L`Entreprise du 3ème Type et l™Informatique Stratégique
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1. la fin du processus conceptuel et au d but de la r alisation pratique la programmation est par contre secondaire Le mod le Objet doit tre d fini et d crit avec les concepts du domaine d application sur lequel porte l tude afin d tre compris et soumis la critique des sp cialistes du domaine le client principalement L objectif de la mod lisation classique est la collecte l organisation et le stockage des donn es quelle que soit l utilisation qui en sera faite ult rieurement La mod lisation Objet est dirig e vers le but atteindre et non sur la fa on dont elle sera b tie Le mod le Objet d crit la structure des objets dans un syst me leurs identit s leurs relations avec les autres objets et les v nements qui se produisent par interaction d objets C est un mod le de simulation du monde r el tel qu il est vu par le concepteur ou tel qu il souhaiterait qu il soit 3 Cit par LeMoigne la th orie du syst me g n ral L orient Objet est donc essentiellement un processus et une technique de mod lisation Le mod le r sultant est une construction une maquette qui exprime des besoins divers e un bien mat riel maquette d un prototype d avion de voiture un dessin architectural etc e une production de service sc narimages de films de t l films de messages publicitaires etc e le mod le peut tre la mise en forme d une innovation formul e partir d une2. supposant m me de l ordre entre ceux qui ne se pr c dent point naturellement les uns les autres r gle de l induction 4 Faire partout des d nombrements si entiers et des revues si g n rales que je fusse assur de rien omettre Le rationalisme pendant plus de trois si cles n a eu d autres synonymes d autres surnoms que le cart sianisme Il le porta avec fiert au vu des innombrables exploits technologiques qu il a r alis s de la conqu te de l espace l exploration de la faune sous marine de la greffe du c ur la biopuce de la t l vision aux autoroutes de l information de la production de masse la production de services La panoplie de ses exploits ne pourrait tenir en un simple listing Pourtant depuis quelque temps on souffle droite et gauche qui veut l entendre que la pens e scientifique entendez la pens e cart sienne est en stagnation bout de souffle Certains craignent m me une d mission de l intelligence et le retour un obscurantisme d gradant Le Moigne dans une de ses multiples tentatives de d cart sianisation de la pens e humaine num re en une liste noire les probl mes qui ne peuvent tre d compos s en probl mes plus simples les Mess tels qu on les appelle Il note ce propos L horizon lui m me semble bouch Les probl mes hier difficiles r soudre semblent devenir des Mess ces magmas inextricables impossibles m me identifier correctemen
3. des bancs de tests et de l environnement d ing nierie satellite Gestion de la documentation technique Une application utilisant des SGBDOO a t mise au point pour g rer la volumineuse documentation technique des projets de la navette spatiale Herm s et de la station Columbus L application a pour objectifs e Le stockage et la gestion de documents structur s volumineux et contenant des informations multi types plans graphes photos donn es chiffr es etc e La gestion volutive des diff rentes versions en utilisant le principe de l h ritage e La comptabilit en assurant l change d information avec d autres syst mes Les bancs de tests Un banc de test sert tester les fonctions d un satellite Il comporte une description compl te du mat riel et surtout des param tres logiciels d crivant l tat interne du syst me Cette description et ces param tres sont stock s dans une base de donn es objets pour r aliser les tests en temps r el La base de donn es objets et la technique de programmation qui lui est associ e permettent de g n rer de nouvelles configurations de banc de tests L environnement de l ing nierie satellite 1 Source d inspiration les SGBDOO le point de vue d un industriel article propos par F Carr et F Jouffroy Matra Marconi Space et ARAMIIHS C CHRISMENT et C Comparot aramiihs et IRIT dans Afcet 93 Versailles 1er congr s de l association fran aise des sciences
4. id e abstraite que la simulation va faire vivre virtuellement dans un monde r duit copi sur le monde r el simulation d essai nucl aire de vol de fus es de services nouveaux etc ce qui permettrait aux concepteurs une critique r aliste et anticip e de leur production afin d affiner ventuellement sa forme finale L analyste est donc amen travailler en collaboration avec le client pour comprendre le probl me et ses sp cificit s 3 2 L Orient Objet concepts et mots cl s L orient Objet d place le centre d int r t de la t che vers les objets qui la r alisent L Objet porte en lui les l ments de sa description ses attributs et ses liens et les op rations les v nements sp cifiques susceptibles d tre d clench es par lui m me ou par interaction avec d autres objets Un programme orient objet est en fait une simulation de la r alit par un mod le r duit anim par des objets informatiques reproduisant ceux du monde r el Le r sultat n est pas uniquement une information mais le plus souvent un produit ou un service L orient objet participe donc directement au processus de production des biens et des services Il concourt la production en temps r el et permet selon l expression d Anne May re une participativit ou aide la conception du produit du service par le client Le mod le objet reprend et affine les anciens mod les notamment le mod le relationnel tabli pa
5. il y a la part de l inn h ritage et la part de l acquis suite aux modifications que peut subir l objet le principe est le suivant une classe peut tre divis e en sous classes plus fines Chaque sous classe a ses attributs propres mais h rite des attributs de la classe qui l incorpore 1 James RUMBAUGH et Al Il existe un d bat sur la question de savoir quelles sont les caract ristiques requises pour une approche orient e Objet Toutefois on s accorde g n ralement sur quatre aspects l identit la classification le polymorphisme et l h ritage Mod lisation et conception orient e objet James RUMBAUGH et Al Editions Masson 1994 e L encapsulation un objet est form de la r union de deux sortes de choses les donn es qui le d finissent et les m thodes ou proc dures qu il ex cute Seule la m thode a acc s aux donn es de l objet L encapsulation consiste prot ger les donn es de l objet contre d ventuelles modifications volontaires ou non provenant de manipulations externes Les liens et les associations une relation entre deux objets repr sente un lien Un lien est une connexion conceptuelle entre deux instances d objets appartenant la m me classe ou deux classes diff rentes Un lien s exprime g n ralement par un verbe comme dans le mod le relationnel exemple La Clio est construite par Renault Exemple 1 le lien est construite par r alise une relation de classe entre la classe d objets Vo
6. le Marketing devient de ce fait le propre des entreprises volu es technologiquement et poss dant un capital exp rience lev en mati re de production puisque l orientation vers l ext rieur suppose acquis le savoir faire technologique Le Marketing se d finit deux niveaux au niveau de la cellule de recherche et d veloppement le marketing strat gique est orient exclusivement vers le march et la concurrence Il rel ve du long terme et permet d laborer une veille concurrentielle afin d appr hender les menaces et les opportunit s auxquelles l entreprise est confront e au niveau du d partement le marketing op rationnel est une tactique court et moyen terme pour la conqu te des march s existants l aide d un MIX le marketing mix est la mise en uvre des fonctions d action 1 2 3 4 5 pr c demment cit es La d marche marketing a eu pour cons quence la relance de l conomie et un fort reflux de l emploi en occident La croissance de la production et de la productivit fut pratiquement ininterrompue jusqu en 1973 date butoir indice d une nouvelle crise que les experts occidentaux imputent tort ou raison ce qu ils appellent le choc p trolier Entre temps la nouvelle abondance qui s en est suivie op ra une profonde transformation dans l esprit du consommateur Celui ci se d couvrit des besoins nouveaux et originaux Il se d tourna des produits mat riels standards au pro
7. les actions Ils d finissent galement le script position et mouvement des acteurs position de l clairage etc La mod lisation est r alis e ensuite par l analyste Le mod le objet d OSCAR comprend quatre classes d objets les acteurs les s quenceurs les rendus et les sc nes Chaque classe et chaque objet de la classe sont affect s d un certain nombre d op rations qui se r alisent quand un v nement se produit Exemple les op rations relatives aux acteurs sont la translation la rotation la mise en marche et la mise l arr t OSCAR est impl ment en langage C dont l interpr teur permet la cr ation des classes et des objets l h ritage et les op rations 4 ENTREPRISE DU 3 ME TYPE MARKETING INFORMATIQUE STRATEGIQUE OU LES NOUVEAUX PARADIGMES Le lien entre management strat gique orient marketing et l informatique est bien tabli par le r le que joue cette derni re non pas en tant qu outil de mise en uvre de la strat gie de l entreprise mais en influen ant la formulation m me de cette strat gie L informatique intervient non pas comme un syst me de contr le op rationnel pour des d cisions relativement structur es labor es partir de donn es internes mais comme un syst me strat gique support de la d cision 1 Source d inspiration Mod lisation et conception orient e objet James RUMBAUGH et Al Editions Masson 1994 Les d cisions en marketing strat gique reposent sur deux facteurs c
8. L Entreprise du 3 Type et l Informatique Strat gique L LALLEM Enseignant Universit d Alger nous allons essayer de d montrer travers l exemple de l volution des entreprises de production dans les soci t s dites occidentales les liens entre d une part la pens e manag riale qui a engendr le principe marketing la pens e philosophique qui a transcend le cart sien pour d finir le syst mique et l application technique qui en r sultat savoir l informatique strat gique dans sa nouvelle assise l orient Objet I es liens entres certaines sciences et techniques ne sont pas vidents priori Dans le pr sent article 1 L volution de la pens e manag riale 1 1 La pr minence des ventes Traditionnellement l entreprise tait consid r e comme une organisation de production de biens mat riels et dans une moindre mesure de services La fabrication tait la principale pr occupation des dirigeants La fonction commerciale n occupait aucune position majeure dans l organigramme de l entreprise les fonctions de vente service apr s ventes gestion des produits cr ation de produits nouveaux taient d l gu es au d partement technique d autres fonctions plus ou moins importantes tarification facturation etc relevaient du directeur financier L ing nieur avait un pouvoir technique et un pouvoir commercial Il tait charg d organiser scientifiquement la production afin d abaisser les prix
9. bles Analyse et prospectives Mars 1996 0 Guide du Marketing qurase collectif sous la direction de philippe Mahrer Editions du seuil 1992 l article intitul Marketing est propos par Plerr Wemel page 9 12 Marketing les concepts cl s page 12 Sylvie Martin et Jean Pierre V drine Editions Eyrolles Guide du Marketing ouvrage collectif sous la direction de Philippe Mahrer Editions du seuil 1992 l article intitul Marketing page 95 est propos par Pierre Wemel 4 Peter Drucker cit par Philip Kotler et Bernard Dubois dans Marketing et Management PUBLI UNIONS Editions 1994
10. de revient condition n cessaire et suffisante l poque pour couler les produits sur les march s Le responsable commercial n occupait qu une place subalterne Quand les probl mes quantitatifs de production taient ma tris s la 2 me tape consistait organiser les r seaux de distribution La production distribution s inscrivait dans une optique o la demande tait sup rieure l offre des producteurs et o l entreprise n avait pas adapter ses produits aux besoins du consommateur Notons aussi que le principe production distribution s inscrivait dans l optique d une conomie planifi e o l entreprise publique tait sens e satisfaire les besoins fondamentaux de la masse laborieuse La demande de biens conjugu e l essor de la technologie des moyens de production firent du paradigme production distribution la base d un esprit manag rial qui favorisa le d veloppement de la production de masse L lan qui avait dur plus d un si cle allait cependant faire face une crise originale dans les pays occidentaux USA en particulier la crise de l abondance de 1929 suite la saturation du march Cette crise qui se prolongea jusqu l apr s guerre allait inverser certaines valeurs manag riales et d placer certaines priorit s 1 La saturation du march avait mis en relief un risque conomique jusque l ignor savoir l incertitude du march L abondance a fait que le consommateur n ach te plus spo
11. dre L approche syst mique donne par cons quent le primat l ensemble sur l l ment Ce dernier n a de sens que dans un syst me global et coh rent 2 2 De l approche syst mique l orient Objet L approche syst mique repr sente une nouvelle fa on de penser les probl mes Bas sur l objet per u dans son environnement et en interaction avec d autres objets ce mode de pens e d origine philosophique a trouv son mode d emploi en informatique avec l orient objet L orient Objet peut tre consid r comme le corollaire des nouvelles formes de production de biens et de services conform ment au principe Marketing de base savoir la satisfaction des besoins du consommateur Il permet l tre humain d utiliser ses capacit s fondamentales d abstraction pour g rer la complexit le r sultat de cette abstraction est traduit par un mod le qui est une repr sentation miniaturis e et parfois simplifi e de quelque chose de r el mod le d avion mod le de navire mod le de soin etc 3 L INFORMATIQUE STRATEGIQUE ET L ORIENTE OBJET 3 1 L Orient Objet Formulation L orient Objet se pr sente donc comme un processus de conceptualisation du monde r el qui se veut dans un premier stade de l laboration ind pendant de tout formalisme informatique et notamment des langages de programmation C est pourquoi le mod le Objet ne prend en consid ration l impl mentation qu
12. en compte dans le mod le Ces formes g om triques consid r es elles m mes comme des objets avec leurs attributs leurs classes sont organis es par page et portent en elles les m thodes qu un v nement externe va d clencher La simulation de la production de la paire de lunettes peut tre r alis e avec deux ellipses deux lignes bris es et deux arcs de cercles le compilateur doit n cessairement contenir ces formes g om triques La CAO et la production de service Cas de la production de film L animation assist e par ordinateur se vulgarise de plus en plus Les syst mes d animation par ordinateur permettent la production de films ou de bandes vid o de haute qualit Ils permettent de cr er des s quences d images qui lorsqu elles sont pr sent es les unes la suite des autres donnent l illusion du mouvement OSCAR objet Oriented SC ne animatoR ou syst me orient objet d animation de sc nes est un syst me d animation en 3 D trois dimensions utilisant le paradigme Objet Ev nement et l ensemble des techniques de l orient objet pour les applications industrielles OSCAR fait intervenir trois personnages cl s Le producteur le sc nariste et le metteur en sc ne Mais l esprit marketing demeure pr sent dans la mod lisation du syst me Le sc nariste travaille en collaboration avec le client pour d finir ou d signer les acteurs ceux ci peuvent tre des objets non anim s les r les les dialogues et
13. et technologies de l information et des syst mes Le domaine spatial utilise la mod lisation g om trique du syst me Les instruments du syst me spatial satellites lanceur station orbitale etc sont des objets auxquels sont associ es des propri t s physiques et une volumineuse information p riph rique Stock s dans des fichiers d entr es ils sont accessibles aux experts qui les exploitent chacun dans son domaine 3 5 L orient objet et la Conception Assist e par Ordinateur La CAO L orient objet s impose comme technique de mod lisation de probl mes dont les flux informationnels sont volumineux et complexes images sons donn es chiffr es etc l exemple des bases de donn es g ographiques Il s impose galement comme technique de simulation de ph nom nes qui ne reposent sur aucune donn e chiffr e et o la d cision est le plus souvent non structur e C est pourquoi il a investi totalement les cr neaux de la CAO et de la FAO La CAO et la production de biens mat riels La production d un bien mat riel selon les nouveaux principes de la production orient e marketing consiste demander au client de sp cifier la fonction d sir e d un produit L industriel ou le fabricant doit d finir sous forme d un mod le le produit correspondant Par exemple un client peut d sirer un type de lunettes dont il a une id e assez pr cise mais certains d tails de la fabrication lui chappent L industriel dresse al
14. fit de produits adapt s taill s la mesure de ses propres d sirs Il d couvrit d abord les services associ s aux produits mat riels ensuite les services tout court et les distractions c est dire le futile propre aux soci t s d abondance 1 3 Du marketing de service l entreprise du 3 me type Au moment o la culture et la mentalit de l industrialisme triomphant du d but du si cle p n traient comme un ouragan de nouveaut et de snobisme dans les pays du Tiers Monde et les pays planifi s le futile imposait au manageur de l entreprise occidentale une nouvelle approche du march le marketing de service Dans la production de service le client est au centre du processus Il est consommateur et producteur de service Un processus de production de service ou servuction d finit trois types de relations producteur consommateur ler type une personne 1 productrice de service est en relation avec une personne 2 client Le b n ficiaire intervient en amont pour aider la production Il interagit sur la conception et ventuellement sur la production de service Son intervention est surtout d ordre informationnel la personne 1 fait des suggestions la personne 2 et collecte les donn es n cessaires la production du service 2 me type une personne 1 livre un produit mat riel A accompagn d un service la personne 2 Dans ce cas le b n ficiaire n a rien voir avec le produit il est par contre co p
15. iture et la classe Constructeur e L v nement un v nement est quelque chose qui se produit un moment donn dans le temps Exemple sonnerie du t l phone d part d un train un accident de voiture un accord commercial entre deux entreprises une rupture diplomatique entre deux tats etc Un v nement pointe sur une m thode sp cifique appartenant une instance d objets L v nement g n r par l utilisateur un stimuli externe d clenche la mise en uvre d une m thode d une proc dure pr alablement d finie Exemple 3 3 Les langages orient s objets Une conception orient e objet est impl ment e avec un langage orient objet qui prend en compte les objets les associations d objets les op rations le polymorphisme et l h ritage Les principaux langages sont eSmalltalk d velopp chez Xerox au Parc Polo Alto Research Center Smalltalk est un langage et un environnement de d veloppement incorporant certaines fonctions d un syst me d exploitation Smalltalk qui dispose d une biblioth que de classes d objets tr s fournie permet un d veloppement interactif eLe C est un langage hybride tenant du langage C il utilise des entit s donn es et des entit s objets D veloppement par Bjarne Stroustrup dans le laboratoire AT amp T de Bell C ne contient pas de biblioth que de classe l inverse de smalltalk et ne donne pas de r gles d organisation de biblioth ques Par contre il contient des pr
16. l s les donn es externes et les temps de r ponses eLa prise de d cision se fait la base d une association de donn es internes li es l activit de l entreprise et de donn es externes Les donn es externes sont fournies par le client lui m me par les tudes sur son comportement sur le march et sur la concurrence Ces donn es sont al atoires h t rog nes et le plus souvent impr visibles Leur collecte se fait le plus souvent par interviews par sondages ou par tudes statistiques et sert alimenter une base de donn es orient e vers l innovation et la simulation des produits la simulation se fait parfois en pr sence du client et la d cision en temps r el Ces bases de donn es offrent un avantage concurrentiel certain par exemple les agences immobili res qui disposent d une base de donn es actualis es peuvent comparer les biens et fixer les prix de fa on pr cise ce qui leur donne une certaine sup riorit informationnelle sur les concurrents eLe temps de r ponse temps r el est le facteur du plus fort poids dans la d cision en Marketing de services En effet le caract re p rissable des services signifie qu il est d autant plus important d obtenir des informations en temps r el exacts et fiables Contrairement aux biens standardis s produits en s rie les services lectroniques tels ceux d une banque par exemple ne se mesurent pas en conomie d chelle ni en biens corporels Les r sulta
17. m nes informationnels une pr gnance des nouveaux cadres th oriques qu offre la vision globaliste ou approche syst mique en remplacement de la logique cart sienne s rieusement branl e par la difficult des nouveaux probl mes qui se posent au manageur en particulier et l humanit enti re en g n ral La logique cart sienne consid re que tout ce qui existe peut tre consid r comme intelligible c est dire accessible la raison humaine pour peu qu on lui fasse confiance et qu on y croit L intelligibilit des choses doit par cons quent proc der d une d marche rationnelle Cette n cessit de principe fut l origine de la m thode rationnelle qui s est transmise sous forme d un legs culturel de g n ration en g n ration de sorte que m me dans les soci t s o elle a vu le jour tr s peu se rappellent la gen se et les r gles pour bien conduire sa raison nonc es par R Descartes en 1637 dans le discours de la m thode sous forme de quatre pr ceptes 1 Ne jamais recevoir aucune chose pour vraie que je ne la connusse videmment tre telle 2 Diviser chacune des difficult s que j examinerai en autant de parcelles qu il se pourrait et qu il serait requis pour mieux les r soudre r gle de l analyse 3 Conduire par ordre mes pens es en commen ant par les objets les plus simples et les plus ais s conna tre pour monter peu peu comme par degr jusqu la connaissance des plus compos e et
18. mmateurs L int r t port aux consommateurs dans l optique Marketing introduit le besoin comme nouvelle constante du paradigme qui devient de ce fait Besoin Production Distribution Une entreprise travaille dans l optique Marketing chaque fois qu elle produit en vue de satisfaire les besoins des consommateurs Ce nouveau paradigme a induit une compl te red finition de l entreprise aussi bien du point de vue de son organisation que de son activit et de ses missions Red finition organisationnelle L approche Marketing part du client pour qui on labore une offre destin e le satisfaire Ce principe de base se traduit dans le nouvel organigramme par une cellule de recherche qui constitue le bien organique entre la direction g n rale et le reste de l entreprise La cellule recherche qui existait au niveau du d partement de production s int ressait davantage au produit la nouvelle cellule est orient e vers le comportement du consommateur qui est d fini partir de sa culture sa classe sociale ses motivations son aptitude et sa personnalit Entre les d partements production et finance s intercale le d sormais inamovible D partement Marketing la nouvelle pine dorsale de 1 entreprise Red finition de l activit Le Marketing se veut tout d abord un tat d esprit trel3 l coute constante des besoins des clients et produire ce qu on peut vendre et non vendre ce qu on peut produire ensuite u
19. ne d marche logique analyser d cider mettre en uvre contr ler qui utilise un ensemble de techniques tudes de march segmentations tudes quantitatives etc Le Marketingl est si fondamental qu on ne saurait le regarder comme une fonction s par e Il s identifie l ensemble de l entreprise consid r e du point de vue de son aboutissement final c est dire le client C est le client et non l entrepreneur qui d termine si l on a r ussi Le D partement Marketing qui d termine et commande la politique g n rale de l entreprise rassemble toutes les fonctions commerciales regroup es en deux grandes branches les fonctions d analyse qui regroupent les tudes commerciales et pr visions les tudes de march classification cat gorisation segmentation les tudes quantitatives et qualitatives le syst me d aide la d cision et l audit marketing les fonctions d action pour d finir la politique du produit 1 la politique des prix 2 la politique de distribution 3 la politique de communication publicit spots t l vis s messages radiophoniques 4 PLV publicit sur les lieux de vente la politique de distribution 5 l animation de la force de vente et de contr le de l action L activit de l entreprise profond ment modifi e par le nouveau paradigme est essentiellement orient e vers le march et l environnement c est dire vers l ext rieur
20. ns Harmonies po tiques Milly ou la terre natale R f rences Bibliographiques 1 OUVRAGES e Economie Gestion Sociologie Marketing et Sciences commerciales Charles goldfinger L utile et le futile l conomie de l immat riel Edition Odile Jacob septembre 1994 Sma l A t Hadj L entreprise face la mutation technologique Les ditions d organisations mai 1989 G rard Metaher Futur en tiques Les Editions ouvri res 1982 Anne May re Pour une conomie de l information Editions du CNRS Novembre 1990 Herbert Simon Administration et processus de d cision Paris Economica 1983 Herbert Simon Le nouveau management la d cision par l ordinateur Paris Economica 1980 Christiane Du Moulin Management des syst mes d information Editions d Organisations mars 1986 Bonami Le Grand et Boque Management des syst mes complexes Editions de Boeck 1993 Bruxelles Raymond Alain Thietart Le Management Presses universitaires de France 1980 W Jack Duncan Les grandes id es du management des classiques aux modernes ditions Mare Nostrum 1996 Philippe Mahrer ouvrage collectif sous la direction de Guide du Marketing Editions du seuil 1992 Sylvie Martin et Jean Pierre V drine Marketing les concepts cl s Editions Eyrolles 1992 Philip Kotler et Bernard Dubois Marketing et management Publi Unions Editions 1994 Pierre Eiglier et Eric Langeard Servuction le marketing de service Mc Graw Hill 1991 Le Moigne Les syst mes d information dans les
21. ntan ment Il faut donc l inciter La conclusion de la vente est devenue par cons quent une pr occupation aussi importante que la production 2 La concurrence et la bataille du march dans une conomie d abondance ont cr une obligation de comp tence et de comp titivit plus prononc e qui s est traduite par des investissements plus cons quents dans la recherche de l am lioration des produits existants ou la production de produits nouveaux Les c l bres initiales R amp D pour recherche et d veloppement sont devenues les encadr s les plus visibles dans les organigrammes de toute entreprise de production et de service La recherche s orienta d s lors de plus en plus vers le client en vue de d terminer et de satisfaire ses besoins Une nouvelle optique manag riale s ouvrit alors orient e exclusivement vers l tude et la connaissance des besoins du consommateur comme pr alable toute initiative de production et de vente La souverainet du consommateur est donc reconnue et pos e comme postulat de base Cette souverainet a cr un nouvel tat d esprit qui permis de d velopper une nouvelle technique pour appr hender les besoins des clients appel e la D marche Marketing 1 2 L option Marketing Le terme Marketing est apparu aux USA au d but du si cle Il est li Tout ice tout acte toute op ration accomplis au niveau de la production ou de distribution dans le but de satisfaire les besoins des conso
22. opri t s pour l h ritage Des pointeurs utilisent des structures disponibles et pointent vers chaque m thode disponible pour la classe 1 Mod lisation et conception orient e objet page 28 James RUMBAUGH et AL Editions Masson 1994 CLOS ou Common Lisp Object System est une extension de Common Lisp lui m me partie officielle de Lisp dont nous avons fait un bref expos pr c demment Lisp utilise les atomes et les listes qui sont des concepts proches des concepts objets et attributs DELPHI d velopp par Borland utilise Turbo Pascal pour l criture des proc dures Son module ReportSmith r alise la recommandation N 12 de CODASYL savoir l ind pendance de la base par rapport aux langages de programmation En effet ReportSmith permet des connexions diverses sources de donn es notamment aux bases de donn es sous DbaseS sous Paradox sous SQL et les bases de donn es sous PC Outre les langages qu on vient de d crire bri vement on peut rajouter G ni stone langage orient bases de donn es objets commercialis par Servio logic Ontos commercialis par Ontologic Corporation Orion Objective C DSM Eiffel Visual Basic etc 3 4 L orient Objet et quelques applications industrielles L a rospatiale est un domaine privil gi de l orient objet et des SGBDOO syst me de gestion des bases de donn es orient es objet Les bases de donn es orient es objet permettent une gestion efficace de la documentation l technique
23. organisations Paris P U F 1973 Le Moigne Le syst me de d cision dans les organisations Paris P U F 1974 Le Moigne La th orie du syst me g n ral Th orie de la mod lisation Paris P U F 1977 Mario Borillo nformatique pour les sciences de l homme Philosophie et langage Pierre Mardaga Editeur Bruxelles 1984 Bernard Lorimy L informatique mode d emploi Editions Fayard 1985 H l ne Desvals et Henri Dou La veille technologique l information scientifique technique et industrielle Dunod 1992 eInformatique Robotique Commande num rique T l matique T l communications Yves Lasfargue Vivre l informatique Editions d organisations 1984 J Lpeaucelle nformatique Vuibert 1986 Jean Claude Faure Bernard Lorho Michel Laudet Ren Malgoire Emploi des ordinateurs Bordas informatique 1971 Michel Bar s Serveurs de donn es et R seaux t l matiques Nouvelle formes de l information et de la communication techniques et documentation Editions Lavoisier 1988 Magali Orillard Gestion de l information et Objectifs multiples Editions du CNRS 1982 Robert A Mallet La m thode informatique Editions Herman Paris 1971 Galacsi nom collectif de H Briand J B Crampe C Ducateau Y Hebrail D Herni Aime J Kouloumjian R Sabatier Syst mes d information et de bases donn es Bordas informatique juin 1988 Rolland Hurtubise informatique et information les banques de donn es la conception des syst me
24. ors une liste des composants pour fabriquer le produit Il tablit une nomenclature des composants une NMC La NMC est une liste indent e de composants directs ou indirects qui constituent le produit final Le niveau d indentation d finit la profondeur de la hi rarchie et par cons quent la qualit du produit La nomenclature tait connue manuellement par les experts L approche automatique inverse la conception r alis e par le pass Elle emploie une base de donn es et extrait les r gles de conception pour d duire partir des sp cifications le choix des composants Une paire de lunettes est une association d objets Si l on consid re qu une paire de lunettes est association de deux objets la monture et les verres alors eL objet monture est d crit par une suite de propri t s eL objet verre auquel sont associ es galement des propri t s eChaque objet est d termin par un certain nombre d instances ex monture en verre monture plastique etc et des proc dures des m thodes sont effect es aux objets ex dessiner agrandir tirer monture placer verres etc Le diagramme d objets repr sentant la NMC est saisi l aide d un diteur graphique ou compilateur de diagramme objets qui prend en compte la mod lisation des objets primaires classes attributs associations Le compilateur de diagramme d objets contient l essentiel des formes g om triques qui permettent de r aliser le dessin des objets pris
25. parvenues aujourd hui un stade de perfectionnement tel que l homme lui m me demeure interdit devant ses performances un syst me expert ne vient il pas de battre Kasparov champion du monde des checs Les donn es symboles graphiques inertes combinaisons de bits fig s sont devenues pour contredire les propos du po te l des objets anim s Objets qui portent eux m mes les op rations qu ils doivent ex cuter m me si l v nement qui les produit reste un stimuli externe objets qui h ritent et capitalisent de l exp rience objets qui mutent et transmutent et qui reproduisent et simulent n importe quel ph nom ne du monde r el L informatique strat gique est orient e vers la d cision e elle offre une possibilit d accro tre et d am liorer la production d innover quand il s agit de production des services ou de gagner du temps quand il s agit de production de biens mat riels et surtout d tre constamment en situation de veille concurrentielle pour faire face aux opportunit s du march e Elle se pose galement comme une parade pour les ventualit s qu on ne peut pr voir gr ce aux donn es et aux connaissances capitalis es dans les normes d p ts que constituent les m moires des ordinateurs et gr ce la vitesse de transmissions des donn es dans les r seaux reliant divers points loign s du globe 1 Objets inanim s avez vous donc une me qui s attache notre me et la force d aimer Lamartine da
26. r E CODD en lui donnant une dimension plus proche du r el v cu La mod lisation orient e objet repose essentiellement sur les crit res suivants e L identit l objet est un concept repr sentant l abstraction d une chose ayant des limites physiques bien d termin es si l objet est un objet concret ou un sens pr cis si c est quelque chose d abstrait Exemple l objet concret Maison et l objet abstrait lecture e La classe c est une abstraction de l abstraction c est une construction de l esprit qui permet de regrouper les objets ayant les m mes attributs et sur lesquels on peut effectuer les m mes op rations ou qui peuvent avoir des relations communes avec d autres objets Exemple la classe des bureaux comprend les bureaux d acajou les bureaux de cylindre les bureaux de ch nes les bureaux Louis XVI etc e Les attributs d objet l attribut ou propri t de l objet permet une meilleure identification de l objet Exemple L objet Ordinateur est d fini par les attributs capacit vitesse mod le etc e La m thode et le polymorphisme Une op ration est une action ou une transformation qu un objet effectue ou subit Exemple afficher masquer ouvrir usiner embaucher etc Exemple de m thode soient deux objets nom ville et produit d finis par les propri t s suivantes e L h ritage l orient objet se distingue des mod les classiques par une nouvelle conception des objets savoir l h ritage Dans l objet
27. roducteur du service d accompagnement 1 Un service est une activit ou une prestation soumise l change essentiellement intangible et qui ne donne lieu aucun transfert de propri t 3 me type le b n ficiaire intervient au niveau de la conception du produit et du service C est l entreprise du 3 me type ou le march dans l atelier de production Dans les trois cas le b n ficiaire n est pas un client passif Il intervient dans la sp cification des services en tant que co producteur il intervient galement dans la r alisation des produits et des services 3 me cas dans le contr le et la performance Notons enfin que la production de service se d marque de la production des biens mat riels par une gestion non pas de la quantit produire mais des flux de la client le Les services imposent une gestion quantitative et temporelle des clients qui consiste d terminer les cycles d affluences pointes monotonies et creux Le principe de base de cette gestion consiste les taler dans la journ e dans le mois ou dans l ann e exemple gestion des affluences dans les restaurants les guichets de banques les GAB la r servation dans les trains les avions etc 2 LA PENSEE PHILOSOPHIQUE 2 1 De Descartes Simon ou l approche syst mique L identification pr alable des besoins leur conception et leur mise en uvre ont induit un r ajustement m thodologique quant la saisie et la compr hension des ph no
28. s d information Jes Editions d organisation Paris 1976 Joseph Orlicky le syst me informatique de l entreprise comment le concevoir le d velopper et le diriger avec succ s Editions Hommes et Techniques 1971 L Farreny Les syst mes experts Principes et exemples Cepadues Editons Toulouse 1989 Guy Pujolle 7 communications et R seaux Eyrolles 1992 Guy Pujolle et M Schawartz R seaux locaux informatiques Eyrolles 1992 J L Laur re intelligence artificielle r solution de probl mes par l homme et la machine Editions Eyrolles 1987 T W Olle J hagelstein J G Macdonald C Rolland H G Sol F J M van Assche A A Verrijn Sfuart m thodologie pour les syst mes d information Guide de r f rence et d valuation Afcet IFIP Dunod 1990 D Nanci B Epinasse B Cohen H Heckenroth 1ng ni rie des syst mes d information avec Merise Sybex 3 me trimestre 1994 James Rumbaugh et Al Mod lisation et conception orient e objet masson Paris et Prentice Hall London 1995 REVUES ET ARTICLES Logiciels int gr s des outils pour le gestionnaire par Daniel Fos et Jean Michel Hamelin Ressource informatique 1984 R seaux une strat gie d utilisation la centrale de communication au Cr dit Lyonnais Ressources informatique N 10 1985 Syst me d information et r gulation symbolique Par Anne Marie Nicot Personnel N 346 Novembre d cembre 1993 Les nouveaux mod les du travail par Michel Paysant Futuri
29. t la criminalit juv nile le d ficit de la s curit sociale la valse stup fiante des cours des mati res premi res l asservissement du pouvoir judiciaire au pouvoir politique H Simon voquant les probl mes de d cisions dans les organisations remarque que Toute division du travail entre des sous syst mes de d cisions cr e des effets externes dus l ignorance de relations d interd pendances qui existent entre ceux ci L objectif est de trouver une factorisation qui minimise ces effets externes et rend possible par cons quent une d centralisation maximale de la d cision finale aux sous syst mes Le cart sianisme est d sormais d sign sous le vocable de r ductionnisme auquel lui est oppos un nouveau discours de la m thode le globalisme le syst mique ou encore le holitisme 1 Le Moigne La th orie du syst me g n ral page 8 2 Herbert Simon Administration et processus de d cision Paris Economica 1980 La nouvelle th orie qui se dit R volution syst mique se veut pour amortir les chocs psycho sociologiques non pas un reniement mais un ajustement et un d passement de ancien discours R L AckoffO Aujourd hui il ne s agit plus de diviser les probl mes expliquer en parties plus simples mais plut t les consid rer comme l ments d un plus grand ensemble un environnement L intelligence de cet environnement est la condition de la connaissance du probl me r sou
30. traction les syst mes strat giques De tels syst mes ne modifient pas les choix strat giques fondamentaux de l organisation mais facilitent la mise en uvre des d cisions tous les niveaux ce qui am liore les r sultats strat giques de l ensemble Un syst me strat gique repose sur une technologie performante des ordinateurs sur les r seaux de t l communications et une autre mani re de penser d organiser et de traiter l information qui rel ve d une nouvelle approche des probl mes informationnels l orient Objets lui m me d coulant d un principe philosophique savoir l approche syst mique ou le globalisme Conclusion L informatique strat gique se d finit comme un support au Management strat gique et au Marketing Elle est par cons quent un pr alable toute activit que celle ci soit une production de biens mat riels une production de service ou une activit quelconque En effet les technologies de l information et des t l communications mettent au service de l homme la vitesse de calcul et la capacit de stockage des ordinateurs la puissance de distribution des r seaux de t l communications et une logique en mesure de r soudre la quasi totalit des probl mes conomiques ou autres qui se posent aux manageurs et aux d cideurs Cette logique en constante volution repr sente la synergie d une somme de logiques humaines d pos es dans la m moire des ordinateurs
31. ts doivent tre instantan s et ind pendants des distances et des lieux g ographiques Les unit s de mesure conventionnelles que sont le volume et l espace ne sont pas vraiment adapt es dans une conomie de services seul le temps de r ponse importe dans la d cision strat gique Exemple pour une compagnie a rienne qui propose des tarifs r duits sur certains itin raires la rapidit de l information et la pr cision du contenu sont les atouts de base de la strat gie marketing eLe facteur temps s applique aussi au secteur industriel Une compagnie p troli re capable de communiquer directement les prix aux revendeurs en fonction des fluctuations en cours r duira l cart entre la fixation des prix au si ge et celui qui se pratique la pompe un syst me traditionnel aura oblig le si ge transmettre l information aux bureaux r gionaux qui l auraient eux m mes communiqu e aux d taillants Les progr s des technologies de l information capacit de stockage vitesse de calcul digitalisation des communications ont fait que l ordinateur et les t l communications ne sont plus des outils de traitement et de distribution de l information au niveau op rationnel mais un m canisme complet capable de contribuer la strat gie de l entreprise Les syst mes informatiques destin s conf rer une sup riorit concurrentielle l organisation sont appel s syst mes informatiques strat giques ou par con
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