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Cahiers de BBD - N4 - Bourgogne Bâtiment Durable

1. Le b timent intelligent doit tre au service des Premi rement pour mieux prendre en compte les besoins et les attentes utilisateurs et de leur confort ba 4 3 questions des occupants et optimiser les services rendus par l ouvrage il ne faut plus raisonner par poste de consommation chauffage ventilation eau chaude sanitaire mais par local Il s agit donc d agir pi ce par pi ce en fonction de la pr sence et des activit s des personnes en mettant en place un contr le multi applicatif par zone my s Olivier COTTET E Deuxi mement l approvisionnement et la distribution d nergie doivent Directeur strat gie et marketing HA tre optimis s par un pilotage actif en fonction de la somme des besoins rai TEMOIGNAGE 7 du programme HOMES de chaque local Il s agit donc de mettre en place un contr le pour chaque r seau de distribution d nergie qui permettra de mieux g rer les diff rentes Quels sont les principaux enseignements du programme HOMES sources d nergie et la relation entre le b timent et son environnement de Le b timent intelligent doit tre au service des utilisateurs et de leur confort proximit lot quartier ville Le premier objectif de l intelligence technologique est de servir la productivit a d vit s et l efficacit d 1 destin Si cel Enfin troisi mement l engagement des acteurs concern s doit tre pris a RUES a nie 07e se Ou
2. Low Tech faisant appel a minima En effet plus l occupation d un b timent est intermittente et les natures d usager nombreuses et vari es occupant exploitant mainteneur gestionnaire propri taire plus les solutions de pilotage seront justifi es et efficaces Par exemple les tablissements recevant du public h tels coles b timents administratifs ont de gros potentiels d am lioration sur le pilotage actif A l inverse l am lioration de la qualit de l enveloppe est plus appropri e au secteur du r sidentiel diffus occupation continue et moyens limit s pour le suivi et l exploitation Enfin pour optimiser la performance nerg tique et favoriser l appropriation du pilotage actif par les usagers celui ci doit plut t agir par pi ce et non par poste de consommation Ainsi le potentiel de gain d nergie gr ce cette gestion optimis e est directement li la finesse des zones d activit s et la prise en compte des usages au court du temps sch ma ci dessous des solutions actives pour assurer la performance environnementale nerg tique et sanitaire puis dans un second temps compl ter le projet avec des solutions techniques r pondant des besoins sp cifiques clairement identifi s et anticip s ne s agit donc pas de rel guer les quipements technologiques au second plan mais au contraire d en Gains nerg tiques potentiels en fonction de la pr cision du pilot
3. UNE VISION GE Ia KnX Quoiqu il en soit les technologies voluant tr s vite le plus performance nerg tique articul e autour de trois familles d interventions important est de r ussir standardiser termes non pas le support mais le la qualit de l enveloppe la performance des quipements et le pilotage langage c est dire le mode de repr sentation informatique d un capteur actif de l utilisation de l nergie Pour HOMES elles sont ind pendantes d une temp rature En attendant c est le r le des int grateurs de syst mes compl mentaires sans ordre pr d fini d application et porteuses du m me que de cr er les passerelles physiques et logiques sortes d interpr tes potentiel d conomies Leur pertinence doit tre valu e en fonction de la pour faire communiquer les diff rents objets entre eux Dans le cadre du typologie de b timent r sidentiel tertiaire ou industrie programme HOMES nous avons d velopp un int grateur automatique pour faire fonctionner ensemble des produits qui avaient leur propre langage Quelles en sont les recommandations en termes de pilotage actif Afin de maximiser la performance nerg tique et le rendre interop rable Pour en savoir plus Olivier COTTET directeur Marketing Fili res avec les r seaux intelligents le pilotage actif du b timent doit voluer et Programme de recherche chez Schneider Electric s appuyer sur trois recommandations principales 04 76
4. c est l interaction entre les dynamiques d acteurs et les outils mis leur disposition tels que les syst mes d information et de communication qui s av re pr pond rante Ainsi dans un b timent il est pertinent d tablir une typologie des utilisateurs en fonction de leurs responsabilit s de leurs besoins et de leurs pratiques ces l ments devant tre pris en compte en amont du projet et red finis tout au long de la vie en uvre de la construction Il est galement important d tudier le comportement du b timent au moyen de dispositifs d instrumentation et de monitoring mesures alertes affichages tout en veillant adapter les diverses natures d information chaque types d utilisateurs gestionnaires de sites prestataires d entretien maintenance occupants permanents ou temporaires En mati re d instrumentation les param tres mesur s et la fr quence de leur analyse n cessitent d tre au pr alable correctement d finis qu est ce qui est mesur comment et pourquoi Les informations recueillies sont ensuite transmises leurs destinataires via le monitoring En tant qu outil p dagogique et d aide la d cision ce dernier doit tre con u et g r en fonction des missions et ou des activit s propres chaque profil d utilisateur Il permet ainsi de fa on coh rente de transmettre les informations permettant d identifier la ou les action s r aliser et d en mesurer les effets Il f
5. certains param tres surface nombre d usagers organisation fonctionnelle planning objectifs techniques et r glementaires faisabilit budg taire Une fois ces param tres fix s la seconde tape concerne la formalisation du programme outil destination de la MOE mais galement fil rouge de l op ration et ce pendant toute la dur e de sa r alisation L volution de mon m tier est principalement li e l int gration des d marches de qualit environnementale BREEAM LEED HQE et l apparition de nouvelles missions lors de la mise en exploitation des b timents tel que le commissioning Les missions du programmiste se sont ainsi diversifi es et se trouvent plus orient es vers la gestion globale de projet la d marche qualit et le suivi d objectifs Cela se traduit par des programmes sp cifiques l usage aux performances environnementales et ou techniques ainsi qu l exploitation D sormais la programmation int gre de plus en plus une m thodologie de suivi de la bonne ex cution du programme avec des indicateurs et des jalons contr ler pendant le d roulement du projet Le d veloppement du pilotage technique du b timent est une bonne chose sous r serve de r pondre des besoins pr cis qu il est donc n cessaire de d finir Or la MOA ne sait pas forc ment les exprimer C est pourquoi il est souhaitable que le programmiste travaille directement avec le futur gestionnaire du site afin
6. d finition claire et pr cise des b timents et r seaux intelligents Sur quelles notions et technologies s appuient ils Quels services rendent ils pour optimiser la gestion de l nergie Et enfin quels sont les diff rents intervenants et mod les d affaires de ce march El ments de d finition L intelligence peut tre d finie comme l ensemble des facult s permettant de comprendre les choses et ou les faits l aptitude lier des l ments entre eux et la capacit agir de mani re adapt e aux diff rentes situations Transpos e au secteur de la construction cela signifie qu un b timent doit pouvoir fonctionner de fa on autonome et interactive avec son environnement ext rieur et int rieur en fonction de l volution des besoins des utilisateurs Le b timent intelligent terme qui s applique aussi bien la maison individuelle smart home qu au b timent tertiaire smart building est g n ralement d finit comme un b timent haute performance nerg tique qui int gre une gestion optimis e des quipements consommateurs et de la production et du stockage de l nergie Cela signifie qu un tel ouvrage n cessite d tre con u selon les r gles propres au bioclimatisme et la thermique du b timent gestion et optimisation des apports solaires compacit de forme isolation et tanch it lair performantes permettant ainsi de r duire ses besoins en nergie et que des quipem
7. de serre et de diminution des consommations d nergie la France a choisi de porter principalement ses efforts sur l am lioration de la performance nerg tique de son patrimoine b ti Pour cela elle apporte essentiellement une r ponse r glementaire de plus en plus contraignante en mati re d objectifs de r sultats RT 2012 RBR 2020 qui incite notamment les ma tres d ouvrage et les professionnels une meilleure prise en compte des usages du pilotage des quipements et de la gestion des ouvrages Pour satisfaire cette attente et int grer ces b timents dans des r seaux intelligents les industriels d veloppent de leur c t des solutions technologiques de plus en plus efficaces et communicantes comme par exemple des appareils de r gulation lectronique des compteurs intelligents des technologies de communication sans fil des syst mes de supervision Toutefois ces seules obligations r glementaires et r ponses technologiques ne prennent sens que si elles sont conjugu es avec une r flexion beaucoup plus transversale et volutive sur les pratiques des utilisateurs il s agit d un nouveau paradigme fond sur l intelligence des solutions et des usages Ainsi l atteinte d un haut niveau de performance en mati re de qualit environnementale des b timents gestion de l nergie de l entretien et de la maintenance confort et sant suppose entre autres e a prise en compte le plus en amont
8. gles et normes de construction Si certains int grent la qualit architecturale patrimoniale et urbaine d autres pr f rent se r f rer la qualit soci tale des ouvrages b tis pour mettre en vidence l impact potentiel du b timent sur les modes de vie Ce sont autant d l ments qui montrent que cette notion n est pas fig e et qu elle est susceptible de varier selon la vision et les objectifs des diff rents acteurs impliqu s Comme la qualit ne d finit que l tat de ce qui est il est d autant plus difficile d en donner une d finition la fois univoque et non contradictoire En d finitive la qualit n est qu une mani re d tre laquelle est adjointe une certaine valeur d termin e selon des crit res objectifs et ou subjectifs Ce b timent est de bonne ou de mauvaise qualit je m y sens bien mal La qualit peut donc se d finir comme le r sultat de la mise en place de m thodologies destin es am liorer le projet tout au long de son processus de conception r alisation et lui conf rer la capacit satisfaire ou non les usagers au fil de son utilisation Ainsi une d marche de qualit impose d agir en fonction d objectifs recherch s et non de solutions mises disposition La qualit d usage n cessite d tre v cue Pour comprendre de fa on concr te la notion de qualit d usage il est au pr alable n cessaire de d finir ce qu est la valeur d us
9. plus de la connaissance du r le de chacun dans la gestion du b ti que de la possibilit de r aliser l action soi m me L injonction aux bons gestes devient une norme Quelles sont les conditions n cessaires l appropriation de ces de comportement sans pour autant faire sens technologies par les usagers Acquis d s l enfance le savoir habiter n investit pas l espace comme un lieu de contrainte mais comme un lieu de vie dans lequel A 2 o ue St ons a se d roulent des activit s et sur lequel se fixent de puissants affects Les PA P ts ne s opposent pas par principe la logique de performance Christ le ASSEGOND pee nerg tique mais lorsqu elle entre en contradiction avec l usage elle Sociologue accentue le foss entre confort et contrainte entre normes sociales g TEMOIGNAGE et techniques Par exemple la technique peut parfois contrarier Quels sont les enjeux sociaux des nouvelles technologies dans le l organisation spatiale du travail le code porte ouverte ferm e peut secteur du b timent alors tre remis en cause La technologie n est ni bonne ni mauvaise en soi et constitue aussi bien un levier qu un frein L enjeu principal r side dans la pertinence des questions pos es en amont quelles logiques d usage et d occupation quelle perception des usagers La notion d efficacit nerg tique induit une polarisation sur la dimension technique au d triment des logiques d
10. programmistes architectes ing nieurs b timents nergie positive et les batteries de v hicules lectriques entreprises du b timent fabricants d quipements et de mat riels diteurs de logiciels op rateurs t l com gestionnaires de r seaux fournisseurs d nergie constructeurs de v hicules lectriques Programme HOMES Les professionnels de la conception de la r alisation et de la vie en uvre d un b timent sont et seront amen s dans un avenir proche d velopper leurs connaissances et de nouvelles comp tences afin d assimiler et d int grer au mieux les nouvelles technologies li es au Ce programme d innovation b timent intelligent Pour cela ils pourront s appuyer sur diff rentes collaboratif d une dur e de quatre omes structures telles que les organisations professionnelles les chambres ans 2008 2012 et d un budget de 88 millions d euros avait pour objectif de rendre accessibles les TIC tous les b timents neufs et existants r sidentiels et tertiaires en France et en Europe gr ce des syst mes associant mesure consulaires les centres techniques et industriels les centres de ressources les organismes de formation Quant aux entreprises d veloppant et proposant des solutions contr le et distribution d nergie Il a associ 13 partenaires techniques pour le march du b timent intelligent il existe diff rents de l Industrie et de la Recherche en leur apportant les
11. r gulation de l nergie sur les smart grids www smartgrids cre fr e Programme d innovation HOMES www homesprogramme com e intelligent Building System salon de la performance nerg tique des b timents tertiaires industriels et collectifs www ibs event com e ADEME amp Vous Recherche N 3 Syst mes lectriques intelligents enjeux et prospective juin 2013 6 pages http ademe et vous ademe fr e E CUBE Strategy Consultants www e cube com tat des lieux et perspectives de d veloppement des concepts d habitat intelligent d cembre 2010 12 pages e Comit scientifique et technique des industries climatiques COSTIC www costic com Guide de mise au point N 9 R gulation et GTB 1997 142 pages e Fran ois Xavier Jeuland La maison communicante dition Eyrolle mars 2012 408 pages e CSTB et CERTIVEA www csth fr Les immeubles de bureaux verts tiennent ils leurs promesses Performances r elles valeur immobili re et certification HQE Exploitation mars 2011 48 pages QUALIT D USAGE e Centre d tudes sur les r seaux les transports l urbanisme et les constructions publiques CERTU www certu catalogue fr v R duire l impact environnemental des b timents Agir avec les occupants octobre 2013 144 pages v 2 fiches sur la prise en compte des usages dans la gestion patrimoniale des b timents exp riences internationales mai 2013 22 pages e CERTU amp CETE de Lyon M
12. rer les flux d lectricit en arbitrant entre autoconsommation stockage ou vente De multiples param tres doivent tre int gr s tels que la production locale d lectricit photovolta que et mini olienne les besoins lectriques du b timent la charge des batteries de stockage la charge des v hicules lectriques et les contraintes du r seau lectrique breton Cr dit photo p labbe balloide photo com Le partenariat comprend la conception la r alisation la mise en service et l exploitation durant trois ans du PMS incluant les onduleurs les batteries les automatismes le superviseur ainsi que la plateforme permettant la mesure et le suivi des consommations Le b timent et la mise en service technique du syst me ont t inaugur s en octobre 2013 Ce projet a t r compens par le troph e Smart Awards 2013 Pour en savoir plus Syndicat d partemental d nergies du Morbihan www sdem fr 02 97 62 79 23 communication sdem fr Les cahiers de la construction durable en Bourgogne B timent intelligent et qualit d usage N 4 D cembre 2013 Acteu rset mod les de d veloppement augmentation du prix de l nergie financiers contrats de performance nerg tique li s l intelligence technologique embarqu e et ou Les acteurs des b timents nerg tiquement performants et intelligents technologiques couplage entre la production photovolta que de sont aussi nombreux que vari s
13. tiques des b timents Bonnes pratiques europ ennes d accompagnement avril 2012 35 pages La reproduction des informations contenues dans cette publication est autoris e condition d en mentionner la source et l origine Cr dit photo couverture IstockPhoto
14. 39 11 48 olivier cottet schneider electric com Les cahiers de la construction durable en Bourgogne B timent intelligent et qualit d usage N 4 D cembre 2013 8 QUALIT D USAGE ENTRE PERFORMANCE DU B TI CONFORT ET ESPACE V CU L e terme de b timent intelligent est souvent associ aux ouvrages b tis dont les quipements sont pr vus pour am liorer leur valeur d usage tout en r duisant les consommations nerg tiques Quoiqu il en soit toute aide aussi technologique soit elle ne peut tre consid r e comme pertinente que si elle r pond un v ritable besoin D autant plus encore aujourd hui que la relation Homme Machine et les volutions de la Soci t ne sont pas sans soulever un certain nombre de questions Quel degr de libert action pour les usagers Leur confort et leur bien tre sont ils pris en consid ration Quelle volutivit et adaptabilit des b timents utilis s La qualit globale comme objectif Depuis quelques ann es la d marche de qualit environnementale a t int gr e dans les d marches de conception afin de permettre l mergence de b timents soutenables La qualit globale d une op ration se caract rise par un subtil m lange entre diff rents crit res que sont la qualit des ambiances cr es la qualit fonctionnelle la qualit de conception r alisation la performance environnementale nerg tique et conomique le respect des r
15. Comment les technologies d information et de communication ont elles chang votre travail La prise en compte de la qualit d usage et de l exploitation n cessitent d int grer dans la programmation les techniques permettant de contr ler et de suivre le b timent Cela se traduit le plus souvent par l int gration d une GTB d s la pr programmation S il n est pas possible d entrer tout de suite dans le d tail fonctionnalit s d affichage de contr le un programme technique sp cifique doit n anmoins tre tabli Ce dernier permet d examiner si les services rendus par cette technologie seront coh rents avec les objectifs et les besoins d usage Il s agit de d finir la raison d tre de chaque automate selon des logiques d affichage favorisant l adh sion des usagers de mesure pour un pilotage pr cis et de contr le pour alerter en cas d anomalies g TEMOIGNAGE Programmiste En quoi consiste votre m tier et quelles en sont ses volutions La mission de programmation vise comprendre pourquoi et pour qui est destin le b timent quelle va en tre l organisation avec quels moyens et quel mode op ratoire Cela consiste transf rer les exigences les contraintes et les besoins nonc s par la ma trise d ouvrage MOA la ma trise d uvre MOE via un cahier des charges La premi re tape consiste tablir le pr programme en enqu tant aupr s des acteurs de la MOA et d finir
16. age actif 35 0 0 0 0 focalisant sur un seul objectif ou param tre consommation d nergie 30 35 au m temp rature de confort il est n cessaire de choisir le type D 5 7 em d action en partant du contexte et des besoins du projet Car m me si Pas de gestion du temps R isess 5 o D C Jours de fermeture respecter pleinement leur essence et leurs potentiels 55 58 En mati re d am lioration du confort et de la performance nerg tique 30 ited 0 40 50 55 58 d un b timent il est possible de distinguer trois grandes familles d action PEER SSSR la qualit de l enveloppe la performance des quipements et le pilotage B 5 3 z ne E re 40 45 actif de l utilisation de l nergie Afin d viter l application syst matique Heures de pr sence De se 2e ne a et automatique d une solution plus qu une autre notamment en ET ces solutions produisent toutes des r sultats int ressants leur efficacit et leur pertinence varient en fonction du type d op ration neuf ou Dynamiduesle temps Aroen Toh PA at ne r habilitation du type de b timent r sidentiel tertiaire ou industriel Statique l espace D UE seule dus d usage ne travail et de sa fr quence d utilisation Les typologies de b timents et d occupants sont aussi des l ments Source Bourgogne B timent Durable d apr s Programme HOMES essentiels pour appr hender le degr d automatisation mettr
17. age d un b timent La valeur d usage peut tre d finie comme la capacit d un lieu d un syst me ou d un quipement r pondre aux besoins et aux attentes des utilisateurs comme par exemple l accessibilit pour les personnes g es et handicap es la simplification des t ches d volues aux usagers domotique GTB GTC etc Aussi dans un souci d harmonisation il convient de r fl chir simultan ment aux typologies d utilisateurs occupants gestionnaires exploitants personnel d entretien aux niveaux d attente et de besoins r els exprim s par les utilisateurs aux usages et pratiques observ s dans le quotidien aux r sultats obtenus suite l exp rimentation ou la mise en uvre de nouveaux syst mes et aux r ussites checs et dysfonctionnements exprim s par les usagers Pour appr cier la valeur d usage d un b timent il convient aussi de se r f rer sa qualit fonctionnelle qui est elle m me constitu e des trois piliers suivants sa capacit tre p renne et volutif sa qualit d usage et son aptitude en termes de gestion de l entretien et de la maintenance La d finition de la qualit d usage renvoie quant elle cinq dimensions aussi diverses que compl mentaires 1 la protection des personnes et des biens s curit salubrit des espaces conservation des locaux 2 l assistance des personnes accessibilit maintien des personnes domic
18. aque b timent permettant ainsi de r duire les factures nerg tiques individuelles et l impact environnemental collectif 7 Intelligent Energy Europe BewareE Program 2007 2010 D velopper et mettre en uvre des services efficaces de sensibilisation l utilisation de l nergie domestique KerGrid l association d un b timent et d un r seau intelligent en Bretagne Le Syndicat d partemental d nergies du Morbihan SDEM en partenariat avec Schneider Electric exp rimente l association et le fonctionnement d un r seau lectrique intelligent micro grid l chelle de son si ge social b timent tertiaire nergie positive Ce projet associe donc un b timent tr s faible consommation une production locale d lectricit et son stockage Ce dispositif permet l effacement du b timent lors des pointes de consommations lectriques tr s probl matiques en hiver En effet en raison de sa situation g ographique enclav e et de sa tr s forte d pendance et fragilit vis vis de l lectricit la p ninsule Bretonne ne produit aux heures de pointe que 9 5 de ce qu elle consomme et se trouve ainsi expos e des risques lev s de coupure d lectricit s agit donc d viter de renforcer le r seau public de distribution dont les travaux incombent en grande partie aux collectivit s Un automate le Power Management System PMS directement int gr au b timent est charg de g
19. aut ainsi plut t privil gier pour l occupant une information instantan e correspondant au moment et au lieu de son action afin de lui donner une indication sur les cons quences de celle ci L exemple le plus parlant est celui de l conom tre dans le secteur automobile En outre les quipements qui permettent de rendre le b timent communicant doivent tre ergonomiques c est dire tre adapt s aux caract ristiques des personnes qui les utilisent Qu elle rel ve des espaces du syst me informatique ou de ses interfaces l approche ergonomique a pour objectif d am liorer l interaction Homme Machine et de faciliter l utilisation et l apprentissage de produits num riques et communicants Enfin les interfaces doivent tre en ad quation avec les caract ristiques physiologiques perceptives et cognitives de leurs utilisateurs 12 l conom tre permet de mesurer la consommation de carburant en temps r el Ainsi le b timent intelligent doit tre avant tout appr hend comme un b timent adapt Pour cela deux crit res sont retenir l utilit une application doit r pondre un besoin et tre pertinente au regard des objectifs de l utilisateur cible et l utilisabilit degr selon lequel un produit peut tre utilis par des utilisateurs identifi s pour atteindre des buts d finis avec efficacit efficience et satisfaction dans un contexte d utilisation sp cifi La question de la prise en
20. bourgogne batiment durable fr Publication semestrielle de Bourgogne B timent Durable plateforme r gionale de ressources et de dialogue autour de la construction durable Son action se structure autour de trois axes de travail la capitalisation technique la transmission de l information et des connaissances et l accompagnement des projets des partenaires r gionaux Directeur de la publication Pierre TERRIER R daction Antonin MADELINE Perrine MOULINI et Laurent BOITEUX Ont collabor la r daction S bastien FLON St phanie JANNIN Philippe M RAT et Cl mence LACOSTE Remerciements Lionel COMBET ADEME Bourgogne Dominique MARIE Conseil r gional de Bourgogne Nihad SIVAC DREAL Bourgogne Olivier COTTET Schneider Electric Christelle ASSEGOND Universit de Tours Beatrice MOAL ARP Patrick TABOURET et Guillaume PIANON GA2B Laurent PROVOST ENR Co Conseils Arnaud LE GUELVOUIT SDEM Conception graphique GRIFFIN Impression S2E Impressions sur papier certifi PEFC Musauvenr Date de d p t l gal Juin 2012 N ISSN 2260 5401 Bourgogne B timent Durable 1C Boulevard de Champagne 21000 DIJON T l 03 80 59 59 60 contact bourgogne batiment durable fr www bourgogne batiment durable fr Les cahiers de la construction durable en Bourgogne N 4 e D CEMBRE 2013 Bibliographie Sitographie B TIMENT INTELLIGENT e Site Internet de la Commission de
21. chutes de tension lectrique et les pertes d nergie en optimisant notamment les changes entre des producteurs et des consommateurs g ographiquement tr s proches Outre les conomies g n r es en p riodes de pointe cette adaptation de l offre la demande permet ainsi aux producteurs d nergie et aux gestionnaires de r seaux d am liorer l exploitation et la fiabilit de leurs installations et ce afin d viter de co teux travaux de renforcement Cette optimisation de la gestion des consommations constitue aussi une opportunit pour les fournisseurs d nergie d adapter leurs offres tarifaires 3 PRODUCTION LOCALE Le suivi r gulier des quantit s d nergie produites et auto consomm es par un b timent variables en fonction des conditions climatiques pour les sources d nergie renouvelables permet de d tecter les ventuels dysfonctionnements et pannes des installations concern es et ainsi d optimiser la production locale d nergie Cette nergie produite peut galement tre stock e batteries de v hicules lectriques et tre restitu e tout moment en fonction des besoins du b timent Cela permet de coupler plus facilement les quipements consommateurs avec les installations de production Enfin cette gestion de la production d nergie est plus particuli rement efficiente l chelle d un quartier gr ce au foisonnement des productions des auto consommations et des stockages d nergie de ch
22. compte du facteur humain renvoie galement aux r les et comp tences de certains acteurs dans la gestion de projets et d ouvrages nouveaux types de b timents nouvelles organisations nouveaux cahiers des charges nouvelles comp tences nouveaux m tiers Par exemple concernant l exploitation d immeubles il est possible de faire appel des m tiers traditionnels comme celui de concierge ou de nouveaux comme celui d Energy Manager Enfin l exp rimentation de b timents intelligents conjugu e la question de leur qualit d usage souligne l int r t que repr sente la capitalisation de donn es et d informations relatives ces types de projets Celle ci pourrait contribuer l am lioration de solutions technologiques actuelles par une meilleure connaissance du comportement des b timents en usage r el et du jeu de l ensemble des acteurs impliqu s pas uniquement les usagers et leurs besoins et ce au del de la seule vision nerg tique Cet ouvrage du CERTU destin aux gestionnaires d immeubles et aux ma tres d ouvrage traite de l utilisation des immeubles de bureaux et de son influence sur leur performance environnementale R duire l impact environnemental des b timents agir avec les occupants R duire l impact environnemental des b timents Il propose une m thodologie de projet avec des solutions concr tes et des outils pour construire une d marche globale qui agit
23. d anticiper les impacts potentiels sur les usagers et de bien pr voir les conditions op rationnelles de maintenance des syst mes En effet nous constatons que beaucoup de syst mes ne sont pas utilis s ou fonctionnent mal seule une GTB sur cinq est correctement param tr e Par cons quent nous recommandons syst matiquement la formation des personnels de maintenance l utilisation et la programmation de la GTB 14 Processus de garantie pour le propri taire de la performance et de la qualit de son b timent en fonctionnement Pour en savoir plus B atrice MOAL directrice de l agence ARP 01 58 44 99 20 bmoal arpweb com Les cahiers de la construction durable en Bourgogne B timent intelligent et qualit d usage N 4 D cembre 2013 La Technologie un outil utiliser intelligemment A l heure o les ressources naturelles et financi res se rar fient il convient d adopter une attitude mesur e dans la recherche constante d harmonisation entre le v cu des utilisateurs et la performance globale des infrastructures b timents et solutions techniques En privil giant la r flexion le plus en amont possible il s agit ainsi d viter toute sophistication technologique inutile au profit d une plus grande sobri t et d une efficacit p renne tant pour les ouvrages que pour les quipements technologiques La m thode la plus efficace consiste aborder en premier lieu les op rations dans un esprit de
24. d usage des lieux gestionnaires et usagers et sur le sens donner ce progr s Quelle est la valeur d usage r elle des quipements Leur justification est elle toujours en ad quation avec nos fa ons d habiter Les automatismes sont ils vraiment de nature am liorer la vie des occupants Ne risquent ils pas d imposer la r gle au d triment du bon sens n cessaire une gestion intelligente des b timents Lionel COMBET ing nieur en qualit environnementale des b timents ADEME Direction Bourgogne B timent intelligent et qualit d usage Pour r pondre aux enjeux en mati re de r chauffement climatique et de ma trise de l nergie la France et les R gions ont cherch faire voluer la l gislation et les r glementations et ou faire merger de nouvelles constructions performantes par l exp rimentation Mais pour optimiser l efficacit nerg tique d ouvrages et d quipements de qualit il est d sormais devenu incontournable de les interconnecter entre eux soit au niveau d un quartier ou d une ville soit plus largement l chelle d un territoire C est dans cette optique que se sont essentiellement d velopp es les technologies de l information et de la communication au service de b timents smart buildings homes et de r seaux smart grids intelligents et communicants Le d veloppement de la gestion active et de solutions automatiques domotique GTB GTC GAB offren
25. de la Construction aura le en BOuUrgogNE w 4 o 0emsRe zos EN ga a B TIMENT INTELLIGENT ET QUALIT D USAGE Bourgogne Conseil r gional L nergie et au del es risques li s au r chauffement climatique et la rar faction des ressources ont focalis les pr occupations du secteur du b timent sur les enjeux nerg tiques et la recherche de performance Cette exigence s impose d sormais l individu comme une n cessit de faire au nom de l int r t collectif Pour le concepteur le recours massif la Technologie est une fa on toujours plus simple de r guler le facteur humain pour acc der cette performance du moins en apparence Mais la perte de contr le de la gestion des quipements contribue immanquablement d poss der l individu de sa libert de choix et de d cision dans un contexte o paradoxalement il est invit mieux ma triser ses impacts sur l environnement Le d calage persistant entre la promesse technologique et la compr hension des besoins essentiels de l individu met peu peu en lumi re des effets inattendus sur les comportements En outre l intelligence investie dans les syst mes et leur pilotage ne suffit pas rendre ce progr s socialement satisfaisant Ce num ro des Cahiers de la construction durable en Bourgogne revient sur les enjeux de la performance avec pour volont d interpeler les acteurs du b timent sur la place accord e aux ma tres
26. du smart Cette notion particuli rement pr gnante dans les secteurs de l am nagement de l urbanisme et de la construction d signe la valeur ajout e tir e de l exploitation de nouvelles technologies au service du d veloppement des territoires des r seaux et des ouvrages Smart grids gas water cities districts factories buildings homes plants les applications sont nombreuses et se d clinent toutes les chelles d organisation des activit s humaines titre d exp rimentation pr s de 2 400 projets de smart cities ont t initi s travers le monde Selon une tude ABI Research la cr ation de technologies d di es aux villes intelligentes a ainsi g n r en 2010 quelques 8 milliards de dollars de d penses et pourrait d passer les 39 milliards en 2016 Les r percussions conomiques sont donc nombreuses ne serait ce qu en termes de d veloppement de fili res industrielles et de cr ation d emplois Le 6 PCRDT 2002 2006 de l Union europ enne a quant lui octroy plus de 7 milliards d euros aux TIC TERRITOIRE Smart grid gas water QUARTIERS Smart districts B TIMENTS Smart buildings homes factories Mod les d intelligence au service de l am nagement de l urbanisme et de la construction La qualit d usage pour des b timents plus soutenables Pour r pondre aux enjeux prioritaires de r duction des missions de gaz effet
27. e chaleur gt 24 BA Evaporation 35 FN LI Convection NL 35 20 Rayonnement 6 Ingestion i 1 E conduction Source d apr s le trait d architecture et d urbanisme Bioclimatique Alain LIEBARD et Alain DE HERDE dition Observ ER 2005 La recherche de performance nerg tique et l automatisation de certaines t ches sont souvent b n fiques l am lioration du confort L exp rience prouve par exemple que l utilisation de syst mes de r gulation participe la r duction des consommations de chauffage N anmoins certaines pr cautions doivent tre prises en consid ration En effet il est n cessaire que chaque syst me ou quipement soit p renne car il est d sagr able et contre performant de vivre dans une ambiance confortable et de sentir celle ci se d grader au fil du temps C est souvent le cas lorsque les quipements install s ne sont pas g r s et entretenus correctement d r glement des horloges et des niveaux de calibrage v tust des pi ces insalubrit des installations Comme une grande attention doit tre port e l efficacit des quipements sur le long terme l anticipation de la question du service apr s vente d s les phases de programmation et de conception doit devenir pr gnante En conclusion le choix d un quipement n est pertinent que s il r pond un r el besoin lui m me ins r dans le contexte global du projet et ne sera efficient que
28. e en uvre La gestion active du b timent Le 255 Dijon Le 255 est un b timent de bureaux dijonnais nergie positive de 3 000 m de surface utile Livr en juillet 2011 il est occup par trois soci t s Outre son enveloppe tr s performante il est quip d une chaudi re granul s bois d une ventilation double flux d un puits climatique hydraulique de capteurs solaires photovolta ques et d une GTB Le cabinet d ing nierie SETUREC et le bureau d tudes ENR CO Conseils ma tres d uvre de l op ration occupent galement ce b timent ENR CO Conseils s est charg de la conception nerg tique et de la GAB et assure d sormais l exploitation de l ouvrage et le r le d Energy Manager Vue de l interface de la GTB du b timent Le 255 En collaboration avec Siemens fournisseur de la GTB l ergonomie et les crans de supervision ont t adapt s au b timent et aux diff rents types d utilisateurs Chaque responsable de soci t peut ainsi g rer partir d une interface simplifi e la programmation horaire et l ambiance des plateaux de bureaux chauffage ventilation contr le d acc s visualiser son propre bilan de consommations d nergie hebdomadaire mensuel et annuel et tre inform par courriel des d rives et anomalies La GAB de ce b timent repose sur le principe que chaque quipement technique est autonome La v rification et l optimisation du fo
29. ents efficaces soient install s pour couvrir l ensemble des consommations r siduelles pour les usages r glementaires chauffage refroidissement eau chaude sanitaire ventilation clairage et sp cifiques informatique lectrom nager Toutefois les consommations r elles d pendront de l utilisation m me de cet ouvrage et de ses quipements Le b timent intelligent renvoie donc principalement l int gration de solutions de gestion nerg tique des quipements visant optimiser leurs consommations en fonction des besoins r els l id e sous jacente est alors de faciliter la vie en uvre du b timent en apportant des services et des technologies qui am liorent le confort et le bien tre des occupants voire m me qui permettent de pallier des pratiques d usage non appropri es aux conomies d nergie De plus l int gration et la gestion de la production locale et intermittente d nergie solaire olien ainsi que son stockage batteries autonomes batteries de v hicules lectriques permettent au b timent intelligent de constituer une brique essentielle au d ploiement d un r seau nerg tique galement intelligent comme par exemple pour l lectricit smart grid B timents intelligents et smart grids Le site internet smart grids d velopp par la Commission de r gulation de l nergie CRE a pour objectifs de susciter la r flexion en regroupant tous les acteurs conce
30. es 50 technologies d avenir dans le secteur du b timent produits syst mes constructifs et quipements dont la gestion technique du b timent Elle a pour objectif d informer les acteurs concern s sur les derni res avanc es en la mati re et de les sensibiliser des solutions caract re innovant Le contenu de ce document ne constitue en aucune fa on un r f rencement exhaustif Pour en savoir plus www bourgogne cci fr La gestion optimis e de l nergie principal service rendu Les services rendus par l automatisation et la supervision des installations techniques d un b timent concernent aussi bien la ma trise de l nergie que la s curit le confort et la sant Toutefois les d veloppements se sont essentiellement focalis s autour de services sp cifiques li s la gestion de l nergie qui profitent principalement aux utilisateurs ainsi qu aux gestionnaires de r seaux et aux fournisseurs Ces services sp cifiques sont class s en trois grandes cat gories le suivi des consommations le pilotage actif des quipements et la production locale d nergie voire son stockage 1 SUIVI DES CONSOMMATIONS Suivi et alerte sur la consommation globale Suivi et alerte sur la consommation d taill par poste par zone et par quipement E Services pour les utilisateurs i l I LI l l l l Services pour les gestionnaires l de r seaux l l l I 2 PILOTAGE ACTIF Gestion dista
31. iale des rapports la mobilit et au travail ainsi que des modes de consommation et plus g n ralement des modes de vie sont autant d l ments qui modifient nos rapports l espace et au temps et impliquent des r percussions sur les diff rents usages tout au long de la vie en uvre du b timent S il tait relativement ais par le pass de r aliser un ouvrage qui r ponde aux besoins des usagers et ce pour une ou plusieurs g n rations il n en est plus tout fait de m me aujourd hui Par cons quent la conception d un b timent doit d sormais tenir compte de son volutivit et permettre sa modularit et ou adaptabilit en termes d espaces et d quipements chauffage clairage M me les r seaux qu ils soient vocation technique hydrauliques a rauliques lectriques ou d change d information syst mes d exploitation intra ou interconnect s avec d autres syst mes externes doivent se plier ces nouvelles contraintes Les enjeux actuels li s la r habilitation nerg tique et la requalification urbaine accentuent clairement ces besoins de changement Ea A lavenir la flexibilit devrait s imposer comme une caract ristique essentielle de l urbanisme et de la construction durable En ce qui concerne l intelligence et la qualit d usage du b timent cela impliquerait une parfaite connaissance des produits et de leurs limites associ e la capacit d antic
32. ide sec calme bruyant lumineux sombre En ce qui concerne la prescription et l utilisation d automatismes dont l objectif premier est de r guler les syst mes et d optimiser ainsi les consommations d nergie et de fluides il serait galement opportun de tenir compte des donn es li es au m tabolisme humain la sant et aux aspects sociologiques afin de r pondre aux attentes des usagers en mati re de bien tre Enfin tant donn la complexit des param tres dont il faut tenir compte en mati re de confort et de bien tre l association de comp tences sp cifiques ergonome hygi niste psychosociologue d s les phases de programmation et de conception semblerait constituer le moyen le plus efficace pour satisfaire les occupants D B timents sant le tour des labels L mergence de b timents durables a suscit la cr ation de nombreux dispositifs de labellisation visant clarifier et objectiver les niveaux de performances au regard des impacts environnementaux Pour autant la qualit d usage et la sant des occupants au sens global du bien tre physique psychique et social ne sont pas syst matiquement prises en compte dans ces labels Cet ouvrage analyse et compare la place accord e la sant dans les exigences de 50 labels mondiaux Pour en savoir plus www medieco info Dans le secteur de la construction des visions plus ou moins manich ennes et dogmatiques sont susce
33. ile 3 l entretien des personnes et des biens conditions sanitaires entretien maintenance des quipements 4 la cr ation des conditions de confort d ambiance conforts psychophysiologique et psychosociologique 5 la cr ation des conditions de confort d usage ergonomie des espaces confort d activit s Il est donc important de souligner que cette notion de confort d usage et d ambiance n est qu une partie int grante de la qualit d usage En effet dans un b timent intelligent les technologies d di es doivent tre install es et utilis es dans le but de favoriser l obtention d un certain niveau de confort d usage tout en participant une meilleure gestion de l entretien et de la maintenance des quipements et ce de fa on p renne Au del des seules d finitions calibrant les diff rentes d marches r gles normes ou m thodologies la qualit d usage prend pleinement son sens lors de la vie en uvre des b timents N anmoins les r ponses les plus appropri es ses exigences ne peuvent tre recherch es et identifi es que via des d marches d exp rimentation notamment afin de mieux cerner et identifier les besoins des diff rentes cat gories d usagers A ce jour il n est donc plus envisageable de proposer un quelconque progr s technologique sans associer les usagers le plus en amont possible des projets ni sans v rifier que cette r ponse soit en plus d tre c
34. iper les volutions potentielles en amont du projet Cr dit photo Bourgogne B timent Durable Les cahiers de la construction durable en Bourgogne B timent intelligent et qualit d usage N 4 D cembre 2013 12 CONCILIER B TIMENT INTELLIGENT ET QUALIT D USAGE onsid rant que les ouvrages doivent s adapter aux besoins des usagers et non l inverse le d veloppement de b timents intelligents n cessite l implication de tous les acteurs et leur appropriation par les usagers Des volutions m thodologiques sont ainsi n cessaires que ce soit dans la prise en compte du facteur humain en g n ral ou plus sp cifiquement dans les rapports entre acteurs professionnels et dans la conduite de projet Le choix et la mise en uvre de solutions techniques de pilotage actif doivent par ailleurs s adapter au contexte de l op ration s appr cier en fonction du type du b timent et de ses usages et anticiper les conditions de son exploitation et de sa maintenance La prise en compte du facteur humain Pour prendre en compte le facteur humain dans un projet il convient de consid rer le b timent non seulement comme un cadre de vie mais galement comme un lieu de vie en cherchant combiner deux approches l une centr e sur les caract ristiques de l ouvrage architecturales fonctionnelles techniques et l autre sur son utilisation ambiances activit s En mati re d intelligence du b timent
35. ispositifs de r gulation des chaufferies assurer le remplacement en temps et en heure des filtres des ventilations double flux Si le pilotage actif peut proposer des services pour am liorer l exploitation des quipements et leur maintenance comme des alarmes en cas de dysfonctionnement ou le remplacement d un composant il peut aussi tre source de d gradation s il n est pas ma tris g r et lui m me entretenu Ces difficult s d exploitation maintenance sont essentiellement dues des d fauts dans la communication et la transmission des informations un manque de comp tences des entreprises charg es de maintenir les automatismes ou bien encore l absence d une personne responsable du suivi et de l exploitation du b timent au quotidien En effet il n est pas rare qu un certain nombre d informations sur le r glage des quipements se perdent successivement entre les bureaux d tudes les entreprises r alisant les travaux et celles en charge de la maintenance De plus les l ments composant le pilotage actif des installations sont souvent dispatch s entre diff rents lots techniques lectricit courants fort et faible chauffage ventilation ce qui peut conduire de grosses difficult s techniques pour faire interagir des quipements qui n ont pas t pr vus pour fonctionner ensemble 5 Dossier de Consultation des Entreprises 16 Dossier des Ouvrages Ex cut s 17 Dossier d Interven
36. le la vue l ou e le toucher l odorat et le sens proprioceptif qui se traduit par la recherche de conforts visuel acoustique hygrothermique et olfactif et de l ergonomie des espaces la recherche de s curit sanitaire via l existence d espaces salubres et p rennes et la recherche d autres facteurs tat psychique maladie qui dans un espace d fini varient selon le ressenti de chacun l obtention d un bon niveau de confort d usage r sulte donc de la conjugaison complexe de tous ces param tres et son appr ciation peut varier d une personne une autre Il existe en outre un possible d calage entre les attentes en mati re de confort et les r ponses apport es par la r glementation et ou les solutions techniques qui peut tre illustr par les trois cas suivants 1 Depuis une dizaine d ann es plus de la moiti des m nages fran ais se d clarent g n s par le bruit En effet les nuisances sonores peuvent entra ner selon leur degr une g ne des troubles de la vigilance de l attention et de l apprentissage voire m me affecter la sant stress troubles du sommeil pathologies cardiovasculaires Ainsi m me si la r glementation acoustique est destin e limiter l exposition des personnes au bruit a t elle vraiment apport e les b n fices attendus puisque une meilleure isolation vis vis des bruits ext rieurs a indubitablement fait merger les bruits int rieurs ventila
37. le est donc un facteur qu il convient de ne pas rel guer au second plan En effet comme voqu ci avant une telle frustration de ce type peut s av rer contreproductive long terme Si l usager n a pas toujours la compl te ma trise des commandes il est en revanche toujours la recherche d une personne qui s adresser directement en cas de probl me A l instar du concierge qui semble refaire son apparition dans les b timents collectifs le m tier d Energy Manager en plein d veloppement dans les secteurs industriels et tertiaires d montre lui aussi que le besoin d un r f rent humain est important et ce quels que soient les moyens techniques ou informatiques install s De plus la d finition pr cise des responsabilit s en cas de dysfonctionnement ainsi que la r activit et l efficacit de ce service d assistance doivent devenir pr pond rantes Tous ces l ments semblent tayer le fait qu il ne suffit pas d assister les usagers mais qu il est pr f rable de les accompagner dans la prise en main de leurs lieux de vie habitat travail consommations et loisirs en d autres termes de les responsabiliser Enfin l appr ciation du degr de libert des usagers et de la r elle efficacit des syst mes et quipements est un subtil quilibre entre automatisation des t ches et besoin de ma trise de l environnement imm diat En d finitive il semble que le sentiment de contr le d pende
38. lection de l quipe de ma trise d uvre effectu e ce professionnel toujours pr sent pourrait pr ciser plus amplement le programme initial avec l aide de la ma trise d ouvrage de la ma trise d uvre des bureaux de contr le des futurs usagers Destin aux ma tres d ouvrage et ma tres d uvre ce guide a pour but de les aider dans leurs choix et leur permettre de concilier conomies d nergie et qualit du cadre de vie afin d obtenir le meilleur confort possible Il propose ainsi des pr conisations chacune des tapes de la vie du projet sur les neuf crit res permettant de caract riser la qualit d usage m OE T l chargement www lorraine devel ment durable gouv fr 23 Programme de Recherche et d Exp rimentation sur l nergie dans le BATiment www prebat net eiecnargement orraine developpement durable gou Dans le cas d un b timent intelligent il faut d abord bien d finir l usage est ce que je donne aux usagers les conditions optimales de l exercice de leur activit et ensuite agr ger une programmation technique en coh rence Pour preuve de ces volutions de nouveaux termes sont apparus dans la profession programme d usage qualit d usage charte d usage carnet de vie et mode d emploi du b timent Le d veloppement du pilotage technique du b timent est une bonne chose sous r serve de r pondre des besoins pr cis 2 questions B atrice MOAL
39. ls mais aussi les int grateurs installateurs et exploitants de syst me de pilotage actif et de participer au d veloppement conomique de la fili re Pour en savoir plus www ga2b fr S il n y a pas de budget allou au suivi et la maintenance des quipements et de leurs automatismes il vaut mieux ne pas installer de syst me de GAB trop complexe 3 questions Patrick TABOURET ee Pr sident du cluster GA2B Dans le paysage du b timent intelligent quelle est l apport de la gestion active du b timent La GAB d passe l image assez p jorative de l ordinateur superviseur g rant tout dans le b timent et replace l usager au centre des r flexions Ainsi outre la baisse des consommations nerg tiques et des co ts d exploitation elle r pond de nouveaux besoins tels que l accessibilit des b timents le contr le de la qualit de l air int rieure ou bien encore le maintien domicile des personnes g es ou handicap es Si les GTB GTC font partie de la GAB elle comprend aussi des fonctions beaucoup plus basiques consistant faire fonctionner de fa on coh rente deux quipements entre eux Par exemple viter que le chauffage et la climatisation fonctionnent au m me moment en demi saison ou les arr ter quand des fen tres s ouvrent Comment appr hendez vous la question du degr d automatisation dans les b timents Trop souvent les solutions propos es sont trop
40. mento technique du b timent le confort thermique juillet 2003 22 pages e CETE de l EST ADEME et DREAL Lorraine www lorraine developpement durable gouv fr Guide sur l int gration de la qualit d usage de la programmation l exploitation septembre 2013 32 pages e Centre de recherche pour l tude et l observation des conditions de vie CREDOC www credoc fr v Les usages de l nergie dans les entreprises du secteur tertiaire des syst mes techniques aux pratiques Cahier de recherche N 287 d cembre 2011 139 pages v La consommation d nergie dans l habitat entre recherche de confort et imp ratif cologique Cahier de recherche N C264 d cembre 2009 87 pages v Performances nerg tiques dans le tertiaire l apprentissage des occupants est l enjeu majeur Consommation et mode de Vie N 251 mai 2012 4 pages e Centre d analyse strat gique Commissariat g n ral la Strat gie et la Prospective www strategie gouv fr v Nudges verts de nouvelles incitations pour des comportements cologiques Note d analyse n 216 mars 2011 12 pages v Comment limiter l effet rebond des politiques d efficacit nerg tique dans le logement Note d analyse n 320 f vrier 2013 16 pages e Revue conomique et sociale 65 http infoscience epfl ch Qualit d usage des b timents et contraintes nerg tiques synergie ou antagonisme 2007 14 pages e UTOPIES Comportement des occupants et performances nerg
41. moyens mod les d affaires qui reposent sur la vente de prestations de services de travailler ensemble gr ce des outils de collaboration et de ou de produits Ces derniers utilisent des protocoles de communication simulation Ils ont ainsi pu concevoir et r aliser des prototypes soit propri taires soit standards dits ouverts ce qui ne facilite pas afin de tester les solutions d velopp es la compatibilit entre les diff rents quipements Le d veloppement d un nouveau mod le d affaires collaboratif pourrait permettre de rendre plus facilement interop rables ces diff rentes solutions Les trois axes de recherche de ce programme taient optimiser l utilisation de l nergie piloter plus pr cis ment les quipements de confort mesurer syst matiquement les performances LA 5 i 1 3 Quoiqu il en soit le d veloppement de ces nouvelles technologies sera et coop rer disposer d outils standards et efficaces pour la l avenir conditionn et dynamis par diff rents facteurs aussi bien conception et la mise en uvre politiques programmes incitatifs de r duction des consommations Pour en savoir plus www homesprogramme com d nergie et des missions de gaz effet de serre programmes de d ai d labi Ja 8 Programme d innovation pour des Habitats et des b timents Optimis s pour la veloppement des nergies renouvelables qu conomiques Ma trise de l nergie et des Services
42. nalyse plus fine des consommations et de hi rarchiser les actions mener en mati re d conomies d nergie Les conomies d nergie g n r es gr ce au monitoring affichage du suivi des consommations repr senteraient entre 4 et 18 pour l lectricit et 18 en moyenne pour le gaz naturel 2 PILOTAGE ACTIF DES CONSOMMATIONS ET DE LA CHARGE Gr ce au pilotage actif des consommations le b timent intelligent permet non seulement de simplifier la vie de ses occupants en leur donnant la possibilit de programmer et de g rer distance l ensemble de leurs quipements chauffage eau chaude sanitaire ventilation clairage ouverture fermeture de volets stores en fonction de leur rythme de vie via des sc narii pr d finis ou programmables jour nuit d part mais galement d am liorer leur confort et de diminuer leurs factures conomies d nergie et optimisation des consommations en fonction des abonnements et des politiques tarifaires Le pilotage actif de la charge gestion de la demande permet quant lui d adapter la demande en nergie aux capacit s de production des r seaux soit par un pilotage direct chez les clients bo tiers d effacement soit indirectement via une tarification dynamique les incitant r agir L objectif est de tenir compte des variations de charge principalement lors des pics de consommations en p riodes de pointe mais galement de limiter les fluctuations
43. nce centralis e et automatis e de tous les quipements Simplification des t ches quotidiennes Am lioration du confort Optimisation tarifaire Gestion de la demande en nergie par les gestionnaires de r seaux soit directement soit par tarification dynamique 3 PRODUCTION LOCALE Suivi de la production et alerte en cas de pannes Couplage des consommations en fonction de la production T l optimisation entre injection de la production sur le r seau ou son autoconsommation Source Bourgogne B timent Durable d apr s www smartgrids cre fr Les cahiers de la construction durable en Bourgogne B timent intelligent et qualit d usage N 4 D cembre 2013 5 1 SUIVI DES CONSOMMATIONS Aujourd hui les occupants ne disposent d aucun moyen pratique pour suivre l volution de leurs consommations d nergie C est pourquoi de nouveaux services ont t d velopp s afin de les informer et de les alerter en temps r el sur leurs consommations d nergie et sur les puissances instantan es d bits qui leur sont d livr e s Cela leur permet ainsi d effectuer r guli rement des comparaisons par rapport leurs historiques aux pr visions qui leur ont t fournies leur voisinage De plus l installation de syst mes de comptage sp cifiquement d di s aux diff rents usages chauffage production d eau chaude clairage appareils lectriques permet d obtenir une a
44. nctionnement du b timent dans son ensemble sont ensuite r alis es par le superviseur g n ral Concr tement les ordres de marche et d arr t ainsi que les d calages de consigne sont donn s par la GTB en fonction de la programmation et des mesures temps de fonctionnement temp ratures humidit s d bits et qualit de lair ensoleillement consommations et production d nergie Ainsi en cas de panne de cette GTB les quipements peuvent continuer d assurer individuellement leur r le de maintien du confort dans le b timent Pour en savoir plus Laurent PROVOST ENR CO Conseils 03 80 74 91 50 Iprovost enrco fr www enrco fr La fiche de pr sentation le dossier technique et les photos de cette op ration sont consultables dans la base d op rations exemplaires de Bourgogne B timent Durable www bourgogne batiment durable fr 14 Les cahiers de la construction durable en Bourgogne B timent intelligent et qualit d usage N 4 D cembre 2013 g TEMOIGNAGE L exploitation et la maintenance des b timents intelligents L exploitation et la maintenance des b timents basse consommation nerg tique est un v ritable enjeu pour le maintien des performances pour la p rennit et la fiabilit des syst mes et pour la sant des occupants Pourtant les premiers retours d exp riences montrent souvent de grosses difficult s maintenir les d bits d air pr vus dans les locaux r gler les d
45. ns un tau entre une logique contrainte ou adaptative Il est galement important de bien distinguer le tertiaire et le r sidentiel comme deux univers diff rents o le confort renvoie des pratiques des contraintes et des repr sentations sociales distinctes Pour en savoir plus Christ le ASSEGOND sociologue 02 47 36 68 56 christele assegond univ tours fr Plus g n ralement la prise en compte de l usager n cessite de consid rer simultan ment leur adh sion leurs marges de man uvre et le sens que rev t pour eux les syst mes mis en place et ce d autant plus que certaines solutions techniques peuvent s av rer contraire aux normes sociales Au regard des sommes investies s employer faire contre l usager est un mauvais calcul pouvant mener un r sultat al atoire par effet rebond et ou de d fiance Il n y a donc pas de r ponse universelle et cela n cessite un arbitrage qui d pend du contexte Enfin la question de la responsabilit des diff rents acteurs du projet n est pas souvent pos e Or le b timent est en r alit occup par des groupes de personnes dont les niveaux de responsabilit s et les possibilit s d actions varient M me lorsque les usagers sont impliqu s d s la conception la question de la distribution des pouvoirs d action reste centrale L volutivit de ouvrage comme vecteur de qualit Le d veloppement des TIC les volutions r centes de la structuration famil
46. ommunication permettant l automatisation et l am lioration de la gestion des t ches domestiques De la domotique pour l habitat smart home l immotique n ologisme form partir du mot immeuble et du suffixe tique pour le tertiaire smart building elle vise apporter des solutions de ma trise du confort de l nergie de la s curit et de la communication Il s agit par exemple de pouvoir simultan ment bloquer les acc s au logement et teindre les clairages et les veilles des appareils lectriques ou de programmer diff rents quipements selon des sc narii horaires et ou de vie depuis une t l commande un clavier mural un smartphone une tablette num rique gt GTB GTC L application des TIC aux b timents tertiaires et industriels a g n r l apparition de syst mes dits de gestion technique du b timent GTB ou de gestion technique centralis e GTC Les GTB GTC permettant de superviser un ensemble d quipements alimentation en nergie clairages climatisation ventilation chauffage contr le des acc s vid osurveillance sont des syst mes informatiques g n ralement utilis s pour des immeubles de taille tr s importante Elles sont constitu es de plusieurs automates recueillant les informations des quipements ou des capteurs et d un r seau les reliant au poste de gestion informatique quip d un logiciel de supervision Leur objectif es
47. onforme aux besoins correctement comprise et utilis e par tous les intervenants Les signes de qualit dans le secteur de la construction Ils sont tr s nombreux peuvent prendre diverses formes certifications labels marques et concerner aussi bien les ouvrages les produits et mat riaux de construction et les quipements que les comp tences professionnelles Ils sont con us pour donner confiance aux acheteurs et donneurs d ordre et faciliter leurs choix parmi les diff rentes offres Pour en savoir plus Guide du CSTB sur les signes de qualit dans le b timent http boutique cstb fr Panorama de l AQC sur les signes de qualit dans la construction rubrique observation www qualiteconstruction com Ressenti des l ments de confort hygrothermique olfactif acoustique et visuel 10 Sensation de bien tre inscrit dans le contexte soci tal Les cahiers de la construction durable en Bourgogne B timent intelligent et qualit d usage N 4 D cembre 2013 Le confort premi re attente des usagers En soi la recherche d un meilleur confort est l gitime d autant plus si son obtention peut co ncider avec une r duction effective des consommations nerg tiques Elle constitue la premi re attente des usagers et recouvre diff rents param tres La notion de confort psychophysiologique partie int grante de la qualit d usage repose en France principalement sur la perception sensoriel
48. possible des interactions entre les dispositifs techniques qui constituent le b timent et ses modes d utilisation e l analyse des variations entre les consommations nerg tiques th oriques et r elles l tude du poids des sc narii d usage sur la performance de l ouvrage et l analyse de l impact des outils de gestion utilis s et du r le des diff rentes parties prenantes toutes les phases de vie du projet et d exploitation de l ouvrage lwww demainlaville com quand la ville devient intelligente 12 2 ABI Research Smart Cities Market Data 2011 3 Programme Cadre pour la Recherche et le D veloppement Technologique R glementation Thermique gt R glementation B timent Responsable Repr sentation du monde d une mani re de voir les choses d un mod le coh rent de vision du monde Les cahiers de la construction durable en Bourgogne B timent intelligent et qualit d usage N 4 D cembre 2013 B TIMENTS ET R SEAUX INTELLIGENTS ans un contexte politique et r glementaire centr autour de la r duction des missions de gaz effet de serre les b timents et r seaux intelligents se sont principalement d velopp s autour de la ma trise de l nergie r duction des consommations production locale d nergie partir de sources renouvelables Toutefois pour mieux comprendre et ma triser ce sujet il convient au pr alable d apporter des r ponses aux questions suivantes Existe t il une
49. programmation et interrog e tout au long du projet en veillant au respect de l application de bonnes pratiques La programmation phase amont d un projet permet de concr tiser les attentes de la ma trise d ouvrage et ainsi d en d finir ses objectifs Elle intervient donc juste avant les tapes de conception r alisation qui doivent mettre en application les recommandations du programme La plupart du temps il n y pas r ellement de concertation entre les diff rents intervenants et encore plus rarement avec les futurs utilisateurs sur la r daction et la mise en uvre de ce programme Et pourtant c est l interface de ces phases que se joue la qualit du projet Int gration de la qualit d usage de la programmation l exploitation Le CETE de l Est avec le soutien de la DREAL et l ADEME Lorraine a r alis un guide sur l int gration de la qualit d usage dans les b timents de demain de la programmation l exploitation Il est le r sultat d observations r alis es lors d tudes portant sur la qualit d usage de plusieurs b timents BBC laur ats du PREBATY Une programmation volutive permettrait un professionnel de se voir confier une mission sans n cessit de r diger un programme complet et fig Son travail consisterait donc traduire dans les grandes lignes les principaux attendus du commanditaire au regard du contexte local et de la r glementation en vigueur Par contre une fois la s
50. ptibles de s exprimer Entre ceux qui ne jurent que par la Technologie de pointe High Tech et ceux qui veulent l vincer Low Tech des positionnements mod r s existent b timent passif avec une ventilation naturelle et des automatismes permettant de le rendre plus confortable et accessible En effet il est tout de m me pertinent d utiliser des syst mes et des quipements tant que ceux ci r pondent de r els besoins et au contexte du projet respects de l environnement limitation des impacts sanitaires optimisation du rapport qualit prix Mais ils ne seront utilis s de fa on efficace que si les usagers auxquels ils sont destin s occupants mais aussi utilisateurs gestionnaires prestataires se les approprient c est dire ne les per oivent pas comme des contraintes mais en comprennent le sens et l utilit l impuissance agir devant certaines situations li es l usage d automatismes lampadaires allum s en pleine journ e complexit du bo tier de commande des temp ratures dans une salle climatis e extinction inattendue de l clairage dans des locaux o la lumi re est n cessaire peut tre particuli rement frustrante pour les occupants En effet pour conserver un certains sentiment de libert ceux ci ont galement besoin d avoir la capacit de contr ler eux m mes les param tres relatifs leur confort d ambiance et leur bien tre Le degr de ma trise individuel
51. rn s et en organisant des mini forums sur des th mes qui int ressent un large public de partager l expertise en suscitant des changes et de mieux informer sur l tat de la r flexion et d avancement des projets Pour en savoir plus www smartgrids cre fr Notions et technologies Le b timent intelligent englobe des notions et des technologies plus ou moins similaires et appliqu es divers secteurs d activit s r sidentiel tertiaire Les plus connues sont la domotique la gestion technique du b timent GTB ou la gestion technique centralis e GTC ou bien encore la gestion active du b timent GAB Elles ont toutes pour objet de g rer de piloter et de mettre en relation certains quipements chauffage clairage occultations des ouvertures syst mes de s curit et de t l surveillance production d nergie au moyen d une intelligence centralis e avec laquelle ils communiquent En outre elles s appuient sur l av nement et le d veloppement de technologies de l information et de la communication TIC comme par exemple les nouveaux compteurs communicants qui constituent l interface intelligente d ajustement de la production d nergie aux consommations r elles DOMOTIQUE Apparue dans les ann es 1980 la domotique terme issu du latin domus maison et du suffixe tique automatique d signe l ensemble des quipements techniques physiques informatiques et de c
52. s il ne r pond pas qu une seule probl matique Il est donc pr pond rant de mettre en uvre des syst mes prenant en compte un maximum voire l ensemble des param tres participant au confort d usage et d ambiance Les cahiers de la construction durable en Bourgogne B timent intelligent et qualit d usage N 4 D cembre 2013 Pour qu un occupant se sente bien dans son b timent ou son logement il est n cessaire de cr er des conditions de confort d ambiance et d usage qui ne se r sument pas par exemple la simple mise en uvre et l utilisation d un syst me de chauffage et ou de climatisation Cette sensation de confort bien que complexe ne peut tre assur e que lorsqu une personne se retrouve simultan ment dans un tat de bien tre physique sanitaire et psychosociologique Cette sensation est le r sultat d un ressenti d pendant la fois de la qualit architecturale de l espace et de la satisfaction des diff rents facteurs de confort acoustique visuel olfactif et hygrothermique mais galement de l absence de risques sanitaires pollution de lair ou de l eau salubrit des espaces lectromagn tisme Les indicateurs de bien tre sont donc nombreux et vari s et s appuient autant sur des sentiments individuels ambiance agr able espace dynamisant ou relaxant facilit de mouvement sensation de s curit que sur des perceptions purement physiques chaud froid hum
53. sont sophistiqu s plus le risque de dysfonctionnement augmente dans le cas d un mauvais suivi ou d une maintenance inadapt e Ainsi le co t relatif aux d sordres d une GAB sera beaucoup plus important que le co t de sa maintenance repr sentant par ailleurs une faible part des co ts globaux d exploitation Au contraire un suivi de qualit permet de rendre le b timent plus efficient au fil du temps l optimal n tant que trop rarement obtenu d s la premi re ann e De fa on g n rale comme il est plus difficile de valoriser et vendre des prestations de services que de l investissement mat riel ces aspects sont souvent mis l cart pour tenir les co ts Pourtant s il n y a pas de budget allou au suivi et la maintenance des quipements et de leurs automatismes il vaut mieux ne pas installer de syst me de GAB trop complexe Pour en savoir plus Guillaume PIANON animateur du cluster GA2B 07 71 00 79 97 gpianon ga2b fr www ga2b fr Les cahiers de la construction durable en Bourgogne B timent intelligent et qualit d usage N 4 D cembre 2013 4 je Ce Foch eee DC i Cr dit photo ADEME Bourgogne Pierre coMBlER Architectes Arte Charpentie Pe PROCHAINS V NEMENTS Pour conna tre l ensemble des v nements et formations organis s en 2014 par Bourgogne B timent Durable nous vous invitons consulter notre site internet INFORMATIONS ET MODALIT S www
54. sur les comportements de l occupant tout en le pla ant au centre du dispositif Il aborde notamment les clefs de compr hension des principaux freins susceptibles d tre rencontr s et les facteurs permettant d anticiper les r actions des occupants vis vis des actions touchant leurs pratiques et leurs usages Pour en savoir plus www certu catalogue fr Les cahiers de la construction durable en Bourgogne B timent intelligent et qualit d usage N 4 D cembre 2013 La programmation volutive La campagne de suivis r alis e sur les b timents lorrains du PREBAT a mis en exergue qu environ 65 des inconforts rencontr s sont dus De m me lors du d marrage du chantier un nouveau temps d change pourrait tre men avec les entreprises pr sentes pour qu elles puissent elles aussi apporter un peu de leur savoir faire dans la construction de ce programme volutif Enfin ce dernier pourrait tre optimis et adapt en phase r ception de l ouvrage si possible avec les usagers exploitants et gestionnaires Ainsi il servirait de faire valoir des choix effectu s mais aussi de document support pour l usage du b timent livr Au final cette nouvelle pratique de projet permettrait la mise en place d actions correctives de fa on plus r active des erreurs commises lors des phases de programmation et de conception La notion de qualit d usage doit donc tre int gr e d s la
55. t de fournir une connaissance globale du fonctionnement de l ouvrage concernant notamment les tats fonctionnement d un quipement position d un produit les mesures temp rature temps de fonctionnement et les alarmes panne mesure d passant un seuil Les cahiers de la construction durable en Bourgogne B timent intelligent et qualit d usage N 4 D cembre 2013 gt GAB La notion de gestion active du b timent GAB apparue plus r cemment s appuie sur les technologies de la domotique et des GTB GTC dans l optique d une meilleure prise en compte de l am lioration du confort et de la sant des occupants Le d veloppement d applications pour le maintien domicile des personnes g es ou handicap es en est un exemple La GAB int gre ainsi la totalit des liens et des interactions entre les diff rents automates et quipements actifs ou non Elle comprend galement toutes les op rations de mesure de contr le et de programmation visant tablir un fonctionnement coh rent et volutif entre tous les automatismes TIC Les TIC sont l ensemble des techniques utilis es pour le traitement et la transmission des informations t l phones ordinateurs Internet Wi Fi Elles concernent diff rents secteurs d activit s micro lectronique informatique t l communications et r seaux multim dias La prochaine r volution attendue en la mati re est l Interne
56. t de r elles solutions qui permettent de r pondre cette optimisation nerg tique en termes de consommations de pilotage actif et de production d nergie locale et d centralis e notamment partir de sources renouvelables Elles peuvent par ailleurs r pondre d autres besoins sp cifiques comme par exemple l accessibilit aux personnes mobilit r duite le maintien des personnes domicile la s curit des biens et des personnes Mais cette g n ralisation de b timents de moindre impact environnemental et le d veloppement du High Tech conduisent ils automatiquement la satisfaction des utilisateurs Ainsi m me si la faisabilit technique de constructions cologiques est aujourd hui acquise il faut d sormais tre en capacit de donner un sens ce progr s En effet face ces nouveaux mod les il est n cessaire de r interroger l intelligence de l acte de construire depuis la conception jusqu l exploitation en passant par la prise en compte de la qualit d usage et des usagers La recherche de constructions plus soutenables n implique t elle pas une Technologie au service des usagers et non l inverse Quels sont les impacts du degr d automatisation sur l appropriation du b timent par ses utilisateurs Le d veloppement de l intelligence technologique dans le secteur de la construction pousse donc finalement les acteurs professionnels s interroger davantage sur les principa
57. t des objets qui se traduira par une extension de l Internet actuel des choses et des lieux dans le monde physique Ce concept permet de d crire le ph nom ne mergent selon lequel chaque objet aura la possibilit de fournir des informations sur son tat pr sent ancien et futur via des syst mes d identification lectronique et des dispositifs mobiles sans fil Si cette interconnexion peut constituer un vecteur important pour les b timents communicants l Internet des objets n en est qu ses pr misses avec des normes inexistantes un march peu mature et un certain nombre d incertitudes gt COMPTEUR COMMUNICANT Pour conf rer aux r seaux un caract re intelligent ceux ci doivent tre dot s de syst mes de comptage volu s impliquant la mise en place de compteurs communicants Linky pour l lectricit et Gazpar pour le gaz naturel Ces interfaces sont capables de stocker d afficher et de transmettre de fa on fiable et rapide les informations relatives aux puissances d bits appel e s et aux consommations d nergie et ainsi de permettre aux gestionnaires d ajuster en temps r el la production d nergie 50 technologies d avenir dans le b timent Les Chambres de Commerce et d Industrie de Bourgogne avec le concours de Bourgogne B timent Durable et du cluster GA2B et le soutien financier du Conseil r gional ont r alis une monographie de vulgarisation scientifique et technique sur l
58. techniques High Tech et complexes par rapport aux besoins r els Il faut ainsi d velopper une approche qualitative en tudiant en amont ses besoins avec le client Par exemple dans le march de la r habilitation en plein d veloppement l analyse conomique des consommations ant rieures permet de d gager les probl mes r soudre et de prioriser les investissements en fonction des quipements existants Il s agit ensuite de mettre en place des syst mes ouverts et volutifs pour que les futurs automates s int grent facilement Si les solutions technologiques de la GAB existent d ores et d j un rapprochement entre la partie conception et la partie installation para t donc n cessaire pour mettre en uvre des syst mes en ad quation avec les besoins et les attentes du client et ainsi tablir le degr d quipements optimum Quels sont les impacts de l exploitation et de la maintenance en termes de co ts et de performances Le ma tre d ouvrage a tendance penser qu une fois le b timent livr et la GTB install e il n y a plus rien faire Or le b timent devient de plus en plus technique c est un ensemble complexe et surtout vivant Il faut donc prendre conscience que l installation de syst mes intelligents implique un suivi et une gestion par des personnes comp tentes afin d ajuster les r glages des quipements en fonction des volutions du b timent dans le temps Plus les syst mes
59. teurs compresseurs jusqu alors ins parables du brouhaha g n ral 2 La gestion automatis e de l clairage en constitue une autre illustration Ces derni res ann es les b timents de bureaux ont vu fleurir de nombreux d tecteurs de mouvement d abord dans les circulations et sanitaires puis sur les postes de travail S ils sont mal positionn s mal r gl s et ou v tustes les employ s en position statique devront alors supporter l extinction intempestive des luminaires et gesticuler de fa on r currente pour parer cette situation inconfortable L encore est il possible d affirmer que leur confort d usage a r ellement t pris en compte 3 Un b timent o la temp rature ambiante est mesur e et affich e 23 C peut il tre automatiquement qualifi comme confortable La r ponse cette question est plus complexe qu il n y para t car comme le montre le sch ma ci dessous il existe d autres param tres influant sur le confort hygrothermique des personnes Ainsi la seule temp rature est elle suffisante pour expliquer et assurer ce type de confort 11 Le sens proprioceptif est la perception de son corps dans l espace Les 6 param tres influant sur le confort hygrothermique Le bilan nerg tique concerne une personne en position statique 1 Temp rature des parois 2 Temp rature de l air 3 Vitesse de l air 4 Humidit 5 M tabolisme 6 Habillement D perditions d
60. tion Ult rieure sur Ouvrage Trois types de solutions peuvent ainsi tre pr conis s la r alisation d un document r sumant et regroupant les principales informations sur le r glage des appareils parpill es entre les DCE DOE et DUIO pour aider les personnes en charge de l exploitation et de la maintenance l mergence d un nouveau m tier d int grateur pour coordonner les diff rents lots et intervenants et faire communiquer les divers syst mes et r seaux de la GTB et le d veloppement de la fonction d Energy Manager en charge de la supervision des conditions d activit s et de la gestion des co ts d exploitation pour concilier technologies d automatisation et qualit d usage Enfin la fiabilit et la robustesse des composants ex capteurs de pr sence est d pendante comme dans beaucoup de secteurs de leur qualit et donc de leur prix elles auront un impact important sur la qualit d ensemble du dispositif de pilotage actif du b timent Le cluster r gional GA2B Lanc officiellement le 5 avril 2012 le cluster GA2B regroupe les acteurs bourguignons de la GAB Gestion Active du B timent soit une quarantaine d adh rents compos s aussi bien de groupes industriels et d entreprises que de ma tres d ouvrage et d uvre et de bureaux d tudes Les objectifs de ce cluster sont de mutualiser les comp tences de mener des programmes collaboratifs d innovation et de f d rer les industrie
61. usage en particulier domestiques mais aussi des logiques organisationnelles l occupant est alors per u comme le r ceptacle de pratiques pr d termin es par des syst mes techniques auxquels il doit s adapter Les contrari t s dues un d faut de prise en compte du confort d usage constituent donc le principal frein L injonction aux bons gestes devient une norme de comportement sans pour autant faire sens En effet plus la technologie est invisible plus le fonctionnement du b ti est abstrait pour ses occupants et le syst me technique per u comme intrusif et source d interrogations qui d tient l information pour qui pour quoi A cela s ajoute la croyance selon laquelle la fourniture d un mode d emploi suffit ce que les occupants adoptent les comportements ad quats le cas ch ant celui ci est souvent Dans cette perspective le r le de la technique doit tre interrog infantilisant s agit il de superviser ou de contr ler L approche la plus courante est technique l occupant est neutralis par un syst me qui fait sa place au profit de la performance et qui est alors v cu comme une contrainte Dans une approche plus sociotechnique l occupant fait partie int grante du syst me dont la gestion technique repose sur une strat gie d apprentissage permettant de le d charger de certaines t ches et qui peut donc tre per ue comme positive La question de l usager est alors prise da
62. ux objectifs de leurs op rations sur l utilisation et l exploitation de leurs futurs ouvrages et enfin sur les besoins r els des usagers Il s agit ainsi de r fl chir la mani re d int grer en amont les attentes et l implication des futurs occupants dans la vie en uvre du b timent notamment avec une programmation plus volutive et collaborative De m me le choix des solutions technologiques retenues doit s appr cier au regard du contexte de l op ration de la typologie du b timent de sa prise en main par les futurs utilisateurs et de l anticipation de ses conditions d entretien maintenance Ce quatri me num ro des Cahiers de la construction durable en Bourgogne illustr par des t moignages et des retours d exp riences vous propose d apporter des l ments de r ponses concr tes contexte et enjeux notions technologies et services li s aux b timents et r seaux intelligents analyse de la qualit d usage notamment vis vis du confort du bien tre et de l espace v cu et pistes de solutions permettant de concilier Technologie et facteur humain Les cahiers de la construction durable en Bourgogne B timent intelligent et qualit d usage N 4 D cembre 2013 CONTEXTE ET ENJEUX DU B TIMENT INTELLIGENT ET DE LA QUALIT D USAGE e d veloppement rapide des technologies de l information et de la communication TIC ont consid rablement fait voluer le mod le urbain Afin de r pondre a
63. ux principaux enjeux environnementaux gestion de l nergie de l eau des d chets certains territoires v ritables laboratoires vivants cherchent innover pour permettre aux villes de demain d tre structur es autour de r seaux de quartiers et de b timents intelligents l av nement in luctable de ce nouveau mod le pose cependant une question essentielle au del des seules volutions r glementaires et technologiques qu apporte t il r ellement en termes de performance environnementale nerg tique sanitaire et d utilisation usage confort appropriation par les occupants pour un cadre de vie b ti plus soutenable Le smart un nouveau mod le territorial L volution d mographique accroissement et vieillissement de la population l talement des villes la d sertification rurale la d gradation des conditions conomiques et sociales les importantes r formes fiscales et coupes budg taires ainsi que la prise en compte des enjeux environnementaux remettent en cause les diff rents mod les urbains existants C est pourquoi les territoires cherchent aujourd hui en d velopper de nouveaux plus durables pour apporter les services qu ils doivent assurer leurs concitoyens et aux entreprises Dans ce contexte amplifi par les besoins cr s par la Soci t de l information et de la communication un nouveau mod le d affaires et d innovation est apparu celui
64. vrage ES ou PRE en compte en d veloppant des strat gies d information adapt es aux peut para tre banal ce n est pourtant pas vident pour les professionnels du attentes sp cifiques de chacune des parties prenantes et leur domaine b timent de passer du monde de la Technologie celui de l Humain Nous de responsabilit Pour faciliter le d ploiement de ces approches HOMES a avons donc centr nos r flexions sur les usagers et leurs activit s et non sur d velopp un certain nombre d outils m thodologiques et technologiques les quipements et leur fonctionnement Pour cela nous avons r alis plus pour aider la professionnalisation des acteurs tant sur la conception que de 600 interviews aupr s d acteurs des quatre profils suivants propri taires l exploitation maintenance et le monitoring intenan jonnai tes C f R E i Meg OUTES a dE CARMEN ne Le ar ie ai l interop rabilit des diff rents syst mes de pilotage actif pose t elle des galement dans cette optique que nous avons choisi pour l exp rimentation difficult s des solutions cinq sites pilotes tr s diversifi s afin de couvrir un maximum L interop rabilit des syst mes n est pas une difficult en soi c est un fait de cas de figures une composante du march Certains industriels pr nent des protocoles de N ee de d Gon del communication propri taires d autres des protocoles standards Bacnet Orre programme Propose Cguemeni GE HEJAJE

Cahiers de BBD - N4 - Bourgogne Bâtiment Durable

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