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1. elle t isol e avec de la laine de bois et les planchers de l tage sont compos s de Fermacel de fibre de bois de paille de lavande locale distill e et de chaux Pour chauf fer la maison Perrine et Fabrice ont choisi un po le hydraulique granul s de bois qui alimente le plancher chauffant et en compl ment un puits ca nadien autoconstruit qui permet de maintenir une temp rature de l air fra che en t et pr chauff e en hiver Dans le jardin une cuve de r cup ration de l eau de pluie de 8 000 m tres cubes a t ins tall e et son contenu est r utilis pour alimenter les toilettes le jardin et le lave linge via une pompe de relevage Mener le projet ter me a t un travail de titan long et fastidieux mais sans quivalent pour toute la famille C tait difficile mais le r sultat est magique nous avons une maison de 300m dont 146m habitables et nous vivons selon des pr ceptes qui sont les n tres dans le respect de l environnement W TEKLA LE DAUPHIN LIB R 12 janvier 2012 La ma trise de l nergie passe par La r novation R nover un b timent existant permet d am liorer ses performances en mati re de consommation d nergie Une r glementation thermique encadre d sormais 165 travaux d am lioration a r novation d un b timent existant im meuble ou maison in dividuelle est soumise depuis novembre 2007 un2. et la toiture avec de l ouate de cellulose insuffl e en vrac sur le plancher dans les combles Afin d am liorer la ven tilation de la maison le propri taire a galement fait installer une VMC double flux et le chauf fage au fioul et le ballon d eau chaude lectrique ont t remplac s par une chaudi re automatique granul s de 015 terme ces r nova tions devraient permet tre de r duire d environ 75 les consommations d nergie du b timent Une fois les am nage ments termin s elles devraient passer de 323 kWh m 78 kWh m par an Soit une cono mie d nergie de 29 343 kWh et une r duction du CO2 de 9 36 tonnes par an Comme Jean Luc Martinet d autres habi tants de Bourgoin Jallieu ont fait le pari de l co r novation Dans le parc priv sept dossiers de demandes d aides ont t d pos s dans le cadre de l OPATB et pour le mo ment 29 000 euros d aides directes et indirectes ont t accord s aux propri taires berjaliens 88 Qualit de lair Le r le des transports Les transports routiers ont des impacts sur la qualit de lair de nos villes et donc sur notre sant C est pourquoi il est plus que jamais n cessaire de privil gier lorsque cest possible les modes de d placements peu metteurs de polluants atmosph riques et de gaz effet de serre comme la marche le v lo le covoiturage ou l autopartage ous nous d pla ons sans
3. nous avons tout int r t tre vigilant sur les d chets que nous jetons en consommant de mani re responsable viter d acheter des produits suremball s louer du mat riel plut t que l acheter ROLAND BOURGUET ADEME quand cela est possible explique Aude Andrup Mais ce n est pas tout les gestes de tri ont aussi leur im portance et une incidence sur les co ts Actuellement dans 50 des collectivit s les co ts de collecte et de traitement des d chets recyclables sont inf rieurs ceux des d chets r siduels Pavenir cette n nn 9 Tii proportion devrait augmenter en raison de la hausse attendue des soutiens des organisations industrielles et des recettes de vente des mat riaux r cup r s faisant ainsi baisser le co t res tant la charge de la collectivi t Les d chets tri s g n rent des recettes leur maximisation est un levier pour ma triser les co ts rappelle Aude Andrup Par ailleurs les co ts de traite ment des d chets non tri s vont continuer de cro tre en raison de la hausse de la Taxe g n rale sur les activit s polluantes taxe sur l incin ration et la mise en d charge Les collectivit s peuvent elles aussi agir sur les co ts de gestion des d chets en optimi sant leur service et en l adaptant aux contraintes de leur territoire mode de collecte fr quence de collecte etc tout en mainte nant
4. ou r gional les entreprises doi vent tre incit es fabriquer des produits cocon us expli que Fran ois Moisan utilisant ADEME Fran ois Moisan moins de mati res premi res Elles doivent aussi d velopper de nouvelles relations avec les consommateurs Un enjeu ma jeur concerne aussi la production d nergie qui devra r duire son impact environnemental tout en r pondant aux trois usages chauffage gr ce la biomasse la g othermie profonde ou le solaire thermique lectricit olien notamment offshore nergies marines ou photovolta que et transport avec des bio carburants de 2 et 3 g n ration qui rentrent pas en comp tition avec la production d aliments en n utilisant pas le fruit des plan tes mais les tiges le bois ou les JASPER CARLBERG DONG ENERGY EE d chets Dans des pays denses comme en Europe le photovol taique pourrait tre install sur des b timents tertiaires hangars ou toits des maisons individuelles et b timents r sidentiels Il faut ensuite int grer cette production d centralis e aux r seaux d lec tricit intelligents et aux nouvel les solutions de stockage local affirme Fran ois Moisan Enfin la production de ma ti res comme l acier le verre ou le ciment ou celle de produits chimiques vont devoir fortement r duire leurs missions de CO et r duire leur consommation d nergie Des recherche
5. par la F d ration fran aise du b timent d cern aux entreprises qui se positionnent clairement sur le march de la r novation nerg tique Convaincu que l int gration des nergies renouvelables dans les travaux de r novation est capitale l entrepreneur s est galement form au photovoltaique l Institut national de l nergie solaire Ines et propose r guli rement ses employ s de suivre les formations FEE Bat Pour le professionnel la formation est un v ritable devoir Dans une entreprise les hommes comptent beaucoup le savoir faire est une richesse et l ajout de comp tences indispensable Nous devons nous former aux exigences du march sinon on prend le risque d tre d pass par la demande et de sortir du circuit 88 16 Objectif 2050 R chauffement de la plan te menaces sur le climat rar faction des nergies fossiles il nous faut r viser nos modes de production et de consommation L ADEME finance chaque ann e 300 projets de recherche et imagine innovations nouvelles pratiques ou solutions techniques LE DAUPHIN LIB R 12 janvier 2012 os villes ne sont pas organis es au niveau mon dial ni adapt es l accroissement de la popula tion explique Fran ois Moisan directeur ex cutif de la Strat gie de la Recherche et de l Interna tional et directeur Scientifique l ADEME Il faut donc redessiner de nouvelles villes en pensant pollutio
6. sulte no tamment de l acc s facilit aux transports en commun une proportion plus importante de l habitat collectif et un revenu moyen sup rieur Le rapport du groupe pr ca rit nerg tique mis en place en 2009 dans le cadre du Plan B timent Grenelle a identifi les cons quences impay s endettement privation de chauffage maladies respi ratoires surmortalit hiver nale Du c t des services sociaux la facture s alourdit pour aider les familles payer leur facture plus de 150 mil lions d euros sont d pens s par les conseils g n raux CAF CCAS etc Encore mal connue du pu blic la lutte contre la pr carit nerg tique comporte donc des enjeux la fois conomiques sanitaires et sociaux Un enjeu environnemental vident s y MONKEY BUSINESS FOTOLIA COM LE DAUPHIN LIB R 12 janvier 2012 greffe aussi mieux utiliser et r duire la consommation en nergie permet d cono miser et de mieux r partir les ressources Depuis pr s de 20 ans l ADEME s implique dans cette lutte De nombreuses actions sont r alis es en collaboration avec l tat les collectivit s ter ritoriales et les associations Un observatoire de la pr carit nerg tique a t offi ciellement mis en place le 1er mars 2011 et est op rationnel depuis le 1er janvier 2012 Des actions de formation sont or ganis es pour les travailleurs sociaux et en partena
7. v hicules lectriques ou hybrides commencent apparaitre sur le march En attendant le d veloppe ment des parkings stations solaires les consomma teurs pourront d couvrir tr s bient t la Prius hybri de rechargeable sur prise de courant de Toyota qui pourrait tre commercia 11566 d s 2012 W J LEONE GRAND LYON LE DAUPHIN LIB R 12 janvier 2012 Nouveaux services la mobilite LE V LO LIBRE SERVICE En 1974 La Rochelle fut la premi re ville fran aise exp rimenter le partage de v los Mais le concept se d mocratisa vraiment avec le lancement du V lo v Lyon en 2005 Depuis il s est largement r pandu 34 villes ou agglom rations l ont adopt La derni re fut Lille en septembre 2011 Le v lo en libre service a fortement accentu l usage du v lo en ville et permis de r duire de nombreuses nuisances environnementales en termes de gaz effet de serre pollution atmosph rique locale bruit LES APPLICATIONS D AIDE A LA MOBILIT L offre de transports se diversifiant notamment en ville une information pr cise devient n cessaire pour permettre l usager de passer facilement d un mode de transport un autre et de g rer les interconnexions entre ces diff rents modes de transport Les nouvelles technologies permettent cette mise disposition de l information en temps r el gr ce Internet et via les t l phones mobiles Horaires des trains
8. y a pas de m tier en tant que tel d isolateur thermique par lext rieur La Maison de l Emploi de Bayonne a pu 181016 en montant un r f rentiel m tier sp cifique lui permettant d embaucher les bonnes personnes Justement quelle est l ac tion de l ADEME avec les Maisons de l Emploi Au niveau d un bassin dem ploi les Maisons de l Emploi mettent en relation des ac teurs politiques sociaux et conomiques qui n ont pas l habitude de travailler en semble pour permettre aux territoires d avoir une v ri table politique de l emploi local Leur force r side dans leur capacit r unir tous ces corps sociaux Avec l Alliance Villes Emploi notre partenaire national et pilote du r seau national des Maisons de l Em ploi et des PLIE nous menons depuis 2008 un programme exp rimental dans 16 r gions pour mobiliser 33 bassins d emploi et ainsi acc l rer la mise en uvre du Grenelle de l environnement dans le secteur du b timent et plus 19 ADEME ponctuellement dans d autres secteurs Sur chaque projet une quarantaine de personnes de tous horizons se mobilisent localement pour trouver des solutions l chelle du bassin d emploi pour faire face aux volutions venir dans le secteur du b timent partir d tudes sur les march s lo caux de groupes de r flexion participatifs et d une mise en uvre conjointe d actions transversales Environ 500 actions
9. 12 propos de pr carit energetique Concept encore peu connu 18 pr carit nerg tique touche pourtant de plus en plus de m nages en France Y rem dier commence par bien identifier les probl mes 30 0 des m nages fran ais sont aujourd hui en situation de pr carit nerg tique ce qui repr sente 3 5 millions de m nages On consid re qu un foyer est dans cette situation quand il doit consacrer plus de 10 de ses revenus pour ses d penses nerg tiques dans le logement Cette situation d pend de trois facteurs les revenus des m nages le prix des nergies et la qualit ner g tique des logements L acc s aux nergies fait l objet d importantes dispa rit s L cart se creuse entre les m nages les plus pauvres et les plus riches du fait no tamment de 18 situation co nomique et de l augmentation du prix des nergies depuis quelques ann es Entre 2001 et 2006 la part des d penses nerg tiques dans le revenu des m nages les plus pauvres est pass e de 10 15 En 2006 tandis que les foyers les plus riches consacraient 2 de leurs revenus aux d penses d lectricit et 4 pour les combustibles fossiles ces parts s levaient 6 et 9 pour les plus pauvres Autre illustration signi ficative de ces in galit s la facture nerg tique des habi tants de la r gion parisienne est inf rieure de 44 celles des personnes r sidant en zone rurale Cela r
10. Association inter m diaire de r insertion et d emploi Aire donne une nouvelle jeunesse des centaines de d chets des tin s souvent tort la poubelle Nous sommes dans une vraie d marche d conomie solidaire puis que nous nous engageons dans 18 sensibilisation des citoyens aux com portements qui peuvent favoriser le r emploi explique Franck Guilley membre d Aire Pour viter la poubelle des centaines d objets l association a plac dans les d chetteries environ nantes des valoristes dont la mission est de sensibiliser les gens au r emploi Form s pour percevoir la valeur des choses et leur r parabili t ils incitent r fl chir avant de jeter Toutefois nous avons beaucoup d apports volontaires De plus en plus de personnes viennent nous d poser ce qu ils ne veulent plus et qui peut tre r par et r utilis reconna t Franck Guilley Tout ce qui passe par la recyclerie est pes Cela permet d estimer le poids de ce que l on sauve et d expliquer combien de tonnes on vite d enfouir explique t il assurant que les recycleries limitent les impacts sur l environ nement permettent de d tourner le maximum de d chets de la mise en d charge ou de l incin ration et de pr server les ressources naturelles Dans ses locaux l qui pe de la ressourcerie trie contr le nettoie et r pare les objets r cup r s avan
11. Blanche Monier l lot Vert sera le premier quartier de la ville r pondant aux normes BBC Le projet qui a d but voil bient t un an a t confi au promoteur priv Blanc une marque de Bouygues Immobilier Dans un souci cologique l entreprise a d cid de mettre en place un syst me d auto partage en faisant appel Cit Lib anciennement Alpes Autopartage pionnier du transport public personnel dans la r gion et membre du r seau France Autopartage Cette soci t proposera pen dant trois ans tous les habi tants des immeubles de l lot Vert un abonnement gratuit aux voitures disponibles en auto partage en r gle g n rale l abonnement co te en moyenne 15 euros Ils auront ainsi acc s une voiture sta tionn e dans un parking situ sous leur logement ainsi qu trois autres disponibles dans le nouveau quartier On d diera un v hicule un nombre limit de personnes cela per mettra de r duire le nombre de places de parking dans le quartier d all ger la circula tion et le trafic citadin Et a revient toujours moins cher que d en acheter un de lassu rer de l entretenir explique Martin Lesage directeur de Cit Lib En plein essor ce nouveau mode de mobilit urbaine permet en effet de rouler plus responsable les voitures pro pos es sont r centes et peu polluantes lectriques ou hy brides Le mode d emploi est simple apr s s tre abon
12. PLAINPICTURE AMANAIMAGES ANDR SCHUSTER penser global La fameuse formule de l agronome Ren Dubos a quarante ans cette ann e Elle jamais t aussi actuelle Plus personne ou presque ne conteste que les enjeux environnementaux sont plan taires Les grandes conf rences internationales sur le climat les forums mondiaux de leau dont le prochain se tiendra Marseille en mars les rendez vous annuels cr s par l ONU apr s 2011 ann e des for ts 2012 sera celle de l nergie durable pour tous nous prouvent que le d veloppement durable se pense grande chelle Dans le m me temps nous savons aussi que les solutions sont trouver localement en bas de chez nous pourrait on dire Que si elles nous concernent tous au sein de territoires plus ou moins vastes elles impliquent chacun de nous dans son quotidien En quelques ann es un vaste mouvement en faveur de l environnement s est v ritablement mis en marche Des organismes organisations coop ratives associations se sont d velopp s pour concr tiser les actions et les efforts des citoyens pour leur apporter aide et conseils l Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie ADEME fut l un des pionniers Cr e en 1992 elle est devenue un partenaire de r f rence pour les particuliers les entreprises et collectivit s territoriales lorsque ceux ci ont besoin d un accompagnement dans leurs projets en particulier sur les th mes s
13. arr t de plus en plus et de plus en plus loin Cette mobilit accrue a des cons quences non seulement sur la consommation d nergie et l mission de gaz effet de serre mais aussi sur la pollution de l air particuli re ment en ville Aujourd hui les concentrations en particules fines et en oxydes d azote dans certaines grandes agglom ra tions sont encore trop lev es par rapport aux seuils fix s par l Union Europ enne Cette mauvaise qualit de lair repr sente un risque imm diat pour la sant notamment des enfants et des personnes fragiles et contribue la surve nue de pathologies chroniques comme l asthme les allergies les insuffisances respiratoires les maladies cardio vasculaires voire certains cancers La pollu tion de l air peut galement avoir des impacts environnementaux sur le patrimoine b ti alt ration des pierres sur la v g tation modification des rendements de certaines productions agricoles et sur les cosyst mes terrestres et aquatiques acidification eutrophisation des sols des lacs et rivi res compte tenu de la circulation des masses d air sur de longues distances Pour limiter cette pollution il est donc n cessaire de se d placer autrement et de privil gier pour les trajets courts les transports en commun cono mes en espace et en nergie moins polluants et souvent plus rapides que la voiture le v lo ou la marche gratuite et bonne
14. d air de pi ges son d taille C dric Lentillon ing nieur l ADEME Le chantier qui a d but en octobre 2010 sous le pilotage de R seau Ferr de France RFF et la conduite d op ration de la DDT 26 est en cours ce jour 25 logements sociaux ont t trait s et 50 sont en cours Sur les maisons individuelles les diagnostics sont pr sent termin s et les travaux devraient d marrer dans les mois venir Dans ce cas les particuliers restent ma tres d ouvrage et choi sissent leur entreprise Et Pierrelatte les propri taires des logements traiter n ont pas d bourser un centime dans les limites d un plafond un traitement acoustique mener des mesures de bruit l int rieur de 40 b timents soit 180 logements Celles ci ont permis d identifier les habitations dont les fen tres les portes ou les syst mes d a ration n taient pas as sez isolants Cette r alisation d audits a permis de d signer 120 logements ligibles un traitement acoustique Ceux ci vont donc b n ficier de tra vaux d isolation phonique et par voie de cons quence aussi d isolation thermique travers des interventions de protection des fa ades Le traitement des logements de Pierrelatte doit apporter une diminution A a T sm Le 5 Les premiers pavillons de Pierrelatte tre ligibles d fini par la r glementation le montant total des travaux 1 188 million
15. de leur front ils ont mont les murs construit le syst me de chauffage imagin des solutions pour viter tout gaspillage Seuls Nous voulions faire un choix de construction respectueux de l environnement en se fournissant locale ment Mais en le faisant nous m me se souvient Perrine Dyon qui travaille galement l Espace Info nergie de Nyons Le projet qui s est lev 200 000 euros sans la main d oeuvre a pu b n ficier d aides directes allou es par l ADEME et la r gion Rh ne Alpes Aujourd hui l habitation est presque termin e et le couple a atteint son objec tif construire une mai son peu impactante sur l environnement Tous les choix techni ques effectu s participent d une volont de r duire nos consommations et nos factures en nergie et en eau tout en limitant notre empreinte environnemen tale quotidienne d taille Perrine Dyon Lossature de la construction a t faite en bois plus pr cis ment en poteaux poutres Pour l isolation des murs les propri taires ont utili s des briques de chanvre et de chaux fabriqu es quelques kilom tres de l dans un Centre d Aide par le Travail CAT Nous avons servi de projet exemplaire pour eux raconte Perrine Dyon On a d cid d utiliser les briques comme structure et isolant en les montant autour de l ossature en bois sur 30 cm d pais seur La toiture a quant
16. heures d ensoleillement pour les mettre en char ge Un v hicule recharg peut ainsi fonctionner en tout lectrique jusqu 20 km une vitesse maximale de 110 km heure Chaque station b n ficie cependant d un raccordement au r seau lectrique standard n cessaire la nuit en hiver ou s il n y a pas de soleil afin d tre tout de m me capables de recharger nos voitures reconna t Olivier Wiss Un raccorde MARTIAL GU BEY Ai gt nei Le ur Le HE me cs EEE a E 5 Parking solaire sur le site du Commissariat l nergie atomique de Grenoble ment indispensable donc et qui sert galement recycler l nergie non uti 11566 Si nous n avons pas de v hicule charger notamment le week end et pendant les vacances cela permet d viter de perdre l nergie produite par les panneaux solaires en la r injectant dans le r seau de distribution Ce surplus d nergie solaire sert par exemple alimenter les b timents alentour Sur le site de Ines par exemple notre station solaire de 12 places produit en moyenne annuelle un peu plus de 3 fois l nergie n cessaire la recharge de nos v hicules d taille Olivier Wiss Pour le chercheur le proc d sera industriali sable d s la fin de l exp rimentation Le syst me de rechargement par sta tion solaire est viable car le photovolta que est une technologie mature et les
17. ne Alpes en 2012 Au niveau de l hexagone sept technologies ont t jug es prioritaires quatre concernent les nergies renouvelables et trois enveloppe b ti ment En Rh ne Alpes la formation portera prioritairement sur deux technologies li es l en veloppe b timent les parois opaques dont l tanch it l air et la ventilation Ces formations prati ques portant sur les tech niques de ma trise de l nergie se d rouleront sur des plates formes p dagogiques et s adressent autant aux salari s aux entrepreneurs qu aux l ves en milieu scolaire et apprentissage Le dispositif entre dans le cadre de la formation initiale et continue voire de la reconversion pro fessionnelle Nous ci blons cependant avant tout les bas niveaux de qualification de type CAP ou Bac pro afin de permettre aux artisans ou aux futurs profes sionnels d acqu rir de nouvelles comp tences qui seront la norme d ici peu d taille Agn s Duval coordinatrice de P le la direction r gionale Rh ne Alpes de Ademe Afin de favoriser la notion de co activit sur les lieux de formation les deux technologies en seign es seront regrou p es Nous faisons en sorte que les personnes form es puissent tre en lien se croiser lors de travaux pratiques se rencontrer pour chan ger sur leurs exp rien ces explique Agn s Duval Nous cherchons ce que les diff rents m tiers qui t
18. places de parking disponibles trafic des bus g olocalisation G rer ses d placements devient plus simple Ce sont des gains vidents de temps d nergie et de qualit de vie Un guide des applications mobiles est disponible sur http www agissons developpement durable gouv fr L AUTOPARTAGE Principe de mise disposition de voitures pour une courte dur e l auto partage tend se d mocratiser en ville gr ce notamment au d ploiement des nouvelles technologies Il r pond un vrai besoin puisque 70 des trajets effectu s par ce moyen ne pourraient tre faits autrement qu en voiture permet la fois de r duire la consommation d nergie et les missions de polluants et lib re de l espace urbain L INTERMODALIT La multimodalit vari t des modes de transport commence s organiser pour une meilleure pratique de l intermodalit Autrement dit la possibilit de combiner diff rents moyens de transport sur un m me trajet train co voiturage bus v lo m tro scooter etc Agglom rations op rateurs priv s compagnies de transport mettent en place des services et des espaces d di s l intermodalit Le but avou est de rationaliser l usage de la voiture GRAND LYON PHILIPPE SERIEYS CIT LIB IS RE Rouler en partageant Grenoble une v ritable co cit est en train de sortir de terre Situ sur la presqu le de l le Verte sur la ZAC
19. 0 THPE la valeur r glementaire exig e par la RT 2005 Jean Luc Martinet voulait r duire son empreinte environnementale Alors pour r aliser quelques am nagements dans sa maison de 120m cet habitant de Bourgoin Jallieu 38 a d pos un dossier la mairie de sa ville afin de b n ficier de l Op ration programm e d am lioration thermique IS RE Des am nagements qui valent plusieurs tonnes et nerg tique des b ti ments OPATB Lanc par l ADEME et mis en place depuis 2009 sur Bourgoin Jallieu dans le cadre du Plan Climat ce dispositif 8 permis tenir des financements pour faire ex cuter des travaux visant limiter la consommation d ner gie de son domicile et les missions de gaz effet de serre Pour les particuliers laide financi re accord e peut atteindre entre 10 et 25 du montant total en cas d interventions sur la toiture le plancher ou les murs Jean Luc Martinet a pu dans ce cadre ob tenir une subvention de 7600 euros sur un total de co t de 40 000 euros Seule condition pour d crocher une aide le projet de r novation doit r pondre aux exigences de performance du 18 bel BBC B timent Basse Consommation Pour ce Jean Luc Martinet a fait installer des fen tres en double vitrage et en triple vitra ge au nord ainsi qu une porte ext rieure isolante Les murs ont t isol s par l ext rieur avec de la laine de bois
20. LES CONOMIES D NERGIE PORT E DE MAIN SUPPL MENT PUBLICITAIRE AU JOURNAL DU JEUDI 12 JANVIER 2012 NE PEUT TRE VENDU S PAR MENT 2 VIMA 11 LE DAUPHIN LIB R 12 janvier 2012 3 INFO gt NERGIE m 4 RH ME ALPES ditorial Agir Local penser global Agir local Economies 6 energie INFO NERGIE conomies d nergie avec les Espaces INFO NERGIE 3 HABITAT Les d fis de la construction durable 111101 4 Dr me Une maison basse consommation fait main 4 La matrise de l nergie passe par la r novation 5 Is re Des am nagements qui valent plusieurs tonnes D COMOBILIT Qualit de l air Le r le des transports 4 40 6 6 6 6 Rh ne Alpes La voiture de demain se recharge l nergie solaire 6 Nouveaux services La mobilit 7 Is re Rouler en partageant iii
21. a r gle mentation thermique Pour le EU 0 cas du chauffage lectrique un dispositif lectronique de r gulation avec 4 niveaux de fonctionnement devra tre install Il existe plusieurs aides financi res incitant les parti culiers ou les co propri taires entreprendre des travaux de r novation cr dit d imp t d veloppement durable aides de l Agence nationale de l habitat nouveau Pr t taux z ro dis positif locatif Scellier W OLIVIER S BART ADEME BBC B timent basse consommation Un tel b timent doit atteindre un niveau de performance nerg tique tr s lev pr figurant la moyenne des constructions futures avec une consommation nerg tique d environ 50 KWhep m DPE Diagnostic de Performance nerg tique permet d estimer la consommation d nergie et les missions de gaz effet de serre du logement est obligatoire lors de la vente ou la location du logement BEPOS B timent nergie positive Sa conception est telle qu il produit plus d nergie qu il n en consomme HQE Haute Oualit Environnementale Il s agit d une d marche volontaire de management de la qualit environnementale des op rations de construction ou de r habilitation de b timent HPE Haute performance nerg tique Qualit attribu e des projets de construction dont la consommation conventionnelle d nergie est inf rieure de 10 HPE et de 2
22. ant Stop Pub Un logo a m me t cr afin de permettre d identifier les actions re latives la r duction des d chets dans la r gion En plus d assurer la pr vention sur la r duction des d chets la source aupr s de ses citoyens le Sictom l applique en son sein En 2009 quand le syndicat a d m nag dans de nouveaux locaux tout le mobilier manquant a t achet chez Emma s et l quipe a lanc un Atelier R cup afin de relooker des anciennes chaises et vieux bureaux R sultat l accueil du b timent actuel est enti rement am nag avec des objets d tourn s En retapant du mobilier avec un peu de colle de peinture et beaucoup d ima gination en transformant une poubelle en fauteuil ou en r alisant un lustre avec des bouchons de bouteilles et une roue de v lo nous avons cr e une vitrine de sensibilisation sur ce que l on peut faire avec des d chets r cup r s en d ch te rie constate Elise Corlet Pour lanimatrice le pari est r ussi Les particuliers y sont tr s r ceptifs Quand ils entrent dans le Sictom ils regardent ce que l on a fait au niveau du mobilier et de la d coration Les gens nous prennent des id es a va de la canette de soda transform e en vide poche la mangeoire base de bois de r cup ration et de bouteilles en plastique en passant par le fauteuil fa briqu avec des palettes Le message s duit m me les co
23. aupa e CEDER aul Laurens des conseillers Info Energie soit pr s de 8 millions de per sonnes depuis 2003 avec un taux de satisfaction du service de 80 Limpact conomique s av re important puisque les Espaces INFO ENERGIE ont HAUTE SAVOIE DR ME contribu la r alisation de travaux hauteur de plus de 400 millions d euros en 2010 La r alisation de ces travaux a conduit la r duc tion des missions de gaz effet de serre hauteur de SAVOIE HAUTES ALPES 144 000 tonnes de CO soit l quivalent des missions d un parc de 66 500 v hicules Les EIE de Rh ne Alpes sont co financ s par les collectivit s territoriales notamment par le conseil r gional 88 Pour trouver l EIE Le plus proche de chez vous http www infoenergie org Pour t l charger les guides pratiques www ecocitoyens ademe fr tous nos guides pratiques ur votre iPhone l appli co citoyens d livre es conseils travers une palette de services at d informations dont beaucoup sont g olocalis es 4 Les defis de la construction durable D marche collaborative initiatives pour mieux guider les particuliers Les m tiers du b timent se repensent et se r inventent our faire face aux enjeux environnementaux et soci taux le secteur du b timent doit ap prendre la sobri t nerg ti que tout en construisant plus Une quation laquelle le Plan B timent Grenelle a r
24. b timents directement sur la terre Le compost obtenu est utilis pour les espaces verts de la r siden ce ou de immeuble ainsi que pour les jardini res individuelles Cela permet de limiter le volume de d chets collecter et incin rer et en soustrait chaque ann e 38 tonnes la col lecte d ordures m nag res de Chamb ry m tropole Et parce que le compos tage ne s improvise pas chaque immeuble en gag dans le program me d signe un guide composteur Form par Compost Action et les jardiniers de France associations partenai res du projet ce guide composteur est capable d informer sur les pra tiques de compostage de r gler les probl mes simples li s au compost et sert de relais avec les autres habitants Si vous souhaitez met tre en place un site de compostage collectif vous pouvez vous rapprocher de votre pr sident de copro pri t ou de votre syndic pour en demander 11 5 tallation Chamb ry m tropole et Compost Action peuvent vous assister dans cette d marche Contactez les amitris au num ro vert 0 800 881 007 ou consul tez le site Internet www chambery metropole fr rubrique d chets Wi 10 LE DAUPHIN LIB R 12 janvier 2012 Ecoconsommateur tous les jours E Pour repeindre le salon je peux choisir une peinture avec l colabel fran ais NF Environnement o l colabel europ en 15 me garantissent sa qualit cologiq
25. d euros est pris en charge 80 par l ADEME et 20 par RFF Rien que dans 18 r gion Rh ne Alpes 10 000 points noirs du bruit ferroviaire ont t recens s La ville de Pierrelatte fait partie des six premi res op rations de lutte contre les nuisances sonores aux abords des voies ferr es engag es par R seau Ferr de France Dans la Vall e du Rh ne des op rations du m me type sont en cours La Voulte sur Rh ne Bourg Saint And ol et Serri res 88 14 Les 10 enjeux clefs d un coquartier Cr er des espaces de vie sains pour vivre ensemble dans le respect du d veloppement durable cest l objectif des co quartiers La d marche en 10 enjeux ENERGIE CLIMAT Le premier pas est la construc tion de b timents et lots perfor mants aux niveaux nerg tique climatique et environnemen tal notamment gr ce une conception bioclimatique et l utilisation d co mat riaux Leur implantation respecte la qualit architecturale du territoire dans lequel ils s inscrivent DIVERSIT La densit raisonn e de la construction permet la diversit des espaces Les habitations sont b ties aux c t s des espaces publics et culturels ce qui donne acc s dans un m me quartier une vari t de services de proxi mit et d quipements culturels sportifs et citoyens de lieux de rencontre SANT La qualit de vie est aussi am lior e gr ce une focalisa t
26. de vue nerg tique tre propri taire de son v hicule pourrait ne plus tre indispensa ble et des assistants de mobilit applications pour smartphone ou une carte unique de transport pour voyager en train ou en m tro louer un v lo ou une voiture lectrique devraient faciliter cette intermodalit L nergie renouvelable est par nature intermittente et d centralis e les r seaux doivent donc devenir de plus en plus intelligents pour quilibrer pro duction et consommation Il faut imaginer des syst mes qui dispatchent l nergie vers ceux qui en ont besoin un moment donn explique Fran ois Moisan et concevoir des compteurs in telligents pour les habitations des automates qui effacent certains usages chauffage cli matisation r frig rateur des heures de d ficit de production d nergie Il sagit aussi dam liorer les syst mes de stockage qu ils soient stationnaires sites d di s venant en appui aux r seaux lectriques et aux sites de production d nergies renouve lables ou embarqu s moyens de stockage de petite capacit int gr s par exemple dans les v hicules lectriques et hybrides rechargeables ENERGIE ET PRODUCTION DURABLES Un deuxi me axe de recher che de l ADEME vise la consom mation durable produits co con us nergies renouvelables et production repens e Nous pensons que gr ce une politi que forte au niveau europ en
27. dons les gens prioriser leurs investissements NO MIE ZAMBEAUX est d l gu e r gionale du r seau des Espaces Info nergie EIE en Rh ne Alpes Elle revient sur les actions de ces points conseil financ s par l ADEME le conseil r gional et certaines collectivit s par un capitaine et outill e avec des conom tres Leur objectif est de r duire de 8 leur consommation d nergie PETZL OU LES BAUDRIERS CORESPONSABLES Fabricant de mat riel pour l escalade l alpinisme et les travaux en hauteur destin aux sportifs et aux professionnels l entreprise Petzl bas e Crolles 38 a int gr depuis sa cr ation des crit res environnementaux dans sa d marche de production Dans cette optique elle r alise r guli rement un Bilan Carbone de l ensemble de ses activit s au niveau mondial et a mis en place une charte coconception Packaging qui l engage utiliser en priorit des mat riaux d origine naturelle pour ses emballages et en faciliter la recyclabilit 8 AIN Objectif recycler r employer r ins rer Votre vieux four micro ondes a rendu l me vous en avez marre de ce bibe lot qui prend la poussi re sur l tag re et l armoire de votre chambre d borde de v tements que vous ne mettrez plus Au lieu de jeter donnez A la recyclerie d Arbent dans le bassin d Oyonnax tous vos objets r utilisables ou r parables sont les bien venus La soci t g r e par l
28. e r glementation thermique qui fixe des performances nerg ti ques minimales sur les produits et quipements mis en uvre pour son am lioration Cela concerne l isolation le chauf fage et la climatisation l eau chaude sanitaire la r gulation la ventilation et l clairage Pour les r novations tr s lour des de b timents de plus de 1000 m achev s apr s 1948 la r glementation d finit un objectif de performance globale pour le b timent r nov Pour tous les autres cas de r nova tion la r glementation d finit une performance minimale pour l l ment remplac ou ins tall L objectif de consomma tion d un b timent r nov est de 80 kWhep m an Il existe par ailleurs un label BBC B timent basse consomma tion R novation 2009 Pour l obtenir les logements r nov s doivent afficher une consom mation d nergie entre 64 et 120 KWhEP m an Avant de d buter les tra vaux il est n cessaire de faire effectuer par un professionnel un diagnostic de performance nerg tique DPE ou un audit nerg tique complet Ensuite le chauffage repr sentant les deux tiers de la consommation d nergie d un logement le pre mier objectif de la r novation sera d am liorer l isolation toit murs plancher ouvertures puis l efficacit du syst me de chauffage Les nouveaux qui pements chaudi re PAC etc devront avoir un rendement minimal impos par l
29. ement les particuliers sur leur consommation d nergie et de les mettre en capacit de d cider des investisse ments r aliser quand ils envisagent de faire des travaux d isolation dans leur domicile de r nover un b timent de changer leurs fen tres etc Organisez vous des actions de sensibilisa tion l co consom mation aupr s des particuliers Nous avons con u une exposition qui interroge les personnes sur leur fa on d acheter leur ali mentation l nergie qu ils consomment les d chets qu ils g n rent etc Nous accompagnons galement les organisateurs d v nements dans la mise en place de pratiques co res ponsables sur les festivals et les concerts Nous pro posons enfin un annuaire des acteurs de l co con sommation piceries bio amap recycleries mobilit douce accessibles sur les sites Internet de chaque EIE Quelles animations or ganisez vous pour les particuliers Nous proposons des ate liers des conf rences et des visites de sites afin que les gens puissent d couvrir des exemples de maisons construites avec des nor mes cologiques Nous avons galement mis en place un concours intitul Famille nergie positive qui se d roule pendant la p riode de chauffe de d cembre mai Les par ticipants sengagent sur cette p riode r duire leur consommation uniquement par leur comportement Chaque quipe est anim e RH NE ALPES Nous ai
30. ie aux produits dont nous souhaitons nous d faire es 30 derni res an n es il tait mal vu Synonyme de faible niveau social pour ceux qui y avaient recours ou d acti vit marginale pour ceux qui le pratiquaient Il est aujourd hui remis au go t du jour sollicit et tend devenir un vrai secteur conomique Il c est le r emploi boucle courte de l conomie cir culaire qui contient aussi dans sa boucle longue le recyclage Mais alors que le recyclage suppose une vaste organisation et souvent des investissements technologiques le r emploi est la port e quotidienne du citoyen Plus pr cis ment deux mo des d implication pour le d tenteur co existent au sein de cette boucle courte Le premier fait appel au don de l objet par son propri taire le second implique une transaction fi L AFFICHAGE ENVIRONNEMENTAL EN PHASE DE TEST Depuis le 1er juillet 2011 et durant un an 18 France teste l affichage environnemental des produits de consommation courante Des bo tes de nanci re entre propri taire et repreneur Tous deux pro gressent dans les habitudes de consommation des Fran ais Une enqu te IPSOS r alis e pour l ADEME en juillet 2010 d voilait ainsi que 7 Fran ais sur 10 affirmaient avoir d j achet des produits d occa sion Soit une augmentation de 11 points par rapport 2004 59 Lessor d Internet avec ses sites de revente en ligne d ench
31. iers de bureau par exemple Les stop pub Une consommation responsable peut r duire le gaspillage alimentaire etc Ensuite nous trouvons les papiers pour 10 avec notamment les Journaux Magazines et imprim s pu blicitaires les cartons 6 le verre 6 et les m taux emballages ferreux ou alu minium et autres m taux La cat gorie autres 33 des OMR regroupe tous les textiles sanitaires comme les couches culottes et les mouchoirs papiers 11 ainsi que les l ments fins de moins de 20mm 13 qui sont essentielle ment constitu s de d chets putrescibles faut aussi rajouter les incombustibles non class s comme les pots de yaourt en gr s les objets ou le tri des produits dan gereux font aussi partie des gestes qu il faut adopter Au total pr s de la moiti de la poubelle grise 44 est concern e par de telles actions ce qui repr sente 140kg hab an Concernant les d chets recyclables em ballages verre m taux encore contenus dans la poubelle grise ils re pr sentent 27 soit 86 kg hab an C est beaucoup trop et il faut donc les valoriser en les recyclant Enfin il faut savoir que la moiti de 8 poubelle grise reste potentiellement valorisable par voie organique compos tage m thanisation 88 LE DAUPHIN LIB R 12 janvier 2012 IS RE Le Sictom montre l exemple R duisons nos d chets Le slogan du Syndicat Interc
32. ille deux pas du centre ce quartier d un genre nouveau abrite 850 logements dont 40 en locatif social un b ti ment de 1600 m de bu reaux nergie positive une cole et 15 000 m de surfaces commercia les dont un centre de 53 boutiques et restau rants Le tout construit ou r nov avec des nor mes de Haute Qualit Environnementale HQE visant optimiser les performances nerg tiques des b timents Ici tout a t copens du choix des mat riaux aux proc d s de construc tion en passant par la gestion de l nergie et le confort hygrothermi que Une d marche qui a valu au projet l appui du programme europ en de recherche et d ve loppement Concerto et en 2009 le Grand prix national coquartier d cern par le Minist re de l Ecologie Parmi les objectifs il y avait celui d assurer une autosuffisance nerg tique et de d velopper un habitat plus conome en r duisant les consom mations de chauffage et d lectricit Les immeu bles ont donc b n fici d une sur isolation par l ext rieur de menuiseries en bois alu avec double vitrage peu missif et ont t couverts de capteurs solaires thermiques qui PAYSAGISTE JACOUELINE OSTY LE DAUPHIN LIB R 12 janvier 2012 Thomas Gaudin conomiste l ADEME Il fait le point ici sur l emploi vert et le r le d terminant des maisons de l emploi Une formation en d veloppement durable est to
33. ion sur la sant et le bien tre L co quartier s engage r duire les nuisances telles que la pollu tion atmosph rique et sonore et mettre en place des lieux de vie et de d tente adapt s tous et particuli rement aux plus fragiles MIXIT Renforcement du lien social et am nagement participatif la mixit est au c ur des pr occupations de l co quartier Dans le cadre de la lutte contre l exclusion la gestion locale doit permettre qu hommes et femmes de cultures g n rations et mi lieux sociaux diff rents puissent cohabiter changer et coop rer de mani re solidaire en lien avec le reste de la ville MOBILIT L acc s localis aux services gr ce des espaces multifonc tionnels permet de limiter luti lisation de l automobile Cette politique s associe la promotion de modes de d placement al ternatifs et durables comme la mise en place p dibus pour promouvoir la marche pied ou l organisation de la perm abilit des formes urbaines 9 PARTICIPATION La gestion participative re pose sur la concertation et l implication des acteurs du territoire comme des habitants d s la conception du projet Celui ci r sulte de compromis entre tous les acteurs concern s afin de garantir sa p rennit et son int gration ACTIVIT S Le vivre ensemble se met en place gr ce aux activit s conomiques de proximit L accent est mis sur les cir c
34. jet Pour faire des conomies nergie chauf fage isolation clairage de nombreuses solutions existent Les Espaces INFO ENERGIE EIE cr s et soutenus par l ADEME depuis 2001 r pon dent vos questions On compte aujourd hui 250 EIE r partis dans toute la France et anim s par pr s de 500 conseillers Ces sp cialistes vous informent par des conseils neutres et gratuits Ils analysent vos besoins vous guident vers les solutions vous permettant de r aliser des co nomies d nergie chez vous et vers les recours possibles aux nergies renouvelables so laire g othermie biomasse En r alisant notamment des valuations simplifi es de la consommation nerg tique dans votre habitat en fonc tion de diff rents crit res b ti quipements lectriques et thermiques ils vous permet tront d tre mieux inform s et de choisir ainsi les meilleures solutions De nombreux guides sur les techniques et mat riaux les plus performants sont disposition gratuitement dans les EIE ou t l chargeables sur le site www ecocitoyens ademe fr On y trouve des explications p da gogiques des conseils pratiques pour limiter ses consommations POLENERGIE OLIVIER CHARBONNEL au quotidien les dispositions r glementaires et leurs volutions le d tail sur les aides financi res mobilisables En 2010 plus de 1 6 million de personnes ont b n fici des conseils personnalis s
35. la satisfaction des usagers et en limitant les impacts envi ronnementaux Emballages hors verre et papiers D chets non tri s SAVOIE Composter m me en immeuble Le compostage vous y pensez Mais comment faire si vous habitez en immeuble En Savoie la communaut d agglom ration Chamb ry m tro pole a trouv la solution Depuis 2007 elle 8 mis en place un programme de compostage domestique destin aux habitants des r sidences et des immeu bles Quatre ans l op ra tion est un succ s 19 sites de logements collectifs sont aujourd hui quip s de composteurs ce qui re pr sente plus de 350 foyers pratiquant le compostage en pied d immeuble Sur chaque site de compostage trois com posteurs de 600 800 litres en bois ou en plas tique sont install s un pour les d chets frais un autre pour le compost en cours de maturation et un dernier pour stocker Jean Louis Want guide composteur Le compost en pied d immeuble soustrait 38 tonnes de d chets Chamb ry m tropole Fy EL de 1 it Le RE Vs mr 1 fi A y CHAMBERY METROPOLE du structurant broyat de branches Chaque participant dis pose galement dans sa cuisine d un bio seau une poubelle individuelle ser vant stocker les d tritus m nagers compostables Ces bio seaux sont ensuite vid s dans les composteurs install s l ext rieur des
36. llectivit s R cemment SICTOM Atelier R cup au Sictom de Morestel une de nos communaut s de communes a achet du mobilier chez Emma s pour remeubler des bureaux Plusieurs guides sont aussi consultables sur le site Internet du Sictom R cemment celui d di aux bonnes pratiques adminis tratives publi l attention du personnel de mairie a montr son utilit face au succ s qu il remporte le Sictom envisage en ef fet de lancer une charte d engagement pour chaque administration de son ter ritoire 88 LE DAUPHIN LIB R 12 janvier 2012 Le co t de La gestion des dechets Usagers ou collectivit s ont tous int r t trier Cela g n re des recettes n aval de ce geste anodin et quotidien la collecte et le traitement des d chets ont un co t qui ne cesse d augmenter Entre 2000 et 2009 les co ts de ges tion des d chets ont augment en moyenne de 6 4 par an Selon Aude Andrup du service Planification et Observation des D chets de l ADEME la hausse des co ts de ces quinze derni res ann es est en par tie li e la modernisation du parc des installations au d veloppement des d ch teries l accroissement des flux pris en charge par le service public et l augmentation des quantit s collect es Parce que la quantit de d chets produits par les usagers a un impact direct sur les co ts support s par les collectivit s
37. mations nerg tiques fran aises et 23 des missions de Co gt D ici 2050 6 millions de logements neufs nergie positive sont construire en France professionnels du b timent et des nergies renouvelables les particuliers ont besoin de plus de clart Les investissements qu ils consentent n cessitent LE DAUPHIN LIB R 12 janvier 2012 Le secteur du b timent compte 3 5 millions de professionnels gt Le chiffre d affaires de la construction de logements totalisa it 40 6 milliards d euros en 2010 une meilleure identification des offres comp tentes La mention Reconnu Grenelle Environnement inscrite dans la charte d engagement sign e KWhep m an L nergie primaire correspond l nergie brute avant qu elle ne soit transform e et transport e La consommation d un b timent se mesure conventionnellement en kilowatts heure d nergie primaire par m tre carr et par an le 9 novembre 2011 par l Etat ADEME et plusieurs organis mes professionnels et de qua lification am liore la lisibilit de cette offre W DR ME Une maison basse consommation fait main Ce n tait pas un r ve d enfant Plut t celui de deux adultes qui voulaient voir la vie en vert Le 12 mars 2007 Perrine Dyon et Fabrice Michoulier donnaient le premier coup de pelle du chantier de leur future maison basse consom mation Pendant 4 ans et demi la sueur
38. n en agence ou via Internet on peut r server un v hicule sur www citelib com ou par t l phone Puis il suffit de le r cup rer l aide de son badge Cit Lib et de rouler l utilisa tion est ensuite factur e selon les consommations l heure et au kilom tre conclut Martin Lesage 88 D chets putrescibles Mati res organiques Autres ire dont 11 de 5 et 13 d b ments 8 qei sont essentiellement compos s de mati res 5 3 Papiers et Cartons Verre CONTENU DES ORDURES M NAG RES R SIDUELLES OLIVIER CHARBONNEL Rafaelle Desplats Service Planification et Observation Que r v lent les chiffres de notre infographie Pr cisons tout d abord que les pourcentages de l infographie qui datent de 2007 concernent les or dures m nag res r siduel les OMR c est dire ce qu on appelle la poubelle grise celle dans laquelle nous jetons les d chets res tants apr s avoir effectu le tri s lectif et jet dans les poubelles sp ciales les d chets recyclables Dans cette poubelle grise les d chets putrescibles des mati res organiques comme les pluchures repr sentent 31 soit 98 kg par habitant et par an Dans ces 98 kg 7kg hab an concernent des produits alimentaires qui sont jet s tout emball s et non consomm s C est beaucoup trop Le reste est constitu de d che
39. n consommation d ner gie et missions de CO et pour les pays europ ens adapter les villes d j construites ces probl matiques Pour que 18 France puisse confirmer son engagement de diviser par 4 ses missions de gaz effet de serre GES d ici 2050 il faut imaginer des b timents plus performants et moins consommateurs d ner gie Nous savons d j concevoir des b timents nergie positive qui produisent plus d nergie qu ils n en consomment pour suit Fran ois Moisan et tous les b timents neufs construits partir de 2020 devront l tre Mais les b timents d j exis tants 2 3 des b timents qui existeront en 2050 sont d ores et d j construits doivent tre r habilit s Raisonner au niveau d un lot ou d un p t de maison est plus ais nous pouvons par exemple installer des nergies renouvelables sur le toit des b timents tertiaires une cano p e de panneaux photovolta ques et imaginer des changes d nergie avec les b timents d habitation MOBILIT ET R SEAUX PLUS INTELLIGENTS Comment imaginer une mobi lit urbaine et durable en 2050 En pensant interop rabilit explique Fran ois Moisan c est dire en conjuguant plusieurs modes de transport pour un m me d placement v hicule in dividuel transport en commun location de v lo voiture en libre service ce qui peut s av rer plus rapide et plus efficace d un point
40. n du logement de la Dr me CALD qui monte les dossiers de financements pour obtenir des aides la r alisation des travaux que nous sugg rons 88 LE DAUPHIN LIB R 12 janvier 2012 AE dx A 15 5 Bruit des transports nl 827 Le citoyen peut agir G ne essentielle pour les Fran ais le bruit est aujourd hui l objet d une lutte plus sp cifique Gr ce notamment la fonction d alerte que constituent citoyens et associations NB Points noirs du bruit Il s agit de ces zones souvent en bordure de routes ou de voies ferr es qui en registrent des niveaux so nores sup rieurs 70 dB A en moyenne en fa ade des logements et peuvent devenir critiques pour la sant POMS Organisation mondiale de la sant recommandant un niveau de bruit inf rieur 35 dB A l int rieur des loge ments pour un repos nocturne convenable La France compte 3 000 zones de bruit critiques des transports terrestres ce qui impacte plus de 200 000 b timents D ailleurs 2 3 des Fran ais se disent g n s par le bruit Ils se plaignent plus g n ralement des bruits g n r s par les voitures les trains et les avions mais certaines activit s conomiques ou les bruits de voisinage font aussi partie des nuisances sonores courantes Au point que 44 d entre eux y voient un risque pour la sant sup rieur au transport de mati res dan gereuses Les
41. nn 7 D CH TS Trois questions Rafa lle Desplats iii 8 Is re Le Sictom montre l exemple iirinn 8 Le co t de la gestion des d chets 1111r 9 Savoie Composter m me en immeuble iii 9 COCONSO Ecoconsommateur tous les jours 10 Rh ne Alpes Nous aidons Les gens prioriser leurs VS EE 10 La seconde vie des produits 11 Ain Objectif recycler r employer r ins rer 4 11 PR CARIT NERG TIQUE propos de pr carit nerg tique nn 12 Dr me Accompagner les m nages en situation difficile 12 BRUIT Bruit des transports le citoyen peut agir 4 0 13 Dr me Pierrelatte Non au bruit 46 6 4 46 13 COQUARTIERS Les 10 enjeux clefs d un coquartier 14 Is re Un coquartier au c ur de La ville 4 14 EMPLOI FORMATION Interview Thomas Gaudin 15 Rh ne Alpes Former les acteurs du b timent vert de demain 15 DEMAIN Objectif 2050 a E E 16 COUVERTURE
42. ommunal de collecte et traitement des ordures m nag res Sictom de la r gion de Morestel annonce la couleur du vert rien que du vert Depuis le 1er juillet 2009 le syndicat a mis en place en collaboration avec l ADEME un Programme Local de Pr vention dont l objectif principal est de r duire de 20 kg la pro duction de d chets par habitant d ici juin 2014 Pour atteindre ce but le Sictom m ne une d mar che participative aupr s des citoyens et le message est clair Diminuons nos poubelles pour r duire l im pact environnemental et conomique de leur collecte et traitement explique Elise Corlet technicienne territoriale et animatrice du programme Promotion du compos tage en habitat individuel et collectif cr ation d un r seau de guides composteurs collectes de v tements et de v los dans les d ch teries etc Tout au long de l ann e le Sictom m ne des actions concr tes au sein des 42 communes de son territoire Par exemple an dernier des caddies comparatifs mini et maxi d chets ont t expos s pendant la semaine europ enne de la r duction des d chets dans les supermarch s du coin afin d informer les consommateurs sur le su remballage Et tandis que les actions ponctuelles se multiplient certaines s an crent dans la dur e comme les buvettes coresponsables qui utilisent de la vaisselle r utilisable ou l op ration de promotion de l autocoll
43. on solaire pour v hicules hybrides qui ont la particu larit d tre rechargeables sur une prise de courant Soutenu par ADEME le projet a d but en juin 2010 et devrait durer trois ans Le but recherch est simple Utiliser locale ment l nergie solaire pro duite pour recharger une voiture tout en minimisant les appels de puissance sur le r seau publique de distribution explique Olivier Wiss chef de projet Mobilit solaire l Ines L exp rimentation porte principalement sur dix Prius PHEV fournies par Toyota et test es dans deux stations pilotes instal l es dans la r gion une de six places sur le Centre du Commissariat l Energie Atomique de Grenoble et une autre de douze places sur le site de l Ines proche de Chamb ry Dans cha cune d elle une place de parking couverte de pan neaux solaires produit pour une voiture lectrique ou semi lectrique l quivalent kilom trique de 10 000 12 000 km par an Concr tement com ment a marche Nous planifions la recharge des v hicules tout au long de la journ e en fonction de la pr diction de ressources solaires pour faire corres pondre cette pr diction avec le besoin de charge de chacun expose Olivier Wiss Gr ce un cran tactile nous demandons l usager quelle heure il veut reprendre sa voiture pour effectuer une plani fication optimale tout au long de la journ e et nous attendons g n ralement les
44. ont les actions men es par l Adil 26 contre la pr carit nerg tique Notre r le est multiple Nous r alisons des tudes et des analyses sur la pr carit nerg tique notamment propos de la double vuln rabilit li e au chauffage et aux d place ments Ces indicateurs nous permettent d identifier la fragilit de certains m nages qui ont la fois des frais d nergie de chauffage et de carburant consid rables Proposez vous un accompagnement concret des activit s ou des ateliers pour les particuliers Nous organisons des s ances collectives pour des groupes que l on re oit dans le cadre d ateliers sur la pr carit nerg tique Nous proposons une mallette nergie qui comporte des d pliants d information des lampes basse consommation ou encore des embouts mousseurs pour robinet dans le but de sensibiliser les gens conomiser les ressources On y trouve aussi un thermom tre pour le logement et un pour le r frig rateur un sablier pour la dur e de la douche etc Attention notre but n est pas de moraliser mais de faire r fl chir Quelles sont les aides que vous apportez aux m nages identifi s comme nerg tiquement pr caires Une quipe de l Adil se rend leur domicile afin d tablir un pr diagnostic d nergie avec des prescriptions pour am liorer le syst me de chauffage ou modifier l isolation Nous transf rons ensuite nos conclusions au Centre d am lioratio
45. pondu par deux nouvelles r glementations thermiques RT Ainsi d s le ler janvier 2013 la RT 2012 obligera les constructions neu ves consommer moins de 50 kWhep m an contre environ 150 KWhep m an aujourd hui puis en 2020 produire plus d nergie qu elles n en consom ment nergie positive Outre l utilisation d nergies renouvelables et de mat riaux innovants outre la mise en place de nouvelles formes de construction Cest l organisation m me des m tiers du b timent qui doit aussi se transformer Ceux ci sont tr s nombreux et fragment s la F d ration fran aise du b timent compte elle seule 42 000 entreprises Or le b timent durable qui tend l excellence nerg tique est devenu un syst me complexe Chacune de ses composantes interagit fortement avec toutes les autres De la conception la livraison les multiples comp tences doivent aujourd hui sa voir s associer au sein de ce que l on appelle une offre globale pour mieux ma triser la r ali sation de ces b timents Tous les corps d tat sont concern s ma tres d uvre entreprises et artisans du b timent Ils ont leur disposition de nouveaux outils technologiques comme la maquette num rique qui leur permet de partager leurs informations Par ailleurs face la mul tiplication des r f rences et des signes de qualit chez les gt Le b timent repr sente environ 43 des consom
46. pour la sant voire le co voiturage et l auto partage Pour vous aider des guides gratuits sont t l chargeables sur le site de l ADEME ainsi que des comparateurs qui valuent l impact environnemental de vos d placements selon les modes de transport Une application Eco citoyens pour iPhone est aussi disponible W www ademe fr eco comparateur www ademe fr calculette eco deplacements PHILIPPE SERIEYS LE DAUPHIN LIB R 12 janvier 2012 gt En Europe on estime que la pollution de l air peut diminuer l esp rance de vie de 9 6 mois gt En 2010 en France les missions de gaz effet de serre des transports ont augment de 0 8 alors qu elles baissaient depuis cinq ann es cons cutives gt 82 des transports de personnes se font encore en voiture 11 en train 6 en cars ou autobus gt 6000 euros c est ce que co te par an l utilisation d une voiture personnelle gt En 2010 80 des v hicules achet s appartiennent aux classes vertes A B et C jusqu 140g CO km En 2007 ils ne repr sentaient que 50 des ventes RH NE ALPES La voiture de demain se recharge l nergie solaire Recharger votre voiture hybride ou lectrique l nergie solaire vous en r vez Depuis un an l Institut national de l nergie solaire Ines et le constructeur automo bile Toyota y travaillent et exp rimentent en Rh ne Alpes un syst me de sta ti
47. ravaillent successivement sur un m me chantier connais sent les pratiques les gestes et les contraintes de leurs coll gues pour que les travaux des uns s accordent aux travaux des suivants Dans 18 r gion 16 centres de formation Praxibat de vraient voir le jour dans les prochaines ann es D s 2012 neuf lyc es professionnels r partis sur huit d partements ac cueilleront le dispositif Ce dernier devrait ga lement tre op rationnel dans les CFA la rentr e de septembre Mais avant d accueillir le public en formation chaque pla te forme doit se munir d quipements adapt s porte soufflante pour les tests d tanch it l air mod les de dispo sitif isolant performant etc Gr ce un cofi nancement entre Ademe et le conseil r gional de Rh ne Alpes nous instal lons ces quipements qui r pondent aux objectifs vis s par les lois Grenelle 1 et 2 explique Agn s Duval 88 LE SAVOIR FAIRE EST UNE RICHESSE Pour Thibault Richard la formation aux nergies renouvelables est indissociable de l avenir du b timent Ce chef d entreprise a suivi plusieurs modules du dispositif de Formations aux conomies d nergie des entreprises et des artisans du b timent FEE Bat Avenir M tal son entreprise sp cialis e dans la r novation de b timents industriels et commerciaux a pu ainsi d crocher la qualification Pros de la performance nerg tique un label cr
48. res ou de troc a fortement contribu cette progression ainsi que la mul tiplication des vide greniers et l implantation d enseignes sp cialis es Le r emploi est certes vu comme une mani re de consommer malin et moin dre frais mais ses incidences sociales et environnementales sont aussi mieux per ues En 2008 en effet les acteurs du r emploi avaient collect plus de 450 000 tonnes de d chets valoriser dont 180 000 tonnes ont t r employ es Et le sec teur a d velopp de nouveaux emplois son activit en 2008 repr sentait 16 000 emplois quivalent temps plein 88 JACQUES LE GOFF ADEME conserve aux shampoings en passant par les canettes de soda ce sont 168 entreprises et marques qui informent le consommateur des impacts de leurs produits sur le climat l eau les ressources naturelles non renouvelables et la biodiversit L affichage est disponible soit sur les tiquettes en magasin soit sur les sites Internet des producteurs L exp rimentation ne concerne aujourd hui que les produits fran ais et donnera lieu un rapport d valuation remis en 2013 au parlement 8 Consultez la liste des entreprises pionni res en la mati re sur http www developpement durable gouv fr Consommation durable 4303 html ADEME MACARD Quel est le r le des Espaces Info nergie en Rh ne Alpes En un mot accompa gner Notre mission est de conseiller gratuit
49. riat avec le CNFPT Centre national de la fonction publique territo riale pour les responsables des services sociaux Des ex p rimentations sont men es par les directions r giona les de l ADEME Les publics concern s peuvent trouver galement des informations utiles aupr s des Espaces Info nergie W DR ME Accompagner Les m nages en situation difficile PHILIPPE BOUCHARDEAU adjoint de direction de l Adil Association d partementale d information sur le logement s occupe de l Espace Info Energie qui agit sur la question de la pr carit nerg tique dans la Dr me pr sente les actions men es dans l un des d partements les plus touch s de la r gion Rh ne Alpes Quelle est la situation de l nergie dans la Dr me ce jour Nous constatons une mont e de la pr carit nerg tique qui se traduit par des impay s de la part des m nages et par la mobilisation de dispositifs sociaux pour limiter les coupures d lectricit ou de gaz et pour aider r gler les factures Leur vuln rabilit est li e la faiblesse des revenus les familles dr moises sont celles qui disposent des plus fai bles moyens en Rh ne Alpes et l augmentation du co t des nergies n arrange rien Les habitants des quartiers sociaux ou des centres urbains anciens sont concern s ainsi que les propri taires occupants en milieu rural ou en ville Parfois certains n utilisent plus du tout leur chauffage Quelles s
50. risques sont effective ment r els Au travail trop de bruit peut entra ner une perte partielle ou totale de l ou e le bruit contrarie le sommeil est source de stress peut en traver le bon fonctionnement de l organisme causer vertiges et naus es On a m me pu calculer qu il tait responsa ble de 11 des accidents du travail La lutte contre le bruit est essentiellement l affaire des collectivit s concern es par les nuisances Mais selon Patrice Andr acousticien l ADEME le citoyen peut aussi y prendre sa part En sollicitant le gestionnaire de l infrastructure qui est lori gine de la g ne il peut l inciter mener une op ration de r sorption du bruit Dans le cadre du Grenelle de l Environnement l ADEME a t dot e d un budget de plus de 160 millions d euros notamment pour accompa gner les collectivit s territo riales dans leur lutte contre le bruit routier Or pr cise Patrice Andr lorsque ces collectivit s nous sollicitent pour b n ficier de subven tions c est aussi dans certains cas parce qu elles ont re u des plaintes de leurs habitants ou d associations Etant en premi re ligne le citoyen a donc une fonction d alerte pri mordiale dans cette lutte Avant une intervention qui peut consister dans la pose d crans acoustiques l isolation de fa ades le changement de rev tement de la chauss e l identifi cation des points noirs du br
51. s sont donc men es explique Fran ois Moisan pour capter stocker transporter et ventuellement injecter ce CO dans des forma tions g ologiques d anciens puits de p trole ou des aquif res salins roches s dimentaires poreuses renfermant une eau sal e pour des p riodes suffisamment lon gues pour qu il ne reparte pas dans l atmosph re Chaque ann e l ADEME la bore des feuilles de route pour chacune de ces th matiques conseille entreprise collectivit s ou pouvoirs publics finance des projets de recherche et invente donc le monde de demain 88
52. sont en projet ou en cours pour anticiper locale ment les cons quences du Grenelle en mati re d emploi et de formation dans la fili re b timent 88 RH NE ALPES Former Les acteurs du b timent vert de demain assurent le pr chauffage de l eau sanitaire et cou vrent ainsi 50 des be soins en eau chaude des occupants Les besoins en lectricit sont assur s quant eux par neuf mo dules de cog n ration au gaz naturel install s dans les immeubles d habita tion et produisant aussi de la chaleur Les autres b timents du quartier participent aussi de la d marche HQE 430 m de panneaux photo volta ques ont t pos s sur le toit du b timent de bureaux nergie po sitive et 1 000 m sur la toiture de l espace com mercial permettant ainsi pour ce dernier de r duire les missions de CO de 11 tonnes par an Les deux espaces b n ficient galement d un syst me de rafra chissement par pompe chaleur sur eau de nappe Mod le d int gration des nergies renouvela bles dans le b timent en r gion Rh ne Alpes l coquartier De Bonne continue de se d ve lopper un cin ma et une r sidence pour se niors sont en cours de construction 88 Faire monter en com p tence l ensemble du corps professionnel du secteur du b timent c est l objectif du dispositif na tional Praxibat initi par lAdeme dans le cadre du Grenelle qui sera lanc en Rh
53. t de les remettre en vente faible prix dans un magasin de 380m On y trouve des jouets des v tements des meubles de la vaisselle des livres et m me des appareils lectrom nagers reta p s mi chemin entre la grande surface et la caverne aux curiosit s l endroit est organis en v ritables rayons Nous voulions que ce soit un lieu d achat le plus normal possible pas une brocante o chiner Destin e l origine aux personnes dans le besoin la boutique d Arbent est d sormais ouverte tous les particuliers Et la d marche s duit On a des gens au RSA bien s r mais aussi des acheteurs de la France enti re ou des Suisses qui viennent en gros 4x4 Les mentali t s changent petit petit et on a de moins en moins le r flexe d acheter neuf quand on sait ce que a repr sente pour la pla n te poursuit Franck Guillet Donner ou acheter la recyclerie d Arbent c est donc consommer responsable mais c est galement faire un geste social puisque la soci t emploie en priorit des personnes en r insertion professionnelle Jeunes sans exp rience qua rantenaires au ch mage m res c libataires ou an ciens chefs d entreprise en reconversion se r partissent le travail dans les ateliers de tests et de r paration L objectif de la recyclerie d Arbent c est finalement de donner une seconde vie aux produits en donnant une deuxi me chance aux gens 88
54. ts alimentaires restes de re pas noyaux etc mais aussi de d chets qui pourraient tre vit s comme du pain ou des fruits et l gumes consomm s en partie Ces d chets putrescibles consti tuent donc une des cibles des actions de pr vention et de r duction des d chets Les plastiques eux repr sentent 11 c est dire 36 kg hab an flacons bouteilles bo tes ufs des D chets de l ADEME ADEME en pierre et les combus tibles comme les cagettes ou les barquettes en bois Au final avec les l ments fins la poubelle est donc majoritairement constitu e de mati res putrescibles 40 que l on peut valori ser gr ce au compostage par exemple La composition de notre poubelle change t elle Entre la campagne d tu des pr c dente en 1993 et celle de 2007 on remarque une augmentation significa tive de la part des textiles sanitaires ils sont 3 fois plus importants en pour centage Mais les d chets recyclables secs verre papiers cartons diminuent gr ce au d veloppement et la g n ralisation des collectes s lectives Comment pourrait on r duire nos d chets De nombreuses cat go ries de d chets peuvent tre la cible d actions de pr ven tion Une partie des d chets putrescibles pourraient faire l objet d un compostage domestique Ensuite une consommation responsable permettrait de r duire le gaspillage alimentaire ou les pap
55. ue Choisir des fruits et des l gumes locaux et de saison c est limiter la consommation d nergie li e leur transport et l ventuel chauffage des serres Je dois acheter du papier toilette je vais choisir celui avec l colabel europ en Pour faciliter le transport de mes achats et limiter l usage des sacs plastiques je pense prendre mon cabas quand je vais faire mes courses 51 LL Mon lecteur de DVD est en panne Avant d en acheter un autre je vais essayer de le faire r parer au service apr s vente de mon magasin E Un si grand emballage pour ce stylo est ce bien utile Je n ai pas besoin d une nouvelle trousse pour mes crayons la mienne est encore en bon tat E Un sac de 1 kg de riz c est mieux que 2 bo tes de 500 g a fera moins d emballage Ce pot de cr me fra che de 1 kg est trop gros car je n en utilise pas souvent Je pr f re un pot plus petit qui sera utilis avant d tre p rim M Je pr f re utiliser une lessive concentr e il y a moins d emballage E En consultant l tiquette nergie de cette voiture avant de l acheter je vois qu elle consomme moins de carburant aux 100 km Elle met galement moins de gaz effet de serre dans l atmosph re LE DAUPHIN LIB R 12 janvier 2012 La seconde vie des produits Dons changes troc ench res moins jeter c est aussi inventer une deuxi me v
56. uit est essentielle Sur len semble des dossiers re us par l ADEME depuis 2009 ce sont environ 3600 PNB repr sentant plus de 13500 logements qui ont t iden tifi s pour faire l objet de travaux d am lioration 88 ROLAND BOURGUET ADEME PATRICE LOVICHI 13 DR ME Pierrelatte Non au bruit Pierrelatte des centaines d habitants n en pouvaient plus d entendre siffler le train Heureusement pour eux depuis octobre 2010 un programme de r sorption du bruit ferroviaire a t lanc sur la commune et notamment dans le quartier du Roc objet d un projet de renouvellement urbain Apr s le Grenelle de Pen vironnement qui pr voyait la mise jour de l inventaire des points noirs du bruit PNB sur le territoire fran ais et la r sorption en cinq sept ans des PNB les plus dangereux pour la sant 1 18 par l in term diaire de la Direction D partementale des Territoires DDT de la Dr me a men en collaboration avec R seau Ferr de France RFF une tude de d finition des PNB ferroviaires dans la ville de Pierrelatte La direction r gio nale de RFF a ensuite effectu des tudes compl mentaires et un acousticien a t charg de des niveaux sonores de 35 d cibels minimum Ce niveau d isolation acoustique est g n ralement atteint gr ce des menuiseries avec des doubles vitrages acoustiques com pos de deux verre dont un plus pais et en munissant les entr es
57. uits courts qui favorisent un commerce plus solidaire L co quartier participe au dynamis ASYLUM POUR SPLA LYON CONFLUENCE LE DAUPHIN LIB R 12 janvier 2012 me conomique et favorise les retomb es au niveau local SOBRI T Pour lutter contre le chan gement climatique il faut conomiser les ressources se focaliser sur le d veloppement des nergies renouvelables et favoriser les moyens de trans port collectifs ou doux tels que le tramway et le v lo NATURE EN VILLE L co quartier aspire re donner la part belle aux es paces verts et respecter et enrichir la biodiversit urbaine ordinaire tout en am liorant les paysages Il est par cons quent n cessaire d am liorer la connaissance de cette biodi versit locale et de son impact cologique RESSOURCES Enfin les ressources natu relles font l objet d une utili sation conome et qualitative notamment en ce qui concerne la gestion de l eau Les mat riaux de construction utilis s sont choisis avec attention pour limiter la production de d chets L co quartier se donne en effet pour objectif la durabilit 88 IS RE Un coquartier au c ur de La ville Grenoble les coquar tiers poussent comme des champignons L un des premiers aboutis celui de la zone d am na gement concert ZAC De Bonne est habit depuis 2008 Implant sur le site de l ancienne caserne militaire de la v
58. uivants la gestion des d chets la pr servation des sols l efficacit nerg tique et les nergies renouvelables la qualit de l air et la lutte contre le bruit Nous consacrons les pages qui suivent certes montrer comment l ADEME sait intervenir sur votre territoire mais plus important illustrer par l exemple les solutions qui s offrent nous les ressources que nous pouvons mobiliser Qu il s agisse de r nover ou construire une maison de g rer intelligemment ses d chets de moins jeter de se d placer malin de pratiquer l co consommation nous posons les probl matiques et vous invitons d couvrir certaines actions embl matiques Car en mati re de d veloppement durable le mot de la fin revient toujours au citoyen E Responsable ditorial Pierre Cl ment W Comit de r daction Claire Bonneville Fran ois Savoie Matthias Copy No mie Zambeaux Agn s Duval Jo lle Colosio E R daction AGENCE RUE DES POMMIERS Olivier Delahaye Alice Moreno Myl ne Moulin Fran ois Rousselle Philippe Serieys E Direction artistique Zigor Hernandorena avec les Espaces INFO ENERGIE Les Espaces INFO ENERGIE implant s dans toute la France d livrent gratuitement conseils et guides pratiques Pr s de 8 millions de Fran ais en ont d j b n fici omment isoler mon logement Comment r duire mes factures Quel est le meilleur chauffage Comment financer mon pro
59. ujours un avantage concurrentiel L environnement cr e t il des emplois On ne peut pas pr tendre que l environnement seul va solutionner le probl me du ch mage En revanche les mod les macro conomiques nous montrent que l effet global sur l emploi est plu t t positif Pour quelqu un qui cherche un emploi avoir une formation li e au d ve loppement durable sera tou jours un avantage Tous les m tiers sont concern s soit directement soit travers une modification des fa ons de travailler Qu il s agisse de secteurs comme l eau ou les d chets ou des m tiers classiques pour lesquels une volution de comp tences est n cessaire Certains secteurs sont ils plus concern s que d autres Au premier chef oui les m tiers du b timent Les nou velles exigences en mati re de r glementation thermique cr ent l obligation pour les entreprises de ce march de se former de mettre ni veau tant leurs savoirs que leurs savoir faire pour cr er des configurations de travail beaucoup plus int gr es Les m tiers et les comp tences de ce secteur voluent rapidement Je prendrai pour exemple le cas d un entrepreneur Bayonne pratiquant l isolation thermique par l ext rieur Son carnet de commandes tait plein mais il avait un v ritable pro bl me de recrutement car cette activit n cessite un m lange de comp tences de peintre pla quiste et de couvreur Or il n
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