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Doc FNDAE HS13_5_11_04 - Les Portes de l`Ile-de

1. 47 2 1 2 4 2 Les modalit s techniques du contr le d assainissement non collectif des habitations individuelles une m thodologie pr cise donn e par les agences de l eau et le Minist re de l Ecologie et du D veloppement Durable 48 2 1 2 5 Les r gles de l art pour l entretien pas de normalisation formelle mais un encadrement fort par les professionnels du b timent 90 2 1 2 5 1 Les r gles de l art propos es par le Centre Scientifique et Technique du B timent esse 50 2 1 2 5 2 Une d marche pr cise propos es par les professionnels du b timent en coordination avec la direction de l eau et l Agence de l eau Seine Normandie 50 5 2 1 2 6 Les r gles de l art pour l laboration du r glement du Service Public d Assainissement Non Collectif restent d finir 92 2 2 Textes relatifs l limination des mati res de vidange 52 2 2 1 R glementation sanitaire et r glementation de l environnement silence chec et relance 52 2 2 1 1 La circulaire du 26 octobre 1972 premier texte labor relatif aux mati res de
2. 48 Une synth se des diff rents textes r glementaires nous permet de proposer un organigramme pour la planification des diff rentes tapes des contr les devant tre exerc e par les collectivit s locales cf Graphique n 5 Nota Un Permis de Construire doit tre refus lorsque la fili re pr vue par le p titionnaire ne correspond pas au type de fili re prescrit dans un document d urbanisme ou ne peut tre techniquement r alis en raison de la configuration des lieux article L 412 3 et R 421 2 du Code de l urbanisme r ponse la question Ecrite n 39589 du 27 12 1999 2 1 2 4 2 Les modalit s techniques du contr le d assainissement non collectif des habitations individuelles une m thodologie pr cise donn e par les agences de l eau et le Minist re de l Ecologie et du D veloppement Durable Le num ro 86 des Etudes sur l eau dit en juillet 2002 par les agences de l eau et la Direction de l Eau du MEDD a pour objet les modalit s techniques du contr le d assainissement non collectif des habitations individuelles Ce guide vise fournir un sch ma de contr le le plus d taill possible aux agents des services de contr le de l assainissement non collectif pour l exercice de leur mission Ce guide distingue trois niveaux de contr le 1 Pour les dispositifs neufs et r habilit s e Le contr le de conception et d implantation Il vise valider l adaptation de la fili re d assainissement proj
3. De plus il fixe des exigences minimales en mati re de conception des ouvrages tampons herm tiques regards ne permettant pas la stagnation des eaux Il interdit l usage de drains agricoles trop souples comme canalisation d pandage et lui substitue l utilisation de tuyaux comportement rigide perc s d orifices d termin s Une certaine qualit des granulats utiliser est exig e pour tous les types de fili res faisant appel un milieu granulaire reconstitu filtres sable Les granulats utilis s pour la r partition des effluents graviers et sables doivent tre lav s et stables l eau Cette derni re exigence interdit l emploi de mat riaux issus de la roche calcaire Un fuseau granulom trique fixe les caract ristiques du mat riau sableux 2 1 2 3 3 La conception des fili res 46 Un guide pour le choix des fili res est annex au DTU 64 1 Il reste indicatif sans valeur contractuelle Il d veloppe tous les crit res de choix en fonction des caract ristiques d un site ainsi que les l ments relatifs au dimensionnement en fonction de l importance de l habitation desservie Nota Le filtre sable horizontal est prescrit par la r glementation Cependant il n a pas t retenu par le DTU 64 1 norme XP P 16 603 compte tenu de difficult s de mise en uvre et de la sensibilit des performances d puration aux variations hydrauliques 47 2 1 2 4 Les r gles de lart pour le contr
4. d finit les modalit s du contr le technique exerc par les communes sur les syst mes d assainissement non collectif Un autre fixe les prescriptions techniques applicables aux syst mes d assainissement non collectif DA L arr t du 6 mai 1996 fixant les modalit s du contr le technique exerc par les communes sur les syst mes d assainissement non collectif pr cise en son article 2 que le contr le technique exerc par la commune sur les syst mes d assainissement non collectif comprend 1 La v rification technique de la conception de l implantation et de la bonne ex cution des ouvrages Pour les installations nouvelles ou r habilit es cette derni re v rification peut tre effectu e avant remblaiement 2 La v rification p riodique de leur bon fonctionnement qui porte au moins sur les points suivants v rification du bon tat des ouvrages de leur ventilation et de leur accessibilit v rification du bon coulement des effluents jusqu au dispositif d puration v rification de l accumulation normale des boues l int rieur de la fosse toutes eaux Dans le cas d un rejet en milieu hydraulique superficiel un contr le de la qualit des rejets peut tre effectu Des contr les occasionnels peuvent en outre tre effectu s en cas de nuisances constat es dans le voisinage odeurs rejets anormaux 3 Dans le cas o la commune n a pas d cid la prise en charge de leur entretien la v rifi
5. le des dispositifs d assainissement 2 1 2 4 1 La planification des diff rentes tapes des contr les devant tre exerc e par les collectivit s locales Graphique n 5 Contr le exerc par le service public d assainissement non collectif d apr s Agence de L eau Rh ne M diterran e Corse Conseil G n ral Doubs Mission Interservices de l Eau f vrier 1998 Contr le de r alisation Installation nouvelle suite un R habilitation d p t de permis de construire Production par le propri taire d un projet de construction d une installation d assainissement non collectif V rification technique de la conception et de l implantation x Refus du permis de construire en cas de projet non conforme V rification technique de la conception et de l implantation Refus du projet de r habilitation en cas de projet non conforme Contr le ponctuel Suite des nuisances constat es Bon tat des ouvrages Ventilation correcte Accessibilit Bon coulement des effluents jusqu au dispositif d infiltration Accumulation normale des boues dans la fosse toutes eaux Contr le de la qualit des rejets en milieu hydraulique superficiel le cas ch ant facultatif LULL Si la commune ne prend pas en charge l entretien V rification de la r alisation p riodique des vidanges V rification p riodique de l entretien des dispositifs de d graissage
6. puration L augmentation de la fiabilit des dispositifs d assainissement non collectif n influe en rien sur ces taux Aussi risque t on de ne voir aucun programme d assainissement mis par une agglom ration produisant une charge de pollution organique sup rieure 120 kilogrammes par jour soit seulement 2 000 quivalents habitants s int resser au contr le et la gestion de ce type d assainissement Cela parait d autant plus regrettable que n gliger a priori l assainissement non collectif dans les agglom rations produisant une charge de pollution organique sup rieure seulement 2 000 quivalents habitantsi n est pas justifi dans tous les cas Lors d une enqu te sur l assainissement individuel en Ile de France il a t constat que m me certaines grandes villes de la petite couronne ex Vitry sur Seine pr sentaient encore la fin des ann es 90 pour diverses raisons historiques ou de conformation du relief une proportion non n gligeable de l ordre de 10 d habitations non raccord es au r seau collectif Berland 1996 Il est parfois object l argumentation d velopp e ci dessus que la collecte et le traitement des eaux us es domestiques n est pas facultatif pour les agglom rations de 2000 EH ou plus mais a t rendu obligatoire par les articles R 2224 11 R 2224 16 du CGCT des ch ances variables de 1998 2005 selon la taille de l agglom ration et la sensibilit du milieu r cepte
7. quels moyens de financement mettre en place pour la gestion collective de l assainissement individuel L autre grand sujet de pr occupation pour les lus locaux est relatif aux d penses de contr le des syst mes d assainissement non collectif Ce th me revient de mani re r currente depuis 1994 dans les questions crites au gouvernement cf annexe 2 Les points suivants sont abord s 1 La loi n 92 3 du 3 janvier 1992 sur l eau a pr vu la prise en charge par les communes des d penses de contr le des syst mes d assainissement non collectif Quelle est la port e de cette notion de d penses de contr le 2 Dans quelle mesure une commune ou un groupement de communes a le droit de r habiliter des ouvrages d assainissement individuel en domaine priv Si cela est possible la commune peut elle garder la propri t de ces dispositifs et les mettre la disposition des particuliers 3 Si les communes ou groupements de communes sont autoris s effectuer ces travaux sur domaine priv e Peuvent elles b n ficier des aides financi res obtenues dans le cadre d un contrat pluriannuel de la part des partenaires habituels Etat d partement r gion agence de l eau e Peuvent elles r cup rer la TVA correspondant au montant de ces op rations et prendre en compte l amortissement technique de ces ouvrages dans le cadre de leur budget annexe d assainissement 4 Les d penses relatives aux tudes
8. s les proc dures d enqu te publique ne suscitant encore que de tr s rares participations Le dernier aspect du guide relatif l assainissement non collectif abord concerne la d marche suivre pour r aliser la d limitation des zones collectif non collectif La direction de l eau pr cise que le zonage doit tre tudi sur la partie urbanis e et urbanisable de la commune ou du groupement de communes d o une coh rence n cessaire avec les documents d urbanisme s ils existent et une r flexion commune avec la planification urbaine En mati re d assainissement collectif pour des raisons de choix techniques et de gestion comme en mati re d assainissement autonome une d marche intercommunale doit tre recherch e L tude de zonage d bute par une tude de l existant en particulier les zones d assainissement autonome et collectif existantes qui donnent satisfaction du point de vue du fonctionnement L tude doit donc essentiellement aboutir la d termination des zones assainir ult rieurement ou des zones urbanis es dans lesquelles l assainissement pose probl me Le premier crit re sera en g n ral la densit de la population et la typologie de l habitat L aptitude du sol et du sous sol l assainissement non collectif b dologie hydrologie hydrographie n interviendra en g n ral qu en second crit re de mani re limiter les tudes co teuses et inutiles pour la commune D autres contraint
9. se de Doctorat de l Ecole Nationale des Ponts et Chauss es BERLAND J M 1994 Avant d tre une technique alternative l assainissement individuel a t le cas g n ral Cependant parler d assainissement individuel la fin du XIX ME si cle pour voquer les installations utilis es constitue un exc s de langage tant la fiabilit et l efficacit des dispositifs d assainissement individuel taient r duites voire inexistantes La normalisation et la politique d quipement collectif engendr es par le mouvement hygi niste vont tendre alors la suppression de ces installations La circulaire du 30 mai 1903 contient diff rents r glements mod les d application de la loi de 1902 relative la protection de la sant publique Le r glement applicable aux villes bourgs et agglom rations interdit les puits et puisards absorbants Art 49 et pr cise que les fosses d aisance doivent tre rigoureusement tanches Art 42 Il rend obligatoire le raccordement au r seau des habitations des rues desservies par des r seaux d gouts susceptibles de recevoir des mati res de vidange Le r glement applicable aux communes rurales est plus souple puisqu il stipule seulement que les cabinets et fosses d aisance doivent tre tablis une distance convenable des sources puits et citernes Art 28 v Une r glementation tr s s v re face des dispositifs risque La circulaire du 22 juin 1925 relative aux fos
10. t suivi d un arr t du 8 janvier 1998 qui pr cise les prescriptions techniques applicables cet pandage sur les sols agricoles Les techniques de traitement applicable aux mati res de vidange sont principalement les suivantes SNEA FNSA 2001 Elimination en station d puration __ Epandage direct ou apr s traitement 572 En cas d limination en station d puration les mati res de vidange sont stock es puis introduites progressivement en t te de la station dans les conditions suivantes SNEA FNSA 2001 La charge de la DBO admissible imputable aux mati res de vidange doit tre inf rieure la charge totale de DBO admissible sur la station Le rapport entre le d bit d introduction des mati res de vidange et celui de l effluent principal doit rester inf rieur 3 Ces conditions ont pour cons quence la r duction des possibilit s de d p ts des d chets certains jours et certaines heures en cas d absence de dispositifs de stockage provisoire sur la station C est ce niveau que se situe la principale difficult li e cette voie d limination En effet les stations d puration suffisamment importantes pour permettre l accueil de ces d chets sont rares en zone rurale Or c est bien l qu ils sont pour la plupart produits Par ailleurs lorsqu ils existent les am nagements n cessaires la r ception des mati res de vidange sont absents o encore le ma tre d
11. D une place de technique non fiable au rabais et provisoire celui ci doit voluer vers une place de technique part enti re Avant d analyser plus en d tail les textes d applications de la loi sur l eau du 3 janvier 1992 relatifs l assainissement non collectif il convient de noter que ces derniers ont eu pour origine le minist re de l environnement Or ce type de textes tait publi avant 1992 par le minist re de la sant II y a donc eu passation de relais entre les services du minist re de la sant Ces derniers se sont d sengag s du contr le des dispositifs d assainissement non collectif 2 1 1 4 La mise en place des textes relatifs l organisation du service d assainissement non collectif 2 1 1 4 1 Les proc dures de d finitions des zones d assainissement Le d cret n 94 469 du 3 juin 1994 relatif la collecte et au traitement des eaux us es mentionn es aux articles L 372 1 1 et L 372 3 du code des communes pr cise les proc dures de d finitions des zones d assainissement Zones d assainissement collectif et zones d assainissement non collectif doivent tre d limit es par les communes ou leurs groupements en application de l article 35 III de la loi du 3 janvier 1992 Il est pr cis que 1 peuvent tre plac es en zone d assainissement non collectif les parties du territoire d une commune dans lesquelles l installation d un r seau de collecte ne se justifie pas soit parce qu ell
12. Directeur du Service d Assistance Technique l Assainissement Autonome Conseil G n ral du Jura e Monsieur SAMBOURG Jean Serge Responsable Assainissement Communaut de Communes Artois Lys e Monsieur OUSTRIC Andr Charg d Etudes Centre d Etudes sur les R seaux de Transport et l Urbanisme e Madame THUAULT Maryline Charg e de Mission Minist re de l Agriculture de l Alimentation de la P che et des Affaires Rurales Direction G n rale de la for t et des affaires rurales Sous direction du soutien aux territoires et aux acteurs ruraux Bureau de l am nagement rural Qu ils soient remerci s pour leurs apports pr cieux 4 TABLE DES MATIERES 1 INTRODUCTION mmnnnnnnnnnnn eneee emeena annene 7 2 LEGISLATION ET REGLEMENTATION 8 2 1 Textes relatifs l assainissement non collectif 8 2 1 1 R glementation sanitaire et r glementation de l environnement d une optique de suppression la reconnaissance et au contr le 8 2 1 1 1 1903 1982 le tout collectif pr conis 8 2 1 1 2 1982 une nouvelle approche et des limites 12 2 1 1 3 1991 1992 l assainissement non collectif reconnu comme une technique part enti re SSD SSD 14 2 1 1 4 La mise en place des
13. apporter des aides aux propri taires d immeubles non desservis par un r seau public d assainissement pour la r habilitation d installations d assainissement non collectif 5 Le champ d intervention et les conditions d attribution des aides des agences de l eau sont fix s pour chaque agence dans les programmes quinquennaux d intervention adopt s par les conseils d administration de celles ci 37 6 les r gles de comptabilit publique ne permettent pas aux communes de servir d interm diaires financiers pour verser des personnes priv es les subventions des agences de l eau pour les installations d assainissement non collectif dont ces personnes assurent la ma trise d ouvrage En revanche lorsque les communes utilisent les possibilit s offertes par l article 31 de la loi sur l eau pour intervenir sur des installations d assainissement non collectif elles peuvent recevoir les aides des agences de l eau pour la r alisation des ces installations dans la mesure o elles en assurent alors la ma trise d ouvrage 7 la cr ation du service public d assainissement non collectif et l emploi de personnel qualifi ou l appel des prestataires de service n cessaire l exercice des missions peut toutefois constituer une charge importante notamment pour les communes rurales Aussi les communes ont elles int r t se regrouper au sein d une structure intercommunale qui permet de cr er un p rim tre d intervent
14. aux articles L 372 1 1 et L 372 8 du code des communes b de l arr t du 22 d cembre 1994 relatif la surveillance des ouvrages de collecte et de traitement des eaux us es mentionn es aux articles L 372 1 1 et L 372 3 du code des communes 2 L article 5 du d cret n 94 469 du 3 juin 1994 pr cise qu une agglom ration est une zone dans laquelle la population o les activit s conomiques sont suffisamment concentr es pour qu il soit possible de collecter les eaux us es pour les acheminer vers un syst me d puration unique En outre sont consid r es comme comprises dans une m me agglom ration les zones desservies par un r seau de collecte raccord un syst me d puration unique et celles dans lesquelles la cr ation d un tel r seau a t d cid e par une d lib ration de l autorit comp tente Le pr fet tablit un projet de carte de l agglom ration II le communique pour avis aux communes concern es d faut de r ponse de celle ci dans les trois mois suivant la r ception du projet cet avis est r put favorable Le pr fet arr te alors la carte de l agglom ration Cet arr t est publi au Recueil des actes administratifs de la pr fecture L article 8 de ce m me d cret donne les pr cisions suivantes Les communes dont le territoire est compris en totalit ou en partie dans le p rim tre d une agglom ration produisant une charge brute de pollution organique sup rieure 900 kg par jour
15. d assainissement priv individuel ou unifamilial ou d assainissement priv collectif regroupant plusieurs habitations Fritsch E 1993 L autre nouveaut de ce texte r side dans l obligation de traiter toutes les eaux domestiques et non plus les seules eaux vannes En effet l accroissement de la consommation d eau li e en grande partie l quipement lectrom nager ainsi que la pollution de plus en plus importante des eaux vannes ont rendu leur rejet en l tat de plus en plus inacceptable La derni re innovation est la d finition limitative des fili res d assainissement excluant tout proc d autre que ceux d crits par le texte L arr t privil gie le traitement par la fosse septique toutes eaux et l puration par le sol En revanche en contrepartie de l interdiction implicite du plateau absorbant ou du filtre cheminement lent il reconna t comme technique de plein droit les dispositifs nouveaux suivants pour le pr traitement la micro station pour le traitement les lits filtrants drainants L arr t de 1982 reste cependant impr cis sur diff rents aspects Il n impose pas de dimensionnement minimum du syst me d pandage ni de normes chiffr es de rejet sauf si celui ci est effectu dans un milieu hydraulique superficiel Le dimensionnement des fosses septiques est restreint autant que possible afin de minimiser le co t d investissement Ceci implique cependant la n cessit d une fr quence plus lev e
16. de vidange Le texte ne fait que prescrire un coulement vitant les cheminements directs entre l entr e et la sortie Le but de ce silence est de ne pas p naliser les constructeurs de fosses non cloisonn es C est cette m me motivation de non discrimination entre les constructeurs qui a contribu faire admettre des dispositifs contest s et contestables comme les micro stations et les filtres bact riens percolateurs Par contre il n autorise pas les d canteurs digesteurs pour les collectivit s de moins de 30 habitants Cela ne p nalise personne aucune firme n tant sp cialis e uniquement dans ces appareils Autre reproche fait ce texte il est tr s impr cis au sujet du syst me d pandage Par ailleurs le respect des indications de dimensionnement minimal et de fonctionnement des fosses chimiques conduit une n cessit de vidanges tr s fr quentes tous les quatre jours selon Daniel Faudry Faudry D 1985 Aucun propri taire n est en mesure de supporter ou d accepter cette contrainte De telles prescriptions sont tr s dangereuses car mis part la clause g n rale de respect des prescriptions de la police des eaux rien n est dit quant l interdiction de vidange dans les gouts ou rivi res Or les effluents rejet s par les fosses chimiques sont tr s caustiques En ce qui concerne les fosses d accumulation aucun volume 1 Ils ne sont pas mentionn s par le texte 14 minimum n est prescrit lci l e
17. doivent tre quip es pour la partie incluse dans ce p rim tre d un syst me de collecte avant le 31 d cembre 2000 Les communes dont le territoire est compris en totalit ou en partie dans le p rim tre d une agglom ration produisant une charge brute de pollution organique est comprise entre 120 kg par jour et 900 kg par jour doivent tre quip es pour la partie incluse dans ce p rim tre d un syst me de collecte avant le 31 d cembre 2005 Les communes dont le territoire est compris en totalit ou en partie dans le p rim tre d une agglom ration produisant une charge brute de pollution organique sup rieure 600 kg par jour et rejetant leurs eaux dans un zone sensible doivent tre quip es pour la partie incluse dans ce p rim tre d un syst me de collecte avant le 31 d cembre 1998 21 Cela introduit une tr s importante limitation du pouvoir des conseils municipaux quant la d limitation des zones d assainissement collectif et les zones d assainissement non collectif En effet conform ment l article 5 du d cret du 3 juin 1994 c est le pr fet qui tablit la carte de l agglom ration La commune concern e ne peut mettre qu un avis et ce dans les trois mois suivant l tablissement du projet de carte de l agglom ration tablis par les services pr fectoraux Toutefois poursuit le guide de recommandations ces deux phases de d limitation du territoire de la commune ne s adressent pas n cessai
18. du g ologue officiel tabli apr s un examen pr alable du site Fait rarissime en mati re de textes r glementaires et de circulaires la circulaire du 14 F vrier 1973 est r troactive Les installations qui existaient avant la circulaire doivent s y conformer dans un d lai de dix huit mois 2 2 1 3 Planification de la gestion des mati res de vidange La circulaire du 23 f vrier 1978 relative l laboration de sch mas d partementaux d limination des mati res de vidange est significative de la volont de l administration centrale de jeter les bases d une planification et d une rationalisation de l limination des mati res de vidange au niveau d partemental Alors qu cette poque les circulaires relatives aux ouvrages d assainissement non collectif taient encore tablies par le minist re de la sant la circulaire du 23 f vrier 1978 relative limination des mati res de vidange et la circulaire du 14 F vrier 1973 pr cit es ont t r dig es par le minist re de l environnement Ceci s explique par le fait que cette circulaire est prise en application de la loi du 15 juillet 1975 relative l limination des d chets ce qui constitue une des pr rogatives du minist re de l environnement La circulaire du 23 f vrier 1978 part du constat suivant l limination des mati res de vidange extraite des installations d assainissement individuel pose tant aux administrations concern es qu aux entreprises
19. du service qu il assure une part revenant l autorit d l gante destin e couvrir les d penses qui demeurent sa charge L article 6 R 2333 126 du CGCT pr voit que La redevance d assainissement non collectif comprend une part destin e couvrir les charges de contr le de la conception de l implantation et de la bonne ex cution et du bon fonctionnement des installations et le cas ch ant une part destin e couvrir les charges d entretien de celles ci gt Cet article pr cise que la part repr sentative des op rations de contr le est calcul e en fonction de crit res d finis par le conseil municipal ou l organe d lib rant de l tablissement public comp tent pour tout ou partie du service public d assainissement collectif ou non collectif et qu elle doit tenir compte notamment de la situation de la nature et de l importance des installations Ces op rations peuvent donner lieu une tarification forfaitaire Enfin il est pr cis que la part repr sentative des prestations d entretien n est due qu en cas de recours au service d entretien par l usager Les modalit s de tarification doivent tenir compte de la nature des prestations assur es La jurisprudence est venue compl ter le dispositif r glementaire en ce qui concerne les prestations de r habilitation non pr vues par la loi Le Conseil d Etat statuant au contentieux a rendu un important arr t sur ce point le 23 mai 2003 Il pr cise dans s
20. individuel ne desservant qu une seule maison sera mis en place Le guide pr cise donc qu entre l assainissement collectif et l assainissement autonome la parcelle classiques d autres choix sont susceptibles de r pondre de fa on satisfaisante certains types d habitats hameaux concentr s lotissements qui peuvent relever d une adaptation des deux fili res ou de leur combinaison Dans l id al le zonage devrait parvenir identifier les fili res individuelles retenues ainsi que les diff rentes formes de fili res group es qui se r v leront en g n ral bien adapt es l habitat mixte ni diffus ni concentr La Direction de l Eau insiste sur l utilit de bien d finir les missions du service public d assainissement d s cette tude de zonage Ainsi il est pr cis que e dossier soumis l enqu te d utilit publique pour d limitation des zones d assainissement pourrait en plus de son contenu obligatoire pr ciser l tendue des prestations prises en change par la commune contr le ou contr le et entretien rappeler le droit d acc s aux propri t s qui s y attachent et valuer les incidences financi res pour les particuliers du rattachement une zone particuli re L un des grands enjeux est ici de faire accepter par la population ce droit d acc s aux propri t s a priori avant les premiers cas de p n tration sur les propri t s priv es Toute inscription au sein du dossier d enqu te pu
21. le de l assainissement non collectif et peuvent prendre en charge les d penses d entretien de ce mode d assainissement autonome article 35 Il Les agents du service d assainissement ont ainsi acc s aux propri t s priv es article 36 V L obligation impos e aux communes est limit e au seul contr le de ces syst mes La prise en charge de l entretien est une possibilit ce n est en aucun cas une obligation L investissement n cessaire la mise en place des syst mes d assainissement autonome reste donc la charge des propri taires Par ailleurs en mati re d obligations comptables le service public d assainissement non collectif est trait galit avec le service public d assainissement collectif La loi sur l eau de 1992 a 1 D apr s entretiens avec diff rents techniciens de services d concentr s de l Etat et d entreprises prestataires de services 2 De la parcelle quelques parcelles zones de camping stations services b timents collectifs h tels coles etc 16 modifi l article L 372 6 du code des communes La nouvelle r daction fait des services d assainissement non collectif des services publics caract re industriel et commercial comme cela tait d j le cas pour les services d assainissement collectif Les diff rentes dispositions de la loi sur l eau du 3 janvier 1992 sont r v latrices de la volont du l gislateur de faire voluer la situation de l assainissement non collectif
22. le niveau inf rieur de tre augment d au moins 0 5 m tre tre augment d au moins 1 m tre cube sortie du liquide cube par pi ce suppl mentaire pi ce suppl mentaire Bac graisses bac s parateur La possibilit de remplacer le bac Le bac graisse peut tre remplac par graisse par une fosse septique n est pas une fosse septique voqu e Elle est cependant pr sente au point 1 4 de la circulaire du 20 ao t 1984 relative l application de cet arr t Installations d puration biologique Seul le cas du filtre bact rien percolateur Le texte du 6 mai 1996 utilise les termes cultures fix es est cit L arr t donne des instructions plus g n raux d installations d puration tr s pr cises pour le dimensionnement biologique cultures fix es De plus les l a ration et l alimentation de l appareil instructions relatives aux caract ristiques techniques sont plus vagues Cela laisse plus de place aux innovations Largeur des tranch es d pandage Cette largeur doit tre comprise entre 0 4 Cette largeur doit tre de 0 5 m tre pandage souterrain dans le sol naturel et 1 5 m tre minimum Les lits filtrant drain s Les fili res lit filtrant drain flux Les deux fili res sont d crites tr s vertical et lit filtrant drain flux pr cis ment horizontal ne sont pas distingu es Les deux fili res sont cependant d crites tr s pr cis ment par la circulaire
23. occupant ou au propri taire un document comportant au moins les indications suivantes a son nom ou sa raison sociale et son adresse b l adresse de l immeuble o est situ e l installation dont la vidange a t r alis e c le nom de l occupant ou du propri taire d la date de la vidange e les caract ristiques la nature et la quantit des mati res limin es f le lieu o les mati res sont transport es en vue de leur limination Cependant aucune sanction n est pr vue en cas de manquement l article en question Le D cret 97 113 du 8 d cembre 1997 relatif l pandage des boues issues du traitement des eaux us es assimile les mati res de vidange aux boues de station d puration La responsabilit de l limination de ces d chets est attribu es aux entreprises de vidange des dispositifs d assainissement autonome qui sont en fait assimil es des producteurs de boues De ce fait ces entreprises de vidange doivent respecter les contraintes r glementaires d limination des d chets dont en particulier celles applicables l pandage des boues de station d puration ainsi que la loi relative l limination des d chets du 13 juillet 1992 qui impose l interdiction de la mise en d charge des r sidus non ultimes la r utilisation de la fraction valorisable des d chets Ce d cret du 8 d cembre 1997 relatif l pandage des boues sur les sols agricoles et forestiers a
24. ouvrage de la station peut refuser de recevoir ces d chets Notons que cette voie ne pose pas de r el probl me r glementaire En particulier l introduction des mati res de vidange en t te de station ne produit pas un m lange des boues au sens de l article 4 du d cret du 8 d cembre 1997 avec la biomasse issue de l puration des eaux us es provenant de l assainissement collectif Par cons quent l limination en station d puration ne n cessite pas l autorisation du pr fet En revanche l impact des mati res de vidange sur les boues de la station d puration doit tre consid r dans le document d incidence au titre des proc dures de d claration ou d autorisation r alis es lors de la construction ou de la modification d une station d puration SNEA FNSA 2001 En cas d pandage direct ou apr s traitement s appliquent tout d abord les dispositions de l article 10 de la loi sur l eau SNEA FNSA 2001 _l pandage est soumis d claration pr fectorale si la quantit de mati re s che est comprise en 3 et 800 t an soit entre 30 et 8000 m an de mati res de vidange brutes ou si l azote total est compris entre 0 15 et 40 t an _L pandage est soumis autorisation pr fectorale si la quantit de mati re s che est sup rieure 800 t an 8000 m an de mati res de vidange brutes ou si l azote total est sup rieur 40 t an Compte tenu des volumes concern s c est essentiell
25. puration am nag es pour leur permettre d admettre les mati res de vidange sans inconv nient pour leur fonctionnement les d versements dans la station peuvent se faire soit directement soit par l interm diaire du r seau aff rent s il est apte le recevoir par mise en d charge dans des d posantes sp cialement am nag es dont l ouverture aura t pr alablement autoris e par l autorit pr fectoralel article 84 Cette derni re solution doit tre consid r e comme provisoire en attendant que les stations d puration puissent tre quip es et que les r seaux d assainissement se d veloppent En revanche la circulaire du 26 octobre 1972 autorise la valorisation des mati res de vidange La distribution et la r partition non massive des mati res de vidange la surface des terres labourables peuvent selon ce texte tre tol r es si elles sont pratiqu es une distance de 200 m au moins de toute habitation 1 km des parcs coquillages hors des p rim tres de protection imm diats et rapproch s des sources des captages et des emprises d aqueducs transitant les eaux potables une distance suffisante toujours sup rieure 15m des cours d eau puits baignades plages routes et chemins Toutes dispositions devaient tre prises en application de cette circulaire pour que les eaux de ruissellement ne puissent en raison de la pente du terrain atteindre les endroits ou les mil
26. ral des collectivit s territoriales et modifiant le code des communes pr cise le statut des redevances que peuvent pr lever les communes pour service rendu en ce qui concerne l assainissement collectif et l assainissement non collectif L article 2 R 2333 122 du CGCT pr cise que le conseil municipal ou l organe d lib rant de l tablissement public comp tent pour tout ou partie du service public d assainissement collectif ou non collectif institue une redevance d assainissement pour la part du service qu il assure et en fixe le tarif Lorsque le service d assainissement concerne la fois l assainissement collectif et l assainissement non collectif deux redevances distinctes sont institu es Le budget annexe du service d assainissement ou le budget commun d eau et d assainissement tabli dans les 29 conditions fix es par l article L 2224 6 du code g n ral des collectivit s territoriales ou l tat sommaire mentionn l article L 2221 11 du m me code doivent faire appara tre dans un tat compl mentaire la r partition entre les op rations relatives respectivement l assainissement collectif et l assainissement non collectif Le compte administratif doit faire appara tre de la m me mani re cette r partition En cas de d l gation du service d assainissement le tarif de la redevance peut comprendre outre une part fix e par la convention de d l gation revenant au d l gataire au titre des charges
27. t encore et dans la circulaire du 2 mai 1968 le minist re de la sant institue une proc dure administrative d autorisation par le maire apr s l avis de la Direction D partementale des Affaires Sanitaires et Sociales De plus le minist re demande par ce texte un contr le plus strict de la part des DDASS et des bureaux municipaux d hygi ne sur diff rents points de la demande d autorisation adress e par l usager au maire Les aspects v rifier tr s strictement sont 1 la distance entre les points d eau d alimentation et les parties de l installation qui en seront les plus proches 2 l efficacit de l l ment purateur Une condition essentielle au bon fonctionnement de celui ci est que le liquide purer circule de haut en bas et soit r parti sur toute la surface du lit bact rien Il est par cons quent demand de veiller tout sp cialement ce que le syst me r partiteur emp che tout coulement direct le long des parois 39 la capacit utile de l l ment liqu facteur volume du liquide proportionnelle au nombre des usagers ne doit jamais tre inf rieure 1 m3 pour la plus petite des installations 4 la bonne disposition des conduits de ventilation 59 le nombre suffisant de tampons de visite et leur disposition judicieuse Ceux ci doivent permettre d une part d acc der facilement et sans danger aux l ments susceptibles de s engorger et d autre part en cas de n cessit de ventile
28. vidange D nenene nanenane eenen 53 2 2 1 2 R glementation des d posantes 54 2 2 1 3 Planification de la gestion des mati res de vidange 54 2 2 1 4 Une r glementation qui encadre de plus en plus les vidanges et moyens techniques devant tre mis en uvre pour l accueil le traitement et la valorisation des mati res de vidange 56 2 2 2 Les recommandations mises par les Agences de l eau 58 2 3 Gestion collective des dispositifs une r glementation bien en de de propositions pass es nnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnennnnnnnnnnnnnnnnnnnnns 60 2 3 1 Les travaux du groupe de travail interminist riel dirig par Monsieur GROSBORNE 60 2 3 2 Les travaux de M F MODERNE 61 2 4 UNE LEGISLATION LAISSANT CERTAINES QUESTIONS EN SUSPENS 63 3 ETAT DES LIEUX DE LA MISE EN PLACE DES SERVICES PUBLICS D ASSAINISSEMENT AUTONOME 69 4 LA MISE EN PLACE DU CONTR LE ET DE L ENTRETIEN DES INSTALLATIONS D ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ETUDES DE CAS 72 4 1 1 Le cas du SPANC de la Communaut de Communes Artois Lys 72 4 1 1 1 Pr sentation du territoire 72 4 1 1 2 Pr sent
29. voit en son article 6 que l limination des mati res de vidange doit tre effectu e conform ment aux dispositions r glementaires notamment celles pr vues par les plans d partementaux visant la collecte et le traitement des mati res de vidange Cependant bien que ce texte reconnaisse aux sch mas d partementaux d limination des mati res de vidange un statut de disposition r glementaire aucune sanction n est pr vue en cas de manquement cet article 1 Rapport intitul modes de traitement des mati res de vidanges domestiques Ce guide a t adress aux pr fets en 1986 56 2 2 1 4 Une r glementation qui encadre de plus en plus les vidanges et moyens techniques devant tre mis en uvre pour l accueil le traitement et la valorisation des mati res de vidange La politique de mise en place des sch mas d partementaux d limination des mati res de vidange a donc connu de s rieuses limites dans son application Aussi le l gislateur a t il compl t ce dispositif par un encadrement et un contr le des op rations de vidange comme des moyens techniques devant tre mis en uvre pour l accueil le traitement et la valorisation des mati res de vidange L arr t du 6 mai 1996 pr voit en son article 7 que dans le cas o la commune n a pas pris en charge l entretien des dispositifs d assainissement non collectif l entrepreneur ou l organisme qui r alise une vidange est tenu de remettre l
30. 6 vise fixer les prescriptions techniques applicables aux syst mes d assainissement non collectif de mani re assurer leur compatibilit avec les exigences de la sant publique et de l environnement Cet arr t du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques applicables aux syst mes d assainissement non collectif s inscrit dans 25 la m me logique que celle de l arr t du 14 juin 19691 et celle de l arr t du 3 mars 19822 lorsqu il pr sente en annexe les caract ristiques techniques et les conditions de r alisation des dispositifs mis en uvre pour les maisons d habitation Cette partie de l arr t modifie quelque peu les caract ristiques techniques et conditions de r alisation des dispositifs d assainissement non collectif sur diff rents points pr cis s dans le tableau ci apr s Tableau n 1 Dispositions qui ont t modifi es par arr t du 6 mai 1996 Objet des dispositions qui ont t Dispositions de l arr t du Dispositions de l arr t du 6 mai 1996 modifi es par arr t du 6 mai 1996 3 mars 1982 Volume utile des fosses septiques toutes Il doit tre au moins gal 2 m tres Il doit tre au moins gal 3 m tres eaux volume offert au liquide et cubes jusqu quatre pi ces principales cubes jusqu cinq pi ces principales l accumulation des boues mesur entre le Pour les logements plus importants il doit Pour les logements plus importants il doit fond de l appareil et
31. Doivent tre v rifi r guli rement par les regards le bon coulement des eaux pr trait es et l absence de colmatage des tuyaux d pandage Si un colmatage partiel appara t on peut tenter d y rem dier en r alisant un tringlage ou un curage des canalisations d pandage depuis les regards en mettant hors service la partie colmat e pendant plusieurs semaines en envoyant une solution d eau oxyg n e 50 dans les canalisations colmat es et en les laissant au repos pendant plusieurs jours Pour les filtres sable en cas de colmatage s v re on peut tre amen remplacer la couche de sable colmat e 52 2 1 2 6 Les r gles de l art pour l laboration du r glement du Service Public d Assainissement Non Collectif restent d finir Il n existe pas actuellement de publication qui offre des mod les de r glement de SPANC Un tel r glement n a d ailleurs rien d obligatoire pour une collectivit locale Cependant un projet d Etude sur leau Agences de l eau Direction de l Eau mai 2002 vise proposer deux projets de r glement avec deux pr ambules gt le premier r glement concerne le SPANC qui se limite au contr le des installations gt le deuxi me s applique au SPANC qui propose le contr le l entretien et la r habilitation Dans les deux cas le r glement propos est structur en tenant compte des d marches n cessaires la conception l imp
32. MINISTERE DE L AGRICULTURE DE DOCUMENT TECHNIQUE L ALIMENTATION DE LA PECHE ET DES AFFAIRES RURALES FNDAE Hors S rie n 13 Direction G n rale de la for t et des affaires rurales LE CONTR LE ET L ENTRETIEN DES INSTALLATIONS D ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ETAT DE LA REGLEMENTATION ET DE LA MISE EN PLACE DE SERVICES PUBLICS DE GESTION DES INTALLATIONS Jean Marc BERLAND Octobre 2004 FONDS NATIONAL POUR LE DEVELOPPEMENT DES ADDUCTIONS D EAU Office International de l Eau SNIDE La version pr c dente de ce documentation technique 1999 a t r dig e par les personnes suivantes M ALEXANDRE O CEMAGREF ENGEES M BERLAND J M OIEau M FABY J A OIEau Mme FOGLIA A CEMAGREF ENGEES M MAUVAIS F Minist re de l Agriculture et de la P che Le pr sent document a fait l objet d une relecture par e Monsieur DELFOSSE Jacques Office International de l Eau Centre National de Formation aux M tiers de l Eau Charg de Formation et d Etudes e Monsieur DUPONT Jean Dominique Chef de Bureau Minist re de l Agriculture de l Alimentation de la P che et des Affaires Rurales Direction G n rale de la for t et des affaires rurales Sous direction du soutien aux territoires et aux acteurs ruraux Bureau de l am nagement rural e Madame MENGIN Julia Directrice du Syndicat D partemental d Assainissement Autonome de Meurthe et Moselle e Monsieur PICHON Florent
33. ange fosse toutes eaux et du bac L entrepreneur ou l organisme qui r alise une vidange est tenu de remettre graisse l occupant ou au propri taire un document comportant au moins les indications suivantes son nom ou sa raison sociale et son adresse adresse de l installation vidang e le nom de l occupant ou du propri taire la date de vidange les caract ristiques la nature et la quantit des mati res vidang es le lieu ou les mati res de vidange sont transport es en vue de leur limination Fosses toutes eaux Eviter le colmatage du dispositif aval de Il est n cessaire traitement d viter de vidanger pendant les p riodes de nappes hautes p riodes pluvieuses de ne pas nettoyer la fosse au jet d eau sauf si on recherche des fissures ou toute autre d gradation enlever les d p ts accumul s au niveau des tubes plongeants des cloisons situ es l entr e et la sortie de la fosse remplir la fosse d eau claire la fin de la vidange v rifier la corrosion des parties non immerg es quipements en b ton Tous les 4 ans Cependant en fonction de l intensit de l utilisation la fr quence des vidanges peut tre ajust e Le pr filtre doit tre contr le tous les 6 mois Bac graisses Eviter toute obstruction sortie de graisse Doivent tre v rifi s r guli rement ou de mati re s dimentaire le volume des d p ts e
34. ation du patrimoine assainissement 73 4 1 1 2 1 l assainissement collectif 73 4 1 1 2 2 L assainissement non collectif 74 4 1 1 3 Les pratiques d entretien des dispositifS 77 4 1 1 4 Le SPANC organisation mission et mode de financement 78 4 1 1 4 1 Comp tence du service 78 4 1 1 4 2 Services propos s par la Communaut Artois Lys 78 4 1 1 4 3 Le financement du service assainissement 81 4 1 1 5 Le calcul des redevances du service public d assainissement non collectif 85 4 1 2 Le cas du Syndicat D partemental d Assainissement Autonome de Meurthe et Moselle SDAA54 86 4 1 2 1 L assainissement non collectif en Meurthe et Moselle 86 4 1 2 1 1 Population concern e 86 4 1 2 1 2 Les fili res utilis es 86 4 1 2 2 Le Syndicat D partemental d As
35. ations relatif aux tudes pr alables au zonage d assainissement FNDAE CEMAGRERF 1998 Guide m thodologique d laboration des tudes technico conomiques pr alables au zonage d assainissement l usage des techniciens cahier technique n 22 Paris Cahier disponible sous format PDF l adresse suivante http www eau fndaefr 43 2 1 2 2 Les r gles de l art pour le choix des fili res Le num ro 86 des Etudes sur l eau dit en juillet 2002 par les agences de l eau et la Direction de l Eau du MEDD a pour objet principal les modalit s techniques du contr le d assainissement non collectif des habitations individuelles Cependant il formalise les crit res prendre en compte pour le choix des fili res Les r gles de l art pour le choix des fili res peuvent tre synth tis es comme suit Choix des fili res PRETRAITEMENT ET AUTRES DISPOSITIFS Type Conditions d utilisation Fosse toutes eaux Pr traitement recommand Installation d puration biologique boues activ es Peut remplacer une fosse toutes eaux Installation d puration biologique cultures fix es Peut remplacer une fosse toutes eaux Fosse septique Peut tre conserv dans le cadre de la r habilitation d installations existantes Bac graisse Dispositif possible Pr filtre Dispositif compl mentaire destin assurer une filtration de s curit en amont du traitem
36. blique tant opposable au tiers apr s fin de la proc dure les r dacteurs du guide esp rent ils ainsi r duire les risques d opposition de conflits Si le but recherch est tel on peut d ores et d j douter de l efficacit du proc d Les enqu tes d utilit s publiques r alis es pour de nouvelles pistes d a roport pour des autoroutes ou encore des trac s de lignes TGV n ont jamais pu viter aucun conflit avec les riverains Pourquoi dans ce cas pr cis viteraient elles les conflits entre service d assainissement non collectif et usagers 22 Nota L objectif de ce rappel de la r glementation ou des cons quences financi res du zonage pour les particuliers est d assurer leur information Ce rappel n ajoute rien la port e juridique de la r glementation relative au contr le des installations d assainissement non collectif ni au droit d acc s qui sont pr vus par la loi et de ce seul fait opposables aux usagers N anmoins l enqu te est une occasion de mieux les informer sur leurs obligations Cependant cette inscription du droit d acc s aux propri t s d s le dossier d enqu te publique ouvre dans l absolu une possibilit de d bat entre futurs usagers et la municipalit souhaitant mettre en place un service public d assainissement individuel En ce sens cette d marche rel ve d une volont de faire participer la population concern e Cet effort de d mocratie risque n anmoins avoir des effets limit
37. cation de la r alisation p riodique des vidanges dans le cas o la fili re en comporte la v rification p riodique de l entretien des dispositifs de d graissage Par ailleurs cet arr t instaure les dispositions suivantes l acc s aux propri t s priv es doit tre pr c d d un avis pr alable de visite notifi aux int ress s dans un d lai raisonnable article 3 les observations r alis es au cours d une visite de contr le doivent tre consign es sur un rapport de visite dont une copie est adress e au propri taire des ouvrages et le cas ch ant l occupant des lieux article 4 Les pr rogatives du service public d assainissement non collectif sont ainsi fix es plus pr cis ment Cependant il y a fort parier que la phrase Des contr les occasionnels peuvent en outre tre effectu s en cas de nuisances constat es dans le voisinage odeurs rejets anormaux ne va pas aider supprimer l amalgame entre la mission de service public de contr le des ouvrages d assainissement non collectif et les missions de police du maire qui consistent la fois assurer la salubrit publique et pr venir ou faire cesser toute pollution pouvoir de police administrative g n rale et constater ou faire constater les infractions p nales pouvoir de police jududiciaire notamment le d lit de pollution de l eau 2 1 1 4 7 De nouvelles prescriptions techniques L autre arr t du 6 mai 199
38. ce p rim tre un programme d assainissement Lorsque l agglom ration comprend plusieurs communes celles ci laborent conjointement le programme d assainissement Il Le programme d assainissement comporte 1 un diagnostic du syst me d assainissement existant qui permet de conna tre a l valuation des charges brutes et des flux de substances polluantes actuelles et pr visibles collecter par le syst me d assainissement b les variations des charges brutes et des flux de substances polluantes en fonction des conditions climatiques ou des saisons c le taux de collecte d la capacit d puration et le rendement effectif du syst me d assainissement 2 l indication des objectifs et des moyens mettre en place qui contient a le rappel des objectifs de r duction des flux de substances polluantes b l volution du taux de d pollution n cessaire pour assurer le respect de ces objectifs et de ces obligations c la pluviosit sur la base de laquelle seront fix es les caract ristiques du syst me d assainissement d l ch ancier des op rations L utilisation d indicateurs tels que le taux de collecte ou le taux de d pollution pr sente le risque d entra ner les acteurs rechercher des solutions uniquement en termes de d veloppement des quipements collectifs Pour bien comprendre cette possibilit il faut r fl chir aux d finitions des diff rents taux utilis s L
39. cise qu il serait souhaitable que l effort financier suppl mentaire demand aux usagers soit limit au juste co t de maintien ou de r tablissement de la qualit du milieu aquatique et de respect des r gles d hygi ne publique au niveau local Ceci implique l tablissement de priorit s dans le cadre des programmes d assainissement Fr quemment l effort devra porter en priorit sur l efficacit de la collecte ensuite sur la fiabilit des stations d puration et des conditions de raccordement des industries aux r seaux publics de collecte Les priorit s dans un contexte de recherche de limitation des co ts suppl mentaires ne sont donc pas la mise en place d un service public de contr le des syst mes d assainissement non collectif Cela se justifie d autant plus que la plus grande masse de polluants d origine 20 domestique qui est rejet dans le milieu r cepteur provient des grandes agglom rations et non des communes rurales Cependant par souci d pargner les finances publiques les pouvoirs publics doivent veiller ce que l on vite de construire des r seaux publics dans des zones les moins denses C est pourquoi la circulaire du 13 septembre 1994 rappelle que les Agences de l Eau peuvent galement apporter leur concours financier aux tudes entreprises par les communes pour d limiter les zones d assainissement non collectif ainsi que pour la mise en place ult rieure de contr le qu elles sont tenues
40. collectif ce principe n interdit en lui m me ni de choisir la m me assiette que pour l assainissement collectif c est dire le volume d eau consomm ni d en choisir une autre Cette assiette doit avoir un lien avec la nature propre des prestations qu il s agit de financer Enfin le Conseil d Etat pr cise qu il ne doit pas y avoir de lien entre la r alisation ou non de la d limitation des diff rentes zones d assainissement et la mise en place des services nouveaux d assainissement non collectif Par cons quent le Conseil d Etat estime que la mise en place des services d assainissement non collectifs ne saurait tre subordonn e la r alisation des op rations communales de d limitation pr vues par la loi La longueur des d lais pr c dant la publication des textes d application et la saisine du Conseil d Etat sont symptomatiques des probl mes rencontr s par les diff rentes institutions comp tentes pour d finir les pr rogatives de ce nouveau service La possibilit pour les agents municipaux de p n trer dans la propri t priv e pour contr ler une installation elle m me priv e ne correspond pas la tradition de fort respect de la propri t priv e qui pr vaut en France depuis la R volution 2 1 1 4 6 Les textes d application pour la mise en place d un service public d assainissement non collectif Les textes d application relatifs ce sujet ont n anmoins t publi s le 6 mai 1996 Un arr t
41. d instituer dans ces zones d ici le 31 d cembre 2005 et des op rations d entretien qu elles ont la facult de prendre en charge 2 1 144 Les recommandations du minist re sur la proc dure de zonage La Direction de l eau met le 12 mai 1995 le guide pratique de recommandations pour l application du d cret du 3 juin 1994 et les arr t s du 22 d cembre 1994 relatifs l assainissement des agglom rations Ce document destin l usage des services charg s de la police de l eau sous l autorit des pr fets donne diverses pr cisions sur le zonage et les proc dures d enqu te publique s y rattachant En ce qui concerne les liens de ces zones avec la notion d agglom ration ce guide indique que le p rim tre d agglom ration au sens des articles 5 et 8 du d cret du 3 juin 19942 est vocation d assainissement collectif Cela reste vrai m me si par d rogation r glementaire des immeubles sont assainis par des techniques d assainissement autonome Le texte pr cise par ailleurs qu il doit y avoir une coh rence entre la zone d assainissement collective et le p rim tre d agglom ration d fini par le pr fet 1 Ces arr t s ayant pour objet principal la gestion des ouvrages d assainissement collectif nous ne les analyserons pas en d tail dans ce rapport Il s agit a de l arr t du 22 d cembre 1994 fixant les prescriptions relatives aux ouvrages de collecte et de traitement des eaux us es mentionn es
42. d une d l gation de service public les agents de l entreprise d l gataire disposent ils ou non des pr rogatives de puissance 1 Plus pr cis ment l article L 85 5 du Code de la Sant Publique devenu L 1331 8 du nouveau Code de la Sant Publique cr e une p nalit financi re pour ceux qui n ont pas maintenu leur installation d assainissement autonome en bon tat de fonctionnement obligation impos e par le dernier alin a de l ancien artcle L 33 du Code de la Sant Publique Cette p nalit ne s applique pas en cas de refus d acc s des agents d un Service Public d Assainissement Non Collectif une propri t priv e Le refus de ce droit d acc s n est actuellement pas sanctionn 33 publique Les agents de cette soci t peuvent ils tre asserment s pour constater les infractions aux prescriptions fix es par l arr t du 6 mai 1996 3 Les maires sont amen s constater les infractions dues notamment la conformit de ces syst mes Dans ce cas les maires vont ils agir en tant que responsables communaux ou en tant que responsables du service d assainissement Quels sont les moyens dont ils disposent pour faire cesser ces infractions Un fonctionnaire communal charg du contr le des syst mes d assainissement non collectif peut il tre asserment pour constater concomitamment ce contr le les infractions aux dispositions concernant le fonctionnement des syst mes d assainissement a
43. de l eau et aux utilisateurs de boues 2 2 2 Les recommandations mises par les Agences de l eau En 1994 une publication de l agence de l eau Loire Bretagne destin e la sensibilisation des lus locaux sur les questions d assainissement des petites collectivit s ne donnait que les pr cisions suivantes Un vidangeur reprend les mati res de vidange environ une fois par an qui peuvent tre soit valoris es en agriculture trait es en station d puration mises en d posante L existence d un sch ma d partemental d limination des mati res de vidange permet de comptabiliser et de suivre l limination de ces mati res En 2002 Le num ro 86 des Etudes sur l eau Agences de l eau Direction de l Eau du MEDD juillet 2002 qui a pour objet les modalit s techniques du contr le d assainissement non collectif des habitations individuelles propose des formulaires de contr le incluant les v rifications impos es par l arr t du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques applicables aux syst mes d assainissement non collectif en ce qui concerne le devenir des mati res de vidange 1 Agence de l eau Loire Bretagne 1994 L puration des petites collectivit s locales Communes de moins de 2 000 habitants Orl ans 2 Cette fr quence para t lev e L arr t du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques applicables aux syst mes d assainissement non collectif avance lui une fr
44. de vidange des probl mes importants qui ne sont pas souvent r solus d une fa on satisfaisante du point de vue de l hygi ne publique et de l environnement En cons quence il est demand aux pr fets de veiller l tablissement d un sch ma d partemental d limination des mati res de vidange Le pr fet doit constituer un groupe de travail associant des repr sentants des entreprises de vidange et des collectivit s locales ceux des administrations concern es parmi lesquels un rapporteur devra tre d sign Le champ d investigation du groupe peut en fonction de la nature et de l acuit des probl mes pos s dans chaque secteur g ographique tre soit largi travers une concertation r gionale vers les d partements voisins soit au contraire restreint aux seules zones du d partement o des difficult s apparaissent L instruction technique annex e la circulaire pr cise le cadre technique l int rieur duquel doit tre tabli dans chaque d partement un sch ma d limination des mati res de vidange En avril 1987 un rapport du minist re de l environnement constate l chec de la mise en uvre de cette circulaire Seulement 34 d partements d clarent avoir labor leur sch ma d limination des mati res de vidange et seuls 37 d partements ont pu indiquer la r partition des volumes de mati res de vidange entre les diff rents types de traitement De plus dans 55 ces 37 d partements le
45. dition 91 92 de l tat de l environnement renferme les d finitions suivantes Minist re de l environnement 1993 Pollution brute quantit de pollution mise par les habitants et les industries raccord es aux stations d puration Le mot pollution d signe en fait la quantit de polluants Taux de d pollution rapport pollution limin e par la les station s d puration pollution brute L annexe Ill de l arr t du 22 d cembre 1994 fixant les prescriptions techniques relatives aux ouvrages de collecte et de traitement des eaux us es donne elle les d finitions suivantes Taux de collecte rapport de la quantit de mati res polluantes capt e par le r seau la quantit de mati res polluantes g n r e dans la zone desservie par le r seau La quantit de mati res polluantes capt e est celle parvenant aux ouvrages de traitement laquelle se rajoutent les boues de curages et de nettoyage des ouvrages de collecte 18 Taux de raccordement rapport de la population raccord e effectivement au r seau la population desservie par celui ci L indicateur taux de d pollution comme l indicateur taux de collecte ne prend pas en compte des apports des dispositifs d assainissement autonome Pour faire progresser ces taux il ny a pas d autre solution que de connecter les habitations qui ne sont pas encore reli es au r seau collectif ou d augmenter le rendement des stations d
46. domaine du financement des installations d assainissement autonome diff rents lus soulignent que la diminution des dotations met en difficult les collectivit s locales qui s taient engag es dans la mise en place d un service public d assainissement non collectif Ils demandent quels correctifs peuvent tre apport s cette situation 10 Est il possible de changer la loi afin que les communes soient autoris es participer au financement des quipements individuels 11 Pourrait il tre envisag que les personnes priv es puissent obtenir une participation financi re publique des agences de l eau ou autres organismes publics par l interm diaire d un organisme relais Ces diff rentes questions ont amen les minist res concern s clarifier les points suivants 1 La mise en place d une redevance pour service rendu est pr conis e d s la fin 1994 par le minist re de l am nagement du territoire 2 les services sur les dispositifs d assainissement non collectif tant fort diff rents de ceux rendus par le service d assainissement collectif les redevances des deux services seront bien distinctes et a priori d un montant diff rent 39 la redevance d assainissement non collectif doit comprendre une part destin e couvrir les charges de contr le et le cas ch ant une part destin e couvrir les charges d entretien si l usager b n ficie de ce service 4 Les agences ont la possibilit d
47. du 20 ao t 1984 Les dispositions de l arr t de 1996 relative aux puits d infiltration aux fosses chimiques et fosses d accumulation sont identiques celles de l arr t de 1982 Les changements observ s au niveau des caract ristiques techniques et des conditions de r alisation sont r els mais il ne s agit pas de changements r volutionnaires les appareils n ayant pas fait l objet de bouleversements techniques L volution la plus marquante r side ailleurs dans la philosophie du texte en elle m me Alors que l arr t du 14 juin 1969 et celui du 3 mars 1982 se limitaient dicter des r gles de construction et d installation de dispositifs d assainissement non collectif l arr t du 6 mai 1996 instaure des prescriptions relatives l entretien et au fonctionnement des dispositifs L article 5 de ce dernier texte pr cise que les dispositifs d assainissement non collectifs doivent tre entretenus r guli rement de mani re assurer le bon tat des installations et des ouvrages notamment des dispositifs de ventilation et dans le cas o la fili re le pr voit des dispositions de d graissage le bon coulement des effluents jusqu au dispositif d puration l accumulation normale des boues et des flottants l int rieur de la fosse toutes eaux Les installations et ouvrages doivent tre v rifi s et nettoy s aussi souvent que n cessaire Sauf circonstances particuli res li es aux caract
48. e contr le des syst mes d assainissement non collectif A cette fin elles doivent mettre en place avant le 31 d cembre 2005 un service public d assainissement non collectif Ce nouveau service public industriel et commercial est financ par une redevance mise la charge des usagers Les petites collectivit s ont la possibilit de se regrouper en structures intercommunales pour exercer cette nouvelle comp tence ce qui devrait leur permettre de recruter du personnel qualifi ou de faire appel des prestataires priv s 2 les services en charge du contr le technique de l assainissement non collectif qui peuvent tre d l gu s une entreprise ou un organisme intercommunal mettent des rapports de visite qui ne sont en aucun cas des proc s verbaux mais qui se limitent constater le cas ch ant le mauvais fonctionnement d un syst me et ses raisons Ces rapports de visite sont envoy s aux propri taires des installations et au maire en sa qualit de responsable de ce service afin de l informer de l tat des installations 3 n anmoins le maire et seulement le maire qui garde tout pouvoir de police sur le territoire de la commune et ne peut le d l guer un organisme intercommunal peut d cider en collaboration avec les services de l Etat comp tents de constater ou de faire constater d ventuelles infractions 4 que ces mesures devront rester exceptionnelles Dans la majorit des cas une r
49. e des communes r servait jusqu en janvier 1992 l assainissement collectif L arr t de 1982 est un compromis entre ces int r ts divergents Par rapport la r glementation ant rieure les trois principales nouveaut s r sident 1 dans l apparition pour la premi re fois dans un texte r glementaire du terme assainissement autonome 2 dans l obligation de traiter toutes les eaux domestiques et non plus les seules eaux vannes 13 3 dans la d finition plus syst matique et plus pr cise des fili res autoris es L utilisation du terme autonome n est pas sans cons quence et n a pas eu lieu sans arri re pens e Certains y voient le signe d une volont de techniciser ce domaine en supprimant un mot l assainissement individuel qui tait devenu synonyme de technique non fiable Fritsch E 1993 d apr s entretien avec Monsieur Cadiou Agence de l eau Seine Normandie D autres vont plus loin et voient dans l emploi de ce nouveau mot la preuve d une tactique visant donner des dispositifs d assainissement autonome la vision de syst mes ind pendants techniquement Quoi qu il en soit la diff rence de langage priv individuel autonome ne r sulte pas d une diff rence technique des dispositifs mais d une volont de revalorisation de ce type d assainissement Panagiotis F 1983 Le passage du terme individuel au terme autonome marque la promotion d un assainissement de qualit qu il s agisse
50. e l entretien Modalit s P riodicit Fosse septique toutes eaux Eviter tout entra nement ou d bordement des boues et des flottants Vidange P riode de r f rence r glementaire 4 ans indicative Bac graisse Eviter toute obstruction sortie de graisse ou de mati re s dimentaire Nettoyage vidange curage Plusieurs fois par an Dispositif d puration boues activ es Eviter tout entra nement ou d bordement des boues et des flottants Vidange des pi ges boues Au moins tous les 6 mois indicative Dispositif d puration cultures fix es Eviter tout entra nement ou d bordement des boues et des flottants Vidange des boues Au moins tous les ans Poste de relevage Eviter toute panne de la pompe et d p t important de mati re dans le fond du poste Contr le p riodique de la pompe vidange et curage de la b che Pr filtre Eviter son colmatage par des l ments grossiers Lavage Tous les 8 ans environ R seau de distribution et d pandage Eviter son colmatage Curage du r seau Tous les 4 ans Puits d infiltration Eviter son colmatage Curage en surface Tous les 4 ans 2 1 2 5 2 Une d marche pr cise propos e par les professionnels du b timent en coordination avec la direction de l eau et l Agence de l eau Seine Normandie En 2001 la Direction de l Eau du minist re charg de l Envi
51. e les lus puissent continuer b n ficier de l aide d un service instructeur tant entendu que les communes rurales notamment ne disposent pas de moyens financiers suffisants pour faire appel des soci t s priv es de conseil Le s nateur Claude HAUT qui par la question crite n 11550 du 22 octobre 1998 attire l attention de Mme le ministre de l am nagement du territoire et de l environnement sur les dispositions des articles L 224 8 et L 224 9 du code g n ral des collectivit s territoriales qui mettent la charge des communes les d penses de contr le des syst mes d assainissement non collectifs au plus tard le 31 d cembre 2005 L auteur de la question rappelle qu outre la difficult technique li e l acc s pour le personnel dans les propri t s priv es c est une nouvelle charge financi re tr s lourde pour les communes qui devront employer un personnel qualifi afin de contr ler la qualit des ouvrages En cons quence M Claude HAUT demande s il est envisageable pour les petites villes qui en font express ment la demande que des fonctionnaires d Etat qualifi s soient mis leur disposition M Jean Pierre SUEUR demande par une question dat e du 11 juillet 2002 au minist re charg de l environnement de lui pr ciser quelles dispositions elle compte prendre pour favoriser la mise en uvre des services publics d assainissement non collectif Il ressort des r ponse
52. e ne pr sente pas d int r t pour l environnement soit parce que son co t serait excessif article 2 2 une enqu te publique doit tre r alis e pr alablement la d limitation d finitive de ces zones article 3 39 le dossier soumis l enqu te doit comprendre un projet de carte des zones d assainissement de la commune ainsi qu une notice justifiant le zonage envisag article 4 Ces articles 2 4 du d cret ont t abrog s et leur contenu a t repris par les articles R 2224 7 R 2224 9 du Code g n ral des collectivit s territoriales CGCT 2 1 1 4 2 Des indicateurs int grant difficilement les solutions individuelles Are Cette premi re section du chapitre du d cret n 94 469 positionne l assainissement non collectif comme une solution durable au m me titre que l assainissement collectif En revanche la section 3 du chapitre Il relative la programmation de l assainissement risque dans l tat actuel des choses de freiner voire d emp cher le d veloppement de la gestion publique de l assainissement non collectif dans certaines communes L article 16 du d cret n 94 469 repris par l article R 2224 19 du CGCT est r dig comme suit I Les communes dont le territoire est compris en totalit ou en partie dans une agglom ration produisant une charge brute de pollution organique sup rieure 120 kilogrammes par jour laborent pour la partie de leur territoire incluse dans
53. eau d assainissement collectif conomisent dans leur facture d eau la redevance d assainissement ce qui quivaut d gager une capacit d autofinancement significative On note l apparition d une nouvelle position du gouvernement dans les r ponses aux questions pos es en 2003 La ministre de l environnement reconna t que la question du 39 financement de l intervention facultative des communes en mati re d assainissement non collectif n est donc pas compl tement satisfaisante C est une des questions qui pourra tre d battue dans le cadre des r flexions engag es au niveau des bassins pour aider d finir les r formes apporter la politique de l eau 2 1 2 La normalisation des r gles de l art 2 1 2 1 Les r gles de l art pour le zonage mises par les agences de l eau Les agences de l eau ont mis diff rents guides de recommandations pour l assainissement des petites collectivit s rurales qui voquent les aspects relatifs aux tudes de zonage et aux missions du service public d assainissement non collectif Ces recommandations ont une influence r elle aupr s des lus locaux et techniciens municipaux En effet les subventions des agences ne peuvent tre accord es qu des projets en accord avec la politique de l agence elle m me d finie par le programme en cours Pour un lu local suivre ces recommandations c est tre assur d inscrire son projet dans la ligne du program
54. ement le r gime de la d claration qui s imposera aux entreprises de vidange Par ailleurs une tude pr alable doit tre r alis e ses frais par l entreprise de vidange d finissant __ L aptitude du sol recevoir les r sidus et son p rim tre Les modalit s de l pandage 1 Il convient de noter que les co ts d investissement relatifs aux am nagements n cessaires la r ception des mati re de vidange doivent tre couverts par le prix d limination factur aux usagers et non par les communes mettant leur station disposition 58 Les mat riels et dispositifs d entreposage permettant le stockage provisoire entre les p riodes d pandage et vitant les g nes ou nuisances pour le voisinage Une solution alternative d limination ou de valorisation de ces d chets De plus un registre doit tre r alis au sein duquel sont indiqu es La provenance et l origine des d chets Les quantit s produites dans l ann e et les quantit s pandues par unit culturale Les m thodes de traitement appliqu es Les caract ristiques des r sidus valeur agronomique l ments traces m talliques et compos s organiques traces et des sols l ments traces L identification des personnes physiques ou morales charg es des op rations d pandage et des analyses Une synth se annuelle de ce registre doit tre adress e chaque fin d ann e au service charg de la police
55. ent Poste de relevage Dispositif n cessaire pour assurer le transfert des effluents lorsqu il existe une contrainte de d nivel TRAITEMENT ET EVACUATION Type Conditions d utilisation Epuration et vacuation des effluents par le sol Tranch es d pandage faible profondeur dans le sol naturel Sol d paisseur de texture et de perm abilit ad quates Lit d pandage faible profondeur Sol de texture sableuse et absence de pente Lit filtrant non drain flux vertical Roche trop perm able faible profondeur Tertre d infiltration Nappe faible profondeur Epuration avant rejet vers le milieu hydraulique superficiel et autre dispositif d vacuation Lit filtrant drain flux vertical Sol peu perm able nota exige un d nivel sup rieur 1 20 m Lit filtrant drain flux horizontal Peut remplacer le pr c dent en cas d insuffisance de d nivel Puits d infiltration Dispositif d vacuation envisageable pour les fili res drain es lorsque aucune autre voie d vacuation n est possible nota n cessite une d rogation pr fectorale Pour adopter la solution pandage souterrain qui reste la fili re la plus commun ment pr conis e les caract risques minimales exig es pour le sol sont les suivantes sol pr sentant une profondeur d au moins 70 cm 1 m sans horizon hydromorphe rocheux compact
56. ent 12 Les aides des agences peuvent tre compl t es par celles des conseils g n raux 13 Il serait souhaitable que le Fonds National d Adduction d Eau FNDAE qui concerne prioritairement les communes rurales puisse concourir financer ce type d investissement 14 Concernant l incitation fiscale en vue de faciliter la r habilitation d une installation d assainissement individuel il convient de rappeler que le r gime de la r duction d imp t pour d pense de gros travaux r alis s par les contribuables propri taires de leur habitation principale a cess de s appliquer aux d penses factur es compter du 15 septembre 1999 au profit d une baisse du taux de la taxe sur la valeur ajout e TVA La position du gouvernement est que cette baisse du taux de TVA remplace tr s avantageusement la r duction d imp t pour d pense de gros travaux dans la mesure o le montant des d penses qui b n ficient du taux r duit de TVA n est pas limit contrairement celles qui ouvraient droit la r duction d imp t Par ailleurs le champ d application est plus large que celui de l ancienne r duction d imp t tant en ce qui concerne la qualit du preneur des travaux bailleur propri taire locataire que la nature du logement r sidence principale ou secondaire et que son anciennet r duite deux ans Le gouvernement souligne enfin que cette mesure profite dans son int gralit tous les contribuables qu
57. ent qui figuraient en annexe la circulaire du minist re de la sant du 20 ao t 1984 relative l assainissement des b timents d habitation Les instructions relatives la conduite retenir pour mener bien les tudes pr alables la d limitation des zones d assainissement non collectif sont r sum es l aide du sch ma ci apr s 28 Graphique n 1 Principales tapes du zonage D limitation du territoire Objet de la proc dure de zonage Etude des caract ristiques de la commune ou de la communaut de communes Etude du milieu physique V rification de la conformit des propositions vis vis des autres documents de planification et de r glementation Simulation financi re Etude technico conomique Propositions alternatives de zonage Propositions du zonage d finitif carte et notice mar Approbation d finitive du zonage par le conseil municipal ou le conseil communautaire Le dispositif r glementaire encadrant les missions techniques de contr le assur es par le service public d assainissement non collectif est suite la parution de la circulaire du 22 mai 1997 consid r comme complet 2 1 1 49 Le financement des Services Publics d Assainissement Non Collectif Le d cret n 2000 237 du 13 mars 2000 texte abrog mais dont le contenu a t repris par les articles R 2333 121 R 2333 132 du CGCT pris pour l application des articles L 2224 7 L 2224 12 du code g n
58. es comme la pente les probl mes d acc s que ce soit pour l entretien ou les travaux les possibilit s d vacuation des sous produits seront prises en consid ration Ces contraintes sont souvent des crit res de choix pour les techniques regroup es Les solutions retenir dans diff rentes zones doivent tre affin es par une tude technico conomique int grant toutes les contraintes nappe exutoire pr vision d urbanisation acc s entretien et les implications financi res des choix effectu s co t de maintenance et d investissement co t de contr le Il conviendra ce stade de v rifier la conformit des propositions vis vis des documents de planification et la r glementation notamment en mati re d urbanisme 2 1 1 4 5 Quelques pr cisions apport es par le Conseil d Etat Un avis du Conseil d Etat rendu le 10 avril 1996 l ve quelques ambigu t s sur les caract ristiques du service public d assainissement collectif Saisie par le ministre charg de la d centralisation et par le ministre de l environnement sur diff rentes questions relatives aux d penses d assainissement non collectif prises en charge par les communes le Conseil d Etat confirme que le contr le et le cas ch ant les prestations d entretien assur es par les communes font bien partie des services municipaux mentionn s l article L 372 6 du code 23 des communes Pour ce qui concerne le financement ces prestations sont so
59. et e aux contraintes li es la configuration de la parcelle et au type de logement e Le contr le de bonne ex cution Il permet d appr cier la conformit de la r alisation vis vis du projet valid lors du contr le de conception et d implantation ainsi que la qualit des travaux effectu s Il doit de pr f rence tre effectu avant remblaiement 2 Pour les dispositifs existants e Le contr le diagnostic de l existant Il constitue un tat des lieux de l existant et permet de rep rer les d fauts de conception et d usure des ouvrages d appr cier les nuisances ventuelles engendr es par les dysfonctionnements et d valuer si la fili re doit faire ou non l objet de travaux de r habilitation Ce contr le doit surtout permettre de v rifier que le dispositif n est pas l origine de probl mes de salubrit publique de pollution ou autres nuisances 3 Pour l ensemble des dispositifs e Le contr le p riodique de bon fonctionnement et d entretien uniquement lorsque l entretien n a pas t pris en charge par le service Ce contr le permet de v rifier sur la dur e l efficacit d un dispositif d assainissement individuel 49 Le contr le p riodique de l entretien a pour objet de v rifier la r alisation r guli re des op rations d entretien des ouvrages de pr traitement notamment la vidange ainsi que la destination des mati res de vidanges Pour chaque type d entretien un formulaire t
60. et envoy s des laboratoires agr s Art 5 Les fosses septiques et autres appareils analogues ne doivent pas provoquer de nuisances olfactives L effluent pur ne doit pas contenir plus de 3 centigrammes de mati res organiques en suspension et le test de putrescibilit doit tre n gatif En cas de dysfonctionnement constat le service de contr le doit en avertir le maire qui a alors pour obligation de mettre en demeure le propri taire d y rem dier dans un d lai d un mois Art 7 L arsenal r glementaire pr c demment d crit contient des dispositions relativement autoritaires guid es par la m fiance alors justifi e des hygi nistes vis vis de dispositifs peu fiables Cependant les exigences des ces textes sont tellement d cal es par rapport aux moyens des administrations de contr le que leur application tait impossible En revanche par cette circulaire de 1925 est demand aux pr fets de ne pas interdire les fosses septiques comme cela avait eu lieu dans certains d partements De telles interdictions avaient comme r sultat d inciter les propri taires adopter le syst me des fosses vidange fosses d accumulation Cela pr sentait encore plus de risques pour la sant publique puisque les parois de ces appareils jamais compl tement tanches laissaient suinter des liquides susceptibles de contaminer l eau des sources et des puits De plus l op ration de vidange tait alors dangereuse malpropre et co
61. ffet pervers est connu des professionnels la fosse d accumulation est si souvent pleine que l usager perce un orifice au fond l aide d une barre mine La plupart des fosses d accumulation pr fabriqu es pr sentent d ailleurs un d fonc dans le fond sugg rant cette solution radicale au propri taire Ces oublis ne sont que partiellement combl s par la circulaire du 20 ao t 1984 relative l assainissement autonome des lotissements d habitation puisque seul le dimensionnement du syst me d pandage est plus d taill Cette circulaire qui abroge la circulaire du 2 mai 1968 ne reconduit pas le syst me de proc dure administrative d autorisation par le maire apr s avis de la DDASS N anmoins cette proc dure est rest e en vigueur dans de nombreux d partements Un rapport d enqu te de la Direction G n rale de la Sant publi en 1991 montre que en 1987 35 des DDASS taient consult Es syst matiquement lors de l installation d un dispositif d assainissement autonome en dehors des proc dures d urbanisme existantes La DDASS est consult e sous couvert du maire dans 80 des d partements et directement par le propri taire dans 40 des d partements dans plusieurs d partements les deux modes de consultation peuvent tre rencontr s 34 des DDASS ont d clar tre consult es syst matiquement lors des demandes de permis de construire et 70 des services sont consult s de mani re syst matique pour les op rati
62. fosse septique toutes eaux de 5 m tres cubes au moins la surface minimale du filtre doit tre de 5 m tres carr s il comporte un mat riau filtrant base de z olite naturelle du type chabasite plac dans une coque tanche Il se compose de deux couches une de granulom trie fine 0 5 2 mm en profondeur et une de granulom trie plus grossi re 2 5 mm en surface Le filtre a une paisseur minimale de 50 cm apr s tassement gt le syst me d pandage et de r partition de l effluent est boucl et noy dans une couche de gravier roul Il est pos sur un g otextile adapt destin assurer la diffusion de l effluent gt le r seau de drainage est noy dans une couche de gravier roul prot g e de la migration de z olite par une g ogrille L paisseur de cette couche est de 15 cm au moins L a ration du filtre est r alis e par des chemin es d a ration Ce dispositif ne peut tre utilis lorsque des usages sensibles telles la conchyliculture ou la baignade existent proximit du rejet S S 4 g Nota l arr t de 1996 nonce des prescriptions relatives aux mati res de vidange que nous d taillerons dans la partie r serv e ce domaine Les deux arr t s du 6 mai 1996 et leur modifications encadrent donc maintenant de fa on plus pr cise les pr rogatives de contr le des services publics d assainissement non collectif Cependant il convient de noter qu ils n ont t publi s que qua
63. fosses septiques et appareils utilis s en mati re d assainissement autonome des b timents d habitation Par ailleurs pour tre efficace le recours l assainissement individuel implique certaines contraintes dans l tablissement du Plan d Occupation des Sols et dans l usage des parcelles Du point de vue du droit de propri t et de la d finition du service public de l assainissement la r glementation de l assainissement individuel soul ve aussi des questions importantes qui elles vont clairement l encontre du d veloppement de ces techniques Ce sont les questions relatives la prise en charge de l entretien Elles se sont heurt es des obstacles juridiques insurmont s jusqu la publication de la loi sur l eau du 3 janvier 1992 19 l obligation de signer un contrat d entretien est repouss e par les juristes car elle est jug e contraire la libert de contracter cette libert est pourtant ignor e dans l int r t g n ral pour les assurances automobile logement et responsabilit civile et cela est accept de mani re consensuelle 2 l institution d un service public de l assainissement non collectif n cessiterait que les agents charg s de ce service puissent entrer tout moment l int rieur de la propri t priv e ce qui tait interdit jusqu la parution de la loi de 1992 3 de plus ce service n cessite l tablissement d une redevance d assainissement particuli re ce que le cod
64. ge est la circulaire du 30 mai 1903 mise par le minist re charg de l hygi ne publique Ce texte instaure en son article 45 l interdiction de d verser directement ou indirectement dans les cours d eau aucune mati re excr mentielle Cette simple interdiction tr s g n rale est la seule disposition qui a concern le devenir des mati res de vidange pendant pr s de 70 ans Jusqu la circulaire du 26 octobre 1972 qui modifie la circulaire du 24 mai 1963 relative au r glement sanitaire d partemental type aucun texte ne viendra r glementer les pratiques des vidangeurs En l absence de tout r glement un grand nombre de d potages clandestins dans les milieux r cepteurs ont eu lieu y compris dans des cours d eau superficiels La profession des vidangeurs a acquis une tr s mauvaise image de marque suite ces pratiques 53 2 2 1 1 La circulaire du 26 octobre 1972 premier texte labor relatif aux mati res de vidange La circulaire du 26 octobre 1972 mise par le minist re de la sant est le premier texte voquer d une mani re quelque peu labor e le probl me des mati res de vidange Les d chargements et d versements de ces mati res en quelque lieu que ce soit sont interdits sauf s ils sont effectu s temporairement dans des citernes tanches et couvertes dans des usines de traitement dont le fonctionnement a t pr alablement autoris par l autorit pr fectorale dans des stations d
65. habilitation volontaire des installations d fectueuses sera effectu e par les propri taires suite aux actions d information du service de contr le 5 qu aucune confusion ne doit exister entre l action de contr le technique de la commune exerc e par les agents du service public de l assainissement non collectif et les missions de police confi es au maire soit notamment la recherche et la constatation des infractions qui sont des op rations de police judiciaire assur e par des agents communaux asserment s 6 cependant conform ment la circulaire du 22 mai 1997 relative l assainissement non collectif les diff rentes actions cit es en point 4 peuvent tre mises en uvre parall lement Rien ne s oppose en cons quence ce qu elles soient exerc es par les m mes agents lorsque les agents du service d assainissement sont des agents communaux asserment s pour constater les infractions 7 le regroupement en structures intercommunales permettant de disposer de moyens suffisants et en particulier d un personnel qualifi sp cialis dans ce domaine tel que l envisagent les communes de Meurthe et Moselle m rite d tre encourag En ce qui concerne l tat des lieux pr alable la constitution de ces services il n appartient pas aux services de l Etat qui n ont pas de comp tence directe en la mati re de le r aliser mais aux communes elles m mes ou leurs groupements sachant que ces services peuvent me
66. hique limit e dont la caract ristique commune est une autonomie par rapport un r seau collectif de collecte des eaux us es L autonomie de ce type d assainissement concerne implicitement le fonctionnement de la technique puration des eaux mais s applique aussi sa conception son financement et sa mise en uvre Par son autonomie ainsi d finie l assainissement autonome est souvent oppos l assainissement collectif bien que la limite entre les deux syst mes ne soit pas toujours identifi e Dans ce contexte on parle d assainissement autonome individuel ou d assainissement non collectif quand il s agit de l assainissement d une maison individuelle qui utilise le plus souvent le sol naturel ou reconstitu ou encore le sable comme l ment purateur d assainissement autonome group ou d assainissement semi collectif lorsqu il s agit de plusieurs habitations individuelles drain es par un mini r seau aboutissant un syst me d puration ou quand il s agit de b timents collectifs ou de petites collectivit s l assainissement group n utilise pas toujours le sol comme l ment purateur Cependant cette classification est elle m me caract ris e par des bornes n cessairement floues d apr s B CHOCAT 1997 Cette loi permet la mise en place d un service public de l assainissement non collectif par les dispositions suivantes les collectivit s doivent assurer le contr
67. ieur et de l Am nagement du Territoire qu auparavant les DDASS contr laient les syst mes d assainissement non collectif Cette pr rogative semble d sormais appartenir aux maires en vertu de l article L 35 1 du code de la sant publique Or ceux ci ne sont pas forc ment des techniciens et h sitent p n trer sur la propri t priv e de leurs concitoyens Compte tenu de ces obstacles techniques et psychologiques il lui demande de lui pr ciser les voies permettant un maire rural d exercer pleinement son contr le sur ces installations Dans sa r ponse le ministre de l environnement cite les dispositions mises en place par l article 35 de la loi du 3 janvier 1992 en ce qui concerne le zonage et l institution d un service public d assainissement non collectif Puis il apporte des pr cisions importantes sur les possibilit s pour les maires d appliquer des mesures coercitives Il indique en effet qu il ne saurait y avoir de confusion entre l action du service public de l assainissement non collectif et les missions de police administrative confi es au maire ni plus forte raison avec la recherche et la constatation des infractions qui sont des op rations de police judiciaire 32 Ce principe implique deux choses D une part il n est pas question d employer des mesures coercitives pour assurer le service d assainissement non collectif D autre part les missions de police li es la protection de la sa
68. ieux prot g s Toute utilisation agricole des mati res de vidange doit faire l objet d une demande d autorisation qui est transmise par le maire l approbation de l autorit pr fectorale Cette demande doit comprendre les plans des terrains sur lesquels doit tre effectu l pandage Les mati res doivent tre r pandues uniform ment sur le sol puis enfouies profond ment par un labour dans les premiers jours suivants Enfin la circulaire du 26 octobre 1972 interdit l emploi de l a ro aspersion article 87 1 Une d posante est un emplacement l air libre sp cialement choisi et am nag pour recevoir un volume d fini de mati res de vidange de fosses d aisance en vue d en permettre l volution et un s chage satisfaisant sans nuisances pour le voisinage d finition de la circulaire du 14 F vrier 1973 relative la cr ation et l utilisation de d charges de mati res de vidange des fosses d aisances dites d posantes gt 54 2 2 1 2 R glementation des d posantes La circulaire du 14 F vrier 1973 relative la cr ation et l utilisation de d charges de mati res de vidange des fosses d aisance dites d posantes pr cise les r gles de construction de ce type de d charge Elle labore des r gles tr s pr cises relatives aux param tres suivants implantation am nagement exploitation tablissement d un dossier administratif avec un rapport obligatoire
69. ils soient ou non imposables 15 Afin d encourager le recours l assainissement individuel ainsi que l am lioration de la qualit de ces dispositifs le Gouvernement a tudi un moment notament dans le cadre de la pr paration du projet de loi sur l eau qui devait tre soumis au Parlement en 2001 la possibilit d tendre la remise en tat de ces syst mes les comp tences facultatives des services publics de l assainissement non collectif 16 Quoi qu il en soit la r alisation et l entretien de l assainissement autonome sont donc en droit de la responsabilit des particuliers les communes tant seulement tenues de mettre en place au plus tard le 31 d cembre 2005 un service public de contr le des dispositifs d assainissement non collectif 17 Les particuliers peuvent b n ficier pour la r alisation de leur dispositif et d s lors qu ils en remplissent les conditions d attribution des aides distribu es par l Agence Nationale pour l Am lioration de l Habitat ANAH Les communes peuvent galement dans le cadre de l article L 211 7 du code de l environnement accorder des aides la r novation des installations existantes dans les zones o leur mauvais fonctionnement pr sente des inconv nients importants au regard d int r ts g n raux tels que la pr servation des cours d eau o de nappes souterraines utilis es pour l alimentation en eau potable 18 Les particuliers non raccord s un r s
70. ion adapt 8 Les services d assainissement collectif et non collectif peuvent tre unifi s mais les op rations financi res des deux services doivent tre distingu es au sein du budget annexe 9 Le d lai important qui a t donn aux communes pour mettre en place le service de contr le de l assainissement non collectif celles ci ont jusqu au 31 d cembre 2005 pour organiser ce service a permis aux collectivit s de ne pas avoir prendre en charge ces co ts rapidement Pendant cette phase transitoire il a t demand aux pr fets de maintenir l action que pouvaient avoir les DDASS en mati re de contr le de l assainissement non collectif et de d velopper un appui la mise en place des structures communales ou intercommunales de contr le technique de mani re assurer le transfert des comp tences vers celles ci Ceci a permis aux collectivit s de r duire leurs co ts dans un premier temps N anmoins il revient aujourd hui aux collectivit s qui ont attendu la fin de cette phase transitoire de prendre les d cisions qui s imposent 10 Dans un contexte de contentieux communautaire le Gouvernement a donn comme priorit principale aux interventions des agences de l eau pour la dur e de leur VIII programme 2003 2006 la mise en uvre de la directive eaux r siduaires urbaines et celle du Plan de Ma trise des Pollutions d Origine Agricole PMPOA pour la directive nitrates Le fi
71. isation des ouvrages de traitement gt la conception des fili res 2 1 2 3 1 Les conditions de mise en uvre des quipements de pr traitement Le volume minimal de la fosse toutes eaux retenu par le DTU est de 3 m Ce dimensionnement permet d une part de r duire la fr quence des vidanges et d autre part de s aligner sur le dimensionnement moyen prescrit par d autres pays europ ens L arr t du 45 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques applicables aux syst mes d assainissement non collectif qui abroge et remplace l arr t du 3 mars 1982 a repris cette exigence En ce qui concerne les conditions de pose des quipements de pr traitement pr fabriqu s un lit de pose de sable doit tre r alis Le remblaiement lat ral doit tre progressif Il doit tre r alis avec du sable eventuellement stabilis ou du b ton et ce parall lement une mise en eau de la fosse afin d quilibrer les pressions En l absence de toute codification technique sur la r sistance m canique des quipements pr fabriqu s un marquage ou un tiquetage informatif de la fosse doit permettre de s assurer de la compatibilit de r sistance de l ouvrage avec la hauteur du remblaiement final La ventilation tait souvent insuffisante pour permettre une bonne vacuation d hydrog ne sulfur gaz lourd qui a tendance s accumuler dans les ouvrages et acc l rer la d gradation du b ton Le DTU 64 1 pr sente le
72. itant est gal 57 g j de mati res oxydables MO 90 g j de mati res en suspension MES 15 g j de mati res azot es MA 4 g j de mati res phosphor es MP Minist re de l environnement 1993 2 Ces articles transcrivent en droit fran ais les dispositions de la directive europ enne n 91 271 C E du 21 mai 1991 art 3 8 relatives au traitement des eaux r siduaires urbaines 19 Toute d marche visant se baser sur cette directive pour affirmer que toute commune ou partie de commune situ e dans une agglom ration de 2000 EH ou plus doit en application du droit fran ais et europ en collecter et traiter l ensemble des eaux urbaines r siduaires par la seule solution d un syst me de collecte et d puration collectif est donc pour le moins r ductrice Quoi qu il en soit l utilisation d indicateurs tels que le taux de collecte ou le taux de d pollution entra ne le risque d une certaine focalisation sur les solutions d assainissement collectif qui peut tre dommageable dans certaines zones des p riph ries des agglom rations rejetant une quantit de polluants de plus de 2 000 quivalents habitants A ces endroits l assainissement non collectif peut et parfois doit avoir sa place En revanche l article 16 du d cret n 94 469 ne g ne en rien le d veloppement de l assainissement non collectif dans les zones rurales 2 1 1 4 3 Les directives du minist re de l environnement pour l application du n
73. la parcelle parfois n cessaires pour choisir une fili re d assainissement autonome font elles parties du contr le et sont elles dans ce cas donc la charge de la commune Ou bien font elles parties de la description du dispositif d puration propos par le p titionnaire et donc sont sa charge 36 5 Les collectivit s sont elles en droit d int grer dans le calcul de la redevance d assainissement individuel le co t de la prestation de contr le visite de terrain initiale de l existant visite apr s travaux pour le contr le de conception 6 La redevance d assainissement per ue lorsque les usagers sont raccord s un r seau d assainissement collectif art L 2224 12 du code g n ral des collectivit s territoriales et R 372 6 et s du Code des communes peut elle tre demand e au propri taire d un syst me d assainissement autonome 7 Y a til possibilit de mise en place d un syst me de convention sign e par le propri taire et la collectivit 8 Diff rentes dispositions fiscales ont t accord es pour les gros travaux d entretien et d conomie d nergie ravalement changements de chaudi res Ces incitations financi res ont favoris les conomies d nergie et ont contribu l am lioration du confort de l habitat Des mesures similaires en faveur de l assainissement autonome peuvent elles tre mises en place 9 Fin 2003 suite au constat du d sengagement des agences du
74. lantation la bonne ex cution des installations construire et le cas ch ant r habiliter au diagnostic au bon fonctionnement et l entretien des installations existantes Pour chacune de ces op rations le r glement d finit les conditions de contr le et le cas ch ant de leur entretien et de leur r habilitation par le service en pr cisant d une part les responsabilit s respectives du propri taire de l immeuble et de l occupant des lieux et d autre part le r le et les pouvoirs du SPANC Ces dispositions qui constituent l essentiel du r glement sont encadr es gt d une part par des dispositions g n rales qui pr cisent l objet du r glement son champ d application territoriale et qui int ressent l ensemble des autres chapitres d finitions responsabilit s et obligations g n rales des propri taires et des occupants d immeubles quip s d une installation d assainissement non collectif droit d acc s des agents du SPANC aux ouvrages en terrain priv et au droit d information des usagers gt d autre part par les dispositions financi res montant et recouvrement de la redevance d assainissement non collectif et les dispositions d application du r glement 2 2 Textes relatifs l limination des mati res de vidange 2 2 1 R glementation sanitaire et r glementation de l environnement silence chec et relance L un des premiers textes relatifs l limination des mati res de vidan
75. lle la n cessit du sch ma d partemental d limination des mati res de vidange Elle invite les pr fets r aliser un suivi de cet outil afin de l actualiser le cas ch ant Enfin elle renvoie pour le choix des diff rentes fili res d limination et de valorisation la lecture du cahier technique n 17 de la direction de la pr vention des pollutions L accent est mis sur la valorisation agricole et il est demand aux pr fets d entreprendre l laboration d une carte d partementale des zones aptes recevoir ces pandages de mati res de vidange Enfin les diff rents outils r glementaires permettant de sanctionner les personnes priv es ou morales responsables de d versements sauvages sont pr sent s La planification de l limination de mati res de vidange tait donc encadr e jusqu peu par de simples circulaires dont une non parue au Journal Officiel Les dispositions d un sch ma d partemental d limination des mati res de vidange n avaient donc aucun caract re obligatoire La concertation entre les partenaires concern s tait le seul moyen pour obtenir le respect de ces dispositions Seuls les manquements l application de ce sch ma constituant les infractions flagrantes la salubrit pouvaient tre sanctionn s L arr t du 6 mai 1996 fixant les prescriptions techniques applicables aux syst mes d assainissement non collectif modifie l g rement la situation En effet ce texte r glementaire pr
76. me de l agence C est en raison de la force et de l efficience de ces textes que nous avons choisi de les signaler dans le m me chapitre que les textes r glementaires et les normes v Une approche int gr e recommand e Les points abord s par les guides de recommandations relatifs aux tudes de zonage sont en g n ral les suivants 1 un constat de la n cessit d employer des techniques d assainissement non collectif au niveau des petites collectivit s habitat dispers 2 une liste comment e des actions mettre en uvre Les actions cit es sont les suivantes freiner la politique du toujours plus de tuyaux principalement pour des raisons conomiques mais aussi pour des raisons techniques l option assainissement collectif concentre la pollution favoriser la mise en uvre de solutions d puration d concentr es individuelles et ou regroup es d velopper les tudes pr alables permettant de faire un choix raisonn dans chaque commune des zones relevant des trois modes d assainissement possibles individuel semi collectif collectif r aliser un sch ma directeur d assainissement un mod le de Cahier des Clauses Techniques Particuli res est propos par les agences contribuer la bonne mise en uvre et la bonne exploitation de ces trois techniques participer asseoir la cr dibilit de l assainissement non collectif par rapport aux autres techniques beaucoup plu
77. nancement r serv ces deux priorit s nationales d intervention repr sente environ la moiti des capacit s d engagement des six agences d ici au 31 d cembre 2006 Cela leur permet en fonction de priorit s territoriales identifi es par les conseils d administration au regard des enjeux de l tat cologique de l eau et des milieux aquatiques de consentir des efforts financiers pour des interventions que ce soit pour l assainissement autonome ou pour le raccordement l gout 11 Le financement de la r novation et de l extension des r seaux d assainissement collectif mobilise plus de la moiti des aides des agences de l eau accord es aux communes et leurs groupements qui sont galement aid s par ces m mes agences pour un certain nombre d investissements destin s l am lioration de l alimentation en eau potable L importance croissante des demandes d aides pr sent es aupr s des agences de l eau les oblige privil gier les investissements les plus utiles au regard de leur impact sur les milieux aquatiques notamment ceux concernant les rejets en provenance des agglom rations urbaines qui sont l origine de la tr s grande majorit des pollutions d vers es dans les milieux aquatiques Les aides susceptibles d tre 38 apport es pour l assainissement non collectif par les agences ne peuvent donc qu tre limit es au regard de l impact relativement faible des dysfonctionnements de ce type d assainissem
78. ne valeur juridique r elle Dans le cadre d un contrat de droit priv le recours un professionnel garantit normalement la mise en uvre des prescriptions techniques figurant dans les cahiers de clauses techniques les fascicules les DTU et autres documents de r f rence en vigueur selon les secteurs d activit Il appartient cependant aux parties le client et le professionnel de se mettre d accord sur ce point L application de ces documents techniques devient alors une obligation contractuelle et leur non respect peut donc tre sanctionn ce titre En cons quence le contr le par le Service Public d Assainissement Non Collectif ne saurait porter sur les prescriptions de la norme XP P 16 603 et doit se limiter aux prescriptions techniques de l arr t du 06 mai 96 Le DTU 64 1 a t mis en place pour r pondre deux grandes exigences 1 disposer de r gles de mise en uvre des fili res d assainissement 2 noncer les crit res s lectifs pour orienter le choix de ces fili res en fonction des conditions de site et de milieu Les dispositions du DTU s appliquent aux ouvrages de traitement des eaux us es domestiques des maisons d habitation de 1 10 pi ces Publi en 1992 le DTU 64 1 est plus exigeant et plus pr cis que l arr t du 3 mars 1982 qui tait alors en vigueur sur trois grands points gt les conditions de mise en uvre des quipements de pr traitement gt les conditions de r al
79. nstaurait l obligation pour les collectivit s gt de prendre en charge la construction et le fonctionnement des r seaux et ouvrages de traitement des syst mes d assainissement collectif gt de contr le des installations d assainissement non collectif Pour assurer le contr le des installations d assainissement autonomes et ventuellement leur entretien les collectivit s locales doivent mettre en place un service public d assainissement non collectif SPANC 1 Ce Service Public d Assainissement Non Collectif doit tre mis en place avant le 31 d cembre 2005 Or la mise en uvre de ces services s est tr s peu d velopp e dans un premier temps la majorit des lus des collectivit s locales trouvant le contexte r glementaire flou Beaucoup de textes r glementaires et de documents relatifs aux r gles de l art sont venus pr ciser diff rents points cruciaux pour la gestion collective de l assainissement autonome depuis 1992 Nous en dresserons un bilan et en analyserons les atouts et limites Enfin apr s avoir dress un premier bilan de la mise uvre des Services Publics d Assainissement Non Collectif nous d taillerons diff rents cas afin montrer comment diff rentes voies de gestion collectives de l assainissement autonome ont t choisies et mises en pratique au niveau local 1 Nota l obligation de contr le ne doit pas se limiter aux seules zones class es en assainissement non collectif suite l tude de z
80. nt publique impliquent certes une intervention sur un dispositif d assainissement non collectif Mais elles ne peuvent en aucun cas tre financ es par les fonds du service municipal d assainissement Ces fonds proviennent en effet d une redevance pour service rendu Or une mission de police ne peut tre financ e que par l imp t N anmoins le ministre de l environnement pr cise que ces diff rentes actions de police peuvent tre mises en uvre parall lement pour assurer la salubrit publique A cet gard le refus pour un propri taire de laisser p n trer sur sa propri t les agents du service public de l assainissement non collectif dans le cadre de leur mission pourrait entra ner l application des mesures coercitives pr vues par l article 27 de la loi sur l eau Il convient en outre poursuit le ministre de signaler que l article L 35 5 du code de la sant astreint le propri taire qui n a pas respect l obligation de raccordement l gout payer une somme au moins quivalente la redevance d assainissement galement major e de 100 par le conseil municipal Cet article a t modifi par la loi sur l eau pour le rendre applicable en cas de non respect des obligations impos es par l article 33 du code de la sant i Le souci du minist re qui transpara t dans cette r ponse est d viter l amalgame entre service public d assainissement non collectif et mission de recherche des infractions la salub
81. ntation des conditions d installation le mode d emploi et la surveillance des fosses septiques Il institue des dispositions tr s strictes Installer des appareils d assainissement individuel est interdit si ceux ci ne sont pas pourvus de dispositifs d puration capables de produire des effluents imputrescibles et inodores Art 1 Les propri taires d immeubles sont tenus de d clarer leur intention d installer ce type d appareils Art 2 La d claration est communiqu e au bureau d hygi ne appel maintenant service communal d hygi ne dans les villes qui en sont pourvues Elle doit tre signal e au service d partemental d hygi ne Art 2 Elle doit tre accompagn e de la description de l appareil et de son installation de l expos de son fonctionnement et de l indication du nombre maximum de personnes pour l usage desquelles il est tabli Art 2 Une autorisation de mise en service doit tre d livr e par le maire dans un d lai de vingt jours Art 2 Si ce d lai r volu le maire n a pas statu le propri taire peut alors se consid rer comme autoris commencer les travaux Le constructeur doit prendre l engagement vis vis du propri taire de veiller l entretien et au bon fonctionnement de l appareil Art 3 Les services d partementaux et municipaux d hygi ne sont charg s du contr le permanent des appareils Les chantillons des effluents doivent ainsi tre pr lev s sans pr avis au moins deux fois par an
82. on arr t n 249995 Communaut de communes Artois Lys 1 que le l gislateur n a express ment pr vu la prise en charge par les communes ou leur groupement au titre de l assainissement non collectif que des prestations et d penses de contr le et le cas ch ant d entretien des installations d assainissement autonome Cependant les communes et leur groupement peuvent tendre l objet des services publics caract re industriel et commercial que constituent les services d assainissement non collectif dans le cas o un int r t public le justifie et dans le respect du principe de libert du commerce et de l industrie Le dispositif r glementaire concernant l assainissement non collectif s est on le voit toff au fil des ans N anmoins diff rentes questions restent en suspens m me apr s la publication de cette circulaire Le nombre de demandes de pr cisions demand es par les d put s et s nateurs lors des questions au gouvernement est r v lateur d attentes non encore satisfaites au niveau des lus Les r ponses par les diff rents minist res concern s permettent de pr ciser certains points de la r glementation qui ont pu para tre floues mais d montrent aussi certaines faiblesses du dispositif mis en place C est pourquoi nous proposons dans le paragraphe suivant d analyser en d tail les questions pos es par les lus 1 CE 23 mai 2003 Communaut de communes Artois Lys Revue fran aise de droit administra
83. onage Elle doit viser l ensemble des syst mes d assainissement non collectif quelle que soit leur implantation sur le territoire communal La d limitation du zonage d assainissement ne saurait avoir pour effet d exclure les syst mes d assainissement non collectif situ s par exception en zone d assainissement collectif du contr le que doit assurer le SPANC Question crite S nat 21040 et 21042 du 09 12 1999 r ponse publi e au Journal Officiel du 23 03 2000 page 1047 8 2 LEGISLATION ET REGLEMENTATION 2 1 Textes relatifs l assainissement non collectif 2 1 1 R glementation sanitaire et r glementation de l environnement d une optique de suppression la reconnaissance et au contr le 2 1 1 1 1903 1982 le tout collectif pr conis L analyse historique des textes r glementaires relatifs l assainissement individuel permet de montrer qu avant d tre consid r comme une solution durable qu il convient de contr ler voire de g rer l assainissement non collectif tait vu avant tout comme une voie proscrire Cette remise en perspective nous permettra de bien montrer quel point les dispositions relatives ce type d assainissement que la loi sur l eau du 3 janvier 1992 a mis en place sont novatrices C est ce titre que leur mise en uvre doit faire l objet d un suivi soutenu L analyse des textes ant rieurs 1992 reprend en grande partie une analyse r alis e dans le cadre d une Th
84. ons d assainissement autonome 2 1 1 3 1991 1992 l assainissement non collectif reconnu comme une technique part enti re Au d but des ann es 90 malgr certains progr s l assainissement autonome tait loin faute d une r glementation suffisamment stricte pour garantir un minimum de pr cautions lors de son emploi de pouvoir acc der au rang de technique part enti re N anmoins il est reconnu comme une voie possible au niveau europ en d s 1991 La directive europ enne n 91 271 relative aux eaux r siduaires urbaines indique que lorsque l installation d un syst me de collecte ne se justifie pas soit parce qu il ne pr senterait pas d int r t pour l environnement soit parce que son co t serait excessif des syst mes individuels ou d autres syst mes appropri s assurant un niveau identique de protection de l environnement sont utilis s v Une nouvelle approche bas e sur la planification La loi n 92 3 du 3 janvier 1992 sur l eau marque une r elle progression dans le sens d une meilleure reconnaissance de l assainissement non collectif en tant que solution durable au m me titre que l assainissement collectif Ce texte indique aux communes ou leurs groupements qu ils doivent d limiter apr s enqu te publique les zones d assainissement collectif o elles sont tenues d assurer la collecte des eaux us es domestiques et le stockage l puration et le rejet ou la r utilisation de l ensemble des eau
85. ou fractur il est pr f rable de pr coniser une profondeur d au moins 1 m sans horizon hydromorphe NDLR perm abilit sup rieure 15 mm h mais inf rieure 500 mm h nappe situ e plus de 1 50 m pente du terrain inf rieure 10 44 2 1 2 3 Les r gles de l art en mati re de mise en uvre des dispositifs d assainissement non collectif encadr es par_un Document Technique Unifi En dehors de la partie 1 de la norme NF EN 12566 petites installations de traitement des eaux us es jusqu 50 PTE qui impose des normes de r sistance d tanch it d efficacit hydraulique pour les fosses septiques la normalisation des r gles de l art en mati re de mise en uvre des dispositifs d assainissement non collectif est l objet d un Document Technique Unifi DTU depuis d cembre 1992 Il s agit du DTU 64 1 norme XP P 16 603 Rappelons que les documents tels que le DTU sont de nature technique les l ments qu ils fournissent n ont donc pas en tant que tels de valeur juridique ils constituent la formulation des r gles de l art admises par les professionnels Ainsi par exemple comme l a rappel le Conseil d Etat les normes tablies par l AFNOR ne constituent pas des dispositions r glementaires opposables aux particuliers ou aux entreprises CE n 232694 16 6 2003 M Cristiani et Mme Marcelli Toutefois selon certaines modalit s ces documents peuvent acqu rir u
86. ouveau dispositif r glementaire Un commentaire d taill du d cret n 94 469 est envoy aux pr fets par une circulaire dat e du 13 septembre 1994 En pr ambule ce texte rappelle aux pr fets qu en mati re d assainissement le cadre juridique r nov a clarifi et renforc les comp tences des collectivit s locales C est donc ces derni res qu il appartient de d limiter les zones relevant de l assainissement collectif ou de l assainissement autonome Le ministre de l environnement demande en cons quence aux pr fets de veiller la bonne information des maires sur l int r t des techniques r nov es d assainissement autonome pour les zones d habitat dispers Le commentaire d taill du d cret n 94 469 annex la circulaire rappelle dans un premier temps les dispositions de l article 35 de la loi sur l eau du 3 janvier 1992 d limitation des zones d assainissement collectif et des zones relevant de l assainissement non collectif prise en charge obligatoire du contr le des syst mes d assainissement non collectif par les communes ou leur groupement possibilit pour ces collectivit s de prendre en charge l entretien de ces syst mes L accent est bien mis sur le caract re novateur de cette d marche afin de montrer la n cessit d un suivi de l application de ces dispositions par les services plac s sous l autorit des pr fets Par ailleurs la circulaire du 13 septembre 1994 pr
87. pprobation Poursuite de la la commune ou et suivi des MIS E enqu te du compte des du zonage mise en uvre son groupement tudes par la dossier r sultats de par l autorit du d cret du l enqu te comp tente 3 06 94 des attributions commune en mati re et ou son d assainissement groupement Elaboration du dossier Prise en compte dans les POS et les actes CU PC de zonage V rification Avis Contr le de de la d favorable l galit du coh rence pr fet avec les documents d urbanisme R vision du dossier d enqu te e Mission Inter Services de l Eau 41 Graphique n 3 Le d roulement de l enqu te publique d apr s Agence de l eau Artois Picardie 1997 gt gt _ gt _ _ Dossier de R 123 10 mise Saisine par la l enqu te carte commune ou son de zonage groupement du notice pr sident du explicative Tribunal Enqu te 1 mois enqu teur pour tenir Administratif en minimum compte des R 123 11 R 123 11 R 123 11 Contr le de remise au Zonage de Approbation l galit par le maire des l assainisse par pr fet conclusions du ment ventuel d lib ration commissaire lement modifi vue de la r sultats de d signation d un l enqu te commissaire publique enqu teur 15 jours 8 jours 30 jours Consultation de Mise au point R 123 11 la MISE des modalit s Transmission par le Maire d une copie de du rapport e
88. quence de vidange de 4 ans 59 Ce guide propose de faire les v rifications pr cis es ci dessous gt lors du contr le diagnostic de l existant gt lors du contr le p riodique de bon fonctionnement et d entretien e pour les dispositifs de pr traitement e pour les bacs graisse Date de la derni re vidange
89. r s pr cis est propos et permet aux acteurs du contr le de disposer de check list tr s d taill e L organisation de ces diff rents contr les se pr sente comme suit Les diff rents contr les SL N Dispositifs neufs ou r habilit s Dispositifs existants Contr le de conception et implantation formulaire 1 La reproduction d un formulaire en annexe 3 montre que les concepteurs de ces check list ont vis l exhaustivit en ce qui concerne les points de contr le 50 Les r gles de l art pour l entretien pas de normalisation formelle mais un encadrement fort par les professionnels du b timent 2 1 2 5 2 1 25 1 Les r gles de l art propos es par le Centre Scientifique et Technique du B timent L entretien des dispositifs d assainissement autonome n est pas trait dans le DTU 64 1 norme XP P 16 603 Le CSTB propose dans un guide pratique publi en 2001 afin d aider l application du DTU 64 1 des modalit s d entretien de ces dispositifs cf tableau ci dessous Selon ce guide l entretien porte essentiellement sur les dispositifs de pr traitement en particulier les fosses septiques toutes eaux les bacs graisses les pr filtres les dispositifs biologiques boues activ es les dispositifs d puration cultures fix es Tableau n 3 Modalit s d entretien des dispositifs d assainissement autonome propos es par le CSTB CSTB 2001 Dispositif But d
90. r les usagers Il est pr cis toutefois que l assainissement individuel peut tre adopt dans trois cas Premi rement cette voie est pratiquement obligatoire dans le cas d immeubles ou d tablissements isol s qu on ne saurait techniquement et financi rement rattacher un dispositif collectif Deuxi mement le recours cette voie peut galement r sulter d une d cision d lib r e visant assurer une protection sp ciale un milieu naturel particuli rement sensible qui dans le cas d un assainissement collectif constituerait l exutoire obligatoire du r seau Ce deuxi me cas voqu r v le lui une certaine prise de conscience d un des avantages techniques de l assainissement individuel et permet une r elle prise en compte de certains besoins du milieu Il est ainsi reconnu que le rejet d effluents m me pur s d un r seau collectif peut tre insuffisant pour la conservation des qualit s requises pour certains milieux naturels Sont cit s titre indicatif par la circulaire de 1976 divers milieux susceptibles de requ rir cette protection sp ciale les lacs risques d eutrophisation les retenues si leurs eaux sont utilis es pour l alimentation humaine ainsi que le voisinage de 1 La circulaire vise ici plus particuli rement les fosses septiques importantes les installations de d cantation digestion et les foss s d oxydation 12 gisements et parcs coquilliers Le troisi me cas est cel
91. r rapidement et efficacement les divers compartiments Af Enfin il est demand que la conformit de l installation avec le projet difi soit v rifi e par un personnel qualifi avant toute mise en service Un proc s verbal de cette visite doit tre tabli Deux exemplaires de celui ci doivent tre envoy s au maire qui autorise ou non la mise en fonctionnement de l installation Les r dacteurs insistent sur le fait que toute conception d fectueuse des appareils toute malfa on ainsi que toute infraction aux r gles relatives la capacit minimum entra nent la responsabilit de l installateur ainsi que celle du constructeur Enfin il est demand aux DDASS et aux bureaux municipaux d hygi ne de sensibiliser les propri taires de certaines installations l int r t qu ils ont passer un contrat d entretien avec le constructeur l installateur ou un entrepreneur qualifi L arr t du 14 juin 1969 relatif aux fosses septiques donne des r gles de dimensionnement plus pr cises pour les fosses septiques les lits bact riens utilis s en assainissement individuel et les dispositifs d pandage souterrain Il permet ainsi une r duction des marges de man uvre des constructeurs Jusqu au d but des ann es 1980 l histoire de la r glementation en mati re d assainissement individuel reste sous tendue par une vision n gative de ces techniques qui sont consid r es la plupart du temps juste titre comme incertaines et a
92. re dans le cadre d op ration de r habilitation des dispositifs 101 4 1 3 6 ConcluSiOn 102 BIBLIOGRAPHIE mmrnnrnnnnnnnennnnenenennnnenenenennenennnnns 103 PERSONNES CONTACTEES mmnrnnnnnnnnnnnnnennnennnnennnnnnne 107 INDEX DES TABLEAUX 2 22222222222222222222222 20e 108 INDEX DES GRAPHIQUES 2 22 2222222222222222 2222n 109 ANNEXES nee nee nee ennnnennnne 110 9 1 ANNEXE 1 Questions crites au gouvernement relatives aux pr rogatives du service de contr le de l assainissement autonome 110 9 2 ANNEXE 2 Questions crites au gouvernement relatives aux d penses de contr le des syst mes d assainissement non collectif 112 9 3 ANNEXE 3 Formulaire de contr le de conception d implantation d un dispositif d assainissement autonome mnnnnnnnnnnne 116 9 4 ANNEXE 4 Formulaire de demande d autorisation d installation d un dispositif d assainissement autonome SDAA54 nnnnnnnnnennenne 117 1 INTRODUCTION La loi sur l eau du 3 janvier 1992 a confirm les techniques d assainissement autonome comme une alternative p renne l installation d un r seau collectif dans le cas o ce dernier ne pr senterait pas d int r t pour l environnement ou parce que son co t serait excessif Par ailleurs ce texte i
93. rement la m me chelle de temps l agglom ration est essentiellement d finie partir du constat du syst me d assainissement collectif existant ou pr visible court terme sa d limitation devant donc rester tr s simple Cette d finition doit tre appr ci e avec une certaine souplesse lorsque les conditions locales le justifient Il ne sera en particulier pas judicieux de d couper un groupement de population concentr e dont les stations int ressent le m me milieu r cepteur le zonage collectif non collectif r sulte davantage d une r flexion prospective de la commune sur le devenir de son mode d assainissement en fonction de consid rations technico conomiques et environnementales Il fait donc appel des tudes approfondies et un plus grand degr de pr cision L laboration de ce zonage peut le cas ch ant donner lieu tr s simplement une r vision des contours de l agglom ration Le but des paragraphes cit s pr c demment est d viter que les zones se figent et deviennent un obstacle au d veloppement du r seau collectif et par cons quent de l urbanisation Par ailleurs le guide mis par la direction de l eau met l accent sur la diversit de choix possibles en mati re de choix technique Il ne s agit pas lors des limitations de zones de fixer d une part des p rim tres o seul l assainissement collectif sera pratiqu et d autre part des p rim tres o seul l assainissement
94. ristiques des ouvrages ou l occupation de l immeuble d ment justifi es par le constructeur ou l occupant les vidanges de boues et de mati res flottantes sont effectu es 1 Arr t du 14 juin 1969 relatif aux fosses septiques et appareils ou dispositifs purateurs de leurs effluents des batiments d habitation 2 Arr t du 3 mars 1982 fixant les r gles de construction et d installation des fosses septiques et appareils utilis s en mati re d assainissement autonome des b timents d habitation 26 au moins tous les quatre ans dans le cas d une fosse toutes eaux ou d une fosse septique au moins tous les six mois dans le cas d une installation d puration biologique boues activ es au moins tous les deux ans dans le cas d une installation d puration biologique cultures fix es Les ouvrages et les regards doivent tre accessibles pour assurer leur entretien et leur contr le gt L arr t du 6 mai 1996 visant fixer les prescriptions techniques applicables aux syst mes d assainissement non collectif a t modifi et compl t par l arr t du 24 d cembre 2003 publi au JO du 12 mars 2004 Cet arr t autorise une nouvelle fili re dite lit massif de z olite et instaure les prescriptions techniques concernant ce dispositif gt il peut tre utilis pour les habitations de 5 pi ces principales au plus gt il doit tre plac l aval d un pr traitement constitu d une
95. rit publique Il risque d tre cependant difficile de savoir o se trouve la fronti re entre ces deux missions Que se passera t il si les agents municipaux constatent qu un ouvrage est particuli rement d faillant v tuste et ou polluant Le maire n aura pas d autre possibilit que d utiliser son pouvoir de police si les n gociations avec le propri taire chouent Certes le co t de la gestion du conflit entre propri taire et municipalit ne sera pas pr lev sur la redevance per ue par le service d assainissement non collectif Il n en reste pas moins que les employ s municipaux qui auront constat en premier le dysfonctionnement de l ouvrage ne pourront tre per us que comme des agents d un service coercitif Du fait de cette ambigu t les interrogations sur les pr rogatives du service de contr le de l assainissement autonome vont perdurer comme le montrent diff rentes questions crites aux gouvernements cf annexe n 1 Les interrogations suivantes sont mises en avant par diff rents lus entre 1995 et le d but des ann es 2000 1 Le r le du maire est charg de veiller la conformit des fosses septiques et de constater d ventuelles infractions la r glementation A ce titre il doit donc p n trer dans des propri t s priv es Dans quelles conditions peut tre mise en uvre cette r glementation sans porter atteinte la propri t priv e 2 Lorsque le service des eaux fait l objet
96. ronnement l Agence de l Eau Seine Normandie et la F d ration Fran aise du B timent ont dit un guide pratique de mise en uvre de l assainissement individuel Le chapitre 3 de cet ouvrage donne des conseils pr cis pour l entretien et la maintenance des installations existantes Il est particuli rement 1 Cette p riode para t longue R aliser cette t che tous les 4 ans est sans doute plus appropri 51 pr cis en ce qui concerne les r gles de vidange des dispositifs de pr traitement Les recommandations faites dans ce guide sont synth tis es dans le Tableau n 4 Tableau n 4 Modalit s d entretien des dispositifs d assainissement autonome propos es par les professionnels du b timent d apr s FFB AESN Direction de l Eau 2001 Dispositif But de l entretien Modalit s P riodicit Ensemble des Assurer L entretien consiste essentiellement vidanger r guli rement les dispositifs de installations lebon tat des installations et des pr traitement ouvrages Toute op ration de vidange ne peut tre r alis e que par un entrepreneur le bon coulement des effluents sp cialis jusqu au dispositif de traitement L limination des mati res de vidanges doit tre effectu e conform ment aux accumulation normale des boues dispositions r glementaires notamment celles pr vues par les plans et des flottants l int rieur de la d partementaux d limination des mati res de vid
97. s ces questions par les diff rents minist res concern s qu ils adoptent les positions suivantes 1 refus clair que les fonctionnaires des services ext rieurs de l Etat soient mis disposition des petites communes 2 l emploi plein temps de personnel qualifi pour assurer les services li s la gestion publique de l assainissement non collectif rend n cessaire un p rim tre d intervention suffisant C est pourquoi les communes en particulier les communes rurales ont tout int r t se regrouper en syndicat intercommunal pour exercer cette nouvelle comp tence zeip 3 ce service public industriel et commercial doit tre financ comme le service d assainissement collectif par une redevance qui sera mise la charge des usagers qui en b n ficient 49 le d lai important qui a t donn aux communes pour mettre en place le service de contr le de l assainissement non collectif puisqu elles ont jusqu au 31 d cembre 2005 pour organiser ce service Pendant cette phase transitoire il a t demand aux pr fets de maintenir l action que pouvaient avoir les DDASS en mati re de contr le de l assainissement non collectif et de d velopper un appui la mise en place des structures communales ou intercommunales de contr le technique de mani re assurer le transfert des comp tences vers celles ci 2 1 1 5 2 Demande de pr cisions sur les pr rogatives du service public de contr le de l assaini
98. s attractives pour les lus et les usagers favoriser le d veloppement de service public d assainissement non collectif int grant non seulement le contr le mais aussi l entretien des dispositifs 40 Le silence des textes r glementaires sur la possibilit pour le service public d assainissement non collectif de prendre en charge l entretien des ouvrages semble pouvoir tre compens par l action des agences de l eau Les publications d informations r dig es par les Agences de l Eau sont tr s pr cises Elles guident les maires dans leur d marche de zonage et les usagers dans le choix du mode d assainissement de leur habitation L agence de l eau Artois Picardie a publi deux brochures tr s labor es relatives 1 la proc dure de zonage Le zonage d assainissement enqu te publique guide de proc dure 2 aux techniques utilisables L assainissement non collectif une technique adapt e l habitat dispers La premi re brochure d crit pr cis ment les tapes permettant la d limitation des zones d assainissement cf sch ma A ci apr s et le d roulement de l enqu te publique cf sch ma B ci apr s Graphique n 2 Description des tapes permettant la d limitation du zonage d assainissement d apr s Agence de l eau Artois Picardie 1997 1 re tape 2 me tape 3 me tape 4 me tape S me tape 6 me tape 7 me tape V rification par R alisation Avis de la Mise Prise en A
99. s dispositions particuli res suivantes une entr e d air pouvant tre assur e par la canalisation de chute des eaux us es prolong e au dessus du fa tage est impos e l amont de la fosse toutes eaux une extraction des gaz produits l int rieur des ouvrages devra tre assur e par l interm diaire d une canalisation ind pendante prolong e son extr mit par un extracteur de type olien statique ou m canique 2 1 2 3 2 Les conditions de r alisation des ouvrages de traitement Le DTU pr cise que l implantation du dispositif devra tre situ e en dehors de toute voie de circulation de v hicules et de zones de culture Par ailleurs le compactage des zones destin es l infiltration suite au passage r p t de charges roulantes en cours de chantier doit tre vit Chaque fili re fait l objet au sein du DTU d un chapitre distinct qui d finit tous les l ments relatifs aux exigences des mat riaux et de leur mise en uvre Les fili res reprises dans le DTU 64 1 sont celles pr conis es par l arr t de 1982 l exception des fili res marginales tels que pr traitement a robie pr traitement s par des eaux vannes et eaux m nag res les filtres bact riens percolateurs les micro stations d puration boues activ es et les fosses chimiques ou d accumulation Le DTU 64 1 impose l usage de mat riels normalis s ou titulaires d avis technique pour les canalisations et raccords
100. s que dans le cas d immeubles collectifs et l une des conditions exigibles est une capacit suffisante pour r pondre aux besoins de trente usagers au minimum Les fosses chimiques qui ne peuvent assurer l puration des eaux us es sont r server aux cas o l assainissement doit tre r alis sans ou avec tr s peu d eau L ventail des techniques va donc en s largissant Parall lement la demande de garanties relatives l entretien des fosses septiques s accro t le pr fet devant recommander que le constructeur ou l installateur assurent par contrat l entretien et l enl vement des boues des fosses selon une p riodicit au moins bisannuelle La circulaire du 19 f vrier 1965 manant du minist re de la sant interdit elle l utilisation d une fosse septique pour tout groupement sup rieur 300 personnes Pour les groupements compris entre 300 et 2 000 habitants elle recommande les stations compactes les foss s d oxydation ou les tangs de stabilisation Ces installations sont aussi recommand es pour les colonies de vacances les maisons familiales les campings et les sanatoriums La r daction du mod le d arr t pr fectoral r glementant les conditions d installation le mode d emploi et la surveillance des fosses septiques et des appareils ou dispositifs purateurs de leurs effluents reste pratiquement identique celle de la circulaire pr c dente La pr occupation de contr le de l assainissement autonome s accro
101. s volumes de mati res de vidange dont le traitement est identifi et signal ne repr sentent d but 1987 que 42 6 des volumes recens s la collecte Devant ce bilan le minist re de l environnement envoie une seconde circulaire aux pr fets le 14 d cembre 1987 texte non paru au JO La circulaire n ENV M8701010 du 14 d cembre 1987 relative au sch ma d limination des mati res de vidange vise attirer l attention des pr fets sur les risques entra n s par l absence de gestion de l limination de ces d chets Il est rappel que les mati res de vidange sont un concentr de pollution Leur rejet inconsid r dans le milieu naturel rend donc inutiles tous les efforts faits en amont pour viter la pollution par les effluents domestiques et accro t les risques sanitaires de pollution des eaux et de nuisance En cons quence le ministre de l environnement demande aux pr fets de mettre en place dans chaque d partement des quipements ou des pratiques susceptibles d liminer correctement ces mati res De plus de fortes sanctions doivent tre prises envers les personnes pratiquant des d versements sauvages dans des endroits non pr vus cet effet Les pr fets sont donc invit s selon le cas engager rapidement reprendre ou poursuivre la r alisation d un sch ma d partemental de vidange Le rapport voqu dans le chapitre pr c dent est joint la circulaire ainsi qu une note technique Cette derni re rappe
102. sainissement Autonome de Meurthe et Moselle SDAA54 89 4 1 2 2 1 Les missions du SDAA54 89 4 1 2 2 2 Les points contr l s par le SDAA54 lors de la demande 90 4 1 2 3 Conclusions sur le SDAA54 92 4 1 3 Le cas d un Service D partemental d assistance aux SPANC le Service d Assistance Technique l Assainissement Autonome du Jura 92 4 1 3 1 Historique et mission du service 92 4 1 3 2 La sensibilisation et l information des acteurs de la fili re 95 4 1 3 2 1 La charte de qualit 95 4 1 3 2 2 Autres actions 95 4 1 3 3 Assistance technique aupr s des COMMUNES 96 NDA 4 1 3 3 1 Etudes pr alableS 96 4 1 3 3 2 Aide au contr le des nouveaux dispositifs 97 4 1 3 4 Soutien la cr ation du service public d assainissement non collectif 100 4 1 3 5 Assistance technique et financi
103. se au niveau local 30 2 1 1 5 2 Demande de pr cisions sur les pr rogatives du service public de contr le de l assainissement autonome 31 2 1 1 5 3 L autre grande pr occupation des lus quels moyens de financement mettre en place pour la gestion collective de l assainissement individuel 35 2 1 2 La normalisation des r gles de l art 39 2 1 2 1 Les r gles de l art pour le zonage mises par les agences de l eau 39 2 1 2 2 Les r gles de l art pour le choix des fili reS 43 2 1 2 3 Les r gles de l art en mati re de mise en uvre des dispositifs d assainissement non collectif encadr es par un Document Technique Unifi 44 2 1 2 3 1 Les conditions de mise en uvre des quipements de pr traitement 44 2 1 2 3 2 Les conditions de r alisation des ouvrages de traitement 45 2 1 2 3 8 La conception des fili res 45 2 1 2 4 Les r gles de l art pour le contr le des dispositifs d assainissement 47 2 1 2 4 1 La planification des diff rentes tapes des contr les devant tre exerc e par les collectivit s locales
104. ses septiques r glemente tr s s v rement leurs conditions d utilisation leur mode d emploi et leur surveillance Le rapport pr c dant le r glement proprement dit indique que les dysfonctionnements des appareils d assainissement individuel sont de la responsabilit des propri taires et des constructeurs En effet selon ce rapport les propri taires sont presque toujours tr s ignorants des conditions de fonctionnement d une fosse septique ne fournissent aux constructeurs aucune indication sur le nombre des usagers qu elle doit desservir sur la capacit volum trique qu elle doit avoir sur la destination de son effluent etc Par ailleurs selon cette m me source les constructeurs ont eu trop souvent le tort de ne pas r clamer ces indications lls ont fourni leurs clients des appareils qualifi s d omnibus sans se soucier de savoir comment ni m me o ils taient install s Les r dacteurs du rapport estiment que le principal d faut de ces fosses septiques 9 est l absence de lits bact riens Ils en concluent que ces installations ne constituent pas des appareils d puration mais de simples bassins de d cantation et de digestion destin s viter les op rations co teuses et malodorantes de vidanges L interdiction des puits et puisards pour l vacuation des effluents m me pur s est rappel e dans ce rapport Le mod le d arr t pr fectoral que contient la circulaire de 1925 a pour objet la r gleme
105. ssement autonome La probl matique des pr rogatives du service public de contr le de lassainissement autonome est apparue aux lus tr s t t comme le montre la question pos e d s le 22 ao t 1994 par Andr BERTHOL La mise en place d un service public de contr le ou encore d entretien des ouvrages d assainissement non collectif n tait pas encore vraiment l ordre du jour en 1994 Le degr de pr cision des textes r glementaires sur le th me tait alors tr s faible Cette question a cependant suscit tr s t t des questions voire de s rieuses r serves de la part de certains lus locaux Certains sont plus que dubitatifs quant la possibilit pour des agents municipaux de p n trer dans une propri t priv e pour contr ler ou entretenir les installations d assainissement non collectif qui sont elles aussi des installations priv es Il est vrai que la police nationale elle m me n a pas ce type de pouvoir puisque qu elle doit obtenir un mandat de perquisition ou faire face une situation d urgence pour pouvoir rentrer dans une propri t priv e Une question crite d un d put au ministre de l int rieur et de l am nagement du territoire est r v latrice de cet tat d esprit Elle est publi e dans le Journal Officiel de l Assembl Nationale du 21 novembre 1994 question n 17795 du 22 ao t 1994 Le texte retranscrit en est le suivant M Andr Berthol rappelle M le ministre d Etat ministre de l Int r
106. t des conclusions du d roulement commissaire enqu teur au Pr fet et au Pr sident du Tribunal Administratif de l enqu te avec le commissaire enqu teur Articles R 123 10 et R 123 11 du code de l urbanisme Mesure de publicit La seconde brochure d crit les tapes suivre pour d finir le mode d assainissement d une habitation cf sch ma C ci apr s Par ailleurs cette publication renferme des fiches d crivant les diff rentes techniques d assainissement autonome et de r gles de construction Elles nous ont servi de base pour la r daction relative aux techniques d assainissement autonome 42 Graphique n 4 Comment d finir le mode d assainissement d une habitation d apr s Agence de l eau Artois Picardie 1997 La d marche La commune ou le service charg de l assainissement 4 Avec zonage d assainissement Sans zonage d assainissement lo n y Noncollectif Collectif R seau existant Absence de r seau R seau existant Avec autorisation Sans autorisation Avec autorisation Sans autorisation de rejet direc E ste rejen sers ur rejet direct de rejet direct S NA STE el RS RE Raccordement Raccordement Tagot Her pet obligatoire A L Etude p dologique la parcelle D finition de la fili re assainissement non collectif Travaux possibles Par ailleurs le FNDAE a publi en collaboration avec le CEMAGREF un guide de recommand
107. t des graisses dans le dispositif l absence d odeur le non colmatage des canalisations en amont et en aval absence de corrosion partie non immerg e des quipements en b ton Une vidange totale des boues d pos es au fond et des graisses accumul es en surface doit tre r alis e p riodiquement Le dispositif doit tre nettoy au jet puis le bac doit tre rempli d eau claire avant la remise en service V rification du bac tous les 3 4 mois Les deux derni res op rations doivent tre syst matiquement effectu es lors des op rations de vidange de la fosse toutes eaux Pr filtre Eviter son colmatage par des l ments Doivent tre v rifi s r guli rement grossiers l absence de d p t important sur les mat riaux filtrants absence de corrosion des parties b ton non immerg es les arriv es d air En cas de colmatage ou lors des vidanges de la fosse toute eaux et de pr f rence au moins tous les deux ans nettoyer au jet la masse filtrante ou la changer le cas ch ant v rifier l tat de fonctionnement de tous les dispositifs de pr traitement situ s en amont fosse toutes eaux bac graisses Le pr filtre doit tre nettoy en retirant le mat riau filtrant pour ne pas envoyer dans le dispositif de traitement tous les r sidus pr alablement retenus V rification du pr filtre tous les 6 mois Dispositifs de traitement Eviter tout colmatage
108. teuse v Une r glementation de plus en plus pr cise Le mod le d arr t pr fectoral r glementant les conditions d installation le mode d emploi et la surveillance des fosses septiques et des appareils ou dispositifs purateurs de leurs effluents annex la circulaire n 60 du 4 mai 1953 est tr s semblable celui instaur par la circulaire de 1925 Il introduit n anmoins plus de souplesse en permettant de diff rencier les techniques utilis es selon les besoins du milieu r cepteur puisqu il est pr cis que dans certaines circonstances favorables l vacuation d un effluent incompl tement pur pourra 10 tre tol r e A contrario lorsque les conditions sanitaires l exigent il doit tre prescrit un traitement compl mentaire de l effluent comportant sa st rilisation L innovation la plus importante par rapport au texte ant rieur est la d finition des diff rents dispositifs d assainissement individuel Un nombre restreint de techniques est d crit et recommand la fosse septique le lit bact rien percolateur et l pandage souterrain Les descriptions sont tr s d taill es une r gle de dimensionnement des fosses septiques est m me donn e La circulaire n 62 du 18 juin 1956 du minist re de la sant largissait la liste des techniques utilisables aux fosses de d cantation digestion d riv es de la fosse Imhoff et aux fosses chimiques Les fosses de d cantation digestion ne sont recommand e
109. textes relatifs l organisation du service d assainissement non collectif 16 2 1 1 4 1 les proc dures de d finitions des zones d assainissement 16 2 1 1 4 2 Des indicateurs int grant difficilement les solutions individuelles 16 2 1 1 4 3 Les directives du minist re de l environnement pour l application du nouveau dispositif r glementaire 19 2 1 1 4 4 Les recommandations du minist re sur la proc dure de zonage 20 2 1 1 4 5 Quelques pr cisions apport es par le Conseil d Etat 22 2 1 1 4 6 Les textes d application pour la mise en place d un service public d assainissement non collectif sense 23 2 1 1 4 7 De nouvelles prescriptions techniquesS 24 2 1 1 4 8 La diffusion d instructions techniques pr cises 27 2 1 1 4 9 Le financement des Services Public d Assainissement Non Collectif 28 2 1 1 5 Une r elle demande d encadrement r glementaire et technique de la part des lus 30 2 1 1 5 1 Une demande d aide face au manque d experti
110. tif juillet ao t 2003 p 831 30 sur le th me de l assainissement autonome en particulier en ce qui concerne les points qui semblent poser le plus de probl mes savoir les pr rogatives du service public de contr le des dispositifs d assainissement autonome et les financements de ces services et des travaux d assainissement individuel 2 1 1 5 Une r elle demande d encadrement r glementaire _et technique de la part des lus 2 1 1 5 1 Une demande d aide face au manque d expertise au niveau local Les probl mes engendr s par la suppression de l expertise assur e auparavant par les services ext rieurs de l Etat sont abord s par diff rents lus comme l indique le tableau ci dessous Tableau n 2 Questions crites au gouvernement relatives aux probl mes engendr s par la suppression de l expertise assur e auparavant par les services ext rieurs de l Etat M Christian PAUL souligne par une question dat e du 17 novembre 1997 les difficult s que rencontrent les maires en mati re de d livrance d autorisation pour la r alisation d un assainissement autonome Il rappelle qu auparavant les lus d livraient ce type d autorisation sur la base de conseils techniques des Directions des Affaires Sanitaires et Sociales Constatant que les DDASS se d sengageaient de ce type de dossier et que les maires taient ainsi priv s de toute assistance technique en la mati re M PAUL demande quelle solution est envisag e pour qu
111. tre ans apr s la loi sur l eau Dans ces conditions les lus locaux qui ont mis en place un tel service aux d but des ann es 90 sont avant tout des lus fortement motiv s par la question et particuli rement volontaristes face aux cueils viter concernant de la propri t priv e 1 En fait une p riode de un an est sans doute plus pertinente 507 2 1 1 4 8 La diffusion d instructions techniques pr cises De plus les services pr fectoraux qui sont cens s encadrer et aider les collectivit s locales dans la mise en place d un tel service public n ont re u des instructions pr cises pour l application des arr t s du 6 mai 1996 qu la date du 22 mai 1997 par une circulaire manant de la direction de l eau du minist re de l environnement Ce texte bien plus pr cis que les arr t s donne des instructions claires sur diff rents points Il explicite les conditions de mise en uvre des dispositions instaur es par les deux arr t s du 6 mai 1996 dans trois annexes l annexe 1 pr sente un commentaire g n ral de la r glementation sur l assainissement non collectif et son articulation avec les autres domaines connexes sant publique urbanisme l annexe 2 pr cise la conduite retenir pour mener bien les tudes pr alables la d limitation des zones d assainissement non collectif l annexe 3 reprend les consid rations techniques pour le choix des dispositifs ou leur dimensionnem
112. ttre leur disposition l ensemble des dossiers d tude qu ils d tiennent Cet tat des lieux peut tre fait dans le cadre des tudes de zonage ou dans celui des tudes pr alables l laboration des programmes d assainissement impos s par la r glementation aux agglom rations de plus de 2 000 quivalents habitants ou des sch mas d assainissement pour lesquels les communes ou leurs groupements peuvent b n ficier de l aide financi re des agences de l eau du Fonds national de 35 d veloppement des adductions d eau pour les communes rurales ainsi que souvent des conseils g n raux Il ressort de la lecture de cette somme de questions crites que les lus prouvent de grosses difficult s g rer la fronti re entre la mission de service public de contr le des ouvrages et la mission de recherche des infractions la salubrit publique reste enti re Il n y a pas vraiment eu d volution depuis la question crite n n 17795 du 22 ao t 1994 De m me la r ponse du minist re reste monolithique et se limite l nonc de deux principes que les lus trouvent difficiles concilier n cessit d viter la confusion entre l action du service d assainissement non collectif et les missions de police confi es au maire possibilit pour les lus de mettre en uvre ces diff rentes actions de police parall lement pour assurer la salubrit publique 2 1 1 5 3 L autre grande pr occupation des lus
113. u rabais Le but des diff rents textes est alors de cantonner l assainissement individuel dans une place de solution provisoire dans l attente du raccordement l gout ou d rogatoire quand celui ci est impossible La circulaire du 10 juin 1976 relative l assainissement des agglom rations et la protection sanitaire des milieux r cepteurs semble tre l aboutissement de cette logique Tous les textes du chapitre relatif au syst me d assainissement et la construction des ouvrages sont tr s restrictifs quant l utilisation de l assainissement individuel Au chapitre des principes il est rappel que le but premier que doit rechercher le technicien charg d tablir le programme d assainissement d une collectivit est l vacuation et l limination rapides sans stagnation de tous les d chets Ce principe pr cise la circulaire conduit le technicien le plus souvent pr voir un quipement collectif pour l ensemble de la population desservir Une tude particuli rement approfondie doit pr c der toute d cision en faveur de l assainissement individuel Le probl me de l in galit des citoyens devant le service public d assainissement est soulev La circulaire pr cise en effet qu il ne serait pas admissible qu une d cision en faveur de l assainissement individuel puisse d couler de consid rations financi res mal fond es telles que celle de d charger la collectivit de ses obligations pour les faire reposer su
114. ui des zones consacr es un habitat uniquement saisonnier ou faible densit 2 1 1 2 1982 une nouvelle approche et des limites Le fait que l on d limite de mieux en mieux les zones o on peut faire de l assainissement individuel est r v lateur d une suspicion des diff rentes autorit s sanitaires vis vis de l assainissement individuel Cette suspicion tait justifi e car mal con ues mal r alis es ou encore mal entretenues ces techniques sont loin d tre fiables N anmoins les enjeux sont tels qu ils motivent une refonte partielle de la r glementation partir de 1980 Ces enjeux sont d ordre conomique urbanistique et juridico politique L assainissement individuel repr sente un march consid rable Le minist re de l agriculture estimait en 1984 que 30 de la population des communes rurales soit alors environ 9 millions d habitants rel vent de cette technique d assainissement Pour la planification urbaine la reconnaissance de l assainissement autonome comme technique de plein droit favorise la dispersion des zones urbanisables voire le mitage Ainsi facilit le d veloppement de l habitat individuel ne peut cependant se r aliser qu condition que les dispositifs r glementaires ne soient pas trop co teux Ce souci d conomie a motiv l attitude des repr sentants de la Direction de la Construction lors de l laboration de l arr t du 3 mars 1982 fixant les r gles de construction et d installation des
115. umises au r gime des services publics industriels et commerciaux et doivent donner lieu des redevances par les usagers Par ailleurs le Conseil d Etat pr cise que les communes ne peuvent tendre l objet des services publics caract re industriel et commercial que constituent les services d assainissement non collectif notamment la mise en place des installations que dans les limites impos es par le principe de libert de commerce et d industrie la cr ation de tels services par les collectivit s locales En ce qui concerne la gestion du service aucune disposition ne s oppose ce que pour leur gestion administrative le choix du mode d exploitation et de l op rateur les services municipaux d assainissement collectif et non collectif soient organiquement unifi s Pour leur financement en revanche le Conseil d Etat pr cise que les services d assainissement ne sont habilit s percevoir en dehors des sommes dues par les propri taires que des redevances ayant le caract re d un prix vers en contrepartie d un service rendu et effectivement affect ce service Les redevances vers es par les usagers de l une des formes d assainissement ne peuvent donc tre affect es au financement de l autre Des mesures n cessaires doivent tre prises cet effet sur le plan de la comptabilit De plus l assiette de chacune de ces redevances doit avoir un lien avec le service rendu En ce qui concerne l assainissement non
116. ur2 Selon cette argumentation toute commune ou partie de commune situ e dans une agglom ration de 2000 EH ou plus doit en application du droit fran ais et europ en collecter et traiter ses eaux urbaines r siduaires Il n y a alors en th orie pas de place dans ces zones pour l assainissement non collectif sauf lorsque le r seau n est pas encore r alis ou pour les immeubles dispens s de raccordement qui doivent tre dot s d une installation d assainissemnent autonome dans les cas pr vus par arr t interminist riel pris en application de l article L 1331 1 du Code de la sant publique CSP Par ailleurs la directive europ enne n 91 271 CEE insiste en son article 3 sur le fait que lorsque l installation d un syst me de collecte ne se justifie pas soit parce qu il ne pr senterait pas d int r t pour l environnement soit parce que son co t serait excessif des syst mes individuels ou d autres syst mes appropri s assurant un niveau identique de protection de l environnement sont utilis s De m me le Code G n ral des Collectivit s Territoriales pr cise lui en son Article R2224 7 que peuvent tre plac es en zones d assainissement non collectif les parties du territoire d une commune dans lesquelles l installation d un r seau de collecte ne se justifie pas soit parce qu elle ne pr sente pas d int r t pour l environnement soit parce que son co t serait excessif 1 Un quivalent hab
117. utonomes 4 La comp tence de la commune en mati re d assainissement autonome pr sente deux aspects un aspect administratif consistant en l laboration des r gles relatives l assainissement autonome et d autre part le pouvoir de police qui ne peut qu appartenir aux maires en mati re d infraction ces r gles Il semble n cessaire de pr ciser l articulation de la comp tence entre les communes de base et les organismes intercommunaux pour l assainissement 5 Suite au d sengagement des DDASS les maires sont priv s de toute assistance technique en mati re d inspection des installations neuves Quelles solutions peuvent tre propos es pour que les lus puissent continuer b n ficier de l aide d un service instructeur tant entendu que les communes rurales notamment ne disposent pas de moyens financiers suffisants pour faire appel des soci t s priv es de conseil 6 Quelle forme doit prendre l acte attestant de la conformit technique ou non de l installation d assainissement autonome Sa d livrance incombe t elle toujours au maire alors m me que la comp tence en mati re d assainissement non collectif et donc de contr le technique effectif des installations a t transf r e un ECPI 34 La position des diff rents minist res concern s ne varie pas au fil des r ponses qui portent sur les sept points suivants 1 les communes prennent obligatoirement en charge les d penses d
118. x us es les zones relevant de l assainissement non collectif o elles sont seulement tenues afin de prot ger la salubrit publique d assurer le contr le des dispositifs d assainissement et si elles le d cident leur entretien article 35 111 Ce choix entre le collectif ou le non collectif doit se faire en fonction de divers crit res conomiques politiques techniques en particulier la prise en compte des aptitudes du sol 15 En utilisant les termes collectif et non collectif le l gislateur a voulu inclure les syst mes qui ne rel vent pas strictement des techniques pures d assainissement autonome dans le champ de comp tences du futur service public d assainissement non collectif Ainsi les mini r seaux priv s raccord s des stations d puration priv es font partie des pr rogatives du service public de gestion de l assainissement non collectif C est donc bien une diff rence d ordre juridique qu institue la loi La diff rence de traitement des diff rents types d assainissement par la collectivit n a pas pour base les diff rences techniques existant entre assainissement collectif et assainissement autonome Contrairement ce qui a pu tre avanc par certains acteurs de l assainissement l emploi du terme assainissement autonome n a pas t proscrit par la loi du 3 janvier 1992 L utilisation de ce terme reste valable pour d signer l ensemble des techniques d extension g ograp

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