BROCHURE LMO 2 FR
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1. SOMMAIRE SOMMAIRE IATOGLEION LEE en astra Ar JA ale Addition AU le teal NA hele Sil ole ef deal PARTEI t ste dances GRIST SS sen nes PARTIE Il Les points de vue des partenaires sociaux et de la soci t CIVIIE ner PARTIE ME BOITES DDR ae CONCIUSIONS nn 21 INTRODUCTION INTRODUCTION La section sp cialis e Emploi affaires sociales citoyennet est depuis longtemps pr occup e par les difficult s auxquelles sont confront es les personnes handicap es dans notre soci t En ma qualit de pr sident de l Observatoire du march du travail OMT cr r cemment je me r jouis que nous ayons choisi de suivre l initiative de plusieurs membres motiv s de notre observatoire et d analyser la situation des personnes handicap es en mati re d emploi L OMT a t cr en vue d identifier et d analyser les tendances et les d fis du march de l emploi et d apporter une valeur ajout e au travail de la section SOC et du Comit Conform ment ce que nous avions envisag dans notre programme de travail nous avons tenu une audition dans le cadre de laquelle les membres de l OMT et des chercheurs ainsi que des repr sentants d organisations concern es ont pu avoir un vif change d id es concernant les d fis auxquels font face les personnes handicap es dans le cadre de leur emploi et encore davantage quand elles sont la recherche d un lieu de2. actuellement aucune base juridique sp cifique pour la collecte de statistiques dans le domaine de la Sa fo sit nt les tacites To is adop e tats membres fournissent les donn es sur la base d accords utefois celle ci se verra bient t renforc e juridiquement une t e la proposition de communautaires Sur la sant publique et la sant et la s curit au travail r glement relatif aux statistiques De Smedt explique qu l heure actuelle les donn es relatives la uation des personnes handicap es proviennent essentiellement de enqu te sur les forces de travail E 1 et des statistiques communautaires sur les revenus et les conditions de vie Community Statistics on Income and Living Condition EU SILC Les premi res donn es collect es dans le cadre de I sont attendues pour 2009 2010 MINE De Sm notion com Enqu te europ enne de sant par interview EHIS envisag e edt attire l attention sur le fait qu il est tres difficile de cerner la plexe de handicap du fait de l absence de d finition coh rente et de donn es comparables dans l UE Elle esp re que l adoption de la Convention des Nations unies contribuera galement am liorer la collecte de donn es dans l UE Plusieurs s ries de donn es parmi celles disponibles ont permis de mettre en vidence la mesure
3. candidature la plus ad quate pour chaque offre d emploi Elle collecte les offres d emploi effectue la s lection consulte les employeurs et les employes au sujet de l incorporation des personnes PARTIE Ill BONNES PRATIQUES handicap es sur le lieu de travail identifie les subventions pour l emploi de personnes handicap es etc Avec le sous programme qu elle compte mettre au point la Fondation entend accro tre la sensibilisation des entreprises leur responsabilit sociale qui couvre galement l emploi des personnes handicap es Elle a progress sur cette voie en formant des alliances avec des acteurs conomiques strat giques actifs en la mati re M Botia Robles estime que le succ s du projet s explique par les m thodes de consultance professionnelles employ es la profonde connaissance de la r alit du handicap l assistance personnalis e l ad quation entre le profil d un emploi et le travailleur handicap et la standardisation des processus M Delphine Valtier Responsable de mission handicap initiative G rer le handicap Sanofi Aventis Sanofi Aventis et l emploi des personnes handicap es Le groupe pharmaceutique Sanofi Aventis emploie des personnes handicap es qui le sont devenues apres leur embauche et d autres embauch es d lib r ment en tant que telles en fonction de leurs qualifications D autre part plusieurs acti
4. et des syndicats les quotas obligatoires ont t calcul s sur la seule base du personnel technique ex cutif et administratif PARTIE Il LES POINTS DE VUE DES PARTENAIRES SOCIAUX ET DE LA SOCI T CIVILE e Sanctions et d gr vements les entreprises conomiques priv es et publiques ne satisfaisant pas leurs obligations sont tenues de payer une amende ou doivent contribuer au fonds D autre part les employeurs engageant du personnel souffrant de handicaps s v res b n ficient d avantages fiscaux consid rables par exemple des contributions de s curit sociale le remboursement des frais encourus dans le cadre de l adaptation des postes de travail aux besoins des travailleurs handicap s Au cours du d bat g n ral M Meelis Joost souligne la n cessit pour l UE d laborer une directive sp cifique sur les questions de handicap au vu de la discrimination qui se fait sentir galement en dehors du lieu de travail M Miguel ngel Cabra de Luna souhaite qu un lien soit cr entre les syndicats et les organisations de personnes handicap es L id e de former des syndicalistes sur le th me du handicap en recourant des ONG sp cialis es est soulev e par M Ingemar Farm MT Daita pr cise que la CGIL a sign un protocole de coop ration avec une association de personnes malvoyantes Elle estime galement qu il conviendrait de renforcer la coop ration entre le Forum europ en d
5. et les tendances actuelles M Meelis Joost se demande quant lui si EUROSTAT mesure l accessibilit pour les familles avec des enfants en bas age MT De Smedt r pond que selon les donn es d EUROSTAT 12 de la population europ enne est handicap e Cependant ce chiffre ne tient pas compte des personnes plac es en institutions sp cialis es Sur le deuxi me point elle dit quil n existe pas de chiffres en la mati re mais que les institutions europ ennes pourraient demander EUROSTAT de pr parer Un rapport sur la question MT Szilvia Kalman Commission europ enne DG Emploi affaires sociales et galit des chances Fonds social europ en soutien aux personnes handicap es MT Kalman aborde la question du handicap dans les Fonds structurels qui pour la nouvelle p riode 2007 2013 traiteront plus explicitement des questions li es au handicap L article 16 du reglement tablissant les Fonds structurels stipule que les Etats membres et la Commission doivent prendre les mesures appropri es en vue de pr venir toute discrimination fond e sur le handicap au cours des diff rentes tapes de la mise en uvre des Fonds et plus particuli rement dans l acc s aux Fonds En outre l accessibilit pour les personnes handicap es constituera l un des crit res respecter dans la d finition des op rations cofinanc es par les P
6. ARTIE I LES TENDANCES G N RALES Fonds et prendre en compte au cours des diff rentes tapes de la mise en uvre programmation s lection de projets suivi audit et valuation es tats membres recevront une note d orientation et un mode d emploi eur permettant de veiller la bonne mise en uvre des r gles en mati re de handicap dans la programmation nationale des Fonds structurels Le handicap est particuli rement pris en compte par le Fonds social europ en FSE qui soutiendrait d apr s les estimations 9 millions de personnes dont 300 000 souffrant d un handicap Son enveloppe s l ve a 76 2 miliards d euros et 12 de cette somme sont r serv s des mesures dans le cadre de la priorit inclusion sociale principal soutien des mesures li es aux questions de handicap Toutes les priorites du FSE peuvent servir de base au soutien aux personnes handicap es l emploi des personnes handicap es est clairement mentionn au titre de la priorit inclusion sociale qui fait r f rence des mesures en faveur de l int gration et du retour des personnes handicap es sur le march du travail ainsi qu la lutte contre la discrimination sur le lieu de travail En outre le rapport annuel de mise en uvre devrait contenir dans sa version finale des informations relatives des mesures visant renforcer l int gration au march de l emploi et l inclusion soc
7. ational et communautaire une collecte de donn es obligatoire et harmonis e en mati re de handicap ainsi que des indicateurs qui permettraient de suivre les progr s dans le domaine de l emploi des personnes handicap es qui seraient bas s sur une d finition coh rente et comparable du handicap et qui incluraient les dimensions de participation et d environnement La clause visant pr venir toute discrimination fond e sur le handicap incluse dans le r glement relatif aux Fonds structurels est un outil qu il convient de continuer d exploiter en vue d int grer le handicap l ensemble des actions financ es par l UE et un exemple de meilleure pratique promouvoir dans l ensemble des politiques La mise en CONCLUSIONS uvre actuelle de cette clause devrait tre troitement suivie et valu e l aune de normes harmonis es Parmi les principaux elements de succes issus des exemples de bonnes pratiques pr sent s figurent AU niveau national l tablissement de quotas pour les personnes handicap es coupl s un syst me de sanctions pour les entreprises ne satisfaisant pas leurs obligations et de d gr vements pour celles qui engagent des travailleurs lourdement handicap s des mesures pr ventives pour leur maintien dans l emploi et le d veloppement de politiques actives de promotion de l emploi AU niveau des syndicats la formation
8. dans laquelle les maladies de longue dur e et les restrictions pourcentage de personnes handicap es occupant un emploi d un tat d activit augmentent avec l ge les variations du membre a l autre et la repartition des probl mes de sant de longue dur e entre diff rentes cat gories Les plus importants pour ces cat gories taient en ordre d croissant d importance les probl mes de dos ou de cou les problemes cardiaques sanguins ou de circulation les problemes PARTIE I LES TENDANCES G N RALES ia UX jambes ou aux pieds et les probl mes mentaux nerveux ou motionnels M n conclusion M De Smedt annonce qu un module d enqu te sur les andicaps et l int gration sociale EDSIM est pr vu un vue de rem dier u probl me de variables manquantes en mati re de participation et d environnement La Commission travaille galement la d finition d une s rie commune d indicateurs pour les collectes de donn es actuelles et futures Elle remercie le Comit pour son soutien cette initiative et souligne l importance de l avis du CESE sur L harmonisation des indicateurs de handicap en tant qu instrument de suivi des politiques europ ennes adopt en 2007 Q Ty FM Lors de la discussion g n rale qui suit M Miguel Angel Cabra de Luna fait part de son souhait de conna tre le nombre de personnes handicap es vivant dans l UE
9. des syndicalistes sur le th me du handicap en recourant des ONG sp cialis es la promotion de services d aide et du tutorat sur le lieu de travail AU niveau des entreprises a m diation assur e par des ONG entre les employeurs et les personnes handicap es a formation d aliances avec des acteurs conomiques strat giques actifs dans ce domaine a cr ation dans les entreprises de d partements ou d unit s de travail sp cialis s dans les personnes handicap es a formation de l ensemble du personnel la collaboration avec des personnes handicap es et leur inclusion dans environnement de travail a cr ation d une quipe de travailleurs handicap s charg s d identifier leurs propres besoins et de communiquer leurs conclusions aux instances d cisionnelles etc 20 SUIVI SUIVI Suivi troit de la mise en uvre du r glement relatif aux statistiques communautaires sur la sant publique et la sant et la s curit au travail afin d valuer s il a un impact sur la collecte des donn es dans le domaine du handicap Demande a EUROSTAT d un rapport de donn es ad hoc sur l emploi des personnes handicap es Partage des conclusions de l audition au sein du Comit et d autres institutions afin d int grer la question du handicap dans l ensemble des avis du CESE nclusion de l ensemble des propositions susmentionn es dans le pr
10. e groupe 20 contrats ont t modifi s et 122 nouveaux cas de capacit s r duites ont t approuv s MT Valtier conclut en diffusant un petit film sur le projet dans lequel des membres malentendants du personnel montrent les d fis que ce handicap repr sente pour eux m mes et pour le groupe mais laissent avant tout entrevoir leur bonheur de travailler dans ce cadre CONCLUSIONS CONCLUSIONS Comme l ont d montr les recherches le co t de l exclusion des personnes handicap es du march du travail est sup rieur au co t des politiques efficaces d activation Parmi les principales entraves auxquelles sont confront es les personnes handicap es la recherche d un emploi figurent eur faible niveau d ducation inaccessibilit de nombreux lieux de travail et de sources d information e manque de soutien de la part des employeurs et des organisations de travailleurs l insuffisance des ressources techniques et sociales e faible degr de flexibilit dans la cr ation d opportunit s d emploi est hautement recommand de prendre des mesures au niveau national et celui des entreprises en vue de faciliter et de promouvoir entr e ou la r int gration des personnes handicap es sur le march du travail afin d arriver Un taux d emploi identique celui du reste de a population active y a un besoin urgent de mettre en place au niveau n
11. e th me n a pas encore constitu une question politique importante Il souligne galement la n cessit d harmoniser les indicateurs de suivi des avanc es dans ce domaine afin de pouvoir laborer une politique qui aurait un impact long terme M Miguel ngel Cabra de Luna pr sente un rapide apercu des statistiques relatives aux personnes handicap es sur le march de l emploi europ en et a leur environnement de travail Il attire l attention sur la forte proportion de personnes handicap es incapables d acc der au march du travail ou de le r int grer et souligne l importance d agir au niveau national et celui de l entreprise Les tats membres devraient modifier leurs plans nationaux et les entreprises devraient cr er des incitations Il explique que la proposition qu il a faite avec M L neborg consiste examiner les bonnes pratiques dans la promotion du placement des personnes capacit de travail r duite PARTIE I LES TENDANCES G N RALES PARTIE I LES TENDANCES G N RALES La Commission europ enne pr sente les tendances g n rales de l emploi des personnes handicap es dans l UE ainsi que de nouvelles possibilit s de financement dans le cadre de la politique r gionale M Marlene De Smedt Commission europ enne DG EUROSTAT Chiffres relatifs l emploi des personnes handicap es dans l UE MINE De Smedt fait remarquer qu il n existe
12. es personnes handicap es et les syndicats europ ens PARTIE Ill BONNES PRATIQUES PARTIE Ill BONNES PRATIQUES La troisi me partie de l audition est consacr e aux bonnes pratiques promouvant l emploi des personnes handicap es Trois exemples sont pr sent s MT Brigitte van Lierop Universit de Maastricht Projet OPTI WORK Optimiser les strat gies visant int grer au monde du travail les personnes handicap es MT van Lierop pr sente un mod le pour Optimiser les strat gies visant int grer au monde du travail les personnes handicap es d velopp en collaboration avec la DG Emploi et la DG Recherche L objectif de ce projet est d identifier les mesures politiques efficaces permettant aux d cideurs d augmenter la participation des personnes handicap es au marche du travail dans diff rents contextes nationaux Le mod le tient galement compte des co ts et de l efficacit de certaines interventions de l tat Les tapes n cessaires au d veloppement du mod le sont la collecte de donn es nationales profil de handicap et politiques en mati re de handicap une consultation des demandeurs d emploi et des employeurs et une r vision syst matique de la litt rature En se basant sur les donn es existantes les mod les pourraient synth tiser es statistiques relatives aux cons quences et aux co ts potentiels des diff re
13. iale des personnes handicap es Les activit s programm es par les Etats membres concernent principalement la r insertion professionnelle les emplois prot g s les subventions aux salaires et la formation des professionnels La pr sentation est suivie par un d bat g n ral M Miguel ngel Cabra de Luna estime que la Commission devrait pr parer des normes et valuer la mise en uvre par les tats membres du principe d accessibilit Dans ce m me ordre d id es M Jan Olsson craint que ce principe ne soit pas respect par les tats membres M Lars Nyberg regrette que le financement du FSE soit si faible pour les familles comportant une personne handicap e MTS Kalman garantit aux membres que la Commission va fournir aux tats membres un mode d emploi pour l application de ce principe et qu elle valuera pr cis ment la situation dans les tats membres PARTIE Il LES POINTS DE VUE DES PARTENAIRES SOCIAUX ET DE LA SOCI T CIVILE PARTIE Il LES POINTS DE VUE DES PARTENAIRES SOCIAUX ET DE LA SOCI T CIVILE Durant la deuxi me partie de l audition les partenaires sociaux et de la soci t civile exposent leurs points de vue Deux intervenants partagent ainsi leurs exp riences M Ingemar F rm Forum europ en des personnes handicap es Obstacles et solutions pour les personnes handicap es dans le domaine de l e
14. mploi M Farm pr sente les obstacles et les solutions la recherche d emploi par les personnes handicap es ll estime que l UE devrait faire en sorte que le taux d emploi des personnes handicap es soit identique celui du reste de la population active Non seulement une strat gie claire en faveur de l am lioration de l emploi des personnes handicap es fait d faut mais en plus les pr jug s et les attitudes discriminatoires sont toujours pr sents dans nos soci t s Il mentionne plus sp cifiquement les probl mes suivants Faiblesse du niveau d ducation chez les personnes handicap es les personnes handicap es ont g n ralement un niveau d ducation inf rieur celui du reste de la population Pour entrer sur le march du travail l heure actuelle une formation pertinente et d un bon niveau est indispensable L UE et les gouvernements nationaux devraient mettre au point des politiques et des strat gies visant am liorer le niveau d ducation des personnes handicap es Inaccessibilit des lieux de travail nombreux sont les lieux de travail qui ne sont pas accessibles aux personnes handicap es que ce soit en termes d accessibilit physique ou d information relative aux emplois disponibles Dans ce contexte il conviendrait de d velopper des lignes directrices et des normes de recourir des consultants en mati re d accessibilit et dimpliquer des association
15. ntes strat gies visant cr er un march de l emploi plus inclusif Les mod les effectifs varient selon les tats membres ce qui permet la prise en compte de nombreuses pistes diff rentes en mati re d activation des personnes handicap es Les diff rentes strat gies pourraient tre compar es les unes aux autres et par rapport une situation d absence de strat gie du point de vue des co ts suppl mentaires encourus et des retomb es sur le terrain Le mod le analyse galement l impact sur les rentr es fiscales le besoin de prestations sociales o celui d assistance familiale L intervenante d crit aussi la mani re dont les mod les de d cision pourraient tre adapt s pour prendre en compte les nouvelles strat gies et les nouveaux contextes dans diff rents pays ou environnements Enfin elle pr sente des 15 PARTIE Ill BONNES PRATIQUES statistiques comparant les diff rents tats membres en mettant en rapport les emplois gagn s d une part et les co ts encourus li s diff rentes m thodes d autre part Les conclusions de M van Lierop sont les suivantes les politiques d activation en faveur des personnes handicap es moyennement efficaces sont pourtant potentiellement int ressantes sur le plan conomique et peuvent galement dans de nombreux cas s av rer moins co teuses que l exclusion des personnes handicap es du march du travail A
16. ochain avis du CESE sur l emploi et ou l galit des chances et inclusion active Promotion de la collecte des bonnes pratiques dans le domaine en question et change de celles ci entre les divers responsables et parties prenantes en mati re de politiques li es au march du travail 21 ISBN 978 92 830 1125 5 8928310112
17. omotion de l emploi am liorer la l gislation dans tous les pays en ce qui concerne l obligation pour toutes les entreprises publiques et priv es d employer des personnes handicap es promouvoir l exercice des droits individuels des repr sentants des travailleurs handicap s sur le lieu de travail et promouvoir et renforcer les services de soutien et les syst mes de tutorat sur le lieu de travail En Italie trois syndicats CGIL CISL UIL se sont efforc s de supprimer les obstacles aux droits fondamentaux et la dignit individuelle des personnes handicap es dans des domaines tels que la sant l ducation le travail le transport mobilit les sports et les loisirs Cela s est traduit par l adoption d un protocole conjoint sur PARTIE Il LES POINTS DE VUE DES PARTENAIRES SOCIAUX ET DE LA SOCI T CIVILE a consultation et le d bat syst matiques sur les questions de handicap a pr paration de recommandations communes portant sur la r glementation dans ce domaine a consultation et la discussion en vue d valuer la possibilit de mettre en place des initiatives publiques conjointes visant sensibiliser opinion aux questions d int r t commun d velopper la recherche et la pr vention afin de r duire l invalidit a recherche d une coop ration entre les diverses associations de personnes handicap es et plusieurs services d organisations syndicales employeurs bureau
18. pr s cette pr sentation M Meelis Joost demande si ce mod le est d ja utilis dans certains Etats membres M van Lierop admet que ce n est pas encore le cas et invite les membres coop rer avec OPTI WORK M Francisco Botia Robles Directeur de la Fondation ONCE Fundosa Social Consulting Espagne Programme INSERTA La Fondation ONCE s est sp cialis e dans la conception de strat gies en faveur de int gration sociale et professionnelle des personnes handicap es La mission de l organisation est la gestion des ressources humaines et la mise en valeur des capacit s des personnes handicap es en int grant celles ci au march du travail Ses activit s sont cofinanc es par le Fonds social europ en La Fondation propose diff rents services aussi bien pour les personnes handicap es la recherche d un emploi orientation professionnelle suivi personnalis en vue d une int gration au march du travail actions visant a am liorer l employabilit programmes de formation professionnelle et sociale formation la recherche d emploi et pr paration aux entretiens d embauche etc que pour les employeurs information et consultance en mati re d emploi des personnes handicap es coop ration dans l tablissement de descriptions de postes sp cifiques en relation avec des handicaps sp cifiques etc De plus elle fait office d interm diaire en s lectionnant la
19. s de personnes handicap es dans ce processus PARTIE Il LES POINTS DE VUE DES PARTENAIRES SOCIAUX ET DE LA SOCI T CIVILE e Manque de soutien de la part des organisations d employeurs et de travailleurs et des familles ainsi que de l entourage imm diat des personnes handicap es importe de le renforcer La d claration commune CES FEPH de 2007 est une avanc e positive sur cette voie qui devrait tre poursuivie e Insuffisance des ressources pour la r adaptation des aides techniques et du soutien social e Manque de souplesse dans la cr ation d emplois pour les personnes handicap es il convient de favoriser Un recours plus fr quent aux horaires de travail flexibles et au t l travail M Nina Daita Responsable du d partement Handicap de la Conf d ration g n rale italienne du travail CGIL Le droit pour les personnes handicap es un travail d cent MT Daita aborde la question de la politique des syndicats en ce qui concerne l emploi des personnes handicap es en prenant l exemple de la Conf d ration g n rale italienne du travail qui est proactive et travaille en troite collaboration avec diff rentes associations de personnes handicap es Cette coop ration vise avant tout mettre en place un syst me de quotas pour les personnes handicap es et des mesures pr ventives pour leur maintien dans l emploi d velopper des politiques actives de pr
20. travail ad quat Le pr sent rapport s efforce de pr senter une synth se de l information foisonnante recueillie lors de l audition et entend rendre les conclusions de celle ci accessibles un plus large public ce stade je souhaiterais juste insister sur un fait d montr par les recherches le co t de l exclusion des personnes handicap es du march du travail est sup rieur au co t des politiques efficaces d activation J aimerais remercier chacun pour sa contribution au d bat et l laboration du pr sent rapport et j esp re que nous pourrons aller de l avant en rendant notre march du travail plus int gratif et plus accessible pour tous les citoyens Josly Piette Pr sident de l Observatoire du march du travail AUDITION AUDITION Bruxelles le jeudi 12 juin de 14h30 18h00 La r union est pr sid e par M Jan Olsson vice pr sident de l Observatoire du march du travail qui ouvre la session de l apr s midi sur le theme de La situation des personnes handicap es en mati re d emploi et demande aux deux membres la base de cette audition de l OMT de faire une breve introduction M Poul L neborg insiste sur l importance de la question et pr sente sa vision d un march du travail inclusif pour l ensemble des citoyens un r ve europ en qui devrait devenir une r alit pour TOUS les citoyens Il conclut en expliquant qu l chelon europ en c
21. vit s du groupe sont externalis es vers des entreprises employant des personnes capacit s r duites Le groupe dispense des formations et m ne des campagnes d information pour apprendre son personnel collaborer avec des collegues handicap s Le service gestion du handicap qui d pend du d partement des ressources humaines labore la politique du groupe en mati re de handicap et applique et supervise les mesures en faveur des employ s handicap s L un des projets d velopp s par Sanofi Aventis concernait les personnes malentendantes Tous les travailleurs connaissant un d faut d audition ont t r unis afin d changer leurs exp riences de mettre en place un r seau interne et d aider tablir une liste des besoins propres leur groupe sp cifique Cette d marche a d bouch sur la cr ation de plusieurs outils de sensibilisation posters tapis de souris post it Un film sur la vie professionnelle des travailleurs souffrant de troubles de l audition et sur leur environnement de travail a t r alis Ce projet a permis de mener PARTIE Ill BONNES PRATIQUES des actions de sensibilisation sp cifiques sur l ensemble des sites francais de Sanofi Aventis En 2007 777 travailleurs savoir 3 73 de l ensemble du personnel de Sanofi Aventis taient consid r s comme invalides AU cours de la m me ann e 64 personnes handicap es ont rejoint l
22. x juridiques etc engagement sensibiliser et encourager les divers secteurs inclure dans les contrats de travail des dispositions facilitant l acc s des personnes handicap es l emploi ainsi que le d veloppement de leur carri re MT Daita cite galement l exemple de la l gislation italienne qui place integration sociale et professionnelle des personnes handicap es au centre de ses pr occupations loi n 68 99 tablissant des dispositions sp cifiques pour l acc s des personnes handicap es l emploi Cette loi adopt e gr ce aux efforts des syndicats se fonde sur trois l ments Placement cibl une s rie de mesures visant valuer la capacit des personnes invalides travailler ainsi qu identifier les emplois qui leur conviennent le plus en analysant les postes de travail les types de soutien des actions et des solutions positives pour r pondre aux probl mes li s l environnement aux instruments et aux relations interpersonnelles qui pr valent sur leur lieu de travail et dans leur contexte relationnel habituels Quotas obligatoires pour les employeurs les entreprises publiques et priv es sont tenues d employer un certain nombre de personnes handicap es en fonction de la taille de l entreprise en question personnel de plus de 50 personnes 7 entre 36 et 50 personnes 2 entre 15 et 35 personnes 1 Dans le cas des partis
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