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Les partenariats dans le cadre de l`action culturelle en

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1. 52 ita 53 1 9 L ba Sina en ua 54 1 0 Assurer la p rennit d un 55 2 PROFITER DES OPPORTUNITES OFFERTES PAR LA LOI 55 2 1 Les dispositifs de la loi et son tat de mise en uvre 55 2 2 Les partenariats avec des entreprises priv es 57 3 D EVELOPPER FEDERER LES PARTENARIATS nu nee 60 3 1 Former les responsables de l action culturelle 60 3 2 Trouver d s partenaires et des 1 61 3 3 Mettre son action VU annees 63 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 CONCLUSION FRA BIBLIOGRAPHIE scesccscscscessassscrassncececsavascnasasssccdsawasasasascscncsavasasasascscsdsawasasasascscsssaeue TABLE DES ANNEXES BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 cc Introduction Dans le contexte des biblioth ques le terme d action culturelle est souvent consid r comme synonyme d animation voire de m diation En r alit m me si ces termes sont proches ils sous tendent une vision diff rente des m mes r alit s Ainsi que le rappelle Philippe Urfalino leur signification a beaucoup vari au fil du temps L expression action culturelle est l origine li e la politique de d moc
2. Quels types d animations r alisez vous A quelle fr quence e D finissez vous par crit chaque ann e des projets culturels Y a t il une charte voquant l animation culturelle Fait elle mention des partenaires ventuels quel public s adressent vos manifestations Uniquement aux tudiants Est ce que ceux ci sont demandeurs d animations e Participez vous des manifestations nationales telles que La F te de la science Le Mois du film documentaire etc Est ce pour vous un moment privil gi pour d velopper des partenariats Est ce que l Etat vous incite d velopper votre action culturelle Par le biais des contrats quadriennaux par exemple Si oui est ce que ces textes voquent concr tement les moyens mis en place pour d velopper cette action BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 3 Les locaux e La BU dispose t elle d un lieu sp cifique pour l action culturelle Si non o ont lieu les animations Y a t il des animations hors les murs Dans ce cas o et avec quels partenaires e Pour les BU en construction la probl matique de l action culturelle a t elle t pens e au moment de la construction de la BU Le budget Disposez vous d un budget sp cifique pour les animations Si de combien Si non comment fa tes vous Ce budget a t il volu e La contrainte budg taire influence t elle la recherche d
3. compl mentaires d une manifestation physique ou totalement originales et in dites pourra donc tre exploit Dans la mesure du possible il conviendra de proc der l valuation qualitative et quantitative des manifestations produites au sein de l tablissement Des outils tels que des questionnaires enqu tes rapports et bilans internes indicateurs permettront de mieux conna tre le public des manifestations et d avoir une meilleure id e de leur impact et de leur r ception Coop ration et partenariats La mission culturelle du SCD s inscrit dans la mission culturelle plus large de son Universit Toute manifestation culturelle manant des biblioth ques sera ainsi ins r e dans une politique et une programmation d tablissement ce titre les partenaires privil gi s et habituels des biblioth ques seront les associations d tudiants les UFR et d partements les composantes et services de l Universit de Provence le Th tre Vitez Il para t d ailleurs important dans cette optique que ces partenaires privil gi s puissent eux m mes si besoin tre source de proposition et que des liens structurels puissent tre cr s avec eux dans le respect de la pr sente charte Mais le SCD de l Universit de Provence s inscrivant dans un environnement tr s riche coop ration et partenariat pourront galement tre tiss s avec de nombreux institutions et tablissements autres universit s d Aix M
4. trouver entre des actions hors les murs qui font d couvrir un nouvel aspect de la BU ceux qui n ont pas pour habitude de la fr quenter et les actions dans l enceinte de la biblioth que destin es faire de celle ci un lieu de vie 2 2 S ouvrir a de nouveaux publics L indiff rence de bon nombre de BU vis vis de l action culturelle est consid rer au regard de celle des tudiants En effet ceux ci ne constituent pas un public acquis ainsi que le rappelle Guy Hazzan une bonne partie ne fr quente pas la BU et m me parmi ceux qui s y rendent r guli rement une large majorit ne participe jamais aux activit s culturelles propos es Ainsi une enqu te de public men en 2007 par la BU de Paris 8 montre que 9 tudiants sur 10 viennent avant tout la BU pour travailler tandis que seulement 42 6 sont inform s des animations culturelles de la BU et 13 4 y participent Beaucoup de biblioth caires interrog s insistent sur la difficult qu ils rencontrent attirer les tudiants ce type de manifestations A la BU de Perpignan la mise en place en 2005 d un cycle d animations vari es le cycle RUADE Rencontres l Universit Autour De l Ecrit a t un chec la faible mobilisation des tudiants a oblig les organisateurs prendre du recul et d programmer ce qui tait pr vu pour l ann e universitaire 2006 2007 Les animations ont depuis repris mais l enthousiasme s
5. oui oui oui non oui non oui oui non oui oui non non oui non oui 85 Sont elles bien mises en valeur sur le site web non mais il pr vu qu une rubrique sp cifique soit cr e non non oui oui oui oui non non pas sur le site mais bonne mise en valeur sur le blog non SCD de Caen BU de Cergy Pontoise SCD de Compi gne SCD de Corse SCD d Evry Val d Essonne SCD de Franche Comt SCD de Haute Alsace SCD du Havre SCD de La R union SCD de La Rochelle SCD de Lille 1 SCD de Lille 2 SCD de Lille 3 SCD de Limoges SCD du Littoral C te d Opale SCD de Lyon 1 SCD de Lyon 2 SCD de Lyon 3 SCD du Maine SCD de Marne la Vall e SCD de Metz SCD de Nancy 1 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 oui oui non non oui oui en phase de r flexion oui oui oui oui oui oui oui oui oui non oui oui non oui oui expositions lectures expositions bibliographies th matiques participation des conf rences rien rien expositions conf rences spectacles bibliographies th matiques expositions bibliographies th matiques spectacles la nouvelle BU actuellement en construction permettra de mettre en place des animations expositions conf rences rencontres ateliers expositions conf rences concours de po sies expositions journ es ateliers expositions expositions
6. bibliotheque unice fr jahia Jahia site bibliotheque pid 4492 Consult le 27 d cembre 2009 1 Pour Le Havre et Angers ces informations ont t recueillies lors d entretiens t l phoniques le 14 octobre 2009 avec Mathilde Poulain et le 12 octobre 2009 avec Lucie Plessis Pour Limoges voir l article Donner voir et entendre in Arabesques Op cit p 10 107 Entretiens t l phoniques avec Marcel Marty le 4 d cembre 2009 et avec Guy Hazzan le 27 octobre 2009 108 http www bsg univ paris1 fr actualite Passeurs de textes_programme web pdf Consult le 27 d cembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 qui finance des projets et permet donc aux BU de mettre en valeur des travaux d tudiants moindre frais Certaines associations deviennent des partenaires durables de la BU et organisent r guli rement des animations en collaboration avec celle ci C est par exemple le cas des associations Milkshake et Cr asac partenaires de la BU d Evry la premi re ayant con u deux expositions pr sent es en 2008 la seconde une exposition et une conf rence dans e organis es en 2009199 Le secteur du livre quant lui ne fournit que tr s peu de partenaires contrairement qu on observe en BM En effet parmi les biblioth caires interrog s seul Marcel Marty directeur de la BU de L Arsenal Toulouse 1 a voqu des librairies comme partenaires La librairie Ombres b
7. d Avignon elle comprend ainsi des journalistes des universitaires fran ais et trangers des personnalit s issues du monde du cin ma des repr sentants d entreprises une tudiante l ancien ministre de la culture Renaud Donnedieu de Vabres et enfin la directrice du SCD d Avignon Isabelle Dimondo La pr sence de cette derni re dans la commission prouve que les BU sont bien consid r es comme un l ment essentiel de la politique culturelle de l universit Pour d terminer la meilleure fa on de d velopper l action culturelle en BU Isabelle Dimondo a choisi de commencer par tablir un tat des lieux et pour cela a envoy aux directeurs de SCD en octobre 2009 un questionnaire portant sur leurs activit s culturelles Celui ci comprend quatre parties la premi re interroge les directeurs sur la strat gie culturelle de leur SCD la deuxi me sur ses liens avec l universit dans le domaine de l action culturelle la troisi me sur ses liens avec des partenaires ext rieurs l universit et la derni re sur les enjeux de l action culturelle Les th matiques de ce questionnaire confirment les points que nous avons pr c demment soulign s savoir qu une v ritable action culturelle ne peut tre mise en place sans une strat gie et des partenaires qu ils soient de l universit ou ext rieurs 2 2 Mais peu de moyens Cette pr occupation incessante de l tat en faveur de la culture l universit semble indique
8. dans des instituts culturels l tranger Johann Berti Aix Marseille 1 Fran ois F role Paris 8 Laurence Bourget Messin Lyon 3 et Mathilde Poulain Le Havre ont d but dans des biblioth ques territoriales et Lucie Plessis tenait sa propre galerie d art contemporain avant de s occuper de la Galerie 5 Angers Apprendre sur le terrain est encore la meilleure mani re d apprendre mais cela ne suffit pas comme en t moignent les exp riences de Mathilde Poulain et de Marianne Pernoo Une formation reste n cessaire ne serait ce que pour comprendre les sp cificit s de l action culturelle en BU Mettre en place des formations adress es aux personnels de BU est donc une piste pour favoriser le d veloppement de l action culturelle dans ce type d tablissement Le contexte d mergence d une telle activit dans un nombre croissant de BU semble d ailleurs particuli rement propice 3 2 Trouver des partenaires et des relais Ainsi que nous l avons signal plus haut avoir une bonne perception de son environnement constitue l une des premi res tapes dans la constitution d un partenariat faut ainsi conna tre les diff rents services et composantes de l universit mais aussi les institutions et entreprises locales pour pouvoir discerner lesquels pourraient tre des partenaires Se faire conna tre d eux appara t indispensable Lorsque la BU a un projet de manifestation le plus simple est d
9. de Toulouse 1 Jacques Lescuyer directeur de l Espace culture l universit de Lille 1 Marie Jos Merchez charg e des relations publiques du service d action culturelle et artistique de Paris 8 Autre David Georges Picard conservateur charg de l action culturelle des relations internationales et de la communication externe la Biblioth que nationale et universitaire de Strasbourg BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 cc 76 Annexe 2 Grille d entretien ENTRETIENS AVEC LES BIBLIOTHECAIRES Les personnes charg es de l action culturelle e Depuis combien de temps le SCD a t il d velopp son action culturelle Combien de personnes en sont charg es Est ce qu elles ont d autres t ches qui leur sont confi es Estimez vous que vous avez le temps de vous consacrer l animation culturelle Aviez vous de l exp rience dans le domaine de l action culturelle Avez vous re u une formation sp cifique Si oui laquelle Si non estimez vous qu une formation serait n cessaire En avez vous demand une Quelles sont d apr s vous les connaissances et comp tences particuli res d velopper pour monter des partenariats Y avait il d j quelqu un qui s occupait de l action culturelle avant vous Si oui vous a t elle transmis ses contacts avec des partenaires Les avez vous gard s avez vous cr d autres partenariats Les animations
10. de droit En revanche la formule des expositions itin rantes est beaucoup plus fr quente Dans ce cas la une exposition le plus souvent r alis e par plusieurs biblioth ques partenaires est successivement pr sent e dans chacun de ces tablissements L animation est donc export e hors les murs mais il s agit moins pour ces biblioth ques d aller au devant de nouveaux publics que de pr senter chacune leur tour l exposition a leur public respectif De m me pour les s minaires organis s conjointement par la BIU LSH et la BM de Lyon r pliqu s dans les deux tablissements ou des rencontres avec des auteurs qui ont lieu la BU de Toulouse 1 puis la librairie Ombres blanches Lorsque les biblioth ques ont besoin de locaux elles font en r alit plus souvent appel l universit qui pr te un amphith tre pour l occasion qu leurs partenaires La principale raison qui explique ce refus d exporter leurs manifestations culturelles est la crainte que l impact positif de ces op rations soit moins fort En effet la biblioth que est dans ce cas moins directement associ e l v nement dans l esprit des spectateurs que si l action avait lieu dans l enceinte de l tablissement Pour mettre en valeur la biblioth que pour l animer il faut que la manifestation ait lieu dans ses locaux explique ainsi Johann Berti directeur adjoint du SCD d Aix Marseille 1 Une compl mentarit est alors
11. des partenaires et sur le respect mutuel crit res qui ne nous semblent pas convenir une d finition objective Mehdi Mokrane qui sous sa direction a effectu un m moire d tude portant sur les partenaires des biblioth ques municipales n apporte pas plus de pr cision puisqu il ne fournit du partenariat qu une d finition n gative en le distinguant de la coordination de la coop ration et de la prestation Seule Claudie Tabet donne une d finition un peu plus pr cise syst me associant des partenaires ceux ci pouvant tre des personnes ou un groupe auxquels on s associe pour la r alisation d un projet On en revient donc finalement la d finition donn e par le Petit Larousse Ces diff rentes d finitions confirment l id e que les particuliers peuvent bien tre des partenaires au m me titre qu un groupe ou une collectivit mais ne permettent pas d tablir une d limitation pr cise de la notion de partenariat D autres diff renciations peuvent tre tudi es on pourrait par exemple supposer que le partenariat se construit autour d une convention sign e par les deux parties quelle que soit la nature des acteurs ou qu il suppose une relation durable Mais dans de nombreux cas comme l ont montr nos entretiens les BU ne signent pas de conventions avec leurs partenaires ni n entretiennent de relations durables avec eux C est alors l analyse des diff rents partenaires des BU interrog
12. lui incontournable puisqu il permet de diffuser la programmation de la BU Dans le m me ordre d id e et de fa on plus large enfin les m dias constituent des relais efficaces pour faire conna tre une action sp cifique mais aussi plus simplement pour faire conna tre la BU Il est important de faire savoir que la BU organise des manifestations culturelles pour que les partenaires potentiels pensent la solliciter En effet assurer une veille pour rep rer les partenaires et les initiatives dans lesquelles s ins rer est une d marche indispensable mais elle ne peut suffire Faute de temps pour assurer cette veille et prendre des contacts il est important pour la BU de provoquer les sollicitations Pour cela il faut faire conna tre son action mais aussi faire conna tre le fonctionnement de la BU et les d marches effectuer Vous souhaitez participer propose ainsi la BU d Evry sur son site web dans la rubrique La politique d animation culturelle donnant alors l adresse mail de la personne contacter et expliquant les d marches a suivre Vous souhaitez exposer au SCD demande de m me le SCD de Lille 2 sur son site d taillant les conditions respecter Dans ces deux cas la BU est plut t consid r e comme espace d accueil pour une animation d j pr te mais de telles rubriques ont au moins le m rite de donner le nom de la personne contacter et de montrer que la BU est ouverte au
13. mettant en oeuvre une approche pluridisciplinaire d un th me Le deuxi me suppose l organisation d animations dans le cadre du projet culturel de l universit L tudiant de ne dispose pas d un environnement imm diat offrant de nombreuses activit s de loisirs Consciente de la n cessit pour l tudiant d alterner les phases de d tente avec celles d tudes la BU propose de contribuer la qualit de la vie tudiante travers diverses animations int gr es au projet culturel de UEVE th tre hors murs caf litt raire cin club expositions artistiques et ou d associations accompagnement d v nements culturels Lire en f te Printemps des po tes Ces deux volets sont chiffr s 5000 euros par an chacun On remarque toutefois que dans le cas d Evry comme dans celui de Lyon 1 les contrats quadriennaux sont tr s d velopp s et comprennent de nombreuses annexes ce qui n est pas le cas pour la plupart des autres contrats Faut il en conclure que l action culturelle en BU est un sujet qui appara t secondaire dans la r daction de ces contrats et que l on n aborde que si l on a le temps de construire un contrat toff Il faut galement souligner que pratiquement tous les contrats analys s sont ceux d universit s dont les SCD sont actifs dans le domaine culturel ce qui permettait d esp rer un meilleur taux de pr sence de ces activit s dans les contrats quadr
14. tudiants et des enseignants chercheurs de former les usagers ou encore de d velopper des biblioth ques num riques et l action culturelle arrive tout en bas de la liste Mobiliser pour elle un budget du temps et du personnel appara t presque alors comme un gaspillage des deniers publics x 3 2 Mais des volutions en cours Tout le monde n est pourtant pas de cet avis et des initiatives de plus en plus nombreuses se font jour pour d fendre l action culturelle en BU Ce peut tre par exemple en r digeant une charte culturelle l gitimant cette action De telles chartes sont encore tr s rares mais elles sont souvent r centes ce qui semble indiquer une prise de 7 Biblioth que universitaire de Saint Quentin en Yvelines 73 Rapport d activit 2007 46 en ligne URL lt http www2 uvsq fr 28711839 0 fiche___ pagelibre amp RH 11767946377567RF 1176794708563 gt Consult le 20 novembre 2009 L Action culturelle en biblioth que dition de 1998 Op cit p 116 75 Rapport d activit 2004 p 38 en ligne lt http flora univ cezanne fr pub_aix fr download BU Rapport annuel 2004 pdf gt Consult le 20 novembre 2009 76 Editorial Arabesques Op cit p 3 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 29 conscience Ainsi les BU d Angers du Havre ou d Aix Marseille 1 en ont r dig une Celle du Havre rappelle tout d abord les objectifs de sa politique culturelle faire de
15. La salle d actualit de la BU de Lyon 3 quant elle propose un ensemble d animations regroup es autour de deux trois th matiques par an Ces th mes tels que Inde Chine quels regards sur ces nouvelles puissances sont ainsi l axe conducteur autour duquel expositions projections de films et rencontres d bats prennent 1 Ce souci de coordonner les animations et d inscrire la mission culturelle des BU dans des chartes indique que la situation est en train d voluer Les entretiens men s le confirment dans la grande majorit des cas le d veloppement de l action culturelle est tr s r cent En effet huit sur treize n ont mis en place leur politique culturelle qu au cours des quatre derni res ann es Avant cela elles ne r alisaient rien ou seulement des actions ponctuelles Par exemple avant 2007 la BIU LSH de Lyon r alisait essentiellement des expositions de livres anciens Par ailleurs d autres biblioth ques contact es par t l phone ont affirm tre sur le point de mettre en place des animations ou du moins y r fl chir tr s s rieusement c est le cas des BU de Haute Alsace d Orl ans de Paris 7 de Rouen et de la Biblioth que Sainte Barbe Cette soudaine pr occupation s explique g n ralement de deux mani res Tout d abord par la volont forte du directeur ou d un chef de section de mettre en place une politique culturelle Ainsi Lille 2 c est l ancien chef de section en droit qui a
16. Par ailleurs elle n intervient pas directement dans la prestation de celui ci En excluant les intervenants on met donc de c t pratiquement tous les particuliers l exception de rares cas tels que des enseignants qui concevraient et monteraient une exposition en collaboration avec les biblioth caires Mais on met galement de c t tous les autres intervenants de quelque nature qu ils soient et notamment les associations lorsque leur r le se limite une prestation Dans le cas des troupes de th tre ou de musiciens venant donner un spectacle la biblioth que on consid rera que le partenaire est le th tre ou le conservatoire en tant qu institutions et non les com diens ou musiciens qui viendront jouer D autres formes de prestations se situent la limite du partenariat Par exemple les pr ts de documents d une biblioth que une autre pour les besoins d une manifestation ou les pr ts d expositions Nous exclurons ces cas de notre r flexion car il n y a la qu une forme de collaboration a minima que l on ne peut consid rer comme un authentique partenariat Les efforts de coordination pour mettre en place des animations s par es sur un m me th me ne seront pas non plus consid r s en eux m mes comme des partenariats mais ils peuvent en revanche tre l un des aspects d une collaboration En effet dans le cas d une simple coordination les deux parties ne concourent pas ensemble la r alisation d une animat
17. dont l apport m rite d tre tudi de fa on plus approfondie Les manifestations nationales quant elles se pr sentent comme un moment particulier dans l ann e propice au d veloppement de partenariats multiples 1 1 Diversit des partenaires culturels Les partenaires au sein de l universit Les partenaires culturels d une BU peuvent tre tr s divers mais la principale originalit par rapport une biblioth que publique r side en ses liens particuli rement forts avec les diff rents services de l universit Dans sa charte culturelle le SCD d Aix Marseille 1 entame ainsi le paragraphe concernant les partenariats La mission culturelle du SCD s inscrit dans la mission culturelle plus large de son Universit Toute manifestation culturelle manant des biblioth ques sera ainsi ins r e dans une politique et une programmation d tablissement A ce titre les partenaires privil gi s et habituels des biblioth ques seront les associations d tudiants les UFR et d partements les composantes et services de l Universit de Provence le Th tre Vitez implant sur le campus Le premier des partenaires de la BU au sein de l universit qui n est pas mentionn ci dessus parce qu il n y en a pas Aix Marseille 1 est le service culturel a beaucoup dire au sujet des liens privil gi s de ce service avec la BU et c est pourquoi nous tudierons ce cas s par ment un peu plus loin
18. fl chir aux moyens de renforcer les liens entre la culture et l universit Dans cet objectif cette commission a notamment abord le probl me de l action culturelle en BU preuve que le sujet lui paraissait bien non seulement d actualit mais galement essentiel pour le rayonnement de l universit Mais l objet de ce m moire n est pas de d fendre le bien fond d une politique culturelle en BU ce qui a d j t fait Il est plut t de se concentrer sur le r le des partenaires de se demander qui ils sont qui ils pourraient tre et ce qu ils peuvent apporter aux biblioth ques universitaires Nous chercherons notamment montrer de quelle mani re le recours au partenariat permet de construire une v ritable politique culturelle Pour cela nous avons interrog des biblioth caires travaillant dans des BU de diverses disciplines et de tailles diff rentes mais aussi des responsables de services culturels l universit Tous nous ont d taill leur action culturelle et leur syst me de partenariat 5 Du bon usage du partenariat en action culturelle quelques conseils in L Action culturelle en biblioth que Op cit 195 6 Pour un historique plus d taill du d veloppement de l action culturelle en BM voir notamment Viviane Cabannes et Martine Poulain L Action culturelle en biblioth que op cit et Juliette Doury Bonnet L action culturelle en biblioth que BBF 2006 n 1 p 96 97 en l
19. nager une salle pour l occasion de mani re ce que la manifestation ait lieu dans l enceinte m me de la BU Construire un auditorium ou une salle de conf rence dans la biblioth que paraitrait donc pr f rable La seule v ritable raison de leur absence est que de tels espaces ne sont pas jug s indispensables pour une BU contrairement ce que l on observe en BM Nous reviendrons plus tard sur cette question des locaux particuli rement cruciale pour le d veloppement de l action culturelle 3 LA DANSEUSE DE QUELQUE CONSERVATEUR EN MAL D OCCUPATIONS L action culturelle souffre d un manque de l gitimit en BU ce qui explique qu elle y soit beaucoup moins d velopp e qu en BM dont la mission culturelle n est pas contest e Cependant quelques l ments nous permettent de penser que la situation est en train de changer et que les BU commencent rattraper leur retard 3 1 Le retard par rapport aux biblioth ques municipales Est il convenable de parler de l action culturelle en biblioth que universitaire Cette question par laquelle en 1998 Beno t Lecoq d bute son tat des lieux sur l action culturelle en montre bien que le principal frein au d veloppement des manifestations culturelles dans ces biblioth ques provient de leur manque de l gitimit Depuis les d buts de l action culturelle en BU au milieu des ann es 1980 cette question est r currente et ne parvient pas tre d pass e Ai
20. www bulco univ littoral fr userfiles Ulco 20 20Charte 20documentaire 202006 pdf Consult le 15 octobre 2009 SCD de Paris 12 http bibliotheque u pec fr presentation politique documentaire Consult le 15 octobre 2009 SCD de Picardie http www bu u picardie fr Consult le 15 octobre 2009 SCD de Toulouse 3 http www scd ups tlse fr scd scd_presentation php page ssmenu2 Consult le 15 octobre 2009 Contrats quadriennaux Universit de Cergy Pontoise http www u cergy fr IMG contrat_quadri_web pdf Consult le 14 octobre 2009 Universit de Nice http portail unice fr jahia webdav site myjahiasite shared 2007 2008 Contrat 20quadriennal PDF Consult le 14 octobre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 72 cc Universit d Evry Val http www univ evry fr modules resources download default Universite presentation 20generale contrat quadriennal pdf Consult le 14 octobre 2009 Universit Aix Marseille 1 http www univ provence fr Local up dir docpublics contrat_AM1 pdf Consult le 14 octobre 2009 Universit d Orl ans http www univ orleans fr presentation contrat_etablissement_2008 2011 pdf Consult le 14 octobre 2009 Universit de Franche Comt http www univ fcomte fr pages fr menu 1 ufc presentation ufc presentation contrat quadriennal 173 html Consult le 14 octobre 2009 Universit de Ca
21. Certes les BU ne sont qu un des interm diaires entre les tudiants et la culture Toutefois la place faite la culture au sein de l universit hors BU est peine meilleure Elle n est souvent abord e que tr s rapidement dans un petit paragraphe tr s vague de 5 a 30 lignes dans le meilleur des cas Ainsi dans le contrat de l universit Orl ans on trouve uniquement le paragraphe suivant Encourager la culture dans le cadre du PUCVL en coop ration avec le CROUS et la DRAC Des spectacles communs et clectiques seront coordonn s et d velopp s sur la totalit des antennes universitaires De nouveaux partenariats seront recherch s en vue de diversifier l offre culturelle Un passeport tudiant r gional sera d livr en 2011 au titre du PUCVL et du service culturel du CROUS Hormis le passeport tudiant r gional initiative int ressante la politique culturelle appara t tr s floue aucun objectif pr cis n est d termin ni assorti d un financement aucun type d animation n est propos en exemple Le sujet semble tout de m me bien vite exp di Quelquefois comme dans le contrat de l universit de Haute Alsace la culture est m me totalement absente Ce manque d incitation de l tat en faveur du d veloppement de l action culturelle en BU d j signal par Benoit Lecoq en 1998 est confirm par le manque de moyens dont ces biblioth ques disposent pour mettre en p
22. En dehors de ce service sont sollicit s en particulier les d partements UFR et laboratoires de recherche Ainsi la BU de Paris 8 a fait appel au d partement des langues minoris es pour concevoir l exposition Langage culture et image am rindiennes pr sent e la BU d but 2009 Quant la BU de sciences de Bordeaux 1 c est au laboratoire d pist mologie qu elle a fait appel pour l organisation d une exposition de livres scientifiques anciens en 2005 intitul e D Aristote Einstein des livres qui ont marqu l histoire des sciences On peut galement donner l exemple des Mercredis de la Science s rie de conf rences organis es par la BCIU de Clermont Ferrand en collaboration avec l universit Blaise Pascal et notamment l UFR Le d partement des langues minoris es englobe les langues r gionales de France langues am rindiennes et langues du Maghreb et de l Asie 91 http www bu univ paris8 fr web actualites archives_actualites php logo 13 Consult le 31 d cembre 2009 22 Exemple cit par Emilie Garcia Guillen dans son m moire Op cit 29 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 35 de Sciences et Technologies Les enseignants peuvent galement collaborer la conception d une animation en participant au choix des th matiques comme Lille ou l laboration des cartels d une exposition comme Lyon 1 Ces diff rents part
23. Isabelle Basti biblioth caire charg e de l animation la BU d Evry Val d Essonne Rapha lle Bats conservateur charg e de la communication et de la valorisation au SCD de Lyon 1 Johann Berti directeur adjoint du SCD d Aix Marseille 1 charg de la communication de l action culturelle et de l valuation Laurence Bourget Messin conservateur responsable du p le lettres langues et sciences humaines au SCD de Lyon 3 Isabelle Dimondo directrice du SCD d Avignon et membre de la commission Culture et Universit Fran ois F role biblioth caire charg de l animation de la communication et des acquisitions en litt rature du XXe si cle au SCD de Paris 8 Guy Hazzan ancien directeur du SCD d Aix Marseille 3 Marcel Marty conservateur en chef directeur de la BU de l Arsenal Toulouse 1 Karine Montet technicienne de recherche et de formation charg e de l action culturelle la BU de La Rochelle Marianne Pernoo conservateur en chef charg e de la valorisation des collections des relations avec la recherche et des acquisitions en latin grec a la BIU LSH de Lyon Mathilde Poulain conservateur charg e des services aux publics au SCD du Havre Lucie Plessis contractuelle charg e de l animation culturelle du SCD d Angers Services culturels des universit s Catherine Benguigui directrice de l Espace culture l universit de La Rochelle Fany Declerck directrice du Toulouse Art Breaker l universit
24. Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 39 Nous n avons malheureusement pu mener que quatre entretiens avec des responsables de services culturels 8 faute de r ponse nos sollicitations mais ces quatre entretiens compl t s par ceux men s avec les biblioth caires nous permettent d j de tirer quelques conclusions La premi re d entre elles est que les services culturels b n ficient de beaucoup plus de moyens accorder l action culturelle que les BU en termes de budget comme de personnel En effet le plus petit budget parmi les quatre services interrog s est celui du Toulouse Art Breaker qui vient juste d tre cr l universit lui a accord un budget de 20 000 euros qui sera compl t par des fonds ext rieurs A titre de comparaison la biblioth que universitaire de Arsenal Toulouse 1 d pense moyenne 1500 euros par an pour l action culturelle Les carts sont tout aussi marqu s Paris 8 et La Rochelle o les services culturels disposent respectivement de 50 000 et 200 000 euros contre 10 000 la BU de Paris 8 et quelques centaines d euros seulement la BU de La Rochelle De m me Lille 1 le budget du service culturel est de 140 000 euros tandis que la BU ne r alise pratiquement pas d animations Les quipes des services culturels sont galement plus importantes qu en BU deux personnes Toulouse 1 quatre La Rochelle et Paris 8 treize Lille
25. SCD de Reims propose un acc s direct aux billets concernant le th me animation Quant l universit Paris 3 elle a cr un blog sp cifiquement d di aux lectures bilingues organis es par de langues et se d roulant dans les diff rentes biblioth ques de l universit Toutefois la mise en valeur sera plus efficace si le blog vient seulement compl ter la pr sentation des animations sur le site web et non la remplacer compl tement comme c est le cas pour le SCD de Bretagne occidentale Le risque est que le blog soit moins consult puisque le site est souvent consult pour des questions pratiques horaires d ouverture plan d acc s les animations risquent alors d tre moins visibles Cependant les biblioth ques n ont pas toujours toute latitude pour g rer leur site web beaucoup ne disposent que de quelques pages int gr es au site de l universit et parfois ne peuvent m me pas les organiser leur guise Ainsi le SCD de Paris Est Marne la Vall e ne peut modifier que les pages actualit s de la biblioth que Cr er un blog dont la biblioth que est enti rement responsable constitue alors un moyen d tourn de mettre en valeur certaines informations que le SCD veut privil gier dont l action culturelle peut faire partie Peu de SCD ont d j cr un blog mais les biblioth ques cherchent de plus en plus avoir la main sur leur site web Le SCD de Paris Est Mar
26. cin d bats bibliographies th matiques expositions expositions journ es d tude conf rences expositions conf rences bibliographies th matiques expos conf rences d bats rien expositions conf rences projection de films expositions colloques rien sauf une exposition r utilis e tous les ans expositions interviews d auteurs en ligne expositions conf rences d bats colloques projections de films non oui non non non non oui oui oui non oui oui oui oui oui non oui non oui oui oui 86 oui oui oui oui oui oui non oui oui oui oui non non non SCD de Nancy 2 SCD de Nantes SCD de Nice BU de N mes SCD de Nouvelle Cal donie SCD d Orl ans SCD de Paris 1 SCD de Paris 2 SCD de Paris 3 SCD de Paris 4 SCD de Paris 5 SCD de Paris 6 SCD de Paris 7 SCD de Paris 8 SCD de Paris 9 SCD de Paris 10 SCD de Paris 11 SCD de Paris 12 SCD de Paris 13 SCD de Pau et des pays de l Adour SCD de Perpignan SCD de Picardie SCD de Poitiers SCD de la Polyn sie Fran aise SCD de Reims Champagne Ardenne BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 oui oui oui oui oui en phase de r flexion non non oui oui non oui en phase de r flexion oui non oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui expositions expositions rencontres expositions expositions e
27. cin matographiques concerts On peut comparer cette typologie avec celle propos e par l ARALD dans une r cente enqu te portant sur les pratiques culturelles des biblioth ques municipales en Rh ne Alpes Il s agit cette fois ci de distinguer les manifestations simples expositions rencontres d bats les manifestations combinatoires plusieurs actions autour d un th me et les manifestations continues c est dire se reproduisant selon une fr quence r guli re cercles de lecture heures du conte cycles de conf rences Cette typologie recoupe partiellement la pr c dente mais leurs diff rences mettent en valeur deux l ments Tout d abord ce qui en 1988 paraissait faire partie des manifestations culturelles animations minimales n est plus pris en compte vingt ans plus tard dans l enqu te de l ARALD II faut voir l le signe d une politique culturelle plus ambitieuse dans la plupart des BM pour qui les pr sentations d ouvrage sont devenues courantes et qui ne les consid rent plus comme une forme d animations N anmoins en BU on retrouve encore quelquefois ce type d animations a minima Deuxi me l ment souligner la prise en compte par l enqu te de l ARALD des manifestations combinatoires qui mieux que les autres indiquent une v ritable politique culturelle En effet elles supposent qu un th me a t d termin en amont et qu un ensemble de manifestations ont par la suite t organis es de fa
28. de biblioth caire gestion de projet Villeurbanne ENSSIB 2002 47 p Paris Cercle de la librairie 8 me dition 1988 Cette typologie concerne les BM puisque l action culturelle en BU tait l poque quasiment inexistante Agence Rh ne Alpes pour le Livre et la Documentation ARALD Direction R gionale des Affaires Culturelles DRAC et al tude r dig e par Bertrand CALENGE avec la collaboration de Marine MANOHA Les Biblioth ques municipales en Rh ne Alpes des acteurs culturels au service de la population Annecy ARALD 2006 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 14 I L action culturelle en BU des pratiques disparates En effet la typologie de l ARALD concerne les biblioth ques municipales BM et non les BU mais il nous a sembl qu elle pouvait parfaitement tre transpos e Certes il existe des diff rences entre les animations propos es par ces deux types de biblioth ques Les BM proposent des actions destin es au grand public et notamment aux enfants Les BU quant elles s adressent avant tout un public de sp cialistes tudiants ou enseignants chercheurs Les th matiques des animations sont donc diff rentes les BU choisissent le plus souvent des th mes en rapport avec les programmes universitaires ou avec l actualit On note alors plus de conf rences et de colloques en BU 1a o les BM multiplient les actions en direction des jeunes heures du con
29. des tudiants et de proposer des mesures susceptibles d encourager celle ci Cette mission ainsi que le rappellent G rard Briand et Patrick Jacques R tali a contribu poser le probl me et susciter l int r t du monde universitaire Constatant que les tudiants avaient une intimit de moins en moins grande avec le livre lisant plus pour leurs tudes mais moins pour leur plaisir ou leur culture les membres de cette commission ont notamment insist sur la n cessit de cr er des espaces de lecture non strictement professionnels Ces espaces souvent d nomm s salles de culture g n rale ou salles d actualit sont des 4 Si nous reparlions de pluridisciplinarit Le Monde 1979 cit par Guy Hazzan dans Les desseins anim s de Saint J r me Loc cit Science avec conscience Paris d du Seuil 1990 Cit par Beno t Lecoq dans L Action culturelle en biblioth que Op cit p 118 Alliages d cembre 2006 Cit par Jean P chenart Loc cit Les biblioth ques universitaires in L Action culturelle en biblioth que Op cit 7 Loc cit BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 21 lieux propices la mise en place de manifestations culturelles Ainsi Lyon 3 des expositions conf rences d bats et projections de films prennent r guli rement place dans la salle d actualit Mais la cr ation de ces fonds d actualit et de culture g n ra
30. du campus ce qui leur apporte beaucoup d avantages et peu d inconv nients L action culturelle permet avant tout une ouverture vers des partenaires ext rieurs vers la commune et vers de nouveaux publics Cette politique d ouverture assez r cente en BU montre elle aussi que les biblioth ques universitaires connaissent une volution dans laquelle l action culturelle s inscrit Celle ci tant par ailleurs assez r cente pour la plupart des BU le d veloppement de partenariats est tout nouveau et reste encore approfondir Avec la multiplication des initiatives culturelles et la d finition de strat gies ils sont n anmoins destin s voluer et la recherche de partenaires se structurer BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 49 III Vers de nouveaux modes de partenariats pistes et perspectives 1 ORGANISER LE BON DEROULEMENT D UN PARTENARIAT Face la diversification des partenariats il devient de plus en plus n cessaire de formaliser les diff rentes tapes Nous en avons d gag six qui ont toutes leur importance et ne doivent pas tre n glig es 1 1 La d finition d une strat gie culturelle Avant toute chose 1l importe pour la biblioth que d avoir d fini l avance ses objectifs et les grands axes de sa politique culturelle En effet pour savoir quel type de partenaire solliciter et quelles fins la BU doit avoir pr alablement d termin ce qu ell
31. e par les textes officiels Le service commun de la documentation a notamment pour fonctions de participer aux activit s d animation scientifique et technique de l tablissement d cret n 85 694 du 4 juillet 1985 sur les SCD article 1 Fort de cette incitation institutionnelle le SCD de l Universit de Provence souhaite inscrire sa mission culturelle dans les missions g n rales qui sont les siennes Le SCD proposera au public une offre de manifestations culturelles dont le contenu participe au m me titre que les collections de la mise en ceuvre de sa mission g n rale Ces manifestations culturelles devront plus particuli rement s articuler autour des concepts d encyclop disme d interdisciplinarit et de culture g n rale gt ce qui signifie veiller la curiosit mettre autant que possible les savoirs en dialogue favoriser au sein de l espace public un d bat d mocratique et civique questionner la modernit dans les domaines et disciplines du savoir avoir recours a toutes les formes toutes les sources et tous les supports du savoir afin de multiplier les points de vue et proposer au public des outils lui permettant de comprendre l actualit Ces manifestations culturelles s attacheront toujours mettre en valeur et souligner le lien avec les collections physiques et virtuelles imprim es et multim dia du Service commun de documentation ainsi qu avec
32. ensemble des d bats et des expositions De m me La Rochelle o Catherine Benguigui directrice de l Espace culture affirme qu elle travaille toujours main dans la main avec la BU r alisant avec elle les maquettes des expositions et accompagnant avec son aide les projets des tudiants Services culturels et BU se pr tent mutuellement des locaux les services culturels du Havre et de Paris 8 profitent par exemple des espaces d exposition de la BU mieux quip e qu eux Par ailleurs les 18 Entretiens t l phonique avec Jacques Lescuyer directeur de l Espace culture de Lille 1 le 23 octobre 2009 avec Catherine Benguigui directrice de l Espace culture de La Rochelle le 2 novembre 2009 avec Fany Declerck directrice du Toulouse Art Breaker Toulouse 1 le 9 d cembre 2009 et avec Marie Jos Merchez charg e de relations publiques au service culturel de Paris 8 le 16 d cembre 2009 19 Entretiens t l phoniques avec Elise Anicot le 16 octobre 2009 et avec Karine Montet le 21 octobre 2009 12 Entretien avec Rapha lle Bats le 22 octobre 2009 21 Entretien t l phonique avec Mathilde Poulain le 14 octobre 12 Page de pr sentation du service Action culturelle et artistique de Paris 8 http www univ paris8 fr article php3 id_article 190 Consult le 30 d cembre 2009 23 Page de pr sentation de l Espace culture de La Rochelle http www univ larochelle fr Espace Culture html Consult le 30 d cembr
33. et leurs espaces Pour ce faire la connexion avec des outils de communication tels le site Web le blog ou la liste de diffusion sera pr cieuse Les biblioth caires programmateurs analyseront les m dias les plus ad quats pour servir les contenus et la nature des documents susceptibles d tre pr sent s au public De m me en fonction du lieu tout type de manifestation culturelle ne pourra se tenir dans les m mes conditions ni avec les m mes m dias et ou supports e Saint Charles le SCD dispose d un Espace culturel sp cifique et d di permettant a priori tout type de manifestation e Chateau Gombert les locaux peuvent permettre la tenue de manifestations assez vari es sur un campus toutefois excentr e A Aix Schuman les espaces de la biblioth que sont actuellement insuffisants toute action devra par cons quent tre int gr e aux contraintes de fonctionnement du site e Sur les sites de l IUFM les biblioth ques participent a la politique culturelle mise en uvre par l IUFM d Aix Marseille en partenariat avec les institutions culturelles locales semble enfin important de r fl chir galement la constitution d une m moire de cette activit de production culturelle qu il s agisse de l activit ditoriale autour des manifestations ou de la collecte et de l organisation de la m moire photographique et ou num rique des manifestations Cette m moire pourra s int grer aux fonds des bibli
34. http www bnu fr BNU FR Activit C3 A9s Actualit C3 A9s Actus Ens Infinitum htm Consult le 23 d cembre 2009 187 http www bnu fr BNU FR A propos Nos partenaires Consult le 23 d cembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 propose une rubrique Anim tr s visible gauche de l cran qui se d compose en trois sous rubriques expositions rencontres et lectures Chacune d entre elles pr sente les animations en cours et venir avec le plus souvent une affiche et une courte pr sentation Ainsi la programmation appara t clairement De m me Toulouse 1 une rubrique Vie culturelle pr sente les actualit s culturelles et trois sous rubriques rappellent les animations pass es conf rences rencontres litt raires s minaires colloques et expositions Si clique par exemple sur conf rences rencontres litt raires la liste des th matiques annuelles depuis dix ans s affiche illustr es d une photographie ou d un dessin En cliquant sur ces th matiques s ouvre une nouvelle page pr sentant le th me du cycle de conf rences rencontres le programme d taill et les diff rents partenaires auxquels la BU a eu recours le tout tant souvent illustr de qui a servi de support de communication Cette pr sentation claire mettant en avant la coh rence des diff rentes animations permet de souligner le dynamisme de la biblioth que et de d
35. implication du service ou du charg de mission et un changement de statut modifiera les relations avec la biblioth que Ainsi Toulouse 1 l ancienne Mission culture est devenue l automne 2009 un v ritable centre culturel le Toulouse Art Breaker Par cons quent alors que la Mission culture se contentait de financer des projets ou des r ceptions pour la BU le centre culturel est maintenant en train de construire un authentique partenariat avec elle Ainsi des entretiens ont eu lieu entre Fany Declerck directrice du Toulouse Art Breaker et Marcel Marty directeur de la biblioth que universitaire de l Arsenal pour d finir une politique de coop ration autour d expositions et de conf rences Celles ci pourront tre propos es soit par la BU soit par le service culturel et avoir lieu dans l enceinte de la BU comme l universit 14 Entretien t l phonique avec Johann Berti le 3 novembre 2009 115 R seau cit dans le rapport d activit 2004 de la BU http flora univ cezanne fr pub_aix fr download BU Rapport annuel 2004 pdf Consult le 27 d cembre 2009 16 Cit dans la charte documentaire de la BU de La Rochelle http www univ larochelle fr IMG pdf Charte Documentaire pdf Consult le 27 d cembre 2009 17 Page de pr sentation du Toulouse Art Breaker http www univ tlsel fr 08198284 0 fiche __ pagelibre amp RH espace etudiant amp RF Cult Consult le 27 d cembre 2009 BRIET Anne
36. l association et par bouche oreille de nombreux tudiants peuvent ainsi tre tenus au courant des animations organis es Impliquer des tudiants ou des enseignants dans la conception d une manifestation constitue d s lors un gage de r ussite 2 3 S ins rer dans la vie locale L un des principaux buts de l action culturelle est de faire conna tre la BU en dehors du campus En effet selon l enqu te men e par la BPI en 1995 4 l une des finalit s des politiques culturelles en BM est d int grer la biblioth que dans la politique culturelle de la ville et de donner de la biblioth que une image de dynamisme Cette finalit est galement valable en BU puisque pour un nombre croissant de biblioth ques universitaires tre visible sur la sc ne locale appara t essentiel C est m me le principal but de l action culturelle affirme Mathilde Poulain au Havre Or les partenaires constituent un atout pr cieux pour y parvenir Travailler en partenariat est aujourd hui l unique fa on de participer au d veloppement de la vie locale crit ainsi Annie Aubert Le partenariat permet la biblioth que de se situer vis vis des autres quipements culturels de la commune rench rit Nadine Etcheto Tharel Ces deux affirmations concernent le partenariat en BM pour qui le rapport au territoire prend une importance bien plus grande que pour les BU mais la politique d ouverture de ces derni
37. la politique de d veloppement des collections et plus g n ralement la politique de l tablissement 22 Biblioth que interuniversitaire de lettres et sciences humaines 3 http www biu cujas univ paris1 fr Consult le 27 d cembre 2009 Biblioth que universitaire des langues et civilisations 35 http www2 bulac fr echanges documentaires partenaires Consult le 27 d cembre 2009 36 Biblioth que de documentation internationale contemporaine URL http www bdic fr index php option com_content amp view article amp id 129 amp Itemid 130 Consult le 27 d cembre 2009 3 Guide de la coop ration entre biblioth ques Op cit 5 Op cit 3 DINCLAUX Marie et VOSGIN Jean Pierre dir Partenariats et biblioth ques domaines culturel et international Op cit BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 constituent une donn e essentielle dans la construction d une telle action qu on ne peut donc pas laisser totalement dans l ombre m me si les professionnels insistent plus volontiers sur le r le des biblioth ques dans la mise en place des manifestations que sur celui des partenaires Aussi nous a t il sembl important de remettre les partenariats au centre des pr occupations pour montrer quel enjeu ils repr sentent pour la constitution d une v ritable action culturelle 2 LE DEVELOPPEMENT DE L ACTION CULTURELLE UNE VOLONTE DE L ETAT L tat a inscrit l action culturelle au c ur de
38. le 23 d cembre 2009 193 http www univ larochelle fr Agenda culturel html Consult le 23 d cembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 III Vers de nouveaux modes de partenariats pistes et perspectives Une autre mani re de mettre son action en valeur sur le web est de tenir un blog Ainsi les BU d Angers de Bretagne occidentale et de Reims tiennent un blog qui concerne l ensemble des actualit s de la biblioth que On peut par exemple acc der au blog d Angers le Bua bloc en cliquant sur l onglet blog depuis le site du SCD d Angers Le blog propose alors une liste de mots clefs parmi lesquels Galerie 5 Cette entr e recense l ensemble des billets se rapportant la galerie qui racontent au jour le jour le d roulement des vernissages le montage des expositions et pr sente les animations venir Le billet du 14 septembre 2009 annonce ainsi une prometteuse rentr e pour la Galerie 5 et en rappelle les objectifs enrichir un lieu de savoir et de culture votre BU d une nouvelle facette l art contemporain puis soutenir la cr ation artistique en proposant aux artistes un lieu et une aide logistique le public angevin tudiants ou non b n ficiant au final d une programmation clectique de qualit p7 De m me le Buboblog du SCD de Bretagne occidentale propose le mot clef exposition et Le Quotidien de Robert blog du
39. mise en place de diverses animations l exposition Goncourt en 2003 pour France Loisirs l exposition Pour une photographie engag e en 2006 pour Fujifilm et l exposition Michaux et Segalen en 1999 pour Generali Plusieurs raisons expliquent que tr s peu de biblioth ques en France aient recours au m c nat comme le r v lent nos entretiens Tout d abord les biblioth caires interrog s expliquent que la collaboration avec les entreprises n est pas dans la culture des biblioth ques fran aises C est ce qu affirment notamment Johann Berti Aix Marseille 1 et Fran ois F role Paris 8 Les biblioth caires ne pensent pas spontan ment faire appel aux entreprises peu sont ceux qui disent y avoir vraiment r fl chi Pour Elise Anicot Lille 2 comme pour Marcel Marty Toulouse 1 ce n est pas l ordre du jour L action culturelle est encore trop r cente en BU pour tre reconnue et pour que les biblioth caires se tournent vers des partenaires priv s explique Guy Hazzan Aix Marseille 3 De m me la Galerie 5 de la BU d Angers n a ouvert qu il y a deux ans et il est donc trop t t pour qu elle puisse int resser des m c nes affirme Lucie Plessis Dans quelques r ponses transpara t la crainte que la BU se compromette en s alliant des entreprises Rapha lle Bats Lyon 1 explique ainsi qu elle ne souhaite pas tablir de partenariats avec de grosses entreprises tr
40. nationale et universitaire de Strasbourg souligne quant lui qu il n existe jamais d osmose totale entre les partenaires chaque institution d fendant ses propres int r ts c est la mani re dont on g re les divergences qui permet un partenariat de fonctionner Tous les partenaires ne disposant pas des m mes moyens ce sont essentiellement les int r ts financiers qui peuvent constituer une source de friction La difficult se mettre d accord sur des projets d int r ts communs et accorder des cultures diff rentes se pose de fa on tout particuli rement aigu dans le cas o la biblioth que fait appel une entreprise priv e Dans le cas de la sponsorisation l entreprise poursuit un objectif qui n est pas le m me que celui de la BU se servant 51 Op cit 73 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 cc 48 II Diversit et probl matique du partenariat culturel en BU d une manifestation pour faire de la publicit aupr s des tudiants Dans le cas du m c nat au contraire l entreprise ne b n ficie d aucune contrepartie directe mais une crainte peut persister quant aux motivations de celle ci Se pose alors pour la biblioth que un probl me d thique et l obligation de d finir tr s clairement le projet avec le partenaire pour s accorder avec lui sur les objectifs et les moyens de les atteindre Se lier une entreprise priv e peut enfin c
41. ne sont d ailleurs pas les seules se passer du m c nat en dehors des tr s grands tablissements tels que la BnF ou la BNU de Strasbourg pratiquement aucune biblioth que fran aise n a eu recours des financements priv s On trouve quelques rares exemples en biblioth que municipale Ainsi l achat ou la conservation des fonds anciens tr s co teux est quelquefois l occasion de lancer un appel aux m c nes c est par exemple ce qu ont fait la BM de Grenoble pour l achat du journal de Stendhal en 2006 et la BM de Compi gne avec l op ration Adopter un livre visant rechercher des financements pour la restauration des fonds anciens De m me l universit Lyon 1 recherche actuellement des financements priv s pour ses collections patrimoniales 165 1 s agit des universit s d Aix Marseille 2 de Cergy Pontoise de Clermont Ferrand 1 de Corse de Limoges de Lyon 1 de Paris Est Marne la Vall e de Montpellier 1 de Mulhouse de Nancy 1 de Paris 5 de Paris 6 de Paris 7 de La Rochelle de Saint tienne de Strasbourg de Toulouse 1 et enfin l universit de technologie de Troyes 166 Les universit s d Aix Marseille 3 Besan on Bordeaux 1 Bordeaux 2 Brest Clermont Ferrand 2 Lille 2 Littoral C te d Opale Lyon 3 Metz Montpellier 2 Nice Paris 2 Paris 11 Paris 12 Toulouse 3 Tours Valenciennes et Versailles Saint Quentin en Y velines 197 http www lyon1fondation org news_de
42. pes en ce sens tandis qu Aix Marseille 1 la directrice du SCD d s son arriv e en 2007 a cr un groupe de travail transversal charg de d finir la politique culturelle du SCD et d tablir une programmation toff e Le deuxi me l ment d clencheur est la r novation d un b timent ou la construction d une nouvelle biblioth que o les manifestations culturelles pourront trouver une place Ainsi Aix Marseille 1 les r flexions de ce groupe transversal sont all es de pair avec la r novation des anciens locaux de la biblioth que d partementale des Bouches du Rh ne transform s en un espace de 200 m d di l action culturelle De m me au Havre en 2006 comme Paris 8 en 1998 c est l ouverture d une nouvelle biblioth que qui a constitu l l ment d clencheur Ce dernier l ment nous permet d tre optimiste quant l volution de l action culturelle en BU En effet si des locaux inappropri s sont un frein la mise en place de manifestations celles ci devraient se d velopper mesure que de nouvelles BU sont construites ou que les anciennes sont r nov es De nombreux exemples confirment cette hypoth se Ainsi le plateau Marie Curie la BU de sciences et techniques de Clermont Ferrand qui offre depuis la r ouverture de la BU en 1998 un espace de 400m d di la lecture de loisir et aux manifestations culturelles Ainsi galement la toute nouvelle salle d exposition la BU de Brest
43. res les conduit adopter une posture qui se rapproche de celle des BM En se faisant reconnaitre comme partenaire potentiel aupr s de diff rentes institutions locales la BU se positionne en tant qu acteur culturel ouvert sur le territoire Cette position est n anmoins difficile a justifier la BU paraissant moins l gitime pour proposer des expositions des projections de films ou des spectacles qu un mus e un cin ma ou un th atre Elle doit donc se faire reconnaitre comme acteur polyvalent ouvert diff rents types d actions et de partenariats animation a pour but d attirer un public de non lecteurs en d veloppant une politique de pr sence et d insertion dans la vie culturelle de la commune d implantation rappelle Guy Hazzan L universit et de ce fait sa biblioth que sont partie prenante d un tissu culturel dans lequel elles doivent s ins rer Personnellement je conteste le sch ma de la biblioth que universitaire ferm e sur elle m me ce Mont Saint Michel de la culture n oeuvrant et ne s ouvrant qu son seul public rench rit il C est pourquoi l un des objectifs affich s dans la charte culturelle du Havre est d ouvrir la biblioth que vers de nouveaux publics et plus g n ralement vers d autres territoires villes quipements culturels lyc es monde associatif Cette ouverture sur le territoire est plus ais e si le campus occupe une position centrale dans la ville la BU peut alo
44. se rapproche de l exposition virtuelle Aix Marseille 3 par exemple les expositions donnent syst matiquement lieu un catalogue Pour Guy Hazzan laisser une trace crite de l v nement est en effet tr s important A la BIU LSH de Lyon le catalogue est d clin sous forme virtuelle Ainsi pour l exposition Mexicana regard crois s sur l Ancien Mexique pr sent e la biblioth que d but 2009 le catalogue imprim en avril 2009 est t l chargeable en ligne En revanche sur le site de la BIU LSH de Lyon comme dans une grande partie des cas les rubriques d di es l action culturelle ne pr sentent que les manifestations pass es et en cours Rares sont les BU qui telles Lyon 192 ou La Rochelle pr sentent une programmation trimestrielle ou annuelle montrer que l on se projette en avant donne pourtant une meilleure image aux partenaires comme au public 188 http www bu u bordeaux1 fr site anima php Consult le 23 d cembre 2009 19 http www univ tlsel fr 46893461 0 fiche___ pagelibre amp RH FR 03 amp RF FR 05 06 Consult le 23 d cembre 2009 190 http portaildoc univ lvon1 fr 75100498 0 fiche___ pagelibre amp RH 1181648877293 Consult le 23 d cembre 2009 191 http biu ens lsh fr 23348145 0 fiche___ pagelibre amp RH BIUINTERNET090000 RF BIUINTERNET 080000 Consult le 23 d cembre 2009 192 http portaildoc univ lyon 1 fr 75057046 0 fiche___ pagelibre amp RH 1181648877293 Consult
45. six chartes documentaires dont nous avons parl en premi re partie qui abordent la question de l action culturelle deux y consacrent un paragraphe qui est ins r dans la partie concernant les partenaires de la BU les chartes des BU de La Rochelle et du Maine et une troisi me mentionne les liens privil gi s que la BU entretient avec le service des affaires culturelles la charte de la BU d Amiens Quant aux trois autres chartes celles de Toulouse 3 de la BIU LSH de Lyon et du Havre cette derni re abordant par ailleurs la question du partenariat dans sa charte culturelle elles ne mentionnent que trop rapidement la mission culturelle de la BU pour aborder cette question du partenariat 156 Loc cit p 20 57 Loc cit BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 52 III Vers de nouveaux modes de partenariats pistes et perspectives parties s accordent sur le but de l action Cette tape passe par la formulation d une question apparemment superflue et pourtant essentielle ainsi que le souligne Nadine Etcheto Tharel Qui fait quoi Cette question en cache bien d autres Qu est ce que la BU attend du partenaire Quelles prestations quel co t pour quel public selon quelle communication et quelles modalit s dans quels d lais En effet tous les l ments doivent tre abord s en amont pour viter toute pr cipitation de derni re minute et tout flottement au cours de la mani
46. terminer une strat gie culturelle sans se poser la question des partenariats potentiels sous peine que cette strat gie s essouffle rapidement et inversement on ne peut d velopper une v ritable politique de partenariat culturel si on ne r fl chit pas en amont ce que l on attend de ses partenaires 1 2 Le choix du partenaire Apr s avoir d termin les grands axes de l action culturelle dans laquelle les partenaires viendront s ins rer il appara t essentiel de bien tudier son environnement Dans Le partenariat mode d emploi 7 Claudie Tabet insiste ainsi sur la n cessit pour les deux partenaires de bien conna tre les forces moyens comp tences limites missions objectifs et priorit s de l autre partie Annie Aubert dans Pratiquer le partenariat pour participer la vie locale gt insiste aussi beaucoup sur ce point conseillant aux biblioth ques qui souhaitent monter un partenariat de faire avant tout une analyse de l existant pour d terminer quel partenaire correspond le mieux aux besoins et objectifs du projet Cette d marche s effectue lorsque la BU recherche un partenaire en vue d une action mais pour toutes les biblioth ques interrog es les sollicitations ont parfois lieu galement dans l autre sens le SCD peut tre contact e par un partenaire et dans ce cas elle devra tout particuli rement se renseigner sur celui ci afin de conna tre ses objectifs et motivations La bib
47. vari s la BU s ouvre sur les territoires vitant un repli pr judiciable sur le campus et s impose comme acteur culturel part enti re Ces partenaires sont probablement encore destin s se multiplier Il serait int ressant d ici quelques ann es d tudier l impact de la loi LRU plus long terme Nul ne peut encore savoir si les biblioth ques surmonteront leurs r ticences s associer des entreprises et accepteront de profiter de l opportunit que cette loi constitue Leur sort d pendra aussi de celui de l universit les BU pourraient profiter des partenariats d velopp s par cette derni re condition que celle ci int gre le SCD dans le cadre d un management de projet d cloisonn entre les services L autonomie et la r organisation de l universit ouvrent de nouvelles perspectives et les SCD vont devoir s imposer pour se faire une place dans cette nouvelle organisation Ils le pourront d autant mieux si leur action culturelle leur conf re la reconnaissance des diff rents services de l universit et de ses dirigeants Un autre facteur d volution dont l impact sera galement int ressant mesurer dans quelques ann es est constitu par les travaux de la commission Culture et Universit Le rapport de celle ci qui sera publi d but 2010 tiendra t il vraiment compte des BU Quelles seront ses propositions et surtout ses cons quences Cette commission constitue une chanc
48. 0 France disponible en ligne http creativecommons org licenses by nc nd 2 0 fr ou par courrier postal Creative Commons 171 Second Street Suite 300 San Francisco California 94105 USA http fr creativecommons org contrats htm BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 Table des mati res INTRODUCTION vaves 9 I L ACTION CULTURELLE EN BU DES PRATIQUES DISPARATES 13 DEFINITIONS ET CONTEXTE iiosics cncicssaines cavceocdccuseodstexdesneesieddeincas cussenddoncsinnesioddsiocadeeeuooest s 13 1 1 L action 13 1 2 Le p rtenaridt scoxckcestavcde xarcsstanseaestscsesesSan nen sia esetapesanatasdsagucashenseenstesaeenstanene ah 16 E 16 Une pratique en d veloppement nine 18 2 LE DEVELOPPEMENT DE ACTION CULTURELLE UNE VOLONTE DE L TAT 20 2 1 Le constat 20 2 2 MOIS peu de Moyens 22 3 LA DANSEUSE DE QUELQUE CONSERVATEUR EN MAL D OCCUPATIONS 26 3 1 Le retard par rapport aux biblioth ques 26 3 2 Mais des volutions en 29 IL DIVERSITE ET PROBLEMATIQUE DU PARTENARIAT CULTUREL EN BU stds ald EEE ss sud dit s
49. 0usagers 20bilan 20mars 202 007 pdf Consult le 26 octobre 2009 PECHENART Jean Compte rendu du sondage ADBU Action culturelle en BU en ligne 30 avril 2007 24 p http www adbu fr article php3 id_article 331 Consult le 21 juillet 2009 Conf rence Public libraries as impartial spaces in the 21th century possible plausible desirable Conf rence coutable en ligne suivante http www slideshare net libraryofdigress public libraries as impartial spaces in the 2 1st century ifla 2009 Consult le 21 d cembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 71 Rapports d activit Rapport d activit du SCD de Saint Quentin en Yvelines 2007 http www 2 uvsq fr 28711839 0 fiche___ pagelibre amp RH 1176794637756 RF 117679 4708563 Consult le 20 novembre 2009 Rapport d activit du SCD d Aix Marseille 3 2004 http flora univ cezanne fr pub_aix fr download BU Rapport annuel 2004 pdf Consult le 20 novembre 2009 Chartes documentaires BIU LSH de Lyon http biu ens Ish fr 9204545 1 0 fiche pagelibre amp RH BIUINTERNET 080000 amp RF BIUINTERNET 080105 Consult le 15 octobre 2009 SCD de La Rochelle http www univ larochelle fr IMG pdf Charte_Documentaire pdf Consult le 15 octobre 2009 SCD du Mans http scd univ lemans fr information i page htm Consult le 15 octobre 2009 SCD du Littoral C te d Opale http
50. 1 Il est logique que les services culturels disposent de plus de moyens consacrer l action culturelle que les BU tant donn qu ils lui sont enti rement d di s sauf dans les 15 de cas o le service a par ailleurs une autre mission Les BU peuvent donc voir en ces services des partenaires de premier ordre b n ficiant de ressources qu ils sont pr ts mettre disposition de la biblioth que En effet pratiquement toutes les BU interrog es collaborent avec le service culturel de leur universit soulignant qu il constitue un partenaire privil gi La r ciproque est d ailleurs vraie lorsque la biblioth que se montre dynamique dans le domaine culturel association peut tre de plusieurs ordres Tout d abord le service culturel peut financer certains projets de la BU comme c est le cas Lille 2 ou La Rochelle Des efforts de coordination entre les activit s de chacun sont presque toujours r alis s A Lyon 1 par exemple la BU et le service culturel s informent tr s t t de leur programme respectif et font en sorte que leurs expositions n aient pas lieu en m me temps Au Havre la BU a choisi de ne pas mettre en place d ateliers puisque c est la principale activit propos e par le service culturel Dans une grande partie des cas cette collaboration va jusqu l organisation conjointe d animations Ainsi la BU et le service culturel de Paris 8127 organisent r guli rement
51. 66545 0 fiche___ pagelibre amp RH BIUINTERNET amp RF BIUINTERNET09000 0 Consult le 3 septembre 2009 SCD du Havre http ship univ lehavre fr uPortal Initialize uP_reload_layout true amp uP_tparam props Consult le 3 septembre 2009 SCD d Angers http bu univ angers fr Consult le 3 septembre 2009 BNU de Strasbourg http www bnu fr BNU FR Consult le 3 septembre 2009 Service culturel de Toulouse 1 Toulouse Art Breaker http www univ tlse1 fr 08198284 0 fiche___ pagelibre amp RH espace etudiant amp RF Cult Consult le 27 d cembre 2009 Service Action culturelle et artistique de Paris 8 http www univ paris8 fr article php3 id_article 190 Consult le 30 d cembre 2009 Service culturel de La Rochelle http www univ larochelle fr Espace Culture html Consult le 30 d cembre 2009 Service culturel de Lille 1 http www univ lillel fr laculture Espace_Culture Consult le 27 d cembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 74 cc gt gt gt Table des annexes NNEXE 2 GRILLE D ENTRETIEN NNEXE 3 EXEMPLE DE CHARTE 2 7 NNEXE 1 LISTE DES PERSONNES 75 Annexe 1 Liste des personnes interrog es Biblioth ques universitaires Elise Anicot biblioth caire adjointe sp cialis e charg e des p riodiques des DVD et de l action culturelle au SCD de Lille 2
52. 84246 005 7 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 cc 70 CABANNES Viviane et POULAIN Martine dir L action culturelle en biblioth que Paris Editions du Cercle de la librairie 1998 214 p ISBN 978 2 7654 0958 8 DINCLAUX Marie et VOSGIN Jean Pierre dir Partenariats et biblioth ques domaines culturel et international Bordeaux Presses universitaires de Bordeaux 1998 120 p ISBN 2 911185 03 x HUCHET Bernard et PAYEN Emmanuelle dir L action culturelle en biblioth que Nouv d Paris Editions du Cercle de la Librairie 2008 319 p ISBN 978 2 7654 0958 8 SANZ Pascal dir Guide de la coop ration entre biblioth ques Paris Editions du cercle de la librairie 2008 315 p ISBN 978 2 7654 0952 6 URFALINO Philippe L invention de la politique culturelle Paris Hachette 2004 427p Enqu tes AGENCE RHONE ALPES POUR LE LIVRE ET LA DOCUMENTATION ARALD DIRECTION REGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES DRAC et al tude r dig e par Bertrand CALENGE avec la collaboration de Marine MANOHA Les Biblioth ques municipales en Rh ne Alpes des acteurs culturels au service de la population Annecy ARALD 2006 MV2 CONSEIL et UNIVERSIT PARIS 8 VINCENNES SAINT DENIS Enqu te aupr s des usagers de la biblioth que universitaire de Paris 8 Pratiques opinions et satisfaction en ligne D cembre 2006 57 p http www bu univparis8 fr web actualites Enquete 2
53. 9 171 http www bnf fr pages mecenat mecenes htm Consult le 21 d cembre 2009 172 http portaildoc univ lyon1 fr 75057046 0 fiche___ pagelibre amp RH 1181648877293 Consult le 30 d cembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 58 III Vers de nouveaux modes de partenariats pistes et perspectives proc dures pour s associer une entreprise sont lourdes En effet cela n cessite de faire intervenir l universit et donc de parvenir sensibiliser cette derni re Faire appel la fondation de l universit ne semble pas vraiment envisageable dans un premier temps la BU n est pas sa priorit assure Karine Montet La Rochelle Se dessine en filigrane une derni re raison que les biblioth caires n avouent qu demi mot les BU ne sont pas assez visibles pour attirer des m c nes C est pourquoi de nombreux biblioth caires se d couragent avant m me d essayer persuad s qu ils n ont aucune chance de convaincre une entreprise Toutefois la plupart des biblioth caires interrog s ne se montrent pas ferm s la question Ainsi Aix Marseille 1 le groupe de travail sur l action culturelle n y a pas encore r fl chi mais Johann Berti pense que faire appel des partenaires priv s pourrait tre envisageable La BIU LSH de Lyon quant elle a d j commenc y songer m me si rien de concret n est encore ressorti de ces r flexions Marianne Pern
54. 9179 Christine Rooney Browne pr sente ainsi l exp rience des biblioth ques britanniques Elle explique que face aux r ductions de budget dus la r cession les BU de Grande Bretagne recherchent de nouvelles sources de revenus parmi lesquels le recours des sponsors Notamment Christine Rooney Browne prend l exemple des festivals du livre organis s par des biblioth ques et explique que ceux ci ont pris de l importance et ont gagn en qualit gr ce leur sponsorisation par des partenaires priv s In recent years public library book festivals have gotten bigger and better thanks in part to funding and support from external partners which have in many cases secured their future Sponsorship of book festivals has been an area of considerable growth within the library sector 77 Elle cite ainsi les exemples du Library of Congress National Book Festival qui se tient Washington et est sponsoris par les entreprises Target et AT amp T et le Aye Write Book Festival Glasgow sponsoris par la banque Bank of Scotland A d faut de m c nes d sint ress s le recours des sponsors peut donc tre une alternative pour les BU fran aises condition de bien en mesurer les cons quences 3 DEVELOPPER ET FEDERER LES PARTENARIATS Que les partenaires soient priv s ou publics qu il s agisse de services de l universit d associations ou d institutions culturelles le plus difficile est d tablir un contact av
55. Aix en Provence ainsi qu avec la BDP des Bouches du Rh ne 93 http bmiu univ bpclermont fr Consult le 31 d cembre 2009 2 Entretien t l phonique avec Elise Anicot le 16 octobre 2009 55 Entretien avec Rapha lle Bats le 22 octobre 2009 26 Entretien t l phonique avec Mathilde Poulain le 14 octobre 2009 27 Biblioth ques d partementales de pr t 28 Entretien avec Marianne Pernoo le 19 octobre 2009 Entretien t l phonique avec Johann Berti le 3 novembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 36 II Diversit et probl matique du partenariat culturel en BU Mais beaucoup d autres institutions sont galement sollicit es Parmi les tablissements culturels on trouve notamment des th tres ainsi que plus rarement des mus es des cin mas ou des centres d archives A la BU d vry le th tre de l Agora sc ne nationale d Evry et de l Essonne r alise ainsi r guli rement des spectacles 0 tandis que la BU de Lyon 1 fait souvent appel au mus e d anatomie et au mus e d histoire de la m decine et que la BU de Paris 8 dans le cadre du Mois du film documentaire propose chaque ann e une s lection de documentaires diffus s au cin ma d art et d essai L cran Saint Denis Les BU peuvent galement faire appel des institutions culturelles diverses telles que la Maison de Banlieue et d Architecture r guli rement partenaire de la BU d vr la Mais
56. CONTEXTE La d finition des principaux termes du sujet s av re d licate et il est n cessaire de commencer par en pr ciser les contours 1 1 L action culturelle La question de l action culturelle en biblioth que est relativement r cente En effet si l on note quelques exp rimentations dans les ann es 1930 avec notamment l Heure du conte la biblioth que de l Heure Joyeuse il faut attendre les ann es 1960 pour que les animations se d veloppent v ritablement en biblioth que publique sous l influence des biblioth caires am ricains et dans le contexte de la politique de d mocratisation culturelle lanc e par Andr Malraux Dans les ann es 1980 la pression des lus locaux en faveur de l action culturelle qui donne une image dynamique des services municipaux et d partementaux favorise la g n ralisation de ces manifestations culturelles Pour les biblioth ques universitaires cette pr occupation est plus tardive En effet les premi res animations en BU remontent au milieu des ann es 1980 avec l exp rience pionni re de la BIU d Aix Marseille Une douzaine d ann es plus tard Beno t Lecoq notait pourtant que la situation n avait gu re volu depuis et qu l exception de quelques glorieuses exp riences c est bien plut t d inaction culturelle qu il faudrait parler propos des biblioth ques des universit s La raret des manifestations culturelles en BU explique que tr s peu de professionnels se s
57. Dipl me de conservateur de biblioth que Les partenariats dans le cadre de l action culturelle en biblioth que universitaire enjeux et sp cificit s M moire d tude janvier 2010 Anne Laure Briet Sous la direction d Emilie Bettega Responsable des services aux publics au SCD de Paris Est Marne la Vall e _ cole nationale sup rieure des sciences de l information et des biblioth ques S S Remerciements Je tiens tout d abord remercier chaleureusement ma directrice de m moire Emilie Bettega pour son implication et ses conseils avis s Je remercie ensuite toutes les personnes qui ont accept de m accorder un peu de leur temps Elise Anicot Isabelle Basti Rapha lle Bats Catherine Benguigui Johann Berti Laurence Bourget Messin Fany Declerck Isabelle Dimondo Fran ois F role Guy Hazzan Jacques Lescuyer Marcel Marty Marie Jos Merchez Karine Montet Marianne Pernoo David Georges Picard Lucie Plessis et Mathilde Poulain Merci galement tous ceux qui ont pris le temps de r pondre quelques questions plus pr cises par mail ou par t l phone Enfin un grand merci mes deux relecteurs qui se reconnaitront BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 R sum L action culturelle longtemps n glig e en biblioth que universitaire commence y prendre de l ampleur Depuis quelques ann es les initiatives se multiplient tandis que de
58. Villeurbanne ENSSIB 2009 72 p MARTIN Isabelle Le d veloppement de l action culturelle au CADIST des sciences de la terre de la biblioth que interuniversitaire scientifique Jussieu Projet professionnel personnel de biblioth caire gestion de projet Villeurbanne ENSSIB 2002 47 p MOKRANE Mehdi Partenariat et coop ration dans le domaine de l action culturelle l exemple du r seau des Biblioth ques Municipales de Grenoble M moire d tudes dipl me de conservateur des biblioth ques Villeurbanne ENSSIB 2007 106 p THIRIET Mathilde La formalisation de l action culturelle r flexion partir de l exemple de la M diath que de l agglom ration troyenne M moire d tude dipl me de conservateur des biblioth ques Villeurbanne ENSSIB 2004 72 p Monographies Animation et biblioth ques Journ es d tude organis es par l cole Nationale Sup rieure des Biblioth ques Villeurbanne Presses de l ENSB 1985 ISBN 2 85 037 020 6 78 p AROT Dominique Les Partenariats des biblioth ques Villeurbanne Presses de VENSSIB 2002 366 ISBN 2 910227 47 2 BIBLIOTH QUE PUBLIQUE D INFORMATION diteur scientifique Animation et biblioth que hasards ou n cessit synth se du colloque organis par la Biblioth que publique d information au Centre Georges Pompidou les 3 et 4 avril 1995 Paris Biblioth que publique d information Centre Georges Pompidou 1996 125 p ISBN 2
59. a BU Mais de mani re g n rale une biblioth que ne fait pas appel des partenaires si le projet n est pas un tant soit peu ambitieux et des co ts sont d s lors pr voir 3 2 Des int r ts possiblement divergents Les biblioth caires interrog s citent peu d exemples de probl mes rencontr s lors de la constitution d un partenariat N anmoins il faut noter le risque que des int r ts divergents am nent chaque partie poursuivre des objectifs incompatibles Ainsi Fran ois F role charg de l action culturelle la BU de Paris 8 raconte une exp rience de partenariat qui n a pas abouti avec le d partement cin ma de l universit ce dernier souhaitait mettre en place une conf rence dans le cadre d un cours l o la BU voulait une conf rence o les tudiants se rendraient librement dans le cadre de leurs loisirs Et Lyon 1 Rapha lle Bats doit quelquefois rappeler aux partenaires de la BU que l axe directeur est l animation scientifique ce qu ils ont vite tendance oublier Il s agit l de petits probl mes de cadrage mais le risque devient bien plus important d s lors que des enjeux politiques ou financiers entrent en ligne de compte En effet Marianne Pernoo la BIU LSH de Lyon signale que les partenaires peuvent appartenir des r seaux qu on ma trise mal et qu il faut parfois tenir compte de zones d influence et de susceptibilit s David Georges Picard la Biblioth que
60. a direction de Pascal Sanz Paris Editions du cercle de la librairie 2008 p 178 Pour une politique culturelle en biblioth que in L Action culturelle en biblioth que sous la direction de Viviane Cabannes et Martine Poulain Paris ditions du cercle de la librairie 1998 214 p ISBN 978 2 7654 0958 8 p 19 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 Cette d finition a des implications dont il faut tenir compte En effet l action culturelle suppose une programmation ambitieuse ce qui implique de faire appel des acteurs ext rieurs C est pourquoi Nadine Etcheto Tharel souligne que l action culturelle recouvre une logique de partenariat Par partenariat il faut entendre un syst me associant deux ou plusieurs acteurs dans la r alisation d un projet Nous verrons plus tard les diverses r alit s que peut recouvrir cette d finition Le partenariat est donc un enjeu majeur pour la constitution d une action culturelle digne de ce nom Or si la mission culturelle des biblioth ques publiques est reconnue depuis les ann es 1960 la question est nettement moins vidente en biblioth que universitaire Les animations ne s y sont d velopp es qu partir du milieu des ann es 1980 port es par quelques biblioth ques pilotes et n ont commenc se g n raliser qu une vingtaine d ann es plus tard Quant aux tablissements qui ont mis en place une v ritable politique culturelle ils sont encore tr s peu
61. a vie locale Bulletin des Biblioth ques de France 2000 n 5 p 86 88 BRIAND G rard et RETALI Patrick J acques Animation autour du livre l Universit Bulletin des biblioth ques de France 1997 t 42 n 1 p 54 58 DAMIEN Robert Quel sens pour l action culturelle en biblioth que en ligne Journ es d tude de l ADBDP Association des Directeurs de Biblioth ques D partementales de Pr t Agen 12 13 et 14 novembre 2002 Organisateur Didier Guilbaud Indre et Loire Publi le 15 ao t 2005 URL http www adbdp asso fr Quel sens pour l action culturelle Consult le 21 juillet 2009 DOURY BONNET Juliette L action culturelle en biblioth que Bulletin des Biblioth ques de France 2006 t 51 n 1 p 96 97 DUJARDIN Brigitte et JULIEN Madeleine Biblioth que universitaire biblioth que publique La biblioth que de l Universit de Paris 8 Bulletin des Biblioth ques de France 2000 t 45 n 5 p 66 70 HAZZAN Guy Haute curiosit et lectures infinies culture g n rale et biblioth ques universitaires Bulletin des Biblioth ques de France 2004 t 49 n 1 p 56 61 HAZZAN Guy Les desseins anim s de Saint J r me La politique d animation la section sciences de la BIU d Aix Marseille Bulletin des Biblioth ques de France 1985 t 30 n 5 p 402 406 LIEBER Claudine Aventuri res ou pionni res Les biblioth ques conjuguant lecture publique et lecture universi
62. aduit aussi parfois une volont revendiqu e de faire beaucoup avec peu de moyens Ainsi Karine BU de La Rochelle et Rapha lle Bats BU de Lyon 1 ont toutes deux indiqu qu elles essayaient de d penser le moins possible en ayant souvent recours a des b n voles locaux pour montrer qu il n tait pas n cessaire d avoir beaucoup d argent pour mener une action culturelle dynamique Elles ont toutes deux signal que c tait une volont de leur part et qu elles pourraient demander plus si elles le souhaitaient Toutefois dans la grande majorit des cas les biblioth caires interrog s se sont plaint de la faiblesse des budgets qui les contraint dans leur recherche de partenaires et les oblige renoncer certaines manifestations trop co teuses Les BU ne sont pas mieux loties en ce qui concerne le personnel d volu aux manifestations culturelles En effet les services sp cifiquement d di s celles ci sont rares et l action culturelle n est souvent que l une des missions d un biblioth caire par ailleurs charg des services au public ou de la communication parfois d acquisitions Ce biblioth caire le plus souvent un conservateur mais aussi quelquefois un biblioth caire adjoint sp cialis BU de Lille 2 ou un contractuel BU d Angers ne consacre donc qu une partie de son temps entre un quart et la moiti l action culturelle Toutefois il est g n ralement second par une deux autres personnes qui s oc
63. ang res la culture Elle craint qu une telle d marche l entra ne dans une spirale la poussant d penser toujours plus d argent alors que selon elle il n est pas n cessaire de d penser beaucoup pour r aliser des animations de qualit C est ce qu elle essaye de prouver en mettant en place une programmation riche et vari e avec un budget de 7000 euros par an communication comprise expositions de peinture ou de dessin conf rences d bats lectures spectacles de danse ou encore projections de films Johann Berti Aix Marseille 1 souligne quant lui que si par la suite il d cide de faire appel des m c nes il lui faudra rester prudent et bien d limiter les contours et les objectifs du partenariat De m me Karine Montet La Rochelle estime que les entreprises peuvent donner un coup de pouce l action culturelle mais que l animation ne doit pas tre assujettie de tels partenariats Elle insiste aussi sur la n cessit de bien choisir l entreprise partenaire pour s assurer que celle ci n interf rera pas dans les choix de la biblioth que D autres difficult s sont mentionn es rechercher des m c nes demande norm ment de temps explique Fran ois F role Paris 8 sans un solide r seau les chances de succ s sont minces affirme Mathilde Poulain Le Havre qui fait par ailleurs remarquer que les 170 http www bnf fr pages mecenat accueil htm Consult le 21 d cembre 200
64. animations Pour ces auteurs la BU doit avant tout tre un espace de convivialit un lieu de solidarit L exemple de Paris 8 peut tre g n ralis et la plupart des BU sont maintenant accessibles au grand public En 1985 Guy Hazzan soulignait d j les rapports entre les BU et BM Il me semble que la dichotomie traditionnelle BM lecture publique BU lecture universitaire produit des effets pervers car nos publics sont partiellement les m mes Je n entends aucunement par l revendiquer la responsabilit de lecture publique pour les biblioth ques universitaires mais il me semble qu il y a des solutions de compl mentarit tudier En 1998 l une des recommandations du rapport Lachenaud tait d ailleurs d ouvrir les biblioth ques universitaires un public 86 http bu univ angers fr expos rubriques accueil php Consult le 27 d cembre 2009 8 Biblioth que universitaire biblioth que publique La biblioth que de l Universit de Paris 8 Bulletin des Biblioth ques de France 2000 t 45 n 5 p 66 70 88 Les desseins anim s de Saint J r me Loc cit BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 32 I L action culturelle en BU des pratiques disparates autre qu universitaire Par ailleurs les universit s du temps libre accueillent un public extra universitaire que les BU ont galement pour mission de recevoir Tous les biblioth caires inter
65. arseille autres biblioth ques universitaires ou municipales d Aix Marseille autres tablissements culturels et scientifiques d Aix Marseille ou d ailleurs associations bas es sur Aix et Marseille etc serait notamment souhaitable d envisager coproduction de manifestations de d velopper la location d expositions itin rantes etc Modalit s de programmation Place sera faite de multiples supports pour exercer cette action culturelle au sein des biblioth ques de l Universit de Provence expositions physiques et ou virtuelles et visites d expositions conf rences d bats colloques projections de films et de documentaires lectures rencontres d auteurs ateliers spectacles et performances Ces supports multiples pourront s envisager de facon ponctuelle ou par cycles de fa on connect e ou d connect e avec les programmes territoriaux Marseille 2013 nationaux Lire en F te F te de la Science etc ou internationaux SCDUP Charte de l action culturelle Valid e par le Conseil de la Documentation du 08 07 09 2 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 82 C ND A c t de ces actions culturelles v nementielles et clairement labellis es les biblioth ques devront galement chercher animer toute l ann e par des pr sentations plus modestes de livres ou d autres collections en lien avec l actualit locale nationale ou internationale leurs locaux
66. artenariat De nombreux l ments peuvent entrer en ligne de compte une communication insuffisante autour de l v nement une date fix e au mauvais moment un th me qui ne rencontre pas l int r t du public L valuation est alors n cessaire pour d terminer pourquoi la manifestation n a pas t couronn e de succ s et emp cher que cela ne se reproduise mais ce n est pas forc ment le partenariat qu il faut remettre en question 1 6 Assurer la p rennit d un partenariat Lorsque le partenariat s est av r satisfaisant pour les deux parties 1l importe de garder le contact pour maintenir des liens sur la dur e En effet un partenariat durable est plus confortable et plus s r qu un partenariat ponctuel m me si les deux doivent tre compl mentaires Un bon moyen de garantir la p rennit d un partenariat est d tablir une convention dans laquelle les deux parties s engagent sur la dur e nous l avons vu avec l exemple du partenariat entre la BU de Toulouse et la Maison des crivains type de convention implique des obligations pour chacune des parties ce qui peut constituer un avantage mais aussi une contrainte Dans le cas de partenariats plus ponctuels il est utile de dresser une liste de contacts que l on pourra utiliser en fonction des besoins et que l on transmettra son successeur en cas de d part C est par exemple ce qu ont fait Karine Montet La Rochelle et Rapha lle B
67. ats Lyon 1 En effet si au Havre Mathilde Poulain affirme croiser r guli rement ses partenaires et n avoir aucun mal maintenir le contact dans de plus grandes villes les liens sont vite rompus et d pendent beaucoup des personnes en poste Evry Isabelle Basti affirme ainsi organiser des rencontres r guli res avec les principaux partenaires de la BU pour que chacun se tienne au courant des activit s des autres Il ne suffit donc pas d avoir lanc un partenariat encore faut 1l le pr server sur la dur e 2 PROFITER DES OPPORTUNITES OFFERTES PAR LA LOI LRU Depuis 2007 la loi relative aux libert s et responsabilit s des universit s loi LRU encourage les universit s tablir des partenariats avec des entreprises priv es Cette ouverture vers le monde du priv constitue une opportunit pour les BU qui n ont pas l habitude de faire appel ce type de partenaires 2 1 Les dispositifs de la loi et son tat de mise en uvre actuelle La loi du 10 ao t 2007 relative aux libert s et responsabilit s des universit s dite loi LRU ou loi P cresse du nom de la ministre de l Enseignement sup rieur et de la recherche pr voit que d ici 2013 toutes les universit s fran aises acc deront l autonomie budg taire Elles pourront galement g rer leurs ressources humaines et leurs biens immobiliers dont elles pourront d sormais tre propri taires Cette loi s inscrit dans un contexte particuli
68. blio univ evry fr index php id 12 2 Consult le 27 d cembre 2009 10 Exemple cit dans Arabesques Op cit p 11 Ml Entretien t l phonique avec Guy Hazzan le 27 octobre 2009 12 Entretien t l phonique avec Isabelle Basti le 14 octobre 2009 13 BARDEAUX Carine Op cit BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 II Diversit et probl matique du partenariat culturel en BU part de la r gion Provence Alpes C te d Azur et de la D l gation r gionale la recherche et la technologie Six groupes de partenaires culturels ont donc t identifi s l universit au sens large les institutions culturelles commencer par les autres biblioth ques les tablissements d enseignement les associations le secteur du livre et les administrations Il arrive quelquefois que des r seaux soient cr s englobant des partenaires issus de ces divers groupes Ainsi le r seau RAUC R seau d Action universitaire pour la culture cr en 2004 a r uni la BU d Aix Marseille 3 la mission culture de l universit l IUT de la facult des sciences et techniques ainsi que le service culturel du De m me La Rochelle le r seau ARCADD Association Rochelaise pour la Coop ration l Animation et la Diffusion Documentaire longtemps en sommeil pr pare cette ann e une grande exposition comprend la BU l UFR de lettres langues et art la m diath que les archives et l
69. blogspot com Consult le 20 d cembre 2009 198 Remarque d Emilie Bettega responsable des services aux publics au SCD de Paris Est Marne la Vall e 199 http www univ larochelle fr Bibliotheque html Consult le 30 d cembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 pauvre en l ments visuels mais la BU a quand m me r ussi mettre en avant son action Ces diff rents exemples montrent qu il existe plusieurs formes de valorisation qui se compl tent et ne se substituent pas Plus la biblioth que fera d effort pour mettre son action en valeur plus elle donnera une image dynamique qui rejaillira sur fr quentation et sa reconnaissance par les autres institutions locales Or les partenaires auront plus facilement tendance s associer une biblioth que active de m me que les partenaires priv s seront plus tent s d investir dans une BU qui propose de nombreux projets et rallie un public nombreux Mettre en valeur son action est donc presque aussi important que de r aliser des animations BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 66 Conclusion Les biblioth ques universitaires ont r cemment pris conscience des enjeux de l action culturelle une volution est en cours mais elle prendra sans doute du temps Le recours au partenariat s av re un atout indispensable pour le d veloppement de cette action En faisant appel des partenaires
70. brique sp cifique accessible depuis la page d accueil de la BU mais aussi depuis celle de l universit a t cr e pour cet espace d nomm Galerie 5 Celui ci a rencontr un vif succ s aussi bien aupr s des tudiants que de l ensemble des habitants d Angers Selon la personne qui en est charg e cette galerie contribue beaucoup l ouverture de la BU sur la ville et son rayonnement Ce d veloppement r cent de l action culturelle en BU t moigne d une volution des mentalit s dans le monde des BU Les manifestations n y sont plus consid r es comme inutiles tandis que de plus en plus de BU commencent se tourner vers le mod le des biblioth ques publiques Dans un article du Bulletin des Biblioth ques de France datant de 20007 Brigitte Dujardin et Madeleine Jullien d crivaient le fonctionnement de la toute nouvelle BU de Paris 8 biblioth que universitaire mais aussi biblioth que publique puisqu elle est ouverte au grand public En effet au moment de la construction du nouveau b timent inaugur en 1998 et financ en partie par le conseil g n ral de Seine Saint Denis les missions de cette biblioth que ont t repens es pour prendre en compte non seulement l environnement universitaire mais aussi la ville S ouvrant ainsi de nouveaux publics la biblioth que a mis en place de nouveaux services destin s attirer des usagers ext rieurs l universit salle de formation salle informatique mais aussi
71. c la Mairie la direction de l cologie et des Espaces verts de la ville de Marseille celle des Jardins botaniques de Marseille et la biblioth que municipale l exposition Les botanistes Marseille et en Provence pr sent e au Palais de la Bourse de Marseille Plus r cemment la BU d vry a sign un accord avec la mairie pour recevoir un spectacle dans l enceinte de la biblioth que Les directions r gionales des affaires culturelles DRAC sont galement susceptibles de jouer un r le puisqu elles peuvent fournir une aide financi re sur pr sentation d un projet Ainsi comme l explique Carine Bardeaux dans son m moire sur l action culturelle l universit de Reims la DRAC a financ les Jeudis de la Science au SCD de Reims sur pr sentation d un programme complet chiffr La DRAC dans le cadre de manifestations nationales peut galement apporter une aide la constitution des dossiers donner des conseils sur l laboration de manifestations et fournir une liste d acteurs culturels aid s ou reconnus par le minist re de la Culture Les agences r gionales pour le livre et notamment la plus importante de toutes l ARALD en Rh ne Alpes peuvent jouer un r le assez similaire Pour obtenir des financements sur pr sentation d un projet culturel les BU peuvent aussi se tourner vers les d partements ou les r gions comme l a fait la BU d Aix Marseille 1 qui a obtenu des cr dits de la 109 http www bi
72. cas pour la BU de Nouvelle Cal donie dont la rubrique expositions action culturelle ne comprend que quelques lignes tr s vagues sur la mission culturelle de la BU BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 27 Il ressort de notre enqu te que 75 des BU et BIU r alisent des animations Toutefois ce chiffre doit tre relativis puisqu il int gre des BU dont l activit culturelle est minimale Par exemple au SCD de Paris 10 le hall d expositions est souvent vide et la p rennit du cin club n est pas assur e tandis qu la BU d Aix Marseille 2 ne sont organis es qu une trois expositions par an En revanche certaines BU dont les animations sont vraiment tr s rares n ont pas t comptabilis es par exemple le SICD de Toulouse qui r alise une exposition tous les deux ans ou le SCD de Paris Est Marne la Vall e qui r utilise chaque ann e la m me exposition sur les math matiques On remarque d ailleurs que parmi les BU qui r alisent tr s peu d animations c est presque toujours la formule des expositions qui est choisie probablement parce qu elles prennent peu de place et durent plus longtemps Dans de nombreux cas la BU se contente d ailleurs de recevoir des expositions r alis es par des tudiants En 1998 Benoit soulignait d j qu elles constituaient la forme d animation la plus appr ci e des BU et bien souvent la seule En effet quasiment toutes les BU qui r alisent des anima
73. cemment d couvert l existence de la BU gr ce son activit culturelle ce qui a men un partenariat avec la ville Pour Karine Montet La Rochelle s associer des partenaires est une question de survie quand on est une petite biblioth que on ne peut rester enferm sur soi m me avec ses petits moyens sous peine d tre invisible faut toutefois faire attention quilibrer le partenariat pr cise Marianne Pernoo la BIU LSH de Lyon dans un souci de pleine visibilit de chaque tablissement m me entre partenaires de tailles diff rentes Si le partenaire dispose d une grosse quipe et de moyens de communication performants la BU risque de ne plus exister par rapport lui On touche l aux contraintes et aux risques du partenariat qu il ne faut pas n gliger 3 LES CONTRAINTES DU PARTENARIAT Les contraintes sont peu nombreuses au regard des avantages que procure le recours des partenaires N anmoins 1l faut signaler que monter un partenariat n cessite d y consacrer un minimum de moyens internes et que des int r ts divergents peuvent se faire jour 3 1 Un minimum de moyens internes indispensable Monter un partenariat ne se fait pas tout seul et demande beaucoup plus de temps que la simple location d une exposition ou la mise en place d un cin club Les biblioth caires interrog s insistent beaucoup sur cet aspect chronophage du partenariat Rapha lle Bats charg e de l action cu
74. cupent de l action culturelle ponctuellement et de fa on transversale Plus rarement il arrive que ce soient les chefs de d partement qui s occupent de l action culturelle dans leur section BU d Aix Marseille 3 Le temps imparti la mission culturelle dans les BU ne permet donc pas d tablir un programme tr s toff et la plupart des biblioth caires interrog s avouent tre oblig s de d border sur le temps imparti leurs autres missions La comparaison avec les BM est l aussi frappante selon l enqu te de Delphine C me dans la majorit des BM ayant r pondu au questionnaire le nombre de personnes affect es l action culturelle est sup rieur 4 Delphine C me souligne n anmoins que si 34 de ces BM disposent d un service sp cialis dans la plupart des cas une grande partie du personnel participe de fa on transversale la pr paration de l action culturelle Mais 1a o cette derni re suscite les enthousiasmes et les volontariats en BM tr s peu sont ceux qui y participent en BU m me de fa on transversale Enfin la question des locaux est galement r v latrice En effet sur les douze biblioth ques interrog es sur ce point seules quatre disposent d un espace sp cifiquement d di aux animations en g n ral une salle d exposition contre 93 parmi les BM interrog es par Delphine C me Cet cart abyssal est r v lateur de la place accord e l action culturelle en BU consid r e comme secondair
75. d tude janvier 2010 47 l enthousiasme sont plusieurs fois cit s Enfin des comp tences organisationnelles administratives et budg taires paraissent souhaitables On le voit monter des partenariats ne s improvise pas et n cessite un personnel form qui aurait du temps consacrer au d marchage Ce personnel doit galement une fois le partenariat nou tre capable de mener bien une action culturelle Comme le souligne Mehdi Mokrane quelques comp tences de base pour monter une exposition ou animer un d bat permettent d atteindre une forme de polyvalence suffisante pour ne jamais tre dans une situation de passivit vis vis du travail des partenaires De m me une solide culture g n rale lui semble essentielle pour appr cier la qualit et la pertinence des projets propos s Au del des comp tences propres des personnes charg es de l action culturelle d autres types de ressources peuvent s av rer indispensables En effet une biblioth que ne peut impliquer un partenaire dans un projet si elle n assure pas un minimum de communication autour de l v nement et si elle ne valorise pas celui ci par l achat de documents livres et p riodiques portant sur la th matique de la manifestation par exemple Des d penses suppl mentaires sont donc le plus souvent pr voir d autant plus que dans une grande partie des cas le co t de l op ration revient pour moiti l
76. de Sciences de Polytechnique de l Ecole centrale de Lyon et de l INSA de Lyon BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 28 I L action culturelle en BU des pratiques disparates BU Si ces derni res pouvaient expliquer leur retard vis vis des BM par une mission diff rente leur retard par rapport d autres tablissements d enseignement sup rieur lui est moins facilement justifiable La situation en BU est donc peu satisfaisante r v lant des pratiques tr s disparates et cela s explique ais ment par le peu de cas que beaucoup de BU font de l action culturelle En effet on observe que lorsque les SCD rappellent leurs missions sur leur site web l animation n est pas mentionn e dans environ un cas sur deux M me dans les BU qui ont mis en place une action culturelle cette derni re est parfois d pr ci e Ainsi dans son rapport d activit 2007 le SCD de Versailles Saint Quentin en Y velines crit C est pour remplir cette mission culturelle certes secondaire mais passionnante que la BUSOY a t con ue afin de permettre l accueil d expositions et de manifestation orales Derri re l enthousiasme qu entra ne cette nouvelle mission persiste l id e que l action culturelle est secondaire et m me n gligeable tant que la BU n a pas l argent les locaux ou le personnel pour la mener bien On croirait presque que l action culturelle en BU ne sert qu faire plaisir aux b
77. de l action culturelle ne sont pas les m mes en BU et en BM De m me l enssib propose en formation continue L action culturelle en biblioth que territoriale pr vue en juin 2010 mais il n existe pas son pendant pour les biblioth ques universitaires Pourtant les biblioth caires interrog s n expliquent pas leur manque de formation par l absence de stages adapt s En effet Mathilde Poulain au Havre dit manquer de temps Isabelle Basti Evry explique qu elle n occupe ce poste que temporairement jusqu ce que le poste de responsable des services aux publics soit pourvu et Marianne Pernoo la BIU LSH de Lyon souligne que l action culturelle n est pas sa principale mission Parmi les treize personnes interrog es qui travaillent en BU seule Elise Anicot Lille 2 a re u une formation sp cifique Pourtant Mathilde Poulain Marianne Pernoo ou encore Karine Montet estiment que cela serait n cessaire Karine Montet documentaliste de formation travaillant aujourd hui la BU de La Rochelle et n ayant aucune exp rience ant rieure dans le domaine de l action culturelle en ressent tout particuli rement le manque Car ce qui dans une grande partie des cas contrebalance le manque de formation est l exp rience ant rieure En effet plus de 60 des biblioth caires interrog s avaient d j une exp rience dans le domaine de l action culturelle Par exemple Marcel Marty Toulouse 1 a travaill
78. de l universit cr par le minist re http www nouvelleuniversite gouv fr principales dispositions de la loi html artpage 5 outil_ sommaire 7 Consult le 20 d cembre 2009 154 http www univ lyon1 fr 62064178 0 fiche document amp RH ACCUEIL Consult le 30 d cembre 2009 Voir aussi le site de la fondation http www lyon1fondation org Consult le 30 d cembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 56 III Vers de nouveaux modes de partenariats pistes et perspectives 165 comp tences largies en mati re de gestion du budget et des ressources humaines Elles seront suivies le 1 janvier 2010 par dix neuf autres universit s ainsi que par les universit s de technologie de Belfort Montb liard et de Compi gne et par les deux ENS de Lyon Enfin au 1 janvier 2012 toutes les universit s devront tre autonomes 2 2 Les partenariats avec des entreprises priv es Les BU ne sont touch es qu indirectement par les dispositifs concernant les financements priv s En effet aucune mesure ne les implique directement mais dans un contexte o les universit s cherchent activement des fonds priv s les BU peuvent tre tent es de faire de m me Et si elles ne disposent pas du temps n cessaire pour lever des fonds elles m mes elles peuvent d sormais faire appel aux fondations Par exemple le premier projet financ par la fondation de Lyon 1 es
79. e DCB 18 M moire d tude janvier 2010 20 I L action culturelle en BU des pratiques disparates en faveur du d veloppement de la culture g n rale l universit notamment par le biais de la biblioth que universitaire Cependant ces d clarations successives semblent indiquer que malgr une volont affirm e la situation n volue gu re et que le niveau de culture g n rale des tudiants reste pr occupant En effet en 1979 le physicien Alfred Kastler s inqui tait d j de la sp cialisation trop pouss e des tudiants Cette sp cialisation qui s accentue au cours de leurs ann es d tudes n est compens e par aucun enseignement g n ral leur ouvrant l esprit sur les probl mes du monde moderne Des ann es plus tard en 1990 le sociologue et philosophe Edgar Morin d plorait encore le m me ph nom ne qui n avait manifestement pas t enray Il ne faut pas liminer l hypoth se d un n o obscurantisme g n ralis produit par le mouvement m me des sp cialisations o le sp cialiste lui m me devient ignare de tout ce qui ne concerne pas sa discipline o le non sp cialiste renonce d avance toute possibilit de r fl chir sur le monde la vie la soci t laissant ce soin aux scientifiques lesquels n en ont ni le temps ni les moyens conceptuels Situation paradoxale que celle o le d veloppement de la connaissance instaure la r signation l ignorance et o le d veloppem
80. e quels sont ses objectifs mais aussi quel est l axe directeur qu elle privil gie En effet il est plus simple et plus valorisant pour la biblioth que de d fendre un ou plusieurs axes en restreignant le nombre de partenaires qui correspondent ces axes elle saura plus facilement qui s adresser et elle pourra mieux valoriser son projet aupr s d eux si la th matique retenue les concerne plus directement Ainsi la BU d Angers s est focalis e sur l exposition d uvres d art contemporain et a acquis une notori t dans la ville et m me au del son espace d expositions Galerie 5 est devenu une fiert pour l universit et le symbole du dynamisme de la BU la page de pr sentation de la saison 2009 2010 sur le site web du SCD affirme ainsi que la Galerie 5 a pris une place importance dans le paysage culturel angevin et fait d sormais 12 R flexion voqu e dans le compte rendu de la r union du 8 octobre 2009 transmis par Johann Berti 13 http www univ lille3 fr fr documentation buc services expositions Consult le 21 d cembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 3 51 partie des lieux qui comptent Le fait que la question des partenariats culturels soit presque toujours abord e en m me temps que celle de l action culturelle dans les chartes documentaires est bien le signe que les deux sont intimement li s on ne peut d
81. e elle s installe dans des espaces r am nag s pour l occasion hall d entr e au Havre vry ou Paris 8 coursives La Rochelle salles de lecture Lyon 1 ou partage un espace d di la culture g n rale espace de lecture loisir Lyon 1 et Lille 2 salle d actualit Lyon 3 Cette disposition des espaces indique qu au moment de la construction de ces BU l action culturelle a t oubli e mais on peut galement y voir une autre explication installer des expositions dans des espaces de passage ou de d tente constitue une bonne mani re de capter le regard En effet les tudiants et enseignants viennent g n ralement la BU dans un but utilitaire contrairement aux usagers des BM qui s y rendent durant leur temps libre et sont donc plus enclins fl ner dans la biblioth que En BU une salle BU de Lyon 1 d vry du Havre de Lille 2 de Lyon 3 d Angers de Paris 8 de La Rochelle de Toulouse 1 d Aix Marseille 3 et d Aix Marseille 1 et BIU LSH de Lyon BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 25 d exposition s par e des autres salles encourt le risque de ne pas tre fr quent e L absence d auditorium ou de salle de conf rences quant elle se justifie par la pr sence de nombreux amphith tres sur le campus qui peuvent tre mis disposition par l universit Toutefois les exemples cit s ci dessus montrent que les BU pr f rent souvent r am
82. e 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 40 II Diversit et probl matique du partenariat culturel en BU services culturels r alisent beaucoup plus facilement que les BU des animations hors les murs La Rochelle Catherine Benguigui souligne ainsi que les animations ont lieu dans diff rents endroits du campus et dans plusieurs espaces culturels de la ville le but tant d tre pr sent un peu partout et de se faire conna tre Enfin la collaboration se met galement en place au niveau de la communication Ainsi Lille 2 le SCD et le service culturel ont pr sent ensemble leur programme devant les tudiants tandis qu a La Rochelle l Espace culture r serve toujours deux pages sur son programme pour annoncer les manifestations de la BU La collaboration avec le service culturel peut tre particuli rement int ressante lorsque celui ci b n ficie d quipements culturels particuliers Par exemple le service culturel de Lyon 1 dispose d un th tre et de galeries r serv es aux expositions A Lille 1 l Espace culture dispose de 1500 m2 occup s par un caf quip d une sc ne d une salle d exposition prolong e par une galerie d une salle de conf rences de studios pour la pratique artistique d un laboratoire photo et d un studio d enregistrement pour la radio de l universit Des partenariats particuliers peuvent alors tre nou s en vue de l
83. e E use dard ete r eds due dada n d s etudiants 35 SITUATION ACTUELLE e ten ae Pr tata en re trame nana eee 35 1 1 Diversit des partenaires asso ennemie intra 35 Les partenaires au sein de Nan Re 35 Les partenaires dat dal dal eu fs ds 36 1 2 L apport des services CUILAT ELS sic0rsssacsnnssseensconpsasnunsetnensataensssnensnanchesanenstenexesdy 39 1 3 Un moment privil gi les manifestations nationales 42 2 LES ATOUTS D PARTENARIAT in cu re 43 2 1 Augmenter les ressources de la biblioth que 43 2 2 5 Q de NUDIICS nominee eee E EEEE EREE 44 2 3 S ins rer dans la vie 1 46 3 LES CONTRAINTES DU PARTENARIAT ssssssssseeeeseseetrrereteresetteresretrresrerrrsssteressererest 47 3 1 Un minimum de moyens internes indispensable n 47 3 2 Des int r ts possiblement divergents 32 icccsatscananaaesacecacssiandeansdasaeexsnanceaxamencennes 48 VERS DE NOUVEAUX MODES DE PARTENARIATS PISTES ET PERSPECTIVES sssssisnsaeserennannennstnerestnnmenmiansennndansnnienmnettinieninstenenten 51 1 ORGANISER LE BON DEROULEMENT D UN PARTENARIAT ss 51 1 1 La d finition d une strat gie culturelle 2eme 51 1 2 Le choix du 1 none E NN E 52 1 3 La d finition du naa
84. e Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 oui oui en phase de r flexion oui non oui oui oui oui oui non oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui non oui non expositions expositions La nouvelle directrice a l intention de mettre des animations en place expositions conf rences festival films d bats conf rences ateliers rien expositions rencontres expositions projection de films concerts expositions conf rences rencontres expositions conf rences expositions conf rences rien sauf quelques petites animations assez rares lectures expositions expositions participation des conf rences expositions rencontres pr sentation de documents expositions d bats lectures tables rondes salons du livre colloques rencontres visites journ es d tude expositions conf rences d bats projections de films ateliers colloques journ es d tude expositions colloques expositions d monstrations scientifiques spectacles lectures expositions conf rences concerts colloques conf rences expositions concerts journ es d tude bibliographies th matiques rien sauf quelques rares expositions expositions ateliers projections de films rien sauf quelques rares expositions oui non non oui non oui non oui oui oui non oui oui non oui oui oui non non oui oui non non non 88 non oui non oui no
85. e attend de lui ce qu elle souhaite et ce qu elle ne souhaite pas Ces axes et objectifs peuvent tre valid s dans une charte ou simplement tre informels mais dans tous les cas ils doivent appara tre tr s clairement au biblioth caire charg de l action culturelle comme aux partenaires de la BU Ainsi Aix Marseille 1 le groupe de travail charg de r fl chir la mise en place d une action culturelle au niveau du SCD s est demand si faire de temps en temps de la biblioth que une simple espace d accueil pour l exposition de travaux tudiants correspondait a leur d marche finalement t d cid que cela pouvait s envisager condition de rester maitris et La biblioth que privil giera les projets dont elle aura partag la conception ou au moins la construction Ce parti pris n est pas le m me pour toutes les BU A Lille 3 par exemple un espace d expositions est disponible gratuitement pour une p riode allant de quinze jours un mois et accueille des expositions propos es par des tudiants enseignants associations biblioth ques particuliers ext rieurs l universit ou encore par le service culturel La page pr sentant cette salle sur le site de Lille 3 affirme clairement que la BU est un simple espace d accueil pour des expositions con ues par d autres La recherche de partenaires oblige donc la BU d terminer clairement ce qu elle souhaite fair
86. e le charg de mission est tr s actif et qu il agit en synergie totale avec lui A Aix Marseille 1 Johann Berti atteste que de nombreux changes ont lieu avec les deux charg s de mission dans le but d agir de fa on concert e et coh rente Mais de mani re g n rale la collaboration avec les charg s de mission est malgr tout moins grande les services culturels et se r duit le plus souvent une simple coordination 14 Page de pr sentation du service culturel de Lyon 1 http www univ lyon1 fr CED 0 fiche___ defaultstructureksup amp RH ACC_VSC Consult le 27 d cembre 2009 5 Page de pr sentation de l Espace culture de Lille 1 http www univ lillel fr laculture Espace Culture Consult le 27 d cembre 2009 126 http www univ paris5 fr spip php article2959 Consult le 27 d cembre 2009 27 http www univ paris3 fr 37699566 0 fiche___ pagelibre amp RH 1179926172259 Consult le 27 d cembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 7 1 3 Un moment privil gi les manifestations nationales Les manifestations nationales telles que la F te de la science les Journ es du patrimoine le Printemps des po tes ou encore le Mois du film documentaire constituent souvent un moment privil gi pour nouer des partenariats Le sondage effectu en 2008 par a montr que la participation des BU ce type de manifestations tait r guli re et co
87. e mus e de La Rochelle Mais ces r seaux tr s lourds g rer sont encore rares faut enfin souligner 1 absence d entreprises parmi les partenaires des BU ce dont nous reparlerons en troisi me partie 1 2 L apport des services culturels Les services culturels des universit s sont g n ralement les premiers partenaires des BU Ils ont pour mission d animer le campus et de soutenir les associations et les projets tudiants Toutes les universit s n en disposent pas certaines ont seulement un ou plusieurs charg s de mission d l gu s l action culturelle voire ne font aucune place la culture sur le campus L analyse de l annuaire des services et de l organigramme des universit s nous indique en effet que 75 d entre elles disposent d un service culturel mais que dans 15 des cas ce service n est pas uniquement d di la culture Cette derni re est souvent regroup e avec l action sociale par exemple dans le service action sociale et culturelle de Paris 12 les associations service vie culturelle et associative l universit d Artois la communication service culture et communication Bordeaux 1 ou encore le sport service commun d action sociale culturelle et sportive Nancy 1 Quelquefois galement la culture est prise en charge par un bureau de la vie tudiante qui a par ailleurs bien d autres missions Le type de partenariat engag avec la BU d pendra de l
88. e partenaires et la forme des animations Si oui de quelle mani re Les partenaires e Pourriez vous d finir le partenariat Avez vous recours des partenaires pour organiser les animations Souvent Lesquels Est ce qu il s agit de partenariats durables e Pourquoi Qu apporte selon vous le partenariat e Comment recherchez vous des partenaires Est ce que ce sont parfois eux qui vous sollicitent e Avez vous des archives en ligne Est ce que cela incite des partenaires a s adresser a vous e Sur quels crit res choisissez vous vos partenaires Est ce que vous signez une convention ou un contrat avec eux Est ce que le service culturel de votre universit fait partie de vos partenaires s il existe un service culturel Avez vous des liens privil gi s avec lui Si oui en t Iturel A des 1 lui S quoi Si non pourquoi R alisez vous des valuations de vos partenariats s en occupe et de quelle mani re Quelles sont d apr s vous les contraintes du partenariat Avez vous d j t confront des probl mes BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 Envisagez vous d autres partenariats dans les ann es venir Quelles sont vos perspectives Avez vous d j conclu un accord de partenariat avec des entreprises Si oui sous quelle forme Comment cela s est il pass Si non pourquoi Avez vous l intention de les sollicite
89. e pour les BU puisque le minist re s int resse de pr s au d veloppement de la culture l universit elles pourront plus facilement demander des cr dits d di s l action culturelle Les contrats quadriennaux qui dans le cadre de la loi LRU fixeront des objectifs pr cis atteindre et pr ciseront les moyens financiers n cessaires pour y parvenir seront un enjeu d terminant pour la politique culturelle des SCD Nous n avons pu tudier dans le d tail l action culturelle dans les biblioth ques des pays trangers Une enqu te portant sur ce point sp cifique permettrait de comparer leur situation avec celle des biblioth ques fran aises et de s inspirer de leurs r alisations Certes tout ne peut pas tre directement transpos les biblioth ques am ricaines par exemple disposent d un budget incomparable avec celui des biblioth ques fran aises et les campus constituent aux Etats Unis de v ritables centres nerveux de la vie culturelle locale o la biblioth que peut plus facilement drainer les foules ce qui est rarement le cas en France Mais certaines initiatives telles que le recours aux sponsors m ritent d tre tudi es et peut tre transpos es Toutefois obtenir des financements priv s n est pas une obligation et une biblioth que peut parfaitement d velopper une action culturelle de qualit sans d penser beaucoup Ainsi que le disait Paul Val ry propos d une exposition litt ra
90. e prendre directement contact avec eux Il est alors pr f rable que le projet soit clair et d j en partie construit ins r dans une programmation plus large qui le valorisera Par ailleurs il est plus s r de faire appel un partenaire tr s en amont de la manifestation pour des questions d organisation et des contraintes de calendrier Le recours au partenariat n cessite donc de pr voir tr s l avance les diff rentes manifestations et favorise la mise en place d une programmation culturelle sur plusieurs mois voire sur un an plus attirante pour 19 http www enssib fr offre de formation fiche du stage de formation continue 105 Consult le 23 d cembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 61 les partenaires comme pour le public qu une succession d animations h t roclites annonc es au jour le jour Mieux vaut chercher varier les partenaires En effet les th matiques et les points de vue seront plus divers ce qui permettra une programmation plus riche et la BU se fera conna tre et reconna tre par un plus grand nombre d institutions Etablir un carnet d adresses toff facilitera la recherche ult rieure de partenaires et permettra aussi de transmettre au plus grand nombre sa programmation Ainsi Aix Marseille 1 Johann Berti explique que la BU envoie son programme culturel par mail tout son carnet d adresses et notamment ses diff rents part
91. e souci de mettre l accent sur l action culturelle de ces tablissements On trouve ainsi dans la charte de la BU de La Rochelle un paragraphe consacr l action culturelle La BU contribue la vie tudiante en assurant la promotion de nombreuses actions culturelles Elle travaille en troite collaboration avec le CEVU et l Espace Culture Lieu de culture elle participe la mise en oeuvre et l animation de diverses manifestations culturelles expositions permanentes et temporaires journ es festivals ateliers Lieu de rencontres et d ouverture la biblioth que apporte l infrastructure n cessaire en mettant disposition un hall quip de spots cimaises panneaux mobiles vitrines d exposition mat riel audiovisuel informatique chartes des BU d Amiens et du Havre mais cette derni re est compl t e par une charte culturelle y font une mention plus rapide Ainsi dans la charte de la BU d Amiens le paragraphe sur l insertion du SCD dans la vie tudiante et la vie culturelle de l universit comporte quelques lignes sur l action culturelle La qualit de la vie tudiante et louverture culturelle sont des axes forts de l action de l UPJV Les biblioth ques universitaires lieux d tude sont aussi des lieux de culture Aussi le SCD s int gre dans cette mission de l Universit en participant autant que possible aux actions du service des affaires culturelles de l Universit Cette
92. ec eux et de se positionner comme acteur culturel s rieux Quelques pistes pour d velopper le partenariat en BU sont tudier 3 1 Former les responsables de l action culturelle Ainsi que nous l avons mentionn plus haut organiser une action en partenariat ne s improvise pas cela n cessite de nombreuses comp tences et qualit s telles que le sens du dialogue et de la communication et des capacit s organisationnelles administratives et budg taires Pour acqu rir et d velopper ces comp tences une formation sp cifique est essentielle En effet mesure que l action culturelle se d veloppe en BU les projets deviennent plus ambitieux et donc souvent complexes impliquant parfois plusieurs partenaires simultan ment Pour tre capable de g rer de tels projets et de mettre en place une programmation culturelle toff e il est indispensable que les biblioth caires charg s de l action culturelle aient t form s Diff rents types de formations sont possibles peut tout d abord s agir d un enseignement inclus dans la formation initiale Ainsi l enssib propose une option Action culturelle facultative et d une dur e de deux jours durant la formation des conservateurs Des formations continues sur le m me th me sont galement propos es par diff rents organismes l enssib ou des centres r gionaux de formation M diat ou M diadix par exemple Toutefois les formations sur l action cultur
93. elle sont souvent orient es vers les biblioth caires territoriaux Ainsi le stage propos par M diat en f vrier 2009 Fonder le projet d une biblioth que sur celui d un territoire 8 La 13 International Federation of Library Associations and Institutions 16 public libraries as impartial spaces in the 21th century possible plausible desirable Conf rence r coutable en ligne l adresse suivante http www slideshare net libraryofdigress public libraries as impartial spaces in the 21st century ifla 2009 Consult le 21 d cembre 2009 17 Traduction Au cours de ces derni res ann es les festivals du livre organis s par les biblioth ques publiques ont pris de l importance et ont gagn en qualit gr ce aux financements et au soutien de partenaires ext rieurs qui ont dans de nombreux cas garanti leur avenir La sponsorisation de festivals du livre a pris norm ment d ampleur dans le secteur des biblioth ques 18 http mediat upmf grenoble fr 1232103700246 0 fiche __ actualite amp RH MEDIATFR STAGE9 Consult le 23 d cembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 60 III Vers de nouveaux modes de partenariats pistes et perspectives question de l action culturelle y est abord e mais le stage est sp cifiquement orient vers les personnels des biblioth ques des collectivit s territoriales Or comme nous l avons vu les partenaires et les enjeux
94. en Basse Normandie http www unicaen fr universite pdf contrat quadriennal pdf Consult le 14 octobre 2009 Universit de Haute Alsace http www uha fr presentation Consult le 14 octobre 2009 Universit de Lille 1 http www univ lille1 fr digitalAssets 3 3093_ProjetEtablissement20102013 pdf Consult le 14 octobre 2009 Webographie SCD de Lille 2 http wwwscd univ lille2 fr Consult le 3 septembre 2009 BU d Evry Val d Essonne http www biblio univ evry fr Consult le 3 septembre 2009 SCD de Lyon 1 http portaildoc univ lyon1 fr 48902734 0 fiche___ pagelibre amp RH Consult le 3 septembre 2009 SCD d Aix Marseille 1 http www univ provence fr gsite document php project scd Consult le 3 septembre 2009 SCD de Lyon 3 http scd univ lyon3 fr Consult le 3 septembre 2009 SCD d Avignon http www bu univ avignon fr cda Consult le 3 septembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 73 SCD de Paris 8 http www bu univ paris8 fr web Consult le 3 septembre 2009 SCD d Aix Marseille 3 http flora univ cezanne fr flora servlet LoginServlet Consult le 3 septembre 2009 SCD de Toulouse 1 http www univ tlsel fr 46947430 0 fiche___ pagelibre Consult le 3 septembre 2009 BU de La Rochelle http www univ larochelle fr Bibliotheque html Consult le 3 septembre 2009 BIU LSH de Lyon http biu ens Ish fr 320
95. enaires Une autre mani re de se faire conna tre consiste trouver des relais qui parleront de la BU autour d eux et notamment d ventuels partenaires Les premiers de ces relais sont les enseignants chercheurs interm diaires entre la BU et les autres services et composantes de l universit A Lyon 1 par exemple Rapha lle Bats a quelquefois recours a leurs conseils lorsqu elle s interroge sur le choix d un partenaire Les enseignants peuvent galement dans l autre sens inciter des laboratoires de recherche ou des UFR solliciter la BU pour mettre en valeur leurs travaux C est par exemple ce qui commence se faire la BU d Avignon C est pourquoi il est essentiel d impliquer les enseignants dans l action culturelle en les associant la conception d une animation comme cela se fait Lyon 1 ou en construisant des liens entre les animations et les enseignements comme c est le cas Perpignan Des liens sont cr er avec d autres types de relais les responsables des universit s ou des administrations locales par exemple Ceux ci peuvent aider faire conna tre la BU au niveau du campus ou de la ville et inciter d autres services ou institutions travailler en partenariat avec elle notamment lors des manifestations locales ou nationales souvent coordonn es par les responsables de l universit ou les services municipaux Le service communication de l universit appara t quant
96. enaires financiers jouent galement un r le essentiel puisqu ils permettent souvent de monter des op rations co teuses que les BU ne pourraient mettre en place sans leur aide Enfin les partenaires peuvent fournir des locaux En effet comme nous l avons soulign plus haut les BU disposent rarement de lieux d di s l action culturelle ce qui constitue souvent un frein au d veloppement de celle ci Par cons quent profiter des locaux de son partenaire peut constituer une bonne alternative Ainsi le partenariat nou avec un cin ma d art et d essai par la BU de Paris 8 a permis de faire diffuser dans une salle de projection les documentaires choisis dans le cadre du Mois du film documentaire De la sorte les tudiants ont pu visionner ces films dans les meilleures conditions De m me la BU a organis des animations dans le b timent de de langues allant ainsi au devant des tudiants Cependant les actions hors les murs 12 Op cit p 41 23 ETCHETO THAREL Nadine Loc cit 197 134 L action culturelle et l action sociale Loc cit 33 Entretien t l phonique avec Fran ois F role le 22 octobre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 restent tr s rares Parmi les biblioth ques interrog es seules deux r alisent des animations hors les murs la BU de Paris 8 et celle de La Rochelle qui a install des expositions au restaurant universitaire et a la facult
97. enaires au sein de l universit sont tous des partenaires de conception mais ils peuvent galement cofinancer une op ration avec la BU Pour sa part la direction de l universit peut tre sollicit e pour des cr dits suppl mentaires d di s a l action culturelle Ainsi la direction du SCD du Havre a demand et obtenu un budget suppl mentaire puisque rien n tait pr vu pour financer l action culturelle dans la dotation globale de fonctionnement Mais dans tous les cas il s agit essentiellement de valoriser les travaux des chercheurs ou ventuellement des tudiants et ces travaux constituent le principal apport de ces diff rents services dans le partenariat tabli avec la BU Les diff rentes composantes de l universit forment donc des partenaires naturels ainsi que la plupart des biblioth caires interrog s s accordent le dire et c est par cons quent vers elles que la BU se tourne en priorit Ces liens privil gi s avec l universit constituent la principale sp cificit des BU mais ils n ont rien d tonnant En effet les BU en d pendent pour leur budget du moins en ce qui concerne les universit s autonomes mais aussi pour le choix des animations dont les th matiques sont souvent en lien avec les programmes universitaires La proximit physique est galement un l ment d terminant il est plus facile de r aliser des animations avec un service situ sur le m me campus ou avec des enseignants ch
98. enqu te men e par Delphine C me en 2004 aupr s de 70 BM de tailles diverses avait tabli que le gt P le Universit s Centre Val de Loire 26 Nous en parlerons en d tails dans la troisi me partie 57 Lors de nos entretiens t l phoniques Dans le cas d Aix Marseille Guy Hazzan pr cise que le SCD pas directement demand un financement l Etat parce que l universit s tait engag e lui transf rer une part des financements qu elle obtiendrait en faveur de l action culturelle 5 BU de Lyon 1 d vry du Havre de Lille 2 de Lyon 3 d Angers de Paris 8 de La Rochelle de Toulouse 1 d Aix Marseille 3 et d Aix Marseille 1 et BIU LSH de Lyon BCIU de Clermont Ferrand SICD 1 de Grenoble Biblioth que Sainte Genevi ve et Biblioth que universitaire des langues et civilisations BULAC 59 tat des lieux in L Action culturelle en biblioth que sous la direction de Bernard Huchet et Emmanu le Payen Nouv d Paris ditions du Cercle de la Librairie 2008 ISBN 978 2 7654 0958 8 p 43 63 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 24 I L action culturelle en BU des pratiques disparates budget moyen de celles ci pour l action culturelle tait d environ 30 000 euros La faiblesse des budgets d di s aux animations en BU s explique par le manque d incitations de la part de l tat et par le peu de cas que les BU font souvent de l action culturelle mais elle tr
99. ent de la science est en m me temps celui de l inconscience Et en 2006 on retrouve la m me inqui tude sous la plume des physiciens Lionel Larqu et Jean Marc L vy Leblond qui insistent notamment sur le manque g n ral de r flexion de la part des acteurs dans le domaine de la culture scientifique et technique Faut il alors en conclure que le probl me est difficile enrayer ou que l tat ne fournit pas aux universit s les moyens de mettre sa politique en uvre Pourtant de nombreuses commissions se sont pench es sur la question et les rapports insistant sur le r le essentiel de la culture l universit ne manquent pas On peut tout d abord citer le rapport Miquel qui date de 1989 La commission tient aussi souligner le r le culturel que devraient jouer les biblioth ques dans l animation du campus expositions manifestations du livre et de la lecture nouvelles technologies de l information sont autant d actions culturelles qui font partie int grante de la mission des BU leur image nouvelle doit tre associ e la culture vivante On peut remarquer comme le fait Beno t Lecoq l emploi du conditionnel le r le culturel que devraient jouer les biblioth ques Ce qui signifie bien qu l poque elles ne le jouaient pas Quelques ann es plus tard l automne 1991 le minist re de l ducation nationale cr e une mission pour la lecture tudiante charg e d enqu ter sur la lecture
100. er les taux d chec lev s en premier cycle le manque de valorisation des dipl mes universitaires associ au manque de d bouch s ou encore la mauvaise position des universit s fran aises dans les classements internationaux tels que le classement de Shanga ont convaincu le gouvernement de proposer des mesures qui selon lui permettront de rendre l universit attractive BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 3 55 sortir de la paralysie de la gouvernance actuelle et rendre la recherche universitaire visible l chelle internationale Les principales dispositions de cette loi sont une r organisation de l universit et notamment du syst me de gouvernance applicable dans un d lai d un an et un largissement des comp tences applicables dans un d lai de cinq ans Les universit s disposeront par ailleurs d une subvention suppl mentaire de 250 000 euros au moment d acc der l autonomie Ces dispositions sont assorties d un certain nombre de mesures dont l une concerne le financement de l universit par des fonds priv s En effet la loi LRU cherche renforcer les liens entre l universit et les entreprises de trois mani res diff rentes Tout d abord deux acteurs du monde conomique et social dont au moins un chef d entreprise ou un cadre dirigeant devront si ger au conseil d administration Un bureau d aide l inse
101. ercheurs qui sont par ailleurs des interlocuteurs de la BU dans le domaine documentaire Il faut cependant souligner que le partenariat avec ces derniers n est pas si ais et que nombre de biblioth caires se plaignent de ne pas parvenir les convaincre de l int r t d une telle collaboration Mais une fois le partenariat engag dans le domaine documentaire le partenariat culturel devient alors plus naturel Les partenaires ext rieurs Toutefois se contenter de ces partenaires constitue pour les BU un risque de s enfermer l int rieur de l universit et de n exister que par elle et pour elle Faire appel des partenaires ext rieurs permet au contraire de s ouvrir sur la ville Ainsi rares sont les BU qui n ont pas recours d autres institutions culturelles le plus souvent locales En premier lieu viennent les autres biblioth ques g n ralement situ es dans la m me ville Il peut s agir d une autre BU ou de la biblioth que d une grande cole ou d un grand tablissement mais les BU se tournent galement vers la lecture publique en faisant appel des BM ou des BDP Par exemple la BIU LSH de Lyon a propos diverses animations r alis es avec l aide de la BU de Lyon et de la BM de Lyon mais aussi avec celle des biblioth ques de l Institut national de recherche p dagogique et de l ENS La BU d Aix Marseille 1 envisage galement de r aliser des manifestations en partenariat avec les BM de Marseille et d
102. es partenariats avec des entreprises se mettent en place Elle y est d ailleurs favorable et n a aucune crainte ce propos Quant au service culturel de Paris 8 il n a pas attendu la loi LRU pour rechercher des sponsors parmi lesquels France T l com On rappellera n anmoins la diff rence entre sponsors et m c nes les premiers attendent clairement un retour en termes de publicit tandis que les seconds n attendent pas de contrepartie directe A Paris 8 le recours des sponsors existe depuis dix ans d j Marie Jos Merchez souligne n anmoins la difficult que rencontre le service se faire reconna tre Les services culturels connaissent donc le m me probl me de manque de visibilit et de reconnaissance mais ils parviennent n anmoins convaincre des entreprises de soutenir leurs projets Un deuxi me exemple nous incite penser que l action culturelle en biblioth que est susceptible d int resser les entreprises le cas des biblioth ques l tranger et notamment dans les pays anglo saxons o les partenariats avec les entreprises sont beaucoup plus fr quents et beaucoup mieux accept s Dans une conf rence donn e un 3 Entretien t l phonique avec Jacques Lescuyer le 23 octobre 2009 174 Entretien t l phonique avec Fany Declerck le 9 d cembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 59 congr s satellite de celui de IFLA Turin en ao t 200
103. es qui nous a permis de sortir de l impasse et de constater que ce n est pas la nature des acteurs qui fait le partenariat mais la nature de leurs apports En effet les biblioth caires interview s mentionnent deux types bien distincts de partenariats Tout d abord le partenariat financier la BU demande l aide d une collectivit territoriale d une organisation d pendant d un minist re d une fondation d un m c ne ou encore d un sponsor Dans ce cas le partenariat se borne une dotation financi re Il peut n anmoins tre coupl la deuxi me forme de partenariat distingu e le partenariat de conception Ce type d association suppose que le partenaire construise un projet avec la BU et le m ne bien Dans ce cas l action a t pens e en amont par les deux parties et toutes deux fournissent un effort quivalent dans le montage de l animation Le partenaire est alors le plus souvent une autre biblioth que ou institution culturelle et tr s rarement des particuliers ce qui explique que ceux ci ne soient g n ralement pas pris en compte dans la d finition du partenariat En effet les intervenants sont exclus de cette d finition dans le sens o leur intervention s apparente plut t de la prestation de services La biblioth que n est alors qu un simple espace d accueil o diff rents acteurs viennent pr senter leurs travaux enseignants donnant une conf rence associations exposant leurs travau
104. est mouss Olivier Fressard conservateur Paris 3 auparavant charg de l action culturelle Paris 8 se montre tr s pessimiste Seulement quinze vingt tudiants participaient aux d bats qu il organisait malgr des th matiques ax es sur l actualit Ce manque de curiosit des tudiants ne permet pas selon lui d accorder 136 Entretien avec Marianne Pernoo le 19 octobre 2009 137 Les desseins anim s de Saint J r me Loc cit 138 MV2 CONSEIL et UNIVERSIT PARIS 8 VINCENNES SAINT DENIS Enqu te aupr s des usagers de la biblioth que universitaire de Paris 8 Pratiques opinions et satisfaction en ligne D cembre 2006 57 p consult le 26 octobre 2009 URL lt http www bu univparis8 fr web actualites Enquete 20usagers 20bilan 20mars 202007 pdf gt 13 Les explications de Claude Greis sur les objectifs et le bilan de ce cycle sont rapport s dans le compte rendu du sondage de BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 II Diversit et probl matique du partenariat culturel en BU beaucoup de place l action culturelle dans l enceinte de la BU puisqu elle ne semble 14 pas correspondre aux besoins de ses usagers A D o l id e de s ouvrir un nouveau public ext rieur au campus qui serait plus int ress par les animations propos es la biblioth que Cet effort pour capter de nouveaux publics s inscrit dans une politique plus globa
105. ette notion Le principal point de d bat concerne les particuliers faut il consid rer comme partenaires les crivains artistes traducteurs enseignants qui viennent parler ou exposer en leur nom ou n inclure que les institutions Beaucoup penchent en faveur de la deuxi me solution mais des voix s l vent pour d fendre la premi re Exclure les particuliers de la d finition para t la r flexion peu d fendable Imaginons par exemple une table ronde dans laquelle interviendraient deux personnes la premi re au nom de son association et la seconde en son nom propre La premi re serait elle alors consid r e comme partenaire mais pas la seconde La distinction entre particuliers et groupes qu il s agisse d institutions d associations d entreprises ou autres n est donc pas un clivage pertinent pour la d finition du partenariat Pour t cher d y voir plus clair nous avons successivement consult plusieurs sources Tout d abord un dictionnaire de langue fran aise le Petit Larousse donne du partenaire la d finition suivante personne groupe auxquels on s associe pour la r alisation d un projet Cette d finition reste assez vague tant les contextes dans lesquels des partenaires peuvent s associer sont nombreux mais elle prend bien en compte les particuliers comme des partenaires potentiels La consultation de diff rents dictionnaires de droit nous apprend ensuite que le partenariat n a pas de valeur ju
106. eur d une inaction culturelle savoir la faiblesse des effectifs et des cr dits le manque de temps ou encore l inad quation des locaux n taient pas convaincants En effet il soulignait que ces lacunes pouvaient tre contrebalanc es par une aide ext rieure et affirmait La politique culturelle ne peut prendre appui que sur le partenariat commencer par la n cessaire coop ration mettre en uvre entre les diff rents acteurs de l universit En effet le recours au partenariat appara t crucial et dans un tel contexte d volution il est important pour les BU de savoir ce que chaque type de partenaire peut lui apporter Le choix de ces partenaires et l orientation donn e l action culturelle tant interd pendants la question des partenariats appara t donc incontournable dans la d finition d une politique culturelle 8 LACHENAUD Jean Philippe Biblioth ques universitaires le temps des mutations en ligne S nat Commission des finances rapport d information 59 98 99 consult le 30 octobre 2009 URL lt http www senat fr rap r98 059 r98 059_mono html gt BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 33 II Diversit et probl matique du partenariat culturel en BU 1 LA SITUATION ACTUELLE Les biblioth ques font de plus en plus souvent appel des partenaires qui s av rent nombreux Parmi ceux ci les services culturels constituent des partenaires privil gi s
107. festation Les objectifs de l v nement doivent para tre clairs chacun des partenaires ainsi que leurs t ches respectives Pour cela les domaines de comp tences de chacun doivent avoir t d finis afin de d terminer ce que chaque partenaire est capable de faire et comment rem dier aux faiblesses de l autre Claudie Tabet souligne que la coop ration suppose une mise en commun des ressources une union des forces pour viter l parpillement des t ches et l incoh rence Ainsi le projet doit tre pr par ensemble d s le d part et les partenaires doivent galement pr voir l avance le d roulement de la phase de pr paration tout comme le d roulement de la manifestation elle m me Dans cet objectif Annie Aubert insiste sur la n cessit d tablir un calendrier et un budget pr visionnels Pour le budget la r partition par poste et par partenaire doit tre pr cis e c est l que des frictions peuvent appara tre lorsque le budget n est pas quitablement r parti entre les partenaires ou que l apport financier de l une des parties n est pas aussi lev qu escompt C est pourquoi il est important de fixer clairement les choses d s le d but En ce qui concerne le calendrier Annie Aubert fait remarquer que le choix des dates n est pas anodin il conditionne en partie la r ussite du projet puisque le calendrier des v nements doit prendre en compte ceux des diff rents
108. g r e conjointement avec le service culturel de l universit et la BM On peut galement citer l espace d expositions dans la nouvelle BU Illberg a Mulhouse la salle de formation convertible en auditorium de Saint Quentin en Yvelines ou encore le projet d auditorium Marne la Vall e Cependant il ne faut pas g n raliser d autres BU construites tr s r cemment ne font absolument aucune place l action culturelle Ainsi la BU Chevreul Lyon 2 a t inaugur e en 2006 et http scd univ lyon3 fr services a voir a lire manifestations culturelles archives de la salle d actualites 319349 kjsp STNAV 47 amp RH SCD SERVICES_aliSAL Consult le 27 d cembre 2009 s agit de la BIU LSH de Lyon et des BU d Avignon du Havre de Lille 2 d Angers d Evry d Aix Marseille 1 et de Lyon 3 8 Espace pr sent dans la revue Arabesques Op cit 8 De m me pour la salle d exposition de la BU de Brest pr sent e page 13 83 https www scd uha fr flora servlet LoginServlet Consult le 31 d cembre 2009 Evoqu e dans le rapport d activit 2006 du SCD de Saint Quentin en Yvelines en ligne URL http www2 uvsq fr 28711839 0 fiche___pagelibre amp RH 11767946377567RF 1176794708563 Consult le 31 d cembre 2009 8 Mentionn par Emilie Bettega charg e des services aux publics la BU de Paris Est Marne la Vall e BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 31 mal
109. gr sa modernit elle ne dispose d aucun lieu pour r aliser des manifestations qu il s agisse d un espace d di ou convertible La construction d un nouveau b timent ne suffit donc pas pour lancer une politique d animation et la motivation d un membre de la biblioth que est un l ment bien plus d terminant D autres observations nous permettent d tre optimiste et en particulier la diversification des animations En effet si en 1998 Beno t Lecoq d plorait que les expositions soient pratiquement la seule forme d animation en BU le sondage de l ADBU dix ans plus tard a montr que les BU s taient ouvertes d autres types de manifestations y compris des animations moins acad miques On peut ainsi noter des festivals de cin ma BCIU de Clermont Ferrand des concours litt raires BU d Artois et de la R union des cin clubs BU d Avignon BIU de Montpellier des visites de classe du secondaire BU d Aix Marseille 3 des spectacles BU de Besan on de Lyon 1 d vry des concerts BIU LSH de Lyon ou encore des expositions d art contemporain BU d Angers et de Nice Ainsi la BU d Angers un grand espace d exposition de 400m est d di l art contemporain Cinq expositions sont pr sent es chaque ann e et tr s bien mises valeur sur le site internet o l on trouve galement des documentaires des extraits de films mais aussi des interviews chansons et recueils de textes associ s l exposition Une ru
110. i cherche prolonger l animation en la d pla ant plus qu en constituer une elle m me et c est pourquoi nous l exclurons de la r flexion 2 21 Loc cit p4 23 x C est dire les expositions en ligne 23 Biblioth que communautaire et interuniversitaire BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 15 1 2 Le partenariat D finition La notion de partenariat quant elle est particuli rement complexe puisque c est une notion floue qui peut englober beaucoup de choses diverses En effet si tout le monde s accorde dire que le partenariat est une association d acteurs autour d une r alisation commune les avis divergent sur la nature de cette association comme sur celle des acteurs Dominique Arot dans un article sur la coop ration des biblioth ques souligne bien le flou qui entoure cette d finition on ne peut que constater la fortune du terme partenariat employ parfois avec intemp rance dans une multitude d acceptions et pour d crire des r alit s tr s dissemblables En effet les biblioth caires interrog s ont tous leur propre conception du partenariat qui n implique pas toujours les m mes acteurs Plus surprenant encore il n est pas rare que leur conception soit mouvante et volue au cours de l entretien voire qu interrog s sur un point pr cis de leur d finition eux m mes avouent ne finalement pas tr s bien savoir ce qu englobe c
111. iblioth caires qui voient l une activit passionnante Cette citation rappelle l expression de Beno t Lecoq affirmant que l action culturelle est souvent consid r e comme un accessoire d coratif un fleuron purement ornemental au pire comme la danseuse de quelque conservateur d occupations M me la section Saint J r me de la BU d Aix Marseille 3 pourtant pionni re dans le domaine de l action culturelle on reste perplexe devant ce paragraphe extrait du rapport d activit 2004 La responsabilit de cette activit la r alisation d animations a t d volue une biblioth caire adjointe sp cialis e recrut e en septembre 2003 avec pour mission de n y consacrer qu une partie de son temps et prioritairement d assurer pleinement ses fonctions premi res Nous avons sollicit le moins possible les autres personnels de la BU afin d viter de g ner le fonctionnement du service public dans ses missions jug es prioritaires Activit jug e non prioritaire laquelle une biblioth caire adjointe sp cialis e et non un conservateur occupe une petite partie de son temps l action culturelle para t ici tre une g ne une occupation qui risque de d ranger le fonctionnement normal de la biblioth que Cette opinion semble manifestement tre encore tr s r pandue Pour beaucoup ainsi que le rappelle Raymond B rard les BU ont pour principale mission de r pondre aux besoins documentaires des
112. icles que comprend le dossier un seul porte sur les BU Op cit BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 13 ans plus tard le chapitre sur les BU a disparu Il faudra attendre le d but du si cle pour qu enfin la question commence v ritablement int resser les professionnels Ainsi entre 2002 et 2009 un sondage un dossier complet de la revue Arabesques deux m moires d tude de conservateurs et deux projets professionnels personnels de biblioth caires portent sur l action culturelle en BU Cet int r t soudain des biblioth caires t moigne qu au cours des dix derni res ann es la situation a volu de fa on assez notable et que si les BU menant une v ritable politique culturelle restent encore relativement peu nombreuses les animations de toutes sortes se sont quant elles multipli es On ne peut tablir une liste de toutes les manifestations culturelles se d roulant aujourd hui en BU tant elles prennent des formes diverses mais des biblioth caires se sont pench s sur la question et ont propos des typologies Ainsi l ouvrage Le M tier de biblioth caire paru en 1988 recensait quatre types d actions les animations minimales par exemple les mises en valeur de documents autour d une th matique sur des tables ou pr sentoirs les animations r guli res ateliers clubs les animations ponctuelles expositions et enfin les animations spectacles projections
113. iennaux On peut donc craindre que ce taux soit encore plus faible sur l ensemble des contrats sign s par les universit s s agit des contrats 2006 2009 pour l universit de Cergy Pontoise 2008 2011 pour les universit s de Nice d Aix Marseille 1 d Orl ans de Franche Comt et de Caen Basse Normandie 2009 2012 pour l universit de Haute Alsace et enfin 2010 2013 pour les universit s d Evry Val d Essonne et de Lille 1 Ces contrats sont disponibles en ligne sur le site des universit s Rappelons qu un contrat quadriennal est un contrat sign entre l Etat et l universit fixant des objectifs pour une p riode de quatre ans 2 Ces informations sont issues des contrats 2007 2010 pour l universit de Lyon 1 2008 2011 pour les universit s du Havre et de La Rochelle et 2009 2012 pour l universit de Paris 8 Universit d Evry Val d Essonne http www univ evry fr modules resources download default Universite presentation 20generale contrat_quadriennal pdf Consult le 14 octobre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 23 fran aises D ailleurs les biblioth caires interrog s sont unanimes l tat ne les incite d aucune mani re d velopper leur action culturelle et la d cision de mettre en place une programmation est toujours le fait du directeur du SCD ou d un biblioth caire motiv quelquefois soutenu par le pr sident de l universit
114. ieurs chartes documentaires nous incite penser puisqu on remarque que dans une proportion importante d entre elles un paragraphe est r serv la question du partenariat Ainsi sur les huit chartes documentaires que nous avons r ussi nous procurer seules celles de Toulouse 3 et de la BIU LSH de Lyon n abordent pas cette question Au contraire la charte documentaire de la BU de l universit du Maine y consacre deux rubriques Partenaires de la BU au sein de l universit avec une sous rubrique d di e au partenariat dans le cadre de l action culturelle et Partenaires ext rieurs On retrouve exactement le m me sch ma dans la charte de la BU de La Rochelle Quant aux chartes des BU de Paris 12 de Picardie du Littoral C te d Opale et du Havre elles consacrent toutes un paragraphe sp cifique plus ou moins toff la probl matique du partenariat Cette place pr minente laiss e aux partenaires documentaires ou culturels dans un document qui d crit la politique de l tablissement r v le bien l importance qu a prise cette question pour les BU Le partenariat peut m me occuper une rubrique sp cifique sur les sites web de certaines BU comme c est le cas pour la Biblioth que Cujas qui liste tous ses partenaires qu il s agisse d institutions d organismes de formation ou d associations et qu ils interviennent dans les champs documentaires culturels ou sur d autres domaines De m me la BULAC a cr
115. igne lt http bbf enssib fr gt Consult le 21 juillet 2009 7 Nous ne mentionnerons celles ci que rapidement et pour comparaison 5 Voir notamment Guy Hazzan Les desseins anim s de Saint J r me BBF 1985 t 30 n 5 et Haute curiosit et lectures infinies culture g n rale et biblioth ques universitaires BBF 2004 t 49 n 1 ainsi que le dossier Action s culturelle s en biblioth que universitaire de la revue Arabesques avril mai juin 2008 n 50 9 Voir en annexe 1 la liste des personnes interrog es BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 10 Nous avons galement recueilli de nombreuses informations sur les sites web des BU et des services culturels afin de mieux cerner le profil de leurs partenaires A partir de ces informations il nous faudra tout d abord dresser un tat des lieux pour mieux comprendre le contexte et rappeler de quelle mani re l action culturelle s est lentement d velopp e en BU Nous chercherons ensuite d terminer qui sont ses partenaires et dans quelle mesure ils peuvent constituer un atout majeur Enfin dans une vision prospective il nous restera nous interroger sur ce que pourrait tre une v ritable politique de partenariat et de quelle mani re elle peut voluer dans les ann es venir BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 11 I L action culturelle en BU des pratiques disparates 1 DEFINITIONS ET
116. ils sont implant s Un guide des d marches a effectuer et des pr cautions a prendre pour monter des partenariats avec des entreprises pourrait tre r dig a l usage des BU comme des biblioth ques publiques par des professionnels de la BnF ou de la BNU de Strasbourg afin de permettre tous de s approprier cette approche nouvelle Cr er une rubrique pr sentant ses partenaires actuels tel que le font d j Cujas la BULAC ou la BDIC constitue d j une premi re tape pour attirer des partenaires priv s ou non surtout si l apport de chacun d entre eux est d taill Mettre en avant le r le des partenaires dans la description de la manifestation en est une autre Par exemple sur le site de Paris 8 les partenaires auxquels la BU a fait appel sont mentionn s juste en dessous de l intitul de la manifestation alors que dans la plupart des cas ils sont rel gu s tout en bas apr s la pr sentation de l v nement voire totalement absents La BNU de Strasbourg quant elle remercie ses partenaires financiers pour leur soutien 9 et propose des liens qui renvoient aux sites de ses partenaires Mettre en valeur ses partenaires pass s est ainsi un bon moyen non seulement de les remercier mais aussi d inciter d autres partenaires potentiels solliciter la biblioth que 3 3 Mettre son action en valeur Mettre son action en valeur et la faire conna tre tout simplement est enfin la meilleure mani
117. ion mais se contentent d tablir un lien th matique entre des animations qu elles r alisent chacune de leur c t c est par exemple ce qui se passe La Rochelle au moment de la F te de la science chaque service de l universit r alisant s par ment des manifestations qui sont simplement coordonn es Enfin Dominique Arot dans l ouvrage pr c demment cit distingue la coop ration du partenariat Selon lui ce dernier ne peut se nouer que dans un milieu h t rog ne tandis que la coop ration d signe la collaboration des biblioth ques entre elles Toutefois aussi int ressante soit elle cette distinction n a t mentionn e par aucun des biblioth caires interrog s et c est pourquoi nous engloberons la coop ration dans notre r flexion Nous ne pr tendons pas que la d finition du partenariat ainsi d limit e soit la seule valable car comme nous l avons signal chacun a sa propre conception de ce terme flou mais c est celle qui nous a sembl le mieux correspondre aux divers cas de figures rencontr s au cours de nos entretiens Une pratique en d veloppement En biblioth que publique comme en BU la n cessit de faire appel des partenaires fait consensus C est ce que r v le une enqu te r alis e en 1996 par Jean Pierre Vosgin et les tudiants en DUT Biblioth ques de l IUT Michel Montaigne de Bordeaux 3 20 En effet l enqu te montre que les activit s r alis es en partenariat tous types de partena
118. ire qu il avait mont en collaboration avec Julien Cain la BnF en 1938 il est bien connu que de forts beaux r sultats se sont d clar s dans les conditions les plus restreintes et nous savons que BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 67 l intelligence la volont une certaine passion de bien faire accomplissent parfois pour l amour de quelque uvre ce que la magnificence des installations et l importance des ressources ne parvient pas toujours obtenir 200 Comme Beno t le soulignait d j 19982 pr texter un manque de budget pour expliquer l absence d animations est donc faire preuve de mauvaise foi Le fait qu un grand crivain tel que Paul Val ry se soit associ un biblioth caire pour r aliser une exposition d s 1938 signifie par ailleurs qu il a reconnu la biblioth que comme l gitime pour r aliser des animations Or les biblioth ques publiques ne sont pas les seules b n ficier d une telle l gitimit au contraire gr ce leur partenariat avec des laboratoires de recherche notamment les BU sont mieux plac es encore pour r aliser des animations qui pr sentent les derni res avanc es de la recherche C est gr ce aux partenariats qu elle construit que la BU trouve une l gitimit son action culturelle mettant en avant les travaux des chercheurs elle contribue au rayonnement de l universit et de la recherche et rend
119. la biblioth que un lieu convivial faire d couvrir aux tudiants diff rents aspects de la cr ation artistique litt raire ou scientifique valoriser les travaux des tudiants pour soutenir les enseignements et enfin ouvrir la BU de nouveaux publics Ces objectifs s inscrivent dans la politique de l tablissement et soulignent les retomb es positives qui sont attendues Une charte culturelle a galement pour but de pr ciser les axes de l action culturelle montrant ainsi que la BU a une strat gie et ne se contente pas d un ensemble d animations sans lien entre elles Enfin elle doit galement indiquer les partenariats en cours et ceux envisag s La r daction d une telle charte a donc trois objectifs justifier la mise en place d une action culturelle pr ciser la strat gie tablie et enfin tablir un panorama des partenariats n cessaires Un autre moyen de d fendre la l gitimit des manifestations culturelles en BU est de l inscrire dans la charte documentaire de la biblioth que En effet on commence trouver des chartes qui font une place l action culturelle soulignant ainsi que cette mission est tout aussi importante en BU que les missions documentaires Nous avons ainsi recueilli les chartes documentaires de huit tablissements r alisant des animations et constat que six d entre elles voquent le r le culturel des BU Les chartes des BU du Mans et de La Rochelle sont les plus prolixes sur le sujet traduisant l
120. lace une programmation culturelle Certes l tat n est pas seul en cause et les BU pourraient choisir d utiliser diff remment les moyens mat riels et humains qui leur sont allou s surtout avec la fin des cr dits fl ch s dans le cadre de la loi de 2007 sur l autonomie des universit s Cependant les contrats quadriennaux permettent souvent d obtenir une aide financi re de l tat pour certains projets dont l action culturelle fait partie Ainsi le SCD de Lyon 1 a obtenu dans le cadre du contrat quadriennal 2007 2010 24 000 euros sur quatre ans pour la mise en place d un cycle de conf rences d bats Mais comme le font remarquer Guy Hazzan pour Aix Marseille 3 et Marcel Marty pour Toulouse 1 les BU demandent rarement un financement l tat pour l action culturelle puisque beaucoup d autres investissements semblent prioritaires Par cons quent il n y a rien d tonnant ce que les budgets d volus l action culturelle en BU soient tr s faibles En effet sur seize biblioth ques interrog es sur ce point sept ne disposent pas de budget sp cifiquement d di l action culturelle mais d bloquent des cr dits au cas par cas Pour les neuf autres les budgets s chelonnent entre 1500 et 20 000 euros ce qui ne repr sente qu un pourcentage infime du budget de ces BU 1 pour Angers qui pourtant mise beaucoup sur sa galerie d expositions 5 pour la BIU LSH de Lyon dans le meilleur des cas Pour comparaison l
121. lanches est ainsi et ce depuis plusieurs ann es partenaire de cette BU certaines rencontres avec des auteurs ont lieu la BU puis la librairie qui peut galement vendre des livres dans l enceinte de la BU la fin des interventions En change le libraire note sur son programme culturel les interventions qui ont lieu la biblioth que La BU de Toulouse 1 a galement co organis un salon du livre de sciences sociales en 2006 avec une autre librairie toulousaine la Librairie des Lois Les partenariats avec des maisons d dition ne se pr sentent pas de la m me fa on puisqu ils sont g n ralement cr s en vue de la publication du catalogue d une exposition Par exemple les ditions New Al Dante ont permis la parution d un catalogue de l exposition du travail pictural et litt raire de Jean Luc Parant organis e la BU de Limoges au printemps 2008 Mais dans le cas des librairies comme des diteurs il s agit la de partenariats particuliers puisque la manifestation est rarement construite ensemble et que l apport de ces partenaires se situe plut t dans la valorisation Enfin les derniers partenaires des BU sont les collectivit s territoriales et les organisations d pendant du minist re En premier lieu les communes peuvent accorder des subventions mais aussi prendre part la tenue de manifestations Par exemple Guy Hazzan alors conservateur la BIU d Aix Marseille avait organis en 1982 conjointement ave
122. le d ouverture des BU a un public autre qu universitaire que nous avons d ja mentionn e Le recours a des partenaires favorise alors cette ouverture En effet en plus de son public naturel la BU peut ainsi toucher le public de son partenaire A la BU de Lyon 1 biblioth que scientifique les responsables du fonds ancien se sont aper us que celui ci pouvait int resser aussi bien des tudiants d histoire ou de philosophie que des tudiants de sciences C est pourquoi ils ont mont une exposition sur les rapports entre la m decine et la philosophie en partenariat avec la BIU LSH de Lyon biblioth que de lettres et sciences humaines La BIU a donc relay l v nement aupr s de son propre public la visibilit de l exposition et la communication autour de l v nement ont ainsi t doubl es garantissant de meilleures chances de succ s Le partenariat avec la ville d Aix en Provence a quant lui permis la BU d Aix Marseille 1 de faire conna tre son programme culturel par le biais du site web de la mairie et des affichages publics gt Aix Marseille 3 c est en direction des coles que la BU s est tourn e organisant r guli rement des visites de classe En 2006 dans le cadre de la F te de la science elle a re u 400 enfants issus des coles des quartiers populaires avoisinants pour des ateliers spectacles et des d monstrations scientifiques Le partenariat avec ces coles a ainsi permis de
123. le n est pas suffisante pour tisser des liens entre les diff rentes disciplines Les ministres successifs Fran ois Bayrou Jack Lang puis Luc Ferry se sont alors pench s eux aussi sur la question soutenant la d marche de promotion de la culture g n rale dans les formations universitaires Enfin l actuelle ministre de l Enseignement sup rieur et de la Recherche Val rie P cresse s est son tour int ress e ce probl me et a mis en place d but 2009 une commission intitul e Culture et Universit Dans son discours de juin 2009 Avignon Val rie P cresse a soulign que la culture tait trop souvent consid r e comme accessoire l universit alors qu elle devrait tre au c ur du projet d tablissement Selon elle les campus fran ais devraient devenir de hauts lieux de transmission de diffusion et de production culturelles Elle a donc donn deux objectifs la commission explorer toutes les questions relatives aux liens entre culture et universit et effectuer toutes les pr conisations n cessaires pour que l universit devienne une actrice culturelle fran aise de premier plan sur le national et international Cette commission qui doit rendre fin d cembre ses conclusions et 128 propositions pour refonder les liens entre le monde universitaire et le monde de la culture est compos e de vingt membres issus de ces deux mondes Pr sid e par Emmanuel Ethis sociologue et pr sident de l universit
124. les enseignements prodigu s l Universit de Provence enseignements pluridisciplinaires lettres langues arts sciences humaines sciences et technologies l Modifi par les d crets n 91 320 du 27 mars 1991 et n 2009 207 du 19 f vrier 2009 SCDUP Charte de l action culturelle Valid e par le Conseil de la Documentation du 08 07 09 1 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 81 Publics Le public naturellement vis par les manifestations culturelles des biblioth ques sera celui de la communaut universitaire d Aix Marseille tudiants enseignants chercheurs personnels administratifs Toutefois l ouverture a tout public autre qu universitaire sera recherch e notamment scolaires et grand public Ainsi la conception des manifestations culturelles la communication sur ces manifestations culturelles largiront le cadre du public habituel des biblioth ques de l Universit de Provence Les attentes suppos es du public sont multiples culture personnelle ou professionnelle support ou prolongement au cursus et a la formation initiale continue ou en cours curiosit etc A cette diversit doit r pondre une pluralit de manifestations et de th matiques Par ailleurs le d veloppement de l offre en ligne de services et d acc s a des documents permet de toucher un public largi au del des contraintes g ographiques ou horaires le recours des expositions virtuelles
125. lioth que pourra alors en connaissance de cause accepter ou refuser un partenariat Plusieurs crit res apparaissent essentiels aux biblioth caires interrog s Celui qui est le plus souvent cit est le crit re de scientificit de qualit la BU doit pouvoir tre s re que son partenaire est s rieux Les biblioth caires n ayant pas les comp tences pour aborder certains sujets c est le partenaire qui doit pouvoir apporter la l gitimit qui leur manque D autres crit res sont galement cit s Tout d abord l animation propos e par le partenaire doit correspondre aux objectifs d finis par la BU ainsi que nous l avons signal plus haut L animation doit galement avoir un rapport avec l actualit ou de fa on plus g n rale doit correspondre aux pr occupations des tudiants Enfin les BU privil gient les partenaires locaux et compte tenu de la faiblesse des budgets le co t d une animation peut aussi avoir son importance On fera d ailleurs remarquer que ces deux derniers crit res sont li s puisque faire appel a des partenaires locaux vite des frais de transport 1 3 La d finition du projet Une fois le partenaire choisi la d finition des objectifs du projet est une tape indispensable Celle ci doit avoir lieu avec le partenaire pour s assurer que les deux 154 http bu univ angers fr expos rubriques elements affiche_element php ref_element 133 Consult le 30 d cembre 2009 155 Sur les
126. lturelle La charte culturelle d Aix Marseille 1 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 80 biblioth ques Service Commun de Documentati Universit de Provence Aix Marseille 1 Service Commun de Documentation Charte de l action culturelle Pr ambule Le Conseil de la documentation de l Universit de Provence en sa s ance du 8 juillet 2009 s est dot d une charte de l action culturelle document cadre qui permettra d inscrire l action culturelle au c ur des activit s des biblioth ques du r seau en compl mentarit avec leurs missions documentaires Cette activit sera men e en totale coh rence avec la mission Culture de l Universit de Provence Ce document servira de r f rence aux professionnels des biblioth ques impliqu s dans des actions seuls ou en partenariat ainsi qu aux tutelles C est un document qui fixe des principes des intentions ainsi qu une ligne de conduite lesquels doivent tre visibles et lisibles directement communicables et discutables IL pourra tre compl t si n cessaire par des documents de politique culturelle plus sp cifiques Missions et objectifs du Service Commun de Documentation en termes d action culturelle Les biblioth ques de l universit sont des lieux d tude mais aussi des lieux culturels et de sociabilit La mission culturelle des services communs de la documentation a plus particuli rement t encourag
127. lturelle Lyon 1 a ainsi pass six mois d marcher divers partenaires pour constituer le programme culturel de la BU de la Doua qui rouvre cette ann e apr s une longue p riode de travaux Marianne Pernoo charg e de la valorisation la BIU LSH de Lyon insiste de m me sur tout le travail en amont de la manifestation pour prospecter aller sur le terrain tisser m ticuleusement des liens avec d autres institutions puis les relancer r guli rement La recherche de partenaires demande donc norm ment de temps et d nergie mais aussi un certain nombre de qualit s de la part de l organisateur En effet questionn s sur les comp tences n cessaires pour mener bien un partenariat les biblioth caires interrog s fournissent une tr s longue liste Le sens du dialogue arrive en t te accompagn de qualit s proches la souplesse et la facult de conviction mais aussi la t nacit et la fermet Une bonne connaissance du territoire et de l actualit culturelle leur semble tout aussi indispensable 1l faut non seulement conna tre les institutions locales pour savoir lesquelles contacter mais aussi se tenir au courant des manifestations qu elles organisent pour pouvoir ventuellement y participer Un bon sens de la communication la fois pour faire conna tre la BU et pour solliciter les partenaires est galement requis L ouverture d esprit la cr ativit et surtout BRIET Anne Laure DCB 18 M moire
128. n non non non oui oui oui oui oui BIU Sainte Barbe BIU Sainte Genevi ve BIU Sorbonne SICD Toulouse Total Biblioth ques des grandes coles quelques exemples Bibliotheque de HEC Biblioth que de L Ecole Polytechnique Biblioth que de l ENS Ulm Biblioth que de L Ecole des Ponts ParisTech Biblioth que de L INSA Lyon Biblioth que de Sup lec Biblioth que de l ESSEC Biblioth que de L Ecole centrale Paris Biblioth que de L Ecole centrale Lyon Biblioth que de Sciences Po Biblioth que de l ENS Cachan Biblioth que de l ENS LSH Total en phase de r flexion oui en travaux non 68 oui soit 75 17 non 5 en phase de r flexion 1 en travaux Y a t il des animations non oui oui non oui non non non oui oui oui oui 7 oui 5non BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 La biblioth que vient juste d ouvrir mais envisage de mettre en place des animations expositions colloques rencontres conf rences rien sauf une exposition tous les 2 ans De quels types expositions colloques expositions rencontres d bats rien sauf des expositions virtuelles et des pr ts de livres pour des expositions l ext rieur expositions rencontres ateliers lectures expositions conf rences rencontres expositions tables rondes bibliographies th matiques expositions prix litt raire expositions projecti
129. n est sign avec les autres partenaires m me ceux auxquels la BU fait r guli rement appel Rares sont les BU o comme a Angers ou Lille 2 une convention est syst matiquement sign e Si la signature d un tel document ne doit pas tre un passage oblig pour viter d alourdir et de ralentir les d marches il apparait n anmoins n cessaire de mettre par crit les grandes lignes du projet ainsi que la r partition des t ches et l apport de chaque partenaire quel que soit sa nature financier pr t d ceuvres ou de documents On vite de la sorte les risques de flottements sur les d tails voire de conflits 1 5 L valuation Evaluer l efficacit du partenariat appara t une tape n cessaire surtout si l on envisage une relation suivie Pour Claudie Tabet comme pour Annie Aubert elle est incontournable Cette d marche revient analyser la fa on dont le partenariat s est d roul mais galement valuer l impact de la manifestation elle m me Annie Aubert met en avant deux types d indicateurs les indicateurs quantitatifs nombre de participants co t de l action chiffrage du temps de travail et les indicateurs qualitatifs entretiens avec les participants enqu te de satisfaction livre d or Il r sulte de nos entretiens que dans la majorit des cas seule la manifestation est valu e de fa on tr s informelle et souvent en l absence du partenaire Ainsi La Rochelle les bibli
130. n 1 est la premi re a avoir cr sa fondation en f vrier 2007 laquelle la soci t Microsoft a vers 180 000 euros en novembre 2007 Cr e avant le vote de la loi LRU cette fondation avait l origine le statut d une fondation d entreprise En juin 2008 gr ce la cr ation par la loi LRU de statuts sp cifiques pour les universit s elle est devenue une fondation partenariale dont les membres fondateurs sont outre l universit les entreprises Sanofi Pasteur la Banque Populaire Loire et Lyonnais Ezus Lyon et Arkema 4 D autres fondations ont par la suite t cr es telles que les deux fondations universitaires de Paris 9 les fondations Dauphine et Condorcet Paris Dauphine cette derni re tant pr sid e par un chef d entreprise cr es respectivement en 2008 et 2009 On peut galement citer parmi d autres les fondations universitaires de Bretagne Sud et de Poitiers L application de loi LRU est progressive de mani re laisser le temps toutes les universit s de s y pr parer Ainsi dix huit universit s ont acc d au 1 janvier 2009 aux 162 Pourquoi la r forme de l universit page du site d di aux r formes de l universit cr par le minist re http www nouvelleuniversite gouv fr pourquoi la reforme de l universite html Consult le 20 d cembre 2009 163 Des partenariats renforc s et des ressources diversifi es page du site d di aux r formes
131. ne la Vall e pourra bient t g rer plus librement le contenu de ses pages web avec l implantation d un nouveau site Toutefois on fera remarquer qu quelques exceptions pr s les biblioth ques dynamiques sur le plan culturel sont aussi celles qui savent le mieux mettre leurs manifestations en valeur Peut tre cela s explique t il par le fait que leur action est bien reconnue au niveau de l universit qui comprend la n cessit de la mettre en valeur ou peut tre le SCD prouve t 1l plus le besoin de se battre pour offrir de meilleures chances de succ s aux manifestations qu il organise Par exemple le site web de la BU de La Rochelle int gr celui de l universit est peu d velopp Hormis la page de pr sentation de la biblioth que il ne propose en effet que quatre rubriques peu fournies mais l une d entre elles la rubrique v nements est r serv e aux actualit s et l action culturelle La programmation annuelle est ainsi pr sent e de fa on tr s claire Elle n est pas enrichie d affiches d expositions virtuelles ou de fichiers vid o que la biblioth que ne peut manifestement pas ajouter sur le site tr s 14 http bu univ angers fr blog tag galerie S Consult le 20 d cembre 2009 195 http buboblog univ brest fr tag exposition Consult le 20 d cembre 2009 196 http burobertdesorbon univ reims fr tag animation Consult le 20 d cembre 2009 17 http autresvoix
132. nombreux La question du partenariat est donc tout particuli rement cruciale pour les biblioth ques universitaires faire appel des partenaires dans le cadre de l action culturelle peut constituer l occasion de donner plus d ampleur leur programmation et de la structurer pour donner une coh rence l ensemble des animations C est pourquoi 1l nous a sembl particuli rement int ressant de concentrer notre r flexion sur ces tablissements Nous avons choisi de nous limiter aux biblioth ques d pendant d une universit ce qui inclut les biblioth ques universitaires BU et interuniversitaires BIU mais exclut les biblioth ques des grandes coles A l heure o les tudiants et universitaires se reposent de plus en plus sur internet pour leurs recherches les biblioth ques se retrouvent oblig es de proposer de nouveaux services Pour continuer attirer le public de l universit voire pour s ouvrir d autres elles doivent appara tre comme des lieux de vie de sociabilit alors qu elles sont si souvent consid r es par les tudiants comme des espaces uniquement consacr s au travail R aliser des animations revient finalement donner un nouveau souffle aux BU Les enjeux du partenariat culturel sont donc multiples et il ne s agit pas la d un probl me secondaire C est dans ce contexte que Val rie P cresse ministre de l Enseignement sup rieur et de la Recherche a lanc cette ann e une commission charg e de r
133. nombreux enfants issus de milieux d favoris s de s initier la science et de d couvrir la BU Or le public attir une premi re fois la BU est susceptible de revenir pour participer d autres animations mais aussi pour consulter les ressources documentaires la BU de Toulouse 1 comme celle de Bretagne Sud on constate qu un petit public d habitu s revient r guli rement aux diverses manifestations Ce public est compos de retrait s de familles de lyc ens d enseignants d un petit nombre d tudiants et parfois de personnels de l universit qui viennent titre individuel A la BU de Bretagne Sud il a t constat par la suite que les tudiants de classes pr paratoires qui fr quentent assid ment les conf rences scientifiques organis es par la biblioth que ont pris l habitude de venir travailler la Mais s ouvrir de nouveaux publics ne signifie pas pour autant n gliger le public tudiant qui reste le premier vis par l action culturelle en BU Car pour Guy Hazzan comme pour bien d autres biblioth caires cette action correspond bel et bien un besoin des tudiants m me s ils n en sont pas toujours conscients s agit alors de les inciter d couvrir les manifestations de la BU et de les impliquer Organiser des animations en partenariat avec d autres services de l universit est souvent un gage de r ussite puisque la communication sur le campus est do
134. nsi en 2008 Raymond B rard directeur de l ABES d bute l ditorial du num ro de la revue Arabesques consacr e l action culturelle en BU par cette m me question L action culturelle en biblioth que universitaire est ce bien s rieux Au contraire en BM si l dition de 1998 de L Action culturelle en biblioth que d bute par une plaidoirie de Bernard Huchet en faveur d une politique culturelle la r dition de 2008 consid re ce point comme acquis preuve que son utilit est d sormais bien reconnue par les biblioth ques municipales Les r sultats de diff rents sondages men s aupr s des biblioth ques publiques le confirment En effet des enqu tes ont t r alis es en 1977 par Bernadette Seibel en 1994 par la Biblioth que publique d information et en 2004 par Delphine C me Les chiffres qui en sont issus doivent tre consid r s avec prudence puisque le taux de r ponse au questionnaire tait de 37 pour l enqu te de la BPI 29 pour l enqu te de Delphine C me Mais ils t moignent malgr tout d une action culturelle en constante augmentation dans les BM Par exemple si seulement 57 d entre elles r alisaient des expositions en 1977 elles taient 85 en 1994 et 97 1 en 2004 Les 9 Sauf la BU de Lyon 1 sur le campus de la Doua tout juste r nov e 62 L Action culturelle en biblioth que dition de 1998 Op cit 115 9 Pour une politique culturelle en biblioth que in L Action c
135. nsistante M me certaines BU qui r alisent par ailleurs peu d animations y participent Par exemple la BU Sant de Lyon 1 qui ne dispose pas d une place suffisante pour r aliser beaucoup d animations la F te de la science est le temps fort de l ann e L enqu te de l ADBU r v le par ailleurs qu une coop ration plus pouss e que par le pass s est mise en place non seulement avec les biblioth ques de lecture publique mais avec tous les autres acteurs de la vie culturelle En effet ces manifestations ne sont pas sp cifiques aux biblioth ques et une coordination est souvent organis e avec d autres institutions Ainsi au Havre la BU a contact la BM et le service culturel de l universit pour organiser une action commune dans le cadre du Mois du film documentaire Cette manifestation qui a pour but de mettre en valeur autour d une th matique les collections des biblioth ques mais aussi celles des archives et des mus es peut donc tre l occasion d organiser un partenariat entre ces trois types d tablissements Cette collaboration est d autant plus int ressante qu elle est relativement rare les mus es et les archives ne constituent pas des partenaires privil gi s pour les BU sauf en cas de proximit g ographique par exemple le mus e d anatomie de Lyon qui se trouve dans la facult de m decine proximit de la BU Sant La F te de la science quant elle est
136. nt aucun axe directeur On remarquera que les BIU font partie des biblioth ques qui semblent les plus pr occup es par ces questions En effet parmi les quatorze BIU recens es dont une en travaux la Biblioth que de la Sorbonne qui ne peut donc avoir d action culturelle pour le moment neuf d entre elles r alisent des animations vari es souvent bien mises en valeur sur leur site web Pourtant elles ne disposent pas d un budget plus lev Enfin pour comparaison nous avons galement analys l action culturelle des biblioth ques de grandes coles Nous avons ainsi s lectionn douze grandes coles Paris et Lyon D apr s les informations recueillies sur leurs sites web il r sulte que sept d entre elles r alisent diff rents types d animations toujours bien mises en valeur Les biblioth ques des grandes coles semblent donc globalement plus concern es par la question que les 9 L Action culturelle en biblioth que dition de 1998 Op cit 119 7 Paris l cole Normale Sup rieure ENS l cole des hautes tudes commerciales HEC l cole Sup rieure des Sciences conomiques et Commerciales ESSEC Sciences Po Polytechnique l cole des Ponts Paris Tech l cole centrale et l cole sup rieure d lectricit Sup lec A Lyon les ENS LSH et Cachan l cole centrale de Lyon et l Institut National des Sciences Appliqu es INSA de Lyon 7 Les biblioth ques des ENS Ulm LSH et Cachan
137. oc cit p 6 12 Entretien avec Rapha lle Bats le 22 octobre 2009 30 Entretien t l phonique avec Mathilde Poulain le 14 octobre 2009 31 Entretien t l phonique avec Karine Montet le 21 octobre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 cc 42 II Diversit et probl matique du partenariat culturel en BU 2 LES ATOUTS DU PARTENARIAT Dans une enqu te men e en 1996 par Jean Pierre Vosgin il apparaissait que les trois principales motivations des biblioth ques public sp cifique travaillant en partenariat taient d avoir des ressources suppl mentaires d aller chercher les publics hors les murs et surtout de se faire reconna tre comme un acteur dans l environnement 2 1 Augmenter les ressources de la biblioth que Ainsi que nous l avons d j soulign les animations que la BU peut r aliser sans aide ext rieure sont en nombre tr s r duit En effet les biblioth caires n ont pas toujours les comp tences n cessaires pour r aliser eux m mes une conf rence ou une exposition sur un sujet pointu Par cons quent c est en premier lieu des comp tences dont elle ne dispose pas en interne que la BU recherche chez un partenaire Ainsi en cr ant un partenariat avec un th atre la BU fait appel a des com diens et des techniciens capables de monter et de jouer une pi ce de th atre En nouant une collaboration avec d autres professionnels la BU pr
138. ofite des connaissances et des savoir faire de ceux ci Il s agit aussi de confronter deux domaines diff rents deux fa ons de penser distinctes pour sortir des chemins balis s en produisant des r flexes critiques sur ce qui n est le plus souvent que du pr t porter culturel ou m diatique 3 A l int rieur d une m me profession galement la confrontation des points de vue et des savoir faire permet un enrichissement mutuel ainsi que le souligne Bernard Huchet L apport du partenaire peut aussi r sider en un pr t d uvres ou de documents Ainsi le FRAC de Provence Alpes C te d Azur a mis la disposition de la BU de Nice des ceuvres que celle ci n aurait pu se permettre d emprunter autrement autorisant ainsi Vinstallation sur la dur e d une exposition de grande qualit Les partenaires peuvent encore apporter bien d autres ressources pour compl ter celles dont dispose la BU Ainsi les biblioth caires se plaignent souvent de ne pas avoir assez de temps a accorder l action culturelle qui est effectivement tr s chronophage Le recours des partenaires permet alors de d multiplier les efforts les deux parties se r partissant le travail Le probl me du manque de budget trouve galement une solution satisfaisante dans le partage des frais En effet dans de nombreux cas les animations sont cofinanc es et le recours des intervenants b n voles permet de limiter les frais Les part
139. oient pench s sur la question En effet autant les ouvrages articles et m moires sur l action culturelle en biblioth que publique sont foisonnants autant ceux qui concernent cette m me action en BU sont tr s peu nombreux Ainsi les premi res mentions d une activit culturelle en BU datent du milieu des ann es 1980 avec l intervention de Roger Thoumieux lors des journ es d tude organis es en 1984 par l cole nationale sup rieure des biblioth ques puis un an apr s avec l article de Guy Hazzan sur la section Saint J r me de la BIU d Aix Marseille Le sujet semble par la suite ne plus int resser les professionnels si bien qu il faudra attendre plus de dix ans avant qu il soit nouveau fait mention de l action culturelle en BU dans un article de 1997 publi par le Bulletin des biblioth ques de France puis l ann e suivante dans un chapitre de l ouvrage L action culturelle en biblioth que On note toutefois que dans la r dition de cet ouvrage dix 10 Les biblioth ques universitaires in L Action culturelle en biblioth que Op cit 116 Op cit 12 Les desseins anim s de Saint J r me Loc cit 3 BRIAND G rard et RETALL Patrick Jacques Animation autour du livre l universit Bulletin des Biblioth ques de France 1997 t 42 n 1 Dossier Missions culturelles et sociales des biblioth ques Villeurbanne ENSSIB ISSN 0006 2006 N anmoins il faut noter que sur les neuf art
140. on coh rente pour illustrer ce theme de diff rentes mani res Ce glissement dans la typologie des animations r v le donc l volution de la situation en faveur d une v ritable politique culturelle du moins en biblioth que municipale 5 P CHENART Jean Compte rendu du sondage ADBU Action culturelle en BU en ligne 30 avril 2007 24 URL lt http www adbu fr article php3 id_article 331 gt Consult le 21 juillet 2009 16 Arabesques avril mai juin 2008 n 50 Dossier Action s culturelle s en biblioth que universitaire Montpellier ABES Johann Objectifs et moyens d une politique d animation en biblioth que universitaire une r flexion partir de l exemple de la BU des sciences de Saint J r me Marseille M moire d tude dipl me de conservateur des biblioth ques Villeurbanne ENSSIB 2002 60 p Et GARCIA GUILLEN Emilie L action culturelle en biblioth que universitaire M moire d tude dipl me de conservateur des biblioth ques Villeurbanne ENSSIB 2009 72 p m moire non diffus BARDEAUX Carine D velopper une programmation culturelle l Universit de Reims Projet professionnel personnel de biblioth caire dossier d aide la d cision Villeurbanne ENSSIB 2002 366 p Et MARTIN Isabelle Le d veloppement de l action culturelle au CADIST des sciences de la terre de la biblioth que interuniversitaire scientifique Jussieu Projet professionnel personnel
141. on des crivains avec laquelle la BU de Toulouse 1 a sign une convention ou encore les fonds r gionaux d art contemporain FRAC Ainsi la BU de Nice a d but en 2005 une collaboration avec le FRAC de Provence Alpes C te d Azur qui a pr t certaines de ses uvres la BU pour mettre en place des expositions d art contemporain ax es depuis 2008 sur un seul artiste dont les uvres sont expos es pendant dix huit mois Les types de partenariats construits avec ces diverses institutions culturelles peuvent prendre des formes tr s diverses Dans la majorit des cas il s agit d un partenariat de conception dans lequel le partenaire peut apporter des uvres des documents des comp tences un savoir et quelquefois aussi un financement Notamment dans le cas d expositions itin rantes organis es par deux biblioth ques les frais sont g n ralement partag s Plus rares sont les cas o le partenaire est uniquement financier On peut donner l exemple de la Maison des crivains qui finance 50 des charges lorsque la BU de Toulouse 1 fait venir un auteur pour une rencontre ou un d bat la biblioth que Un autre type de partenaire peut tre les coles et organismes de formation Les coles d art en particulier sont quelquefois sollicit es par exemple au Havre Angers ou Limoges Leurs tudiants viennent alors exposer leurs travaux la biblioth que Les BU font parfois appel des lyc es galement po
142. onner envie de nouveaux partenaires de participer Qu elle s intitule encore Ev nements comme sur le site de la BU de Cergy Les rendez vous de la BU Evry Agenda culturel la R union ou Action culturelle en Savoie ce type de rubrique permet de mettre en avant l activit de la BU et de donner d elle une image tr s positive surtout si les manifestations font l objet d une pr sentation toff e et illustr e voire enrichie d l ments ext rieurs archives des conf rences en ligne Lyon 3 ou Cujas ou des enregistrements sonores des vid os et des textes associ s l exposition Angers Les expositions virtuelles sont galement un moyen parfois utilis de valoriser une exposition mat rielle le plus souvent pass e On en trouve ainsi sur les sites de Lyon 1 et de Paris 12 Par exemple les expositions De l anatomie l acupuncture histoires de l enseignement m dical et D un p le l autre qui se sont tenues respectivement en novembre d cembre 2008 et octobre 2007 la BU Sant sont pr sent es sous forme virtuelle sur le site du SCD de Lyon ces expositions connaissent ainsi une seconde vie et le site pourra s enrichir sur plusieurs ann es jusqu proposer un vaste choix d expositions tr s valorisant pour la biblioth que La publication d un catalogue qu il soit sous forme papier ou virtuelle est une autre forme de valorisation qui
143. ons de films conf rences non oui non non 52 oui soit 57 Sont elles annonc es sur le site web non oui oui non oui non non non oui oui oui oui 7 oui 5non 89 oui 29 oui soit 32 Sont elles bien mises en valeur sur le site web oui oui oui oui oui oui 7 oui BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 90
144. onstituer un risque pour l image de la BU jusque l temple de la culture gratuit et accessible tous la biblioth que peut souffrir d tre associ e dans les esprits la recherche de profits et au capitalisme Par ailleurs si l entreprise en question souffre pour une raison ou pour une autre d un d ficit d image le probl me risque de rejaillir sur celle de la biblioth que Toutefois David Georges Picard la BNU de Strasbourg tout comme Catherine Benguigui au service culturel de La Rochelle ou Fany Declerck celui de Toulouse 1 n ont aucune inqui tude ce sujet En effet David Georges Picard affirme qu il n y a pas plus de divergences et de frictions avec un m c ne qu avec une institution publique Il souligne au contraire quel point les partenaires priv s peuvent constituer un atout pour la biblioth que ils permettent ainsi de donner une impulsion des moyens l image d une biblioth que dynamique et favorisent une meilleure insertion dans l environnement Fany Declerck quant elle explique qu aucun partenaire priv ne lui a forc la main ni fait d vier de ses objectifs Selon ces trois interlocuteurs la vigilance reste donc n cessaire mais il n y a pas de raison de diaboliser les entreprises priv es ou de les craindre plus que d autres partenaires Les BU font donc appel une mosa que vari e de partenaires aussi bien dans l enceinte de l universit qu l ext rieur
145. oo estime d ailleurs que la loi LRU incitera fortement les BU prendre cette voie De m me Karine Montet La Rochelle pense qu une volution est probable dans les ann es venir et elle ne s interdit pas elle m me de faire appel des m c nes faudra du temps affirme Marcel Marty Toulouse 1 ce type de partenariat n est pas pour demain Quant Lucie Plessis Angers elle estime que la loi LRU ne changera rien et que les BU doivent plut t miser sur la reconnaissance de leurs activit s culturelles au niveau local voire national Cependant il nous semble que les BU pourraient plus facilement attirer des m c nes en s alliant aux autres services de l universit et notamment au service culturel plut t qu en agissant isol ment Les services culturels ont d ailleurs d j commenc s ouvrir au m c nat La recherche de financements priv s est ainsi l un des deux gros chantiers sur lequel travaille l Espace culture de Lille 1 ce Le Toulouse Art Breaker est galement en pleine recherche de financements d autant plus que le service culturel est tout r cent d j r ussi convaincre plusieurs m c nes dont Tiss o l entreprise de transports en commun toulousains A La Rochelle la loi LRU pas encore eu d impact mais Catherine Benguigui directrice de l Espace culture affirme que si ce n est pour l instant pas sa priorit rien ne pourra emp cher que d
146. oth caires concern s font le point avec le directeur de la BU et d cident entre eux des suites donner au partenariat Karine Montet explique qu en ce qui concerne l valuation de la manifestation en elle m me elle a pris l habitude de discuter avec le public sans se faire conna tre pour avoir directement des retours sur la manifestation A Lille 2 des questionnaires sont distribu s au public la sortie des expositions et la fr quentation du cin club est chiffr e mais le partenaire n est pas associ cette valuation 1 Seules Mathilde Poulain au Havre et Marianne Pernoo la BIU LSH de Lyon affirment tablir un bilan avec leurs partenaires Au Havre l valuation fait l objet d un document crit qui analyse le partenariat notamment sous les angles de l organisation de la communication et de la fr quentation du public de mani re savoir si la BU pourra de nouveau faire appel au m me partenaire A la BIU LSH de Lyon les partenaires se r unissent pour partager leurs ressentis et d cident des suites donner leur collaboration Rapha lle Bats Lyon 1 et Guy Hazzan Aix Marseille 3 font toutefois 161 Entretien t l phonique avec Elise Anicot le 16 octobre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 cc 54 III Vers de nouveaux modes de partenariats pistes et perspectives remarquer que l chec d une manifestation n est pas forc ment d au p
147. oth ques du SCD SCDUP Charte de l action culturelle Valid e par le Conseil de la Documentation du 08 07 09 3 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 C ND 83 Annexe 4 Grille r capitulative des activit s culturelles en BU Biblioth ques universitaires SCD d Aix Marseille 1 SCD d Aix Marseille 2 SCD d Aix Marseille 3 SCD d Albi SCD d Angers SCD des Antilles et de la Guyane SCD d Artois SCD d Avignon BU de Belfort Montb liard SCD de Bordeaux 1 SCD de Bordeaux 2 SCD de Bordeaux 3 SCD de Bordeaux 4 SCD de Bourgogne SCD de Bretagne occidentale SCD de Bretagne Sud BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 Y a t il des animations oui oui oui oui oui oui oui oui non oui non non non oui oui oui De quels types expositions rencontres d bats expositions Expositions et manifestations diverses expositions expositions rencontres information non communiqu e expositions journ es d tude concours expositions conf rences projections de films bibliographies th matiques rien sauf quelques rares expositions expositions lectures rencontres rien sauf des expositions de livres th matiques rien sauf une deux animations par an le plus souvent des expositions rien expositions lectures expositions rencontres conf rences expositions rencontres conf rences Sont elles annonc es sur le site web
148. partenaires des publics ou encore des v nements locaux et nationaux En effet mieux vaut viter de programmer une manifestation en pleine p riode d examens ou au moment des cours En fonction des universit s certains jours de la semaine seront galement pr f rables Par exemple Marcel Marty Toulouse 1 organise ses rendez vous culturels en fin de journ e apr s les cours tandis qu Lyon 1 Rapha lle Bats pr f re programmer des v nements les lundis mardis et jeudis jours d affluence sur les campus Programmer un v nement en lien avec une manifestation locale ou nationale peut constituer une bonne op ration de communication en revanche si l animation pr vue n a aucun rapport avec ces manifestations mieux vaut la d caler Une fois la date de l v nement programm il faudra alors pr voir un calendrier rebours sp cifiant ce que chaque partenaire aura faire pour que tout soit pr t la date fix e 1 4 Le cadre juridique Annie Aubert Claudie Tabet et Nadine Etcheto Tharel soulignent toutes trois qu il est pr f rable de mettre par crit les r ponses aux questions pr alablement pos es Claudie Tabet propose ainsi d identifier les responsabilit s et les niveaux d ex cution des t ches sous forme d une convention ou d un cahier des charges Annie Aubert propose plus simplement une note d intention ou un contrat d objectifs qui sp cifie les intentions des partenai
149. participation se manifeste par exemple par l accueil dans ses locaux d expositions et de manifestations culturelles Les chartes de la BU de Toulouse 3 et de la BIU LSH de Lyon quant elles contentent de rappeler que la participation aux activit s d animation culturelle scientifique et technique de l universit fait partie de leurs missions tablies dans les statuts du SCD Enfin seules les chartes des BU de Paris 12 et du littoral C te d Opale sont muettes sur le sujet Mais sans aller jusqu r diger une charte culturelle ou inclure la mission culturelle dans la charte documentaire tablir une programmation culturelle six mois ou un an l avance peut d j constituer un signe positif En effet cette programmation indique que l action a t pens e tr s en amont Or c est souvent le cas parmi les biblioth ques interrog es qui articulent souvent leurs animations autour 7 Voir en exemple en annexe 3 la charte culturelle d Aix Marseille 1 78 http www univ larochelle fr IMG pdf Charte_Documentaire pdf Consult le 15 octobre 2009 http www bu u picardie fr Consult le 15 octobre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 30 I L action culturelle en BU des pratiques disparates d un axe ou d une th matique Ainsi beaucoup de BU l image de celles du Havre ou d Angers ont fait du graphisme et de l art contemporain un axe fort de leur politique culturelle
150. r par la suite Envisagez vous de vous adresser la fondation de votre universit s il en existe une ENTRETIENS AVEC LES RESPONSABLES DE SERVICES CULTURELS Le contexte Depuis combien de temps l universit a t elle d velopp son action culturelle Combien de personnes votre service emploie t il Quels types animations r alisez vous A quelle fr quence Est ce que l Etat vous incite d velopper votre action culturelle Par le biais des contrats quadriennaux Votre service dispose t il d un lieu sp cifique pour son action Si non ot ont lieu les animations Y a t il des animations hors les murs Quel est votre budget A t il volu La contrainte budg taire influence t elle la recherche de partenaires et la forme des animations Si oui de quelle mani re Les partenaires Avez vous recours des partenaires pour organiser les animations Souvent Lesquels Vos partenariats sont ils durables Est ce que la BU fait partie de vos partenaires Avez vous des liens privil gi s avec elle Si oui en quoi Si non pourquoi Avez vous d ja conclu un accord de partenariats avec une entreprise Avant ou apr s la loi LRU Quelle forme a pris cet accord Comment cela s est il pass Vous tes vous adress a la fondation de votre universit s il en existe une BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 79 Annexe Exemple de charte cu
151. r que la situation n volue gu re et que le probl me est r current L tude de contrats quadriennaux nous a permis de comprendre pourquoi la volont de l tat ne se traduit pas par une aide financi re ni m me par une incitation qu il ferait inscrire dans 8 Communiqu du minist re de l enseignement sup rieur et de la recherche 11 juin 2009 en ligne http www enseignementsup recherche gouv fr cid28442 point d etape sur les travaux de la commission culture et universite html Consult le 15 octobre 2009 49 Ces propositions seront publi es dans un ouvrage de la collection 128 aux ditions Armand Colin 5 Nous n avons malheureusement pas pu prendre connaissance des r ponses aux questionnaires BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 22 I L action culturelle en BU des pratiques disparates ces contrats En effet nous avons pu obtenir neuf contrats quadriennaux et des informations concernant le volet Documentation de quatre autres Il en r sulte que dans onze cas sur treize le probl me de l action culturelle en BU n est absolument pas abord ni dans le volet Documentation ni dans les ventuelles parties concernant la culture l universit Les contrats quadriennaux mettent plut t l accent sur l extension des horaires d ouverture qui semble tre pour tous la principale priorit Val rie P cresse a r cemment soulign le retard des BU fran aise
152. ratisation culturelle d Andr Malraux ministre charg des Affaires culturelles de 1959 1969 En employant ce nouveau terme Andr Malraux a cherch se distinguer des mouvements d ducation populaire dont il r cusait la d marche p dagogique Pour lui la rencontre entre l art et le public devait tre directe sans m diation pour permettre la naissance d une authentique motion Par cons quent l expression action culturelle a d abord signifi la mise en relation directe de l art et du public tandis que le terme d animation s opposait celui d ducation Avec la d finition d une nouvelle strat gie fin 1961 les maisons de la culture qu Andr Malraux avait fait construire sont devenues des lieux de pr sentation au public de l excellence artistique et la signification du mot animation a un peu vari se rapprochant d s lors du processus de cr ation Cependant avec l impact de mai 1968 et la remise en question de l id e de d mocratisation culturelle consid r e comme une na ve croyance les notions li es la culture se sont brouill es Les successeurs d Andr Malraux ont rompu avec le parti pris de celui ci et remis la m diation au centre de la politique culturelle Le terme d action culturelle a alors pris un sens oppos celui qu il avait l origine signifiant d s lors un travail de m diation entre la cr ation et les publics Cette confusion des notions explique que les mot
153. re d attirer des partenaires existe pour cela plusieurs moyens Par une bonne communication autour de l v nement tout d abord affiches marque pages tracts diss min s sur le campus mais aussi l ext rieur Dans l enceinte de la biblioth que des panneaux visibles clairs et de pr f rence color s doivent indiquer la manifestation ou pr venir qu elle aura bient t lieu Donner un nom g n rique a un type de manifestation peut am liorer la communication autour de l v nement et tre valorisant facile retenir il montre que ces manifestations ont lieu r guli rement et qu il ne s agit donc pas d un v nement isol On peut ainsi citer les Causeries de Paris 13 les Lundis de la BULAC ou encore les Mercredis de la science et les Jeudis du patrimoine la BCIU de Clermont Ferrand Enfin l action doit tre mise en valeur sur le web par le biais du site internet de la biblioth que ou d un blog Beaucoup de BU se contentent de signaler les v nements sur la page d accueil ou dans la rubrique actualit s au moment o ils se d roulent ou quelques jours avant qu ils n aient lieu Il est n anmoins plus valorisant de proposer une rubrique sp cifiquement d di e l action culturelle Ainsi le SCD de Bordeaux 1 184 Chiffres cit s par Isabelle Suchel Mercier Loc cit 19 http www bu univ paris8 fr web actualites archives_actualites php logo 13 Consult le 23 d cembre 2009 186
154. res fixe pour chaque action des objectifs atteindre propose des crit res d valuation et tablit un plan de financement Selon elle il est opportun de mettre par crit les objectifs m me dans le cas d actions ponctuelles La r daction de tels 18 Loc cit p 196 15 Loc cit p 20 160 Loc cit p 20 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 53 documents prend du temps mais garantit la qualit du projet et permet d obtenir plus facilement le soutien des tutelles souligne Claudie Tabet En r alit rares sont les partenaires culturels avec lesquels les BU signent des conventions ou des contrats Dans la majorit des cas elles se contentent d changes de courriers lectroniques voire de la parole donn e Une convention ne peut tre sign e que dans le cas d un partenariat suivi affirme Fran ois F role Paris 8 sa signature est une d marche lourde qui n cessite un vote en conseil d administration Par cons quent la BU privil gie les relations informelles ou ventuellement des contrats la proc dure moins lourde qu une convention Une convention permet parfois de stabiliser les choses sur le long terme et entra ne une obligation r ciproque sur la dur e explique Marcel Marty a Toulouse 1 L universit a donc sign pour la BU une convention avec la Maison des crivains partenaire durable afin de s assurer de sa collaboration r guli re En revanche rien
155. riats confondus concernent presque toutes les biblioth ques 96 des biblioth ques publiques et 88 des biblioth ques public sp cifique ces derni res regroupant les biblioth ques universitaires scolaires et sp cialis es Pour les biblioth ques publiques le premier partenariat est scolaire 82 de ces biblioth ques travaillent en collaboration avec une cole puis vient le partenariat culturel 64 et social 40 Pour les biblioth ques public sp cifique le partenariat culturel arrive galement en deuxi me position 38 derri re le partenariat documentaire 61 Les BU ont donc moins souvent recours des partenaires que les biblioth ques publiques 2 partenariat un nouvel enjeu pour les biblioth ques in Partenariats et biblioth ques domaines culturel et international Op cit p 27 54 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 18 I L action culturelle en BU des pratiques disparates surtout dans le domaine culturel mais les partenaires culturels occupent n anmoins une place privil gi e L enqu te r v le galement que le recours des partenaires est jug n cessaire par 80 des biblioth ques publiques et 73 des biblioth ques public sp cifique pour qui l enjeu est l ouverture sur le monde 35 et l efficacit 30 Cette situation a probablement encore volu depuis 1996 en faveur du d veloppement du partenariat C est ce que l analyse de plus
156. ridique dans le droit fran ais Il s agit d un terme d riv du mot anglais partnership qui lui a une valeur dans le droit anglo saxon La consultation Merriam Webster s Dictionnary of Law dictionnaire de droit am ricain nous am ne la d finition suivante an association of two or more persons or entities that conduct a business for profit as co owners Cette d finition l concerne uniquement le monde des affaires mais de m me les particuliers n en sont pas exclus Pour revenir au contexte des BU la consultation des ouvrages portant sur le partenariat en biblioth que s av re d cevante dans la mesure o les auteurs apportent rarement une d finition claire de cette notion Ainsi dans son ouvrage Les Partenariats des biblioth ques Dominique Arot la d finit comme la r union de deux ou plusieurs La coop ration des biblioth ques en France BBF 2003 n 2 en ligne http bbf enssib fr consulter 01 arot pdf Consult le 30 septembre 2009 3 Voir en annexes la liste des personnes interrog es et les grilles d entretien 26 Villeurbanne Presses de l ENSSIB 2002 ISBN 2 910227 47 2 14 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 16 I L action culturelle en BU des pratiques disparates partenaires en vue d un objectif commun D finition quelque peu tautologique et par ailleurs humaniste puisqu il insiste galement sur la n cessaire galit
157. rog s sont aujourd hui unanimes l action culturelle en BU ne vise pas uniquement les tudiants et universitaires mais toute personne int ress e Les BU cherchent de plus en plus attirer un nouveau lectorat par des manifestations grand public et une publicit diffus e l ext rieur du campus A Toulouse 1 Marcel Marty souligne d ailleurs que les tudiants sont minoritaires parmi le public qui assiste aux manifestations culturelles organis es la BU L action culturelle se r v le un bon moyen pour faire rayonner l universit et tendre le public des biblioth ques C est ce que certaines BU ont compris cherchant rapprocher leur fonctionnement de celui des biblioth ques publiques Toutefois n oublions pas que les BU ont prioritairement pour mission de r pondre aux besoins des tudiants et universitaires et qu elles doivent par cons quent garder leurs sp cificit s La question de l action culturelle en BU est donc un sujet d actualit des indicateurs tels que les r flexions de la commission Culture et Universit ou l mergence tr s r cente d une politique culturelle dans nombre de BU incitent penser que l action culturelle est appel e occuper une place de plus en plus importante dans les BU Elle a pour cela des atouts non n gligeables que Beno t Lecoq soulignait d j en 1998 affirmait ainsi que les BU disposaient d un r servoir de talents et d enthousiasme et que les arguments en fav
158. rs plus facilement drainer des publics et se rendre visible aux yeux des institutions locales Certes elle risque de souffrir de la concurrence de ces derni res Mais pour viter une telle concurrence une politique de partenariat peut s av rer b n fique pour la BU comme pour ses partenaires 5 Exemple cit par Emilie Garcia Guillen dans son m moire Op cit 30 6 Entretien t l phonique avec Isabelle Basti le 14 octobre 2009 47 Op ci p cit 148 Pratiquer le partenariat pour participer la vie locale Bulletin des Biblioth ques de France 2000 n 5 p 86 88 149 Loc cit p 195 150 Les desseins anim s de Saint J r me Loc cit BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 II Diversit et probl matique du partenariat culturel en BU Les biblioth caires interrog s confirment que l image qu avaient jusque l les acteurs locaux sur la BU a chang partir du moment o elle s est fait conna tre par une action culturelle men e en partenariat avec certains de ces acteurs Ainsi Avignon Isabelle Dimondo affirme que les laboratoires de recherches ont compris que la BU pouvait valoriser leurs travaux et qu ils ont rapidement pris l habitude de la contacter Elle affirme galement que la BU est d sormais d fendue par la communaut universitaire qui reconna t mieux son utilit Evry Isabelle Basti explique que les lus municipaux de m me que les habitants ont r
159. rticle du Bulletin des Biblioth ques de France souligne alors le r le que les BU doivent jouer affirme que celles ci notamment par le biais de l action culturelle peuvent permettre non seulement acquisition d un contenu solidement labor et ma tris mais aussi la transformation d une culture en une pens e personnelle associant curiosit et esprit critique ancr e dans les probl matiques contemporaines Ce d bat ne date pourtant pas des ann es 2000 En effet il se posait d j pratiquement dans les m mes termes vingt ans plus t t au moment de la cr ation des SCD Ainsi c est en particulier par souci de d velopper la culture g n rale des tudiants que le d cret n 85 094 du 4 juillet 1985 instituant les services communs de documentation insiste sur leur mission culturelle Le service commun de la documentation a notamment pour fonctions de participer aux activit s d animation culturelle scientifique et technique de l tablissement Peu de temps apr s le m me Guy Hazzan publiait un article pour d fendre le bien fond de l action culturelle en BU en s appuyant tout particuli rement sur ce d cret Par la suite l tat r affirmera r guli rement sa position 40 puck Les desseins anim s de Saint J r me Loc cit 4 Haute curiosit et lectures infinies Loc cit Les desseins anim s de Saint J r me Loc cit BRIET Anne Laur
160. rtion professionnelle des tudiants s il n existait pas d j est ensuite cr afin de servir d interface entre les universit s et les entreprises pour la recherche de stages et d un premier emploi Enfin la loi encourage le m c nat en faveur des universit s en assouplissant ou en tendant plusieurs r gimes de r duction fiscale pour les dons effectu s par les entreprises ou les particuliers en faveur de l enseignement sup rieur et de la recherche financement des tablissements des th ses de doctorat largissement du dispositif de dation aux versements effectu s en faveur de l enseignement sup rieur et de la recherche 193 Le recours au m c nat n est pas une nouveaut il tait d j pr vu par la loi Faure de 1968 et encourag par la loi Aillagon de 2003 Mais la loi LRU a pour but de renforcer encore ce dispositif en d fiscalisant les dons qu ils proviennent d entreprises ou de particuliers Pour faire l interface entre l universit et les entreprises deux types de fondations ont t cr s les fondations universitaires sans personnalit morale et les fondations partenariales qui au contraire disposent de la personnalit morale et r unissent les universit s et d autres organismes publics et priv s int ress s par leurs activit s de formation et de recherche Ces fondations sont charg es de recueillir des fonds priv s revers s l universit Ainsi l universit de Lyo
161. s ce sujet et insist pour qu elles rattrapent les grandes BU europ ennes mais aussi sur la formation des usagers l am lioration de la documentation lectronique et la modernisation du mat riel informatique l ments que l on retrouve quasiment chaque fois En revanche pour les deux contrats restants il s agit des contrats des universit s de Lyon 1 et d vry Val d Essonne la mission culturelle du SCD est largement d velopp e et mise en avant Ainsi dans le contrat de l universit d Evry le chapitre V est consacr aux ressources documentaires c est dire la politique du SCD qui se donne cinq objectifs L objectif Promouvoir une politique de services centr e sur les usagers se d compose en quatre volets dont les deux derniers sont D velopper une politique d animation visant promouvoir l acc s la connaissance et Renforcer le r le de la BU comme lieu de vie Le premier de ces deux volets consiste r aliser et louer des animations La BU a engag et souhaite amplifier sa politique d animation afin de stimuler la curiosit intellectuelle des tudiants en leur proposant les expositions sur diff rents th mes scientifiques historiques litt raires La biblioth que souhaite l avenir contribuer la politique de en mati re de promotion de la culture et des carri res scientifiques par la r alisation d op rations expositions manifestations
162. s d animation d action culturelle et de m diation soient souvent utilis s indiff remment Cependant si l on s int resse aux crits professionnels sur la question on s aper oit qu apr s avoir longtemps parl d animation les biblioth caires pr f rent aujourd hui employer le terme d action culturelle En effet l animation qui a pour but si l on en croit son tymologie de donner une me la biblioth que a pris avec le temps une connotation n gative et ainsi que Roger Thomieux le souligne se confond parfois avec l agitation b te noire des biblioth caires En revanche l expression action culturelle s est valoris e et elle suppose aujourd hui un agir fort global et d lib r de l tablissement qui la pratique Pour qu il y ait action culturelle il faut qu il y ait un projet construit et coh rent elle se distingue donc d une succession d animations h t roclites On peut alors l instar de Bernard Huchet rapprocher les deux termes en d finissant l action culturelle comme une politique d animation L Invention de la politique culturelle Paris Hachette 2004 427 L animation dans les biblioth ques d tude in Animation et biblioth ques Journ es d tude organis es par l ENSB Villeurbanne Presses de l ENSB 1985 ISBN 2 85 037 020 6 p 25 39 3 HUCHET Bernard L action culturelle et l action sociale in Guide de la coop ration entre biblioth ques sous l
163. s missions des BU d s la cr ation des Services communs de documentation SCD en 1985 et a depuis r affirm plusieurs reprises sa position Pourtant cette volont n est pas assortie des mesures n cessaires pour la mettre en uvre 2 1 Le constat de lacunes Dans une conf rence de presse donn e la rentr e 2002 Luc Ferry alors ministre de la Jeunesse de l ducation nationale et de la Recherche avait affirm que le renforcement de la culture g n rale dans les formations universitaires et son int gration dans les cursus taient l un des axes majeurs de l action qu il entendait mener et ce pour trois raisons Tout d abord pour lutter contre la sp cialisation pr coce cause importante d chec dans certains premiers cycles Ensuite pour permettre aux jeunes dipl m s de s adapter plus facilement dans un contexte o les mutations du monde conomique et professionnel s acc l rent En effet en 1985 Guy Hazzan remarquait d j que la culture tait de plus en plus sollicit e dans l univers de l entreprise et que l ouverture des tudiants sur le monde ainsi que l esprit critique taient des crit res de s lection aux yeux des recruteurs Enfin la derni re raison mise en avant par Luc Ferry tait le rapprochement des parcours de formation europ ens qui amenait repenser leur coh rence et leur articulation Guy Hazzan qui rend compte de cette volont de renforcer la culture g n rale l universit dans un a
164. s r ponses que de 19 BU ou BIU sur pr s d une centaine Ce taux de r ponse tr s faible n a pas permis l ADBU de produire des statistiques fiables d autant plus que l aussi ce sont justement les biblioth ques ayant mis en place une action culturelle qui r pondent Cette enqu te aura n anmoins permis de d gager quelques l ments comme la diversification des pratiques en direction du multim dia ou de l art contemporain Le sondage organis par la commission Culture et Universit de m me ne pourra aboutir aucune statistique puisque malgr un taux de r ponses l g rement plus lev 31 r ponses tous tablissements d enseignement sup rieur confondus il y a encore beaucoup trop de BU qui n ont pas r pondu Pour tenter d y voir un peu plus clair nous avons alors r alis notre propre enqu te portant cette fois ci sur l ensemble des BU frangaises Cette enqu te qui vise tablir quelle proportion de BU r alise des animations et de quels types de manifestations il s agit a t r alis e partir de plusieurs sources Tout d abord les sites web des BU ont t analys s on y trouve quelquefois des rubriques d di es l action culturelle mais dans une majorit de cas les manifestations sont simplement signal es sur la page d actualit Dans ce cas un compl ment d informations a syst matiquement t recherch dans les rapports d activit en ligne les chartes documentaires o
165. s strat gies culturelles se dessinent Or le partenariat s av re d terminant dans le d veloppement de cette action le choix de partenaires diff rent de celui qui est effectu en biblioth que publique aura un impact sur la strat gie culturelle Dans cette p riode d volution o les biblioth ques universitaires commencent s ouvrir de nouveaux publics le partenariat constitue donc un enjeu particulier Descripteurs Biblioth ques universitaires Activit s culturelles France Relations biblioth que collectivit France Coop ration entre biblioth ques France Abstract The cultural activities disregarded for a long time in academic libraries begin to grow in size For a few years initiatives are increasing while cultural strategies take shape Partnership is proving decisive in this activities development the choice of partners different from the one of public libraries will have a consequence on the cultural strategy In this period of change in which academic libraries begin to open to new publics partnership is therefore a specific stake Keywords Academic libraries Cultural activities France Libraries and community France Library cooperation France BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 cc Droits d auteurs Cette cr ation est mise disposition selon le Contrat Paternit Pas d Utilisation Commerciale Pas de Modification 2
166. sur son site une rubrique sp cifique pour les partenariats documentaires tandis que la BDIC propose cinq onglets chacun d di un type particulier de partenariat institutionnel documentaire scientifique p dagogique et culturel On remarque alors que ce souci de mettre en valeur les partenariats tablis est particuli rement pr sent parmi les BIU Moins d pendantes des universit s elles ont sans doute plus de latitude pour se tourner vers l ext rieur mais plus isol es elles ont probablement aussi plus besoin d aide Malgr l importance qu a pris le partenariat pour les biblioth ques le sujet reste peu abord par les professionnels qui se concentrent souvent sur un type de partenaires et ne parviennent pas avoir une vision d ensemble Ainsi Dominique Arot consacre la moiti de son ouvrage Les Partenariats des biblioth ques aux partenaires des biblioth ques fran aises l tranger Quant au Guide de la coop ration entre biblioth ques il se restreint comme l indique son titre la collaboration entre biblioth ques Le m moire d tude de Mehdi et l ouvrage de Marie Dinclaux et Jean Pierre Vosgin sont les seuls se concentrer sur les partenariats culturels A ces deux exceptions pr s le partenariat culturel est le plus souvent abord de fa on transversale dans les ouvrages portant sur l action culturelle En effet les partenariats s agit d un document d finissant
167. t le projet Bibliotech concernant la r novation de la biblioth que scientifique de Lyon 1 sur le campus de la Doua Les dons des entreprises en nature qui quivalent environ 112 000 euros ont contribu r am nager la biblioth que Ainsi l entreprise LDLC com a fourni 120 postes informatiques la soci t EO EDPS a mis disposition un plan interactif l usage des malvoyants et la soci t CIMIS a fourni du mat riel informatique pour ces m mes malvoyants Cependant la loi LRU est encore tr s r cente et toutes les universit s ne se sont pas encore dot es de fondations Par cons quent il est encore un peu t t pour tirer des conclusions sur l impact de cette loi Les entretiens que nous avons men s nous permettent toutefois de souligner quelques l ments Tout d abord nous n avons pu trouver aucun exemple de m c nat dans le cadre de l action culturelle en BU Nous n avons pu interroger que seize BU sur ce point mais tant donn qu elles figurent parmi les plus actives sur le plan culturel il nous semble raisonnable de penser que de tels exemples de m c nat doivent tre excessivement rares en BU voire inexistants Cette absence de recours des m c nes n est pas propre au domaine de l action culturelle En effet les BU ne font pratiquement pas appel a des financements priv s et l exemple de Lyon est pratiquement le seul cas de m c nat BU Les biblioth ques universitaires
168. t r ellement une animation quelles caract ristiques permettent de regrouper sous ce terme des actions aussi diversifi es Jean P chenart dans son compte rendu d un sondage r alis en 2007 par la d finit comme une activit mettant jeu des dispositifs sortant de notre ordinaire documentaire et remarque que la rencontre d tres humains en chair et en os est une constante Dans le cas des expositions toutefois il s agit plut t d une rencontre entre le public et des uvres mais on pourrait dire que la pr sence physique d un ou plusieurs usagers dans les lieux o a lieu l animation ce peut tre dans les murs de la biblioth que ou l ext rieur est n cessaire Ce qui revient exclure les expositions virtuelles ainsi que le fait Jean P chenart qui affirme qu elles ne sont que des produits d appel ou l inverse une trace pour la m moire Cette conception est discutable dans la mesure o les biblioth ques qui r alisent des expositions virtuelles les placent en g n ral dans la rubrique Action culturelle de leur site web Ainsi Lyon 1 Paris 12 ou la de Clermont Ferrand Il est vrai que ces expositions virtuelles servent souvent d archives aux expositions pass es mais pas toujours De plus elles correspondent la d finition de Jean P chenart puisqu elles sortent de l ordinaire documentaire Toutefois il s agit l d une forme d activit culturelle tr s particuli re qu
169. tail php id 16 Consult le 30 d cembre 2009 18 Les treize mentionn es dans l annexe 1 ainsi que la BULAC la BSG et la BCIU de Clermont Ferrand interrog es sp cifiquement sur ce point 169 Exemples cit s par Isabelle Suchel Mercier dans M c nat culturel et patrimoine crit BBF 2009 n 2 113 114 en ligne http bbf enssib fr Consult le 21 d cembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 57 En revanche dans le cadre de l action culturelle les seuls exemples de m c nat que nous ayons pu trouver concernent les deux biblioth ques nationales la BnF et la BNU de Strasbourg Ainsi David Georges Picard explique que la BNU commence depuis quelques ann es rechercher des m c nes et qu une collaboration s est d ores et d j mise en place avec le Cr dit mutuel qui a particip financi rement l laboration de manifestations culturelles la BnF le recours au m c nat est plus ancien et de nombreuses entreprises financent l action culturelle Une rubrique est d ailleurs sp cifiquement d di e au m c nat sur son site web 7 La liste des m c nes de la indique ainsi que l entreprise Natixis a financ la restauration et l exposition des Globes de Coronelli et que le Champagne Louis Roederer participe r guli rement depuis 2003 des expositions tandis que d autres m c nes tels que France Loisirs Fujifilm ou Generali ont permis la
170. taire poursuivent elles une utopie Bulletin des Biblioth ques de France 2006 t 51 n 2 p 55 61 SUCHEL MERCIER Isabelle M c nat culturel et patrimoine crit Bulletin des Biblioth ques de France 2009 n 2 113 114 en ligne URL lt http bbf enssib fr consulter bbf 2009 02 0113 010 gt Consult le 21 d cembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 69 Litt rature grise BARDEAUX Carine D velopper une programmation culturelle l Universit de Reims Projet professionnel personnel de biblioth caire dossier d aide la d cision Villeurbanne ENSSIB 2002 366 p BELVEZE Damien L animation en biblioth que en France et au Qu bec M moire d tude dipl me de conservateur des biblioth ques Villeurbanne ENSSIB 2004 116p BERTI Johann Objectifs et moyens d une politique d animation en biblioth que universitaire une r flexion partir de l exemple de la BU des sciences de Saint J r me Marseille M moire d tude dipl me de conservateur des biblioth ques Villeurbanne ENSSIB 2002 60 p CLAERR Thierry Partenariat et valorisation des fonds la Biblioth que de l Institut de France M moire d tude dipl me de conservateur des biblioth ques Villeurbanne ENSSIB 1999 GARCIA GUILLEN Emilie L action culturelle en biblioth que universitaire M moire d tude dipl me de conservateur des biblioth ques
171. te ateliers enfants visites de classe Or ces animations jeunesse peuvent tre pour beaucoup r alis es par les biblioth caires eux m mes puisqu elles ne n cessitent pas de connaissances tr s pointues mais une formation en animation En revanche les animations qu une BU peut r aliser sans faire appel aucune aide ext rieure sont tr s limit es exposition de livres anciens dans le cas o la biblioth que poss de un fonds ancien projection de films et animations minimales telles que la mise en valeur d ouvrages sur une th matique les bibliographies s lectives et les visites guid es de la biblioth que De mani re g n rale la BU est presque toujours oblig e de faire appel des intervenants artistes enseignants crivains com diens parce que les biblioth caires ne disposent pas des comp tences requises n1 de la l gitimit n cessaire pour intervenir eux m mes devant des sp cialistes sur des sujets pointus Toutefois les BM font elles aussi massivement appel des intervenants pour les animations destin es aux adultes et l exception des animations jeunesse les types de manifestations changent peu entre BM et BU Ces derni res se sont d ailleurs inspir es des actions propos es par les biblioth ques publiques et tendent diversifier leurs animations On peut donc bien transposer la typologie de l ARALD aux BU sans risque de la fausser Cependant ces diff rentes typologies ne nous indiquent pas ce qu es
172. tions ont mis en place des expositions mais dans 15 des cas ces tablissements ne r alisent rien d autre Par cons quent si l on calcule le taux de BU qui r alisent plus d une forme d animation on tombe en dessous des 65 Ce chiffre est n anmoins encore trompeur puisqu il prend en compte des biblioth ques qui n organisent que quelques animations par an En revanche si l on s en tient celles qui mettent r ellement en valeur leurs manifestations culturelles sur leur site web par le biais d une rubrique d di e d archives en ligne ou d une pr sentation du programme annuel on arrive un taux de 32 soit 1 3 des BU Dans la plupart des cas les BU qui mettent en valeur leur action sont galement celles qui font un r el effort pour animer leur tablissement Mais m me parmi ces 32 il est difficile de distinguer un ensemble de manifestations vari es mais h t roclites d une entreprise coh rente suivant une strat gie culturelle d finie l avance Ainsi Benoit Lecoq voquait en 1998 les titres des expositions r alis es la BU du Mans dont l clectisme de l aveu m me de la personne qui en tait responsable t moignait de l absence d une v ritable politique d animation Cependant les questionnaires re us par Isabelle Dimondo sont plut t encourageants En effet sur 31 r ponses 23 biblioth ques affirment avoir une strat gie culturelle et Isabelle Dimondo estime qu en r alit seules 6 d entre elles n o
173. tr s suivie par les BU scientifiques mais aussi par l ensemble de l universit et par divers acteurs culturels La Rochelle chaque ann e les diff rents services de l universit travaillent en synergie pour proposer diff rentes manifestations sur une th matique commune A Aix Marseille 1 Johann Berti explique que l antenne r gionale de l association Les Petits d brouillards s occupe de la coordination entre les diff rents acteurs culturels marseillais Elle organise ainsi une r union au cours de laquelle chacun pr sente son projet de mani re donner une coh rence l ensemble puis elle effectue une synth se qu elle relaye aupr s de la presse Cette r union peut tre l occasion pour les diff rents acteurs de se conna tre et de nouer des contacts avec d autres institutions auxquelles la BU pourra faire appel par la suite dans le cadre de projets ult rieurs Rapha lle Bats Lyon 1 comme Elise Anicot Lille 2 affirment que ces manifestations nationales constituent bel et bien une occasion de nouer des partenariats qui pourront devenir durables mais voquent aussi les manifestations locales telles que Quais du polar Lyon ou Th philo Lille Ces v nements permettent de construire des projets plus locaux qui selon Fran ois F role Paris 8 ont plus de sens que les grands projets nationaux et permettent plus encore de tisser des liens avec des partenaires de la m me ville 128 L
174. u d autres types de sources blogs r ponses au sondage ADBU articles de la revue Arabesques pr c demment cit e Lorsque les informations taient lacunaires nous avons contact les BU par t l phone pour leur demander si elles r alisaient des animations de quels types et a quelles fr quences Ainsi nous avons pu tablir un panorama plus clair de la situation Cet tat des lieux ne pr tend pas tre totalement exhaustif En effet il est possible qu une biblioth que r alise plus d animations que ce qu indique notre grille r capitulative et la question de la mise en valeur comporte une part de subjectivit En revanche toutes les BU pour lesquelles nous n tions pas s re que des manifestations culturelles soient organis es ont t contact es si bien que la marge d erreur sur ce point est faible 67 Voir la grille r capitulative de notre enqu te en annexe 4 68 t SH i PEREN a M Il a t consid r qu une action culturelle tait bien mise en valeur si l on trouvait sur le site web de la BU concern e une rubrique d di e aux animations des archives ou un programme N anmoins des ajustements ont t effectu s au cas par cas Par exemple dans le cas o une BU dispose sur son site web d une rubrique d di e aux animations mais que celle ci est lacunaire ou tr s peu d velopp e il a t consid r que l action culturelle n tait pas bien mise en valeur c est par exemple le
175. ubl e et m me souvent pris en charge par le service de communication de l universit Par ailleurs les enseignants se sentent plus impliqu s En effet lorsqu une BU monte un partenariat avec un UFR ou un laboratoire de recherche les enseignants chercheurs qui en font partie relayent plus facilement l information aupr s de leurs tudiants les incitant se rendre la manifestation voire les y emmenant A Perpignan les liens entre les cours et les animations de la BU sont plus forts encore puisque les po mes affich s dans le hall lors 0 Propos rapport s par Emilie Garcia Guillen dans son m moire d tude Op 25 Ml Entretien avec Rapha lle Bats le 22 octobre 2009 42 Entretien t l phonique avec Johann Berti le 3 novembre 2009 18 Entretien t l phonique avec Guy Hazzan le 27 octobre 2009 14 Exemple cit par Emilie Garcia Guillen dans son m moire Op cit p 24 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 du Printemps des Po tes ont servi de support de travail pour les enseignants anglicistes Les associations tudiantes peuvent aussi jouer un r le de m diateur puisque leur participation donne un aspect moins acad mique la manifestation et qu elles peuvent relayer l information aupr s d un vaste r seau d tudiants Ainsi la conf rence dans e organis e par l association tudiante Cr asac la BU d Evry a attir les amis et connaissances des membres de
176. ulturelle en biblioth que dition de 1998 Op cit p 15 21 Biblioth ques municipales et animation Paris Dalloz 1983 65 Animation et biblioth que hasards ou n cessit Paris BPI 1996 Loc cit BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 cc I L action culturelle en BU des pratiques disparates rencontres conf rences et lectures y sont galement pl biscit es 1 3 des BM en 1977 2 3 en 1994 4 5 en 2004 D autres types d animations pratiquement inexistants en 1977 ont fait leur apparition et sont maintenant pr sents dans une majorit de BM ateliers concerts projection de films d bats M me s il faut noter que ce sont g n ralement les biblioth ques engag es dans l action culturelle qui r pondent aux enqu tes et que par cons quent ces chiffres ne peuvent pas concerner l ensemble des BM fran aises on peut n anmoins en conclure que les animations se sont g n ralis es dans ce type de biblioth que Par ailleurs l enqu te de l ARALD cit e pr c demment qui portait sur 229 BM de la r gion Rh ne Alpes a montr que seulement 13 d entre elles n avaient pas r alis d animations en 2003 Ce chiffre confirme bien l importance de l action culturelle dans les biblioth ques municipales Nous ne disposons malheureusement pas de telles donn es pour les BU qui nous permettraient d tablir une comparaison En effet le sondage organis par l ADBU en 2007 n a permis d obtenir le
177. ur organiser des visites de classes C est ce que font les BU de Toulouse 1 et d Aix Marseille 3 Les partenaires peuvent aussi tre des grandes coles ou des centres de recherche Ainsi la Biblioth que Sainte Genevi ve a re u en mars 2009 les participants au colloque international Passeurs de textes imprimeurs et libraires l ge de l humanisme organis conjointement avec l cole nationale des chartes le Centre d tudes sup rieures de la Renaissance de Tours la Maison d rasme Bruxelles et la BnF Dans ces cas l comme pour les institutions culturelles le partenariat est avant tout de conception mais pour les grosses op rations le financement est souvent partag Un quatri me type de partenaire particuli rement pr sent en BU est constitu par les associations Associations d tudiants dans une grande partie des cas puisque les BU se donnent souvent pour mission de valoriser les travaux des tudiants Ceux ci peuvent en effet compter sur le Fonds de solidarit et de d veloppement des initiatives tudiantes 10 http www biblio univ evry fr index php id 12 2 Consult le 27 d cembre 2009 101 Entretien avec Rapha lle Bats le 22 octobre 2009 102 http www bu univ paris8 fr web actualites archives_actualites php logo 13 Consult le 27 d cembre 2009 15 Entretien t l phonique avec Isabelle Basti le 14 octobre 2009 10 Entretien t l phonique avec Marcel Marty le 4 d cembre 2009 195 http
178. utilisation de ces quipements par la BU Par ailleurs les services culturels ont g n ralement plus de partenaires que les BU ils nouent notamment des liens avec de nombreux th tres mus es cin mas ou orchestres Sur son site web le service culturel de Paris 5 pr sente ainsi une liste de partenaires comprenant treize th tres et sept mus es La liste des partenaires du service culturel de Paris 3 est plus impressionnante encore M me en province ot les institutions culturelles sont moins nombreuses les services culturels disposent d un large r seau Certes leurs partenariats avec des th tres ou des mus es sont souvent moins pouss s que ceux que peut constituer une BU En effet le partenariat entre le service culturel et ces institutions se r duit souvent a la mise en place d un tarif pr f rentiel pour les tudiants par le biais d un passe culture Mais les BU peuvent profiter des contacts tablis par les services culturels et monter plus facilement des partenariats avec les institutions d ja approch es par un autre service de l universit L absence de service culturel au sein de l universit ne signifie pas qu il n y a pas de coordination entre l action de l universit et celle de la BU En effet Guy Hazzan et Johann Berti soulignent qu il existe une tr s bonne entente entre leurs BU et le ou les charg s de mission qui s occupent de la culture A Aix Marseille 3 Guy Hazzan affirme qu
179. vivant tout le savoir contenu dans ses collections tissant des liens entre les disciplines y compris des disciplines non enseign es l universit elle apporte aux tudiants une culture g n rale qui leur fait souvent d faut nouant des partenariats avec des institutions tr s diverses elle se pr sente comme un acteur culturel incontournable centre de la vie intellectuelle ouverture au grand public ne doit pas la d stabiliser s inspirer du fonctionnement des biblioth ques publiques ne signifie pas faire la m me chose qu elles et 1l est essentiel pour les BU de conserver leurs sp cificit s c est en proposant c t des traditionnelles conf rences des animations innovantes et cr atives et en d finissant une strat gie culturelle claire en lien avec leurs missions que les BU pourront faire valoir leur originalit 5 00 Pr face Ebauche et premiers l ments d un mus e de la litt rature pr sent s sous la direction de Julien Cain Paris Editions Deno l 1938 p VI 201 Op cit BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 68 Bibliographie Articles Arabesques avril mai juin 2008 n 50 Dossier Action s culturelle s en biblioth que universitaire Montpellier ABES AROT Dominique La coop ration des biblioth ques en France Bulletin des Biblioth ques de France t 48 n 2 2003 p 5 12 AUBERT Annie Pratiquer le partenariat pour participer l
180. x com diens se produisant dans la biblioth que Les biblioth caires ne s occupent alors que de pr parer l animation en amont tandis que l intervenant n est pr sent que le temps de sa prestation En r alit la fronti re entre l intervention et le partenariat de conception est parfois t nue puisqu il arrive que les intervenants pr parent longuement l avance leur prestation avec l aide de la biblioth que Mais il s agit l d une autre forme de collaboration presque toujours ponctuelle et o l apport de chacune des parties n est pas comparable En effet c est en g n ral la biblioth que qui con oit le projet et cherche ensuite un intervenant dont la 27 Partenariat et coop ration dans le domaine de l action culturelle l exemple du r seau des Biblioth ques Municipales de Grenoble M moire d tude dipl me de conservateur des biblioth ques Villeurbanne ENSSIB 2007 106 p Le partenariat mode d emploi in Partenariats et biblioth ques domaines culturel et international sous la direction de Marie Dinclaux et Jean Pierre Vosgin Bordeaux Presses universitaires de Bordeaux 1998 ISBN 2 911185 03 x p 19 25 29 La diff rence entre m c ne et sponsor tant que les seconds attendent une contrepartie publicitaire l o les premiers n attendent aucune contrepartie directe BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 17 N sp cialit correspondrait a ce qu elle recherche
181. x sollicitations ext rieures Des rubriques plus sp cifiquement destin es au partenariat voire au m c nat pourraient tre envisag es 180 Entretien t l phonique avec Isabelle Dimondo le 16 novembre 2009 1 Voir plus haut l exemple des po mes expos s dans la biblioth que qui servent de supports de cours aux enseignants anglicistes 182 http www biblio univ evry fr index php id 12 Consult le 23 d cembre 2009 183 http wwwscd univ lille2 fr masc default asp INSTANCE EXPLOITATION Consult le 23 d cembre 2009 BRIET Anne Laure DCB 18 M moire d tude janvier 2010 62 III Vers de nouveaux modes de partenariats pistes et perspectives sur le mod le des appels projets de la BnF par exemple qui d crivent les projets n cessitant des financements et d crivent les contreparties que le m c ne peut esp rer Certes les BU ont moins d atouts que la BnF pour attirer des m c nes mais les grandes BIU LSH telles que Cujas La Sorbonne ou Sainte Genevi ve pourraient jouer de leur renomm e pour r unir des financements priv s Les BU de province quant elles pourraient convaincre les entreprises locales En effet un sondage de l Admical Association pour le d veloppement du m c nat industriel et commercial a r v l que 73 des actions de m c nat sont engag es par des petites et moyennes entreprises et que 65 des m c nes interviennent dans la r gion dans laquelle
182. xpositions participation des conf rences Des animations diverses seront mises en place partir de 2010 rien rien expositions lectures expositions pr sentations d ouvrages lectures rien expositions conf rences dossiers documentaires Biblioth que toute r cente qui songe mettre en place des animations expositions conf rences bibliographies projection de films concours rien quelques rares expositions cin club expositions cin club colloques expositions conf rences bibliographies th matiques expositions conf rences expositions lectures et autres manifestations diverses expositions et autres manifestations diverses expositions conf rences information non communiqu e expositions conf rences pr sentations d ouvrages th matiques ateliers oui oui oui oui oui non non non oui non non oui non oui non non oui oui oui oui non non oui non oui 87 oui oui non non non non oui oui non oui non non oui SCD de Rennes 1 SCD de Rennes 2 SCD de Rouen SCD de Savoie SCD de Saint Etienne SCD de Strasbourg SCD de Toulon et du Var SCD de Toulouse 1 SCD de Toulouse 2 SCD de Toulouse 3 SCD de Tours SCD de Troyes SCD de Valenciennes SCD de Versailles BCIU de Clermont Ferrand BIU Cujas BDIC SICD1 Grenoble SICD2 Grenoble BULAC BIU LSH Lyon BIU de m decine BIU Montpellier BIU de pharmacie BRIET Ann

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