 2015 Laurence Monnoyer Smith indique que des amendements au proc s verbal ont t propos s par la CGT et par Humanit et Biodiversit et int gr s au proc s verbal modifi transmis l ensemble des membres du CNTE Le proc s verbal est adopt 1 Premier bilan de la2. COP21 Laurence Monnoyer Smith annonce la prochaine r union du CNTE pour la semaine du 20 juillet L ordre du jour tant puis la r union est close 16 17 Annexe 1 Liste des participants par organisme 17 17 Hu PARTICIPANT QUALITE M PARTICIPANT QUALITE Membres de droit Laurence 7 MEDEF ROUGER DE Suppl ante CESE Excus GRIVEL Laurence Jean Fran ois 1 CGDD MONNEYER eme de CGPME CARBONNE SE Siia CGPME a GNE Suppl ante Coll ge collectivit s territoriales ee orian Alain CGPME Suppl ant MASSEUBE ARF CHABROLLE Suppl ant Guilhem ISAAC CGPME S bastien FAURE Expert Expert ARF EORGE isti GEORGES FNSEA une Titulaire ADF Benjamin ELOIRE Suppl ant LAMBERT J FNSEA Olivier DAUGER Suppl ant AdCF a Suppl ant REVEREAULT FNSEA Louis CAYEUX Suppl ant AMF Excus FNSEA Aurore BESCOND Experte Coll ge Syndicats salari s UPA Nathalie ROY Suppl ante Fabienne CRU os UPA Sandrine BIZE Suppl ante CGT MONTBLANC Titulaire Franci Coll ge ONG CGT a Suppl ant COMBROUZE Les Amis de Domini la Terre ROSE CFDT ONER Titulaire LPO Boycott CFDT Sophie GAUDEUL Suppl ante FNE Boycott CFDT G rard DUMAS Suppl ant FO Za nil NIZARALY Titulaire NH Donis VOIMIN Suppicant FO Yves GIQUEL Suppl ant WWE Isabelle LAU
3. d j conclus arr t s La question a donc t la participation en amont est elle r aliste La commission s est ainsi pench e sur une participation amont cibl e sur les plans et programmes c est dire sur les sch mas en confirmant le r le de la CNDP Commission nationale du d bat public pour ces grands projets la CNDP devant concentrer le d bat sur les objectifs et les caract ristiques g n rales L enjeu a t la masse des projets courants locaux ou r gionaux Il a t retenu comme options la concertation volontaire la possibilit d une concertation d cid e par le pr fet l initiative de concertation citoyenne avec certains crit res Par ailleurs le rapport pr conise de maintenir la disposition de concertation du code de l urbanisme article L300 2 pour les projets qui rel vent de ce dernier Ce dispositif s applique aux projets priv s comme aux projets de collectivit s territoriales Concernant la conduite de la participation le rapport recommande 11 17 une information aussi ouverte que possible une garantie d objectivit dans le d roulement de la participation une obligation de restitution Il est propos qu un garant tiers arbitre dans une dur e r duite et pour un co t limit c est dire sans en faire une charge suppl mentaire pour les porteurs de projets Concernant la consultation des lecteurs la commission n a pas pris position s
4. fait savoir les suites qu il souhaitait y donner Une mesure consiste faire des contr les sur pi ces au lieu de contr les sur place lorsque cela est possible mais sans cessation des contr les inopin s Sur l expertise en sant environnement elle indique que beaucoup de groupes de travail d marrent et que les parties prenantes int ress es sont invit es se signaler pour y participer En r ponse la remarque de la CGT sur les moyens elle signale que le budget des associations de surveillance de la qualit de l air a t pr serv dans sa globalit en 2015 que l appel projets Villes respirables sera financ par le fond de financement de la transition nerg tique que la dotation que le minist re verse I ANSES a t pr serv e et que celle de l INERIS a baiss mais dans la norme des baisses demand es aux op rateurs La feuille de route est donc financ e du point de vue des actions demand es au minist re de l Ecologie Sur la mesure 69b n onicotino des elle indique que l ANSES va se pencher sur les tudes r centes publi es sur les n onicotino des et qu elle participe aux travaux de l EFSA European Food Safety Authority Concernant le glyphosate et la suite de l interpellation du CIRC Centre international de recherche sur le cancer Patricia Blanc rappelle que la ministre a indiqu souhaiter mettre fin la vente en libre service aux particuliers Ell
5. prises par le Gouvernement abandon de l co taxe poids lourds contenu de la loi Macron en mati re de transport qu elle estime aller l encontre des enjeux environnementaux et climatiques La CFDT s interroge galement sur le sens du CNTE et sur les attentes de la ministre puisque des l ments du rapport d Alain Richard sont d battus en parall le l Assembl e nationale dans le cadre de la loi Macron Elle indique que la d mocratie environnementale passe d abord par le respect des parties prenantes Elle dit ne pouvoir accepter la m thode employ e au nom de l urgence d agir alors que dans le m me temps la loi biodiversit conna t un nouveau report de calendrier Elle voque galement les annonces faites en urgence sur les certificats de qualit de l air et s interroge sur l co taxe poids lourds qui avait t cart e mais qui est nouveau voqu e au niveau r gional dans la presse Elle estime sur la base de ce constat d une faible place des enjeux environnementaux dans l agenda politique que le CNTE est une instance dans laquelle peu de d cisions progressent Elle signale galement les d lais jug s trop courts de convocation du CNTE et d envoi des documents ainsi que l absence de calendrier pr cis Humanit et Biodiversit rappelle que plusieurs ONG environnementales ont d cid de boycotter cette r union du CNTE Elle fait part de son incompr hension face l utilisation de
6. que la loi biodiversit soit au S nat en octobre et que les personnels de la future Agence fran aise pour la biodiversit soient rassur s Le WWF l instar de son intervention plus t t en s ance interpelle la ministre sur les cr dits export charbon pour lui faire part de son fort m contentement quant au non respect de l annonce du Pr sident de la R publique ce qui constitue un tr s mauvais signal donn par la France l approche de la COP21 Il souligne qu une phase de transition pour le supercritique et l ultra supercritique serait taill e sur mesure pour Alstom puisqu Alstom est en train d arr ter le sous critique et placerait la France derri re l Allemagne sur la question des cr dits export La p riode de transition annihilant le principe nonc l annonce du pr sident se transformerait alors en un effet d annonce Il en appelle solennellement l intervention de la ministre pour que la parole pr sidentielle soit respect e La ministre rappelle que la France a un op rateur industriel et que la question pr sente des enjeux la fois climatiques et d emploi qu il convient de concilier Elle affirme que le Pr sident l intention de tenir son engagement La ministre propose aux parties prenantes de leur adresser une note proposant divers sc narios et l ments techniques sur laquelle les membres du CNTE seront appel s r agir De mani re g n rale la ministre rappelle son souci de
7. suivi de tous les plans de mobilit dans les entreprises administrations universit s grandes coles galement une convention sp cifique avec l ADEME le CEREMA et une organisation environnementale est en cours de finalisation pour impulser dans les territoires une dynamique facilitant l laboration des plans de mobilit Le comit de pilotage devrait se r unir d ici le 14 juillet 5 17 Sur la mesure 35c aide la pince il pr cise que les conventions de financement sont dans le circuit de signature et que la DGITM va v rifier qui en sont les signataires Elle v rifiera galement comment progresse la plate forme d ouverture des donn es Sur la mesure 35f politique intermodale dans larc alpin il indique que la perspective de mise en concession de l autoroute ferroviaire alpine n est pas vraiment nouvelle elle figurait d j dans les moyens et modalit s du tableau de suivi transmis pour la pr c dente r union du CNTE le 26 mars En mati re de relance d un service p renne d autoroute ferroviaire travers les Alpes il est signaler un r cent accord de la Commission europ enne sur les aides d Etat qui n taient plus autoris es depuis mi 2013 qui va permettre de relancer ce projet Sur la mesure 36 dossiers portuaires et fluviaux il indique que la conf rence sur le fret fluvial doit se r unir nouveau sur la base des groupes de travail qui se sont r unis Le prochain tableau devr
8. transparence et demande ses services que les l ments d appr ciation et d valuation concourant aux d cisions soient communiqu s au CNTE lorsque celui ci est amen se prononcer Le WWF salue la volont de transparence de la ministre Il souligne qu une phase de transition de 5 ans pour le supercritique et l ultra supercritique revient un report de l engagement pr sidentiel 2020 alors que pr cis ment la p riode 2015 2020 est un des grands sujets des n gociations 10 17 La ministre indique que si la transition revenait un report de l annonce de 5 ans elle ne serait pas d accord Il faut que les choses aient avanc avant la COP Force Ouvri re s associe la d claration du repr sentant de la CFE CGC La strat gie bas carbone constituera un des points d entr e du d bat sur la programmation pluriannuelle des nergies en particulier sur la question fondamentale de la r duction de la demande d nergie laquelle a t l un des points de clivage lors du d bat national DNTE Les objectifs de logement sont inatteignables tant en termes de logements neufs que de r novation Les objectifs en terme de transports ne sont pas financ s ex report modal sur le ferroviaire soit exag r ment ambitieux ex l augmentation pr vue des d placements en v lo A cet gard Force Ouvri re demande des investissements publics plus importants pour mettre en uvre le transport modal En outre cer
9. DON Suppl ante Te Humanit CFTC Denis LAVAT Titulaire et Christophe AUBEL Titulaire CFE CGC Georges LOUIS Titulaire Biadiversitg RAC Excus Coll ge Employeurs Surfrider Boycott MEDEF Vincent MAGES Titulaire Membres associ s MEDEF Robert DURDILLY Titulaire UFC 3 Que Alain BAZOT Titulaite Philippe choisir MEDEF PRUDHON Suppl ant CLCV Adrien TCHANG Expert D eper Oivier cn DN i SUTTERLIN PR M PARTICIPANT QUALITE Ne PARTICIPANT QUALITE Dominique gn DGITM Jean Bernard KOVARIK UNAF ALLAUME BOBE Titulaire DGEC Laurent MICHEL CEGES Excus DGEC St phanie CROGUENNEC CNAJEP Excus DGEC Antonin VERGEZ CFEEDD Roland GERARD Titulaire DGPR Patricia BLANC ENC Claude BUSSY Suppl ant DGPR Lo c BEROUD FNPF Hamid n Expert CGDD Marie RENNE OUMOUSS CGDD Martin BORTZMEYER Coll ge parlementaire CGDD Fabrice CYTERMANN CGDD Gw na lle BAUDET S nat Alain RICHARD Titulaire F CGDD Joana JANIW S nat Ronan DANTEC Suppl ant CGDD Julie VANHECKE Assembl e Excus CGDD L a BOISSONADE nationale CGDD Michel GARREAU Parlement Excuus CGDD Brigitte BOUSSEAU ue CGDD Genevi ve BESSE Etablissements publics ou organismes Anne CHARREYRON CGDD PERCHET ADEME IB LECHEVIN Titulai ee UE CGDD Xavier BONNET ADEME Nadia BOEGLIN Suppl ante CGDD Patr
10. En ce qui concerne le rapport Duron sur les trains d quilibre du territoire la CGT estime que l enjeu est la subvention du d ficit par l Etat ce qui fait planer une menace de r gression sur ce dispositif La CGT signale que la lib ralisation du transport longue distance par car disposition de la loi Macron n a pas t expertis e du point de vue de l augmentation des missions de gaz effet de serre Enfin la mesure 41d pr voit l annonce de mesures de financement de solutions alternatives la route par le Gouvernement fin juin cette ch ance tant proche la CGT demande ce qu il en est La CGPME s tonne de ne plus avoir appara tre dans la mesure 35c aide la pince la F d ration des industries ferroviaires comme signataire des engagements volontaires La FNH souhaite des pr cisions sur la cr ation de la plate forme digitale de la mobilit porte porte pr vue dans la mesure 29 et souligne un manque de transparence sur l avanc e des travaux de la mesure 41 Elle rejoint la CGT sur l aspect anti cologique de la feuille de route sur certaines mesures Jean Bernard Kovarik adjoint au directeur g n ral des infrastructures des transports et de la mer apporte des l ments de r ponse aux remarques formul es Sur la mesure 25 plans de mobilit d entreprises il signale qu une commande a t pass e au CEREMA et l ADEME pour les outils facilitant la r alisation et le
11. LE CONSEIL NATIONAL E R PUBLIQUE FRAN AISE DE LA TRANSITION ue de l cologie COLOGIQUE ee Proc s verbal de la r union du Conseil national de la transition cologique CNTE du 16 juin 2015 Annexe Liste des participants par organisme Laurence Monnoyer Smith Commissaire g n rale au d veloppement durable ouvre la s ance Elle propose de modifier l ordre du jour de la r union en d marrant par l adoption du proc s verbal de la s ance pl ni re du 26 mars 2015 Elle indique que la ministre arrivera en cours de s ance apr s les points consacr s au bilan de la mise en uvre de la feuille de route 2015 puis l laboration des sc narios prospectifs de r f rence climat air nergie et de la strat gie nationale bas carbone La CGT souhaite voquer plusieurs points d ordre g n ral Elle demande ce que les informations et documents destination des membres du CNTE soient communiqu s davantage en amont car les d lais contraints limitent la capacit mener un travail de pr paration concert au sein de la CGT Elle fait part de son tonnement quant la mise l ordre du jour d un point sur la d mocratisation du dialogue environnemental alors que certaines des propositions du rapport du s nateur Alain Richard sont en cours d int gration dans la loi Macron Dans ce contexte elle s interroge sur la pertinence du CNTE au regard galement des mesures r cemment
12. ait pouvoir tre plus pr cis sur ce point Sur la mesure39 SRCE et r sorption des points noirs il indique que la synth se annuelle pr vue est bien une synth se des actions qui auront t entreprises et non une remise en perspective de ce qui existe dans les SRCE Sur la mesure 41 financement des infrastructures il pr cise que les travaux sont en cours et qu un rapport sera remis au ministre Sur la mesure 45a m thodes d valuation il mentionne la tenue d une r union du comit des parties prenantes le 30 juin Le comit des utilisateurs concerne ceux qui s adresse l instruction de Mme Royal et de M Vidalies du 16 juin 2014 Table ronde n 3 Environnement et sant Le MEDEF indique que la multiplication des groupes de travail PNSE3 strat gie nationale perturbateurs endocriniens pose quelques probl mes en termes de suivi et tra abilit des travaux Humanit et Biodiversit prend acte de la mise en place d un groupe biodiversit partir de r t La CGT exprime un probl me g n ral sur cette table ronde savoir le d calage entre les moyens mis en uvre dans les institutions et les mesures de la FRTE 2015 notamment sur les inventaires r aliser Elle ne comprend pas pourquoi ne figurent pas d autres repr sentants que le MEDEF et l INERIS dans les groupes de travail comme par exemple les associations de consommateurs Dans la mesure 49 la CGT serait favorable prioriser
13. conomique citant l exemple de l conomie circulaire et de la mutualisation de l nergie La CFDT dit ne pas tre tonn e qu il faille arriver au sc nario AMS2 sc nario ambitieux pour tenir les engagements pris par la France A la fin du d bat national sur la transition nerg tique il tait ressorti que seuls des sc narios radicaux permettent de tenir les objectifs Ce ne sont pas des ruptures ni de la d croissance mais au contraire plus d emplois et un r quilibrage de la balance commerciale aujourd hui 70 milliards d euros sont consacr s aux importations d nergies fossiles Par ailleurs la CFDT s interroge sur les SRCAE qui devront tenir compte de la strat gie nationale bas carbone et de la programmation pluriannuelle de l nergie Or il manque un mode d emploi afin de s assurer que la compilation des objectifs des 13 futures r gions produira le r sultat national d sir La CFDT met l id e d un cr dit carbone pour chaque habitant qui serait modul par r gion individu etc Le Comit national des p ches maritimes et des levages marins rappelle qu il ne fait pas partie du CIO instance qui pr parerait lavis du CNTE Il demande donc tre inform de ce qui se dit au sein du CIO afin de pouvoir participer l avis du CNTE L AdCEF indique qu une bonne articulation est n cessaire entre la SNBC et sa mise en uvre sur le terrain qui doit aller au del des appels projets Elle so
14. e augmentation de la richesse nationale sans grever les finances publiques ni alt rer la comp titivit Il estime qu une analyse plus fine est n cessaire sur des crit res transparents et sugg re que le comit d analyse conomique de l nergie se saisisse de cette question Le s nateur Ronan Dantec rappelle que le discours sur la comp titivit n a plus aucun sens dans un sc nario de crise climatique grave Il indique que le seul moyen d atteindre les objectifs est de monter plus vite sur la trajectoire de prix du carbone y compris dans le march de quotas d missions Or les sc narios en restent ce qui figure aujourd hui dans la loi Ronan Dantec appelle face la menace climatique cr er d autres flux d autres 8 17 quilibres financiers ce qui requiert une mont e plus rapide de la contribution climat nergie comme d autres pays de l Union europ enne l ont fait l instar de la Su de La CGT s interroge sur la mani re dont la strat gie nationale bas carbone prendra en compte la divergence entre l approche des missions territoriales et l approche empreinte carbone Elle soul ve galement la question de la territorialisation de la strat gie afin de passer d objectifs nationaux budgets carbone par p riodes des objectifs que se fixent les territoires L ARF indique que l quilibre conomique du processus de la SNBC implique d aller vers d autres mod les de d veloppement
15. e d posera un amendement au projet loi relatif la transition nerg tique pour la croissance verte en ce sens Elle signale que le Plan Ecophyto 2 est en consultation sur internet tout le long du mois de juin et incite les parties prenantes donner leur avis En r ponse la remarque de la CFDT sur les nanoparticules elle indique que ce sujet est trait dans le groupe de travail risques mergents du PNSE Laurence Monnoyer Smith donne une semaine suppl mentaire aux parties prenantes pour faire parvenir leurs remarques crites sur le suivi de la FRTE 2015 2 Pr sentation des sc narios prospectifs de r f rence climat air nergie et de la strat gie nationale bas carbone information Laurent Michel directeur g n ral de l nergie et du climat pr sente l avancement de l laboration des sc narios prospectifs de r f rence climat air nergie et de la strat gie nationale bas carbone SNBC Il rappelle que le projet de loi relatif la transition nerg tique pour la croissance verte pr voit une r forme de la gouvernance nationale nergie climat s appuyant sur deux outils distincts mais articul s entre eux savoir une SNBC et une programmation pluriannuelle de l nergie 7 17 La SNBC constitue la feuille de route de la transition vers une conomie bas carbone en d finissant des orientations de moyen et long terme avec une traduction l chelle sectorielle de l ampleur des modificati
16. e difficile mais estime que le sc nario AMS2 para t irr aliste Par exemple dans les b timents il est pr vu une r novation performante de la totalit du parc en 2030 or les hypoth ses les plus ambitieuses des divers exercices de prospective voquent l atteinte de cet objectif en 2050 seulement Le MEDEF fait part de ses r serves concernant l valuation macro conomique faite avec des mod les keyn siens qui valuent de mani re correcte l impact de type relance d activit des investissements mais qui n ont pas de bouclage financier global Il estime que ces valuations am nent des conclusions tonnantes notamment en cr ation d emplois Le MEDEF d plore en outre l absence d l ments sur la fiscalit carbone dans ces sc narios La FNH appr cie le fait que la strat gie nationale bas carbone veuille documenter les effets sur l empreinte carbone mais estime qu il manque cependant des orientations sur la fa on de la r duire l avenir Elle partage dans une certaine mesure l id e selon laquelle le sc nario AMS2 serait un peu trop ambitieux sur b timents et pas assez sur transports Elle estime probl matique l absence de trajectoire de prix carbone au del de 2016 alors que tous les experts disent qu il faut un prix aux missions de CO2 Le s nateur Alain Richard s tonne que les mesures et investissements qui requi rent de nouvelles aides publiques se traduisent in fine par un
17. enne au seul volontariat du chef d entreprise d organiser une consultation amont ou que le dispositif ne s applique pas au dessous d une certaine taille d entreprise ou de montant de projet En cr ant une nouvelle obligation la proposition de saisine facultative n est pas adapt e la r alit des petites entreprises pour toute une s rie de raisons qui tiennent notamment la complexit l ins curit juridique l allongement des d lais et l augmentation de leurs charges Elle fait part de son incompr hension l heure o le Gouvernement engage un Small Business Act destination des TPE PME La ministre r pond au coll ge Employeurs indiquant que la r forme r pond une demande de la Commission europ enne Par ailleurs elle am liorera la situation des pr fets parfois plac s dans la situation de se rendre un avis eux m mes Des discussions sont en cours avec le minist re de l int rieur Elle estime d une mani re g n rale tr s int ressant de lancer des exp rimentations sur les m canismes complexes afin d valuer concr tement les modifications l objectif tant de r concilier l conomie et l cologie Avant que la Ministre ne quitte la s ance Humanit et Biodiversit souhaite temp rer les expressions du coll ge Employeurs en soulignant que ces constats sur le rapport Richard ne sont pas partag s par l ensemble du CNTE Pour elle le rapport est quilibr e
18. ick DERONZIER Aut tici t Rs Nicolas BLANC Suppl ant sen une imat MENESR Jean Michel VALANTIN CCI France Arnault COMITI Expert Minist re Fran ois Xavier de je APCMA A RD Suppl ant l agricultur Marie Laurence MADIGNIER 3 z e APCA Nathalie GALIRI Suppl ante Minist re CPU CGE Dani le HERIN Titulaire de la Jean Pierre LALAUT culture CNPMEM Perrine DUCLOY Expert Minist re CSFB Luc BOUVAREL Suppl ant PE ENT int rieur MEDDE Minist re D l gu e de la Manh LARGEMAIN Dan Sylvie ALEXANDRE defense inist re et Bois des sports Francis LABREUCHE DGALN Ti inist Christian LE COZ Minist re Mireille CAMPANA DEB des finances 18 17
19. ilisation la formation et l information des citoyens mesures 20 et suivantes dans le cadre notamment des v nements organis s l occasion des 70 ans de l UNAF Elle signale l effort faire pour favoriser la bonne compr hension des sujets climatiques tout en vitant l cueil d un c urement Le s nateur Ronan Dantec rel ve qu entre la mesure 1c et la mesure 6 il appara t que la question du prix du carbone est une question cl ce qui a t soulign lors du Business amp 3 17 Climate Summit Il rejoint par ailleurs la CGT pour demander quelle est la vision fran aise sur l articulation des trait s transatlantiques avec les strat gies ETS Emission Trading Schemes Il attire l attention sur la prochaine loi de finances afin d y int grer des mesures sur le prix du carbone La FNH signale que malgr les analyses donn es et tudes qui s accumulent la politique de signal prix sur la fiscalit carbone ne progresse pas mesure 6 Par ailleurs elle souhaiterait que soit mentionn le travail de la Commission de Pascal Canfin et Alain Grandjean La position de la France sur la mesure 14 taxe sur les transactions financi res m riterait d tre clarifi e La FNH souligne que rien n a t fait sur la mesure 15 Enfin la FNH souscrit aux remarques du WWE sur les cr dits export charbon La FNSEA estime qu il manque la biomasse agricole dans la mesure 3b Elle souhaite que des reche
20. indication de discussions avec les industriels afin de pr ciser le calendrier d application et de suppression des garanties publiques De plus il est indiqu qu il y aurait une p riode de transition Le WWE estime qu il s agit d un tr s mauvais signal lanc dans le cadre des n gociations pour la COP21 o l un des grands sujets est justement la question du pr 2020 Elle demande s il y a effectivement remise en cause de ce qui avait t annonc par le Pr sident de la R publique en termes d ch ance et de modalit s Elle demande galement quelles sont les propositions et discussions en cours avec les industriels La CGT indique que l criture de la mesure 2 n avait pas fait l objet du dialogue ne leur convient pas puisque ce dialogue a eu lieu Il s agit plut t d acter un d saccord Sur la mesure 3 la CGT a besoin d clairages autour du rapport Massat remis au Premier ministre qui comporte 27 mesures de simplification Elle demande s il existe une position interminist rielle et souhaite savoir ce qu il en est de la fin des contr les inopin s dans les exploitations agricoles Sur la mesure 4c la CGT souhaite des explications sur le recours au service civique A propos de la mesure 19d la CGT indique tre contre la suppression de toute cole malgr le rapport Raulin pr conisant des fusions d coles L UNAF indique mettre l accent depuis le d but d ann es sur la sensib
21. jet d une conf rence de presse permettant d annoncer les mesures essentielles que le Gouvernement souhaite r affirmer Le reste du format serait similaire l dition pr c dente ouverture par le Pr sident de la R publique cl ture par le Premier ministre et annonce de la feuille de route pour la transition cologique en d cal apr s un temps pour l arbitrage gouvernemental des mesures La pr paration des deux nouveaux th mes serait appuy e par une forme de mobilisation citoyenne autour d un groupe de jeunes 1 quinzaine 14 17 La CGT indique que le temps pr vu pour la pr paration de la Conf rence environnementale est insuffisant Elle souligne galement la tenue d une session de n gociation sous la Convention climat d but octobre Bonn Par ailleurs les jeunes tant d j repr sent s dans le CNTE la CGT n est pas favorable ce qu ils participent la pr paration de la Conf rence environnementale La CGT est d accord pour un bilan des conf rences pr c dentes mais ne souhaite pas de nouvelles tables rondes FO appuie les propos de la CGT et demande que l on reste sur le format CNTE pour faire le bilan des conf rences pass es Le Comit des p ches maritimes et des levages marins indique que l opportunit d un th me Oc an et littoral doit se mesurer au fait qu il y a d j de nombreuses choses sur la table autour de ce sujet le Grenelle de la mer la table ronde bi
22. l quipe du Commissariat g n ral au d veloppement durable charg e de sujet A son tour la ministre remercie Alain Richard les membres de la commission sp cialis e et les quipes du Commissariat g n ral au d veloppement durable avant d ouvrir la discussion Le MEDEF qui tait d accord sur les objectifs poursuivis f licite les r dacteurs du rapport assez complet et fid le aux propos formul s Il estime cependant que le rapport n est pas all aussi loin qu il l aurait souhait Il indique qu il existe une position commune entre l AFEP PUPA la FNSEA la CGPME et le MEDEF Le coll ge Employeurs est unanime sur diff rentes pr occupations attente en contrepartie du renforcement de la concertation en amont d un all gement des d lais et des proc dures en aval apparition de nouveaux recours qui pourraient fragiliser le d roulement des projets ouverture possible une clause filet des petites et moyennes entreprises notamment il est souhait des d lais et des seuils mieux tablis affaiblissement du r le du pr fet la cr ation de charges suppl mentaires id e d une nouvelle taxe qui pourrait tre appliqu e pour financer la concertation en amont Sur le projet de modification du code l environnement annex au rapport le MEDEF n est pas satisfait du texte en l tat et est pr t poursuivre les travaux pour l am liorer 12 17 La FNSEA la CGPME e
23. les formations sur les professionnels des cr ches et des coles primaires La CGT attire en outre l attention sur le fait que l ensemble des mesures de la table ronde donne priorit aux mesures de pr ventions mais en temps de crise ce sont pr cis ment ce genre de d penses qui sont prioritairement limit es et cela constitue une contradiction et un manque de coh rence entre le dire et le faire Concernant les pesticides n ocotino des la FNH est en attente de la lettre de saisine de P ANSES et de la note de la France la Commission europ enne mais souligne qu une prise de position fran aise pourrait tre utile sans attendre l issue des n gociations au niveau europ en La CEDT pointe l importance des impacts des nouvelles technologies et signale que les nanotechnologies ne poss dent pas d instance de concertation et de r gulation partenariale 6 17 Elle rappelle sa recommandation de mettre en place un Haut conseil de l innovation technologique Sur les n onicotino des mesure 69b la FNSEA est attach e ce que la France reste en phase avec la r glementation europ enne Dans la mesure 71 la FNSEA signale une vraie carence sur les cr dits recherche Patricia Blanc directrice g n rale de la pr vention des risques apporte des l ments de r ponse aux remarques formul es En r ponse l interrogation de la CGT sur le rapport Massat elle indique que le Gouvernement n a pas encore
24. mise en uvre de la Feuille de route 2015 discussion Laurence Monnoyer Smith rappelle que la feuille de route pour la transition cologique FRTE 2015 a t pr sent e par le Premier ministre le 4 f vrier 2015 La trame des tableaux de suivi a t valid e par le CNTE du 26 mars 2015 Laurence Monnoyer Smith invite les parties prenantes faire part de leurs remarques sur les tableaux compl t s avec un premier tat d avancement de la mise en uvre des mesures de la feuille de route pour la transition cologique 2015 Remarques transversales La CGT attire l attention sur le fait que le Trait transatlantique pr voit que des entreprises puissent attaquer des Etats pour entrave la libre concurrence or des mesures de la feuille de route vont relever de ce sujet La CFDT consid re qu une mesure g n rique aux trois tables rondes ne trouve pas de traduction concr te savoir la mobilisation du dialogue social pour faire face aux enjeux du d veloppement durable Table ronde n 1 Mobilisation nationale vers la COP21 sur les enjeux du climat et de la biodiversit Le MEDEF souligne la mobilisation des entreprises en vue de la COP21 notamment au travers du Business Dialogue du Business amp Climate Summit et du Climate Finance Day Il rappelle la publication de son manifeste qui se veut ambitieux en vue de la COP21 Il 2 17 mentionne galement la publication prochaine d un guide qui se veut p dagogique et ini
25. n pl ni re pr vue au mois de juillet 2015 Un s minaire international est par ailleurs organis en septembre sur la question du prix carbone Sur la mesure 8d formation des entreprises elle indique tre preneuse de propositions plus concr tes pour toffer ce tableau de bord Sur la mesure 11 prise en compte de la biodiversit dans le futur PNACC elle signale que le groupe de travail qui traitera de l laboration du prochain Plan national d adaptation au changement climatique int grera bien la question des trames vertes et bleue Sur la mesure 15b suppression des cr dits exports charbon elle rappelle que le r gime g n ral est bien celui de la suppression imm diate des cr dits exports pour toutes les centrales sans CCS op rationnel L tablissement d un calendrier concerne la phase de d finition des mesures transitoires pour les centrales supercritiques et ultra supercritiques Sur la mesure 16 mobilisation de la soci t civile elle mentionne la possibilit d laborer des cahiers d acteurs et invite les parties prenantes se saisir de cette opportunit Table ronde n 2 Transport et mobilit durables 4 17 Sur la mesure 39 Humanit et biodiversit trouve dommage de programmer la synth se des points noirs des continuit s cologiques labor es par les sch mas r gionaux de coh rence cologique SRCE d but 2016 alors que la plupart des SRCE sont d j sortis plut t que de t
26. odiversit marine dont de nombreuses mesures n ont pas encore t mises en uvre le 3 colloque national sur les aires marines prot g es d but octobre l laboration en cours de la strat gie nationale pour la mer et le littoral Si le sujet devait tre maintenu le CNTE pourrait ne pas tre suffisamment repr sentatif pour ce faire et un format largi serait donc n cessaire Humanit et biodiversit trouve que les d lais sont maintenant trop courts pour pr parer de nouveaux sujets mais souligne l importance d organiser une Conf rence environnementale avant la COP21 Elle porterait sur un bilan des trois premi res conf rences environnementales mettre en perspective des strat gies existantes strat gie nationale biodiversit strat gie nationale bas carbone strat gie nationale de transition cologique vers un d veloppement durable Humanit et biodiversit souscrit l id e d adjoindre des groupes de citoyens sous forme participative la Conf rence L ARF rejoint l analyse d Humanit et biodiversit Il est important de maintenir une Conf rence avant la COP21 Elle plaide pour un bilan qui permette de travailler sur le portage la lisibilit la coh rence et la transversalit entre les diff rentes politiques La CGPME souligne que les d lais sont trop courts pour garantir le succ s de nouveaux th mes et soutient plut t l id e d un bilan ce qui n emp cherait pas de faire
27. ons n cessaires La SNBC est assortie de budgets carbone qui sont des objectifs quinquennaux d missions de gaz effet de serre d clinant les objectifs de r duction des missions de moyen et long terme Ces budgets carbone s appuient sur des sc narios prospectifs Trois sc narios ont t tudi s un sc nario avec mesures existantes AME et deux sc narios avec mesures suppl mentaires un sc nario interm diaire AMSI et un sc nario AMS2 qui illustre les effets de la loi relative la transition nerg tique pour la croissance verte et de ses mesures d accompagnement Le sc nario AMS2 constitue une base de d part pour la d finition des budgets carbone puisqu il a t con u en coh rence avec les objectifs du projet de loi Laurent Michel pr sente enfin le calendrier d laboration de la SNBC qui a fait l objet d changes avec les parties prenantes depuis d but 2015 dans le cadre du Comit d information et d orientation CIO Le projet de SNBC est en cours de finalisation et fera l objet d un avis du CNTE en septembre qui aura t pr par avec le CIO courant juillet La SNBC sera publi e d ici le 15 novembre 2015 sous forme de d cret Laurent Michel invite ensuite les participants r agir sur ces l ments de pr sentation Le MEDEF regrette que certaines de leurs contributions n aient pas t prises en compte Sur le fond 1l dit comprendre que la mod lisation est un exercic
28. ravailler r soudre ces points noirs Humanit et biodiversit s interroge sur la m thode r nov e d valuation des projets et services de transports mesure 45a et souhaite savoir quelles sont les parties prenantes associ es ce travail et lesquelles sont dans les comit s utilisateurs L esprit de la d cision de la CE est bien de pouvoir revoir l actuelle m thode d analyse socio conomique La CGT s tonne que la mesure 35f mentionne comme piste la mise en concession de l autoroute ferroviaire alpine et s y oppose au motif qu elle n a jamais t discut e Pour la mesure 36c le segment avec le canal de Tancarville et les extensions du port de Lille supposent des investissements importants qui ne sont pas financ s Sur la mesure 36d la CGT rappelle l abandon de l autoroute maritime St Nazaire G rone pays basque en octobre 2014 Pour la mesure 37 la CGT signale que le fluvial a arr t de progresser et que les besoins d investissements sont tr s forts canal Seine Nord Europe ce qui devrait tre pr cis dans l tat d avancement La mesure 41 concerne des appels projet sur les transports urbains Or une disposition de la loi Macron concerne le rel vement du seuil de 9 11 salari s pour le versement transports ce qui va r duire de 500 millions d euros la recette attendue pour les r seaux de transports urbains selon le Groupement des autorit s responsables de transport GART
29. rches soient conduites sur les impacts en termes d missions de gaz effet de serre suivant les modes de production mesure 3c Elle demande que les mesures d encouragement l adresse des GIEE Groupements d int r t conomique et environnemental b n ficient l ensemble de l agriculture fran aise car beaucoup d agriculteurs appartenant des structures individuelles ou collectives hors GIEE sont engag s dans des d marches en faveur du climat Sur la mesure 3d la FNSEA juge le plan prot ines incomplet probl me du prix r mun rateur et demande que la question des d bouch s soit tudi e plus en profondeur et prise en compte dans la feuille de route Sur la mesure 3f la FNSEA souhaiterait tre associ e l laboration du guide sur l alimentation durable Elle rappelle par ailleurs l organisation d une journ e internationale Agriculture et climat le 20 f vrier sous le haut patronage du Pr sident de la R publique ayant abouti un recueil d actions possibles du monde agricole Laurence Monnoyer Smith apporte des l ments de r ponse aux remarques formul es Sur la mesure 2 extension du p rim tre des IRP elle partage la volont de mettre les questions environnementales l agenda du dialogue social mais rappelle qu elle n a pas la ma trise de l agenda social Sur la mesure 6 signal prix elle pr cise que les travaux du Comit pour l conomie verte avancent avec une r unio
30. t PUPA sollicitent une p riode d exp rimentation afin d analyser la mise en uvre de ces mesures au cas par cas La FNSEA fait part de son m contentement quant aux r sultats de la commission sp cialis e Elle va demander ce que la commission Mandon commission pour la simplification des formalit s examine le rapport Elle souligne la distinction de taille et de seuil impos s entre les projets priv s et les projets publics Elle est inqui te du manque de proportionnalit Plus de 20 000 projets dans son secteur sont concern s ce qu elle trouve contradictoire avec la volont de simplification et de relance de l emploi du Gouvernement Enfin elle n est pas d accord avec l augmentation des missions de la CNDP qui n cessiterait une augmentation de son budget La CGPME remercie Alain Richard Elle constate que les gros projets posant probl me sont ceux n ayant pas respect les r gles pr existantes et qui souvent n taient pas des projets d entreprises Globalement elle ne se reconna t donc pas dans la probl matique trait e Elle rappelle que l id e est de simplifier Par ailleurs elle est inqui te par la proposition relative l initiative citoyenne L UPA partage les objectifs initiaux de la commission et suppose que les contributions de positions de chacun des organismes membres de la commission seront annex es au rapport Elle souhaitait ce qui n a pas t retenu que l on s en ti
31. t ne dit pas qu il y aura consultation en amont pour tous les projets de toutes les tailles et de fa on syst matique Le s nateur Alain Richard souhaite recentrer le d bat sur les points qui sont vraiment des diff rences avec le droit positif Il explique que le rapport mentionne de fa on claire que l option est propos e d carter la formule de l initiative citoyenne pour les projets qui ne sont 13 17 pas soumis tude d impact Il trouve les propos tenus par la FNSEA sur les petits projets tr s contradictoires avec ceux tenus dans la commission La FNSEA r pond que ce sont les travaux sur la modernisation du droit de l environnement et notamment la volont d instaurer la clause filet en France qui renforce les risques pour les petits projets du secteur agricole La FNH rappelle que les modalit s restent pr ciser en termes de saisine Elle salue la grande avanc e permise par le rapport malgr le fait que celui ci pourrait aller plus loin L UNAF est surprise par l article L120 5 les lecteurs devront s organiser ainsi que par l absence de mention des associations familiales et de consommations Elle souhaite voir le droit de saisine ouvert ces derni res car les projets dont il est question touchent le cadre de vie des riverains Dans le m me sens la CFDT au regard de leur repr sentativit assise sur un scrutin consid re que la possibilit de saisine doit galement s ouvrir au
32. tains des objectifs sont contradictoires comme par exemple la limite drastique de l artificialisation des espaces naturels pour pr server les espaces naturels avec l augmentation consid rables des logements construire Enfin FO est hostile l instauration d un m canisme de tarification du carbone par le march et par la fiscalit Il existe d autres leviers pour aller vers une conomie d carbon e et juste socialement D claration soumise par crit apr s la r union 3 Pr sentation des propositions de la commission sp cialis e sur la d mocratisation du dialogue environnemental discussion La ministre donne la parole Alain Richard pour pr senter les conclusions du rapport de la commission sp cialis e sur la d mocratisation du dialogue environnemental Le s nateur Alain Richard pr sident de la commission sp cialis e souhaite revenir sur le diagnostic Le constat du Pr sident de la R publique qui a conduit ce que la ministre cr e la commission sur la d mocratisation de l environnement est celui du contraste entre beaucoup de projets de taille moyenne qui respectent les prescriptions et ne donnent pas lieu des conflits et une proportion plus r duite mais tr s visible de projets porteurs d oppositions importantes qui d bouchent sur des blocages La commission a confirm ce diagnostic et s est entendu sur le constat suivant les projets contest s le sont alors m me que souvent ils sont
33. tiateur d action La CGPME trouve que les modalit s de travail associ es la formation au sein des PME mesure 8d sont un peu d cevantes et en de des ambitions affich es Humanit et biodiversit demande ce qui est pr vu pour la mise en uvre de la mesure 2 sur l extension du p rim tre des IRP Elle fait part de son incompr hension sur la mani re dont avance la mesure 3 cr ation d un label carbone forestier national volontaire ce travail devait se faire en lien avec les parties prenantes mais Humanit et biodiversit indique ne pas savoir qui est associ et de quelle mani re Sur la mesure 11 plan national d adaptation Humanit et Biodiversit fait part de son inqui tude quant l absence de mention des mesures sur les trames vertes et bleues et la r solution des points noirs identifi s par les SRCE Le WWE fait part de son tr s fort m contentement sur la question des cr dits export charbon principale annonce du pr sident de la R publique lors de la Conf rence Environnementale dans le tableau de suivi de la FRTE diffus au CNTE du 26 mars 2015 le calendrier faisait tat d une application tous les projets post rieurs l annonce du pr sident de la R publique et d une restriction des soutiens aux seuls projets de centrale disposant d un CCS Carbon Capture and Sequestration op rationnel Le nouveau tableau de bord envoy fait appara tre un glissement potentiel de calendrier
34. uligne l importance de la contractualisation Dans des tandems inter communalit s et ARF il faut des contrats alimenter par des flux financiers Il est important que l tat dise de quelle mani re il va traiter avec les territoires L AdCF observe une frilosit sur la taxe carbone ce qui pose la question de qui va payer La CFE CGC estime que la strat gie nationale bas carbone est un v ritable outil de la transition nerg tique mais qu elle doit tre soutenable et finan able en vitant de fixer des objectifs inatteignables L obligation de r sultats ne doit pas se faire au d triment de l emploi ni de l activit conomique Elle rejoint le MEDEF sur le fort d calage entre la r novation des b timents et le secteur des transports dans le sc nario AMS2 Elle indique que les efforts demand s aux secteurs devraient tre liss s sur l horizon 2050 Arriv e de S gol ne Royal ministre de l cologie du d veloppement durable et de l nergie La ministre remercie Alain Richard pour le travail effectu dans le cadre de la commission sp cialis e sur la d mocratisation du dialogue environnemental Elle comprend les interrogations de certains membres du CNTE quant l int gration de dispositions sur ce sujet dans la loi Macron mais assume l utilisation de ce vecteur car il faut avancer vite sur ce chantier 9 17 La ministre prend note des appels la vigilance et indique que l ordonnance sera r dig e so
35. ur le fond en raison de positions divergentes Toutefois si une d cision venait tre prise par le Gouvernement la commission s est mise d accord pour proposer que des conditions d impartialit soient prises une d cision sur un projet en fin d instruction un caract re local l tendue et le dossier des citoyens seraient propos s par la CNDP Alain Richard insiste sur quelques unes des mesures compl mentaires du rapport autorit environnementale en r gion le d veloppement de la base de donn es annonc e par le Pr sident de la R publique un dialogue pr alable avec l administration sur les tudes d impact assurance des garanties professionnelles des bureaux d tude Une charte professionnelle est en fin de discussion avec l administration Toutefois le rapport recommande que lorsqu un bureau d tude est appel pour faire une contre expertise il fasse une d claration d int r t pour d montrer son ind pendance la proposition que les mesures compensatoires venant dans un projet puissent tre v rifi es au bout de quelques ann es projet de loi biodiversit la proposition que le minist re se dote d un guide m thodologique dans l instruction des projets et dans le portage de ses propres projets d int r t public Enfin il remercie Marie Line Meaux rapporteur et r dactrice du rapport Laurence Monnoyer Smith ex vice pr sidente de la commission ainsi que
36. us son autorit en associant les parties prenantes et que le projet de loi de ratification de l ordonnance sera ensuite soumis pour avis au CNTE Concernant le groupe de travail sur le financement des infrastructures voqu dans le point sur le bilan de mise en uvre de la feuille de route 2015 la ministre indique que les r sultats seront pr sent s devant le CNTE au mois de juillet Elle signale galement qu un nouveau calendrier des travaux du CNTE d ici la fin de l ann e sera tabli La ministre salue l arriv e de Laurence Monnoyer Smith comme Commissaire g n rale au d veloppement durable La FNH fait part d inqui tudes sur plusieurs points la r duction du budget du MEDDE la fiscalit cologique qui tait un engagement de la Conf rence environnementale 2012 or les travaux du comit pour l conomie verte avancent difficilement le report de la loi biodiversit qui aurait t le vecteur id al pour introduire des mesures sur la d mocratisation du dialogue environnemental la suppression des cr dits exports charbon dont la mise en uvre est plut t floue Humanit et biodiversit prend acte de la r ponse apport e par la ministre sur l utilisation de la loi Macron Elle signale avoir remis ce jour une note de proposition sur le contenu de l ordonnance qui pose de nombreuses questions et fait part de son souhait d tre associ e sa r daction Elle dit compter sur la ministre pour
37. venir les jeunes Il faut montrer que les Conf rences environnementales aboutissent des choses concr tes Le MEDEF demande d examiner l opportunit de reporter la Conf rence environnementale 2016 pour mieux se consacrer la pr paration de la COP21 S il devait quand m me y avoir une Conf rence environnementale le MEDEF souhaite qu elle n ouvre pas de nouveaux dossiers La CGT partage les propos du MEDFF La CFDT propose que la Conf rence environnementale 2015 se fasse dans le cadre d une r union particuli re du CNTE qui aurait comme objectif la pr paration de la COP21 avec une configuration tourn e vers la soci t civile suggestion que ce soit le panel fran ais du World Wide Views La FNH souligne son attachement la tenue de la Conf rence environnementale dans son format classique Il y a certes la COP21 mais l environnement ne se limite pas au climat Les deux nouveaux th mes propos s paraissent int ressants et la FNH sugg re un autre th me l alimentation durable 15 17 Le s nateur Alain Richard estime pr f rable d organiser la Conf rence avant la COP21 mais reconna t qu il existe des arguments forts pour ne pas avoir de nouveaux sujets La solution qui pourrait r unir tout le monde serait de reporter les sujets nouveaux 2016 et de faire un bilan des mesures d j formalis es et de leur mise en application contribuant d finir la trajectoire de la France pour pr parer la
38. x organisations repr sentantes de salari s L ARF salue le travail de la commission et demande concernant la place des r gions qu une r ponse lui soit adress e en retour de son courrier en date du 28 mai destination de la ministre 4 Pr sentation du sch ma retenu pour la Conf rence environnementale et lancement des travaux information La FNSEA plaide pour que si Conf rence environnementale il y a elle se tienne en janvier 2016 Rajouter chaque ann e deux trois sujets nouveaux ne permet pas d assurer un suivi de qualit des mesures prises La Ministre r pond que cela serait trange de ne pas faire de Conf rence environnementale l ann e de la COP21 La Conf rence permettrait de faire le bilan du vote de la loi de transition nerg tique et de l application des pr c dentes conf rences environnementales Apr s le d part de la Ministre la Commissaire g n rale au d veloppement durable pr sente le sch ma g n ral envisag pour la Conf rence environnementale 2015 Elle indique ainsi que la Conf rence environnementale se tiendrait pendant la d octobre et durerait 2 jours Il est propos de travailler sur les deux th mes Ville durable et Oc an et littoral et de r server un temps au bilan des conf rences pr c dentes Ce temps de bilan serait r alis en d but de semaine tandis que la Conf rence environnementale elle m me se tiendrait sur un jeudi et vendredi Le bilan ferait l ob
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