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Systèmes d`hommes, systèmes d`armes

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1. Aix en Provence 2006 25 AIX EN PROVENCE lundi 11 septembre 2006 Pr sentation du rapport parlementaire sur Le d mant lement des navires de guerre par Marguerite LAMOUR D put e du Finist re membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es Marguerite LAMOUR C est un grand plaisir pour moi que de vous pr senter le cours de mes travaux Je remercie le Pr sident de la Commission de la D fense de m avoir confi ce travail en tant que d put e de Brest rural qui n est pas si rural que cela puisqu une grande partie de la Marine et des industries de d fense brestoises se trouvent dans ma circonscription A mi parcours je peux vous pr senter les points d tape de ce rapport On peut affirmer que les p r grinations et m saventures du Clemenceau ont suscit en France une v ritable prise de conscience de la n cessit d une r flexion sur la situation des navires en fin de vie D autres pays se trouvent d ailleurs confront s la m me probl matique C est pourquoi il appara t n cessaire de traiter cette question au niveau international La Commission de la D fense nationale et des Forces arm es de l Assembl e nationale a souhait s int resser au sujet Aussi m a t elle confi la r daction de ce rapport le 1 mars 2006 Le Gouvernement a mis en place en parall le une mission interminist rielle sur le d mant lement des navires copr sid e pa
2. Defence amp Security Consultant VIGNERON Luc GIAT INDUSTRIES Pr sident Directeur G n ral Chairman amp CEO VIOLLET Jean Claude D put de la Charente Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee VISCONTI Jacques Mairie du 5 me secteur de Marseille Adjoint d l gu aux Finances et aux Affaires militaires VITEL Philippe D put du Var Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee VON WOGAU Karl Parlement europ en Pr sident de la sous commission S curit et D fense Chairman of the Subcommittee on Security and Defence W Z WALSH Jim Parlement Irlande S nateur Senator WEISSELDINGER Denis CEIS Consultant ZAJEC Olivier CEIS Consutant P le Prospective strat gique Consultant ZYSS Jacques GROUPE SNPE Pr sident Directeur G n ral Chairman and CEO
3. Un intervenant Pouvez vous voqu l tat des relations entre les Etats Unis et le Royaume Uni Avez vous dans le future l intention de renforcer la coop ration avec l Europe James ARBUTHNOT Les seuls cas o la Commission se f che v ritablement c est lorsqu elle traite avec ses amis les plus proches Toutefois si ces amis ne nous traitent plus en amis il est possible que nous devenions plus Europ ens dans l me Ceci pourrait s av rer n cessaire pour ce qui est de l intensification de la concurrence et de la garantie pour le Royaume Uni de disposer d alternatives en termes d acquisitions Un intervenant Quelle est la diff rence entre les autres exemples de coop ration que nous connaissons tels que l A400M et le nouveau mode de coop ration dont vous avez parl James ARBUTHNOT Dans le cadre de 1 A40O0M nous avons mis en place une nouvelle soci t pour en construire l int gralit en partant de z ro plusieurs pays s tant regroup s pour aligner leurs besoins A l poque o j tais Ministre il y a de cela onze ans il tait manifeste que le projet A400M tait vou l chec On m avait implor de l annuler car il co terait trop cher 36 Universit d t de la D fense et l avion serait trop petit Dix ans plus tard c est un succ s et l appareil est presque achev bien que cela ait pris beaucoup de temps La construction des porte avions devra tre beauco
4. la disposition des militaires deux types de logements e des logements en casernement pour les militaires du rang et les sous officiers c libataires e des logements familiaux domaniaux ou locatifs Le Minist re a aussi la possibilit de se rapprocher d autres op rateurs que la Soci t nationale Immobili re SNI Tous les gendarmes sont log s en caserne pour n cessit absolue de service Les militaires ont galement acc s diff rentes aides en mati re de logement notamment les fameux pr ts sans int r t pour l accession la propri t et pour les travaux Toutes les Arm es r alisent des efforts afin d am liorer le logement en casernement en mettant en uvre des plans de r novation comme le Plan Vivien pour l Arm e de Terre Elles tirent ainsi les cons quences de la professionnalisation puisqu on ne peut loger de la m me fa on des appel s pr sents pour quelques mois et des engag s N anmoins la r habilitation des logements prend du temps et conna t parfois des retards comme c est le cas dans la Marine du fait de difficult s budg taires Les conditions d h bergement diff rent donc selon les unit s Nous avons par exemple constat que pour les marins bas s Toulon les chambres taient partag es parfois par cinq six personnes L tat du parc immobilier de la Gendarmerie para t insatisfaisant Comme notre coll gue Philippe FOLLIOT l a relev dans son avis budg taire u
5. la transformation d sormais il ne doit plus s agir de viser d embl e au parfait mais d initier un programme qui progressivement Retex et exp rimentations aidant va r pondre aux attentes C est ici qu entre en compte la recherche d un juste quilibre entre sophistication et rusticit parall lement l obligation de mettre en uvre des quipements dont la dur e de vie op rationnelle ne cesse de s accro tre On aborde alors la question de l obsolescence des mat riels relevant tant d une volution technologique et d une situation strat gico militaire dont le tempo ne cesse de s acc l rer que de la contrainte budg taire limitant la marge de man uvre des arm es D o cette n cessit de penser des syst mes ouverts dont la conception initiale permet d entr e une volution au cours du temps Quant la contrainte budg taire elle reste un facteur central de la transformation A ce titre certains ont soulign que cette contrainte pouvait dans certaines limites tre vertueuse parce que favorisant la recherche de nouvelles solutions L une des pistes de plus en plus voqu e pour d passer les obstacles budg taires et administratifs est de recourir au secteur civil Pour certains syst mes comme les communications la perm abilit croissante entre le monde des technologies civiles et celui des technologies militaires permet en effet d envisager un processus d acquisition la
6. avec beaucoup d int r t l intervention concernant les nouveaux d fis qui nous pr occupent tous en particulier celui du terrorisme mondial A ce sujet je voudrais vous rappeler que le Maroc a t lui aussi victime de ce fl au en mai 2003 Nous devons conjuguer nos efforts je lance un appel fraternel pour pouvoir pr server des menaces du terrorisme ce monde si beau pour nous et pour les g n rations futures Ce danger est aujourd hui partout il se d veloppe contre nos soci t s contre notre s curit laissant penser que ce si cle est celui de l av nement du terrorisme mondial Pour faire face ce fl au il importe de prendre des mesures allant l encontre du d veloppement du terrorisme Si vous le permettez je voudrais citer quelques exemples de mesures Il faut tout d abord d finir l acte terroriste Nous devons travailler tous ensemble Politique Ex cutif soci t civile r soudre les probl mes entre des parties en conflit comme Isra l et les pays arabes au Moyen Orient Sous l il international chaque jour des enfants des femmes et des civils innocents tombent sous les armes la violence et l occupation inutile Nous voulons tous la s curit et la paix d Isra l mais celles ci passent obligatoirement par la s curit et la paix des Palestiniens Pendant qu il en est encore temps je vous demande d inciter les responsables alg riens au dialogue afin de trouver ensemble une
7. en charge de la d finition des grandes lignes directrices La coop ration entre nations est facilit e dans les technologies de la s curit exception faite du domaine de l interception Celle ci est m me n cessaire pour supplanter les difficult s inh rentes au march expos es pr c demment d velopper des technologies r pondant des normes communes et interop rables A l exemple de la s curit des fronti res europ ennes la r ponse doit tre envisag e 25 voire davantage en incluant les pays limitrophes En effet les passeports biom triques devront tre accept s en termes de contenu informatif par chacun des pays qui devra tre pourvu d un quipement de lecture sp cifique Cette coop ration europ enne est quant elle imp rative pour s opposer aux normes et standards am ricains L importance de ces deux l ments est reconnue tant au niveau des institutionnels que des industriels Or la France est totalement absente des instances de normalisation Un partenariat entre industriels et institutions r glementaires est l encore crucial M me si beaucoup reste faire il serait cependant erron de parler d absence d initiatives nationales Dans le domaine de la s ret maritime des r flexions ont t engag es en particulier sur le r seau s maphore et sur la surveillance c ti re Ces initiatives doivent tre multipli es Par ailleurs dans certains secteurs de la s curit les ind
8. maintenir nos capacit s technologiques et industrielles au meilleur rang et conserver un niveau d excellence dans les domaines phares pour que nos forces puissent s adapter ce contexte nouveau en s quipant de moyens modernes et comp titifs r pondant l mergence des nouveaux besoins op rationnels Apr s les coupes s v res dans les budgets de R amp T au cours des ann es 1990 la loi de programmation militaire qui se termine a marqu la volont de relever l effort de recherche pour r pondre l volution de l environnement strat gique l mergence des nouveaux besoins op rationnels et l acc l ration du rythme des avanc es technologiques Un rel chement dans cet effort ne manquerait pas d avoir des cons quences sur les capacit s de l industrie satisfaire les besoins de la d fense et sur sa comp titivit Bien entendu nous sommes conscients que cela n cessite de faire preuve d une grande rigueur dans l utilisation des cr dits Nombre de projets phare ont t identifi s d autres doivent l tre pour servir de catalyseurs et de stimulation aux ruptures et aux avanc es technologiques Enfin une politique proactive en faveur des technologies duales tenant compte de leurs atouts et de leurs limites pourrait utilement prolonger ces efforts Dans ce domaine propre assurer une base technologique autonome et comp titive le relais pourrait tre pris au niveau europ en
9. toutes les crises Les Etats Unis semblent aujourd hui le comprendre r alisant dans le m me temps qu il vaut mieux que ce soit un alli qui prenne une partie du fardeau sa charge Que comptent faire les candidats l lection pr sidentielle et notamment ceux qui ont appel voter non au referendum du 29 mai 2005 pour faire construire cette Europe puissance diff rente mais proche des Etats Unis sans leur tre soumise Pour pr server note syst me d hommes d j largement transform comme pour poursuivre l adaptation de nos syst mes d armes les ressources financi res consacr es la d fense doivent r pondre nos ambitions et donc demeurer au moins ce qu elles sont aujourd hui Je tiens redire encore le caract re tout fait unique du respect scrupuleux des cr dits annuels pr vus dans la loi de programmation militaire 2003 2008 C est vrai pour les quatre premi res annuit s ce le sera pour la 5 celle de l ann e 2007 Pourtant l effort entrepris depuis plus de quatre ann es ne r pond qu ce qui tait annonc d s l automne 2002 au moment du d bat budg taire un rattrapage Cela parce que le rel chement constat entre 1997 et 2002 avait eu des cons quences extr mement dommageables sur nos 78 Universit d t de la D fense capacit s op rationnelles en retard de livraisons d quipements neufs comme en chute de la disponibilit op rationnelle des mat
10. armes de notre choix et de l op rer nous m mes Le Minist re de la D fense et notre Commission ont conclu qu en l absence d un tel contr le nous ne devions pas acqu rir l avion Je ne connais pas encore la r action des Etats Unis ce sujet La Commission s est rendue aux Etats Unis au mois de mai et a clairement pr cis qu en l absence d un transfert de technologie et d informations sur la fa on de moderniser l avion nous ne l ach terions pas En juillet 2006 notre Ministre de la D fense de premier plan a d clar la Commission que ce probl me n avait toujours pas t r solu mais qu il tait optimiste et qu il le serait Il est absolument n cessaire de le r soudre avant la fin de l ann e L une des raisons pour lesquelles les Am ricains sont r ticents l id e de transf rer cette technologie est la Loi europ enne qui donne le droit aux trangers de travailler dans l industrie britannique Les Am ricains craignent qu ils vendent les secrets de d fense am ricains ou britanniques aux chinois Nous pensons que ceci est peu probable et que des moyens de Aix en Provence 2006 35 protection suffisants peuvent tre mis en place pour viter que cela ne se produise Toutefois il nous reste en persuader les Am ricains La Commission a d clar au Gouvernement que les Am ricains devaient bien comprendre que nous ne changerions pas de position et que nous devions tablir un
11. inqui te pas les industriels qui sont d j pour la plupart engag s sur les march s de d fense et sur les march s de s curit Les industriels doivent tre force de proposition sur les solutions de s curit Les institutionnels doivent encore adopter une d marche d anticipation et de planification sur les questions de s curit Comme dans le domaine de la d fense les besoins de s curit doivent tre d finis sur la base d une analyse capacitaire Une entit doit par la suite prendre la responsabilit de la d finition des priorit s Selon cette m thodologie les priorit s pourront diff rer d une nation l autre selon l appr ciation faite de la menace les b n fices escompt s des solutions et leurs co ts Ainsi Isra l ayant fait le choix d quiper chaque avion de ligne ou la Commission Europ enne en l inscrivant parmi ses th matiques ont fait de la lutte contre les MANPADS une de leurs priorit s La France a quant elle adopt une position diff rente comparant le b n fice attendu de ces quipements leur co t et les cons quences tant psychologiques sur les passagers qu conomiques avec la cr ation d une liste noire des compagnies Aujourd hui l arbitrage entre les priorit s de s curit fait l objet d un travail interminist riel pilot par le SGDN Demain pourrait on envisager la cr ation d un Conseil Europ en des Sciences et des Technologies de S curit
12. rement sur les programmes De la m me fa on la r forme de l tat major des Arm es permet galement une clarification des responsabilit s et l essor de l interarmisation dont le terrain nous a appris la n cessit Toutes ces r formes s inscrivent dans la dur e Deux importantes r formes de structure sont aujourd hui en cours l interarmisation de l exploitation des r seaux et des syst mes d information et la cr ation de la Direction G n rale des Syst mes d Information et de Communication qui nous garantira d sormais la coh rence des syst mes d information du Minist re L effort d interarmisation s est poursuivi avec la globalisation de l approvisionnement en vivres des Arm es en M tropole assur par l Economat des Arm es L effort de mutualisation des capacit s s est poursuivi au niveau europ en Comme nous l avons dit en atelier il faut de plus en plus travailler l chelle europ enne L arrangement r alis entre la France et la Belgique sur la formation des pilotes est bon exemple de cette mutualisation que nous continuerons d velopper au cours des prochaines ann es Cela permet aussi de r aliser des conomies Nous continuerons d velopper cette modernisation d un certain nombre de nos modes de financements La D fense vit dans un monde en mouvement dans lequel nous devons utiliser toutes les possibilit s techniques et administratives qui nous sont of
13. D fense Conclusion Nous avons rencontr des militaires globalement heureux et motiv s m me s il nous semble indispensable que l Arm e se donne les moyens de fid liser les hommes et les femmes qui la composent en leur permettant de r aliser dans de bonnes conditions les missions qui leur sont confi es D bat avec la salle Pierre CONESA Merci pour ce panorama des Arm es Il est toujours tr s int ressant d avoir un il ext rieur Je reviens sur votre conclusion Vous dites avoir rencontr des gens relativement heureux Mais que pensez vous globalement du moral dans les Arm es compte tenu des probl mes de mobilit de logement de disponibilit des mat riels etc Damien MESLOT Nous avons parl des primes et des conditions mat rielles Cependant nous avons constat que ce qui touche le plus les militaires est l tat de leur Arm e et du mat riel qu on leur procure ils sont finalement pr ts accepter beaucoup de choses s ils ont l impression que l Arm e a les moyens financiers et techniques d accomplir ses missions Ce qui affecte le plus le moral des hommes est de se trouver dans une situation o il n est pas possible de faire face dans de bonnes conditions leurs missions car ils ont du mat riel d faillant C est pourquoi nous avons d clar dans notre rapport que si nous voulons tre engag s sur de multiples terrains ext rieurs nous ne devons pas r duire le format de nos
14. LOLF dans le minist re pour le budget 2006 Plusieurs th mes de r flexion sur les bonnes pratiques ont t lanc s Anticipation pour faire face aux difficult s et rigidit s de la programmation Une partie des discussions a port sur les diff rentes chelles calendaires de programmation 5 ans planification prospective PP 30 qui se heurtent au principe de l annualit budg taire La LOLF offre un certain nombre d assouplissements mais il faut approfondir la r flexion sur le sujet L annualit budg taire est une vertu laquelle il faut trouver des assouplissements comme l ont fait les Britanniques L exemple cit a t celui de l IPER du PAN Charles de Gaulle dont tout le monde conna t l ampleur mais qui n a pas t anticip Dialogue et franchise indispensables entre les services du minist re pour g rer les probl mes au plus t t et dans leur totalit Un des participants a parl de la n cessit de g rer les questions secondaires dans la continuit pour d gager l esprit sur les questions les plus importantes Le dialogue doit galement s tablir avec les industriels pour trouver les bases d une coresponsabilit Responsabilit Une v ritable r forme a eu lieu avec les nouveaux pouvoirs du CEMA d cret de 2005 et les fonctions de directeur de programme de la LOLF Le minist re doit vivre avec trois syst mes diff rents pour cette fonction celle du CEMA totalement respon
15. Member of the National Assembly Defence Committee ROCHE Louis Alain Minist re de la D fense Chef de la Mission de modernisation MCO A ronautique de la D fense ROGER Philippe THALES INTERNATIONAL Vice Pr sident Vice Chairman ROISIN Philippe ECOLE MILITAIRE DE SPECIALISA TION DE L OUTRE MER Commandant Director ROLLAND C line LCM La Cha ne Marseille Journaliste ROUBY Gilles SIRPA Terre Chef du SIRPA Terre ROUVROL Fernand OCCAR EA Business Development Officer ROYER PERREAUT Lionel Assembl e nationale Directeur de cabinet du Pr sident de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es Principal Private Secretary 126 Universit d t de la D fense RUDLOFF Patrick ARIANESPACE Directeur adjoint Corporate et Affaires institutionnelles Deputy Vice President Corporate and Institutional Affairs RUELLO Alain LES ECHOS Journaliste Journalist RUPIED Guy GIFAS D l gu G n ral Managing Director S SARTINI V ronique DSI Journaliste SAUTY Didier Areva TA Responsable des Relations institutionnelles Gouvernemental Relations Manager SCHLUMBERGER Fondation pour la Recherche Strat gique Guillaume Directeur Director SCHMIDT Eric CEIS Directeur Affaires publiques Public Affairs Manager SCHMIDT Jean Jacques Interpr te SCHWEITZER Serge Universit C zanne Aix Marseille II Professeur de sciences conomiques SCOTT DE MARTINVILLE Mi
16. Plan B Nous devons galement d montrer le s rieux de ce Plan B Le Gouvernement a d clar qu il travaillait sur des alternatives mais qu il ne pouvait pas nous les r v ler Conclusion Il semble que les deux programmes prendront du retard Rien de nouveau donc Si ces deux programmes sont retard s une insuffisance de nos capacit s est pr voir qui pourra n cessiter de prolonger la vie de nos vieux porte avions existants et de leurs avions Certaines d cisions cl s restent prendre Tout d abord en ce qui concerne le transfert de technologie et d informations l avenir du Royaume Uni est il li celui des Etats Unis avec ses capacit s mais ses difficult s de transfert ou celui de l Europe dont les capacit s sont moindres mais dont le transfert est plus ais Nous esp rons que le Royaume Uni sera en mesure de choisir les deux options En second lieu la coop ration franco anglaise dans le cadre de ce programme peut se r v ler tre une nouvelle fa on de travailler dans le cadre de programmes de coop ration En troisi me lieu pour ce qui est des dates de mise en service il pourrait tre int ressant d carter tous les risques inh rents au programme avant de prendre une d cision d finitive quant la fa on de d penser l argent des contribuables Bien que nous insistions aupr s des Ministres sur ce point il est possible qu ils aient eu raison en fin de compte D bat avec la salle
17. Pr sident Directeur G n ral CEO LAMOUR Marguerite D put e du Finist re Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committeee LARZUL Tanneguy Ecoles de Saint Cyr Coetquidan Directeur g n ral de l enseignement et de la recherche LE CORRE Philippe Cabinet du ministre de la D fense Conseiller la cellule diplomatique Adviser on International Affairs LE GALES Yann LE FIGARO Journaliste Journalist LE GUEN Jean Marie D put de Paris Membre de la Commission des Affaires culturelles MP Member of the Aix en Provence 2006 121 LE GUEN Franck Cabinet du ministre de la D fense Directeur adjoint du cabinet civil et militaire LE LIDEC Enseigne de Etat Major des Arm es Vaisseeau Aide de camp du CEMA LE MASNE DE FMES CHERMONT Beno t Directeur G n ral LE RICHE Herv Etat major des arm es Major G n ral des arm es Vice Chief of Defence staff LECHAT Henri Bataillon de Marins Pompiers de Marseille Commandant le bataillon de Marins Pompiers de Marseille LEFEVRE C cile CEIS Consultante Consultant LEJEUNE J r me GROUPE EGIS Directeur Commercial et Marketing Sales and Marketing Director LEMIERE Jean D put de la Manche Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee LEPEUPLE G rard SAFRAN Directeur d l gu D
18. Relations Internationales et Strat giques IRIS Pr sident du conseil d administration BRANGET Fran oise D put e du Doubs Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee BREANT Christian DGA Directeur Recherche et Technologie R amp T Director BREGIER Fabrice EUROCOPTER Pr sident Directeur G n ral President BRENOT Chris CEIS Responsable Qualit Quality Manager BRIMBAL Fr d ric DGA Aide de camp du DGA Personal assistant BRUGERE Didier THALES Directeur D fense France Vice President Defence France BUGAT Alain CEA Administrateur G n ral Chairman amp CEO BUREAU Jean Fran ois DICOD Porte parole du minist re de la d fense Director Senior Delegate Ministry Spokesman BURG Christophe DGA Chef du Service C CABIROL Michel LA TRIBUNE Journaliste Journalist CADIOU Jean Marie Institut pour la Protection et la S curit des Citoyens Directeur CAILLAUD Dominique D put de la Vend e Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee CAILLOIS Jean Pierre Mairie d Aix en Provence Directeur G n ral CARDIN Jacques GROUPE SNPE Directeur G n ral Adjoint Executive Vice President Aix en Provence 2006 113 CARDINALI Nazzareno OCCAR Directeur Director CARNET Jean Marie GICAN
19. Strat gie de la DICOD Chief of departement of strategy DICOD PORCHIER Patrick Minist re de la D fense Inspecteur g n ral des Arm es Inspector Joint Services Q QUEINNEC MOREAU Assembl e nationale Genevi ve Administratrice adjointe de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es Deputy Secretary of the National Assembly Defence Committee Aix en Provence 2006 125 QUITTARD Jean Pierre TF1 R dacteur en chef Chief Editor R RACT MADOUX Bertrand Etat major des arm es Adjoint du Major g n ral des arm es Chef de la division Etudes Strat gie Pilotage RAMBAUD Bruno THALES Directeur g n ral Division Syst mes Terre amp Interarm es Senior Vice President Land amp Joint Systems Division RANNOU Jean CEIS Directeur du P le Prospective strat gique Director RANQUE Denis THALES Pr sident Directeur G n ral Chairman amp CEO RANQUET Robert D l gation aux Affaires Strat giques Adjoint au Directeur Deputy Director REAULT Didier Consei g n ral des Bouches du Rh ne Conseiller g n ral RESNIER G rard MBDA Conseiller D fense du CEO Defence Advisor REYNAUD M lodie CEIS Consultante Affaires publiques Consultant RIEDEL Colonel Etat major de l arm e de Terre Charg e des Relations au S nat RIVIERE J r me D put des Alpes Maritimes Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP
20. accueil et d int gration fixant pr cis ment les droits et devoirs de ceux ci Je souhaite assister sur l un des acquis de Barcelone c est dire sur l adoption au sommet de Barcelone de novembre 2005 d un code de conduite euro m diterran en contre le terrorisme Cet instrument n a certes aucune valeur juridique contraignante Mais par son existence m me et par le fait que 35 Etats membres du partenariat laient sign il traduit lP engagement commun de l ensemble de nos pays lutter ensemble contre ce fl au J invite les participants intervenir s ils le souhaitent Un intervenant Je voudrais remercier l ensemble de nos amis marocains alg riens et tunisiens qui ont fait le voyage jusqu nous J ai beaucoup appr ci la justesse de leurs propos Lorsqu on se parle et lorsqu on s coute on s aper oit que nos discours ne sont finalement pas loign s Monsieur TABARKI a eu le courage de dire tout haut ce que beaucoup ici et ailleurs pensent tout bas Il est vrai que nous les Fran ais et les Occidentaux nous consid rons souvent comme les d tenteurs de la d mocratie Mais ce beau mot de d mocratie peut ne pas apporter les m mes choses dans diff rents pays Ceux qui veulent faire marcher le monde au pas de cette d mocratie se trompent lourdement car nous devons respecter le rythme de chacun 104 Universit d t de la D fense Il faut comprendre que la d mocratie ne peut
21. ais Vice President French Government Sales MAUGARS Denis ONERA Pr sident Directeur G n ral Chairman and CEO MAULNY Jean Pierre IRIS Directeur adjoint Deputy Director MERAN Aim IPSA Directeur MESLOT Damien D put du Territoire de Belfort Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee MEYER Gilbert D put du Haut Rhin Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee MICHOT Yves DEFENSE CONSEIL INTERNATIONAL Pr sident Directeur G n ral Chairman amp CEO MIGNON Jean Claude D put de la Seine et Marne Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee MIGNOT Pierre Ministere de la D fense Conseiller D fense Defense adviser MIRANDA CALHA Assembl e de la R publique Portugal Francisco Pr sident de la Commission de la D fense Chairman of the Defence Committee MOCKLY Dominique AREVA TA Pr sident Directeur G n ral President and CEO Aix en Provence 2006 123 MOLARD Bernard ASTRIUM Conseiller D fense et S curit du Pr sident Defence and Security Adviser MONFILS Philippe Chambre des Repr sentants Belgique Ministre d Etat D put Pr sident de la Commission de la D fense nationale Chairman of the Defence Comm
22. ance co opr sid e par Fran ois CORNUT GENTILLE d put de la Haute Marne membre de la Commission des Finances l Assembl e nationale et par Jean Claude VIOLLET D put de Charente membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es l Assembl e nationale 64 Universit d t de la D fense La LOLF cr e une dynamique vertueuse laquelle il faut consacrer des moyens Elle permet d apprendre compter pour parler des m mes choses Les Britanniques ont recrut pr s de 1500 comptables pour g rer la r forme budg taire Des exercices de comptabilisation des stocks faits dans le minist re ont montr qu il y avait environ 800 M E de stocks d habillements soit 6 ans de besoins A l inverse il faut montrer que pr s de 600 M E auront t d pens s pendant la LPM actuelle pour am liorer la condition militaire chiffre difficile anticiper mais utile faire appara tre aux parlementaires Le minist re de la d fense a jou le jeu et les choix faits permettront un v ritable contr le parlementaire Mais les probl mes budg taires restent devant nous Plusieurs coles s opposent aujourd hui sur la philosophie de mise en uvre de la LOLF l cole des praticiens qui veulent v rifier et adapter en marchant l cole des th oriciens qui veulent normer de fa on r glementaire les dispositifs Ex concernant les fonctions de Directeur de Programme La mise en uvre de la
23. atteint l occasion de ces quatri mes rencontres et je souhaite vous revoir pour une prochaine dition 108 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE 11 amp 12 septembre 2006 4 Universit d t de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es de l Assembl e nationale Liste des participants List of delegates Aix en Provence 2006 109 A ABADIE Pierre Marie Cabinet du ministre de la D fense Conseiller pour les Affaires industrielles Adviser for Industrial affairs of the Minister of Defence ABAGNALE Gloria S nat de la R publique Italie Chef du Secr tariat de la Commission de la D fense Head of Secretariat of the Defence Committee ABRIAL St phane Minist re de la d fense Chef d Etat major de l Arm e de l Air Chief of Staff of the French Air Force ADAM Pascal Etat major de l arm e de Terre Aide de camp du CEMAT ADAM Patricia D put e du Finist re Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee ADAMCZYK Franciszek S nat Pologne Pr sident de la Commission de la D fense nationale Chairman of the National Defence Committee ALBANEL Baudouin SAFRAN Conseiller militaire du pr sident du directoire CEO s Military Advisor ALLARD Jean Claude COMALAT Commandant l aviation l g re de l arm e de Terre ALLIOT MARIE Mich le Ministre de la D fense Frenc
24. b timents militaires au cours des dix prochaines ann es Pour autant tous ces navires ne sont pas vou s la d construction Si certains comme le Clemenceau ou la Jeanne d Arc seront d construits d autres sont destin s servir de cibles aux tirs d entra nement des quipages et aux mises au point des syst mes d armes ou tre revendus des Marines trang res ou valoris s autrement Je pr cise que les sous marins nucl aires sont progressivement d mantel s on en retire le tron on nucl aire au fur et mesure de leur sortie de flotte mais leur d construction ne peut tre envisag e que lors du retrait de service de toute une classe de submersibles La flotte de commerce fran aise se caract rise par sa jeunesse J ai t frapp e d apprendre lors des auditions que la dur e de vie d un navire de commerce fran ais est de 40 ans mais qu il change de mains tous les huit ans environ Il est donc difficile de contraindre le premier propri taire du navire de se soucier de sa fin de vie Sans nouvelle r glementation il sera difficile d attirer les responsables de commerce sur une fili re de d construction Les navires militaires et plus largement d Etat seront donc les plus susceptibles d tre trait s dans le respect de la protection de la Sant et de l Environnement Le cas des navires civils est plus complexe Cependant si un cadre contraignant est mis en place dans l organisation mariti
25. ce point apr s les tensions que nous avons connues l automne dernier l arm e de Terre s affirme comme un ferment de coh sion sociale et nationale Depuis l ann e derni re notre arm e a pris une part pr pond rante la mise en oeuvre du projet d insertion professionnelle D fense deuxi me chance initi par notre ministre Chaque ann e nous accueillons dans nos murs et nous informons des milliers de jeunes gens et jeunes filles au titre de la Journ e d appel la D fense Chaque ann e nous recrutons quelques 17 000 jeunes Fran ais de toutes origines que nous formons que nous instruisons et que nous duquons Apr s avoir servi la France plusieurs ann es la majorit d entre eux retournent la vie civile pr ts transmettre leur savoir faire et leur savoir tre La r serve enfin constitue sans doute le lien le plus abouti et le plus concret entre la nation et son arm e un lien indispensable au fonctionnement quotidien de l arm e de Terre Mais au del de ces int r ts imm diats que nous partageons sur le plan local je n oublie pas les exigences nationales de ma trise des d penses Dans cette optique l arm e de Terre s est engag e avec conviction dans la r forme des finances publiques impuls e par le Parlement dans le cadre de la LOLE pour appliquer au sein de notre organisation une culture du r sultat que nous avons depuis toujours en op rations Je n oublie pas galeme
26. compos e d trangers sous commandement fran ais Le terme combattante n est pas innocent ces trangers viennent servir et se battre pour la France Nous leur offrons bien entendu un cursus professionnel mais la base du contrat est bien l acceptation de servir sans restriction la France la plupart du temps les armes la main Le d cret portant statut titre tranger rappelle dans son article premier que la L gion trang re est plac e sous commandement fran ais Cette pr cision fondatrice se traduit par un encadrement compos 90 d officiers fran ais commandant les formations de L gion Une devise Honneur et Fid lit inscrite sur les drapeaux qui rappelle chaque l gionnaire qu il s est engag pour servir la France Ainsi c est la fid lit du l gionnaire son engagement et ses chefs qui permet la France de disposer d une force combattante ind fectible et compos e d trangers Enfin l absence de grande unit brigade de L gion trang re Sp cificit qui a fait couler beaucoup d encre l identit d clar e est galement bien entendu inscrite dans la loi Cette proc dure permet un l gionnaire s il le souhaite de rompre avec son pass Elle renforce l galit des chances en permettant chaque jeune l gionnaire de partir sur de nouvelles bases elle offre surtout la L gion trang re les d lais n cessaires pour s assurer de l ide
27. d finition des nouvelles capacit s au plus pr s du juste besoin op rationnel et ainsi de faire face aux enjeux strat giques de notre temps La simulation industrielle est d ores et d j un outil efficace au sein des principaux groupes de d fense Les technologies du maquettage de la simulation et de l exp rimentation participent au d veloppement des syst mes de syst mes et offrent notamment la possibilit d viter les duplications inutiles Dans le cadre de la mise en place et de l exploitation du LTO national la question du mode de contractualisation avec les industriels reste ouverte et avec elle celle de l adaptation du code des march s publics Si la cr ation d une agence publique est fr quemment voqu e comme l une des solutions au probl me du cadre contractuel certains responsables mettent toutefois en garde contre l tablissement d un nouveau niveau de lourdeur dans les proc dures Mais au del de la simple question du code des march s publics il s agit pour la France de r pondre au besoin de coh rence au sein et de la part des services tatiques et d impulser une n cessaire volution des relations DGA Arm es Industries vers un v ritable partenariat de confiance Aix en Provence 2006 63 AIX EN PROVENCE Mardi 12 septembre 2006 Atelier n 4 Anim par Pierre CONESA Directeur G n ral de la CEIS La transformation face aux contraintes budg taires S
28. d Etat Major BEAULIEU Jean Claude D put de la Charente Maritime Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee BEAUMONT Guillaume Groupe SUEZ Directeur D l gu BECHAT Jean Paul SAFRAN Pr sident du Directoire Chairman amp CEO BELAFTOUH MEKOUAR Chambre des Repr sentants Maroc Khadija Pr sidente de la Commission des Affaires trang res et de la D fense nationale Chairwoman of the Foreign Affairs and National Defence Committee BENTABET Reguieg Assembl e Populaire Nationale Alg rie Pr sident de la Commission des Affaires trang res de la Coop ration et de l Emigration Chairman of the Foreign Affairs Cooperation and Emigration Committee BENTEGEAT Henri Etat major des Arm es Chef d Etat Major des Arm es French Chief of Defence BERANGER Eric ASTRIUM SERVICES Pr sident Directeur G n ral CEO BERAUD Gilbert SNEF Directeur commercial Commercial Manager Aix en Provence 2006 111 BERCHICHE Ali Conseil de la Nation Alg rie Vice Pr sident de la Commission de la D fense BERGENDAL Kristina Ambassade de Su de Conseiller Counsellor BERNARD Jean Louis D put du Loiret Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee BESSE Jean SAFRAN Directeur des Relations institutionnelles Institutionnal Relatio
29. dans les ann es venir Je suis persuad e que nous pouvons y arriver L exp rience de ces derni res ann es travers une soci t comme DCN nous montre que nous en sommes capables Depuis quatre ans toutes nos r alisations s inscrivent dans un progr s continu et dans une vision int grant les n cessit s de l Europe Les efforts men s en France nous ont permis de faire passer l Europe de la D fense de l incantatoire la r alit J en veux pour preuve les r alisations bien r elles que sont les groupements Tactiques 1500 l Agence europ enne de D fense la Force de Gendarmerie europ enne 84 Universit d t de la D fense Ces r alit s donnent corps la D fense europ enne mais il ne faut pas se contenter de ces r sultats mais se tourner vers l avenir en s appuyant sur ceux ci Etant l origine de ces r alisations majeures qui nous permettront de r pondre dans une perspective r solument europ enne aux d fis du vingt et uni me si cle la France a retrouv dans ce domaine son r le de leader naturel de l Europe sur le plan militaire mais aussi sur le plan diplomatique Elle a repris la place qu elle n aurait jamais d perdre Les r sultats de cette politique se voient d j dans notre capacit tre sur tous les fronts entra ner et stimuler proposer des solutions tre l origine d initiatives majeures Le dialogue euro m diterran en lanc en 2004 avec l
30. de travail et d mancipation en est une autre Je ne sais pas ce que j crirai dans quatre ou cinq mois mais je suis tout de m me tent e de dire que m me si nous raisonnons l chelle internationale la France ne devra pas tre absente de cette mise en uvre Un intervenant La Commission europ enne travaille aujourd hui sur ces probl mes Une prochaine directive obligera les constructeurs de navires de guerre envisager d s la construction leur d mant lement Que pensez vous de cette nouvelle situation et que modifiera t elle dans votre perception de la situation Marguerite LAMOUR Il me semble tout fait l gitime que l on r fl chisse d s la naissance d un navire et lorsqu il est op rationnel sa fin de vie Ma r ponse rejoint ce que je disais tout l heure si le Clemenceau qui partait pourtant dans de bonnes conditions sur d cision de justice n tait pas revenu nous n aurions peut tre pas r fl chi la fin de vie des navires de guerre Ces navires tant propri t de l Etat c est nous de prendre des mesures certainement par un cadre r glementaire qui ne seront pas sans cons quences financi res J adh re totalement l id e qu il ne faut plus luder la question de la fin de vie d un navire Un intervenant Mistral et Tonnerre sont construits sans amiante leur fin de vie devrait tre plus facile Mais nous sommes quasiment certains que dans les 40 a
31. des savoir faire un savoir tre Il forme aussi travers de nombreux stages les sp cialistes et les sous officiers de contact Cette formation sp cifique est justifi e par le recrutement tranger Aussi au fur et mesure de la progression dans le cursus de carri re cette formation s efface au profit de celles dispens es dans les autres coles de l arm e de Terre Au del d une n cessaire conomie d chelle cela permet mes sous officiers de s int grer progressivement dans l arm e de Terre une forte identit C est un choix d lib r il faut amalgamer et permettre 130 nationalit s diff rentes de sortir group es de la tranch e Elle n est pas inn e elle se cultive en s appuyant d une part sur l histoire et d autre part sur la solidarit Cette identit se cultive tout d abord en tirant trois grandes le ons de l histoire de nos anciens La premi re est une fa on d tre de servir et ventuellement de mourir la mission est sacr e c est pour cela et non par folklore que nous comm morons le combat de Camerone tous les ans La deuxi me le on transmise nos jeunes l gionnaires est que la notion de sacrifice pour la France n est pas un vain mot Sur 500 000 hommes qui ont servi dans nos rangs 100 000 ont t bless s 36 000 sont morts pour la France Enfin les l ments habituels de la coh sion militaire trouvent un d veloppement tout particulier che
32. des pays comme la Chine ou l Inde qu en Europe qui d termine le prix qui peut tre retir de la revente de la ferraille issue de cette d construction Enfin l impact possible de l activit de d construction sur la r flexion sur l activit de construction est aussi tudier J y suis pour ma part assez attach e lorsqu on a un savoir faire en termes de construction on peut imaginer de mener une r flexion sur la d construction Les constructeurs sont actuellement tent s de se concentrer sur les activit s d assemblage et d int gration forte valeur ajout e en allant chercher ailleurs les l ments n cessaires ces activit s Il est vraisemblable qu il sera n cessaire de subventionner une telle industrie en Europe avec des fonds publics ventuellement communautaires Outre un savoir faire en mati re de d molition l activit de d construction n cessite des comp tences en mati re de d pollution et de recyclage des mat riaux A cet gard la visite du site de Gravendeel m a parue int ressante situ 20 kilom tres environ de Aix en Provence 2006 29 Rotterdam le chantier de d construction Sheepssloperij partage son site industriel avec une soci t de recyclage des m taux qui traite directement tous les produits issus du chantier L effectif global des deux entreprises sur le site est de 30 personnes Le Chantier Sheepssloperij s estime capable de traiter annuellement 120
33. es MP Member of the National Assembly Defence Committee DEL PICCHIA Robert S nateur repr sentant les Fran ais tablis hors de France Vice Pr sident de la Commission des Affaires trang res de la D fense et des Forces arm es MP Vice Chairman of the Senate Foreign Policy Defence and Armed Forces Committee DELON Francis SGDN Secr taire G n ral de la D fense nationale DELPHIS Jacques GROUPE THALES Directeur des Relations ext rieures et institutionnelles Manager of Institutionnal and Foreign Affairs DELPUECH Alain CEA DAM Directeur des Applications militaires Director for Military Appications 116 Universit d t de la D fense DENUEL Jean Marc Cabinet du Premier Ministre Chef du cabinet militaire DEROUET Val rie AREVA Directeur Grands comptes Director DESTENBERT Philippe MOTEURS BAUDOUIN SA Pr sident du Directoire CEO DEVEZE Jacques Minist re de l Ecologie et du D veloppement Durable Haut fonctionnaire de D fense Senior Defense Advisor to the Minbister of Ecology and sustainable Development D HEROUVILLE Baudouin MOTEURS BAUDOUIN SA Vice Pr sident du Conseil de Surveillance DIARD Eric D put des Bouches du Rh ne Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee DIEBOLD Jean D put de la Haute Garonne Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm
34. fois rapide et conomique ainsi que semble le montrer l exemple britannique Aix en Provence 2006 59 Transformer le format des arm es Le juste quilibre forces conventionnelles dissuasion Imaginer l emploi futur des forces arm es implique une r flexion sur le format des arm es En France cette question conduit aborder la place de la dissuasion nucl aire C est ici la confirmation que la transformation d passe le seul fait militaire pour aborder la sph re politique car le choix des objectifs finaux en mati re de d fense rel ve des seuls d cideurs politiques La dissuasion est fr quemment remise en cause en raison de son co t budg taire et de son utilit r elle au regard de la majorit des crises actuelles Or elle est au c ur de la politique de d fense de la France Il convient donc de montrer une d termination sans faille afin de maintenir ce syst me de d fense qui continue de prendre en compte les incertitudes du futur Le retour d exp rience socle n cessaire mais non suffisant de l adaptation permanente Le retour d exp rience retex occupe une place fondamentale pour guider la r flexion sur la transformation des syst mes de d fense la fois dans le processus de validation d un syst me d armes la formation l emploi et l organisation des forces Cependant il n apporte pas toutes les r ponses Il est en effet indispensable de mener une r flexion sur l impr vu sur les cas
35. l environnement l expertise la formation technique et l acc s aux moyens technologiques La lutte contre le terrorisme est consid r e comme un domaine de coop ration prioritaire Nous avons assist une avanc e remarquable travers notamment l ouverture d un dialogue bilat ral sur ce sujet et la participation de l Alg rie l op ration Active Endeavour L Alg rie participe aux travaux du Groupe sp cial M diterran e consid r comme une r alisation positive d montrant le degr de prise de conscience de OTAN quant la n cessit d impliquer les Etats m diterran ens l instauration d une coop ration effective entre les deux rives de la M diterran e 94 Universit d t de la D fense Au travers de ces diff rents domaines de la coop ration entre l Alg rie et l OTAN l Alg rie a r it r sa volont de soutenir l instauration d un dialogue m diterran en Fran ois GOUYETTE Je vous remercie pour ces propos qui nous permettent de mieux appr cier la position de l Alg rie face aux grands probl mes s curitaires de la M diterran e et ses interactions avec OTAN et l Union europ enne La M diterran e rec le les enjeux tout fait centraux dans la g opolitique internationale car elle cristallise aujourd hui une grande partie des tensions que conna t notre plan te et agr ge de plus en plus le jeu des puissances internationales au del de l int r t que lui porte
36. la transformation ram ne finalement rappeler une loi quasi universelle lapidairement r sum e au cours des d bats ou l on s adapte ou l on disparait De la n cessit de s adapter La transformation est avant tout une nouvelle mani re d aborder un conflit Elle est n cessaire compte tenu des volutions du monde menaces mergentes nouvelles puissances et des progr s technologiques La guerre a chang de forme depuis la fin de la Guerre froide Face une violence d sormais multiforme lib r e et impr visible la force arm e ne suffit plus Ce nouveau paradigme implique donc une volution des forces arm es ce qui exige d abord des syst mes flexibles et adaptables mais aussi une nouvelle r flexion strat gique Cette derni re a longtemps t gel e par la doctrine nucl aire Or la transformation est surtout un tat d esprit qui doit se fonder sur une nouvelle r flexion strat gique introduisant de nouveaux besoins Si la transformation appelle une meilleure mise en synergie des moyens illustr e par le renforcement de l interarmisation il est imp ratif de prendre galement en consid ration l environnement interalli Il est impensable de transformer son outil de d fense seul alors que l immense majorit des op rations se font dans un cadre international La politique europ enne de s curit et de d fense implique la n cessit de d finir des int r ts strat giques com
37. la vocation est indiscutablement scientifique puisqu elle doit contribuer la fabrication d un savoir n est pas uniquement une affaire universitaire Le projet est ambitieux sur le plan scientifique Si les revues de qualit qui au fil de leurs pages abordent aujourd hui certains aspects des questions conomiques ou juridiques de d fense sont nombreuses aucune ne se donne ce jour ce seul objet Les Annales de droit et d conomie de la d fense entendent donc investir un champ pluridisciplinaire sinon d laiss du moins dispers Le champ d tude de la revue est celui du droit dans toutes ses dimensions constitutionnel international administratif financier commercial et p nal L conomie est actuellement tudi e dans toutes ses facettes L interaction entre ceux deux formes d analyse essentielles pour les acteurs de la d fense est importante Sans rien c der du point de vue de la rigueur scientifique la revue constitue un projet original du point de vue de la m thode qu elle entend poursuivre Le droit et l conomie y compris de la d fense sont trop s rieux pour tre laiss s aux seuls universitaires La m thode des Annales est d inviter la r flexion et au d bat les universitaires et les institutions qui ont choisi de collaborer ce projet telles que la Facult de droit et de sciences politiques de l Universit Paul C zanne Aix Marseille les Ecoles Militaires de Saint Cyr Co tqui
38. les hommes car le nombre de grossesses tait tr s largement compens par celui des accidents de sport Ce probl me de disponibilit vous a t il vraiment paru r el Bernadette PA X Ce probl me n a pas t abord lors de toutes nos rencontres Il est particulier certaines casernes Je pense que ce n est pas un v ritable probl me Vous avez peut tre raison quand vous parlez des accidents de sport mais une grossesse repr sente trois mois de cong maternit alors qu un accident de sport peut ne n cessiter qu un arr t de quinze jours Trois mois c est long dans un service tandis que pour quinze jours on peut se passer d un rempla ant Je ne pense cependant pas que cela soit un gros probl me 48 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE Lundi 11 septembre 2006 Exposition C zanne en Provence e Mus e Granet d Aix en Provence Aix en Provence 2006 49 AIX EN PROVENCE lundi 11 septembre 2006 Discours d accueil par Maryse JOISSAINS MASINI D put e des Bouches du Rh ne Maire d Aix en Provence membre de la Commission des Lois Messieurs les pr sidents Chers coll gues Mesdames messieurs Je suis tr s heureuse de vous accueillir dans les murs du Mus e Granet qui a t renov pour servir d crin l exposition C zanne en Provence Je me r jouis que vous puissiez ce soir appr cier le rassemblement prodigieux d uvres du Ma tre provenan
39. logique du terrorisme Il ne faut pas oublier que le terrorisme n est pas simplement une expression de ces pays et de l Islam Il existe d autres formes de terrorisme dont on parle moins l Asie porte en elle des formes de terrorisme vari es et tout aussi meurtri res l Am rique Aix en Provence 2006 99 latine porte galement les germes d un terrorisme meurtrier Ne nous laissons pas aller une dialectique simpliste qui confondrait l Islam les pays arabes et le terrorisme La M diterran e n est pas la seule r gion du monde tre confront e ce probl me La question des flux migratoires est un enjeu central pour l Europe Les hommes politiques de demain auront besoin de beaucoup de courage pour r soudre ce probl me On voit aujourd hui combien il est difficile de poser clairement les bases de ces questions et d essayer d y apporter des r ponses la fois humanistes et efficaces d une part parce que ces r ponses portent en elles les germes d un d bat tr s difficile au sein des opinions publiques occidentales d autre part parce que les r ponses propos es par les gouvernements occidentaux sont souvent tr s mal interpr t es par les pays des rives sud de la M diterran e Il s agit donc de trouver une alchimie qui permette de faire se comprendre diff rentes politiques afin d aboutir un bien commun qui serait le d veloppement de cette r gion L objectif de ce partenariat est fin
40. maritimes contr le de l immigration probl mes d environnement etc Toutes ces questions concernant les pays riverains de la M diterran e donnent lieu des coop rations tr s concr tes qui sont un v ritable succ s Je tenais le rappeler car je pense que l endroit est tout fait appropri pour voquer ce sujet Fran ois GOUYETTE Votre remarque est tout fait pertinente J avais ouvert mon propos en mentionnant effectivement le partenariat euro m diterran en et l initiative 5 5 en pr cisant qu une r union minist rielle se tiendrait avant la fin de l ann e Je suis tout fait conscient de l int r t de cette enceinte Le format 5 5 est d autant plus pertinent qu il permet de tenir l cart le conflit isra lo palestinien puisqu il r unit des pays du bassin occidental de la M diterran e Nous devons privil gier la sp cificit de cette enceinte en maintenant le caract re informel de ses travaux L institutionnalisation ne nous para t en effet pas indispensable Je pr cise que le 5 5 ne se limite pas m me si la th matique D fense est importante au seul Minist re de la D fense Il se d cline dans d autres domaines tels que les Affaires sociales et naturellement les Affaires trang res Ali BERCHICHE a mentionn trois d fis affronter le terrorisme premi re menace la s curit m diterran enne les flux migratoires et les catastrophes naturelles Je souhaite
41. militaires internationales Aix en Provence 2006 101 dans ce domaine pour changer des informations essentiellement dans le cadre de la prolif ration du crime organis et du terrorisme Ce sont les ph nom nes du si cle encourag s par le d veloppement consid rable des techniques de la communication de l industrie d armement et du monde de la technologie Les mesures prises pour lutter contre le terrorisme aux Etats Unis et en Europe ont g n r un certain nombre de besoins pour des tablissements conomiques des soci t s de s curit imposant des charges financi res suppl mentaires et la n cessit de s assurer des march s domin s par un minimum de s curit politique et de paix sociale pour permettre chacun des pays au travers de ses soci t s entreprises et industries lourdes ou l g res de se d velopper La promotion de l h licopt re Tigre vient par exemple largir le champ de ces mat riels ce qui cr era de nouveaux d fis au terrorisme et assurera de nouveaux march s pour la mise sur pied d une conomie cibl e et rationnelle Salah TABARKI Il m est particuli rement agr able de remercier l Assembl e nationale fran aise en tant qu institution et surtout le Pr sident de la Commission de la D fense Guy TEISSIER d avoir invit la Chambre des d put s tunisienne participer la quatri me universit d t preuve de la profondeur des relations d amiti de fratern
42. notre originalit et de notre efficacit J ai la profonde conviction au del du r le qui est le mien que les militaires dont le statut fait que leur facult d expression est r duite par rapport nos autres concitoyens ne peuvent se passer de ces commissaires qui vont vers eux pour les couter et portent leur parole Gr ce la mobilisation de tous ceux qui sont convaincus du r le essentiel de notre D fense dans la place de notre pays sur la sc ne internationale l originalit de la Commission a pu tre pr serv e Je remercie du fond du c ur tous les parlementaires membres ou non de notre Commission qui m ont aid dans ce moment difficile Je suis persuad de l influence que notre Commission a pu avoir dans le respect de l ex cution fid le de la loi de programmation militaire et dans le contr le trimestriel du budget de la D fense que j ai instaur d s 2003 Des 106 Universit d t de la D fense risques de d rive ont pu tre pr venus qu il s agisse de la croissance importante des reports de cr dits ou de l insuffisance des livraisons de mat riels par rapport aux pr visions Pour la premi re fois depuis de nombreuses ann es les engagements pris envers la D fense l automne 2002 ont pu tre tenus ce qui est essentiel pour commencer le rattrapage des ann es ant rieures La garantie des ressources financi res n est sans doute pas une condition suffisante l efficacit d
43. notre place sinon pour les diriger comme nation cadre il nous faut disposer des hommes et des moyens interop rables La gestion des crises de leur phase initiale de recours la force jusqu la stabilisation par la reconstruction ne s accommode plus gu re de victimes aujourd hui notamment par les effets collat raux des armes Il faut donc des moyens pr cis efficaces dans la destruction d objectifs ponctuels comme dans la protection des combattants Les incertitudes qui entourent la r alit de la situation internationale ont conduit par ailleurs au d veloppement des forces sp ciales orient es principalement vers la recherche du renseignement Son recueil comme sa transmission connaissent et conna tront des progr s consid rables vers plus d efficacit en b n ficiant plein des avanc es technologiques Enfin dans l analyse de la n cessit de l adaptation de notre outil de d fense il me para t essentiel de consid rer que la recherche de la sup riorit absolue de la force dans le combat contre les menaces nouvelles ne peut conduire qu l impuissance de la puissance Dans toutes les interventions r centes il faut en effet constater que tout affichage de la puissance g n re presque automatiquement une r sistance cette puissance qui vient compromettre le r sultat escompt de l action militaire Il faut donc de la part des militaires dans l action des capacit s de compr hension des
44. permet de donner un socle commun toutes les cultures le souci de justice car de par son pass le l gionnaire est tr s sensible l injustice Voil ce que je voulais vous dire sur la L gion trang re Sa vraie sp cificit est bien d avoir dans ses rangs des trangers qui portent les armes de la France Depuis 175 ans son histoire s identifie celle de la France cr e par un Roi elle fit Camerone sur ordre de l Empereur et offrit ses plus grands sacrifices sous la R publique Depuis 175 ans son histoire s identifie celle du monde car tous les grands v nements qui ont secou la terre ont t ressentis jusque dans ses rangs Mais depuis 175 ans son histoire s identifie surtout celle des hommes celle de l homme dans toute son humanit et ses paradoxes dans sa force et ses faiblesses son courage et ses l chet s sa volont son don de soi et son individualisme son renoncement 175 ans plus tard l aventure continue Aix en Provence 2006 21 AIX EN PROVENCE lundi 11 septembre 2006 Chantier RES e Centre CEA de Cadarache 22 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE lundi 11 septembre 2006 Pr sentation par Dominique MOCKLY Pr sident directeur g n ral d AREVA TA Depuis les programmes qui ont marqu l origine de la propulsion nucl aire programme SNLE et sa composante terrestre le PAT programme SNLE et Porte avions Charles de Gaulle compl
45. personnellement o que je sois La France doit continuer aller de l avant car c est la condition pour que progresse aussi la paix Je vous remercie Aix en Provence 2006 AIX EN PROVENCE Mardi 12 septembre 2006 S ance pl ni re o IEP Aix en Provence 85 86 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE Mardi 12 septembre 2006 Mot d accueil de Christian DUVAL Directeur de l Institut d Etudes Politiques d Aix en Provence Monsieur le Pr sident Mesdames Messieurs les parlementaires Mesdames Messieurs De nombreuses th ses et de nombreux m moires de DEA et de master sont soutenus l IEP soit sous la direction du Professeur MARTEL soit sous celle du Professeur Jauffret que je tiens saluer ici notre enseignant d histoire militaire agr g d histoire qui a enseign au Lyc e de la Fl che et Saint Cyr Andr MARTEL et Jean Charles JAUFFRET ont fond Aix en Provence une cole historique dans le domaine de l histoire militaire La tradition s est perp tu e nous accueillons beaucoup de militaires Le Chef d escadron de la Gendarmerie mobile Fr d ric MEDARD a soutenu ici une th se sur la Guerre d Alg rie et a re u des mains de Madame le Ministre le prix du Minist re de la D fense Ce master d histoire militaire s est ouvert sur l interdisciplinarit Il est devenu un master de recherche intitul Histoire militaire d fense et politiq
46. pondre au minimum de normes de s curit environnementale ou de protection des travailleurs Selon eux le d mant lement en Asie du sud est ne pourrait tre envisag qu la condition que celui ci s effectue dans des formes de radoub ou sur dock flottant La France a estim que les conditions r unies par le chantier choisi pour la d construction du Clemenceau taient satisfaisantes Somme toute le droit international applicable au d mant lement des navires reste en grande partie crire d autant plus que la Convention de B le constitue un cadre r glementaire peu adapt aux probl matiques soulev es 28 Universit d t de la D fense par les navires Outre la question de la qualification des navires en tant que d chets qui peut susciter des controverses les notions retenues par la convention de B le comme l autorit comp tente d exportation ne correspondent pas n cessairement aux notions du droit international de la mer que sont l Etat du pavillon ou l Etat du port C est pourquoi des travaux sur le recyclage des navires ont t engag s dans le cadre de OMI Un projet de convention internationale pr par par la Norv ge a t pr sent en mars 2006 pour une publication en 2008 ou 2009 Parall lement un groupe de travail r unissant l OMI POIT et le secr tariat de la Convention de B le travaille sur cette question Il importe que ces travaux aboutissent la d finition de r g
47. populations d coute et de dialogue seules m me d apaiser les tensions 76 Universit d t de la D fense Ignorer les changements d j intervenus serait aussi grave que de m conna tre les nouvelles situations de danger La transformation la plus marquante et la plus profonde a port sur notre syst me d hommes avec la professionnalisation compl te de nos arm es D cid e en 1996 par le pr sident de la R publique elle a eu exactement pour objectif de s adapter aux nouvelles missions de nos forces ce que l volution des crises internationales a largement confirm depuis Sur le plan op rationnel la qualit des forces fran aises engag es partout dans le monde est unanimement reconnue voire envi e C est le fruit d une exigence d instruction et d entra nement qui ne doit jamais se rel cher Les situations dans lesquelles sont engag s nos militaires r sultant souvent de tensions ethniques ou religieuses exigent de leur part des comp tences nouvelles qu il faut acqu rir d s les grades les plus modestes Les qualit s humaines du combattant trouvent aussi largement s exprimer dans les forces sp ciales composante des arm es qui conna t une importance nouvelle dans les crises contemporaines Peu de pays ont la capacit de les d velopper et nous les connaissons tous L aussi c t des moyens de la technologie la plus labor e les qualit s humaines sont d cisives Notre exp
48. probl mes de disponibilit ainsi que de garde d enfants Il nous appara t donc n cessaire de renforcer le parc des logements familiaux dans les r gions o la crise du logement est la plus aigu mais aussi de d velopper les aides la personne en tenant davantage compte de la hausse des loyers Il serait galement souhaitable d accro tre le montant du pr t d accession la propri t qui se limite actuellement 11 000 euros sur huit ans Il a t relev que dans certaines r gions un nombre non n gligeable de logements familiaux taient occup s ind ment par des personnels non ayant droit essentiellement des retrait s Il importe de d tecter ces occupations tout en faisant preuve de compr hension face aux situations de chacun et de les lib rer afin de les proposer des ayant droit Nous avons galement relev des volutions sociologiques de fond comme le plus grand nombre de s parations parmi les couples le d veloppement du concubinage et du PACS la volont croissante des personnels c libataires de vivre en ville et non plus en casernement et enfin le fait que les enfants vivent plus longtemps chez leurs parents Ces volutions se traduisent par de nouveaux besoins que les crit res actuels pr sidant l attribution de logements et d aides ne prennent pas toujours en compte Il appartient au Minist re d engager des r flexions sur ces nouveaux besoins La f minisation des Arm es Ce
49. prochaines ann es C est la raison pour laquelle nous avons d cid de ce statut que certains trouveront plus lib ral mais qui offre surtout une meilleure protection aux militaires en op rations Compte tenu de la judiciarisation de l ensemble de nos champs d activit s il fallait aussi prot ger les militaires contre la crainte qui les retenait de mener totalement leurs missions De m me le Haut comit d valuation de la condition militaire permettra de cr er une transparence sur la condition militaire et de proposer ventuellement des am liorations Dans un monde mouvant il faut toujours savoir s adapter Ces efforts en mati re de conditions budg taires mat rielles et humaines nous permettent aujourd hui de d ployer en Opex 15 000 hommes et femmes poss dant des mat riels modernes et allant sur tous les th tres d op ration o s investit la France Dans le m me temps notre industrie de d fense a retrouv son dynamisme et sa visibilit Cela est vrai pour les soci t s qui d pendent tr s largement de la D fense telles que GIAP ou DCN mais aussi pour l ensemble des entreprises qui participent la d fense Quand on ne sait pas ce que seront les commandes l ann e suivante il est difficile d effectuer des recherches ou de s investir totalement dans l avenir L un des atouts de la loi de programmation militaire et de son respect au del de son contenu est la lisibilit qu elle d
50. que n abordent pas les retex afin de pr parer au mieux nos troupes des engagements dans un cadre de plus en plus changeant La transformation hors de France Au del du d bat franco fran ais l intervention de repr sentants trangers a permis de mettre en lumi re quelques grands axes majeurs de la transformation e L interop rabilit des forces est rapidement apparue comme l un des grands d fis de l adaptation des syst mes militaires modernes e Fn mati re d interarmisation il s agit notamment de passer du combined au joint e La transformation vise poss der des forces plus flexibles et d ployables e La technologie est un moteur de la transformation mais doit tre consid r e comme un moyen et non une fin en soi 60 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE Mardi 12 septembre 2006 Atelier n 3 Anim par Jean RANNOU Directeur du p le Prospective strat gique de la CEIS Les industries de d fense face la transformation S ance co pr sid e par Marc FRANCINA D put de la Haute Savoie membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es l Assembl e nationale et par Robert DEL PICCHIA S nateur repr sentant les Fran ais tablis hors de France vice pr sident de la Commission des Affaires trang res de la D fense et des Forces arm es au S nat Aix en Provence 2006 61 L adoption de la d marche capacitaire a
51. riels Il faut bannir toute perspective de r duction des cr dits au del de 2007 Je veux aussi rappeler que l effort entrepris depuis 2002 notamment pour les cr dits d quipements permet tout juste de revenir en 2006 en euros courants au niveau de 1993 soit 15 7 milliards d euros Il me para t donc pour le moins souhaitable et n cessaire de se fixer un objectif de 2 2 2 pour les cr dits consacr s notre d fense La n cessit de participer la crise actuelle au Liban nous rappelle qu il s agit d une pr voyance dont nous sommes nous responsables politiques redevable la Nation Serait il acceptable pour notre pays de rejoindre la cohorte des insouciants qui s en remettent d autres pour leur s curit et la pr servation de la paix Serait il tol rable de n gliger aussi les graves cons quences conomiques et sociales qu aurait le retour du budget de notre d fense la situation de variable d ajustement Il me para t tout aussi indispensable au del du seul aspect comptable de proc der un r examen profond de notre politique d fense moyen terme A partir de l analyse des menaces nouvelles et anciennes et des sc narios pour y faire face il faudra proc der un examen critique des moyens dont nous devrons disposer Alors seulement pourront tre d termin es les ressources financi res n cessaires Celles ci d passeront certainement les capacit s de finance
52. savons combien le terrorisme a frapp les pays du sud de la M diterran e Nous avons t nous m mes victimes de ce fl au Il s agit pour nous d une menace croissante comme l ont montr les derniers attentats en Europe et au Maghreb depuis 2003 L Union europ enne avait identifi cette menace comme un d fi majeur Bruxelles en d cembre 2003 96 Universit d t de la D fense lors du sommet des Chefs d Etats et de Gouvernements qui avait adopt une strat gie europ enne de s curit premier document pr sentant une position commune des 25 sur cette importante question Nous identifions d autres menaces moins aigu s mais que nous devons n anmoins prendre en consid ration La prolif ration des armes de destruction massive est consid r e par l Union europ enne comme la menace potentiellement la plus importante pour notre s curit collective Le sc nario le plus effrayant serait sans doute celui o l on verrait des groupes terroristes acqu rir des armes de destruction massive t lescopant ainsi les deux menaces D autres menaces sont identifi es par l Union europ enne les conflits r gionaux proches ou loign s dont l impact affecte la s curit r gionale et nos int r ts la d liquescence des Etats notamment dans le cadre de conflits civils qui les ronge de l int rieur ph nom ne alarmant qui tend fragiliser la gouvernance mondiale et ajouter l instabili
53. se d cline dans diff rents domaines d int r ts communs dont celui de la D fense Votre pr sence atteste de cette volont de partage d change et de dialogue sur la s curit en M diterran e Cette probl matique est au c ur du processus euro m diterran en lanc en 1995 l initiative de la France et de l Espagne Il s intitule peut tre tort Processus de Barcelone car les Espagnols ont eu la chance de voir se tenir la r union des Ministres des Affaires Etrang res qui a port sur les bases de ce processus mais c est en r alit Marseille que l essentiel avait t lanc au mois de juin 1995 Nous avions souhait que la charte de stabilit de paix et de s curit l un des objectifs prioritaires du Processus puisse tre conclue en 2000 Marseille Cet objectif n a malheureusement pas pu se r aliser car la situation au Proche Orient avec l affaire de Cana entre Isra l et le Liban a pes sur le Processus Je me limiterai pour l essentiel au volet Politique et S curit car il s agit d un processus global dans la conception fran aise du partenariat euro m diterran en qui regroupe vingt cinq pays de l Union europ enne et dix pays du sud de la M diterran e Le temps nous est compt et la probl matique de ce d bat est la S curit Nous avons enregistr quelques progr s ce qui nous permet de relativiser le bilan parfois dress dans les m dias pointant les dysfonct
54. seulement les femmes loin de l Les hommes s impliquent davantage dans la vie de famille Il est apparu que les grossesses des femmes militaires et leurs cong s maternit n ont pas t suffisamment pris en compte dans le cadre de la f minisation ce qui peut se traduire par des tensions dans certains services Il importe que le Minist re consid re davantage cette question en ajustant si n cessaire les effectifs Enfin la forte repr sentation des femmes dans certains secteurs notamment dans l administration suscite l inqui tude voire m me des r criminations de militaires masculins plus anciens qui souhaiteraient effectuer une seconde partie de carri re plus stable et qui craignent que la pr sence des femmes dans ces fonctions soit un obstacle 44 Universit d t de la D fense Pour conclure cette partie je dirai que le personnel f minin estime tre bien accept par ses homologues masculins La disponibilit technique op rationnelle des mat riels militaires Damien MESLOT Je poursuis en voquant plusieurs sujets relatifs l environnement des militaires et en particulier le niveau de la disponibilit technique op rationnelle DTO des mat riels militaires La DTO a une incidence d cisive sur le moral des unit s A l heure de la professionnalisation les quipements sont devenus l outil de travail des personnels et constituent leur environnement imm diat et quotidien Nombre de soldats
55. sous la responsabilit de l Agence Europ enne de D fense Sachant que seulement 6 pays contribuent hauteur de 93 l effort de Recherche et Technologie l Agence Europ enne de D fense pourrait utilement largir le champ des coop rations de Recherche et Technologies entre Etats sur la base d une d marche capacitaire commune de fa on d gager un effort global et quitable Soucieux de progresser dans ce sens les industriels sont pr ts participer toutes les initiatives qui permettraient de construire de fa on volontariste cette Europe de la recherche et de la D fense laquelle vous tes attach s Madame le Ministre et vous M le Pr sident TEISSIER Nous pensons en particulier l tablissement d une cartographie de la BITD europ enne afin d identifier les centres de comp tences et l laboration d un Plan de Recherche Strat gique propre d terminer les objectifs et les moyens pour les atteindre Fin ao t mon attention a t attir e par un article qui voquait Un sombre diagnostic pour l industrie europ enne de d fense Cet article prenait appui sur une note de veille publi e par le Conseil d analyse strat gique organisme qui a succ d au Plan et rattach au 1 Ministre L auteur y tirait la sonnette Aix en Provence 2006 73 d alarme redoutant le risque d une disparition des capacit s industrielles europ ennes ou tout le moins la difficult d as
56. 000 tonnes de navires en collaboration avec deux autres sites partenaires situ s en Belgique Zeebrugge et Anvers avec lesquels elle a d ailleurs assur la d construction de tron ons du Tricolor Au cours des derni res ann es ce chantier a t fortement employ pour le d mant lement des barges industrielles de travail et de p niches Deux fr gates taient en phase finale lorsque nous sommes all s sur site Ce chantier quip de moyens de levage et de cisaillement ainsi que d un slip way semble en mesure de prendre en charge la d construction d un navire militaire ou civil d un d placement allant jusqu 10 000 tonnes Conclusion En l tat actuel de la r flexion un dispositif de d mant lement et de recyclage franco fran ais ne semble pas conomiquement viable Toutefois certaines entreprises fran aises ayant un savoir faire en mati re de construction pourraient s int resser cette d construction et seraient capables d assurer la ma trise d uvre globale d un projet de d construction Des solutions alternatives une d construction enti rement men e en France ou en Europe ou un d mant lement total dans les pays du sud est asiatique sont inventer Il y a mati re trouver des solutions pour s ins rer entre ces deux extr mes Les conclusions que je pr senterai en d but d ann e 2007 me permettront j esp re d clairer plus avant l id e que chacun d entre no
57. 006 79 AIX EN PROVENCE Mardi 12 septembre 2006 Discours de Mich le ALLIOT MARIE Ministre de la D fense Monsieur le Pr sident de Commission Madame le maire le Maire Monsieur le pr fet Messieurs les chefs d tat major Mesdames Messieurs les lus Mesdames Messieurs Ces 4e universit s d t de la D fense Aix en Provence sont une nouvelle fois l occasion de rassembler nombre de sp cialistes nationaux et internationaux de la d fense dans le commun souci de penser la politique de d fense d s aujourd hui pour mieux assurer nos missions de demain C est de cette politique de d fense dont je veux vous parler Il y a quatre ans notre d fense se caract risait par un tat v tuste des mat riels ayant le double effet de limiter nos capacit s op rationnelles et d affecter sensiblement le moral de nos militaires une politique europ enne de s curit et de d fense essentiellement incantatoire une industrie de l armement paralys e par le manque de moyens d anticipation et le report perp tuel de restructurations n cessaires Imaginons un instant cette d fense d hier dans le monde d aujourd hui Une certitude existe Nous ne pourrions tre pr sents simultan ment sur les th tres d OPEX au Liban en Afghanistan au Kosovo en Afrique encore moins y assurer nos missions de commandement Peut tre n aurions nous pas m me pu entra ner les autres pays europ en
58. Aix en Provence 2006 1 AIX EN PROVENCE 11 amp 12 septembre 2006 4 Universit d t de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es de l Assembl e nationale Pr sid e par Guy TEISSIER Pr sident de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es de l Assembl e nationale D put des Bouches du Rh ne Syst mes d hommes syst mes d armes La Transformation l preuve des r alit s En pr sence de Mich le ALLIOT MARIE Ministre de la D fense Universit d t de la D fense Site de l Universit d t de la D fense 2006 www universite defense2006 org Contacts organisation universite defense2006 org Imprimerie Coordination et r daction Anne DOREMAINE CEIS Maquette Jos GOMEZ BAT Cr dit photo Philippe POULET missionspeciale com SIRPA Terre N ISSN en cours d attribution Octobre 2006 Aix en Provence 2006 3 AIX EN PROVENCE 11 amp 12 septembre 2006 Sommaire Avant propos 5 Lundi 11 septembre 2006 Site Eurocopter e Marignane 6 Mot de bienvenue de Fabrice BREGIER pr sident 7 directeur g n ral d Eurocopter Camp militaire de Carpiagne 9 Discours du g n ral d arm e Bruno CUCHE chef 10 d Etat major de l arm e de Terre 1 r giment Etranger Aubagne 15 Pr sentation par le g n ral Louis PICHOT de 16 CHAMPFLEURY commandant de la L gion trang re Propulsion nucl aire e Centre CEA de Cadarach
59. Arm es moins de modifier la politique militaire de la France Si nous souhaitons avoir une Arm e performante nous devons nous en donner les moyens Un intervenant Permettez moi de vous f liciter tout d abord pour la qualit de votre rapport qui d crit tr s fid lement la physionomie de l Arm e de Terre Je voulais simplement ajouter que les militaires en donnant la priorit aux conditions d exercice de leur m tier montrent bien qu ils sont pr ts donner leur vie pour leur pays Ceci tant compte tenu de la l gitimit de leurs missions ils attendent de la Nation une reconnaissance travers des conditions de vie correctes pour leur famille On donne sa vie mais on attend en retour que sa famille soit prot g e et b n ficie d un niveau de vie correct Quand les militaires sentent que ce march n est pas respect la fid lisation n est plus assur e Or la fid lisation est importante car nous attendons des engagements sur environ huit ans Le deuxi me point que je souhaite aborder est le probl me que nous pose l augmentation des divorces chez les militaires Dans les r giments d infanterie d armes blind es et de cavalerie les militaires sortent sept huit mois hors de la garnison soit en op ration ext rieure soit pour l entra nement l instruction ou pour Vigipirate Dans une soci t marqu e par l individualisme et le mat rialisme comme la n tre dans laquelle chacun s
60. D l gu G n ral General Delegate CARRE Antoine D put du Loiret Secr taire de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee CASTEL Fr d ric BBC World Service Journaliste Journalist CHAIX Nicole Universit Panth on Assas Paris II Ma tre de Conf rences Directeur du C dre CHANSON Daniel AREVA TN INTERNATIONAL Directeur de l Ing nierie Vice President Engineering and Transport CHARBONNIER Dominique France 3 M diterran e Grand Reporter Reporter CHARMEAU Alain ASTRIUM SPACE Transportation Directeur g n ral CEO CHENAIS Jacques CEA DAM Directeur de la Propulsion Nucl aire Nuclear propulsion Director CHENET Joel ALCATEL ALENIA SPACE Directeur Strat gie et Business D veloppement Senior Vice President Strategy amp Business Development CHOLLET Patricia MBDA France Charg e des Relations parlementaires CHORRO Jean MAIRIE D AIX EN PROVENCE Premier adjoint au Maire COLDEFY Alain EADS Conseiller militaire du Pr sident CEO Military Advisor COLLET BILLON Laurent ALCATEL Conseiller du president Adviser to the Chairman COMBES Bernard France 3 M diterran e Technicien de Reportage CONESA Pierre CEIS Directeur G n ral Managing Director CONORT Dominique Minist re de la D fense Chef du contr le g n ral des arm es Chief of CGA CORNUT GENTILLE D put de l
61. Guerre froide est derri re nous et que le Mur de Berlin a t d truit la menace n est plus une menace de guerre classique Pour nous en tant que Maghr bins la menace est avant tout terroriste Mon pays a connu et conna t encore certes avec moins d acuit la barbarie atroce Comme je le dis souvent dans les conf rences que je tiens en France sur ce probl me m me Pol Pot au Cambodge n a pas commis de telles atrocit s Cette menace est aujourd hui prise en consid ration par l ensemble de nos partenaires Il y a encore une d cennie l Alg rie tait seule pour affronter ce probl me Alors que nous nous efforcions de faire comprendre qu un nouveau p ril mena ait la plan te on nous r pondait qu il ne s agissait que d un probl me de guerre civile et d islamisme Or l islamisme est selon moi un n ologisme d ordre philosophique et non politique La grande erreur a t de confondre une religion monoth iste qui pr ne la tol rance et l amour du prochain et le terrorisme Par cons quent nous avions tabli la coop ration voqu e par mon coll gue dans son expos surtout avec nos amis fran ais au niveau de la police de la s ret nationale de la Gendarmerie nationale et de plus en Aix en Provence 2006 95 plus au niveau des officiers sup rieurs de notre Arm e nationale populaire et de l Arm e fran aise Il ne faut pas dans le cadre de la coop ration oublier le volet tr s imp
62. Le sommet de Riga de novembre 2006 qui doit marquer la r ussite du processus de transformation a pr cis ment vocation clarifier ce d bat L OTAN a r cemment fait la d monstration de ses nouvelles capacit s au Cap Vert pour la qualification de la force de r action rapide NRF Nato Reaction Force dont l objectif est de d ployer 25 000 hommes syst mes et mat riels compris entre cinq jours et un mois sur l ensemble des conflits Mais les opinions publiques quant la place et au r le respectif des deux organisations divergent Ce hiatus est en partie li deux probl mes l extension de OTAN et le glissement de ses missions Face l largissement consid rable de ses missions certains pays per oivent l OTAN comme un corps politique visant faire respecter une certaine vision de la d mocratie D autres consid rent son ventuelle extension l Oc anie ou l Asie comme contre nature au del des limites g opolitiques normales que sont l Europe et les Etats Unis Le fait que l OTAN devienne d fenseur des valeurs d mocratiques soul ve plusieurs craintes notamment celle d un affaiblissement de l ONU auxquelles s ajoutent la question des relations diplomatiques et des accords bilat raux et le risque d une contradiction grandissante mesure que l Alliance atlantique s tend des territoires d int r ts strat giques radicalement diff rents de ses membres historiqu
63. TTE Ambassadeur de France charg du processus eurom diterran e et Alexis BAUTZMANN Directeur de la r daction de la revue Enjeux M diterran e Vers une s curit partag e en M diterran e Autour de cing grands t moins Reguieg BENTABET Pr sident de la Commission des Affaires trang res de la Coop ration et de l Emigration l Assembl e Populaire Nationale Alg rie Ali BERCHICHE Vice pr sident de la Commission de la D fense nationale du Conseil de la Nation Alg rie Abdellatif STAMBOULI Pr sident de la Commission de la D fense nationale et des Affaires trang res de la Chambre des Conseillers Maroc Khadija BELAFTOUH MEKOUAR Pr sidente de la Commission des Affaires trang res de la D fense nationale et des Affaires islamiques de la Chambre des Repr sentants Maroc Salah TABARKI Pr sident de la Commission des Affaires politiques et des Relations ext rieures de la Chambre des D put s Tunisie Aix en Provence 2006 91 Fran ois GOUYETTE Merci Monsieur le Pr sident La pr sence cette Universit d t d minents repr sentants des trois pays du Maghreb central Maroc Alg rie et Tunisie atteste de l int r t que portent nos partenaires du sud de la M diterran e aux diff rentes initiatives de coop ration euro m diterran enne qu il s agisse du partenariat de Barcelone lanc en 1995 ou de l initiative 5 5 limit e la M diterran e occidentale qui
64. a Haute Marne Fran ois Membre de la Commission des Finances MP Member of the National Assembly Finance Committe 114 Universit d t de la D fense CORREIA DE JESUS Assembl e de la R publique Portugal Manuel Felipe Vice pr sident de la Commission de la D fense Vice Chairman of the Defence Committee COS Jean Christophe Assembl e nationale Administrateur de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es Secretary of the National Assembly Defence Committee COSTA Lionel CEIS Adjoint du Directeur du P le Affaires publiques Consultant Deputy Manager COTTE Bruno SOFRESA Pr sident Directeur G n ral Chairman and CEO COUTRIS Jean Fran ois SAGEM D fense S curit Groupe SAFRAN Directeur G n ral adjoint COUVE Jean Michel D put du Var Membre de la Commission des Affaires conomiques MP Member of the National Assembly Ecomic Affairs Committee COVA Charles D put de Seine et Marne Vice Pr sident de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Vice Chairman of the National Assembly Defence Committee CUCHE Bruno Etat major de l arm e de Terre Chef d Etat major de l arm e de Terre Chief of Staff of the French Army CURTET Thierry France 2 Journaliste Sp cialiste D fense Journalist CYPEL RIHAN Lizette Interpr te D DANZIN Alain BNP PARIBAS Charg des Relations Grandes Entreprises Global Relationship Ma
65. a poursuite des restructurations pour constituer des groupes europ ens de taille mondiale sont les atouts majeurs de la souverainet et de l ind pendance Ils sont partie int grante d une politique industrielle ayant un fort caract re dual sur laquelle chacun des candidats l lection pr sidentielle devra se prononcer Une contrainte forte dans l adaptation des quipements militaires a t fix e par les orientations prises par l OTAN lors du sommet de Prague en 2002 Elles suscitent bien des interrogations tout en risquant de nous entra ner dans une agitation perp tuelle en tant constamment la recherche de quelque chose de nouveau La qu te permanente d innovation constitue en effet l un Aix en Provence 2006 77 des piliers de l action du Commandement Alli pour la transformation ACT pour reprendre l acronyme en anglais Faut il ainsi s en remettre totalement une approche purement capacitaire des besoins op rationnels ef non plus la vieille m thodologie bas e sur la menace ou les sc narios pour citer les documents officiels M me en raisonnant au niveau de l ensemble des pays de l Alliance l ambition de vouloir disposer de tous les moyens possibles afin de pouvoir faire face toutes les situations ne peut conduire qu un toujours plus inaccessible insatisfaisant et peut tre inefficace Peut on je cite encore consentir des investissements pour obtenir un r s
66. aiblesses Car monsieur l gionnaire a galement des faiblesses le manque de mesure comme souvent chez les hommes qui ont t marqu s par la vie capable du meilleur et du pire 18 Universit d t de la D fense le besoin d tre occup c est par go t de l action qu il nous a rejoint cela impose de g rer les moments d inaction le cafard l gendaire du l gionnaire n est pas qu une image d Epinal mais bien une r alit Cela peut se comprendre il se retrouve dans un pays tranger loin des siens avec des us et coutumes diff rents une langue difficile parler plus que les autres il a besoin de la proximit de ses chefs enfin monsieur L gionnaire est instable mais reconnaissons qu il faut l tre pour faire ce grand saut dans l inconnu et rejoindre une communaut qui promet au mieux la sueur au pire le sang Tout cela suppose un style de commandement nous y reviendrons Ces l gionnaires hors du commun ne font pas pour autant de la L gion un lectron libre elle est totalement int gr e dans la hi rarchie de l arm e de Terre elle est encadr e par la loi Voyons donc le premier des deux grands outils de fonctionnement le statut titre tranger 1 Le statut titre tranger L ensemble du corpus r glementaire encadrant la L gion trang re pourrait se r sumer cet extrait de la loi de 1831 la L gion est une formation combattante
67. aient en Grande Bretagne Il s agit des plus grands b timents de guerre que nous ayons jamais construits en Grande Bretagne Le Ministre et ses d l gu s ont d clar qu ils ne souhaitaient pas construire ces navires ailleurs qu au Royaume Uni Toutefois ceci pourrait avoir pour effet de devoir construire ailleurs d autres navires que nous envisagions de fabriquer au Royaume Uni peut tre m me en France N anmoins j esp re que nous ne prendrons pas de retard Un intervenant Pourquoi est il moins difficile de coop rer sur les porte avions que sur les fr gates Horizon James ARBUTHNOT Je ne sais pas L Eurofighter a connu un succ s retentissant mais il a galement co t tr s cher Je ne sais pas quelles seront les diff rences J esp re que cette coop ration fonctionnera tr s bien Je pense qu elle devrait bien fonctionner mais nous n en sommes encore qu au d but 38 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE lundi 11 septembre 2006 Pr sentation du rapport parlementaire sur La condition militaire l preuve de la professionnalisation par Bernadette PA X D put e de la Haute Garonne membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es et Damien MESLOT D put du Territoire de Belfort membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es Pierre CONESA Madame la d put e Monsieur le d put merci de nous rejoindre pour c
68. alement de permettre le d veloppement conomique et la lib ralisation de la vie politique de cette r gion qui limineront eux seuls les fondements du terrorisme tel qu on le conna t aujourd hui Il est dangereux de r duire la M diterran e au terrorisme et aux flux migratoires comme le font trop souvent les opinions publiques europ ennes notamment du nord de l Europe Cela permet de balayer d un revers de main les grandes questions que porte la M diterran e Elle est aujourd hui un espace de d veloppement conomique part enti re avec des chiffres de d veloppement du PNB similaires ceux de certains pays d Asie Cet espace s appuie sur une nergie et une jeunesse extraordinaires dont il faut puiser les forces pour nos pays europ ens Il ne faut pas en oublier la culture et l histoire communes S il faut int grer les probl mes de terrorisme et de flux migratoires il ne faut pas oublier que les probl mes nerg tiques sont eux aussi essentiels Essayons tout en gardant l esprit ces l ments cardinaux de donner les v ritables r ponses aux probl mes le d veloppement conomique et le d veloppement de la d mocratie Fran ois GOUYETTE Je souhaite simplement pr ciser un point dans ce qui vient d tre dit en abondant dans le sens des propos d Alexis Bautzmann Il est clair que dans l approche fran aise de cette question telle qu elle a t notamment formul e dans le liv
69. ans l espace euro m diterran en L adh sion de l Alg rie au dialogue m diterran en d s que les conditions endog nes et exog nes l ont permise visait en premier lieu d fendre ses int r ts strat giques l impliquer dans toute dynamique devant garantir la stabilit ainsi que la s curit r gionale et la faire b n ficier des exp riences internationales et nationales Cette coop ration se traduit par des changes utilitaires conform ment aux param tres de la dimension politique du dialogue m diterran en et est un gage majeur de confiance et de cr dibilit dans les relations multilat rales de s curit collective dans la r gion Le renforcement du dialogue politique et de la coop ration dans le domaine de la r forme de la d fense contient un autre objectif de dialogue m diterran en L Alg rie tait tr s favorable une participation l op ration maritime antiterroriste de l OTAN Le succ s de cette coop ration a t voqu lors de la r union annuelle du Groupe OTAN de coop ration m diterran enne avec l Alg rie lors de la visite Alger du Secr taire g n ral de l OTAN le 25 novembre 2004 Cette visite co ncidait au moment o l Alg rie proc dait sous l gide du Minist re de la D fense nationale la destruction de mines antipersonnel au centre du pays Le savoir faire alg rien dans la lutte contre le terrorisme et dans les renseignements n est plus d montr
70. arler du sujet suivant les nouveaux d fis du terrorisme et de s curit sont ils susceptibles de cr er de nouveaux march s La prolif ration consid rable du terrorisme qui a pris un caract re mondial et transfrontalier a marqu la premi re d cennie de ce si cle Il n est plus circonscrit un seul pays ni une seule r gion d termin e Le prolongement que conna t ce ph nom ne nous met face un fait accompli qui implique que nous devions intensifier nos efforts et unifier de mani re troite nos visions diverses dans la recherche des moyens capables de faire chec aux agissements de ces l ments terroristes par tous les moyens n s d une r flexion m rie permettant de rationaliser l conomie locale et d obtenir des r sultats capables d viter le meurtre et la destruction Selon moi le facteur conomique et l chec des politiques en la mati re ainsi que les ph nom nes pathologiques qui ont suivi et se sont r pandus au sein de la soci t tels que l arbitraire ou la corruption administrative et financi re ont ensemble contribu alimenter la pens e terroriste Celle ci est principalement ax e sur le recours la violence pour entra ner le chaos et la corruption Il faut ajouter cela l absence de justice sociale et la mauvaise redistribution des richesses Tout cela a fait le lit de la propagation des id es terroristes Certes d s les ann es 30 des conf rences consacr es l e
71. construction Marguerite LAMOUR Il est vrai que je n ai pas voqu les Etats Unis peut tre parce que je n y suis pas all e alors que la mission interminist rielle s y est rendue en juillet 2006 Il faut aussi que je replace mon rapport dans son contexte je travaille en partenariat avec la mission interminist rielle et nos visions sont globalement communes Chacun peut penser ce qu il veut de l oc anisation des navires am ricains N anmoins les Etats Unis ont des avanc es r aliser sur le sujet Peut tre pourrons nous cheminer de concert Toujours est il qu ils n ont gu re d avance sur la r flexion europ enne Un intervenant La probl matique de la d construction s applique t elle aussi au mat riel terrestre et a ronautique Marguerite LAMOUR C est un domaine que je n ai pas tudi mais je sais que la r ponse est oui En effet il y a dans la r gion parisienne un site de d construction des avions J avoue que je suis plus experte s agissant de la Marine 32 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE lundi 11 septembre 2006 Pr sentation du rapport sur L volution du programme de porte avions et d avions de combat britanniques par James ARBUTHNOT Pr sident de la Commission de la D fense de la Chambre des Communes Royaume Uni J interviendrai en anglais car je parle tr s mal fran ais Je parlerai lentement car je souhaite me donner le temp
72. cr dibilit des m canismes tels que l externalisation ou les PFI 62 Universit d t de la D fense Assurer l optimisation des capacit s acquises Les programmes de prestations de services sont d autant plus pertinents qu ils concernent un large volume de clients et correspondent des montants significatifs coles de formation des pilotes de Dax Cognac et Cazaux Satisfaire l ad quation entre la satisfaction des besoins op rationnels imm diats imp ratif de r activit et la rationalit long terme Le recours au secteur priv rencontre une autre limite celle de l volution des mentalit s En effet la question de la continuit du service public reste ouverte court et moyen terme les op rations d externalisation pourraient se d velopper et en premier lieu dans les domaines des nouvelles technologies de l information et de la communication de la simulation et de l exp rimentation Le Laboratoire Technico Op rationnel un outil de la transformation t moin d une nouvelle relation Etat Industrie Les outils de la transformation tels que les Battle Labs ou le Laboratoire Technico Op rationnel doivent permettre de mettre fin une logique d acquisition s quentielle au profit de boucles acc l r es fond es sur un v ritable partenariat du tryptique d acteurs Arm es DGA Industries Ils ont pour objectif d accompagner avec r activit et souplesse la conception et la
73. d cident de s engager dans l une des trois Arm es en souhaitant manier des quipements performants afin d exploiter leurs comp tences dans ces domaines Or une mauvaise disponibilit ne le permet pas et engendre in vitablement des d ceptions et des frustrations Depuis l ann e 2002 gr ce l action nergique du Ministre l tat des mat riels militaires s est sensiblement am lior Le taux de disponibilit de nombre d entre eux a connu une augmentation importante Des probl mes demeurent n anmoins et nous consid rons que pour assurer une disponibilit satisfaisante des quipements il est primordial de poursuivre les efforts engag s en mati re de maintien de la condition op rationnelle et de veiller ce que les nouveaux mat riels venant prendre la rel ve des plus vieillissants n enregistrent pas de retards Nous avons t fortement alert s par les soucis qu ont connus nos Arm es en mati re d approvisionnement en treillis et rangers Nous avons constat des situations inacceptables des rangers partant en lambeaux des treillis ne r sistant pas une semaine d utilisation tel point que certains militaires taient contraints d acheter dans le commerce ce que l Arm e n tait pas capable de leur fournir Pour des stocks entiers lorsqu ils taient disponibles les effets distribu s se sont en effet r v l s tre d une qualit inacceptable Les raisons ayant concouru cet ta
74. d l gation parlementaire au si ge de l OTAN en mai 2006 ainsi que la visite en Alg rie du Secr taire g n ral de l OTAN en novembre 2004 t moigne que le bilan de la coop ration entre l Alg rie et l OTAN est tr s satisfaisant La contribution de l Alg rie au programme annuel et aux diverses activit s de l OTAN a connu un accroissement substantiel faisant de l Alg rie un partenaire essentiel L int r t qu accorde l OTAN l Alg rie a t confirm par de nombreuses visites de hauts responsables de l OTAN en Alg rie notamment les deux visites des Sous secr taires en mars 2001 et en mars 2004 ainsi que celles du Secr taire g n ral en 2004 et du Commandant supr me des forces de l OTAN en Europe en octobre 2002 Parmi les grands acquis et les grandes concr tisations dans le cadre de ce dialogue nous citerons la signature le 2 d cembre 2001 de l Accord sur la s curit des informations entre l Alg rie et l OTAN ratifi par la partie alg rienne ouverture d un dialogue bilat ral l initiative de l Alg rie sur la coop ration et l change d informations dans le domaine de la lutte contre le terrorisme l amarrage des forces navales de l OTAN au port d Alger en mai 2002 octobre 2003 et d cembre 2004 Au plan civil la coop ration avec l OTAN fournit une volution remarquable englobant de nombreux domaines tels que la recherche scientifique la protection civile
75. dan et leurs centres de recherche respectifs qui il y a quelques ann es sous l impulsion du G n ral CUCHE ont choisi de s ouvrir massivement l enseignement sup rieur et au monde de la recherche Tout cela se fait avec le concours de la Fondation Saint Cyr en cours de constitution Au del de l universit et de la recherche stricto sensu la revue a vocation rassembler l ensemble des acteurs de la d fense les militaires les responsables politiques l administration et les industriels Notre objectif est simple avoir un niveau compris de tous Nos r gles le sont galement la clart le pluralisme et un niveau scientifique irr prochable Aix en Provence 2006 89 Nous sommes convaincus que l affrontement des id es permet le progr s de la connaissance et cr e des espaces nouveaux de libert Puisse cette revue pour sa part y contribuer Merci de votre coute aujourd hui et peut tre demain de votre adh sion Merci au Pr sident Teissier sans lequel ce projet n aurait pas vu le jour Je vous donne rendez vous l ann e prochaine pour la prochaine universit et la premi re livraison de notre revue Guy TEISSIER Je vous remercie Nous avons pris date Je vous propose d entrer r ellement dans le d bat qui nous pr occupe avec nos invit s du Maghreb 90 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE Mardi 12 septembre 2006 S ance pl ni re Anim e par Fran ois GOUYE
76. dans le respect de la r gle du secret sur ce qui se dit en commission Qu il me soit permis de vous dire que ce secret a toujours t Aix en Provence 2006 107 respect aucun propos n a t reproduit dans la presse sans l accord de son auteur Je tiens remercier tr s sinc rement tous les journalistes accr dit s D fense qui nous font l honneur et l amiti de participer ces Universit s de les animer et de les relayer parfaitement L organisation mat rielle de nos rencontres constitue une lourde charge assum e de fa on remarquable par toute l quipe de la CEIS Mon cher Olivier DARRASON tous mes remerciements toi car comme tu le sais ce sont les G n raux qu on d core en premier toute ton quipe qui a particip l animation d une mani re efficace et surtout avec un grand d vouement Je voudrais enfin exprimer ma reconnaissance vous tous tous les participants sans vous rien n aurait t possible Merci beaucoup pour votre participation tr s active aux diff rents d bats Vous avez toujours exprim votre grande satisfaction d avoir pu enrichir votre connaissance de notre D fense gr ce ces journ es C est surtout parce que vous en avez t les participants actifs et passionn s En instaurant l Universit d t j ai voulu que se d veloppent les changes et que chacun s enrichisse la mesure de ce qu il apporte je crois que l objectif a t
77. dapter ce contexte entrevu depuis d j presque vingt ans l arm e de Terre doit s engager dans une nouvelle transformation dans le prolongement de la professionnalisation et des d marches d j novatrices entreprises par mes pr d cesseurs depuis 1996 Selon moi la transformation doit clairement marquer une rupture avec la guerre froide ses modes de pens e ses structures et les proc dures des programmes d armement entre autres N cessairement interarm es parce que l espace terrestre int resse aussi les autres arm es qui y d livrent des effets sp cifiques compl mentaires d multiplicateurs de l action des forces terrestres elle doit aller plus loin l o il est n cessaire L objectif recherch pour l arm e de Terre est bien de disposer dans l avenir d une force enti rement d di e aux engagements r els et aux plus probables pas aux engagements virtuels face l ennemi d hier Aix en Provence 2006 13 Mais videmment et c est l une difficult de la transformation il lui faut aussi tre capable de remonter rapidement en puissance dans une configuration conventionnelle dont il reste fixer un seuil r aliste compatible avec des ressources financi res compt es Car la finalit ultime de la transformation c est bien l adaptabilit de l outil militaire la menace Evidemment c est notre premier d fi la question de l organisation et des structures se po
78. de fran aise Gr ce aux accords Berlin la relation OTAN UE fonctionne parfaitement Les probl mes tiennent essentiellement l ambivalence de la position am ricaine vis vis de la d fense europ enne et aux pressions exerc es par certains pays ex Turquie Chypre pour la d fense de leurs int r ts nationaux L absence d objectif commun n est pas sp cifique l OTAN L Afghanistan t moigne de l chec de l ensemble de la communaut internationale pas plus l ONU que l OTAN et de son incapacit g rer les crises de mani re globale du fait des int r ts et des priorit s l gitimes de chaque pays Ainsi au Royaume Uni le nombre de soldats britanniques tu s sur place p se durement sur l opinion publique et alimente le sentiment que d autres pays devraient s impliquer davantage La France de son c t est engag e au Liban dans les Balkans en Afrique Chaque pays a ses propres priorit s l Afghanistan n en fait pas forc ment partie Ce n est pas par manque de solidarit Le fait que l Europe de d fense se d veloppe rapidement montre que ce besoin est partag par les pays europ ens et t moigne d une volont de construire ensemble Le grand m rite de l Alliance atlantique a t de construire une relation pacifique avec les pays de l Est via le Partenariat pour la Paix Cette r flexion doit tre prolong e avec une analyse forte de ce qu Europe occidentale et Russie s
79. de se rapprocher des grandes entreprises qu ils ont proximit pour essayer de faire la m me chose La fid lisation des personnels Damien MESLOT La fid lisation des personnels constitue un enjeu majeur pour les Forces arm es Cela se comprend mieux lorsque l on se rappelle que la conscription apporte aux Arm es 50000 professionnels et 18 000 sp cialistes Il s agit la fois de recruter et de conserver avec des salaires attractifs des personnels hautement qualifi s tels que des atomiciens pour les sous marins et de conserver dans nos rangs ceux form s au sein de nos Arm es En effet la formation a un co t et dans ce domaine un retour sur investissement est une n cessit Diverses mesures ont t prises depuis 2002 notamment dans le cadre du fonds de consolidation de la professionnalisation A titre d illustration peut tre mentionn e la prime de haute technicit destin e aux sous officiers les plus exp riment s qui poss dent une anciennet de service de plus de 20 ans et un haut niveau de qualification L attribution de cette prime a t r alis e par les Arm es selon des modalit s variables et a suscit des incompr hensions et des r criminations notamment dans l Arm e de l Air et la Marine En tout tat de cause il serait souhaitable d envisager une r flexion sur la prime de haute technicit afin d harmoniser sa mise en uvre dans les diff rentes Arm es 46 Universit d t de la
80. demain aucun Etat ne sera consid r comme une puissance s il n est pas spatial Notre conomie de d cision de renseignements et de communication d pend de cette capacit Aix en Provence 2006 83 Je souhaite que l espace soit l une des priorit s de la prochaine loi de programmation militaire Ma deuxi me priorit est la recherche Nous serons confront s sur le plan industriel mais galement op rationnel des pays qui d veloppent eux m mes leurs recherches Nous devons maintenir une avance technologique Cette avance d pend de la recherche Pour l ensemble du pays la D fense se trouve au c ur de la politique de recherche de technologie et de d veloppement du gouvernement Nous finan ons presque 10 de la d pense nationale de R amp D Nos recherches ont des retomb es directes sur les recherches et le d veloppement civils C est la raison pour laquelle de 400 millions d euros en d but de loi de programmation militaire les cr dits de R amp D atteindront 700 millions d euros en 2008 Il est dans le m me temps indispensable que la D fense s ouvre la recherche duale comme elle le fait depuis trois ans Nous participons aujourd hui l Agence de l innovation industrielle l Agence nationale de recherche et au P le de comp titivit nous en sommes souvent les moteurs La cr ation d une mission de haut niveau permet d assurer l interface entre D fense et recherche acad miq
81. des trains qui arrivent l heure Nous tions l pour entendre les personnels qui se sont exprim s avec beaucoup de libert et beaucoup de franchise car ils taient conscients que nous allions les couter et relayer leurs pr occupations Il nous est apparu assez vite que la professionnalisation des Arm es constituait la clef de la question De fait travers les personnels l Arm e conna t des volutions tr s Aix en Provence 2006 39 comparables aux volutions du monde civil Si la professionnalisation garantit le recrutement de personnel motiv elle a pour corollaire des exigences diff rentes en termes de r mun ration de logement et de vie familiale Pour la r daction de ce rapport nous nous sommes attach s tudier en premier lieu le cadre de la mobilit statutaire et des missions l tranger Outre Mer et en Opex ainsi que les contraintes qui leur sont li es Le logement constitue l un des principaux sujets de pr occupations des militaires gendarmes y compris La f minisation des Arm es a elle aussi retenu notre attention nous avons t ch d en dresser le bilan Enfin divers sujets relatifs l environnement des personnels ont t tudi s La mobilit g ographique La mobilit g ographique constitue l une des principales suggestions des militaires Elle est la cons quence d un ajustement permanent pour affecter le personnel le mieux adapt l accomplissement des missio
82. e 21 Pr sentation de Dominique MOCKLY pr sident 22 directeur g n ral d AREVA TA Forum des rencontres e IEP d A x en Provence 23 Pr sentation du rapport parlementaire sur le 25 d mant lement des navires de guerre Pr sentation du rapport sur l volution du programme de 32 porte avions et d avions de combat britanniques Pr sentation du rapport parlementaire sur la condition 38 militaire l preuve de la professionnalisation Exposition C zanne en Provence e Mus e Granet 48 d Aix en Provence Discours d accueil de Maryse JOISSAINS MASINTI 49 d put e des Bouches du Rh ne maire d Aix en Provence Mardi 12 septembre 2006 Ateliers e IEP d A ix en Provence 51 Atelier n 1 Les alliances OTAN et UE 52 Atelier n 2 La transformation des syst mes de 55 d fense Atelier n 3 Les industries de d fense face la 60 transformation 4 Universit d t de la D fense Atelier n 4 La transformation face aux contraintes 63 budg taires Atelier n 5 Les nouveaux d fis du terrorisme et de la 66 s curit vont ils cr er de nouveaux march s Discours officiels 70 Jean Paul BECHAT pr sident du directoire de SAFRAN 71 Guy TEISSIER pr sident de la Commission de la 74 D fense nationale et des Forces arm es l Assembl e nationale d put des Bouches du Rh ne Mich le ALLIOT MARIE ministre de la D fense 79 S ance pl ni re IEP d Aix en Provence 85 Mo
83. e compare et se regarde cela m ne des d parts anticip s et une absence de fid lisation qui gr ve l efficacit des Arm es Bernadette PA X Ce que vous dites est tr s vrai et nous l avons tr s fortement ressenti La famille est la premi re pr occupation des militaires Ils souhaitent pouvoir partir en Opex en sachant que leur famille est dans un Aix en Provence 2006 47 logement d cent et qu elle pourra avoir des aides s il se passait quelque chose L Arm e est une grande famille Il existe une cellule qui s occupe des familles lorsque les militaires sont en op ration ext rieure Vous avez parl des divorces nous n avons pas de pourcentage vous donner car nous n avons pas du tout travaill sur ce sujet Il nous a simplement t dit que les divorces taient en progression Il est vrai qu un c libat g ographique tend s installer souvent parce que le militaire a achet sa r sidence et que son pouse y demeure quelquefois parce que l pouse a un emploi et qu il lui serait difficile de se passer d un salaire Nous avons rencontr Villacoublay un officier qui habite Toulouse et qui y retourne chaque week end avec tous les probl mes que cela peut comporter pour lui pour sa famille et pour le service Certains militaires partant souvent en Opex nous ont confi avoir des probl mes avec leurs enfants dont l ob issance se d grade Un intervenant On s interrogeait beaucoup l
84. e et applicable Le programme A400M constitue aujourd hui l avenir de la flotte d avions de transport dans sept pays Le programme des fr gates multi missions lanc avec les Italiens en 2005 repr sente le plus gros programme europ en jamais lanc en la mati re Syracuse II et H lios II lanc s il y a une semaine en Guyane Kourou t moignent du v ritable saut technologique accompli en dotant notre pays de moyens la pointe du progr s nous permettant une autonomie la fois dans le domaine de l information et dans celui de la communication Les programmes M51 et Barracuda nous permettent de dire Aix en Provence 2006 81 que la dissuasion n est pas simplement un mot face la r alit de la menace mondiale la France est bien capable d assumer ses responsabilit s Tout ceci tait indispensable pour t moigner de notre reconnaissance aux militaires et de notre souhait de leur donner les moyens d accomplir leurs missions Les moyens mat riels ne suffisent pas Des am liorations taient galement n cessaires dans l organisation du Minist re un certain nombre de complexit emp chaient de d terminer clairement o se situaient les responsabilit s Certains errements de programmes dans toutes les Arm es taient dus au flou r gnant sur le travail des uns et des autres La meilleure coordination des rapports entre les tats majors et la DGA permet aujourd hui d avancer plus rapidement et plus s
85. e la s curit vont ils cr er de nouveaux march s S ance co opr sid e par J r me RIVIERE D put des Alpes Maritimes membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es l Assembl e nationale et Jean Pierre MASSERET S nateur de la Moselle vice pr sident de la Commission des Finances au S nat Aix en Provence 2006 67 Les freins au march de la s curit et les pr misses d un futur prometteur Les principaux freins au d veloppement du march de la s curit sont aujourd hui clairement identifi s C t utilisateurs ce march est caract ris par une grande diversit de clients publics et priv s dont les besoins sont la fois similaires et sp cifiques et dont les investissements dans le secteur sont limit s C t industriels les promesses de d veloppement de ce march ont initi une comp tition internationale chaque pays d sirant son champion Cette comp tition se retrouve jusque dans les groupes transnationaux au sein desquels deux entit s peuvent tre concurrentes Enfin c t prescripteurs l insuffisance de volont politique nuit gravement au d veloppement du march et la comp titivit des entreprises europ ennes Des imp ratifs concrets doivent tre d gag s des programmes de recherche doivent tre labor s et des plans de financement doivent tre vot s Pour ce faire une v ritable coop ration entre utilisateurs finaux industriels e
86. e revenu Elle est in galitaire puisque son taux est fonction du grade Elle n est servie ni aux militaires qui ach tent leur logement ni aux militaires du rang qui ne changent pas d affectation Sa d gressivit et son caract re temporaire sont souvent contest s A l vidence le p rim tre de la MICM doit tre repens Le mode de r mun ration des militaires l tranger ou en Outre Mer est quant lui relativement complexe Les militaires sont particuli rement insatisfaits de ce r gime et du montant des r mun rations servies l occasion des missions de courte dur e principalement lorsqu elles sont effectu es dans les DOM qui se r v lent parfois co teuses pour eux Il arrive souvent que des militaires en soient de leur poche Il doit tre mis un terme certaines in galit s Ici comme ailleurs une simplification du r gime des primes constituerait un l ment appr ciable de clarification d autant plus que les r mun rations varient fortement en fonction de la zone d affectation Par comparaison les suppl ments de soldes attribu s aux militaires en Opex sont tr s attractifs Les projections Dans sa nouvelle configuration notre Arm e a une vocation de projection M me si c est l Arm e de Terre qui fournit les plus gros contingents toutes les Arm es sont concern es Nous l avons constat en rencontrant les unit s en caserne comme lors de notre d placement au Kosovo La perspec
87. ee TERNIER KARELLE M6 Marseille Journaliste TEULADE Sophie Assembl e nationale Administrateur de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es Secretary of the National Assembly Defence Committee TORTELLIER Sylvain SGDN Aide de camp du SGDN TRAN Pierre DEFENSE NEWS Journaliste Journalist TRAPPIER Eric DASSAULT AVIATION Directeur G n ral International International Managing Director V VACCA Virginie CEIS Analyste financier Financial Analyst VAN OVERSTRAETEN REUTERS Benoit Reporter Correspondent VENTURA Patrice Etat major de l arm e de Terre Charg des Relations ext rieures du CEMAT VERET Yves BULL Directeur G n ral D fense March s Emergents et strat gie General Manager Defence Emerging Markets and Strategy VERLEY Stanislas CEIS Directeur du D veloppement Business Development Manager VERNA Jean Tristan Etat major de l arm e de Terre Sous Chef Etudes Planifications Finances VERRET Denis EADS Senior Vice Pr sident Senior Vice Chairman Coordination and support EADS international Political Affairs France EADS International Political Affairs France EADS 128 Universit d t de la D fense VIALLE Pierre Assembl e nationale Chauffeur du Pr sident de la Commission de la D fense VIDAUD Lieutenant Colonel Etat major de l arm e de Terre Charg des relations parlementaires VIELLARD Luc CEIS Consultant D fense amp S curit
88. enir plus tard sur ce point 2 L ensemble de ces r giments est employ suivant les m mes crit res que ceux de l arm e de Terre Ils sont donc r guli rement engag s sur le territoire national dans le cadre de la s curit avec VIGIPIRATE de l aide aux populations ou encore de la Aix en Provence 2006 17 participation aux grands v nements nationaux comme la comm moration du d barquement Ils sont galement engag s en op rations ext rieures Le caract re polyglotte des l gionnaires facilite grandement cet engagement Nous avons toujours dans nos rangs des l gionnaires qui outre leur r le d interpr te nous initient aux coutumes locales Mais au del des r giments la L gion trang re c est avant tout des hommes Permettez moi de vous pr senter maintenant celui que nous appelons monsieur L gionnaire La premi re caract ristique du l gionnaire est qu il est effectivement choisi par nous ce que nous autorisent les chiffres du recrutement Ces chiffres sont bons mais nous restons prudents car en 175 ans de recrutement nous avons appris qu il y a des hauts et des bas car des 850 incorpor s l an dernier il nous faudra tirer les sp cialistes et les sous officiers ce vivier doit donc tre de qualit Voyons maintenant quel est le profil de ces 850 l gionnaires Nous commandons des hommes exp riment s 23 ans on poss de une premi re exp rience de la vie Des hommes intelligent
89. er Une dimension importante et cependant peu mise en lumi re bien que prise en consid ration par les partenaires occidentaux L Alg rie a en effet jou un grand r le dans la r solution des crises ayant une importance strat gique pour les objectifs s curitaires Atlantique Concernant les crises qui ont touch la r gion africaine titre d exemple l Alg rie a apport la contribution que l on conna t dans la r solution du conflit entre Aix en Provence 2006 93 l Ethiopie et l Erythr e Dans le pass moins r cent l Alg rie a apport une aide moins urgente mais tout aussi utile pour mettre fin aux hostilit s entre la Libye et le Tchad Dans une optique d ordre r gional de r solution des crises la contribution alg rienne constitue sans conteste un mod le d analyse du type de conflit pr visible dans le futur selon l Union europ enne et l OTAN Notre pays a pris une part tr s active dans la pacification du conflit entre le Mali voisin et le mouvement unifi des Touaregs maliens Ce r le moteur de l Alg rie est certainement pris comme exemple au sein des cellules de gestion de crise de l OTAN comme de la PESD Les deux visites du Pr sident BOUTEFLIKA au si ge de l OTAN en 2001 et 2002 et la pr sence de l Alg rie dans la r union trimestrielle de Bruxelles en 2004 dans celles des Chefs d tats majors en 2004 et 2005 et la session parlementaire de l OTAN en mai 2005 la visite d une
90. es Les diff rences de vues et d attitudes ne sont pas trang res la situation conomique et politique de chaque pays Ainsi pour les pays baltes anciens 54 Universit d t de la D fense territoires occup s il n y a pas de substitut possible l OTAN L organisation incarne leur droit l ind pendance De fait PUE n est pas format e ni destin e se substituer l OTAN mais bien s articuler intelligemment avec elle L OTAN a pour mandat la d fense collective de ses nations membres De son c t l Europe de la d fense est encore jeune ses instruments ont t cr s en 2001 et ne sont op rationnels que depuis 2003 leurs comp tences volontairement limit es aux missions de Petersberg c est dire la gestion de crises en dehors du territoire des Etats membres L OTAN dispose d une structure de commandement op rationnel permanente avec 11000 personnes alors que les moyens en structure de l UE sont limit s un Etat major de 200 personnes Enfin PUE ne dispose pas de structure de commandement op rationnel permanente Une premi re alternative est le recours aux structures de l OTAN dans le cadre des accords dits de Berlin de 2003 comme en Bosnie Herz govine Une deuxi me alternative pr voit le recours l une des cinq nations cadres pour des op rations dite autonome comme ce f t le cas de l op ration Artemis conduite au Congo en 2003 sous gi
91. es MP Member of the National Assembly Defence Committee DONNERSBERG Pierre ASSURANCE amp CONSEILS SAINT HONORE Pr sident du Directoire DORSEMAINE Anne CEIS Directeur de la Communication P le Affaires Publiques Communication Manager DREAU Jean Pierre SNEF Pr sident Directeur G n ral Chairman DUBARRY Michel ROLLS ROYCE INTERNATIONAL LTD Pr sident France Regional Director France DUBURG Roger Cabinet du ministre de l Outre mer Chef du cabinet militaire DUMONT Bertrand EADS Conseiller militaire du Pr sident CEO Military Advisor DUPONT Fran ois Institut des Hautes Etudes de D fense Nationale Directeur Director DUPUIS Jean Claude DCSEA Directeur du Service des Essences des Arm es DUVAL Christian IEP d Aix en Provence Directeur Aix en Provence 2006 117 E EDELSTENNE Charles DASSAULT AVIATION Pr sident Directeur G n ral Chairman and Chief Executive Officer F FABAREZ Alex DCN International Directeur G n ral D l gu Delegate General Manager FARGE Philippe ARMARIS Directeur des Relations institutionnelles Institutionnal Relations Director FAUCOUP Pierre EADS ASTRIUM Responsable Activit s D fense et S curit Head of Defence and Security Activities FEITZ Anne ENJEUX LES ECHOS Journaliste Journalist FIGUEREO Jean Luc INEO SUEZ Directeur g n ral Adjoint P le Syst mes de Communication Executive Vice President Communicat
92. es Forces arm es mais elle en est une condition indispensable La Commission tient aussi un r le essentiel souvent m connu d interm diaire entre les responsables politiques et le monde de la D fense Je pense notamment aux Anciens Combattants les hommes et les femmes qui ont vou leur existence la s curit de notre pays hier ou aujourd hui ont droit la reconnaissance de la Nation Sur tous les continents dans la discr tion mais avec efficacit souvent au p ril de leur vie ils assurent la s curit de nos compatriotes comme la d fense de nos valeurs D positaires de la violence l gale et donc plac s sous le contr le du pouvoir politique ils ne peuvent exercer totalement toutes les libert s civiles et politiques C est ce que nous avons r affirm lors de la r forme du statut des militaires Les derniers statuts dataient d ailleurs de 1972 et n cessitaient un vrai d poussi rage si vous me permettez cette expression En retour il nous revient nous lus de la Nation d tre l coute de leurs pr occupations et de les relayer L exigence est d autant plus forte que nos Arm es sont aujourd hui enti rement professionnalis es Toutes ces raisons me conduisent naturellement penser que notre rencontre annuelle doit se poursuivre sous une forme ou sous une autre Pour ne rien vous cacher j ai d j commenc y r fl chir Vous serez videmment les premiers pr venus de la
93. es cinq pays du Maghreb renforce la coop ration de d fense et de s curit entre les deux rives de la M diterran e occidentale l un des lieux les plus fragiles dans ann es venir compte tenu des effets des crises africaines et des tensions sur les ressources p troli res Nous travaillons un mod le similaire avec les pays du Golfe C est ainsi que nous pourrons prendre en compte les grands risques de crise dans les vingt ou trente ann es venir Notre capacit entra ner nos partenaires a t mise en lumi re l occasion du renforcement de la FINUL Seul un outil de d fense pointu organis et efficace pouvait nous permettre d assumer cette action et le r le de la France Nous avons incontestablement retrouv une r elle influence politique au sein de l Europe mais aussi de l OTAN et de ONU Certains diront peut tre que nous en avons trop fait ou pas assez fait cela fait partie des r gles du jeu politique Je souhaite vous dire tout simplement qu ensemble nous avons bien travaill Je veux que nos efforts d hier et d aujourd hui continuent de porter leurs fruits Chacun doit tre conscient que rien n est jamais acquis ni dans la paix ni dans la stabilit du monde ni dans notre protection C est pourquoi nous devons sans rel che poursuivre notre effort Il sera irresponsable l gard de nos concitoyens et de notre histoire de s arr ter Je vous assure que j y veillerai toujours
94. esdames et Messieurs les d put s Mesdames et Messieurs les participants je voudrais tout d abord remercier Guy TEISSIER de m avoir invit prendre part aux activit s de la quatri me session de l Universit d t Je vous exprime galement toute ma gratitude et ma reconnaissance pour votre hospitalit A cet gard je r affirme le soutien de mon pays pour la concr tisation de la Conf d ration euro m diterran enne en mati re de s curit Les pays m diterran ens font face aujourd hui de nouveaux d fis qui requi rent des solutions globales et durables travers l instauration d une coop ration effective bas e sur le dialogue et la confiance mutuelle Ainsi mon pays a t il assis sa politique dans le domaine de la coop ration s curitaire et de la d fense r gionale sur les principes suivants la s curit de cette r gion est un tout indissociable la coop ration entre les pays riverains doit reposer sur une vision globale et quilibr e en mati re de s curit le dialogue et la concertation entre les deux rives de la M diterran e sont m me de rapprocher les peuples de la r gion et d instaurer la paix et la stabilit Convaincu de ces principes mon pays consid re que son adh sion au dialogue m diterran en de l OTAN en 2000 constitue un cadre politique appropri pour jeter les bases d un dialogue s rieux et constructif en vue de consolider la paix et la s curit d
95. et CADARACHE des sites enjeux militaires forts appartiennent ce territoire Revenons un instant CEZANNE et son volution picturale elle semble suivre des chemins similaires ceux de vos pr occupations peu peu la couleur de la montagne se confond avec celle du ciel les limites s estompent tout comme celles entre la paix et la guerre entre l intervention militaire classique et la ma trise s curitaire moderne entre les technologies civiles et la recherche militaire Je souhaite la bienvenue l Universit d t de la commission de la D fense Nationale et des Forces Arm es lui dit ma fiert de l accueillir et lui souhaite bon travail Aix en Provence 2006 51 AIX EN PROVENCE Mardi 12 septembre 2006 Ateliers e IEP d Aix en Provence 52 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE Mardi 12 septembre 2006 Atelier n 1 Anim par Fr d ric CASTEL Journaliste BBC World Service membre de l Association des Journalistes de D fense Les alliances OTAN UE S ance co pr sid e par Marc JOULAUD D put de la Sarthe membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es l Assembl e nationale et par Francis HILLMEYER D put du Haut Rhin secr taire de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es l Assembl e nationale Aix en Provence 2006 53 La Commission de la D fense et des Forces arm es de l Assemb
96. et participer la construction d une Europe de la D fense forte condition de son autonomie et de sa place dans le monde qui se dessine 74 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE Mardi 12 septembre 2006 Discours de Guy TEISSIER D put des Bouches du Rh ne Pr sident de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es Madame le ministre Mesdames et Messieurs les parlementaires et chers coll gues Messieurs les officiers g n raux Mesdames Messieurs Pour la 4 dition de l Universit d t de la Commission de la d fense nationale et des forces arm es de l Assembl e nationale j ai tenu ce que le th me central de nos r flexions porte sur l adaptation de notre d fense aux nouvelles r alit s g ostrat giques du monde dans lequel nous vivons L actualit la plus r cente au Liban confirme qu il y a bien une exigence d tre capable de faire face toutes les situations avec les moyens les mieux adapt s Chacun a pu au cours des ateliers tenus ce matin exprim sa vision des changements auxquels il faudrait proc der les voies et les moyens de les conduire qu il s agisse des syst mes d hommes ou des syst mes d armes Vous me permettrez de vous faire part mon tour de mes propres r flexions sur ce sujet qui va se trouver au c ur des choix qui devront tre faits demain pour notre d fense La n cessit de l adaptation ou de la transforma
97. ette troisi me intervention Je ne sais pas si vous tiez Carpiagne tout l heure votre intervention va dans le sens des propos du G n ral CUCHE Chef d tat major de l arm e de Terre Damien MESLOT Je vous remercie et remercie Guy TEISSIER de nous donner l occasion de pr senter notre rapport Je remercie galement les administrateurs de l Assembl e qui nous ont beaucoup aid s r diger ce rapport pr sent la Commission de la D fense le mercredi 14 d cembre 2005 Nous prendrons la parole l un apr s l autre Le 2 mars 2005 la Commission de la D fense nous a d sign s rapporteurs pour une mission d information sur la condition militaire A cette poque le projet de loi relatif au statut des militaires tait sur le point d tre promulgu Parall lement le plan d am lioration de la condition militaire couvrant la p riode 2002 2008 et le fonds de consolidation de la professionnalisation pr vu par la loi de programmation militaire 2003 2008 commen aient produire pleinement leurs effets Dans ce contexte il nous a paru judicieux d aller la rencontre les militaires l o ils vivent c est dire dans leurs casernements mais aussi sur un th tre d op rations ext rieur au Kosovo Au cours des diverses tables rondes conduites avec les personnels des trois Arm es et des Gendarmeries nous avons entendu de nombreuses r clamations Il est bien vident qu on parle rarement
98. ext rieur int rieur tend dispara tre son tour Les r cents conflits illustrent la place centrale des civils et leur lien de plus en plus pr sent avec le terrorisme Par ailleurs les forces arm es participent en tant que soutien dans les missions de s curit Plusieurs diff rences existent n anmoins entre la d fense et la s curit La d fense poss de une organisation celle de la s curit reste d finir et tout particuli rement la question du financement reste r gler Le budget annuel tatique de la d fense repr sente environ quarante cinq milliards d euros En comparaison le budget de la s curit se situe entre cent et cent cinquante millions d euros D s lors que l on consid re une fusion des 68 Universit d t de la D fense concepts la question d une augmentation des budgets de s curit au d triment des budgets de d fense peut tre pos e En effet plusieurs solutions de financement peuvent d ores et d j tre exclues Il ne peut reposer enti rement sur les op rateurs et ne peut galement pas passer par la cr ation d une taxe ou d un imp t d di Il semble de fait tre li aux budgets minist riels Par cons quent quels minist res autre que celui de la D fense pourrait participer Sur ce point la ministre a affirm qu en aucun cas la s curit entrerait en concurrence avec la d fense sur le plan budg taire Cette imputation budg taire n
99. fense Senior Vice President Defence LEYMARIE Philippe Radio France Internationale Journaliste Journalist LOEWENSTEIN Andreas EUROCOPTER Directeur de la Strat gie Senior Vice President Strategy and Company Development LOOSTROM C cilia Ministry of Defence Su de Director Deputy Head of Departement for Military Affairs LORENZI Pierre CNES Conseiller militaire Military Adviser LUREAU Fran ois DGA D l gu G n ral pour l Armement NAD LUTON Jean Marie ARIANESPACE Pr sident Chairman M MALERBI Annie Interpr te MALLIE Richard D put des Bouches du Rh ne Membre de la Commission des Finances MP Member of the National Assembly Finance Committee 122 Universit d t de la D fense MARLAND Philippe Cabinet du ministre de la D fense Directeur de Cabinet MARTIN Hugues D put de la Gironde Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee MASSERET Olivier EADS Charg des relations avec la Parlement MASSERET Jean Pierre S nateur de la Moselle Vice Pr sident de la Commision des Finances du Contr le budg taire et des Comptes conomiques de la Nation MP Vice Chairman of the Senate MASSEY Jacques TTU Journaliste Journalist MATTON Christian DCN Conseiller Op rationnel Marine Executive Adviser MAUDET Dominique EUROCOPTER Vice Pr sident Ventes Etat fran
100. fertes pour toujours am liorer nos performances op rationnelles administratives et budg taires Des modes de financements ont t tudi s et mis en place pour r pondre mieux aux besoins op rationnels ou fonctionnels des Arm es Cette optimisation financi re nous donne notamment gr ce la LOLF des retours nous pourrons consacrer l argent ainsi conomis d autres domaines Les m canismes de paiements la performance sont beaucoup plus incitatifs que les m canismes traditionnels Chacun est concern et participe cette am lioration de la performance du Minist re Je voudrais souligner notamment vis vis de certains Minist res que je ne nommerai pas que le Minist re de la D fense est aujourd hui le fer de lance de la r forme de l Etat guid par le souci de la performance c est dire de la meilleure r ponse possible aux missions qui nous sont confi es Je voudrais insister sur le statut g n ral des militaires Nous pourrons avoir le meilleur budget et les meilleurs mat riels possibles la vraie performance du Minist re repose sur les hommes et les femmes Nous avons besoin de professionnels de tr s haut niveau motiv s et bien inscrits dans notre soci t 82 Universit d t de la D fense Le statut g n ral des militaires datait d avant la professionnalisation des Arm es Il me paraissait important pour pr parer l avenir de l adapter la r alit d aujourd hui et des
101. fin de respecter ce principe le verbatim de l Universit reprend in extenso les d bats des s ances publiques et respecte l anonymat des intervenants lorsqu ils en ont exprim le v u En revanche les ateliers plus intimes et confidentiels par nature sont retranscrits sous forme de synth se 6 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE Lundi 11 septembre 2006 Site Eurocopter e Marignane Aix en Provence 2006 7 AIX EN PROVENCE Lundi 11 septembre 2006 Mot de Bienvenue de Fabrice BREGIER Pr sident directeur g n ral d Eurocopter Monsieur le Pr sident Mesdames messieurs les parlementaires Mesdames messieurs La transformation des syst mes de d fense est un sujet d actualit tant en Europe qu aux tats Unis Sa motivation est partout la m me il s agit de donner aux forces arm es confront es la r alit des th tres d op rations les capacit s de remplir leurs missions La transformation concerne les concepts et les doctrines les organisations du commandement et des forces les processus de d cision la d finition et la conception des programmes d armement la relation entre les Etats et les industries de d fense les volutions crois es de l OTAN et de l Europe de la D fense C est une fois de plus avec grand plaisir qu Eurocopter participe et soutient l Universit d t de la Commission de la D fense de l Assembl e nationale Riche de par la
102. formule retenue pour l avenir Pour terminer je voudrais exprimer mes remerciements et ma gratitude tous ceux qui ont permis l organisation et le succ s de ce rendez vous Je voudrais tout d abord exprimer ma reconnaissance aux Arm es qui sollicit es tour de r le Mer Air et Terre ont r pondu tr s favorablement mes demandes Elles ont permis aux participants d appr cier leurs comp tences dans les circonstances les plus diverses et ont illustr nos journ es par des prestations de grand professionnalisme Je les en remercie J associe dans cette d marche tous les grands subordonn s du Ministre qui nous ont apport leur profonde connaissance de l administration centrale du Minist re et ont ainsi contribu la richesse des d bats Notre industrie d armement est un partenaire essentiel de la constitution d une D fense nationale souveraine et autonome Depuis des d cennies elle assure les meilleures capacit s technologiques nos forces Ses principaux acteurs ont accept tour de r le de soutenir nos rencontres et m me de permettre simplement qu elles aient lieu Je leur adresse ici au nom de tous mes plus vifs remerciements Pour que l Universit d t de la Commission de la D fense jouisse d un certain retentissement il tait aussi indispensable que nos amis de la presse relaient largement l v nement et en assurent l animation Ils ont r pondu totalement cette attente
103. h Defence Minister ANQUEZ Mathieu CEIS Consultant Consultant ARBUTHNOT James Chambre des Communes GB Pr sident de la Commission de la D fense Chairman of the Defence Committee ARDAGH Sean Parlement Irlande Pr sident de la Commission de la justice de l galit de la D fense et des Droits de la femme Chairman of the Parliament joint Committee on Justice Equality Defence and women s rights ATTIO KOSSMAN Sirpa Interpr te AUQUE Fran ois ASTRIUM Pr sident Directeur G n ral CEO AUROY Patrick DGA Adjoint au d l gu g n ral pour l armement et Directeur des Syst mes de forces et des strat gies industrielle technologique et de coop ration Force systems and industrial technological and cooperation strategies and Director 110 Universit d t de la D fense B BABELON Catherine Assembl e nationale Chef du secr tariat de la Commission de la D fense Nationale et des Forces Arm es Head of Secretariat of the Defence Committee BABEY Pierre France 3 Correspondant D fense Defence Correspondent BALERAS Roger CEIS Conseiller aupr s du Pr sident Special Adviser BARCELLINI Serge Assembl e Interparlementaire de l UEO Charg de Mission aupr s du Pr sident BATTISTELLA Jacques CILAS Pr sident Directeur G n ral Chairman and Managing Director BAUTZMANN Alexis Groupe AREION Directeur BEAUCHESNE Olivier Marine Nationale R dacteur du Chef
104. hikungunya sur l le de la R union Par ailleurs 4 000 Hommes sont en alerte permanente sur le territoire m tropolitain pr ts tout moment intervenir dans l urgence pour appuyer ou suppl er les services civils en cas de catastrophe Dans toutes autres circonstances l intervention de l arm e de Terre constitue je le rappelle un ultime recours la discr tion du Pr sident de la R publique A l tranger et en troite coop ration avec les autres arm es l arm e de Terre est un contributeur dans l urgence et dans la dur e l action de la France la pr servation de ses int r ts strat giques Au Congo et en Bosnie dans le cadre de la politique europ enne de s curit et de d fense au Kosovo et en Afghanistan sous l gide de l OTAN en C te d Ivoire et aujourd hui au Liban sous mandat de l ONU 12 000 Hommes sont d ploy s en permanence Sur une ann e pr s de 60 000 Hommes et leurs mat riels sont projet s pour des p riodes de 4 6 mois en m tropole outre mer et l tranger dans toutes les configurations face une menace polymorphe La situation de nos Hommes et de nos quipements est tendue et les perspectives me font dire sans risque de me tromper que le spectre de nos missions dans l espace terrestre continuera s largir dans un contexte de violence exacerb e Le besoin en forces terrestres disponibles et efficientes ne peut que s accro tre Mais pour s a
105. i etc Si tous ces droits sont r alis s en Tunisie le volet politique suivra Je le dis en toute franchise la Tunisie a fait un grand pas vers la d mocratie et le pluralisme Merci Monsieur le Pr sident Alexis BAUTZMANN Merci pour ces l ments de r flexion Il est vrai que les pays qui participent au Processus de Barcelone ont tous accept les r gles de la d mocratie C est aujourd hui un d bat qui sans tre clos est int gr par tous ces acteurs Je souhaite porter votre attention une r flexion centrale dans notre d bat On a parl du d veloppement de la d mocratie comme l une des armes pour combattre le terrorisme Mais on observe aussi dans un certain nombre de pays de la rive sud de la M diterran e que des lections d mocratiques mettent au pouvoir des partis politiques proches de mouvements terroristes ou du moins d une certaine id ologie terroriste On a pu le voir en Alg rie il y a une quinzaine d ann es en Egypte r cemment et dans les territoires palestiniens il y a peu Aix en Provence 2006 103 Cela pose un v ritable probl me ne sommes nous pas confront s une contradiction Nous sommes finalement d munis moins de recourir la strat gie alg rienne d il y a quinze ans qui avait consist mettre la d mocratie entre parenth ses le temps de reconstruire l Etat la solution gyptienne qui consistait prendre quelques libert s avec le droit lectoral ou du
106. i qui nous attend je citerai le colonel de GAULLE dans le Fil de l p e l action de guerre rev t essentiellement le caract re de la contingence c est sur les contingences qu il faut construire l action Car le d fi qui attend l arm e de Terre c est bien le d fi permanent d adaptation la r alit des engagements Alors que pr s de 20 000 Hommes sont d j d ploy s en France et sur tous les continents pour assurer la paix et la s curit 1 000 autres d barquent demain au Liban avec des chars Leclerc et des automoteurs blind s d artillerie Ainsi nous devons nous engager sur tr s court pr avis sur un spectre largi d op rations sur le territoire national comme l tranger dans un registre humanitaire comme dans un registre de haute intensit Et parall lement cette r alit du temps pr sent nous devons pr parer le futur En ayant l esprit les constantes de L histoire qui lient l arm e de Terre au territoire et sa population En ayant toujours l esprit que la menace n ob it aucune r gle et surtout pas aux n tres Mais dans ce contexte mouvant il y a une certitude que je voudrais partager plus que jamais dans un environnement marqu par l omnipr sence de la menace terroriste et des mouvements de gu rilla l espace terrestre restera le point d application final de toute action militaire et strat gique Mon ambition la t te de l arm e de Te
107. iller dans la mesure du possible ne pas envoyer trop souvent les m mes unit s sur des th tres ext rieurs Cela pose le probl me du format de nos Arm es il est vident que si nous r duisons encore ce format nous ne pourrons plus envoyer autant d hommes en op rations ext rieures Il faut savoir ce que souhaite la France en mati re d interventions ext rieures et si elle souhaite s en donner les moyens De nombreux hommes se sont par ailleurs plaints des moyens de communication vers la France Contrairement d autres pays engag s dans des Opex les communications t l phoniques s av rent extr mement co teuses pour les soldats fran ais notamment en regard de ce dont b n ficient les militaires des autres pays Il para t en outre n cessaire d engager une r flexion sur la diminution du nombre de jours de permission 8 jours au lieu de 15 r alis e par l Arm e de Terre pour les personnels projet s pendant six mois Cette r forme a t extr mement mal accept e par les troupes Le logement Bernadette PA X La question du logement a tr s largement t abord e lors de nos tables rondes Si les difficult s rencontr es en ce domaine touchent l ensemble de la population fran aise elles sont per ues avec une acuit plus grande par les militaires astreints la mobilit Sans d tailler le fonctionnement de la politique du logement de la D fense je me contenterai de rappeler que sont mis
108. ion Systems Business Unit FOLIAN Mich le AFP Journaliste Correspondant D fense Journalist Head of Defence Pages FOLLIOT Philippe D put du Tarn Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee FOURNET Jean OTAN Secr taire G n ral Adjoint pour la Diplomatie Publique NATO Assistant Secretary General for Public Diplomacy FRANCESCHINI Carlo COFIPROIND Pr sident COFIPROIND amp Repr sentant r sident du groupe FINMECCANICA Managing Director COFIPROIND amp Resident representative FINMECCANICA FRANCINA Marc D put de Haute Savoie Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee FROMION Yves D put du Cher Vice Pr sident de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Vice Chairman of the National Assembly Defence Committee G GALLOIS Louis EADS Pr sident Ex cutif CEO GALY DEJEAN Ren D put de Paris Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee GANTHEIL St phane Etat major de l arm e de l Air Aide de Camp du CEMAA 118 Universit d t de la D fense GANZIN Marie Interpr te GARNIER Didier Conseil g n ral des Bouches du Rh ne Conseiller g n ral GAUTHIER Claude LA MARSEILLAISE Journal
109. ion et au del nos industries d armement terrestre parmi lesquelles de nombreuses petites et moyennes entreprises Pour conclure et vous l aurez bien compris l arm e de Terre s inscrit l avant garde de la transformation des arm es dans une optique r aliste et dans un cadre interarm es encore plus affirm L efficacit de son action future repose bien sur l quilibre et la synth se r ussie entre ses Hommes et leurs quipements Mon objectif est de pr server cet quilibre tout en voluant r solument avec les autres arm es pour que l arm e de Terre reste capable de faire la guerre Sous toutes ses formes pour toujours garantir la paix et la s curit de nos concitoyens Aix en Provence 2006 15 AIX EN PROVENCE Lundi 11 septembre 2006 1 r giment Etranger e Aubagne 16 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE Lundi 11 septembre 2006 Pr sentation par le G n ral de brigade Louis PICHOT de CHAMPFLEURY Commandant de la L gion trang re Messieurs les officiers g n raux Messieurs les universitaires en vos rangs et qualit s Je suis tr s heureux de vous accueillir Aubagne L accueil est une tradition la L gion trang re car son recrutement repose sur cet accueil de l tranger qui vient pour une raison qui lui appartient frapper la porte Depuis tr s longtemps la France a engag des trangers pour combattre son profit employant ces de
110. ionnements et les insuffisances du processus euro m diterran en Le verre est pour moi moiti plein et non moiti vide Des progr s ont t r alis s en mati re de dialogue sur la lutte contre le terrorisme avec la tenue r guli re de r unions d experts Lorsque nous avons lanc ce processus dans les ann es 90 il tait difficilement imaginable que des experts des trente cinq pays m diterran ens notamment d Isra l et des pays arabes puissent se r unir Nous avons enregistr des avanc es concr tes en mati re de dialogue sur la PESD Ce th me important a domin les travaux de l Universit d t de la Commission de la D fense nationale Nous souhaitons informer nos partenaires europ ens et m diterran ens de ces progr s et les associer un certain nombre d initiatives De ce point de vue nous nous r jouissons que deux des pays partenaires aient particip des op rations de l Union europ enne sur des th tres ext rieurs comme la Bosnie dans le cadre de l op ration Alth a l op ration de police civile en Turquie ou en Afrique Je ne souhaite pas monopoliser la parole et je souhaite lancer le d bat avec nos amis du Maghreb pour qu ils puissent nous faire part de leurs points de vue Nous entendons souvent venant des pays du sud des critiques sur les insuffisances de Barcelone y compris sur la PESD 92 Universit d t de la D fense Reguieg BENTABET Monsieur le Pr sident M
111. iste GAUTIER Louis Cour des Comptes Conseiller ma tre la Cour des Comptes GEORGELIN Jean Louis Pr sidence de la R publique Chef de l Etat major particulier GILDER Kathia LCP AN Journaliste Journalist GILLET Jean Baptiste Minist re des la d fense Directeur des affaires financi res GILLYBOEURF Jean Paul Minist re de la D fense Directeur G n ral des Syst mes d Information et de Communication General Director for Information and Communication Systems GIORGIANNI Bruno DASSAULT AVIATION Conseiller politiques et Affaire Institutionnelle Political Affairs Advisor GIOVACHINTL Laurent DGA Directeur des Syst mes d armes Director of Weapon systems GIRARD Christian CONVERTEAM GROUP Conseiller D fense et Marine Marine and Defence Advisor GOFFINET Karl Erik GICAT Directeur des Relations internationales et des Affaires strat giques Director of International Relations and Strategic Affairs GOLDBERG Marc OCCAM Capital Associ g rant Managing Partner GOLLIARD Andr CFDT Secr taire national GONDALLIER de TUGNY MBDA France Didier Conseiller charg des Relations Institutionnelles Institutional Relations Advisor GOUBET Cedric Cabinet du ministre de l Int rieur Conseiller technique Adviser of the minister GOUPY ROBERT Nathalie SOFEMA Directeur Juridique Legal Director GOUYETTE Fran ois Minist re des Affaires trang res Ambassadeur de France charg du proces
112. it et de solidarit qui unissent nos deux pays et auxquelles les parlementaires tunisiens accordent une attention soutenue tant nous percevons l appartenance de la Tunisie l espace m diterran en comme l une des constantes de notre identit nationale et de notre politique ext rieure La rencontre d aujourd hui illustre notre conviction commune quant aux vertus du dialogue en tant que valeur et en tant que pratique Elle t moigne de notre attachement en enrichir le contenu La Tunisie a toujours consid r que la coop ration et la solidarit entre les pays des rives nord et sud de la M diterran e repr sentent la voie unique qui s offre nous et que la pr servation de la paix de la s curit et de la stabilit dans l espace m diterran en est une responsabilit qui nous incombe tous Nul doute que nous sommes tous conscients que les facteurs qui unissent les pays de la M diterran e leur donnent une dimension strat gique importante Le Processus de Barcelone a d but il y a plus de dix ans Les r sultats ne sont malheureusement pas la hauteur de nos esp rances Le d passement des obstacles qui ont frein ce processus passera par l instauration d un partenariat bas sur une approche objective de nos r alit s dans leurs diff rentes dimensions politique s curitaire conomique sociale et culturelle Nous devons nous baser sur l interd pendance existant entre les notions de paix de
113. it s de conception et de construction de navires complexes Ces deux porte avions sont absolument vitaux pour notre strat gie maritime S ils sont retard s il est possible que certains de ces chantiers navals soient d bord s tant donn qu au cours de ces derni res ann es il a t convenu d entreprendre d autres programmes dans ces chantiers navals La coop ration avec la France La France a galement besoin d un porte avions et il a t demand aux industries fran aise et britannique d envisager la possibilit d une coop ration Cette coop ration pourrait s av rer tr s int ressante et g n rer de r elles conomies en termes de maintenance et de co ts d approvisionnement La Commission a d ailleurs pleinement approuv 34 Universit d t de la D fense l id e d une participation fran aise En janvier de cette ann e les Fran ais ont rejoint la phase de d monstration du programme et contribueront un tiers des d penses li es cette phase savoir un navire sur les trois Il ne s agit pas d un programme de collaboration bien que celui ci puisse constituer un bon exemple sur la fa on dont nous pouvons mener les programmes de collaboration l avenir Notre approbation quant la participation fran aise tait subordonn e au fait que la coop ration avec la France ne modifie en rien le calendrier des porte avions britanniques L avion En septembre 2002 le Royau
114. itent parvenir un accord mais que sa mise en application est difficile aux niveaux inf rieurs Aucun accord n a donc t conclu pour l heure Nous devons en examiner les d tails avant d tre certains de ce que nous obtiendrons Un intervenant La version du JSF que vous envisagez est une version navale d collage vertical par rapport la version classique utilis e par les Aix en Provence 2006 37 autres Arm es Il semblerait que dans ce contexte vos partenaires am ricains qui taient int ress s par cet avion aient fait marche arri re et que certaines des unit s qui comptaient l employer ne souhaitent plus utiliser cette version Il reste une entit am ricaine qui pourrait acqu rir des quantit s r duites de cet appareil Dans ce contexte tes vous pr ts au niveau britannique supporter l essentiel des co ts de cette version navale Sinon quel est votre plan B Le porte avions peut il tre modifi pour supporter des avions d collage avec catapulte plut t qu d collage vertical s il n y a pas d avions d collage vertical sur le march James ARBUTHNOT Les Marines sont la seule entit am ricaine s int resser aux avions d collage vertical Toutefois tant donn que les Marines ont plus de navires que la Marine britannique plus d avions que la British Royal Air Force RAF et plus de soldats que l Arm e britannique les Am ricains continuent d affirmer le
115. ittee MONS Christian PANHARD GENERAL DEFENSE Pr sident Directeur G n ral Chairman amp CEO MONTANIE Beno t ALCATEL ALENIA SPACE Conseiller D fense et S curit Defense and Security Adviser MOUYSSET Jacques DCN Directeur Strat gie et D veloppement Executive Vice President Strategy and Development MOYNE BRESSAND Alain D put de l Is re Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee N NAEDER Sandra Interpr te NAJAR Raouf Ambassade de Tunisie en France Ambassador for Tunisia in France NICOLETTI Julien CEIS Expert technique NOUGAYREDE Daniel Arm e de Terre G n ral Adjoint Etat Major de force n 3 Deputy Land Task Force Headquarters 3 O OUDOT de DAINVILLE Marine Nationale Alain Chef d Etat major de la Marine Chief of Naval Staff P PACCARD Jacques SAGEM D fense S curit Groupe SAFRAN Pr sident Directeur G n ral Chairman amp CEO PAIX Bernadette D put e de la Haute Garonne Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee PALOMEROS Jean Paul Etat major de l arm e de l Air G n ral Major g n ral Vice Chief of Staff of the French Air Force PANIE Jean Paul DGA Directeur des Relations Internationales Director of International Development PAPIN Robert France 3 M dite
116. l Union europ enne les Etats Unis y deviennent un acteur central Il serait int ressant d avoir le point de vue de nos amis des rives sud de la M diterran e sur le vaste projet am ricain de Grand Moyen Orient allant de la Mauritanie au Pakistan le consid rent ils comme un projet alternatif celui de Barcelone ou au contraire comme un projet concurrent Lui trouvent ils un int r t majeur pour le d veloppement de leurs propres pays ou consid rent ils qu il ne s agit que d une rh torique am ricaine comme il y a en eu si souvent dans la politique des Etats Unis dans cette r gion du monde Ali BERCHICHE J ai la fois l honneur et le redoutable privil ge de m adresser l ar opage des minentes personnalit s que vous tes Je voudrais compl ter le propos de mon coll gue qui vous a pr sent l historique des relations entre les pays du Maghreb en g n ral et l Alg rie en particulier avec l OTAN J ai suivi avec une r elle attention les propos du G n ral CUCHE et d autres g n raux lors de l atelier sur les transformations Je ne me suis pas permis d intervenir n tant qu observateur non europ en Je regrette que le temps qui m est ici imparti soit trop bref pour vous faire part de toutes mes remarques Dans l volution et dans le cadre de la transformation dont vous parliez ce matin Messieurs les G n raux la g ostrat gie a chang Vous avez tr s bien soulign que la
117. l e Nationale a charg Marc JOULAUD et Francis HILLMEYER de pr senter avant la fin d ann e un rapport d information parlementaire sur la nature et les volutions possibles de la relation transatlantique en mati re de d fense L laboration de ce rapport qui n cessitera notamment de nombreuses auditions de responsables politiques et militaires fran ais europ ens et am ricains doit permettre d ouvrir tous les d bats sur la place de l OTAN sa configuration ses missions ainsi que sa relation avec l Europe de la d fense En effet on observe qu en d pit de l largissement l Est et de l intense processus de transformation de son outil pour faire face aux nouvelles menaces l avenir de l alliance n est toujours pas tranch Pour quelles missions les membres de l OTAN s entendent ils Quelles sont les fronti res de l Alliance Doit elle rester un instrument des relations entre l Europe et l Am rique du Nord ou s agit il d en faire un outil mondial ou g om trie variable ouvert l ensemble des nations d mocratiques La PESD a consid rablement progress certes en harmonie avec les changements de l OTAN mais pas sans arri re pens e Se pose aujourd hui la question des domaines o l Union peut ou doit approfondir sa politique de d fense et de s curit Les choix op r s ne seront pas sans impact sur les objectifs et moyens assign s chacune des deux alliances
118. les de Londres et Barcelone relatives la protection de l environnement r glementent les rejets immersions en mer Enfin le r glement communautaire du 1 f vrier 1993 relatif la surveillance et au contr le des d chets a repris les dispositions de la Convention de B le Ce r glement a t compl t depuis Des ambigu t s r sident dans l application des r gles et l interpr tation possible de certaines dispositions L annexe 2 du r glement 259 93 relative la liste verte des d chets indique que les bateaux et autres engins flottants d manteler convenablement vid s de toute cargaison et de tous mat riaux ayant servi leur fonctionnement qui pourraient avoir t class s comme substances ou d chets dangereux peuvent tre export s La notion de convenablement vid s peut se comprendre comme d barrass s au maximum sans attenter la flottabilit du navire ce qui laisse une certaine ouverture L ambigu t de la formule ne pourra tre lev e que par une nouvelle r glementation ou par une interpr tation de la Cour de Justice Europ enne dans le cadre d un recours Si l interpr tation de la formule mentionn e ci dessus l emportait il serait alors possible de vider un navire puis de l exporter En tout tat de cause il conviendra de ne pas adopter une vision par trop maximaliste du droit du travail et de l environnement Certains estiment que le beaching ne peut r
119. les internationales claires et adapt es La mission parlementaire a d ailleurs vocation rencontrer les instances internationales et communautaires concern es L tude des aspects industriels de la d construction des navires permet de souligner quelques l ments Dans la perspective de la mise en place de capacit de d mant lement en France et en Europe plusieurs param tres doivent tre pris en compte e la protection des personnels car les activit s de d mant lement les exposent l amiante aux d chets de peinture et aux m taux lourds e la protection de l environnement avec la question de l identification et de la localisation des mati res dangereuses dans les navires les plus g s et le renforcement des exigences de tra abilit pour la construction neuve avec l id e de passeport vert avanc e par POMI e les aspects conomiques d une telle activit notamment son co t et sa viabilit industrielle Le d mant lement des navires requiert une main d uvre nombreuse dont le co t est lev en Europe il est tentant de rechercher des pays faibles co ts dans ce domaine Le volume d acier recycl doit tre pris en compte Le lieu de d construction peut tre diff rent de celui o l acier est trait En effet si la France dispose de capacit s d velopp es de traitement de d chets il convient de prendre en consid ration le facteur du cours de l acier bien plus lev dans
120. me internationale ils devront s y conformer Aix en Provence 2006 27 La grande majorit des navires est d mantel e en Inde au Pakistan au Bengladesh ou en Chine o les r gles de protection des travailleurs et de l environnement sont moins contraignantes que les n tres Le Japon et la Cor e du Sud se sont en revanche d sengag s de cette activit En Europe nous d nombrons quelques chantiers de d mant lement en Turquie au Royaume Uni aux Pays Bas et en Belgique Le site d Able UK conna t quelques d boires suite un conflit avec une organisation cologiste mais il semblerait que le chantier reprenne aujourd hui son activit Le chantier Galloo en Belgique a particip au retraitement de l pave du Tricolor qui avait sombr en Manche La France ne dispose pas ce jour de chantier de d mant lement Les aspects juridiques et industriels Un premier examen du cadre juridique dans lequel s inscrit la d construction des navires fait appara tre que les normes sont contraignantes ambigu s et complexes Elles ont tendance s enchev trer et n ont pas de caract re obligatoire laissant ainsi une certaine latitude leur application A la Convention de B le et aux directives adopt es en 2002 par la Conf rence des Etats parties cette convention s ajoutent les recommandations de l OMI en 2004 et les principes directeurs tablis par l OIT en 2003 tandis que d autres conventions comme cel
121. me Uni a opt pour la version d collage court et atterrissage vertical du Joint Strike Fighter pour le porte avions Il s agit d un type d avion d collage vertical comme le Harrier et le programme est dirig par les Etats Unis Huit pays autres que les Etats Unis participent au programme bien que le Royaume Uni soit le seul partenaire de Niveau Un Les co ts de l avion s l vent environ 7 10 milliards Nous avons t inform s qu il y aurait jusqu 150 Joint Strike Fighters ce chiffre tant le nombre maximal La date de mise en service initiale tait fix e en 2012 ann e au cours de laquelle le porte avions devait tre disponible Cette date a t d cal e dans le temps et le Minist re de la D fense se base d sormais sur 2014 Je pense donc que nous risquons r ellement de voir le porte avions sans l avion ou l avion sans le porte avions L avion est lourd avec un exc dent de poids de 3 000 livres bien que ce poids ait t r duit Toutefois cette r duction de poids pourrait avoir des cons quences techniques difficiles r soudre Probl mes li s au transfert de technologie Le principal probl me auquel nous faisons face en ce qui concerne le Joint Strike Fighter est de savoir qui le contr le entre nous et les Am ricains Ce probl me traite de la capacit souveraine Nous voulons tre capables de maintenir et de moderniser l avion de mani re autonome de l quiper des
122. ment Les lacunes combler en transport strat gique ou en a romobilit A400M ou NH90 par exemple ou en syst mes de drones ne laisseront probablement que peu de marge pour les domaines de la transformation que nous avons voqu s Par it rations successives il faudra ajuster besoin et capacit de financement trouver un juste quilibre entre transformation des moyens et pr servation des moyens classiques achever les actions en cours et ouvrir de nouvelles voies Pour y parvenir je renouvelle ma proposition d laboration d un nouveau Livre Blanc d s les ch ances lectorales pass es Ainsi l ensemble des d terminants de notre d fense et ils sont nombreux et parfois contradictoires pourront tre r examin s la lumi re de la situation actuelle Je souhaiterai aussi qu l avenir cette analyse soit renouvel e plus fr quemment que par le pass afin que soient r actualis s syst matiquement les crit res pris en compte Si j en appelle aujourd hui toutes celles et tous ceux qui pourraient tre demain chef de nos arm es c est parce que les choix qu ils proposeront sur les capacit s humaines et mat rielles dont serait dot e demain notre d fense fixeront directement la place que la France pourra tenir sur la sc ne internationale C est l attente du monde de la d fense c est l enjeu pour nos militaires d avoir les moyens et la fiert de continuer servir Aix en Provence 2
123. moins s arranger avec les forces politiques en pr sence pour viter le pire ou encore la solution palestinienne qui consistait jouer le jeu de la transparence et faire en sorte que les lections mettent au pouvoir ceux qui avaient la majorit des voix Vous savez quelles ont t chaque fois les r actions de la communaut internationale Nos d mocraties pr nent la d mocratie pour les rives sud de la M diterran e mais contestent les r sultats de l expression de cette d mocratie Il faudra trouver une solution ce paradoxe Fran ois GOUYETTE Je souhaite apporter une nuance aux propos d Alexis BAUTZMANN sur le probl me de la d mocratie et des lections comme voie d acc s au pouvoir de courants extr mistes Il faut bien veiller ne pas confondre islamisme et terrorisme Nous devons tre extr mement attentifs viter les glissements s mantiques Avant de passer la parole la salle et de nous orienter vers la conclusion de nos travaux je souhaite commenter deux points en rebondissant sur le discours de Salah TABARKI Vous avez voqu la volont des pays du Sud de faire en sorte que les migrants r guli rement install s dans les pays de l Union europ enne et en France en particulier puissent se voir d finir leurs droits et leurs devoirs C est tout fait au c ur de la probl matique de la r cente loi sur l immigration adopt e par le Parlement qui met en place un contrat d
124. mois qui viennent j attends de tous les candidats la magistrature supr me dans notre pays qu ils se prononcent clairement en faveur de ce choix Le concept de dissuasion exige aussi le compl ment de forces conventionnelles bas es sur les grands syst mes d armes terrestres maritimes et a riens tels que nous les connaissons Nous ne pouvons l oublier ou l omettre C est notre devoir envers les g n rations venir qui nous laisserons la Nation en h ritage Pourtant comme j ai d j eu l occasion de l exprimer de nombreuses reprises toutes les cons quences de ces volutions strat giques n ont pas t tir es Je pense notamment la n cessit de constituer une v ritable Europe puissance que l adoption de nouvelles normes institutionnelles aurait permis C est ce qui fonde galement ma conviction que les efforts en mati re de d fense doivent tre la fois renforc s et mieux partag s au sein de l Union Europ enne Si l Europe n est plus partag e par les id ologies elle est encore loin d tre parvenue une communaut de vues pour sa s curit et sa d fense Les modalit s de conduite des op rations dans lesquelles nos forces sont engag es se trouvent profond ment chang es par les nouvelles missions les plus fr quentes dites de basse intensit Nos arm es interviennent ainsi souvent au sein de coalitions institutionnelles ou de circonstances Pour y tenir
125. muns afin d identifier les syst mes acqu rir Or pour le moment cette r flexion se heurte un obstacle culturel il n y a pas encore de v ritable convergence entre les diff rentes cultures strat giques en Europe L interop rabilit des proc dures et des mat riels actuellement en marche n en sera que plus facilit e par cette vision strat gique partag e Du point de vue fran ais la transformation se con oit m me comme une ardente obligation d passant la seule efficacit militaire si la France n adapte pas son outil de d fense elle risque de ne plus tre consid r e comme une puissance de premier plan La d cision de transformation La transformation implique une nouvelle mani re de concevoir les syst mes militaires Cette volution majeure repose principalement sur la vision globale que constitue la r flexion capacitaire Cette derni re peut se r sumer par la double interrogation suivante Que voulons nous faire les Aix en Provence 2006 57 objectifs et De quoi avons nous besoin pour le faire les capacit s C est d sormais cette analyse capacitaire globale qui oriente la r flexion et non plus une approche cloisonn e par milieu Terre Air Mer La transformation des hommes Face l volution rapide des technologies et du contexte international quelle doit tre la formation des hommes Les pr occupations op rationnelles doivent en effet tre au c ur de la tran
126. n 42 Universit d t de la D fense tiers des logements de la Gendarmerie peuvent tre consid r s comme v tustes Il est donc indispensable de poursuivre les travaux de construction et de r habilitation des logements en casernement alors que le logement joue souvent un r le d terminant dans l activit de militaire La crise du logement et l envol e des loyers qui en r sulte sont par ailleurs sources de difficult s notamment dans les r gions o le march locatif est tendu telles que l Ile de France et les r gions touristiques Dans certaines zones le parc des logements familiaux s av re insuffisant pour r pondre aux demandes exprim es et les aides au logement n augmentent pas dans les m mes proportions que le prix des loyers Nous voudrions insister sur la situation des militaires en r gion parisienne Lors de notre visite de la base a rienne de Villacoublay nous avons ressenti le caract re r pulsif si je puis dire de l Ile de France Une affectation dans cette r gion est synonyme de perte de pouvoir d achat essentiellement du fait du co t du logement Nombreux sont les sous officiers qui pr f rent lorsqu ils le peuvent prendre leur retraite plut t que d tre affect s en r gion parisienne Au total ces difficult s de logement p sent sur le budget des personnels et les contraignent souvent loger 20 30 voire 50 kilom tres de leur unit Ceci peut d ailleurs entra ner des
127. n des modalit s vari es Il dispose de ses propres structures de garde destin es ses personnels g r es par PIGSA au total 38 tablissements d accueil de jeunes enfants r partis sur le territoire offrent un grand nombre de places pour un accueil r gulier ou occasionnel Des partenariats sont parall lement conclus avec des collectivit s locales en contrepartie d une contribution financi re Le nombre de places ainsi r serv es par convention est variable mais reste souvent limit comme cela a t constat Toulouse Face aux besoins importants des militaires nous consid rons que l amplification des efforts accomplis en ce domaine doit constituer une priorit Il est souhaitable que le nombre de places r serv es par la D fense aupr s des collectivit s locales par voie de convention augmente et les possibilit s d accueil dans les tablissements propres la D fense soient accrues par la cr ation de nouvelles cr ches en tentant de proposer des horaires d une large amplitude Pour terminer ce volet je voudrais signaler une initiative qui nous a sembl e particuli rement int ressante il s agit du partenariat sign entre la base a rienne de Villacoublay et l entreprise PSA Peugeot PSA Peugeot a construit sur son site une cr che en r servant par convention dix lits pour les enfants de la base de Villacoublay J ai parl de cette initiative avec un certain nombre de militaires qui vont essayer
128. nager d ARCIMOLES Emeric TURBOMECA Pr sident Directeur G n ral Chairman and Chief Executive Officer DARRASON Olivier CEIS Pr sident Chairman DASSAULT Serge GROUPE INDUSTRIEL MARCEL DASSAULT Pr sident Directeur G n ral Chairman of the Board and Chief Executive Officer DASSAULT Thierry KEYNECTIS Pr sident Chairman Aix en Provence 2006 115 de CAMPROGER Marie Alix Interpr te de FONT REAULX Antoine LA REVUE PARLEMENTAIRE R dacteur en Chef Chief Editor de PELLEGARS Arnaud Cabinet du ministre de la D fense Conseiller diplomatique adjoint Diplomatic adviser de PONTON d AMECOURT Minist re de la D fense Jean Directeur des Affaires Strat giques Director de ROCHEFORT H l ne Cabinet du ministre de la D fense Attach e parlementaire Parlementary Adviser of the Minister of Defence de SAINT QUENTIN Cabinet du ministre de la D fense Amaury Conseiller du Ministre Adviser to the Ministry de SAINT SALVY Anne D l gation aux Affaires Strat giques Fran ois Directeur adjoint Deputy Director de SAQUI de SANNES Pierre Gouverneur Militaire de Marseille et Officier G n ral de la Zone de D fense Sud de VAISSIERE Fran ois GIFAS Directeur Affaires europ ennes et de D fense Director of European and Defence Affairs DEGALIER Anne Marie Interpr te DEGAUCHY Lucien D put de l Oise Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm
129. nduit et mis en uvre les orientations de la politique de D fense d cid e par le Pr sident de la R publique Lorsque le Pr sident TEISSIER m a sollicit au d but de l ann e pour contribuer l organisation de cette 4 Universit d t de la D fense j ai accept avec d autant plus d enthousiasme que j avais pu observer l int r t grandissant manifest lors des pr c dentes ditions Un succ s fond sur l esprit d ouverture la qualit des changes le haut niveau des participants et sur la pertinence des sujets trait s En choisissant le th me de la transformation et l ouverture aux pays du Sud de la M diterran e l dition 2006 est conforme ces exigences et repr sente une nouvelle r ussite Merci galement au Pr sident de la Commission de la D fense M TEISSIER pour cette initiative et pour l appui constant et clair que vous nous avez apport avec l ensemble de vos coll gues parlementaires tout au long de cette l gislature 72 Universit d t de la D fense Une mention sp ciale au G n ral CUCHEet l arm e de terre qui nous a permis d exposer nos quipements et en particulier de pr senter ceux du futur Dans un environnement international tr s incertain marqu par la mont e du terrorisme les risques de prolif ration et la persistance des tensions r gionales interethniques inter religieuse votre soutien Madame le Ministre nous a aid
130. nist re de la D fense Edouard Inspecteur g n ral des Arm es Inspector Joint Services SENKOWSKI St phane AREVA EURIWARE Pr sident Directeur G n ral Chairman amp CEO SERVAN SCHREIBER CEIS Camille Consultante Consultant SLASKI Bertrand CEIS Consultant Consultant SOURISSE Pascale ALCATEL ALENIA SPACE Pr sident Directeur G n ral President amp CEO SQUARCINI Bernard Pr fecture de Police Pr fet D l gu la S curit et la D fense STAMBOULI Abdellatif Chambre des Conseillers Maroc Pr sident de la Commission de le D fense et des Affaires trang res Chairman of the Defence and Foreign Affairs Committee SUAREZ GONZALEZ Chambre des D put s Espagne Celestino Premier Vice Pr sident de la Commission de la D fense First Vice Chairman of the Defence Committee Aix en Provence 2006 127 T TABARKI Slaheddine Chambre des D put s Tunisie Pr sident de la Commission des Affaires Politiques et des Relations Ext rieures Chairman of the Political and Political Affairs Committee TALLON Eric UMP Direction des Etudes Conseiller Policy and Studies Advisor TANDONNET Jean Minist re de la D fense Pr fet Maritime de la M diterran e Maritime Prefect for the Mediterranean sea TEISSIER Guy D put des Bouches du Rh ne Pr sident de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es Chairman of the National Assembly Defence Committ
131. nn es de vie de ces b timents les r glements volueront le passeport vert changera de couleur on rajoutera des produits prendre en compte etc Il est aujourd hui tr s difficile de pr voir un d mant lement plusieurs d cennies l avance Marguerite LAMOUR Je suis tout fait d accord avec vous En non initi e que je suis j avais le sentiment que jusqu pr sent on ne se pr occupait gu re de la fin de vie des navires Voyez le temps pass par le Aix en Provence 2006 31 Clemenceau faire des ronds dans l eau Cette situation a t l occasion d une vraie prise de conscience m me si certaines personnes s taient d j pench es sur la question Les r gles seront de plus en plus contraignantes au niveau europ en et les mati res retenues pour la construction des navires nouveaux font que la probl matique ne sera dor navant plus la m me lors de leur d construction Il y aura toujours cependant le volume du navire Je pense que nous nous pr occuperons plus l avenir de la fin de vie totale et non plus en service des navires Un intervenant En tant que concepteur et constructeur de navires militaires je tiens apporter plusieurs pr cisions Vous avez bien mentionn que la probl matique du d mant lement des navires comprend le volet de la d construction et du traitement des produits polluants Nous sommes DCN tout fait pr ts participer la r flexion et nous y contrib
132. ns Director BETTO Jean Georges DERAINS ET ASSOCIES Avocat Lawyer BIDARD Alain Commandement de la Force d Action Terrestre Adjoint au G n ral Commandant la FAT BLANC Jacques S nateur de la Loz re Vice Pr sident de la Commission des Affaires trang res de la D fense et des Forces arm es MP Vice Chairman of the Senate Foreign Policy Defence and Armed Forces Committee BLANC Yves EUTELSAT SA Directeur de la Strat gie du Plan et des Relations Institutionnelles Director Strategic Planning amp Institutional Relations BLANCO Jaime S nat Espagne Pr sident de la Commission de la D fense Chairman of the Defence Committee BLANDIN Laetitia GICAT Responsable Affaires France Affairs France Representative BONNARDOT G rard Assembl e nationale Conseiller du Pr sident de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es Defence Adviser of the Chairman BONNET B n dicte SGDN Charg e de mission aupr s du Secr taire G n ral BOREL Marc GROUPE EGIS Directeur G n ral d l gu Deputy Chief Executive Officer BOTBOL Maurice INTELLIGENCE ONLINE Directeur de la Publication Publisher BOUCHENAK Mehdi CEIS Consultant Consultant BOUVIER Antoine ASTRIUM SATELLITE Pr sident Directeur G n ral Chairman amp CEO 112 Universit d t de la D fense BOVIS Alain ARMARIS Directeur G n ral Managing Director BOYON Jacques Institut des
133. ns imparties tout en tenant compte des imp ratifs de d roulement de carri re de formation de temps de commandement ou de responsabilit Dans les trois Arm es comme dans la Gendarmerie ce sont les officiers qui sont les plus concern s par la mobilit statutaire avant les sous officiers Les militaires du rang le sont beaucoup moins avec une exception n anmoins pour les marins embarqu s Sur l ensemble des officiers entendus par les rapporteurs dans les Arm es comme dans la Gendarmerie une large majorit s est d clar e satisfaite du r gime des mutations De fait pour ce corps la mobilit s inscrit dans un cursus professionnel caract ris par des progressions dans la qualification la formation les s jours l tranger et surtout les temps de commandement Pour le corps des sous officiers la mobilit est moins fr quente et elle est per ue de fa on plus contrast e Elle oscille entre cinq et neuf ans Les militaires du rang ne sont a priori pas astreints la mobilit Selon les r gles qui leur sont applicables ils ont vocation n tre ventuellement mut s qu l occasion du renouvellement de leur contrat ou en cas de restructuration d unit Les difficult s rencontr es par les militaires du fait de la mobilit sont de plusieurs ordres Les plus aigu s concernent la famille et le logement Le d m nagement entra ne en effet en g n ral la perte de l emploi du conjoint et impo
134. nse a organis en novembre dernier un colloque tr s important Un Amiral et un G n ral taient venus de Paris pour nous pr senter un expos tr s percutant sur ce th me de la d fense civile J ai suivi tr s attentivement ces expos s voquant le fait que l Arm e est un instrument indispensable pour soulager les populations en cas de catastrophe Je n en dirai pas plus Je vous offre des pistes pour la r flexion et j ai l espoir de vous retrouver lors de la prochaine Universit d t Je ne terminerai pas mon propos sans r it rer mes remerciements les plus vifs et les plus sinc res aux autorit s civiles et militaires leur t te le Pr sident TEISSIER toute l quipe d organisation le G n ral CUCHE pour son expos magistral d hier et la plupart des officiers sup rieurs et de mes coll gues universitaires Je vous remercie de votre attention Fran ois GOUYETTE Le s nateur BERCHICHE a voqu dans son intervention un certain nombre de th mes qui font l objet d actions communes entre nos deux pays dans le cadre du partenariat euro m diterran en ou d autres initiatives Monsieur BENTABET a voqu le dialogue m diterran en de l OTAN c est galement une enceinte qui nous para t utile Il existe un dialogue m diterran en initi par l OSCE avec les pays partenaires pour lequel une r union se tiendra dans quelques semaines Charm el Cheikh au d but du mois de novembre Nous
135. nseignement g ostrat gique sur l histoire militaire et sur d autres domaines sont ouvertes tous les tudiants Nous avons donc un certain nombre de collaborations avec l ensemble du monde li la D fense J insiste sur le regard intellectuel et pratique que l IEP veut porter tous les probl mes de d fense Je conclus cette rapide intervention en vous assurant que l IEP tait vraiment tr s heureux de vous accueillir Je vous remercie d tre pr sents 88 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE Mardi 12 septembre 2006 Communication de Tanneguy LARZUL Directeur g n ral de l enseignement et de la recherche l ESM de Saint Cyr Je souhaite saisir l occasion de vous pr senter un projet important pour nous de cr ation d une nouvelle revue Les Annales de droit et d conomie de la d fense Comme son nom l indique cette revue se donne pour objet l tude de l ensemble des questions conomiques et juridiques relatives la d fense L architecture g n rale la p riodicit et le format de cette revue sont pr sent s dans la petite notice de pr sentation qui vous a t remise Je n y reviens pas mais j insiste sur l importance du formulaire d abonnement qui figure au verso de ce document Il me para t essentiel d expliquer le pourquoi de cette revue Pour un universitaire la naissance d une revue est toujours un v nement singulier Cette revue dont
136. nt en tant que chef d tat major d une arm e enti rement professionnalis e nos propres exigences en termes de pr paration op rationnelle et de condition du personnel C est bien en tenant compte de ces trois param tres d am nagement du territoire de rationalisation de la d pense publique et j insiste parce qu il influe directement sur la vie de nos Hommes de pr paration op rationnelle que nous pourrons envisager toute volution dans les structures de l arm e de Terre 12 Universit d t de la D fense Le deuxi me enjeu de proximit que nous partageons et qui est clairement la pr occupation centrale des Fran ais c est la s curit La s curit de nos concitoyens sur le territoire national et l tranger sans distinction L arm e de Terre contribue d j significativement la protection et la sauvegarde du territoire national en troite coop ration avec d autres minist res Plus de 1000 Hommes participent en ce moment la lutte anti terroriste dans le cadre de Vigipirate et aux missions H pha stos de lutte contre les feux de for t dont la r gion Provence Alpes C te d azur conna t toute l importance en p riode estivale Outre mer 2 600 Hommes sont instantan ment disponibles pour remplir des missions de s curit g n rale et de service public Il y a quelques mois nous avons d montr notre r activit en participant la campagne de lutte contre le virus c
137. nt r cente dans les Forces arm es mais aussi de leurs d parts g n ralement plus pr coces que ceux des hommes Dans le cadre de la professionnalisation l arriv e des femmes dans les Arm es a t un apport indispensable pour atteindre des objectifs d effectifs annuels alors que le Minist re de la D fense recrute chaque ann e plus de 30 000 militaires De plus les jeunes filles candidates ont en moyenne un niveau de formation sup rieur celui des jeunes hommes particuli rement en ce qui concerne les militaires du rang et constituent un apport d autant plus appr ciable pour les Forces arm es Il a galement t soulign que la f minisation a permis de policer davantage les modes de vie au sein des unit s en cr ant une atmosph re moins empreinte de l esprit de caserne propre aux enceintes enti rement masculines La f minisation constitue donc une volution majeure porteuse d enjeux importants pour le monde de la D fense A ce titre a t mentionn e la question de la disponibilit Certains mais aussi et surtout certaines ont soulign que la disponibilit des personnels f minins s av rait moindre que celle des hommes essentiellement du fait des obligations associ es la vie familiale qui traditionnellement p sent davantage sur les femmes Pour autant au fil des entretiens il nous est apparu que la question de la conciliation entre vie personnelle et vie professionnelle ne concernait plus
138. ntielles que ce nouveau mode de gestion peut offrir l Etat l externalisation recouvre deux principaux avantages Elle transforme une simple action d achat de plateformes en acquisition de capacit s et de services permettant ainsi l Etat de b n ficier d une v ritable valeur ajout e op rationnelle En favorisant le choix de l industriel le plus comp tent elle permet de mani re efficace l am lioration et la rationalisation des infrastructures des plateformes et des services acquis Toutefois afin de garantir leur pleine efficacit et leur pertinence le recours l externalisation et certains outils de financement innovant tels que les Private Finance Initiative PFI doivent satisfaire trois crit res majeurs D gager une conomie r elle pour l Etat Les avantages de la prestation de services doivent tre valu s par rapport ceux d un achat conventionnel dans son ensemble risques financiers frais d assurance qualit respect des calendriers Ces op rations peuvent tre tr s longues mettre en place et leur justification conomique n est pas toujours vidente Sur ce point il est souhaitable que le gouvernement progresse dans la d finition et la mise en place d outils m thodologiques et d valuation l instar du Public Sector Comparator britannique L existence d un cadre r glementaire adapt est n cessaire pour garantir la pertinence et la
139. ntit r elle de tout candidat Pour moi cette possibilit ne tient pas du folklore c est un outil de fonctionnement indispensable et plus que jamais d actualit Une force combattante avec deux outils pour fonctionner apr s l outil l gal voyons le syst me sp cifique 2 un syst me sp cifique Aix en Provence 2006 19 Les 3 piliers de ce syst me sont un commandement particulier une forte identit une exigence de commandement Le commandement de la L gion trang re COMLE La nature du recrutement explique l existence d un g n ral commandant la L gion trang re Ce dernier est le conseiller direct du chef d tat major de l arm e de Terre pour la L gion trang re Il est responsable de la coh rence de la p rennit et du rayonnement de cette derni re du recrutement de la formation et de l administration des l gionnaires mais galement des actions sociales en faveur des militaires servant ou ayant servi titre tranger C est beaucoup pour un seul homme je dispose pour m aider dans cette lourde tache d un tat major et du 1 r giment tranger en charge de la mise en uvre des pr rogatives du g n ral commandant la L gion trang re d un me z r giment d instruction le 4 tranger Ce r giment d instruction v ritable creuset qui forge en quatre mois des soldats mais surtout des l gionnaires en int grant et en inculquant au del
140. nucl aires en service ce jour en passant par la formation des quipes de conduite et d exploitation AREVA TA pr pare avec le CEA les moyens de soutien terre qui assureront demain les conditions indispensables la s curit des nos sous marins et leur disponibilit Aix en Provence 2006 23 AIX EN PROVENCE lundi 11 septembre 2006 Forum des rencontres e IEP d Aix en Provence 24 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE lundi 11 septembre 2006 Introduction par Olivier DARRASON Pr sident de la CEIS Pai le plaisir de lancer le forum des rencontres Ce forum r pond au souhait d tablir un dialogue entre les parlementaires de la Commission de la D fense qui r alisent tout au long de l ann e un certain nombre de travaux de d bats et d interviews aupr s des industriels des op rationnels et des membres de cabinets La Commission de la D fense dont je salue galement les administrateurs ici pr sents vous pr sentera trois rapports D une fa on originale cette ann e nous avions propos la Commission de la D fense de la Chambre des Communes pr sid e par James ARBUTHNOT d intervenir et de pr senter ses travaux sur un sujet de son choix James ARBUTHNOT a accept de pr senter un rapport sur l volution des programmes de porte avions et d avions de combat britanniques Je l en remercie Ces sujets sont souvent trait s dans l actualit industrielle et stra
141. on Elle vient de d terminer une piste pour la d construction A t elle regard du c t de l Afrique Ces gens meurent de faim et ont une main d uvre en devenir Ne pourrions nous pas les obliger adopter nos normes de s curit europ ennes pour leur confier des chantiers Je sais bien que derni rement s est pos le probl me d un bateau qui en C te d Ivoire a d vers des d chets dont on ne conna t pas la nature Cependant il s agit de cr er quelque chose avec des normes de s curit europ ennes de confier la direction des chantiers des gens capables et de faire travailler des gens qui meurent de faim Marguerite LAMOUR Il est vrai qu il y a un potentiel humain en Afrique mais il faut avant toute chose pr voir un cadre industriel Tout reste faire dans des partenariats Le potentiel humain ne suffit pas en tant que tel il faut aussi le savoir faire qui est totalement inculquer Je suis tr s sensible la notion de construction d construction car je l entends r guli rement sur les sites de la part d interlocuteurs qui travaillent dans l industrie de la D fense A cet gard la DCN Brest compte 3 000 salari s tandis que Thales en regroupe 1 700 Je nourris ma r flexion constamment Beaucoup pensent que puisque nous avons une capacit construire nous pourrions y adjoindre une activit de d construction Ce n est qu une id e S exporter dans des pays qui ont un besoin
142. on militaire commence souvent distance depuis la mer ou les airs elle se termine presque toujours sur terre dans la dur e par l imbrication et parfois la confrontation de nos Hommes avec les terroristes les gu rillas et des populations Pour nous et je tiens le rappeler la tension est permanente le danger est omnipr sent Au stress du soldat et de sa famille s ajoute une disponibilit toujours plus grande dans un contexte de r p tition des mandats dans la dur e Or le moral est le facteur ultime de l efficacit op rationnelle du soldat Il conditionne le recrutement et la fid lisation La pr servation et l am lioration dans certains domaines de la condition du personnel militaire de l arm e de Terre est pour moi pour nous un d fi incontournable qui requiert toute notre attention Enfin le troisi me d fi et c est bien l une autre particularit de l arm e de Terre qui est la fois un syst me d Homme et un syst me d armes c est le renouvellement et la modernisation de ses quipements Nos quipements majeurs sont g s pr s de 25 ans d ge en moyenne ils sont pr matur ment us s par un emploi intensif en OPEX le co t de leur maintien en condition devient prohibitif et leur disponibilit atteint des taux pr occupants malgr tous nos efforts J insisterai plus particuli rement devant vous sur un mat riel majeur dont le renouvellement ne peut plus tre diff r et la pro
143. onne aux entreprises Le lancement de d monstrateurs par la restructuration de l industrie qu il permet et par le maintien des comp tences dans un certain nombre de domaines permet d investir la D fense dans un contexte de d veloppement technologique europ en J en veux pour preuve le programme nEURon qui d veloppe nos capacit s technologiques dans le domaine des avions de combat Dassault a inscrit ce programme dans une dimension europ enne par l int gration de cinq partenaires europ ens Nous sommes par l m me en train de nous pr parer la cinqui me g n ration d avions de combat qui occupera notre entreprise pendant vingt ans Je souhaite que tout ceci continue Notre dynamisme g n ral l exportation est en train de revenir de ce point de vue 2006 devrait tre une excellente ann e Je vous ai pr sent les bases du redressement de la D fense et de son d ploiement pour les prochaines ann es telles que nous les avons ensemble envisag es et mises en uvre Ces bases sont aujourd hui autant de promesses pour l avenir En effet au del des effets imm diatement visibles il tait tr s important de donner un socle pour le d veloppement de la D fense de demain on ne b tit pas sur du vide C est d s aujourd hui que nous devons donner les lignes de ce qui sera r alis demain Dans ces lignes j ai inscrit mes priorit s Ma premi re priorit est l espace Je consid re que
144. ors de la mise en uvre de la professionnalisation sur les cons quences de celle ci sur les relations entre l Arm e et la Nation Aujourd hui que pensez vous de la vision que les militaires ont de leur place dans la soci t fran aise Le degr de reconnaissance leur gard par la population est il suffisant ou avez vous not chez eux une certaine d convenue Damien MESLOT Je crois que cela est tr s variable Je suis d put du Territoire de Belfort r gion de l Est o l adh sion l Arm e est forte du fait de l histoire Le lien entre Arm e et Nation est tr s fort Je suis en revanche all dans d autres r gions que je ne citerai pas dans lesquelles on sent que ce lien s est distendu Ce lien d pend de la population mais aussi des militaires On a vu des r giments dans lesquels les chefs de corps oubliaient de convier pour des remises de fourrag res ou pour des c r monies militaires les associations d Anciens Combattants La situation est variable et pourrait tre am lior e par les collectivit s locales comme par les militaires On a ressenti depuis la professionnalisation que les militaires m me s ils font un m tier part ont de plus en plus envie d tre consid r s comme tout le monde et de se fondre dans la population en g n ral Un intervenant Je reviens sur la question de la disponibilit J tais personnellement convaincu que les femmes taient plus disponibles que
145. ortant de la formation gr ce vous Messieurs nos officiers sup rieurs sont de mieux en mieux form s Ils sont form s l id e r publicaine contrairement l id e r pandue que notre Arm e est une Arm e de r publique banani re c est dire d Afrique qui ne serait l que pour entreprendre des coups d Etat Je tiens rendre hommage notre Arm e qui a d fendu la R publique en 1990 Sans cela je ne serais peut tre pas ici avec vous aujourd hui mais deux m tres sous terre la t te quelque part et le corps ailleurs comme les pauvres moines de Tibhirine que des barbares au lieu de les remercier pour leur uvre humanitaire ont d capit s Je ne veux pas voquer devant vous plus en d tail ces douloureux souvenirs Je dis simplement que la menace terroriste existe et que nous devons lutter ensemble contre elle Il existe un deuxi me p ril dont je ne parlerai pas car mes amis marocains sont mieux plac s que moi pour l voquer le flux migratoire du sud M me les Espagnols avec les derniers v nements aux Canaries connaissent cette menace qu il ne faut pas n gliger Nous sommes galement pr occup s par le fait que nous sommes malheureusement un pays de catastrophes naturelles notamment de s ismes Dans ce domaine galement nous avons pris exemple sur l Arm e fran aise pour que notre Arm e s inscrive de plus en plus dans une logique de d fense civile La Commission de la D fe
146. ouhaitent construire ensemble Ce n est pas exclusif d une bonne articulation transatlantique il manque encore une v ritable force de proposition europ enne et un dispositif diplomatique coh rent pour faire passer les id es au sein de l OTAN Aix en Provence 2006 55 AIX EN PROVENCE Mardi 12 septembre 2006 Atelier n 2 Anim par Pierre JULIEN Chef d informations RTL membre de l Association des Journalistes de D fense La transformation des syst mes de d fense S ance pr sid e par Ren GALY DEJEAN D put de Paris membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es l Assembl e nationale 56 Universit d t de la D fense Au del de la question liminaire sur les origines am ricaines de l id e de transformation et sa d clinaison outre Atlantique les changes ont rapidement port sur le pourquoi de la transformation et sur son application en France mais galement dans d autres pays La discussion a notamment permis de rappeler que la transformation ne devait pas tre vue sous le seul angle des mat riels et de la technologie Elle est en effet un tout englobant autant les hommes les mat riels l organisation et les doctrines d emploi ce qui implique de facto la r flexion strat gique Il s agit en fait d un v ritable tat d esprit quant la mani re d aborder un conflit et les menaces qui p sent sur notre s curit Evoquer
147. ouvelle approche globale qui nous para t devoir tre adopt e Cette approche tient compte des imp ratifs de s curit des pays de l Union europ enne pays de destination de ces flux migratoires avec une lutte implacable contre les fili res de trafic humain mais prend aussi en compte les aspirations des pays du sud une meilleure int gration des migrants l gaux une promotion de la migration l gale dans des mesures raisonnables Elle est fond e sur un principe valid au Sommet euro m diterran en de Barcelone savoir une v ritable politique de co d veloppement avec le sud Aix en Provence 2006 97 Un intervenant Je souhaite remercier l ambassadeur GOUYETTE pour sa pr sentation et rappeler qu en dehors des enceintes de dialogue voqu es il en existe galement une qui est n e de l initiative conjointe d un certain nombre de pays dont la France et l Alg rie le Dialogue 5 5 D fense M diterran e qui dans le cadre de l Union europ enne r unit cinq pays du Maghreb l Alg rie la Libye le Maroc la Mauritanie et la Tunisie et cinq pays europ ens l Espagne la France l Italie Malte et le Portugal Elle porte exclusivement sur des questions de d fense La premi re ann e en 2005 tait pr sid e par l Alg rie La seconde est pr sid e par la France Les travaux de cette enceinte portent essentiellement sur une coop ration de d fense coop ration militaire lutte contre les trafics
148. pas partout se vivre comme elle se vit dans des pays de vieille tradition d mocratique Pour paraphraser un personnage c l bre de la R publique fran aise je pense qu il faut donner du temps au temps Je parle ici des Orientaux qui savent que le temps n a pas la m me valeur chez eux que chez nous Nous devons n anmoins saluer toutes les avanc es accomplies dans l ensemble de ces pays qui depuis leur ind pendance ont t confront s de graves difficult s Le Maroc conna t aujourd hui du fait de ses avanc es d mocratiques un certain nombre de menaces Il ne faudrait pas que le rem de soit pire que le mal Nous n avons pas formuler de critiques a priori en direction de nos voisins du Maghreb sur la fa on dont ils conduisent leurs d mocraties car je suis persuad qu ils ont la m me volont que nous de vivre dans des d mocraties modernes mais qu ils auront besoin de temps pour y parvenir Aix en Provence 2006 105 AIX EN PROVENCE Mardi 12 septembre 2006 4 me Allocution de cl ture de la Universit d t de la D fense de Guy TEISSIER D put des Bouches du Rh ne Pr sident de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es Avant de clore cette quatri me Universit d t de la D fense je tiens vous dire toute ma joie et ma satisfaction de constater qu un peu l instar du bon vin le temps a permis la maturation de nos connaissances de nos dialogues e
149. ples dans le monde attendent de nous C est cela que nous devons r pondre C est cela que j entends r pondre personnellement car comme vous j aime mon pays et je veux qu il soit capable de prot ger ses ressortissants et ses int r ts mais aussi de jouer le r le qui lui revient une France cr dible et visible l International capable d agir sur tous les terrains capable de montrer qu elle peut assumer ses choix et que sa voix compte dans le monde La diplomatie n a de forces que de la capacit des militaires faire respecter les valeurs et les principes de la France C est cette vision qui nous conduit tous depuis quatre ans sous l impulsion du Pr sident de la R publique et avec son aide de nombreuses fois renouvel e face aux obstacles y compris budg taires Avec vous j ai consacr mes efforts au renforcement de notre dispositif de d fense mais aussi pr parer l avenir Nous avons besoin de donner nos professionnels les moyens d accomplir leurs missions Je ne reviens pas sur nos premi res r flexions et sur les programmes en crise il y a quatre ans tels que celui de 1 A400M ou celui du Tigre Je ne reviens pas sur les programmes en crise par notre faute comme le DPCI dont on ne parle plus aujourd hui Il tait tr s important de redonner confiance aux ing nieurs aux industriels et aux militaires en donnant de la visibilit gr ce une loi de programmation militaire clair
150. pour objectif de replacer l op rationnel au c ur des priorit s Elle provoque des mutations profondes des syst mes de d fense tant sur le plan militaire qu industriel Elle a notamment pour cons quence de mettre fin la logique de moyens et la logique d arm e qui pr valaient jusqu alors L industrie de d fense fran aise doit aujourd hui relever le d fi de participer la conception la r alisation la production et l entretien des capacit s et ce tout au long du cycle de vie des syst mes Dans ce contexte particulier cet atelier s est efforc dans un premier temps de faire un point de situation sur le recours croissant l externalisation et aux outils de financement innovants Il s agissait d identifier et de mettre en perspective les int r ts et les limites de ces pratiques Dans un deuxi me temps ces r flexions ont galement t l occasion de d velopper la question des outils de la transformation tels que le Laboratoire Technico Op rationnel LTO L externalisation avantages et limites Sur les dix derni res ann es la conjonction de plusieurs facteurs comme la professionnalisation et les restrictions budg taires ont favoris un d veloppement accru du recours l externalisation en mati re de d fense et ce pour un nombre croissant d activit s dans des domaines diverses Selon les industriels au del de la flexibilit budg taire et des conomies substa
151. processus d acquisition de ces mat riels Quels syst mes acqu rir L identification des syst mes acqu rir doit tre effectu e par toutes les structures concern es C est dans ce cadre que le concept de laboratoire technico op rationnel est progressivement mis en place En France cette d marche a t initi e avec un retard de 5 10 ans sur nos alli s anglo saxons Il s agit de r unir les autorit s militaires la DGA et les industriels pour apporter la r ponse la plus optimale aux besoins exprim s Les volutions dans les technologies de l information et de la communication ont provoqu un glissement vers le tout technologique qui peut se r v ler dangereux Si ces nouvelles technologies sont tr s prometteuses il est important de ne pas n gliger le reste En effet dans de nombreux cas il s est av r n cessaire de faire appel aux syst mes les plus simples les plus rustiques en particulier pour les forces terrestres Les r centes op rations militaires de l OTAN en Afghanistan ou l offensive isra lienne au Liban durant l t 2006 ont r v l que les nouvelles technologies n apportent pas 58 Universit d t de la D fense toutes les r ponses Il convient donc de relativiser leur apport sans pour autant le d nigrer Ainsi la num risation des forces est consid r e comme indispensable mais en tant qu outil permettant l am lioration des capacit s par la mise en r sea
152. qualit des d bats et le niveau de repr sentativit de ses participants cette initiative est devenue en quatre ans un v nement incontournable Pour la premi re fois cette ann e l Industrie A ronautique est associ e de tr s pr s au programme des visites et je suis particuli rement honor qu Eurocopter ait t choisi pour donner le coup d envoi de ces rencontres J ai donc l immense privil ge de tous vous accueillir sur notre site de Marignane et j en remercie les organisateurs Cette fois encore les th mes choisis refl tent bien les probl matiques auxquelles Eurocopter est confront au quotidien Le monde de la d fense est soumis de profondes mutations au plan national et l international Nos Forces doivent s adapter de nouveaux d fis g ostrat giques et aux implications techniques et op rationnelles qui les accompagnent Les industriels qui sont leurs fournisseurs et leurs partenaires doivent accompagner Voire souvent largement anticiper ces mouvements de fond L h licopt re en soi est un syst me d une grande complexit Il ne s agit plus d une simple plateforme mais d sormais d un outil de mission hautement int gr con u pour satisfaire les nouvelles doctrines qui mergent aujourd hui 8 Universit d t de la D fense La logique industrielle dans laquelle Eurocopter volue est galement marqu e par une plus grande complexit tant au plan de la gestion et du maintien de la fili re ind
153. r le Secr taire g n ral la Mer Xavier de la GORCE et l ancien PDG des Chantiers de l Atlantique et de la Chambre de Commerce de Saint Nazaire Jean No l d ACREMONT D s que la mission parlementaire m a t confi e j ai d termin les trois axes essentiels qui devaient guider ma r flexion e la pr servation de la sant des personnels e la protection de l environnement e les co ts et la viabilit conomique de ce concept J ai estim int ressant de r fl chir galement la fin de vie des navires de commerce et de ne pas se cantonner celle des seuls navires de guerre pour laquelle j ai auditionn la repr sentation nationale des armateurs de France J ai donc tabli un programme des auditions et des d placements n cessaires pour mener bien cette mission ce jour onze auditions ont eu lieu principalement au niveau minist riel avec les Ministres de la Sant du Travail de l Ecologie et des Finances mais galement aupr s du Chef d tat 26 Universit d t de la D fense major de la Marine et de la mission sur les exportations de mat riels de guerre en fin de vie aupr s d industriels d armateurs et enfin aupr s de la mission interminist rielle sur le d mant lement des navires Je travaille en troite collaboration avec cette derni re nous r alisons des auditions conjointes et nous nous d pla ons ensemble ce qui conf re une certaine coh rence not
154. ransnationales capables de rivaliser en Europe comme aux Etats Unis Je ne dirais pas que j tais plus optimiste L exp rience m a appris ne pas l tre Un intervenant Vous avez d clar vous r jouir de la coop ration franco britannique dans le cadre du porte avions en raison des conomies consid rables susceptibles d tre g n r es en termes d approvisionnement et de maintenance Avez vous une id e du volume des conomies que repr senterait la construction de trois navires plut t que de deux James ARBUTHNOT Je crains que les co ts ne soient plus importants bien que j esp re que la construction de trois navires co tera moins cher que l quivalent de deux navires Toutefois il est encore trop t t pour avancer des chiffres Un intervenant Le Pr sident Bush n a t il pas d clar qu un accord avait t conclu sur la souverainet op rationnelle dans le cadre du Joint Strike Fighter en d but d ann e Selon vous quelle est l tendue de cette souverainet op rationnelle James ARBUTHNOT Lorsque le Secr taire d Etat s est pr sent devant la Commission il a d clar qu aucun accord m avait t conclu sur la souverainet op rationnelle Un site Web a annonc qu un accord de principe avait t tabli au mois d ao t bien que ceci n ait t confirm ni par le Royaume Uni ni par les Etats Unis Je pense que les dirigeants des Etats Unis et du Royaume Uni souha
155. re ann es beaucoup de chemin a t parcouru La prise de conscience de l volution des nouvelles menaces et d un nouveau contexte strat gique a progress dans des secteurs de plus en plus larges des opinions en Europe Le d roulement des conflits les plus r cents a d montr l exigence de technologies renouvel es r pondant la demande de nos arm es en termes d adaptation de nos produits de service et de co t Cet effort technologique doit tre intensifi et toujours mieux partag tant au niveau de la France qu au niveau europ en Sans sous estimer l aiguillon que constitue la comp tition il est vital de renforcer et d largir la base industrielle et technologique de l Europe A cet gard le nouveau livre blanc du Royaume Uni en s cartant de la doctrine du smart procurement tablit bien l importance de cet objectif Par ailleurs les conditions de la r ussite de programmes de plus en plus complexes reposent sur des partenariats Pour notre part notre exp rience montre que dans de nombreux domaines les coop rations europ ennes sont possibles qu elles sont technologiquement conomiquement et commercialement n cessaires De plus elles sont une des r ponses possibles la question de la pr f rence europ enne A travers ces quelques r flexions j esp re vous avoir montr qu il existait des voies raisonnables pour maintenir l avenir le haut niveau de nos industries
156. re blanc que la France a publi sur le terrorisme l id e forte est d viter l emploi d une terminologie guerri re dans la lutte contre le terrorisme L id e de guerre contre le terrorisme que l on entend constamment pourrait accr diter l id e d une guerre de civilisation et nous para t tout fait pr judiciable pour agir sur l environnement du terrorisme Nous pensons que les Etats arabes et musulmans qui ont t plus que d autres frapp s par le terrorisme ont un r le moteur jouer dans la lutte contre la propagande des organisations qui se r clament notamment d Al Qa da Plus que jamais la r solution des crises r gionales contribuera d l gitimer le discours des organisations terroristes et emp chera que les affrontements ne servent former toujours de nouveaux terroristes 100 Universit d t de la D fense Je voudrais demander nos amis parlementaires du Maghreb s ils souhaitent leur tour voquer cette question Khadija BELAFTOUH MEKOUAR Monsieur le Pr sident Messieurs les responsables des Forces Arm es fran aises de la s curit et de la gendarmerie Messieurs les Parlementaires recevez le salut sinc re de votre deuxi me pays le Maroc Je remercie l Universit d t et la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es d avoir bien voulu nous permettre de participer aux travaux de cette quatri me session J ai t charg e de vous p
157. re d marche en dehors de nos fronti res Je me suis ainsi rendue aux Pays Bas la fin du mois de juin sur le chantier de d construction de Gravendeel et je me rendrai prochainement en Inde pour visiter le site sur lequel le Clemenceau devait tre d construit Alang dans l Etat du Gujarat Les travaux men s depuis le 1 mars me permettent de vous livrer quelques l ments sur le contexte dans lequel s inscrit la fin de vie des navires d en exposer les aspects juridiques et industriels et de livrer mes premi res impressions sur le sujet A l automne je me consacrerai des auditions g ographiquement plus proches de moi j envisage pour me faire une id e plus pr cise du site o se trouve le Clemenceau d auditionner des responsables de la Marine mais aussi des entreprises des industries et des syndicats ainsi que des lus et des consulaires sur le p le brestois Je souhaite rencontrer tous ceux qui d une mani re ou d une autre connaissent le sujet Le contexte de fin de vie des navires Le volume des navires d manteler ira croissant dans les ann es venir En termes de navires de commerce si aujourd hui environ 700 navires sont d construits chaque ann e ce chiffre devrait doubler l ann e prochaine Il augmentera galement du fait de l interdiction des p troliers simple coque En termes de navires de guerre la Marine nationale devra faire face au retrait du service de pr s de 80
158. rience et peut tre un certain g nie national nous permet d y exceller L adaptation des quipements n appara t pas moins complexe que celle des syst mes d hommes A nos propres contraintes nationales s ajoutent des exigences ext rieures dues notre appartenance diff rents cercles d alliances et au d veloppement multinational de nos entreprises Je n insisterai pas sur la n cessit de poursuivre le d veloppement et la production de nos grands programmes tout en sachant r pondre aux exigences des nouvelles formes d engagement La solution r side dans la fixation d un juste point d quilibre entre les uns et les autres L envoi de chars Leclerc de canons automoteurs AUFI et de v hicules blind s chenill s au Liban fait pi ce l argument d inutilit de la poursuite de programmes d armements conventionnels lourds r guli rement voqu s ici ou l Dans le d veloppement d une politique industrielle de d fense coh rente une premi re contrainte ext rieure r side dans la n cessit de d velopper les coop rations industrielles entre pays europ ens Une des conditions essentielles du succ s de la d marche tient en effet l expression de besoins identiques au m me moment Il faut donc que les diff rents partenaires partagent les m mes principes en mati re de politique de d fense ce qui est loin d tre garanti entre tous les partenaires Un fort accent mis sur la recherche et l
159. rniers sous diff rentes formes compagnie de mercenaires gardes suisses En 1831 la conjonction de deux ph nom nes de nombreux soldats trangers r fugi s de multiples pays d Europe en proie l instabilit et un besoin de troupes pour la conqu te de l Alg rie pousse le gouvernement cr er ce qui va rester l ultime formule d organisation du service des armes de la France par des trangers la L gion trang re La vraie sp cificit de la L gion trang re est donc de permettre la France de confier une partie de ses armes des trangers Pour vous faire entrer dans le monde l gionnaire en 20 minutes je vous propose de faire une photo de la L gion aujourd hui puis de vous pr senter ce qui lui permet de fonctionner savoir un cadre l gal et des outils particuliers La L gion trang re aujourd hui Partie int grante de l arm e de Terre la L gion trang re est compos e de r giments et d hommes ses 7650 hommes repr sentent 5 de l arm e de Terre Ces hommes sont r partis d une part en 8 r giments des forces dont 5 stationn s en m tropole dans des brigades interarmes 3 stationn s hors m tropole aux ordres de diff rents COMSUP D autre part en 2 r giments sp cifiques que nous verrons plus avant Permettez moi deux remarques 1 Il n y a pas de brigade ou de division L gion trang re l instar des Marines am ricains ceci me va bien je me permettrai de rev
160. roche de l alliance une association de cinq soci t s et du Minist re de la D fense Les cinq soci t s sont les suivantes BAE Systems Thales UK Kellogg Brown and Root KBR Babcock et Vosper Thornycroft Group VP Le but de l alliance est de se d tourner de la m thode traditionnelle d octroi des contrats dans le cadre de laquelle les diff rents entrepreneurs se rejetaient mutuellement la responsabilit des probl mes rencontr s Avec l alliance chaque entrepreneur et le Minist re de la D fense ont int r t ce que tous r ussissent soit ils se noient soit ils nagent tous ensemble Aucun accord d finitif n a encore t conclu entre les cinq soci t s et le Minist re de la D fense concernant l alliance bien qu une charte de principes ait t tablie Les membres de l Alliance ont l intention de finaliser l accord lorsque la d cision d investissement sera prise Il est trop t t pour dire si cette approche sera une r ussite mais certains contrats de d veloppement et de conception ont d j t accord s hauteur de 140 millions GBP environ Les porte avions seront construits dans quatre chantiers navals tant la propri t des membres de l alliance Nous avons donc espoir que les navires partiellement achev s soient envoy s vers le chantier final o ils seront assembl s La strat gie industrielle de d fense du Gouvernement britannique exige du Royaume Uni qu il conserve les capac
161. rran e Journaliste R dacteur 124 Universit d t de la D fense PARAYRE Guy DGGN Directeur G n ral de la Gendarmerie Nationale General Director PERRIER Jean Yves Mairie de Marseille 5 secteur Adjoint la Culture PERRIMOND Guy TTU Directeur Editor PERRIMOND du BREUIL EADS FRANCE Annick Directeur des Relations Institutionnelles Institutionnal Relations Director PERRUCHE Jean Paul Etat major de l Union europ enne Directeur G n ral Director General of European Union Military Staff PILLIET Nicolas DEFENSE ET STRATEGIE Directeur G n ral Director PILLIET B n dicte DEFENSE ET STRATEGIE Directrice du D veleppement Development Director PILLOT Patrick GIAT Directeur Affaires Internationales R gion Europe Vice President Business Development Europe PINI Joseph Universit Paul C zanne Aix Marseille Professeur Assesseur la Recherche Professor Vice Dean of the maw Faculty PIOTRE Christian Minist re de la D fense Secr taire G n ral pour l Administration General Secretary for Administration PLANCHAIS Bernard DCN D veloppement Directeur G n ral Managing Director POCHON Etienne CEA DAM Directeur de la s curit et de la non prolif ration Security and non proliferation Director POIMBOEUF Jean Marie DCN Pr sident Directeur G n ral Chairman amp CEO PONTIES Philippe Minist re de la D fense Chef dyu d partement
162. rre est donc de poursuivre son adaptation pour continuer d assurer la s curit de nos concitoyens sur le territoire national comme l ext rieur dans un cadre interarm es et interminist riel r affirm Aix en Provence 2006 11 Cette allocution s articulera en deux parties Dans un premier temps je rappellerai les enjeux de proximit que nous partageons et dans un deuxi me temps j aborderai les points cl s qui conditionnent selon moi la r ussite de ce processus de transformation L une des principales caract ristiques de l arm e de Terre c est bien d tre une arm e de proximit avec la population proximit par le lien conomique et social qui nous unit et videmment par les missions de s curit que nous remplissons son profit Implant e sur l ensemble du territoire m tropolitain et outre mer la communaut militaire qui comprend les soldats le personnel civil et leurs familles est un acteur central de l am nagement du territoire du fait de son impact direct sur l conomie locale et le maintien des quipements publics Un r giment d une taille comparable un h pital compte toujours parmi les premiers employeurs publics d une ville ou d une circonscription Les commandes d quipement contribuent galement p renniser le tissu des industries de l armement terrestre qui compte nombre de petites et moyennes entreprises Par ailleurs et il me semble important de souligner
163. s curit et de stabilit et prendre en compte les situations sp cifiques des pays de la rive sud de la M diterran e et les in galit s de niveau de d veloppement entre les deux rives afin de pr venir toutes les cons quences n gatives que ce d s quilibre pourrait g n rer Il est donc imp ratif chers coll gues d agir pour r duire ces disparit s en conjuguant nos efforts pour instaurer entre nos pays un partenariat solidaire qui puisse nous aider relever les d fis auxquels nous sommes confront s 2 Dans ce contexte je tiens r affirmer l troite liaison entre la stabilit la 102 Universit d t de la D fense s curit et l investissement dans les pays du sud afin de favoriser l emploi et d am liorer les conditions de vie Un contrat doit d finir les droits et les devoirs en Europe des immigr s venant des pays de la rive sud de mani re favoriser leur int gration Cinq millions d Alg riens de Marocains et de Tunisiens sont aujourd hui install s en Europe Il faut pr server leurs sp cificit s culturelles et leur assurer des conditions de vie acceptables pour les pr munir contre les facteurs de marginalisation et de d sespoir Selon l approche tunisienne la lutte contre le fl au mondial du terrorisme ne doit pas se limiter aux seules mesures de s curit mais se fonder sur les causes r elles du terrorisme Il importe de conna tre ces causes et les d raciner de la soci
164. s souvent avec une exp rience professionnelle pr alable ce qui constitue une richesse Des hommes disponibles venant de loin et sans attache particuli re en France ils ne demandent qu servir Bien entendu l heure de la mondialisation Ils viennent de partout c est ind niablement notre richesse Ce nombre de 130 nationalit s explique qu ils ne sauraient y avoir chez nous de crit res de races de couleurs de religions de politique Le seul crit re de s lection et de progression est la valeur absolue de l homme Monsieur l gionnaire a un mode d emploi qui s appuie sur l analyse de ses forces et de ses faiblesses Je me propose de les partager avec vous Ses grandes qualit s sont un d sir d excellence qui fait cho une situation d chec dans sa vie ant rieure la fid lit la parole donn e Le respect du contrat et l ob issance aux chefs en sont les exemples caract ristiques Je rappelle en permanence mes Officiers la forte responsabilit que cela implique pour eux ce sont eux qui font le lien entre ces trangers et la France le besoin de confiance c est un l ment cl des relations humaines la L gion la g n rosit l gendaire du l gionnaire qui est celle des humbles de celui qui est conscient d avoir t accueilli enfin l ardeur dans l ex cution des missions cette derni re temp rer par moments m am ne aborder ses f
165. s dans cet effort Nous ne serions pas audibles lorsque nous voulons promouvoir une politique europ enne de d fense ou d fendre une vision multipolaire et quilibr e du Monde Tout le monde n a pas forc ment conscience non plus que nous serions moins comp titifs industriellement Pour demain le contexte g ostrat gique reste fluctuant Pour autant nous pouvons tre certains qu il restera marqu 80 Universit d t de la D fense par la persistance d une menace terroriste permanente et multiforme par la prolif ration des armes de destruction massive et de leurs vecteurs dans les r gions les plus sensibles par le d veloppement de nombreux foyers de crise en Iraq au Proche Orient en Afrique dans les Balkans le Caucase l Afghanistan par l accroissement de tensions plan taires li es la pression sur les mati res premi res Le d veloppement du monde implique de plus en plus de besoins Cette r alit peut cr er des crises Cette r alit de demain telle que nous pouvons la percevoir aujourd hui implique que d s maintenant nous essayions de trouver des r ponses adapt es aux menaces mais aussi l ambition que nous avons pour notre pays de peser sur les quilibres du monde de remplir ses obligations de Membre permanent du Conseil de s curit de l ONU de remplir ses responsabilit s au regard de son histoire et au regard de ce qu un certain nombre de pays et de peu
166. s de d cembre 2005 imm diatement apr s la pr sentation de notre rapport nous avons t inform s que le programme avait entam la phase de d monstration dans le cadre de laquelle une d finition des co ts est entreprise Il est n cessaire que ces co ts soient pr cis ment d finis avant de prendre une d cision finale en termes d investissements Cette d cision est d nomm e Main Gate Aix en Provence 2006 33 Calendrier des nouveaux porte avions Le premier porte avion devait entrer en service en 2012 suivi du second en 2015 Mais la d cision Main Gate a t retard e En mai 2003 nous avons t inform s que la d cision d investissement serait prise en f vrier 2004 Mais ceci n a pas t le cas En octobre 2003 on nous a dit qu elle serait prise au cours du printemps 2004 Ceci n a pas t le cas non plus En f vrier 2005 on nous a dit qu elle serait prise vers la fin 2005 Mais aucune d cision n a t prise En octobre 2005 on nous a d clar ne pas savoir quand la d cision serait prise et nous ne savons toujours pas quand elle sera prise Nous estimons qu une date cible devrait au moins tre fix e Si les dates de mise en service sont d cal es bien au del de 2012 ou 2015 nous ferons face une insuffisance de capacit s Approche de l alliance vis vis de l approvisionnement Une m thode des plus inhabituelles permet d acqu rir ces navires Il s agit de l app
167. s de penser et vous donner le temps de me comprendre Je voudrais d abord remercier le Pr sident de la Commission de la D fense de l Assembl e nationale Guy TEISSIER pour son invitation Enqu te de la Commission de la D fense La Commission de la D fense de la Chambre des Communes est compos e de 14 Membres du Parlement charg s de superviser tout ce que fait le Minist re de la D fense Je suis Membre de l Opposition au Parlement Dans le cadre de sa premi re enqu te la Commission a d cid de proc der une tude des porte avions et de l avion Joint Strike Fighter qui d collerait de ces porte avions Le Royaume Uni a besoin de deux nouveaux porte avions qui sont absolument essentiels pour sa strat gie de d fense Ces porte avions nous permettront de sillonner le monde entier Le Ministre de la D fense nous a demand de ne pas mener cette enqu te mais il nous tait impossible d acc der sa requ te Nous avons d but l enqu te au mois d octobre 2005 avons pr sent notre rapport en d cembre 2005 et re u une r ponse du Gouvernement en mars 2006 Nous avons examin de nombreuses questions commencer par l aspect financier Le Minist re de la D fense a estim que les deux navires co teraient environ 3 milliards GBP D autres estimations font tat d un chiffre qui est plus proche des 4 milliards GBP et dans le pass nous avons constat que ces co ts semblaient augmenter Au moi
168. sable du programme Pr paration des forces celle de la coresponsabilit pour le programme Aix en Provence 2006 65 Equipements des Forces et celle plus diffuse du DAS sur le Programme prospective de d fense La Pluriannualit Comment g rer la progressivit qu offre la LOLEF pour passer des formes de pluriannualit budg taire Questions en suspens et r flexions venir D cision de ne pas mettre en uvre cette ann e les dispositifs permettant la fongibilit afin de valider les pratiques en cours L externalisation est une attente des industriels qui doit s av rer un jeu somme nulle selon certains des responsables de l administration Comment va t on g rer la disparition des AP existants dans l ancien syst me avec la LOLF Conclusion Le minist re a t pionnier en la mati re Les industriels et le pouvoir politique ont fait de gros efforts pour adapter intelligemment la LOLF Les diff rentes pistes de pratiques vertueuses voqu es sont essentielles La LOLF est un outil de progr s qui doit rester une boite de vitesse automatique s adaptant aux diff rents rythmes auxquels est soumis le minist re sans rigidit La r forme et l adaptation doivent devenir des processus continus 66 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE Mardi 12 septembre 2006 Atelier n 5 Anim par Jean Pierre QUITTARD R dacteur en Chef TF 1 Les nouveaux d fis du terrorisme et d
169. se Au sens de la rationalit financi re qui justifie les regroupements d j effectu s dans les domaines de l infrastructure et des t l communications sous l impulsion de l tat major des arm es et du ministre de la D fense mais surtout de l adaptation op rationnelle Dans la limite de mon champ d action l tat major de l arm e de Terre conduit des tudes d j avanc es sur une politique d emploi et de gestion de certains parcs de mat riels lourds Au temps de l imminence de l attaque du Pacte de Varsovie la disponibilit imm diate de tous les mat riels dans les r giments se justifiait pour s opposer une agression massive Aujourd hui en l absence de menace conventionnelle imm diate contre notre territoire et ne l oublions pas sous une certaine contrainte financi re une disponibilit diff r e peut tre envisag e Par ailleurs la r organisation du commandement central doit permettre d interarmiser certaines missions et donc de rationaliser les structures existantes En interne elle devrait permettre de gagner en souplesse et en r activit pour accompagner et diffuser la pens e de la transformation dans l arm e de Terre pour assurer sa p rennit et r pondre son objectif initial de pr paration de l avenir c est dire de pr paration l engagement impr visible Le second d fi qui se pose l arm e de Terre ce sont ses hommes et ses femmes Si l acti
170. se de trouver un tablissement scolaire pour les enfants ce qui n est pas toujours possible pour certains cursus De plus les militaires propri taires de leur logement sont souvent conduits opter pour le c libat g ographique qui les contraint au mieux ne voir leur famille qu en fin de semaine Ces situations se multiplient et sont durement ressenties par les personnels qui voquent des difficult s familiales et des divorces Pour compenser ces inconv nients ils re oivent diverses primes et indemnit s Pas moins de 185 primes sont recens es dans le r gime de r mun ration des militaires Ce maquis gagnerait tr s probablement tre lagu Des mesures d accompagnement social existent travers les cellules d accompagnement vers l emploi des conjoints ou l aide la scolarisation des enfants Elles ne 40 Universit d t de la D fense sont pas toujours satisfaisantes Au titre des aides en num raire nous mentionnerons l aide au d m nagement qui fera en 2006 l objet d une r forme bienvenue tant elle donnait peu de satisfaction La prime la plus notoire est la Majorit de l Indemnit pour Charge Militaire MICM Destin e compenser les contraintes de la mobilit elle est devenue au fil du temps l quivalent d une aide au logement Nous avons constat que cette prime faisait l objet de nombreuses critiques Comme le compl ment forfaitaire elle est soumise l imp t sur l
171. sformation et donc trouver un cho dans la formation Plus que de tenter de suivre tout prix les transformations technologiques il s agit plut t de rechercher la capacit de r activit de nos troupes Ceci exige un recrutement diversifi plus ouvert qu auparavant aux disciplines non scientifiques et hautement qualifi L approche fran aise qui a vu la diversification du recrutement des officiers a ici t voqu e titre d illustration Par nature la formation devrait de facto r pondre aux attentes de la transformation Il faut en effet veiller ne jamais tre satisfait de son syst me de formation qui doit s inscrire dans une dynamique de changement permanent La formation interarm es est aussi un facteur important prendre en compte car l troite coop ration entre l ensemble des arm es est une r alit dans toutes les op rations militaires actuelles Il convient toutefois de ne pas perdre de vue la sp cificit de chacune des arm es Ainsi pour plusieurs intervenants si la culture interarm es est d sormais indispensable son apprentissage implique d abord une bonne connaissance de l arm e d appartenance Enfin s agissant de ne pas se transformer seuls la formation ne peut faire l conomie d une dimension internationale La transformation des quipements La transformation des syst mes de d fense n cessite une r flexion sur les types de syst mes acqu rir puis sur les
172. solution politique d finitive au dossier du Sahara Le Maroc vient pour sa part de proposer pour cette r gion une forme d autonomie largie dans le cadre de la souverainet marocaine afin d arr ter une fois pour toute l h morragie Nous devons croire un avenir commun entre pays du sud et du nord pour la M diterran e Nous devons trouver ensemble des solutions aux difficult s dont nous souffrons le social avec la pauvret et l analphab tisme est aussi un facteur qui conduit malheureusement vers le fondamentalisme religieux vers l immigration ill gale vers le trafic d armes et le trafic de drogues Nous devons renforcer nos relations vers l investissement vers les aspects humains culturels d mocratiques etc Le jumelage entre nos deux soci t s doit tre plus fort pour que cette coop ration puisse garantir la stabilit et la paix de la M diterran e et du monde Alexis BAUTZMANN Merci pour ces l ments de r flexion autour du terrorisme Il s agit effectivement d un point central de notre r flexion Les rives sud de la M diterran e sont confront es ce probl me du terrorisme international Le 11 septembre 2001 pose en filigrane la question de la gestion de ces situations internationales auquel il est difficile de r pondre avec des politiques classiques Je crois n anmoins qu il serait extr mement dangereux de r duire la M diterran e en particulier les pays de sa rive sud cette
173. sont affect s les Alliances au sein de l Europe bien s r de l OTAN bien entendu l volution diff renci e suivant les continents des industries de d fense Pour ma part je placerais au premier rang de ces bouleversements le d fi qui nous est lanc de savoir r pondre sans restriction des libert s aux agressions cibl es j allais crire au laser du terrorisme 50 Universit d t de la D fense C est une v ritable refonte que nous sommes appel s et j adresse cet gard toutes mes f licitations aux organisateurs de cette Universit d t avec une pens e particuli re pour mon coll gue et ami Guy TEISSIER Voil une initiative excellente ai je dit certes mais il est encore plus excellent qu elle se tienne Aix en Provence D abord parce qu Aix en Provence va devenir un site national et europ en de premier ordre dans le domaine de la s curit civile alors que les sph res militaire et s curitaire se recouvrent chaque jour davantage Dois je rappeler ici que l Ecole Nationale Sup rieure des Officiers de Sapeurs Pompiers ENSOSP s installe sur ses terres Ensuite parce que vous placez avec raison une part de vos d bats sous le mot d ordre de la s curit en M diterran e Plus que bien d autres cit s et m me si elle n est pas d limit e par une c te Aix en Provence est marqu e par le mare nostrum Ensuite encore parce qu avec EUROCOPTER
174. surer l mergence d une capacit europ enne d autonomie industrielle comp titive Evidemment le propos est inqui tant lorsqu on consid re les chiffres 110 milliards d euros de chiffre d affaires et 600 000 emplois en 2005 Mais le pire n est jamais s r et nous pensons qu il faut faire le pari du dynamisme et de la volont Nous avons tous les atouts pour relever le d fi de l autonomie et de la comp titivit L auteur sugg re en effet de progresser dans deux domaines les technologies double usage et les collaborations en amont qui devraient tre men es sous l impulsion et dans le cadre de l Agence Europ enne de D fense Concernant les technologies duales si je prends le cas du Groupe SAFRAN ceci vaudrait galement pour beaucoup d autres coll gues industriels quatre exemples concrets pourraient tre cit s les moteurs d avions les mat riaux composites base carbone des missiles strat giques utilis s de fa on industrielle dans le freinage a ronautique et dont les innovations irriguent le M51 nouveau missile de la force de dissuasion nucl aire et deux quipements que vous avez pu voir au camp militaire de Carpiagne FELIN la tenue de combat du fantassin du futur et le SPERWER drone tactique de surveillance qui quipe notre arm e de Terre dont les technologies ont fait appel celles d velopp es dans le civil dans le secteur de communication haut d bit Durant ces quat
175. sus euro m diterran en French Ambassador to the Euro Mediterranean Process Aix en Provence 2006 119 GREMOND Carole CEISO Consultante Affaires Publiques Public Affairs Consultant GUERIN Patrick GIFAS Directeur de la Communication Head of Communications GUIGNOT Denis Arm e de l Air Chef d Etat major commandement du soutien des forces a riennes Air force support Command Chief of Staff GUILLEMET Nicolas Etat major de l arm e de Terre Charg des Relations ext rieures du CEMAT GUILLOU Herv EADS DCS Pr sident Directeur G n ral President and CEO GUISNEL Jean LE POINT Journaliste Journalist H HARACHE Philippe EUROCOPTER Directeur G n ral Executif Senior Executive Vice President HEBERT Jean Paul CIRPES EHESS Chercheur Researcher HENRIOUD Audrey CEIS Consultante Consultant HENROTIN Joseph DSI R dacteur en chef adjoint HERMANN Daniel Conseil Municipal de Marseille Premier adjoint au maire HILLMEYER Francis D put du Haut Rhin Secr taire de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Secretary of the National Assembly Defence Committee J JANVIER Gilles Gendarmerie nationale Commandant la R gion de Gendarmerie PACA JAPIOT Philippe DCN International Pr sident Directeur G n ral Chairman amp CEO JARDILLIER Laurent Assembl e nationale Conseiller Commission de la D fense nationale et des Forces arm es Ad
176. t Une soci t in galitaire dans laquelle les droits internationaux sont bafou s favorise le terrorisme Au vu de la dimension mondiale prise par ce ph nom ne il importe d tablir un code de conduite internationale sous les auspices des Nations Unies pour le combattre Pour cela il faut aussi trouver d autres champs d action et de coop ration notamment sur la prolif ration des armes de destruction massive en M diterran e le d minage la protection de l environnement etc Il faut renforcer l change d informations et la coop ration entre les Commissions et instances parlementaires traitant des questions de d fense Je termine en r it rant mon souhait que nos travaux soient couronn s de succ s et aboutissent une meilleure ma trise de la s curit et de la d fense et un traitement plus efficace du probl me du terrorisme Cela passera par l instauration d un partenariat objectif qui d finira clairement le statut de l association que l Union europ enne proposera aux partenaires du sud Je souhaite r pondre ceux qui pensent que la d mocratie ne peut fonctionner sur les rives sud de la M diterran e Il ne peut y avoir d ordonnance d crivant les caract ristiques d une d mocratie Platon est mort sans avoir r dig un tel document En Tunisie la d mocratie est l aboutissement r el de divers d veloppements le d veloppement humain s curitaire de l ducation de l emplo
177. t r gionale la criminalit organis e cinqui me menace identifi e par l Union europ enne dans sa strat gie qui dispose avec l Europe d une cible de premier choix Un terrorisme fermement r solu user d une violence maximale l acc s des armes de destruction massive la criminalit organis e l affaiblissement du syst me tatique la privatisation de la force conjugu s pourraient nous exposer une menace extr mement s rieuse Le s nateur BERCHICHE a voqu comme second sujet de pr occupation et comme menace les flux migratoires Il est vrai que les pays du sud sont devenus des pays de rebond de l immigration alors qu ils en taient auparavant les pays sources Nous menons une r flexion en commun et je tiens souligner l importance de la Conf rence euro africaine sur les migrations qui s est tenue en juillet dernier Rabat l initiative du Maroc de l Espagne et de la France avec l appui de la Commission europ enne et la participation de 57 pays Elle a t l occasion d affirmer un certain nombre de principes qui doivent fonder une gestion mutualis e des flux migratoires entre nos deux rives et avec les pays d origine de l immigration que sont aujourd hui les pays d Afrique subsaharienne Je souhaite cet gard mentionner le travail conceptuel que nous avons men avec nos amis marocains d s le Forum m diterran en de 2005 pour conceptualiser cette n
178. t e par la composante d essais et de qualification RNG jusqu aux plus r cents programme Barracuda et programme RES de soutien aux chaufferies embarqu es le savoir faire des quipes de conception et d exploitation permet de garantir la p rennit des comp tences et de pr parer le futur des r acteurs nucl aires de propulsion navale Mais les comp tences des hommes m me si elles sont essentielles pour la qualit des r alisations doivent tre en permanence compl t es et mises en perspective avec les performances conomiques associ es aux nouveaux programmes co t de possession ma tris disponibilit la mer accrue ces dimensions op rationnelles et conomiques ont toute leur place dans les efforts que les industriels de la propulsion nucl aire navale mettent en uvre aux c t s de leurs prescripteurs pour pr parer l avenir Une ing nierie de conception et de r alisation telle qu AREVA TA doubl e d une exp rience d exploitant technique op rationnel d installations complexes participe aux c t s des donneurs d ordre de la propulsion nucl aire navale la mise en uvre de moyens hommes outils m thodologies permettant de servir les grands enjeux de la d fense d aujourd hui et de demain Pr sent sur l ensemble du cycle depuis la conception et la fabrication des c urs et combustibles de la propulsion nucl aire navale jusqu au soutien en service pour toutes les chaufferies
179. t gique fran aise il est int ressant de confronter les id es pour les voir ensuite voluer et collaborer Avant de pr senter chacun des intervenants je vous rappelle les r gles de notre Universit Il n y a pas de pr s ance et chacun est ici gal l autre La confidentialit des propos est la condition de leur sinc rit de leur spontan it et ventuellement de leur rudesse Les journalistes sont naturellement pr sents ils sont partenaires et participants de l Universit au m me titre que les autres Mais les propos qui seront tenus ici ne sont exportables qu avec l accord formel et direct de leurs auteurs Je demande chacune et chacun des journalistes ici pr sents de respecter cette r gle qui r git depuis toujours notre Universit dont c est la quatri me dition Pierre CONESA Directeur G n ral de la CEIS animera ce forum Le premier d bat porte sur le d mant lement des navires de guerre autour du rapport d information dont est charg e Marguerite LAMOUR d put e du Finist re James ARBUTHNOT Pr sident de la Commission de la D fense de la Chambre des Communes pr sentera ensuite l volution des programmes de porte avions et d avions de combat britanniques Enfin Bernadette PA X d put e de la Haute Garonne et Damien MESLOT d put du Territoire de Belfort pr senteront leur rapport d information sur la condition militaire l preuve de la professionnalisation
180. t politiques est imp rative Des actions ont t lanc es sur les plans national et europ en Parmi ces initiatives la Commission Europ enne a lanc un programme de recherche d di au secteur de la s curit Les trois actions pr paratoires ou PASR de 2004 2005 et 2006 ont contribu la d finition des th matiques prioritaires qui seront pr sent es dans le cadre du 7 PCRD sous la rubrique s curit et spatial En termes de r ponses la France a atteint le 1 rang devant le Royaume Uni Elle a galement obtenu environ 15 des budgets Malgr des montants modestes ces initiatives attestent cependant d une mont e en puissance des pr occupations de s curit auxquelles d autres organisations comme l Agence Europ enne de D fense pourraient s associer La s curit versus la d fense ou va t on vers une interp n tration de la d fense et de la s curit En premier lieu peut on parler de guerre contre le terrorisme Cela ne revient il pas valoriser une menace bien distincte des menaces conventionnelles notamment par sa dur e Si certains quipements de d fense peuvent tre mis en uvre dans la lutte contre le terrorisme parfois sous r serve d une adaptation technique leur concept op rationnel doit tre adapt Les concepts de d fense et de s curit se sont rejoints pour devenir s curit ext rieure et s curit int rieure Aujourd hui le clivage
181. t d accueil de Christian DUVAL directeur de 86 l Institut d Etudes Politiques d Aix en Provence D bat intitul Vers une s curit partag e en 90 M diterran e Liste des participants 108 Aix en Provence 2006 5 Avant propos L Universit d t de la d fense se veut un espace de libre expression et d changes d complex s entre les responsables politiques militaires administratifs industriels journalistes et experts qui comptent dans le milieu de la d fense Pour atteindre cet objectif de libert de ton sur des sujets par nature sensibles et confidentiels traditionnellement marqu s par des discours convenus les participants sont express ment invit s appliquer la r gle connue sous le nom de Chatham House rule qui s nonce ainsi Au cours des diff rentes r unions tenues sous l gide de l Universit d t de la d fense les participants sont invit s parler librement en tant qu individu et non comme repr sentant d institutions ou d entreprises Ils peuvent ainsi exprimer des points de vue personnels aussi critiques soient ils et formuler des propositions aussi audacieuses soient t elles Aucune utilisation publique nominale des propos ou des discussions n est autoris e par un quelconque des participants quel que soit sa fonction sans l autorisation expresse de l orateur En cas de violation de cette r gle l auteur sera exclu des r unions suivantes A
182. t de fait sont diverses vous trouverez toutes les pr cisions dans notre rapport Nous nous en sommes ouverts par crit au Ministre car nous avons trouv cette situation particuli rement inacceptable et nous avons eu des assurances sur ce point Le r le de l Institut de Gestion Sociale des Arm es IGSA Bernadette PA X L IGSA est singuli rement peu connu en dehors du monde militaire Il assume deux fonctions principales Il est d une part charg pour le compte du Minist re de la D fense du versement et de la gestion des prestations sociales individuelles et collectives notamment l attribution des pr ts Il constitue ainsi une sorte de sous traitant du Minist re de la D fense en mati re d action sociale L IGSA est d autre part charg de l organisation et du fonctionnement de 150 tablissements de diverses natures allant du centre de vacances aux tablissements sociaux A l issue de nos entretiens il nous est apparu souhaitable que l IGSA diffuse davantage d informations sur ses prestations et qu il retienne des r gles de gestion et de r servation plus souples afin de permettre aux militaires de Aix en Provence 2006 45 b n ficier davantage des services propos s Parall lement un recentrage de PIGSA sur ses activit s sociales et de loisirs pourrait tre utilement tudi Nous avons galement abord le probl me de la garde des enfants Le Minist re s est engag en ce domaine selo
183. t des 4 coins du monde Je le dis nettement il n est pas assur que nous parvenions l avenir r diter une telle exposition laquelle je tiens le souligner s est inscrite au tout premier plan de l actualit artistique nationale comme internationale pendant toute la saison estivale Et c est donc avec un grand plaisir que je vous invite partager ce voyage compos d motions de couleurs et de lumi res au c ur de la Provence de Paul CEZANNE Loin du tumulte et de la pression souvent parisiens mais aussi provinciaux qui marquent les autres saisons l t autorise galement la prise de recul propice la r flexion il est tr s opportun que sur un th me aussi grave que la D fense nationale et les Forces Arm es la Commission de l Assembl e Nationale d l gu e ce titre ait institu une Universit d t Pratiquement un demi si cle de paix des g n rations qui pour la premi re fois sans doute dans l Histoire n auront pas connu de conflits majeurs Quelle chance et pourtant plus que jamais la si lucide formule romaine si vis pace para bellum doit tre entendue Le probl me nous en avons tous conscience est que tant la paix que la guerre ont chang La transformation en cours touche de multiples aspects les doctrines l organisation du commandement et celles des forces d intervention la d finition des programmes d armement les moyens budg taires qui y
184. t du style que nous avons voulu impr gner ces Universit s Cette quatri me dition a t un grand cru Nous n avons jamais eu autant de participants et avons d refuser beaucoup de monde Nous voulons que cette sorte de huis clos sympathique conserve une dimension humaine afin que le travail de connaissance puisse s effectuer par l enrichissement mutuel Si nous tions trop nombreux nous ne pourrions pas conserver ce type de d marche Je suis ravi de la participation de nos voisins et amis europ ens venus en tr s grand nombre et de la participation tr s agr able de nos voisins du Maghreb Ces Universit s finalement permettent de mieux se conna tre pour mieux se parler et mieux partager les comp tences de chacun Ce matin une fois que la glace a t rompue les d bats ont t francs s rieux et honn tes On peut ici s exprimer sans probl me c est le lieu o les choses doivent tre dites et peuvent tre entendues Au terme de nos travaux et en guise de conclusion je voudrais vous faire part de quelques r flexions personnelles Je voudrais vous dire tout d abord l honneur et le plaisir que j ai eu pr sider la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es au Parlement fran ais pendant presque cinq ans Ce sentiment est d autant plus fort que cette Commission a failli se fondre dans la Commission des Affaires trang res et qu il a fallu r sister nous aurions perdu beaucoup de
185. tion pour reprendre la terminologie employ e maintenant est consubstantielle la notion m me de d fense Les arm es ne combattent pas contre des fant mes ou des fantasmes mais contre un ennemi dont il faut saisir la r alit les capacit s semer la mort et la d solation Le changement est donc un processus permanent dans notre histoire militaire Le conduire est un gage de succ s l ignorer la cause de graves revers C est en ce sens qu il faut tirer toutes les cons quences des bouleversements strat giques intervenus depuis un peu plus de 15 ans A la menace conventionnelle d invasion de l Europe occidentale dont nous tions l ultime tape se sont ajout es des menaces plus diffuses Terrorisme de masse prolif ration des armes de destruction massive mise en danger de nos concitoyens et de nos int r ts partout dans le monde mergence de crises r gionales qui peuvent d g n rer la liste est longue des risques qui p sent sur la paix du monde Aix en Provence 2006 75 Ces nouvelles menaces sont venues supplanter mais non supprimer les menaces intemporelles qui peuvent peser sur notre sol comme sur nos populations C est ce qui justifie de mani re fondamentale la pr servation de nos forces de dissuasion nucl aire J ai d j eu l occasion d affirmer la n cessit de mener leur terme les programmes de modernisation et de simulation des moyens de notre dissuasion Dans les semaines et les
186. tive de mission en Opex est g n ralement satisfaisante et est l un des principaux motifs d engagement dans l Arm e de Terre L attrait de l Opex est vident Outre l aspect financier il est l occasion pour le militaire d exercer son m tier dans toutes ses dimensions De plus la disponibilit du mat riel en Opex est proche de 95 soit un niveau bien plus lev qu en m tropole Cependant au Kosovo nous avons eu l occasion de constater que beaucoup trop de v hicules blind s taient vieillissants bien que reconditionn s Une autre question nous a paru tonnante pour ne pas dire scandaleuse celle du manque de munitions pour l entra nement Il n est pas envisageable de prendre le risque d envoyer sur le terrain des hommes insuffisamment entra n s au tir Sous ces r serves nous avons pu constater que les conditions de vie au Kosovo sont assez bonnes Nous avons le sentiment que l Etat major cajole les soldats projet s Les m mes impressions ne nous sont pas n cessairement parvenues de l Afghanistan ou de la C te d Ivoire o une plus grande rusticit est de mise Au demeurant des am liorations pourraient tre apport es au r gime des militaires en Opex En effet la rotation des unit s en Opex s av re parfois Aix en Provence 2006 41 trop importante ce qui peut apporter fatigue nervosit lassitude stress et difficult s familiales chez les militaires Il convient de ve
187. tte f minisation est incontournable l heure o 13 des militaires sont des femmes Cette proportion ira croissante car les femmes repr sentent environ 25 des personnels recrut s Si la part des femmes se limitait environ 7 dans les ann es 80 et au d but des ann es 90 la f minisation des Arm es a connu une acc l ration r cente sous le double effet de la Aix en Provence 2006 43 professionnalisation et de la fin des quotas appliqu s aux femmes dans certaines sp cificit s Les femmes peuvent d sormais occuper toutes les fonctions sans aucune restriction La premi re femme pilote de chasse est arriv e dans l Arm e de l Air en 1999 Il subsiste deux exceptions les sous mariniers et les sous officiers de la Gendarmerie mobile Au total les Forces arm es fran aises sont parmi les plus f minis es en Europe et au Monde A titre de comparaison la proportion de femmes atteint 6 en Allemagne 9 au Royaume Uni 10 7 en Espagne mais 15 aux Etats Unis Nous avons pu constater que les femmes taient largement concentr es dans certaines sp cialit s telles que l administration les ressources humaines la sant ou l informatique Elles sont en revanche peu nombreuses dans les m tiers relevant du combat de la m canique de la protection ou de la s curit Elles sont galement moins pr sentes au fur et mesure que l on s l ve dans la hi rarchie ce qui d coule de leur arriv e relativeme
188. u C est la raison pour laquelle les arm es fran aises pr f rent le terme d info valorisation plut t que de num risation cette derni re n est qu un moyen et non une fin Comment R flexions sur les processus d acquisition Le processus d acquisition est un des l ments les plus importants de la transformation des syst mes de d fense mais qui ne semble pas encore totalement adapt aux contraintes actuelles En effet l acquisition des syst mes doit r pondre au triple d fi de la r activit technologique de la contrainte budg taire et des d lais du cycle administratif d acquisition Le principal cueil du processus d acquisition fran ais mais galement de la tr s grande majorit des arm es dans le monde est le risque de voir certains syst mes actuellement en d veloppement tre d pass s au moment de leur entr e en service Ceci peut s expliquer par l cart provoqu entre une volution de plus en plus rapide des technologies et un cycle administratif lent C t fran ais on assiste un changement culturel qui est encore loin d avoir abouti Si l introduction du LTO permet d ouvrir de nouveaux horizons en mati re d exp rimentation r active de son c t la DGA a pris acte de ce manque de r activit dont elle est accus e C est d sormais le d fi auquel elle s est attel e Ainsi le processus incr mental est maintenant consid r comme une approche intrins que
189. ue dans des locaux universitaires Toutes ces avanc es placent aujourd hui la D fense l avant garde des projets technologiques Dans le contexte mouvant que j voquais tout l heure il reste du travail notamment pour pouvoir disposer d une D fense toujours plus efficace et r pondant aux d fis venir De ce point de vue j ai t heureuse de constater ici comme je le constate dans les Commissions de la D fense de l Assembl e nationale et du S nat qu un consensus se met en place Les Arm es modernes sont plus quip es et plus efficaces Il ne faut certes pas r ver des inflexions massives en mati re d quipement mais il faut que nous inscrivions la politique de D fense dans une politique globale exigeant continuit et coh rence Ce serait une erreur grave pour la D fense pour l industrie fran aise et pour l conomie fran aise que de penser pouvoir r aliser des conomies majeures sur des grands programmes aujourd hui en cours La D fense s inscrit dans une vision du progr s continu si nous voulons que chaque effort porte ses fruits si nous voulons faire voluer la D fense dans le sens d une protection toujours plus grande nous devons continuer Nous devrons certes faire des arbitrages et nous interroger sur le rapport entre l efficacit globale et la ma trise des co ts de fonctionnement Le soutien est un des l ments qui devront sans doute tre davantage pris en compte
190. ues de s curit Nous demandons en ce moment m me l habilitation au CNRS Nous explorons bien videmment le pass avec l histoire militaire mais essayons galement de d velopper des tudes sur l conomie de la d fense les questions li es l arme nucl aire et sur tous les sujets relatifs la g opolitique et la g ostrat gie En tudiant l homme confront l institution militaire en temps de paix comme en temps de guerre la formation assur e par l IEP pr pare tous les m tiers de la d fense et de la s curit L IEP est tr s heureux de rappeler qu il pr pare tous les concours Bac 5 pouvant d boucher sur des m tiers li s l institution militaire Nous pr parons bien videmment l entr e l ESM de Saint Cyr nous avons eu cette ann e trois admissibles et deux admis Nous d veloppons galement des pr parations au concours de l Ecole de Gendarmerie de Melun avec un succ s r el Nous d veloppons gr ce une convention pass e avec les commissariats une pr paration aux coles du commissariat avec une formation tr s pointue pour quelques juristes et quelques politologues tri s sur le volet Nous avons chaque ann e entre six et neuf admis pour les commissariats aux trois Arm es c est une performance qu il faut souligner Il est vrai que l aide que nous apportent les Aix en Provence 2006 87 commissariats nous est fort utile Nos formations sur l e
191. ultat souvent difficile mesurer et dont le succ s n est pas garanti Seul un pays aux ressources financi res quasiment in puisables peut se permettre une telle d marche qui confine au gaspillage Il faut en revanche soutenir l accent mis sur l importance de la recherche et du d veloppement atout d cisif de l volution de nos syst mes d armes vers plus d efficacit La seule nuance apporter tient au fait que plus les quipements sont sophistiqu s plus leur exportation devient difficile face une concurrence plus rustique De m me l interarmisation et l interop rabilit des forces sont des volutions aujourd hui irr versibles Elles sont des facteurs multiplicateurs d efficacit indiscutables Mais il ne faut pas se cacher qu elles sont encore loin d tre totalement achev es et que de nombreux obstacles culturels sont encore surmonter sur cette voie au sein de l OTAN comme au sein de l UE Capacit s respectives partage des missions et des responsabilit s de nations cadres constituent autant d enjeux dans les relations entre l OTAN et l Union Europ enne Nombre de pays appartenant aux deux organisations la recherche de la compl mentarit et non pas de la rivalit ou de la domination est une vidence Pourtant d aucuns s accommodent d une relation dominant domin qui constituent un frein puissant l mergence d un multilat ralisme n cessaire pour faire face
192. uons d j sur l architecture et la ma trise d uvre de ce type d op ration A travers notre exp rience nous pouvons vous dire que le retraitement des mat riaux qui ne concerne d ailleurs pas que l industrie navale est tr s complexe C est bien dans une optique globale en prenant en compte toutes les probl matiques et en int grant le volet conomique qu il faut travailler On trouvera toujours des solutions industrielles mais le volet conomique c est dire le client et le payeur est le point essentiel de r flexion et nous conduit naturellement chercher avec quels pays nous pouvons travailler en partenariat En conclusion c est n cessairement avec des entreprises et des industriels de la d pollution que nous devons travailler Marguerite LAMOUR J adh re totalement vos propos J ai auditionn le Pr sident de DCN Nous sommes tout fait conscients de cette situation La d construction est une chose la d pollution en est une autre mais les deux probl matiques ne doivent pas tre dissoci es Un intervenant Sans voquer les Russes vous n avez pas mentionn les Etats Unis parmi les pays visit s Ce pays poss de pourtant une flotte nombreuse et vend parfois des bateaux en Europe En outre les Etats Unis coulent de temps en temps des porte avions usagers J aimerais conna tre vos sentiments sur la compatibilit entre vos r flexions et les pratiques am ricaines en mati re de d
193. up plus rapide Nous n aurons ni passer l int gralit du processus d cisionnel national pour ce qui est du partage du travail que j estime tre une id e terrifiante ni tenter d aligner les besoins Il est peut tre trop t t pour le dire mais j ai espoir que ceci ouvre la voie un futur diff rent Un intervenant Vous nous avez rappel que vous tiez en poste il y a dix ans de cela et mentionn que vous aviez deux solutions en m me temps Il y a dix ans nous participions des programmes tels que le MRAV GTK Etes vous plus optimiste pour les programmes de porte avions et de JSF que vous ne l tiez auparavant A cette poque il s agissait de la France de l Allemagne et du Royaume Uni Si l on consid re le Royaume Uni les Etats Unis et l Europe quelles sont les le ons que vous avez tir es du pass James ARBUTHNOT Il est difficile de r pondre cette question Il y a dix ans la pr occupation portait sur le fait qu il fallait de plus nombreux et de meilleurs regroupements d entreprises europ ennes pour concurrencer les Etats Unis Les soci t s am ricaines fusionnaient tr s rapidement et taient des acteurs plus imposants que ceux que l Europe n aurait jamais pu produire Je crains que la bataille ait t perdue Je pense qu il est pr sent n cessaire de constituer des soci t s europ ennes qui s allient aux soci t s am ricaines de sorte cr er des soci t s t
194. ur engagement Nous leur avons dit qu il tait absolument essentiel si nous devons acqu rir l avion qu ils persistent dans leur engagement Nous ne pouvons pas nous permettre de d velopper seuls cette version Les Am ricains ne la cr eront et ne la vendront que s ils le veulent en fonction de leurs propres int r ts et nous devrions en faire de m me Gr ce aux Fran ais il est possible de modifier la conception du porte avions afin de permettre un d collage avec catapulte Je pense que les Fran ais ont l intention d op rer Rafale partir du PA2 L avion que nous proposons peut tre l Eurofighter Nous esp rons que ceci sera possible et estimons que le Minist re de la D fense se doit de le prouver Ceci impliquerait notamment de faire pression sur les Am ricains afin qu ils s en tiennent leurs plans d origine Un intervenant Vous avez indiqu que votre programme CVF semblait se d caler un peu dans le temps De ce fait ce programme risque de se trouver en comp tition avec d autres programmes r aliser dans vos chantiers Par ailleurs l organisation industrielle de r alisation semble actuellement fig e en Grande Bretagne Imaginez vous que les l ments que vous venez de citer puissent tre plus favorables une redistribution industrielle plus troite entre nos deux nations James ARBUTHNOT Nous pourrions les construire en France Des r actions politiques int ressantes en d couler
195. us peut se faire de cette fili re de d construction Il faut toujours penser que toute situation n gative peut comporter une part positive si le Clemenceau n tait pas revenu Brest aucun d entre nous ne se poserait aujourd hui la question du d mant lement des navires de guerre D bat avec la salle Un intervenant Votre rapport me semble tr s int ressant car on y retrouve toute la probl matique du d mant lement des navires d Etat Nous nous sommes pos ensemble toutes ces questions une partie des r ponses se trouvera dans le rapport Il y a encore beaucoup creuser car il s agit d un domaine tr s complexe et il faut trouver un quilibre entre les n cessit s de l environnement et les n cessit s conomiques en respectant la sant des travailleurs Tout cela est tr s complexe comme vous l avez bien soulign dans votre analyse En particulier dans son analyse juridique je consid re votre rapport excellent Bravo Pierre CONESA Des sp cialistes de la construction navale sont pr sents dans la salle Y a t il des opinions sur les pistes ouvertes par Madame LAMOUR sur le savoir faire de construction et de d construction Je ne sais pas s il s agit de la m me technique ou si la transposition est plus facile r aliser intellectuellement que techniquement 30 Universit d t de la D fense Un intervenant Je f licite Madame LAMOUR pour son rapport Je voudrais lui poser une questi
196. ustrielle et des partenariats n cessaires que de la relation donneur d ordre fournisseur en particulier compte tenu du r le central des agences europ ennes de d fense En tant qu industriel je souhaite que ce processus de Transformation au centre de nos d bats contribue une meilleure prise en compte de ces nouveaux d fis C est ce prix que nous assurerons le maintien de comp tences et de capacit s industrielles comp titives sur le plan mondial et contribuerons aux succ s op rationnels de nos Forces Je me r jouis donc que la 4 Universit d t de la D fense nous donne aujourd hui l occasion d approfondir ensemble ces l ments de r flexion Aix en Provence 2006 9 AIX EN PROVENCE Lundi 11 septembre 2006 Camp militaire de Carpiagne 10 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE Lundi 11 septembre 2006 Discours du G n ral d arm e Bruno CUCHE Chef d Etat major de l arm e de Terre Monsieur le Pr sident Mesdames messieurs les parlementaires Mesdames messieurs Cette universit est pour moi une occasion privil gi e d aborder devant vous les questions centrales qui touchent l avenir de l arm e de Terre Je remercie le pr sident TEISSIER de m accueillir sur ses terres et de me permettre d apporter ma contribution au d bat sur les questions de D fense en g n ral et sur l avenir de l arm e de Terre en particulier Pour r sumer le d f
197. ustriels fran ais et europ ens occupent les premi res places Aix en Provence 2006 69 Le march de la s curit va conna tre une mont e en puissance seules des actions industrielles et institutionnelles convergentes permettront la France de trouver une place de rang mondial 70 Universit d t de la D fense AIX EN PROVENCE Mardi 12 septembre 2006 Discours officiels e IEP Aix en Provence Aix en Provence 2006 71 AIX EN PROVENCE Mardi 12 septembre 2006 Discours de Jean Paul BECHAT Pr sident du Directoire de SAFRAN Madame le ministre Madame le d put maire Mesdames et Messieurs les parlementaires Messieurs les officiers g n raux Messieurs les pr sidents Mesdames Messieurs Au nom du Groupe SAFRAN je suis particuli rement heureux de saluer la 4 Universit d t de la D fense une manifestation qui inscrit d sormais les questions de d fense l agenda des grandes universit s de la rentr e Avant toute chose je souhaiterais m adresser vous Madame le Ministre Au terme d un cycle politique marqu par une remont e significative des cr dits de d fense notamment dans les quipements et les tudes amont dans un contexte de croissance faible jusqu ces derniers mois et de contrainte budg taire forte je tenais vous adresser Madame le Ministre tous nos remerciements pour la t nacit la continuit et l autorit avec laquelle vous avez co
198. viser JOISSAINS MASINI Maryse D put e des Bouches du Rh ne Maire d Aix en Provence Membre de la Commission des Lois MP Member of the National Assembly Law Committee Mayor of Aix en Provence JOUBERT Xavier Areva TA Directeur Commercial et Marketing 120 Universit d t de la D fense JOULAUD Marc D put de la Sarthe Membre de la Commission de la D fense nationale et des Forces arm es MP Member of the National Assembly Defence Committee JOUSSE Daniel MOTEURS BAUDOUIN SA Membre du Directoire Member of the Board JUHANTALO Kauko Parlement Finlande Pr sident de la Commission de la D fense Chairman of the Defence Committee JUILLET Alain SGDN Haut responsable charg de l Intelligence conomique Head of Economic Intelligence JULIEN Pierre RTL Chef d informations Chief Editor K KALIKA Arnaud TTU R dacteur en Chef Chief Redactor KAUFFMANN G rard DGA Directeur des Plans du Budget et de la Gestion KLAVINS Paulis Parlement L tonie Membre de la Commission de la D fense et des Affaires int rieures MP Member of the Defence and Internal Affairs Committee KLEIN Patrice Arm e de l air Commandant la R gion a rienne Sud L LAFONT Bernard Service de Sant des Arm es Directeur Central LAFORE Jean Fran ois EADS DEFENCE AND SECURITY SYSTEMS Directeur Relations Institutionnelles France Key Account Leader France LAHOUD Marwan MBDA
199. voquer bri vement un point qui me para t tre un acquis majeur du Processus de Barcelone la France est directrice d un programme interm diaire dans le cadre du partenariat euro m diterran en avec un partenaire de la rive nord l Italie et deux partenaires du sud l Alg rie et l Egypte Ce programme a t lanc en 1996 pour la cr ation d un syst me euro m diterran en de r duction de pr vention et de gestion des d sastres naturels et d origine humaine Cela couvre tout un champ de catastrophes allant des s ismes aux risques industriels majeurs en passant par les inondations les incendies de for ts etc C est l un champ de coop ration extr mement concret entre nos pays Nous devons nous r jouir que ce programme ait donn un certain nombre de r sultats qui illustrent la visibilit du partenariat euro m diterran en Abdellatif STAMBOULI Monsieur le Pr sident TEISSIER Mesdames et Messieurs honorables personnalit s civiles et militaires c est pour moi un immense plaisir que de r pondre votre invitation pour participer la quatri me dition de l Universit d t de la D fense A cette occasion je 98 Universit d t de la D fense voudrais vous remercier Monsieur le Pr sident et travers vous toutes les personnes qui ont particip de pr s ou de loin la r ussite de cette initiative Je vous remercie aussi pour votre accueil et votre hospitalit J ai cout
200. xamen du ph nom ne terroriste et des dizaines de colloques se sont tenus dans tous les coins du monde sans pouvoir aboutir la d finition d un concept et d un consensus A Les effets funestes du terrorisme qui vise semer l pouvante parmi les populations civiles et la terreur au sein de la soci t et cr er des situations d anarchie conomique et politique viennent entraver la mise en uvre de projets et d truire les espoirs nourris Aussi chaque Etat se doit il de revoir l ensemble de ses relations conomiques politiques et culturelles de mani re viter que le terrorisme ne se nourrisse du vide pouvant marquer ces relations et de l absence de d mocratie au niveau des relations internationales Le droit la diff rence la coexistence et la tol rance nous permettra d extirper les racines du probl me La force s curitaire et militaire a un r le primordial jouer pour mettre en chec les terroristes et les emp cher d utiliser la technologie la plus moderne dans tous les domaines et notamment dans les t l communications et l informatique tels qu Internet et les techniques nucl aires et chimiques Il convient ensuite de d couvrir les cellules terroristes de les neutraliser et de les d manteler pour mettre un terme leurs agissements comme cela se fait dans plusieurs pays dont le Maroc par exemple Il importe d tablir une coordination avec les institutions s curitaires et
201. ximit d Eurocopter comme l emploi intensif qui en est fait dans la lutte contre les incendies de for t m offrent cette opportunit je veux 14 Universit d t de la D fense parler de l h licopt re de manoeuvre En association avec le Tigre il permet de d multiplier les effets au profit des forces au sol dont il est indissociable Employ syst matiquement sur le territoire national comme l tranger pour remplir tout type de missions c est un quipement polyvalent et dual qui permet de remplir aussi bien des missions de combat que des missions de service public C est donc par excellence le type d quipement que j appelle de mes voeux Face l obsolescence des Pumas et la sursollicitation du parc actuel le d ploiement du NH90 ne peut plus tre diff r au risque d un abattement capacitaire significatif C est ma priorit absolue mais pas au d triment des autres programmes terrestres Dans les autres domaines l arm e de Terre est en effet engag e r solument dans la modernisation de ses quipements plus particuli rement dans celui de la valorisation de l information des forces et de la protection des combattants Par exemple une ventuelle remise en cause de programmes phare comme le VBCI ou de certains programmes de coh rence op rationnelle serait une atteinte la transformation technologique et op rationnelle en cours Elle fragiliserait notre processus de modernisat
202. z ces hommes qui ont tout abandonn pour rejoindre nos rangs L esprit de corps travers le r giment devient leur nouveau milieu social La fraternit d arme de la section donne la base d une nouvelle famille Les anciens leur servent d anc tres communs La solidarit s exprime par le souci permanent de l homme qui se traduit dans le style de commandement la prise en compte de la vie extra service l attention port e aux 100 000 anciens dont 12 000 sont membres de la FSALE f d ration des soci t s d anciens de la L gion trang re Apr s le commandement de la L gion trang re et la recherche permanente d une forte identit le troisi me pilier sp cifique que j aime souligner 20 Universit d t de la D fense comme outil pour faire fonctionner la L gion est l exigence de commandement L exigence de commandement Cette exigence se justifie par toutes les particularit s du l gionnaire que nous avons voqu es auparavant Ce n est pas un commandement particulier car vous avez ici les r gles du commandement la fran aise Mes domaines de vigilance sont la disponibilit car la majorit des l gionnaires vit au quartier la dimension humaine car s il ne faut peut tre pas recr er une famille il faut assur ment donner de la chaleur humaine l exigence pour r pondre aux faiblesses de nos l gionnaires la recherche permanente de la qualit marque de fabrique qui

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