IV. Vingt ans de contrôle international des précurseurs: progrès et
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1. 143 De plus en plus les organisations de trafiquants de produits chimiques ont au cours des quelques derni res ann es commenc se procurer directement aupr s des fabricants d autres produits chimiques y compris des produits fabriqu s sur commande Face cette situation les gouvernements voient de plus en plus dans l industrie un partenaire qui a un r le critique jouer pour pr venir les d tournements Les Lignes directrices pour l laboration chelle nationale d un code volontaire de bonnes pratiques pour l industrie chimique tablies par POICS et la liste de surveillance internationale sp ciale limit e de substances non inscrites sont des outils qui peuvent tre librement utilis s cette fin La liste de surveillance tablie en 1998 la suite des pr occupations croissantes provoqu es par lutilisation de produits chimiques de remplacement aide les gouvernements faire porter leur attention selon qu il convient sur les substances non plac es sous contr le qui risquent le plus d tre d tourn es du commerce l gitime tout en prenant en compte les exigences de l industrie l gale La liste sest allong e pour englober 52 substances et est distribu e aux organismes de r glementation pour qu ils lutilisent en association avec l industrie B Difficult s rencontr es et perspectives d avenir 144 Vingt ans de contr le international des pr curseurs ont d montr que le syst me inte2. 2 2 25 5 5 5 Ey 3 30 3 S o 3 D Z o 2 D 8 o E 0 0 g N N N o w wo w a eo 5 a oO p gt N o Nombre de gouvernements pr sentant le formulaire D Pourcentage ayant soumis le formulaire D avec des donn es sur les saisies de nae substances inscrites au Tableau et ou au Tableau Il Pourcentage ayant soumis le formulaire D avec des donn es sur le commerce l gitime de substances inscrites au Tableau I et ou au Tableau Il Table 139 Le lancement du syst me lectronique d change de notifications pr alables l exportation en 2006 a beaucoup facilit le contr le du commerce international de pr curseurs Gr ce ce syst me informatis les autorit s nationales comp tentes des pays exportateurs et importateurs peuvent d sormais communiquer en temps r el au moyen d un syst me centralis pour confirmer la l gitimit des transactions envisag es ou suspendre ou arr ter les envois suspects Les notifications pr alables exportation adress es chaque ann e 169 pays ou Les cat gories de revenu sont fond es sur les donn es publi es par la Banque mondiale en 2010 concernant le revenu national brut par habitant en dollars U par la m thode Atlas sur la base de la moyenne calcul e pour la p riode 2006 2010 32 territoires par le syst me PEN Online sont aujourd hui au nombre de plus de 20 000 l heure actuel
3. capacit s limit es 141 En outre lon a avanc dans lapplication des r glementations formul es par l Assembl e g n rale en vue d am liorer les changes d informations touchant les transactions suspectes ainsi que de resserrer la coop ration multilat rale en mati re d change d informations sur les importations et exportations de pr curseurs et la diffusion CHAPITRE IV VINGT ANS DE CONTR LE INTERNATIONAL DES PR CURSEURS PROGR S ET D FIS syst matique d informations au sujet des modi operandi des organisations de trafiquants de produits chimiques22 LOICS a appuy diff rentes activit s op rationnelles internationales ponctuelles visant combattre le d tournement de produits chimiques pr curseurs et a men des enqu tes en vue de remonter la source des produits d tourn s l Op ration Purple 1999 2005 l Op ration Topaz 2001 2005 et le Projet Cohesion projet r sultant de la fusion des deux autres op rations en 2005 qui ont permis aux gouvernements de disposer d informations strat giques sur le trafic de permanganate de potassium et d anhydride ac tique ainsi que le Projet Prism men depuis 2002 qui est ax sur un certain nombre de pr curseurs de stimulants de type amph tamine Ces op rations multilat rales ont permis d identifier de signaler et de pr venir des d tournements ou des tentatives de d tournement des substances en question du commerce internation
4. dans le cas de pr curseurs destin s la fabrication illicite de drogues que les sanctions tiennent compte de la quantit de drogues qui aurait t fabriqu e 149 Enfin si l on veut que la communaut internationale puisse tirer parti des renseignements obtenus au sujet du dernier tat de la question et pr venir les d tournements Pavenir il importe au plus haut point d am liorer la diffusion en temps r el des informations et des renseignements strat giques touchant les commandes suspectes les envois stopp s et les pr curseurs saisis Les organes de r glementation et les services de r pression et les industries int ress es ont tous aux chelons aussi bien national qu international un r le galement important jouer s agissant de mieux comprendre la dynamique et la complexit des d tournements et du trafic d identifier les points faibles et de mettre au point des solutions appropri es 34 V Recommandations 150 Lon a examin dans le pr sent rapport les mesures adopt es par les gouvernements et par l OICS les derni res informations disponibles concernant les d tournements et tentatives de d tournement de pr curseurs les mesures l gislatives de contr le et autres qui ont t prises et les r sultats obtenus dans le cadre du Projet Prism et du Projet Cohesion au cours de l ann e coul e En outre lon sest attach valuer les progr s accomplis et les difficult s renco
5. r glementation et de contr le et de la prise de conscience croissante du probl me par les industries pertinentes Le resserrement des mesures de contr le appliqu es dans un nombre croissant de pays se refl te par exemple dans la complexit croissante des itin raires de d tournement et dans l utilisation accrue de substances non inscrites et en particulier de pr curseurs imm diats n ayant gu re d utilisations l gitimes autrement que comme pr curseurs interm diaires dans l industrie qui sont actuellement disponibles dans le commerce et qui sont venus remplacer les produits chimiques traditionnels soumis des mesures de contr le plus rigoureuses 134 Les gouvernements disposent d une gamme d outils efficaces de plus en plus compl te mais ces mesures si la simplicit de leur conception leur permet d tre de plus en plus largement utilis es par toutes les autorit s nationales comp tentes ne sont pas universellement appliqu es Les progr s accomplis par les diff rents pays ont t in gaux et les pays faible revenu voire des r gions tout enti res sont en retard cet gard Il subsiste des lacunes dans la couverture de ces mesures au plan mondial l assistance technique n ayant pas re u la priorit qu elle m rite et ayant t insuffisante un moment o les organisations criminelles qui font le trafic de produits chimiques sont de mieux en mieux organis es et de plus en plus sp cialis es et t
6. PR CURSEURS 131 Le gamma butyrolactone GBL est un pr curseur qui est utilis dans la fabrication illicite d acide gamma hydroxybutyrique GHB et qui est galement converti en GHB apr s ingestion Les gouvernements signalent des saisies de plus en plus fr quentes de ce produit et en quantit s croissantes sur leur formulaire D LOICS a t inform que le GBL est commun ment vendu sur Internet dans le cadre de trousses GHB qui sont accompagn es d un mode demploi et de quantit s pr mesur es des pr curseurs n cessaires pour sa fabrication illicite En Estonie par exemple il a t d couvert en 2010 57 envois de cette substance en quantit s allant de 0 5 5 Litres exp di s par la poste ou par messagerie habituellement command s par Internet Les gouvernements des pays suivants ont fourni sur leur formulaire D des informations sur les saisies op r es depuis 2004 Allemagne Australie Belgique Canada Danemark Espagne Estonie tats Unis Finlande Hongrie Norv ge et Pays Bas Comme il se transforme en GHB dans l organisme le Comit d experts de la pharmacod pendance de l Organisation mondiale de la Sant a d cid en 2006 de linscrire sur la liste des substances dont l inscription un Tableau serait envisag e Entre temps l OICS a en 2007 ajout cette substance la liste de surveillance internationale sp ciale limit e de substances non inscrites Figure XVI Saisies de gamma butyr
7. al vers les circuits illicites Des exemples de ces succ s sont illustr s dans la section H du chapitre III Figure XX Notifications pr alables pour les substances inscrites aux Tableaux I et Il communiqu es par le biais du syst me PEN Online 2005 2010 20 000 16 000 ine 12 000 8 000 4 000 2005 2006 2007 2008 2009 2010 Notifications pr alables communiqu es par le biais du syst me PEN Onl m Nombre de notifications pour les substances inscrites au Tableau IlI E Nombre de notifications pour les substances inscrites au Tableau 142 Les informations ainsi rassembl es et celles qui sont communiqu es chaque ann e facilitent galement le processus d inscription et de transfert des substances aux Tableaux L OICS a d j plusieurs occasions propos la R solution S 20 4B de l Assembl e g n rale Commission des stup fiants compte tenu des tendances mergentes du trafic de fabrication illicite de drogues d inscrire plusieurs produits chimiques aux Tableaux ou de les transf rer d un Tableau un autre La nor ph drine qui a commenc tre utilis e dans la fabrication illicite de stimulants de type amph tamine a ainsi t ajout e au Tableau I en 2000 Depuis lors plusieurs autres produits ont t transf r s du Tableau II au Tableau I comme lPanhydride ac tique en 2001 le permanganate de potassium en 2001 galement et l acide ph nylac tique et ses sels en 2011
8. ce pour y faire face doivent tre flexibles aussi 3 146 L inscription d une substance un tableau est une mesure qui vient apr s coup et qui ne peut pas suivre l apparition rapide de nouveaux pr curseurs utilis s pour fabriquer ill galement des drogues Il faut plut t adopter une approche plus souple qui permette d intervenir plus rapidement pour identifier les commandes suspectes et pr venir le d tournement de nouveaux produits chimiques ce qui nest possible qu en association avec l industrie 147 Simultan ment les l gislations doivent tre plus souples aussi pour pouvoir en vue d entamer des poursuites faire enqu te sur les cas dans lesquels il y a lieu de soup onner que de nouveaux produits chimiques sont destin s tre utilis s pour la fabrication illicite de substances De m me que les saisies de produits chimiques actuellement plac s sous contr le les incidents qui font intervenir de nouveaux produits chimiques non inscrits doivent tre consid r s comme le point de d part d une enqu te plut t que son aboutissement 148 Il faut galement que les gouvernements examinent la mesure dans laquelle l acte criminel de trafic de produits chimiques correspond la punition Les sanctions p nales civiles et administratives applicables doivent tre proportionnelles au type et la quantit de substances illicites qu il tait envisag de fabriquer au moyen des nouveaux produits Ainsi il faut
9. chimiques des fins illicites Figure XVII Nombre de nouveaux tats parties et nombre total de Parties la Convention de 1988 1989 2010 40 200 z ES D D j 2 30 150 s Z S z E 2 2 Z 8 D 20 100 amp N N Je 2 aa E D a o S 10 50 3 2 Lee Le _ co LN s 5 i i l o oo 0 oooo0ooo0oooO O co HS o0eoce ANO O1 J Nouvelles Parties la Convention de 1988 e Nombre cumulatif de Parties la Convention de 1988 2 Les pays suivants n ont pas fait savoir l OICS s ils avaient mis en place des autorit s nationales comp tentes dans le contexte de la Convention de 1988 Albanie Angola B larus Belize Burundi Comores France Martinique Ha ti les Marshall Lib ria Liechtenstein Malawi Mauritanie Mongolie Mozambique Nauru Palaos Saint Marin Somalie Sud Soudan et Y men 137 Les informations communiqu es l OICS concernant les saisies de pr curseurs les d tournements la fabrication illicite de drogues ainsi que le commerce licite sont galement beaucoup plus compl tes aujourd hui qu il y a 20 ans des syst mes de contr le et de suivi et de collecte d informations ayant t mis en place au plan national et les syst mes existants ayant t perfectionn s En 1990 104 gouvernements ont pr sent le formulaire D mais un sur cinq seulement a pu fo
10. le 126 pays et territoires se sont fait inscrire pour utiliser ce syst me que OICS met leur disposition cependant 43 seulement des pays faible revenu se sont fait inscrire soit une proportion beaucoup plus r duite que celle que repr sentent les pays revenu interm diaire des tranches aussi bien sup rieures que moyennes 85 et 65 respectivement Figure XIX Gouvernements ayant invoqu le paragraphe 10 a de l article 12 de la Convention de 1988 pour exiger des notifications pr alables l exportation de produits chimiques 1995 2011 N E Gouvernements ayant invoqu le paragraphe 10 a de l article 12 pour la premi re fois 100 80 60 40 Nombre de gouvernements 20 66 _ _ a co co W co co LLOZ 0 m N r Te eo no 661 Nombre cumulatif de gouvernements ayant invoqu le paragraphe 10 a de l article 12 A 140 Il importe de continuer tendre le syst me PEN Online et proc der individuellement et collectivement une analyse des risques pr sent s par les produits dont l exp dition a t notifi e par ce syst me Bien qu il ne soit pas partie aux transactions envisag es entre les pays exportateurs et importateurs lOICS aide les gouvernements v rifier les transactions faisant intervenir les pays en particulier les pays et r gions soit qui nexigent pas de notifications soit qui mont que des ressources et
11. ntr es au cours des 20 premi res ann es d existence du syst me de contr le des pr curseurs Le pr sent chapitre contient un certain nombre de recommandations de caract re g n ral en vue d harmoniser les politiques suivies par les gouvernements et de combler les lacunes du syst me de contr le qui ont t recens es dans le pr sent rapport et dans les rapports pr c dents 151 Le d tournement de certains produits chimiques comme l anhydride ac tique des circuits nationaux de distribution plut t que du commerce international puis leur transport clandestin travers les fronti res sont devenus la m thode la plus commun ment utilis e par les organisations criminelles pour se procurer les produits chimiques pr curseurs n cessaires la fabrication illicite de drogues Il importe au plus haut point de renforcer les mesures nationales de contr le du mouvement des produits chimiques en mettant en place un syst me de permis en s attachant comprendre parfaitement la fabrication nationale le commerce et les besoins de substances plac es sous contr le et en v rifiant que ces substances sont destin es des fins l gitimes L OICS engage instamment les gouvernements centrer leurs efforts nationaux de contr le sur le point de d part de la cha ne d approvisionnement en produits chimiques en s attachant v rifier la l gitimit de toutes les soci t s nouvelles qui commencent op rer 152 Bien
12. olactone d clar es par les gouvernements sur le formulaire D 2004 2010 4500 8 4000 a 3 24 3500 6 a 3 amp 3000 5 S S 2500 E 8 45 2000 2 A S sa a 1500 o S 1000 E 3 S D 500 l a N N N N ON ON ON S e o O 3 S gt D E GG o lo o oo S gamma butyrolactone kilogrammes 7 E gamma butyrolactone litres O Nombre de gouvernements ayant fourni des informations sur le formulaire D 30 IV Vingt ans de contr le international des pr curseurs progr s et d fis 132 LOICS suit depuis 20 ans les progr s accomplis par la communaut internationale en mati re de contr le des pr curseurs1 et de nombreux r sultats ont t obtenus depuis lors la Convention de 1988 jouit d une adh sion presque universelle il a t labor des l gislations et des m canismes de contr le au plan national et la communication de m me que la coop ration internationale se sont intensifi es Lon a beaucoup appris lon sait comment les pr curseurs sont d tourn s et les mesures de contr le appliqu es au commerce international ont t adapt es et renforc es 133 Pour l essentiel il est aujourd hui plus difficile que pr c demment de se procurer dans le commerce international des produits chimiques plac s sous contr le du fait du nombre croissant de pays ayant promulgu des lois relatives au contr le des pr curseurs du renforcement des m canismes de
13. orit nationale comp tente du pays importateur doit avoir connaissance de la transaction envisag e L un des moyens les plus efficaces cet gard est le syst me de notifications pr alables l exportation De plus en plus les gouvernements exigent de telles notifications conform ment au paragraphe 10 a de Particle 12 de la Convention de 1988 Le nombre de gouvernements ayant demand que notification leur soit adress e avant autoriser l importation propos e a maintenant atteint 79 N anmoins bien que quelques pays se joignent peu peu chaque ann e au syst me 40 seulement des pays exigent une notification quelconque Comme 21 seulement des pays faible revenu exigent une notification pr alable l exportation entre 66 et 40 dans le cas des pays revenu interm diaire des tranches sup rieure et m diane 31 PR CURSEURS respectivement21 les pays faible revenu sont infiniment plus vuln rables aux tentatives de d tournement Figure XVIII Nombre de formulaires D pr sent s chaque ann e et communication d informations s lectionn es 1990 2010 100 180 150 e E _ z 5 15 2 Z a 3 m 120 TD D N ex 3 D a S F S 3 50 90 z T 5 2 o 2 7 2 ai S 60 Z 8 A
14. que la situation cet gard se soit am lior e nombre de gouvernements ne communiquent pas encore valuations de leurs besoins annuels d importation de certains pr curseurs de stimulants de type amph tamine En outre beaucoup de ces valuations sont d pass es et ne refl tent pas l volution de la conjoncture sur les march s Cela est particuli rement pr occupant s agissant des substances qui nont gu re d utilisations l gitimes Pour que les valuations demeurent utiles pour pouvoir identifier les transactions suspectes faisant intervenir les pr curseurs en question POICS rappelle aux gouvernements qu ils doivent communiquer en temps opportun des valuations exactes conform ment la r solution 49 3 de la Commission des stup fiants
15. rnational de contr le offre plusieurs des instruments indispensables Lexp rience a cependant montr que ces instruments ne sont pas universellement appliqu s et il demeure n cessaire de les appliquer plus syst matiquement au plan national qu l chelle mondiale Lon trouvera au chapitre V ci apr s quelques exemples de ces instruments 145 Vingt ans de contr le international des pr curseurs ont galement d montr que les organisations de trafiquants de produits chimiques savent s adapter rapidement lorsque s intensifie l action des organes de r glementation et des services de r pression En particulier ces organisations sont aujourd hui mieux m me de se procurer des produits chimiques interm diaires des pr pr curseurs et des produits sur commande et l tendue et la complexit de leurs op rations de fabrication se sont 33 PR CURSEURS accrues comme en t moigne la capacit d utiliser d autres mat riaux de d part et des m thodes pr c demment consid r es comme trop complexes et trop co teuses pour pouvoir tre employ es dans une fabrication illicite ce que vient encore aggraver l augmentation continue des types et des quantit s de drogues synth tiques non bas es sur des mati res premi res v g tales et la rapidit sans pr c dent de ces changements La flexibilit inh rente aux m thodes d acquisition des pr curseurs et de fabrication illicite signifie que les m canismes mis en pla
16. rouvent sans cesse de nouveaux moyens de tourner les mesures de contr le appliqu es au plan international il est indispensable pour les gouvernements et pour la communaut internationale dans son ensemble de s adapter et de r agir 1 Le premier rapport de l OICS sur l application de l article 12 a t publi en 1991 E CN 7 1991 21 et Corr l CHAPITRE IV VINGT ANS DE CONTR LE INTERNATIONAL DES PR CURSEURS PROGR S ET D FIS Progr s accomplis 135 Depuis 1988 POICS a mis au point et introduit un questionnaire annuel sur les pr curseurs formulaire D entrepris de compiler des informations de les organiser et de les analyser fourni une assistance aux gouvernements pour les aider structurer et coordonner leurs approches du suivi et du contr le des pr curseurs et a tabli une banque de donn es sur les pr curseurs 136 La plupart des gouvernements ont mis en place des autorit s nationales comp tentes charg es de r glementer les pr curseurs ou de faire respecter les mesures nationales de contr le applicables Si de telles autorit s existent aujourd hui dans 188 pays 21 autres nont pas encore d clar en avoir tabli2o Tel est le cas surtout en Afrique o neuf pays c est dire un sur six nont pas d sign d autorit nationale comp tente en mati re de contr le des pr curseurs au plan national ce qui rend la r gion vuln rable aux tentatives des trafiquants de se procurer les produits
17. urnir des informations quelconques concernant les saisies de produits chimiques plus rares encore tant les gouvernements en mesure de donner des renseignements touchant le d tournement de pr curseurs les envois de produits chimiques ayant t stopp s ou les op rations clandestines de fabrication En 2010 le nombre de gouvernements ayant pr sent le formulaire D a atteint 132 et le pourcentage de ceux qui pouvaient fournir des informations concernant les saisies de pr curseurs comme ils en ont l obligation en vertu de la Convention de 1988 a presque doubl pour atteindre 37 Des informations plus compl tes ont t communiqu es aussi au sujet du commerce l gitime le nombre de formulaires contenant des renseignements ce sujet passant de 47 du total en 1995 89 en 2010 et un plus grand nombre de gouvernements ont donn des valuations de leurs besoins l gitimes annuels d importations de diff rents pr curseurs des stimulants de type amph tamine 138 On peut identifier les transactions suspectes dans le contexte du commerce l gitime en connaissant bien le march et les op rateurs et en connaissant et comprenant les sch mas normaux du commerce les formalit s l gitimes respecter les soci t s qui font le commerce de pr curseurs les utilisations finales de ces produits et leurs utilisateurs Pour pouvoir valuer la l gitimit d une importation et lui opposer des objections en cas de doute l aut
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