DA9-22
Contents
1. un patrimoine assujetti des fins touristiques Am nager un lieu n est pas cr er un spectacle Un espace habit passe pratiquement inaper u il se laisse oublier par ceux qui l habitent comme les mots qu on emploie D ailleurs ceux ci lorsqu ils deviennent sujets d attention sombrent dans l tranget et s offrent au spectacle Il est int ressant de constater que le document de consultation prend en compte les diverses recommandations qui ont d j t faites concernant l am nagement de cette portion du littoral et rappelle entre autres les propositions contenues dans le Plan directeur de l am nagement des berges de Sillery ce propos Nous tenons souligner un cart entre le rapport du Comit des berges de Sillery et le Plan directeur con u par la firme Pluram d ailleurs impliqu e dans des am nagements littoraux li s l exp rience traumatisante de Qu bec 84 Alors que le rapport du Comit des berges recommandait la cr ation d une plage de baignade l est de la marina du Foulon le plan Pluram qui devait refl ter le travail pr alable du Comit des berges carte d embl e et sans aucune justification tout acc s public permettant un contact direct avec l eau pour le grand public Tout se passe comme si les photos d poque qu utilise la Commission lesquelles montrent des foules nombreuses et populaires jouissant du fleuve de bien des fa ons devaient voquer une sorte de parad2. La Soci t des Gens de Baignade pour l acc s et l usage public des plans d eau De l audace encore de l audace toujours de l audace Georges Danton Discours la Convention de Paris 1792 2eq9n0 S00 Z LLT9 Redonner le fleuve aux Qu b cois Documents d pos s l occasion de la consultation organis e par la Commission de la Capitale nationale du Qu bec 1 Fleuves et rivi res mode d emploi grand public COD CISION 1995 2 Nos berges cadenass es ditorial LE SOLEIL 1995 3 Pour une politique qu b coise en mati re d accessibilit et d usage des plans d eau M moire au BAPE 1999 Auteur St phane BOUCHARD 4 La Doctrine du Public Trust et l usage collectif des plans d eau aux Etats Unis M moire par Louis H CAMPAGNA 1999 5 Article du magazine AQUAPOLIS Venise Qu bec il Bacino Louise diventer una spiaggia urbana L once NAUD 1998 6 Qu bec quel avenir pour le quartier portuaire historique Conf rence Paris Vivre et habiter la ville portuaire L once NAUD 1994 7 L avenir des villes est il sur leurs rivages Programme du FORUM NICE 2000 2 au 6 octobre 2000 8 QU BEC VILLE BALNEAIRE 1608 2008 La Soci t des Gens de Baignade pr pare un ouvrage majeur sur la question de l acc s et de l usage des plans d eau publics dans la grande r gion de Qu bec en g n ral et au centre ville de Qu bec en particulier Elle a examin les o
3. de Jacques AMYOT ma tre nageur quipe St phane BOUCHARD G rald BOUCHER Louis H CAMPAGNA Marlyne CASEY L once NAUD Pr sident Richard TURCOTTE Joan ALEMANY Barcelone Thierry BAUDOUIN Paris ric JEAN BAPTISTE pare Je Jean Claude TEA Lyon Aude MATH Paris Marta Moretti Venise Claude PRELORENZO Paris Karen RESHKIN Chicago Laurene VON KLAN Chicago 872 avenue Turnbull suite 2 Qu bec Qu bec Canada GIR 2X3 T l phone t l copieur 1 418 640 0406
4. is perdu dont il n est pas question d envisager le retour ventuel Quelqu un aurait il d cid que l usage r el de l eau du Saint Laurent doit tre r serv cette classe de gens capables financi rement de faire l acquisition d un bateau de plaisance puis de le stationner dans une des marinas de la r gion Cet l ment nous semble central L tude men e par le Comit ZIP l a bien d montr apr s la promenade v lo c est la baignade que les citoyens voudraient voir privil gier en tant qu activit li e au fleuve 20 2 des r pondants C est dire un usage r el et populaire du plan d eau fluvial Cet l ment d utilit publique et populaire du fleuve doit imp rativement notre avis s appliquer tous les projets quels qu ils soient qu avance la Commission de la Capitale nationale 3 Cette portion du littoral entre les ponts qui franchissent le Saint Laurent et la Pointe Carcy ne doit pas devenir un espace spectacle destin en priorit aux ventuels chefs d tat trangers en visite mais un ensemble d espaces reli s entre eux et r ellement utilis par les citoyens ordinaires L id e d investir massivement pour cr er en quelque sorte un boulevard c r moniel qui s tendrait des pistes d atterrissage de l a rodrome local jusqu aux marches du Palais Pr sidentiel nous semble d une inspiration malheureuse et bien connue Les ventuels chefs d tat si tant est qu il nous d si
5. ptions fondamentales d am nagement mises de l avant dans les documents rendus publics par la Commission de la Capitale nationale du Qu bec La Soci t prie les Commissaires de prendre connaissance des documents joints afin que l change public soit des plus fructueux Elle entend aborder bri vement la question des structures d acc s au fleuve pour l usage des personnes en particulier dans le secteur face la Place Royale au Ch teau Frontenac et la Terrasse Dufferin seq9n0 8 281621 ep e100 8 18 euode eLield 1LOd que UIEIALLEUT eg Pnueg epeueuuoid 2 ep ewebeupuep efid ozz cz 6va Commentaires g n raux On retrouve des l ments tr s int ressants dans le document de consultation la d termination conserver le caract re public des berges et favoriser leur acc s par l ensemble de la population la relativisation de l importance du boulevard Champlain v ritable piste de course qui est la raison premi re de la destruction du front fluvial de Qu bec la volont de renaturaliser le littoral entre autres Cependant Le concept de promenade auquel on semble attribuer une fonction centrale peut tre int ressant pour autant qu il d bouche sur des usages r els Il ne doit pas se fermer sur lui m me s enfermer dans une logique repr sentativiste du promeneur solitaire ou d une foule de promeneurs touriste en sa propre ville comme le Qu b cois Place Royale sujet ludique peine d
6. rions les impressionner le seront bien davantage en constatant que les rives de la Capitale nationale du Qu bec auront ont t am nag es dans le sens du monde en visant avant tout l usage qu en feront l occasion les 7 millions de Qu b cois ainsi que les visiteurs et touristes Un concept dont l conomie est absente Non seulement les concepts d une politique fouristique du littoral ou encore d une politique sociale du littoral semblent absents de la r flexion entreprise par la C C N depuis maintenant trois ans mais galement l id e d une politique conomique d utilisation des espaces littoraux ne semble nulle part envisag e Il aurait t int ressant de savoir par exemple que les Etats Unis consacreront en 2001 quelque 128 millions de dollars U S remettre du sable sur leurs plages favorisant ainsi leur utilisation par un large public Ou encore que le Corps des Ing nieurs de l Arm e am ricaine g re directement 1000 plages publiques des centaines de sentiers de randonn es des dizaines de milliers d emplacement de camping estimant par ailleurs le retour sur de tels investissements 64 dollars par unique dollar d investi Contrairement la situation qui pr vaut en Europe ou aux Etats Unis la question des retomb es conomiques de plages d acc s et d usages publics des rivages et littoraux reste encore totalement en friche au Qu bec Groupement d int r t public sous la Pr sidence d Honneur
Download Pdf Manuals
Related Search
DA9 22 da9224-a da9220-67v72 da9224-d8ftd-at da9224-e7ft2-a da9 2wb d9222 dental code d9223 dental code d9228 slurry d9222 cpt code d9223 cpt code d922 ashley d9220 dental code d9222 dental code description d9223 dental code description