Systèmes de surveillance de la fièvre jaune en Afrique : rôle
Contents
1. de sant et le laboratoire de r f rence d un chantillon de sang d pos sur un papier buvard et transmis par voie postale Figure 3 Ce syst me se surajoute au recueil national des donn es pi d miologiques Bri vement le test enzymatique de d tection des IgM sp ci fiques est r alis apr s lution du sang en tampon PBS Tween lait pendant 12 h Cent micro litre d chantillon sont ensuite repris quivalent 10 pl de s rum et test s suivant la m me proc dure que le s rum 8 La sp cificit et la sensibilit des tests s rum versus buvard sont identiques au laboratoire sen sibilit 96 8 83 3 99 9 sp cificit L avantage principal du proc d sur confetti est l absence de cha ne du froid expliquant son faible co t cependant la confir mation virologique du cas est diff r e L utilisation d un syst me de surveillance souple avec r ponse rapide directe au centre de sant demandeur a permis une adh sion franche des personnels de sant Parall lement une retro information est adress e aux structures sanitaires Une valuation de ce mode de surveillance est en cours Le succ s de la lutte contre la fi vre jaune en Afrique est d pendant de la mise en uvre d une strat pie globale de pr vention au niveau de l ensemble des tats concern s La mise en place des laboratoires nationaux aptes confirmer des cas sus pects est la premi re tape de cette strat gie de surveillan2. d lais prolong s entre la recon naissance 8 posteriori du premier cas et la d claration de P pi d mie De plus selon les tats peuvent se surajouter des difficult s mat rielles ou des v nements sociaux Aussi Peffica cit de la surveillance de la fi vre jaune d pend en grande partie de la mise en place de syst mes de d tection et de confirmation souples simples d utilisation et peu on reux Pour satisfaire ces crit res le syst me de surveillance doit utiliser une d finition de cas d utilisation ais e un moyen pra tique de transmission des chantillons un test biologique de confirmation diagnostique rapide et fiable Le diagnostic diff rentiel avec les autres pathologies infectieuses f briles et ou h morragiques n cessite le recours un test biologique de confirmation Le test de d tection des imm noglobulines anti amariles par immunocapture s est r v l le test le plus simple pratique fiable 6 Sa sp cificit assure une diff rentiation avec les autres infections flavivirus Les 1gM sont pr sentes d s le cinqui me Fig2 Nombre annuel de souches de virus amaril isol es K dougou 7 et les pid mies de fi vre jaune Afrique de l Ouest Nombre de souche B nin de S n gal ou 200 S n gal Nigeria Ghana Cameroun m l ib ria 150 Mali Nigeria Ghana 100 Gambie Burkina Faso RCI Ghana 50 Ann e 77 78 79 80 81 B2 83 84 8
3. signes h morragiques cutan s muqueux fiches de renseignements ou des saignements timbr es syndrome infectieux r sistant aux antimalariques regroupement de cas similaires ou mortalit lev e inexpliqu e 1 Buvard 3 D p t 5 Explications au malade Institut Pasteur de Dakar 36 avenue Pasteur BP 220 Dakar Mode d emploi d sinfecter un doigt avec de alcool laisser s cher 30 secondes n Piquer avec un vaccinostyle ou autre mat riel D poser des gouttes de sang au centre du papier buvard a DEPOSER SUFFISAMMENT DE SANG POUR IMPREGNER LES DEUX FACES Laisser s cher 5 minutes environ METTRE LE NUMERO DE REGISTRE SUR LE BUVARD ET SUR LA FICHE Mettre dans l enveloppe la fiche et le buvard s Exp dier dans la journ e par voie postale 54 Internationat Seminar on Yellow Fever in Africa Dakar Senegal June 25th 27th 1998 J Thonnon amp ul Bibliographie 1 Robertson SE Hull BP Tomori O Bale O Leduc JW amp Esteves K 1996 Yellow fever a decade of reemergence JAMA 276 1157 1161 2 Cornet M Yan amp Coz 1977 Place de l homme dans les cycles pid miologiques de la fi vre jaune en Afrique de l Ouest Medecine Tropicale 37 265 268 3 Digoutte J P Calvo Wilson M Mondo M Tracre Lamizana M amp Adam F 1992 Continuous cell lines and immune ascitic Huid pools in arbovirus detection Research in Virology 143 417 422 4 Traore Lamizan
4. une amplifi cation de ce cycle sauvage doit inciter mettre en place ou renforcer les mesures de d tection de cas et am liorer la pro tection vaccinale des zones rurales afin de prot ger les agglo m rations urbaines g n ralement infest es d Aedes aegypti Les syst mes de d tection de cas La fi vre jaune est une infection virale h morragique trans mise par les moustiques du genre Aedes La protection vaccina le actuelle contre la fi vre jaune de plupart des pays africains est insuffisante Aussi avant d atteindre un taux d immunit pro tecteur de l ensemble des populations un syst me de contr le Fig 1 Nombre annuel de souches de virus amaril isol es K dougou et les pid mies de fi vre jaune en S n galo Gambie 1977 1997 Nombre de souche de FJ S n gal 128 200 S n gal 110 150 100 Gambie 50 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 S minaire International sur la Fi vre Jaune en Afrique Dakar S n gal 25 27 juin 1998 J Thonnon amp al Session 2 Epidemiological and entomological surveillance of yellow fever Fig 3 Mod le de fiche utilis e pour la surveillance de la fi vre jaune au S n gal proc d du confetti Fiche technique Moyens disposition D finition de cas m papier buvard m ict re f brile gt 38 datant de moins de 15 jours vaccinostyles associ s des
5. 5 86 87 BB 89 90 91 92 93 94 95 96 97 un Session 2 Surveillance pid miologique et entomologique de la fi vre jaune de d finir un protocole minimum de surveillance compatible avec des imp ratifs conomiques Le protocole actuel comprend 3 missions de capture par an au d but juillet et fin octobre novembre de 18 saison des pluies partir des lots monosp cifques de moustiques conserv s en azote liquide une tentative rapide d isolement du virus de la fi vre jaune est r alis e sur un syst me sensible aux souches sauvages du virus amaril lign e continue de cellules de moustiques AP61 3 La figure 1 montre une relation entre les amplifications du cycle sylvatique et les pid mies de fi vre jaune pour les r gions limitrophes de la Sen palo Gambie La circulation sauvage est la condition premi re et n cessaire au d clenchement d une pid mie fi vre jaune en zone d mergence 4 5 L extrapolation de ces donn es l ensemble du massif forestier Ouest Africain semble acceptable figure 2 Cependant une confirmation par des suivis entomologiques semblables dans d autres pays serait souhaitable De plus Panalyse mol culaire des souches sauvages puis pid miques de virus de la fi vre jaune circulant dans la m me r gion topotypes soutiendra cette hypoth se Le suivi entomologique longitudinal appara t comme une alerte pr co ce en amont du risque amaril La reconnaissance d
6. Pole Don Av Session 2 Epidemiological and entomological surveillance of yellow fever Syst mes de surveillance de la fi vre jaune en Afrique r le des centres OMS et place de la surveillance entomologique Surveillance systems for yellow fever in Africa the role of WHO and importance of entomological surveillance J Thonnon 13 Fontenille 7 WHO Collaborating Centers or by default designated national laboratories intervene at two levels in the surveillance of yellow fever 1 upstream through knowledge and analysis of risk factors linked to vectors populations including m collection of entomological data surveillance of the sylvatic cycle K dongou Senegal w measuring the risk of an outhreak in urban areas quantity of larvae of Aedes aegypti m measuring the natural immunity to yellow fever among human populatuions developing and reflecting on the capacity to respond at a national level and a advising at the national level on strategies to control yellow fever and 2 downstream by furnishing an adapted rapid response for the diagnosis of suspected cases of yellow fever including m detecting of specific through immunocapture following up with virological or molecular RT PCR confirmation w making available transportation and techniques of appropriate preparation of laboratory samples w accepting some of the expenses linked to epidemics a
7. a M Fontenille D Zeller H et al 1996 Surveillance for yellow fever virus in Eastern Senegal during 1993 Journal of Medical Entomology 133 760 765 5 Fontenille D Diallo M Mondo M Ndiaye M amp Thonnon j 1997 First evidence of natural transmission of yellow fever virus in Aedes aegypti its epidemic vector Transactions of the Royal Society of Tropical Medicine and Hygiene 91 533 535 4 Lhuillier amp Sarthou JL 1983 Int r t des IgM antiamariles dans le diagnostic et la surveillance pid miologique de la fi vre jaune Annales de Virologie de l institut Pasteur 1341 349 359 6 Thonnon J Fontenille D Tall et al 1998 Remergence of Yellow Lever in Senegal in 1995 American Journal of Tropical Medicine and Hygiene 59 1 108 114 7 WHO 1986 Prevention and control of Yellow Fever in Africa ed WHO Geneva 94 p 55 100 88 5 98 7 S minaire International sur la Fi vre Jaune en Afrique Dakar S n gal 25 27 juin 1998 lt 3653 07 2 Surveillance pid miologique et entomologique de la fi vre jaune jour de l infection L OMS tend g n raliser sa r alisation dans la plupart des tats africains Un programme de formation et de renforcement de la capacit des laboratoires est en cours S n gal suite la survenue des r centes pid mies de fi vre jaune a t mise en place en 1997 une d tection active des cas 7 Elle repose sur une transmission directe entre 165 centres
8. ce Donner aux agents de sant les moyens mat riels et la forma tion ad quats pour poursuivre cette surveillance est un autre d fi S MINAIRE INTERNATIONAL SUR LA FI VRE JAUNE EN AFRIQUE INTERNATIONAL SEMINAR ON YELLOW FEVER IN AFRICA DAKAR S N GAL 25 27 JUIN 1998 COLLECTION FONDATION MARCEL
9. daptating of the surveillance system based on a case definition Yellow fever surveillance must be incorportated into the national system of detection and declaration of infectious diseases but oning to its unique epidemiological aspects which includes the possibility of vaccination a rapid and adapted response means being prepared mise disposition des moyens techniques de transport et de conditionnement des pr l vements conseil au niveau de la strat gie nationale de lutte contre la fi vre jaune a En aval en fournissant une r ponse adapt e et rapide pour le diagnostic des cas suspects de fi vre jaune par 18 d tection des IgM sp cifiques par immunocapture compl t e par une confirmation virologique ou mol culai En Afrique la fi vre jaune a connu une recrudescence dra matique durant la derni re d cennie 200 000 cas estim s par POMS dont la majorit n est pas d clar e 1 La surveillance de la fi vre jaune doit s int grer dans le syst me national de d tec tion et d claration des maladies infectieuses mais elle n cessite de par ses particularit s pid miologiques dont la possibilit vaccinale une r ponse rapide et adapt e donc pr par e re RT PCR et par une participation la prise en charge de l pid mie Ce document analyse plus sp cifiquement les informations et les extrapolations possibles partir de la surveillance ento mologique du cycle sylvatique du virus de la
10. fi vre jaune telle qu elle est r alis e sur le site de K dougou au S n gal oriental De plus le d pistage actif des cas suspects et leur confirmation rapide par le laboratoire au moyen d une technique sur confetti sont aussi d velopp s La surveillance entomologique le mod le K dougou s agit d un mod le unique de suivi longitudinal sur une p riode de plus de 20 ans de diff rents sites de capture des vec teurs sauvages zone d mergence du virus de la fi vre jaune 2 Les premiers travaux ont permis la collecte et la d termina tion des esp ces sauvages de moustiques du genre Aedes et le recueil des informations m t orologiques Puis il a t possible International Seminar on Yellow Fever in Africa Dakar Senegal June 25th 27th 1998 Fonds Documentaire ORSTOM 73 Trois facteurs principaux modulent la fr quence limpor tance des pid mies de fi vre jaune les amplifications du cycle sylvatique du virus l immunit collective des populations humaines et la faiblesse des syst mes de surveillance et de dia gnostic Les centres collaborateurs OMS ou d faut des laboratoires nationaux d sign s interviennent dans la surveillance de la fi vre jaune a En amont par la connaissance et l analyse des facteurs de risques li s aux vecteurs et aux populations recueil des donn es entomologiques surveillance du cycle sylvatique K dougou S n gal me
11. sure du risque d pid misation en zone urbaine indices latvaires d Aedes aegypti mesure de limmunit anti amarile des populations humaines d veloppement et entretien d une capacit de r ponse au niveau national adaptation du syst me de surveillance AT NES QE Laboratoire d arbovirologie I Institut bad Dakar S n gal 2 1 ons ORSTOM de de m dicale Institut Pasteur Dakar S n gal Cote J Thonnon al de la fi vre jaune bas sur une d tection active des cas est mettre en place dans les pays de la zone d end mie Diverses solutions ont t propos es et test es Le mod le le plus souvent retenu propose une inclusion de la surveillance amarile dans les activit s de veille pid miologique des circons criptions administratives m dicales Les diff rentes tapes sont au niveau du centre de sant la d tection du cas suspect le report au niveau de la circonscription m dicale L analyse des donn es et les investigations compl mentaires rel vent du dis trict m dical ainsi que la r ponse ventuelle Ce sch ma clas sique se heurte rapidement des difficult s li es la lenteur de transmission et d analyse des donn es et la n cessit de moti ver sur une longue p riode les personnels de sant pour la d tection d une infection s vissant sur un mode pid mique Ces contraintes expliquent les
Download Pdf Manuals
Related Search