Home

GUIDE METHODOLOGIQUE POUR UN DIAGNOSTIC LOCAL DE

1. savoir s assurer de l implication des lus et partenaires dans la d marche de la mise en place d une structure de traitement des donn es et d un mode de recueil des informations ainsi que de la compl mentarit du DLS avec d autres dispositifs locaux Les r dacteurs du DLS doivent cette fin tenir la r union de lancement en pr sence des partenaires cl s afin de pr senter voire de s accorder sur e Les objectifs prioritaires assign s au DLS notamment en ce qui concerne la d finition des th matiques et lieux qui apparaissent a priori prioritaires e Le programme de r alisation chelonn par tapes et objectifs atteindre e Le r le de chacun dans la r alisation du DLS notamment en ce qui concerne les informations transmissibles Les partenaires mobilis s doivent s engager fournir les donn es jug es n cessaires par l quipe de r daction dans les limites du secret professionnel et de la d ontologie propre chacun A ce titre de nombreuses exp riences locales trang res ont montr l int r t pour les promoteurs d un DLS de d finir des r gles de partage de l information formalis es dans le cadre d accords ou non qui indiquent ce que l on peut rendre public d une part et les informations qui ne peuvent pas faire l objet d une information externe d autre part 31 Pour plus de d tails se reporter la partie intitul e Les conditions cl s pour la r alisation d un Diagnost
2. Les partenaires Quels sont les partenaires Institutionnels Associations de terrain Autres du m diateur social au sein du quartier Quels sont les partenaires Institutionnels Associations de terrain Autres potentiels dans le quartier en mati re de pr vention Programmes supra locaux actions sp cifiques au sein du quartier La coordination sociale R seaux coordination s sociale s existant dans votre quartier sous groupes ventuels Pr ciser ceux dont le m diateur social est membre Existe t il un sous groupe pr vention quels membres quels constats principales recommandations Enqu tes Un tat des lieux ou des enqu tes ont ils t men s l chelle du quartier dans le cadre de la coordination locale dans le cadre des programmes supra locaux autres Proposition de focus groupe s curit sur le quartier Proposition des membres 78 Exemple de recueil et traitement des informations relatives au nuisances publiques par la Ville d ANVERS 1 COLLECTE DES INFORMATIONS Afin d obtenir une vision globale du probl me des nuisances dans les divers quartiers et sur les places la cellule de pr vention d Anvers a fait appel aux informations collect es par les partenaires suivants Services de vigiles des quartiers d apr s un syst me d enregistrement bas sur les fiches d activit s et les fiches de signalement fourni par les vigiles de quartiers qui ont de
3. 16 criminalit que qualitatives comme l volution des consommations et ou des produits consomm s par le public cible d une ASBL impliqu e dans la lutte contre les nuisances publiques li es la toxicomanie Enrichir la connaissance des probl matiques l uvre en rassemblant diff rents aspects diff rents ph nom nes au niveau de la commune que ceux ci aient un rapport direct indirect voire inexistant avec les probl mes de s curit et faire se rencontrer les indicateurs de s curit publique constitu s principalement des statistiques polici res de criminalit les indicateurs comportementaux les incivilit s ainsi que les indicateurs environnementaux les nuisances publiques par exemple population migration emploi Approfondir la connaissance des ph nom nes qui peuvent se poser de fa on ponctuelle dans un quartier sp cifique ou encore qui ne touchent qu une population particuli re qui sont mergents lorsque les acteurs per oivent qu une probl matique tend s amplifier ou qui seraient les moins visibles Il s agit aussi et surtout des ph nom nes pour lesquels les instruments d analyse traditionnels montrent leurs limites et pour lesquels une tude qualitative plus que quantitative ainsi qu une analyse crois e manant des partenaires de la politique locale ou d une partie dans le cadre de th matiques sp cifiques sont d terminante Recueillir les attentes et percept
4. et d valuer leurs cons quences sur le comportement et le sentiment d ins curit voir supra Pareille enqu te fournit galement des informations sur la mani re dont les victimes per oivent les services et institutions actifs sur ce territoire Le Moniteur de S curit pr cit enqu te n anmoins d j sur la victimisation et tant donn l organisation grande chelle un total de 40 000 enqu tes 12 000 sont repr sentatives de la Belgique celle ci doit d abord tre mise en uvre soit par participation au sondage soit moyennant financement propre La mise en uvre ventuelle d une enqu te de victimisation par les services communaux doit aller de pair avec une m thodologie pr cise d termination de l chantillon etc et pour le traitement de l enqu te il est n cessaire de faire appel un personnel sp cialement qualifi cet effet La commune qui entend mener ce type d enqu te peut d s lors avoir recours un tiers externe par exemple une quipe universitaire pour mener l enqu te Donn es utiliser La r alisation d enqu tes de victimisation permet principalement d obtenir des informations sur les victimes d analyser le d veloppement des chiffres en mati re de victimes aupr s des professions risques concern es et de contextualiser les infractions contre les personnes et biens Attention Il va de soi que ce type d enqu te ne peut pas fournir d informations sur les i
5. principalement via agents du service propret par rapport la d couverte de seringues et gardiens d espaces publics Remarque Les statistiques polici res de criminalit ne sont pas utilis es compte tenu du fait qu elles ne sont pas disponibles dans ce domaine la zone de police ne fournit des statistiques que concernant certains faits Donn es qualitatives Observations r alis es par les quipes de terrain et en particulier par les ducateurs de rue Entretiens avec des personnes ressources intervenant dans le domaine consid r pharmacie maison m dicale centre de sant Entretiens avec d autres personnes ayant une bonne connaissance du territoire consid r habitants personnel communal et ou associatif commer ants Enqu te de population n abordant pas directement la question des d pendances mais ayant une approche plus g n rale questions portant notamment sur le th me de la qualit de vie ou de la s curit au sens large 81 Exemple de questionnaire sur le sentiment d ins curit 1 Sexe Homme Femme 2 Age 3 Situation professionnelle Salari Etudiant Ind pendant Sans emploi Autres pr cisez 4 Exercez vous votre activit professionnelle sur la commune Oui Non Si oui dans quel quartier 5 Habitez vous la commune Oui Non Si oui dans quel quartier 6 S agit il d un immeuble ou d un pavillon Etes vous locataire ou pr
6. Pr sentation du comit de r daction 63 4 2 2 Explications m thodologiQu s stade aE aiT 64 4 2 3 Sources des donn es et r f rences 64 4 2 4 DIaQNOSUC oeni d s dense de ne nee teneurs dep Net nan ee 65 4 53 CONCIUSIONS aiser tiina i repense nee a nee te etienne site 69 24 93 1 CONSIALALIONS 2 a on nine T A a EE A EE 69 4 3 2 Objectifs strat giques amp op rationnels 70 4 93 3 Les Suites du DES 2 3828 nan RONDS merite meet ED 72 4A ANNEXES siomai a o a a a R ETE 72 ET 0 EE LEE PR EEE en nr II 73 ANNEXES EAE E E E EPE EEE etes nee and EEE ennui euetene 78 e Exemple de grille DLS destination des m diateurs sociaux seecieseeeenneeennen 78 e Exemple de recueil et de traitement des informations relatives au nuisances publiques79 e Exemple de donn es utilis es dans le cadre de la th matique toxicomanies du DLS 81 e Exemple de questionnaire sur le sentiment d ins curit 82 Bibliographie issus nissan saone aie oies tement titi asasan 85 Avant propos Le super Conseil des Ministres des 30 et 31 mars 2004 a d fini les lignes de force de l laboration d une politique de s curit int grale et int gr e Eu gard au fonctionnement int gral et int gr et compte tenu des besoins priorit s et possibilit s existant au niveau local un manuel de m thodologie n cessaire la r daction d un diagnostic local de s curit DLS est mis la disposition des villes et communes pour
7. agit pour l quipe de r daction de rassembler un partenariat largi sous une forme plus ou moins formalis e qui d pend des structures existantes de la commune Ce partenariat a pour but de permettre de d passer une approche qui serait uniquement centr e sur les statistiques Il est recommand que le partenariat ainsi constitu soit conduit par le Bourgmestre ventuellement repr sent par l un de ses collaborateurs et qu il soit compos notamment e Des responsables de la d marche l quipe de r daction le plus souvent le fonctionnaire de pr vention ou l valuateur interne voire le cas ch ant un analyste sp cialement attach cette fonction e Des responsables communaux en charge des principaux dispositifs qui concernent la pr vention et la s curit notamment le Contrat de S curit et de Pr vention fonctionnaire de pr vention et ou valuateur interne le Plan Grandes Villes le Plan de Pr vention de Proximit le manager des nuisances publiques s il en existe un et les responsables d autres dispositifs subventionn s par la R gion de Bruxelles Capitale et la Communaut flamande e Des responsables communaux susceptibles d enrichir les donn es relatives aux ph nom nes d ins curit en les contextualisant c est ici le cas du CPAS du personnel en charge de l urbanisme des travaux de l environnement ou encore ceux disposant d informations relatives la d mographie e Des responsable
8. o L ins curit routi re 16 Vous sentez vous impliqu dans des actions mises en place dans votre commune pour favoriser la s curit Oui Non 17 Estimez vous que la s curit dans votre commune s est plut t am lior e au cours des 6 derniers mois Oui Non 18 Quelles actions souhaiteriez vous voir mises en place afin d am liorer la s curit dans votre commune Bibliographie 83 Politiques de pr vention et de s curit outils BOGAERTS S TISSEYRE Ch NELISSEN P La Statistique Criminelle Interpolici re Int gr e le Crime lndex et le Moniteur de S curit in Les ateliers de la pr vention Congr s national des 23 24 mars 2000 Charleroi CIFoP Ville de Charleroi Ville d Anvers 301 315 BORAKIS Z POULET l SCAILLON V Etude relative la r partition des fonds en mati re de contrats de s curit et de soci t SYNERGIE f vrier 1997 BUFFAT J P De veiligheidsdiagnoses ter plaatse op de proef gesteld in de Europese steden Europees Forum voor de Stadsveiligheid 2003 Circulaire PREV 20 relative l valuation des CSP et des Plans drogue pour la p riode 2002 2003 SPF Int rieur 30 juin 2003 Conclusions et recommandations Colloque sur les Diagnostics locaux de s curit organis par le Forum Belge pour la Pr vention et la S curit Urbaine le 31 mars 2003 Saint Gilles DE FRAEN E D LALIEUX K MARY Ph SMEETS S Les contrats d
9. phone repr sentativit de l chantillon Les donn es du Moniteur de S curit devraient tre contextualis es au niveau local On rem die cependant ce probl me apr s avoir men une recherche scientifique on a ajout quelques questions au questionnaire de 2004 ce qui permet d tablir un lien pour la premi re fois entre le Moniteur de S curit et les statistiques polici res de criminalit pour une part et de se faire une id e du chiffre noir au niveau f d ral En outre le Moniteur a subi en 2000 quelques l g res modifications ce qui a des implications limit es pour la comparaison des r sultats des moniteurs 2000 2002 et 2004 avec les anciens Ont ainsi t supprim s dans l enqu te de 2000 deux items relatifs la qualit de vie dans les quartiers malgr le fait que dans les versions ant rieures ces probl mes pr occupaient le plus les habitants p ex d jections canines L objectif tait de se concentrer sur les priorit s fix es dans le Plan f d ral de S curit et de Politique p nitentiaire 2000 40 3 1 2 L enqu te de victimisation Pr sentation Une des principales raisons qui incite les acteurs locaux mener une enqu te de victimisation est li e au fait qu une telle enqu te qui est cibl e sur les victimes permet de mieux contextualiser les infractions interpersonnelles savoir d apporter une r ponse concr te aux questions li es au qui quand comment
10. session de brainstorming Il importe que cette analyse SWOT soit r alis e un niveau relativement d taill A cet gard un SWOT devient un instrument vivant qui doit tre r actualis p riodiquement En principe aucun l ment dont l effet porte sur une p riode de plus d un an ne peut donc tre inclus dans l analyse Comme la notion l indique quatre dimensions sont distinguer 1 2 3 4 Forces les forces d une organisation d un projet qui doivent permettre cette organisation ce projet de pouvoir faire face aux menaces ventuelles manant de l environnement Faiblesses affiche les faiblesses et les points am liorer d une organisation d un projet afin de pouvoir satisfaire par exemple aux nouvelles exigences qui seront impos es par l environnement Opportunit s identifie les facteurs auxquels l organisation le projet est confront qui ont beaucoup de chances d aboutir au d veloppement ou l am lioration de l organisation du projet Menaces visualise les l ments qui peuvent constituer une menace pour la survie de l organisation du projet Une dualit figure dans ce sch ma D une part les forces et les faiblesses et d autre part les opportunit s et les menaces Les forces et les faiblesses constituent une mati re interne et peuvent tre examin es sans regarder l ext rieur Pour les possibilit s et les menaces il s agit par d finition de l env
11. une valuation ult rieure de la r alisation ou non de l objectif strat gique A cet gard on peut op rer une distinction entre les indicateurs de processus et les indicateurs d effets Les indicateurs de processus donnent un aper u des efforts consentis output tandis que les indicateurs d effets doivent refl ter dans quelle mesure l objectif strat gique a t atteint cf formation STICS PRAXIS organis e par le SPP 4 3 3 Poursuite d actions DLS Actualisation des informations Quand le DLS sera t il r it r int gralement 4 4 Annexes 62 ETP Equivalents temps plein 71 Les annexes peuvent contenir tous les documents pertinents pouvant contribuer pr ciser le diagnostic Exemple graphiques tableaux cartogrammes protocoles questionnaires etc 72 Glossaire Le pr sent glossaire a t r alis par Sybille Smeets et Carrol Tange du Centre de recherches criminologiques de l Universit libre de Bruxelles la demande du Forum Europ en pour la S curit Urbaine 73 Analyse Activit qui consiste faire l examen ou l tude des donn es diverses L analyse n cessite un classement pr alable soit quantitatif soit qualitatif et la mise en vidence des articulations qui existent entre les diff rentes parties issues de ce classement L analyse doit permettre ensuite d interpr ter ces donn es c est dire de leur donner un sens en lien avec la probl matique
12. Elle trouve ses motifs d une part dans l acceptation des limites des statistiques polici res de criminalit rendre seules compte des ph nom nes d ins curit au niveau local et d autre part dans la n cessit de rassembler les donn es issues d une majorit d acteurs impliqu s des degr s divers dans la lutte contre l ins curit A l chelle europ enne la r alisation d un DLS a t favoris e voire impos e par lessor des politiques locales de pr vention de la criminalit fortement ax es sur la mise en place de strat gies locales partenariales Ces politiques qui ont vu le nombre d acteurs intervenant dans ce champ se multiplier et du m me coup le nombre d informations susceptibles d tre mobilis es ont entra n la n cessit pour les acteurs locaux de les rassembler pour accorder leurs constats Ces politiques de pr vention fortement ax es sur l chelon local et la transversalit des actions ont ainsi pour trait commun une d finition des strat gies locales de pr vention de la criminalit qui repose sur la r alisation d un DLS partag R aliser un DLS est ainsi devenu n cessaire voire obligatoire dans certains pays comme l Angleterre et le Pays de Galles Il s agit donc bien de rassembler les multiples constats locaux et de d finir une vision commune des probl matiques l uvre A long terme l objectif est de permettre aux dispositifs de pr vention et de s curit de r pondre le plus
13. action p titions des riverains zk Le syndrome pas dans ma cour le ras ne M dias f lettres aux m dias le bol des riverains se traduisent parfois Services municipaux lettres aux lus par des expressions de col re manifestations publiques violence Des indicateurs de perception sentiment d ins curit peur du crime peur de sortir le soir peur de sortir seul peur pour les enfants Bien qu il n y ait pas de relation de causalit entre les nuisances et la peur Enqu tes aupr s des habitants lou l ins curit ces ph nom nes sont troitement reli s et il est important d tablir les liens 3 1 5 Statistiques judiciaires Les statistiques judiciaires peuvent renseigner sur l activit judiciaire et sur la politique p nale mise en uvre peines prononc es pour des types d infractions Ces statistiques qui peuvent tre en partie mobilis es dans le cadre d un Diagnostic Local de S curit restent cependant peu utilis es l tranger De la m me mani re l quipe de r daction du DLS pourra se trouver dans l impossibilit de disposer des statistiques relatives aux classements sans suite aux r cidives aux donn es relatives aux auteurs etc Il serait galement difficile en l tat actuel de faire correspondre les statistiques polici res de criminalit avec les statistiques judiciaires Il faudra cependant que l quipe de r daction n ca
14. d indicateurs environnementaux qui rel vent de l environnement social de la machine politico administrative active dans et pour la ville ou la zone urbaine L objectif consiste soutenir la politique strat gique de l appareil en g n ral et de l administration communale en particulier par des apports au niveau du planning et des programmes strat giques Le moniteur urbain peut tre consid r comme un scanner d environnement qui dresse au mieux la situation d une ville et qui d montre les volutions sociales pertinentes des acteurs et des facteurs L Administration Planning et Statistiques dresse tous les cinq ans en guise de pr ambule pour la l gislature suivante une analyse environnementale g n rale pour la Flandre A partir de sa capacit pr paratoire de politique l APS d crit la Flandre dans son tat actuel ainsi que sa situation future 5 prochaines ann es et ce sur le plan d mographique macro conomique socioculturel technologique et cologique Cette analyse environnementale g n rale d crit dans les grandes lignes les probl mes qui sont attendre et donne les signaux pour les opportunit s qui se pr sentent 61 c Au niveau f d ral Priorit s de l accord gouvernemental En ce qui concerne les CSP l accent est mis sur les projets de pr vention en mati re de e Nuisances sociales e D lits contre les biens e Techno pr vention e Lutte contre la toxicomanie e Protection des groupe
15. de Pr vention Saint Gilles Politique des villes Flandre Commission Permanent la Police Locale EDITEUR RESPONSABLE J r me Glorie Directeur g n raal Direction G n rale Politique de S curit et Pr vention www ibz fgov be S P P Service Public F d ral Int rieur Direction G n rale Politique de S curit et Pr vention Secr tariat Permanent la Politique de Pr vention Chauss e de Waterloo 76 B 1000 Brussel Tel 32 0 2 557 35 84 Fax 32 0 2 557 35 23
16. de S curit et de Pr vention lesquelles doivent tre traduites dans leur approche locale Il s agit en particulier des priorit s 69 suivantes e D lits contre les biens e Techno pr vention e Nuisances sociales e Lutte contre les nuisances li es la drogue e Violence Il convient par ailleurs de veiller particuli rement la protection de certains groupes vuln rables de la population comme les personnes g es et les professions risques dont certaines professions lib rales et ind pendantes 4 3 2 Objectifs strat giques amp op rationnels 4 3 2 1 Objectifs Apr s d tection des ph nom nes prioritaires il convient de formuler des objectifs strat giques afin de conduire des projets et de mener des actions en ce sens Les objectifs strat giques constituent en effet un point de d part g n ral pour des actions futures Les projets doivent ainsi tre labor s afin de pouvoir contribuer la r alisation de ces objectifs strat giques Les objectifs strat giques doivent tre formul s de mani re suffisamment claire Ils peuvent pour ce faire tre confront s aux crit res dits SMART e Sp cifique l objectif doit tre suffisamment pr cis Un objectif relatif aux cambriolages n est pas assez sp cifique tandis que les effractions dans les habitations est un objectif suffisamment pr cis e Mesurable afin que l valuation des projets puisse tre mise en rapport avec
17. de recueil de donn es par exemple questionnaire aux agents de premi re ligne sont contenus dans la deuxi me partie du Guide et ne sont pas d velopp s ici 3 1 Les donn es relatives la criminalit ins curit 3 1 1 Moniteur de S curit Pr sentation Les donn es provenant du Moniteur de S curit sont recueillies par la Police f d rale Direction g n rale de l Appui op rationnel Direction de la banque de donn es nationale Service Donn es de gestion L objectif g n ral du Moniteur de S curit consiste examiner les besoins de la population en mati re de s curit et de police ainsi qu offrir des donn es qui se rapprochent des chiffres r els relatifs la s curit et la victimisation cf chiffre noir Les r sultats du Moniteur de S curit peuvent ainsi d une part servir d instrument politique et d autre part d instrument d valuation Plus sp cifiquement le Moniteur de S curit est un outil de pr paration et de mise en uvre de la politique polici re nationale et locale p ex Plans Zonaux de S curit ainsi que de la politique de s curit en g n ral comme le soutien politique dans le cadre des contrats de s curit et de pr vention L enqu te de population est une enqu te grande chelle environ 40 000 habitants de Belgique y collaborent pr sent sur une base biennale Cet important nombre auquel s ajoute le fait que le questionnaire utilis est rest en
18. des APS ducateurs de rue animateurs etc Signalons qu il peut tre int ressant de d terminer la connaissance des agents de premi re ligne pour ce qui concerne les dispositifs mis en uvre localement dans la mesure o ce savoir est pr cieux et que l on consid re que ces agents peuvent relayer aupr s des habitants la vari t des mesures contenues dans la politique locale de s curit et de pr vention La grille fournie par la ville de Bruxelles illustre cette d marche La dur e de sa r alisation d pend de la structuration des modes de recueil qui rel ve pour une grande part de la capacit du personnel en charge de la r alisation et de l implication du Bourgmestre dans la d marche pour mobiliser les partenaires de la commune mais aussi de l attitude de ces derniers 30 La premi re analyse doit permettre de d terminer les grandes tendances et l volution de l ins curit ainsi que le contexte et les r ponses qui y sont apport es sur le territoire de la commune II est indispensable ce stade du diagnostic que l quipe de r daction r alise une tude la plus large possible qui permettra par la suite d infirmer ou de confirmer les constats qui en r sultent Par grandes tendances on entend la fois e Les cat gories de ph nom nes les plus importantes en terme de volume les faits les plus pr gnants mais aussi les plus faibles ainsi que leur volution e Les ph nom nes dont on estime qu i
19. des attentes et perceptions des habitants cf l exemple en annexe de recueil et traitement des informations relatives au nuisances publiques par une grande ville 27 Tableau r capitulatif les modes de recueil de donn es par l quipe de r daction du Diagnostic Local de S curit Niveau Exemple de personnel ou structure d di Fonctions principales dans le recueil La concertation Conseil Consultatif Communal de Pr vention ou Groupe de travail d di Transmission des donn es disponibles par chacun des acteurs Formalisation de ces donn es sur demande de l quipe de concertation La r daction Evaluateur interne avec un repr sentant de la police et un repr sentant du Bourgmestre ou Personnel employ cet effet de pr f rence un criminologue en lien avec un repr sentant du Bourgmestre Demande de donn es aupr s des partenaires de la structure de concertation Recherche des donn es contextuelles n cessaires la r alisation du DLS Conduite d tudes th matiques ventuellement confi es un tiers Le recueil avec les agents de premi re ligne M diateurs sociaux ou autres selon le personnel de premi re ligne dont dispose la commune par exemple personnel de premi re ligne engag dans les diff rents projets d un CSP Recueil et r actualisation des donn es par quartiers Proposition de groupes
20. donn es nationale Moniteur de S curit Rue Fritz Toussaint 47 1050 Bruxelles T l 02 642 78 39 Fax 02 642 76 38 Les rapports des tableaux sont disponibles sur le site Internet www poldoc be dsb htm Les r sultats des moniteurs locaux sont transmis pour exploitation aux Bourgmestres des villes et communes concern es La Direction de la banque de donn es nationale a entam un projet Agora qui vise une optimalisation de l utilisation du Moniteur de S curit le d veloppement d un Mini moniteur et d un Monitor plus et enfin la mise en uvre de m thodes de r alisation d enqu tes Ce projet tend l laboration de deux questionnaires qui compl teront le Moniteur de S curit existant Le Monitor Plus sera int ressant pour les r dacteurs du DLS dans la mesure o il est sp cialement destin r pondre aux besoins des utilisateurs locaux au niveau de la commune ou de la zone de police Donn es utiliser Les principales donn es dont peuvent tenir compte les r dacteurs du DLS ne sont pas uniquement les r sultats relatifs au sentiment d ins curit et la victimisation l chelle f d rale mais galement les informations du rapport comparatif du Moniteur de S curit en mati re de criminalit par r gion province type de commune et type de zone de police Les r dacteurs peuvent bien entendu aussi se baser sur l exploitation des moniteurs locaux qui peuvent
21. es du Diagnostic Local de S curit Par ailleurs elle est tenue d indiquer les principaux obstacles auxquels elle a t confront e dans le cadre de la collecte de ces donn es L quipe de r daction sera essentiellement charg e de e Proposer un plan de travail pour la r alisation du diagnostic e Coordonner le recueil de donn es e Traiter les donn es recueillies et r diger le DLS e Assurer la diffusion et la disponibilit des informations contenues dans le DLS e Prendre en charge la coordination de la r actualisation r guli re du DLS 4 2 1 3 Pr sentation des partenaires mobilis s dans le cadre du DLS L num ration des partenaires sera suivie d un bref aper u des principaux l ments qui ont conduit aux r unions relatives au DLS 63 4 2 2 Explications m thodologiques Avant de proc der la description des sources de donn es et de leurs r f rences il importe de fournir de br ves explications au sujet de la m thode et des techniques qui ont t utilis es afin de recueillir et d analyser les diff rentes donn es Outre la m thodologie utilis e il est galement indispensable de citer les ventuelles difficult s rencontr es lors de la collecte et du traitement des donn es Il ne s agit pas ici tant de signaler les organisations qui seraient oppos es la transmission des donn es mais de faire ressortir l incapacit obtenir toutes les donn es et la n cessit d approfondir ult
22. est men par l interviewer Il sait d o il part il sait o il va il d finit les grandes tapes de son parcours A l int rieur de ce cadre l interview est libre de ses r ponses et de l ordre dans lequel il aborde les diff rents th mes L interviewer veillera simplement ce que toutes les tapes du parcours pr vues soient r alis es Dans l entretien semi directif les questions restent ouvertes et les r ponses sont libres Hot spot M thode d analyse spatiale de la criminalit devant notamment permettre dans un contexte de ressources limit es l tablissement de priorit s d action L analyse hot spot se focalise en effet sur la mise en vidence de concentrations de criminalit o et quand les faits se produisent le plus fr quemment devant permettre de mieux articuler objectifs de lutte contre la criminalit par exemple et moyens d ploy s Impact outcome Modifications positives ou n gatives directes ou indirectes intentionnelles ou non de l environnement apport es par un programme un dispositif ou une politique mis en place Indicateur Variable de nature quantitative ou qualitative que l on estime tre significatif en regard des buts et des objectifs vis s par l action L indicateur permet de d celer et de mesurer un ou des changements li s aux actions mises en place au cours d une p riode donn e Il doit tre valide fiable disponible rep rable et ventuellement quanti
23. et d exclusion sociale Le Plan de Pr vention de Proximit est donc un service de la ville qui s inscrit dans le cadre d un programme initi par la R gion wallonne de lutte contre l exclusion sociale et est tabli pour trois ans Donn es utiliser L identification par le PPP des partenaires potentiels tels que les institutions le monde associatif le public concern par l action etc peut servir les r dacteurs du DLS r pertorier les acteurs qui sont susceptibles d tre mobilis s pour le DLS 93 3 3 3 Plan Grandes Villes Pr sentation D sirant laborer de nouveaux projets dans le cadre d une strat gie globale afin d am liorer le cadre les conditions de vie et la s curit dans la ville ainsi que de relancer la fonction conomique les autorit s locales et leur CPAS ont conclu un tel contrat avec l Etat f d ral L accent est principalement mis sur les probl matiques de l emploi de l int gration sociale et de l conomie sociale de la s curit et des biens immeubles publics Les indicateurs utiliser contenus dans ces contrats peuvent tre obtenus aupr s des responsables du Plan Grandes Villes des autorit s communales qui en disposent A noter que chaque Grande Ville a du r aliser un DLS pour les projets en 2004 Quelles donn es utiliser Notamment e Inventaire des d t riorations des espaces publics et des d gradations faits de vandalisme et inventaire des d p ts cl
24. grandes lignes de la politique communale de pr vention et de s curit Il convient galement de reprendre les orientations ou objectifs en mati re de pr vention repris dans le Plan Zonal de S curit le travail des services de police de la zone en mati re de pr vention l num ration des collaborations en cours ou envisag es entre les services de police de la zone et les acteurs cl s de la pr vention et les diff rents accords ou conventions existants sur le territoire de la zone en ce comprises les conventions de s curit routi re b Au niveau r gional Les Plans de Pr vention de Proximit PPP sont des programmes triennaux partir du 1 janvier 2004 qui ont pour objectif g n ral d accro tre le sentiment de s curit de la population en mettant en oeuvre des actions favorisant la s curit et l int gration sociale Fond s par le d cret de la R gion Wallonne du 15 mai 2003 ils reprennent des actions qui taient auparavant r alis es essentiellement dans le cadre des Plans Sociaux Int gr s PSI qu ils remplacent Certaines actions des Contrats de S curit et de Pr vention CSP ont galement t transf r es dans les PPP 60 Les PPP sont labor s par les communes Ils sont d finis comme un instrument de pr vention du d crochage social qui doit respecter les politiques dispositifs et r glementations existants et dont les actions sont d velopp es en compl mentarit avec d autres actions m
25. guide constitue un outil de r f rence en mati re de r alisation de Diagnostics Locaux de S curit DLS II propose aux acteurs impliqu s dans la politique locale de s curit et de pr vention une m thode de base pour dresser un portrait de l ins curit mieux d finir les attentes des habitants sur leur territoire et ainsi faciliter une mise en uvre des actions de s curit dans une acception large du terme voire leur r orientation ainsi que leur valuation future Loin de proposer ou d imposer des solutions toutes faites il indique des pistes d actions pour celui qui voudrait s engager dans la r alisation d un DLS ou enrichir ponctuellement ses travaux Les principes dict s dans le guide doivent tre relativis s au regard de la capacit des communes r aliser un tel travail ressources en personnel ressources financi res etc qui peut varier fortement Ce guide n est aucunement une m thode applicable la lettre qui garantirait la qualit du DLS L innovation dont feront preuve les r alisateurs de la d marche est d terminante pour mener bien cette entreprise et permettre d atteindre les objectifs du DLS tels qu ils sont pr sent s dans ce document La reconduction de la d marche par une commune progressivement enrichie des t tonnements et enseignements des premi res exp riences ainsi que des changes d exp riences entre les territoires devront permettre terme aux acteurs locaux
26. l interpr tation des chiffres Publication Le Ministre de l Int rieur autorise au moins une fois par an la publication des statistiques polici res de criminalit officielles Les donn es les plus r cemment publi es datent de mars 2005 et les chiffres des six derniers mois de l ann e 2004 y sont pr sent s Les statistiques polici res de criminalit sont ensuite diffus es via Internet sur le site web de www fedpol be ainsi que par CDROM et ce tant en dehors qu au sein de l organisation polici re Outre les publications permanentes il est toujours possible de poser des questions ponctuelles au service concern Outre la consultation des statistiques publi es officiellement la police locale et 44 prochainement les unit s f d rales au niveau des arrondissements galement ont la possibilit de r aliser les statistiques pour leur territoire et ce conform ment aux m mes r gles d finitions de comptage que celles appliqu es dans les statistiques nationales Par le biais du Datawarehouse la police locale peut r aliser tout moment des statistiques polici res de criminalit pour tous les faits commis sur son territoire La source utilis e cet effet est la Banque de donn es nationale g n rale Ce syst me permet de disposer au niveau de la commune galement de chiffres tr s r cents et valides lesquels sont en outre comparables aux chiffres d autres communes pr sentant une typologie semblable L
27. nominatives lors de leur utilisation dans le DLS En croisant les informations recueillies lors de tous les entretiens les r dacteurs devront faire ressortir les r sultats g n raux de ces entretiens 3 2 4 L enqu te sur le sentiment d ins curit Pr sentation Appr hender le sentiment d ins curit permet en outre de r v ler l tat des perceptions en mati re de s curit sachant que c est sur la base de ces perceptions que les habitants adapteront leurs comportements exemple diff rence du sentiment d ins curit par genre diff rence du sentiment d ins curit le jour et la nuit Un tableau g n ral du sentiment d ins curit au niveau f d ral peut tre obtenu par le Moniteur de s curit L int r t de r aliser ce type d enqu te au niveau communal r side 51 dans ce qu elles permettent de dresser un rapport comparatif avec le niveau national ce qui donnerait par la suite la possibilit de renforcer voire de r orienter les actions existantes afin de r duire le sentiment d ins curit Les communes peuvent r aliser en interne ce type d enqu te voir questionnaire type fourni en l absence de donn es disponibles aupr s des services f d raux Utilisation Les questionnaires peuvent tre distribu s un chantillon repr sentatif de la population communale ou ventuellement d un quartier d termin ou un groupe d termin tel que les agents de premi re ligne enseignants co
28. peut conditionner la vari t et la qualit des moyens d action envisageables afin de rencontrer un probl me par exemple des conflits de voisinage Dans la formulation de l action les ressources mobilis es ainsi que les moyens qui s y articulent caract risent tout autant si pas plus cette action que les objectifs qui lui sont assign s Objectif L objectif est un nonc qui doit id alement avoir t formul en des termes clairs pr cis et op rationnels Il d crit le r sultat que l on se propose d atteindre Par rapport la r alisation d un diagnostic cette formulation claire revient en g n ral traduire les objectifs assign s une ou plusieurs actions en terme d effets recherch s Qualitatif Caract re de ce qui appartient au domaine de la qualit Il s agit de noms de sigles ou encore de codes En termes statistiques cela signifie que les modalit s situations ou valeurs que peuvent prendre les l ments d un ensemble en l occurrence de donn es ne sont pas mesurables ne peuvent tre additionn es ni faire l objet d une moyenne qui ait une signification Quantitatif Caract re de ce qui appartient au domaine de la quantit et des valeurs num riques En termes statistiques cela signifie que les modalit s situations ou valeurs que peuvent prendre les l ments d un ensemble en l occurrence de donn es sont num riques par d finition ordonnables et peuvent faire l objet d une ad
29. qu entre communes ou zones de la m me typologie Les l ments pr cit s fournissent une plus value aux SPC dans le cadre de l utilisation de chiffres policiers issus de banques de donn es locales Fin 2004 une nouvelle m thodologie a t utilis e pour la premi re fois dans le cadre de la publication des chiffres de la criminalit enregistr s pour 2000 2003 des pr dictions ont t faites aux niveaux national et r gional Celles ci concernent une estimation du chiffre final en mati re de criminalit enregistr e pour une ann e d termin e compte tenu de la vitesse de transmission des donn es au cours des ann es pr c dentes L objectif consiste ce faisant pallier les ventuelles lacunes d une transmission tardive des donn es En 2005 toutes les zones de police pourront galement disposer d un aper u de leurs chiffres lequel sera compl t par les chiffres issus des pr visions Dans le cadre de la politique de s curit ces pr visions permettent d viter d ventuelles conclusions h tives terme de tendances En ce qui concerne l avenir des SPC un Groupe de Travail Statistiques polici res GSP se penche sur la modernisation des statistiques Les travaux de ce groupe permettront entre autres la mise disposition d un nombre plus important de chiffres de la criminalit ph nom nes int ressants issus de la pratique polici re p ex le carjacking Le passage attendu la Banque de donn es nationa
30. r alisation du DLS Le s quen age ici pr sent n est pas rigide et doit tre adapt par chaque commune notamment en ce qui concerne le recueil des perceptions et attentes des habitants pour lesquels elle peut disposer avant m me de r aliser son diagnostic 2 2 1 D signation de l quipe de r daction La commune qui s engage dans la r alisation d un DLS doit affecter du personnel cette t che La r daction du DLS rel ve titre principal d une personne un membre de la structure du Contrat de S curit et de Pr vention id alement l valuateur interne du CSP 27 Plusieurs repr sentants des communes engag es dans la d marche de r alisation d un Diagnostic Local de S curit insistent sur la compl mentarit des fonctions de l valuateur interne et des objectifs de r alisation du DLS Si cette compl mentarit est relativement vidente il faudra viter si cette option est retenue de limiter le diagnostic une seule phase pr paratoire l valuation 24 ou une personne sp cialement d sign e pour cette t che dans le cas o la commune ne dispose pas d un tel Contrat Cette personne doit coordonner les travaux et s assurer de leur r alisation Elle est principalement charg e de e Proposer un plan de travail pour la r alisation du diagnostic e Construire des outils de recueil de donn es e _ Coordonner le recueil de donn es e Traiter les donn es recueillies e R
31. remarquer que plusieurs exp riences trang res font appara tre l intervention d un tiers pour la r alisation d un DLS Si une telle intervention peut tre envisag e pour fournir un appui m thodologique ponctuel par exemple pour la r alisation d une enqu te il convient de mettre en garde contre une intervention globale ext rieure qui ne permettrait pas de r aliser tous les objectifs du DLS A ce titre il reste pr f rable pour les acteurs locaux de se tourner vers des exp riences locales notamment par la consultation de ressources disponibles aupr s du SPF Int rieur ou encore aupr s d organismes tels que le Forum Belge pour la Pr vention et la S curit Urbaine 28 Afin d assurer la coh rence entre les deux dispositifs on sugg re que le repr sentant du Contrat de S curit et de Pr vention fonctionnaire de pr vention et ou valuateur interne participe au Conseil Zonal de S curit 2 Voir ce sujet J P BUFFAT T LE GOFF Quand les maires s en remettent aux experts Une analyse des liens entre les cabinets de conseil en s curit et les maires IHESI Les Cahiers de la S curit Int rieure 50 4 trimestre 2002 p 169 195 29 2 2 2 D termination des partenaires mobiliser L implication des partenaires de la politique locale de pr vention et de s curit doit permettre l issue de la d marche le d veloppement d une vision commune des ph nom nes l uvre sur la commune Il s
32. ressentent le bruit comme une nuisance dancings troubles du sommeil e Nuisances li es aux conflits de cohabitation les habitants sont incommod s par les conflits entre diff rents habitants querelles de voisinage vexations bagarres 52 JANSSENS T VAN POPPEL M Paper Conceptualisering Integrale Veiligheid Beleidscel preventie stad Antwerpen 2004 pp 26 48 propos racistes e Nuisances li es l usage de drogues les habitants per oivent comme nuisances le trafic de drogues en public la pr sence de seringues dans la rue les rassemblements de toxicomanes la criminalit li e l usage de drogues vols destin s financer les substances agressivit Sources donn es police locale service environnement service propret services urbains donn es service jeunesse donn es surveillance de quartier signalements et plaintes des travailleurs de rue et agents de pr vention et de s curit consultation des partenaires cl s responsables des centres psycho sociaux MASS courriers au Bourgmestre syst me d enregistrement SNCB STIB repr sentants de l horeca Zoom sur Incivilit nuisance et overlast D finition Dans son emploi actuel le terme incivilit renvoie un ensemble disparate de comportements et ou d actes se produisant dans l espace public ou accessible au public qui soit ne sont pas infractionnels tat d bri t pr sence de bande
33. territoriale zone de police communes province r gion responsabilit s et pouvoirs de la commune ville e Description g ographique superficie du territoire communal proximit de la fronti re nombre d habitants environnement externe communes environnantes description sommaire des quartiers sp cificit s de la commune ex v nements d envergure e Indicateurs socio conomiques pertinents tels que le revenu moyen des m nages le pourcentage de personnes sans dipl me d tudes secondaires le taux de ch mage le taux de minimex s la population coli re et ou tudiante le pourcentage de personnes g es le pourcentage de familles monoparentales le pourcentage de personnes seules le pourcentage de personnes s par es divorc es veuves la population immigrante et immigration r cente les minorit s visibles la population ne connaissant aucune des langues officielles les logements n cessitant r paration le taux de logements sociaux 4 1 4 Politique locale de pr vention et de s curit 4 1 4 1 Organisation Organigramme acteurs communaux Cette partie comprend une description de la gestion de la pr vention et de la s curit au niveau de la commune num ration des acteurs et pr cision de leur r le Un organigramme peut utilement compl ter et clairer cette description 4 1 4 2 Plans locaux r gionaux f d raux a Au niveau local Il importe d indiquer ici les
34. trait e Analyse crois e de donn es Faire une analyse crois e des donn es consiste effectuer une synth se de celles ci sur plusieurs niveaux Chiffre noir de la criminalit The dark figure of crime Partie de la criminalit inconnue du syst me p nal et des agences de r pression Les infractions qui connaissent th oriquement le plus grand chiffre noir sont celles qui ne suscitent aucun sentiment personnel d tre victime par exemple consommation de drogues m me si des fractions enti res de la soci t sont l s es par exemple la fraude fiscale celles consid r es comme ayant lieu dans le cercle priv et pour lesquelles il existe des d couragements des agences p nales elles m mes de porter plainte par exemple violence conjugale celles pour lesquelles il y a un fort risque de victimisation secondaire par exemple d lits de nature sexuelle et celles qui sont consid r es comme peu graves par exemple infractions de stationnement ou qui ne sont pas per ues comme relevant du syst me p nal certaines infractions contre l environnement D autres l ments comme les relations que la victime ou le t moin a avec l auteur de l infraction le jugement qu il porte sur la police et les tribunaux sur sa capacit et ses comp tences influenceront aussi son attitude face l infraction et son ventuel renvoi Enfin l enregistrement et le traitement d un fait par les agences p nales influence g
35. un moniteur local et un moniteur f d ral Le moniteur local est organis dans les villes et communes qui disposent d un contrat de s curit et de pr vention ainsi que dans les zones de police dont elles font partie Cinq th mes sont abord s les probl mes dans le quartier la victimisation ainsi que la communication et la d claration le sentiment d ins curit les contacts avec les services de police et le fonctionnement de la police Th mes ndicateurs Probl mes dans le Circulation conduite agressive dans la circulation nuisance sonore quartier caus e par le trafic et une vitesse non adapt e au trafic D t rioration du quartier objets divers qui tra nent dans la rue destruction de cabines t l phoniques et d abribus ou d aubettes de trams murs et ou b timents salis Criminalit contre la propri t vol de v lo vol dans voiture cambriolages dans habitations et autres b timents vol de voiture Menaces menaces violence hommes et femmes qui sont importun es dans la rue Nuisances nuisances li es la consommation de drogues nuisances de groupes de jeunes autres formes de nuisances sonores Divers accidents de voiture Sentiment Une question g n rale et directe concernant le sentiment d ins curit d ins curit Cinq items sur diff rentes formes de comportements d vitement Quatre items sur les risques estim s de victimisation Victimisation Victimisation au niveau des m nages ou victi
36. vention mobiliser les partenaires e Am liorer la connaissance et la compr hension des ph nom nes probl matiques locaux cela passe par l tablissement d une vision commune de ces ph nom nes et par le recueil des perceptions et attentes de la population e Mesurer lad quation entre les probl matiques et les actions mises en oeuvres r ponses apport es identifier les ressources et moyens dispositifs existants acteurs actions e D terminer les priorit s cibler les ph nom nes et ou les territoires prioritaires et renforcer am liorer ou r orienter les actions e Informer la population et l gitimer les projets aupr s des autorit s communales e Pr parer l valuation d gager des indicateurs 4 1 2 Historique Cette partie reprend les principales initiatives et r alisations de la commune en mati re de pr vention et de s curit Si la commune b n ficie d un Contrat de S curit et de Pr vention depuis quand en est elle b n ficiaire Quelles ont t les probl matiques et les publics cibl s dans ce s contrat s De m me si la commune b n ficie d un volet toxicomanie au sein d un Contrat de S curit et de Pr vention Si un Diagnostic Local de S curit a d j t r alis la commune mentionne la date de r alisation et donne un bref r sum des conclusions 99 4 1 3 Pr sentation de la commune e Pr sentation de la commune ou de la ville nom organisation
37. DIRECTION GENERALE POLITIQUE DE SECURITE ET DE PREVENTION SECRETARIAT PERMANENT POUR LA POLITIQUE DE PREVENTION GUIDE METHODOLOGIQUE POUR UN DIAGNOSTIC LOCAL DE SECURITE D cembre 2005 Protat o Re ee ee ee te ee ee 5 1 140 10 UTC Te enian a a a a O S 6 Premi re partie Aspects th oriques et enjeux du Diagnostic Local de S curit 9 1 1 Le Diagnostic Local de S curit en Europe quels enseignements pour la Belgique 11 1 1 1 L inscription du Diagnostic Local de S curit dans la politique locale de s curit et de Yola EAE 1 EPP E O A 11 1 1 2 Le Diagnostic Local de S curit en pratique quelles difficult s 7 12 1 2 Quels objectifs fixer au Diagnostic Local de S curit 7 16 1 2 1 Pourquoi r aliser un Diagnostic Local de S curit eseesseeesserrerinerrrrrnrernrnrrerennrrans 16 1 2 2 Les objectifs du Diagnostic Local de S curit 16 1 2 3 Les conditions cl s pour la r alisation du Diagnostic Local de S curit 18 Deuxi me partie La r alisation du Diagnostic Local de S curit 21 2 1 Aspects D M TAUN 25 nude nt ere iieo a rs te otre ar fonte rte or nn ane i ee 22 2 1 1 Dur e de reali saloh 22e a sranes de name n ete da RUER 22 2 1 2 P riodicit M E EEEE ANR nn TR aR trade nn 22 2 1 3 Territoire d APDICAUON se pense anse nn seine define intense 23 2 2 Etapes de la r alisation du DLS nesseesseesseeeeeeseeeereeeterteeteertrrterrtertrtrrttrttttrtrrttt
38. DLS Enfin un glossaire pr sente au lecteur une d finition des principaux termes utilis s et des exemples de modes de recueil et de traitement de donn es se trouvent en annexe A qui s adresse le guide pour un Diagnostic Local de S curit Le guide s adresse aux Bourgmestres qui sont responsables de la s curit de l ordre public et de la pr vention sur le territoire de leur commune Les Bourgmestres et plus g n ralement le Coll ge jouent un r le essentiel dans la r alisation d un DLS dans la mesure o e Ils disposent d une capacit mobilisatrice qui leur permet de s assurer que les informations des services de la commune qui pourraient tre n cessaires soient fournies ceux qui r alisent le DLS e Ils ont acc s nombre de donn es importantes notamment des donn es relatives aux perceptions et attentes des habitants courriers au Bourgmestre etc Enfin rappelons que quoiqu il en soit un DLS doit toujours s appuyer sur une volont politique r elle et que les techniciens engag s dans la r alisation d un DLS doivent s assurer de la volont des lus locaux de mobiliser la fois leurs services mais aussi les partenaires locaux en vue de sa r alisation ainsi que pour la mise en uvre des actions qui en r sultent Ce guide s adresse en particulier aux e _Bourgmestres et chevins e Fonctionnaires communaux e Fonctionnaires de pr vention e valuateurs internes e
39. Travailleurs de premi re ligne du contrat e Zones de police La politique locale de pr vention de la criminalit repose notamment dans le cadre des Contrats de S curit et de Pr vention ci apr s pr cit s contrats sur un partenariat local afin de permettre la mise en place d actions transversales Par cons quent le guide s adresse galement tous les partenaires de la commune qu ils soient publics on pense aux autorit s polici res avec les Plans Zonaux de S curit priv s ou associatifs impliqu s ou susceptibles de l tre dans l analyse des ph nom nes et dans la mise en uvre des actions La mobilisation de ces acteurs d s l tape du DLS est essentielle pour instituer une dynamique de groupe n cessaire l effectivit et l efficacit de la politique locale de pr vention de la criminalit Extraits des recommandations du Colloque sur les Diagnostics locaux de s curit organis par le Forum Belge pour la Pr vention et la S curit Urbaine le 31 mars 2003 Saint Gilles Disponible sur le site du FBPSU www urbansecurity be Enfin ce guide est destin aux acteurs supra locaux en charge du suivi de la pr vention et de la s curit afin de leur permettre de mieux comprendre et conna tre les probl matiques locales voire de renforcer ou r orienter leur soutien aux initiatives locales Le Diagnostic Local de S curit est la premi re tape dans la mise en uvre d une politique loca
40. Villes etc Faciliter la disponibilit des informations pour les acteurs locaux Pr parer une synth se des conclusions du DLS Associer dans un souci de l gitimit et d efficacit l ensemble des acteurs de la pr vention lors de l valuation Deuxi me Partie La r alisation du Diagnostic Local de S curit Cette partie est consacr e Aspects g n raux dur e de r alisation p riodicit territoire d application Etapes de la r alisation du DLS d signation de l quipe de r daction d termination des partenaires mobiliser d termination des modes de recueil de donn es pr sentation de la d marche de r alisation recueil de donn es traitement des donn es recueil des perceptions et attentes de la population r daction du DLS diffusion de l information 2 1 Aspects g n raux 2 1 1 Dur e de r alisation La dur e de r alisation du DLS d pend des outils dont dispose la commune avant de se lancer dans la d marche La r alisation du DLS devrait dans la mesure du possible s tendre sur une p riode de 6 12 mois Les r actualisations et ou reconductions compl tes de la d marche diagnostique n cessitent l vidence un temps de r alisation sensiblement inf rieur celui n cessaire lors de la r daction du premier DLS notamment du fait de la mise en place des outils et des modes de travail que l on conservera avec in vitab
41. ale travaillent depuis 2004 sur la base d un syst me d enregistrement uniforme savoir le ISLP au sens o les services de la Police f d rale pourront prochainement galement faire usage de FEEDIS Par ailleurs la sensibilisation la transmission rapide des donn es laquelle on travaille depuis plusieurs ann es permet un encodage toujours meilleur des donn es dans la Banque de donn es nationale g n rale ainsi que dans la banque de donn es statistique des statistiques polici res de criminalit Cette Banque de donn es nationale g n rale BNG est une banque de donn es dans laquelle sont encod es toutes les informations relatives des d lits enregistr s par les services de police Outre un contr le permanent de l exhaustivit de la banque de donn es une attention croissante est accord e l am lioration de l encodage enregistrement Si le syst me est en volution constante il s est entre temps av r extr mement pratique pour l analyse de la criminalit enregistr e Source et unit de comptage des statistiques polici res de criminalit La source des statistiques polici res de criminalit est le proc s verbal initial qui est dress par les services de police g n raux police locale et police f d rale et qui est transmis au parquet qu il s agisse d un d lit r ellement commis ou d une tentative Plusieurs infractions peuvent tre consign es dans un seul PV Celles ci seront ensuite
42. alement l existence ou l importance d un chiffre noir Ainsi le syst me p nal op re des s lections Parmi les affaires ou les personnes qu il retient il ne traite pas tous les faits ni toutes les personnes de fa on identique Retenons l impossibilit m thodologique de le calculer puisque par nature il est inconnu Par essence c est une quantit non mesurable Ne peuvent tre mesur es que les statistiques polici res judiciaires ou p nitentiaires parvenant la connaissance des agences de r pression Crime mapping Litt ralement mise en carte de la criminalit Il s agit l aide de diverses m thodes d analyse de donn es recueillies principalement par les services de police ventuellement en mobilisant celles disponibles au niveau des parquets d analyser la distribution dans l espace et dans le temps de divers ph nom nes qualifi s de criminels Cette approche passe par la repr sentation sous forme de cartes des faits constat s parfois directement des interventions polici res sans passer par la r daction d un proc s verbal de leur r partition sur un territoire donn Donn es Informations obtenues lors d une recherche Elles font l objet d une 84 J LACROIX C TANGE Evaluer les contrats de s curit Portefeuille de lecture sur l valuation des politiques publiques Bruxelles Politeia 1997 p 112 3 D DE FRAENE K LALIEUX Ph MARY S SMEETS Les contr
43. alyse L beck 2000 Datenhandbuch zum Forschungsbericht Institut f r Sicherheits und Pr ventionsforschung e V 2000 Crime Audit Toolkit Home Office United Kingdom www crime reduction gov uk 87 COLOFON Le guide m thodologique pour un Diagnostic Local de S curit a t r alis partir d une recherche men e par le Forum Europ en pour la S curit Urbaine FESU la demande du SPF Int rieur REDACTION Forum Europ en pour la S curit Urbaine Fesu o Marcus Michel D l gu g n ral o Jean Paul Buffat Directeur de recherche o Christophe Meyer Stagiaire Les modifications la version originale ont t apport es par le groupe de travail du Secr tariat permanent la Politique de Pr vention en collaboration avec diff rents partenaires Groupe de travail diagnostic local de s curit Laurence Clajot Mawena Carteret Annelies Hermans Adinda Patyn Sophie Simal Evy De Muynck Jessica Cassiman soutien administrative Rachid Kerkab Arne Dormaels Gunter Ceuppens Sous la direction de Philip Willekens Directeur S cretariat Permanent la Politique de Pr vention TRADUCTION Vera Bijma Sylvie Piana REMERCIEMENTS A Direction des relations avec la police locale CGL Police F d rale Direction de la banque de donn es nationale DSB B Service de Pr vention Mons Service de Pr vention Charleroi Service de Pr vention Gand Service de Pr vention Malines Service
44. andestins constat s e volution et nombre d incidents enregistr s sur les plaines et aires de jeux et volution des chiffres de fr quentation e Indicateurs relatifs la qualit de l habitat e Indices de fr quentation des clubs associations infrastructures et activit s sportives e Indice de pauvret et de pr carit de la population e Taux de fr quentation des services et associations sp cialis es dans l accueil et l aide 3 3 4 Projets sociopr ventifs de la R gion de Bruxelles Capitale Cf 4 1 4 2 Plans locaux r gionaux f d raux 3 3 5 Flandre Moniteur urbain et analyse g n rale environnementale Cf 4 1 4 2 Plans locaux r gionaux f d raux 3 4 Les sources contextuelles 3 4 1 Les indicateurs socio conomiques Pr sentation des donn es L analyse des indicateurs socio conomiques d une commune a pour objectif de r aliser un classement de celle ci en fonction d un tat ou d une tendance l exclusion et la pr carit La question qui se pose est de d celer les indicateurs socio conomiques qui serviront caract riser financi rement et socialement la population de la commune et travers cette analyse contextualiser et pr ciser l ampleur et la nature des probl mes et ph nom nes criminog nes auxquels la commune est confront e 54 A noter que dans le cas des communes bruxelloises plusieurs de ces indicateurs peuvent tre obtenus par le Plan Communal
45. ant et l issue de celles ci Il s agit toutefois d tre au clair concernant la pertinence de ces usages les outils dun DLS n offrant pas forc ment des informations sur d ventuelles cons quences impr vues d une action qu il a contribu l gitimer R alis par Sybille Smeets et Carrol Tange du Centre de recherches criminologiques de l Universit libre de Bruxelles la demande du Forum Europ en pour la S curit Urbaine Dictionnaire de l Acad mie fran aise tome 1 Paris ditions Fayard 1993 neuvi me dition 5 Comit recommandations du colloque FBPSU du 31 mars 2003 Comit FBPSU 7 Entendu dans le sens de ayant pour finalit un jugement sur la mise en uvre de l action 8 Pouvant adopter des formes tr s diverses elle est entendue ici dans le sens de ayant pour finalit un bilan de l action entreprise 10 1 1 Le Diagnostic Local de S curit en Europe quels enseignements pour la Belgique 1 1 1 L inscription du Diagnostic Local de S curit dans la politique locale de s curit et de pr vention L id e qu une commune doive r aliser un DLS n est pas r cente et se trouve rappel e dans plusieurs documents issus d organismes internationaux comme la Charte Urbaine Europ enne du Conseil de l Europe Elle repose sur le principe selon lequel une politique locale de s curit et de pr vention doit s appuyer sur un constat partag pr alable entre les acteurs locaux
46. ation etc ou m me un effort d uniformisation des donn es par cat gorie d acteurs Ensuite il est n cessaire avant de s engager dans la d marche de recenser les informations qui seraient mobilisables pour la r alisation du DLS et celles qui seraient manquantes 4 Pour plus de d tails se reporter la partie Le recueil de donn es 18 Ainsi tous les instruments qui seront d velopp s lors de la r alisation du premier DLS pourront tre r utilis s par la suite soit dans le cadre d une mise jour des informations soit encore pour la reconduction de la d marche compl te 3 de la compl mentarit du Diagnostic Local de S curit avec d autres dispositifs locaux Avec la multiplication des dispositifs locaux concernant le domaine de la s curit et de la pr vention l quipe de r daction doit veiller la fois ne pas r it rer des analyses qui existent d j par exemple celles qui seraient contenues dans le Plan Zonal de S curit ou encore dans les constats du Plan Grandes Villes mais veiller introduire ces donn es dans le DLS afin de rendre un document le plus complet possible La compl mentarit doit tre envisag e d une part du point de vue du contenu des informations d j pr sentes dans d autres instruments Il s agit ici pour les r dacteurs du DLS de reprendre utilement ces informations et d viter aux partenaires locaux de fournir sous diff rentes formes les m mes analyse
47. ats de s curit et de soci t dans la R gion de Bruxelles Capitale Bruxelles Dossiers BRES n 34 1997 p 42 74 interpr tation et d une analyse au terme de laquelle des conclusions sont tir es On diff rencie g n ralement les donn es qualitatives exprim es en termes plut t qu en nombres des donn es quantitatives exprim es en nombres Effectivit tude de V rification de la mise en uvre r elle des pratiques ou des dispositifs Cette tude doit permettre de mesurer le gouffre entre les intentions et la v ritable mise en uvre l impl mentation de certains changements dans les pratiques de terrain Elle est cruciale dans le cas des dispositifs comprenant une obligation de moyen et non de r sultats atteindre L tude de l effectivit se situe au niveau des faits Efficacit tude de l V rification de l ad quation entre les objectifs d un programme et les r sultats obtenus Le point focal de l tude est l action et son r sultat Efficience tude de l V rification de l ad quation des ressources mobilis es avec les r sultats obtenus en s int ressant particuli rement la question de savoir si l objectif a t atteint en utilisant au mieux les ressources engag es Entretien semi directif L entretien en tant qu outil m thodologique peut se d cliner de plusieurs fa ons entretien non directif entretien semi directif entretien directif L entretien semi directif
48. aux de la ville de BRUXELLES Donn es qualitatives Pr sentation du quartier Bref historique ventuellement si implication actuelle sur les enjeux du quartier Caract ristiques sociospatiales du quartier ventuellement si implication actuelle sur les enjeux du quartier Bilan et appr ciation g n rale par le m diateur social 1 Les incivilit s le comportement des individus avec une attention particuli re pour les espaces suivants les transports publics l habitat social les quipements publics les tablissements scolaires les centres commerciaux autres Existe t il des grilles de recensement des incidents pour ces espaces Evolution de ces probl matiques durant l ann e de travail 2 Les nuisances l environnement imm diat les indicateurs environnementaux Propret espace public mauvaise coexistence des fonctions autres Existe t il des grilles de recensement des nuisances Evolution de ces probl matiques durant l ann e de travail Quels sont les principales probl matiques et les principaux enjeux dans le quartier Politiques de revitalisation Eventuelle situation de gentrification Situation du logement Evolution d mographique et sociologique Coh sion sociale du quartier Coh sion des personnes Le partenariat au sein du quartier Coh sion sociale du quartier coh sion du tissu associatif Appr ciation g n rale par le m diateur social
49. cas o l on souhaite consulter un groupe cible e De ne pas diffuser d informations relevant du secret professionnel notamment en ce qui concerne les auteurs 38 Ce sont ces d calages qui justifieront ventuellement une r orientation de la part de la commune de la communication sur la th matique de la pr vention et de la s curit l issue de la d marche DLS Il s agit soit d viter que la population ne surestime un aspect de la criminalit soit dans le cas d une forte pr occupation confirm e par les autres l ments du DLS d insister sur les r ponses qui y sont apport es Les tudes de terrain men es par le Forum Europ en pour la S curit Urbaine l occasion de programmes th matiques ont ainsi permis de constater que les demandes des habitants vont souvent dans le sens d une augmentation de la pr sence polici re ainsi que d une am lioration du cadre de vie et plus particuli rement de la propret des lieux de r sidence 9 Signalons que les exp riences trang res notamment britanniques nous enseignent la possibilit pour les r alisateurs du Diagnostic Local de S curit l quipe de r daction non pas d organiser des r unions participatives mais plut t de participer des r unions de quartier et dy pr senter bri vement la d marche diagnostic Cette m thode semble avoir l avantage de limiter les vell it s revendicatives d une frange de la population 32 e De mettre en place
50. comptabilis es s par ment Les faits enregistr s sont les crimes et d lits qui sont d finis dans le Code p nal et quelques lois sp ciales ainsi que les infractions qui en cas de r cidive peuvent donner lieu une peine correctionnelle Certains faits non infractionnels sont galement enregistr s savoir les v nements pour lesquels les services de police doivent tablir un PV envoyer au parquet suicide disparition diff rends familiaux mais ils ne sont pas repris dans l analyse de la criminalit Les infractions en mati re de circulation routi re ne sont pas comptabilis es non plus dans les statistiques Les statistiques relatives aux faits et aux ph nom nes qui font l objet dun PV initial sont comptabilis es sur la base du lieu de l infraction et non du lieu o le PV a t r dig Les SPC sont r alis es sur la base de 8 variables 1 le service de police enregistrant 2 le num ro du PV 3 la qualification de l infraction 4 la tentative ou l infraction accomplie 5 le moment o l infraction a t commise 6 la localisation g ographique de l infraction 7 la destination du lieu de perp tration 8 l objet du vol et du vandalisme 7 FEEDIS est le syst me d enregistrements de donn es de r f rence pour la police f d rale rempla ant les syst mes POLIS Brigade de l ex gendarmerie et du registre PV de l ex police judiciaire aupr s des parquets anciens logiciels d enreg
51. contexte politique afin de ne pas r duire leur d marche un enjeu lectoral A ce titre la r alisation des travaux en d but de mandat mayoral et mi l gislature communale appara t appropri e pour limiter les crispations engendr es par les p riodes lectorales 22 2 1 3 Territoire d application Le DLS vise l tude de la situation communale or beaucoup sont tent s de l appliquer d embl e l chelle infra communale c est dire au niveau des quartiers Il s agirait alors de r aliser autant de diagnostics que la commune compte de quartiers ou encore de ne r aliser de diagnostic que dans le ou les quartiers que l on consid rerait prioritaire s pour une telle entreprise Attention Les limites d une approche uniquement infra communale sont nombreuses On prend le risque de stigmatiser le ou les quartiers isol s pour l tude tant au niveau des acteurs locaux que de la population Une telle m thode s lectionner des quartiers pour la r alisation du diagnostic outre la difficult de justifier son choix sur quels crit res choisir un quartier plut t qu un autre pour lancer un diagnostic ne prendrait pas en compte le caract re mobile de la d linquance S emp cher d envisager la d linquance sur une base g ographique largie la commune revient donc prendre le risque d une part de limiter la vari t des solutions mettre en uvre et d autre part de ne pas pouvoir anticiper l
52. de D veloppement 54 Donn es mobilisables e Revenu moyen par habitant Le revenu moyen par habitant de la commune peut tre r v lateur de la richesse des habitants de la commune pour s assurer d une certaine qualit de vie Attention Ces chiffres tant calcul s sur base des d clarations de revenus le chiffre noir tel le travail non d clar n est pas enregistr De plus cet indicateur n est pas r v lateur des disparit s de revenus au sein de la commune on pense l existence de quelques revenus extr mement lev s qui pourraient tirer les chiffres vers le haut Source Les chiffres relatifs au revenu moyen par habitant peuvent tre obtenus aupr s du Minist re de la R gion Service des tudes et de la Statistique R gionale Institut National de Statistiques Irisstat R gion de Bruxelles Capitale APS Vlaanderen Institut wallon de l valuation de la prospective et de la statistique e Taux de ch mage Le taux de ch mage peut tre un indicateur de la manifestation de pr carit et d exclusion tant conomique sociale que psychologique de la population active dans la commune De plus le ch mage est quelquefois voqu comme g n rateur de violences Attention La limite de cet indicateur est de ne pas couvrir toutes les personnes qui ne travaillent pas ou qui se trouvent en situation pr caire ou d exclusion on pense notamment aux tudiants aux pr pensionn s aux minimex s voir
53. des indicateurs socio conomiques de la situation de ses habitants Source Institut National de Statistiques lrisstat R gion de Bruxelles Capitale APS Vlaanderen Office des Etrangers 55 INS http www statbel fgov be 56 3 4 2 Les indicateurs d mographiques et urbanistiques Quelles donn es utiliser L quipe de r daction veillera recueillir les donn es relatives aux logements sociaux Source soci t des logements sociaux et celles relatives la population de la commune on pense au taux de population totale par commune Source service tat civil de la commune ou sur le site Internet de l INS et la densit de population disponible sur le site Internet de l INS et analys par r gion province arrondissement et commune M thode d analyse Ces donn es d mographiques et urbanistiques seront mettre en parall le avec des donn es criminologiques dans le travail d analyse 3 4 3 Les statistiques issues de l Institut National des Statistiques Pr sentation et provenance des donn es Les donn es ci dessous peuvent tre obtenues aupr s de l INS Donn es utilisables Outre les donn es indiqu es supra l quipe de r daction pourra prendre appui sur un certain nombre d indices de satisfaction afin de contextualiser davantage l image de l ins curit ainsi que de compl ter l analyse effective de la criminalit sur le territoire consid r e Indice de satisfaction quant l off
54. diagnostic des nuisances publiques li es la drogue 46 El ments d un diagnostic des nuisances publiques li es la drogue Source de donn es Outil Utilit Indicateur Le type d activit s qui suscitent des nuisances est le plus important et le plus d licat Il implique une s rie de Sources potentielles les donn es de police ni Des indicateurs d activit s jugements qui doivent le plus possible les observations de type 1 Attroupements d usagers se justifier et s expliquer as ethnographique P i deal visible Il est aussi important d observer que i les donn es des services E f seringues abandonn es M nous n incluons pas les infractions a municipaux entretien des parcs f mendicit agressive f p nales Le trafic de drogues est un circulation bruits excessifs crime Ce qui nous int resse c est davantage le deal visible par les riverains que l enregistrement d une infraction par les policiers les donn es des organismes associatifs d aide Des indicateurs de r ponse offre de services bas seuil Visibilit de la pr sence polici re nature de la r ponse polici re enl vement des seringues rencontres avec les habitants R pertoire des services L ad quation entre les r ponses sociosanitaires institutionnelles et les nuisances Indicateurs d activit polici re observ es est essentielle Des indicateurs de r
55. difications de la nomenclature sur diff rentes ann es ex apport de nouveaux ph nom nes criminels comme la criminalit informatique e Les modifications de la politique de s curit aux niveaux f d ral et local propositions de priorit proactivit e Les nouvelles proc dures PV simplifi s traitement policier autonome e Les changements dans les syst mes d enregistrement des ann es ant rieures POLIS Bde PIP CEV ISLP e Jusqu en 2000 maximum 3 qualifications pouvaient tre mentionn es par PV Depuis 2001 ce nombre de qualifications par PV est illimit besoins du terrain cadre projet t l matique judiciaire 58 Van Kerckvoorde J Verkrachting gestegen statistiek voortvluchtig in Panopticon 13 3 1992 65 e La disposition signaler de la part de la population e La disposition enregistrer de la part de la police e La politique d autres instances par exemple soci t s d assurances e L usage de banques de donn es propres niveau local f d ral Comme d j mentionn il importe de placer l explication des chiffres relatifs au d veloppement de la criminalit dans le contexte dans lequel elles ont t enregistr es Il est pour cela indiqu de faire appel l expertise des services qui fournissent les donn es aux niveaux local et f d ral Description de l ins curit objective En raison de la multitude de donn es en mati re d ins curit vous trouverez ci apr s q
56. diger le DLS e Assurer la diffusion et la disponibilit des informations contenues dans le DLS e Prendre en charge la coordination de la r actualisation r guli re du DLS suivi des territoires et ph nom nes prioritaires et ou mergents Il est essentiel que les r dacteurs du DLS soient accompagn s dans leur entreprise par e Un repr sentant de la Police qui assurera la coh rence entre le DLS et le Plan Zonal de S curit e Un repr sentant du Bourgmestre qui devra assurer un r le de m diateur et de facilitateur pour l acc s aux donn es C est galement cette personne qu il reviendra titre principal d assurer la mobilisation des services de la commune pour la r alisation du DLS Attention La commune qui recrute une personne pour r aliser son Diagnostic Local de S curit doit s assurer que celle ci r unit des comp tences dans le champ e De la connaissance des politiques de s curit et de pr vention et des outils tant des communes que de leurs partenaires e De la collecte et du traitement des donn es qui concernent la s curit et la pr vention tant pour ce qui est des donn es propres aux communes qu leurs partenaires e Dela communication avec les partenaires de la commune qui est d terminante pour la mobilisation du partenariat local la d marche e De la conduite de r unions notamment dans le cadre de la mise en place des groupes t moins communication externe Il est
57. dition En outre leur moyenne poss de une signification Ressources Voir Moyens et ressources R sultat output Effet voulu et r sultant de l action r alis e Victimisation tudes de Processus par lequel une personne devient victime ou ventuellement se voit reconna tre ce statut S agissant sp cifiquement d tudes ou d enqu tes de victimisation on a pu s int resser des aspects tr s divers de ce processus J Chr FRANCOIS CI GRASLAND Introduction la statistique et la cartographie en g ographie Vocabulaire Universit de Paris VI UFR GHSS 7 Ibidem 76 traumatismes et cons quences sur la personne victimis e relations entre les caract ristiques de la victime et celles du d linquant ou des passages lacte d linquant comportements de signalement aupr s des institutions de r pression selon le type de d linquance ou encore la victimisation dite secondaire lors des interactions avec ces m mes institutions Moniteur de S curit Enqu te de population quantitative organis e depuis 1997 la demande du Ministre de l Int rieur II s agit d une enqu te t l phonique r alis e par une firme priv e aupr s d un chantillon repr sentatif de personnes g es de plus de 15 ans 12 000 personnes pour le moniteur f d ral et 350 400 personnes pour chaque moniteur local au total 40 000 enqu tes 17 Exemple de grille DLS destination des m diateurs soci
58. dres ou de menace de d sordre et un champ d intervention sp cifique notamment des agences r pressives qui vise au maintien de l ordre public Dans ce cadre l ins curit serait galement un tat tout ce qui met en p ril que le risque soit r el ou non la s curit telle que d finie et un champ d intervention celui de la lutte contre les atteintes son int grit dont un individu est ou risque d tre victime de la part d un tiers L ins curit peut tout autant tre v cue que ressentie Ainsi le sentiment d ins curit d fini dans ce cadre restreint se confond de plus en plus avec la peur du d sordre et la peur du crime fear of crime et en particulier la crainte d tre victime de l un ou l autre que cette crainte soit justifi e par des l ments objectifs ou non Il faut ajouter que ces notions et leurs d finitions retreintes sont devenues ce point pr gnantes que lorsque l on parle de s curit d ins curit ou de sentiment d ins curit li s un autre domaine on lui additionne un compl ment d objet ins curit d emploi s curit routi re etc Apparition et diffusion En Belgique ce sont surtout les ann es 90 qui ont vu l mergence de la s curit de l ins curit et du sentiment d ins curit comme th mes politiques et comme pivots du d veloppement d une politique criminelle En particulier la politisation du sentiment d ins curit a principal
59. e 2006 contribuera atteindre les objectifs strat giques Ici aussi les crit res SMART doivent tre appliqu s 4 3 2 2 Contribution attendue de la part des partenaires Au sein de la philosophie d une politique de s curit int grale l laboration de projets ne s op re plus isol ment Les accords de coop ration et les partenariats contribuent une approche efficace des ph nom nes de criminalit C est la raison pour laquelle il convient de d finir d s l laboration strat gique des priorit s quelle contribution est attendue de la part des autres partenaires dans la politique locale de s curit et de pr vention Cette contribution sera galement le facteur critique de succ s en vue de la r alisation des objectifs strat giques 4 3 2 3 Timing et moyens utiliser Il convient par ailleurs de fournir davantage de d tails quant aux d lais dans lesquels on souhaite lancer les projets en vue de la r alisation de l objectif strat gique Ainsi le choix d une priorit ne peut valoir que pour une p riode limit e ou l inverse s inscrire dans un planning long terme Pour chaque r alisation d un objectif des moyens devront tre lib r s tant en terme d quivalents temps plein ETP qu en terme budg taires Ces moyens peuvent galement tre indiqu s ici 4 3 2 4 Indicateurs d valuation Enfin il convient galement de faire d ores et d j r f rence aux indicateurs qui permettront
60. e aux personnes sans revenu Source Les chiffres relatifs au taux de ch mage peuvent tre demand s aupr s des offices r gionaux en mati re d emploi savoir le Forem pour la R gion Wallonne l Orbem pour la R gion de Bruxelles Capitale et le VDAB pour la R gion Flamande Institut National de Statistiques Irisstat R gion de Bruxelles Capitale APS Vlaanderen Institut wallon de l valuation de la prospective et de la statistique e Taux de minimex s Le taux de minimex s se veut r v lateur d un tat de pr carit et d exclusion de la population de la commune plus sensible encore que celui montr par le taux de ch mage dans la mesure o l on y retrouve les exclus du ch mage Attention Le taux de minimex s ne peut tre vu comme un portrait r el de l tat de pauvret de la commune tant donn qu un grand nombre de personnes en situation pr caire ne rel vent pas du CPAS et ne sont pas prises en compte par cet indicateur En outre celui ci est directement influenc par les politiques communales divergentes en mati re d octroi du minimex Source Les chiffres relatifs aux taux de minimex s sont disponibles aupr s des services d tudes des centres publics d action sociale CPAS Institut National de Statistiques Iristat R gion de Bruxelles Capitale APS VLaanderen e Confort des logements 99 L indicateur relatif au confort des logements est r v lateur d une certa
61. e police int gr structur deux niveaux M B 5 janvier 1999 Loi du 17 juillet 2000 d terminant les conditions auxquelles les autorit s locales peuvent b n ficier d une aide financi re de l Etat dans le cadre de la politique urbaine M B 4 ao t 2000 Arr t royal du 10 juin 1994 d terminant les conditions auxquelles les communes peuvent conclure un contrat de s curit ou b n ficier d une aide financi re pour le recrutement du personnel suppl mentaire dans le cadre de leur service de police M B 30 juin 1994 Arr t royal du 5 juillet 1994 d terminant les conditions auxquelles les communes peuvent b n ficier de certaines aides financi res de l Etat dans le domaine de la s curit M B 6 ao t 1994 Arr t royal du 12 ao t 1994 d terminant les conditions auxquelles les communes peuvent b n ficier d une aide financi re pour le recrutement de personnel civil suppl mentaire charg de l accompagnement de mesures judiciaires alternatives et de la pr vention de la 85 criminalit et de l accueil en mati re de toxicomanie M B 16 septembre 1994 Arr t royal du 10 avril 1995 d terminant les conditions auxquelles les communes peuvent b n ficier de certaines aides financi res de l Etat dans le domaine de la s curit et de la pr vention du cambriolage M B 15 septembre 1995 Arr t royal du 4 mai 1999 modifiant l arr t royal du 10 avril 1995 d terminant les conditions auxquelles le
62. e s curit et de soci t dans la R gion de Bruxelles Capitale Bruxelles Dossiers BRES n 34 1997 p 42 Etat des lieux et pistes de r flexion sur le travail r alis par le Secr tariat Permanent la Politique de Pr vention du SPF Int rieur conform ment aux missions et obligations contenues dans la note politique du gouvernement f d ral relative la probl matique de la drogue Secr tariat Permanent la Politique de Pr vention 3 septembre 2003 GOEMINNE B ENHUS E PONSAERS P Criminaliteit in de publieke ruimte Een inleiding in de hotspot analyse Bruxelles Politeia 2002 Ins curit un premier tat des savoirs Synth se bibliographique relative l ins curit et au sentiment d ins curit Recherche commandit e par la Fondation Roi Baudouin dans le cadre du Groupe de contact FNRS sur la pr vention septembre 2003 pp 5 6 JANSSENS T VAN POPPEL M Paper Conceptualisering Integrale Veiligheid Beleidscel preventie stad Antwerpen 2004 pp 26 LACROIX J TANGE C Evaluer les contrats de s curit Portefeuille de lecture sur l valuation des politiques publiques Bruxelles Politeia 1997 p 112 Manuel de m thodologie de mise en place des Contrats de s curit Secr tariat Permanent la Politique de Pr vention Minist re de l Int rieur 2001 Mode d emploi de la grille d valuation des Contrats de S curit et de Pr vention et des 84 Plans Drogues Secr tariat Per
63. e v los Zone circulation automobile restreinte Plan d action en mati re de pr vention des vols de v los Analyste de la criminalit qui dresse un tat des lieux relatif au ph nom nes des vols de v los e Faiblesses Manque de personnel au service Mobilit Manque de statistiques nombre de cyclistes Manque de suivi des enregistrements Manque de stationnements s rs et couverts pour v los e Opportunit s __ Stationnements surveill s pour v los Collaboration avec les vendeurs de v los Action dans les coles e Menaces La voiture reste prioritaire Manque de soutien des coles avec comme cons quence uen suppression des projets scolaires en mati re de circulation Exemple adapt d objectif SMART Diffuser en juin 2003 un projet de plan relatif la toxicomanie que X coles dans la commune Y pourront utiliser afin d laborer un plan politique sur mesure pour l cole 4 3 Conclusions 4 3 1 Constatations Cette partie est suppos e fournir un aper u des points essentiels et des priorit s qui ont t identifi s par le biais du diagnostic e Quels probl mes seront trait s prioritairement e Quels probl mes resteront au premier plan en tant que points essentiels en vue d ventuelles actions futures Lors de l identification des probl mes il convient d accorder une importance particuli re aux priorit s f d rales pertinentes dans le cadre des Contrats
64. ement t le fait d une r action du politique une s rie d v nements se situant dans les ann es 80 puis dans les ann es 90 et qui vont avoir pour cons quence de mettre en chantier nombre de projets dans lesquels la pr vention et la r pression de la petite d linquance de l usage de drogues et de la d linquance juv nile figureront parmi les principales priorit s Cette pr occupation de plus en plus importante mais galement construite pour le th me de l ins curit va s accompagner de deux mouvements concomitants d une part le glissement de la pr occupation pour la probl matique du grand banditisme ann es 80 celle de la petite d linquance dite fr quente et r p titive et d autre part la r duction de l ins curit cette petite d linquance en milieu urbain essentiellement Dans le m me mouvement la victime va se voir reconna tre une position centrale trouvant naturellement sa place dans le discours sur l augmentation suppos e du sentiment d ins curit De mani re g n rale cette politisation du sentiment d ins curit va entre autres avoir pour effet de lier dans le discours comme dans la pratique les notions d ins curit de d linquance et de pr vention 19 Souvent qualifi e aujourd hui d ins curit objective 29 P RIMBERT Sentiment d ins curit Glossaire europ en du vocabulaire sur la pr carit des jeunes et la d linquance champs bureaucratique journalis
65. en es sur le territoire de la commune Les actions inscrites dans le plan doivent viser e r pondre aux besoins locaux en mati re de pr vention de la pr carisation de la pauvret et de l exclusion e r pondre aux besoins locaux en mati re de r duction des risques li s la toxicomanie e retisser les liens sociaux interg n rationnels et interculturels e r pondre aux besoins locaux en mati re de pr vention de la d linquance et assistance aux victimes Dans ce paragraphe la commune mentionne l existence sur son territoire d un Plan de Pr vention de Proximit Elle pr cise si elle est associ e d autres communes dans le cadre de ce plan Enfin elle num re les projets qui y sont labor s objectif public cible acteurs cl s partenaires La R gion de Bruxelles Capitale subsidie des projets sociopr ventifs dans ses 19 communes Six th matiques prioritaires ont t d finies par la R gion Les projets propos s par les 19 communes doivent s y int grer e La m diation sociale e Les probl mes li s la scolarit e Le travail avec les jeunes e Le gardiennage des parcs et espaces publics e La s curisation des logements sociaux e La toxicomanie via le Centre Transit En Flandre le moniteur urbain est un instrument de mesure et d apprentissage destin aux acteurs impliqu s dans les d veloppements urbains II montre les volutions d acteurs et de facteurs par le biais
66. er la diffusion des constats contenus dans le DLS Il s agit une fois de plus d une tape essentielle dans la mesure o le diagnostic qui n est pas diffus n atteindra pas son objectif de servir de base l action mais galement parce qu il sera difficile de remobiliser les acteurs engag s dans la d marche qui n auraient pas de retour sur les informations qu ils ont transmises Outre le contenu qui doit permettre une compr hension de l analyse par tous les partenaires de la politique locale de s curit on devra donc viter tout jargon professionnel superflu la forme du des document s devra faciliter son utilisation e Un document complet le diagnostic proprement parler comprenant la globalit de l analyse toutes les donn es synth tiques id alement sous forme de tableaux en annexe afin de ne pas surcharger le corps de texte ainsi que la m thodologie utilis e r unions des groupes t moins calendrier e Une pr sentation synth tique des grandes conclusions du DLS par points que l on place en d but du document complet e Une proposition de texte r sumant la d marche et les conclusions dans le cas o la commune souhaite diffuser ces informations dans les m dias communaux journal de la commune et extra communaux L information peut tre diff renci e en fonction des acteurs qu elle concerne et il peut tre n cessaire pour l quipe de r daction de s associer au serv
67. es ciblages de la politique locale voire d en d gager de nouveaux C est la vis e 22 Mode d emploi de la grille d valuation des Contrats de S curit et de Pr vention et des Contrats Plans drogue SPF Int rieur http www vps fqov be Extrait des recommandations du Colloque sur les Diagnostics locaux de s curit organis par le Forum Belge pour la Pr vention et la S curit Urbaine le 31 mars 2003 Saint Gilles 17 endoformative du DLS tre un outil d aide la d cision la fois pour permettre aux repr sentants lus de la commune mais aussi aux techniciens en charge de la pr vention et la s curit et leurs partenaires de hi rarchiser les priorit s locales Servir de r f rence pour l valuation des actions engag es 3 Informer le Diagnostic Local de S curit doit tre un outil qui facilite l change d informations c est dire Donner aux acteurs impliqu s dans la politique de pr vention et de s curit titre principal ou secondaire l acc s l analyse des informations contenues dans le DLS pour qu ils se positionnent sur les actions communes en cours voire sur leurs actions sp cifiques D finir les modalit s d change d informations entre les acteurs impliqu s dans la politique locale afin de faciliter son traitement dans le cadre du DLS en respectant la d ontologie de chacun Rendre compte plus distinctement la population de l tat de la situati
68. es donn es peuvent tre fractionn es en fonction du type de d lit de la date de perp tration ann e mois jour heure et du lieu de perp tration commune quartier rue Cela permet ainsi de r pondre aux besoins politiques en volution constante l chelon local Contact Pour toute information compl mentaire et questions ponctuelles en ce qui concerne les chiffres de criminalit Police f d rale Direction g n rale de l Appui op rationnel Direction de la Banque de donn es nationale Service Donn es de gestion Rue Fritz Toussaint 47 1050 Bruxelles T l 02 642 78 39 Fax 02 642 76 38 3 1 4 Les donn es relatives la drogue A l exception des plus videntes deal seringues au sol il est extr mement difficile d identifier les nuisances caus es par la drogue Comme le fait remarquer Daniel Sansfa on dans le rapport sur le Diagnostic des nuisances relatives aux drogues du CIPC l absence d informations sociologiquement fond es ne signifie videmment pas que ces ph nom nes n existent pas Il fait peu de doutes qu il existe une relation statistique d association forte entre des comportements d abus de substances psycho actives et certains comportements d linquants chez certaines personnes Ainsi la litt rature scientifique montre que la consommation probl me d alcool est reli e des d lits de violence contre les personnes dont la violence entre conjoints En ce
69. es de nuisances e Nuisances li es aux jeunes les habitants per oivent comme nuisances certains comportements g nants de la part de jeunes p ex tapage nocturne dans les dancings intimidations oisivet chez les jeunes e Forme extr me mobbing e Nuisances dans la circulation nuisances sonores exc s de vitesse poids lourds vibrations probl mes de stationnement gaz d chappement e Nuisances dues une mauvaise infrastructure les habitants ressentent comme nuisances l infrastructure d fectueuse d une rue mauvais rev tement feux en panne jeux dangereux e Vandalisme nuisances dues des destructions et ou salissures d lib r es de propri t s publiques ou priv es graffiti e Nuisances par le d labrement les habitants sont g n s par les immeubles d labr s dans la rue les nuisances visuelles les invasions d insectes une s rie de cambriolages e Nuisances li es aux ordures les habitants ressentent comme une nuisance la pr sence de d tritus dans les lieux publics les d versements clandestins les d tritus non ramass s le fait d uriner n importe o les d jections canines les invasions de pigeons de mauvaises herbes d insectes les mauvaises odeurs e Nuisances li es l environnement les habitants sont incommod s par des facteurs environnementaux inondations industries polluantes travaux routiers poussi re e Nuisances sonores les habitants
70. et leurs partenaires d obtenir un outil qui les satisfasse Les indications m thodologiques et pratiques d finies dans le guide sont applicables pour les communes dot es de dispositifs tels que le Contrat de S curit et de Pr vention ainsi que pour toute autre commune souhaitant dresser un tableau des probl matiques l uvre sur son territoire Le guide se compose de quatre parties La premi re partie esquisse un cadre th orique en vue d un Diagnostic Local de S curit en mentionnant les objectifs la finalit les conditions cl s et les ventuelles difficult s de sa r alisation La deuxi me partie fournit un aper u de la p riodicit de la dur e et du champ d application d un Diagnostic Local de S curit Un plan d tapes est galement propos en vue de la r alisation d un DLS qui tient compte de la concertation avec d autres partenaires La troisi me partie num re les sources utilis es pour la r alisation d un Diagnostic Local de S curit Une attention particuli re est ainsi entre autres accord e aux statistiques polici res de criminalit aux enqu tes de victimes et d auteurs aux enqu tes d ins curit aux plans politiques locaux et r gionaux ainsi qu aux sources contextuelles La quatri me partie d crit la structure et le contenu du Diagnostic Local de S curit Cette structure et ces exigences de forme sont essentielles afin de d velopper une uniformit dans la r daction du
71. et lieu du dernier contact satisfaction g n ral accessibilit disponibilit attitude et r sultat Fonctionnement des Module relatif au fonctionnement des services de police services de police 1 Appr ciation g n rale f d rale de la qualit du travail la collaboration avec les citoyens et entre les services les moyens disponibles la direction le professionnalisme etc 2 Appr ciation de la qualit du travail au sein de la commune zone de police attitude et comportement information pr sence dans la rue possibilit de contact agent de quartier 3 Appr ciation et importance des diff rentes t ches de la police patrouiller pied ou v lo rendre les routes plus s res pr vention lutter contre le trafic de drogues etc Effets et manifestations L instrument a suscit peu de critiques Les seules critiques mises concernent comme pour nombre d outils de travail de la sorte des biais classiques qui sont en rapport la fois avec l instrument proprement parler et avec sa gestion Ainsi diff rents acteurs scientifiques mais galement des acteurs en charge de g rer et d utiliser l instrument pointent sur la subjectivit des questions et des items et plus pr cis ment le choix limit de r ponse aux questions relatives la d linquance ou aux incivilit s L accent est galement mis sur les biais inh rents aux modalit s d administration du questionnaire t l
72. et ou sur une th matique sp cifique nuisances li es la drogue par exemple e D identifier des partenaires susceptibles d enrichir les conclusions du DLS e De collecter des donn es sur le territoire ou une partie quartier des informations qui enrichiront le DLS voire de mener des enqu tes de terrain e De participer la r actualisation des constats du DLS fonction de veille Enfin il est signaler que ces agents de premi re ligne peuvent tre consult s par le biais d entretiens ou de questionnaires afin d obtenir leurs perceptions sur les probl matiques l uvre sur la commune ou un quartier dans la mesure o leurs t ches si elles impliquent un contact direct avec la population leurs permettent d appr cier en partie les attentes et besoins de celle ci 2 2 6 Traitement des donn es Le traitement des donn es qui seront recueillies rel ve de l quipe de r daction du DLS II doit s effectuer en plusieurs tapes e Une premi re analyse globale permettant de d gager les grandes tendances e Une seconde analyse approfondissant les th matiques prioritaires ou probl matiques sp cifiques notamment par le biais de la mise en place de groupes t moins e Et enfin l analyse finale reprenant tous les l ments des travaux qui constituent le DLS proprement dit 35 Les agents de premi re ligne sont constitu s du personnel communal en contact direct avec la population Il peut s agir
73. eurs l occasion la fois de responsabiliser les partenaires dans la transmission des informations et aussi de faire appara tre les limites de leur travail afin d apaiser les frustrations engendr es par un manque d information que l on serait tent d attribuer la seule quipe de r daction 2 2 7 Recueil des perceptions et attentes Cette tape r pond la n cessit pour les acteurs locaux de s appuyer dans leur analyse sur les perceptions d une part et les attentes d autre part des habitants de la commune ou d un groupe d termin La premi re cat gorie renvoie ce que les habitants retiennent de l ins curit dans leur environnement et la seconde cat gorie renvoie ce que ces habitants per oivent des r ponses apport es L int r t pour celui qui r alise le diagnostic est dans le premier cas de d couvrir les pr occupations en terme de constats de la population qui ne renvoient pas n cessairement vers la criminalit la plus importante en volume mais le plus souvent vers la criminalit la plus visible et ou la moins visible conflits dans le logement par 37 Site Internet de l Institut National de Statistique http www statbel fgov be 31 exemple et de les comparer aux constats que l on a dress s dans la premi re analyse voir supra Ceci permet la fois de faire ressortir des probl matiques que l on aurait sous estim es qu il faudra alors approfondir et de comprendre les d calage
74. exactement aux r alit s locales auxquelles chaque commune avec ses sp cificit s doit faire face Afin d aider les acteurs locaux dans cette entreprise certains Etats et notamment la France avec son Guide Pratique des Contrats locaux de s curit l Angleterre avec son Toolkit r alis par le Home Office Minist re de l Int rieur ont par ailleurs d velopp des m thodologies communes assez labor es D une mani re g n rale c est dans les pays o il existe l chelle nationale une m thodologie de r alisation de DLS que les analyses locales sont les plus abouties Les conclusions du projet S cuCit s Outils pour l action mentionnent ainsi Pour agir il faut conna tre p n trer ce magma multiforme de ce qui constitue la s curit Tel est le sens du Diagnostic Local de S curit M MARCUS C TASCON MENNETRIER C VOURC H Tools for action Forum Europ en pour la S curit Urbaine 1996 Disponible en fran ais 1 IHESI Guide Pratique pour les Contrats locaux de s curit La documentation fran aise 1998 11 Disponible sur le site du Home Office www crimereduction gov uk Des initiatives similaires ont t entreprises notamment au Qu bec avec le Guide l intention des Municipalit s du Qu bec S curit dans les milieux de vie Comit intersectoriel sur la s curit dans les milieux de vie Avril 1999 11 La Belgique faisait cependant exception puisque la n cessit de r al
75. f rents acteurs et partenaires de la pr vention mobiliser Il doit galement permettre d appr cier un moment d termin la situation d une commune ou une partie du territoire de cette commune comprendre afin d am liorer de renforcer ou de r orienter les actions agir valuer Enfin le DLS doit tre un outil de communication et de restitution permettant de l gitimer certains projets devant les autorit s communales et les habitants couter informer Attention le Diagnostic Local de S curit ne permet pas de tout faire Il est n cessaire que les acteurs locaux impliqu s dans la d marche du DLS ne lui assignent pas des objectifs qui viseraient combler tous les d ficits qu ils ressentent dans leur participation la politique locale de s curit et de pr vention Ainsi le DLS ne permettra pas de combler l absence de certaines donn es ou encore n a pas vocation se muer en un centre de ressources qui rassemblerait toutes les donn es brutes au niveau de la commune et en assurerait la diffusion Le DLS poursuit trois objectifs compl mentaires 3 1 Ecouter Comprendre le diagnostic doit tre un outil d analyse c est dire Permettre de mieux cibler les ph nom nes qui se posent localement en analysant et en d gageant les grandes tendances de l ins curit et ses volutions Cette analyse doit reposer sur des donn es tant quantitatives telles que les statistiques polici res de
76. fiable Mesure Appr ciation d un ph nom ne selon une chelle de valeurs qualitatives ou quantitatives La mesure contrairement l valuation qu elle conditionne se r f re plut t ss Voy B GOEMINNE E ENHUS P PONSAERS Criminaliteit in de publieke ruimte Een inleiding in de hotspot analyse Bruxelles Politeia 2002 87 J LACROIX C TANGE op cit p 114 58 Ibidem 15 un acte technique renvoyant une chelle dont les valeurs ne sont pas discut es Moyens et ressources Souvent confondues les notions de moyen et de ressource recouvrent pourtant des r alit s tr s diff rentes Peuvent tre pr sent es comme constituant des ressources diverses choses mat rielles ou non que l on tente en g n ral de quantifier Si elles pr sentent des qualit s tr s diverses ressources humaines mat rielles ou financi res par exemple elles n en font pas moins en tant que ressources l objet d un traitement permettant alors de les pr senter comme des capitaux exploitables ou rechercher La question des moyens porte quant elle sur les emplois possibles souhaitables ou oblig s des ressources disponibles en vue d atteindre les objectifs assign s un programme d action De mani re vidente les deux questions sont li es A cet gard concevoir de mani re fine les ressources professionnelles disponibles dans un service des comp tences en mati re de m diation par exemple
77. fique Difficult de faire participer les personnes les moins revendicatives et celles qui sont le plus loign es des modes d expressions publics Perceptions et Attentes Courrier l Administration et en particulier au Bourgmestre Sources dont disposent toutes les communes La repr sentativit n est pas assur e et le traitement reste d licat pour un r sultat al atoire Attentes dans la mesure o il s agit le plus souvent de demandes d intervention adress es l autorit communale 1 II serait int ressant dans le cadre du DLS de d terminer la connaissance des agents de premi re ligne pour ce qui concerne les dispositifs mis en uvre localement dans la mesure o ce savoir est pr cieux et que l on consid re que ces agents peuvent relayer aupr s des habitants la vari t des mesures contenues dans la politique locale de s curit et de pr vention La grille en annexe fournie par la ville de Bruxelles illustre cette d marche 33 2 2 8 R daction du DLS A la suite du recueil des perceptions et attentes des habitants l quipe de r daction se lancera dans l laboration du document final sur base de toutes les informations r colt es Le document produit suivra un plan type dont les grandes lignes sont propos es dans le Guide 2 2 9 Diffusion de l information Une fois le diagnostic r alis l quipe de r daction devra sous l autorit du Bourgmestre assur
78. gnostics locaux de s curit de quartiers Forum Fran ais pour la S curit Urbaine 2001 Guide l intention des Municipalit s du Qu bec Comit intersectoriel sur la s curit dans les milieux de vie S curit dans les milieux de vie 1999 Guide Pratique pour les Contrats locaux de s curit IHESI La documentation fran aise 1998 MARCUS M Secrets Partage et Informations Forum Fran ais pour la S curit Urbaine 2003 MARCUS M TASCON MENNETRIER C VOURC H C Tools for action Secu Cities Europe European Forum for Urban Safety 1996 PERETTI WATEL P L enqu te de victimisation INS E IHESI Premi re exploitation de l enqu te 1999 Collection Etudes et Recherches IHESI 1999 PHILLIPS C CONSIDINE M LEWIS R review of audits and strategies produced by crime and disorder partnerships in 1999 Policing and Reducing Crime Unit Home Office Research Development and Statistics Directorate novembre 2000 Politique de la ville et pr vention de la d linquance Recueil d actions locales D l gation Interminist rielle la Ville D partement citoyennet pr vention s curit Editions de la DIV 2004 Studies in crime prevention and urban victimization Cible Project Apoio a Vitima APAV 2002 SANSFACON D D Ph Rapport sur le diagnostic des nuisances relatives aux drogues CIPC Janvier 2005 Reducing Neighbourhood Crime A manual for action Crime Concern 1998 Sicherhe tsan
79. grande partie le m me au fil des ann es garantit une appr ciation ad quate de la s curit ann e apr s ann e Le Moniteur de S curit pr sente deux grands avantages premi rement il permet de visualiser des tendances A partir de 1997 les d veloppements en terme de s curit peuvent tre suivis dans le temps Deuxi mement il permet de comparer la situation dans un domaine avec la situation telle qu elle existe dans d autres domaines comme entre les diff rentes r gions provinces types de zones de police et de communes 2 Concernant les indicateurs relatifs la criminalit et socio conomiques le lecteur pourra utilement se reporter Z BORAKIS I POULET V SCAILLON Etude relative la r partition des fonds en mati re de contrats de s curit et de soci t SYNERGIE f vrier 1997 43 Cette partie a t r alis e par Ellen Van Den Bogaerde de la Police f d rale DGS DSB B la demande du VSPP 37 Sur la base de cette enqu te t l phonique standardis e des donn es sont obtenues en ce qui concerne la s curit des citoyens la victimisation la communication et la d claration ainsi que le fonctionnement des services de police au niveau f d ral de m me qu au niveau de plusieurs communes et zones de police Source Les r sultats du Moniteur de S curit f d ral et des informations compl mentaires peuvent tre obtenus aupr s de La Police f d rale Direction de la banque de
80. ic Local de S curit 32 faut ici particuli rement veiller ce que les participants cette r union de pr sentation et de lancement disposent d un pouvoir d cisionnel au sein de leur organisation et ou soient ceux qui seront charg s du suivi de la d marche pour le compte de leur organisation 33 On rappelle que l apport du Diagnostic Local de S curit ne se limite pas aux ph nom nes les plus visibles tels que les incivilit s A ce titre les tapes suivantes doivent permettre de faire ressortir des priorit s qui n auraient as t saillantes au moment du lancement de la d marche Au sujet des modalit s d change d informations M MARCUS Secrets Partage et Informations Forum Fran ais pour la S curit Urbaine Paris octobre 2002 29 2 2 5 Recueil de donn es Attention La r alisation d entretiens semi directifs avec les principaux partenaires mobilis s est indispensable Les agents de premi re ligne engag s par la commune et mobilis s dans le cadre de la r alisation du DLS peuvent utilement compl ter les informations disponibles aupr s des principaux partenaires de la commune Outre le cas des m diateurs sociaux cf Fiche de recueil des m diateurs sociaux en annexe il peut s agir des agents de terrain employ s dans le cadre de projets th matiques de la politique de pr vention et de s curit Ils permettent la fois e De recueillir des informations sur leurs activit s propres
81. ice de communication de la commune pour r aliser cette tape e Les partenaires engag s dans la d marche DLS Ceux ci doivent disposer du document complet qui leur sera pr sent lors de la troisi me r union de la structure de concertation e Les habitants ou cat gories de la population qui ont t consult s dans le cas de r unions ou d entretiens ceux ci doivent comme il a t indiqu pr c demment tre inform s de ce que fait la commune par exemple par le biais d un document pr sentant la d marche et l utilisation du DLS par la commune en tant qu outil d laboration des r ponses Il pourra s agir de la synth se du DLS ins r e dans le document final e Les m dias voir supra 34 R CAPITULATIF DES PRINCIPALES TAPES DU DLS ZO 1 gt 0 gt UMHUU R E A L l S A T l O N Troisi me Partie Principales donn es et outils mobilisables 36 Cette partie est consacr e Une pr sentation des principaux outils et donn es mobilisables NB La liste des sources et outils pr sent s n est pas exhaustive Elle devra tre compl t e par les r dacteurs du Diagnostic Local de S curit qui devront comme il a t indiqu dans le Guide rechercher les donn es disponibles aupr s de leurs partenaires et des personnels de premi re ligne afin d enrichir leur analyse Certains outils ou m thodes
82. ine qualit de la vie L institut National des Statistiques permet d acc der aux donn es relatives aux espaces de vie dans les communes savoir le nombre de m tres carr s par habitant donn es de 2002 2003 Attention Tenir galement compte du niveau de propret Source Institut National de Statistiques Irisstat R gion de Bruxelles Capitale APS Vlaanderen e Donn es relatives aux quipements sociaux L quipe de r daction veillera r pertorier l ensemble des services publics et sociaux coles centres psycho m dico sociaux cr ches services de sant h pitaux etc pr sents sur le territoire communal Elle devra galement faire l inventaire des quipements socioculturels et de culte du nombre de plaines de jeux des espaces sportifs et autres ainsi que le nombre et la localisation des commerces de proximit ainsi que leur taux de fr quentation Source inventaires r alis s par les autorit s communales Taux de fr quentation APS ducateurs de rue animateurs etc e Donn es relatives aux personnes immigr es Les indicateurs relatifs au nombre d immigr s ou l int gration sociale et professionnelle des immigr s sont trop vagues et trop ambigus pour se r v ler utiles lors de la r alisation du DLS M thode d analyse Les r dacteurs du DLS pourront caract riser leur commune selon la position de celle ci par rapport aux autres communes et la situation f d rale en fonction
83. ions des habitants ou partenaires commer ants repr sentants associatifs agents de premi re ligne etc pour enrichir le DLS tout en veillant d passer les revendications cat gorielles 2 Mobiliser Agir Evaluer e Diagnostic Local de S curit doit tre un outil qui pr pare l action et am liore son suivi et son valuation c est dire R pertorier et associer tous les acteurs susceptibles de participer la mise en uvre d une politique coordonn e de s curit et de pr vention Dresser un tat des lieux des actions en cours non seulement celles qui sont l uvre de la commune mais aussi celles qui sont le fait d acteurs qui m nent titre principal ou secondaire des actions dans le champ de la s curit et de la pr vention Ce bilan doit permettre de mettre en vidence les forces et faiblesses des r ponses d j mises en place par rapport aux probl mes soulign s de m me que les potentialit s les atouts et les menaces propres au territoire concern Plus encore il s agit d optimiser les instruments existant localement en terme de moyens de ressources et de services et d harmoniser les efforts En d autres termes parvenir rassembler les forces en vue d une strat gie globale Identifier les ph nom nes et les territoires prioritaires pour l action l objectif ici n est pas d offrir un outil qui vise l exhaustivit mais qui permette de confirmer ou d infirmer l
84. ironnement Apr s avoir d crit ces quatre dimensions une confrontation est g n ralement r alis e au moyen d un tableau Opportunit s Menaces Forces Poursuivre le Mettre l accent sur les d veloppement forces Faiblesses Infl chir les faiblesses turn around engager la confrontation Comment lire ce tableau Lorsque les forces et les opportunit s sont mises en relation les unes par rapport aux autres il est conseill de continuer les d velopper Lorsque les opportunit s se heurtent aux faiblesses un infl chissement est n cessaire afin d am liorer ces faiblesses Si des menaces surviennent dans le domaine des forces ces derni res doivent tre soulign es et maintenues Quand il y a combinaison de faiblesses et de menaces une adaptation s impose Conseils en vue de la r alisation d une analyse SWOT 1 http www jjkruisprojectwerk nl bedrijfskundigeinvalshoek detheorie swotanalyse 68 Formulation aussi concr te que possible Instrument vivant Critique suffisante l gard de votre propre organisation Caract re reconnaissable pour les collaborateurs Vous trouverez ci dessous titre d illustration une analyse SWOT non limitative relative la s curit des v los dans le centre ville e Forces Coordinateur en mati re de s curit des v los Mobilisation d APS dans divers projets en mati re cycliste Actions de gravure d
85. iser un DLS n a pas t sugg r e avec le lancement des Contrats de S curit en 1992 S il n est pas dans l objet du Guide d expliquer en d tails cette situation qui tient principalement au fait que les Contrats de S curit reposent sur des crit res d octroi tels que d finis par l Arr t Royal du 27 mai 2002 les autorit s f d rales et les acteurs locaux reconnaissent aujourd hui que la mise en place de projets a g n ralement t ant rieure la r flexion m thodologique et qu une des lacunes principales dans l laboration des Contrats r side en l analyse sommaire de la criminalit locale Reste signaler que plusieurs communes se sont lanc es d s la mise en place des Contrats de S curit dans une d marche ne serait ce que partielle d analyse de l ins curit de leur territoire pour mieux asseoir leur politique L laboration d une m thodologie de mise en place des Contrats de S curit a t le premier acte pour pallier ce d ficit De m me l initiative r cente du Forum Belge pour la Pr vention et la S curit Urbaine de d gager un corps de recommandations en vue de la r alisation d un Diagnostic Local de S curit marque la volont et le besoin des acteurs locaux confirm s par les repr sentants des communes impliqu s dans la r alisation de ce Guide de se voir doter d une m thodologie commune Le Guide s inscrit dans cette volont d offrir aux communes et leurs partenaire
86. istrement et enregistrement manuel 8 Est ce une place comme une gare une prison 42 Le service Donn es de gestion produit les statistiques polici res de criminalit pour tous les niveaux g ographiques du niveau national au niveau communal Certaines donn es ne sont enregistr es que tardivement dans les banques de donn es il est ainsi n cessaire de continuer compter constamment afin de permettre de bonnes analyses longitudinales Les statistiques de criminalit ne donnent qu une approche de la criminalit commise tant donn qu elles ne refl tent que les faits de criminalit communiqu s au minist re public par les services de police g n raux Des tudes comme celles du Moniteur de s curit permettent d valuer la criminalit cach e par le biais d enqu tes de population Il s agit ici d une d marche totalement diff rente de la production de statistiques de la criminalit Utilisation des SPC qualit et exhaustivit Les SPC concernent des donn es valid es qui sont soumises de nombreux contr les de qualit au cours du processus de traitement dans son ensemble Elles permettent d obtenir une image compl te du nombre de faits enregistr s commis sur un territoire d termin p ex commune et constat s par un service de police quelconque Les SPC tant r alis es de mani re uniforme pour l ensemble du pays et tous les niveaux g ographiques une comparaison est possible tant entre les ann es
87. it ici de faire ressortir les difficult s de la mission et d y rem dier avec les acteurs cl s 3 En fin de mission pour une pr sentation des r sultats de la d marche en vue de leur diffusion ult rieure Le nombre d acteurs impliqu s ne doit pas n cessairement tre limit au risque d exclure un ou plusieurs acteurs qui pourraient enrichir le DLS Cependant des groupes restreints peuvent tre constitu s pour l tude de th matiques sp cifiques ex nuisances li es la drogue 2 2 3 D termination des modes de recueil de donn es Le recueil de donn es constitue une tape d licate en raison de la difficult m me d obtenir et de standardiser les donn es que l on souhaitera traiter Il est donc n cessaire que les communes engag es dans la d marche d finissent un mode de recueil pr alable au lancement des travaux et s assurent de la disponibilit d une ou plusieurs personnes pour cette t che La m thodologie doit imp rativement tre pr sent e aux partenaires l occasion du lancement de la d marche DLS Le s mode s de recueil choisi s doi ven t tre facilitateur s pour la r alisation du DLS en permettant la fois e L obtention des donn es tant qualitatives que quantitatives aupr s des partenaires de la commune engag s dans la politique de pr vention et de s curit e L analyse et le suivi des besoins des territoires de la commune e L tude approfondie de ph nom nes et ou
88. l aboutissement une image coh rente des ins curit s dans une ville A ce titre les initiatives europ ennes de r alisation d un DLS enseignent la prudence celui qui souhaiterait agr ger un maximum de donn es au risque d tre dans l incapacit de retranscrire les constats en actions concr tes Enfin on peut ajouter que chaque l ment nouveau ou modification successive des politiques de pr vention de la criminalit augmente le risque de multiplier les actions et de les r p ter d o une n cessit de rendre coh rente la politique locale en mati re de s curit et de pr vention 18 C PHILLIPS M CONSIDIN R LEWIS A review of audits and strategies produced by crime and disorders partnership in 1999 Brief Note 8 00 Home Office novembre 2000 13 Zoom sur S curit ins curit et sentiment d ins curit D finition A l origine le terme s curit d signe la protection vis vis des dangers ext rieurs ou l absence g n ralis e de p rils et ins curit d finit son contraire l absence de protection ou la pr sence de p rils Cependant depuis la fin des ann es 80 en Belgique ces deux termes ont acquis un sens plus limit et sp cifique la s curit devient principalement celle des biens et des personnes Dans ce sens restreint la s curit est donc la fois un tat qui renvoie l absence de d sordre d linquance incivilit de risques de d sor
89. l objectif strat gique celui ci doit tre mesurable Am liorer la s curit est un objectif tr s clairement non mesurable de fa on univoque contrairement l objectif de diminution de 5 des infractions enregistr es dans les habitations e Acceptable ce crit re doit tre interpr t la lumi re de la l gitimit envers les partenaires et la population Un objectif qui vise fermer le centre ville apr s 24h ne peut tre une d cision l gitime e R aliste en proposant une norme par exemple la diminution d un ph nom ne d termin de 5 il convient de faire preuve d un sens suffisant des r alit s Cela n a pas de sens de viser une diminution de 80 si celle ci ne pourra jamais tre atteinte e Li au Temps l objectif doit galement mentionner le d lai dans lequel l objectif doit tre atteint Ci apr s un exemple d objectif qui r pond aux crit res SMART La diminution du nombre d effractions enregistr es dans les habitations de 5 d ici janvier 70 2006 Les objectifs op rationnels visent une concr tisation des objectifs strat giques A cet gard les objectifs op rationnels se situent donc un niveau inf rieur en terme d abstraction Un objectif op rationnel indique la mani re dont l objectif strat gique sera atteint En se basant toujours sur l exemple pr cit on peut affirmer que ajout de 2 ETP au nombre de conseillers en techno pr vention form s d ici d cembr
90. le de s curit int gr e Place du diagnostic local de s curit au sein du cycle politique Nous pouvons distinguer quatre phases au sein du cycle politique 1 pr paration de la politique scanning de la situation en termes de s curit suivi d une analyse 2 d termination de la politique fixation des priorit s du travail journalier et des diff rents projets et actions 3 mise en uvre de la politique mise en uvre des actions pr vues des projets et du travail journalier suivi et adaptation 4 valuation politique valuation du plan politique et conclusions quant au fonctionnement futur 3 Les contrats de s curit et de pr vention visent cette m me m thode de travail La r daction de notes strat giques d une dur e de quatre ans 2007 2010 s inscrit galement dans cette volution L objectif consiste aboutir une politique de s curit int grale tous les niveaux politiques Ainsi les plans zonaux de s curit tiennent compte de la politique de s curit de la des commune s localis es au sein de la zone de police La coh rence de la politique se voit favoris e lorsque des communes d une m me zone harmonisent autant possible leur politique de s curit La r alisation d un diagnostic local de s curit s inscrit dans le cadre de ce cycle politique et plus particuli rement au sein de la premi re phase pr paration de la politique Un diagnostic local de s curit permet
91. le g n rale en tant que seule source d information pour la production de SPC permettra galement d utiliser davantage de variables et de publier donc des informations relatives aux victimes suspects modi operandi Questions prioritaires dans le cadre de l utilisation de chiffres de la criminalit 4 L utilisation combin e des diff rentes banques de donn es existantes BNG banque de donn es SPC archives ISLP relatives la criminalit en Belgique contribue galement garantir une exhaustivit maximale 43 Certaines pr cautions doivent tre observ es en vue de la lecture et de l interpr tation des SPC Comme d j mentionn les chiffres pr sent s portent en effet sur la criminalit enregistr e par les services de police sur le territoire belge et donc pas sur le total de la criminalit r ellement commise Les fluctuations que l on observe peuvent avoir pour origine une augmentation ou une diminution r elle de certaines formes de criminalit mais peuvent toutefois tre fortement li es d autres l ments comme Les modifications de la nomenclature sur diff rentes ann es ex apport de nouveaux ph nom nes criminels comme la criminalit informatique Les modifications de la politique de s curit aux niveaux f d ral et local propositions de priorit proactivit Les nouvelles proc dures PV simplifi s traitement policier autonome Les changements dan
92. lement quelques r ajustements pour les fois suivantes Attention Par sa nature le DLS consiste en une photographie des ph nom nes des besoins et des ressources du territoire un instant d termin Ses conclusions sont ainsi en partie obsol tes d s l ach vement de la d marche Afin de limiter cet tat de fait le DLS doit tre prospectif et d gager de grandes tendances Il permet ainsi aux acteurs de reposer leurs actions sur ces constats jusqu la reconduction de la d marche 2 1 2 P riodicit Il faut envisager la r alisation d un DLS comme un processus permanent dans le cadre des contrats Dans l intervalle il est n cessaire de mettre jour r guli rement une partie des constats afin de suivre l volution de certains ph nom nes ou territoires La fr quence de r actualisation est d finir par l quipe de r daction L id e est de r unir intervalles r guliers les acteurs locaux pour examiner les ph nom nes et les r ponses apport es Le DLS prend alors une fonction de veille Le lancement des travaux doit id alement intervenir de mani re ce que les donn es disponibles ne n cessitent pas de r actualisation majeure en cours de r alisation on pense notamment la r actualisation des statistiques des services r pressifs peu avant la remise des conclusions du diagnostic Par ailleurs les promoteurs du DLS doivent accorder une attention particuli re extraire leurs travaux du
93. les aider dans l laboration de leur politique de s curit et de pr vention Afin de mettre en uvre cet instrument il a t fait appel d autres instances parmi lesquelles le Forum europ en de S curit urbaine FESU la Direction des Relations avec la Police locale CGL la Police f d rale la Direction de la banque nationale de donn es Par ailleurs il a t d cid de maximiser la synergie entre cet instrument et les outils d j existants Cette collaboration a permis la r alisation d un manuel qui outre un cadre th orique et m thodologique propose de mani re succincte un canevas des th mes traiter en guise de fondement pour les nouveaux contrats de s curit et de pr vention L objectif du diagnostic local de s curit consiste d gager les probl matiques actuelles sur le terrain et les utiliser comme base pour l laboration des nouveaux contrats strat giques Le pr sent manuel peut tre utilis par tous les services de pr vention pas uniquement les villes b n ficiant d un contrat et servir de base au d veloppement d une analyse de la situation locale en mati re de s curit Le pr sent guide n est pas exhaustif et peut tre compl t en permanence Nous esp rons cet effet pouvoir compter sur la contribution des services de pr vention des villes et communes Le Directeur Philip WILLEKENS 1 www urbansecurity org Introduction Objet et contenu du guide Le
94. leur fournir une perspective locale notamment par la consultation des probl mes de quartiers Le Monitor plus sera en principe disponible en 2006 et les r sultats seront publi s Avant que les communes et les zones de police n entament l laboration de leur questionnaire il est opportun de s informer aupr s de la Direction de la banque de donn es nationale au sujet des possibilit s existant au niveau f d ral Cette d marche peut permettre d viter une prolif ration d initiatives ainsi que de r duire les frais Ce faisant on peut galement viser la comparabilit des r sultats entre les diff rentes communes zones Ce projet Agora est financ par le SPF Politique scientifique et court du 1 d cembre 2004 au 1 d cembre 2005 inclus 38 Zoom sur le Moniteur de S curit Pr vention et diffusion Le Moniteur de S curit a t mis au point sur la base de l exp rience n erlandaise afin de pallier les biais inh rents aux statistiques polici res de criminalit p ex le chiffre noir La gestion de l enqu te a t confi e depuis 1997 au SGAP Service g n ral d Appui policier Depuis le Moniteur de S curit 2002 cette responsabilit a t transf r e la Direction g n rale de l Appui op rationnel de la Police f d rale Le questionnaire a d j t administr cinq reprises en 1997 1998 2000 2002 et 2004 Le Moniteur de S curit se pr sente sous deux formes
95. ls n cessitent une intervention renforc e les probl matiques mergentes e Les territoires les plus touch s et ou dont les sp cificit s en terme de criminalit n cessitent un approfondissement de l analyse les territoires les plus fragilis s e Les faits qui concernent des cat gories sp cifiques de la population qu il s agira d associer par la suite la d marche DLS par le biais d enqu te et ou de groupes t moins notamment pour affiner les constats Cette premi re analyse doit galement tre consacr e au traitement d informations relatives aux ressources et aux manques du territoire en mati re de pr vention et de s curit constitu es par les projets et les acteurs qui voluent dans ce champ D s cette tape l quipe de r daction doit s attacher fournir une analyse crois e des donn es qui reprend tant les donn es relatives la s curit quantitatives qualitatives que les donn es contextuelles telles que celles disponibles notamment aupr s de FINS Institut National de Statistique Attention Au travers de cette premi re analyse l quipe de r daction doit galement d terminer les donn es manquantes pour les recherches qu elle conduit et il est conseill qu elle pr sente ces manques voire les explique dans un document de synth se g n ral qui pr sente les premi res conclusions de la d marche qui sera fourni aux partenaires locaux mobilis s C est pour les r dact
96. manent la Politique de Pr vention SPF Int rieur Bruxelles 20083 Note politique f d rale relative la probl matique de la drogue 19 janvier 2001 Pr vention de la violence Pistes et initiatives locales SPF Int rieur Secr tariat Permanent la Politique de Pr vention D cembre 2001 Rapport annuel 2002 SPF Int rieur Direction g n rale Politique de S curit et de Pr vention RIMBERT P Sentiment d ins curit Glossaire europ en du vocabulaire sur la pr carit des jeunes et la d linquance champs bureaucratique journalistique politique scientifique et professionnel volume Il p 416 ROBERT Ph Les statistiques criminelles et la recherche D viance et soci t vol n 1 mai 1977 pp 3 27 SURLEMONT B Centre de Recherche PME et d Entrepreneuriat Universit de Li ge HEC Universit de Lausanne LEMAITRE A Service de Criminologie Universit de Li ge WACQUIER H Centre de Recherche PME et d Entrepreneuriat Universit de Li ge La Criminalit contre les PME Etude exploratoire de victimisation et de pr vention en Belgique francophone 2001 VANDEVOORDE N ea Criminografische basisinformatie Actieonderzoek Veiligheidsmonitor Inventarisatie van de bestaande exploitatieprocedures en inherente knelpunten van de lokale Veiligheidsmonitoren in Vlaanderen Panopticon septembre octobre 2000 n 5 pp 457 462 L gislation Loi du 7 d cembre 1998 organisant un service d
97. misation du m nage dans son ensemble tentative de cambriolage vol de et dans voiture vol de moto vol de mobylette ou de v lo endommagement de voiture de moto destruction Victimisation au niveau des personnes ou victimisation concernant une seule une personne menace de violence physique vol de la personne avec ou sans violence vol l int rieur ou en dehors de la maison victime absente d lit de fuite d lits sexuels autres infractions Remarque par victimisation on demande chaque fois le comportement adopt lors de la d claration du d lit Un module relatif aux contacts avec la police la suite d une Contacts avec les d claration Indicateur de satisfaction de la population 39 services de police concernant le contact l accessibilit par t l phone et au commissariat la rapidit de l intervention le temps consacr au traitement l attitude de l agent de police le r sultat final de l intervention les conseils fournis le renvoi d autres services aide aux victimes Si lon a t victime au cours des 12 derniers mois de nombreuses questions de d tails sont pos es au sujet du dernier d lit comment le contact a t il t pris avec la police raison de la d claration satisfaction de l intervention de la police estimation des dommages sanctions etc Un module relatif aux autres contacts policiers en dehors de la victimisation fr quence et nature des contacts raison
98. mmer ants m diateurs scolaires et autres gardiens d immeubles membres d associations conducteurs de bus permanents juridiques etc A noter Les questions seront le plus souvent choix multiples le destinataire dispose d une liste de r ponses pour se d cider dans la mesure o les questions ouvertes le destinataire r pond librement rendent le traitement du questionnaire plus fastidieux Ces questions ouvertes permettront cependant en fin de questionnaire d introduire une tude des perceptions des habitants quant aux dispositifs mis en uvre par la commune et leurs attentes 3 2 5 Les plaintes et p titions manant de la population Pr sentation et provenance des donn es Les plaintes et p titions manant de la population peuvent tre obtenues par le biais des courriers adress s au Bourgmestre Une analyse de ces courriers permet de relever des probl matiques r currentes ainsi que des demandes des habitants sur les dispositifs mis en place par la commune Attention La repr sentativit de la population n est pas assur e et le risque est grand de ne retrouver dans les courriers que l expression de la partie de la population la plus revendicative 52 3 3 Plans et dispositifs locaux pouvant contenir des donn es susceptibles d enrichir le DLS 3 3 1 Le Plan Zonal de S curit Pr sentation et provenance des donn es Les lignes directrices labor es au niveau f d ral par les Ministres de l Int
99. n est pas neutre et portant sur la question de la s curit peut tre qualifi d acte politique in vitablement inspir par l une ou l autre th orie du crime Le diagnostic se situe en principe en amont de l action d cider et doit permettre de mieux cerner ou d finir ce qui pose probl me au plan local que l on choisisse d inclure dans le champ des probl mes possibles des questions allant des atteintes aux personnes ou aux biens celles concernant le cadre ou encore la qualit de vie En tant que diagnostic portant sur la s curit il importe donc de souligner que de la mani re dont sera d fini le probl me solutionner vont d pendre diverses questions quels sont les moyens appropri s quels acteurs doivent tre impliqu s dans la r ponse au probl me ont ils d j t dans la d finition dans la r alisation du DLS ou encore quel est l impact de l action sur l environnement local par exemple a t elle suscit d autres probl mes Ceci tant le DLS s il se distingue au sens strict du suivi ou de l valuation des actions entreprises peut y contribuer Dans la mesure o passant par la mise en place ou l exploitation d outils de recueil de donn es et de proc dures d analyses de celles ci le DLS offre des outils pouvant tre administr s certains intervalles de temps Sous r serve d un recueil de donn es constant ces outils peuvent offrir une vue sur ces actions avant pend
100. n es des compagnies d assurances de transports en commun d organisations syndicales de salari s amp d ind pendants d associations professionnelles sectorielles banque distribution transport de PONE de services sp ciaux de police et d inspection etc 4 2 4 2 Pr sentation des perceptions et attentes des citoyens ins curit subjective Ce sont les informations relatives au sentiment d ins curit Il convient cet gard de tenter d obtenir une r ponse aux questions suivantes e Existe t il un sentiment d ins curit au sein de la population e Quelle est l intensit de ce sentiment d ins curit e Quels facteurs influencent la pr sence et l intensit de ce sentiment d ins curit e A quelle forme d ins curit ce sentiment est il le plus fortement li e Comment ce sentiment d ins curit se traduit il dans des agissements et comportements concrets comportement d vitement prise de mesures pr ventives Les informations relatives aux attentes quant la politique locale de pr vention et de s curit 4 2 4 3 Analyse SWOT Strengths Weaknesses Opportunities Threats 67 Une analyse SWOT est un instrument courant qui offre une base important pour la d finition et ensuite l am lioration des activit s et prestations d une entit d termin e ici l quipe de pr vention Cette analyse SWOT est de pr f rence pr par e par le comit de r daction lors d une
101. nfractions sans victimes p ex recel ni sur la criminalit l gard de personnes morales p ex endommagements de biens communaux 3 1 3 Les statistiques polici res de criminalit Introduction Pour la r alisation de plans politiques bien tay s dans le cadre de la s curit les statistiques polici res de criminalit SPC constituent un des l ments cl s Celles ci montrent en effet par cat gorie de d lits combien de faits commis sur un territoire d termin p ex une commune ou zone de police ont t enregistr s par les services de police et fait l objet de PV Depuis 1994 la Belgique dispose d un instrument statistique qui vise mesurer cette criminalit enregistr e par la police et suivre son volution dans le temps et dans l espace 45 Pour plus de d tails sur les enqu tes de victimisation le lecteur trouvera des informations utiles dans le document suivant P PERETTI WATEL L enqu te de victimation INSEE IHESI Premi re exploitation de l enqu te 1999 Collection Etudes et Recherches IHESI Institut des Hautes Etudes de la S curit Int rieure 1999 6 Cette partie a t r alis e par Gunter Vanhemelrijck de la Police f d rale DGS DSB B la demande du VSPP 41 Depuis la r forme des polices on constate une forte tendance l harmonisation des syst mes informatiques des services de police ce qui a pour r sultat que pratiquement toutes les zones de police loc
102. nt la n cessit de s associer ceux d une commune voisine pour mettre en uvre des actions communes et d autre part pour les acteurs dont le territoire d action d passe celui de la commune par exemple une soci t de transports publics Il peut tre envisag l chelle d un quartier pour approfondir la connaissance des ph nom nes et des besoins des quartiers de la commune 28 Ajoutons galement qu il est difficile de donner un sens un diagnostic quartier en cartant la part exog ne la d linquance originaire d autres territoires de cette criminalit tandis que l on sait que celle ci peut tre pr occupante pour nombre d infractions 23 Tableau r capitulatif Le niveau de r alisation du Diagnostic Local de S curit Territoire Type de diagnostic Justification __ Coordonner une ou plusieurs initiatives communes Etudier une th matique de d linquance l chelle supracommunale NB r aliser ind pendamment du DLS Comparaison des diagnostics appliqu s des communes de m me typologie ou Diagnostic th matique cf Tableau r capitulatif des objectifs du DLS Diagnostic Local de gt S curit LE Approfondir la connaissance des ph nom nes et des Quartier D Diagnostic quartier C besoins des quartiers de la commune dans le cadre du Diagnostic Local de S curit NB ne pas r aliser isol ment du DLS 2 2 Etapes de la
103. nt 24 2 2 1 D signation de l quipe de r daction 24 2 2 2 D termination des partenaires mobiliser 26 2 2 3 D termination des modes de recueil de donn es 27 2 2 4 Pr sentation de la d marche de r alisation 29 2 2 5 Recueil de donn s arrestin rss dd lin re lines 30 2 2 6 Traitement d s donn es nsee E EEA rennes 30 2 2 7 Recueil des perceptions et attentes 31 228 R daction du DLS sospesar nane NEEE AE tenants ttmnne tisse date ane da tennnta fin 34 22 9 Diffusion de l Information ner een ee liens ANAE EEE 34 Troisi me partie Principales donn es et outils mobilisables snannunnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn 36 3 1 Les donn es relatives la criminalit ins curit sssnserennrrerttrtrterrrrerrrnrrenrren 37 3 1 1 L Moniteur d S curit ent te ae et nt 37 3 1 2 L enqu le de victimisation sane sente EREE EASRA EERE ne acier AEREO EEA E 41 3 1 3 Les statistiques polici res de criminalit 41 3 1 4 Les donn es relatives la toxicomanie nnsonsnnnnsnoneennnnnnrnoneennnnnnnneneennnnnnnnennennn 45 31 9 Los sSlaushiguos Judicial o Ss nasia E a E A A EEEE AA 47 9 1 6 Formes de nuisances Mans nina A REEE N E 48 DLL AUTOS ne nn Den e den ete Me ot 51 3 2 Attentes et perceptions des habitants et des groupes t moins ssssssssrrrrerrrrrrene 51 3 21 Habitats mere annees ire tunes open AE ent uns no een 51 32 2 Groups MOINS ni ni SR nd na
104. on locale 1 2 3 Les conditions cl s pour la r alisation du Diagnostic Local de S curit Le Diagnostic Local de S curit doit pour atteindre les objectifs qui lui sont assign s respecter plusieurs conditions cl s Ainsi les acteurs engag s dans la r alisation concr te du DLS devront s assurer 1 de l implication des partenaires et lus dans la d marche diagnostique L implication des lus et ce titre principalement du Bourgmestre dans l impulsion et le suivi de la d marche du DLS est indispensable la bonne conduite des op rations Il en va de m me des autres partenaires qui doivent percevoir quel pourra tre leur apport et s accorder sur les objectifs poursuivis afin de ne pas engendrer de frustrations qui rendraient difficile leur implication dans les actions mener et lorsque le DLS sera reconduit 2 de la mise en place d une quipe de r daction et d un mode de recueil des informations Il est n cessaire que l autorit communale affecte du personnel la r alisation du DLS De plus une fois les partenaires identifi s et l quipe de r daction mise en place il est n cessaire de d finir les modes de recueil des informations qui r cup re les informations sous quelles formes quelles sont les obligations des partenaires dans la diffusion des informations etc Ces modes de recueil supposent des engagements formalis s ou non de chacun des partenaires quand fournir quelle inform
105. opri taire 7 Pensez vous que votre cadre de vie est agr able Dans votre quartier Notez de 0 10 Dans l ensemble de la commune Notez de 0 10 8 Ressentez vous un fort sentiment d appartenance votre commune Notez de 0 10 9 Y a t il des moments de la journ e o vous vous sentez plus en ins curit Oui Non Si oui lesquels 10 Y a t il des lieux o vous vous sentez plus particuli rement en ins curit Oui Non Si oui lesquels 11 Avez vous dans les six derniers mois r alis des d penses pour accro tre votre s curit Syst me d alarme bombe lacrymog ne cours d autod fense etc Oui Non Si oui lesquels Ce questionnaire type a t r alis par le Forum Fran ais pour la S curit Urbaine 82 12 Vivez vous fr quemment des situations conflictuelles hors lieu de travail Dans la ville Notez de 0 10 Dans votre quartier Notez de 0 10 13 Comment jugez vous l accueil au sein des institutions publiques Notez de 0 10 Services communaux Police Justice Autre s 14 Estimez vous que les institutions communales ont pris r cemment des mesures pour renforcer votre s curit Oui Non 15 Par quel type d ins curit vous sentez vous le plus menac Classez par ordre d croissant de 1 4 o L ins curit conomique emploi o L ins curit au sein de la structure familiale o La d linquance
106. ort la population Il est indiqu en o Par exemple 150 faits enregistr s pour une population de 2000 habitants nous donneront un taux de criminalit de 75 o ou 7 5 50 La densit de la criminalit est constitu e par le nombre de faits enregistr s au kilom tre carr 66 Nuisances Une pr sentation g n rale des nuisances Celles ci peuvent concerner la fois des faits punissables et des faits non punissables A l aide de donn es qualitatives et quantitatives les autorit s locales sont tenues par quartier si possible de constater quels sont les principaux probl mes de nuisances Ce travail peut ventuellement tre r alis sur la base des donn es suivantes e Plaintes cartes de signalements entre autres aupr s des APS travailleurs de pr vention e Enqu tes de population e Consultation des partenaires cl s e Observation de travailleurs de pr vention de travailleurs de rue de surveillants de quartier de travailleurs aupr s des jeunes e R unions d habitants e Statistiques polici res de criminalit e Moniteur de S curit e Banque de donn es des services urbains p ex le nombre de kilogrammes de d tritus ramass s La diffusion de la criminalit et des nuisances par quartier peut tre visualis e par le biais d une cartographie crime mapping D autres sources utiles la pr sentation de la criminalit et des nuisances peuvent tre trouv es dans les don
107. otez que la cellule de pr vention a ramen les 18 cat gories 15 en 2003 e En second lieu il faut situer ces informations g ographiquement ce qui a t fait au niveau des rues e Pour pouvoir repr senter ces informations sur des cartes de la ville d Anvers compl tes les informations collect es au niveau des rues ont t regroup es au niveau des quartiers Le r sultat de tout ce travail a donc t un g ocodage de la fa on dont chacun des 18 types de nuisances type de codage OUI NON survient au niveau des rues 0 non 1 oui Regroup es au niveau des quartiers ces informations donnent des renseignements sur la fa on dont chaque cat gorie de nuisance survient par quartier type de codage OUI NON et galement le nombre de rues au sein de chaque quartier dans lesquelles chacune des cat gories de nuisances se produit 80 Exemple de donn es utilis es SAINT GILLES dans le cadre de la th matique toxicomanies du DLS Approche reposant sur une compl mentarit entre donn es quantitatives et donn es qualitatives A Donn es quantitatives Statistiques du CLIP Comptoir Local d Information et de Pr vention dans le cadre duquel sont mis en place un comptoir d change de seringues et des initiatives de pr vention en conformit avec la logique de r duction des risques pr n e par la commune Statistiques et donn es quantitatives r colt es par diff rents services communaux
108. pas non plus une cat gorie juridique bien qu ils commencent merger dans certaines lois Cette absence de valeur analytique ou juridique ne doit pas tre confondue avec une absence de valeur pragmatique L utilisation de ces termes peut servir de fondation ou de justification a posteriori la mise en uvre de politiques et de dispositifs bien concrets quant eux la cr ation de nouveaux acteurs cens s r pondre ces probl mes ou encore l largissement du champ d intervention de dispositifs ou d acteurs plus anciens notamment policiers En ce sens ces termes acqui rent peu peu une cons cration administrative puisqu ils deviennent objets d action publique en mati re de s curit R alis par Sybille Smeets et Carrol Tange du Centre de recherches criminologiques de l Universit libre de Bruxelles la demande du Forum Europ en pour la S curit Urbaine 3 1 7 Autres D autres sources peuvent tre trouv es aupr s des services suivants l Institut belge pour la S curit routi re l B S R les services sp ciaux de d tection et d inspection inspection sociale douane amp accises les soci t s de transports en commun STIB SNCB De Lijn TEC les centres d aide aux victimes ONE les compagnies d assurances les associations sectorielles asbl Pr vention amp S curit Association belge des Banques etc 53 Li es entre autres au d veloppement de ce que l on appelle le droi
109. pour l action Permettre aux acteurs impliqu s dans la politique locale de disposer des informations contenues dans le DLS information interne Donner un feedback des conclusions du DLS aux personnes consult es voire toute la population information externe D gager des indicateurs qui faciliteront le suivi des ph nom nes et l valuation des actions Conditions cl s la r alisation d un Diagnostic Local de S curit Impliquer les lus et en premier lieu le Bourgmestre dans la d marche DLS pour qu ils mobilisent les acteurs locaux Organiser la concertation et le recueil de donn es consultation offrant un Mettre en place des outils facilitant le viter autant que recueil des possible les perceptions et dissociations entre les attentes r unions indicateurs ex ante du analyse des courriers DLS et ceux qui au Bourgmestre seront utilis s lors de questionnaire sur le l valuation ex post sentiment d ins curit des effets etc Veiller mettre en Recenser place un mode de scrupuleusement toutes les ressources acc s ais aux et diagnostics habitants existants Le DLS devra tre prospectif c est dire permettre de d gager pour l avenir les tendances les besoins et les nouvelles capacit s Assurer la compatibilit du DLS avec les autres dispositifs locaux Plans Zonaux de S curit Plans Grandes
110. qu tes de population d tudes sur la qualit de vie de signalements plaintes de citoyens de constatations faites par des fonctionnaires mandat s dans le cadre des sanctions administratives de donn es relatives l utilisation et la d tention de stup fiants la d linquance juv nile Des documents de r f rence comme en mati re de recherche scientifique sur lesquels le diagnostic local s est bas peuvent galement tre pr sent s bri vement dans cette partie En bref toutes les sources qualitatives et quantitatives susceptibles de contribuer identifier et se faire une id e du probl me d ins curit au niveau local peuvent tre prises en consid ration Il est par ailleurs recommand d examiner si les donn es n ont pas d j servi dans le cadre d autres plans et ou valuations politiques par exemple le scanning amp l analyse des Plans 64 Zonaux de S curit afin d viter les doubles emplois Cela permet au comit de r daction de d couvrir d autres sources afin de se faire une id e aussi compl te que possible La troisi me partie du Guide aborde les possibilit s et les limitations de quelques unes de ces sources 4 2 4 Diagnostic Le volet diagnostic est subdivis en trois parties e la description de l ins curit objective e la description de l ins curit subjective e analyse swot En ce qui concerne la description de l ins curit objective et de l ins c
111. qui concerne les drogues illicites les donn es de recherche et de d pistage montrent une association statistique forte entre des usages probl me et certains d lits notamment des d lits contre la propri t lorsqu il s agit d h ro ne et de coca ne Certaines substances notamment le crack sont aussi reli es des violences dites syst miques c est dire des violences relevant du march de son territoire de sa gestion Toutefois les donn es relatives la toxicomanie et plus particuli rement les donn es relatives la criminalit li e la drogue sont extr mement difficiles recenser et mesurer 2 Rapport sur le diagnostic des nuisances relatives aux drogues Daniel Sansfa on Ph D Centre international pour la pr vention de la criminalit Janvier 2005 page 4 45 Nous vous proposons pour ce faire d utiliser le Rapport r alis par le CIPC cf Supra qui vous permettra de r aliser un Diagnostic Local de S curit sp cifique au ph nom ne de la drogue Attention Les donn es utiliser d pendent du type de nuisance rencontr de l objectif vis enfin du type de public rencontr de son mode de consommation du type d exclusion sociale dont il est victime etc Afin de pouvoir visualiser dans le cadre d un Diagnostic Local de S curit de type g n ral si le ph nom ne de la drogue existe au sein de votre entit nous vous proposons ci apr s des l ments d un
112. re des services de sant e Indice de satisfaction quant la propret dans les quartiers e Indice de satisfaction quant la tranquillit dans le voisinage e Indice de satisfaction quant la qualit de l air dans le voisinage Attention Ces diff rents indices de satisfaction sont issus d enqu tes r alis es par r gion province arrondissement et commune en octobre 2001 M thode d analyse Le croisement de ces diff rents indices de satisfaction permettra d affiner l analyse du niveau de qualit de vie des habitants sur le territoire consid r 56 A noter que dans le cas des communes bruxelloises ces indicateurs en mati re d urbanisme peuvent tre obtenus par le Plan Communal de D veloppement lbid 57 Quatri me Partie Le manuel de r daction du DLS 58 Pr face C est l introduction g n rale du DLS Les autorit s communales concern es savoir le Bourgmestre et les chevins en charge de la pr vention et de la s curit pr sentent le DLS et donnent par l une l gitimit son contenu 4 1 G n ralit s 4 1 1 Objectifs du DLS Il s agit de formuler les raisons pour lesquelles la d marche de r alisation du DLS a t lanc e ainsi que l utilit de celui ci Raisons rappel des exigences et indications f d rales concernant le DLS Utilit rappel des objectifs poursuivis savoir e Impliquer dans la d marche toutes les personnes concern es par la pr
113. rieur et de la Justice sont consign es dans le Plan National de S curit Ce plan est compl t par les r flexions mises au niveau local par le conseil zonal de s curit et transcrites dans le Plan Zonal de S curit sur l ensemble du territoire 196 PZS NB La r daction des PZS s effectue tous les 4 ans Un scanning annuel est organis De plus un remaniement a eu lieu essentiellement en raison de la r organisation des polices Donn es utiliser Le PZS comporte tant les missions que les objectifs prioritaires qui doivent tre int gr s dans une approche globale de la s curit et la mani re dont ils doivent tre atteints Les donn es mobiliser par l quipe de r daction sont d une part les donn es sociod mographiques et le listage des caract ristiques urbanistiques et des zones socio conomiques le scanning et d autre part la cartographie des lieux enregistr s comme tant ceux o une infraction particuli re a t commise et signal e au service de police via un proc s verbal le crime mapping 3 3 2 Le Plan de Pr vention de Proximit Pr sentation des donn es Anciennement appel s Plans Sociaux Int gr s les Plans de Pr vention de Proximit PPP mis en uvre en 2004 par le Gouvernement wallon assurent l articulation l accompagnement la coordination et l valuation des initiatives d velopp es au niveau d une commune pour lutter contre les ph nom nes de pr carisation de pauvret
114. rieurement les recherches notamment pour engager des travaux visant rapprocher les instruments mis en uvre par plusieurs organisations voluant dans le m me champ ou encore mieux d finir les donn es qui pourraient tre transmises par certaines de ces organisations Dans le cas o des fiches de recueil auraient t utilis es celles ci seront int gr es dans les annexes du DLS Cette partie doit galement d limiter clairement et d finir les notions cl s et les cat gories qui sont utilis es dans le diagnostic Cette d marche est essentielle afin de traduire le contenu donn aux notions dans l application concr te des objectifs strat giques et leur valuation 4 2 3 Sources des donn es et r f rences Dans cette partie il faut inclure une br ve num ration des sources utilis es ainsi que de leurs r f rences respectives Les deux sources les plus connues en mati re d ins curit objective et subjective sont d une part les donn es recueillies de l enqu te biennale relative aux victimes du Moniteur de S curit et d autre part les donn es issues des statistiques polici res de criminalit Ces deux sources peuvent fournir une indication quant la nature l ampleur ainsi qu l volution d un probl me d ins curit au niveau local II n est toutefois pas possible ni admis de se limiter ces deux sources Ces donn es peuvent en effet tre compl t es par des donn es issues d en
115. rte pas d embl e ce type de donn es de son tude mais s attache mobiliser ces statistiques en vue d une utilisation dans le cadre du DLS 47 3 1 6 Formes de nuisances Il n existe pas de d finition univoque du terme nuisances Diverses formes de nuisances sont sanctionn es par la loi p nale et par article 1 19bis de la Nouvelle Loi Communale Ins curit objective Les nuisances criminelles sont des formes punissables de nuisances que l on retrouve dans les statistiques polici res Il s agit d infractions la loi p nale Ins curit subjective Le terme nuisances implique une atteinte l environnement propre d une personne Ce n est que lorsque des comportements sont consid r s comme une atteinte de l int grit physique psychique ou mat rielle qu ils donneront lieu un sentiment accru d ins curit Un fait per u par une personne comme nuisances peut ne poser aucun probl me pour une autre Les deux formes de nuisances peuvent tre punies au moyen de sanctions communales administratives article 119 bis de la Nouvelle Loi communale S il existe diff rents types de sanctions administratives les nuisances font quant elles l objet d une amende administrative d un montant maximal de 2 500 Ces amendes peuvent tre inflig es par des fonctionnaires communaux les agents de soci t s de transports en commun ainsi que des fonctionnaires et auxiliaires de police Identification des form
116. s risque La protection des groupes de population vuln rables doit galement faire partie des priorit s des CSP La ville ou commune cite les priorit s qui sont reprises dans son contrat de s curit et de pr vention si elle en a un ou dans un autre dispositif et fait une br ve description des projets d velopp s dans le cadre de ces priorit s Le programme Politique des Grandes Villes Ce programme a pour objectif la revitalisation de zones urbaines pr caris es Des contrats de ville sont conclus entre le gouvernement f d ral et les quinze villes concern es par le projet pour une dur e de trois ans partir du 1 janvier 2005 Les contrats fixent notamment les missions qui sont confi es aux autorit s locales communes et CPAS et les r sultats atteindre Ils sont articul s autour de cinq th matiques ou objectifs strat giques e Un d veloppement int gr des quartiers dans la ville e Une conomie locale vivante des emplois durables et de proximit e Une coh sion sociale forte dans les quartiers e Une ville en sant dans un environnement sain e Une meilleure offre de logements lls doivent galement contenir des priorit s transversales e L insertion professionnelle e L galit entre hommes et femmes e La diversit et linter culturalit e La participation des habitants e Le d veloppement durable Les villes qui disposent d un contrat de ville num rent les ini
117. s Il faut d autre part tudier la compl mentarit du DLS avec les autres instruments dans le temps de sa r alisation 19 1 MOBILISER Pour mieux impliquer les diff rents acteurs et partenaires de la pr vention TABLEAU R capitulatif les objectifs du DLS Pourquoi r aliser un Diagnostic Local de S curit 2 ECOUTER 3 Pour tablir une vision Pour conna tre les commune de perceptions et l ins curit et des besoins des habitants territoire consid r COMPRENDRE actions mener sur le AGIR Pour permettre d am liorer de les actions et projets existants au niveau local renforcer ou r orienter 5 INFORMER Pour l gitimer certains projets devant les autorit s communales et les habitants 6 EVALUER Pour servir de base stable l valuation Objectifs d un Diagnostic Local de S curit R pertorier l ensemble des acteurs pour les impliquer dans la d marche DLS Dresser un tat des lieux de leurs actions le cadastre de la pr vention D gager et analyser les grandes tendances de Recueillir les l ins curit en les perceptions et contextualisant attentes des habitants et de groupes t moins agents de premi re ligne etc Approfondir la connaissance des ph nom nes locaux Esquisser les priorit s d action et fixer des objectifs communs atteindre Identifier les territoires prioritaires
118. s communes peuvent b n ficier de certaines aides financi res de l Etat dans le domaine de la s curit et de la pr vention du cambriolage M B 30 juillet 1999 Arr t royal du 27 mai 2002 d terminant les conditions auxquelles les communes doivent satisfaire pour b n ficier d une allocation financi re dans le cadre d une convention relative la pr vention de la criminalit M B 11 juillet 2002 Arr t royal du 30 janvier 2003 modifiant l arr t royal du 12 ao t 1994 d terminant les conditions auxquelles les communes doivent satisfaire pour b n ficier d une aide financi re pour le recrutement de personnel civil suppl mentaire charg de l accompagnement de mesures judiciaires alternatives et de la pr vention de la criminalit et l accueil en mati re de toxicomanie M B 13 mars 2003 Arr t royal du 26 mars 2003 relatif l octroi d une subvention f d rale de base et d une allocation pour quipement de maintien de l ordre public la commune ou la zone de police ainsi que d une allocation pour un contrat de s curit et de soci t certaines communes pour l ann e 2003 M B 28 avril 2003 Arr t royal du 4 avril 2003 accordant une aide financi re certaines villes et communes dans le cadre d une convention relative la pr vention des nuisances sociales li es aux drogues et la coordination locale des initiatives d velopp es en mati re de toxicomanie M B 13 j
119. s contacts troits avec les habitants des quartiers consid r s D veloppement des places d apr s les observations faites par les ducateurs de rue des vigiles de quartiers les activit s sociales locales en faveur de la jeunesse et les travaux de proximit D apr s des questionnaires normalis s qui sont class s en fonction des sentiments d ins curit et des probl mes de quartier D apr s les r ponses aux questions pos es des intervenants cl s un pr sident d une association de commer ants par exemple D apr s les r unions participatives avec les habitants R flexion men e au niveau des quartiers d apr s les r unions entre habitants dans les diff rents bureaux de quartiers Les informations pr sentent un caract re tr s subjectif mais sont trait es par les coordinateurs de la r flexion men e au niveau des quartiers La cellule de jeux du service communal de la jeunesse d apr s des questionnaires on classe les probl mes que les enfants et les jeunes rencontrent notamment sur les aires de jeux ASBL KIDS Les enfants dans la ville d apr s les observations faites au cours des actions men es dans les quartiers ASBL RISO Institut R gional pour l animation socio ducative d apr s les observations faites au cours des actions men es dans les quartiers Police d apr s les proc s verbaux dress s les observations et les t moignages des habitants et des agents Le
120. s de jeunes bruits mendicit d jections canines menaces ou injures petites d gradations volontaires etc soit sont p nalement punissables mais rarement poursuivis actes de vandalisme d p ts clandestins stationnement interdits etc Le terme nuisance largement moins utilis dans le sud du pays que dans le nord et avec de l g res nuances fait r f rence aux cons quence s ou effet s de comportements ou actes d linquants ou incivils Ce terme est apparu par effet de diffusion du nord du pays vers le sud traduction de la notion d overlast Les deux termes incivilit et nuisance tendent cependant de plus en plus devenir synonymes tant dans les discours politiques m diatiques que dans les discours des acteurs de terrain Ils ont galement en commun deux caract ristiques du moins dans leur acception francophone d une part quelques exceptions pr s la limitation de leur manifestation l espace public et d autre part leur non utilisation pour qualifier les actes abusifs non infractionnels des acteurs publics Le terme d overlast utilis dans le nord du pays se rapporte en g n ral des nuisances ou des g nes occasionn es dans des domaines tr s divers tels les tracasseries administratives les questions d cologie comme les d p ts de mat riaux radioactifs ou les incin rateurs les nuisances sonores ou encore les retards des trains Bien que comme on le
121. s entre les perceptions et les constats bas s sur les autres l ments constitutifs du DLS Attention De nombreuses exp riences de terrain non seulement en Belgique mais aussi dans d autres pays ont soulign la difficult pour les acteurs locaux d int grer la participation directe des habitants On met ainsi souvent en avant la participation de groupes revendicatifs aux r unions qui sont mises en place ou encore le caract re pr visible de leurs attentes Beaucoup sont ainsi tent s de ne pas se lancer dans une telle d marche participative Attention Il s agit pourtant bien d une tape fondamentale dans la r alisation d un Diagnostic Local de S curit La difficult est ici d organiser les modes de recueil de ces perceptions et attentes de fa on pouvoir en d gager des l ments pertinents qui enrichiront le document final La participation des habitants la d marche diagnostique doit donc tre d finie et justifi e par les promoteurs du DLS Il s agit notamment e De ne pas d buter de consultations d s le lancement de la d marche mais uniquement une fois que les premiers constats auront t tablis e De d terminer les th matiques ou les quartiers pour lesquels on estime qu une consultation des habitants ou groupes t moins est n cessaire e D assurer dans la mesure du possible une repr sentativit de la population du territoire o se d roulerait la consultation sauf dans le
122. s informations mises spontan ment disposition par les partenaires ont t rassembl es par la cellule de pr vention dans des documents de travail intitul s R capitulatif des quartiers probl mes en mati re de nuisances et R capitulatif des places probl mes en mati re de nuisances Collecte de donn es compl mentaires sur les nuisances dues aux jeunes Par la suite la cellule de pr vention s est attach e collecter des donn es tournant sp cifiquement autour du th me des nuisances dues aux jeunes Elle a fait appel aux 79 divers r seaux de surveillance du d veloppement des places compos s de repr sentants des services de vigiles des quartiers de la police de la cellule de lutte contre la criminalit chez les jeunes et d autres services n appartenant pas la police tels que la soci t de logement et le service de nettoyage de la ville Les informations recueillies ont t rassembl es par la cellule de pr vention et retransmises d une part la cellule de lutte contre la criminalit chez les jeunes et d autre part la police pour y tre compl t es 2 CHOIX DU G OCODAGE Pour pouvoir exploiter les donn es au niveau g ographique par g ocodage des choix doivent tre faits e En premier lieu il faut affecter les informations disponibles sur la nature des nuisances certaines cat gories applicables Pour ce faire on a distingu au total 18 cat gories n
123. s les syst mes d enregistrement des ann es ant rieures POLIS Bde PIP CEVI ISLP Jusqu en 2000 maximum 3 qualifications pouvaient tre mentionn es par PV Depuis 2001 ce nombre de qualifications par PV est illimit besoins du terrain cadre projet t l matique judiciaire La disposition signaler de la population La disposition enregistrer de la part de la police La politique d autres instances ex soci t s d assurances L usage de banques de donn es propres niveau local f d ral En d autres termes les statistiques de criminalit nous permettent d appr hender la criminalit enregistr e et non pas la criminalit r elle Les chiffres publi s relatifs au d veloppement de la criminalit doivent d s lors toujours tre interpr t s en tenant compte du contexte dans lequel ils ont t enregistr s Les statistiques de criminalit peuvent tre comment es de mani re plus pr cise gr ce la contextualisation l aide d l ments tels ceux cit s ci avant Il appartient aux unit s d concentr es de la police f d rale et aux zones de police d expliquer ces statistiques de criminalit en concertation et en collaboration avec les services de coordination et d appui SCA entre autres les analystes strat giques et les CIA s Les autres partenaires en mati re de politique de s curit tels que ceux des villes et communes jouent eux aussi un r le crucial dans
124. s policiers voire judiciaires pour assurer une articulation coh rente du DLS avec des dispositifs tels que le Plan Zonal de S curit e D experts invit s sur proposition de l quipe de r daction ou encore d experts th matiques par exemple s curit priv e professeurs logement social Il pourra notamment s agir de repr sentants du S P P d analystes criminels de la police ainsi que de repr sentants associatifs ou encore d experts th matiques Il est indispensable que le partenariat ainsi constitu qu il s agisse d un simple groupe de travail ou d un organe plus formalis tel que le Conseil Communal Consultatif de Pr vention dispose de r gles de fonctionnement d finies et que ses membres soient clairement mandat s par leur hi rarchie ou leur organisation Il est recommand que ce partenariat se r unisse au moins trois reprises 1 Au lancement du Diagnostic Local de S curit c est dire l occasion de la r union 30 Extrait du Colloque sur les Diagnostics locaux de s curit organis par le Forum Belge pour la Pr vention et la S curit Urbaine le 31 mars 2003 Saint Gilles 26 de lancement des travaux et de pr sentation de la d marche 2 A l issue d un bilan interm diaire des travaux afin de d terminer les th matiques approfondir et de permettre de re mobiliser si n cessaire le partenariat pour l obtention de donn es dont on ne disposerait pas encore Il s ag
125. s une m thodologie qui devra s enrichir des initiatives et pratiques qui seront mises en uvre 1 1 2 Le Diagnostic Local de S curit en pratique quelles difficult s Il ressort que si la n cessit d asseoir une politique locale de s curit et de pr vention sur un constat partag est largement admise dans la pratique le fait pour les acteurs locaux de confronter et d agr ger les donn es sur l ins curit dont ils disposent afin d obtenir l image de l ins curit la plus proche de la r alit reste un d fi et un enjeu majeur des politiques actuelles Dans l am lioration de la connaissance de l ins curit les acteurs locaux de la pr vention de la criminalit doivent en effet faire face deux difficult s La premi re difficult tient au fait que les statistiques polici res de criminalit ne suffisent pas seules rendre compte de la r alit criminelle On sait que le report des faits dans les comptages officiels d pend largement de l activit des services de police et de l attitude des citoyens faire tat aux services comp tents des faits dont ils ont t les victimes D une fa on g n rale certaines cat gories de faits sont donc mieux report es Il s agit notamment des atteintes aux biens pour lesquelles les compagnies d assurances exigent une d claration aux services officiels pour que les victimes soient indemnis es alors que d autres comme dans le cas des violences intrafamiliales res
126. t moins mettre en place Dans tous les cas l quipe de r daction doit s appuyer la fois sur le partenariat local et sur le personnel de proximit agents de premi re ligne voir ci apr s dont dispose la commune Reste qu une fois l quipe de r daction constitu e ses membres doivent ant rieurement la pr sentation de la d marche aux partenaires du Conseil Communal Consultatif de Pr vention ou tout autre groupe de travail apparent poursuivant les m mes objectifs lister les informations n cessaires la r alisation du DLS et les informations manquantes e Les donn es tant qualitatives que quantitatives qui sont d ores et d j disponibles non seulement aupr s des organisations qui participent la d marche de fa on 28 principale membres de la structure de coordination mais aussi secondaire partenaires associ s dans le cadre de recherches sp cifiques par exemple une analyse par quartiers e Les donn es th matiques telles que des questionnaires sur le sentiment d ins curit par exemple ou des enqu tes de satisfaction etc e Les donn es qui font d faut soit parce qu une organisation ne peut ou ne souhaite les transmettre soit parce que les outils pour les obtenir n ont pas t mis en place 2 2 4 Pr sentation de la d marche de r alisation Comme indiqu pr c demment il est imp ratif avant de s engager dans la r alisation du DLS de respecter trois pr alables
127. t administratif arm par exemple dans le cadre de la loi du 13 mai 1999 relative aux sanctions administratives dans les communes 50 3 2 Attentes et perceptions des habitants et des groupes t moins 3 2 1 Habitants cf 2 2 7 Recueil des perceptions et attentes 3 2 2 Groupes t moins cf 2 2 7 Recueil des perceptions et attentes 3 2 3 Les entretiens semi directifs avec les principaux partenaires Pr sentation Si dans la r alisation du DLS l quipe de r daction doit s attacher mobiliser sous l autorit du Bourgmestre les partenaires locaux elle doit aussi s appuyer sur leurs perceptions principalement en ce qu elles concernent la politique locale de s curit et de pr vention Utilisation Les entretiens men s aupr s des partenaires qu ils soient publics par exemple des repr sentants de la police des repr sentants des services de justice de proximit etc priv s ex repr sentants de soci t s de logements ou associatifs devront principalement permettre d aborder avec les repr sentants consid r s e Leur perception des probl matiques l uvre sur le territoire e Leur point de vue quant au fonctionnement de la politique locale de s curit et de pr vention points forts points faibles e Leurs id es pour renforcer voire modifier la politique de s curit et de pr vention Attention Les informations recueillies lors de ces entretiens ne devront pas comporter d informations
128. t ee nine 51 3 2 3 Les entretiens semi directifs avec les principaux partenaires 51 3 2 4 L enqu te sur le sentiment d ins curit 52 3 2 5 Les plaintes et p titions manant de la population 52 3 3 Plans et dispositifs locaux pouvant contenir des donn es susceptibles d enrichir le D 53 3 3 1 Plan Zonal de SCPI hhamnimes Aura im nie 53 3 3 2 Plan de Pr vention de Proximit 53 3 334 Plan Grandes VIS n EN M di EE aa 54 3 3 4 Projets sociopr ventifs de la R gion de Bruxelles Capitale 54 3 3 5 Flandre Moniteur urbain et analyse g n rale environnementale 54 3 4 Les sources contextuelles se 54 3 4 1 Les indicateurs socio conomiques sosssssssenseensnnnnrneneennrnnnrnenrennnnnnnneneennnnn nenene ennn 54 3 4 2 Les indicateurs d mographiques et urbanistiques 57 3 4 3 Les statistiques issues de l Institut National des Statistiques 0111000000nnnnnanaeeeeaaa 57 Quatri me partie Le manuel de r daction du DLS rire 58 4A G n ralit s anran 59 4 1 1 Objectifs du DLS 2 258n nissan menton een ti ei peser hate 59 4 1 2 ES 0 610 LEE PRE A AEAEE AEE EEA EE E AE EAEE 59 4 1 3 Pr sentation dela COMMUNE cn a ne EE E EN EE EEn in ETERRA 60 4 1 4 Politique locale de pr vention et de s curit nnnnnnsnnonnennnnnnnnsnennnnnnennnnennrnnsnnennsnnnnnennrans 60 4 2 DONS RS in ee de dd ou nt EOT 63 4 2 1
129. tent mal renseign es Dans tous les cas il s agit donc pour les acteurs locaux de reformuler ces statistiques en les 13 M B 11 juillet 2002 14 Manuel de m thodologie de mise en place des Contrats de s curit Secr tariat Permanent la Politique de Pr vention Minist re de l Int rieur 2001 Une commune signalait ainsi L essentiel de ce travail consiste faire un tat des lieux de la criminalit reposant sur une approche quantitative et qualitative Cette analyse doit permettre la pr paration de plans d actions G MAHIEU Avant Rapport concernant l tat des lieux de la d linquance Mons CCPD Ville de Mons 1993 Manuel de m thodologie de mise en place des Contrats de s curit Secr tariat Permanent la Politique de Pr vention Minist re de l Int rieur 2001 17 Extrait des recommandations du Colloque sur les Diagnostics locaux de s curit organis par le Forum Belge pour la Pr vention et la S curit Urbaine le 31 mars 2003 Saint Gilles 12 validant Les cat gories atteintes aux biens atteintes aux personnes infractions relatives aux stup fiants et autres sont les plus utilis es en Europe Rappelons que toutes ces donn es peuvent tre cartographi es La seconde difficult dans la r alisation d un DLS tient la multiplication des acteurs dans le champ de la pr vention de la criminalit et par cons quent des sources disponibles qui rend difficile
130. teurs de terrain La premi re a d ailleurs contribu son apparition en Belgique et son utilisation par les seconds via des rapports de recherche publications colloques et expertises Quant aux seconds l usage de ce terme transcende les clivages habituels des logiques d action on le retrouve tant chez les policiers et chez les magistrats du parquet que chez les ducateurs de rue Chez ces derniers en particulier l utilisation du terme permet d inclure dans l intervention sociale des comportements qui sans tre nouveaux seraient l expression d un mal tre de certaines populations surtout jeunes Cela illustre qu en parall le du processus de propagation d un champ un autre que connaissent ces termes existe galement une propagation de la logique d action particuli re que ces termes promeuvent celle qui envisage tous les probl mes comme des probl mes de s curit Effets et manifestations En pratique comme beaucoup de nouvelles notions utilis es dans le cadre de la question de la s curit les notions d incivilit et de nuisance sont donc manipuler avec la plus grande vigilance Elles couvrent en effet des comportements et des actes h t rog nes dont le principal point commun est d tre qualifi s un moment de d rangeants Ces notions sont par nature polys miques et molles permettant une interpr tation extensive D autre part ces ensembles de faits ne constituent
131. tiatives pr vues au contrat en pr cisant les probl matiques vis es les actions d velopp es et les r sultats escompt s 62 4 2 Diagnostic 4 2 1 Pr sentation du comit de r daction Un DLS est labor par une quipe de r daction compos e de pr f rence des personnes mentionn es dans la liste non limitative suivante L quipe de r daction doit galement jouer un r le bien pr cis 4 2 1 1 Composition Service de pr vention e le fonctionnaire de pr vention e l valuateur interne e les travailleurs de pr vention e le conseil communal consultatif de pr vention il peut confier la r alisation du DLS des experts qui peuvent apporter une contribution utile dans ce domaine Autorit s locales e le Bourgmestre e l chevin en charge de la s curit e e chef de corps analyste strat gique e le coordinateur en mati re de s curit int grale 4 2 1 2 R le L quipe de r daction doit mettre sur pied un partenariat largi qui va permettre de compl ter le DLS d autant de donn es que possible Les membres doivent se concerter sur une base r guli re Si n cessaire l quipe de r daction d cidera de convoquer un sous groupe pour un th me sp cifique Il est essentiel que les r dacteurs du DLS soient accompagn s dans leurs travaux par des responsables de la police et du monde judiciaire L quipe de r daction doit galement d crire les m thodes de recueil de donn
132. tique politique scientifique et professionnel volume II p 416 Effets et manifestations Si elles ont une ind niable r alit substantielle les notions de s curit d ins curit et de sentiment d ins curit sont la fois des exp riences sociales v cues par des individus en interaction avec d autres et des constructions sociales des constructions intellectuelles ou cognitives de la part des champs scientifique administratif politique m diatique conomique et m me du tout venant et des constructions plus pratiques qui vont de l laboration des normes p nales ou la d finition de politiques la mise en place de dispositifs ou d acteurs Elles doivent d s lors tre consid r es comme des ph nom nes sociaux envisager dans leur complexit et non comme des donn es ce qui est encore trop souvent le cas surtout en mati re d valuation Par ailleurs la r duction progressive de la s curit des questions de maintien de l ordre et du sentiment d ins curit la peur du crime peut masquer les autres sources g n ratrices d une ins curit sociale et de son sentiment comme l emploi la sant l ducation ou encore les rapports salariaux R alis par Sybille Smeets et Carrol Tange du Centre de recherches criminologiques de l Universit libre de Bruxelles la demande du Forum Europ en pour la S curit Urbaine 21 Ins curit un premier tat des savoirs S
133. tra un meilleur suivi et une meilleure valuation de la politique de s curit et de pr vention l chelon local afin de pouvoir en d terminer l impact et de faciliter la r orientation Le diagnostic local de s curit doit d s lors tre consid r comme l une des tapes de la r alisation d une politique locale de s curit int gr e Note cadre de s curit int grale des 30 31 mars 2004 8 Premi re Partie Aspects th oriques et enjeux du Diagnostic Local de S curit Cette partie est consacr e La pr sentation de l articulation du diagnostic local dans la politique locale de s curit et de pr vention La d finition des objectifs strat giques du Diagnostic Local de S curit Zoom sur le Diagnostic Local de S curit DLS Terme repris la m decine diagnostic d fini comme un jugement port sur une situation complexe souligne clairement la dimension proprement probl matique de la d marche qu il recouvre Cherchant mettre en vidence un probl me ici qualifi de s curit par l identification de signes ou de sympt mes le diagnostic est intrins quement impliqu dans la formulation de celui ci et emporte d importantes cons quences au plan des actions qu il va contribuer l gitimer Le diagnostic est un l ment distinct dans le d veloppement d une politique mais un l ment tout de m me En tant que tel il
134. uelques consid rations quant la mani re dont celles ci peuvent tre pr sent es Criminalit e Une pr sentation de l ampleur et de l volution des d lits enregistr s par les services de police sur le territoire des communes ainsi qu une comparaison de cette ampleur et de cette volution par rapport d autres niveaux g ographiques l arrondissement judiciaire la province la r gion le niveau f d ral ou en fonction de la typologie des communes e Une pr sentation des grandes cat gories de faits par type d infractions rapport es la criminalit g n rale et leur volution Par exemple a cat gorie coups et blessures sur personne repr sente X de la criminalit g n rale constat e etc e Le taux de criminalit sur le territoire de la commune son volution ainsi qu une comparaison avec les statistiques disponibles au niveau f d ral e La densit de la criminalit dans la commune son volution ainsi qu une comparaison avec les donn es disponibles au niveau f d ral et ou des types de communes similaires e Une pr sentation de la criminalit en ce qui concerne les auteurs uniquement la part de la d linquance endog ne voire galement des informations relatives l ge et au sexe si les statistiques dont on dispose le permettent et les victimes si une enqu te de victimisation a t conduite 5 Le taux de criminalit repr sente le nombre de faits enregistr s rapp
135. uin 2003 Arr t minist riel du 8 juin 2003 octroyant une aide financi re en vue de la r alisation des conventions relatives la pr vention des nuisances sociales li es aux drogues et la coordination locale des initiatives d velopp es en mati re de toxicomanie conclues entre certaines villes et communes et l Etat M B 30 juillet 2003 Arr t minist riel du 25 juillet 2002 octroyant une aide financi re en vue de la r alisation des Contrats de S curit et de Pr vention conclu entre certaines villes et communes de l Etat M B 28 septembre 2002 Circulaire GPI 38 du 13 mai 2003 relative au caract re biannuel des Plans zonaux de S curit M B 23 mai 2003 Circulaire PREV 23 du 12 septembre 2003 relative aux agents de pr vention et de s curit APS des Contrats de S curit et de Pr vention Transition du dispositif ALE au dispositif Activa M B 6 novembre 2003 Cadres de r f rence et exp riences trangers 86 BUFFAT J P LE GOFF T Quand les maires s en remettent aux experts Une analyse des liens entre les cabinets de conseil en s curit et les maires IHESI Les Cahiers de la S curit Int rieure 50 4 trimestre 2002 p 169 195 BUFFAT J P SecuCities Crime Prevention Europe a comparative study of seven local policies European Forum for Urban Safety 2002 Brent Crime and Disorder Audit Crime and Disorder Reduction and Community Safety Partnership Brent Council 2002 Dia
136. un feedback de la consultation des habitants principalement dans le cas de r unions de quartier dans la mesure o d une part cette consultation peut contribuer au renforcement de la demande de s curit et o d autre part le risque d augmenter les frustrations des habitants est lev en ne les informant pas des suites de la d marche Il s agit aussi de d finir le public que l on souhaite mobiliser pour recueillir les perceptions et attentes qui enrichiront le DLS En effet il peut tre pr f rable de consulter par voie de questionnaire enqu te ou r union e Un public sp cifique par exemple les commer ants que l on mobilise dans le cadre d une probl matique d termin e e Les agents de premi re ligne de la commune qui par le contact qu ils entretiennent avec la population peuvent relayer en partie les demandes et attentes de celle ci Les principales sources de donn es outils pour le recueil des perception et attentes Source de donn es Outil Avantage A surveiller Pour le recueil de Questionnaire sur le sentiment d ins curit Attention la repr sentativit de l chantillon Travail de traitement des r sultats fastidieux notamment pour le cas des questions ouvertes Perceptions mais possibilit de combiner avec questions sur les attentes Organisation de groupes t moins Permet de cibler un public exemple commer ants ou une th matique sp ci
137. urit subjective il convient de tenir compte de leur caract re instantan C est pourquoi il importe de ne pas pr senter ces donn es isol ment mais de les contextualiser par rapport des indicateurs d mographiques conomiques et autres indicateurs sociaux Selon Van Kerckvoorde la contextualisation pr suppose que les donn es de l enqu te sont li es avec et exprim es en proportion de l ampleur et de la structure ge sexe stabilit de s jour de la population concern e des r f rences spatiales du territoire des d veloppements constat s dans le parc automobile et le nombre de propri taires de v hicules la traduction des dommages en terme de perte du pouvoir d achat la fixation de priorit s en mati re de droit p nal l volution de l appareil l gal 4 2 4 1 Pr sentation de la criminalit et des nuisances ins curit objective Pour la description de la criminalit et des nuisances criminelles on peut avoir recours aux chiffres criminels policiers en tant qu indicateurs de la criminalit objective L utilisation de tels chiffres doit toujours s op rer avec prudence et en tenant compte de la mani re dont ces donn es ont t produites Ainsi les variations constat es dans les chiffres de la criminalit peuvent refl ter de r elles augmentations ou diminutions de certaines formes de criminalit mais elles peuvent aussi tre fortement li es d autres l ments comme e Les mo
138. voit ce terme soit loin d tre sp cifique la question de l ins curit d s qu il s y rapporte dans les discours ou les pratiques il est souvent consid r comme synonyme d incivilit Avec le temps la fois par effet de propagation du terme d une partie du pays l autre et par l utilisation de plus en plus courante de ce terme dans le domaine de l ins curit ce qui renvoyait au d part des r alit s diff rentes en est venu faire r f rence la m me chose Apparition et diffusion En Belgique le terme incivilit est surtout usit dans le cadre des politiques de pr vention de la d linquance au niveau local d velopp es depuis le d but des ann es 90 Les incivilit s sont principalement li es dans les discours la question du sentiment d ins curit 49 et consid r es la fois comme sympt me et comme cause d une d linquance plus grave Dans ce dernier cadre la lutte contre l ins curit est li e toujours de mani re discursive la lutte contre le sentiment d impunit qui na trait in vitablement d une non intervention des pouvoirs publics Cependant si le terme incivilit prend une importance croissante il reste moins usit que les expressions comme petite d linquance ou d linquance urbaine du moins s agissant des discours politiques ou m diatiques Par contre son recours est plus courant tant dans la doctrine scientifique que chez les ac
139. volution de l ins curit par exemple dans le cas o la mise en uvre d un dispositif entra ne le d placement d une partie des auteurs dans un autre quartier Plus g n ralement il ressort des exp riences d j men es en Belgique et l tranger que la somme des diagnostics des quartiers n est pas gale un Diagnostic Local de S curit envisag du point de vue d une commune Il sera par cons quent plus d licat pour les acteurs locaux de rendre coh rents les constats par quartier et de leur donner un sens l chelle communale que d adopter d embl e un point de vue communal pour ensuite le pr ciser par une approche par quartier Signalons galement que la majorit des acteurs impliqu s dans la politique locale de s curit et de pr vention dispose d un champ d action tendu qui ne se limite pas un quartier sp cifique mais qui s tend la commune notamment pour les communes qui disposent d un Contrat de S curit et de Pr vention d o la n cessit d envisager d embl e le diagnostic l chelle communale Cela n emp che cependant pas d engager dans la d marche des acteurs dont le champ d action est limit un quartier et de les associer plus troitement l analyse de la d linquance dans leur quartier Le DLS peut tre envisag l chelle pluricommunale d une part pour des th matiques qui n cessitent cette chelle d tude on pense au cas o les acteurs communaux ressentiraie
140. ynth se bibliographique relative l ins curit et au sentiment d ins curit Recherche commandit e par la Fondation Roi Baudouin dans le cadre du Groupe de contact FNRS sur la pr vention septembre 2003 pp 5 6 15 1 2 Quels objectifs fixer au Diagnostic Local de S curit 1 2 1 Pourquoi r aliser un Diagnostic Local de S curit L enjeu principal assign par les acteurs locaux au DLS est d am liorer la compr hension des ph nom nes d ins curit et de pr ciser les perceptions et besoins des citoyens afin d utiliser ces informations pour am liorer les r ponses y apporter Cet instrument repose sur de nombreuses autres motivations compl mentaires qui sont ici rappel es Il est n cessaire que les acteurs impliqu s dans la d marche partagent ne serait ce qu des degr s divers ces motivations afin qu ils poursuivent par la suite les m mes objectifs Par cons quent l quipe charg e de la r alisation du DLS doit s assurer que l ensemble des personnes engag es dans la d marche reconnaisse tous ces aspects R aliser un diagnostic c est r pondre six besoins nonc s ci dessous desquels r sultent les objectifs poursuivis e Mobiliser e couter e Comprendre e Agir e Informer e valuer 1 2 2 Les objectifs du Diagnostic Local de S curit Les objectifs du Diagnostic Local de S curit sont issus des six besoins pr sent s pr c demment Il s agit de mieux impliquer les dif

GUIDE METHODOLOGIQUE POUR UN DIAGNOSTIC LOCAL DE

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents