Entrer dans la fonction
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1. PARTICIPER CE STAGE POUR QUELLES RAISONS ET QU ATTENDS TU DE CES DEUX JOURN ES Retrouver la dynamique d un syndicat sa place son r le dans un contexte particu lier et d licat o service public Education nationale repr sentation de l Etat sont mis mal Nous avons besoin d une parole et de convictions fortes quand il s agit de l avenir et de projets pour nos jeunes SI TU N AVAIS QU UN MOT POUR D FINIR CETTE FORMATION LEQUEL CHOISIRAIS TU Indispensable compte tenu de la complexit de la fonction DIRECTION 176 MARS 2010 Sophie GROUGI EN QUELQUES MOTS PEUX TU TE PRESENTER Je suis actuellement provi seure adjointe au lyc e Victor Schoelder en Martinique Je me suis engag e dans l action syndicale au SNPDEN depuis mon entr e en fonction en 2003 Aujourd hui je suis membre du bureau acad mique et du CSA TU AS SOUHAIT PARTICIPER CE STAGE POUR QUELLES RAISONS ET QU ATTENDS TU DE CES DEUX JOURN ES J ai souhait participer ce stage car il est important notamment pour les acad mies lointaines de rester en contact avec l actualit de la vie de notre syndicat Je n ai pas un pass de militante Le SNPDEN est le premier syn dicat qui m a donn envie de m investir Il est donc important pour moi de replacer l action d aujourd hui dans la logique des luttes pass es SI TU N AVAIS QU UN MOT POUR DEFINIR CETTE FORMA2. mies de Rouen puis de Guadeloupe Laur ate du concours de personnel de direction en 1995 je suis affec t e dans l acad mie de Cr teil dans un coll ge favoris du sud de la Seine et Marne coll ge de centre ville en cit scolaire trois ans apr s j obtiens ma mutation pour un lyc e polyva lent du Val de Marne comme proviseur adjoint dans une cit scolaire J opte r solument pour la mobilit apr s ces six ans d emploi d adjointe je choisis d assurer une direction en pleine responsabilit dans un coll ge d un peu moins de 600 l ves de la r gion de Meaux Nord de la Seine et Marne sis en zone semi rurale Amen e ensuite solli citer une mutation pour l acad mie de la Guyane j accepte de prendre la direction d un coll ge neuf en zone p riurbaine tablissement qui dou blera sa population d s DIRECTION 176 MARS 2010 la deuxi me ann e tablissement pas sionnant par la diversit de ses probl matiques exp rience tr s riche Trois ans plus tard j envisage un retour dans mon acad mie d origine la Martinique DE LA DIMINUTION DE LA POPULATION SCOLAIRE A LA MARTINIQUE L tablissement o j exerce aujourd hui la Martinique situ dans le nord ouest de l le conna t comme la plupart des coll ges de l acad mie une baisse sensible de sa population scolaire volution amorc e maintenant depuis six ans et dont la tendance se confirme 4
3. appr ciation importante qui est appr cier politiquement alors que le R3 est en principe contraignant pour des raisons tout aussi politiques supposer qu une instance comporte trop d hommes ou de femmes par rapport leur repr sentation en nombre d adh rents et dans le cas o un repr sentant du sexe minoritaire ferait le constat du manque de parit par exemple aucune femme lue dans une section alors qu il y aurait eu des candidates la d signation de cette instance serait coup s r jug e non r guli re et serait alors invalid e ou le r sultat corrig La CNC peut aussi avoir g rer des conflits syndicaux un adh rent contre une instance une instance contre une autre c est rarissime Il est plus fr quent d observer des irr gularit s par n gligence dans les proc dures de vote ce qui est toujours regrettable Par exemple l organisation du vote sur le rapport d activit pour le congr s comporte obligatoirement un vote par correspondance et non seu lement un vote direct en assembl e g n rale on comprend pourquoi tout adh rent doit pouvoir voter si ce vote par correspondance n est pas organis le vote de la section acad mique ne sera pas pris en compte Dans les cas extr mes des mandats voire une d l gation peuvent tre invalid s il va de soi que cela est grave et qu une instance interne ind pendante est n cessaire pour en d cider si le cas se pr s
4. dans le nord la montagne Pel e 1 430 m et les Pitons du Carbet 1 207 m dans le sud la montagne du Vauclin qui s l ve 600 m Le Lamentin est la seule plaine C est l que se trouve l a roport La temp rature est de 27 28 en moyenne et peut atteindre 34 en p riode chaude Le climat est rythm par deux saisons l hivernage ou la saison des pluies qui dure de juin novembre et le Car me chaud et sec de mars juin La transition se fait avec la fra cheur des aliz s de d cembre f vrier UN PEU D HISTOIRE L histoire de la Martinique est inti mement li e celle de la France hexa gonale et l expansion coloniale La conqu te de la Martinique par un petit groupe de Fran ais a entra n 3 grandes transformations qui ont tr s fortement conditionn son volution historique 1 L limination en moins de 25 ans de son peuplement pr colombien 2 L int gration totale et progressive de la Martinique la M tropole 3 L apparition au cours du XVIIe si cle d une soci t destin e satisfaire exclusivement les besoins de l co nomie m tropolitaine L exploitation de la canne sucre est l origine de la cr ation de grandes propri t s qui absorbent la totalit des terres cultivables et la cr ation d une soci t esclavagiste bien particuli re Celle ci se caract rise par la dispropor tion entre le nombre des esclaves ame n s d Afrique et l
5. des comp tences et des valeurs Le nouveau perdir conserve bien entendu cette responsabi lit mais la posture a chang Il DIRECTION 176 MARS 2010 s agit maintenant d impulser et de conduire la politique p dago gique et ducative de l tablisse ment bref de fixer un cap de tracer une route de planifier des tapes en un mot de piloter Moins au contact direct des l ves il doit n anmoins se sou cier prioritairement d eux en agis sant travers l action d autres notamment les enseignants mais aussi le gestionnaire les secr taires les agents tous les parents et pas seulement ceux de sa classe L horizon est donc plus lointain mais aussi plus large Au quotidien les indicateurs de pilotage ont remplac les bar mes de notation le contrat de vie de classe a disparu au pro fit du contrat d objectifs finie la simple participation quelques conseils surtout de classes bonjour la pr sidence des m mes mais aussi du CA du CP du CHS du CD du CESC de l AS du CVL les initi s d coderont On voit aussi appara tre dans le pay sage de nouveaux partenaires la r gion le d partement l inspec tion acad mique le rectorat la mairie les associations de parents d l ves la police ou la gendar merie la justice les entreprises De quoi donner le vertige UN RAPPORT AU TEMPS BOULEVERS Jadis le rythme temporel tait rythm par les h
6. il faut que nos r gles internes correspondent bien la r alit de notre fonctionnement et chappent d ventuelles incoh rences En fait le fonctionnement du syndicat doit tre suffisamment fluide en phase avec sa r flexion les actions qu il conduit les pro positions qu il porte pour qu il n y ait pas de probl mes de statuts les statuts ont t crits pour construire et servir notre syndica lisme et non pour le figer IP Comment vois tu l avenir de notre syndicat dans son fonctionnement JCL Compte tenu de ce que je viens de dire la CNC devra contribuer valoriser ce qui dans nos statuts d finit le programme et les valeurs du SNPDEN et de tous ceux qui s y reconnaissent aujourd hui C est la part politique de sa mission Si la d finition de la fonction publique et donc de notre m tier volue si des regroupements doivent se faire au sein du mouvement syndical les r gles internes pourront voluer aussi et de nou veaux statuts seront n cessaires Le congr s national aura des d cisions prendre pr par es par des d bats internes anim s par le BN et la commission nationale vie syn dicale et en ce cas la CNC aura aussi du travail Bien s r rien n est certain mais nous devons tre pr ts Je dirais en guise de conclusion que la CNC a un r le de pr vention des difficult s internes plut t qu un r le curatif et qu elle doit uvrer pour la p dagogie
7. t l origine du mouvement de tr s grande ampleur de f vrier 2009 R ACTUALISATION Les r sultats des deux consulta tions historiques voulues par une large majorit d lus 10 janvier et par le Pr sident de La R publique 24 janvier DIRECTION 176 MARS 2010 pour indiquer le degr de responsabilit souhait e par les Martiniquais dans la conduite de leurs affaires ont montr que 80 des lecteurs pensent que l autonomie n est pas la r ponse leurs probl mes En revanche ils ont vot 68 pour la fusion du d partement et de la r gion en une collectivit unique Ce sera la fin d une aberration admi nistrative la r gion monod partemen tale La collectivit de Martinique qui verra le jour dans deux ou trois ans sera dirig e par une seule assembl e I n y aura plus cet enchev trement de comp tences pr judiciable au pays Les habitants n auront plus qu un seul interlocuteur Cela devrait faciliter consi d rablement la gestion des dossiers L ACAD MIE Le 1 janvier 1997 l acad mie des Antilles et de la Guyane c de la place trois acad mies de la Martinique de la Guadeloupe et de la Guyane trois aca d mies monod partementales c est dire que le recteur est aussi directeur d partemental L acad mie ne dispose pas d inspection acad mique Cette organisation permet une gestion p dagogique transversale de plusieurs dossiers enseignement des 9
8. des statuts DIRECTION 176 MARS 2010 LE R LE DE CHAQUE MEMBRE AU SEIN DE LA CNC Jean Claude Lafay Membre du BN de 2002 2009 secr taire national de la commission vie syn dicale de 2004 2006 secr taire national de la commission ducation et p dagogie de 2006 2009 je suis attach l histoire de notre syndicat son d ve loppement et son activit et de mani re plus g n rale l action syndicale j anime et coordonne les travaux de la CNC et en suis le porte parole Anne Berger Je travaille sur l organisa tion des d bats sur la mise par crit des usages de notre syndicat Bernard Deslis Membre du BN pen dant une longue p riode jai souhait reprendre des responsabilit s dans mon acad mie et la repr senter dans une instance nationale faire b n ficier le SNPDEN 9 de mon exp rience en mati re de vie syndi cale et de connaissance des statuts et r glement int rieur nationaux gar der un r le au CSN en participant l organi sation de la vie d mo cratique du SNPDEN Pour le mandat 2009 2010 je participe toutes les t ches qui reviennent la CNC et je suis charg notam ment pour le congr s de Lille de faire une tude sur l volution des sta tuts et r glements int rieurs nationaux depuis la cr ation du SNPDEN Jean Pierre Fernandez Responsable de la commission vie syn dicale de l a
9. la d fense et la sauvegarde de nos int r ts cat goriels Le SNPDEN organisation syndicale majoritaire et recon nue et dont chacun salue l ex pertise et l efficacit met notre disposition une logistique fort utile SUR L ACAD MIE DE LA MARTINIQUE S agissant de mon acad mie il y a mati re travailler Citons quelques sujets qui requi rent vigilance et d termination La place et la gestion des personnels de direction adjoints statistiquement on demeure adjoint plus long temps en Martinique que dans d autres acad mies Comment sont g r s ces coll gues qui a priori n ont pas d m rit et qui ont quelquefois fait l effort de partir apr s le concours Qu est il fait pour qu ils gardent foi et envie d agir La formation continue des personnels d encadrement nous r clamons une formation concert e de qualit voire qua lifiante Nous la voulons r gu li re p renne et adapt e nos besoins professionnels La difficult de faire vivre la charte de pilotage notam ment sur l exigence d quipes de direction compl tes et de p le administratif r el stable ol VIE SYNDICALE et form Il semble m me y avoir une remise en cause des crit res jusque l objectifs de d finition de seuil Dans le m me temps l EPLE devient peu peu le guichet unique o aboutissent les demandes de plus en plus complexes de chacun hi rarchie collectivit s p
10. n ral la muni cipalit la gendarmerie les services de l Etat les associations de parents et la direction de l tablissement Les efforts des diff rents parte naires ont permis d enregistrer une nette am lioration de la situation et une baisse significative des faits de violence Le conseiller s curit nomm en novembre et charg de coordonner l quipe mobile de s curit de l acad mie a souhait des moyens suppl mentaires pour mener un travail en profondeur DIRECTION 176 MARS 2010 Le ministre a indiqu qu un module de for mation destin aux chefs d tablissement avait t labor pour permettre de g rer au mieux les situations de crise Les enseignants se verront proposer des formations portant sur l exercice de l autorit et la tenue d une classe Le projet d internat d excellence de l acad mie pour aider la r ussite des jeunes d favoris s a t pr sent par le rec teur au ministre La ville de Fort de France a c d un terrain situ la confluence des trois grands lyc es Schoelcher Bellevue et Gaillard Cet internat devrait accueillir la rentr e 2011 70 l ves de CPGE et de BTS dont 40 de boursiers LE SNPDEN RE U PAR LE CONSEILLER DU MINISTRE Serge Fuster conseiller du ministre pour l outre mer a re u la pr fecture de Fort de France une d l gation du SNPDEN conduite par le secr taire acad mique Les points s
11. non pas savoir mais savoir mettre en mouve ment savoir mobiliser et savoir f d rer L habit ne faisant pas le moine son autorit sera reconnue dans l action et jug e efficace s il sait habilement combiner d bat et d cision coute et conviction fermet et humanit bref de se muer en chef certes mais de plus en plus exp rience aidant en chef d orchestre De quoi donner des regrets EN GUISE DE CONCLUSION PROVISOIRE En entrant dans la fonction de per sonnel de direction on entre r ellement dans une autre dimension profession nelle En devenant perdir on n ac c de pas seulement de nouvelles fonctions mais on fait surtout l exp rience d un nouveau rapport au monde scolaire Prendre acte de cette diff rence et apprendre assumer cette rupture appara t donc comme une tape indis F pensable pour construire une autre professionnalit Faut il pour cela tout oublier ou tout renier et faire du pass table rase Ce serait assur ment une grave erreur car l intime connaissance et compr hension qu a le nouveau perdir du monde enseignant consti tue un pr cieux atout pour construire et consolider de nouvelles comp tences Posture nouvelle suite un position nement assum autorit reconnue dans action et l gitimit accord e gr ce la mise en uvre d un r el savoir faire relationnel voil autant de pistes pos sibles pour r ussir son e
12. principal du coll ge de Villefranche sur Sa ne Antoine Gouze r voqu par Vichy pour ce refus r fugi Cluny pour y vivre de cours particuliers en h bergeant des maquisards ses deux filles tant elles m mes dans la R sistance dont Danielle qui y rencontra 17 ans Fran ois Morland nom de code de Fran ois Mitterrand qu elle pousa la Lib ration Je pense mon instituteur Alfred Arnaud St Laurent du Pape dans lAr d che capitaine du maquis des Francs Tireurs Partisans instituteur de jour com battant de l ombre dans un village occup Alfred Arnaud fut fid le la R publique au milieu d une population qui ne le trahit jamais Enfant je ne savais pas que j coutais tous les jours un h ros r sistant aux pantins de Vichy Comme il accompagnait jusqu apr s le coll ge ses anciens l ves dans le besoin je lui dois ma carri re LES VALEURS SYNDICALES ET DEMOCRATIQUES De l cole primaire de mon Ard che natale mes fonctions successives d instituteur de professeur de lettres de d l gu national CEMEA puis de principal de coll ge provi seur de lyc es et en contrepoint de mes acti vit s syndicales Secr taire r gional de Paris du SNPDES d partemental de Lyon jusqu mes nouveaux investissements citoyens la continuit fut parfaite et j ai t accompa gn partout par un solide v cu r publicain que ce soit dans le travail ou au syndicat Je n imagi
13. sistance Il est grand temps de le r former et le gouvernement s y emploie y regarder de pr s on constate qu il y a une profonde unit ce programme ambi tieux du gouvernement La liste des r formes C est simple prenez tout ce qui a t mis en place entre 1944 et 1952 sans exception Elle est l Il s agit aujourd hui de sortir de 1945 et de d faire m thodiquement le programme du Conseil national de la r sistance Or notre constitution fait partie de ce qui a t mis en place en 1946 La R publique revenait de loin balay e par Vichy Nous la savons d sormais menac e L article 9 de son pr ambule ne fait il pas obstacle la privatisation de La Poste La loi de 1905 aujourd hui fr quemment bafou e n emp che t elle pas le financement public de la construction d difices religieux Le 20 d cembre 2007 monsieur Nicolas Sarkozy s abaissait au niveau de sa seule communaut religieuse dans un discours au palais de Latran Vatican pi tinant l galit r publicaine Dans la transmission des valeurs et dans l apprentissage de la diff rence entre le bien et le mal instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le cur m me s il est important qu il s en approche parce qu il lui manquera toujours la radicalit du sacrifice de sa vie et le charisme d un engagement port par l esp rance Cette vue r trograde est vieille comme la royaut pr tendue de d
14. 32 l ves en 2007 380 en 2010 En effet une baisse r guli re des effectifs s observe dans les coles du bassin de recrutement et se trouve r percut e au niveau du coll ge en moyenne perte d une division tous les deux ans depuis 2004 Diminution des effectifs que n arrangera pas l as souplissement de la carte scolaire mis en uvre depuis l an dernier Cet tablissement de l ducation prioritaire r seau de r ussite sco laire 68 de boursiers 54 de CSP d favoris es qui cumule outre des difficult s infrastructurelles li es son ge avanc un environnement social et conomique peu favorable et les contraintes d un ramassage scolaire mal adapt un habitat tr s clat risque de p tir r ellement des nouvelles modalit s d organisation de la carte scolaire La question devra donc rete nir toute notre vigilance Comment r a gir S il est difficile d agjir sur la baisse d mographique il importe de s atteler mieux cerner les causes d une aug mentation si nette des d rogations en sortie observ e depuis juin 2009 Cette fuite d l ves notamment vers le priv nous interpelle et doit nous conduire d velopper d autres strat gies de valo risation des atouts du coll ge et ampli fier son attractivit Le contrat d objectifs et de moyens devra int grer le renforcement des actions de communication en direc tion des parents d l ves des coles de notre s
15. ESSION L actualit vous interpelle Un article vous donne envie de r agir Direction vous donne la parole Vous tes syndiqu actif ou retrait responsable acad mique ou d partemental faites nous partager votre r flexion sur l exercice du m tier sur votre carri re sur les volutions du syst me sur votre vision de la vie syndicale Merci d adresser vos contributions Isabelle POUSSARD permanente au SIANID N EE LITE poussard snpden net et pour nous faciliter la t che de pr f rence en texte brut Times 12 sans mise en forme ou mise en page Merci de nous pr ciser si vous souhaitez garder l anonymat Les propos exprim s dans cette page n engagent que leur auteur 64 VIE SYNDICALE Tribune libre Naissance d un site r publicain La soci t solidaire que nos pr d cesseurs avaient construite dans la voie ouverte par le si cle des Lumi res avec les avanc es sociales de 1934 1938 cas s es par l envahisseur de 1940 soutenu par les nostalgiques de l ancien r gime est gravement menac e par les forces au pouvoir en France et dans le monde Denis Kessler num ro 2 du MEDEF expri mait dans Challenges du 4 octobre 2007 la satisfaction des patrons des m dias et des assurances qui venaient de porter au pouvoir une majorit men e par monsieur Sarkozy Le mod le social fran ais est le pur produit du Conseil national de la r
16. Fernandez est charg de rep rer les incertitudes ou le caract re obsol te de certains articles Bernard Deslis de retrouver les sources de nos choix statu taires travers l histoire du SNPDEN Il est aussi de rappeler des r gles d orga nisation des d bats qui sont pour une part d finies dans nos statuts comme le r le des commissions nationales dans l laboration des mandats de CSN ou du congr s mais ne sont pas n cessairement toutes crites elles sont videntes pour les vieux militants elles ne le sont pas n cessairement pour les autres Or cette organisation des d bats qui permet l ex pression de tous et la recherche de motions repr sentatives de l opinion de l ensemble du syndicat est un acquis pr cieux qui lui a permis de conserver son unit et son caract re majori taire ce n est pas rien V VIE SYNDICALE Beaucoup d l ments ont t mis en place en effet dans l histoire de ce syndi cat pour que les d bats se passent bien soient ouverts et utiles et cela se passe bien d ailleurs les discussions sont riches et ne sont pas convenues les mandats vot s sont un support solide pour l intervention et action syndicales Le r le de la CNC est de permettre que cela continue ainsi mais il faut aussi parfois faire voluer les textes pour tre dans la pr vention des difficult s que pour raient ouvrir des volutions dans notre mili tantisme ou le contexte dans lequel il volue
17. RTICIPER CE STAGE POUR QUELLES RAISONS ET QU ATTENDS TU DE CES DEUX JOURN ES C est d abord le domaine propos par ce stage sur l histoire syn dicale qui m a amen ici mais galement la volont et le besoin de conna tre les volutions actuelles afin d exercer correctement mes mandats syndicaux SI TU N AVAIS QU UN MOT POUR D FINIR CETTE FORMATION LEQUEL CHOISIRAIS TU Efficace 92 EN QUELQUES MOTS PEUX TU TE PR SENTER Ayant d but en cit scolaire comme proviseur adjoint j occupe depuis cinq ans un poste de prin cipal dans un coll ge de l acad mie d Amiens J ai t membre du bureau d partemental et aca d mique du SNPDEN jusqu en juin 2008 date laquelle j ai aban donn toute responsabilit d ordre syndical d u par certaines pra tiques au niveau local en particu lier par un manque de coh rence entre la ligne annonc e et les faits TU AS SOUHAIT PARTICIPER CE STAGE POUR QUELLES RAISONS ET QU ATTENDS TU DE CES DEUX JOURN ES Je souhaitais balayer de mon esprit l id e que le SNPDEN ne donnait jamais l occasion aux adh rents de base de participer activement La possibilit de per mettre aux adh rents de s inscrire en direct ce stage sans passer par le secr taire d partemental ou acad mique a redonn du sens mon engagement SI TU N AVAIS QU UN MOT POUR DEFINIR CETTE FORMATION LEQUEL CHOISIRAIS TU Ravi et
18. TION LEQUEL CHOISIRAIS TU J utiliserai deux mots tr s bien VIE SYNDICALE Laurent CAGNE EN QUELQUES MOTS PEUX TU TE PRESENTER Secr taire d partemental en Sa ne et Loire depuis septembre 2008 syndiqu au SNPDEN depuis 2005 je suis membre du CSA je participe au CSN au groupe Blanchet J ai 39 ans je suis actuellement principal d un coll ge rural apr s avoir exerc pendant quatre ann es en cit scolaire comme proviseur adjoint TU AS SOUHAIT PARTICIPER CE STAGE POUR QUELLES RAISONS ET QU ATTENDS TU DE CES DEUX JOURN ES Je souhaitais mettre jour mes connaissances syn dicales pour r fl chir une strat gie efficace mener dans notre acad mie pour anticiper l volution de notre m tier Comprendre comment le SNPDEN fera face aux enjeux actuels comme le regroupement syndical par exemple Savoir dans le cadre de la RGPP comment le SNPDEN envisage d aborder ces changements pro fonds tout en veillant conserver un statut de cadre autonome et polyvalent pour les personnels de direc tion s adapter aux volutions du statut de demain avec des concepts novateurs comme celui de la pr sidence de EPLE Mes attentes Un enrichissement personnel pour tre en mesure de coacher les quipes acad miques animer infl chir les r flexions syndicales mais aussi tre mieux arm pour n gocier changer avec les autorit s hi rarchiques et les collectivit s territoriales enf
19. a journ e Seuls la complexit des r servations d s qu on va loin il faut effectuer des rep rages surtout si une r servation d h tel pour 30 personnes est n ces saire et les co ts nous font h siter nous loigner r ellement de la r gion parisienne mais nous ne d sesp rons pas d y parvenir FAIRE CIRCULER L INFORMATION Chaque r union est annonc e au moins deux mois avant par mail ou par courrier pour ceux qui n en ont pas une lettre de rappel est toujours envoy e ensuite Les sorties culturelles sont annonc es trois quatre mois avant cause des probl mes d inscription de pr r servation et de r servation d finitive La m moire de l ensemble de nos activit s les informations n cessaires et les invitations diverses sont toutes sur le site SNPDEN Versailles de fa on que chaque retrait et chaque actif puissent tre tenus au courant de nos activit s en temps r el Toujours plus pr sents et plus actifs nous esp rons que d autres acad mies font de m me et qu un jour peut tre ce seront les retrait s du SNPDEN local qui accueilleront leurs camarades d autres acad mies pour les aider mieux conna tre et mieux appr cier leur r gion Pierre Bousquet Personnel de direction honoraire 1 Le 21 f vrier VIE SYNDICALE le SNPDEN dans l action L UNSA ducation et le SGEN CFDT avaient appel une journ e de mobilisation le jeudi 21 janvier 2010 e
20. ar B atrice Gaultier secr taire g n rale et le SNPDEN repr sent par Isabelle Bourhis secr taire nationale ducation et p dagogie et Michel Richard secr taire g n ral adjoint se sont rencontr s le 28 janvier 2010 au si ge du SNPDEN pour appr cier leurs analyses sur les modalit s de mise en uvre du plan de vaccination contre la pand mie grippale H1N1 Les deux organisations syndi cales s accordent pour constater le manque vident de concertation avec les acteurs de terrain un d ficit patent qui a contribu la d sorganisation de la campagne de vaccination en conju guant incoh rence et confusion Dans ce contexte paradoxal si les op rations de vaccination se sont d rou l es le mieux possible dans les tablis sements c est gr ce aux initiatives et au sens des responsabilit s des personnels de direction alors que pour leur part les infirmiers scolaires taient d tourn s de leurs missions sp cifiques aupr s des l ves pour se consacrer exclusivement ces op rations Cette situation pr judiciable au fonctionnement r gulier des EPLE conduit le SNPDEN et le SNICS la n cessaire ouverture d une r flexion sur la mise en uvre effective du d cret de 2007 pr voyant la constitution d un corps de r serve en capacit d agir en cas de pand mie Les deux organisations r affirment la place incontestable des infirmiers scolaires au sein des EPLE et plac s sous
21. arte naires La difficult pour les uns et les autres respec ter autonomie de PEPLE les marges de man uvre vou lues par les textes et rappel es par la hi rarchie sont dans les faits souvent mises mal de mani re directe ou indirecte avec la plupart du temps force raison louable Dans ce contexte il est important que notre section s adapte aux nouvelles r ali t s vell it d isole ment en r action au quotidien qui accable et au manque de perspectives r ac tion d individualisme et en m me temps demande de meilleure communication Il est important de f d rer les nergies pour faire front commun pour avancer A l heure o notre hi rarchie semble nous avoir entendu dans notre qu te de coh rence et de transparence le SNPDEN se veut actif et force de pro position 62 Raymonde LAFONTAINE Proviseure adjointe au LP Petit Manoir au Lamentin EEan Personnel de direction depuis 2004 en fonction depuis septembre 2007 en lyc e pro fessionnel dans l acad mie de Martinique me voil investie depuis l ann e scolaire 2008 2009 dans la mise en uvre de la r novation professionnelle La voie professionnelle est elle vraiment consid r e comme une des voies de la R ussite J ai eu la na vet de penser et de croire que l heure tait venue de e Combattre la peur du lyc e professionnel chez beau coup de parents et d l ves e Permettre au g
22. cad mie de Bordeaux depuis des ann es j ai pens que postuler la CNC tait une suite logique de mon engagement j avais d j t candi dat en 2006 Dijon en outre les coll gues de Bordeaux souhai taient que notre aca d mie la 4e de France en nombre d adh rents soit repr sent e cette instance J ai toujours t tr s int ress par les questions relatives l organisation et au fonctionnement de notre syndicat je suis l origine des proposi tions de notre acad mie concernant l organisa tion du congr s tous les trois ans et de la mise en place des sup pl ants Au sein de la CNC j ai t charg pour le moment de tude des statuts et r glements de notre organisation pour pro poser un toilettage de ob VIE SYNDICALE ceux ci J ai trouv lors des premiers contacts une ambiance tr s cha leureuse et tr s stu dieuse avec des gens tr s comp tents Donatelle Pointereau Participer aux tra vaux de la CNC pour suit mon engagement dans la vie syndicale du SNPDEN Construire et faire avancer nos pro positions se rassem bler sur ce qui nous unit et prot ger ce ciment dans un contexte dans lequel les formes tradi tionnelles de la d mo cratie sont en volution doit nous conduire une grande vigilance en ce qui concerne la structure de notre orga nisation et ses r gles de fonctionnement y com pris dans une perspec tive volut
23. commission vie syndicale Philippe Tournier secr taire g n ral et Bernard Vieilledent coordonnateur de la cellule juridique Ces deux journ es ont r pondu des questionnements et apport des claircissements Les changes ont permis d avoir des informations pertinentes et souvent pointues sur des sujets d actualit Des probl mes locaux acad miques ou d partemen taux ont t soulev s et les interve nants ont propos des solutions Selon les stagiaires ce genre de regroupe ment est utile et doit perdurer Isabelle Gonzales et moi remer cions le si ge et particuli rement Sylvie Mugerin secr taire pour leur efficacit dans la gestion de la logistique Pour finir nous disons merci tous les par ticipants stagiaires et intervenants qui gr ce une discussion fructueuse nous ont fait passer un moment b n fique de r flexions et d informations snp Amadou SIMAL Bureau national den J VIE SYNDICALE Interviews des participants la formation syndicale des 19 et 20 janvier Thierry DUBREUCQ ric GELIS EN QUELQUES MOTS PEUX TU TE PRESENTER J ai d but dans la profession comme faisant fonction en 2008 Laur at concours en 2004 je suis actuellement principal adjoint du coll ge Jules Ferry Hy res Membre du bureau d partemental du Var du CSA de l acad mie de Nice je suis galement commissaire paritaire TU AS SOUHAIT PA
24. dicale C n Q gt V VIE SYNDICALE Entrer dans la fonction Dans notre jargon profession nel il y a les chefs les adjoints les faisant fonctions et les entrants dans la fonction expression identifiant les col l gues nomm s personnels de direction stagiaires par concours liste d aptitude ou d tachement D embl e la grande diversit des personnes concern es et des terrains d exercice rend difficile la d finition d une entr e dans la fonction qui serait v cue par tous de la m me mani re Cependant les t moignages de ces nouveaux coll gues concordent pour souli gner les m mes impressions de rupture de mue voire de m ta morphose Parfois la distance soudainement apparue avec les professeurs peut tre mal v cue si elle n est pas accept e gr ce l appropriation progressive d un positionnement professionnel sp cifique L expression en elle m me est r v latrice d un changement on entre parce qu on est sorti Le nouveau personnel de direction quitte un espace professionnel connu codifi rassurant pour en aborder un autre qui sous de nombreux aspects est radica lement diff rent du pr c dent L horizon est tout autre le rap port au temps boulevers et celui l autorit d une autre nature UN HORIZON PROFESSIONNEL CONSID RABLEMENT DIFF RENT Le m tier d enseignant ou de personnel d ducation consiste transmettre des connaissances
25. du contenu et d avoir eu l opportunit d y participer David CHEVALIER EN QUELQUES MOTS PEUX TU TE PRESENTER Laur at concours 2009 adh rent depuis la rentr e de septembre j occupe le poste de principal adjoint du col l ge Eug ne No l de Monville dans l Acad mie de Rouen TU AS SOUHAIT PARTICIPER CE STAGE POUR QUELLES RAISONS ET QU ATTENDS TU DE CES DEUX JOURN ES Nouveau venu dans la pro fession j ai souhait en savoir davantage sur son volution historique depuis sa cr a tion De plus percevant qu il s agit d un m tier en pleine mutation je m int resse aux perspectives qui se profilent refonte du corps volution du protocole nouvelles activit s nouvelles responsabilit s SI TU N AVAIS QU UN MOT POUR D FINIR CETTE FORMATION LEQUEL CHOISIRAIS TU J en ai deux qualit et trans parence J ai t en effet tr s sensible l analyse de Philippe Tournier sur le lobbying Colette FRANCO EN QUELQUES MOTS PEUX TU TE PRESENTER Personnel de direction depuis 16 ans j ai exerc les fonctions de principale de col l ge sur Toulouse avant de deve nir proviseure adjointe du lyc e Gabriel Faur Foix en Ari ge Adh rente au SNPDEN j ai parti cip diff rents groupes de tra vail sur les questions de s curit de suivi des l ves et sur celles concernant les relations avec les collectivit s territoriales TU AS SOUHAIT
26. e au scrutin uninominal parmi les candidatures propos es par les conseils syndicaux acad miques Ils sont choisis en dehors du bureau national et des can didats figurant sur une liste au bureau national Une m me acad mie ne peut tre repr sent e que par un seul membre Leur mandat ne peut tre renouvel qu une fois e y a incompatibilit entre l appartenance la commis sion nationale de contr le et l appartenance la com mission de v rification des comptes Article R26 Les membres de la commis sion nationale de contr le d si gnent en leur sein un secr taire charg de coordonner et animer ses travaux Article R27 Si geant en commission des conflits la commission natio nale de contr le ne peut tre saisie que de conflits de nature syndicale DIRECTION 176 MARS 2010 V VIE SYNDICALE Des retrait s toujours plus pr sents et de plus en plus actifs Le probl me des retraites doit tre port par l ensemble des adh rents du SNPDEN notamment parce que tout actif est un pensionn en devenir mais aussi au titre d une n cessaire solidarit permettant de faire b n ficier notre organisation de toute l exp rience acquise Congr s de Biarritz C est sur ce socle notamment que s organise la commission versaillaise fin de carri re et retraite Mais s il est n cessaire il n est pas suffisant Il convient en effet de r aliser un qua druple objectif a
27. e petit noyau d origine fran aise possesseur de la terre et des esclaves Jusqu en 1848 ann e de l abolition de l esclavage la structure hi rarchis e de cette soci t coloniale d habitation ne s est gu re transform e A partir de 1870 des institutions d mocratiques de la Troisi me R publique cr ent une nouvelle donne L cole la que et le suffrage universel constituent les prin cipaux facteurs d volution sociale et permettent la petite bourgeoisie de couleur de gravir les chelons sociaux Cette classe interm diaire devient le fer de lance de la lutte pour l int gration politique totale avec la M tropole La loi de d partementalisation de 1946 va satisfaire cette revendication et provo quer de profondes modifications poli tiques conomiques et sociales Au cours de la seconde moiti du XXe si cle la Martinique se dote d in frastructures modernes et du syst me ducatif national AUJOURD HUI La Martinique s est transform e en une soci t de consommation On observe une baisse sensible des acti vit s locales et un tr s fort d s quilibre de la balance commerciale La population de la Martinique est relativement jeune et dynamique avec 26 de moins de 20 ans 54 de per sonnes g es de 20 59 ans et 20 de plus de 60 ans Le taux de ch mage est de l ordre de 23 Lors du CSN de novembre j ai fait tat de la situation sociale pr oc cupante de la Martinique qui a
28. e syndicat Dans les instances syndicales et les repr sentations syndicales lues d partementales acad miques et nationales il est pr vu une participation du sexe le moins repr sent au moins proportionnelle son nombre au niveau consid r Article 837 La commission nationale de contr le comprend cinq membres Article S38 La commission nationale de contr le est charg e A son initiative du r glement des conflits entre les instances statu taires ou entre ces instances et les adh rents de se prononcer sur l ex clusion d un adh rent ou la r int gration d un membre a exclu du contr le de la bonne e Elle est garante de l orga application des statuts et du nisation et du d roulement r glement int rieur nationaux de l ensemble des scrutins dela v rification de la confor intervenant au sein des ins mit du r glement int rieur tances syndicales r gies par de chaque section acad les pr sents statuts mique et chaque section e Elle rend compte obligatoire d partementale par rapport ment de ses travaux devant aux statuts et r glement int le congr s ventuellement rieur nationaux et en cas de besoin devant b soninitiative ou sur saisine le conseil syndical national d une des parties concern es Article R25 La commission nationale de contr le Les membres de la commis sion nationale de contr le sont lus par le congr s r uni en session ordinair
29. ecteur la diversification des options offertes par le coll ge en accord avec le cadrage acad mique et la politique de notre bassin de for mation II pourra s agir aussi du ren forcement de la s curit aux abords de l tablissement de l amplification des actions de partenariat avec la gendarmerie et de l optimisation de la r partition des t ches des emplois vie scolaire attribu s V VIE SYNDICALE P chelle du bassin centre nord atlantique le plus petit en taille de acad mie 13 coll ges 4 lyc es cette baisse d effectifs tr s nette induit pour le moment essentielle ment une augmentation des partages de services d enseignement compl ments de services blocs de moyens provisoires et des suppressions de postes Mais corr l e aux nouvelles mesures de gestion de la carte scolaire et l augmentation concomitante des effectifs dans le priv n voluera t elle pas moyen terme vers la fusion des tablissements les plus petits Les Sp cificit s de l acad mie suffi ront elles justifier que subsistent des structures faible effectif sans que l on n envisage jamais la fusion des petits tablissements PILOTER UN EPLE EN FRANCE METROPOLITAINE OU ULTRA MARINE DES STRATEGIES DE GESTION ET D ANIMATION COMPARABLES Ma trajectoire de personnel de direction m a conduite travailler dans le cadre d acad mies aux caract ristiques tr s diff rente
30. ente DIRECTION 176 MARS 2010 Cela tant la CNC souhaite avoir un r le pr ventif plut t que curatif et c est l essentiel de son activit Par exemple concernant le renouvellement du CSN la CNC s est r unie en juillet dernier pour permettre de rappeler aux SA la n cessit de mettre jour leurs instances et leurs d l gations apr s le congr s les lections paritaires et les mutations et pour leur fournir tous les l ments d information n cessaires Autre exemple sur lequel nous avons tra vaill r cemment celui des invit s au CSN qui ne sont pas pr vus par nos statuts nous avons transmis au BN et aux SA un avis ce sujet en recommandant de faire preuve de rigueur en ce domaine Il faut en effet veiller comme le font les statuts et le r glement int rieur avec beaucoup de pr cision respecter le poids des d l gations acad miques dans le CSN mais galement au congr s et y compris dans les commissions car les invit s soit par leur nombre soit par leur qualit peuvent faire basculer l orientation d une commission et donc celle du CSN ou du congr s Or ce sont les adh rents mandat s qui seuls doivent s exprimer Si le jeu est fauss c est la d mo cratie interne qui peut se trouver perturb e Notre r le est aussi de travailler sur les textes existants pour en signaler les difficul t s li es leur propre volution et l histoire syndicale Jean Pierre
31. es comme externes etc La prise de distance et de hau teur par rapport aux probl mes et situations traiter doit toujours nous habiter devenir quasiment r flexe dans notre pratique professionnelle A la Martinique comme ailleurs il s agit souvent de remotiver des personnels parfois d sabus s ou las de voir se succ der des r formes dans le cadre d un coll ge unique qui ne r ussit plus atteindre les objectifs initialement fix s il s agit de redynamiser quand entrain c de la place la routine ou au manque de conviction t che difficile dans un r seau de l ducation priori taire comme dans un tablissement favoris Entreprise difficile donc la Martinique comme Meaux ou Remire Montjoly mais toujours pas sionnante LES PRIORIT S DE L ACAD MIE DE MON POINT DE VUE Sans doute les priorit s de l acad mie de Martinique diff rent elles un peu de celles de la Guyane fran aise ou de Cr teil II devient urgent d entreprendre dans notre acad mie une r flexion de fond sur 1 Le recours aux contrats aid s et ses cons quences sur le fonctionnement des EPLE 2 L accompagnement ducatif au col l ge 3 La n cessaire diversification de l offre de formations dans la voie professionnelle 4 Les lettres de mission des chefs d EPLE 5 Le plan de formation des personnels de direction 6 Le pilotage p dagogique par tag 63 VOTRE ESPACE D EXPR
32. eures heb domadiaires statutaires les HSA les HSE son propre emploi du temps et celui des l ves Plus prosa quement les sonneries scandaient et bornaient la pr sence devant les l ves Des unit s de mesure taient autant de balises structurantes et ras surantes l heure de cours la semaine le trimestre l ann e scolaire les vacances L entrant dans la fonction d couvre un autre rapport au temps celui qui d coule du pilotage et de l organisation A peine boucl e la rentr e n qu il faut pr parer la n 1 et rendre compte concomitamment de la n 1 voire de la n 2 La photographie du diagnos tic de l tablissement l instant T fera vite place la lettre de mission qui invitera une projec tion dans un futur proche lequel deviendra un peu plus lointain quand il s agira de s attaquer un nouveau projet d tablissement De quoi donner le tournis Un autre aspect de ce rapport au temps est celui de la gestion de l impr vu Reconnaissons qu avant c tait plus simple Certes il y avait bien dans la classe l in vitable incident qui venait gripper la m canique bien huil e Avant chaque conseil de classe on redoutait la ru e sur les rares ordinateurs permettant la saisie des notes et des appr cia tions Mais malgr tout la jour n e se terminait avec le sentiment du travail accompli En tant que perdir que nenni L impr vu d
33. evient l ordi naire et urgence s rige en lot quotidien car il est tout la fois urgent de compl ter une enqu te 49 acad mique pour le jour m me parfois m me pour la veille de r pondre sur le champ un coup de fil d un parent d l ve car il exige de parler au chef ou son adjoint de consulter le cour rier car a ne peut pas attendre de recevoir en urgence des l ves qui se sont battus car il faut vite r gler ce probl me de faire face l entr e tonitruante dans le bureau d un profes seur exc d par le comportement d un l ve car il faut que l Administration fasse enfin quelque chose Et la fin de la journ e arrive avec la d sagr able impression de n avoir rien fait En fait on a fait mais pas ce qui tait pr vu De quoi donner des insomnies UNE AUTORIT D UNE AUTRE NATURE L autorit dont on usait autrefois s appuyait sur la capacit transmettre des connaissances et en tre respon sable Cette autorit tait d autant plus reconnue et accept e qu elle s exer ait dans le souci de respecter et de valori ser l l ve Celle d aujourd hui s inscrit dans un cadre plus large la l gitimit d mo cratique Repr sentant de l Etat le o0 VIE SYNDICALE personnel de direction dirige ou aide diriger un EPLE et y exerce des pou voirs La mani re dont il les exerce sera jug e l aune de sa capacit
34. gue en expliquant le sens et les principes de sa r forme Il a insist sur l accompagnement per sonnalis l orientation progressive et la r orientation en cours d an n e ainsi que sur le renforcement des langues Il a affirm qu il avait besoin de nous et qu il comptait sur nous Pendant une demi heure d in teractivit il a r pondu de bonne gr ce aux nombreuses questions de nos coll gues et des inspecteurs p dagogiques RENCONTRE AVEC LES LYC ENS LE D PARTEMENT ET LA R GION Le matin le ministre avait face lui les repr sentants du conseil acad mique de la vie lyc enne qui ont estim que l change avait t court mais fructueux et qu ils avaient t clair s sur la r forme Avec le pr sident du conseil r gional les points suivants ont t abord s la violence la s curisation des tablissements la protection des l ves et des personnels en cas de s isme Le pr sident du conseil g n ral quant lui a souhait une plus grande participation de l Etat dans la mise aux normes parasis miques des tablissements de la Martinique VISITE D UN EPLE la cit scolaire Franz Fanon de Trinit qui comprend un LGT un LP et un coll ge et qui accueille 3200 l ves une succession d incidents Er A Pe p graves ont terni l image de l cole Le ministre a pu saluer le fort par tenariat instaur entre le conseil r gional le conseil g
35. in tre r actif pour anticiper les volutions de notre m tier SI TU N AVAIS QU UN MOT POUR D FINIR CETTE FORMATION LEQUEL CHOISIRAIS TU Professionnalisme DIRECTION 176 MARS 2010 Isabelle GONZALES Bureau national Fr d rique FIANDINO EN QUELQUES MOTS PEUX TU TE PR SENTER Ancienne conseill re princi pale d ducation je suis entr e dans la fonction en 2007 sur le poste de principale adjointe du coll ge du Mont d or Manosque Depuis septembre j assure l in t rim du proviseur adjoint du lyc e Esclangon de Manosque Pr c demment syndiqu e au SGEN j ai adh r au SNPDEN d s 2007 Elue au CSA en 2008 je suis depuis septembre 2009 secr taire d partementale adjointe des Alpes de Haute Provence TU AS SOUHAIT PARTICIPER CE STAGE POUR QUELLES RAISONS ET QU ATTENDS TU DE CES DEUX JOURN ES Je souhaitais mieux conna tre le SNPDEN ses volutions sur le plan historique ses valeurs ses actions fondatrices ses perspectives pour mieux assumer mes engagements J esp re construire ici une identit syndicale qui soit coh rente avec les coll gues au del de mon aca d mie d origine SI TU N AVAIS QU UN MOT POUR DEFINIR CETTE FORMATION LEQUEL CHOISIRAIS TU Merci ou fructueux 93 Le SNPDEN rencontre e SNICSFSU Communiqu commun Le 28 janvier 2010 le SNICS Syndicat national des infirmiers conseillers de la sant repr sent p
36. ippe Tournier en compagnie d Agn s Br da en charge de l International P UNSA du cation certaines des mesures propos es pour faire voluer le lyc e Le SNPDEN par tage cette vidence que la d fense du service public passe par sa capacit mieux prendre en charge les l ves et le SNPDEN favorisera ce qui peut y concourir C est cette m me ambition du ser vice public qui le conduit s opposer avec fermet et d termination des r gressions inacceptables Celles ci ne font que renforcer des confusions des contradictions qui confortent l immobilisme La pr sence des personnels de direction au c ur de la journ e de mobilisation du 21 janvier marquait une volont d affirmer leurs exigences et d ouvrir des perspectives faudra vi demment comme le souligne l UNSA Education d autres mobilisations pour que le gouvernement modifie son orien tation en mati re ducative D autres rendez vous seront n cessaires Ils p seront d autant plus si l ensemble de la communaut ducative professionnels parents lyc ens tudiants est en capacit de se rassembler snp Patrick Cambier Permanent den DIRECTION 176 MARS 2010 GROS PLAN SUR V VIE SYNDICALE l acad mie de la Martinique LA G OGRAPHIE Baign e par la mer des Cara bes l ouest et par l Oc an Atlantique lest la Martinique a une superficie de 1 080 km Elle pr sente un relief accident
37. ive propre tout syst me Les modi fications ventuelles du paysage syndical demandent aussi une grande attention en ce qui concerne l outil syn dical On sait comment rapprochements et fusions se sont pass s dans d autres pays et combien une coh sion organique fonctionnelle est indispensable pour faire face aux v ne ments impr vus Notre mode d organisation est aussi la traduction de notre projet poli tique Le diable se cache dans les d tails dit on Il importe donc de les consid rer avec attention pour ne pas se perdre et ni le perdre Au sein de la CNC je suis charg e de faire les comptes rendus des r unions Article R2 Les cat gories repr sent es en tant que telles dans les instances syndicales sont les suivantes 1 Chefs d tablissement Proviseur de lyc e proviseur de lyc e professionnel principal de coll ge directeur d tablissement r gional d enseignement adapt 2 Chefs d tablissement adjoints Proviseur adjoint de lyc e proviseur adjoint de lyc e professionnel principal adjoint de coll ge directeur adjoint charg de SEGPA 3 Les pensionn s et les personnels de CFA issus des emplois ci dessus Sauf impossibilit les emplois d sign s 1 et 2 doivent tre repr sent s dans chaque instance du syndicat selon des nombres adapt s aux effectifs constat s Les pensionn s ont une repr sentation sp cifique Article R3 La place des femmes et des hommes dans l
38. l autorit des chefs d tablisse ment Leur mission d accueil d coute de soins et de suivi dans la proximit permet un travail dans la confiance autant avec les l ves les enseignants qu avec l quipe de direction largie de l tablissement 4 VIE SYNDICALE Entretien avec Jean Claude Lafay secr taire de la CNC Commission nationale de contr le mode d emploi Isabelle Poussard permanente Jean Claude peux tu nous expli quer comment ont t d sign s les membres actuels de la CNC Jean Claude Lafay secr taire de la CNC Les cinq membres de la CNC sont lus par le congr s national du syndicat parmi les candidats pr sent s par les sec tions acad miques Au dernier congr s celui de Biarritz neuf candidatures avaient t pr sent es ce qui t moigne de l int r t pour cette lection la fois de la part des militants et des sections acad miques Suite au vote du congr s de Biarritz en mai 2009 ont t lus deux femmes et trois hommes Anne Berger Bernard Deslis Jean Pierre Fernandez Jean Claude Lafay et Donatelle Pointereau Il faut pr ciser que le renouvelle ment se fait chaque congr s et que les membres de la CNC ne peuvent exercer plus de deux mandats IP Comment fonctionne la CNC JCL Le secr taire de la CNC est d sign au sein de la commission par ses membres Nous nous r unissons notre initiative et selon les besoins En g n ral cela
39. langues TICE ducation la citoyen net une collaboration troite entre le recteur et les IEN ainsi qu une continuit p dagogique avec le second degr c est dire un regard en perspective entre les 255 coles les 43 coll ges et 23 lyc es publics que compte l acad mie On observe depuis l ann e sco laire 2003 2004 une baisse des effectifs d l ves En 2002 47 168 l ves taient scolaris s dans le second degr cette rentr e ils n taient plus que 40 600 La Martinique n chappe pas aux suppres sions de postes d enseignants plus de 110 de la maternelle au lyc e la rentr e de septembre 2009 Pour l instant il n y a pas de suppres sion ou de fusion d tablissements Autre particularit de l acad mie les risques majeurs Le terrible tremblement de terre survenu en Ha ti le 12 janvier 1 000 km de notre le nous a rappel avec force que les tablissements scolaires de l acad mie de Martinique sont expos s de dangereux risques naturels majeurs Pour se pr parer chaque cole coll ge et lyc e doit laborer son PPMS plan par ticulier de mise en s ret le mettre jour chaque rentr e et le tester r guli rement par des exercices de simulation Il doit pr voir aussi des mesures en cas de fortes pluies et de cyclone Il s agit d une disposition r glementaire donc obli gatoire pour chaque cole et EPLE sous la responsabilit du direc
40. ne pas que je puisse agir sans gar der un solide amarrage au SNPDEN qui m a form depuis 1972 Ce que j y ai appris a aussi contribu la naissance de mon petit site qui prend d sor mais une partie de mon temps militant La dur e de la vie active le temps de la retraite permettent de situer les volutions du monde et les forces en pr sence sans nostalgie avec lucidit et peuvent avoir l utilit d un t moi gnage de la persistance de valeurs que nous ne saurions laisser d clarer obsol tes par ceux qui veulent en fait nous r embarquer vers des barbaries sans R publique et m me sans d mocratie Claude BARRATIER Personnel de direction honoraire DIRECTION 176 MARS 2010 Et pan sur le bec Un de nos col l gues Claude Thoinet proviseur du lyc e Rodin Paris a eu la mauvaise sur prise de se voir pris partie par le c l bre hebdomadaire sati rique du jeudi Qu avait il fait Alors que quelques jeunes dont des enfants de journa listes tentaient de bloquer son lyc e il a fait appel aux forces de l ordre Que celles ci ne semblent pas avoir eu un comportement totalement adapt est une chose que cela soit mis sur le dos de notre col l gue nomm ment d sign comme coupable d avoir voulu pr server le fonctionnement du service public en est une autre Surtout qu encore une fois le blocage d un lyc e est pr sent comme une innocente activit ludi
41. ntr e dans la fonction ou plut t dans un nouveau m tier Cela exige de se mettre person nellement en situation d apprentissage Le r le jou par les pairs et notamment le chef d tablissement d accueil et le tuteur est cet gard fondamental snp Marc PERRIER Bureau national den DIRECTION 176 MARS 2010 V VIE SYNDICALE Stage syndical des 19 et 20 janvier 2010 Le SNPDEN a toujours consid r n cessaire la formation syndicale de ses adh rents Le Bureau national sortant avait jug utile de fournir un effort massif dans ce domaine Le nouveau BN a poursuivi les m mes efforts D ailleurs dans la charte de candidature de la liste de 2009 on peut lire L action de formation des adh rents des responsables du syndicat et des lus aux commissions paritaires tait est et restera une priorit La formation syndicale permet de mieux faire conna tre le SNPDEN de partager ses valeurs de mieux appr hender le paysage syndical son vo lution ainsi que celle du m tier de personnel de direction Elle permet aussi de susciter l envie de s engager assumer des responsabilit s de cadres syndicaux L ORGANISATION ET LE TH ME DU STAGE Cette ann e 2010 le premier stage syndical s est d roul les mardi 19 et mercredi 20 janvier dans les locaux de la MGEN Paris De nouvelles modalit s d inscription ont t mises en place Tout adh rent jour de son adh sion avait la possibili
42. que 65
43. rand public et aux m dias de prendre enfin conscience qu part les preuves de philosophie du baccalaur at g n ral et technologique il existe d autres examens qui n ont pas d preuves de philoso phie mais de la technologie de la technique profession nelle des math matiques du fran ais etc e En bref Valoriser la voie professionnelle et les l ves du lyc e professionnel C est dans cet tat d esprit que j aborde le baccalaur at professionnel en trois ans qui appara t d abord exp rimental puis g n ralis Que de changements e Le cursus est modifi Calqu sur le lyc e g n ral et technologique seconde premi re terminale e Les programmes sont repens s afin que les com p tences acquises autrefois en deux ans soient r parties sur les trois ans certaines disciplines disparaissent comme la VSP vie sociale et professionnelle d autres apparaissent comme la PSE pr vention sant environ nement l ducation civique doit appara tre en temps que telle dans l emploi du temps du professeur de lettres histoire e L accompagnement person nalis est la nouveaut qui perturbe le plus Quoi faire Quand O Comment La bonne volont et l imagina tion de chacun sont mises rude preuve En effet les textes sont apparus tard et aucune forma tion n a t mise en place en amont L objectif affich de la r no vation tant de faire de la voie p
44. re actuelle dont une fois le plus t t possible apr s la rentr e pour accueillir les nouveaux Elles seront trimestrielles d s l an prochain probablement Ces r unions ont lieu au si ge national pour des raisons de commodit des trans ports mais aussi pour permettre tous ceux qui participent de d couvrir le Saint des saints de notre syndicat ses secr taires et ses permanents Les r unions de travail sont organi s es en quatre temps un compte rendu sur la vie de l acad mie et sur l action du SNPDEN par le secr taire acad mique un point sur la situation et les probl mes des retraites avec revue de presse des questions diverses et enfin gr ce l un e d entre nous un expos sur un th me particulier retraite et pension de r version la la cit historique de notre profession l histoire de notre syndicat les r volt s de Craonne Chaque r union se termine par un repas amical o nos conjoint e s peuvent nous rejoindre dans une brasserie de la place de la R publique SORTIES CULTURELLES Nous les avons lanc es au rythme d une ou deux fois par an il y a main tenant trois ans et elles nous ont DIRECTION 176 MARS 2010 conduits successivement l exposi tion Arcimboldo au S nat au ch teau d Ecouen la maison de Monnet Giverny au mus e Marmottan Ces visites sont toujours accompagn es par un guide et un repas cl t l
45. repr sente 3 4 r unions par an Nous communiquons entre nous en dehors de ces r unions par courriers lectroniques et pendant les CSN La CNC est pr sente toutes les s ances du CSN pendant lesquelles elle peut intervenir et au congr s o elle intervient obligatoire ment Nous nous d pla ons peu dans les acad mies sauf dans les cas de conflits ou d irr gularit s ce qui heureusement est tr s rare La CNC peut tre saisie de toute difficult ou se saisir elle m me IP Quel r le donnes tu la CNC JCL La CNC a avant tout un r le statutaire elle veille la bonne applica tion des statuts et du r glement int rieur du syndicat au niveau national et aux niveaux acad mique et d partemen tal en fait dans toutes les instances et donne son avis le cas ch ant sur les propositions de modification de ces textes Elle veille galement la r gula rit des scrutins Ce r le qui lui est confi lui donne une responsabilit particuli re pour garantir la d mocratie interne du syndicat telle que celui ci en a fix les principes et les r gles Par exemple concernant le respect des articles R2 et R3 dans l lection des instances la CNC est conduite s expri mer r guli rement en tenant compte de la r daction de ces deux articles avec pragmatisme parce qu il ne s agit pas de perturber le fonctionnement syndical mais aussi en toute clart Le R2 laisse bien une marge d
46. rofessionnelle une voie d ex cellence et de permettre plus d l ves d atteindre le niveau baccalaur at et plus les per sonnels de direction doivent stimuler les troupes et faire Aujourd hui pour la r forme du lyc e g n ral et technolo gique la d marche est tout autre e Visite du ministre de l Educa tion nationale la rencontre des personnels de direction pour expliquer la r forme les mesures d accompagnement et convaincre de son bien fond e Des formations sont pr vues pour les enseignants C est une excellente ini tiative Esp rons que les professeurs des lyc es professionnels pourront en b n ficier Pourquoi cette diff rence de traitement entre la voie professionnelle et la voie g n rale et technolo gique De plus l affirmation du ministre lors de sa visite La finalit du baccalau r at professionnel reste Pin sertion professionnelle et non la poursuite d tudes dans un d partement o le ch mage fait des ravages a d sillusionn plus d un et nous am ne nous interroger sur la finalit de la r novation de la voie professionnelle Roselyne Prudent Ris de Principale du coll ge Hubert Nero au Lorrain MON PARCOURS Mon exp rience pro fessionnelle dans l aca d mie de la Martinique d marre par l ensei gnement des sciences de la vie et de la terre en coll ge et lyc e de 1985 1995 apr s trois ans dans les acad
47. roit divin et enfin vaincue par la R publique elle choque les Fran ais elle me choque P tain avait r tabli l enseignement obligatoire des devoirs envers Dieu il avait supprim les coles normales d instituteurs le gouvernement actuel d truit les instituts universitaires de formation des ma tres qui englobent les EN d autrefois et fait tout pour favoriser l enseignement confes sionnel Nous avons bien un retour des revanchards de 1940 qui nous plongent nouveau dans l ancien r gime en se pr tendant modernes Mieux encore ils r cup rent avec la lettre de Guy Moquet l motion provoqu e par le sacri DIRECTION 176 MARS 2010 fice des victimes de la gestapo et des nazis L heure est nouveau la R sistance dans un contexte moins difficile qu en 1940 UN SITE INTERNET REPUBLICAIN Comment agir Adh rent du SNPDEN o les valeurs r publicaines sont parfaite ment partag es je ne peux gu re prendre du temps aux actifs dans les assembl es g n rales consacr es au combat au jour le jour pour le statut pour le pouvoir d achat l acc s aux soins Les actifs ont le nez dans le guidon en premi re ligne pour contenir la mont e de la violence de l intol rance de Pincivilit expos s la fois aux pressions du pouvoir qui attend qu on le serve et aux cons quences de la catastrophe sociale des quartiers D o l id e en janvier 2008 concr tis e en ao t 2009 d ouvrir un
48. s une grande acad mie Cr teil pilote en termes d innovation et de p dagogie deux acad mies d outre mer monod par tementales la Guyane fran aise la population scolaire continuellement en hausse puis la Martinique laquelle conna t depuis dix ans une baisse d ef fectifs sup rieure de 8 8 celle de la France m tropolitaine En d pit des diff rences g ogra phiques structurelles environnemen tales socio conomiques culturelles entre ces acad mies en d pit des performances scolaires moindres en moyenne outre mer en d pit des caract ristiques et du profil propres chacun des tablissements o j ai pu exercer il m appara t possible d af firmer qu ici la Martinique comme ailleurs le pilotage d un EPLE doit faire appel des techniques de ges tion administrative p dagogique des relations et ressources humaines simi laires incontournables pour rendre plus efficace le management et donc la gouvernance de EPLE appr hender l tablissement dans sa globa lit tenir compte de son histoire des caract ristiques des l ves et du per sonnel trouver le mode et la m thode de communication ad quats identifier les freins comme les leviers d action au sein de l tablissement percevoir et r soudre les tensions ou conflits de personnes ou de groupes au sein du DIRECTION 176 MARS 2010 personnel savoir mobiliser les parte naires cl s intern
49. site Internet la disposition de tous les copains r sistants d aujourd hui pour d fendre nos valeurs r publicaines rassembler des documents facilitant des synth ses Je n ai plus de devoir de r serve nous avons encore tous le droit de nous exprimer Ce site donne son programme dans son titre Retrait s dans la R publique News chessy2008 free fr news news php Il recueille tous les jours d int ressantes contributions Tr s vite la question de l galit hommes femmes y a t port e au premier plan en riposte des offensives cl ricales int gristes encourag es par le discours de Latran L acc s aux soins l h pital les services publics indissociables de la R publique trou vent galement beaucoup d chos Un Fran ais est encore aujourd hui pro t g sans le savoir par des fonctionnaires qui restent citoyens ne deviennent pas sujets et r sistent aux pressions aux passe droits Le pouvoir ne r ussit pas les mettre a sa botte d o sa haine des fonctions publiques qu il propage dans l opinion publique par des m dias de son bord L HISTOIRE A MONTR LA VOIE Dans cette grandeur de la Fonction publique les quipes de direction de nos tablissements tiennent un r le premier encore et toujours fondateur Je suis tr s V VIE SYNDICALE mu en voquant ceux qui refus rent par exemple sous P tain de communiquer des listes d enfants juifs Je pense au
50. ssurer d abord la pr sence la place et la visibilit des retrait s dans toutes les instances du SNPDEN cr er simultan ment des temps r guliers de r union propres notre commission o le travail syndi cal occupe la place la plus importante inventer ensuite des temps de ren contre avec nos conjointes et conjoints plus purement culturels conviviaux et amicaux assurer enfin toujours une liaison rapide par mail par courrier ou sur un site informatique d di pour tenir chacun le mieux inform possible PR SENCE ET PLACE Un retrait au moins si ge dans chaque instance lue des d partements et de l acad mie fait entendre la voix des retrait s non seulement sur nos probl mes sp cifiques mais aussi sur les autres sujets Ainsi par les hasards de l histoire syndicale versaillaise nous sommes quelques uns porter avec des actifs le projet d chelle unique pour un nouveau statut l horizon 2012 Trois d entre nous taient au congr s de Biarritz et bien s r un repr sentant si ge au CSN Pour assurer une plus grande fluidit de l action et de l information quatre correspondants r f rents d partemen taux ont t cr s qui sont charg s au plus pr s sur le terrain de diffuser l in formation de faire participer aux d bats et d assurer la pr sence des retrait s dans toute la r flexion syndicale R UNIONS DE TRAVAIL Elles ont lieu deux fois par an l heu
51. t de s ins crire directement y a eu plus de cent inscriptions Mais cause des intem p ries climatiques et des r unions aca d miques ou d partementales DGH oblige environ quatre vingts coll gues taient pr sents Toutes les acad mies taient repr sent es ainsi que toutes les fonctions du m tier de personnel de direction adjoint chef postes en lyc e g n ral LP et coll ge Les th mes propos s taient riches et vari s revisiter la m moire du syndicat et du m tier r fl chir l volution du m tier et du mouvement syndical participer activement la r novation du dialogue social mettre en uvre le protocole sign en janvier 2007 travers l articula tion entre le local et le national questions juridiques s ret des l ves et des tablissements s cu rit des tablissements LES INTERVENANTS Les interventions de grande qualit appr ci es de tous les participants ont permis aux stagiaires de mieux comprendre le travail men par les DIRECTION 176 MARS 2010 responsables syndicaux en rapport avec P l volution et P Pog les enjeux du syst me du catif du m tier et du paysage syndical D ailleurs nous remercions dans l ordre des interventions Jean Claude Lafay secr taire de la Commission nationale de contr le Michel Richard secr taire g n ral adjoint Jo l Olive membre du bureau national en charge de la
52. t en Ile de France un rassemblement 10 heures place de la Sorbonne pour contrer la poli tique ducative r gressive du gouvernement Le SNPDEN y tait pr sent pour exprimer l amertume qu prouvent les per sonnels de direction devant l application brutale de la r vi ig sion g n rale des politiques publiques Elle conduit en effet des suppressions d emploi massives au nom du dogme du non remplacement d un fonctionnaire sur deux partant la retraite Une r gle m canique qui se traduit par un plan social de l tat sans pr c dent 50 000 suppressions de postes en 3 ans pour la seule Education nationale 100 000 pour l ensemble de la Fonction publique alors que la Cour des comptes dans un rapport r cent 16 d cembre 2009 d nonce l action de l Etat incapable d analyser les besoins et de program mer ses effectifs en cons quence sa politique du personnel est dict e principalement par des consid rations budg taires court terme De la m me fa on les personnels de direction remettent en cause une mast risation du recrutement sans envergure professionnelle guid e par id ologie et la r duction budg taire plut t que par l ambition d un service public de qualit C est l ambition d un service public de qualit qui a conduit le SNPDEN aux c t s d autres organisations soutenir 98 4 T Fi i j I T Hi sh Phil
53. teur ou du chef d tablissement pour pr parer chacun des actions de pr vention et permettre de sauver des vies VIE DE NOTRE SECTION Nous syndiquons un peu plus de 40 des personnels de direction de l acad mie Les femmes sont largement majoritaires puisqu elles repr sentent plus de 70 de nos adh rents Nos instances statutaires Bureau CSA se tiennent r guli rement Nos AG o les retrait s sont tr s assidus r unissent toujours plus de 50 de coll gues Nous organisons chaque ann e une rencontre avec les laur ats concours puis avec les rentrants dans l acad mie Notre d jeuner d but juillet en hommage nos retrait s et aux coll gues mut s est tr s pris Enfin deux de nos coll gues partici pent aux r unions de l UNSA Education Nous communiquons beaucoup par courrier lectronique et par t l phone Un bulletin sp cial est dit en p riode d lec tions professionnelles Georges Pinto Secr taire acad mique 60 VIE SYNDICALE Visite du ministre de l Education nationale en Martinique Poursuivant son tour de France des acad mies Luc Chatel ministre de l Education nationale porte parole du gouverne ment a pr sent le jeudi 28 janvier aux personnels de direc tion et aux corps d inspection de la Martinique sa r forme du lyc e en pr sence du recteur de la Guadeloupe LE MINISTRE A BESOIN DE NOUS Le ministre s est efforc d tre p dago
54. ui vants ont t abord s les changes linguis tiques entre les tablissements europ ens carib ens et martiniquais dans le cadre de la r forme du lyc e la mobilit des personnels de direction de l acad mie de Martinique au regard des flux entrant et sortant le recours aux emplois aid s dans les EPLE l accueil et la scolarisation en Martinique des enfants haitiens apr s le s isme du 12 janvier Dans le cadre de la r ception de la d l gation de l UNSA notre repr sentant a abord la question de l quipe de direction compl te et celle du p le administratif En conclusion le ministre et son conseiller ont donn l impression tous leurs interlo cuteurs d tre attentifs aux probl mes de outre mer SNp Georges Pinto den Secr taire acad mique DIRECTION 176 MARS 2010 V VIE SYNDICALE Monique Biron proviseure adjointe au lyc e Centre Sud Ducos DESCRIPTION DU LYC E J ai plaisir exercer au lyc e Centre Sud de Ducos Cet tablissement dans lequel jai t affect e en 2005 pr sente quelques atouts non n gligeables cadre agr able et spacieux personnels ensei gnants et non enseignants assez consciencieux et soucieux de bien faire ambiance de travail assez satisfaisante Il est situ sur les hauteurs de Ducos commune quasiment au centre de la Martinique Ce lyc e g n ral et techno logique accueille 713 l ves et tudiants r partis en 28 di
55. vi sions allant de la seconde la CPGE BCPST sans oublier le d partement STG sciences et techniques de gestion et son prolongement post bac le BTS CGO comptabilit et gestion des organisations Ce lyc e r cemment construit s est bien positionn au niveau du d partement et les r sultats obtenus sont plut t bons Nous n chappons pas de temps en temps aux turbu lences juv niles ou sociales nous sommes comme bien d autres en butte avec des dif ficult s conjoncturelles ou admi nistratives MON PARCOURS PROFESSIONNEL Je suis personnel de direc tion depuis 1999 A ce titre jai t principale adjointe dans l acad mie de Cr teil puis dans un coll ge du nord de la Martinique avant d tre mut e en lyc e Ma carri re l Edu cation nationale m a amen e travailler dans les acad mies de Versailles et de Paris Commissaire paritaire acad mique dans mes fonctions pr c dentes je le suis galement pour le corps des personnels de direction depuis trois manda tures et lue SNPDEN section Martinique MON PARCOURS SYNDICAL J ai une longue pratique syndicale car je crois que notre investissement professionnel va de pair avec une r flexion pous s e et constructive sur notre m tier les enjeux de la soci t et du syst me scolaire Cela va galement de pair avec la lutte pour l am lioration du fonc tionnement du service public d ducation et avec
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