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Etat des lieux des MOAR - Rapport final (mise à jour Septembre 2013)

1. 4 1 1 Un pilotage strat gique par l ARS Le premier fait marquant de cet tat des lieux est la prise en main par les ARS du sujet des SI de sant dans l ann e qui a suivi leur mise en place en avril 2010 Alors que les autres chantiers qui s ouvraient elles taient vari s et complexes restructuration de l offre de soins et de l offre m dico sociale chantier d organisation et de conduite du changement internes etc les ARS se sont malgr tout empar es de ce champ nouveau Pour plusieurs d entre elles cette prise en main est pass e par l implication personnelle et visible de leur Directeur G n ral La plupart des MOAR de leurs membres et des administrateurs font d ailleurs spontan ment remarquer que sans une implication forte des DGARS la mise en place des nouvelles structures MOAR n aurait pas t possible Dans un secteur d activit o les SI sont souvent rel gu s loin dans les pr occupations des dirigeants ce fait est remarquable lui seul Il t moigne d une volution des mentalit s qui ouvre des perspectives nouvelles et du chemin parcouru en quelques ann es dans la sensibilisation des acteurs de sant la dimension strat gique des SI Ce chemin n aurait pas non plus pu se faire sans l action de ASIP Sant au travers de ses missions la d finition de r f rentiels nationaux la ma trise d ouvrage et le d ploiement du DMP et le financement de projets concourant son objet et
2. Nb m n d adh ren r MOA R 2011 J 2009 2011 2009 Entre 2009 et 2011 le nombre moyen d adh rents au sein des MOAR a augment de 70 passant de 37 63 Comme soulign supra les ma trises d ouvrage r gionales s ouvrent progressivement au monde lib ral aux r seaux et au monde m dico social comme le r v le l analyse d taill e de la composition des AG au fil des ann es Cons quence de cette volution le nombre d adh rents augmente de mani re significative pour toutes les typologies d acteurs comme en t moigne le graphique ci dessous repr sentant la typologie des acteurs pr sents l Assembl e G n rale du GCSS Composition des AG entre 2009 et 2011 Nombre de MOAR comptant ces types de profils en AG Etablissements sanitaires priv s mm 20 Etablissements sanitaires publics 20 Professionnels lib raux 16 R seaux structures coop ratives 15 Etablissements m dico sociaux 11 E 2011 E Autres M 5 2009 Institutions nationales r gionales 5 Structures priv es pharmacies laboratoires Pg 4 Associations d usagers O S 5 Maisons de sant pluridisciplinaires P9 3 0 10 15 20 25 Nombre de MOAR Passant de l impulsion donn e par les ARH celles des ARS cette ouverture suit la chronologie suivante e Une premi re tape orient e vers les acteurs sanitaires o Les tablissements publics et priv s sont
3. en Martinique 0 17 en r gion PACA ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 35 Le niveau de pilotage par PARS est fort dans les r gions Il se mat rialise par une contractualisation r alis e ou en cours de r alisation un pilotage strat gique par l ARS une clarification des r les et un alignement de plus en plus fort entre les objectifs de l ARS et ceux de la MOAR Eear aeu Management amp Technology Consultants 3 6 Une articulation renforc e entre les ARS et les MOAR selon des modalit s tendant s uniformiser L tude a permis de construire un indice estimant le niveau de pilotage r gional en interrogeant les ARS et les MOAR sur l existence e D un CPOM e D une feuille de route formalis e avec ARS e Du soutien des partenaires r gionaux e D une gouvernance claire strat gique op rationnelle e D une instance strat gique r gionale e De l alignement strat gique entre l ARS et la MOAR GCS Cela a permis de constater que la grande majorit des MOAR r pondait par l affirmative ces crit res d montrant ainsi un pilotage r gional de plus en plus visible utilisant les leviers classiques la disposition de ARS R partition des r gions par niveau de pilotage r gional E Fort niveau de pilotage E Bon niveau de pilotage E Niveau de pilotage moyen E Faible niveau de pilotage
4. une r gion l autre L histoire des MOAR et les contextes locaux induisent de fortes disparit s lorsque l on rapporte le budget des MOAR au nombre d habitants Budget global des r gions par nombre d habitant La repr sentation est volontairement Martinique Franche Comt Picardie Oc an Indien Champagne Ardenne Alsace Midi Pyr n es Pays de la Loire Rhone Alpes Centre Basse Normandie Ile de France Bourgogne Lorraine Bretagne Poitou Charentes Aquitaine Auvergne Provence Alpes C te d Azur 0 00 0 50 1 00 1 50 2 00 2 50 3 00 3 50 4 00 tronqu e La valeur est de 18 9 E Le budget par habitant va de 19 en Martinique 0 17 en r gion PACA pour 19 r gions dont les donn es ont t exploitables 1 INSEE pour l Oc an Indien sont uniquement celles de la R union ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 pe budget global n est pas disponible pour les r gions Limousin et Haute Normandie Les donn es 34 ES CETTE LS Management amp Technology Consultants Population Donn es Budget global par Budget global z INSEE 2009 habitant Provence Alpes C te d Azur 4 889 053 831 000 0 17 Auvergne 1343 964 373 252 0 28 Aquitaine 3 206 137 1 209 830 0 38 Poitou Charentes 1760 575 666 138 0 38 Bretagne 3 175 064 1 229 000 0 39 Lorraine 2350 11
5. est entendue et reconnue comme l gitime par les acteurs interrog s Elle implique une mont e en comp tence sur ces sujets rendant n cessaire la mutualisation des expertises Les structures de taille modeste s appropriant l enjeu des SI admettent galement qu il leur est difficile de mener seules des projets d envergure sur le plan SI Les structures les plus importantes comme les CHU sont moins sensibles la mutualisation car elles disposent de ressources internes souvent suffisantes La volont de participer une structure o les acteurs prennent des positions dans la strat gie r gionale de sant Il ne faut pas n gliger l int r t des acteurs faire partie d instances o pourraient se d cider des actions qui les concernent et leur servir titre individuel de lieu d expression L int r t manifest par PARS pour l lection de l administrateur est r v lateur des enjeux de la repr sentation au sein de la MOAR Compte tenu de son r le strat gique sur la politique r gionale de sant ARS peut avoir une influence forte sur la nomination de l administrateur Les premiers succ s engrang s par les MOAR incitent d autres acteurs les rejoindre pour b n ficier de leur savoir faire et surtout pour ne pas rester en dehors des d cisions Les MOAR les plus matures ont su non seulement mener bien les projets savoir faire mais galement ont su g rer le faire savoir au travers d actions de co
6. gions Pour r soudre ce probl me plusieurs solutions sont adopt es o En interne la MOAR la multiplication des coll ges coll ges tablissements sanitaires coll ges m decins etc et la mise en place de comit s restreints o Dans la gouvernance externe la repr sentation indirecte via les f d rations au sein des instances strat giques r gionales qui se mettent en place dans la plupart des r gions L une de leur vocation est de d cider des orientations en mati re de SI et ainsi de d finir l essentiel de la feuille de route qui sera confi e au GCS Dans ces instances externes la MOAR les acteurs de sant membres ou non des GCS sont repr sent s par les diff rentes f d rations des tablissements syndicats ou unions professionnelles URPS Cette situation comporte un risque soulign par les ARS et MOAR e L absorption d une grande nergie des membres des administrateurs et de ARS pour animer et participer aux multiples instances Certaines ARS et MOAR administrateur directeur du GCS sont ainsi depuis la cr ation du GCS occup es r soudre des probl mes politiques pour faire fonctionner ces instances droit de vote modes de repr sentation contributions financi res dans le respect des quilibres r gionaux parfois d licats En effet ce temps politique et institutionnel est un l ment constitutif essentiel de la bonne marche de ce type de structure Or il n a pas toujours t i
7. portant sur le budget projet budget d investissement subventions fl ch es projets a t compris de fa on h t rog ne Enfin si les projets sont bien financ s par des cr dits d investissement ils servent pour l essentiel dans une activit de MOA financer de la masse salariale Partant de l l affectation par nature de financement est discutable Sans doute un classement par destination sur une nomenclature standardis e viterait il les confusions ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 32 Des MOAR financ es pr s de 50 par les ARS aussi bien en ce qui concerne le budget total de la structure que les projets AE Eear elu Management amp Technology Consultants Par souci de transparence et si un reporting est r guli rement demand par les tutelles il serait imp ratif qu un cadre homog ne soit fourni aux MOAR afin de permettre une lecture consolid e coh rente 3 5 2 Un budget qui r v le la prise de conscience de limportance strat gique du sujet mais qui n est pas corr l aux besoins de d veloppement des usages Les deux graphiques suivants montrent le poids important pris par les ARS en tant que financeurs des MOAR ce qui rend leur implication d autant plus sensible et leur levier d action pour orienter la politique en mati re de SIS d autant plus efficace Cela est vrai tant pour le financement global de la stru
8. s de Sant AVC Accident Vasculaire C r bral CHU Centre Hospitalier Universitaire CMSI Charg de Mission Syst me d Information CNAM TS Caisse Nationale de l Assurance Maladie des Travailleurs Salari s CPOM Contrat Pluriannuel d Objectifs et de Moyens DCC DMP Dossier Communicant de Canc rologie Dossier M dical Personnel DGOS Direction G n rale de l Offre de Soins DMP Dossier M dical Personnel DSI Direction des Syst mes d Information DSSIS D l gation la Strat gie des Syst mes d Information de Sant ENRS Espace Num rique R gional de Sant ETP Equivalent Temps Plein GCS Groupement de Coop ration Sanitaire HPST H pital Patients Sant Territoire MIGAC Mission Int r t G n ral et d Aide la Contractualisation MOAR Maitrise d Ouvrage R gionale MOE Ma trise d uvre PACS Picture Archiving and Communication System PRS Projet R gional de Sant PRT Programme R gional de T l m decine RASS R f rentiel des Acteurs Sant Sociaux RIR Rencontre Inter R gionale ROR R pertoire Op rationnel des Ressources SI Syst me d Information SIS Syst me d information de Sant SROS Sch ma R gional de l Organisation des Soins SSII Soci t de Services en Ing nierie Informatique TIC Technologie de l Information et de la Communication UNCAM Union Nationale des Caisses d Assurance maladie URPS Union R gionale des Professionnels de Sant
9. titre d illustration il est utile de rappeler les d lais mesur s depuis la cr ation diffusion la g n ralisation de leur usage des innovations qui nous semblent aujourd hui famili res ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 50 En revanche la 3 condition de l ENRS n est pas remplie les MOAR ne rassemblent pas encore les expertises SI et m tier permettant de porter un portefeuille de projets suffisant selon un calendrier r aliste paliers et ainsi d multiplier ses actions au c ur des bassins de sant cf fiche ENRS supra Le portefeuille est sans doute suffisant mais il est raisonnable d mettre des doutes sur le calendrier de d ploiement des usages C est sans aucun doute un d fi pour les MOAR comme pour les ARS XX EE elu Management amp Technology Consultants Il aura fallu e 12 ans pour passer du t l phone mobile 1 version 1985 Radiocom une masse critique de t l phones mobiles GSM en 1997 e 13 ans pour passer de l invention de la Mon tique et de la 1 Carte Bleue la g n ralisation de la Carte Puce de Cr dit par une masse critique de porteurs e 13 ans pour passer des premi res exp rimentations de cartes en 1984 aux premi res diffusions de cartes VITALE en 1998 et 10 autres ann es pour que l usage en devienne significatif en atteignant le palier symbolique d 1 milliard de FSE
10. ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 56 EX Eear aeu Management amp Technology Consultants 5 2 Les indices propos s dans l tude Ces indices pourraient servir de base pour la mise en place d une grille d auto valuation des MOAR La mise en uvre de cette auto valuation suppose au pr alable une concertation avec les MOAR et les ARS afin de trouver les crit res les plus pertinents et faciles obtenir Il s agit d identifier l existence ou pas des l ments indiqu s dans le tableaux ci dessous en gras num rot s Ces l ments sont parfois affin s par des sous crit res Le recueil de l information a t effectu par le biais des entretiens par le renseignement des grilles par les MOAR et des questionnaires par les ARS Le r sultat a t confront la connaissance de l ASIP Sant des MOAR Indice du niveau de pilotage r gional cf 3 6 Indice du niveau de pilotage r gional 1 Existence d un CPOM 2 Feuille de route formalis e avec l ARS 3 Soutien des partenaires r gionaux ARS CR SGAR CG Assurance Maladie 4 Gouvernance claire Strat gie Op rationnelle Instance strat gique r gionale reconnue de pilotage des SI g n ralement hors GCS avec pr sence ARS CR Instance op rationnelle identifi e g n ralement au sein du GCS 5 Alignement strat gique ARS GCS Indice du niveau
11. ASIP Sant alors qu en r gion cette clarification est en train de se faire plus ou moins rapidement gr ce la prise en main des ARS Le moment est opportun la plupart des ARS et des MOAR expriment nettement la n cessit de ce cadrage ainsi que de mieux capitaliser entre r gions afin de mutualiser les efforts de b n ficier de cadres et de syst mes communs afin de limiter les d penses et les risques d chec et ce que certaines ARS qualifient de gabegie ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 52 Une premi re tape cl a t franchie par la mise disposition d un cadre national fixant les l ments d une informatique communicante Il reste donner le mode d emploi pour le mettre en uvre sans mettre en danger les quilibres r gionaux souvent d licats Les ARS pilotes incontest es de la politique r gionale de l e sant sont en attente d un nouvel lan et d un appui op rationnel L enjeu imm diat pour acc l rer le d veloppement de l e sant en r gion est sans aucun doute la capacit du niveau national organiser piloter et enrichir la mutualisation interr gionale C est ce prix que la 4 condition de l ENRS serait remplie favoriser le recours des solutions industrielles standards et mutualis es avec d autres territoires RES CETTE LS Management amp Technology
12. Consultants Apr s avoir salu l impact positif de l action des pouvoirs publics notamment via les programmes Emergence et T l m decine la plupart des ARS expriment leur inqui tude quant la poursuite des orientations nationales et sont en attente d un nouvel lan Si toutes les ARS ne sont pas d accord sur le degr de pilotage qu elles attendent du niveau national elles soulignent toutes en revanche la n cessit d un renforcement par les pouvoirs publics via ASIP Sant et la DSSIS de l animation de la r flexion de la capitalisation et de la d marche plus g n rale autour des SI de sant comme par exemple la conception de nouveaux mod les conomiques et juridiques L ASIP Sant a port concr tement la politique des SI de sant et d s sa cr ation a commenc par le plus urgent en s adressant au niveau op rationnel des MOAR car il fallait assurer un relai r gional rapidement puisque financements et projets nationaux se concr tisaient Aujourd hui la DSSIS se structure en se recentrant sur sa fonction strat gique et de tutelle tandis que la DGOS a lanc des actions concr tes et r glementaires t l m decine en particulier Les ARS ne peuvent pas tre sollicit es par ces trois acteurs tour de r le sans une remise au clair du r le de chacun et sans que leurs propres objectifs vis vis de leur tutelle nationale soient d finis En prolongement de la pr sente tude les acteurs seraient
13. La MOAR des Sl transverse par essence devient ainsi un des lieux d expression de cette d marche 3 2 2 L effet acc l rateur du programme Emergence Le programme Emergence appel projets pilot et cofinanc par ASIP Sant 80 ainsi que par l ARS et ses partenaires 20 portait plus particuli rement sur les objectifs suivants e P renniser la ma trise d ouvrage r gionale constitution ou volution de l entit juridique renforcement de l expertise des quipes r flexion sur les financements e Contribuer la mise en place d une gouvernance des acteurs des syst mes d information partag s de sant au niveau territorial sch ma de gouvernance des acteurs participation aux orientations du PRS e Renforcer la notori t de la MOAR strat gie de communication communication institutionnelle e Construire ou mettre jour le sch ma directeur des syst mes d information d fini par ARS et formaliser un portefeuille de projets tat des lieux de l existant tudes de convergence e D finir une strat gie de d ploiement des syst mes d information partag s de sant adapt e au portefeuille de projets plan de d ploiement et d accompagnement communication op rationnelle formation outils de suivi du d ploiement A partir de 2010 la plupart des r gions en saisissent l opportunit pour se structurer ou se renforcer en menant une r flexion sur la gouvernance la strat gie et
14. Les graphiques suivants soulignent sans ambigu t la place prise par les ARS dans le pilotage de la politique en mati re de SIS En effet les ARS ont pris conscience des enjeux autour des SI de sant et ceux ci sont d sormais consid r s par la majorit des ARS comme une composante part enti re de leur strat gie 20 ARS sur 23 consid rent ainsi que les SI de sant sont des projets part enti re de leur strat gie r gionale d s 2012 18 L indice n a pu tre calcul pour la Martinique Pour rappel seules les ARS Languedoc Roussillon Guadeloupe et Guyane n ont pas r pondu au questionnaire en l absence de structure de MOAR op rationnelle ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 36 L entr e en jeu des ARS sur le sujet SI de sant est vidente partir de 2011 Les SI de sant sont d sormais un l ment de la strat gie r gionale La marge de man uvre des MOAR en dehors de PARS est troite Elle ne peut s envisager qu la condition que ces membres soient pr ts investir a Eea aeu Management amp Technology Consultants Question 1 Lessyst mes d information de sant sont ils pr vus comme des projets part enti re dans votre strat gie r gionale M Oui d s 2012 E Oui d s 2013 Oui d s 2014 BPasencore Source analyse de la question 1 du questionnaire adress aux ARS L entr e en j
15. Management amp Technology Consultants R partition des comp tences 2009 R partition des comp tences 2011 E Direction E Chef de projet E Technique E Juridique E M dical B Communication marketing Web E Autre La professionnalisation s est accompagn e d une diversification des comp tences pour prendre en charge des projets de plus en plus vari s mais aussi pour accompagner le besoin croissant d accompagnement des acteurs notamment en mati re de communication L volution des comp tences trouve son origine dans La professionnalisation des MOAR l volution de leur portefeuille de projets entra nant plus de complexit projets PACS projets T l AVC par exemple la stabilisation du GCS ainsi que la pression mise par les ARS concourent conforter la n cessit de disposer de comp tences de bon niveau en mati re de management de gestion de projet SI mais aussi de renforcer les fonctions support administratif financier et juridique Toutes les MOAR font part de la n cessit de disposer de comp tences juridiques pointues soit en interne soit de pouvoir en disposer la demande aupr s d une ressource externe Il devient crucial d tre en capacit d une part de s curiser les nombreux march s lanc s et d autre part de recevoir des conseils avis s dans le cadre de projets innovants dans leurs mod les juridico conomiques montage adopt en Ile de France po
16. aussi faciliter une organisation mutualisant les comp tences sp cifiques inter r gions Les MOA sp cifiques pouvant tre partag es avec d autres r gions elles pourraient devenir des centres de comp tences la disposition de toutes les r gions ou de plusieurs r gions ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 30 LES CETTE SIM Management amp Technology Consultants En synth se Professionnalisation et diversification des comp tences vont de pair La professionnalisation est parall le la diversification des comp tences afin de prendre en charge des projets de plus en plus vari s et r pondre au besoin croissant d accompagnement et de communication aupr s des acteurs Le directeur de la MOAR a un r le fondamental dans cette volution ce qui pousse augmenter le niveau d exigence pour recruter des profils dont les comp tences se trouvent souvent hors du secteur de la sant Ces profils tant fortement sollicit s par le march la difficult de recrutement est sensible notamment dans les petites r gions Dans ce domaine de la professionnalisation le programme Emergence a eu aussi un effet acc l rateur en permettant aux acteurs de r fl chir leur besoins et des solutions partag es Les ARS concern es par la qualit des MOAR influencent souvent fortement le choix tant du directeur que celui de l administrateur La similitude de
17. dans le portefeuille de 14 r gions en 2011 mais il est paradoxalement rarement cit spontan ment comme structurant le portefeuille de projets ou les ressources consacr es au d veloppement des usages part dans les premi res r gions pilotes N anmoins les projets qui le pr parent ou qui sont connexes comme la messagerie s curis e le partage de dossiers patients par les professionnels de sant quel que soit leur mode d exercice les outils collaboratifs en g n ral sont cit s spontan ment comme importants et ayant vocation am liorer le syst me r gional de sant Ces projets sont class s comme projets impulsion r gionale et semblent bien appropri s par les MOAR Il serait donc int ressant d identifier avec les ARS et les MOAR comment s assurer de l appropriation des d marches telles que le DMP aux c t s des projets r gionaux Il est en effet essentiel que les ARS et les MOAR int grent l effet structurant et l impact des r f rentiels nationaux DMP cadre d interop rabilit INS RASS d cret T l m decine sur l ensemble des projets qu ils soient d impulsion nationale ou r gionale Il y a en effet un risque de voir opposer programmes dits nationaux et programmes dits r gionaux au fur et mesure que les ARS et les MOAR montent en puissance et prennent la main sur la feuille de route des SI de sant alors m me que les d marches sont compl mentaires Cela pourrait engendrer
18. de constituer le relai de mise en uvre des projets r gionaux d e sant La MOAR int gre cette contradiction en s adaptant aux contextes locaux ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 10 Le GCS de moyens de droit priv outil juridique familier de l cosyst me sant permet aux MOAR de e f d rer la diversit des acteurs e prendre en charge op rationnellement les projets N anmoins d di au service de ses membres ce statut est en contradiction avec l objet d une politique publique s adressant tous par essence Un accroissement continu du nombre des membres repr sentant l cosyst me sant est observ Ceci alourdit et complexifie progressivement la gouvernance Eea elu Management amp Technology Consultants e Concilier le statut de GCS fonctionnant au service de ses membres et l objectif de ARS d en faire un outil porteur de la politique publique pour tous les acteurs de sant induit une augmentation progressive du nombre des membres directement impliqu s ou repr sent s via leurs associations et unions professionnelles URPS au sein du GCS La structuration progressive des MOAR sous le pilotage strat gique des ARS est ainsi all e de concert avec un largissement du nombre et de la typologie des adh rents De ce fait l outil GCS devient plus d licat manipuler particuli rement dans les grandes r
19. de r gulation commun de cette relation La mont e en puissance des MOAR peut cr er un d s quilibre entre le niveau de responsabilit de la tutelle et les moyens objectifs pour l exercer La fonction CMSI va devoir monter en comp tence afin d tre en capacit d exercer la tutelle vis vis d une MOAR renforc e et face la complexification des projets de SIS Son isolement et la limite de ses moyens dans la plupart des r gions pourraient installer une relation d s quilibr e vis vis de la MOAR et des membres des GCS Un mouvement fort de r gionalisation isolerait encore davantage l exercice de la tutelle par les ARS au travers de la fonction de CMSI Il para t donc important de renforcer cette fonction au sein des ARS et de l inscrire davantage dans un r seau anim par le niveau national afin de lui donner un appui d autant plus que les MOAR montent en puissance et que les ARS sont en attente de r sultats visibles ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 41 Eea elu Management amp Technology Consultants 3 7 Chemin parcouru par les MOAR et risques per us pour lavenir Chaque MOAR a t amen e valuer l impact des risques suivants e Risques financiers e Risques humains e Risques li s la gouvernance e Risques li s au portefeuille de projets e Risques li s la communication et la conduite du changement e Ri
20. de stabilit et s curit des ressources conomiques cf 3 7 1 Indice du niveau de stabilit et s curit des ressources conomiques 1 Partage de projets ou de ressources entre structures MOA Mise disposition d outils ou de ressources Utilisation d outils labor s par d autres MOA 2 Mod le formalis et financement stable sur 3 ans 3 Diversit des financeurs 4 Ancrage reconnaissance l gitimit dans l cosyst me sant Indice du niveau de professionnalisation des MOA Cf 3 4 3 Indice du niveau de professionnalisation des MOA 1 Pratiques de gestion de projet ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 57 Eear elu Management amp Technology Consultants Suivi budget Suivi planning COPIL projet r current et suivi d actions 2 Outils de communication v nements plaquette rapport d activit Pr sence outils de communication Politique strat gie formalis e Ev nements de communication au moins 1 fois par an Information syst matique vers les acteurs de terrain 3 Pilotage de prestataires externes Pilotage de prestataires externes Savoir acheter 4 Profil du directeur de GCS Responsabilit de gestion structure publique ou priv e en poste sup rieur 3 ans Responsabilit de management dans un cadre innovant hors sant ou en structu
21. des r f rentiels nationaux hormis par la loi car le p rim tre du r galien ne va pas de soi Tout retard ou chec des projets nationaux entra ne un mouvement de balancier bien connu qui aboutit la r appropriation par les acteurs sur le terrain de ce qui devait tre d volu au niveau national Aujourd hui les r gions prennent des d cisions souvent faute de visibilit sur les calendriers nationaux et risquent ainsi de rendre complexes g rer la r versibilit et ou la convergence Au final le renforcement des quipes et structures r gionales coupl avec un pilotage strat gique r gional fort par ARS pourrait aboutir une hyper r gionalisation des SI de sant Seul un engagement r ciproque clarifi tout aussi fort entre les tutelles et op rateurs au niveau national les ARS et les MOAR au niveau r gional permettrait d viter cette d rive par rapport aux objectifs initiaux Le niveau national a donc une ardente obligation de r ussir dans des d lais acceptables Pour cela l appui de l action par les tutelles et l alignement entre niveau r gional et national sont le facteur crucial de la r ussite 4 3 Les prochaines tapes indispensables 4 3 1 Clarifier le r le et les missions des acteurs nationaux et r gionaux En creux des entretiens avec les MOAR et surtout avec les ARS l tude a permis de souligner le besoin de clarifier le r le des diff rents acteurs nationaux DGOS DSSIS
22. des tensions qui pourraient freiner le d veloppement des SI ou surtout entra ner En 2011 4 r gions d ployaient effectivement le DMP dans le cadre du programme Amor age financ par ASIP Sant et 10 r gions taient retenues dans le cadre de l appel projets lt D ploiement du DMP en r gion lanc par ASIP Sant ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 17 2 CETTE LS Management amp Technology Consultants une excessive r gionalisation et atomisation du syst me d information de sant au risque d annuler les progr s r alis s vers une informatique communicante Des portefeuilles de projets plut t homog nes d une r gion l autre La structure des portefeuilles est le r sultat e de l encours des MOAR les plus anciennes qui font face n cessairement une certaine inertie de leur portefeuille e de la feuille de route donn e r cemment par les ARS 2011 ou 2012 e des projets demand s directement par les membres de la MOAR acteurs de sant de la r gion e etdes projets impulsion nationale Malgr des stades diff rents de maturit de d veloppement le portefeuille de projets des MOAR pr sente des similitudes soulignant ainsi que e Les enjeux auxquels sont confront es les r gions sont assez similaires e Les impulsions donn es par les pouvoirs publics et par une communication g n ralis e rapports
23. en uvre ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 48 La deuxi me condition de l ENRS est aussi remplie puisque toutes les r gions disposent d une MOAR ayant un statut juridique adapt la participation d acteurs publics et priv s et au financement au long cours des projets dont elle a la charge La gouvernance de l ENRS s organise deux niveaux e Strat gique pilot e par l ARS et qui est de plus en plus en miroir de l instance de d mocratie sanitaire de la r gion e Op rationnel sous contr le plus ou moins fort de l ARS AE Eear elu Management amp Technology Consultants Une forme juridique adapt e la participation d acteurs publics et priv s Le statut de GCS de moyens de droit priv n est pas le statut id al pour apporter lagilit dont la gestion des projets de SI a besoin car l augmentation des membres en fait davantage une structure de repr sentation qu une structure op rationnelle AINA 4 1 2 Cependant comme l tude la montr le statut GCS de moyens de droit priv est une forme qui permet indiscutablement la participation d acteurs publics et priv s de la sant Or cette f d ration cette capacit mobiliser est un l ment essentiel du savoir faire de la MOAR En effet les ARS faisant de la politique SI r gionale un des axes de leur politique de sant les SI de sant sont souvent un
24. et celle de d livrer La contractualisation entre ARS et MOAR est alors le moyen pour les ARS de ma triser les engagements et de s curiser les r alisations Le CPOM que les ARS ma trisent habituellement en est l outil privil gi ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 22 L augmentation des ressources reflet de l volution du portefeuille de projets AAE Eea elu Management amp Technology Consultants 3 4 L augmentation et la professionnalisation des ressources humaines Pour faire face laugmentation de la taille du portefeuille de projets cons quence de laugmentation des projets men s pour le compte des ARS qui les financent en grande majorit les MOAR ont vu leurs moyens humains augmenter sensiblement 3 4 1 Un recrutement majoritairement mixte par mise disposition et recrutement de salari s Les MOAR sont compos es soit de salari s soit de ressources mises disposition ou encore d une composition mixte salari s mises disposition Une majorit de ma trises d ouvrage r gionales a opt pour des personnels mis disposition ou mixte Outre la facilit de recrutement cette approche permet une souplesse accrue aux MOAR En effet le temps d un projet elles peuvent s entourer de comp tences sp cifiques dont elles n ont pas forc ment besoin de mani re p renne C est galement une mani re pour des MOAR qui
25. feuilles de soins lectroniques transmises par plus de 256 000 professionnels de sant L enjeu pour les ARS en s appuyant sur la MOAR est donc de raccourcir le cycle d adoption et de propager l innovation plus rapidement En effet ce n est qu aux stades d adoption 4 et 5 qu on observera un impact r el sur la prise en charge de la population et sur l conomie du syst me de sant C est aussi la condition pour qu une activit industrielle puisse se d velopper durablement et assurer innovation technologique et baisse des prix relativement la valeur ajout e d livr e selon une logique d industrialisation des SI de sant 4 2 Le risque d un retour de la r gionalisation des SI de sant La politique publique mise en place partir de 2009 devait pr server les SI de Sant de plusieurs dangers point s du doigt par les diff rents rapports visant relancer une strat gie nationale des SI de sant e La non interop rabilit des SI de sant rendant difficile voire illusoire la transversalit et la r alisation d un parcours patient r sident fluide et coordonn e L inefficience en raison de la multiplication de syst mes r gionaux voire locaux financ s par chaque r gion alors m me que les besoins sont identiques d une r gion l autre e L miettement des SI emp chant la constitution d une offre d outils robustes et provoquant le d sint r t de soci t s industrielles au profit de la pou
26. justifier les d penses aupr s des adh rents impliquent de disposer d outils robustes En parall le de par son positionnement de MOAR le recours aux prestataires augmente et n cessite de d velopper un savoir faire dans l achat de prestations et dans le pilotage de prestataires En moyenne les MOAR ont des contrats avec 5 10 prestataires en g n ral des prestataires MOE int grateurs SSII diteurs ce qui est coh rent avec le positionnement des MOAR en pilotage de projets en MOA Les comp tences en mati re de march s publics et juridiques deviennent galement indispensables dans ce cas L indice n a pu tre calcul pour la Martinique ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 25 Le directeur de la MOAR a un r le fondamental et complexe e Piloter animer les quipes e Assurer le suivi financier e S engager sur les r alisations e Nouer des relations aussi bien avec son ARS les membres du GCS les diverses institutions impliqu es dans les SIS et l ASIP Sant La constitution de l quipe MOAR autour d un noyau de chefs de projet s est largie de nouvelles comp tences souvent rares comme juristes sp cialistes de march s publics communication Eea aeu Management amp Technology Consultants e Le r le fondamental du directeur de la MOAR II devient vident que la r ussite d une MOAR passe p
27. l organisation de la structure ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 13 L volution de la structuration des MOAR et l implication visible des acteurs peuvent s expliquer par 2 Eea aeu Management amp Technology Consultants Pilot par ASIP Sant le programme Emergence a constitu un r v lateur des besoins des missions et du positionnement institutionnel des MOAR aux c t s des ARS Il appara t clairement qu il a jou un r le de catalyseur de la dynamique r gionale Cette r flexion s est d ailleurs propag e par contagion y compris dans les r gions non retenues dans l appel projets gr ce au partage et aux changes entre acteurs des MOAR In fine l volution de la structuration des MOAR peut s expliquer de plusieurs e l alignement entre les projets de la MOAR et la politique men e par PARS e la prise de conscience de la n cessit de mutualiser les moyens au niveau r gional e la volont de participer une structure o les acteurs prennent des positions dans la strat gie r gionale de sant e la valeur d exemple des premi res r ussites e un effet d apprentissage collectif La pr sence plus ou moins visible de l ARS ne fait ainsi que renforcer le r le de la MOAR comme lieu de concertation et de gestion des quilibres r gionaux entre acteurs de sant sur les SI fa ons La
28. mais ne pourra suffire et devrait pouvoir tre compl t e par d autres professionnels de sant notamment infirmier ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 28 Emergence a eu un effet acc l rateur sur la professionnalisation des MOAR Ce programme leur a permis de se focaliser sur le sujet des comp tences pendant une p riode courte de le traiter plus rapidement en b n ficiant d un appui de l ASIP Sant et d un partage d exp rience entre MOAR LCIETS aeu Management amp Technology Consultants La courbe de professionnalisation que parcourt chaque MOAR s est acc l r e pour les MOAR qui ont b n fici d un appui dans le cadre du programme Emergence Il a permis aux MOAR de se professionnaliser plus rapidement gr ce au diagnostic effectu et aux actions engag es en cons quence Les MOAR ont cibl leurs zones de difficult s et ont men des r flexions sur la gouvernance le portefeuille de projets les m thodologies de travail etc L engagement sign par les MOAR vis vis de l ASIP Sant sur la m thodologie de travail le calendrier a permis de finaliser les d marches dans des d lais restreints La quasi totalit des MOAR ont d ailleurs respect leurs engagements Les MOAR auraient sans doute trait ces diff rents aspects dans le cadre de leur volution Mais le programme Emergence leur a permis de se focaliser sur ces
29. missions en mati re de d ploiement et d accompagnement de syst mes d information de sant Cette premi re structuration de ma trise d ouvrage au niveau des r gions s inscrit dans un cadre plus global de d veloppement de coop rations entre les acteurs du syst me de sant en coh rence avec les SROS Le rapport note ainsi lt importance cruciale des facteurs politiques et organisationnels qui pr sident la mise en place des projets et la constitution des modes de gouvernance adapt s l enjeu du partage de l information de sant principalement le d cloisonnement ville h pital Ces ma trises d ouvrage font n anmoins rapidement tat de leurs pr occupations concernant leurs moyens humains et financiers et rencontrent des difficult s d ordre technique interop rabilit de l existant En cons quence elles peinent d ployer leurs solutions sur le terrain et d velopper les usages Dans le m me calendrier que l analyse des plateformes r gionales le rapport Refonder la gouvernance de la politique d informatisation du syst me de sant recommande de cr er dans chaque r gion des structures de ma trise d ouvrage partenariales chaque r gion doit se doter sous l autorit de l agence r gionale de sant d une structure de ma trise d ouvrage mont e en partenariat avec l ensemble des acteurs assurance maladie tablissements de sant unions r gionales des m decins lib raux collectiv
30. pas ce jour consid r e comme une v ritable ma trise d ouvrage r gionale 23 questionnaires mesurant le niveau de confiance entre MOAR et ARS ont t renseign s par les ARS les ARS Corse et Nord Pas de Calais ayant souhait y r pondre La m thodologie s est organis e en trois phases e Une premi re phase de cadrage qui a permis de valider les objectifs de l tude et l approche m thodologique au travers d une exp rimentation sur 3 r gions pilotes e Une seconde phase qui avait pour objet de dresser un tat des lieux de l ensemble des MOAR au travers e D une analyse qualitative ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 6 Une m thodologie reposant sur une analyse qualitative et quantitative Une consultation d un large panel d acteurs repr sentant les ARS les administrateurs et directeurs des ma trises d ouvrage et leurs membres Un recueil des donn es quantitatives qui a t mis la disposition de la Cour des Comptes sa demande ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 ceuc O O AAE Eea aeu Management amp Technology Consultants Des informations ont t collect es lors des entretiens avec les MOAR les ARS et les clients partenaires des MOAR Un guide d entretien structur a t labor afin de s assurer d un recueil homog ne d informati
31. rent qu il a un impact mod r faible aAA Ea LLA Management amp Technology Consultants En effet les MOAR qui ont d j travaill sur la question du mod le conomique pour des projets lourds innovants et impliquant fortement les industriels exemple du PACS pointent en effet l importance du temps d incubation de ces projets avant d tre en mesure de proposer des services payants en fonction de l usage par exemple Ce d lai est d autant plus long que les technologies sont innovantes et bousculent les pratiques m dicales Or il est probable que les adh rents financeront difficilement des projets dont la mise en service est lointaine Pour ces r gions il est donc illusoire et m me dangereux dans le contexte r glementaire actuel de miser sur un autofinancement gr ce la vente de services car cette logique pourrait inciter privil gier des projets peu innovants pour obtenir des r sultats rapides facilement vendables Quoi qu il en soit il reste voir comment ce mod le d auto financement partiel trouvera cho aupr s des adh rents compte tenu de leurs contraintes financi res Sans minimiser ce poste de recettes les MOAR consid rent en cons quence qu il ne peut remettre en question le besoin de financements publics stables qui resteront n cessairement majoritaires mod le administr Les MOAR sont des structures jeunes la recherche d un mod le conomique qui leur donn
32. sujets pendant une p riode courte et de les traiter au m me moment Elles ont t incit es prendre des d cisions gr ce au pilotage de ASIP Sant qui a favoris aussi une capitalisation entre MOAR et entre ARS De toute vidence ce programme a eu l aussi un effet catalyseur et acc l rateur de l volution 3 4 4 Les strat gies de structuration des MOAR et le besoin de mutualiser les comp tences incitent r fl chir de nouveaux mod les d organisation Les MOAR structur es de longue date ont largi progressivement leurs comp tences Initialement compos es d un profil de directeur d un profil administratif financier et de chefs de projets elles se sont progressivement entour es de comp tences m dicales communication marketing et juridiques Le d veloppement des projets m tiers la multiplication et la complexit des contrats pass s avec les prestataires le passage d un mode projet technique un mode d ploiement des usages les a incit es naturellement largir leurs savoir faire Les MOAR de structuration r cente s inscrivent d embl e dans un sch ma visant disposer de l ensemble des comp tences pr cit es Elles b n ficient de l exp rience acquise par les MOAR les plus anciennes et vont ainsi plus vite dans la d finition de leur mod le Les modalit s d acquisition des ressources et comp tences suivent plusieurs sch mas e Les MOAR peuvent disposer
33. ty Billard ARS CMSI Haute Normandie Doroth e Fr nel GCS T l sant Haute Normandie Directeur GCS Haute Normandie Dominique Poels GCS T l sant Haute Normandie Administrateur GCS Haute Normandie Anne de Cadeville ARS Haute Normandie CMSI Haute Normandie Gilles Chamberland ARS Haute Normandie ex CMSI Ile de France Pierre Boiron GCS D SISIF Directeur GCS Ile de France Jean Pinson GCS D SISIF Administrateur GCS Ile de France Patrick Olivier ARS IdF Direction ARS Ile de France Laurent Tr luyer ARS IdF CMSI Ile de France Fr d ric Prudhomme URPS Adh rent GCS Languedoc Roussillon Philippe Domy GCS e sant LR Administrateur GCS Languedoc Roussillon Martine Aoustin ARS Languedoc Roussillon Direction ARS Languedoc Roussillon Sylvie Cabanes Denis Garcia ARS Languedoc Roussillon CMSI Languedoc Roussillon Emilie Barde CHU N mes Adh rent GCS Limousin G rard Tura GCS EPSILIM Administrateur GCS Limousin St phanie L onard GCS EPSILIM ex chef de projet GCS Limousin Aur lie Lacroix ARS Limousin CMSI Lorraine Christian Badinier GCS Lorraine Directeur GCS Lorraine Jean Louis Fuchs ARS Lorraine CMSI Martinique Yvon Marie Sainte GCS SISM Directeur GCS Martinique Marie Claude Capitaine ARS CMSI Midi Pyr n es Monique Savoldelli GCS Midi Pyr n es Directeur GCS Midi Pyr n es Louis Lareng GCS M
34. 2 1034 036 0 44 Bourgogne 1 642 440 785 196 0 48 Ile de France 11 728 240 6 289 486 0 54 Basse Normandie 1 470 880 808 392 0 55 Centre 2 538 590 1 460 837 0 58 Rhone Alpes 6 174 040 3 800 000 0 62 Pays de la Loire 3 539 048 2 288 840 0 65 Midi Pyr n es 2 862 707 2410 604 0 84 Alsace 1 843 053 2153 591 Champagne Ardenne 1337 953 1 624 162 Oc an Indien 816364 1 290 000 Picardie 1911157 4 350 000 Franche Comt 1168 208 3 590 000 Martinique 396 404 7 500 000 En synth se Le budget des MOAR qui a doubl entre 2009 et 2011 r v le la prise de conscience de l importance strat gique du sujet Les MOAR aujourd hui 255 ETP et environ 48 7M dont e 42 M pour le budget d investissement projets 86 e 6 7 ME pour le budget de fonctionnement 14 Les ARS sont le financeur principal des structures comme des projets e financement global de la structure 49 ARS 24 les membres 21 ASIP Sant 6 autres e financement des projets 47 ARS 28 ASIP Sant 16 les membres 9 autres Les moyens suffisent aux MOAR pour l imm diat mais l absence d valuation fine des besoins au regard du nombre et des plannings des projets ne permet pas de confirmer qu elles auront les moyens de d livrer notamment en phase de d ploiement et d accompagnement des usages Rapport s la population de chaque r gion les moyens financiers sont tr s in gaux Le budget par habitant allant de 19
35. 20 10 1 20 09 20 08 J 2007 2006 1 2005 1 2004 2003 jj 2002 Les ann es 2007 2009 ont constitu des temps forts pour la cr ation de structures de ma trise d ouvrage ayant pour mission de prendre en charge des projets d e sant La structure cr e il reste organiser une gouvernance ad quate afin de lui donner la capacit de r pondre de nouveaux enjeux Si la cr ation de la MOAR des SIS est aujourd hui un trait commun de la grande majorit des r gions l historique de leur cr ation est variable d une r gion l autre et cette histoire va marquer la mani re et la capacit des MOAR mener leurs missions 7 sur 21 ma trises d ouvrage r gionales ont t cr es partir de structures pr existantes qui dans ces r gions traitaient principalement Au moment de l tude 21 r gions disposaient d une MOAR op rationnelles Alsace Aquitaine Auvergne Bourgogne Bretagne Centre Champagne Ardenne Franche Comt Ile de France Limousin Lorraine Martinique Midi Pyr n es Basse Normandie Haute Normandie Pays de Loire Picardie Poitou Charentes Provence Alpes C te d Azur La R union Rh ne Alpes En novembre 2012 seules la Guadeloupe la Corse et la Guyane ne disposent pas de MOAR des SI C est galement le cas des MOA des r gions Languedoc Roussillon et Nord Pas de Calais cr es en 2012 ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport fin
36. 5 du questionnaire adress aux ARS ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 37 18 r gions sur 23 disposent d une instance de gouvernance strat gique r gionale des SI de sant externe la MOAR et pilot e par PARS aAA Eear elu Management amp Technology Consultants De surcro t 16 ARS sur 23 consid rent que le portefeuille de projets est tr s coh rent avec la politique SI de ARS Question 7 Selon vous le portefeuille de projets actuel de la ma trise d ouvrage r gionale est il coh rent avec la politique de syst mes d information de l ARS E Tr s coh rent E Assez coh rent Peu coh rent Source analyse de la question 7 du questionnaire adress aux ARS Les ARS sont nombreuses galement souligner qu elles attendent d sormais des r sultats tangibles sur le terrain Dans cette logique les ARS cr ent toutes progressivement une instance strat gique des SI de sant qu elles pilotent Cette instance r unit les repr sentants des acteurs de sant et notamment les acteurs strat giques et influents politiquement les f d rations notamment l administrateur du GCS en est membre et le directeur de la MOAR y est g n ralement convi Si la r cente prise en main du sujet SI de sant par les ARS est g n rale et visible elle se fait un rythme et dans un contexte propres chaque r gion Parfois source de cri
37. A 5 7 Rh nes Alpes 13 17 Total 110 7 255 65 3 4 3 Depuis 2009 une professionnalisation en marche Le niveau de professionnalisation des MOAR c est dire la capacit des MOAR r gionales atteindre les objectifs qui sont les siens a t valu en fonction de 4 crit res e Les facteurs humains quel est le profil du directeur de la MOAR a t il exerc une responsabilit dans la gestion d une structure publique ou priv e sur une dur e sup rieure 3 ans a t il exerc une responsabilit dans le management de projets SI e L organisation et les m thodologies de travail la MOAR a t elle mis en place une m thodologie de gestion de projet appliqu e sur l ensemble des projets suivi de planning suivi de budget e La communication et la conduite du changement la MOAR a t elle labor une strat gie de communication l a t elle d clin e de mani re op rationnelle plaquette de communication actions de communication e Les achats et le pilotage de prestataires la MOAR recourt elle de la prestation et si oui quelles sont les pratiques mises en uvre pour s curiser la r alisation des contrats ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 24 Le niveau de professionnalisation progresse et atteint un niveau satisfaisant AAE Eear elu Management amp Technology Consultants Il en r sulte la production d un indi
38. Bretagne Olivier Vantorre GCS e sant Bretagne Directeur GCS Bretagne Guillaume Laurent GCS e sant Bretagne Administrateur GCS Bretagne Re n ARS Bretagne CMSI Bretagne Eric Henry Fes sant Bretagne Administrateur GCS Centre Christian Blancheti re GCS T l sant Centre Directeur GCS Centre Patrick Expert GCS T l sant Centre Administrateur GCS Centre Pierre Marie D tour ARS Centre Direction ARS Centre Dominique Pierre ARS Centre CMSI ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 61 cec AAE Eear elu Management amp Technology Consultants Centre Raoul Pignard CH Bourges Adh rent GCS Champagne Ardenne Samuel Litti re GCS SISCA Directeur GCS Champagne Ardenne Patrice Vieux GCS SISCA Administrateur GCS Champagne Ardenne Jacques Princet ARS Champagne Ardenne CMSI Champagne Ardenne Mario Santangello GHSA Adh rent GCS Champagne Ardenne Micha l De Block CH Troyes Adh rent GCS Corse Jean Louis Ferry ARS Corse CMSI Corse Philippe AYFRE GCS SIRSCO Directeur du GCS Corse Serge LINALE CH de BASTIA Chef de projet GCS Franche Comt Ludovic Chouet GCS EMOSIST fc Directeur GCS Franche Comt Sylvie Mansion Fran ois Baudier ARS Franche Comt Direction ARS x ARESPA g Franche Comt Dr Jean Fran ois Roch GCS EMOSIST fc Adh rent GCS Guadeloupe Val rie Me ss gu ARS CMSI Jean Fran ois Desrumaux Guyane Z
39. KR CIEL LAS Manag t echnnolo Consultants cutting through complexity Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport Final Novembre 2012 Derni re mise jour septembre 2013 asipsanT LEE AGENCE DES SYST MES D INFORMATION PARTAG S DE SANT Synth se Introduction 4 2 1 2008 2009 Le constat partag de la n cessit de renforcer la capacit de ma trise d ouvrage en r gion 4 2 2 2012 L opportunit d analyser le chemin parcouru a 2 3 Une m thodologie fond e sur 3 principes directeurs 6 AER RIT E ETES d Ouvrage R gionales MOAR 8 3 1 La structuration progressive et homog ne des MOAR autour du statut de GCS de droit priv 8 3 2 L augmentation et la diversification des membres des MOAR 12 3 3 Une orientation claire vers un r le de ma trise d ouvrage et une diversification du portefeuille de projets 15 3 4 L augmentation et la professionnalisation des ressources humaines 23 3 5 L augmentation des ressources financi res 32 3 6 Une articulation renforc e entre les ARS et les MOAR selon des modalit s tendant s uniformiser 36 3 7 Chemin parcouru par les MOAR et risques per us pour l avenir 42 Conclusion 47 4 1 Le concept d ENRS est il mis en uvre en r gion 47 4 2 Le risque d un retour de la r gionalisation des SI de sant 51 4 3 Les prochaines tapes indispensables 52 4 4 Un bilan plut t positif des volutions mais un nouvel
40. Mana ent amp Techi ogy Consul ss 4 Conclusion A l issue de cette tude en quoi peut on dire que le paysage des SI de sant s est mis en place en r gion tel qu il a t formalis par les pouvoirs publics minist re de la sant DSSIS ASIP Sant En quoi a t on atteint l objectif fix en 2009 par le concept d Espace Num rique R gional de Sant Cl de vo te de l ENRS la ma trise d ouvrage devra tre consolid e afin d assurer un d veloppement des usages de rendre possible l mergence d une offre industrielle et une gestion optimis e des ressources publiques Pilot e sur le plan strat gique ARS URPS la MOA rassemblera les expertises SI et m tier permettant de porter un portefeuille de projets suffisant selon un calendrier r aliste paliers et ainsi d multiplier ses actions au c ur des bassins de sant Enfin la ma trise d ouvrage prend une forme juridique adapt e la participation d acteurs publics et priv s et au financement au long cours des projets dont elle a la charge Elle favorise le recours des solutions industrielles standards et mutualis es avec d autres territoires A ces conditions la ma trise d ouvrage r gionale assurera pleinement son r le au service de l Espace Num rique R gional de Sant La pr sente tude permet un premier niveau de r ponse qui devra tre consolid dans les prochaines ann es 4 1 Le concept d ENRS est il mis en uvre en r gion
41. N anmoins la fragilit pourrait venir de la faiblesse de la fonction CMSI en ARS qui d s quilibre la relation entre ARS et MOAR et limite la capacit d exercice de la tutelle e Quelles sont les conditions de p rennisation de cette capacit o une plus grande coh rence qui m nage autonomie r gionale et cadre national o une action d termin e pour s curiser le risque portant sur les ressources en quantit et en comp tences en particulier gr ce la mutualisation un appui et l animation du r seau des fonctions CMSI des ARS et du r seau des MOAR o une visibilit permanente et une continuit dans les projets les plus structurants DMP messagerie s curis e RASS ROR SI des Urgences notamment o des modes d emplois tr s concrets sur les trajectoires de convergence o un affichage de financements stables qui permettent de mener ces projets qui s inscrivent dans un temps relativement long Ce sont les conditions du nouvel lan la politique insuffl e depuis 2009 souhait par les acteurs interrog s dans le cadre de l tude ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 55 EX Eear elu Management amp Technology Consultants 5 Annexes 5 1 Lexique des abr viations AG Assembl e g n rale ARH Agence R gionale de l Hospitalisation ARS Agence R gionale de Sant ASIP Sant Agence des Syst mes d Information Partag
42. P Sant a souhait r aliser une photographie avant apr s afin d adresser les questions suivantes e De quelle capacit de ma trise d ouvrage des SI partag s de sant dispose t on dans les r gions e A t on constat un renforcement de cette capacit et si oui quels en sont les facteurs explicatifs e Quelles sont les conditions de p rennisation de cette capacit Elle a galement voulu tirer les enseignements de son appui aux MOAR dans la perspective du d veloppement des usages d e sant afin d orienter son action future L analyse s est d roul e de juillet octobre inclus et a impliqu un large panel d acteurs les 26 ARS et MOAR existantes ou en cours de cr ation ont t interrog es ainsi que des acteurs membres des assembl es g n rales des MOAR Les donn es quantitatives et qualitatives ont donn lieu l laboration de 24 monographies descriptives des MOAR toutes les r gions sauf Guyane et Guadeloupe qui font l objet d un livrable sp cifique Les grilles recueillant les donn es ont t fournies d but octobre 2012 la Cour des Comptes sa demande A l issue de l tude les r sultats de l analyse sont les suivants e Toutes les r gions qui ont cr une MOAR se sont dot es d un statut juridique GCS de moyens de droit priv de comp tences et d un budget qui leur permettent de d marrer leurs projets e Les budgets et les effectifs ont doubl sous l impulsion de
43. a majorit des MOAR N anmoins la plupart n ont pas encore atteint un stade d volution de leur gouvernance qui leur permet d appr hender la difficult li e l augmentation du nombre et de la diversit de leurs membres Dans l tat actuel de avancement des projets le besoin d accompagnement des usages et de conduite du changement de grande envergure n appara t pas dans la majorit des r gions Ce point doit rester une Vigilance car l accompagnement des usages est la condition du d ploiement grande chelle des projets structurants DMP ROR Trajectoire messagerie s curis e EX EEr aeu Management amp Technology Consultants e Faire fonctionner des MOAR ne va pas tre simple avec l largissement du nombre d adh rents et laugmentation des besoins des adh rents Dans ce contexte le GCS sera t il un outil facile manipuler pour d finir les orientations constituer et mettre jour le portefeuille de projet e ne sera probablement pas vident de concilier les besoins des adh rents et ceux de lARS surtout pour les MOAR qui jusqu r cemment disposaient d une autonomie certaine par rapport l ARS Toute la question sera de mobiliser les adh rents dans ce nouveau contexte afin qu ils s approprient ce changement de paradigme Les MOAR n identifient pas de r elle situation de risques sur les domaines suivants e Portefeuille de projets Le portefeuille de pro
44. ace e sant Directeur GCS Alsace Bruno Boutteau ARS Alsace CMSI Alsace Jean Fran ois Lanot CHRU Strasbourg Adh rent GCS Alsace Anne de Blauwe URPS Adh rent GCS Alsace Philippe Rodriguez CH de S lestat Adh rent GCS Aquitaine No lle Saint Up ry GCS T l sant Aquitaine Directeur GCS Aquitaine Herv Delengaigne GCS T l sant Aquitaine Administrateur GCS Aquitaine Mich le Dupuy ARS Aquitaine Direction ARS Aquitaine Marie Pierre Baudon ARS Aquitaine CMSI Aquitaine Philippe Viard CH Mont de Marsan Adh rent GCS Auvergne Bernard Jampy GCS SIMPA Directeur GCS Auvergne R gis Thual GCS SIMPA Administrateur GCS Auvergne Yvan Gillet Mich le Tardieu ARS Auvergne Direction ARS Auvergne St phane Renard ARS Auvergne CMSI Auvergne Jean Jacques Veillard GCS SIMPA Directeur m dical GCS Basse Normandie Olivier Angot GCS T l sant Basse Normandie Directeur GCS Basse Normandie S bastien Gicquel GCS T l sant Basse Normandie Ex Directeur GCS Basse Normandie Thierry Lugbull GCS T l sant Basse Normandie Administrateur GCS Basse Normandie Val rie Dequesnes Vincent Kaufmann ARS Basse Normandie Direction ARS Basse Normandie Gilles Chamberland ARS Basse Normandie CMSI Bourgogne Cyrille Politi GCS e sant Bourgogne Administrateur GCS Bourgogne Didier Jaffre ARS Bourgogne Direction ARS Bourgogne Bertrand Le Rhun ARS Bourgogne CMSI
45. affirment travers ce choix qu elles ont vocation adresser les besoins de l ensemble des acteurs du domaine de la sant En effet sous l impulsion des ARH les MOAR adressaient historiquement les besoins des h pitaux publics Il s agissait donc de marquer une rupture coh rente avec la politique de sant port e par les ARS et ainsi de rassurer les structures priv es et les professionnels de sant lib raux afin qu ils participent la conduite de projets SIS S ajoute avec la cr ation des ARS la volont de promouvoir la transversalit entre structures sanitaires professionnels lib raux exer ant en cabinet de ville et structures m dico sociales 3 1 3 Un choix qui pose n anmoins question La loi HPST l exemplarit des premi res r gions et la volont de f d rer l ensemble des acteurs de sant quel que soit leur statut autour d objectifs communs ont ainsi orient le choix des r gions vers le GCS de moyens de droit priv Cependant l exp rience faisant tant les ma trises d ouvrage r gionales que les ARS sont conscientes des limites de ce choix sans pour autant le remettre en cause e En premier lieu le GCS est au service exclusif de ses adh rents Par essence il n est donc pas un outil destin mettre en uvre une politique r gionale de sant qui elle doit s adresser la totalit des acteurs de la r gion Ce statut est donc en contradiction avec la mission confi e par VARS la MOAR
46. al novembre 2012 8 L historique des MOAR est variable les plus anciennes cr es d s 2002 ont g r des r alisations techniques puis les exp rimentations du DMP Cette histoire va marquer la mani re avec laquelle elles vont mener leurs missions et s adapter aux orientations nationales et r gionales En 2012 toutes les structures r gionales ont opt pour le statut de GCS La majorit d entre elles ont de plus choisi le statut de GCS de moyens de droit priv en faisant ainsi le standard de fait LCIETS aeu Management amp Technology Consultants e D infrastructures techniques r seau portail messagerie s curis e Ce sont notamment des r gions qui taient impliqu es dans des projets de plate forme r gionale e De lexp rimentation r gionale et des premiers d ploiements du DMP n MOAR Fusion de plusieurs structures 2 Structure ___ Cr ation ex unique d j init existante os i 12 3 1 2 Le choix majoritaire du statut de GCS de moyens de droit priv Pour asseoir leurs structures les acteurs en r gion ont opt pour un statut juridique leur permettant l implication de structures priv es et publiques et de disposer d une capacit d action appropri e souplesse autonomie stabilit des moyens budg taires comp tences et ressources humaines Type de structures en 2009 E GCS Association loi 1901 13 4 MGIE EGIP En 2011 la tendance en
47. antitatives et qualitatives ont donn lieu l laboration de 24 monographies descriptives des MOAR toutes les r gions sauf Guyane et Guadeloupe 2012 d sormais 23 structures de ma trise d ouvrage ont t cr es pour g rer les SIS en r gion MOAR ES Eea elu Management amp Technology Consultants 3 Etat des lieux des Ma trises d Ouvrage R gionales MOAR 3 1 La structuration progressive et homog ne des MOAR autour du statut de GCS de droit priv 3 1 1 Une structuration sous l impulsion des ARH puis des ARS Depuis 2007 la structuration progressive de capacit de ma trise d ouvrage d di e aux SI de sant en r gion est observable et la quasi totalit des r gions disposent ce jour d une ma trise d ouvrage r gionale Certaines r gions avaient cr des structures d s 1998 comme la r gion Midi Pyr n es GIP cr en 1998 non visible sur le graphique ci dessous La cr ation de la MOAR de la r gion Nord Pas de Calais et de la r gion Languedoc Roussillon tait a contrario en cours au moment de l enqu te La Corse se singularise par une structure d di e des projets intra hospitaliers La Guyane et la Guadeloupe n ont pas cr date de structure de ce type Ces derni res ont n anmoins engag des r flexions et souhaitent capitaliser sur les savoir faire acquis par les r gions plus avanc es qu elles sur le sujet Nombre de MOA R cr espar ann e 2012 2011
48. ar sa capacit recruter un profil de haut niveau pour ce poste faisant appel des qualit s la fois de management de gestion et de leadership compte tenu de son r le tant interne qu externe Au sein de la MOAR il doit piloter animer des quipes de taille parfois cons quente Il a galement en charge le suivi financier le suivi des contrats les relations avec les prestataires Vis vis de l ext rieur il doit tre capable de nouer des relations constructives tant avec son ARS qu avec les adh rents de la MOAR et au del de tous les acteurs de sant dans sa r gion Il doit tre capable de f d rer mobiliser pour f d rer et mobiliser les acteurs sur le terrain dialoguer avec les institutions ARS ASIP Sant ou la DGOS mais aussi tre l gitime dans ses d cisions vis vis des industriels ou cabinets de conseils avec lesquels la MOAR est amen e traiter Les ARS s int ressent en cons quence de pr s au recrutement du directeur de la MOAR jusqu participer son recrutement ou plus discr tement en faisant part de leur avis l administrateur administrateur qu elles contribuent d ailleurs fortement choisir Le choix de l administrateur est en effet un choix li l quilibre des pouvoirs r gionaux L influence des ARS dans ces choix est plus ou moins vidente Le profil id al du directeur du GCS n est pas d fini de fa on homog ne mais il est courant d sormais de justifier d
49. arce que l ARS assure le pilotage strat gique de la e sant qu elle va permettre le financement de projets au long cours Une structure qui se lancera it dans des projets de SI de sant sans cet appui aurait toutes les chances d tre rapidement paralys e ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 49 C est le pilotage strat gique de l ARS son implication et la contractualisation qu elle impose qui assureront la possibilit d un financement stable et au long cours des projets En effet seule l ARS a la capacit et la l gitimit de valider les d cisions strat giques et d inscrire dans le temps les projets La premi re tape est franchie mais l impatience des ARS se fait d j sentir d autant plus qu elles font face elles aussi aux contraintes financi res Cette crainte fragilise la politique de l e sant EN LCIETS DES Management amp Technology Consultants Seule FARS a la capacit et la l gitimit de valider les d cisions strat giques et d inscrire dans le temps les projets L ancrage dans la politique r gionale port e par ARS est la meilleure garantie apport e aux structures de MOAR de mener bien leur projet au long cours Cependant le risque majeur voqu est celui de l instabilit conomique tandis que le financement par l ARS repr sente 50 du budget des MOAR et que les interrogations sur les mod
50. ariable quant la capacit des MOAR remplir leurs missions E Not 5 E Not 4 Not 3 E Not 2 B Not 1 Question 2 Consid rez vous que la ma trise d ouvrage des syst mes d information de sant de votre r gion soit ce jour en capacit de remplir ses missions E Tout fait 5 E Plut t Plut t pas H Pas encore de MOA constitu e Source analyse de la question 2 du questionnaire adress aux ARS ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 39 Ainsi 16 ARS sur 23 estiment les MOAR capables de mener leurs projets en coh rence avec les orientations de l ARS Face la mont e en comp tences des MOAR la fonction de charg de mission des syst mes d information CMSI en ARS est fortement sollicit e pour exercer op rationnellement la tutelle sur la politique des SIS Le suivi de la contractualisation entre ARS et MOAR sera de sa responsabilit L augmentation du niveau d exigence pour la fonction de CMSI devrait tre parall le au renforcement des MOAR _ Eea aeu Management amp Technology Consultants Il convient de pr ciser qu il s agit non seulement de r aliser les projets avec succ s mais galement de susciter l adh sion et d velopper les usages sur le terrain ce qui n est pas consid r selon les entretiens avec les ARS comme le point fort des MOAR La cont
51. ce de professionnalisation des MOAR Cet indice place les MOAR sur une chelle de 1 4 en fonction de l atteinte d 1 crit re niveau faible de 2 niveau moyen 3 niveau bon ou des 4 crit res niveau lev Le suivi r gulier de cet indice pourrait permettre d objectiver l volution des MOAR au fil des ann es R partition des r gions par niveau de professionnalisation BFortniveau de professionnalisation E Bon niveau de professionnalisation B Niveau de professionnalisation moyen M Faible niveau de professionnalisation Sur 20 MOAR 9 ont un niveau de professionnalisation lev et 5 un niveau qu on peut qualifier de bon Ce sont des r gions au sein desquelles la MOA a t cr e de longue date ou si elle a t cr e r cemment il existait une structure pr existante qui a permis de capitaliser sur de bonnes pratiques Il existe ainsi une corr lation entre l ant riorit de la structure et son niveau de professionnalisation qui peut s expliquer de la fa on suivante Parmi les leviers de la professionnalisation le facteur humain joue un r le structurant Au fur et mesure la taille du portefeuille de projets et le dimensionnement intrins que de chaque projet obligent les MOAR passer d un stade artisanal de gestion de projet un stade professionnalis Les MOAR en ont d autant plus besoin que l articulation plus troite avec leur tutelle et le besoin de
52. ces dont dispose la MOAR et la maintiennent de fait dans un r le non exclusif de MOE titre d illustration 6 MOAR sont actuellement agr es pour l h bergement des donn es de sant Les ARS concern es se posent plusieurs questions au sujet de ces r alisations e Comment r aliser la convergence entre les d veloppements r gionaux et les r f rentiels et infrastructures nationaux Certaines ARS envisagent d valuer les usages r els de ces infrastructures r gionales afin de d cider d une strat gie de convergence vers des r alisations nationales DMP syst me des urgences messagerie s curis e DCC DMP ROR r f rentiels Pour ce faire elles pensent avoir besoin de comp tences qu elles n ont pas localement et sollicitent un soutien national dans cette d marche dont l ASIP Sant e Jusqu o l ASIP Sant doit elle encadrer ces r alisations ou accompagner leur trajectoire d volution alors qu elles ont t d velopp es par les MOAR avant la mise en place d une politique nationale avec le soutien encore marqu d acteurs locaux en opposition plus ou moins affich e aux r f rentiels nationaux Les ARS soulignent logiquement que plus l existant r alis est important et les usages d velopp s messagerie s curis e ROR dossiers patient partag s ou suppos s tels car les valuations des usages semblent tr s parcellaires moins les MOAR sont enclines abandonner leur r alisation et pl
53. cture 1 graphique 49 que pour le financement des projets 2 7 graphique 47 Autres Membres 16 R ition l x par financeurs exercice 2011 Autres O 6 ASIP Sant 21 Membres 24 ARS 49 Le poids de l ASIP Sant sur la partie financement des projets 28 est plus important que sur le financement des structures 21 puisque son r le est d inciter la r alisation de projets via un financement par cr dits d investissement qui compl te un financement venant g n ralement de l ARS Les membres contribuent n anmoins de fa on sensible 16 la r alisation des projets et plus encore au fonctionnement de la MOAR 24 tout en restant largement minoritaires alors que le statut de GCS pourrait laisser supposer une participation plus importante ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 33 n Ea LLA Management amp Technology Consultants Aujourd hui les MOAR dans leur ensemble disent disposer pour l imm diat des moyens dont elles ont besoin N anmoins l absence d valuation fine des besoins r els au regard des engagements pris sur les plannings ne permet pas de confirmer qu elles sauront avec ces moyens actuels d livrer effectivement les projets Notamment le besoin pour d ployer sur le terrain et accompagner le d veloppement des usages est rarement pris en compte 3 5 3 De fortes disparit s d
54. dessine les contours d une nouvelle organisation de la ma trise d ouvrage r gionale des SI de sant Avec ces plate formes les r gions franchissent une premi re tape dans la f d ration des nergies et dans la mutualisation des moyens portails et outils communs et des infrastructures Les projets de plate forme men s en r gion ont ainsi pour objectif de f d rer diff rents projets de SI de sant dans un contexte marqu par e La multiplication des mesures prises l chelon national en application des plans de sant e La r gionalisation de leur mise en uvre ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 4 Les plate formes r gionales de services un premier pas vers la f d ration des acteurs de sant autour de projets communs de SIS Les conditions de mise en uvre de l ENRS pour promouvoir un SI de Sant coh rent et performant P renniser les ma trises d ouvrage gr ce des ressources financi res ad quates et stables un statut juridique et des comp tences adapt s Piloter la politique r gionale des SIS sous l autorit de PARS F d rer les acteurs de sant Respecter les conditions de l interop rabilit et les r f rentiels nationaux LCIETS aeu Management amp Technology Consultants Ces plateformes constituent le socle d une ma trise d ouvrage dans chaque r gion qui il est confi des
55. e l tude il tait plus important pour les ARS et MOAR de montrer le d marrage r el de la politique r gionale en mati re de SI et d afficher des projets que de v rifier le r alisme des engagements pris Les MOAR ont accept les portefeuilles que l ARS et leurs membres leur dictaient Le risque est en cons quence fort pour les MOAR de d cevoir tant leurs adh rents que leurs ARS qui expriment clairement leurs attentes et leur impatience de voir des livrables et des usages concrets Ce risque est d autant plus fort pour les MOAR de cr ation r cente qui n ont pas encore fait leurs preuves et qui sont observ es avec impatience par l ARS et par leurs membres Ces MOAR les plus r centes ont conscience qu apr s une p riode de structuration et de mobilisation des acteurs il est imp ratif pour elles de montrer des r sultats de d livrer L utilisation des CPOM entre ARS et MOAR devrait devenir l outil privil gi de responsabilisation des MOAR sur l atteinte de r sultats visibles et concrets Les premiers CPOM sign s entre ARS et MOAR t moignent surtout de la volont de ARS et des MOAR de travailler ensemble Ces CPOM restent un cadre dont les acteurs sont conscients qu il conviendra de les d cliner plus finement pour clarifier les attendus De cette clarification pourrait na tre des tensions entre ARS et MOAR car elle conduira probablement accro tre les exigences vis vis des MOAR ASIP Sant Etat des
56. en attendant la mise en uvre op rationnelle de la DSSIS d but 2012 Son action s est galement traduite par un travail de mobilisation et d animation des acteurs au niveau national et r gional diffusant ainsi par une communication renforc e progressivement les principes mettre en uvre Fiche de ASIP Sant sur les ENRS Juillet 2010 ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 47 La premi re condition de l ENRS est bien remplie puisque toutes les r gions ont cr une MOAR dont les ARS sont les v ritables pilotes Les ARS expriment des attentes tr s fortes de clart sur les orientations des politiques publiques et sur le mode d emploi de leur mise en uvre EX EEr aeu Management amp Technology Consultants Dans ce contexte la n cessit d une MOA op rationnelle capable de piloter la mise en uvre des projets de SI de sant sous pilotage strat gique des ARS n est plus questionn e Au del de la cr ation d une MOAR dans la majorit des r gions la prise en main par les ARS est sensible plus d un titre Elle s exprime d s aujourd hui particuli rement par e la d finition d une v ritable feuille de route qui structure en grande partie le portefeuille de projets des MOAR e un effort de financement une hauteur jamais atteinte jusqu ce jour bien qu il puisse tre jug insuffisant pour adresser les besoins du sy
57. en interne des comp tences gr ce leurs personnels salari s e Les MOAR peuvent recourir de la mise disposition Cette organisation qui a l avantage de la flexibilit pose la question de la capitalisation sur les projets la connaissance du projet pouvant tre perdue au retour de la ressource chez son employeur Par ailleurs une ARS soulignait que si les travaux sont r alis s hors les murs de la MOAR le contr le r el de l utilisation des ressources et la priorisation des t ches entre le projet de la MOAR et les priorit s de l employeur ne sont pas ais es e Les MOAR peuvent recourir de la prestation externe pour disposer des comp tences dont elles en besoin Disposer des bonnes comp tences au bon moment pour le bon projet est un enjeu majeur pour les MOAR Des solutions d organisations r parties le recours aux prestataires la mutualisation de moyens inter r gions voire l appui d experts venant d autres institutions est cit par les MOAR et les ARS pour traiter la probl matique des comp tences Ceci d autant plus qu un projet est par nature limit dans le temps et qu une fois achev les ressources embauch es risquent d tre en surnombre ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 29 Le partage des comp tences rares reste explorer car seules quelques MOAR peuvent aujourd hui en disposer e profils juridiques acheteurs et
58. ent amp Technology Consultants La gestion politique du portefeuille de projets expose les MOAR au risque de d sillusions de leurs membres et de ARS ceuc 3 3 3 Le portefeuille des projets s enrichit ainsi mais sauf exception l valuation des moyens mettre en uvre pour mener bien les projets n est pas toujours objectiv e de mani re r aliste Au vu de cette situation la composition du portefeuille est davantage e e fruit de l quilibre recherch par les ARS entre acteurs de sant e a cons quence de la logique institutionnelle du fonctionnement en GCS qui fait grossir et se diversifier le portefeuille Les moyens pour r pondre aux engagements de r sultats ne sont donc pas forc ment adapt s et les calendriers de mise en uvre rel vent sans doute davantage du plan de communication pour rassurer les adh rents plut t que d une r elle planification Quelques MOAR et ARS expriment clairement que la ma trise incertaine de la capacit d livrer est un facteur de risque pour la cr dibilit vis vis des membres partenaires des MOAR avec un risque de d sengagement terme de ces membres Mais paradoxalement la plupart des ARS ne pointent pas le portefeuille de projets comme un levier de r ussite important de la MOAR dans les questionnaires Cette contradiction apparente tend d montrer que la gestion du portefeuille s inscrit avant tout dans une perspective politique Au moment d
59. ent des projets SI confi s la MOAR et d en valuer la qualit et la pertinence La r ussite dans ce r le passe par un bon alignement entre le DGARS les membres des directions de l agence et le CMSI La fonction de CMSI face la mont e en comp tences des MOAR semble parfois isol e au sein de l agence et devrait tre assur e par un profil pluridisciplinaire se situant davantage au niveau de la strat gie des syst mes d information que de l op rationnel Le CMSI devrait id alement ma triser le pilotage des SI la d marche d urbanisation les m thodes de pilotage des programmes SI avoir des connaissances actualis es en architecture et technologies et une capacit valuer le ROI des projets Par ailleurs il doit tre l un des principaux relais des programmes et r f rentiels nationaux qui doivent tre mis en uvre L exigence pour ce profil est donc lev e ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 40 La mont e en puissance des MOAR peut entra ner un d s quilibre entre le niveau de responsabilit de la tutelle et les moyens objectifs pour l exercer LCIETS SUN Management amp Technology Consultants Or dans certaines ARS y compris dans les grandes r gions cette fonction est non seulement assur e par une seule ressource CMSI sans quipe mais elle semble galement coup e de la direction g n rale de l ARS De s
60. ent rattach es L acc l ration observ e dans la prise en main de projets complexes et tr s sp cifiques pourrait focaliser l attention rapidement sur ces nouvelles organisations Deux r gions mentionnent la possibilit de cr er des structures ad hoc en sus de la structure r gionale pour prendre en charge certains projets Ces structures pourraient tre mises en place pour une dur e d finie afin de porter des projets particuliers en nombre limit ex r seau PACS requ rant des comp tences sp cifiques dont la MOAR ne disposerait pas forc ment Sans que cela soit clairement mentionn cette approche est probablement un moyen pour r aliser un panel large de projets sans faire voluer la taille de la MOAR pivot de mani re significative Il semble admis que la structure MOAR pivot serait alors la garante du respect des orientations nationales et r gionales et de la qualit des m thodes et pratiques Elle serait la t te d un r seau de MOA d di es des projets sp cifiques Les r gions font en effet souvent tat de leurs inqui tudes sur la taille et le r le de la structure r gionale Elles ne souhaitent pas recr er des mod les de structures qui ressembleraient aux anciens CRIH Les ARS ne souhaitent pas non plus prendre le risque de voir na tre une structure forte incontournable pour r ussir leur feuille de route mais difficilement ma trisable par celles ci Remarque Cette organisation pourrait
61. ention doit n cessairement tre couverte par les tutelles ou les programmes de financement Europe collectivit s territoriales ASIP Sant o la p riode de fonctionnement en croisi re une fois la mise en production r alis e et d s la possibilit de mettre disposition des utilisateurs un service op rationnel A partir de cette p riode un financement par les adh rents est envisageable sous r serve d acceptation de leur part e Pour le fonctionnement le financement est souvent mixte tutelles et adh rents Certaines r gions s interrogent sur la pertinence d un mod le conomique fond sur un autofinancement par les membres utilisateurs zalcul pour la Martinique La r gion Limousin n a pas r pondu aux questions sur les risques ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 43 Un mod le conomique de fonctionnement des MOAR qui serait fond sur un auto financement par les membres et un financement des services l usage semble peu r aliste Plus les projets seront innovants et impacteront ainsi les pratiques de soins plus leur temps d incubation sera important et plus l investissement d pendra d un financement public stable La pr occupation sur les ressources humaines est le 2 risque identifi 8 MOAR sur 20 consid rent que le risque humain a un impact tr s fort ou fort alors que 11 MOAR consid
62. erait de la stabilit et donc de la visibilit sur leur p rennit Pour les assister dans cette r flexion certaines MOAR comme certaines ARS souhaiteraient pouvoir s appuyer sur le niveau national et citent explicitement la DSSIS ASIP Sant la DGOS et plus rarement la CNAM TS pour les y aider 3 7 2 Des facteurs de risque non financiers Le risque humain est le peme risque per u comme le plus impactant pour les MOAR La pr occupation sur les ressources est variable d une r gion l autre Selon la localisation il est en effet plus ou moins ais de recruter des profils au niveau recherch et de les conserver dans des structures dont la p rennit est incertaine Les MOAR ont galement conscience que compte tenu de leur taille le d part de ressources cl s peut les d stabiliser Le risque li la gouvernance n est pas per u comme majeur Toutefois 5 MOAR sur 20 consid rent qu il existe un impact fort tr s fort sur la gouvernance Pour celles ci le niveau de risque a plusieurs explications e Mobiliser les acteurs d une r gion et les f d rer autour de l e sant requiert des comp tences et des savoir faire dont les MOAR ne sont pas toutes dot es Par ailleurs il s agit d quilibres fragiles qu il convient de maintenir sur la dur e ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 44 Le risque sur la gouvernance n est pas per u par l
63. es d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 27 BAdministratif Financier Eear elu Management amp Technology Consultants et d accompagner le d veloppement des usages Les MOAR ont besoin de savoir faire les projets mais galement de faire savoir afin de d velopper leur image de marque et de s ancrer sur le territoire e L am lioration de l organisation et des m thodes de travail l largissement du portefeuille de projets et l augmentation de la taille des quipes au sein des MOAR impliquaient de passer d un mode de fonctionnement artisanal un mode de fonctionnement plus structur Cela passe par le management d quipe la mise en uvre de m thodologies de conduite de projets la mise en place de tableaux de suivi financiers de tableaux de reporting afin de donner de la visibilit la tutelle et aux adh rents Les MOAR les plus en retrait sur le plan de la professionnalisation sont a contrario des structures pour lesquelles e Les comp tences du directeur ne sont pas toujours en totale ad quation avec les besoins actuels capacit communiquer capacit mobiliser et f d rer des acteurs capacit manager des quipes importantes et des projets en visibilit de nombreux acteurs capacit g rer la complexit dimension politique institutionnelle Ce sont souvent des profils dominante encore technique ou manquant des capacit s manag riales n ce
64. es en l absence de donn es claires Ces r serves sont d autant plus fortes que les projets nationaux s inscrivent dans des plannings et des trajectoires de livraison mal connus des r gions ou qui leur semble incertain le projet de messagerie s curis e et le RASS sont cit s en particulier ou dont l avenir est soumis arbitrage DMP Les ARS interpellent les repr sentants de la politique publique de SIS au premier chef ASIP Sant et la DSSIS pour les guider dans la convergence r aliser Le portefeuille des projets est de plus en plus la main des ARS qui en font un levier de leur strat gie et un objet de la relation l cosyst me sant L ASIP Sant finance pr s de 20 des projets en nombre qui repr sentent plus de 30 des budgets de projets des MOAR Ce sont des projets qui impactent fortement les SIS dont le DMP est le programme phare La logique d ouverture g n ralis e des MOAR l cosyst me sant a diversifi les projets et fait cro tre leur nombre de plus de 60 entre 2009 et 2011 dont une majorit d marre Toutefois l valuation de la capacit d livrer selon les engagements pris n a pas t le seul crit re pris en compte pour structurer les effectifs et comp tences des MOAR et le risque de n tre pas au rendez vous est donc tangible La gestion politique domine la structuration des portefeuilles projets ce qui cr e une tension naturelle entre la volont de f d rer
65. es lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 15 Les plus anciennes MOAR taient centr es sur des activit s plut t techniques et restent marqu es par ce positionnement Les plus r centes sont davantage centr es sur des activit s d accompagnement et de d veloppement des usages L ASIP Sant encourage cette volution du positionnement des quipes r gionales Une fois l ARS mise en place les DGARS ont pris conscience de la dimension strat gique des SI partag s de sant dans les politiques r gionales Aujourd hui ils interpellent l ASIP Sant sur sa capacit les accompagner dans la convergence vers des r f rentiels et services nationaux dans le respect des dynamiques r gionales _ LCIETS elu Management amp Technology Consultants L analyse des informations recueillies montre que les MOAR sont d sormais plus clairement orient es vers un r le de ma trise d ouvrage De mani re macroscopique la trajectoire suivie par les MOAR est donc coh rente avec la politique voulue par les pouvoirs publics N anmoins certaines r gions dont l histoire en mati re de SI partag s de sant est ancienne s taient positionn es dans la r alisation d outils mis disposition des acteurs de sant dont les donn es sur les usages r els ne sont pas souvent disponibles Ces derniers parfois encore en production absorbent une part importante des ressour
66. estissement projets 86 e 6 7 ME pour le budget de fonctionnement 14 Les budgets de fonctionnement et d investissement ont augment de fa on significative doublement entre 2009 et 2011 corollaire de l augmentation de la taille du portefeuille de projets et des recrutements r alis s pour les piloter 60 000 Milliers d euros 50 000 40 000 30 000 20 000 10 000 Budget global en euros Evolution budget global 2009 2011 180 7 IGON preammen 140 4 120 4 100 4 E Budget global en euros E Evolution budget global 2009 2011 Evolution budget global 2009 2011 2009 2011 Il convient de souligner qu il est difficile de proc der une analyse d taill e des budgets d investissement et de fonctionnement En effet en l absence d un cadre de suivi comptable et budg taire national les donn es budg taires renseign es par les MOA R font appara tre une h t rog n it qui s explique par des r gles variables e Ventilation des charges de personnel en budget de fonctionnement ou budget projet charges salariales adoss es au financement des projets e Mise en place d une comptabilit analytique e Suivi annualis du budget projet par destination e R gles de consolidation des comptes retenues par le commissaire aux comptes l occasion de la cl ture de l exercice De plus dans la grille renseign e par les MOAR le libell
67. et GCS Pays de la Loire Eric Man uvrier GCS e sant Pays de Loire Administrateur GCS Pays de la Loire Fran ois Grimonprez ARS Pays de Loire Direction ARS Pays de la Loire Chantal Boudet Fran ois Tesson ARS Pays de Loire CMSI GCS e sant Picardie Directeur GCS Picardie enastar Huari ARS Picardie Direction ARS Picardie Brigitte Duval GCS e sant Picardie Administrateur GCS Picardie Christine Boutet St phane Eh proue Directrice m dicale GCS Routier Directeur de projets GCS Poitou Charente Dominique Desmay GCS Poitou Charente Directeur GCS Poitou Charente Bruno Fauconnier R gnier administrateur adjoint GCS Poitou Charente Administrateur GCS Poitou Charente Laurent Flament Magali Steuer conseiller ARS Poitou Charente Direction ARS Poitou Charente Dominique Cabantous ARS Poitou Charente CMSI Rh ne Alpes Thierry Durand GCS e sant Rh ne Alpes Administrateur GCS Rh ne Alpes Pierre Leroux ARS Rh ne Alpes CMSI ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 63
68. eu des ARS sur le sujet SI de sant est vidente partir de 2011 Il n a donc pas fallu plus d un an la plupart des ARS depuis leur naissance en avril 2010 pour s emparer de ce nouveau champ de comp tences Elles ont eu c ur de prendre en main la politique r gionale de SI en s appuyant sur les MOAR Leur objectif a t de pouvoir s en servir comme d un relai op rationnel tout en m nageant l autonomie de gestion op rationnelle de la structure GCS Les r gions ne disposent pas toutes d un Sch ma Directeur des SI mais elles ont d fini pour la plupart d entre elles une feuille de route SI confi e la MOAR Cette feuille de route concerne au moins la t l m decine puisque ce programme doit figurer au PRS Programme R gional de T l m decine Dans la grande majorit des cas les ARS d finissent au moins une feuille de route pour la MOAR en lui laissant une marge d autonomie pour r pondre aux demandes sp cifiques de ses membres charge la MOAR de trouver les financements correspondants 20 ARS sur 23 estiment aujourd hui avoir la possibilit d orienter facilement le portefeuille de projets de leur MOAR et mener ainsi les projets r gionaux que l ARS souhaite voir mener Question 5 L Agence R gionale de Sant a t elle la possibilit d orienter facilement le portefeuille de projets priorisation introduction de nouveaux projets E Oui E Non Source analyse de la question
69. favorables une r flexion associant les ARS et le niveau national sur les objectifs les paliers atteindre ensemble et le r le de chacun 4 3 2 Organiser piloter et enrichir la mutualisation interr gionale La mutualisation pose le probl me du p rim tre du partage et de la m thode pour r aliser les SI partag s Une certaine forme de capitalisation se d veloppe d j au travers du transfert d outils d une r gion une autre mais celle ci reste limit e La mutualisation est davantage le fruit d initiatives de certaines r gions qui ont eu c ur de promouvoir leur solution Trajectoire pour Rh ne Alpes ROR pour l Ile de France ou Provence Alpes C te D azur que le r sultat d un plan concert et encadr par le niveau national Aujourd hui force est de constater que bon nombre de r gions r pliquent le m me projet ex t l m decine t l AVC PACS etc sans b n ficier d un v ritable partage entre elles autre que des changes au coup par coup Dans ce contexte l industrialisation des solutions est un v u pieux Si la mutualisation inter r gions n est pas simple appr hender il importe lors des projets men s en r gion de poser la question de la transposabilit de ces projets une plus grande chelle Outre l effet b n fique de la capitalisation cette approche est de nature faciliter l mergence d un mod le conomique notamment pour les industriels impossible tro
70. fient le risque financier comme le risque majeur suivi du risque sur la disponibilit des ressources humaines Cette inqui tude s explique par le fait que les MOAR sont tr s d pendantes du financement des ARS et s inqui tent de la p rennit de cette source de financement Les ARS voquent elles aussi le risque de restriction de leurs moyens de financement alors que les projets montent en charge et r clament des moyens p rennes et en augmentation ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 45 RS CETTE LS Management amp Technology Consultants Un mod le conomique alternatif dans une conomie administr e reste difficile trouver Un mod le conomique de fonctionnement des MOAR qui serait fond sur un auto financement par les membres et un financement des services l usage semble peu r aliste Plus les projets seront innovants et impacteront ainsi les pratiques de soins plus leur temps d incubation sera important et plus l investissement d pendra d un financement public stable Si la part de l autofinancement peut se d velopper elle restera toujours minoritaire Le besoin d un financement stable per u comme p renne et pr visible est la condition du bon fonctionnement des MOAR ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 46 XX EEEa SIDE
71. gionale Oui CPOM COM Non En cours Question 5 L Agence R gionale de Sant a t elle la possibilit d orienter facilement le Oui portefeuille de projets priorisation introduction de nouveaux projets Non Question 6 Sur une chelle de 0 5 comment qualifieriez vous les relations entre l Agence R gionale de Sant et la ma trise d ouvrage r gionale aujourd hui 5 tant une bonne note et 0 une mauvaise note se s sess1s0 __ Question 7 Selon vous le portefeuille de projets actuel de la ma trise d ouvrage Tr s coh rent r gionale est il coh rent avec la politique de syst mes d information de Assez coh rent PARS Peu coh rent Pas encore de portefeuille de projets Question 8 Pour mener bien ses missions quels sont aujourd hui parmi les suivants le 59 XX Eear elu Management amp Technology Consultants Le portefeuille de projets volume diversit r ponse aux besoins de la r gion caract re innovant L organisation et la m thodologie de travail clarification des r les et des responsabilit s mode projet reporting La gouvernance repr sentativit des adh rents articulation entre niveau strat gique et niveau op rationnel r le de l ARS La communication et la conduite du changement notori t cr dibilit capacit communiquer sur les savoir faire et le r le de la MOA capacit accompagner les acteurs clart des missi
72. idi Pyr n es Administrateur GCS Midi Pyr n es Philippe B d re GCS Midi Pyr n es ex directeur de projet GCS Midi Pyr n es Christine Ungerer ARS Midi Pyr n es Direction ARS Midi Pyr n es Jean Louis Bensoussan URPS Adh rent GCS Midi Pyr n es Eric Bauvin ONCOMIP Adh rent GCS Nord Pas de Calais Yves Beauchamp ARS Nord Pas de Calais CMSI Nord Pas de Calais Alexis Grzes CHRU Lille Adh rent GCS Nord Pas de Calais Dr Bertrand DEA Dr Mare URPS Adh rent GCS Constant ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 62 Oc an Indien ceuc Antoine Lerat GCS TESIS Eear elu Management amp Technology Consultants Directeur GCS Oc an Indien Laurent Bien GCS TESIS Administrateur GCS Oc an Indien Denis Lerat ARS Oc an Indien Direction ARS Oc an Indien Nicolas Laurent ARS Oc an Indien CMSI Oc an Indien Fr d ric Chomont Clinifutur Adh rent GCS GCS e sant PACA Directeur GCS PACA Laurent Simon ARS PACA CMSI PACA Richard Dalmasso GCS e sant PACA Administrateur GCS PACA Martine Riffard Voilque ARS PACA Direction ARS Norbert Nabet PACA V ronique Delorieux R seau Marseille Diab te Adh rent GCS Pays de la Loire Christine Sall GCS e sant Pays de Loire Directeur GCS Pays de la Loire Henri Letouche GCS e sant Pays de Loire Chef de proj
73. ieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 16 L ASIP Sant finance plus de 30 du co t des portefeuilles de projets des MOAR Ce sont des projets qui impactent fortement les SIS Les ARS et les MOAR opposent souvent projets r gionaux projets nationaux Or la mise en vidence des compl mentarit s entre programmes lr f rentiels nationaux et initiatives dynamiques r gionales est indispensable pour viter un risque d opposition st rile et d atomisation des SIS amp Technology Management Consultants BearingPoint 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 19 0 6 2009 2011 31 EE gt Volume financier des projets nontants d clar s par les r gions E Part des projets Autres Impulsions E Autres Impulsions Part des projets Impulsion ASIP Sant Impulsion ASIP Sant R partition entre projets impulsion ASIP Sant et projets autres impulsions en nombre 2009 compar 2011 et en volume financier uniquement pour l ann e 2011 En 2011 les projets impulsion nationale de ASIP Sant repr sentaient 19 du portefeuille des projets en nombre mais plus de 30 de leur budget Ceci s explique par le co t important des projets financ s par lASIP Sant dont la vocation est de structurer les SIS Le programme DMP programme phare de l ASIP Sant est pr sent
74. ions l ensemble du r seau Dans un premier mod le il pourrait tre int ressant et efficient de confier une r gion la responsabilit de d velopper les SI de sant sur une th matique ou un projet Trajectoire PACS ROR T l m decine etc pour le compte des autres r gions Cela existe d j syst matiquement pour les SI Supports en ARS L ASIP Sant garantirait les bonnes pratiques et la coh rence de l urbanisation tout en laissant l quipe r gionale mener le projet en concertation avec les autres r gions Dans un deuxi me mod le plus fortement centralis sur quelques th matiques cl s de vo te du SI des projets nationaux DMP MSS SI des urgences etc s imposeraient aux r gions qui ne devraient pas pouvoir mener de projets concurrents sur le m me champ Ces deux mod les sont compl mentaires et permettraient d impliquer les acteurs sur un but commun lls favoriseraient l industrialisation n cessaire des SI de sant condition que chacun accepte de respecter les r ges du jeu 4 4 Un bilan plut t positif des volutions mais un nouvel lan donner Globalement la politique qui s est mise en place est jug e positive et aucun acteur interrog n a formul de critiques s v res Tous ont soulign l acc l ration des r alisations gr ce la politique qui s est mise en place depuis 2009 ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final no
75. iorit s l organisation r gionale et les moyens pour le d ploiement Pourtant il existe des r unions inter r gionales syst matiques des points projets et un suivi par les charg s de mission de l ASIP Sant Pour sa part la DSSIS anime des points aupr s des CMSI et intervient dans les s minaires des DGARS Par ailleurs la DGOS anime ses propres comit s L ensemble de ces actions d animation m riteraient cependant d tre mieux coordonn es en application de directives et de d cisions strat giques claires De plus si les MOAR ont pu ainsi tisser plus facilement des liens interprofessionnels et les DGARS tre sensibles la mont e en puissance des probl matiques de SI de sant ceci ne suffit pas cerner le p rim tre ni le cadre de la mutualisation recommand e ni de d finir qui la pilote et comment Cette clarification est aujourd hui indispensable et arriverait au bon moment de l volution du contexte r gional Plus t t elle n aurait sans doute pas t entendue par les ARS et MOAR qui avaient d j besoin de se structurer et de s installer dans le paysage r gional Il est ainsi juste temps Sur les modalit s de la mutualisation deux mod les sont courants dans l environnement sant social et seraient donc facilement transposables aux SI de sant un mod le o une t te de r seau anime des acteurs et organise le partage et un mod le fortement centralis qui impose de fait des r alisat
76. it s territoriales le cas ch ant Ces structures devront tre dot es de tous les atouts d une ma trise d ouvrage performante Un statut juridique groupement d int r t conomique groupement de coop ration sanitaire permettant l implication effective de structures priv es et publiques et une capacit d action appropri e souplesse autonomie stabilit des moyens budg taires comp tences et ressources humaines Une structure de gouvernance associant tous les acteurs Des quipes disposant de l expertise comp tences en management de projet connaissance des probl matiques m tier ma trise des fonctions juridiques ou d achats etc et de l autonomie d action appropri es Un budget ad quat et un financement stable Il s agit d sormais de soutenir et d tendre la mobilisation r gionale tout en donnant une coh rence d ensemble permettant aux acteurs de s inscrire dans un chemin de convergence Il est ainsi soulign seul un renforcement des ma trises d ouvrages r gionales autour de missions claires et en coh rence avec les actions nationales autorisera un d veloppement significatif des TIC dans le secteur de la sant C est dans ce contexte que se pr cise le concept d Espace Num rique R gional de Sant ENRS promu par le programme de relance du DMP et des syst mes d information partag s Programme de relance du DMP Orientations strat giques Juillet 2009 actua
77. jets n est pas per u comme un facteur de risque Seules 4 MOAR sur 20 consid rent que ce risque a un impact fort Les MOAR n ont pas pris la pleine mesure du risque que constitue la taille de leur portefeuille de projets estimant qu elles parviendront le ma triser Il est probable qu elles sous estiment l impact du non respect des engagements vis vis de leurs adh rents et de leur tutelles e Communication et conduite du changement les MOAR ont soit recrut des comp tences dans ce domaine soit s organisent pour traiter ce domaine Le risque est donc a priori ma tris pour l tat d avancement actuel des projets importance des nouveaux projets et des projets d marrer Il conviendra d tre vigilant sur ce point En effet il y a un enjeu fort autour de la communication et de la conduite du changement afin d tre en mesure de mobiliser et f d rer les acteurs de d ployer les usages de mani re durable sur le terrain raison d tre de ces projets Ce probl me appara tra au moment du d ploiement grande chelle des projets structurants DMP ROR Trajectoire messagerie s curis e e Organisation et m thodologie de travail les efforts r alis s ces derni res ann es sur les plans de lorganisation et de la m thodologie de travail expliquent que ce risque soit per u comme faible par les MOAR Sauf exception ce n est pas un sujet pour les MOAR En synth se Les MOAR comme les ARS identi
78. l ASIP Sant et des ARS o Entre 2009 et 2011 le nombre moyen d adh rents au sein des MOAR a augment de 70 passant de 37 63 o Les effectifs des MOAR ont plus que doubl en 3 ans passant de 110 255 ETP ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 2 XX EEEa SIDE Mana ent amp Techi ogy Consul ss O Aujourd hui les ARS expriment des attentes tr s fortes de clart sur les orientations des politiques publiques et sur le mode d emploi de leur mise en uvre En effet apr s la p riode d initialisation qui a permis de b tir un cadre d affiner les principes de lancer les grands programmes nationaux et d amplifier la dynamique r gionale une deuxi me p riode s ouvre qui doit donner un nouvel lan la politique d e sant et permettre sa d clinaison op rationnelle dans un Le budget des MOAR a doubl entre 2009 et 2011 et est estim 48 7 ME Les ARS sont devenues les v ritables pilotes de la strat gie d e sant en r gion et leur influence est autant due au financement des projets et fonctionnement des MOAR 50 environ que de leur intervention plus ou moins directe sur la d finition de la feuille de route des MOAR et de la nomination des deux acteurs cl s l administrateur et le directeur du GCS Les MOAR se sont fortement professionnalis es mais ne rassemblent pas toutes les expertises SI et m tier permettant de d ployer
79. l ensemble des projets et d accompagner les usages au c ur des bassins de sant Le portefeuille projets est le fruit d une strat gie d e sant qui mixe projets impulsion nationale principalement ASIP Sant et projets r gionaux et qui refl te aussi la gestion politique des quilibres r gionaux Entre 2009 et 2011 la taille moyenne du portefeuille de projets a augment de 63 La plupart de ces projets viennent de d marrer Au vu de l inflation du nombre de projets pour r pondre aux attentes des diff rentes parties prenantes il est raisonnable d mettre des doutes sur la capacit des MOAR mettre en uvre selon leurs engagements le portefeuille de projets et d velopper syst matiquement des usages sur le terrain contexte propre chaque r gion Il s agit d organiser la convergence en proposant un mode d emploi qui aide de mani re concr te les r gions d finir une trajectoire vers la cible d finie r gionalement en coh rence avec la politique nationale R pondre ce nouvel enjeu suppose pour les ARS et les MOAR Ce sont les conditions du nouvel lan donner la politique insuffl e depuis Une plus grande coh rence des politiques publiques et des actions des acteurs qui m nagent autonomie r gionale et cadre national Une action d termin e pour s curiser le risque portant sur les ressources en quantit et en comp tences en particulier gr ce la mutualisation un appui e
80. lan donner 54 Annexes 56 51 Lexique des abr viations 56 5 2 Les indices propos s dans l tude 57 5 3 Le questionnaire soumis aux ARS 58 5 4 La grille de recueil de donn es soumise aux MOAR 0 55 R capitulatif du nombre de structures concern es 610 5 6 Liste des personnes interview es 61 XX EEEa SIDE Mana ent amp Techi ogy Consul ss 1 Synth se Depuis 2008 diff rents rapports ont soulign la n cessit de renforcer les ma trises d ouvrage en charge de la conduite des projets de syst me d information de sant SIS Les r flexions se sont succ d et en 2009 ASIP Sant porte le projet de d ployer les principes de l Espace Num rique R gional de Sant ENRS pour promouvoir un SI de Sant coh rent et performant e P renniser les ma trises d ouvrage gr ce des ressources financi res ad quates et stables un statut juridique et des comp tences adapt s e Piloter la politique r gionale des SIS sous l autorit de l ARS e F d rer les acteurs de sant e Respecter les conditions de l interop rabilit et les r f rentiels nationaux Afin d acc l rer leur mise en uvre elle lance le programme Emergence qui accompagne les acteurs des r gions dans la mise en place ou la consolidation d une structure de ma trise d ouvrage des SIS Plusieurs ann es apr s la publication des rapports en s appuyant sur un prestataire externe le groupement KPMG BearingPoint l ASI
81. les conomiques se font jour Ces mod les ne sont encore ni trouv s ni stabilis s et il est sans doute peu r aliste de miser sur une part d auto financement majoritaire Press es de voir des r sultats et sous contraintes conomiques fortes les ARS manifestent d j une certaine impatience pour voir les projets se mettre en route puis d livrer des usages Or il y a un pas complexe franchir entre la phase projet et le d ploiement des usages d autant que les pratiques de soins reposent sur des choix individuels libres qui appartiennent aux professionnels de sant et qu il manque encore au sein des MOAR des comp tences capables de d ployer des projets de grande envergure et pour accompagner le d veloppement des usages Il importe de sensibiliser les ARS et les tutelles au temps des projets de transformation surtout quand ils touchent aux pratiques de soins temps qui est diff rent du temps politique On rappellera le paradigme connu de la diffusion des technologies qui concerne aussi l e sant qui se repr sente par la courbe en S ci dessous La courbe classique de diffusion d une innovation Les analyses sociologiques et marketing nous enseignent qu en g n ral il faut douze ans minimum pour une possible g n ralisation T Pionnier d une innovation Aier lorsqu elle touche Preia aux habitudes culturelles profondes des individus 5 t 8 v a Ki g g 8 Ainsi
82. lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 21 Le CPOM est l outil privil gi des ARS pour XX EEEa LS Mana ent amp Techi ogy Consul ss En 2011 16 MOAR sur 21 ont dans leur portefeuille projet au moins un projet op rationnel ou en production projets d tudes exclus s curiser l atteinte des Pour autant le d veloppement des usages sur le terrain reste encore limit ou r sultats peu observ et comptabilis MOAR et ARS partagent le constat que les MOAR ont un travail significatif mener pour piloter le d veloppement des usages La professionnalisation des MOAR et le choix des profils de comp tences sont donc un enjeu op rationnel crucial pour servir les strat gies qui se mettent en place En synth se Le repositionnement des MOAR pose le probl me de la convergence vers les orientations nationales L ASIP Sant encourage l volution du positionnement des MOAR vers une prise en charge de l accompagnement du d ploiement des projets et du d veloppement des usages Pour les plus anciennes MOAR centr es historiquement sur des activit s plut t techniques cette volution pose des probl mes de convergence 3 niveaux culturels comp tences et techniques Les ARS h sitent intervenir fortement pour r orienter le portefeuille des projets lorsque l existant leur fait craindre de heurter la dynamique r gionale et ou de mettre en danger les usag
83. lis apr s concertation qui se d finit comme un espace de services d mat rialis s port institutionnellement par l ARS respectueux du cadre d interop rabilit et des r f rentiels nationaux notamment ceux promus par l ASIP Sant r pondant aux besoins r gionaux de sant et pilot par une ma trise d ouvrage r gionale ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 5 Plusieurs ann es apr s la publication des rapports promouvant les ma trises d ouvrage r gionales qu en est il r ellement e De quelle capacit de ma trise d ouvrage des SI partag s de sant dispose t on dans les r gions e A t on constat un renforcement de cette capacit et si oui quels en sont les facteurs explicatifs e Quelles sont les conditions de p rennisation de cette capacit EEEa LS Mana ent amp Techi ogy Consul s 2 2 2012 L opportunit d analyser le chemin parcouru Plusieurs ann es apr s la publication des rapports sur la n cessit de structurer renforcer la capacit de ma trise d ouvrage MOAR en r gion le temps est venu de r aliser une photographie avant apr s en adressant les questions suivantes e De quelle capacit de ma trise d ouvrage des SI partag s de sant dispose t on dans les r gions e A t on constat un renforcement de cette capacit et si oui quels en sont les facteurs explicatifs e Que
84. lles sont les conditions de p rennisation de cette capacit L ASIP Sant souhaite galement tirer les enseignements de son appui aux MOAR dans la perspective du d veloppement des usages d e sant Cette analyse devrait permettre d orienter son action future 2 3 Une m thodologie fond e sur 3 principes directeurs La m thodologie utilis e pour dresser l tat des lieux des MOAR a repos sur trois principes directeurs e Analyse de l ensemble des MOAR Pour les r gions ne disposant pas encore d une MOAR les ARS ont t interview es afin de recueillir leur vision d une future MOAR e Analyse qualitative adoss e une analyse quantitative pour mieux objectiver la situation existante e Regards crois s sur la situation de la MOAR par les acteurs concern s o Repr sentants de la MOAR o ARS o Partenaires clients utilisateurs des services de la MOAR Les analyses quantitatives ont ainsi port es sur les 21 MOAR d j constitu es quatre r gions n en tant pas encore dot es sur la p riode d analyse 2009 et 2011 e Guyane et Guadeloupe e Languedoc Roussillon arr t d approbation de cr ation de la convention constitutive du GCS e sant LR de septembre 2012 et Nord Pas de Calais arr t d approbation de la convention constitutive du GCS MATISS d octobre 2012 La MOAR Corse dont l objet du GCS porte uniquement sur des projets mutualis s intra hospitaliers n est
85. mmunication Ces actions ont permis de les faire conna tre et de renforcer leur l gitimit ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 14 Une transformation visible Les MOAR sont sur le point de devenir dans toutes les r gions le levier op rationnel de la politique des SIS port e par les ARS EEEa SIDE Mana ent amp Techi ogy Consul ss e Un effet d apprentissage collectif est observ parmi les MOAR Les plus r centes ne manquent pas de regarder les approches retenues par leurs pairs Les diff rentes rencontres organis es par l ASIP Sant les RIR Rencontres Inter R gionales les points projets multi r gions sur le programme DMP les revues de programmes avec les charg s de mission de ASIP Sant et le tissu relationnel qui en r sulte entre MOAR permettent de partager d s pr sent des pratiques m me si la plupart des MOAR et des ARS r clament une amplification du partage et de la capitalisation entre r gions La transformation est tangible depuis 2009 et les MOAR sont sur le point de devenir le levier op rationnel au service de la politique r gionale des SIS men e par les ARS En synth se Une f d ration progressive de tous les acteurs sant dans la logique de d mocratie sanitaire La f d ration progressive des acteurs de sant est coh rente avec la d marche de d mocratie sanitaire port e par les ARS qui vise associe
86. ne sont pas toujours rassur es sur leur p rennit de pouvoir faire voluer leurs effectifs de mani re relativement ais e en cas d volution de leur situation R partition des MOA suivant leur type de ressources humaines en2011 E MOA uniquement salari s E MOA disposant uniquement de mises disposition E MOA disposant de salari s et mises disposition ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 23 EX Eear elu Management amp Technology Consultants 3 4 2 Une augmentation des ETP Entre 2009 et 2011 parall lement l augmentation de la taille du portefeuille de projets les MOAR se sont toff es Effectifs globaux moyen en ETP 6 2 E2011 2009 0 2 4 6 8 10 12 14 Les effectifs des MOAR ont plus que doubl Alsace 2 14 8 en 3 ans Aquitaine 8 3 28 4 En 2009 110 ETP moyenne de 6 ETP par Auvergne 3 5 4 75 MOAR Basse Normandie 1 5 8 Bourgogne 1 5 4 5 En 2011 255 ETP moyenne de 12 ETP par Bretagne 4 8 MOAR dont Centre 3 9 4 Champagne Ardenne 5 5 e 12 ont moins de 10 ETP Franche Comt 18 20 Haute Normandie 0 2 7 e Gontentre 10 et 20 ETP Ile de France 2 5 30 2 ee 0 25 e 3 ont plus de 20 ETP Lorraine 7 11 25 Martinique 5 5 10 Midi Pyr n es 12 6 15 85 Oc an Indien 4 8 6 8 Pays de la Loire 0 10 2 Picardie 11 14 Poitou Charentes 3 5 PAC
87. nouveaux projets et 15 d entre eux restent d marrer _ Eear elu Management amp Technology Consultants Si la lecture globale de ces portefeuilles de projets pr sente une certaine homog n it une analyse plus fine met en vidence des trajectoires variables e Les MOAR cr es de longue date ont largi progressivement leur portefeuille Elles ont commenc par des projets portant sur le socle applicatif et technique infrastructures techniques r seaux haut d bit notamment r f rentiels syst me de messagerie s curis es e Les MOAR de cr ation plus r cente laborent d embl e un portefeuille large compos la fois de projets m tiers usage et service direct pour les acteurs de la sant et de projets d infrastructure technique Dans la logique induite par les MOAR ces derni res ann es le portefeuille de projets des MOAR s est galement consid rablement toff Nombre de MOAR disposant d un portefeuille de projet compris entre es 20 projets D 11 20 projets 1 et 10 projets mmm E N P D LC e o m N e P mEn 2011 En 2009 Les entretiens permettent d identifier plusieurs facteurs qui peuvent expliquer l augmentation du nombre de projets dans le portefeuille e C est une cons quence de l largissement du nombre et du profil des adh rents Pour attirer les adh rents et instaurer un climat de confiance la MOAR doit p
88. nt gr comme tel Cette s quence importe autant que le temps consacr la mise en uvre concr te des projets et au d veloppement des usages e La mise en place d une repr sentation indirecte par le biais notamment des f d rations afin de limiter le nombre de membres comme l envisagent d j certaines r gions Cette solution est jug e toutefois non pertinente par la DGOS dans une fiche technique de juillet 2011 En synth se Sans tre id ale la cr ation g n ralis e du v hicule juridique GCS de moyens de droit priv a permis aux MOAR de se constituer en f d rant une pluralit d acteurs r gionaux et de disposer d un outil leur permettant de prendre en charge des projets r gionaux en impliquant les acteurs plusieurs niveaux strat gique et op rationnel L exp rience permettra sans doute d affiner les instances de gouvernance internes externes afin de renforcer l efficacit du fonctionnement ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 td Entre 2009 et 2011 le nombre moyen d adh rents au sein des MOAR a augment de 70 passant de 37 63 Eea elu Management amp Technology Consultants 3 2 L augmentation et la diversification des membres des MOAR 3 2 1 Une ouverture rapide de nouveaux membres La structuration progressive des MOAR va de pair avec une augmentation et une diversification des adh rents
89. on c t la MOAR dispose de ressources en quantit souvent bien sup rieure b n ficie d une certaine souplesse dans les financements et d un appui hors ARS pour relayer son action gr ce sa bonne int gration dans le tissu r gional institutionnel et conomique Il peut donc y avoir un fort d s quilibre entre le niveau de responsabilit de la tutelle et les moyens objectifs pour l exercer Il para t important de renforcer cette fonction au sein des ARS et de lui donner un appui par le niveau national Un mouvement fort de r gionalisation isolerait encore davantage l exercice de la tutelle par les ARS au travers de la fonction de CMSI Une animation renforc e du r seau des CMSI et une mutualisation accrue des moyens d appui de ces profils paraissent n cessaires dans la logique du renforcement du r le de l ARS En synth se Les ARS pour investir le champ des SIS ont eu c ur de renforcer le lien avec les MOAR L entr e en jeu des ARS sur le sujet SI de sant est vidente partir de 2011 Le niveau de pilotage par ARS est fort dans toutes les r gions Il se mat rialise par une contractualisation r alis e ou en cours de r alisation un pilotage strat gique par l ARS une clarification des r les et un alignement de plus en plus fort entre les objectifs de ARS et ceux de la MOAR La relation entre ARS et MOAR est satisfaisante dans la majorit des r gions et la contractualisation devient le mode
90. on entre les r gions La documentation fournie par ASIP Sant a t analys e e D une analyse quantitative O Une grille de collecte d informations au format Excel a t adress e aux MOAR jointe en annexe de ce document Cette grille comprenait plusieurs axes carte d identit de la MOAR caract ristiques gouvernance moyens humains et financiers description du portefeuille de projets en 2009 et en 2011 suivi financier des projets en 2009 et en 2011 leviers et risques Un questionnaire adress aux ARS afin d valuer la relation de l ARS vis vis de sa MOAR joint en annexe de ce document Une troisi me phase de consolidation et de mise en perspective des informations collect es pour en tirer des enseignements A l issue de cet tat des lieux sur la p riode juillet octobre 2012 Concomitamment la r alisation de l tude la Cour des Comptes a souhait disposer de donn es consolid es relatives aux MOAR L ASIP Sant a propos d int grer cette requ te la pr sente tude Les grilles renseign es par les MOAR ont t consolid es et remises la Cour des Comptes d but octobre 2012 106 personnes ont t interview es 21 grilles ont t compl t es par les MOAR noter que les 21 MOAR n ont pas forc ment compl t l ensemble des items des grilles 23 ARS ont renseign le questionnaire permettant d valuer le niveau de confiance entre ARS et MOAR Les donn es qu
91. ons Autre noter en clair Question 9 Finalement sur une chelle de 0 5 comment valueriez vous le degr de confiance entre l ARS et la ma trise d ouvrage r gionale 5 tant une bonne note et 0 une mauvaise note 5 4 La grille de recueil de donn es soumise aux MOAR La grille ayant servi pour le recueil de donn es aupr s des MOAR est disponible dans un fichier part 5 5 R capitulatif du nombre de structures concern es Entretiens 26r gions aueune oo O Corse Guadeloupe Guyane Languedoc Grille Excel consolid e 21 MOAR Roussillon et Nord Pas de Calais Guadeloupe Guyane Languedoc Questionnaires ARS 23 ARS Roussillon Monographies 24 MOAR Guadeloupe et Guyane ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 60 cec EN Eear elu Management amp Technology Consultants 5 6 Liste des personnes interview es R gion Nom de l interlocuteur Structure R le ASIP Sant Assia Meddah ASIP Sant PTER ASIP Sant Christophe Couvreur ASIP Sant PTER ASIP Sant Vladimir Vilter ASIP Sant PTER ASIP Sant Anne Monnier ASIP Sant PTER ASIP Sant Catherine Commaille ASIP Sant PTER ASIP Sant Ariane Piana Rogez ASIP Sant PTER ASIP Sant Claire Lenain ASIP Sant PTER ASIP Sant Mika l Azoulay ASIP Sant PTER Alsace Gaston Steiner GCS Als
92. publics r unions et divers v nements sur e sant tendent uniformiser les pr occupations des acteurs de sant Aussi le besoin de chaque r gion en ma trise d ouvrage des SI de sant devrait tre relativement similaire ce qu a tendu d montrer le programme Emergence Ainsi le sch ma page suivante d montre une similitude dans la structure des portefeuilles de projets ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 18 CETTE LS NI Management amp Technology Consultants Nombre de MOA R portant le projet en 2009 et 2011 20 18 18 16 16 15 14 13 12 12 10 10 10 9 8 8 8 6 6 4 4 4 2 2 o E 0 Q E amp S ee RN amp x x Q S Fo S S Ki Ra P KG S p e x s R D Pa g Q S A 2 C AX D YO S N lt S L L x amp Se o PG rs se x B S X k g F Fu E lt X A amp F Ki W S Fi e K Ko Ci X F R K i me R X Ca a PX Q S a S Ng CA Ka O N S Ca S Ch amp Cy Ni A RQ KE E2009 E2011 Nb 1 projet DMP non mentionn par la r gion Bretagne Au total 14 r gions d ploient effectivement le DMP ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 19 Entre 2009 et 2011 la taille moyenne du portefeuille de projets a augment de 63 Une bonne partie de ces projets sont de
93. r l ensemble des acteurs dans l laboration et la mise en uvre de la politique r gionale de sant dans un esprit de dialogue et de concertation La MOAR transverse par essence devient ainsi un des lieux d expression de cette d marche Pilot par ASIP Sant le programme Emergence a constitu un r v lateur des besoins des missions et du positionnement institutionnel des MOAR aux c t s des ARS Il appara t clairement qu il a jou un r le de catalyseur de la dynamique r gionale La transformation depuis 2009 est visible L importance du chemin parcouru depuis 2009 est aujourd hui indiscutablement visible en r gion d montrant la structuration effective des MOAR Ces derni res constituent progressivement le levier op rationnel de la politique des SIS pilot e par les ARS 3 3 Une orientation claire vers un r le de ma trise d ouvrage et une diversification du portefeuille de projets 3 3 1 De la fabrication d infrastructures l accompagnement des acteurs La politique publique port e par ASIP Sant a t dans le sens d une r duction des activit s de ma trise d uvre d veloppement d infrastructures r gionales au profit des activit s de ma trise d ouvrage pilotage des projets conduite du changement expertise d ploiement des usages pour accompagner la mise en place de r f rentiels et infrastructures favorisant le d veloppement d une informatique communicante ASIP Sant Etat d
94. ractualisation tant r cente et en cours de g n ralisation les ARS n ont pas toutes encore l outil pour exiger des r sultats et obtenir un reporting r gulier sur l avancement des travaux Elles ont conscience de miser sur des structures qu elles ne ma trisent qu en partie De rares ARS ont soulign regretter lors des entretiens n avoir pu internaliser la MOAR Pour d velopper un lien troit et tre en mesure d obtenir un contr le de la strat gie mise en uvre par la MOAR les ARS utilisent l outil contractuel pr vu pour l allocation de dotations MIGAC et qui leur est familier le CPOM ou un engagement contractuel sp cifique suffisant dans le cadre d un GCS de moyens Il leur para t un bon moyen de poursuivre le pilotage strat gique des MOAR tout en m nageant des espaces d autonomie celles ci Question 4 Un contrat a t il t sign entre l ARS et la ma trise d ouvrage r gionale CPOM COM Ainsi 14 ARS sur 23 ont contractualis avec leur MOAR ou sont en cours de contractualisation 10 H Oui E Non E En cours Source analyse de la question 4 du questionnaire adress aux ARS Toutefois la prise en main par les ARS implique qu elles disposent elles aussi des moyens des comp tences et des ressources suffisantes pour exercer leur r le de tutelle La fonction de charg de missions syst mes d information CMSI en ARS est charg e de suivre l avancem
95. raison d tre des ARS d impliquer l ensemble des acteurs de sant et du m dico social alors que les ARH taient centr es sur le secteur hospitalier L ouverture progressive l ensemble des acteurs de sant et du m dico social de la r gion est une trajectoire qui se dessine clairement m me si les MOAR n en sont pas toutes un stade identique du fait du contexte de chaque r gion et de l histoire de chaque MOAR L laboration des Programmes R gionaux de Sant a en effet f d r l ensemble des acteurs du monde de la sant et du m dico social Dans la plupart des r gions le PRS int gre un volet SI partag s et syst matiquement un volet T l m decine en raison de l obligation qu en a fait la DGOS devenu depuis PRT Si les MOAR contribuent la mise en uvre de la politique r gionale des SI de sant l largissement de leurs membres est naturel et r v le l alignement entre les projets de la MOAR et la politique men e par PARS Les MOAR les plus anciennes ont d voluer Les plus r centes ont d embl e inscrit cette pr occupation dans leur fonctionnement opportun ment aid es par le programme Emergence Les acteurs prennent conscience de la n cessit de mutualiser les moyens au niveau r gional pour conduire efficacement les projets SI complexes par d finition et qui touchent tous les acteurs La politique de normalisation port e par le Minist re et ASIP Sant r f rentiel interop rabilit DMP
96. re vendant ou promouvant de la technologie SSII R amp D industrielle Responsabilit dans le management de projets informatiques 5 3 Le questionnaire soumis aux ARS ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 58 ES CETTE SIM Management amp Technology Consultants principaux leviers de r ussite de la ma trise d ouvrage de votre r gion Classer de 1 5 du plus important au moins important Le facteur humain comp tences profils exp rience ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 Question 1 Les syst mes d information de sant sont ils pr vus comme des projets Oui d s 2012 part enti re dans votre strat gie r gionale Oui d s 2013 Oui d s 2014 Pas encore Question 2 Consid rez vous que la ma trise d ouvrage des syst mes d information de Tout fait sant de votre r gion soit ce jour en capacit de remplir ses missions Plut t Plut t pas Pas encore de MOA constitu e Question 3 l articulation entre l Agence R gionale de Sant et la ma trise d ouvrage Oui r gionale des syst mes d information de sant vous parait elle aujourd hui satisfaisante Non Question 4 Un contrat a t il t sign entre l ARS et la ma trise d ouvrage r
97. repr sent s dans toutes les Assembl es G n rales AG o 16 sur 20 MOAR comptent dans leurs AG des professionnels lib raux en 2011 o 14 sur 20 MOAR comptent dans leurs AG des r seaux de sant en 2011 Ce graphique ne comprend pas la r gion Champagne Ardenne qui n a pas indiqu la composition de l AG volution en cours de la gouvernance ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 12 On assiste ainsi une f d ration des acteurs de l cosyst me sant en cho de la d marche de d mocratie sanitaire pilot e par les ARS Le programme Emergence un catalyseur de la dynamique r gionale XX LCIETS elu Management amp Technology Consultants e Une deuxi me tape orient e vers l ensemble des autres acteurs de la sant sous l impulsion tr s nette des ARS et au nom de l organisation du parcours du patient et de la transversalit des politiques de sant Les MOAR s ouvrent alors davantage aux tablissements m dico sociaux aux maisons de sant pluridisciplinaires diverses structures priv es et aux associations d usagers La f d ration progressive des acteurs de sant est coh rente avec la d marche de d mocratie sanitaire port e par les ARS Cette derni re vise associer l ensemble des acteurs dans l laboration et la mise en uvre de la politique r gionale de sant dans un esprit de dialogue et de concertation
98. roposer un portefeuille de projets qui suscite l int r t de chacun e Les MOAR consid rent que l int gration de nombreux projets dans leur portefeuille est un gage de p rennit pour elles En effet le nombre de projets mener est de nature justifier leur maintien en donnant de l activit sur plusieurs ann es e Les ARS se sont empar es du sujet des syst mes d information D sormais les ARS au niveau strat gique et op rationnel sont davantage investies sur ces sujets Elles recourent majoritairement la MOAR pour faire porter la mise en uvre de leur feuille de route SI de sant contribuant de facto augmenter la taille de leur portefeuille de projets o aupr s de 14 MOAR en 2009 21 MOAR en 2 P E E E DE nii ss e de 7 6 12 4 projets 011 entre 2009 et 2011 ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 20 La composition du portefeuille est la cons quence la fois de l augmentation du nombre de membres des GCS et de la gestion des quilibres r gionaux De toute vidence cela va cr er un risque sur la capacit d livrer F d rer les acteurs et montrer le d marrage r el de la politique SIS en r gion est la premi re pr occupation des ARS et des MOAR Cela peut se faire au prix d un portefeuille projets irr aliste Il y a donc logiquement une tension entre f d rer et d livrer AAE LCIETS LS Managem
99. rsuite de d veloppements d outils sur un mode artisanal et local e L insuffisance de comp tences de pilotage des projets tant au niveau national que r gional e L incapacit qui en d coule de mener bien des projets structurants pour le syst me de soins et d passer le stade de l exp rimentation Il ne revient pas la pr sente tude de tirer un bilan sur l ensemble de ces points au vu de l tat des lieux effectu Cependant l tude permet de pointer que certains de ces risques demeurent en raison du mode de fonctionnement des MOAR En effet plusieurs facteurs jouent en ce sens e a pression insuffl e par les ARS afin d obtenir des r sultats peut avoir un effet pervers d aller vers des solutions qui semblent port e de main au d triment d une r flexion plus globale urbanis e de la recherche de solutions mutualis es ou de l adoption des mod les ou outils nationaux qui ne sont pas mis disposition au rythme attendu par les r gions ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 51 Le pilotage strat gique r gional fort par l ARS pourrait aboutir une hyper r gionalisation des SI de sant Seul un engagement r ciproque clarifi entre les tutelles et op rateurs au niveau national les ARS et les MOAR au niveau r gional permettrait d viter cette d rive par rapport aux objectifs initiaux L appui de l ac
100. s besoins entre MOAR et les contraintes financi res devraient inciter la mutualisation et au partage des comp tences Les projets men s par les MOAR sont relativement similaires et font donc appel des comp tences identiques Du fait de leur anciennet de leur taille et relative richesse certaines r gions peuvent obtenir des comp tences qui seraient utiles toutes tandis que certaines r gions peinent recruter les comp tences en nombre et qualit Il para t alors opportun de r fl chir diff rents mod les de mutualisation qui peuvent se combiner comp tences individuelles mises disposition ponctuellement d une autre MOAR regroupement dans des structures pivots inter r gionales de comp tences partag es sp cialisation de certaines MOAR etc L ASIP Sant est sollicit e par les MOAR pour renforcer l animation du r seau de comp tences actuel Les ARS se font le relai de cette demande ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 31 Un budget global estim 48 7 M en 2011 XX EEr elu Management amp Technology Consultants 3 5 L augmentation des ressources financi res 3 5 1 Une volution significative des budgets engag s A partir des donn es recueillies dans le cadre de l tude le budget global des 21 MOAR est estim de 48 7 M en 2011 et se d composerait de la mani re suivante e 42 M pour le budget d inv
101. sp cialistes des march s publics e profils capables de piloter des missions de d ploiement de grande envergure e architectes techniques et urbanistes e direction de programmes innovants Une piste sugg r e lors des entretiens pourrait tre des centres de comp tences entre r gions pour mutualiser les comp tences rares et sp cifiques RES CETTE LS Management amp Technology Consultants Une r flexion plus globale au niveau national est sans doute opportune sur la mutualisation des ressources et comp tences puisque un grand nombre de besoins de comp tences est commun aux MOAR et certaines ressources sp cifiques sont rares et ou couteuses On citera notamment sans exhaustivit profil juridique acheteurs et sp cialistes des march s publics profil capable de piloter des missions de d ploiement de grande envergure architectes techniques et urbanistes capables de piloter et de contr ler les livrables des prestataires externes direction de programmes innovants soit d un point de vue technologique soit pour ce qui concerne les mod les conomiques sous jacents mod les avec int ressement des industriels au chiffre d affaires ou aux conomies op r es par exemple etc Une approche suppl mentaire non encore mise en uvre pour disposer des bonnes comp tences a t cit e une structure MOAR ma tre ou pivot articul e avec des structures MOAR sp cialis es qui lui serai
102. spation cette prise en main tr s nette donne majoritairement aujourd hui satisfaction Question 3 L articulation entre l Agence R gionale de Sant et la ma trise d ouvrage r gionale des syst mes d information de sant vous parait elle aujourd hui satisfaisante E Oui E Non Source analyse de la question 3 du questionnaire adress aux ARS ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 38 CETTE SIM Management amp Technology Consultants Ainsi 18 ARS sur 23 estiment aujourd hui que l articulation entre ARS et MOAR 18 ARS sur 23 ds i ce est satisfaisante et que le niveau de confiance est lev consid rent que la relation avec leur MOAR Question 6 est satisfaisante et que le Sur une chelle de 0 5 comment qualifieriez vous les relations s entre l Agence R gionale de Sant et la ma trise d ouvrage niveau de confiance est r gionale aujourd hui 5 tant une bonne note et 0 une mauvaise note E Not 5 Not 4 Not 3 E Not 2 EH Not 1 Source analyse des questions 6 supra et 9 ci dessous du questionnaire adress aux ARS lev Question 9 Finalement sur une chelle de 0 5 comment valueriez vous le degr de confiance entre l ARS et la ma trise d ouvrage r gionale 5 tant une bonne note et 0 une mauvaise note Par ailleurs le point de vue des ARS est v
103. sques autres 3 7 1 L ins curit conomique risque majeur Le niveau de stabilit et de s curit des ressources conomiques des MOAR a t valu en fonction de 4 crit res e Le partage de projets ou de ressources entre structures MOAR il est consid r que la mise disposition et l utilisation d outils ou de ressources partag s est un facteur de stabilit pour les MOAR En effet le fait qu un projet se d ploie une chelle d passant celle d une r gion permet la MOAR l origine du projet de p renniser son action et aux r gions qui accueillent l outil de minimiser les co ts de projet tout en maximisant leur capacit d ployer gr ce une meilleure focalisation sur cet aspect du projet e Un mod le de financement formalis et stable sur 3 ans la MOAR a ainsi de la visibilit pour engager les travaux et pour obtenir des ressources comp tentes e La diversit des financeurs qui permet de s curiser les financements les contraintes financi res qui p sent sur les ARS inqui tent les MOAR comme les ARS Sauf recevoir un engagement de l Etat sur la p rennisation du niveau de financement les MOAR doivent r partir les sources de leur financement entre plusieurs financeurs ou inventer de nouveaux mod les conomiques e L ancrage la reconnaissance et la l gitimit des projets r ussis avec un usage av r sur le terrain sont de nature rassurer les financeurs
104. ssaires ce type d activit qui ont des difficult s aborder l ensemble des facettes du m tier de directeur de MOAR II faut souligner que ces derni res ann es ce m tier de directeur de MOAR a consid rablement volu du fait de l volution du portefeuille de projets notamment par l introduction de projets m tiers du r le accru de lARS et du besoin de communiquer sur des r sultats en vue de susciter de l adh sion e Les pratiques de gestion de projet restent encore artisanales Ces MOAR disposent d instances de gouvernance mais le suivi de projets reste peu outill Pour certaines d entre elles les outils et les recrutements sont n anmoins en cours de mise en uvre e La dimension Communication reste insuffisamment prise en compte m me si l embauche de profils communication permet de passer de 0 6 des effectifs en MOAR Ces structures disposent en g n ral de lignes directrices en mati re de communication mais elles n ont pas encore fait l objet d une d clinaison op rationnelle syst matique r alisation d v nements plaquette e Les comp tences pour piloter les d ploiements ne sont pas repr sent es au sein des MOAR hormis le profil communication m me s il reste insuffisamment repr sent Ainsi les profils organisation conduite du changement ne sont quasiment jamais cit s La pr sence de profils m tier en particulier de m decins est n cessaire pour le d ploiement de SI
105. st me de soins e une implication dans la gouvernance de la MOAR comme un lieu o se prolonge la d marche de d mocratie sanitaire mise en uvre pour d finir le PRS ARS jouant ainsi son r le strat gique e une exigence de plus en plus forte portant sur les livrables et les r sultats usages e une contractualisation avec les MOAR qui se traduit par un CPOM un engagement contractuel sp cifique ou une simple lettre d objectifs Si cette vidente prise en main par les ARS des SI de sant a entra n parfois des tensions parmi les membres de la MOAR elle est g n rale Elle peut prendre certes des tours divers selon les r gions mais elle n est plus vraiment contest e Les ARS se servent d sormais des SI de sant comme d un levier au service de la politique de sant et donnent ainsi une nouvelle dimension au r le strat gique que leur conf re la loi HPST Cette orientation devrait logiquement encore s affirmer N anmoins ce stade de l volution des ARS une question de fond reste pos e r sum e par un DGARS L objectif atteindre ne para t pas clair Sur quoi serons nous valu s Sait on m me si la r ussite des SI de sant sera un des l ments de l valuation du DGARS Si oui quel projet est important dans cette valuation En ce sens les ARS expriment des attentes tr s fortes de clart sur les orientations des politiques publiques et sur le mode d emploi de leur mise
106. sur l int r t de financer les MOAR mais ne suffisent pas Il convient d ajouter une dimension suppl mentaire en suscitant le soutien effectif de d cideurs r gionaux Cela prot ge la MOAR et permet de l aider interc der aupr s de financeurs r gionaux ou autres L enqu te a permis de positionner les MOAR au regard de ces quatre crit res Il en r sulte la production d un indice de stabilit et de s curit conomiques Selon l indice valoris les MOAR pr sentent un niveau de stabilit des ressources mod r ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 42 ES Eear elu Management amp Technology Consultants R partition des r gions par niveau de stabilit et de ressources conomiques Ainsi 15 MOAR sur 20 disposent d un bon niveau de stabilit des ressources En revanche MOAR et ARS pointent toutes comme un des risques majeurs la diminution soudaine de leurs E Sup 70 fort niveau de stabilit E Entre 50 et 69 bon niveau de stabilit ressources de financement du fait des M Entre 25 et 49 niveau revirements possibles dans les de stabilit moyen orientations de politiques publiques inf 25 faible niveau de Les changements de cap sur le stabilit d ploiement du DMP et l inqui tude actuelle quant la p rennisation de ce Le risque financier est le principal risque per u par toutes les MOAR e
107. t l animation du r seau des fonctions CMSI des ARS et du r seau des MOAR Une visibilit permanente et une continuit dans les projets les plus structurants DMP messagerie s curis e RASS ROR SI des Urgences notamment Des modes d emplois tr s concrets sur les trajectoires de convergence Un affichage de financements stables qui permettent de mener ces projets qui s inscrivent dans un temps relativement long car c est le temps des transformations des pratiques de soins 2009 souhait par les acteurs interrog s par l tude ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 Depuis 2008 diff rents rapports ont soulign la n cessit de renforcer les ma trises d ouvrage en charge de la conduite des projets de Syst me d Information de Sant SIS XX Eea elu Management amp Technology Consultants 2 Introduction 2 1 2008 2009 Le constat partag de la n cessit de renforcer la capacit de ma trise d ouvrage en r gion En avril 2008 la n cessit de mise en place d une capacit de ma trise d ouvrage ad quate en r gion est soulign e par la mission de relance du DMP dans son rapport Pour un dossier patient virtuel et partag et une strat gie nationale des syst mes d information de sant 1 Elle observe que Partout o des projets de partage de l information m dicale ont pu voir le jour une structure de ma trise d ou
108. t confirm lors des entretiens par les ARS programme viennent presque toujours illustrer le propos lors des entretiens Les MOAR voquent toutes lors des changes la question de leur mod le conomique Elles confirment leurs inqui tudes puisque le risque financier domine largement les autres e Pour 9 MOAR sur 20 le risque financier est consid r comme ayant un impact tr s fort terme e 4 MOAR sur 20 consid rent le risque financier comme ayant un impact fort terme e 6 MOAR sur 20 consid rent le risque financier comme ayant un impact mod r terme Cette inqui tude s explique par le fait que les MOAR sont tr s d pendantes du financement des ARS et s inqui tent de la p rennit de cette source de financement Par ailleurs une corr lation est galement observ e entre le niveau de professionnalisation des MOAR et le niveau de l indicateur de stabilit et de s curit conomiques Ainsi les r gions qui pr sentent un niveau de professionnalisation faible moyen sont galement celles qui ressentent le plus fortement le risque conomique Des changes avec les MOAR il se d gage les points suivants e Pour l investissement deux p riodes sont distinguer o la p riode d amor age des projets qui rel ve obligatoirement d un mod le conomique administr subvention publique puisque aucun service n est disponible pour les utilisateurs et ne peut tre factur Cette subv
109. tam e en 2009 s est confirm e puisque toutes les MOAR ont opt pour le statut de GCS Par ailleurs compl tant l homog n it du contexte juridique les structures r gionales ont opt massivement pour le choix d un GCS de moyens de droit priv statut qui devient de fait le standard seules trois d entre elles conservent le statut de GCS de droit public estait un GIE Oc an Indien devenu GCS en 2012 rois MOAR en stat ut GCS de droit pub 3asse Normandie et le ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 9 Les MOAR affirment travers le choix du GCS de moyens de droit priv qu elles ont vocation adresser les besoins de l ensemble des acteurs de la sant et du m dico social publics comme priv s exer ant en lib ral comme en tablissement La structure MOAR porte ainsi l ambition de transversalit des ARS marquant une rupture avec l hospitalo centrisme qui pr valait EX Eear elu Management amp Technology Consultants Cette pr valence s inscrit dans un contexte national per u de promotion de ce statut malgr les difficult s inh rentes en mati re de prise de d cision et de fiscalit R partition entre GCS de droit public et priv en 2011 GCS de droit public 3 GCS de droit priv 17 Ce choix n est pas uniquement issu d une r flexion sur les impacts juridiques et fiscaux Les MOAR
110. tion par les tutelles et l alignement entre niveau r gional et national sont le facteur crucial de la r ussite de la politique de l e sant XX EE aeu Management amp Technology Consultants e les MOAR sont attach es au fait d avoir la main sur leurs solutions marquant la difficult du passage d un r le de MOE celui de MOA certaines ARS les soutenant en ce sens e certaines r gions ont des syst mes d j en production qu elles ne veulent pas abandonner car cet abandon risquerait de casser la dynamique de l usage qui en d pend m me si elles reconnaissent que cet usage est aujourd hui mal valu e la gestion de la convergence vers un syst me cible coh rent avec les r f rentiels nationaux est complexe g rer et demande des comp tences d urbanisation et de conduite du changement que peu de MOAR ont leur disposition Il s installe une tension entre le niveau r gional des SI de sant et le niveau national Le niveau r gional est press de voir des services op rationnels et des usages Le niveau national doit mettre disposition un certain nombre de r f rentiels RASS ROR ou de services messagerie s curis e DMP DMP DCC SI Urgences etc mais ne les produit pas au rythme souhait par les r gions car il est plus exigeant de le faire un niveau national qu au niveau local ou r gional Il est en outre toujours difficile dans le secteur de la sant d imposer un cadre et
111. un profil ayant en priorit une exp rience de management d quipes et de pilotage de projets dans des environnements exigeants et innovants en mati re de SI y compris l international plut t que d avoir une connaissance approfondie du secteur de la sant Les l ments recueillis lors des entretiens sont corrobor s par quelques annonces d offre d emploi ayant t publi es pour ces postes Le profil DSI d un tablissement de la r gion n est donc plus le profil id al aux yeux des ARS et des administrateurs du GCS comme il l tait il y a encore quelques ann es Si cette tendance se confirme on peut s interroger sur la difficult anticiper pour attirer et surtout fid liser ces profils tr s demand s sur le march hors du secteur de la sant dans des structures qui connaissent mal leur p rennit et sont sous fortes contraintes financi res e La constitution d un noyau dur compos de chefs de projets puis son largissement des comp tences m tiers juridiques et communication conduite du changement permet aux MOAR d adresser des projets m tiers de s curiser sur le plan juridique les contrats pass s de d ployer les solutions sur le terrain et de communiquer sur les projets leur avancement et leur r ussite Entre 2009 et 2011 les MOAR ont diversifi leurs comp tences ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 26 cec E Eear elu
112. ur le projet PACS mutualisation inter r gions organisation de dialogues comp titifs r les et responsabilit s des diff rents acteurs impliqu s en t l m decine sujet de nouvelles pr occupations des ARS et MOAR etc La diversification du portefeuille de projets les projets inclus dans les portefeuilles sont des projets m tiers qui n cessitent de l expertise sectorielle urgence m dico social Les MOAR ont besoin de s entourer de ressources ad hoc pour s curiser la conduite de leurs projets et d velopper des relations de confiance avec leurs futurs utilisateurs C est ainsi que le volume des profils m dicaux augmente sa part reste identique mais effectifs doubl s La d finition d une feuille de route claire a donn de la visibilit aux adh rents et ARS En outre le portefeuille de projet a t ajust afin de r pondre aux besoins de l ensemble des adh rents ou des profils que la MOAR cherchait int grer Pour attirer de nouveaux adh rents ex secteur m dico social il faut leur proposer des projets susceptibles de les mobiliser La prise de conscience du besoin de communiquer qui se traduit par l embauche de profils comp tents en communication Recentr es sur leur r le de MOA la grande majorit des MOAR savent qu il est non seulement n cessaire de conduire avec succ s les projets mais qu il est n cessaire de s curiser leur d ploiement ASIP Sant Etat des lieux des ma tris
113. us les ARS h sitent intervenir fortement pour r orienter le portefeuille des projets Ces r serves sont d autant plus fortes que les projets nationaux s inscrivent dans des plannings et des trajectoires de livraison mal connus des r gions le projet de messagerie s curis e et le RASS sont cit s en particulier ou dont l avenir est soumis arbitrage DMP L incertitude des ARS est renforc e par le fait que les DGARS ont pris conscience de la dimension strat gique des SI partag s de sant apr s leur nomination et lorsque les ARS ont commenc se structurer Autant d l ments expliquant la prudence des DGARS sur les d cisions prendre vis vis des MOAR 3 3 2 Le portefeuille de projets expression de la politique de ARS et des attentes des membres de la MOAR Le risque d opposition entre projets nationaux et projets r gionaux Dans le cadre de leurs travaux les MOAR composent un portefeuille r unissant la fois des projets impuls s par leur ARS des projets manant de leurs adh rents et des projets impuls s par le niveau national Les donn es recueillies montrent que la majorit des projets sont identifi s comme impuls s r gionalement par les ARS ou les membres m me si depuis 2009 on note une augmentation de la part des projets impulsion nationale tels que le DMP le DCC DMP Bureautique Sant ou encore les projets de t l m decine financ s par l ASIP Sant ASIP Sant Etat des l
114. uver l chelle d une seule r gion Elle vitera galement aux MOAR de s engager sur des solutions dont la p rennit n est pas toujours acquise Pour autant bon nombre de r gions restent attach es au fait d avoir la main sur le choix de leur solution C est une mani re pour elles de s approprier le choix de mieux s assurer de l ad quation leurs besoins de g rer les dynamiques d acteurs et d tre moins tributaires des calendriers nationaux qu elles ne connaissent pas ou dans lesquels elles n ont pas confiance Presque toutes r clament cependant un cadre national clair port fortement par les tutelles se traduisant par la mise disposition de r f rentiels cahiers des charges bonnes pratiques recommandations calendriers de mise en uvre ASIP Sant Etat des lieux des ma trises d ouvrage r gionales Rapport final novembre 2012 53 Deux mod les sont courants dans l environnement sant social et seraient donc facilement transposables aux SI de sant en les combinant si n cessaire selon les domaines traiter un mod le o une t te de r seau anime des acteurs et organise le partage e un mod le fortement centralis qui impose de fait des r alisations l ensemble du r seau EEr aeu Management amp Technology Consultants ainsi qu un accompagnement et une animation de la capitalisation tout en gardant des marges de man uvre dans lordonnancement des pr
115. vembre 2012 54 XX EEEa SIDE Mana ent amp Techi ogy Consul ss L tude a ainsi pu r pondre aux trois questions pos es au d marrage En synth se e De quelle capacit de ma trise d ouvrage des SI partag s de sant dispose t on dans les r gions La MOAR c est aujourd hui 255 ETP et environ 48 7ME La capacit de ma trise d ouvrage des SI partag s de sant est r elle car au del des chiffres elle s appuie sur une ma trise d ouvrage exerc e deux niveaux strat gique par ARS op rationnel par la MOAR GCS dans la plupart des cas e A t on constat un renforcement de cette capacit et si oui quels en sont les facteurs explicatifs La capacit des MOAR en 2011 en termes de budget et d effectif a doubl par rapport 2009 L existence de comp tences capables de d ployer grande chelle des projets structurants pour les pratiques de soins n est pas av r e Toutefois le renforcement de cette capacit est pass par une professionnalisation et une diversification des comp tences Le principal facteur explicatif est le r le de l ASIP Sant en termes de communication de fourniture d un cadre national et d un accompagnement via le programme Emergence C est aussi le r le d terminant des ARS qui se sont empar es du sujet de l e sant pour en faire un levier de leur politique de sant La contractualisation formalise les engagements r ciproques entre ARS et MOAR
116. volet du PRS elles pilotent les SI de la m me mani re que les autres sujets dont elles ont la charge par consultation implication progressive de tous les acteurs de la sant n gociation financement et contractualisation in fine sur des engagements de r sultats ou d actions L organisation de la gouvernance de l e sant en r gion est ainsi en train de devenir le miroir de l instance de d mocratie sanitaire de la r gion Avec le m me int r t participation des acteurs et la m me limite difficult allier d cision d mocratique et efficacit op rationnelle Les r flexions sur la gouvernance acc l r es gr ce au programme Emergence pilot par ASIP Sant sont ainsi r v latrices d un mouvement qui va organiser la gouvernance de l e sant sur deux niveaux e le niveau strat gique r unissant tous les repr sentants des acteurs de la sant avec une repr sentation indirecte via les f d rations syndicats associations URPS et organis au sein d une instance externe la MOAR repr sentant les membres et non membres e le niveau op rationnel r unissant les membres au sein des instances de gouvernance du GCS Ainsi la ma trise d ouvrage dessin e en 2010 s est bien mise en place deux niveaux strat gique et op rationnel avec un pilotage plus ou moins direct et plus ou moins affirm de l ARS selon les r gions 4 1 3 Une premi re tape vers un financement au long cours C est p
117. vrage partenariale et dynamique a pu tre mise en place La forme et les moteurs des groupements de ma trise d ouvrage ainsi constitu s varient d ailleurs d une r gion l autre En fonction du contexte local les acteurs que sont l ARH l UNCAM le CHU les lib raux les r seaux ont jou un r le diff rent Mais ce n est que lorsque les acteurs ont pu se f d rer autour d un noyau initial coop ratif que les projets ont pu d marrer En 2008 le programme de relance des SI dresse ainsi quatre constats partir de l analyse des exp riences r gionales en cours d closion ou de d veloppement e my a pas de mod le unique de structure de ma trise d ouvrage territoriale mais elle doit tre partenariale et associer la ville l h pital et les r seaux e Elle doit reposer sur la distinction entre les fonctions d orientation et de d cision les fonctions de ma trise d ouvrage op rationnelle et les fonctions de ma trise d uvre e Les groupements de ma trise d ouvrage ont t dot s de moyens leur permettant de s organiser de s quiper de recruter et travaillent en coop ration avec les industriels e Les repr sentants des patients ont t d s le d part troitement associ s la mise en place et au suivi du projet Puis le bilan d taill des plates formes r gionales de services existantes rapport Etat des lieux des plates formes de services et perspectives mai 2009

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