Home

These Solene - Dépistages 66

1. H FACULT de M DECINE ANNEE UNIVERSITAIRE 2013 2014 PERSONNEL ENSEIGNANT MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES Praticiens Hospitaliers Disciplines m dicales MCU PH Hors classe Bact riologie virologie hygi ne hospitali re SEGONDY Michel Bact riologie virologie hygi ne hospitali re MCU PH de 1 classe Bact riologie virologie hygi ne hospitali re Bact riologie virologie hygi ne hospitali re Biostatistiques informatique et technologies de la communication Biologie et m decine du d veloppement et de la reproduction Cytologie et histologie Biostatistiques informatique et technologies de la communication UFR M decine Montpellier N mes Service de gestion des personnels 2 rue cole de M decine CS59001 34060 Montpellier cedex 2 t l 043443 3507 fax 04 3443 35 53 christine euzet univ montp1 fr www univ montp1 fr FACULT de lin i dE Re Mi MEDECINE Physiologie Biologie et m decine du d veloppement et de la reproduction Parasitologie et mycologie Biologie cellulaire Dermato v n r ologie Nutrition Bact riologie virologie hygi ne hospitali re Immunologie Chirurgie maxillo faciale et stomatologie Canc rologie radioth rapie Anatomie et cytologie pathologiques MCU PH de 2 classe BRUN Michel COSSEE Mireille GODREUIL Sylvain GRAAFLAND Hubert GUILPAIN Philippe JUNG Boris MATHIEU Olivier MENJOT de CHAMPFLEUR Nicolas MOUZA
2. nous d essayer de convaincre les patients de motiver le patient en utilisant des logiciels avec syst me d alarme et de leurs limites difficile Et prendre patience Ils voquent la possibilit d une consultation d di e d une consultation sp cifique la mise en place d une v ritable consultation de pr vention et de rendre le d pistage obligatoire mentionn par 4 m decins 66 Les principaux r sultats de l enqu te Des r sultats encourageants Les m decins g n ralistes interrog s sont en majorit convaincus de l efficacit du d pistage du cancer colorectal comme acte de pr vention principalement par leur exp rience Plus de la moiti des m decins interrog s disent v rifier syst matiquement ou souvent que le d pistage organis du cancer colorectal est fait chez leurs patients Un tiers des m decins g n ralistes consid rent la consultation concernant le test Hemoccult comme tr s facile et 95 la consid rent tr s facile ou facile Mais le d pistage organis du cancer colorectal est moins souvent v rifi que le d pistage du cancer du sein mammographie et que le d pistage du cancer de la prostate taux de PSA Principales difficult s pour les m decins L oubli Presque la moiti des m decins disent ne pas aborder suffisamment le d pistage du cancer colorectal cause de l oubli et les deux tiers pensent qu un logiciel d alarme leur serai
3. 3 celui ult rieur de 1 2 le taux de coloscopies r alis es parmi les tests positifs doit tre sup rieur 90 95 dans les recommandations europ ennes et la valeur pr dictive positive du test pour les cancers doit tre sup rieure 10 et pour les ad nomes de 30 40 29 D apr s les donn es InVS 2013 pour la p riode 2009 2010 7 alors que le d pistage est organis dans 95 d partements le taux de participation est de 33 8 le taux d exclusion de 10 7 le taux de tests non analysables de 5 le taux de tests positifs de 2 7 Parmi les positifs 87 2 ont r alis une coloscopie 0 29 de complications qui a r v l dans 52 8 des cas une anomalie La valeur pr dictive positive du test pour un ad nome avanc de 10 mm ou plus de dysplasie de bas grade ou pr sentant un contingent villeux est de 18 8 Un cancer colorectal a t diagnostiqu chez 7 4 des patients avec un nombre total de 8 480 cancers d tect s en 2 ans chez les personnes ayant particip au programme Pour 2011 2012 donn es InVS le taux de participation en France est de 31 7 Il est plus lev chez les femmes 33 7 que chez les hommes 29 6 avec une adh sion plus forte apr s 60 ans Seuls deux d partements d passent 45 de taux de participation Sa ne et Loire et Haut Rhin 11 d partements ont un taux compris entre 40 et 45 et trente trois ont des taux inf rieurs 30 Mais 38 d partements ont
4. 9 c D apr s votre exp rience comment les patients se repr sentent ils le test Hemoccult II par rapport au taux de PSA si ce sont des hommes Sur 161 r ponses 46 m decins 28 6 r pondent aussi indispensable 16 9 9 r pondent plus indispensable 71 44 1 r pondent moins indispensable et 28 17 4 r pondent ne pas savoir Pour l analyse on a retenu les 133 m decins qui avaient une opinion 46 6 pensent que les patients consid rent le test Hemoccult I comme aussi ou plus indispensable que le taux de PSA 58 4 pensent qu ils le consid rent comme moins indispensable 63 Il n y a pas de diff rence significative pour le sexe des m decins 51 des hommes et 61 des femmes pensent que le test Hemoccult I est consid r par les patients comme moins indispensable que le taux de PSA Les m decins qui ont en moyenne plus de 25 consultations par jour pensent plus que les patients voient le test Hemoccult 1 comme moins indispensable que le taux de PSA 66 versus 43 p 0 008 Il existe une tendance au fait que les m decins g s de moins de 54 ans pensent plus que les patients voient le test Hemoccult 1 comme moins indispensable 62 versus 46 p 0 067 ainsi que les m decins informatis s 57 versus 36 p 0 711 Comparaison entre les r sultats des 3 questions pr c dentes Repr sentation du test Hemoccult par les patients selon les m decins par rapport mammographie par rapp
5. patient doit devenir un r flexe comme pour le d pistage du cancer du sein et celui de la prostate Comment ces deux d pistages ont r ussi s inscrire dans les pratiques R pondre cette question pourrait aider am liorer le taux de participation au d pistage du cancer colorectal 75 2 Les freins la participation 2 1 Une difficult y penser Dans notre enqu te presque la moiti des m decins ont cit l oubli comme raison pour ne pas aborder suffisamment le sujet Parmi les m decins interrog s dans notre enqu te 13 8 utilisent d j un logiciel avec un syst me d alarme et 65 2 pensent que a pourrait leur tre utile Dans l tude H mobstacle 78 on proposait l int gration des alarmes informatiques L tude proposait aussi de cr er des maquettes de consultation en fonction de l ge du patient D pistages 34 a cr e un logiciel d alarme pour les m decins g n ralistes Dans la th se de m decine de 2010 qui interrogeaient des m decins h raultais seulement 17 connaissaient ce logiciel et l utilisaient 80 Le d pistage de fa on syst matique peut tre aussi une fa on de lutter contre l oubli Nous pouvons supposer que si l information relative au test Hemoccult tait bien not e dans le dossier m dical date du dernier test ou coloscopie il serait plus facile d y penser pour le m decin Dans une tude de 2009 Paris 1900 dossiers ont tudi s Seuls 25 1 des dossiers taient ren
6. prouv e Oui tout fait D Oui assez Q Ne sait pas Q Argumentez VOtre M PONSE S ss ramener nine aria 2 V rifiez vous lors de chaque consultation Le d pistage organis du cancer colorectal test Hemoccult 119 Syst matiquement Q Souvent Q Parfois Q Jamais Le d pistage organis du cancer du sein mammographie Syst matiquement Q Souvent Q Parfois Q Jamais Le d pistage du cancer du col de l ut rus frottis Syst matiquement Q Souvent Q Parfois D Jamais Le d pistage du cancer de la prostate taux de PSA Syst matiquement Q Souvent Q Parfois Q Jamais 3 Utilisez vous un logiciel avec un syst me d alarme pour v rifier syst matiquement ces d pistages Oui O Non Q SHOU quels d pi tages aid dns 4 Pensez vous ne pas aborder suffisamment ce sujet Par oubli Oui O Non Q Dans ce cas l pensez vous qu un logiciel d alarme pourrait vous tre utile Oui O Non Q Par manque de temps Oui O Non Y Car la consultation porte sur un motif aigu Oui O Non Q Car vous pensez que le patient ne sera pas r ceptif l information 5 Consid rez vous la demande de test Hemoccult 11 comme une consultation Tr s facile Q Facile Q Difficile Q Tr s difficile D En ce qui concerne les explications sur l int r t du d pistage organis du cancer colorectal lors d une premi re demande Tr s facile D Facile D Difficile Q Tr s difficile Q En ce qui concerne les explications pratiques et la d livranc
7. 1750 4 Guittet L Bouvier V Mariotte N Vallee JP Arsene D Boutreux S et al Comparison of a guaiac based and an immunochemical faecal occult blood test in screening for colorectal cancer in a general average risk population Gut 2007 Feb 56 2 210 4 Guittet L Bouvier V Mariotte N Vallee J P Levillain R Tichet J et al Performance of immunochemical faecal occult blood test in colorectal cancer screening in average risk population according to positivity threshold and number of samples Int J Cancer J Int Cancer 2009 Sep 1 125 5 1127 33 Van Rossum LG van Rijn AF Laheij RJ van Oijen MG Fockens P van Krieken HH et al Random comparison of guaiac and immunochemical fecal occult blood tests for colorectal cancer in a screening population Gastroenterology 2008 Jul 135 1 82 90 Faivre J Dancourt V Denis B Dorval E Piette C Perrin P et al Comparison between a guaiac and three immunochemical faecal occult blood tests in screening for colorectal cancer Eur J Cancer Oxf Engl 1990 2012 Nov 48 16 2969 76 Hol L Wilschut JA van Ballegooijen M van Vuuren AJ van der Valk H Reijerink JCTY et al Screening for colorectal cancer random comparison of guaiac and immunochemical faecal occult blood testing at different cut off levels Br J Cancer 2009 Apr 7 100 7 1103 10 Wilschut JA Hol L Dekker E Jansen JB Van Leerdam ME Lansdorp Vogelaar I et al Cost effectiveness analysis of a quantitative immunochemical t
8. mes promesses Que je sois couvert e d opprobre et m pris e de mes confr res siJ y mangue 115
9. 83 Conclusion Cette tude a permis la structure de gestion des d pistages organis s dans les Pyr n es Orientales D pistages 66 d avoir de nouvelles informations de communiquer avec les m decins g n ralistes du d partement et de pouvoir s en servir pour am liorer le travail futur Dans l enqu te les m decins ont dit tre majoritairement convaincus Les propositions retenues pour am liorer le taux de participation sont une information aux m decins en les mettant au centre du dispositif Les m decins sont r ceptifs aux donn es concr tes D pistages 66 doit continuer chaque ann e leur envoyer les r sultats de la derni re campagne test positifs dans le d partement diagnostics d ad nomes et de cancers colorectaux L envoi de la feuille d information avec le nom des patients devant effectuer le test para t aussi utile aux m decins Les limites des tests de recherche de sang occulte dans les selles et des nouveaux tests immunologiques faux positifs et faux n gatifs doivent aussi tre exprim es clairement aux m decins pour renforcer leur confiance dans le d pistage organis Il n a pas t retenu dans notre tude de lien entre les pratiques de d pistage du cancer colorectal et les caract ristiques socio d mographiques des m decins toutes les populations de professionnels de sant sont donc informer Les explications du d pistage organis du cancer colorectal aux patients sont consid r es
10. Hemoccult mammographie frottis PSA mammographie frottis Hemoccult sein colorectal prostate sein colon prostate colorectal mammographie PSA frottis PSA ceux qui me paraissent utiles mais difficile mettre en action tous les syst mes de pr vention d pistages vaccins uestion 4 Pensez vous ne pas aborder suffisamment ce sujet Je v rifie chaque th me chaque ann e syst matiquement Le rappel par le d pistage organis me sert de rappel je ne ressens pas le besoin de me charger moi m me du calendrier En ce qui concerne l Hemoccult et la mammographie j ai totalement l gu D pistages 66 les convocations et leurs abords Quand le patient se sent concern il apporte son test de d pistage Manque de temps En p riode pid mique il est plus difficile d y penser R ponse non toutes les sous questions On ne peut pas penser tout en m decine g n rale avec la plupart du temps plusieurs motifs de consultation par patient J y pense syst matiquement Question 5 Concernant la proc dure pour les m decins Points n gatifs le jeu des tiquettes est absolument ridicule D brouillez vous pour limiter ceci 2 tiquettes Moins de collage d tiquettes 107 multiplication des tiquettes simplifiez tiquettes et papiers trop de paperasse Faire plus de 10 ans d tude pour coller des tiquettes c est nul Elle s est inutilement mon avis complexifier ces
11. Lors de la premi re campagne 3 289 personnes ont eu un cancer d tect soit un taux de 2 2 pour 1 000 personnes d pist es dont 60 un stade pr coce Le programme a permis aussi de d tecter au moins un ad nome chez 10 884 personnes soit 7 5 pour 1 000 d pistages dont 5 352 personnes avec un ad nome sup rieur ou gal un centim tre Il faudra le Plan cancer 2003 2007 24 et surtout l Arr t du 29 Septembre 2006 5 pour que fin 2009 le programme de d pistage organis du cancer colorectal couvre tous les d partements fran ais 4 L organisation du d pistage organis du cancer colorectal en France et dans les Pyr n es Orientales 4 1 Les structures de gestion D apr s l Arr t du 29 Septembre 2006 relatif aux programmes de d pistage des cancers 5 des structures de gestion sont charg es de la mise en place de ce programme co pilot par la Direction G n rale de la Sant et l Assurance maladie en relation avec l Institut national du Cancer Elles assurent l organisation locale des d pistages organis s Leur statut peut tre variable selon les d partements car il 25 d pend des comp tences existantes associations centres d examens de sant h pitaux Leur financement provient de l Assurance maladie et de l Agence R gionale de Sant La structure de gestion est sous la responsabilit d un m decin coordonnateur et d un Conseil d Administration en lien avec le minist
12. Suite au test Hemoccult II il a t r alis 948 coloscopies qui ont r v l es 420 examens anormaux ad nomes ou cancers dont le diagnostic de cancer colorectal est certain pour 49 patients Le taux de participation au d pistage organis a t de 39 dans notre d partement L objectif europ en minimal acceptable est de 45 de participation et le taux souhaitable est de 65 chiffres InVS Selon les nouvelles recommandations le remplacement des tests au ga ac par les tests immunologiques est pr vu en 2014 Nous sollicitons un peu de votre temps afin de r pondre ce questionnaire r alis dans le cadre d une th se de m decine g n rale en collaboration avec D pistages 66 Il a pour objectif une meilleure connaissance des pratiques r elles du d pistage organis du cancer colorectal avant la mise en place de ce nouveau test Vous trouverez ci joint une enveloppe T aux coordonn es de D pistages 66 pour le retour du questionnaire avant le 1 mars 2013 Nous vous assurons que les donn es publi es seront anonymes et ne seront pas transmises d autres organismes Bien confraternellement Mme Sol ne Goulaouic Dr Isabelle Moulichon Interne en m decine g n rale M decin coordonnateur D pistages 66 Noo 102 Le D pistage organis du cancer colorectal Donnez nous votre avis 1 Pensez vous que le d pistage du cancer colorectal constitue un acte de pr vention dont l efficacit est
13. facile utiliser pouvant s adresser au grand nombre pathologie digestive colique en nombre important nombre de cancer important int r t de d pistage de l sion canc reuse et pr canc reuse 45 de mon avis selon les argumentaires m me du d pistage organis ne laisse pas passer beaucoup de cancers le test permet de d pister plus t t les tumeurs et donc plus de chance d am liorer l esp rance de vie simplicit fiabilit 105 autres tests sensible suffisamment avec si positif une coloscopie qui est un examen tr s sensible et tr s sp cifique dans le d pistage du cancer colorectal statistique confirme les r sultats de D pistages 66 le prouvent le saignement est souvent occulte l absence de symptomatologie clinique au d but du cancer justifie ce test d pistage pr coce malgr les faux positifs et les faux n gatifs le test est simple r aliser et accessible toute la population cibl e avec un taux de fiabilit corrections bon rapport b n fice risque innocuit faisabilit si participation gt 55 vident par la d marche personnelle chez le m decin traitant an mie discussion autour de la pathologie c est de la vraie pr vention cela permet de reprendre les ant c dents familiaux de polype ou cancer colorectal et de choisir la coloscopie plut t que l Hemoccult permet d orienter patients risque vers gastro r ponse oui assez faux positifs nombreux encore quelques faux posi
14. la question 6 c le patient venait pour un autre motif principal 59 Comparaison entre les r sultats des questions pr c dentes Certains m decins ont r pondu oui pour plusieurs des 3 questions Pour pouvoir comparer les trois types de demande du test Hemoccult 18 dans le graphique nous avons gard uniquement les m decins qui avaient r pondu oui une seule des trois questions R partition des modalit s de demande du test Hemoccult 200 150 wn TD 0 E w 100 D D GS 50 66 18 2 0 uniquement pour ce motif demande principale autre motif principal E en toute fin de consultation B consultations 60 7 Est ce que la demande et d livrance de test Hemoccult 19 doit faire l objet d une consultation d di e Sur 160 r ponses 54 m decins 33 75 pensent que oui 85 m decins 53 125 pensent que non et 21 m decins 13 125 ne savent pas Pour l analyse les m decins ayant r pondus ne sait pas ne sont pas pris en compte car leurs caract ristiques ne peuvent pas tre corr l s une r ponse particuli re soit sur 139 m decins 38 8 ont r pondu oui et 61 2 ont r pondu non Les m decins exer ant en cabinet de groupe sont plus nombreux avoir r pondu oui 48 versus 28 p 0 017 Les m decins ayant r pondu oui argumentent leur r ponse par le temps pass pour l explication de l int r t et du d r
15. le test est envoy par voie postale accompagn d un document explicatif 6 mois apr s le premier courrier d invitation Seulement 5 des participants au d pistage dans le d partement utilisent le test envoy domicile Actuellement 96 des m decins g n ralistes ont sign la Convention portant sur l engagement du m decin g n raliste dans le cadre de la campagne de d pistage du cancer colorectal dans le d partement des Pyr n es Orientales Le m decin s engage proposer le test ces patients g s de 50 74 ans transmettre les fiches d exclusion exclusion n cessaires la structure de gestion pour valuer le taux d exclusions et donc le r el taux de participation Si cette fiche d inclusion exclusion a t envoy e mais que le patient n a pas effectu le test de d pistage une relance est envoy e au patient et au m decin par le logiciel Apicrypt Apr s accord de son patient le m decin doit aussi transmettre le r sultat d taill de la coloscopie Les Caisses d assurance maladie s engagent indemniser le m decin g n raliste en fonction du nombre de tests lus selon un bar me forfaitaire fiche inclusion exclusion annexe 4 Les m decins re oivent une fois par an en d but d ann e un courrier de D pistages 66 avec les donn es pour l ann e pr c dente concernant leurs patients d pist s et les donn es d partementales Ce courrier comprend galement le listing des patients du 28 m deci
16. me tre d une famille de cancer du c lon Il faut responsabiliser les patients Rendre le d pistage obligatoire Obligation le rendre obligatoire sinon pas de remboursement pour une autre maladie la rendre obligatoire sous r serve de retenue financi re sur les remboursements par exemple rendre obligatoire Interrogations p dagogie cr dibilit des pouvoirs public perdue en continuant faire peur des gens en bonne sant r ponse non la question 1 H las Je ne sais pas mais je remarque que les femmes sont plus sensibilis s que les hommes ce d pistage Absence de propositions ne sait pas x2 x2 22 114 SERMENT gt En pr sence des Ma tres de cette cole de mes chers condisciples et devant l effigie d Hippocrate je promets et je jure au nom de l Etre supr me d tre fid le aux lows de l honneur et de la probit dans l exercice de la m decine gt Je donnerai mes soins gratuits Uindigent et n exigerai jamais un salaire au dessus de mon travail gt Admis e dans l int rieur des maisons mes yeux ne verront pas ce 2 e Y 7 qui s y passe ma langue taira les secrets qui me seront confi s et mon tat ne servira pas corrompre les m urs ni favoriser le crime Respectueux se et reconnaissant e envers mes Ma tres je rendrai leurs enfants l instruction que j ai re ue de leurs p res gt Que les hommes m accordent leur estime si je suis fid le
17. tre claires Le test Hemoccult 11 ne d tecte qu un cancer colorectal sur 2 mais comme la pr valence de cette maladie est grande il y a un b n fice au d pistage Si le test est positif la coloscopie retrouve dans un cas sur 2 un cancer ou un polype 1 2 Les explications et la d livrance du test Hemoccult 0 sont consid r es comme faciles Plus de 95 des m decins consult s trouvent la consultation concernant le test Hemoccult I comme tr s facile ou facile en g n ral pour les explications sur l int r t du d pistage organis du cancer colorectal lors d une premi re demande et pour les explications pratiques et la d livrance du test 71 Dans les trois cas les femmes ont plus r pondu tr s facile et facile ainsi que les m decins ayant plus de 25 consultations par jour pour les explications pratiques et la d livrance du test Pour les explications sur l int r t du test une meilleure information des patients par les m dias ou un d lai court entre la r ception de la feuille d information par le patient et sa consultation chez le m decin savoir si le patient a re u sa convocation aiderait insister paraissent tre des solutions Ceci est d j cit dans l tude H mobstacle 78 un soutien des pouvoirs publics est souhait Pour les explications pratiques et la d livrance du test ils demandent une proc dure simplifi e Beaucoup s interrogent sur le pourquoi des tiquettes d
18. G Otto G Van Criekinge W Baylin SB et al 12LBA A Plasma based colorectal cancer CRC screening assay using DNA methylation markers first results of multicenter studies Eur J Cancer Suppl 2009 Sep 7 3 9 Griitzmann R Molnar B Pilarsky C Habermann JK Schlag PM Saeger HD et al Sensitive detection of colorectal cancer in peripheral blood by septin 9 DNA methylation assay PloS One 2008 3 11 e3759 Conf rence de consensus 1998 Pr vention d pistage et prise en charge des cancers du c lon Gastroenterol Clin Biol 22 205 8 Schoen RE Pinsky PF Weissfeld JL Yokochi LA Church T Laiyemo AO et al Colorectal cancer incidence and mortality with screening flexible sigmoidoscopy N Engl J Med 2012 Jun 21 366 25 2345 57 Elmunzer BJ Hayward RA Schoenfeld PS Saini SD Deshpande A Waljee AK Effect of Flexible Sigmoidoscopy Based Screening on Incidence and Mortality of Colorectal Cancer A Systematic Review and Meta Analysis of Randomized Controlled Trials PLoS Med Internet 2012 Dec cited 2013 Oct 4 9 12 Available from http www ncbi nlm nih gov pmc articles PMC3514315 Nishihara R Wu K Lochhead P Morikawa T Liao X Qian ZR et al Long Term Colorectal Cancer Incidence and Mortality after Lower Endoscopy N Engl J Med 2013 369 12 1095 105 Lieberman DA Weiss DG Bond JH Ahnen DJ Garewal H Chejfec G Use of colonoscopy to screen asymptomatic adults for colorectal cancer Veterans Affairs Cooperative
19. ae a fr te de le ls Bs is Me of Bs pom Se ve DE ra k i Ms LA 10 mr s M TOTAUX 3M 435 Canton 01 Argeles sur mer et Chete Carton 14 St Laurent de la Salanque Canton 20 Cabestany Canion O2 Aras sur tech Carton 15 St Pau de Fenoultet Canton 24 Bompes Canton 03 Carat Canton Pradas Carton 16 Soumis Canton 27 La c te raSieuse Canton 04 Latour de France Canton 11 Prats de molo Canton 17 Thur Canton 23 Eine Canton 06 Canton 12 Revesaities Carton 10 Viege Canton 29 Towtoupes Cantor 06 Mont Loss Canton 13 Saillagouse Carton 10 La cite vermeille Canton 30 St Esteve 0411112013 3 LP g j il 100 Annexe 6 tests immunologiques Tests immunologiques FOB Gold Magstream Beckman Fujirebio Eiken Coulter Sensor 101 Annexe 7 questionnaire de l tude Dr Perpignan le 21 janvier 2013 Cher confr re Le cancer colorectal 3 cancer le plus fr quent 40 500 cas estim s en France pour l ann e 2011 2 cancer le plus mortel 17 500 d c s estim s en France pour l ann e 2011 Le d pistage du cancer colorectal est mis en place depuis 2004 dans le d partement des Pyr n es Orientales Pour la campagne 2010 2011 la population cible de notre d partement tait de 138 172 hommes et femmes de 50 74 ans D pistages 66 a recens 45 350 tests n gatifs et 1 155 tests positifs 2 5 des tests r alis s
20. al 45 a publi la suite des r sultats de l tude IGOR men e chez 85 149 patients g s de 50 74 ans dans le cadre du d pistage organis en France Le taux de d tection des cancers tait multipli par 1 6 avec le FOB Gold 1 7 avec le Magstream et 2 1 avec l OC Sensor Le meilleur rapport co t efficacit est celui obtenu pour un seul pr l vement avec le test OC Sensor co t 2 171 euros par ann e de vie gagn e Les hollandais Hol et al 46 et Guittet et al 41 ont compar les test OC Sensor et Hemoccult 1 avec diff rents seuils de positivit Si le seuil de positivit est bas ou si le nombre de pr l vements augmente la sensibilit du test est augment e mais au prix d une augmentation du taux de positivit avec plus de coloscopies r aliser et plus de faux positifs L objectif est de trouver le seuil de d tection id al pour avoir un taux de positivit semblable celui du test Hemoccult I I mais un gain en sensibilit En 2011 plusieurs tudes m dico conomiques sont en faveur d un seul pr l vement 47 6 4 Mise en place des tests immunologiques en France Pour l HAS 48 les donn es disponibles en 2008 sont suffisantes pour recommander le remplacement des tests au ga ac par les tests immunologiques La mesure 16 3 du plan cancer 2009 2013 33 est de d ployer progressivement l utilisation du test immunologique de d pistage du cancer colorectal sur l ensemble du territ
21. confondues Milan 69 10 Nottingham 51 3 11 Funen 55 12 Bourgogne 57 13 Ecosse 52 14 Sa sp cificit est entre 96 et 99 Sa valeur pr dictive positive est de 40 pour une l sion n oplasique 10 pour les cancers et 30 pour les ad nomes 21 3 Historique de la mise en place du d pistage organis en France Les tests au ga ac ont t utilis s pour la premi re fois en 1967 15 De 1975 1978 une premi re tude est r alis e dans le Minnesota 16 En 1982 une tude su doise 17 tudie aussi la r duction de la mortalit apr s un d pistage tous les deux ans ou biennal Les r sultats de ces deux tudes ne seront pas pris en compte lors de la Conf rence de consensus sur le cancer du c lon en 1998 4 car l tude am ricaine est r alis e chez des volontaires et dans l tude su doise les tests taient lus apr s r hydratation Par contre l tude anglaise se d roulant de 1981 1991 11 et l tude danoise depuis 1986 12 r alis es dans la population g n rale chez des patients g s de 45 74 ans ont d montr qu un programme de d pistage bas sur le test Hemoccult 118 r p t tous les deux ans et suivi de coloscopie de contr le en cas de positivit peut diminuer la mortalit par CCR de 15 18 8 10 ans apr s sa mise en place Une campagne de d pistage de masse du cancer colorectal est organis d s 1991 dans le d partement du Calvados En 199
22. d tudes ont interrog les m decins sur les facteurs de participation au d pistage organis du cancer colorectal et en particulier sur le contexte de d livrance du test Hemoccult n 69 L tude s est faite apr s un recul de 10 ans dans un des d partements pilotes et en relation avec la structure de gestion du d partement Elle a permis d valuer avant leur mise en place les connaissances et opinions des m decins g n ralistes par rapport aux tests immunologiques Les questionnaires ont t envoy s toute la population cible et le taux de r ponse de 30 9 est satisfaisant B Interpr tation et discussion des r sultats 1 Les m decins g n ralistes des Pyr n es Orientales et le d pistage organis du cancer colorectal les points positifs 1 1 Les m decins g n ralistes sont convaincus de l efficacit du d pistage organis du cancer colorectal comme acte de pr vention Parmi nos r sultats 59 3 des m decins se disent tout fait convaincus de l efficacit du test Hemoccult II L enqu te M decins g n ralistes et d pistage r alis e en septembre 2010 par l INCa retrouvait pour cette question un taux de 72 de r ponse oui tout fait 82 Les m decins ayant r pondus oui tout fait ont souvent cit leur exp rience personnelle C est un facteur que l on ne peut pas modifier et qui va certainement s amplifier De plus en plus de m decins auront des patients avec un dia
23. d pistage asymptomatiques il y a9 ans au d but du d pistage dans les PO j ai eu 2 patients avec un polype d g n r Ils vont tr s bien l heure actuelle c est tout dire j ai eu dans la patient le un cas de d pistage de cancer du colon par ce test plusieurs polypes suspects rep r s depuis le d but d couverte de n oplasie de fa on pr coce depuis l instauration du d pistage 3 patients asymptomatiques ont pr sent s des cancers colorectaux r v l s par le d pistage le d pistage a permit plusieurs reprises d liminer des ad nomes ou des cancers sans signes cliniques associ s dans ma patient le ce test a permis de r v ler plusieurs fois un cancer colorectal qui ne s tait pas encore exprim cliniquement plusieurs tests positifs sans expression clinique ce moment j ai r alis des s minaires sur ce sujet mais il faudrait toucher plus de monde cela est arriv dans ma client le sur la r alit d un cas avec d couverte d un polype en voie de transformation le pratique depuis 2002 je consid re qu il a permis maintes d couvertes de l sions pr canc reuses car bien souvent les signes cliniques sont pauvres car donn es du d pistage et du test mais s ils refusent l Hemoccult je propose une colo et argumente en sa faveur son efficacit reste tout de m me prouv e si l Hemoccult est positif Cf r sultats d pistage coloscopies 420 r sultats anormaux permet une r duction de la mortalit par cancer du colon
24. du cancer du c lon dans l H rault par la m thode des Focus Group 2007 Savry E Participation au d pistage du cancer colorectal par le test Hemoccult II Etude sur la population cible dans l H rault UFR de m decine Montpellier I Durand G Arveux P Milan C Quelier C Bedenne L Faivre J V cu d une campagne de d pistage de masse des cancers colorectaux par les m decins g n ralistes Cah Sociol Demogr Med 1992 32 2 3 191 205 Aubin Auger I Mercier A Baumann Coblentz L Le Trung T Decorre Y Rousseau M et al Identifier les obstacles au d pistage du cancer colorectal et envisager les moyens de les surmonter H mobstacle une tude qualitative exercer 2008 80 4 7 GAYE N Identifier les obstacles au d pistage du cancer colorectal en m decine g nrale et envisager les moyens de les contourner Paris Diderot Paris 7 2011 91 80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 CASANOVA S Caste S A Etude des facteurs influengant les taux de participation au d pistage des cancers colorectaux dans les attitudes et les pratiques des m decins g n ralistes Montpellier I 2010 OUDOVENKO A Implication des m decins g n ralistes dans le d pistage organis du cancer colorectal recherche action aupr s des m decins g n ralistes du Val de Marne Paris Est Cr teil 2012 M decins g n ralistes et d pistage des cancers INCa 2010 D pistage des cancers colorectaux par
25. et 5 c ont t regroup s en deux groupes tr s facile versus facile difficile ou tr s difficile 95 Les femmes ont significativement plus r pondu tr s facile 50 que les hommes 31 p 0 022 et il existe une tendance montrer que les m decins ayant plus de 25 consultations par jour sont plus nombreux r pondre tr s facile 44 versus 31 p 0 073 Question 5 b Consid rez vous les explications sur l int r t du d pistage organis du cancer colorectal lors d une premi re demande tr s facile facile difficile ou tr s difficile Sur 166 r ponses 58 m decins 34 9 ont r pondu tr s facile 100 m decins 60 2 ont r pondu facile 8 m decins 4 8 ont r pondu difficile Les femmes ont significativement plus r pondu tr s facile 49 que les hommes 29 p 0 016 Question 5 c Consid rez vous les explications pratiques et la d livrance du test tr s facile facile difficile ou tr s difficile Sur 166 r ponses 52 m decins 31 3 ont r pondu tr s facile 106 m decins 63 9 ont r pondu facile 8 m decins 4 8 ont r pondu difficile Les femmes ont significativement plus r pondu tr s facile 44 que les hommes 27 p 0 033 ainsi que les m decins ayant plus de 25 consultations par jour 42 par rapport ceux en ayant moins 26 p 0 036 56 Question 5 d Selon vous comment am li
26. l Steph Laurence qui sont toujours l et a c est beau Je remercie Audrey dont l amiti a t tr s importante pour passer le cap des Pl Je remercie mes amis des ann es brestoises restons toujours en contact Je suis heureuse d avoir fait de tr s belles rencontres durant mon internat Je remercie tous ceux qui m ont accompagn e durant ces trois derni res ann es toute la team de Perpi Rhoda Sarah Aude mes co internes du stage chez le prat Sophie et Vanessa toute l quipe des urgences de B ziers 13 SOMMAIRE Introduction Etat des lieux du d pistage organis du cancer colorectal en France 1 Le cancer colorectal 2 Le test Hemoccult lle 2 1 Le test Hemoccult II est simple et acceptable 2 2 Le test Hemoccult II est sans danger et peu co teux 2 3 Le test Hemoccult II est sensible sp cifique et a une forte valeur pr dictive 3 Historique de la mise en place du d pistage organis en France 17 17 19 19 21 21 22 4 L organisation du d pistage organis du cancer colorectal en France et dans les Pyr n es Orientales 4 1 Les structures de gestion 4 2 La structure de gestion des Pyr n es Orientales D pistages 66 5 Le d pistage organis du cancer colorectal en France aujourd hui 6 L arriv e des nouveaux tests immunologiques 6 1 Les tests immunologiques ne n cessitent qu un a deux pr l vements de selle 6 2 Leur lecture est automatis e 6 3 Les tests
27. mettons en vidence que dans la majorit des cas la d livrance de test Hemoccult I1 a lieu lors d une consultation pour un autre motif qui est principal 117 r ponses contre 24 r ponses pour une consultation uniquement pour la d livrance du test Hemoccult H et 28 r ponses pour une d livrance lors d une consultation avec un autre motif mineur 69 des 117 m decins soit 59 rapportent que la demande de test Hemoccult 118 a lieu en toute fin de consultation comme une formalit Le fait de cr er une consultation d di e pour la d livrance du test Hemoccult 118 divise les m decins Les arguments cit s pour cr er cette consultation d di e sont le temps n cessaire pour l explication de l int r t du test et du d roulement on revient au probl me du manque de temps l vitement des oublis Les arguments contre la cr ation d une consultation d di e sont la facilit et rapidit de d livrance du test le co t pour les patients Il est int ressant de constater que l argument des tests sortis fr quemment en toute fin de consultation est retrouv dans les deux camps Pour les d fenseurs de la consultation d di e elle permettrait une d livrance moins la va vite Pour les opposants la consultation d di e les patient soulignent le fait que le test est sorti en toute fin de consultation comme une formalit et donc ne pensent pas que les patients viendraient sp cialement en consultation pour cet
28. que le frottis 40 1 Ceci est encore plus vrai pour les m decins femmes 73 pour la mammographie et 61 pour le frottis et pour les m decins g s de moins de 54 ans 69 pour la mammographie et 58 pour le frottis Concernant le d pistage du cancer de la prostate avec le taux de PSA les m decins hommes ne sont pas plus nombreux que les femmes penser que leurs patients consid rent le test Hemoccult II comme moins indispensable Les repr sentations d un d pistage par rapport aux autres d pistages sont corr l es avec leurs taux respectifs de participation Dans l tude EDIFICE 1 en 2005 31 parmi les patients interrog s 93 d clarent avoir r alis au moins une mammographie 36 un test de d pistage du cancer de la prostate et seulement 25 ont d clar avoir r alis un test de d pistage du cancer du colon Dans l tude Edifice de 2011 86 59 des personnes interrog es d claraient avoir effectu un d pistage du cancer colorectal Dans l tude Les Fran ais face au d pistage des cancers 73 sept personnes sur dix se d clarent pr occup es par le cancer dont 30 beaucoup Les cancers du poumon et du sein sont cit s comme les cancers les plus craints 20 chacun suivi par le cancer colorectal 15 de r ponses le cancer du col de l ut rus 12 et le cancer de la prostate 10 Cette hi rarchie des peurs varie en fonction du sexe Pour les hommes le cancer du poumon est le plus cit 32 suiv
29. retourner ce document dirrent bianche fournie avec le lest ainsi que ce document complete dans l enveiogpe T de couleur cijointe D pistages 06 N h sitez pas nous contacter pour tout renseignement compl mentaire 95 nouveau verso MODE D EMPLOI DU TEST QUE VOUS REMETTRA VOTRE MEDECIN TRAITANT Le ph betie de tet Conner rad ane plaquette sets ute pochette de reina bie dre de paee pos cuele um soles el une enveopoe T tiende l acdrenne du atoratore E A Comment faire le pr l vement L itentira la sasanti imaina 1 Calles Coquette qui trouve Pari papier tout pour de nn ver ele wre slew ge dus Oe ou ed des cubes ver le cree ow Y lo plaqueme lo rabas de rapa 1606 ne s gt Y wnat betlari de Le cora Lt D marne aes PO de CEE a Are ore Buse LL 2 de her ee prune ne at pet Pare nus re ree een et pbs Lens ame Ven pourves manu utiles un ac plastique ow use saniette ee carton 2_Pittes en threats Diem j Pitter un mere chances ES fom e lotere pom A pat wee AA SUIT ree ee mw a ARI r e mee ee eee me LIL 121 1 le cetro A de le amet ere tbe 7 Re rere oe gt B Comment envover votre test t Verf que vam sere cuit l tiquette i entficatos ve ds de le phapertie a ai Chow de plaque devs be pertes de reuse et former da Plone le padetis ferm e ot Vectra Gant temps A pow udom Patas erweleppe tate drame ow Matin de jonsi du br
30. rue cole de M decine CS 59001 34060 Montpellier cedex 2 t l 04 34433507 fax 04 34 43 35 53 christine euzet univ montp1fr www univ montp1 fr PROFESSEURS DES UNIVERSITES Praticiens Hospitaliers PU PH de classe exceptionnelle ASENCIO G rard Chirurgie orthop dique et Traumatologique ACCINO Eric M decine l gale et droit de la sant M decine interne g riatrie et biologie du vieillissement m decine BLANC Frangais g n rale addictologie ONAFE Alain Radiologie et imagerie m dicale OUSQUET Jean Pneumologie addictologie BRINGER Jacques Doyen Sane diab te et maladies m taboliques gyn cologie CAPDEVILA Xavier CLAUSTRES Mireille COMBE Bemard COSTA Pierre DAURES Jean Pierre Chirurgie vasculaire m decine vasculaire option m decine DAUZAT Michel ao P DAVY Jean Marc DE LA COUSSAYE Jean Emmanuel DOMERGUE Jacques DUBOIS Jean Bernard GUERRIER Bernard HAMAMAH Samir Biologie et Medecine du d veloppement et de la reproduction gyn cologie m dicale HEDON Bernard Gyn cologie obst trique gyn cologie m dicale HERISSON Christian M decine physique et de r adaptation M decine interne g riatrie et biologie du vieillissement m decine g n rale addictologie UZIEL Alain Oto inotaryngonoge Bact riologie virologie hygi ne hospitali re 6 od Ars he EE SPSS UFR M decine Montpellier Nimes LS VS Service de gestion des personnels o 2 rue cole de M decine CS 59001 34060 Mont
31. tests immunologiques Rev Prescrire 2012 32 345 522 5 Eisinger F Pivot X Coscas Y Viguier J Calazel Benque A Blay J Y et al Impact of general practitioners sex and age on systematic recommendation for cancer screening Eur J Cancer Prev Off J Eur Cancer Prev Organ ECP 2011 Jan 20 Suppl 1 S39 41 Loiseau Breton C Qualit du d pistage du cancer colorectal en m decine g n rale une tude chez des maitres de stages franciliens Paris Descartes 2010 Roche Pharma Enqu te EDIFICE3 tude sur les d pistages des cancers et ses facteurs de compliance 2011 enqu te BVA INCa Connaissances des frangais sur la fr quence la mortalit et le d pistage du cancer colorectal 2013 Van Jaarsveld CHM Miles A Edwards R Wardle J Marriage and cancer prevention does marital status and inviting both spouses together influence colorectal cancer screening participation J Med Screen 2006 13 4 172 6 Fenton JJ Cai Y Weiss NS et al Delivery of cancer screening How important is the preventive health examination Arch Intern Med 2007 Mar 26 167 6 580 5 92 Annexes Annexe 1 photographie du test Hemoccult Annexe 2 Carte des d partements pilotes Les 23 d partements pilotes du programme Ss y a are Ea A res Y m Annexe 3 fiche invitation patient 2010 ZOI e 1 impasse de la vigneronne e 66 BP 39946 66962 PERPIGNAN CEDEX 9 Y 04 568 55 18 09 CO SED 04 68 54 184
32. 1998 205 18 Arr t du 29 septembre 2006 relatif aux programmes de d pistage des cancers Desoubeaux N Herbert C Launoy G Vall e JP Bouvier V Maurel J et al Mass screening of colorectal cancer by general practitioners in France what is the real target population Gastroent rologie Clin Biol 1997 21 10 760 3 Jezewski Serra D Salines E Evaluation pid miologique du programme de d pistage organis du cancer colorectal en France Saint Maurice Institut de veille sanitaire 2013 p 31 Eddy DM Secondary prevention of cancer an overview Bull World Health Organ 1986 64 3 42 1 9 Lejeune C Arveux P Dancourt V B jean S Bonithon Kopp C Faivre J Cost effectiveness analysis of fecal occult blood screening for colorectal cancer Int J Technol Assess Health Care 2004 20 4 434 9 Bertario L Spinelli P Gennari L Sala P Pizzetti P Severini A et al Sensitivity of Hemoccult test for large bowel cancer in high risk subjects Dig Dis Sci 1988 May 33 5 609 13 Hardcastle JD Chamberlain JO Robinson MH Moss SM Amar SS Balfour TW et al Randomised controlled trial of faecal occult blood screening for colorectal cancer Lancet 1996 Nov 30 348 9040 1472 7 Kronborg O Fenger C Olsen J Jorgensen OD S ndergaard O Randomised study of screening for colorectal cancer with faecal occult blood test Lancet 1996 Nov 30 348 9040 1467 71 Jouve JL Remontet L Dancourt V Lejeune C Benhamiche AM Faivre
33. 3 D secretarial geptagescoimanacoc tr MEDECIM COLLEZ VOTRE 1 re EMQUETTE kG tation au d pistage des polypes et du cancer du cole Saver vous que le cancer colorectal ou cancer de l intestin est un cancer qui se quand il est d tect t t Saver vous qu on peut m me le pr venir en retirant simplement des petites lappeltes polypes 1 avant qu elles ne deviennent cancer 8 Munissez vous de cette invitation et prenez rendez vous chez votre m decin traitant qui vous remettra le test e et vous fournira toutes les explications Ce test est simple Il est faire chez vous Il est pris en charge 100 par l Assurance Maladie Or isabelle MOULICHON Pr sentez cette lettre au m decin At decin de D pitages 66 NB S vous ne voules pas Ou na pouvez pas participer cette dimarcie de Sari Pubtque merci de nous envoyer o document comput au verso l aide de l enveloppe T oorte Si vous uhata Ges hormone comotirnertmtes vous DOVE Pa DON De N VERT 0800 801 301 gratuit d un poste fixe COLLEZ CETTE ETIQUETTE SUR LA FACE ARRI RE Etiquette pour fiche DE LA GRANDE PLAQUETTE inclusionfeaclusion oa oo OS oe ONA gt tours O NAS Trop humide O NAS Maux contour 0102030405068 O NAS Support abin O NAS Buvas Biou Pingos evoca O NAO Pas do dalo ONAT ident absente 1 92 03 04 05 06 c t O Cas 1 ge 94 Ancien verso Le d pistage organis une bonne fa on de se faire d pist
34. 3 dans le New England Journal of Medicine des chercheurs 60 en suivant sur 22 ans 88 902 patients du Massachusetts General Hospital ont d montr qu il y a une r duction de la mortalit par cancer proximal du c lon de 53 si le d pistage est fait par coloscopie cette baisse de la mortalit n existe pas si le d pistage est fait par sigmo doscopie Les participants une coloscopie tous les dix ans r duiraient leur risque de cancer colorectal de 40 de 61 pour les cancers du colon distal et de seulement 22 pour les cancers du colon proximal 38 Au Canada et aux USA 3 9 des cancers colorectaux ont t manqu s par la coloscopie Ce chiffre a t obtenu en analysant les cancer d couverts entre deux coloscopies de d pistage les cancers d intervalle Les avantages de la coloscopie sont contrebalanc s par ses inconv nients caract re invasif et co t Les principaux effets secondaires sont la perforation et l h morragie Liebermann 61 faisait tat de 3 complications 1000 coloscopies Entre 2003 et 2010 Denis et al 62 ont montr que sur 10 277 coloscopies effectu es apr s un test au ga ac positif 250 effets ind sirables ont t retenus dont 48 mod r s s v res Ce taux est inf rieur au taux d effets ind sirables pour des coloscopies en population standard 7 5 complications majeures et 100 mineures pour 1 000 coloscopies En 2011 l Assurance maladie a publi un tat des lieux de la pratiqu
35. 5 Dubois proposait d j un rapport au Minist re charg de la sant sur l organisation d un d pistage organis du cancer colorectal 18 En 1999 Faivre et al 19 confirment que les r sultats pr c dents sont transposables en France Ils ont tudi 91 199 individus g s de 45 74 ans d pist s tous les 2 ans pendant 11 ans La mortalit par cancer colorectal tait r duite de 33 IC 95 0 56 0 81 chez les patients d pist s et tait r duite de 16 dans la population cible participation entre 53 8 et 58 3 22 USA Su de Danemark Nottingham Bourgogne Minnesota Goteborg Funen 11 19 16 17 12 Ann e de eal 1975 1981 1982 1986 1988 d but Nombre de 46 551 152 850 63 308 61 933 91 199 sujets R p tition annuel et biennal biennal biennal biennal du test biennal EE Nombre de 2 campagnes R duction mortalit 0 51 0 83 0 87 0 88 0 84 0 84 biennal 0 78 0 97 0 71 1 03 f 0 73 0 96 0 71 0 99 0 79 0 62 0 97 pour le groupe d pistage R duction mortalit annuel chez les 0 67 chez les participants 0 51 0 83 0 73 n 0 67 participants toutes les biennal 0 57 0 90 0 56 0 81 aux 9 0 57 campagnes 0 79 de 0 62 0 97 d pistage campagnes 23 On arrive la conclusion suivante Participation R duction au d pistage de la mortalit ED ex ED QM La r duction de mortalit par
36. 72 les tudes concernant les patients les difficult s li es au test ne sont pas beaucoup retrouv es Dans l tude Fado colorectal 72 seulement 11 des participants avaient trouv le test sale et 3 5 l avaient trouv compliqu Dans la premi re tude EDIFICE 31 3 des personnes interrog es consid rent le test Hemoccult I1 comme un test sale et 13 le consid rent comme d sagr able contre 1 et 16 pour les m decins g n ralistes 1 3 Le test est consid r comme simple mais il peut tre am lior Les trois quarts des m decins interrog s dans notre enqu te pensent que le test Hemoccult 11 est simple d utilisation pour les patients Presque la totalit des m decins femmes le pensent comparent elles plus ce d pistage avec la mammographie et le frottis D apr s certaines tudes interrogeant les patients comme l tude Fado colorectal 72 82 des participants taient tout fait satisfaits du d roulement du programme Ils ont appr ci s que le test soit facile faire 61 Dans l tude d Arveux et al parmi les participants 94 2 sont pr ts le refaire Dans les enqu tes Les Fran ais face au d pistage des cancers 73 on a pu voir qu entre 2005 et 2009 le d pistage du cancer colorectal est consid r comme moins d sagr able 10 points et moins douloureux 12 points et moins angoissant 3 points La peur du d pistage est un facteur important prendre en compt
37. CIEMENTS Mr le Professeur G rard Bourrel vous me faites l honneur de pr sider ce jury et de juger de mon travail Je suis galement heureuse d avoir pu suivre Montpellier ou Narbonne vos enseignements qui mettent bien en avant toute la richesse de la M decine g n rale Mr le Professeur Ychou Mr le Professeur Dujols vous avez accept de faire partie de ce jury et de juger de mon travail veuillez trouver ici toute ma gratitude Merci au Docteur Maxime Vergni res d avoir accept d tre mon directeur de th se Merci de m avoir encourag e dans la pr paration de ma th se pour son esprit synth tique et sa franchise Je le remercie aussi pour avoir t mon ma tre de stage J ai beaucoup appr ci sa curiosit m dicale ses capacit s relationnelles avec les patients et son humour Je remercie galement le Docteur Isabelle Moulichon pour son accueil au sein de D pistages 66 son avis compl mentaire sur mon travail et sa relecture Merci toute l quipe de D pistages 66 pour leur aide humaine et logistique sans qui ce travail n aurait pas t le m me Je remercie particuli rement Mme Marion Boubet pour ses connaissances pr cieuses et son dynamisme Merci au Docteur Jean Luc Faillie pour sa disponibilit et son aide pour l analyse statistiques Je tiens remercier tous les m decins g n ralistes des Pyr n es orientales qui ont pris de leur temps pour r pondre ce questionnaire Je reme
38. J et al Estimation of screening test Hemoccult R sensitivity in colorectal cancer mass screening Br J Cancer 2001 Jun 84 11 1477 81 86 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 Steele RJC McClements P Watling C Libby G Weller D Brewster DH et al Interval cancers in a FOBT based colorectal cancer population screening programme implications for stage gender and tumour site Gut 2012 Apr 1 61 4 576 81 Greegor DH Dlagnosis of large bowel cancer in the asymptomatic patient JAMA 1967 Sep 18 201 12 943 5 Mandel JS Church TR Bond JH Ederer F Geisser MS Mongin SJ et al The effect of fecal occult blood screening on the incidence of colorectal cancer N Engl J Med 2000 Nov 30 343 22 1603 7 Kewenter J Bj rk S Haglind E Smith L Svanvik J Ahr n C Screening and rescreening for colorectal cancer A controlled trial of fecal occult blood testing in 27 700 subjects Cancer 1988 Aug 1 62 3 645 51 Dubois Rapport au ministre d l gu a la sant sur le d pistage du cancer du c lon et du rectum en France Paris Minist re charg de la sant 1995 Faivre J Dancourt V Lejeune C Tazi MA Lamour J Gerard D et al Reduction in colorectal cancer mortality by fecal occult blood screening in a French controlled study15 Gastroenterology 2004 Jun 126 7 1674 80 Castiglione G Zappa M Ciatto S Comments on Recommendations on colorectal cancer CRC screeni
39. Study Group 380 N Engl J Med 2000 Jul 20 343 3 162 8 Denis B Gendre I Sauleau EA Lacroute J Perrin P Harms of colonoscopy in a colorectal cancer screening programme with faecal occult blood test A population based cohort study Dig Liver Dis Off J Ital Soc Gastroenterol Ital Assoc Study Liver 2013 Jun 45 6 474 80 Sharaf RN Ladabaum U Comparative effectiveness and cost effectiveness of screening colonoscopy vs sigmoidoscopy and alternative strategies Am J Gastroenterol 2013 Jan 108 1 120 32 Rex DK Johnson DA Lieberman DA Burt RW Sonnenberg A Colorectal cancer prevention 2000 screening recommendations of the American College of Gastroenterology American College of Gastroenterology Am J Gastroenterol 2000 Apr 95 4 868 77 Rex DK Johnson DA Anderson JC Schoenfeld PS Burke CA Inadomi JM et al American College of Gastroenterology guidelines for colorectal cancer screening 2009 corrected Am J Gastroenterol 2009 Mar 104 3 739 50 90 66 67 68 69 70 71 12 73 74 75 76 T1 78 79 Hewitson P Glasziou PP Irwig L Towler B Watson E Screening for colorectal cancer using the faecal occult blood test Hemoccult In The Cochrane Collaboration Hewitson P editors Cochrane Database Syst Rev Internet Chichester UK John Wiley amp Sons Ltd 2007 cited 2013 Oct 3 Available from http www bcguidelines ca guideline colorectal det html Faivre J Le
40. T K vin PANABIERES Catherine SCHUSTER BECK Iris SEBBANE Mustapha STERKERS Yvon THURET Rodolphe Bact riologie virologie hygi ne hospitali re G n tique Mol culaire Bact riologie virologie H matologie transfusion M decine Interne Anesth sie r animation m decine d urgence Pharmacologie fondamentale pharmacologie clinique addictologie Neuroradiologie Biochimie et biologie mol culaire Biologie cellulaire Physiologie Anesth siologie r animation m decine d urgence Parasitologie et mycologie Urologie MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES M decine G n rale COSTA David MAITRES DE CONFERENCES ASSOCIES M decine G n rale CLARY Bernard DUTILLEUL Patrick FOLCO LOGNOS B atrice RAMBAUD Jacques UFR M decine Montpellier Nimes Service de gestion des personnels 2 rue Ecole de M decine S59001 34060 Montpellier cedex 2 t l 0434433507 fax 04 3443 35 53 christine euzet univ montp1 fr www univ montp1 fr H FACULT de ANNEE UNIVERSITAIRE 2013 2014 PERSONNEL ENSEIGNANT MAITRES DE CONFERENCES DES UNIVERSITES Ma tres de Conf rences hors classe BADIA Eric Sciences biologiques fondamentales et cliniques CHAMBON Monique Sciences biologiques fondamentales et cliniques PROVANSAL Monique Sciences biologiques fondamentales et cliniques SIESO Victor Sciences biologiques fondamentales et cliniques Ma tres de Conf rences de classe normale Sciences bio
41. UNIVERSITE MONTPELLIER 1 U F R DE MEDECINE THESE Pour obtenir le grade de DOCTEUR EN MEDECINE Pr sent e et soutenue publiquement Par Sol ne GOULAOUIC le Jeudi 12 D cembre 2013 Titre Etat des lieux du d pistage organis du cancer colorectal en France Enqu te aupr s de m decins g n ralistes des Pyr n es orientales JURY Pr sident M G rard BOURREL Professeur des Universit s de M decine G n rale Assesseurs M Pierre DUJOLS Professeur des Universit s Praticien Hospitalier M Marc YCHOU Professeur des Universit s Praticien Hospitalier Directeur de th se M Maxime VERGNIERES M decin g n raliste Membre invit Mme Isabelle MOULICHON M decin coordonnateur D pistages 66 H FACULT de li MEDECINE ANNEE UNIVERSITAIRE 2013 2014 PERSONNEL ENSEIGNANT PROFESSEURS HONORAIRES RIEU Daniel ECHENNE Bemard Madelone BALMES Pierre ECHENNE Bernard Madeleine RIOUX Jean Antoine JBANSARD Nicole ELEDJAM ean Jacques Bernard En ROCHEFORT Hemi BANSARD Nicole ELEDJAM Jean Jacques Bernard ROCHEFORT Henri BAUMEL Hugues FABRE Serge MARCHAL Georges Jean Pierre THEVENET Andr CHAPTAL Paul Andr JANBON Charles NAVARRO Maurice CIURANAAlbert Jean JANBON Fran ois NAVRATIL enr PROFESSEURS EMERITES ARTUS Jean Claude JOURDAN Jacques MONNIER Louis PREFAUT Christian ROSSI Michel UFR M decine Montpellier N mes Service de gestion des personnels 2
42. a pas r ceptif l information Ce taux rejoint celui de la premi re tude EDIFICE en 2005 31 Pour les individus n ayant jamais r alis de test de d pistage du cancer du c lon 11 des m decins g n ralistes pensaient qu ils ne sentaient pas concern s Il est int ressant de constater que parmi ces personnes 36 ne se sentaient effectivement pas concern s Dans l tude Fado colorectal 72 en 2006 2007 pour 36 des non participants au programme la principale raison voqu e pour ne pas faire le test est j avais d autres probl mes ce moment l Il faut que les m decins informent syst matiquement tous les patients Ils doivent mettre en avant qu un stade pr coce les cancers colorectaux ne donnent pas de sympt mes que le test est simple et faire chez soi Pour viter toute confusion du test de d pistage avec une coloscopie les nouvelles lettres d invitation de D pistages 66 comporteront le mode d emploi du test 17 2 4 Le probl me de la consultation pour un motif aigu Dans notre enqu te c est la raison la plus fortement voqu e pour ne pas aborder suffisamment le sujet 76 5 des m decins ayant r pondu Le probl me de la d mographie m dicale avait t cit dans l tude H mobstacle 78 Dans H mobstacle il est propos aux m decins d utiliser certaines p riodes de l ann e en dehors des pid mies hivernales ou de la journ e plus propices aux d pistages Dans notre enqu te nous
43. and public radio t l vision journaux posters dans la salle d attente en faisant un OR code sur le test avec vid o sur smartphone pour expliquer la proc dure Deux m decins ayant r pondu difficile pour les explications pratiques et la d livrance du test ont propos d adresser directement les produits au laboratoire biologique et de simplifier la partie administrative afin de consacrer le temps gagn mieux expliquer l int r t et la technique du recueil Certains points sont positifs nous sommes rod s depuis plus de 10 ans pas d id e d j simple et rapide actuellement tr s bonne information des patients et tres bonne acceptabilit je n ai pas de difficult particuli re pour inciter les patients r aliser le test ni l expliquer le discours finit par tre rod a force de la r p ter 97 Le fait de parler de consultation concernant le test Hemoccult Ia amen certaines discussions car pour certains la consultation test Hemoccult n existe pas c est une demande en plus d une autre 6 a Lors de la derni re d livrance de test Hemoccult 19 le patient venait il en consultation uniquement pour ce motif Sur 148 r ponses 24 m decins 16 2 ont r pondu oui et 124 m decins 83 8 ont r pondu non Il existe une tendance la significativit montrer que les m decins non informatis s ont plus r pondu oui la que
44. ans la coloscopie totale la distension du c lon par un gaz l acquisition reconstruction tomodensitom trique et enfin la lecture d examen gr ce un logiciel d di En 2010 l HAS propose des indications et conditions de r alisation de la coloscopie virtuelle 69 L examen est indiqu en cas de coloscopie incompl te S il existe une suspicion de tumeur colique mais aussi des comorbidit s compromettant la s curit de l examen ou un refus d exploration par coloscopie apr s information du patient on peut proposer un coloscanner La coloscopie est toujours l examen proposer si le test f cal est positif Ce test a encore des inconv nients c est un examen irradiant co teux il n existe pas encore de recommandations pour la conduite tenir face la d couverte de l sions colorectales de moins de 6 mm proposition d une coloscopie ou pas 41 Objectifs de l tude Identifier les obstacles au d pistage du cancer colorectal dans les Pyr n es Orientales et envisager des solutions Le cancer colorectal est le deuxi me cancer le plus mortel en France Il a t d montr que d pister l ensemble de la population g e de 50 74 ans tous les deux ans par un test de recherche de sang occulte dans les selles Hemoccult 19 permettait de r duire la mortalit de 16 18 si le taux de participation tait de 50 21 Le d pistage organis a t g n ralis toute la France en 2009 mais les taux de
45. aussi quantitative permettant de d terminer la concentration en h moglobine et d ajuster le seuil de positivit Mais les pr l vements sont fragiles et craignent la chaleur Pour le test Hemoccult 1 la lecture est visuelle coloration bleue qualitative test positif ou n gatif et unique 1 min non r analysable sans possibilit d archivage du r sultat Les tests immunologiques sont comme les tests au Ga ac non invasifs donc sans danger et reste peu co teux Le test FoB Gold co te 8 euros lecture comprise Le prix des autres tests doit tre compris entre 8 et 10 euros le test lu Les tests immunologiques ne supportent pas l exposition des temp ratures lev es Un risque durant l t de faux n gatifs a t mis en vidence en Toscane et en Australie Les conditions de transport des tests de d pistage doivent tre adapt es 32 6 3 Les tests immunologiques sont plus performants que les tests au Ga ac L Agency for Healthcare Research and Quality AHRQ 38 a recens neuf tudes d valuation des tests immunologiques pour le d pistage des cancers colorectaux chez environ 86 000 personnes au total Selon les tests et les seuils de positivit retenus la sensibilit est comprise entre 61 et 89 et la sp cificit entre 91 et 97 Les performances du test Magstream ont t test es par les japonais Morikawa et al 39 chez 21 805 volontaires g s de 20 91 ans puis dans le Cotenti
46. aux de participation au d pistage organis du cancer colorectal tait de 37 2 Le remplacement des tests au ga ac par les tests immunologiques est pr vu pour mi 2014 Notre tude a donc pour objectif de mieux identifier les facteurs de participation des m decins traitants leurs opinions et leurs pratiques pour ensuite proposer des solutions visant am liorer le taux de participation et pr parer au mieux l arriv e des nouveaux tests dans le d partement des Pyr n es Orientales 44 Mat riel et M thodes Il s agit d une tude descriptive transversale r alis e partir d un questionnaire La population tudi e est l ensemble des 547 m decins g n ralistes install s dans les Pyr n es orientales pr sents dans le fichier de la structure de gestion d partementale D pistages 66 Les m decins rempla ants ou install s tr s r cemment sont exclus Les m decins ne participant pas aux d pistages organis s et les m decins mode d exercice particulier sont inclus Il a t choisi d envoyer le questionnaire l ensemble des m decins pour avoir un taux de r ponses le plus significatif possible et le plus repr sentatif du d partement Le recueil des donn es s est effectu l aide d un questionnaire adress par courrier postal Une enveloppe T de retour tait fournie par D pistages 66 afin d optimiser le taux de r ponses L laboration du questionnaire s est faite apr s revue de la litt ratu
47. cancer colorectal attendue augmente proportionnellement l augmentation du taux de participation de la population En 2000 il y a un avis consensuel sur le d pistage des cancers par le Comit consultatif des experts canc rologues de la Commission europ enne 20 La Soci t Nationale Fran aise de Gastro ent rologie SNFGE recommande la mise en place d un d pistage g n ralis et organis du cancer colorectal en France 21 reposant sur la r alisation d un test Hemoccult I tous les 2 ans chez les personnes g es de 50 74 ans risque moyen de cancer colorectal avec pour but une r duction de la mortalit de 15 20 en ayant un taux de participation d au moins 50 La demande d organisation d un d pistage organis du cancer colorectal est r it r e dans le Livre Blanc de l H pato gastro ent rologie 22 et le 24 Septembre 2001 un arr t d finit la liste des cancers relevant d un d pistage organis sein colorectal et col de l ut rus 24 Une vingtaine de d partements mettent en place le d pistage d s 2003 carte des d partements pilotes annexe 2 En 2007 une valuation des deux premi res campagnes du programme pilote est r alis e 23 Le taux de participation s levait 42 Dans les Pyr n es Orientales le taux de participation la premi re campagne tait de 32 4 tandis que cinq d partements d passaient les 50 Allier C te d Or Ille et Vilaine Mayenne Haut Rhin
48. cer alors que ce n est q un d pistage et recueil de selles La pr sentation de cette fiche semble pr senter un probl me pour certain cela manque de sch ma certaines personnes ne savent pas lire envoyer notice explicative au patient en plus du d pistage les patients oublient souvent leur convocation le test je jette la poubelle le dispositif de collecte des selles et je propose 3 assiettes en carton grand mod le c est super Am liorer le dispositif de recueil de selles Un test moins contraignant pourrait am liorer le taux de participation Le nouveau test toujours recueil de selles ne devrait pas permettre d am liorer le taux de participation Trop de manipulations pour le patient par un test moins contraignant mettre en place un test plus sp cifique avec un test plus fiable r ponse difficile pour les explications sur l int r t du d pistage organis du cancer colorectal lors d une premi re demande R flexions sur le d pistage quand commencerons nous responsabiliser le patient sa propre sant R flexions sur la consultation de remise du test Hemoccult le patient ne vient jamais pour une consultation concernant l Hemoccult c est en plus de la consultation La consultation test Hemoccult n existe pas c est une demande en plus d une autre consultation C est un rajout de consultation Absence d opinion pas de suggestion 2 Question 7_ Est ce que la demande et d livrance de tests Hemoc
49. comme faciles pour la grande majorit Les difficult s r sident dans les formalit s administratives chronophages la feuille d information aux patients pas assez explicative Le test par recueil de selles est peu cit comme une r elle difficult pour les patients et selon les m decins le test est simple pour les patients Le manque de connaissances des patients sur le d pistage organis du cancer colorectal est un des probl mes majeurs cit s Une meilleure information du grand public permettrait de diminuer le temps n cessaire aux explications du m decin 84 L enqu te a permis surtout de mieux conna tre la r alit des consultations Peu de m decins disent d pister syst matiquement le cancer colorectal Les facteurs pouvant diminuer leur participation sont l oubli 65 7 des m decins pensent qu un logiciel d alarme leur serait utile le manque de temps et la consultation pour un motif aigu Dans la majorit des cas le test Hemoccult 1 est demand lors d une consultation pour un autre motif principal et souvent en toute fin de consultation L int r t de cr er une consultation d di e n est pas encore tranch parmi les m decins Fenton et al 89 ont tudi l effet d une consultation enti rement consacr e la pr vention sur des volontaires g s de 52 78 ans Les personnes ayant b n fici de cette consultation sont associ es un recours au test de d pistage du cancer colorectal plus importa
50. cte de pr vention dont l efficacit est prouv e 99 m decins 59 3 ont r pondu oui tout fait 60 m decins 35 9 ont r pondu oui assez 5 m decins 3 0 ont r pondu non 3 m decins 1 8 ont r pondu ne sait pas En comparant les r ponses oui tout fait et oui assez non ou ne sait pas selon les groupes de sexe d ge de lieu le nombre moyen de consultations par jour le fait d avoir un cabinet informatis ou d utiliser Apicrypt il n a pas t mis en vidence de diff rence significative Il existe une diff rence significative si on compare les deux groupes de r ponse au mode d exercice des m decins Les m decins exer ant en cabinet de groupe sont plus 48 nombreux r pondre oui tout fait 66 que les m decins exer ant en cabinet individuel 49 p 0 032 La r ponse pouvait tre argument e e 42 m decins ont compl t leur r ponse oui tout fait 2 m decins mentionnent le fait que le cancer colorectal soit un cancer fr quent 2 autres signalent que le d pistage permet de reprendre les ant c dents familiaux de polype ou cancer colorectal et de choisir la coloscopie plut t que l Hemoccult d orienter les patients risque vers le gastro ent rologue Pour certains praticiens la r duction de la mortalit par cancer du colon les argumentaires m me du d pistage organis les r sultats de D pistages 66 les convainquent de
51. cult II doit faire l objet d une consultation d di e_ Pour quelles raisons r ponse oui car temps pour explications temps pass il faut donner les bonnes informations pour r aliser un bon test a prend du temps tr s chronophage un temps de motivation sensibilisation sant publique toujours le temps afin d expliquer les buts bien expliquer les proc dures de pr l vement et conforter le suivi dans le temps 109 a devrait tre un acte part enti re pour l explication de l int r t et du d roulement si on veut que le patient y voit l int r t prendre son temps Et de l parler des risques li s aux cancers en g n ral li s au tabac plus de temps de consultation explications Pour avoir plus de temps et en profiter pour aborder d autres probl mes de pr vention Pour en fait expliquer l ventuelle test donner pour la premi re d livrance car il faut prendre le temps de donner les explications voire d ouvrir le test pour bien montrer pour arriver leur expliquer la finalit du test lors du premier d pistage pour bien expliquer le test et son int r t car on manque de temps pour expliquer et convaincre prendre le temps meilleure motivation consultation de pr vention toujours plus longue en temps car n cessite un examen clinique et une d livrance du test en moyenne 15 minutes Plus de boulot pour quasi rien de plus c est du travail gratuit donc frustrant et p nible Pour en marque
52. derni res ann es Questionnaires et questions redondantes quoi donc sert le code barre par exemple Pourquoi devoir remplir 2 papiers le test me para t suffisant le papier renvoyer D pistages 66 tait un papier de plus remplir et pas une preuve de leur adh sion Il s agit d une charge corv e suppl mentaire qui vous est impos e et non r mun r e donc mal accept e Je n ai jamais compris l int r t de la fiche d inclusion qui multiplie l obligation de remplir des cases et de coller des tiquettes Dans la mesure o cela ne durera que pour 2013 pas d int r t modifier la proc dure actuelle si il n y a pas trop d autres demandes li es d autres motifs de consultation sinon c est lourd car cela prend du temps H las pour ce qui me concerne j ai actuellement beaucoup de paperasserie lors de mon exercice cela me devient p nible facile mais tr s chronophage tr s chronophage r ponse difficile aux 3 questions Propositions INFORMATISER Il existe des cartes vitales qui permettent plein de choses en 2013 par une information grand public radio t l vision journaux posters dans la salle d attente expliquant l utilisation pratique du test en nous offrant plus de temps JOKE Ne pas h siter prendre des exemples pr cis de patients qui ont t d pist s positifs et leur expliquer le d roulement Il faut que les patients qui re oivent le d pistage du cancer colorectal le proposent de
53. deuxi me cancer le plus mortel apr s le cancer du poumon et avant le cancer du sein 17 722 d c s ont t estim s pour 2012 dont 52 chez l homme De 1980 2012 l incidence du cancer colorectal est rest e stable avec r cemment une l g re baisse La mortalit par contre a diminu r guli rement 1 La survie relative globale un an est de 79 et 5 ans de 56 2 Le cancer colorectal se d veloppe partir d une tumeur au d part b nigne le polype ad nomateux Cette volution dure environ 10 ans Sur 1 000 ad nomes 100 seulement se transformeront en ad nomes de taille sup rieures 1 cm et parmi ceux ci 25 deviendront des cancers 17 On sait que le taux de survie 5 ans pour les cancers localis s est de 87 tude PETRI 90 8 SEER program 3 Le but du d pistage va donc tre de d tecter t t les polypes ou ad nomes chez une population risque moyen pour les traiter avant leur transformation en cancer Il s agit de pr vention secondaire Il ne faut pas oublier la pr vention primaire Une consommation de l gumes une limitation de l apport en calories une diminution de la consommation d alcool et la pratique d une activit physique sont recommand es 4 pour viter l apparition de l sions canc reuses Il existe une population cible pour le d pistage organis les patients g s de 50 75 ans D apr s les projections pour 2011 95 des cancers colorectaux surviennent ap
54. e on a retenu les 144 m decins avec une opinion 41 7 pensent que les patients consid rent le test Hemoccult 51 comme aussi ou plus indispensable que la mammographie 58 3 pensent qu ils le consid rent comme moins indispensable Les m decins femmes sont plus nombreuses penser que les patientes se repr sentent le test Hemoccult I comme moins indispensable 73 versus 53 pour les hommes p 0 027 Les m decins g s de moins de 54 ans sont galement plus nombreux avoir cette opinion 69 versus 48 p 0 011 62 9 b D apr s votre exp rience comment les patients se repr sentent ils le test Hemoccult H par rapport au frottis si ce sont des femmes Sur 162 r ponses 49 m decins 30 2 r pondent aussi indispensable 26 16 0 r pondent plus indispensable 65 40 1 r pondent moins indispensable et 22 13 6 r pondent ne pas savoir Pour l analyse on a retenu les 140 m decins qui ont une opinion 53 6 pensent que les patients consid rent le test Hemoccult 11 comme aussi ou plus indispensable que le frottis 46 4 pensent qu ils le consid rent comme moins indispensable Les m decins femmes sont plus nombreuses penser que les patientes se repr sentent le test Hemoccult 1 comme moins indispensable que le frottis 61 versus 41 pour les hommes p 0 045 Les m decins g s de moins de 54 ans sont galement plus nombreux avoir cette opinion 58 versus 36 p 0 015
55. e dans la participation des patients Dans la premi re tude EDIFICE de 2005 31 parmi les personnes interrog s 68 des d pist s et des non d pist s pensent qu ils ont peur du cancer en g n ral mais seulement 26 des d pist s ont peur des examens de d pistage pour le cancer du c lon versus 40 pour les non d pist s Dans l tude Fado colorectal 20 des participants disaient avoir eu tr s peur des r sultats 14 parlaient d angoisse Dans l tude d Arveux et al seulement 4 3 des participants disent avoir t tr s anxieux dans l attente des r sultats Parmi ceux qui ont eu un test positif seulement 1 2 regrettent de l avoir fait 73 1 4 Le d pistage organis du cancer colorectal est v rifi par les m decins mais sa place doit tre renforc e par rapport aux autres d pistages Dans notre enqu te la v rification du d pistage organis du cancer colorectal fait partie des habitudes des m decins Le pourcentage de m decins disant le v rifier syst matiquement ou souvent est l g rement sup rieur au pourcentage de m decins v rifiant le d pistage du col de l ut rus 59 9 versus 53 3 mais inf rieur au d pistage du cancer du sein 75 3 et au d pistage du cancer de la prostate par taux de PSA 78 5 alors qu il n existe pas de recommandations officielles de d pistage syst matique pour ce dernier Dans l enqu te M decins g n ralistes et d pistage des cancers en 2010 82 les m dec
56. e de la coloscopie en France 32 Le taux de complications pour 10 000 proc dures est de 15 2 perforations et de 20 9 h morragies Les complications sont beaucoup plus fr quentes chez les plus de 79 ans que dans la tranche d ge 50 74 ans population cible du d pistage organis Le co t est plus important Sharaf et Ladabaum en Janvier 2013 comparant les d pistages par coloscopie et sigmoidoscopie 63 montre que le d pistage par coloscopie est sup rieur pour le rapport co t efficacit L acc s la coloscopie est aussi un crit re dont il faut tenir compte A l tranger la coloscopie peut tre propos e dans le cadre du d pistage organis En 2000 la Soci t Am ricaine d Endoscopie ASGE 64 recommande un test Hemoccult 118 annuel partir de l ge de 50 ans une RSS tous les cinq ans ou une coloscopie totale CT tous les dix ans ASGE guidelines for CRC screening and surveillance En 2009 ces recommandations sont r vis es 65 la coloscopie doit tre propos e en premi re intention tous les 10 ans avec comme alternatives la 39 sigmoidoscopie flexible tous les 5 10 ans ou le coloscanner tous les 5 ans Si les patients refusent la coloscopie le premier test propos est le test immunologique tous les ans puis le test Hemoccult Sensa ou la recherche d ADN f cal tous les 3 ans Actuellement les canadiens recommandent pour la population risque moyen g e de 50 a 74 ans un test immunochimiq
57. e du manque de temps 76 2 3 Le probl me des patients non r ceptifs l information 77 2 4 Le probl me de la consultation pour un motif aigu 78 2 5 Les connaissances des patients sur le d pistage organis du cancer colorectal sont estim es insuffisantes 79 2 6 Le d pistage du cancer colorectal est consid r comme moins indispensable que les autres d pistages 81 3 Questions sur les nouveaux test immunologiques 83 Conclusion 84 Bibliographie 86 Annexes 93 SERMENT 115 15 Abr viations utilis es CCR Cancer colorectal IC Intervalle de confiance SNFGE Soci t Nationale fran aise de Gastro ent rologie HAS Haute autorit de sant INC a Institut National du Cancer InVS Institut national de Veille Sanitaire RSS rectosigmo doscopie souple PO Pyr n es Orientales 16 Introduction Etat des lieux du d pistage organis du cancer colorectal en France 1 Le cancer colorectal Aujourd hui en 2013 le d pistage organis du cancer colorectal a lieu dans tous les d partements fran ais depuis 2009 et dans certains d partements pilotes comme les Pyr n es Orientales depuis 2004 Le cancer colorectal remplit les conditions n cessaires la mise en place d un d pistage organis C est le troisi me cancer le plus fr quent apr s les cancers de la prostate et du sein En 2012 le nombre de nouveaux cas en France est estim 42 152 dont 55 survenant chez l homme C est le
58. e du test Tr s facile D Facile O Difficile Tr s difficile Q Selon vous comment am liorer cette proc dure 103 6 Lors de la derni re d livrance de test Hemoccult 119 le patient venait il en consultation Uniquement pour ce motif Oui O Non Q Avec un autre motif mais il s agissait de sa demande principale Oui O Non U Pour un autre motif principal Oui O Non Q La demande a t elle eu lieu en toute fin de consultation comme une formalit Oui O Non Q 7 Est ce que la demande et d livrance de tests Hemoccult II doit faire l objet d une consultation d di e Oui Q Non O Ne sait pas Q POUP QUENES Taisons A nailon 8 Comment estimez vous les connaissances des patients vis a vis du d pistage organis du cancer colorectal Tr s bonnes Q Bonnes O Insuffisantes O Ne sait pas Q 9 D apr s votre exp rience comment les patients se repr sentent ils le test H moccult 119 Par rapport la mammographie si ce sont des femmes Aussi indispensable O Plus indispensable Q Moins indispensable Q Ne sait pas Par rapport au frottis si ce sont des femmes Aussi indispensable O Plus indispensable Q Moins indispensable Q Ne sait pas Par rapport au taux de PSA si ce sont des hommes Aussi indispensable O Plus indispensable Q Moins indispensable Q Ne sait pas 10 Pensez vous que l utilisation du test est simple pour les patients Oui O Non Q Ne sait pas Q 11 Avez vous d j entendu pa
59. e la fiche d inclusion et le temps que cela prend D s les premi res campagnes dans l tude H mobstacle les m decins disaient les papiers c est un frein le faire Les propositions des m decins sont de simplifier cette partie en informatisant un maximum les donn es Le protocole m decin a d j subi des changements successifs chaque changement de conditionnement du test Le nombre d tiquettes a t r duit mais elles restent n cessaires pour permettre une bonne identification du test L int r t de la fiche d inclusion exclusion doit bien tre rappel aux m decins Leur r le est tr s important car le recueil de ces donn es permet d avoir une estimation juste du taux r el de participation La fiche d invitation est cit e par plusieurs m decins des modifications sont propos es clarifier aupr s des patients la diff rence entre ce test de d pistage et la coloscopie examen diagnostic ajouter des sch mas Dans l tude d Arveux et al 70 un des facteurs de participation des patients est la lettre d information envoy e par courrier Dans l enqu te les Fran ais face au d pistage des cancers 73 le courrier d invitation est cit comme un l ment d clencheur par 25 des personnes d pist es pour le cancer colorectal Concernant les choses am liorer le test est cit car il s agit d un test de recueil de selles qui n cessite des manipulations et peut tre contraignant pour le patient Dans
60. e plus fort taux de mortalit pr matur e vitable Les d c s par cancer colorectal en France repr sentent 14 8 des d c s vitables cause du syst me de soins et 6 3 des d c s vitables par la pr vention 36 6 L arriv e des nouveaux tests immunologiques 6 1 Les tests immunologiques ne n cessitent qu un deux pr l vements de selle Il existe actuellement trois tests sur le march FOB Gold Beckman Coulter USA OC Sensor Eiken Tokyo Japon et Magstream Fujirebio Tokyo Japon Ils se pr sentent comme un tube en plastique contenant un tampon Un bouchon se trouve leur extr mit auquel est fix un b tonnet stri avec lequel on gratte et ou on pique la selle Selon les tests un ou deux pr l vements sont r aliser sur une deux 31 selles contre six pr l vements pour l ancien test photo des tests immunologiques annexe 6 Les tests immunologiques recherchent le sang dans les selles en d tectant la pr sence d h moglobine humaine gr ce des anti corps sp cifiques anti globine humaine Ces anti corps n interagissent pas avec l h moglobine animale ni avec l h moglobine dig r e provenant des saignements oesogastriques contrairement au test Hemoccult 19 37 6 2 Leur lecture est automatis e Un des avantages des tests immunologiques est leur lecture automatis e qui permet une reproductibilit et un enregistrement des r sultats sur l automate La lecture est
61. er Veuillez remplir ce questionnaire avant de vous rendre chez votre m decin Jai tat un test H mocout E E y a moins de deux aas MAS IE Je serai donc r invit e 2 ans apr s cette date Je ne participe pas au d pistage du cancer colorectal par test de recherche de sang dans les selles pour la raison sutvante _ Je sus r guh rement suvie par coloscap e parce Que al eu un Cancer Colorectal Je suis rip Atremert suvila par coloscopte parce que j ai eu un OU pluseurs polype s colorectal ax Je suis reg remert sue par colosscopte parce Qu i y a dara ma famile proche un cas de cancer colorectal ou de polype Je sis r gh rement suvila par coloscogie parce que a ure rectocolte hemorragique ACM au ene ler Date de cette derni re coloscopie __ J ai eu une coloscopie 4 y a moins de 5 ans pour un autre motl que ceux qui sont cit s ci dessus Je dois prochainement r miser une coloscopie pour en autre motf que ceux qu sort cie G Cessus A A ET AAA AI ut de ne participe ges pour une DUDO raison PO CIDOR cose lt lt 00 lt nonnonarconaconconanocssno Vous avez uno des cases ci dessus oul NON Vous n avez pas beson d fectuer le test Prenez rendez vous chez votre m decin trata U ost ros important que vous pouvez votre surveillance A vous remettra lo test faire chez vous chez vore m decn tratant o gastrcet rotogee que vous erreerez au laboratcire Gans enveloppe T Nous vous remercions de
62. es ont t regroup s en 2 groupes 17 3 de r ponses oui et 82 7 de r ponses non ou ne sait pas Le groupe de m decins ayant r pondu non est trop restreint pour permettre des corr lations 65 13 Etes vous favorable sa mise en place Sur 157 r ponses 70 m decins 44 6 ont r pondu oui 46 m decins 28 4 ont dit qu ils ne savaient pas Aucun m decin n a r pondu non 14 Selon vous comment am liorer le taux de participation la campagne organis e du cancer colorectal Trente sept m decins proposent de renforcer les campagnes d information aux patients gr ce aux m dias publicit t l vision radios ou par l affichage dans les salles d attente Pour certains le test est difficile effectuer pour les patients il faudrait un test moins contraignant tres simple avec tr s peu de manipulation Le test est aussi difficile comprendre il faudrait un petit feuillet explicatif sur les chiffres du cancer colorectal en m me temps que l on envoie le d pistage Le test est parfois aussi difficile pour les m decins Nous ne sommes pas des colleurs d tiquette ras le bol Le d pistage doit tre consid r comme un acte m dical r mun r ou tre totalement organis par un organisme ind pendant ils veulent conna tre la liste des patients ayant t avertis et liste de ceux qui ont particip Les praticiens ont conscience de leur r le
63. est for colorectal cancer screening Gastroenterology 2011 Nov 141 5 1648 1655 e1 Place des tests immunologiques de recherche de sang occulte dans les selles FOBT dans le programme de d pistage organis du cancer colorectal en France HAS Service valuation conomique et sant publique 2008 d cembre Programme national de d pistage organis du cancer colorectal Synth se relative aux modalit s de migration vers l utilisation des tests immunologiques de d pistage INCa Boulogne Billancourt 2011 Dorval E Le d pistage du cancer colorectal Etat des lieux et perspecctives Springer 2006 Mitry E D pistage du cancer colorectal De nouvelles techniques en cours d valuation Rev Prat M decine G n rale 2006 Oct 24 tome 20 746 747 1150 1152 Winawer S Fletcher R Rex D Bond J Burt R Ferrucci J et al Colorectal cancer screening and surveillance clinical guidelines and rationale Update based on new evidence Gastroenterology 2003 Feb 124 2 544 60 Atkin W Martin JP Stool DNA Based Colorectal Cancer Detection Finding the Needle in the Haystack J Natl Cancer Inst 2001 Jun 6 93 11 798 9 89 54 55 56 ah 58 59 60 61 62 63 64 65 Imperiale TF Ransohoff DF Itzkowitz SH Turnbull BA Ross ME Fecal DNA versus Fecal Occult Blood for Colorectal Cancer Screening in an Average Risk Population N Engl J Med 2004 351 26 2704 14 Louwagie J Pommerien W Brichard
64. ettre d information adress e par la structure de gestion au patient doit comporter un document d information et des tiquettes autocollantes pour que le test et l enveloppe les contenant soient correctement identifi s Les structures de gestion sont libres de choisir la forme de la lettre d invitation et les d lais des relances mais certains points sont obligatoires Les m decins doivent signaler toute personne ne relevant pas du d pistage afin de calculer le pourcentage d exclusions et ils doivent remettre le test toute personne ligible L envoi du test est galement obligatoire lors de la derni re phase postale puisque le test s adresse l ensemble de la population Les centres de lecture des tests ont aussi un cahier des charges Ils envoient les r sultats des tests au patient au m decin traitant et la structure de gestion Les gastro ent rologues doivent envoyer la structure de gestion le r sultat des coloscopies r alis es ce qui permet d avoir un tat des lieux des l sions d pist es 4 2 La structure de gestion des Pyr n es Orientales D pistages 66 Le d partement des Pyr n es Orientales fait partie des d partements pilotes choisis en 2003 D pistages 66 est une association Loi 1901 but non lucratif son personnel comprend 6 membres dont le m decin coordonnateur Lors de la mise en place du d pistage organis en 2004 la formation des m decins g n ralistes dans les Pyr n es O
65. ge crue ou saignante ainsi que des m dicaments contenant de la vitamine C n a pas d impact sur le taux de positivit du test qui reste inf rieur 3 Consid rant la sensibilit du test Hemoccult 11e certains conseils peuvent tre tout de m me donn s Suivre un r gime riche en fibres avec des noix par exemple augmente la quantit de selles permet de r duire le transit et peut aider la d couverte de l sions qui ne saigneraient que de fa on intermittente Le boudin doit tre proscrit Les patients trait s par m dicaments pouvant induire des saignements intestinaux aspirine plus de 325 mg par jour les anti inflammatoires non st roidiens les anti coagulants devraient r duire si possible leur prise ou l arr ter 3 jours avant et 3 jours pendant la p riode de test apr s avis m dical Une consommation importante de vitamine C peut inhiber les r sultats positifs du test En Europe la limite sup rieure est de 500mg par jour La r action du test est bas e sur l oxydation du Ga ac par le peroxyde d hydrog ne en un compos de couleur bleue ce qui se produit uniquement en pr sence d une peroxydase L h moglobine lib r e a partir des rythrocytes lys s ou h me poss de des propri t s de transfert d oxyg ne et catalyse la r action Cette lecture se fait sans r hydratation le jour de la r ception par deux techniciens Les tests pour une sensibilit maximale doivent tre analys s entre 48 heures ap
66. gnostic pr coce de polypes de cancer colorectal Les m decins sont aussi convaincus par les r sultats du d pistage organis et les caract ristiques du test 70 Nous pouvons supposer que l information aux m decins est un des facteurs cl s pour augmenter la participation en insistant sur le nombre de d couvertes de cancers colorectaux et d ad nomes chez les patients d pist s Les chiffres d partementaux paraissent parler aux m decins D pistages 66 envoient d j chaque ann e ces chiffres aux m decins Ces donn es int ressent les m decins et donc elles vont continuer leur tre transmises Les m decins ayant r pondus oui assez ont des doutes sur la sensibilit et la sp cificit du test Cette tendance tait aussi retrouv e dans l enqu te de l INCa la question des faux positifs a t la limite la plus exprim e des tests de d pistage mammographie test Hemoccult 19 ou dosage de PSA 82 Ils s interrogent aussi sur l efficacit du test si le taux de participation est insuffisant Des m decins peu convaincus disent que les sp cialistes ne sont pas tous d accord Dans la revue Prescrire de Juillet 2012 83 les auteurs s interrogent le taux de r duction de la mortalit par cancer colorectal a t valu pour un taux de participation sup rieure 31 4 il n y a pas d tude sur l efficacit du d pistage sur la mortalit totale Lors de la formation des m decins les r ponses doivent
67. i du cancer de la prostate 20 puis du cancer colorectal 17 Pour les femmes le cancer du sein est tr s angoissant 50 suivi du cancer du poumon 24 et du col de l ut rus 20 Les peurs des cancers ont tendance a diminuer avec l ge sauf pour le cancer colorectal et le cancer de la prostate 81 Le fait que les patientes consid rent mieux les d pistages du cancer du sein et du col de l ut rus peut servir promouvoir le d pistage du cancer colorectal Dans l tude Fado colorectal les femmes participantes avaient plus souvent eu un frottis cervico ut rin 72 versus 62 p lt 0 001 et ou une mammographie 97 versus 87 p lt 0 001 que celles n ayant pas fait le test Hemoccult 9 72 Dans l tude de Fong Sing et al 74 le fait pour les femmes d avoir effectu le d pistage du cancer du sein et du col de l ut rus est un facteur de participation au d pistage du cancer colorectal Les femmes sont sans doute plus familiaris es avec les d pistages que les hommes D apr s l tude Fado colorectal le fait d tre un homme et de ne pas vivre en couple est un facteur de non r alisation du test Il est conseill aux m decins de parler aux hommes g s de 50 59 ans d s qu ils ont l occasion de les recevoir en consultation L influence des femmes sur leurs conjoints a d j t tudi en 2006 par Van Jaarsveld et al 88 ils proposaient d inviter simultan ment les deux membres du couple Dans notre enqu te
68. il a t not que parmi les personnes non participantes 81 4 des sujets 75 2 des hommes et 86 3 des femmes avaient vu un m decin g n raliste dans les 12 derniers mois et n ont pas t encourag es ou convaincues de faire le test Pour les auteurs le r le des m decins traitants dans le programme de d pistage doit tre renforc En 2007 une tude montpelli raine par focus groupe sur des patients avait mis en vidence que les principales raisons voqu es pour ne pas participer taient la n cessit de prendre contact avec le m decin et les probl mes logistiques la lettre d information tait aussi parfois mal comprise 75 En 2008 dans le cadre d une th se de m decine g n rale dans l H rault sur 129 patients l on montre qu il existe un lien significatif entre la participation et le fait que le m decin ait d j parl du cancer colorectal le fait que le patient se sente concern par ce d pistage qu il ait trouv la lettre d information motivante et qu il connaisse les conditions de r alisation du test 76 Nous voyons donc le r le tr s important des m decins g n ralistes de leurs opinions et de leurs pratiques dans l augmentation du taux de participation au d pistage organis du cancer colorectal Peu d enqu tes ont t r alis es aupr s des m decins Durand et al en 1992 77 avaient interrog les m decins g n ralistes sur leur v cu Leur formation pr alable appara t comme un facteu
69. immunologiques sont plus performants que les tests au Gaiac 6 4 Mise en place des tests immunologiques en France 6 5 Les tests immunologiques l tranger 6 6 Comparaison test immunologique et test Hemoccult 116 7 Les autres d pistages 7 1 Les tests mol culaires 7 2 Les techniques endoscopiques 7 3 La coloscopie virtuelle CV ou coloscanner Objectifs de l tude Identifier les obstacles au d pistage du cancer colorectal dans les Pyr n es Orientales et envisager des solutions Mat riel et M thodes Resultats Les principaux r sultats de l enqu te 14 25 25 27 29 31 31 32 33 34 35 36 37 37 38 41 45 47 67 Discussion 69 A Biais limites et forces de l tude 69 B Interpr tation et discussion des r sultats 70 1 Les m decins g n ralistes des Pyr n es Orientales et le d pistage organis du cancer colorectal les points positifs 70 1 1 Les m decins g n ralistes sont convaincus de l efficacit du d pistage organis du cancer colorectal comme acte de pr vention 70 1 2 Les explications et la d livrance du test Hemoccult II sont consid r es comme faciles 77 1 3 Le test est consid r comme simple mais il peut tre am lior 73 1 4 Le d pistage organis du cancer colorectal est v rifi par les m decins mais sa place doit tre renforc e par rapport aux autres d pistages 74 2 Les freins la participation 76 2 1 Une difficult y penser 76 2 2 Le probl m
70. information informer de fa on g n rale encore et encore En en parlant sur les radios ou publicit la t l Sensibilisation la t l vision Spot publicitaire affiche pub la t l communication Campagnes d informations am liorer le test 112 la sensibilisation doit tre faite par le m decin traitant et les autres m decins lorsque l occasion se pr sente Il faudrait souvent un test moins contraignant ne demandant pas le recueil des selles mais a Il faut que le test soit tr s simple avec tr s peu de manipulation en tout cas pas avec la nouvelle bande collante soit disant pour simplifier le recueil test moins contraignant insister sur la pathologie am liorer la proc dure avec un petit feuillet explicatif sur les chiffres du cancer colorectal en m me temps que l on envoie le d pistage Nous ne sommes pas des colleurs d tiquette ras le bol Le d pistage doit tre consid r comme un acte m dical r mun r ou tre totalement organis par un organisme ind pendant meilleure solution conna tre la liste des patients ayant t avertis et liste de ceux qui ont particip alors on re oit le r sultat En nous signalant les patients convoqu s afin de l aborder avec eux En publiant par les associations de d pistage la liste des patients qui ont re u que la convocation afin que le m decin traitant le rappelle certains pensent que la date d expiration est d finitive campagnes publicita
71. ins disant v rifier syst matiquement les d pistages sont plus nombreux Les cancers les plus v rifi s restent le cancer du sein 56 et le cancer de la prostate 47 et les moins syst matiquement v rifi s sont le cancer du col de l ut rus 45 et le cancer colorectal 34 Dans notre tude les femmes sont plus nombreuses v rifier syst matiquement ou souvent le d pistage des cancers du sein et du col de l ut rus L tude H mobstacle 78 soup onnait aussi le sexe des m decins d influencer sur l investissement dans les diff rents d pistages Dans l tude EDIFICE 2 de 2008 84 les m decins femmes recommandaient plus syst matiquement les trois d pistages sein colorectal et prostate Dans notre tude il n a pas t retrouv de diff rence selon l ge pour la recommandation syst matique des cancers comme dans l tude EDIFICE 2 de 2008 Il n a pas t retrouv non plus de corr lation entre le volume de la patient le des m decins et un d pistage plus syst matique des cancers Pour l enqu te de I INCa les m decins ayant une patient le importante plus de 25 patients par jour sont ceux qui pratiquent le plus le d pistages des cancers 82 74 Dans notre enqu te les pratiques ne varient pas non plus en fonction du lieu d exercice Dans l tude de Launoy et al 71 la motivation des m decins g n ralistes tait plus grande en zone urbaine que rurale La notion de v rification sys
72. ires envoy es plusieurs fois dans l ann e du d pistage ou pourquoi pas moins on reux peut tre un syst me d alarme sur ordinateur nous y faisant penser nous m decins le rappeler syst matiquement en consultation pour les gens qui arrivent la cinquantaine Simplifier la proc dure pour le m decin a motivera Mieux r mun rer l acte qu ils soient moins contraignants r le du m decin privil gier nous d essayer de convaincre les patients le passage en consultation doit tre privil gier et plus convaincant motiver le patient logiciel avec syst me d alarme cela d pend beaucoup de la volont des patients car ils sont dans l ensemble bien inform s remotivation m decin si besoin difficile Et prendre patience Consultation d di e ou de pr vention consultation d di e consultation sp cifique mieux r mun rer une consultation sp cifique mise en place d une v ritable consultation de pr vention Faire de chaque d pistage une consultation d di e r mun r e pour le temps de l ducation th rapeutique Consultation prise en charge directement par la s curit sociale Autres propositions Passer par la m decine du travail introduire un volet pr vention dans le remboursement en leur fournissant un bon de consultation ou en organisant d s janvier des distributions sans passer par les m decins g n ralistes 113 en offrant de fa on al atoire un ou deux week end end thalasso chaque ann e soi m
73. l int r t du test 11 m decins parlent de leur exp rience personnelle j ai eu plusieurs diagnostics pr coces de cancer colorectal gr ce au test Hemoccult cela a fini par me convaincre 5 m decins insistent sur le fait que les d couvertes ont t faites chez des patients asymptomatiques le d pistage a permit plusieurs reprises d liminer des ad nomes ou des cancers sans signes cliniques associ s 4 autres m decins argumentent leur r ponse par le fait que le d pistage permet la d couverte de n oplasie un stade pr coce 4 m decins soulignent la simplicit ou faisabilit du test ainsi que son innocuit Un m decin parle de vraie pr vention Malgr les faux positifs et les faux n gatifs le test est simple r aliser et accessible toute la population cibl e avec un taux de fiabilit il y a un bon rapport b n fice risque innocuit faisabilit Certains m decins se questionnent un taux d efficacit de 45 mon avis une efficacit prouv e si le taux de participation est sup rieur 55 Les m decins ayant r pondus oui assez mentionnent les faux positifs nombreux leurs doutes en cas d h morroides ou de fissures anales les faux n gatifs un test non fiable 100 le taux de participation insuffisant qui diminue l efficacit le fait que les sp cialistes ne sont pas convaincus 49 Parmi les 5
74. le taux de participation la campagne organis e du cancer colorectal 111 meilleures campagnes d information plus de publicit grand public je pense que la politique d j entreprise est bonne faut sensibiliser les gens par la t l communication pub t l consultations d di es aux d pistages des cancers du colon du sein et de la prostate campagne audiovisuelle information l adolescence comme un autre d pistage et pr vention m dias diffuser les r sultats du d pistage d j en place avoir enfin une vraie politique de sant publique campagnes pub t l radio sensibilisation meilleure information patient plus d information clinique aux patients communiquer dans la presse grand public plus de place m diatique campagne la TV cela vaut parfois mieux que les informations donn es par les m decins eux m me spots t l encore plus d information plus de campagne publicitaire moins de d gradation de l image de g n raliste sur les m dias affichage dans les salles d attente des m decins m dias pubs t l communication communication par la t l vision par la simplicit du test et une campagne t l communication par publicit dans l Ind pendant par la publicit probablement avec des spots TV des lettres personnalis es des affiches campagnes d information grand public affichage salle d attente relance par lettre d j faite plus de publicit dans les m dias am liorer l
75. les m decins de moins de 54 ans ont galement tendance penser que le test Hemoccult I est consid r comme moins indispensable que la mammographie que le frottis Et les m decins qui ont en moyenne plus de 25 consultations par jour pensent que le test Hemoccult I1 est consid r comme moins indispensable que le taux de PSA Dans l enqu te M decins g n ralistes et d pistages des cancers 82 le contr le syst matique du d pistage du cancer de la prostate est plus souvent effectu chez les m decins qui ont plus de 25 patients 56 versus 37 s ils ont moins de 15 patients Nous pouvons imaginer que pour ces m decins le d pistage du cancer est plus important et donc qu ils transposent cette id e sur leurs patients 82 3 Questions sur les nouveaux test immunologiques Presque un tiers des m decins avaient entendu parler des nouveaux tests immunologiques avec un taux plus lev chez les m decins utilisant le logiciel Apicrypt Un peu plus des trois quarts des m decins ne savent pas si ce nouveau test va am liorer le taux de participation des patients Seulement 8 m decins pensent qu il ne l am liorera pas mais aucun n est d favorable a sa mise en place Le personnel de D pistages 66 a t surpris qu autant de m decins aient d j entendu parler des tests immunologiques Ceci facilitera certainement le travail d information ainsi que le fait qu aucun m decin ne soit oppos leur mise en place
76. leurs patientes effectuent la mammographie Les femmes 87 v rifient plus syst matiquement ou souvent que la mammographie a t faite par rapport aux hommes 70 p 0 025 Question 2 c V rifiez vous lors de chaque consultation le d pistage du cancer du col de l ut rus frottis Sur 165 r ponses 21 m decins 12 7 ont r pondu syst matiquement 67 m decins 40 6 ont r pondu souvent 68 41 2 ont r pondu parfois et 9 5 5 ont r pondu jamais 53 3 des m decins disent v rifier syst matiquement ou souvent que leurs patientes effectuent le frottis Les femmes v rifient plus le d pistage du col de l ut rus 82 des femmes r pondent syst matiquement ou souvent contre 41 des hommes p 0 000002 Il y 11 m decins sur 166 m decins interrog s qui d clarent v rifier les trois d pistages sein colorectal et col de l ut rus syst matiquement soit 6 63 Il y a 19 m decins sur 167 qui d clarent v rifier les deux d pistages organis s sein et colorectal syst matiquement soit 11 38 Les m decins qui d clarent ne v rifier syst matiquement aucun des trois d pistages ni sein ni colorectal ni col ut rin sont 126 sur 166 soit 75 90 51 Question 2 d V rifiez vous lors de chaque consultation le d pistage du cancer de la prostate taux de PSA Sur 163 r ponses 48 m decins 29 4 ont r pondu syst matiquemen
77. llet Haut Conseil de la Sant Publique Indicateurs de mortalit pr matur e et vitable 2013 Avril Chiang T H Lee Y C Tu C H Chiu H M Wu M S Performance of the immunochemical fecal occult blood test in predicting lesions in the lower gastrointestinal tract Can Med Assoc J 2011 Sep 20 183 13 1474 81 Whitlock EP Lin J Liles E Beil T Fu R O Connor E et al Screening for Colorectal Cancer An Updated Systematic Review Internet Rockville MD Agency for Healthcare Research and Quality US 2008 cited 2013 Sep 19 Available from http www ncbi nlm nih gov books NBK35179 Morikawa T Kato J Yamaji Y Wada R Mitsushima T Shiratori Y A comparison of the immunochemical fecal occult blood test and total colonoscopy in the asymptomatic population Gastroenterology 2005 Aug 129 2 422 8 Launoy GD Bertrand HJ Berchi C Talbourdet VY Guizard AVN Bouvier VM et al Evaluation of an immunochemical fecal occult blood test with automated reading in screening for colorectal cancer in a general average risk population Int J Cancer J Int Cancer 2005 Jun 20 115 3 493 6 88 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 Castiglione G Visioli CB Ciatto S Grazzini G Bonanomi AG Rubeca T et al Sensitivity of latex agglutination faecal occult blood test in the Florence District population based colorectal cancer screening programme Br J Cancer 2007 Jun 4 96 11
78. logiques fondamentales et cliniques Math matiques appliqu es et applications des math matiques Sciences du M dicament et autres produits de sant Sciences du m dicament et autres produits de sant Sciences physico chimiques et technologies pharmaceutiques Sciences biologiques fondamentales et cliniques UFR M decine Montpellier N mes Service de gestion des personnels 2 rue cole de M decine CS59001 34060 Montpellier cedex 2 t l 04 3443 3507 fax 04 3443 35 53 christine euzet univ montp1 fr www univ montp1 fr ANNEE UNIVERSITAIRE 2013 2014 PERSONNEL ENSEIGNANT PRATICIENS HOSPITALIERS UNIVERSITAIRES BRET Caroline H matologie DU THANH Aur lie Dermato v n r ologie FUNAKOSHI Natalie Gastroent rologie h patologie addictologie GABELLE Audrey Neurologie GAILLARD Jean Baptiste Cytologie et histologie GALANAUD Jean Philippe Chirurgie vasculaire m decine vasculaire GAUJOUX VIALA C cile Rhumatologie LETOUZEY Vincent Gyn cologie obst trique gyn cologie m dicale LUKAS C dric Rhumatologie THOUVENOT Eric Neurologie VENAIL Fr d ric Oto rhino laryngologie Universit Montpellier 1 UFR M decine Montpellier N mes Service de gestion des personnels 2 rue cole de M decine CS 59001 34060 Montpellier cedex 2 t l 04 34 43 35 07 fax 04 34 43 35 53 christine euzet univ montp1 fr www univ montp1 fr REMER
79. m decins ayant r pondu non deux m decins signalent les nombreux faux positifs et un mentionne que les tudes prescrire la recherche semblent discordantes concernant l efficacit de ce type de d pistage Un m decin ayant r pondu ne sait pas parle aussi de son exp rience personnelle et des faux positifs tous les Hemoccult positifs se sont av r s normaux la coloscopie Question 2 a V rifiez vous lors de chaque consultation le d pistage organis du cancer colorectal test Hemoccult 19 Sur 167 r ponses 20 m decins 12 0 ont r pondu syst matiquement 80 m decins 47 9 ont r pondu souvent 58 34 7 ont r pondu parfois et 9 5 4 ont r pondu jamais Pour l analyse les r ponses des questions 2 a 2 b 2 c et 2 d ont t regroup es en deux groupes syst matiquement ou souvent versus parfois ou jamais 59 9 des m decins disent v rifier syst matiquement ou souvent que le d pistage du cancer colorectal est fait Question 2 b V rifiez vous lors de chaque consultation le d pistage organis du cancer du sein mammographie Sur 166 r ponses 35 m decins 21 1 ont r pondu syst matiquement 90 m decins 54 2 ont r pondu souvent 38 22 9 ont r pondu parfois et 3 1 8 ont r pondu jamais 50 75 3 des m decins disent v rifier syst matiquement ou souvent que
80. ment m decine g n rale addictologie Gastroent rologie h patologie addictologie P dopsychiatrie addictologie Chirurgie vasculaire m decine vasculaire option m decine vasculaire Universit Montpellier 1 o Sy CR SS LE ELE LES WS a git SR Service de gestion des personnels g 2 rue cole de M decine CS 59001 34060 Montpellier cedex 2 t l 04 3443 3507 fax 04 3443 35 53 SOA UFR M decine Montpellier N mes christine euzet univ montp1fr www univ montp1 fr 1 IRVENT Nicolas OTTO Albert OUITOU Isabelle RAN Tu Anh VERNHET H l ne VILLAIN Max VINCENT Denis WOJTUSCISZYN Anne Maladies infectieuses maladies tropicales M decine interne g riatrie et biologie du vieillissement m decine g n rale addictologie Endocrinologie diab tologie nutrition PROFESSEUR DES UNIVERSITES VISIER Laurent Sociologie d mographie PROFESSEUR DES UNIVERSITES M decine g n rale BOURREL G rard LAMBERT Philippe PROFESSEUR ASSOCIES M decine G n rale AMOUYAL Michel DAVID Michel PROFESSEUR ASSOCIES M decine PANARO Fabrizio Chirurgie g n rale QUANTIN Xavier Pneumologie addictologie VIEL Eric Anesth siologie r animation m decine d urgence UFR M decine Montpellier Nimes Service de gestion des personnels 2 rue cole de M decine CS 59001 34060 Montpellier cedex 2 t l 0434433507 fax 04 3443 35 53 christine euzet univ montp1 fr wwwuniv montp1 fr
81. n D pistages sg CRD 0 ei 1 Perpignan te 04 11 2013 Ch re consoeur cher confr re Je vous adresse ci dessous les informations vous concernant pour la p riode allant du 01 01 2012 au 31 12 2012 Vous trouverez derri re ce courrier notre activit globale pour la m me p riode par canton pour le d pistage du cancer du colon Confraterneiement y Docteur Isabelle MOULICHON D pistages Total de vos patents d pist s suite invitation 3 71 58 Total de vos patents d pat s suite la prers re relance 2 any Total de vos patents d gisi s su e la deuxi me relance 3 5 28 Total de vos patients d pist s pour la p riode s1 R sultats R sutats n gatts 48 94 11 R sutats posafs 3 5 as H moccults techniquement inmterpr tables 0 0 Coloscopies r alis es suite un test positif selon la remont e des informations 2 Cancers d tect s sute un test positif Selon la remont e des informations 0 98 op ae ORGANISE DU CANCER DU COLON EE E Eee alada e im n mro FS niin ola Fe olla she bals Bree athe nta uba Eu otha che lo o e fone wie Ea perf lu DCE IE RAS o mn PP A PC ETT Emme e Was Faw amt 2H heirs oils ne ets gt oa rhs Bel frown ii M athe bm ots Bel nu bmi nia wits Ba pan ollls sds IC mre as n e wisn Fe td tx 2 70 EA A A ID EC EC Even wa ets bo EV OO EPS efx ta eds obs ws eus os e CCC a Penn tes ws wis Sa pa Re e e
82. n cologie m dicale REYNES Jacques Maladies infectieuses maladies tropicales RiBsteINJean are et biologie du vieillissement m decine PU PH de 2 me classe Universit Montpellier 1 O amp NL sar Nt AE E SOG UFR M decine Montpellier Nimes git SR ls Service de gestion des personnels 2 rue cole de M decine CS 59001 34060 Montpellier cedex 2 t l 04 3443 3507 fax 04 34 43 35 53 christine euzet univ montp1 fr www univ montp1 fr H FACU LT li de Mi DECHAUD Herv DEMARIA Roland DEMOLY Pascal DEREURE Olivier DORANDEU Anne DROUPY St phane DUCROS Anne FESLER Pierre GARREL Renaud GENEVIEVE David GUILLAUME S bastien GUITER Jacques HAYOT Maurice OYEUX Henri KALFA Nicolas KLOUCHE Kada KOENIG Michel KOUYOUMDJIAN Pascal AFFONT Isabelle ALLEMANT Benjamin AVABRE BERTRAND Thierry LAVIGNE Jean Philippe E MOING Vincent ECLERCQ Florence UMBROSO Serge MARIANO GOULART Denis MATECKI St fan MAURY Philippe MOREL Jacques MORIN Denis NOCCA David PASQUIE Jean Luc PERNEY Pascal POUDEROUX Philippe PRUDHOMME Michel PURPER OUAKIL Diane QUERE Isabelle RIVIER Fran ois ROGER Pascal ROSSI Jean Fran ois EGNARBIEUX Fran ois M DECINE M decine interne g riatrie et biologie du vieillissement m decine n rale addictologie g Bact riologie virologie hygi ne hospitali re Cardiologie M decine interne g riatrie et biologie du vieillisse
83. n ayant d j particip au d pistage et qui ne l ont pas encore refait malgr les relances ou qui doivent le faire dans l ann e courrier aux m decins annexe 5 La structure de gestion D pistages 66 re oit chaque nuit par serveur s curis les r sultats des tests Hemoccult 1 transmis par le centre de lecture Ces r sultats sont transmis d s le lendemain au patient et au m decin traitant si le test est positif La structure de gestion a aussi un r le de suivi Elle doit s assurer que les m decins ont bien re u les r sultats des tests positifs que ces patients auront une coloscopie et r cup rer les r sultats des examens effectu s diagnostic d ad nomes et de cancers Ces donn es sont importantes car elles permettent une valuation des programmes de d pistage organis 5 Le d pistage organis du cancer colorectal en France aujourd hui Les structures de gestion constituent et g rent les fichiers de r f rence de la population concern e Les donn es recueillies permettent de faire un tat des lieux des indicateurs d impact du d pistage organis en France Pour Faivre et Dancourt en 2001 29 un taux de participation de 50 permettrait d obtenir une diminution de la mortalit de 15 20 Selon le r f rentiel europ en de 2011 30 le taux de d pistage minimal acceptable est de 45 et le taux souhaitable de 65 Toujours pour Faivre et Dancourt le taux de positivit initial doit tre de 2
84. n par Launoy et al 40 chez 7 421 sujets g s de 50 74 ans Dans cette derni re tude avec le seuil de positivit recommand par le fabricant 20 ng d h moglobine ml la sensibilit du test tait de 0 85 pour les cancers 0 72 0 98 la sp cificit de 0 94 0 94 0 95 et la valeur pr dictive positive pour les cancers est de 6 et de 28 pour les ad nomes de plus d un centim tre Castiglione et al 41 ont analys les cancers d intervalle les cancers retrouv s entre deux coloscopies de d pistage pour retrouver une sensibilit du test immunologique de 0 715 Puis les tests immunologiques ont t compar s aux tests au Ga ac en situation de d pistage et ils apparaissent plus performants En 2004 dans le Calvados chez 10 804 participants Guittet et al 42 43 ont montr que la sensibilit du tests immunologique Magstream pour un seuil de 20 ng ml d h moglobine tait augment e de 50 par rapport au test au Ga ac Van Rossum et al 44 ont compar chez 20 623 personnes le test Hemoccult et le test OC Sensor le taux de cancers d tect s tait plus important avec le test immunologique L tude HEMO pr sent e par Guy Launoy r alis e en 2009 dans l Allier et le Cher comparait Hemoccult n Magstream et OC Sensor chez 9 217 personnes Il y avait une augmentation du taux de positivit pour l 0C Sensor mais sa sup riorit doit tre confirm 33 En 2012 Faivre et
85. ng in the European Union Advisory Committee on Cancer Prevention Eur J Cancer 2000 36 1473 1478 Eur J Cancer 2001 Feb 37 3 438 9 Bretagne JF Faivre J La Soci t Nationale Fran aise de Gastroent rologie recommande la mise en place d un d pistage g n ralis et organis du cancer colorectal en France Gastroenterol Clin Biol 2000 24 5 4923 Le Livre Blanc de l H patogastroent rologie 2001 Les maladies de l appareil digestif et du foie les enjeux Paris Masson Goulard H Boussac Zarebska M Duport N Salines E Bloch J Evaluation pid miologique du d pistage organis du cancer du c lon et du rectum en France Bilan du programme pilote actualisation des donn es au ler Novembrre 2007 Saint Maurice Fra Institut de veille sanitaire 2009 Plan cancer 2003 2007 Internet cited 2013 Jun 15 Available from http www plan cancer gouv fr historique plan cancer 2003 2007 html Allemand H Les campagnes FNPEIS de d pistage de masse des cancers colorectaux Mise au point Paris 1994 Tazi MA Faivre J Dassonville F Lamour J Milan C Durand G Participation in faecal occult blood screening for colorectal cancer in a well defined French population results of five screening rounds from 1988 to 1996 J Med Screen 1997 4 3 147 51 87 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 Launoy G Herbert C Valle JP Desoubeaux N Reaud JM Ollivier V Le d
86. nouveau test sanguin 55 En 2013 apr s tudes 56 Epigenomics met son test Epi proColon ou Septine 9 sur le march La participation des patients est suppos e tre plus importante mais sa sensibilit est estim e environ 67 et sa sp cificit 88 La principale limite est le co t de 95 euros non pris en charge par l Assurance maladie 37 7 2 Les techniques endoscopiques En 1998 l Union europ enne 57 sugg re d valuer les performances de la sigmoidoscopie flexible RSS comme m thode de d pistage La rectosigmo doscopie RS Cet examen va permettre de visualiser la partie gauche du colon et de r aliser si besoin des biopsies Schoen et al 58 sur 77 445 personnes ont d montr que le d pistage par sigmoidoscopie flexible t associ une diminution de 21 de l incidence du cancer colorectal et de 50 de la mortalit Dans leur m ta analyse sur 416 159 sujets Elmunzer et al 59 ont montr que le d pistage par sigmo doscopie souple r duisait de 32 l incidence du cancer colorectal et de 50 la mortalit La coloscopie totale Depuis le d but des ann es 1990 la coloscopie a remplac le lavement baryt en double contraste pour le diagnostic des affections coliques C est l examen diagnostique du cancer colorectal Il est propos toute la population risque lev C est aussi l examen propos lorsque le test par recherche de sang occulte est positif R cemment en septembre 201
87. nt 40 Depuis le ler janvier 2012 la R mun ration sur Objectifs de Sant Publique ROSP est mise en place L augmentation des taux de participation aux d pistages du cancer du sein et du col de l ut rus font partie de ces objectifs Un an apr s 95 des m decins g n ralistes avaient atteint tout ou une partie des objectifs La m me chose pour le d pistage du cancer colorectal devrait tre mis en place prochainement Le passage aux tests immunologiques sous couvert d une bonne campagne d information aupr s des m decins et des patients devrait augmenter le taux de participation gr ce une meilleure adh sion des patients et des m decins Notre tude a montr que les m decins taient favorables leur mise en place 85 Bibliographie 10 11 12 13 Blinder Foucard F Belot A Delafosse P Remontet L Woronoff A S Bossard N Estimation nationale de l incidence et de la mortalit par cancer en France entre 1980 et 2012 Tumeurs solides Saint Maurice Fra Institut de veille sanitaire 2013 p 122 Grosclaude P Survie des patients atteints de cancer en France Springer 2007 Dr Val rie Mazeau Woynar Nicole CERF Survie attendue des patients atteints de cancers en france tat des lieux Institut National du Cancer 2010 Conf rence de consensus Conclusions et recommandations du jury Texte de Consensus Pr vention d pistage et prise en charge des cancers du c lon Gastroenterol Clin Biol
88. ntre d pistage pr coce du cancer du c lon et augmentation de l esp rance de vie Dans l tude EDIFICE 3 en 2011 86 la majorit des personnes interrog es ne connaissent pas bien les tapes suivant un test qu il soit positif ou n gatif Dans l tude Les Fran ais face au d pistage des cancers 73 une personne interrog e sur 4 cite le cancer colorectal comme un des cancers pouvant tre gu ri un stade pr coce et ils sont convaincus de l utilit individuelle et collective du d pistage Par contre les modalit s pratiques sont moins bien connues seulement 46 des 79 Fran ais citent la cinquantaine comme ge du d but du d pistage et un tiers connaissent la fr quence bisannuelle de d pistage En 2008 le d pistage du cancer colorectal est moins associ la coloscopie qu en 2005 10 points mais ils ne sont toujours que 52 citer le test de recherche de sang dans les selles 60 dans les d partements pilotes R cemment en 2013 l InCA a publi un sondage BVA Connaissances des Fran ais sur la fr quence la mortalit et le d pistage du cancer colorectal 87 On a retenu que seulement 31 des Fran ais citaient spontan ment le cancer colorectal comme un des 3 cancers les plus fr quents il est cit apr s les cancers du sein 80 du poumon 64 et de la prostate 34 Le cancer colorectal est aussi peu cit 26 parmi les 3 cancers les plus mortels loin derri re le cancer du poumon 68 e
89. oire En 2011 l INCa r dige un rapport sur les modalit s de migration vers ces nouveaux tests 49 34 La mise en route des tests immunologiques pr vue pour 2013 se d roulera finalement en 2014 A ce jour des d tails techniques sont toujours l tude Cinq laboratoires ont t retenus pour la lecture des tests Depuis le 9 Ao t 2013 les structures de gestion ne peuvent plus commander de tests Hemoccult I Ensuite il y a eu un appel d offre europ en de 52 jours pour le choix du fournisseur de test immunologique Le test de la soci t Beckman Coulter sous le nom Hemoccult Autofit FIT Fecal immunologic Test pourrait tre retenu D apr s cette soci t le test serait constitu d un seul tube avec un couvillon mais il y aurait 4 pr l vements r aliser 4 endroits diff rents des selles Un d lai de 7 10 jours entre la r alisation des pr l vements et la r ception au laboratoire devra tre respect et le stockage devra se faire entre 2 et 30 a plus de 30 il ne reste que 20 des prot ines 5 jours Le test Magstream d ja utilis dans le Calvados pourrait aussi tre retenu Le choix du test doit donc se faire ainsi que son seuil de positivit le nombre de pr l vements les modalit s de transport aux centres de lecture r organis s Les structures de gestion devront communiquer ces informations aux m decins et les former Elles devront galement faire conna tre ces nou
90. ont t r cup r s par d pistages 66 4 questionnaires sont arriv s apr s l analyse des r sultats Ils ne figurent pas dans les r sultats chiffr s seules les r ponses aux questions ouvertes ont t prises en compte Une base de donn es a t cr e avec le logiciel calc d open office pour l analyse des questions ferm es Les r ponses au questionnaire ont t compar es entre les caract ristiques des m decins par un test du Chi 2 A d faut si les conditions de r alisation de ce test n taient pas respect es le test exact de Fisher a t utilis Le seuil de signification a t fix 5 pour tous les tests r alis s L analyse statistique a t r alis e avec le logiciel SAS version 9 SAS Institute Cary N C Les r ponses aux questions ouvertes sont toutes retranscrites en annexe La ponctuation a t conserv e les termes abr g s ou sigles ont t r crits pour faciliter la compr hension r ponses aux questions ouvertes annexe 8 46 R sultats 169 questionnaires ont t renvoy s donc un taux de r ponse de 30 9 Un questionnaire a t renvoy non rempli 4 questionnaires n avaient pas le verso rempli Le profil des m decins gt Leur sexe Parmi les m decins interrog s il y a 116 hommes 71 6 et 46 femmes 28 4 7 valeurs manquantes gt Leur ge 27 m decins 16 7 ont moins de 45 ans 52 32 3 ont entre 45 et 54 ans et 82 50 9 on
91. orer cette proc dure Les propositions concernent la proc dure pour les patients la fiche d invitation au test qui semble mal comprise pour beaucoup de patients ils pensent plus ou moins syst matiquement la coloscopie et au cancer alors que ce n est q un d pistage et recueil de selles La pr sentation de cette fiche semble pr senter un probl me pour certain cela manque de sch ma car certaines personnes ne savent pas lire Le test est galement cit trop de manipulations pour le patient Les m decins veulent un test moins contraignant plus sp cifique Un des g n ralistes ayant r pondu difficile la question sur les explications de l int r t du d pistage dit qu il souhaite un test plus fiable Pour les m decins g n ralistes la proc dure para t s tre complexifi e ces derni res ann es avec plusieurs m decins qui soulignent parfois leur ras le bol concernant le jeu des tiquettes et doute de l int r t de la fiche d inclusion qui multiplie l obligation de remplir des cases et de coller des tiquettes Certains m decins pensent qu il s agit d une charge corv e suppl mentaire qui vous est impos e et non r mun r e donc mal accept e et peuvent r pondre difficile aux 3 questions pr c dentes en voquant le c t tres chronophage Les propositions sont d am liorer les explications pratiques du test par par une information gr
92. ort frottis par rapport taux de PSA Axe des cat gories 0 22 5 45 67 5 90 de m decins interrog s E moins indispensable M aussi indispensable B plus indispensable 64 10 Pensez vous que l utilisation du test est simple pour les patients Sur 159 r ponses 120 m decins 75 5 ont r pondu oui et 23 m decins 14 5 ont r pondu non et 16 m decins 10 ne savent pas Les r ponses diff rent significativement selon le sexe p 0 015 Les femmes sont 95 penser que le test est simple pour les patients contre 79 des hommes p q ple p p 11 Avez vous d ja entendu parler du nouveau test immunologique Sur 161 r ponses 48 m decins 29 8 ont r pondu oui et 113 m decins 70 2 ont r pondu non Il existe une tendance la significativit sur le fait que les m decins exer ant en cabinet individuel ont plus r pondu oui 38 versus 24 p 0 052 Les taux diff rent significativement selon que le m decin poss de le logiciel Apicrypt ou non 40 des m decins ayant le logiciel ont d j entendu parler des tests immunologiques contre 21 des m decins n ayant pas le logiciel p 0 008 12 Pensez vous que ce nouveau test va am liorer le taux de participation des patients Sur 156 r ponses 27 m decins 17 3 ont r pondu oui et 8 m decins 5 1 ont r pondu non et 121 m decins 77 6 ont dit qu ils ne savaient pas Pour l analyse les r pons
93. oulement surtout si la demande lieu en fin de consultation longue et que cette consultation d di e permettrait d viter les oublis Les m decins ayant r pondu non voque le co t pour les patients que le test reste rapide expliquer et d livrer que souvent le test est sorti en toute fin de consultation 8 Comment estimez vous les connaissances des patients vis vis du d pistage organis du cancer colorectal Sur 161 r ponses 3 m decins 1 9 les estiment tr s bonnes 68 m decins 42 2 les estiment bonnes 87 m decins 54 0 les estiment insuffisantes et 3 m decins disent ne pas savoir 61 Pour l analyse on a compar les m decins ayant r pondu connaissances tr s bonnes ou bonnes 44 1 versus les m decins ayant r pondu connaissances insuffisantes ou ne sait pas 55 9 Il existe une tendance sur le fait que les m decins exer ant en milieu rural et semi rural sont plus nombreux avoir r pondu que les connaissances taient tr s bonnes ou bonnes 48 versus 33 p 0 010 9 a D apr s votre exp rience comment les patients se repr sentent ils le test Hemoccult N par rapport la mammographie si ce sont des femmes Sur 162 r ponses 51 m decins 31 5 r pondent aussi indispensable 9 5 6 r pondent plus indispensable 84 51 9 r pondent moins indispensable et 18 11 1 r pondent ne pas savoir Pour l analys
94. page C dancourt V Le d pistage organis du cancer colorectal en France et en Europe historique et tat des lieux BEH Th matique 2009 Jan 2 3 13 17 9 Suissa M Coloscopie virtuelle Issy les Moulineaux Elsevier Masson 2011 Coloscopie virtuelle meta analyse des perfiormances diagnostiques indications et conditions de r alisation Haute Autorit de sant 2010 Jan Arveux P Durand G Milan C Bedenne L L vy D Doan BD et al Views of a general population on mass screening for colorectal cancer the Burgundy Study Prev Med 1992 Sep 21 5 574 81 Launoy G Veret JL Richir B Reaud JM Ollivier V Valla A et al Involvement of general practitioners in mass screening Experience of a colorectal cancer mass screening programme in the Calvados region France Eur J Cancer Prev Off J Eur Cancer Prev Organ ECP 1993 May 2 3 229 32 H l ne Goulard Boussac Zarebska Duport Nicolas Bloch Juliette Facteurs d adh sion au d pistage organis du cancer colorectal tude Fado colorectal France D cembre 2006 avril 2007 BEH Th matique 2009 Jan 13 2 3 Barom tre INCa BVA les Fran ais face au d pistage des cancers 2009 Fon Sing M Leuraud K Duport N Characteristics of French people using organised colorectal cancer screening Analysis of the 2010 French Health Healthcare and Insurance Survey Prev Med 2013 Jul 57 1 65 8 Stoebner Delbarre A Colin M O Doye M Baumel H Identification des freins au d pisage
95. participation la campagne 2011 2012 selon l InVS restent faibles 31 7 Le principal enjeu de sant publique est d augmenter ce taux de participation en comprenant mieux les facteurs qui peuvent l influencer Le r le des m decins traitants dans la participation des patients a t mis en vidence dans les enqu tes aupr s des patients Dans la premi re tude fran aise en Bourgogne en 1991 70 les patients citent comme facteur de participation les explications du m decin traitant 55 7 Puis Launoy et al dans le Calvados en 1993 71 ont confirm le lien entre la motivation du m decin g n raliste et la participation du patient au test Dans l tude Fado colorectal en 2006 72 les personnes participantes disent plus souvent pouvoir parler de tout avec leur m decin et avaient vu plus souvent leur m decin au moins une consultation dans l ann e Dans la premi re tude EDIFICE Etude sur le D pistage des cancers et ses facteurs de compliance en 2005 31 une des raisons de non d pistage voqu e est le m decin ne l a pas propos recommand 19 de la population interrog e 42 Dans l enqu te les Fran ais face au d pistage des cancers en 2009 73 il est retrouv que dans 50 des cas le d pistage du cancer colorectal a t r alis la demande d un professionnel de sant et dans 30 des cas cela s est fait l initiative du patient Dans l tude de Fon Sing et al 74 en 2010
96. pellier cedex 2 t l 0434433507 fax 04 3443 35 53 g P S 9 christine euzet univ montp1 fr www univ montp1 fr H FACULT k liin Mii PU PH de 1 classe ASTIEN Patrick EREGI Jean Paul Radiologie et imagerie m dicale BLAIN Hubert Medecine interne g riatrie et biologie du vieillissement m decine g n rale addictologie LANG Pierre LAYAC Jean Pierre LOTMAN Francis Gyn cologie obst trique gyn cologie m dicale option gyn cologie obst trique M decine interne g riatrie et biologie du vieillissement m decine g n rale addictologie DELAPORTE Eric Maladies infectieuses maladies tropicales DUFFAU Hugues communication ELIAOU Jean Fran ois FABRE Jean Michel RAPIER Jean Marc ist JABER Sarir a Ac ORGENSEN Christian Th rapeutique m decine d urgence addictologie KLEIN Bernard LE QUELLEC Alain M decine interne E g riatrie et biologie du vieillissement m decine g n rale addictologie EFRANT Jean Yves Anesth siologie r animation m decine d urgence CAN LES LLE UFR M decine Montpellier N mes N VS D 30 DAT N e LF Ww A 2 Service de gestion des personnels 2 rue Ecole de M decine CS 59001 34060 Montpellier cedex 2 t l 04 3443 3507 fax 04 34 43 35 53 christine euzet univ montp1fr www univ montp1 fr Se s H FACULT de li MEDECINE PUJOL Pascal Biologie cellulaire RENARD Eric Endocrinologie diab te et maladies m taboliques gy
97. pistage de masse du cancer colorectal en France Exp rience aupr s de 165 000 personnes dans le Calvados Gastroenterol Clin Biol 1996 20 223 36 Van Roosbroeck S Hoeck S Van Hal G Population based screening for colorectal cancer using an immunochemical faecal occult blood test A comparison of two invitation strategies Cancer Epidemiol 2012 Oct 36 5 e317 e324 Faivre J dancourt V Le d pistage du cancer colorectal Certitudes et questions Gastroenterol Clin Biol 2002 26 86 93 European Commission International Agency for Research on Cancer European guidelines for quality assurance in colorectal cancer screening and diagnosis 1 ed Luxembourg Office for Official Publications of the European Communities 2010 Roche Pharma Enqu te EDIFICE tude sur les d pistages des cancers et ses facteurs de compliance 2005 Assurance maladie Pratique des coloscopies en France 2012 d cembre 1 13 plancancer20092013 02112009 pdf Internet cited 2013 Jun 6 Available from http www plan cancer gouv fr images stories fichiers plancancer20092013 02112009 pdf LOI n 2009 879 du 21 juillet 2009 portant r forme de l h pital et relative aux patients la sant et aux territoires 2009 879 juillet 2009 Professeur Jean Paul Vernant Rapport la ministre des affaires sociales et de la sant et la ministre de l enseignement sup rieur et de la recherche Recommandations pour le troisi me Plan Cancer 2013 Jui
98. quels d pistages 7 m decins ont cit des d pistages Les d pistage du cancer du sein par mammographie du cancer colorectal par test Hemoccult I et du cancer de la prostate taux de pSA ont t cit 5 fois chacun Le d pistage du cancer du col de l ut rus par frottis a t cit 3 fois Les combinaisons de d pistages v rifi s par ces logiciels sont diverses Un praticien dit mentionner les d pistages qui me paraissent utiles et un autre signale qu il est difficile de mettre en action tous les syst mes de pr vention d pistages vaccins 53 Question 4 a Pensez vous ne pas aborder suffisamment ce sujet par oubli 72 m decins soit 45 ont r pondu oui 160 r ponses Les m decins exer ant en cabinet de groupe sont plus nombreux 53 citer l oubli comme facteur que les m decins exer ant en cabinet individuel 32 p 0 012 Question 4 b Dans ce cas l pensez vous qu un logiciel d alarme pourrait vous tre utile 60 m decins soit 65 2 ont r pondu oui 92 r ponses Parmi les m decins informatis s 53 m decins soit 72 ont r pondu oui Question 4 c Pensez vous ne pas aborder suffisamment ce sujet par manque de temps 74 m decins 55 6 ont r pondu oui 132 r ponses Les m decins ayant plus de 25 consultations par jour citent plus fr quemment le manque de temps 64 que les autres 45 p 0 033 18 m decins non informatis s ont
99. r pondu la question et parmi eux 31 citent le manque de temps contre 60 des m decins informatis s p 0 089 54 Question 4 d Pensez vous ne pas aborder suffisamment ce sujet car la consultation porte sur un motif aigu 101 m decins 76 5 ont r pondu oui 133 r ponses Question 4 e Pensez vous ne pas aborder suffisamment ce sujet car vous pensez que le patient ne sera pas r ceptif l information 14 m decins 10 9 ont r pondu oui 128 r ponses Question 4 f autre Sept m decins ont compl t cette question Deux m decins avaient r pondu non toutes les questions et disent qu on ne peut pas penser tout en m decine g n rale avec la plupart du temps plusieurs motifs de consultation par patient ou disent y penser syst matiquement Les autres disent v rifier chaque th me chaque ann e syst matiquement compter sur D pistages 66 pour les rappels aux patients concernant l Hemoccult 118 et la mammographie ou compter sur le patient quand le patient se sent concern il apporte son test de d pistage Question 5 a Consid rez vous la consultation concernant le test Hemoccult 19 comme tr s facile facile difficile ou tr s difficile Sur 165 r ponses 60 m decins 36 4 ont r pondu tr s facile 98 m decins 59 4 ont r pondu facile 7 m decins 4 2 ont r pondu difficile Pour l analyse les r ponses des questions 5 a 5 b
100. r s 50 ans Les personnes cibles du d pistage organis ne doivent pas appartenir aux populations risque lev de cancer colorectal pas d ant c dents personnels ou familiaux de cancer colorectal ou d ad nomes pas de maladie inflammatoire chronique de l intestin ou risque tr s lev polypose ad nomateuse familiale cancer colorectal h r ditaire non polyposique appel aussi syndrome de Lynch Par ailleurs dans le cahier des charges du cancer colorectal 5 les patients symptomatiques ceux ayant b n fici d une coloscopie compl te depuis moins de 5 ans les sujets pr sentant une pathologie grave extra intestinale ou ceux pour qui le d pistage rev t un caract re momentan ment inopportun exemple d pression sont exclus galement du d pistage organis Desoubeaux et al 6 en 1997 ont montr que parmi les individus g s de 50 74 ans consultant un m decin g n raliste 13 ne r pondaient pas aux crit res du d pistage de masse D apr s les informations recueillies par les structures de gestion pour 2009 2010 7 le taux d exclusions m dicales du programme de d pistage organis est de 10 7 Il est 18 l g rement plus faible chez les hommes 10 4 versus 10 9 chez les femmes et il augmente avec l ge Les m decins doivent donc s impliquer dans les proc dures de d pistage et il doit y avoir une coordination entre les m decins et la structure de gestion Lors de la consultation m dicale s
101. r s le dernier chantillon et 14 jours apr s le premier pr l vement Apr s adjonction d une solution alcoolique stabilis e d eau oxyg n e sur les selles s ch es le test est consid r comme positif si une coloration bleue appara t en moins d une minute Dans le cahier des charges il est pr cis que le taux de positivit doit tre compris entre 1 et 4 interpr ter selon l ge et le sexe Le centre de lecture transmet les r sultats la structure de gestion la personne d pist e et au m decin traitant 20 2 2 Le test Hemoccult II est sans danger et peu couteux Le test Hemoccult 11 est sans danger car non invasif Son prix est de 1 27 euros et sa lecture co te 4 50 euros Le co t moyen par personne d pist e est compris entre 75 88 euros et 83 50 euros Le co t d une ann e de vie gagn e par le d pistage du CCR en France est estim en moyenne 3357 euros 9 Ce d pistage est donc consid r comme co t utile dans la mesure o le co t d une ann e de vie gagn e est inf rieur a 30 000 euros seuil fix par la communaut europ enne Si le test est positif le diagnostic n cessite une coloscopie avec anesth sie g n rale qui a un cout individuel sup rieur et n est pas d pourvue de tout risque 2 3 Le test Hemoccult 119 est sensible sp cifique et a une forte valeur pr dictive La sensibilit du test Hemoccult N se situe environ 50 pour les cancers toutes tudes
102. r essentiel de l adh sion de la population il faut que les m decins aient un r le actif En 2008 l tude H mobstacle 78 r alis e dans le cadre d une th se dirig e par le Dr Aubin Auger 79 a analys les obstacles ce d pistage gr ce trois focus groups de 8 m decins g n ralistes 43 Plusieurs th ses de m decine ont interrog les m decins g n ralistes pour mieux conna tre les facteurs de participation au d pistage organis En 2010 la facult de Montpellier une tude par entretien t l phonique a compar une population de m decins de l Ille et vilaine et une population de m decins h raultais 80 En 2011 la facult de m decine de Cr teil une th se a utilis la m thode de la recherche action chez 21 m decins pour valuer en conditions r elles les pratiques des m decins g n ralistes 81 L enqu te M decins g n ralistes et d pistage des cancers en 2010 82 permet de mieux conna tre les opinions connaissances et pratiques des m decins g n ralistes pour les cancers du sein du col de l ut rus de la prostate et colorectaux Cette tude a mis en vidence que le d pistage du cancer colorectal tait un d pistage encore peu inscrit dans la pratique du m decin Le d partement des Pyr n es Orientales a t pilote avec un d pistage organis du cancer colorectal d but en 2004 Nous avons donc un recul de 10 ans Pour la campagne d partementale 2011 2012 le t
103. r l importance temps de la consultation persuader expliquer car autres motifs de consultations car la demande arrive tr s souvent en fin de consultation En fin de consultation longue ce qui est pratiquement toujours le cas avoir faire cette d livrance remplissage collage a fait long Eviterait les oublis par la patient lui permettrait de se rendre compte de l importance du d pistage sinon c st un peu brad aux yeux du patient et cela rallonge la consultation qu on croyait finie je ressort tout car ce temps s ajoute a celui de la consultation trop de motifs de consultation en un quart d heure temps x2 prise en charge a part entiere avec d monstration et rembours e a 100 Les patients ne viennent jamais exclusivement pour le test consultations rallong es 2 motifs 2 consultations diff rentes r ponse non car co t trop cher pour certains patients ou faire une consultation sp ciale pr vention d ensemble pour patient ne payer qu une consultation au lieu de deux rapide expliquer et d livrer question de co t Gaspillage de temps et d argent Co t car manque de temps des m decins pour une consultation d di e 110 pas assez de temps pour faire deux consultations s par s une pour le test et une autre pour un autre motif en ce qui me concerne c est parce que je suis actuellement d bord pas le temps pas assez de temps pas assez de disponibilit rendez vous car reste rapide cela reste asse
104. rcie galement tous les m decins et soignants qui depuis le d but de mes tudes de m decine la facult ou en stage m ont appris ce m tier Je pense sp cialement aux docteurs Francis Laulh et Marie Catherine Reboul 12 A Tremeur tu as t mon co quipier depuis le d but des tudes de m decine Ton soutien et ton amour me permettent aujourd hui de terminer cette tape mais ce n est qu une des premi res de notre longue route deux A mes parents pour avoir respect mon choix d tre m decin et m avoir donn les moyens de le devenir Je sais que a n a pas toujours t facile et je vous remercie pour votre pr sence inconditionnelle mes c t s malgr la distance A ma soeur Morgane pour m avoir support depuis toujours et pour toutes nos conversations t l phoniques A ma mamie Yvonne qui compte tellement pour moi Cette ann e le mot Sant a pris une autre dimension et je suis tr s heureuse de faire partie aujourd hui des soignants A Mammig je suis loin mais je pense mes grand m res en Bretagne et je sais que vous tes fi res de moi A toute ma famille parpill e mes cousines montpelli raines A Evelyne et Laurent Gwenn Koulm Cyril Loig et Berienn pour leur accueil au sein de la famille pour tous les bons moments pass s ensemble Aux familles Guillaumie et Raoul pour les r unions de famille tellement sympathiques Je remercie mes amies de coll ge et lyc e Ga
105. re La recherche bibliographique a t r alis e via la biblioth que universitaire de l UPM pour emprunt de livres et de th ses via Internet avec recherche sur les sites nationaux HAS InVS INCa et dans les moteurs de recherche comme Pubmed avec pour mots cl s physicians colorectal cancer screening faecal occult blood immunochemical test La relecture du questionnaire a t faite par 4 m decins g n ralistes Il tait accompagn d une lettre d information sur le d pistage organis du cancer colorectal Cette lettre avait pour but de susciter l int r t des m decins g n ralistes en mettant en avant leur r le dans le d pistage et mentionnait les r sultats d partementaux du d pistage organis 45 Le questionnaire sur une page A4 recto verso reprenait le theme de l tude le d pistage organis du cancer colorectal avec le logo officiel associ le ruban bleu et la mention Donnez nous votre avis questionnaire de l tude annexe 7 A la fin du questionnaire des informations personnelles taient demand es dont les noms et pr noms afin de pouvoir corr ler les donn es de chaque questionnaire avec le nombre de tests Hemoccult I effectu s par les patients de chaque m decin La plupart des questions taient ferm es et choix multiples avec quelques questions ouvertes Le recueil s est d roul du 31 Janvier au 11 Avril 2013 Les questionnaires
106. re de la Sant Le cahier des charges destin aux structures de gestion comprend plusieurs missions le respect des crit res d inclusion et d exclusion de la population cible la formation et l information des professionnels et de la population le conditionnement des tests la strat gie d invitation et de remise des tests l approvisionnement en tests des m decins traitants la lecture des tests envoi des r sultats et le suivi une valuation du programme la transmission des informations destination de l Etat Agence R gionale de Sant et des organismes d Assurance Maladie La strat gie d invitation repose sur une lettre individuelle adress e a la population cible leur proposant de retirer le test de d pistage chez le m decin La strat gie test e dans plusieurs d partements puis dans les r gions Aquitaine et Nord Picardie de se procurer directement le test chez le pharmacien n avait permis qu une participation d environ 20 25 En France Tazi et al 26 ainsi que Launoy et al 27 ont d montr que le taux de participation de la population cibl e tait plus important si le test tait propos par le m decin g n raliste qu envoy par la poste Une tude r cente belge va dans le sens contraire 28 52 3 des personnes ayant re u le test immunologique par la poste l ont fait contre 24 6 des personnes qui devaient le chercher chez leur m decin g n raliste 26 La l
107. rientales a eu lieu lors des s ances de formation m dicale continue FMC le test utilis a toujours t le test Hemoccult I Seul le conditionnement a chang Les 3 plaquettes pour le recueil des selles ont t rassembl es en une seule plaquette depuis 2010 La lettre d information pour les patients n a t modifi qu au moment du changement de conditionnement Celle qu envoie D pistages 66 comprend au recto 27 un texte d information et une partie r serv e au laboratoire et au verso un questionnaire remplir par le patient pour rechercher les crit res d exclusion la fiche d inclusion exclusion doit tre tout de m me remplie par le m decin si le patient consulte La lettre d invitation vient d tre modifi e et comprendra au verso le mode d emploi du test ceci afin d viter les risques de confusion pour les patients avec la coloscopie fiche invitation patient annexe 3 La remise du test s effectue par les m decins quand le patient se pr sente avec son invitation Si les personnes n ont pas re u leur courrier d invitation elles sont invit es contacter directement leur structure de gestion gr ce un num ro vert gratuit Dans le futur les m decins pourront remettre le test aux personnes ne pr sentant pas ce courrier mais r pondant aux crit res d ligibilit Dans les Pyr n es Orientales les patients re oivent un premier courrier puis une relance 3 mois En l absence de r ponse
108. rler du nouveau test immunologique Oui O Non Q 12 Pensez vous que ce nouveau test va am liorer le taux de participation des patients Oui O Non Q Ne sait pas Q 13 Etes vous favorable sa mise en place Oui O Non Q Ne sait pas Q 14 Selon vous comment am liorer le taux de participation la campagne organis e du cancer colorectal A use Sexe FQ Age moins de 45 ans U de 45 54 ans O 55 ans et plus O Lieu d exercice urbain O semi rural Q rural Q Mode d exercice cabinet individuel Q cabinet de groupe U Moyenne des consultations jour 15 ou moins Q entre 16 et 25 O plus de 25 Q Cabinet informatis Oui Q Non Q Utilisation d Apicrypt Oui Q Non O Nom et pr nom sont demand s afin de corr ler les r sultats de ce questionnaire avec les donn es de D pistages 66 Votre Email afin de recevoir les r sultats de cette tude ie 104 Annexe 8 r ponses aux questions ouvertes Question 1_ Pensez vous que le d pistage du cancer colorectal constitue un acte de pr vention dont l efficacit est prouv e r ponse oui tout fait car cancer colorectal maladie fr quente sensibilisation et mobilisation de la population vis vis d un cancer si fr quent 3 me cancer le plus fr quent examen sans risque car exp rience personnelle j ai eu plusieurs diagnostics pr coces de cancer colorectal gr ce au test Hemoccult de pr vention cela a fini de me convaincre d couverte 5 cancers du colon sur
109. s d ad nomes avanc s que le test Hemoccult 19 36 7 Les autres d pistages 50 51 52 7 1 Les tests mol culaires Leur principe repose sur la mise en vidence dans l ADN f cal de mutations impliqu es dans la transformation des ad nomes en cancers par exemple le g ne APC 53 Ces techniques paraissent tr s sensibles et sp cifiques Des puces lectroniques ou fecal multi target DNA based assay paned MTAP permettent d automatiser la d tection de ces mutations mais leur co t reste tr s lev Une tude de faisabilit valuant une puce testant 19 mutations de ADN Ki ras APC p53 et BAT26 a mis en vidence une sensibilit de 91 et une sp cificit de 93 pour le diagnostic des cancers colorectaux Une limite l utilisation de ces m thodes dans le cadre d un d pistage organis pourrait tre li e la quantit et la qualit de l ADN f cal chez les patients sains Un travail am ricain 54 men sur 4 404 sujets a compar un d pistage par MTAP par recherche de saignement occulte dans les selles ou par coloscopie La sensibilit du test recherchant 21 mutations tait de 51 6 95 1C 34 8 a 68 pour la d tection d un ad nocarcinome et de 15 1 95 IC 12 19 pour les ad nomes de diam tre sup rieurs un centim tre Une meilleure acceptation du d pistage passerait par un test sanguin En 2009 la firme belge OnCoMethylome sciences a pr sent les r sultats encourageants d un
110. seign s pour le d pistage du cancer colorectal mais le recueil n a t fait qu un an apr s la mise en place du d pistage organis 85 2 2 Le probl me du manque de temps Plus de la moiti des m decins g n ralistes de notre enqu te 55 6 ont dit que le manque de temps tait une raison pour ne pas aborder suffisamment le sujet Les m decins ayant plus de 25 consultations par jour le disent encore plus 64 ce ui peut s expliquer par des consultations plus courtes qui p piquer p p 76 Dans l tude H mobstacle 78 il tait d j dit qu il faut un temps pour les explications du test Les m decins interrog s dans l tude H mobstacle proposaient de diff rer la consultation de remise du test Hemoccult II tout en d livrant une information minimale pour pr parer la prochaine consultation et gagner du temps lors du prochain rendez vous Dans cette tude par focus group l entrainement des m decins apparaissait comme une fa on de rendre la d livrance plus facile De meilleures connaissances des patients pouvait aussi raccourcir ce temps Le recours une aide humaine assistante infirmi re pour donner les explications pratiques sur le test Hemoccult 6 est une id e 2 3 Le probl me des patients non r ceptifs l information Tr s peu de m decins de notre enqu te 10 9 ont dit ne pas aborder suffisamment le sujet du d pistage du cancer colorectal car ils pensaient que le patient ne ser
111. stion 29 versus 13 p 0 065 Les m decins n utilisant pas Apycript sont significativement plus nombreux aussi avoir r pondu oui 22 versus 7 6 p 0 020 6 b Lors de la derni re d livrance de test Hemoccult 19 le patient venait il en consultation avec un autre motif mais il s agissait de sa demande principale Sur 140 r ponses 28 m decins 20 ont r pondu oui et 112 m decins 80 ont r pondu non Si on enl ve les m decins ayant r pondu oui la question 6 a 19 m decins 15 6 ont r pondu oui et 103 84 4 ont r pondu non Il existe une tendance la significativit sur le fait que les m decins exer ant en milieu rural et semi rural ont plus r pondu oui 19 versus 6 1 p 0 087 58 6 c Lors de la derni re d livrance de test Hemoccult 19 le patient venait il en consultation pour un autre motif principal Sur 139 r ponses 117 m decins 84 2 ont r pondu oui et 22 m decins 15 8 ont r pondu non Sur les 101 m decins qui n ont pas r pondu oui aux questions 6 a et 6 b 99 98 ont r pondu oui cette question 6 d La demande t elle eu lieu en toute fin de consultation comme une formalit Sur 141 r ponses 78 m decins 55 3 ont r pondu oui et 63 m decins 44 7 ont r pondu non Parmi les r ponses oui 66 appartenaient aux m decins ayant r pondus oui
112. suite a leur m decin envoyer des documents d information aux patients pour tous les d pistages frottis et PSA l ge limite de d pistage pour le cancer du sein me semble trop jeune Actuellement l ensemble du test est compr hensible pour le patient Expliquer la l sion le polype qui pr c de le cancer serait int ressant car les patients pensent qu ils vont avoir une coloscopie int r t du test pour eux Faire un QR code sur le test avec vid o sur smartphone pour expliquer proc dure r ponse difficile pour les explications pratiques et la d livrance du test en simplifiant la partie administrative et en consacrant le temps gagn mieux expliquer l int r t et la technique du recueil il faut recommencer chaque deux ans r ponse difficile pour les explications pratiques et la d livrance du test savoir si le patient a re u la convocation nous aiderait insister Points positifs Nous sommes rod s depuis plus de 10 ans pas d id e d j simple et rapide actuellement tr s bonne information des patients et tr s bonne acceptabilit Je n ai pas de difficult particuli re pour inciter les patients r aliser le test n1 l expliquer le discours finit par tre rod force de le r p ter Concernant la proc dure pour les patients 108 la fiche d invitation la fiche d invitation au test semble mal comprise pour beaucoup de patients ils pensent plus ou moins syst matiquement la coloscopie et au can
113. t 80 m decins 49 1 ont r pondu souvent 29 17 8 ont r pondu parfois et 6 3 7 ont r pondu jamais 78 5 des m decins disent v rifier syst matiquement ou souvent que le taux de PSA est fait par leur patient Les m decins exer ant en milieu rural et semi rural sont plus nombreux v rifier syst matiquement ou souvent le d pistage du cancer de la prostate 84 que les m decins exer ant en milieu urbain 61 p 0 002 Comparaison des r sultats pour les 4 d pistages de m decins Syst matique Souvent Parfois Jamais V rification du test de d pistage M Colo rectal E Sein E Col de l uterus M Prostate 52 question 3 Utilisez vous un logiciel avec un syst me d alarme pour v rifier syst matiquement ces d pistages 23 m decins sur 167 13 8 ont r pondu oui 167 r ponses Parmi les r ponses n gatives 109 m decins taient informatis s et les d pistages cit s sont vari s selon les m decins sein et colon sein et prostate frottis et prostate Un m decin signale qu il est difficile de mettre en action tous les syst mes de pr vention d pistages vaccin Les m decins g s de moins de 55 ans sont significativement plus nombreux 20 utiliser un logiciel avec syst me d alarme que les plus de 55 ans 8 6 p 0 036 ainsi que les m decins exer ant en milieu urbain 24 par rapport aux autres 9 9 p 0 018 Si oui
114. t matique n est pas toujours coh rente avec l efficacit per ue du d pistage Par exemple dans notre tude 59 3 se disent tout fait convaincus par l efficacit du test Hemoccult 19 mais seulement 12 le v rifient syst matiquement Pour l INCa dans M decins g n ralistes et d pistage des cancers 82 72 des m decins sont convaincus par le d pistage organis du cancer colorectal mais 34 le v rifient Nous pouvons nous demander pourquoi dans notre tude les m decins d clarent v rifier plus syst matiquement le d pistage du cancer de la prostate que celui du cancer colorectal Pour l INCa le d pistage est vu comme une habitude de soins Ainsi les m decins qui v rifient syst matiquement le d pistage du cancer de la prostate sont ceux qui v rifient aussi les autres d pistages Ceci est confirm dans notre tude 9 des 11 m decins v rifiant les trois autres d pistages v rifient le d pistage du cancer de la prostate 15 des 19 m decins v rifiant les deux d pistages organis s le v rifient aussi Inversement parmi les 126 m decins ne v rifiant aucun des trois d pistages recommand s ils ne sont que 22 17 46 v rifier le taux de PSA Il n y a pas de caract ristiques sp cifiques pour les m decins qui v rifient plus syst matiquement le d pistage du cancer colorectal tous les m decins doivent donc tre encourag s La v rification que le test Hemoccult I a bien t fait par son
115. t 55 ans et plus 8 valeurs manquantes Pour l analyse statistique nous comparons 2 groupes de puissance statistique satisfaisante les moins de 55 ans 49 1 et les plus de 55 ans 50 9 gt Leur lieu d exercice 45 m decins 28 7 exercent en milieu urbain 86 54 8 en milieu semi rural et 26 16 6 en milieu rural 12 valeurs manquantes Deux groupes sont tudi s les m decins exer ant en milieu urbain 28 7 et les m decins exer ant en milieu semi rural ou rural 71 3 gt Leur mode d exercice 68 m decins 43 3 exercent seul et 89 m decins 56 7 exercent en cabinet de groupe 12 donn es manquantes 47 gt Leur moyenne de consultations par jour 21 m decins 13 2 ont une moyenne de consultations par jour inf rieure 15 65 m decins 40 9 ont une moyenne comprise entre 16 et 25 consultations 73 m decins 45 9 ont plus de 25 consultations par jour 10 donn es manquantes Ses donn es sont aussi regroup es pour l analyse 54 1 des m decins ont en moyenne moins de 25 consultations par jour et 45 9 disent en avoir plus de 25 gt L informatisation du cabinet 132 m decins 82 5 disent avoir un cabinet informatis 9 donn es manquantes gt L utilisation du logiciel Apicrypt 72 m decins 45 3 utilisent le logiciel de transmissions de donn es Apicrypt 10 donn es manquantes Question 1 Pensez vous que le d pistage du cancer colorectal constitue un a
116. t EDO Ce en mcterche AA cen re purs Etre d tente ate mere fe me cert 0e lee han Gort pose ay lee fo ef nn gon DOCS En CES de AGENT Que Cer orme Ls habrit ent pen seche meS ete ent arena gt ton A last Ba ou pen Adash L ef me Dar ce ere moe murrardatnre A mpmrmsh t de nte im A mr dore Le mire 1 De Ms were dre tea en ces d tether ae Xl assurance ars Que erates Cond maasi aa Ti pm Or isabelle MOULICHON M decin Directowr Annexe 4 fiche inclusion exclusion paest de a a DEPISTAGE ORGANISE des TUMEURS du D piscagre DP ot COLON et du RECTUM COUR FERN Cote dans les PYRENEES CORENTALES a 0040505 1000 040854 104 LADA e MON A Cajas Ol Gat de la e rl ei ces UE po me cote t are Ge e oia des basn ye parem Ory rm monde TAI de re leat MIRA Y Cor a MA de de ds rra el ers a A D Qu fe Peut Dee d Dopaje Mb me is e remnant a ARA Ds Beene Tont dahad i y a moins de ans ES Comte sarmale depa motna de 3 a 1 Ant c dents farritiaux Ae iat an winara Cancas colo sectas 1 parent Y degr lt 05 one Cans coo sc 2 parom da Ai b memwa PAP jaiii ba nana LR en AAA cd eaea Asaleten proun de poyga eae contrite progre par cotvenape a PE Su PU unes Alleron LT Si ano conto arabs apparut dane lo cctsnne OU assure lo cajas de es digtntage vo etage par Hameceat Fest inntagad 97 Annexe 5 courrier m deci
117. t le cancer du sein 51 En citation spontan e pour un cancer avec un d pistage recommand 42 des personnes citent le cancer colorectal derri re le cancer du sein 83 mais devant les cancers de la prostate 29 et du col de l ut rus 27 et du poumon 21 Le taux de gu rison de 90 si le diagnostic est pr coce n est connu que par 10 des Fran ais A la question comment am liorer le taux de participation la campagne organis e du cancer colorectal la majorit des m decins a souhait de meilleures campagnes d information pour les patients la t l vision la radio par des affiches D s le d but un soutien des pouvoirs publics tait souhait avec une campagne nationale d information Dans l tude Les Fran ais face au d pistage des cancers les campagnes d information se classent en 4 me position parmi les raisons ayant incit es le patients se faire d pister 22 de citations ce qui est plus lev pour le d pistage du cancer colorectal que pour les autres cancers 80 2 6 Le d pistage du cancer colorectal est consid r comme moins indispensable que les autres d pistages Selon les m decins le test Hemoccult I est consid r par les patients comme moins indispensable que la mammographie le frottis ou le taux de PSA La majorit des m decins pensent les femmes consid rent le d pistage du cancer colorectal comme moins indispensable que la mammographie 51 9 et
118. t utile Il ne sont que 13 8 avoir un logiciel avec un syst me d alarme Le manque de temps 55 6 des m decins pensent ne pas aborder suffisamment le sujet par manque de temps La consultation pour un autre motif Les trois quarts des m decins pensent ne pas aborder suffisamment le sujet car la consultation porte sur un motif aigu Dans l enqu te 84 2 des m decins ont dit que le patient venait en consultation pour un autre motif principal et dans la moiti des cas 67 la demande de test Hemoccult y a eu lieu en toute fin de consultation comme une formalit Une solution la consultation d di e Devant l oubli le manque de temps et les difficult s li es la gestion d autres motifs de consultations la question d une consultation d di e s est pos e Les m decins sont divis s avec une l g re majorit contre Les difficult s li es aux patients Selon les m decins les patients consid rent le test comme simple Par contre un peu plus de la moiti des m decins interrog s pensent que les connaissances des patients sur le d pistage organis du cancer colorectal sont insuffisantes La majorit des m decins pensent que leurs patients consid rent le test Hemoccult 16 comme moins indispensable que la mammographie le frottis et le taux de PSA A propos des tests immunologiques Les m decins sont 29 8 conna tre les tests immunologiques 77 6 ne savent pas s ils vont am liorer le
119. taux de participation mais aucun m decin interrog n est d favorable leur mise en place 68 Discussion A Biais limites et forces de l tude Un biais li au recueil de donn es Les donn es ont t recueillies de mani re d clarative Un biais de s lection Les questionnaires ont t envoy s toute la population choisie m decins g n ralistes install s dans le d partement des Pyr n es Orientales Mais les m decins ayant r pondus au questionnaire peuvent se sentir plus concern s par la question du d pistage organis du cancer colorectal que les autres m decins Limites de l tude Les r ponses aux questions n ont pas t corr l es la participation effective des m decins D pistages 66 a pour chaque m decin le nombre de tests Hemoccult effectu s par ses patients par ann e mais ce nombre de tests ne refl tent pas le r el taux de participation des m decins au d pistage organis du cancer colorectal car ce taux est li e au nombre de patients appartenant la population cible pour chaque m decin Ne pouvant pas avoir les donn es concernant les patients des m decins donn es confidentielles de la CPAM il a t d cid de ne pas analyser les r ponses des m decins en fonction du nombre de test prescrit Il y a le biais de leur patient le et il aurait fallu classer les m decins en sous groupes de bons et mauvais participants de fa on al atoire Forces de l tude Peu
120. te d livrance 78 Le fait de sortir la lettre d invitation en toute fin de consultation peut engendrer pour le m decin une difficult car il faut du temps pour expliquer le test Certains m decins proposent qu il y ait une consultation d di e uniquement lors de la premi re fois Ce probl me de test Hemoccult 1 demand comme une formalit a d j t pris en compte par D pistages 66 qui a inscrit sur les feuilles d invitation aux patients Pr sentez cette lettre au m decin en d but de consultation 2 5 Les connaissances des patients sur le d pistage organis du cancer colorectal sont estim es insuffisantes Pour diminuer le temps n cessaire aux explications et donc renforcer la participation des m decins et en m me temps celle de la population cible des connaissances suffisantes des patients vis vis du d pistage organis du cancer colorectal sont n cessaires Dans notre tude tr s peu de m decins les estiment tr s bonnes 42 2 les estiment bonnes et surtout plus de la moiti des m decins les estiment insuffisantes Dans l tude Fado colorectal 72 les connaissances sur le cancer colorectal diff rent peu entre les participants et non participants mais les hommes qui n ont pas particip au d pistage pensent plus souvent que le cancer colorectal est un cancer uniquement h r ditaire Dans la premi re tude EDIFICE 31 88 du grand public interrog retient une corr lation e
121. tifs pas trop en cas d h morro des ou fissures anales quelques faux n gatifs malheureusement plusieurs cas de faux n gatifs fiabilit am liorer mais gratuit facilit d ex cution par le patient sont des arguments d cisifs actuellement test non fiable 100 par les HAS D pistage parmi patient le efficace oui dans ma pratique de m decin g n raliste les sp cialistes ne sont pas convaincus je l esp re dans la mesure o cela fait appel des fonds publics sensibilisation du patient 1 re approche quelques cancers coliques d pist s par Hemoccult pour quelques patients qui ne consultant pratiquement jamais ou rarement le taux de participation insuffisant diminue l efficacit d pistage de masse oui pr vention correcte mais le 100 n existe pas en m decine r ponse non les tudes cf prescrire la recherche semblent discordantes concernant l efficacit de ce type de d pistage une tumeur pr canc reuse quelques polypes de nombreux faux positifs le nombre de positifs est souvent sur valu actuellement r ponse ne sait pas 106 tous les Hemoccult positifs se sont av r s normaux la coloscopie pas de r ponse on ne prouve jamais rien on d montre tout au plus Ceci tant c est pas mal uestion 3 Utilisez vous un logiciel avec un syst me d alarme pour v rifier syst matiquement ces d pistages Si oui quels d pistages prostate colon sein frottis
122. ue tous les 1 2 ans ou une coloscopie tous les 10 ans La rectosigmoidoscopie peut tre aussi propos e mais l int r t diminue avec l ge car la pr valence des cancers proximaux augmentent 66 L Allemagne a t le premier pays d s 1977 proposer un d pistage du cancer colorectal par test de recherche de sang occulte dans les selles mais la participation en 2008 reste faible 10 des hommes et 20 des femmes 67 Depuis 2006 les personnes g es de plus de 50 ans peuvent b n ficier du test de recherche de sang occulte dans les selles tous les deux ans ou apr s 55 ans ils peuvent pr f rer avoir une coloscopie r p t e dix ans plus tard Les taux de participation la coloscopie entre 2003 et 2008 ont t bas Ainsi seulement 15 5 des hommes et 17 2 des femmes de la population cible ont subi cet examen mais paradoxalement le taux de diagnostic de tumeurs a t important tumeurs asymptomatiques chez un patient sur 100 et ad nomes chez un patient sur 5 La Pologne qui utilise aussi la coloscopie dans son programme de d pistage est aussi confront e une mauvaise adh sion de la population La coloscopie est un test diagnostic donc tr s sensible et reste efficace pour un d pistage organis m me en cas de mauvaise participation 40 7 3 La coloscopie virtuelle CV ou coloscanner 68 C est une m thode d velopp e depuis 1994 Cet examen comporte quatre phases la pr paration colique plus courte que d
123. uite l invitation le m decin g n raliste peut retrouver des crit res motivant la prescription d une coloscopie Le d pistage organis sert donc aussi mieux d pister les personnes risque lev et tr s lev de cancer colorectal dans la population g n rale La recherche de saignement occulte dans les selles est une m thode adapt e la d tection des stades pr coces Il y a deux types de tests utilisant cette m thode les tests au ga ac et les tests immunologiques Actuellement en France le test utilis est le test au ga ac Hemoccult 19 1 correspond aux crit res pour la mise en place d un d pistage organis c est un test simple acceptable sans danger peu co teux et d efficacit d montr e 8 2 Le test Hemoccult 119 2 1 Le test Hemoccult llest simple et acceptable Le kit Hemoccult 1 remis par le m decin au patient est constitu d une pochette contenant une plaquette trait e la r sine de ga ac trois dispositifs de recueil de selles 6 spatules 1 pochette de protection et un mode d emploi Six pr l vements de selle 2 par selle sur 3 selles cons cutives sont appliqu s sur la plaquette qui est ensuite envoy e un centre de lecture photo du test annexe 1 En France il n y a pas de r gime alimentaire pr conis aux patients avant de faire le test Hemoccult n 19 Il a t d montr en Allemagne qu une alimentation riche en fibres l viction de la viande rou
124. veaux tests la population afin de renforcer le b n fice attendu sur le taux de participation 6 5 Les tests immunologiques l tranger La Belgique l Autriche l Italie Toscane l Espagne Catalogne et les Pays Bas utilisent le test immunologique OC Sensor La Slovaquie et l Autriche projettent de Putiliser La Slov nie utilise le test Magstream 35 6 6 Comparaison test immunologique et test Hemoccult 0 ae Sp cifique de Non sp cifique de reaction l h moglobine humaine l h moglobine humaine a 1 ou 2 pr l vements sur 1 6 pr l vements sur 3 modalit 2 selles selles Lecture automatis e Lecture visuelle unique reproductible lecture enregistrement des r sultats lecture qualitative lecture quantitative T0 85 50 60 95 00 98 00 Les tudes en population risque moyen montrent que les tests immunologiques permettent de d tecter 2 2 5 fois plus de cancers et 3 4 fois plus d ad nomes avanc s que le test Hemoccult 11 pour un nombre de coloscopies 2 4 fois plus important selon la modalit d utilisation consid r e dans la plupart des tudes mais variables selon le seuil de positivit et le nombre de pr l vements Pour un taux de positivit gal celui du test Hemoccult 19 et donc pour le m me nombre de coloscopies r alis es les tests immunologiques permettent de d tecter 1 2 1 3 fois plus de cancers et 1 5 2 fois plu
125. vu leurs taux augmenter entre 2010 2011 et 2011 2012 La premi re tude EDIFICE 31 a montr que la date de mise en place dans les d partements du d pistage organis avait une influence sur le taux de participation avec en 2005 des taux plus importants de participation dans les 3 premiers d partements que dans les 10 derniers L observation des indicateurs d valuation a montr que le pourcentage de tests positifs tait plus lev chez les hommes 2 8 que chez les femmes 2 1 et qu il augmentait avec l ge L Assurance maladie 32 a estim que pour 2011 environ 70 000 coloscopies ont t pratiqu es soit 5 5 des 1 3 million de coloscopies r alis es en France cette ann e l 30 Deux plans cancer 2003 2007 24 et 2009 2013 33 ont d j eu lieu L implication des m decins traitants dans les dispositifs de programmes nationaux de d pistage organis des cancer sa t soulign par la mesure 16 1 du plan cancer 2009 2013 et par la loi H pital patients sant territoires 34 Actuellement un bilan a t fait et des recommandations ont t mises avant la mise en place d un troisi me plan cancer pour la p riode 2014 2018 35 Le renforcement des campagnes de d pistage organis fait partie des objectifs et le r le des m decins traitants dans la pr vention est mis en avant On retient qu il y a eu une g n ralisation des d pistages en France mais elle reste le pays europ en qui a l
126. z rapide pourquoi multiplier les actes doit rester syst matique mais la condition de ne pas sortir l enveloppe de leur sac la fin de la consultation sauf pour le premier test il est rapide d expliquer l int r t et de conseiller le test Les gens ont l habitude Le test est suffisamment simple Ce n est pas urgent Rapidit et facilit lors des explications car souvent il y a plusieurs motifs de consultation Plusieurs motifs possibles probl me de temps 9 fois sur 10 le patient nous met sur le bureau le test en toute fin de consultation Ok pour consultation d di e si r sultat positif ne prend pas trop de temps en fin de consultation peut s int grer dans une consultation de routine cela fait partie de la consultation m me si celle ci doit tre un peu plus longue ventuellement la premi re contraignant Il vaut mieux profiter d une consultation pour autre chose pour en parler Venir expr s une consultation d di e sera plus difficile pour la majorit des patients Les patients ne viennent jamais uniquement pour l Hemoccult r ponse oui pour une premi re fois et non pour un renouvellement un habitu consultation d di e ventuellement lors de la r ception du premier test 50 ans r ponse ne sait pas c st videmment un probl me de temps les patients n ont plus le temps de quoi que ce soit pas de r ponse coch e Ce serait bien mais difficile uestion 14 Selon vous comment am liorer

These Solene - Dépistages 66

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

These Solene - D&eacute;pistages 66

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

These Solene - Dépistages 66