Newsletter Juridique Arcofina Decembre 2011
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1. Q ARCOFINA HOLDING Newsletter Juridique ARCOFINA efa DIa EP N SOMMAIRE l tiquetage des boissons et jus COMMENT DOIT S EFFECTUER UN ETIQUETAGE 7 ii iirneeeereeesseeeeeeens OMC L Alg rie r it re sa volont d adh rer l organisation RELANCE DE LA BOURSE D ALGER Compagnies d assurances Vers un nouveau syst me de solvabilit incertitudes sur l avenir de l Euro L onde de choc touchera t elle l Alg rie 1 L tiquetage des boissons et jus le produit ou service doit satisfaire l attente l gitime du consommateur Art 3 Loi 89 02 Sa nature son esp ce son origine ses qualit s substantielles sa composition Sa teneur en principes utiles son identit ses quantit s sa provenance la date de fabrication la date limite de consommation le mode d utilisation les pr cautions d emploi Comment doit s effectuer un tiquetage 1 re r gle tiquetage en langue arabe Loi 91 51 Art 21 et D cret 05 484 Art 5 6 2 me r gle tiquetage visible clairement lisible ind l bile D cret 05 484 Art 5 6 3 me r gle tiquette solidement fix e D cret 05 484 Art 5 6 R gles d tiquetage 1 d nomination de vente 2 quantit nette 3 nom ou raison sociale ou marque d pos e adresse du fabricant ou conditionneur ou distributeur et de l importateur 4 pays d origine et ou de p2. de 10 ans et qu ils ne sont pas la port e des investisseurs alg riens Qu en est il du droit de pr emption devant tre exerc par l tat avancent des locataires Dans ce climat de suspicion une association des commer ants du centre est en cours de constitution pour d fendre les int r ts des locataires plus pr cis ment en vue de r quilibrer les relations contractuelles Ses adh rents repr sentent une surface de 17 000 m tres carr s sur les 31 000 que compte l ensemble commercial En attendant une centaine de travailleurs sont au ch mage technique et une autre centaine de salari s sont menac s de licenciement Source Journal LIBERTE du 14 d cembre 2011 D partement juridique D cembre 2011 8 y S a 3 OMC L Alg rie r it re sa volont d adh rer l organisation l un des processus class le plus long dans l histoire de POMC l adh sion de l Alg rie l Organisation mondiale du commerce bute sur des contraintes r elles et objectives pour reprendre les propos du ministre du Commerce M Mustapha Benbada qui s exprimait en juin dernier sur la question en pr sence du directeur adjoint de l organisation avait soulign le fait que l Alg rie figurait parmi les premiers pays postuler l accession l institution mais qu en d pit de la crise multidimensionnelle travers e par le pays durant ces derni res ann es et qui a failli d stabiliser les fondements de la R
3. publique l OMC n a pas daign prendre en consid ration ces l ments Le premier responsable du secteur du commerce a galement mis en avant le caract re contraignant et complexe du processus pr cisant par la m me occasion que l Alg rie a proc d au titre des impositions l amendement de 36 textes de loi dans le cadre de la mise niveau de sa l gislation r pondu plus de 1 640 questions et sign cinq accords bilat raux au titre de 10 rounds de n gociations Le directeur adjoint de l OMC avait dans ce sens exhort notre pays acc l rer le processus d adh sion pr cisant que l examen du r gime commercial concernant l Alg rie tait en cours et que des travaux taient encore n cessaires dans des domaines essentiels Plus explicite M Alejandro Jara fera mention des exigences des membres de l OMC imposant l Alg rie d accorder un rang de priorit l alignement de sa l gislation sur les prescriptions de l Organisation mondiale du commerce Pour sa part l Alg rie qui a n a cess de formuler sa volont d int grer le syst me commercial international persiste affirmer qu il n ya pas dans sa position de contradictions avec les principes de l organisation et que les efforts de l Alg rie m ritent d tre soulign s Refusant de c der sur certains points consid r s comme tant des concessions non conformes avec les fondements de sa politique et les principes de sa souvera
4. caisses de l Etat qui d bourse des dizaines de milliards de dollars pour couvrir la facture alimentaire Dans la loi de finances pour 2012 le budget de l Alg rie accuse un d ficit de 25 couvert par le Fonds de r gulations des recettes A court terme il n y a aucun danger puisque l Alg rie dispose d une marge de man uvre financi re pour couvrir ses importations rassure M Bahloul Les pays a _ _ 14 D partement juridique D cembre 2011 __ de UE sont les principaux partenaires commerciaux de l Alg rie avec 51 des importations en 2010 Apr s les USA l Italie est le deuxi me client de l Alg rie suivie de l Espagne la France et les Pays Bas Les importations en provenance de l UE ont enregistr une hausse de 19 5 au premier semestre 2011 par rapport la m me p riode de 2010 en passant de 10 5 milliards de dollars 12 5 milliards selon les chiffres du CNIS Source Journal El Watan du 6 d cembre 2011 15 D partement juridique D cembre 2011 Rendez vous la prochaine Newsletter
5. du 4 juin 1991 est beaucoup plus pr cis le certificat de conformit vaut permis d habiter ou autorisation d admission du public et du personnel si la construction est destin e des fonctions socio ducatives aux services de l industrie ou au commerce sous r serve des dispositions l gislatives et r glementaires en mati re d exploitation d tablissements dangereux incommodes ou insalubres En un mot la r glementation alg rienne en mati re d urbanisme consid re comme une infraction la loi l occupation ou l exploitation d une construction avant d livrance du certificat de conformit La da ra de Dar El Be da la circonscription du centre crit texto dans une correspondance que ce centre commercial ne dispose pas de certificat de conformit Comment expliquer que les autorit s de la wilaya ont accord leur feu vert l ouverture de ce centre sans que celui ci dispose d un document aussi indispensable d autant qu il s agit d un ensemble commercial ouvert un large public drainant en moyenne plus de 10 000 visiteurs jour Comment se fait il qu ils ont laiss le centre exploit par la soci t SCCA exercer pendant plus d une ann e sans certificat de conformit alors qu en Suisse cela aurait t impossible Des sources affirment que l exploitant suisse de ce centre b n ficie d appuis au plus haut niveau de l tat Tenons nous en aux faits Qui est derri re les exploitants du centre c
6. lance t il C est la goutte qui va faire d border le vase Le m me locataire qui g re le bowling la salle de billard et des restaurants este en justice le centre pour le pr judice caus Il ferme le bowling la salle de billard et les restaurants Une centaine de ses employ s sont alors mis au ch mage technique Quant au fitness il devait tre exploit par le g rant du bowling et un entrepreneur d Oran Ce dernier s tant d sist en raison de l absence de certificat de conformit le premier associ dans le projet a abandonn la partie Ce qui explique la fermeture de l espace devant abriter le fitness depuis louverture du centre commercial et de loisirs de Bab Ezouar Contact un responsable au minist re de la Culture nous explique les raisons du retard plus d un an dans l ouverture des 8 salles de cin ma Le centre n a pas r pondu des points du cahier des charges Nous avons d sign un expert D partement juridique D cembre 2011 7 E fran ais pour v rifier si les salles sont conformes Il a mis des r serves Depuis le centre n a pas contact le minist re Cela ajoute de l eau au moulin de locataires Ce n est plus un centre de commerce et de loisirs C est devenu un centre uniquement commercial Contrairement aux promesses des exploitants l ouverture offrir un espace de commerce et de loisirs aux visiteurs Cette situation nous cause un pr judice financier arguent pl
7. r serves de la protection civile lev es affirme le premier responsable des services du commerce de la wilaya d Alger Un responsable au niveau de la direction g n rale de la Protection civile nous a confi que les r serves portent sur des insuffisances au niveau des sorties de secours En cas d incendie ou de s isme on peut imaginer les risques que font courir ces insuffisances sur la s curit de milliers de visiteurs Le 8 mars 2011 il y avait une tr s grande affluence au centre Imaginez un incident majeur comme un incendie ou un s isme imaginez un mouvement de panique cela aurait t une catastrophe affirme un locataire du centre Le centre de commerce et de loisirs de Bab Ezzouar assure lui qu il dispose d une autorisation d exploitation pour ouvrir et excercer son activi dans cet ensemble immobilier Des juristes contact s affirment que ce document ne vaut pas le certificat de conformit La loi est claire ce document ne suffit pas pour pouvoir ouvrir un centre commercial et aujourd hui le centre commercial en parle mais ne l a jamais produit affirme un juriste D autre part on peut se demander pourquoi on met tant de temps pour d livrer un certificat de conformit Il faut rappeler qu apr s le s isme de Boumerd s de 2003 les mesures de pr vention ont t renforc es Les services de la wilaya d Alger et de la Protection civile sont devenus tr s prudents On met parfois plus de deux
8. 2011 __ 6 Incertitudes sur l avenir de l Euro L onde de choc touchera t elle l Alg rie Le Fonds mon taire international FMI a confirm r cemment le risque de r cession en r visant fortement la baisse sa pr vision de croissance pour la zone euro l an prochain seulement 0 5 contre 1 8 attendu auparavant Une pr vision confirm e aussi par la BCE Techniquement une r cession se d finit partir d au moins deux trimestres cons cutifs de recul de l activit conomique Mais le trou d air en Europe pourrait aller au del Cette crise de la dette publique qui frappe l Europe aura t elle un impact sur l conomie alg rienne Affirmatif s accordent dire des conomistes alg riens Et ce sur plusieurs plans Le risque que l Alg rie soit touch e est plut t long terme tant donn la sant financi re du pays affirme l conomiste Mohamed Bahloul dans une d claration El Watan A cause des politiques d aust rit adopt es par les pays touch s par la crise la demande mondiale en p trole pourrait chuter si la crise dans la zone euro et aux USA persiste selon un scenario catastrophe Du coup les recettes p troli res de notre pays seraient affect es pr vient notre interlocuteur Les exportations d hydrocarbures repr sentent 97 de l ensemble des exportations et 60 des revenus de l Etat Aussi l Alg rie fournit l Europe 25 30 de ses besoins en gaz nat
9. a rapport hier l APS citant une source responsable au minist re des Finances La direction des assurances au minist re des Finances est en train de finaliser la mouture finale de l avant projet relatif la r vision du syst me de solvabilit des compagnies d assurances pour le transmettre au secr tariat g n ral du gouvernement La signature des d crets d application de ce nouveau syst me devrait intervenir avant la fin du premier semestre 2012 pr cise en ce sens le directeur des assurances au minist re des Finances Kamel Marami Deux d crets indique la m me source sont ainsi en cours de finalisation Ces nouveaux textes portent sur les engagements r glement s des soci t s d assurance ainsi que sur leurs marges de solvabilit fix es actuellement 20 de la production nette de la compagnie d assurances Dans cet ordre d id es chaque branche d assurance devra avoir sa propre marge de solvabilit qui sera fix e dans les d crets en pr paration selon le m me responsable Cette d marche explique t il d coule la fois des nouvelles r gles de solvabilit appliqu es l chelle internationale des mesures introduites par le nouveau syst me comptable financier en 2010 mais aussi des nouvelles dispositions r glementaires induisant l obligation de s parer les assurances de personnes de celles des dommages Source Journal El Watan du 18 d cembre 2011 13 D partement juridique D cembre
10. ans pour ouvrir un nouveau restaurant Alger Il faut savoir que la commission si ge au niveau de la wilaya pour d livrer le certificat de conformit pour les supermarch s et les hypermarch s et les ensembles commerciaux du type Bab Ezzouar Cette commission comprend notamment des repr sentants du commerce de l urbanisme et de la Protection civile Les raisons de la fermeture du Bowling de la salle de billard et de fitness Outre cette question d absence de conformit les contentieux avec le centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar se sont multipli s en une ann e d activit On d nombre au moins quatre affaires port es devant la justice l origine des faits le centre de commerce et de loisirs a augment de mani re unilat rale et de fa on consid rable les charges Cela va de plus de 50 100 Cette hausse des charges tait pr vue dans les contrats sign s avec les locataires On s attendait 10 d augmentation mais pas 50 100 racontent des locataires Certains refusent de payer les nouvelles charges Le centre este alors en justice un locataire qui tait en r gle avec le centre jusqu cette d cision unilat rale Pour un autre locataire qui a pay tous ses loyers et charges l exception d un seul mois le centre lui coupe l lectricit un vendredi sans l avoir pr venu Seul Sonelgaz est en droit de couper l lectricit Les exploitants du centre n avaient qu recourir la justice
11. emple E331 RESPONSABLE Nom raison sociale et adresse du fabricant conditionneur distributeur doivent tre clairement port s sur l emballage pour une meilleure tra abilt LOT DE FABRICATION Indication faisant r f rence la date de fabrication DATES DE CONSOMMATION P riode pendant laquelle le produit conserve toutes ses propri t s sp cifiques pr cise les conditions de conservation consommer de pr f rence avant le ou consommer de pr f rence avant fin Toutes conditions particuli res d entreposage de la denr e doivent figurer sur l tiquetage si la validit en d pend Le mode d emploi d une denr e doit tre indiqu de fa on permettre un usage particulier QUELQUES DEFINITIONS COMPLEMENTAIRES LIMONADE boisson gaz ifi e sucr e limpide et incolore mati res aromatiques ou sapides provenant du citron ou et autres hesp rid s acidul s SODA boisson gaz ifi e sucr e extraits aromatiques de fruits d aromates de v g taux ou de jus de fruits ou et acidul s BOISSON AUX FRUITS ou boisson Boisson gaz ifi e indication d un fruit donn compos e de jus de fruit sucre H20 contenant au moins 12 de jus de fruit JUS DE FRUIT liquide non concentr non dilu non ferment mais fermentescible tir de la partie comestible de fruits sains CODEX STAN 247 2005 NECTAR DE FRUIT liquide non ferment mais fermentescible obtenu en ajo
12. ents muraux chape de sol faux plafond raccordement lectricit eau gaz et climatisation Ils sont en train de tout faire pour d courager les premiers locataires les faire sortir de mani re tout fait ill gale pour h berger de nouveaux locataires au d triment des premiers locataires sans indemnisations pour les travaux d j effectu s On a investi en moyenne 6 7 millions de dinars par boutique ajoute t il Autres contentieux CSSEC et des prestataires de services Selon une source la soci t chinoise CSSEC qui a r alis le centre a est en justice l exploitant De m me des prestataires se sont plaints que le centre n ait pas pay une partie des travaux engag s avant l ouverture du complexe commercial Un paradoxe rel ve t il ils accusent des locataires de ne pas payer les charges alors qu ils omettent de payer d aucuns parmi les prestataires C est dans cette atmosph re de tension entre locataires et gestionnaires du centre que le centre a poursuivi ses activit s durant l ann e 2011 La m fiance s est install e Ils veulent faire de ce centre une machine sous Leur attitude laisse sous entendre l intention de revendre le centre Toutes ces attitudes ne peuvent se justifier que par une volont de vendre le centre d autres investisseurs Ce qui nous interpelle est ce que les terrains dans cette zone peuvent tre c d s alors que dans le cahier des charges il y a une clause d incessibilit
13. er pourraient tre contourn es Outre la r vision du r gime fiscal en vigueur et la fixation d un seuil minimum pour l autorisation du Conseil de la monnaie et du cr dit aupr s de la Banque d Alg rie des op rations de cession d actions des banques et tablissements financiers il est question selon la Cosob de la renonciation au droit de pr emption de l Etat au profit d investisseurs nationaux et ce lorsque la partie trang re d cide de r aliser la cession de ses participations via la Bourse d Alger Mais aussi de dispenser les soci t s capitaux trangers cr es ant rieurement la 11 D partement juridique D cembre 2011 __ promulgation de la loi de finances compl mentaire de 2009 voulant ouvrir leurs capitaux moins de 50 via le march financier de la disposition des 49 51 dict e par LFC susmentionn e En d autres termes la soci t trang re pourrait c der une partie de ses actions au grand public via la Bourse sans avoir demander l aval de l Etat comme elle pourrait obtenir que les 51 des actions majoritaires soient acquises par des pargnants du grand public D autant que le droit de pr emption de l Etat retarde quelque peu le processus de cotation des soci t s trang res m me s il ne le bride pas dans l absolu comme le rel ve l expert fran ais Georges Broch qui d plore l impossibilit pour les op rateurs trangers d acc der la Bourse Et cela m me si les
14. experts sollicit s l instar de Yann Christin refusent d interf rer dans les choix de politique conomique fix e par le gouvernement Toutefois cette option ne constituerait qu une mesure d ajustement selon l expert en ing nierie financi re Lies Kerrar Comme la r forme n cessite la r vision du cadre juridique et r glementaire m me s il n est pas dans l intention des promoteurs de cette r forme de cr er une p riode d attente dira Noureddine Sma l en r ponse une remarque du d l gu g n ral de l Association professionnelle des banques et tablissements financiers Abef Abderrahmane Benkhalfa Pour autant la mise en uvre de cette r forme dont l affinement se poursuivra sous la supervision du gouvernement n cessite de r unir d autres conditions Outre la n cessit de bien associer les agents institutionnels et conomiques capacit d pargne positive et de bien am liorer la gouvernance des divers intervenants les experts sollicit s pr nent davantage d ouverture et de transparence voire d assurer comme exhort par une repr sentante du Pnud la volont politique de tout un chacun 12 D partement juridique D cembre 2011 __ 5 Compagnies d assurances Vers un nouveau syst me de solvabilit Une nouvelle r glementation relative au syst me de solvabilit des compagnies d assurances locales devra tre adopt e avant la fin du premier semestre 2012
15. firm que l Alg rie pr voit d entamer un nouveau round de n gociations bilat rales avec la Turquie la Suisse le Canada et l Australie Pour rappel depuis son institution en 1995 le Groupe de travail de l OMC charg de l accession de l Alg rie a tenu 8 r unions consacr es l examen du r gime commercial de l Alg rie et pr sent un rapport sur ses travaux un protocole d accession ainsi qu un projet de d cision d accession l organe de d cision qui est la conf rence minist rielle D partement juridique D cembre 2011 La derni re r union des n gociateurs alg riens avec leurs partenaires de l OMC remonte au 17 juin 2008 L Alg rie qui a pos sa candidature en 1987 et s est engag e dans les n gociations d adh sion en 2002 a r pondu plus de 1 600 questions et particip 10 rounds de n gociations 10 D partement juridique D cembre 2011 ___ 4 RELANCE DE LA BOURSE D ALGER Des dispositions de la loi de finances compl mentaire de 2009 le droit de pr emption de l Etat en cas de cession de participations des soci t s trang res et la r gle 49 51 r gissant l investissement tranger pourraient tre contourn es en vue de relancer la Bourse d Alger Un projet de r forme du march financier national a t lanc en mai dernier sous l gide du minist re des Finances de la Commission d organisation et de surveillance des op rations en bourse Cosob et l assistance du Programme des Na
16. icult s des tares av r es et qui ne permettent pas de r pondre aux besoins croissants de financement et de mobilisation de l pargne financi re nationale Or c est dans ce sens qu un projet de r forme visant notamment l am lioration de l alimentation de la Bourse la professionnalisation des intervenants l augmentation du nombre des interm diaires en op rations de Bourse IOB et le d veloppement des m tiers et services d investissements a t agr e par les pouvoirs publics et impuls par la Cosob selon son directeur g n ral Noureddine Sma l Dans ce sens et gr ce cette valuation des pistes susceptibles d tre affin es ont t identifi es notamment l ouverture du capital d entreprises publiques du secteur industriel Il s agit d envisager dans le cadre des n gociations de partenariat en cours d introduire la cotation une partie des actions d tenues par l Etat ou son partenaire strat gique ou de c der au partenaire priv et au grand public une partie des actions Dans ce contexte une cinquantaine d entreprises nationales seraient ligibles la cotation tant du secteur public que priv Cela m me si des contraintes se posent pour le secteur priv notamment les soci t s trang res Dans ce sens des dispositions de la loi de finances compl mentaire de 2009 le droit de pr emption de l Etat en cas de cession de ses participations et la r gle 49 51 r gissant l investissement trang
17. inet le ministre du Commerce avait d clar en juin dernier et sans ambages que les contraintes qui freinent le processus d adh sion de l Alg rie l OMC sont objectives et r elles plaidant en cons quence la n cessit d un terrain d entente pour les questions en suspens et d un traitement quitable pour le cas alg rien sachant le traitement deux vitesses adopt l endroit des membres par l OMC en mati re d engagements Selon M Benbada seule une d cision politique pourrait faire avancer le dossier En fait l Alg rie qui refuse d hypoth quer son conomie et sa souverainet travers les multiples concessions exig es par ses vis vis au sein de l OMC notamment en ce qui concerne le co t de l nergie domestique et la lib ralisation des services demande que ses sp cificit s soient prises en consid ration Une exigence qui traduit la volont de notre pays d aller l OMC avec plus d assurances et de garanties Aussi le 11e round devrait il permettre l Alg rie de conna tre les positions de ses partenaires notamment am ricains et ceux de l UE et valuer les points de vue La situation conomique du pays et la conjoncture mondiale sont des indicateurs favorables l acc l ration du processus d adh sion l OMC C est ce qu a d clar jeudi M Benbada qui devait confirmer la disposition des Etats Unis soutenir le dossier alg rien Dans le m me contexte il a af
18. ommercial de Bab Ezzouar Cette situation d absence de certificat de conformit va entra ner des cons quences n gatives sur l activit du centre La DCP d Alger a mis en demeure en novembre 2011 la vingtaine de restaurants et de fast foods que compte le complexe commercial Car ils ne disposent pas de registre du commerce En effet la restauration tant une activit r glement e elle est soumise l obtention d un certificat de conformit Autrement dit ces restaurants et fast foods pour avoir le registre du commerce doivent disposer d un certificat de conformit Or le centre commercial et de loisirs n a pu leur fournir cette pi ce n cessaire leur activit ce dernier document n tant pas en sa possession Contact le directeur du commerce de la wilaya d Alger M Lamari reconna t que le centre ne peut ouvrir sans certificat de conformit La DCP d Alger a fait son travail Elle a mis en demeure les restaurants du centre La mise en demeure leur a t prolong e jusqu la fin de l ann e 2011 Au D partement juridique D cembre 2011 6 D L del on doit suspendre leur activit La direction du centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar nous a saisis Elle nous a inform s qu elle allait obtenir le certificat de conformit vers la fin de l ann e 2011 Cela nous a t confirm par les services de la wilaya d Alger Le certificat de conformit sera d livr une fois les
19. raphique servant distinguer les produits ou services pouvant faire l objet de l activit d une personne physique ou morale Elle est obligatoire pour tout produit ou service offert vendu ou mis en vente sur le territoire national Art 3 Ordonnance N 03 06 du 19 juillet 2003 D NOMINATION DE VENTE Description exacte et pr cise de la denr e alimentaire Doit indiquer la nature exacte du produit contenu dans l emballage Exemple chocolat eau min rale eau de source jus c r ales yaourt Doit tre la plus pr cise possible sp cifique et non g n rique Doit mentionner le traitement sp cifique qu il a subi d shydrat ou l tat physique dans lequel il se trouve en poudre d congel QUANTITE NETTE mesure de volume denr es liquides D nomination de vente Quantit nette m DANS LE MEME CHAMP DE VISION 4 D partement juridique D cembre 2011 INGR DIENTS Toutes substances y compris les additifs utilis s dans la fabrication de la denr e et pr sentent dans le produit fini Sont num r s dans l ordre d croissant de leur poids initial Doivent tre d sign s par un nom sp cifique ou un nom de cat gorie ADDITIF ALIMENTAIRE toute substance qui n est pas normalement consomm e en tant que denr e alimentaire en soi repr sent en 1 Nom sp cifique Exemple Acide citrique 2 Nom de cat gorie Exemple Acidifiant 3 Num ro d identification Ex
20. rovenance 5 identification du lot de fabrication 6 mode d emploi et les pr cautions d emploi 7 date de fabrication conditionnement date de durabilit minimale date limite de consommation pour les produits p rissables 8 liste des ingr dients 9 conditions particuli res de conservation 10 mention du titre alcoom trique volumique acquis pour les boissons titrant plus de 1 2 d alcool en volume 11 lorsque c est le cas la mention trait par rayonnement ionisant ou trait e par ionisation Art 7 D E 05 484 3 D partement juridique D cembre 2011 __ Exceptions Emballage lt 20 cm2 CU Non obligation D nomination de du nom et raison vente sociale Quantit nette Adresse de Date de durabilit l importateur minimale ou DLC ou op rateur national MAIS toutes les autres Mais Obligation sur mentions obligatoires emballage assembleur doivent figurer QUELQUES DEFINITIONS ETIQUETAGE texte crit ou imprim ou repr sentation graphique qui figure sur l tiquette accompagne le produit ou est proximit de celui ci ETIQUETTE fiche marque image ou mati re descriptive crite Imprim e ponc e appos e grav e ou appliqu e sur l emballage de la denr e ou jointe celui ci LA MARQUE tous signes mat riels servant distinguer les produits objets ou services d une entreprise Signe susceptible de repr sentation g
21. tions unies pour le d veloppement Pnud Dans ce cadre et suite une mission de dix semaines quatre experts trangers et un expert alg rien ont proc d une valuation globale du march financier national Selon ces consultants le march des capitaux en Alg rie peine merger r ellement depuis pr s de deux d cades apr s le lancement de la Bourse d Alger Certes les conditions existent dira le consultant international Yann Christin pour le d veloppement dudit march Cela en termes d infrastructures et d organismes de r gulation d un certain volontarisme des acteurs institutionnels et entrepreneuriaux d un cadre r glementaire et technique existant ainsi que des conditions d activit boursi re obligataire et de services relativement incitatives N anmoins et les experts sollicit s s accordant l dessus un march financier qui p tit d un d s quilibre entre l offre r duite en titres et produits financiers et une forte demande en titres et produits une activit boursi re titres et obligations tr s limit e un nombre insuffisant d interm diaires en op rations boursi res et financi res avec une approche administrative des m tiers financiers l absence de front office dans certaines banques Mais aussi d un cadre r glementaire complexe quoique encore inachev un rapport l international assez ambigu voire une omnipr sence de l Etat organisateur sans tre investisseur Des diff
22. urel Apr s la Russie et la Norv ge l Alg rie est le troisi me fournisseur de gaz de l Europe Economiste et vice pr sident du CNES Mustapha Mekid che soutient quant la lui que la crise de l UE aura un impact important sur l Alg rie Nos programmes d exportation d hydrocarbures vers l Europe notamment l Italie l Espagne et plus tard l Angleterre vont trouver des march s d prim s si la croissance n est pas au rendez vous ou pire si ces pays entrent en d pression dit il dans une d claration la presse Cet conomiste a en outre voqu une ventuelle chute des prix de p trole Notre position d exportateur d hydrocarbures sera aggrav e car les prix du p trole risquent alors de chuter lourdement au moment o notre d ficit budg taire est de plus en plus financ par la fiscalit des hydrocarbures Autre menace un accroissement sensible de la facture des importations de l Alg rie Avec ou sans crise nos importations se sont emball es notamment avec les biens d quipements rappelle M Bahloul Et la crise de la zone euro vient un peu plus compliquer les choses Selon lui l Alg rie sera aussi confront e au spectre d une inflation import e due essentiellement au rench rissement des produits alimentaires A titre d exemple les gouvernements de la zone euro optent pour l abandon des subventions au secteur agricole De mauvais augure cette mesure aura des r percussions sur les
23. usieurs locataires Une telle hausse inconsid r e des charges suscite alors le m contentement de nombre de locataires ou franchis s du centre Certains d noncent l arrogance et le m pris du pr sident de la soci t le v ritable patron du centre qui n a pas donn d explications suffisantes sur les raisons de cette hausse importante des charges Cette augmentation des charges va entra ner un d s quilibre dans les contrats sign s entre la soci t exploitante du centre et les locataires Elle remet en cause la rentabilit des commerces Les loyers et charges sont devenus exorbitants Pour une petite surface qui doit payer 500 000 DA mois il faut qu elle arrive faire 1 milliard de centimes de chiffre d affaires par an pour qu elle s en sorte C est exorbitant Ce n tait pas pr vu au d part Les exploitants n ont jamais donn les vraies raisons de ces augmentations S ils avaient affich ces charges au d part personne n aurait lou Sidi Yahia est devenu moins cher que le centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar Les charges sont devenues aussi ch res que les loyers proteste un locataire Les premiers locataires sont les victimes de cette situation Il ne faut pas oublier que ce sont nous les premiers locataires qui avons construit tous les locaux et non le centre qui les a livr s l tat brut Lorsque le centre a t construit les premiers locataires ont d effectuer des travaux rev tem
24. utant H20 avec ou sans sucre miel ou sirop 5 D partement juridique D cembre 2011 _ 2 Ouverture sans certificat de conformit multiplication des contentieux Le succ s commercial de ce centre 6 millions de visiteurs en un an masque un malaise ressenti par nombre de locataires et de salari s exer ant dans ce complexe immobilier l un des plus grands au Maghreb L application des textes en Alg rie refl te t elle l image d une r publique banani re en croire les documents en notre possession et les r sultats de notre enqu te sur le centre de commerce et de loisirs de Bab Ezzouar l un des plus grands au Maghreb on peut ais ment tirer la conclusion que les lois alg riennes ne sont pas respect es En effet ce qui semble surprenant l issue de nos investigations c est que le centre a ouvert d but ao t 2010 sans avoir obtenu le certificat de conformit un document qui assure le respect des r gles de protection de la sant des consommateurs et garantit la s curit de la client le de ce grand espace commercial Une ann e apr s son ouverture le centre ne disposait toujours pas de ce document indispensable pour exercer l exploitation de cette infrastructure destin e la grande distribution La loi alg rienne est claire l article 10 de la loi du 3 ao t 2008 indique qu il est interdit d occuper ou d exploiter toute construction qu apr s obtention du certificat de conformit L article 56
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