Home

Fre - unesdoc

1. ainsi que dans le domaine de la planification et celui de la formation domaines qu il est possible de qualifier de transversaux par rapport aux quatre premiers cit s 4 Une planification centrale est n cessairement int gr e et il convient de prendre garde ne pas consid rer le manuel comme un produit isol d une part le manuel est un l ment d un ensemble plus vaste celui du livre Les sp cialistes et les experts sont unanimes pour affirmer que l dition dite classique celle des manuels scolaires constitue le soubassement indispensable sur lequel il est ensuite possible de construire progressivement une politique nationale du livre v ritable composante de l identit nationale Que vont pouvoir lire les alphab tis s au del du manuel 37 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques s il n est pas possible d acc der des livres nationaux Ce point de vue a souvent t oubli lors de la mise en place de structures de production ou d dition internes aux syst mes ducatifs ce qui explique que certains projets trop confin s ou trop prot g s au sein de l appareil d ducation aient p riclit sans permettre la cr ation d un secteur national de l dition souvent seul capable de faire que le jeune puisse apr s l cole continuer lire au del du manuel dans sa propre langue d autre part le manuel scolaire s il reste c
2. Attentes et r sultats du colloque Apr s Jomtien La coop ration internationale et le r le sp cifique de PUPE 1 Le colloque qui s inscrit tout naturellement dans le cadre des activit s de suivi de la Conf rence de Jomtien devrait d boucher sur l identification des mesures les plus m me d am liorer d un point de vue qualitatif et quantitatif compte tenu des contraintes conomiques l acc s de tous aux manuels et aux livres scolaires La pr sente note d orientation a particuli rement soulign le r le et l importance d une prise en compte des manuels par la planification centrale Dans ce domaine il est important de conduire une r flexion sur les actions et recherches engager ou conduire Aussi le colloque rassemblant des planificateurs des gestionnaires des experts et des professionnels est il m me de d finir avec le plus de pr cision possible les travaux mettre en oeuvre en mati re d information et de formation n cessaires a les relations tablir entre ce nouveau domaine et les autres secteurs de la planification et de l administration de l ducation Par ailleurs le colloque devrait tre m me de d finir de nouveaux champs d intervention pour la coop ration internationale concernant notamment 39 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques 2 l administration et la gestion pour la rationalisation des structures et m canismes
3. Mamadou et Bineta devenus ind pendants Que s est il pass Ce fait trahit en partie une faiblesse des capacit s de conception de manuels scolaires dans les pays clients Malgr le mouvement de r forme des programmes d tude qui s est g n ralis en Afrique apr s les ind pendances ce n est pas dans tous les pays qu une capacit nationale produire des manuels scolaires a vu le jour Nombre de pays d Afrique au Sud du Sahara sont encore totalement d pendants de l tranger pour les manuels destin s l enseignement l mentaire L une des raisons est que les gouvernements n ont pas toujours t conscients de l importance des manuels scolaires et du mat riel didactique dans la r ussite scolaire en g n ral et dans le succ s des r formes d ducation en particulier Les objectifs g n raux des r formes ducatives se sont souvent traduits en r organisations structurelles en accroissement quantitatif Les transformations des contenus n ont pas fait l objet d une planification syst matique et des ressources suffisantes n ont pas t consacr es ce secteur dans la politique ducative On peut m me affirmer que pendant longtemps il a exist une m connaissance du processus r el de cr ation de livres qui taient ramen s la simple dimension de l impression C est partir des instituts p dagogiques des curriculum d velopment centres que se d veloppera la prise de co
4. l initiative priv e a un r le jouer dans l dition des manuels l usage des coles primaires les autorit s scolaires pourraient organiser des concours entre les maisons d dition en vue d am liorer la qualit des ouvrages publi s et d en r duire le prix de revient 9 Quelle que soit la formule adopt e pour l dition des manuels scolaires il convient de tout mettre en oeuvre pour que s accentue l am lioration qui a t constat e au cours de ces derni res ann es au point de vue de la typographie de l illustration de la reliure etc 10 Dans les pays o la faible production ne permet pas que tout l ve dispose des livres qu exigerait la stricte application des programmes de chaque classe il importe de prendre des mesures d urgence donnant l dition des manuels la priorit sur la production des cat gories de mat riel scolaire moins indispensables 11 En accord avec les autres instances int ress es conomie nationale finances douanes etc les autorit s scolaires devraient tudier les moyens de rationaliser au maximum la production et ventuellement l importation des manuels ce qui devrait permettre d en r duire le prix de revient et le prix de vente sans en diminuer la qualit 12 Les pays que l insuffisance de moyens d dition contraint recourir la production trang re ont tout int r t exiger que les manuels scolaires qu il leur faut importer
5. aggrave dans le cas de livres trop conomiques dans leurs mat riaux de base et dans leur fa onnage Dans le cas de l utilisation collective de livres ceux ci devraient rester l cole la nuit et les jours non ouvrables mais il est difficile voire impossible dans certains contextes de pr carit des installations ducatives de garantir leur s curit contre les vols Des solutions alternatives sont mises en oeuvre de mani re ad hoc Une bonne observation de la vie des manuels scolaires leur destination finale permet d investir bon escient dans la conciliation des objectifs p dagogiques et conomiques de la politique d utilisation du mat riel didactique Objectifs d utilisation Les objectifs en mati re d utilisation des manuels scolaires peuvent s exprimer dans deux directions D abord am liorer les apprentissages par un accroissement de l utilisation effective des manuels par les l ves et par les enseignants En second lieu accro tre la dur e de vie des manuels en assurant leur entretien pr ventif et leur r paration Ces objectifs valent pour tous les types de mat riels didactiques 48 Documents s lectionn s pour le s minaire Strat gie d utilisation La strat gie permettant ces objectifs de se r aliser passe par les inspecteurs de l enseignement les enseignants et les l ves eux m mes Le corps de contr le dans sa mission d animation et de conseil p dagogique aide les ma t
6. an des manuels scolaires Une recherche de r duction des co ts est n cessaire mais elle ne doit pas se limiter au seul livre et doit concerner l ensemble du syst me de conception de production de distribution et d utilisation Quand les dimensions du papier disponible localement ne correspondent pas celles des machines disponibles aussi localement la perte atteindrait 50 60 ou m me 70 du papier achet pour la simple raison que les dimensions du livre ne correspondent pas celles du papier et de la machine Participant d bats Rapport du s minaire Ainsi au plan de la production rien ne prouve que le recours la couleur augmente la performance du manuel En un sens la conception contemporaine du manuel scolaire est une id e occidentale et la plupart des pays du Tiers Monde sont tributaires en ce qui concerne la conception la r alisation et la pr sentation des manuels scolaires de notions en provenance des pays industrialis s L id e que les textes doivent tre accompagn s d illustrations en couleurs imprim s sur du papier r sistant et compl t s par des livres d exercices imprim s sur papier journal et qu ils doivent tre g n ralement cartonn s plut t que broch s est une conception purement occidentale P Altbach 1983 Le nombre de manuels par niveau le nombre de manuels par l ve l institution ou non d une double vacation sont autant de facteurs qu il c
7. cifications physiques de production capables de garantir une p riode de vie plus longue pour le livre et un amortissement des co ts de production sur une p riode de temps raisonnable Trop souvent la sp cification de la production ne correspond pas l tat des coles et les livres pr vus dans les plans de pr ts se d sagr gent bien avant que leur dur e de vie d finie ne s ach ve Dans certains cas des manuels scolaires qui devraient durer trois ans ont une vie de salle de classe qui se mesure en semaines Dans ces conditions l apprentissage r el dispara t mesure que les livres deviennent de plus en plus rares dans la classe et ce jusqu la nouvelle distribution Toutes ces solutions peuvent tre subventionn es d une mani re ou d une autre par le gouvernement Les stratag mes utilis s dans les ann es r centes comportent l utilisation d un fonds de roulement dans lequel le produit de la vente de livres ou les plans de pr ts sont investis dans un fonds de placement qui ne peut tre utilis que pour l achat de manuels scolaires Les fonds de roulement ont une histoire mitig e le probl me le plus courant tant l incapacit les maintenir intacts dans un minist re de l ducation qui manque de fonds dans tous les domaines L aspect du financement exige une recherche de march ad quate une planification prudente une gestion souple et efficace une surveillance et des rapports ad quats une
8. d infrastructure et de logistique Mais avant ces questions techniques il y a des options relevant de la planification Options politiques Gratuit R le de l Etat La premi re question consiste d cider si les manuels scolaires et mat riels didactiques seront pay s ou gratuits Selon le principe de la scolarit obligatoire et gratuite des pays ont adopt une politique de gratuit avant tout pour l enseignement l mentaire sans exclure les autres niveaux Dans la m me logique concernant les manuels scolaires par exemple on doit d cider selon quel ratio ceux ci seront distribu s Quand ce ratio est de 1 livre pour deux ceux qui peuvent se procurer un manuel individuel constituent un march potentiel S agissant des fournitures leur liste est limit e un minimum qui fait qu une partie des mat riels devrait tre achet e Nombre de mesures connexes ont pour but de fournir gratuitement des mat riels didactiques dans la limite d un budget donn pas toujours extensible La cons quence de l adoption d une politique de gratuit est la n cessit d instituer un syst me de distribution susceptible d atteindre toutes les coles sur l ensemble du territoire national Autrement la gratuit n aurait pas de sens Devant le co t exorbitant d une politique de totale gratuit beaucoup de pays imposent une contribution forfaitaire payer par l ve b n ficiaire de manuels et de fournitures sc
9. est pas compl te car elle ne fournit pas de r ponses satisfaisantes aux pr occupations de cette cat gorie d utilisateurs qui doit n cessairement tre privil gi e En effet malgr la rigueur avec laquelle les textes l gislatifs sont souvent r dig s il n est pas impensable que face aux inconv nients qui r sulteraient de l application du texte de loi les tribunaux utilisent la discr tion que leur laissent souvent les textes pour rendre des d cisions qui participent plus de l opportunit que de l application 66 Documents s lectionn s pour le s minaire stricte de ces directives Il n est pas non plus rare de constater que certaines dispositions l gales laissent malgr tout une certaine marge de manoeuvre aux tribunaux Il est peut tre souhaitable que pour faire face aux incertitudes qui r gnent actuellement dans le domaine de la protection des oeuvres destin es l usage scolaire et universitaire le monde de l ducation prenne l initiative soit au niveau national r gional ou international de rendre publiques ses pr occupations sur un certain nombre de points litigieux La validit de cette attitude pourrait tre ensuite confirm e ou infirm e au plan national par les tribunaux ou la doctrine et au plan r gional et international par la doctrine et peut tre m me par les tudes que pourraient entreprendre cet gard les organisations internationales comme l UNESCO qui de par son Acte constit
10. et pour l optimalisation des ressources tant mat rielles qu humaines la formation pour une approche des profils professionnels et des besoins de formation sp cifiques L identification des pistes prioritaires des manques et des probl mes les plus urgents n cessitant que soient entrepris des travaux de recherche d analyse ou de documentation des acteurs des cibles et des contenus de la formation qui pourraient conduire en ce qui concerne l IPE et ou d autres institutions similaires des recommandations pour qu ils disposent de produits tels que tudes de cas significatives et ou monographies portant sur des domaines sp cialis s enseignement technique gestion des fonds collect s proc dures de co dition enseignement distance typologie des structures d administration et de planification inventaire des modalit s de coop ration limites de transf rabilit dans la technologie de l dition pour certains types de manuels utilisations possibles de la PAO curricula de formation de fa on tre m me d une part de diffuser une information appropri e sous forme d un ou deux guides techniques Administration Planification et de dispenser la demande une formation adapt e aux besoins soit au niveau national soit au niveau sous r gional 40 La planification au niveau macro des manuels scolaires et des mat riels didactiques par Aim Damiba La pr sente co
11. liorer les r sultats 5 Il existe dans la situation du manuel scolaire des diff rences consid rables tant entre les pays industrialis s et les pays en d veloppement qu entre les pays en d veloppement eux m mes L ampleur de ces diff rences est telle qu il est difficile de comparer les situations dans les diff rents pays Chaque pays compte tenu de ses sp cificit s doit trouver ses propres solutions voir Annexe I page 29 Rapport du s minaire 6 Le savoir faire concernant les manuels scolaires est aujourd hui parfaitement identifi et ma trisable par des transferts de technologie appropri e dans les domaines de la conception de la fabrication de la distribution et de l utilisation La difficult pour mettre au point des conditions optimales r side le plus souvent dans l absence de coh rence dans l interaction entre les diff rents acteurs p dagogiques politiques conomiques administratifs et techniques ainsi que dans la priorit souvent donn e tort aux processus de fabrication au d triment des t ches de conception trop souvent n glig es 7 L ensemble de ces consid rations d montre l vidence que face une solution souvent critique la question des manuels scolaires doit n cessairement tre prise en compte au plus haut niveau de la planification de l ducation Ceci ne signifie nullement que le planificateur doit ma triser dans le d tail les processus complexes du syst me
12. minaire Un pays comme le Nigeria a eu de bonnes raisons de d cider dans le cadre du Plan national de d veloppement 1981 1985 que tous les livres de l enseignement primaire et de l enseignement secondaire et 50 des livres pour l enseignement du troisi me degr devraient tre imprim s localement Strat gie nationale et coop ration r gionale Atteindre les objectifs d une fabrication locale de manuels scolaires co t r duit est une question de strat gie nationale ou r gionale moyen et long terme Sur le plan national une difficult pour nombre de pays r side dans la dimension du march lorsque le public atteindre est r duit en nombre C est le cas des publications en langues nationales dans les pays multilingues Lorsqu il a t possible de choisir un certain nombre de langues parmi la multitude de langues pour les utiliser dans l enseignement le probl me qui se pose du point de vue de la fabrication de livres c est que le march reste limit et que le co t de production sera tr s lev et pas conomiquement rentable Une solution partielle toutefois consisterait envisager des publications destin es des pays ayant des langues communes Un tel programme r gional de publication en langues africaines a t lanc par le Bureau r gional de Dakar depuis 1986 et son actif cinq publications en Bambara Mali w Togo kiswahili Tanzanie pulaar Mauritanie et rouga Mozambique Une aut
13. sont li s les uns aux autres et interd pendants Contribution SIDA S110 10 Au plan conomique se pose le tr s grand probl me de la gratuit La Conf rence internationale de l instruction publique r unie au Bureau international d ducation de Gen ve en 1959 non ait dans sa recommandation n 48 relative aux manuels scolaires 22 La distribution gratuite des manuels scolaires tous les l ves de l cole primaire est la cons quence logique du principe de l obligation scolaire 23 Dans les pays o le manque de ressources financi res emp che la stricte application de ce principe la distribution gratuite des manuels scolaires doit s tendre aussi largement que possible toutes les cat gories d enfants qui rencontrent des difficult s se les procurer Les probl mes sont si pr gnants qu une intervention de la planification doit conforter et compl ter les actions mises en oeuvre au plan local par les parents d l ves les enseignants et les coop ratives scolaires Les probl mes de distribution sont encore des probl mes d infrastructure L infrastructure faible de distribution des manuels scolaires dans les pays en d veloppement est un facteur principal de la disponibilit de ces manuels uniquement dans les zones urbaines Ceci est d en premier lieu au co t lev des moyens de transport mais aussi l absence d institutions de distribution et de vente en dehors des grandes v
14. aux exigences d autres programmes d tude davantage orient s vers les sciences naturelles ou le commerce voire des curricula vocation professionnelle plus marqu e Cette souplesse li e la polyvalence des modules d finis sera d autant plus importante que l ossature modulaire sera d velopp e Ainsi pour chacun des modules il conviendrait au minimum de pr ciser les objectifs g n raux par r f rence au curriculum de mentionner les pr requis accompagn s de la description de quelques exercices qui permettent d en v rifier la ma trise par les l ves de pr voir une introduction chacun des modules afin de favoriser l int gration de ce que l l ve conna t d j avec ce qu on va lui apprendre de pr voir une synth se soulignant la mani re dont s articule entre elles les diff rentes notions vues dans le module de proposer des exercices en nombre suffisant et choisis de mani re conduire l l ve la ma trise des objectifs assign s au module 59 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques Sur la base de modules respectant ces sp cifications minimales des manuels adapt s aux exigences de curricula diff rents peuvent tre constitu s partir d un assemblage particulier de modules comme l illustre la figure pr sent e ci apr s Une telle approche permet de faire intervenir un m me module dans la constitution de diff rents man
15. bonne valuation et ce qui est le plus important un engagement long terme de la part des gouvernements et des agences de financement pour tablir un profil financier qui puisse tre maintenu La conceptualisation et l laboration de manuscrits Il s agit l d une question importante qui exige un document part enti re mais il existe de vastes probl mes dont on peut prendre note Ces vingt derni res ann es une grande partie de l activit de d veloppement n tait pas li e aux co ts de mise disposition Il a t constat partout dans le monde que dans le cadre de l enseignement primaire en particulier on s orientait vers des approches par sujets multiples La Tanzanie par exemple exige douze livres pour la sixi me ann e d tudes la Turquie en demande quatorze Non seulement ces nombreux sujets sont extr mement difficiles manier pour des enseignants non qualifi s particuli rement lorsqu il leur manque les b timents et les ressources appropri es mais ces articles co tent aussi tr s cher Une analyse r cente du contenu de livres de langues et de math matiques dans les pays en d veloppement a fourni des preuves partielles d une courbe extr mement pentue d apprentissage au d but de l enseignement primaire avec des aptitudes de niveau assez lev et des concepts introduits trop rapidement On observe aussi que les auteurs et une grande partie de l laboration des programmes pr
16. cas une r mun ration est requise mais il n en est pas toujours ainsi 5 Le Fair use et le Fair dealing Il s agit l d exceptions particuli res au principe selon lequel nul ne peut reproduire communiquer au public ou utiliser autrement une oeuvre dont il n est pas l auteur Les exceptions aux droits exclusifs des auteurs trouvent leur justification non dans le contenu de l oeuvre mais dans le but poursuivi par la personne qui utilise l oeuvre sans le consentement de l auteur On trouve ces limitations du droit d auteur dans les l gislations de tradition anglo saxonne Ces m mes exceptions sont plus ou moins admises en vertu du concept dit de l utilisation loyale fair use ou du traitement quitable fair dealing C est un 64 Documents s lectionn s pour le s minaire concept qu il est impossible de d finir avec pr cision mais que les tribunaux ont d gag et adopt Ils tiennent compte notamment de l importance de la partie utilis e par rapport la totalit de l oeuvre du caract re lucratif ou non de l utilisation de la nature de l oeuvre prot g e et de l incidence de l utilisation sur le march potentiel ou sur la valeur commerciale de l oeuvre Ce concept a t finalement introduit en 1976 dans la l gislation sur le droit d auteur des Etats Unis d Am rique 6 Le r gime pr f rentiel en faveur des pays en d veloppement Le r gime d rogatoir
17. dagogique et esth tique incontestable 3 Etant donn les exigences en ce qui concerne tant le contenu du manuel scolaire que sa valeur didactique il est de plus en plus souhaitable que lors de l laboration des manuels une collaboration s tablisse entre les experts en mati re de recherche p dagogique les sp cialistes des disciplines trait es et les ma tres charg s de les enseigner 4 Des concours entre auteurs ou groupes d auteurs peuvent contribuer am liorer la qualit des manuels scolaires 79 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques 5 C est surtout dans les pays o l dition des manuels rel ve directement de l autorit comp tente qu il appara t souhaitable de constituer des commissions ou des comit s de r daction charg s de leur laboration 6 Lorsque l laboration des manuels scolaires est confi e des commissions ou comit s de r daction ces organismes doivent comprendre entre autres des ma tres primaires charg s de classes de niveau correspondant dans des milieux aussi divers que possible 7 Lorsque les circonstances s y pr tent le recours la m thode exp rimentale offre des avantages certains l utilisation pr alable d un projet de manuel dans un nombre limit de classes permet de recueillir les avis les suggestions et les critiques des ducateurs qui lont employ titre d essai Edition des manuels 8 Dans les pays o
18. des manuels scolaires constituant un des l ments les plus directs de l ducation esth tique des l ves il conviendrait de s inspirer des progr s r alis s dans les domaines du livre r cr atif et du livre instructif 18 Etant donn l usage constant auquel sont soumis les manuels scolaires il convient de prendre en consid ration le probl me de la solidit de la reliure et celui de la qualit du papier Choix des manuels 19 Dans les pays o l dition des manuels scolaires l usage des coles primaires rel ve de l initiative priv e ou n est pas du ressort exclusif des autorit s scolaires l un des meilleures moyens de s assurer de leur qualit consiste tablir et tenir jour des listes de manuels s lectionn s parmi lesquels s effectuera le choix d finitif pour chaque cole ou groupe d coles 20 Les commissions charg es d tablir les listes de manuels s lectionn s devront agir en toute objectivit en tenant compte de la valeur p dagogique et scientifique des ouvrages de leur pr sentation et de leur prix de vente ainsi que des r actions ventuelles des parents d l ves ces commissions devront en tout cas comprendre des repr sentants du personnel enseignant primaire 21 Lorsque les ma tres ont le libre choix des manuels il convient dans l int r t des l ves et de l enseignement que toutes mesures soient prises pour s assurer de la validit de ce c
19. des recommandations Le rapport devrait tre r dig par un ministre ou de hauts fonctionnaires tr s exp riment s Il devrait tre r dig dans un langage pour profane et devrait clairement expliquer les questions cl et les pr senter sous une forme facilement assimilable M me des rapports de cette nature peuvent tre oubli s sur une tag re et il est souhaitable qu un rapport sur le Secteur du Livre soit aussi pr sent au gouvernement aux agences d aide concern es afin qu une activit g n rale coordonn e soit d ploy e et tous les professionnels travaillant dans ce domaine l occasion d une conf rence locale Cette conf rence aura toujours pour objectif d tablir une politique globale du livre long terme qui soit largement accept e par toutes les personnes qui y participent et qui en sont affect es Des r sultats frappants peuvent souvent tre obtenus Dans un pays X un manque chronique grave de manuels scolaires dans les coles a conduit diff rentes agences d aide essayer une solution apr s l autre un peu comme un garage qui poserait une autre pi ce d tach e dans l espoir que quelque chose fera fonctionner la voiture L industrie locale d imprimerie a t compl tement r quip e et reform e Du papier a t fourni gratuitement en grandes quantit s L industrie locale de l dition a b n fici d une assistance et d une formation techniques De nouveaux entrep t
20. diff rentes OIG porteuses de projet et entre coop ration bilat rale et multilat rale Une coop ration inter institution devrait viser une mise en commun et une coh rence accrue alors qu il existe nombre de pays o coexistent en s ignorant des projets producteurs de manuels pour l ducation sanitaire aid e par POMS pour l environnement aid par le PNUD pour l ducation en mati re de population aid e par le FNUAP pour la lutte contre la drogue aid e par le FNUAD cependant que parfois les manuels g n raux pour l enseignement de base font d faut 6 La collaboration entre les planificateurs et les diteurs devrait tre encourag e C est l occasion des actions de coop ration que pourraient tre am nag s les n cessaires transferts d expertise et de technologie indispensables pour cr er des possibilit s nationales 25 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques en mati re d dition Une r flexion et une action communes entre responsables de la planification et grandes maisons d dition seraient de nature faciliter l mergence de r gles transparentes en mati re de gestion de contrats et de politique de copyrights 7 L ensemble de ces recommandations a de nombreuses implications pour les OIG et les aides ext rieures lesquelles devraient tre conduites r orienter non seulement leurs projets de d veloppement de manuels mais encore leurs projets r
21. entre les groupes sociaux entre les races et entre les religions 40 Il est hautement souhaitable que suivant l exemple d j donn par de nombreux pays des commissions mixtes d ducateurs et d experts sur les points litigieux se constituent dans le dessein d liminer des manuels tout ce qui pourrait nuire la compr hension entre les peuples respectifs les organisations internationales d ducation sont particuli rement bien plac es pour promouvoir la constitution de telles commissions mixtes 83 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques 41 Les manuels scolaires doivent tre enti rement impr gn s de l esprit de respect sinc re envers les autres peuples et de l id e de compr hension et de collaboration internationales lorsque le sujet trait s y pr te ils doivent donner de plus amples renseignements sur les autres pays et sur le r le des organisations internationales 42 Les collections internationales de manuels ont rendu et sont appel es rendre chaque jour davantage de grands services aux auteurs et aux diteurs l existence de ces collections internationales devrait tre connue des autorit s scolaires des ma tres des auteurs et des diteurs 43 Il y a un int r t ind niable ce que les collections internationales de manuels scolaires soient aussi compl tes ou aussi repr sentatives que possible des proc dures qui ne seront pas forc ment l
22. formations organis es l intention de planificateurs de l ducation un module de sensibilisation aux diff rents aspects de la conception de la production et de la diffusion des manuels Ce module comporterait en outre une introduction la probl matique g n rale du livre dans les pays en d veloppement 27 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques Ce module de base pourrait utilement tre prot g par une formation optionnelle l occasion de laquelle les participants auraient l occasion d approfondir des domaines tels que le processus ditorial les probl mes de distribution sp cifiques aux pays en voie de d veloppement les aspects juridiques li s aux droits des auteurs et aux contrats de co dition l valuation qualitative des manuels Propositions du S minaire Au del du stage annuel de formation PHPE est m me de sensibiliser les d cideurs et d apporter en appui aux instances nationales de planification une formation d centralis e au plan sous r gional ou national pour les planificateurs et les administrateurs Les participants sugg rent que l UNESCO mette tout en oeuvre pour proposer des supports d informations consacr s au processus de conception d dition et de diffusion des manuels scolaires ainsi qu la probl matique g n rale du livre dans les pays en d veloppement Proposition du S minaire 2 Trois priorit s pour l IPE L IIPE a le souci de ne r
23. international et il faut savoir refuser un certain terrorisme de la qualit La qualit d un manuel ne peut tre qu un concept relatif en fonction de son utilisation dans une situation donn e Selon que l on vise un objectif unique ou une gamme d objectifs plus larges selon que l on d sire utiliser une m thode magistrale ou une p dagogie moins directive la situation d emploi sera diff rente et l efficacit d un m me manuel sera diff rente On retrouve ici la notion de co t efficacit En g n ral moins l enseignant est qualifi plus le manuel devra induire une p dagogie directive et inversement plus le ma tre est form plus le manuel sera adapt une p dagogie active 17 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques Il y a lieu ainsi de distinguer lorsque l on aborde la notion de qualit divers aspects e la qualit physique du manuel e la qualit ditoriale e la qualit p dagogique e la qualit scientifique et de toujours avoir l esprit la situation d emploi du manuel qui peut tre e individuel collectif l cole la maison en tenant compte du niveau de formation des enseignants utilisateurs et du niveau des l ves utilisateurs L efficacit d un manuel donn pourra tre augment e par un certain nombre de moyens externes Par exemple la qualit physique d un livre sera renforc e par une certaine maintenance couver
24. la gestion pr visionnelle Pour utiliser au mieux les mat riels didactiques priorit aux tudes d valuation et la formation des enseignants Le d veloppement des manuels scolaires et des mat riels didactiques est un domaine tr s sp cialis un club quelque peu ferm L IIPE se propose de contribuer en ouvrir les portes et de ce fait apportera la planification de l ducation toute la richesse d un domaine tr s exigeant 50 Questions cl dans la gestion du d veloppement des manuels scolaires par Anthony Read La r ussite de la mise disposition d un programme de manuels scolaires et d autres mat riels didactiques un groupe ducatif cible n est jamais uniquement une question enti rement ducative Dans les pays occidentaux d velopp s l existence d une base de mati res premi res de fabrication de distribution et de comp tences minimise la complexit des proc d s et des intrants concern s et permet que le manuel scolaire soit con u et mis au point sous un angle non principalement ducatif dans son ensemble Dans presque tous les pays en d veloppement le soutien d infrastructures pour les manuels scolaires n existe pratiquement pas et dans certains pays il n existe pas du tout Au cours des vingt derni res ann es depuis que le d veloppement des manuels scolaires est devenu une question de plus en plus importante les pays l un apr s l autre n ont pas t en mesure
25. manuel accessible par niveau et par mati re existant le plus souvent dans les pays en d veloppement peut sauf intervention du service de planification conduire des d viations bureaucratiques et des situations de monopoles Pour les viter il est possible par exemple de cr er une mulation entre les auteurs potentiels au niveau de la conception une concurrence entre les diteurs pour la fabrication De m me un certain nombre de dangers peuvent tre vit s en prenant soin que l valuation ne soit pas confi e au secteur de l dition pour conserver une n cessaire ind pendance de jugement 18 Rapport du s minaire La r daction des manuels est confi e des quipes compos es d enseignants et d inspecteurs Le manuscrit est soumis l appr ciation de l administration Avant la r daction d finitive les le ons et les exercices sont test s par des quipes ind pendantes La Commission des march s lance un appel d offre la concurrence entre les diteurs Contribution Radi S110 131 Dans un certain nombre de pays l adaptation l environnement du manuel existant impose la cr ation de documents compl mentaires Exemple un guide du ma tre peut se r v ler indispensable au niveau du mode d emploi Dans certaines situations limites ce sont des supports crits autoproduits r alis s par l enseignant qui devront compl ter le manuel voire s y substituer si le manuel n est pas d
26. pas de proc dure de collecte syst matique de donn es sur la disponibilit des manuels scolaires N anmoins au cours des ann es 1980 de nombreuses tudes sectorielles ont relev le probl me de la raret des manuels scolaires dans un certain nombre de pays en particulier les pays pauvres et de petite taille dont beaucoup appartiennent P Afrique sub saharienne La plupart de ces pays sont devenus ind pendants dans les ann es 1960 et ne connaissaient pas sous la colonisation de p nurie de manuels Ceux ci taient fournis par la puissance coloniale et n taient requis qu en quantit limit e en raison de la faiblesse des taux de scolarisation de l poque La rupture du lien colonial a entra n deux cons quences une rapide am lioration des taux de scolarisation et des probl mes d approvisionnement en manuels dont l acuit n a cess de cro tre Durant les premi res ann es de l ind pendance des dons des anciennes m tropoles ou des acquisitions aupr s de leurs diteurs permirent d assurer la transition La situation s est progressivement d grad e sous l effet combin de plusieurs facteurs les flux de dons n ont pas suivi la croissance des effectifs Dans le meilleur des cas ils rest rent constants en volume et devinrent tout juste suffisants pour approvisionner les ma tres les acquisitions par les minist res de l ducation se sont heurt es la fin des ann es 1970 des
27. pays ou s il existe des diff rences selon les r gions du pays Deuxi me partie Documents s lectionn s pour le s minaire Note d orientation L acc s des l ves et des enseignants aux mat riels didactiques et plus particuli rement aux manuels et aux livres scolaires est un probl me d actualit qui se pose avec acuit dans les pays en d veloppement A N cessit d une prise en compte des manuels scolaires au niveau de la planification centrale I L histoire du manuel scolaire dans les pays en d veloppement passe par un certain nombre de phases qui se succ dent dans le temps importation massive de manuels existants adaptation nationale ou sous r gionale de manuels import s dit s par des firmes multinationales implant es pays anglophones ou non pays francophones dans les diff rents Etats production nationale souvent implant e au sein de l appareil public d ducation o recherche de syst mes adapt s chaque situation nationale faisant appel des acteurs institutionnels nationaux diversifi s et non plus limit s aux seuls d partements minist riels ayant en charge l ducation ainsi qu des acteurs publics et priv s nationaux et trangers L exp rience accumul e Val rien J V 1989 permet d affirmer que l on sait aujourd hui diter et produire des manuels et des mat riels didactiques correspondant aux besoins nationaux sp cifiques 2 Mai
28. planification de l ducation 7 9 rue Eug ne Delacroix 75116 Paris Unesco 1991 Table des mati res Pr face Premi re partie Rapport du s minaire Introduction A Voies et orientations B Seuils et limites C Choix et priorit s Deuxi me partie Documents s lectionn s pour le s minaire Note d orientation La planification au niveau macro des manuels scolaires et des mat riels didactiques par Aim Damiba Questions cl dans la gestion du d veloppement des manuels scolaires par Anthony Read Curricula et manuels scolaires vers une indispensable synergie par Christian Depover Le droit d auteur et la production nationale de mat riels didactiques par Abderrahmane Amri Quelle politique en mati re de manuels scolaires dans les pays en d veloppement Quelques r flexions conomiques et parfois impertinentes par Fran ois Orivel Troisi me partie Recommandations Recommandation N 15 Recommandation N 48 Annexes Bibliographie v 15 33 35 41 51 58 63 68 73 TS 78 85 95 Pr face Le s minaire sur le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques organis Paris du 27 au 30 novembre 1990 illustre la volont de l Institut international de planification de l ducation de se pencher davantage sur des probl mes d administration et de gestion Il est aujourd hui n cessaire de ne plus limiter le champ de la planification la
29. que les diteurs se font entre eux Or les r gles de la 71 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques concurrence jouent fort mal dans le domaine du manuel parce qu il n y a en g n ral qu un seul diteur pour un titre donn sauf dans les cas fort rares o les textes sont dans le domaine public C est un march de quasi monopole qui permet aux diteurs d chapper partiellement aux lois de la concurrence et donc d imposer des marges de distribution plus lev es que celles qui r sulteraient d un environnement concurrentiel Il existe bien une concurrence au sens ou plusieurs titres sont disponibles pour une mati re un niveau scolaire donn et les ma tres ont bien le choix entre plusieurs manuels diff rents Toutefois cette libert de choix est tout fait illusoire dans un petit pays importateur qui proc de par appel d offre international pour ses achats de manuels scolaires En effet les sp cifications de l appel d offre d signent presque toujours pour des raisons pratiques un manuel sp cifique qui est par d finition le monopole d un diteur particulier 72 Troisi me partie Recommandations adopt es par la Conf rence internationale de l instruction publique concernant l laboration l utilisation et le choix des manuels scolaires 1938 et 1959 Recommandation N 15 concernant l laboration l utilisation et le choix des manuels scolaires Ann e
30. re de statistiques et de notions scientifiques 31 Les manuels ne doivent pas se r f rer des notions autres que celles qui figurent au programme appliqu dans les classes auxquelles ils sont destin s 32 Le manuel scolaire est une aide pour le ma tre et ses l ves et ne doit pas tre consid r comme un oreiller de paresse le ma tre doit faire comprendre et mettre en relief 82 Recommandation N 48 les id es essentielles du livre les l ves trouveront dans celui ci un compl ment un guide et un aide m moire 33 Lorsque le sujet s y pr te et quand la m thode d enseignement le permet il y aurait avantage ce que chaque le on ou chaque chapitre du manuel soit suivi d une s rie de questions et de sujets d activit s ou de travaux pratiques propres assurer le contr le et la consolidation des connaissances acquises et contribuer la formation de l esprit de l enfant et au d veloppement des ses aptitudes 34 Le manuel scolaire ne doit pas servir uniquement l assimilation de notions essentielles et la m morisation d l ments indispensables il doit comprendre chaque fois que la discipline s y pr te un choix d extraits d ouvrages sp cialis s favorisant l acquisition personnelle du savoir et ouvrant l esprit des horizons plus larges 35 Un soin tout particulier doit tre apport au vocabulaire et au style utilis s pour les manuels l usage des coles pr
31. s adaptent dans toute la mesure du possible leurs programmes d tudes et leurs caract ristiques nationales 13 Dans les pays de type centralis o les manuels scolaires sont dit s pour tre utilis s sur l ensemble du territoire il y a lieu de pr voir certaines adaptations qui tiendraient compte des diff rences r gionales sinon locales notamment pour la g ographie et les sciences naturelles 80 Recommandation N 48 14 Dans les pays de type d centralis qui ont adopt la formule de l dition officielle des manuels les autorit s scolaires des diff rentes circonscriptions administratives devraient se concerter pour diter en commun les manuels scolaires traitant de certaines disciplines de mani re en augmenter le tirage et r duire le prix de revient 15 Il convient d apporter un soin tout particulier la lisibilit choix du corps des caract res et disposition typographique surtout dans le cas des livres de lecture destin s aux d butants 16 Bien que les illustrations contribuent accro tre le prix de revient des manuels scolaires notamment lorsqu il s agit d illustrations en couleurs il convient de tenir compte de l aide qu elles peuvent offrir pour la compr hension et l assimilation du texte surtout dans certaines disciplines caract re abstrait o elles sont n cessaires et dans le cas des manuels destin s aux d butants 17 La pr sentation artistique
32. seule conception globale de l volution des syst mes d ducation il faut int grer dans la r flexion du planificateur les probl mes concrets de mise en oeuvre souvent tr s d terminants dans le choix des objectifs A cet gard la planification de l acc s aux manuels scolaires est un domaine privil gi de r flexion et d action pour le planificateur Comment le planificateur peut il ou doit il assumer cette responsabilit nouvelle Qui doit faire quoi Quel est le r le de l Etat du secteur parapublic du secteur priv Qui doit financer Qui doit payer le manuel Qui doit organiser Qui doit administrer Comment tester la faisabilit et la viabilit d un programme avant d en conseiller la mise en oeuvre l autorit politique Comment assurer le passage d un projet de d veloppement de manuels scolaires conduit avec l aide ext rieure un programme financ avec les seules ressources nationales L exp rience de l Institut dans le domaine des manuels scolaires et des mat riels didactiques est relativement r cente e investigation initiale au travers d un tat de la question partir de la litt rature existante 1989 e int gration d un atelier sp cialis sur les manuels dans le stage annuel de formation de l Institut de 1989 90 e pr paration et tenue du s minaire sur le d veloppement des manuels scolaires en novembre 1990 Ce s minaire international sur la quest
33. une troite collaboration s av re de plus en plus n cessaire entre les auteurs les diteurs et le personnel enseignant Consid rant que d apr s des estimations dignes de foi l dition des ouvrages scolaires repr sente la moiti de la production mondiale du livre et que le tirage des manuels d enseignement est le plus lev de tous Consid rant que la proc dure r glant le choix des manuels dit s peut influencer directement le r le que cet auxiliaire de l enseignement est appel jouer dans le cadre des activit s scolaires Consid rant qu il est capital tant du point de vue social que du point de vue p dagogique qu aucun l ve ne soit priv de la possibilit de disposer des manuels en usage dans chacune des classes de l cole primaire 78 Recommandation N 48 Consid rant que si dans la classe le r le capital est incontestablement d volu au ma tre le manuel scolaire demeure pour celui ci l un des auxiliaires capables de favoriser un enseignement vivant Consid rant que partout et en particulier l o le ma tre doit travailler dans des conditions difficiles classe effectif pl thorique cole ma tre unique etc le manuel scolaire constitue pour l ducateur un instrument dont il ne saurait se passer Consid rant que dans certains milieux le manuel scolaire est le premier livre qui p n tre dans un foyer et qu il devrait en quelque sorte y constituer le noyau
34. 1938 La Conf rence internationale de l Instruction publique Convoqu e Gen ve par le Bureau international d Education et s y tant r unie le dix huit juillet en sa septi me session adopte le vingt deux juillet mille neuf cent trente huit la recommandation suivante La Conf rence Consid rant que la parole du ma tre doit rester l l ment essentiel et vivifiant de la le on Que la m thode active recommand e par la p dagogie moderne fait appel avant tout la spontan it de l enfant au d veloppement de ses facult s d observation et de raisonnement qu elle exige le contact direct aussi fr quent que possible avec les choses et tend ainsi amoindrir l importance relative du manuel Que toutefois le manuel reste pour toutes les mati res non seulement un guide pr cieux et ventuellement un point d appui ou un l ment de v rification et de r vision mais encore un auxiliaire indispensable Que les autorit s scolaires doivent veiller ce qu il remplisse sa mission de la meilleure mani re Soumet aux Minist res de l Instruction publique des divers pays les recommandations suivantes 1 Les manuels scolaires doivent r pondre trois cat gories d exigences p dagogiques fonds scientifique et m thodes techniques conditions mat rielles de confection et conomiques prix de vente 2 Dans les pays o l enseignement est dirig ou contr l par l Etat i
35. 984 The educational administrator and instructional materials Paris UNESCO 180 p 1985 L ABC du droit d auteur Paris UNESCO CPY 84 D 6 F 75 p 1985 The ABC of copyright Paris UNESCO CPY 84 D 6 E 73 p 96 Publications et documents de l IIPE Plus de 650 ouvrages sur la planification de l ducation ont t publi s par l Institut international de planification de l ducation Ils figurent dans un catalogue d taill qui comprend rapports de recherches tudes de cas documents de s minaires mat riels didactiques cahiers de l IIPE et ouvrages de r f rence traitant des sujets suivants L conomie de l ducation co ts et financement Main d oeuvre et emploi Etudes d mographiques La carte Scolaire planification sous nationale Administration et gestion Elaboration et valuation des programmes scolaires Technologies ducatives Enseignement primaire secondaire et sup rieur Formation professionnelle et enseignement technique Enseignement non formel et extrascolaire enseignement des adultes et enseignement rural Pour obtenir le catalogue s adresser l IIPE L Institut international de planification de l ducation L Institut international de planification de l ducation IPE est un centre international cr par l UNESCO en 1963 pour la formation et la recherche dans le domaine de la planification de l ducation le financement de l Institut est a
36. IV Les auteurs le droit d auteur Pour concevoir un manuel faut il faire appel un auteur isol une quipe une commission Comment les auteurs peuvent ils tre r tribu s salaire prime droit d auteur forfaitaire droit d auteur proportionnel au nombre de livres Chaque solution a ses avantages et ses inconv nients ses d fenseurs et ses d tracteurs Comment se donner les crit res de la d cision Est il encore possible aujourd hui de consid rer un manuel de tr s grande diffusion pour l enseignement primaire comme une oeuvre d art ou une cr ation ouvrant droit royalties au titre du droit d auteur Alors que nous savons par ailleurs que le manuel est un produit industriel qui n cessite tout comme pour une automobile ou pour la majorit de nos outils quotidiens l intervention de nombreux sp cialistes 19 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques On ne peut pas consid rer un manuel d enseignement primaire comme un ouvrage de cr ation litt raire ou un roman c est un produit industriel Ce n est pas une oeuvre d auteur mais le produit du travail d une quipe multidisciplinaire Avant de produire un manuel des millions d exemplaires il faut investir dans la conception et la mise au point comme pour n importe quel autre produit industriel mais les budgets de conception sont souvent inexistants Participant d bats Cela ne signifie pas qu il n
37. Le Wilson 2 Cedex 60 92058 PARIS LA DEFENSE France Juriste principal Sp cialiste du Programme Sp cialiste du Programme Directeur Sp cialiste du Programme Consultant Consultant Responsable de l Unit de formation des cadres trangers de l ducation Centre international d tudes p dagogiques 1 Avenue L on Journault 92311 SEVRES Cedex France 89 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques Dr Khawla Shaheen V Bureau du s minaire Pr sident Pr sident groupe A Pr sident groupe B Rapporteur Rapporteur groupe A Rapporteur groupe B 1 Anglophone 2 Francophone 90 Acting Vice President for Cultural Affairs amp University Relations An Najah National University P O Box 7 NABLUS West Bank Mme L a I Kipkorir Mme Georgina Encanto M Mohamed Radi M Christian Depover M Antony Read M Aim Damiba R f rence IIPE S110 Note d orientation IIPE S110 1 IIPE S110 2 REV 1 IPE S110 3 IIPE S110 4 HPE S110 5 UPE S110 6 IIPE S110 7 HPE S110 8 IIPE S110 9 IPE S110 10 HPE S110 11 Liste des documents du s minaire Titre Note d orientation disponible en anglais et en fran ais Planification au niveau macro des manuels scolaires et des mat riels didactiques disponible en anglais et en fran ais Questions cl dans la gestion du d veloppement des manuels scolaires disponible en anglais et en fran
38. Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques Rapport d un s minaire de l IPE Etienne Brunswic Habib Hajjar Jean Val rien Paris 27 30 novembre 1990 Institut international de planification de l ducation cr au sein de l UNESCO Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques Rapport d un s minaire de l IPE Paris 27 30 novembre 1990 Etienne Brunswic Habib Hajjar Jean Val rien Institut international de planification de l ducation cr au sein de l UNESCO Les id es et les opinions exprim es dans ce rapport sont celles des auteurs et ne refl tent pas n cessairement les vues de l UNESCO ou de l IIPE Les appellations employ es dans ce document et la pr sentation des donn es qui y figurent n impliquent de la part de l UNESCO ou de l IIPE aucune prise de position quant au statut juridique des pays territoires villes ou zones ou de leurs autorit s ni quant leurs fronti res ou limites La publication de ce rapport a t financ e gr ce la subvention de l UNESCO et aux contributions de plusieurs Etats membres de l UNESCO dont la liste figure au recto de la couverture Le texte de ce volume a t compos en utilisant les micro ordinateurs de l IIPE l impression et le brochage ont t assur s par l atelier d impression de l ILPE Institut international de
39. aient des manuels destin s l enseignement primaire secondaire et sup rieur L information statistique est dans le domaine du mat riel didactique tr s d ficitaire On sait globalement qu en Afrique les l ves manquent de livres de fournitures scolaires de base mais l on ne mesure pas syst matiquement le ph nom ne C est en grande partie sous l influence d organismes ext rieurs d aide et de financement que des tudes sp cifiques sont entreprises Ainsi un ensemble de donn es sont progressivement collect es et permettent d tablir des ratios Un livre pour quatre l ves dans la discipline principale livre de lecture est une constatation courante dans des pays relativement bien dot s S agissant de la qualit les mat riels didactiques import s ont g n ralement une bonne qualit physique et de pr sentation Attrait et durabilit sont leurs atouts malgr leur prix souvent lev Les mat riels produits localement ont le souci l gitime d assurer un contenu plus appropri au contexte national et d aba isser les co ts Mais il arrive que le contenu soit ou trop pauvre ou trop ambitieux pour le public cible Quant la qualit physique elle peut tre tellement faible que la dur e de vie du manuel se compte en mois Planifier la qualit de l ducation n appara t pas seulement comme un nouveau slogan Des efforts importants ont t consacr s l expansion des syst mes d ens
40. ais Training in Textbook Development and Production disponible seulement en anglais Academic Books in Zimbabwe disponible seulement en anglais L dition du manuel scolaire au B nin disponible seulement en fran ais Training in Textbook Writing and Development of learning materials in the University of the Philippines disponible seulement en anglais Curricula et manuels scolaires vers une indispensable synergie disponible en fran ais et en anglais Le droit d auteur et la production nationale de mat riels didactiques disponible en fran ais et en anglais Development of School Textbooks and Other Learning materials in Kenya disponible seulement en anglais Report from a Sida Seminar on Textbook Production and its distribution disponible seulement en anglais Quelle politique en mati re de manuels scolaires dans les pays en d veloppement Quelques r flexions conomiques et parfois impertinentes disponible en fran ais et en anglais Auteur JIPE M A Damiba M A Read M C Nair M B Brine M M Gomez Mme G Encanto M C Depover M A Amri Mme L Kipkorir SIDA M F Orivel 91 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques IIPE S110 12 The Textbook Its adaptation to various national contexts disponible seulement en anglais IIPE S110 13 D veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques le cas du Maro
41. amment d information leur permettant de prendre une d cision politique dans ce domaine Un participant d bats Les individus votent pas les livres cit par Anthony Read S110 2 Les usagers d autre part doivent tre davantage concern s En particulier la formation des ma tres devrait comporter une initiation l utilisation et la maintenance du manuel Une telle utilisation n est pas inn e alors que l on consid re que tout ma tre utilise le manuel comme si cela allait de soi Les centres de formation que sont les Ecoles normales enseignent l utilisation de l audiovisuel voire celle de l informatique mais tr s rarement celle du manuel scolaire Les familles devraient tre davantage sensibilis es l importance du manuel scolaire et du livre en g n ral Ceci peut tre fait l occasion d une distribution publique des manuels aux l ves distribution prenant l allure d une f te ou encore par l incitation faite aux parents d intervenir pour que l l ve respecte le manuel et en prenne le plus grand soin par exemple au travers du simple fait de couvrir les livres Des expositions de livres apportent dans cette sensibilisation une importante contribution Parmi les moyens qu on pourrait utiliser pour d velopper une soci t de lecture et d apprentissage figure celui d organiser des foires du livre A travers l talage de livres expos s chacun pourrait appr cie
42. ation des s minaires de sensibilisation l intention des enseignants peuvent tre organis s Autrefois la reliure tait une activit pratique pris e dans les tablissements Enfin il est normal que de mani re syst matique des enqu tes soient men es sur les deux aspects de l utilisation des manuels scolaires leur impact p dagogique leur pertinence par rapport l volution des connaissances et de la p dagogie d une part et d autre part leur dur e de vie Conclusion Pour finir par l o l on a commenc il est permis de provoquer directement la discussion par un exemple concret qui n est pas singulier Au S n gal le grand d sir de r former l ducation s est manifest par un consensus en 1981 au cours d Etats g n raux de l ducation et de la formation qui ont fait cole dans la sous r gion La g n ralisation de l enseignement l introduction dans les programmes des langues nationales du travail productif de l enseignement religieux repr sentent quelques l ments saillants des objectifs de l Ecole nouvelle Depuis 1983 une politique de mise disposition gratuite de manuels et de fournitures scolaires a t adopt e et appliqu e 49 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques progressivement pour toucher toutes les r gions du pays Les premiers livres con us localement dans l esprit de la r forme mais fabriqu s l tranger sont a
43. avec des manuels et l aide de leurs parents ou de camarades sachant lire ou de la t l vision cf programme Sesame street mais sans ma tre Sachant lire ils peuvent continuer apprendre avec d autres livres et toujours sans ma tre Par cons quent il est extr mement difficile de devenir comp tent en lecture c est dire l un des trois objectifs de base de l cole avec l criture et le calcul si l on n a jamais acc s des livres L opinion de l auteur est que g n ralement l importance respective donn e aux diff rents inputs p dagogiques fait la part trop belle aux ma tres et n glige de mani re excessive le recours un input qui pr sente un excellent rapport co t efficacit le manuel 2 R le du manuel dans les performances scolaires des l ves Le probl me du rapport co t efficacit des manuels a t jusqu pr sent relativement peu tudi peut tre parce que la pr sence de livres tait consid r e comme allant de soi et que leur poids dans le total des d penses ducatives tait quasiment n gligeable Un projet de manuels scolaires aux Philippines a montr Orivel 1978 que la fourniture de manuels aux coles qui n en avaient pas conduisait une augmentation du co t par l ve de l ordre de 1 Or l augmentation des performances des l ves dans les coles touch es par le projet tait sensiblement sup rieure de l ordre de 15 Une autre tude au Co
44. ays pauvres il ne faut pas que le prix sorte d une fourchette comprise entre 1 et 2 dollars soit 10 fois moins C est ce qui se passe en Chine en Inde et m me dans certains pays niveau de revenu interm diaire comme la Tunisie ou le Maroc C est aussi le prix de revient observ dans certains pays qui financent les manuels sur fonds publics comme le Mexique et les Philippines Dans la structure des co ts d un manuel scolaire il y a des v nements pour lesquels la variabilit internationale est faible et d autres pour lesquels elle est beaucoup plus forte L l ment qui pr sente la plus faible variabilit est sans doute la fabrication physique du 70 Documents s lectionn s pour le s minaire livre chez l imprimeur On sait aujourd hui fabriquer des livres scolaires de qualit acceptable pour un co t compris entre un demi dollar et un dollar Pour parvenir un prix de vente de 1 2 dollars il faut donc que la somme de tous les autres co ts droits d auteur frais de stockage frais de publicit frais de distribution frais de transport frais financiers marges diverses soit elle m me comprise entre 1 et 2 dollars Ce n est sans doute pas facile notamment pour les diteurs des pays du Nord mais nous affirmons que c est possible Au Mexique par exemple la somme de tous ces co ts est inf rieure un demi dollar Cela pr sente videmment certains inconv nients faible vari t de titres r
45. books in the developing world economic and educational choices Washington The World Bank EDI seminar series 219 p Hallak Jacques 1990 Investir dans l avenir d finir les priorit s de ducation dans le monde en d veloppement Paris UNESCO IPE Editions l Harmattan 345 p Harbison R Hanushek E 1988 Educational Performance of the poor Lessons from rural Northeast Brazil para tre cit dans Lockheed M E Verspoor A M 1990 Improving Primary Education in Developing Countries A Review of Policy Options World Bank Washington Hartley James 1978 Designing instructional text London Kogan Page 125 p Paxman B Denning C Read A Analysis of Research on textbook availability and quality in developing countries The World Bank The Publishers Association 109 989 cit dans Lockheed M E Verspoort A M op cit Pearce Douglas 1988 Guide pour la planification et la gestion de projets gouvernementaux de production de manuels scolaires Paris UNESCO ED 88 WS 33 95 p 1988 guide to planning and administering government school textbook projects with special emphasis on cost reduction factors Paris UNESCO ED 88 WS 24 87 p Seguin Robert 1990 L laboration des manuels scolaires guide m thodologique Paris UNESCO ED 90 WS 24 87 p 1990 The elaboration of school textbooks methodological guide Paris UNESCO ED 90 WS 24 63 p UNESCO 1978 Im
46. bution dans les coles La date de la rentr e des classes constitue un rep re dans le syst me de distribution et commande tous les plannings Planning de production en cas de fabrication locale planning des commandes en cas d importation et enfin planning des transports vers les destinataires La logistique de transport d pend de chaque contexte Toutes les potentialit s nationales doivent tre mises contribution selon les modalit s les plus conomiques L harmonie dans cet ensemble d pend du syst me de gestion mis en place Les t ches essentielles comprennent la pr vision des besoins les relations avec les fournisseurs importateurs producteurs la gestion des stocks de livres l organisation de leur acheminement aux destinataires la gestion financi re et comptable 47 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques Priorit s pour la recherche et la formation Les recherches devraient avoir pour pr occupation l am lioration de l efficacit du syst me de distribution en terme de couverture g ographique de co t minimal et de respect des d lais et ceci dans le cadre bien tudi d une participation des b n ficiaires Les formations d velopper sont avant tout celles de gestionnaires travaillant sur des marges troites en terme de temps disponible capacit s de pr vision en terme de budget n cessit d quilibre financier Enfin le manuel scolaire est un produit cu
47. c disponible seulement en fran ais IIPE S110 14 Textbook publishing distribution and financing in Mozambique disponible seulement en anglais IIPE S110 15 Books for Technical Education and Vocational Training in Foreign countries disponible seulement en anglais IIPE S110 16 Atelier Braunschweig du Conseil de l Europe L histoire et les sciences sociales M thodologie d analyse des manuels scolaires disponible seulement en fran ais IIPE S110 17 D veloppement des manuels scolaires au Burundi disponible seulement en fran ais IIPE S110 18 Textbook Development in Indonesia disponible seulement en anglais IIPE S110 19 Textbook Publishing in Indonesia disponible seulement en anglais 92 M J Munoz Juan M M Radi SIDA M J Lange M J B Gicquel M K Deogratias Center for Book Development Center for Book Development Programme Mardi 27 novembre 1990 9h30 10 h 00 10 h 30 12 h 30 14 h 00 17 h 00 Accueil des participants Attentes et pr occupations de l IIPE dans le domaine de manuels scolaires et mat riels didactiques Pr sentation de la note d orientation et probl mes g n raux D jeuner Pr sentation de quelques tudes de cas Burundi Indon sie Kenya Maroc Conclusions et faits saillants par les animateurs Forum n 1 Le march du manuel pour l enseignement technique et formation professionnelle La limite de transf rabil
48. cale du livre Proposition du S minaire 2 Il conviendrait de s parer les fonctions ditoriales de celles concernant le curriculum Ceci devrait entra ner de notables modifications dans la conception des projets tant bilat raux que multilat raux Les actions de formation et de soutien des organisations internationales en mati re de renforcement des capacit s de d veloppement curriculaire et de production des manuels devraient tre clairement s par es de mani re viter les risques de d rapages li s la confusion de ces deux fonctions Proposition du S minaire 3 La coop ration multilat rale se doit de jouer un r le d interm diaire d interface voire de courtier pour promouvoir une coop ration Public Sud et Priv Nord En s articulant autour d une industrie comp tente qu elle soit priv e ou d Etat les actions de partenariat Nord Sud gagneraient certainement beaucoup en cr dibilit et en efficacit Les participants tiennent galement insister sur le r le positif que sont susceptibles de jouer les organisations internationales pour favoriser les relations entre la demande nationale et les maisons d dition Propositions du S minaire 4 Les agences de coop ration devraient apporter un appui la mise en place des r seaux associatifs et professionnels m me d intervenir dans les programmes de d veloppement de manuels scolaires 5 Une synergie devrait tre recherch e entre les
49. ce cette situation adaptent leur p dagogie en fonction du fait que la majorit des l ves n ont pas de livre Ils sont contraints de faire comme si personne n avait de livre La p dagogie qui en r sulte fait beaucoup appel la r p tition l apprentissage par coeur et se concentre sur les points clef du curriculum L tude pr cit e Orivel Perrot 1989 montre bien ce ph nom ne en R publique centrafricaine o les l ves ont obtenu des notes proches de leurs homologues fran ais pour les questions relevant du noyau dur du programme ma s se sont effondr s pour toutes celles relevant de parties plus secondaires ou p riph riques ou faisant appel davantage la r flexion qu l apprentissage par coeur ou aux automatismes Par cons quent pour tre efficace une politique du livre doit faire en sorte que tous les l ves puissent y avoir acc s ce qui ne veut pas n cessairement dire qu il y ait autant de livres que d l ves Dans le projet des Philippines consid r dans la litt rature sp cialis e comme un succ s on a distribu un livre par couple de deux l ves avec obligation de partage de l usage On a ensuite compar les r sultats de ces l ves avec ceux d un groupe t moin auquel on avait distribu un livre chaque l ve les diff rences de r sultats entre les deux groupes ne sont pas significatives 3 Disponibilit des manuels scolaires dans les coles Il n existe
50. ces longtemps r serv es aux professionnels de l imprimerie Citons sans vouloir tre exhaustif l acc s un grand nombre de caract res diff rents de larges possibilit s de mise en page espacement proportionnel justification soulignement et emphases visuelles vari es l int gration souple de graphiques et de dessins une r solution qui sans tre comparable aux standards de l imprimerie 1000 points par pouce s en rapproche actuellement de l ordre de 300 points par pouce Face de telles possibilit s il y a gros parier que dans un avenir poche une part non n gligeable des manuels scolaires sera produite en recourant la publication assist e par ordinateur Certaines maisons d dition ont d j compris l int r t d une telle approche notamment pour minimiser les d lais qui s parent la production du manuscrit par l auteur et la sortie en librairie Dans les pays en d veloppement les enjeux li s aux dispositifs de publications assist es par ordinateur nous paraissent aller bien au del du raccourcissement de certains d lais La PAO pour autant qu elle soit utilis e efficacement par un personnel qualifi devrait fournir aux responsables de l ducation un nouvel outil susceptible non seulement de minimiser les co ts mais aussi travers des tirages plus limit s d en arriver un meilleur ajustement des manuels aux besoins de l enseignement et aux exigences des curricula Provo
51. ctu dans chaque pays dans le cadre d une politique nationale du livre d passant le seul minist re de l ducation et n cessitant une concertation entre les diff rents d partements minist riels concern s Plan Finances Culture Industrie Artisanat 1 Un probl me central est celui de la budg tisation Les participants recommandent une prise en compte sp cifique des co ts li s aux manuels scolaires lors de l tablissement du budget consacr l ducation Proposition du S minaire 2 La conception sera privil gi e par rapport la production Eu gard l importance de la production nationale de manuels scolaires pertinents ce sont les maisons d dition qui ont besoin de l aide des agences de financement plut t que les imprimeries Soutenir ainsi les maisons d dition serait une question plus politique que financi re dans la mesure o ces maisons n ont besoin que d une faible portion relative du budget de l Etat Contribution SIDA S110 10 3 Le diagnostic et l tude des besoins prendront appui sur l enqu te statistique annuelle laquelle devra prendre en compte la situation existante tant au plan quantitatif qu au plan qualitatif 4 La diffusion reste un des probl mes souvent non r solus Les aspects li s la diffusion des manuels devraient faire l objet d une r flexion approfondie en vue de mettre en vidence des strat gies de mise disposition adapt es aux r ali
52. d une petite biblioth que familiale Consid rant que le manuel scolaire n est pas seulement un auxiliaire de l enseignement mais aussi un instrument important d ducation morale susceptible de d velopper le comportement social de l l ve et d encourager son sens du respect du travail et de la fraternit des peuples Consid rant que le rapprochement et la connaissance mutuelle des peuples se r alisent avec le plus de facilit et de rapidit dans le cadre de l ducation et de la culture et que le manuel peut contribuer au m me titre que l attitude et la parole du ma tre une plus large compr hension entre les peuples Consid rant que l entraide et la collaboration internationales peuvent contribuer l am lioration des manuels aux stades de l laboration de l dition et de l utilisation Soumet aux Minist res de l Instruction publique des diff rents pays la recommandation suivante Elaboration des manuels 1 Etant donn la place que les manuels scolaires occupent dans l enseignement primaire il importe que quel que soit le syst me appliqu pour leur laboration les autorit s scolaires accordent toujours plus d attention la valeur de ces ouvrages tous les points de vue 2 Surtout dans les pays o la r daction des manuels est du ressort de l initiative priv e il convient de s assurer que les ouvrages utilis s dans les classes sont d une valeur scientifique p
53. dans le march mondial L ironie du sort veut que parfois les livres import s soient exon r s de droits de douanes ce qui n est pas le cas des mat riels et quipements d impression Enfin dans le cadre de relations bilat rales privil gi es certains pays peuvent obtenir titre de dons des lots importants de livres ce qui all ge la facture des frais d importation tout en reculant l obligation d une production nationale pour les titres consid r s Objectif I livre pour chaque l ve en l an 2000 Les faits et probl mes semblent contredire la supposition selon laquelle une fabrication locale de manuels scolaires devrait tre plus conomique que toute autre solution En effet ce premier objectif d une politique nationale de fabrication est dans nombre de cas satisfait dans le cadre d appels d offres internationaux o des entreprises trang res sortent facilement victorieuses Mais il y a d autres consid rations qui justifient les efforts nationaux Au sommet des Chefs d Etats des pays francophones il a t pr conis que tous les l ves des coles primaires et secondaires devraient tre dot s d ici l an 2000 de manuels pour les disciplines de base L dition au Sud de ces manuels doit tre fortement encourag e On ne peut satisfaire un tel objectif sans se pr occuper de renforcer les capacit s nationales dans le domaine des arts graphiques 44 Documents s lectionn s pour le s
54. de conception d dition et de distribution des manuels tout comme planifier les constructions scolaires ne suppose pas de se substituer au manager ou l architecte Par contre il est absolument n cessaire dans toute r flexion sur l allocation des ressources de consid rer le livre non plus comme relevant des seules d penses de fonctionnement mais comme un v ritable investissement au m me titre que la formation des enseignants ou des b timents scolaires Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques Rapport du s minaire A Voies et orientations Conscient qu en mati re de programme de d veloppement de manuels scolaires les checs sont plus nombreux que les r ussites le s minaire se garde d apporter des conclusions d finitives pour dire ce qui est bon et ce qui ne l est pas Il a davantage orient la r flexion vers la recherche de quelques id es forces en vue de baliser et de g rer un processus de transitions pour cr er une nouvelle dynamique I La prise en compte des manuels au plus haut niveau de la planification est indispensable Le manuel scolaire a souvent t le probl me de ceux qui dans les minist res disposent des lignes de cr dit pour acheter les fournitures et mat riels scolaires Souvent les ressources sont d centralis es et affect es directement aux responsables imm diats directeurs d tablissement ou inspecteurs de l enseignement charge
55. de conception juridique latine milite en faveur d un droit au profit du professeur ou du chercheur en ce sens que le droit d auteur lui appartient titre originaire sauf stipulation contraire crite d coulant du contrat de travail et qui se traduirait par une cession des droits p cuniaires de l auteur en faveur de l employeur La deuxi me th orie en vigueur principalement dans les pays de conception juridique anglo saxonne veut que les droits revenant l auteur d une oeuvre appartiennent titre originaire sauf stipulation contraire crite employeur ou au commettant Les conditions de validit de cette pr somption de cession des droits vu son caract re exceptionnel sont g n ralement bien d finies par les l gislations des pays favorables cette pratique Ainsi donc l oeuvre doit pr cis ment tre cr e pour le compte de l employeur ou du commettant ce qui exclut de la pr somption de cession les autres oeuvres que le m me auteur aurait cr es pour son propre compte mais condition et selon l appr ciation des tribunaux en cas de contestation que l auteur n ait pas b n fici des installations techniques mises sa disposition par l employeur e La troisi me conception adopt e par une autre cat gorie de pays exclut toute pr somption de cession pr alable et exige que les relations entre enseignants ou chercheurs et institutions d enseignement soient r gies par le contrat de t
56. de reconna tre l importance des types ad quats de soutien et d infrastructures n cessaires Les livres sont fabriqu s de mani re pr dominante partir de papier qui est une mati re premi re produite par un processus industriel lourd qui exige souvent des investissements importants ils ont aussi leur propre courbe d apprentissage pour que la qualit soit fiable et que la production pr sente un bon rapport co t efficacit Les d cisions en mati re d investissement dans le papier sont en g n ral prises par les minist res de l industrie et il est rare que les tablissements ducatifs soient consult s M me lorsqu ils le sont ils sont rarement suffisamment inform s sur les aspects techniques pour pouvoir fournir une orientation ad quate Il n est pas rare de voir que des installations de production de journaux sont prot g es par des tarifs qui emp chent l importation de papier d une qualit ad quate pour satisfaire la sp cification relative aux manuels scolaires Trop souvent les diteurs locaux de manuels scolaires sont oblig s d acheter du papier fabriqu localement qui n est pas appropri des prix consid rablement sup rieurs ceux des march s mondiaux simplement pour subventionner une usine locale non rentable qui exporte perte sa production vers des pays voisins afin de se procurer des devises trang res Dans ces conditions le Minist re de l Education et les enfants du pays s
57. diffuseur de connaissances existantes que cr ateur de nouvelles connaissances Il en r sulte que ce milieu produit une part non n gligeable d oeuvres susceptibles de faire l objet de droits d auteur Toutefois il est incontestable que dans bon nombre de cas et principalement lors de la r alisation de mat riel didactique les professeurs ne pourraient mener bien leurs initiatives sans le soutien mat riel qui leur est fourni par les institutions l int rieur desquelles ils oeuvrent Dans ce cas il devient tr s pertinent de se demander qui devraient tre les b n ficiaires des retomb es p cuniaires cons cutives l utilisation des oeuvres prot g es par le droit d auteur Est ce le professeur ou est ce l institution laquelle il est li par un contrat de travail Cette question ne se posait pas v ritablement tant que les oeuvres taient exprim es par crit puisque l apport mat riel de l institution d enseignement n tait pas per u comme l l ment d terminant de la cr ation Il en va autrement pour les oeuvres non litt raires o l apport technologique de la part de l institution d enseignement prend une ampleur telle que sans lui la r alisation de l oeuvre devient impossible 65 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques Trois conceptions sont relever propos de l attribution de la paternit de l oeuvre La premi re pratique usit e dans les pays
58. ducation Bureau r gional d ducation pour l Afrique BREDA 12 Av Roume DAKAR S n gal M Kanyarucano Deogratias Directeur du Bureau de la planification Minist re de l Enseignement primaire et secondaire BUJUMBURA Burundi M Christian Depover Unit de technologie de l ducation Universit de Mons 21 Place du Parc 7000 MONS Belgique Mme Georgina Encanto Dean College of Mass Communications University of the Philippines DILIMAN Quezon City Philippines M Jean Bernard Gicquel Secr taire G n ral F d ration internationale des associations d instituteurs 3 rue de la Rochefoucauld 75009 PARIS France Mme Sophie Godefroy Responsable d dition Editions classiques d expression fran aise EDICEF 26 rue des Foss s St Jacques 75005 PARIS France M Michel Gomez Directeur Editions du Flamboyant B P 03 1605 COTONOU R publique du B nin 87 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques Mme Sigrid Halvarsson Mme L a I Kipkorir Mme Sawsan Korra M Joachim Lange M Christian Lescure M Jacques Massot M Fran ois Orivel M Antonio Ramos P rez M Mohamed Radi 88 Desk Officer Education Division Swedish International Development Authority SIDA Birger Jarlsgatan 61 STOCKHOLM S 105 Su de Director Kenya Institute of Education P O Box No 30231 NAIROBI Kenya Under Secretary of State for Planning and Information Ministry of Education L
59. e Troisi me proposition La conception et la pr sentation des manuels doivent privil gier la souplesse et l adaptabilit Sans tre un corollaire in vitable la centralisation de la production du mat riel p dagogique s accompagne souvent d une certaine rigidit qui permet difficilement d ajuster les manuels la mouvance in vitable qui accompagne une r forme des programmes Pour r pondre cette exigence de souplesse une production d centralis e vers de petites unit s est certainement plus ad quate en particulier lorsqu il s agit de s adapter des sp cificit s locales et r gionales Par rapport ce souci de souplesse et d adaptabilit l introduction d une certaine modularisation dans la conception de manuels scolaires devrait conduire largir le champ d application des documents p dagogiques en permettant le recours un m me manuel en tant que support des curricula diff rents Concr tement cette modularisation impliquerait la d finition au sein de chacun des manuels d un certain nombre de modules dont le d coupage serait parall le celui du curriculum de r f rence En pratique ce d coupage moyennant des accommodements mineurs rencontrera souvent celui d autres curricula Par exemple un module consacr la r solution de l quation du premier degr une inconnue initialement pr vu pour un curriculum de math fortes pourrait galement s av rer adapt
60. e pour une gestion plus efficace et plus heureuse des ressources humaines Ce dernier point est bien souvent n glig la gestion des personnels affect s des structures particuli res ne prenant pas en compte certaines sp cificit s Il n est pas vident que l on puisse tre agent de d veloppement du curriculum ou auteur salari de manuels scolaires tout au long de sa vie professionnelle surtout lorsque l on se coupe progressivement du travail quotidien de l enseignant Aussi distinguer des fonctions occasionnelles et des fonctions permanentes am nager des dispositifs de recrutement et d affectation pr voir des formations pour une reconversion dans le cadre d un d roulement de carri re constituent souvent la condition n cessaire pour le d veloppement ou la survie des institutions sp cialis es 6 Le planificateur devra tre tout particuli rement sensibilis l analyse des interactions entre sous syst mes et domaines de fa on tre en mesure de proposer les n cessaires arbitrages Prenons un exemple tr s simple convient il d autoriser l utilisation du manuel au domicile en dehors des heures scolaires Voil un probl me p dagogique qui ne sera pas sans r percussion sur les aspects techniques la couverture devra tre plus forte la reliure de tr s bonne qualit et sur les aspects financiers un ouvrage plus fort dont la dur e de vie se trouve r duite co te n cessairement plus cher C
61. e CAIRE Egypte Head of the Export and Foreign Rights Dept Ernst Klett Verlag f r Wissen und Bildung Educational Publishers Roteb hlstrasse 77 D 7000 STUTTGART 10 Allemagne Directeur des Filiales de Hatier International Librairie Hatier 117 rue de Rennes 75006 PARIS France Directeur g n ral Editions classiques d expression fran aise EDICEF 26 rue des Foss s St Jacques 75005 PARIS France Directeur de l Institut de recherche sur l conomie de l ducation REDU Centre national de la recherche scientifique Universit de Bourgogne B P 138 21004 DIJON CEDEX France Director de las Ediciones Internacionales Grupo Santillana S A Elfo 32 32 MADRID 28027 Espagne Directeur de la planification Minist re de l Education nationale RABAT Maroc M Anthony Read M B Petrus Sitepu M Peter Stoye M David Walker IT UNESCO M Abderrahmane Amri CC CPY M Chandran Nair CC AEBI Mme Masako Sauli re ED HEP ITR IH HPE M Jacques Hallak M Habib Hajjar M Etienne Brunswic M Jean Val rien IV Observateurs M Dario Pellegrini Annexes Managing Director International Book Development 10 Barley Mow Passage LONDRES W4 4PH Royaume Uni Head of Administration Department Book Centre Ministry of Education and Culture JAKARTA Indon sie Director Esselte Print Consult Box 2080 S 103 12 STOCKHOLM Su de Education Manager Europe Apple Computer Europe
62. e au droit commun introduit en 1971 dans le texte des conventions internationales sur le droit d auteur Convention de Berne administr e par l Organisation mondiale de la propri t intellectuelle OMPI et Convention universelle sur le droit d auteur administr e par l UNESCO en faveur des pays en d veloppement qui le souhaitent et sous r serve du respect de certaines r gles de proc dure consiste en un syst me de licences obligatoires de traduction et de reproduction non exclusives incessibles et payantes elles concernent les usages scolaires universitaires ou de recherche portant sur du mat riel scolaire 7 Les licences de reproduction Un syst me de licence de reproduction a t institu en faveur des pays en d veloppement l instar de la licence de traduction Cette licence accord e sous certaines conditions est non exclusive incessible payante et limit e aux besoins de l enseignement scolaire et universitaire Les licences accord es en vertu de ce r gime sont en principe limit es aux ditions imprim es d oeuvres litt raires scientifiques ou artistiques Toutefois une licence peut tre galement obtenue s il s agit d oeuvres audiovisuelles con ues et publi es dans le but exclusif d tre utilis es pour les besoins de l enseignement scolaire et universitaire 8 Le droit d auteur et le milieu de l enseignement De par sa fonction m me le milieu de l enseignement est tout aussi bien
63. e d cider seul du moment o son oeuvre est suffisamment labor e pour tre communiqu e au public ii le droit au respect du nom et d exiger que son nom figure sur tous les exemplaires publi s m me sous forme d extraits iii le droit de s opposer toutes modifications ou mutilations de sa cr ation b Le droit patrimonial de l auteur Les attributs d ordre p cuniaire reconnus l auteur consistent en un droit exclusif d autoriser toute forme d exploitation de l oeuvre Parmi ces formes il faut signaler le droit de reproduction et le droit de traduction auxquels il faut ajouter le droit d adaptation de repr sentation et d ex cution publiques L int r t que la communaut internationale porte dans son ensemble au droit d auteur trouve sa justification dans l objet et la fonction m me de cette mati re 2 Le droit d auteur pour quoi faire Le droit d auteur est il r ellement important pour la vie intellectuelle de l humanit Cette question pr occupe depuis des ann es les esprits de plusieurs responsables dans les pays en d veloppement quelque niveau qu ils se trouvent et sans distinction de qualification Qu ils soient des hommes de culture des p dagogues des conomistes des politiciens et plus forte raison des utilisateurs des oeuvres de l esprit ils invoquent l argument qui pr che l inutilit de la protection des oeuvres de l esprit qui par essence do
64. e d veloppement des manuels scolaires Se posent alors de nombreuses questions o Comment d terminer le montant de la participation o Quel mode de collecte ou de recouvrement adopter Comment utiliser les ressources collect es Quelles sont les cons quences pr visibles sur la demande Comment assurer une certaine quit vis vis des enfants des familles les plus d munies o Quelles modalit s de subvention faut il retenir au produit soit directement par un financement soit indirectement par une prise en charge de certains salaires par un ensemble de d taxations l usager par le biais d une allocation d tudes pour les parents les plus pauvres ou via la coop rative scolaire ou via l cole Quelle est la limite de la participation possible des usagers La gamme des prix des manuels en Afrique francophone sub saharienne va de 1200 FCFA 3000 FCFA soit de 24 60FF ou encore de 4 10 dollars Pour une famille occidentale de tels prix peuvent appara tre comme raisonnables puisque la d pense envisager pour l acquisition de 4 livres repr sente entre 1 et 3 pour 1000 du PIB par t te Il n en est pas de m me pour une famille du secteur traditionnel africain Dans ces familles qui constituent encore la majorit des parents d l ves dans la r gion parfois plus de 80 la m me d pense consomme entre 8 et 20 du revenu annuel par t te et une proportion encore plu
65. e est largement influenc par la qualit de mesures d accompagnement telles que la formation du personnel qui aura la mettre en oeuvre ou la mise disposition du mat riel p dagogique ad quat C est pourquoi il est d terminant d inclure la conception la production et la mise disposition des manuels dans le plan d ensemble qui conduit une r vision des curricula Trop de r formes ont avort faute d avoir envisag s rieusement le probl me des manuels pour que l on puisse se permettre de commettre nouveau ce type d erreur Certains pays sans avoir n cessairement apport une solution d finitive au probl me des manuels scolaires ont bien saisi l importance de ce param tre dans le succ s d une r forme en cr ant une ou plusieurs imprimeries scolaires qui assurent la production de l ensemble des manuels de l enseignement fondamental en profitant ainsi au mieux des conomies d chelle A titre d exemple citons un pays de l Afrique du Nord dont la production de l unique imprimerie scolaire avoisine le million de manuels 58 Documents s lectionn s pour le s minaire Sans vouloir affirmer que la centralisation outrance constitue une solution tous les probl mes d dition scolaire reconnaissons que cette solution conduit souvent des situations qui sans tre id ales permettent au moins d viter l chec complet d une r forme des programmes par manque de mat riel p dagogiqu
66. e soit pas n cessaire d investir dans le produit industriel qu est le manuel Au contraire effort de conception exp rimentation pr alable dition d finitive sont parfaitement justifi s pour un objet produit un million d exemplaires Or force est de constater que trop souvent les budgets de conception et donc l investissement de d part sont beaucoup plus r duits pour le manuel que pour tout autre produit industriel Un participant parle juste titre d usines crire o interviennent de nombreux sp cialistes professionnels responsable du contenu scientifique communicateur graphiste metteur en page expert en apprentissage didacticien sans oublier le p dagogue utilisateur rassembl s dans une quipe compos e par l diteur V Manuel et curriculum Il faut du temps pour la mise au point du curriculum tout comme il faut du temps pour produire un nouveau manuel Un changement de curriculum entra ne normalement un changement de manuel Le facteur temps impose ainsi qu il faille renoncer des changements mineurs du curriculum parce que la confection de nouveaux manuels entra nerait des co ts excessifs et des d penses inutiles Dans le pass surtout lorsque les quipes charg es du d veloppement curriculaire taient situ es dans les centres de formation des ma tres il tait de mode de proc der des r visions du curriculum un rythme tel souvent tous les deux ans que ni l diti
67. e une analyse sous sectorielle de l ducation Dans une analyse sectorielle du Livre le syst me existant de mise disposition des manuels est examin chaque niveau du syst me ducatif depuis le jardin d enfants jusqu au niveau tertiaire couvrant le cas ch ant l enseignement professionnel et technique l alphab tisation des adultes l ducation militaire etc Les exigences en mati re 52 Documents s lectionn s pour le s minaire de livre sont per ues comme englobant les manuels scolaires d autres mat riels de communication des mat riels de lecture suppl mentaires ainsi que la mise disposition de biblioth ques et de fournitures scolaires consommables telles que les cahiers les crayons et stylos etc Les capacit s locales de r daction de publication de pr impression d impression de reliure de distribution et de gestion sont examin es et valu es La disponibilit le co t et la qualit des mati res premi res sont analys s L tude de l quilibre existant entre les mat riels import s et ceux produits localement est incluse et les tudes d taill es de la l gislation locale en mati re de droits d auteur de la pratique contractuelle des r glements en mati re d importation des politiques protectionnistes de la disponibilit de devises trang res sont toutes entreprises Cela couvre aussi la politique gouvernementale et ses param tres vis vis de l ducation e
68. eignement Des pays ont pu assurer la scolarisation quasi universelle de leurs enfants mais ceux ci entre les quatre murs d une classe d nu e de tout n apprenant presque rien Voil fond l int r t 41 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques port au mat riel didactique et en particulier aux manuels scolaires reconnus comme tant de plus en plus un facteur d terminant dans les apprentissages Face cet tat des choses et du point de vue des pays en d veloppement la question essentielle au niveau macro de la planification devrait tre la suivante Comment mettre en place une politique du manuel scolaire et du mat riel didactique qui favorise des apprentissages effectifs Pour ce faire la conception la fabrication la distribution et l utilisation sont quatre aspects essentiels qu il convient d examiner successivement I La conception des mat riels didactiques Le ph nom ne Mamadou et Bineta Mamadou et Bineta est une collection de manuels pour l enseignement primaire bien connue en Afrique francophone coloniale Trois titres sont bien vocateurs Mamadou et Bineta apprennent lire et crire Mamadou et Bineta lisent et crivent couramment Mamadou et Bineta sont devenus grands Apr s une certaine clipse au lendemain des ind pendances cette collection est nouveau r dit e et diffus e en Afrique et aurait pu s enrichir d un nouveau titre
69. elatifs la formation des ma tres et la mise au point des curricula II N cessit d une banque de donn es d acc s facile et d un programme de recherche 1 Les services nationaux de planification doivent avoir un acc s facile une banque d informations qu il est urgent de constituer Compte tenu d un d ficit flagrant de donn es relatives aux conditions r elles de mise disposition des manuels scolaires les participants recommandent l IIPE de mettre tout en oeuvre en collaboration avec les divisions sp cialis es des organisations internationales concern es et en particulier l Office des Statistiques de l UNESCO pour constituer une base d informations facilement accessible qui rassemble des donn es quantitatives nombre de livres par l ve disponibilit selon les r gions co ts mais aussi qualitatives valeurs technique et p dagogique des manuels articulation avec les curricula dans le domaine des manuels scolaires Proposition du S minaire 2 L UNESCO a d j entrepris dans le cadre du suivi de la Conf rence de Jomtien un recueil d informations statistiques concernant l enseignement l mentaire 7 des 22 items concernent les manuels scolaires Voir Annexe Il 3 Un encouragement devrait tre consenti pour la mise en oeuvre d un ensemble de recherches nouvelles Il est souhaitable d entreprendre des recherches techniques de collationner et de diffuser les recherches existant
70. els s il y en a qu il en devra rien contenir qui soit contraire aux institutions de l Etat et qu il doit chercher concilier les principes sur lesquels est difi e la vie nationale avec ceux de l humanit 6 Pour obvier l inconv nient de trop fr quents changements de manuels et aux cons quences nuisibles qui en r sultent pour les l ves il est souhaitable a que le nombre des manuels approuv s par l autorit officielle soit limit par branche et par classe b que l approbation donn e soit valable pour une p riode assez longue c que le nombre des manuels utilis s dans une m me classe ne soit pas trop lev notamment dans l enseignement primaire d que l on ne permette pas de changements trop nombreux du texte d une dition l autre du m me manuel moins qu ils ne soient justifi s par des raisons suffisantes e que l on cherche dans la mesure du possible assurer une collaboration entre les autorit s scolaires locales pour que les l ves qui changent d cole ne soient pas oblig s de se procurer chaque fois de nouveaux manuels que la latitude laiss e au ma tre de choisir le manuel employer selon ses conceptions ou ses pr f rences p dagogiques soit temp r e par l approbation ou la ratification des Conseils qualifi s 7 Il est d sirable que le manuel scolaire soit exon r de tout imp t ou taxe ayant pour cons quence au
71. els de l enseignement primaire Ann e 1959 La Conf rence internationale de l Instruction publique Convoqu e Gen ve par l Organisation des Nations Unies pour l ducation la science et la culture et par le Bureau international d Education et s y tant r unie le six juillet mil neuf cent cinquante neuf en sa vingt deuxi me session adopte le treize juillet mil neuf cent cinquante neuf la recommandation suivante La Conf rence Consid rant la Recommandation n 15 aux Minist res de l Instruction publique concernant l laboration l utilisation et le choix des manuels scolaires adopt e le vingt deux juillet mil neuf cent trente huit par la Conf rence internationale de l instruction publique r unie en sa septi me session Consid rant que quelle que soit la formule adopt e pour l dition des manuels scolaires monopole d Etat enti re libert laiss e l initiative priv e r gime mixte soit dition pour le compte des autorit s scolaires soit dition relevant de l initiative priv e initiative laiss e l dition priv e avec possibilit s d octroi de subventions ou d autres facilit s par les pouvoirs publics les pays ne doivent rien n gliger pour que les manuels en usage dans leurs coles primaires r pondent du point de vue du contenu et de la pr sentation aux exigences de la p dagogie moderne Consid rant que pour r pondre aux exigences de l poque actuelle
72. ent en contradiction avec une qualit meilleure un co t moindre et une plus grande vari t de types d impression l tranger Il ne s agit pas l d une question entre pays d velopp s et pays en d veloppement Au N pal par exemple on atteindra certainement une meilleure qualit et de meilleurs prix ainsi qu une fiabilit plus importante en utilisant les sources d impression indiennes plut t qu en d veloppant l investissement dans une imprimerie sp cialis e La distribution Il s agit de l un des domaines les plus probl matiques et en m me temps les moins planifi s et les moins financ s dans n importe quel pays De nombreux pays en d veloppement rencontrent des difficult s extr mes en mati re de distribution provoqu es par des r seaux de transport sous d velopp s et des conditions mat rielles d favorables Le co t du transport est lev et les difficult s Documents s lectionn s pour le s minaire de transport sont souvent saisonni res L ann e scolaire est souvent d finie en fonction de l ann e universitaire des pays d velopp s plut t qu en tenant compte des conditions climatiques locales De nombreux pays d Afrique Occidentale par exemple s efforcent toujours de distribuer les livres aux coles au milieu de la saison des pluies pour une rentr e en septembre On n glige souvent de proc der une analyse des possibilit s de stockage le personnel des d p ts n est pa
73. es relatives en particulier e l impact des manuels scolaires sur le rendement scolaire e l impact des mat riels didactiques suppl mentaires sur le rendement scolaire e aux crit res de durabilit l utilisation du manuel etc Le besoin d information se fait sentir aussi sur e Ja fa on dont on organise une tude sectorielle du livre e les m canismes de financement e les alternatives de subvention e la fa on dont on organise un syst me de biblioth ques scolaires pour le primaire Rapport Groupe de travail 26 Rapport du s minaire Les participants mettent l accent sur la n cessit d initier un processus de recherche int grant tous les aspects de la probl matique du livre dans les pays en d veloppement Ces recherches devraient accorder une attention particuli re la prise en compte de la qualit p dagogique et physique des manuels en int grant l id e d un seuil de qualit minimal sans lequel toute valuation quantitative perd son sens Les informations relatives aux manuels scolaires devraient pouvoir ais ment tre mises en relation avec d autres donn es permettant de cerner le contexte r gional national et local dans lequel les manuels sont r alis s et utilis s Propositions du S minaire 4 Un suivi tout particulier des exp riences ayant recours la publication assist e par ordinateur ou PAO est n cessaire compte tenu du d veloppement pr visible des no
74. es d aide constitue dans l ensemble l histoire d une approche par facteur unique dans la conception de projets Les premiers projets taient des projets de programme d enseignement ou des projets d dition ou des projets d impression ou des projets de distribution Il est comparativement rare qu une m thode de d veloppement de manuels scolaires financ e par une aide ext rieure ou parrain e par le gouvernement accorde le m me poids toutes les questions et ce qui est plus important fasse participer tous les autres partenaires du gouvernement et de l industrie au processus de planification et de prise de d cisions Les agences d aide et les gouvernements n ont pas compris les questions en jeu et ne peuvent pas tre critiqu s pour ne pas avoir compris les liens complexes dont d pendent si souvent la r ussite ou l chec La plupart des conseils professionnels dont ils disposent sont biais s et c est compr hensible Un responsable de programme d enseignement d sirera in vitablement un investissement dans l laboration de programmes un imprimeur aura n cessairement besoin d investissements dans l imprimerie En 1987 un membre du personnel de la Banque mondiale Barbara Searle a publi le World Bank Operational Review of Textbook Projects Cette enqu te relative l exp rience pass e en la mati re a fait ressortir le manque d analyse sectorielle de planification d ensemble et l
75. es de livres apr s qu un projet de la Banque a fourni des manuels 5 400 coles Pakistan 50 L acc s aux livres est limit x pour les l ves des zones rurales RCA Moyenne nationale de neuf x l ves par livre les l ves des zones rurales n ayant pas de livres Rwanda 87 Un l ve sur huit a un lot de x livres en kinyarwanda math matiques et fran ais Sierra Leone 25 65 Dans les coles provinciales x 100 i n y a pratiquement pas d l ves disposant de manuels Togo Les livres sont chers et il est x fr quent que 20 l ves se partagent un livre Za re Beaucoup d coles n ont pas xX de livres pour les l ves Source The Publishers Association Londres 1989 B Paxman C Denning A Read 1989 30 Rapport du s minaire Paris d cembre 1990 Annexe I STE Q PRIM AT f i i Organisation des Nations Unies pour l ducation la science et la culture ENQU TE STATISTIQUE SUR L ENSEIGNEMENT DU PREMIER DEGR Hi DROITS DE SCOLARIT ET MANUELS SCOLAIRES DANS LES ECOLES PUBLIQUES 9 L inscription dans les coles publiques est elle soumise au paiement des droits de scolarit e Oui C e Non C En partie Pri re de pr ciser Si oui quels sont pr sent les droits de scolarit Ann e Montant annuel sus uosssmnsmesunses Pr ciser la monnaie 10 Les l ves peuvent ils tre dispens s du paiement des droits de scolarit la discr tio
76. es m mes pour tous les pays doivent tre mises au point en vue de r aliser cet objectif et de tenir ces collections jour 44 Les centres nationaux et internationaux de documentation p dagogique devraient tenir jour des collections de manuels scolaires et organiser des changes de manuels entre les divers pays int ress s 45 Les expositions temporaires de manuels scolaires pr sentant outre les manuels utilis s dans le pays des sp cimens de manuels en usage l tranger constituent l un des moyens les plus efficaces de promouvoir l am lioration des manuels tous les points de vue 46 Au moment d entreprendre la r vision de leurs manuels scolaires les responsables des nouvelles ditions seront bien inspir s soit d envoyer des sp cialistes consulter les collections internationales de manuels existantes soit de demander en pr t des sp cimens de manuels en usage dans d autres pays 47 Dans leurs programmes d assistance technique les organisations internationales et les organismes intergouvernementaux devraient pr voir l envoi dans les pays qui en feraient la demande d experts sp cialis s dans l laboration et l dition de manuels l usage des coles primaires 84 Annexes Liste des participants I Participants M Bruce Brine Manager Director Academic Books P O Box 1559 HARARE Zimbabwe M Aim Damiba Sp cialiste en planification et administration de l
77. esoins identification des payeurs ceci aux diff rents niveaux et types d enseignement et de formation l offre recensement et analyse des diff rentes sources d approvisionnement et des circuits de distribution et ce avec examen de leur pertinence par rapport la demande l acc s comment assurer une gale disponibilit dans les villes et dans les r gions isol es Les processus de d cision c est dire l analyse des diff rentes cha nes de d cision p dagogique administrative technique commerciale et leurs interactions les m canismes r gulateurs susceptibles de contribuer l am lioration de la qualit des produits et la r duction des co ts dans la perspective de trouver le meilleur rapport possible co t qualit Quatre grandes fonctions peuvent tre identifi es la conception priorit s d cision manuscrit maquette pr exp rimentation ventuelle la fabrication la production proprement dite et ou toute autre forme d approvisionnement la distribution stockage acheminement mode d acquisition l utilisation mise en main et ou formation des enseignants livres du ma tre implication des personnels de supervision p dagogiques que sont Directeurs et Inspecteurs valuation quantitative Chacune de ces grandes fonctions a des implications dans de nombreux domaines technique conomique et financier p dagogique administratif
78. etards de livraison manque de concurrence etc mais il faut appr cier ces inconv nients par rapport ceux qui surgiraient si on les supprimait un grand nombre d l ves sans livre du tout et des performances scolaires moyennes encore plus faibles En termes conomiques il s agit de promouvoir une approche du type second best c est dire renoncer la solution id ale que l on n a pas les moyens de s offrir pour rechercher le compromis le meilleur possible quelles qualit s est on pr t renoncer pour rendre r alisable la disponibilit des livres L une des lois fondamentales de l industrie du livre est l existence d conomies d chelle significatives En d autres termes les co ts de production ont tendance baisser lorsque le nombre d unit s produites du m me ouvrage augmente Cette loi est d autant plus difficile faire jouer que le pays est petit faibles effectifs un niveau scolaire donn que la langue d enseignement retenue a un nombre limit de locuteurs probl me avec l introduction des langues maternelles que le curriculum change souvent attention la r formite maladie bien connue des ministres de l ducation Cette loi joue par ailleurs diff remment selon les diff rentes composantes du co t Elle ne joue pas du tout pour les droits d auteur si ceux ci sont fix s par exemplaire mais elle joue tr s efficacement si ces droits sont forfa
79. etenir parmi les tr s nombreux items de l Agenda d gag par le s minaire que des actions limit es en rapport avec sa sp cificit 2 1 En premier lieu l Institut est m me de contribuer une nouvelle collecte d informations pour constituer la banque de donn es indispensable aux services nationaux de planification pour que ceux ci soient m me de prendre en compte l acc s au manuel scolaire Par exemple l IIPE peut favoriser la r alisation de monographies visant d crire la r alit de la situation et le statut des manuels scolaires dans un nombre limit de pays de fa on d gager si possible les principales politiques types existantes 2 2 Le second domaine d investissement de l IIPE concerne la strat gie de financement des manuels Dans ce domaine les difficult s rencontr es li es la diminution des ressources rendent encore plus n cessaire une action plus volontariste portant la fois sur une recherche de r duction des co ts et sur une mobilisation de ressources nouvelles tant aupr s des aides ext rieures qu aupr s des usagers tout en ayant le plus grand souci de l quit pour garantir une galit d acc s aux manuels 2 3 Enfin les questions relatives la distribution des manuels doivent retenir l attention de l Institut La diss mination des livres constitue un point sensible souvent mal ou non r solu Il ne s agit pas pour l IIPE de pr coniser comme un guide m th
80. exemple de l Afrique francophone il n est pas rare d observer des carts de 1 50 entre la France qui exporte ses livres et le pays importateur Lorsqu on sait que les familles fran aises moyennes ne manifestent aucun enthousiasme acheter les manuels scolaires et que le Minist re fran ais de l ducation nationale a t amen les fournir gratuitement au niveau de la scolarit obligatoire comment s tonner que des familles dont les revenus sont 50 fois plus faibles soient contraintes d y renoncer Il faut en tirer la conclusion qui s impose il n y aura pas de livres scolaires dans les pays pauvres de petite taille tant qu il faudra les importer des pays riches au prix o ils sont vendus dans ces pays Certes il est possible d organiser des op rations d approvisionnement ponctuelles par des dons ext rieurs massifs tels que celui de la Coop ration fran aise en Guin e en 1984 o encore l occasion de certains pr ts de la Banque Mondiale ou d autres institutions de d veloppement mais il s agit de solutions palliatives qui n ont pas le caract re de permanence n cessaire au bon fonctionnement d un syst me ducatif quelconque 5 Structure des co ts et prix de vente Dans les pays d velopp s les prix de vente des manuels sont g n ralement compris dans une fourchette de 10 20 dollars Pour avoir quelque chance de faire acheter des manuels par une majorit de familles dans les p
81. gmentation de son prix de vente Au contraire il convient qu il b n ficie d un traitement de faveur en ce qui concerne les conditions de sa circulation transport affranchissement etc 8 L o l Etat se charge lui m me de l dition et de la distribution des manuels il convient d user dans la plus large mesure de leur distribution gratuite en particulier pour les enfants n cessiteux auxquels leur pauvret risque souvent d interdire une fr quentation scolaire normale 76 Recommandation N 15 9 Le r le du manuel tant seulement celui de guide et auxiliaire il convient de laisser au ma tre une certaine libert dans sa fa on de l employer dans les limites du programme 10 Pour faciliter l utilisation m thodique du manuel par les ma tres on pourra utilement diter leur usage des livres sp ciaux de r f rences ou de cours ou encore intercaler dans le texte des manuels un certain nombre d indications et d annotations 11 Ilest d sirable que chaque tablissement scolaire ou tout au moins le centre scolaire de chaque localit poss de l usage des ma tres une biblioth que qui contienne les divers manuels scolaires de chaque branche chaque degr afin de faciliter un bon choix des livres et une utile exp rimentation des diverses m thodes 77 Recommandation N 48 Aux Minist res de l Instruction publique concernant L Elaboration le choix et l utilisation des manu
82. grandes villes Il arrive que les manuels manquent dans les zones rurales Co t d un livre de fran ais 3 dollars trop lev pour les familles faible revenu Un l ve sur trois a un livre de fran ais Chaque semestre chaque l ve re oit un nouveau manuel dans chaque mati re Un l ve sur quatre disposait de livres en 1974 mais il n y a pas eu d autre production depuis 10 ans Les livres ont pratiquement disparu des salles de classe La distribution tant mauvaise seules les coles urbaines disposent de livres Un l ve rural sur quatre seulement a acc s un manuel La plupart des coles manquent de manuels Les manuels disponibles sont vieux et en mauvais tat Livres fournis Distribution Livres Livres achet s achet s sans avec Subvention subvention X X X X X Xx X 29 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques Suite Annexe I Ressources en manuels dans un certain nombre de pays Distribution Livres Livres achet s achet s Pourcentage d l ves Livres sans avec d pourvus de livres Description fournis Subvention subvention Mozambique Les ressources sont bonnes x dans les villes et tr s maigres dans les r gions loign es Les prix prohibitifs emp chent les l ves d avoir acc s aux livres Niger L Etat fournit un livre de x x fran ais pour quatre l ves Ouganda 40 3 400 coles taient encore x d pourvu
83. hoix et pour maintenir la progression normale de l enseignement d une classe l autre Distribution et acquisition des manuels 22 La distribution gratuite des manuels scolaires tous les l ves de l cole primaire est la cons quence logique du principe de l obligation scolaire 81 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques 23 Dans les pays o le manque de ressources financi res emp che la stricte application de ce principe la distribution gratuite des manuels scolaires doit s tendre aussi largement que possible toutes les cat gories d enfants qui rencontrent des difficult s se les procurer cet effet les autorit s scolaires et le personnel enseignant en collaboration avec les associations de parents d l ves et les coop ratives scolaires devront trouver les moyens de fournir gratuitement des manuels tous les l ves qui ne peuvent les acheter 24 Il est souhaitable que les manuels scolaires en particulier ceux de la derni re ann e d tudes primaires demeurent la propri t de l l ve de mani re constituer le noyau d une petite biblioth que personnelle pour entretenir chez lui l amour et le respect du livre ainsi que le go t de la lecture 25 Lorsque la distribution gratuite des manuels s effectue titre de pr t des mesures d hygi ne appropri es devront tre appliqu es avant que les ouvrages soient remis en circulation il faud
84. illes Contribution Kipkorir S110 9 Il appara t que plus un pays a de probl mes logistiques plus le service central de planification doit intervenir pour garantir une disponibilit et une accessibilit des manuels pour tous les l ves VI La comparaison de la situation avec celle existante dans les pays industrialis s invite favoriser la mise en place de r seaux non gouvernementaux Dans les pays industrialis s de nombreux r seaux associatif syndical professionnel jouent un r le tr s important dans le domaine des manuels scolaires et concourent utilement l quilibre constituant tout la fois une force de proposition un moyen de pression un outil de r gulation qui vite les exc s De tels r seaux sont le plus souvent inexistants dans les pays en d veloppement alors que l Etat ne peut avoir la capacit d assurer les fonctions assur es par un tel dispositif 12 Rapport du s minaire VII La planification doit organiser une synergie de l action possible de tous les acteurs pour aboutir une mobilisation g n rale en faveur du livre et du manuel Trop souvent les d cideurs ne sont pas sensibilis s l importance du probl me des manuels Au cours d une p riode de douze ans consacr e des projets de livres et manuels scolaires dans soixante dix pays je n ai jamais rencontr un ministre de l ducation ou un secr taire g n ral de l ducation qui avaient suffis
85. illions d enfants dont au moins 60 millions de filles n ont pas acc s l enseignement primaire Plus de 100 millions d enfants et d innombrables adultes n ach vent pas le cycle ducatif de base qu ils ont entam des millions d autres le poursuivent jusqu son terme sans acqu rir le niveau de connaissances et de comp tences indispensables D claration la Conf rence mondiale sur l ducation pour tous Pr ambule Satisfaire les besoins ducatifs fondamentaux constitue une responsabilit commune et universelle de l humanit qui exige la solidarit internationale et des relations conomiques quitables et justes afin de corriger les disparit s conomiques existantes D claration la Conf rence mondiale sur l ducation pour tous Article 10 1 La d t rioration rapide de la situation conomique que l on constate dans de nombreux pays en d veloppement r cession contraintes financi res se traduit tout naturellement par des conomies et des coupures budg taires l o il est le plus facile d op rer des coupes et donc dans les ressources affect es aux manuels scolaires et aux mat riels didactiques La production et la distribution de manuels scolaires dans les pays en d veloppement font face un certain nombre de probl mes dont la plupart sont attribuables des facteurs qui d passent le contexte national L introduction du Programme d ajustement structurel par exe
86. imaires afin que la lecture ne pr sente pas de difficult s venant s ajouter celles du savoir assimiler 36 Il conviendrait de pr voir l introduction simultan e de nouveaux manuels scolaires et de nouveaux programmes d tudes lorsque ces derniers pr sentent des diff rences d inspiration ou des modifications sensibles par rapport ceux qu ils remplacent 37 Outre les manuels scolaires distribu s individuellement aux l ves de l cole primaire il convient de mettre leur disposition des ouvrages de consultation et de r f rence afin de donner chacun le go t de la recherche personnelle la biblioth que scolaire ou la biblioth que de classe devient ainsi un compl ment indispensable du manuel scolaire 38 Il y a lieu d encourager le courant qui se fait jour dans plusieurs pays en faveur de la g n ralisation des manuels didactiques ou livres du ma tre ouvrages con us en troit rapport avec les manuels scolaires adopt s dans la classe Les manuels et la collaboration internationale 39 Les manuels scolaires l usage des coles primaires doivent contribuer d une mani re positive la compr hension internationale en vue de d velopper la fraternit universelle et une collaboration effective entre les peuples il importe donc que tous les pays prennent des mesures pour que les divers manuels soient exempts de tout l ment pouvant porter atteinte la compr hension entre les peuples
87. incapacit identifier les questions cl et les probl mes constituant les facteurs majeurs qui contribuent ce qu une large gamme de projets de manuels scolaires n atteignent pas leurs objectifs Comme r sultat cette tude le concept d Etude sectorielle du Livre a t d velopp Depuis 1988 cinq Etudes sectorielles ont t entreprises pour servir de base la planification de projets en mati re de livres au Nig ria en Tanzanie en Zambie en Angola et en C te d Ivoire D autres tudes sont en cours ou pr vues au Kenya et en Namibie La restructuration du commerce des livres dans les pays d Europe de l Est vient de commencer et comporte des Etudes sectorielles du Livre en Hongrie en Tch coslovaquie et en Pologne des demandes d Etudes sectorielles du Livre ont aussi t enregistr es en provenance des gouvernements du Kampuch a du Vietnam du Laos et du Zimbabwe Le concept d une Etude sectorielle du Livre est tr s simple Il sugg re que toute une s rie de questions et d activit s relatives des projets de production de livres devraient faire l objet d tudes sectorielles pr c dant le projet exactement de la m me mani re qu une analyse du secteur de l ducation devrait tre g n ralement consid r e comme constituant un fondement n cessaire sur lequel on construit une politique ducative En fait l analyse sectorielle du livre est pr sent plus g n ralement consid r e comm
88. ion des manuels scolaires a rassembl des planificateurs des repr sentants des agences de financement des p dagogues des conomistes des experts et des diteurs C est dire l originalit de la d marche d montrant la volont innovante de l Institut de s engager dans des actions de terrain en ouvrant d lib r ment le dialogue avec tous les acteurs concern s Les travaux des participants d bouchent sur de tr s nombreuses directions de travail possibles En s lectionnant celles qui sont le plus en rapport avec sa sensibilit et sa sp cificit l IPE est en mesure de d finir aujourd hui ses priorit s de m me qu il est en mesure de faire appel des expertises reconnues pour agir en coop ration avec le Secr tariat de l UNESCO les agences et les institutions nationales au travers de ses modes sp cifiques d intervention que sont la diss mination de l information la sensibilisation et la formation des d cideurs et des planificateurs L IIPE tient remercier les participants de leur contribution au succ s du s minaire Jacques Hallak Directeur de l IPE Premi re partie Rapport du s minaire Introduction La g n ralisation de l enseignement de base est aujourd hui encore loin d tre une r alit comme le souligne la Conf rence mondiale sur l ducation pour tous tenue Jomtien Tha lande en 1990 dans le cadre de l Ann e internationale de l alphab tisation Plus de 100 m
89. isponible Le guide du ma tre est en mesure d encourager une production locale de documents faits par le ma tre ou par l cole de fa on ce que le m me manuel puisse tre utilis malgr des fortes particularit s locales tenant par exemple la g ographie ville campagne montagne r gion c ti re r gion de for t ou aux sp cificit s culturelles et linguistiques Si ces particularit s sont trop fortes une modularisation une dition par fascicule pourra se r v ler efficace Il s agit l d un probl me souvent sensible Le nombre de manuels par niveau pour l enseignement de base tel que pr vu par les instructions officielles est souvent lev et peut constituer au plan co t efficacit un luxe inutile Les ducateurs sont coupables d avoir pris des d cisions concernant les manuels scolaires et l apprentissage sans se r f rer g n ralement au facteur co t Plusieurs pays en d veloppement exigent parfois 12 13 ou 14 manuels pour la cinqui me ann e de l enseignement primaire couvrant l ducation en mati re de politique de sant de population de stup fiants et de s curit routi re en d pit du fait qu ils ne disposent pas de suffisamment d argent pour fournir trois manuels seulement Participant d bats Il existe cependant un nombre minimum de livres par niveau et un ordre de priorit d croissant tel que i lecture ii calcul iii sciences sociales
90. it des manuels scolaires du monde industrialis vers les pays en d veloppement R le des soci t s transnationales Mercredi 28 novembre 1990 9h30 12h 30 Atelier sur le th me Planification et gestion des programmes de manuels scolaires Groupe A anglophones Groupe B francophones J Hallak Directeur IPE J Hallak H Hajjar H Hajjar E Brunswic J Val rien Animateurs E Brunswic J Val rien J Lange A Read A Damiba 93 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques 14 h 00 18 h 00 Atelier suite 18 h 15 Cocktail Jeudi 29 novembre 1990 9h30 12h 30 Atelier suite 12 h 30 D jeuner 14 h 00 Mise en commun Expos des conclusions des travaux des deux groupes 17 h 00 Forum n 2 Pr sentation d exp riences conduites en mati re D Walker d utilisation de la PAO dans l dition de manuels Possibilit s et limites Quels d veloppements est il possible d attendre de la PAO moyen terme dans les cinq ans venir Vendredi 30 novembre 1990 9h30 11h 30 Synth se et priorit s en mati re de recherche et de formation 11h 30 Cl ture officielle 94 Bibliographie Altbach P Probl mes cl du manuel scolaire Dans Perspectives 1983 Vol 13 N 3 Bgoya Walter 1987 Books and reading in Tanzania Paris UNESCO Series Studies on books and reading N 25 76 p Farrell Joseph P Heyneman Stephen P 1989 Text
91. itaires et donc totalement ind pendants du tirage ou s ils sont supprim s dans le cas par exemple o ce sont des fonctionnaires r mun r s de l Institut P dagogique national qui pr parent les manuscrits ou encore dans les cas certes plus rares o le texte est tomb dans le domaine public comme les c l bres Mamadou et Bineta On voit donc l importance du mode de r mun ration des auteurs sur les co ts des manuels Cette loi joue galement pour la fabrication des livres au moins jusqu un certain stade Dans l tude du projet des Philippines on voit que le co t de fabrication baisse jusqu un tirage de 50 000 exemplaires mais reste peu pr s constant apr s Il est vrai que les technologies modernes d impression ont r duit l incidence des conomies d chelle et qu il peut tre plus conomique de faire des tirages plus faibles si les co ts additionnels de stockage d un tirage plus important ne sont pas compens s par les conomies d chelle Cette loi joue enfin pour les co ts de publicit et plus g n ralement d information par l envoi de catalogues ou de lettres diverses pour lesquels les grosses maisons d dition sont en g n ral mieux plac es que les petites En ce qui concerne les autres l ments du co t leur profil est peu d pendant de l importance du tirage puisqu il s agit des marges de distribution et que celles ci sont fortement li es au degr de concurrence
92. its mais toujours aussi peu de manuels Le fait que ce sont les Centres de d veloppement des Programmes et non les maisons d dition qui taient responsables de l laboration des manuscrits ne pouvait que nuire au processus de production des manuels scolaires La comp tence sp ciale requise pour r diger des manuscrits de manuels scolaires destin s aux niveaux sup rieurs du syst me ducatif fait g n ralement d faut dans ces Centres de d veloppement des Programmes Ajouter cela le manque de comp tence p dagogique dans la mesure o les personnels de ces Centres ne sont pas des enseignants actifs Contribution SIDA S110 10 La fonction curriculum recouvre la s lection des contenus l tablissement des progressions la recherche de la coh rence des programmes d enseignement par niveau horizontale et par discipline ou mati re verticale la prise en compte des donn es socioculturelles sp cifiques et les donn es relatives aux conditions de l enseignement telles que les horaires le calendrier scolaire le niveau des l ves la qualification des enseignants La fonction ditoriale est de nature diff rente il s agit de diriger une quipe interdisciplinaire de d livrer un produit un co t donn dans un temps donn et compte tenu de nombreuses contraintes techniques de prendre en compte une r glementation et de n gocier des contrats Appliquer les principes th oriques emprunt s aux
93. ivent circuler librement travers les ges les civilisations et les fronti res conomiques Il est vrai que les pays en d veloppement ne cessent depuis leur accession l ind pendance de faire face aux difficult s inh rentes aux exigences d un d collage conomique qui ne se fait pas sans difficult s vu les moyens limit s dont ils disposent 63 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques Le droit d auteur examin sous cet angle pr sente bien pour ces pays un conflit entre la culture et l conomie Mais ce conflit n est pas insurmontable et la l gislation nationale de chaque pays peut cr er une situation d quilibre tant que ce pays se consid re en voie de d veloppement 3 Interd pendance entre droit d auteur et ducation Depuis plusieurs ann es le monde de l ducation a connu de profondes transformations Ces transformations sont dues un grand nombre de facteurs D une part la d mocratisation de l enseignement requiert que la transmission des connaissances soit organis e sur une base plus large qu auparavant D autre part la p dagogie actuelle qui ajoute aux m thodes traditionnelles de transmission des connaissances oralement par le ma tre ou au moyen de manuels scolaires des m thodes actives o l l ve et l tudiant participent eux m mes leurs apprentissages gr ce des mat riels didactiques sp cialement pr par s cette fin ne se con oi
94. l appartient celui ci de prendre les mesures propres assurer le perfectionnement des manuels scolaires et d en surveiller l application Cette t che revient dans les autres pays aux autorit s dont d pendent les coles 3 La concurrence commerciale entre les auteurs et les diteurs risquant d entra ner une diminution dans la qualit des livres il peut y avoir int r t ce que les autorit s officielles prennent toutes dispositions utiles pour que soient dit s l usage des classes primaires des manuels tablis dans les conditions p dagogiques techniques et conomiques 75 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques les meilleures Ces consid rations ont une valeur particuli re quand il s agit des livres destin s aux tout jeunes enfants et des livres de lecture 4 Dans les pays o il existe un contr le de la part des autorit s il est pr f rable que ce contr le soit exerc avant l impression des manuels et que les commissions de s lection comprennent c t d inspecteurs ou de fonctionnaires des Minist res des ma tres d coles choisis parmi les plus comp tents 5 Il est souhaitable que les conditions impos es aux manuels approuver soient pr cis es par voie de r glementation et que l attention soit port e en premier lieu sur le fonds scientifique et sur la m thode p dagogique Il va de soi que le manuel doit tre conforme aux programmes offici
95. lectivit s des parents d l ves permet de trouver des solutions l o il n y a plus de routes carrossables pour les camions des services de distribution pourquoi pas le transport par la charrette traction animale ou par bicyclette Ceci constituerait la t te avanc e d un syst me complet de distribution dont il faut rappeler les grandes caract ristiques techniques un r seau d entrep ts une logistique de transport un syst me de gestion Les points sensibles d un m canisme de distribution S agissant plus sp cialement des manuels scolaires qu ils soient import s ou fabriqu s localement leur distribution comporte deux contraintes le stockage et les d lais de livraison Il faut des magasins de stockage magasins principaux pr s des lieux de production ou des points d entr e et magasins secondaires au niveau des r gions La disponibilit de tels magasins en bon tat dot s des installations ad quates de conservation des livres n est pas toujours bien assur e quand on s loigne de la capitale Pour minimiser les risques il faut r duire les temps de stockage On peut ainsi en cas d importation des livres imposer la livraison un niveau proche de l enl vement par les b n ficiaires Mais dans le cas de la production locale de livres le probl me restera entier Le syst me de production a son rythme et son calendrier propre et le temps de stockage peut atteindre 10 mois avant la distri
96. les agences de financement ont progressivement mais syst matiquement initi une r flexion sur le sujet consid r jusqu ici comme trivial et peu moderne Au cours des trois derni res d cennies le point focal de l int r t des ducateurs travers le monde s est d plac vers l impact que les nouveaux moyens lectroniques de communication taient suppos s avoir sur les syst mes ducatifs Il a t pr sum tort que plus le moyen utilis est moderne complexe et co teux meilleur tait le r sultat ducatif Les m thodes traditionnelles parmi lesquelles figurait le texte imprim taient vou es la seconde place et leur utilisation tait g n ralement associ e aux mod les sous d velopp s et arri r s d ducation Beaucoup plus d importance tait accord e aux laboratoires de sciences ou aux circuits t l vis s de classe qu aux autres l ments moins co teux et largement utilis s par les enseignants comme les manuels scolaires par exemple En cons quence c tait l industrie de l dition et non le secteur ducatif qui s est pench e sur la probl matique des manuels scolaires au cours des derni res d cennies Contribution J Munoz Juan S110 12 4 Il est aujourd hui admis que l acc s au manuel scolaire par les l ves est un des crit res permettant de juger de la qualit d un enseignement et que la fourniture de manuels scolaires constitue une strat gie efficace pour am
97. lit s des nouvelles technologies en mati re de production de manuels scolaires recherche sur les conditions d abaissement des co ts grammage du papier format des ouvrages nombre de pages couleurs fa onnage 45 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques Pour la formation toutes les sp cialit s du livre sont int ress es Des solutions doivent tre trouv es pour abaisser les co ts de formation ce qui est possible dans le cadre r gional et sous r gional IT La distribution Faiblesse du r seau de communication et de transport En Afrique chaque rentr e scolaire voit se multiplier sur les trottoirs des villes les librairies papeteries par terre On y trouve le vieux le neuf et parfois le client apr s marchandage paye un prix plus lev que celui pratiqu en magasin Tout comme pour les autres produits de premi re n cessit la distribution des manuels scolaires et du mat riel didactique a son circuit formel et informel qui malheureusement n atteint pas les villages recul s L exp rience des pays offre une grande vari t de syst mes depuis la libert totale du march jusqu au monopole d Etat en passant par la soci t d conomie mixte Les performances sont diverses compte tenu des contraintes li es au faible d veloppement des r seaux de communication et des moyens de transport premi re vue la distribution serait avant tout une affaire de gestion
98. lturel ceux qui le diffusent devraient tre un peu plus que de simples gestionnaires ou des marchands IV L utilisation des mat riels didactiques Sous utilisation ou sur utilisation Quand le mat riel didactique abonde il est g n ralement sous utilis Dans les contextes de p nurie en revanche il est sur utilis et souvent sans maintenance appropri e s agissant de mat riel scientifique et technique En se limitant au seul cas de manuels scolaires et l hypoth se courante d utilisation collective par plusieurs l ves d un m me livre on peut noter au moins deux types de probl mes Le premier type de probl mes est d ordre p dagogique la non utilisation ou la sous utilisation des livres et mat riels didactiques En l absence de guides du ma tre ou d faut d initiation correcte leur utilisation les enseignants ne font pas un usage optimal des manuels leur disposition et cela bien s r se r percute sur les comportements des l ves Cette observation est faite pour les math matiques et l avantage de la disponibilit de livres en cette mati re n est pas toujours mis en vidence Bien entendu des livres aux contenus peu adapt s sont l gitimement non utilis s Un deuxi me ordre de probl mes plus mat riels concerne l utilisation physique des manuels scolaires Ceux ci ne sont pas prot g s contre la d gradation pr coce favoris e par la manipulation par plusieurs l ves La situation s
99. mme un probl me annexe par rapport par exemple celui de la carte scolaire et de ce fait laiss l initiative des directions p dagogiques du Minist re de l ducation disposant ou non d une structure ou d une institution sp cialis es ou du secteur priv 3 L insuffisance de manuels la non ma trise de l acc s aux livres scolaires souvent la trop grande d pendance vis vis d acteurs non nationaux sont autant de raisons qui justifient la prise en compte des mat riels didactiques et des manuels scolaires au plus haut niveau de la planification Comment garantir que le manuel ne soit pas remis en cause la premi re contrainte budg taire Il ne s agit en aucune fa on de d terminer comment fabriquer le meilleur manuel possible et d en assurer la gestion et la mise en oeuvre t ches qui peuvent tre facilement d volues un institut du livre C est en amont que doit intervenir le planificateur pour tre m me de proposer un choix entre plusieurs alternatives de pr voir et de r gler conflits et divergences les int r ts des p dagogues des techniciens et des financiers sont priori diff rents comment arbitrer et pour cela quels crit res adopter Comment passer d un projet un programme en vue d assurer une g n ralisation et une continuit Trop souvent encore des projets naissent se d veloppent et disparaissent sans que la continuit soit assur e parce que no
100. mple a eu un impact consid rable sur la production et la distribution des manuels scolaires le faible pouvoir d achat des familles pauvres a r duit la demande de manuels Contribution SIDA S110 10 Or il n est plus possible aujourd hui compte tenu des r sultats de l exp rience et de la recherche de consid rer les manuels scolaires comme quelque chose d incident ou d accessoire dans le processus ducatif Au contraire il est prouv que les manuels et les mat riels didactiques ont un r le fondamental dans l acquisition des connaissances par les l ves et pour l am lioration des r sultats scolaires 2 Le domaine des manuels scolaires et des mat riels didactiques est si vaste il inclut des types d quipement et de mat riels si diversifi s qu il est impossible de les aborder dans leur globalit si l on veut d boucher sur une analyse fine et d taill e Au sein des seuls supports crits les ouvrages scolaires constituent d j un exemple complexe et c est la 1 Voir identification des contributions crites pour le s minaire en annexe Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques raison pour laquelle le s minaire a trait principalement les questions li es au d veloppement des manuels scolaires 3 L importance accord e par les autorit s ducatives et la recherche aux manuels est relativement r cente ce n est qu au cours de ces derni res ann es que
101. n des e Autorit s nationales C Chefs d tablissements C Autres autont s Pri re de pr ciser Aucun l ve n est dispens du paiement C 11 Dans les coles primaires le palement d autres types de droits est il pr vu par exemple constructions scolaires r alisations prises en charge par la communaut etc Pri re d pr ciser 31 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques 12 13 14 15 32 Les manuels scolaires sont ils distribu s gratuitement e Oui C Oui mais sous certaines conditions Pri re de pr ciser Non a Non mais ils peuvent tre achet s C l cole des prix r duits Autres proc dures Pri re de pr ciser Le nombre de manuels scolaires est il suffisant pour satisfaire les besoins o De tous les l ves 90 100 des effectifs De la plupart des l ves 60 90 e D une partie des l ves 30 60 e De tr s peu d l ves moins de 30 Cette information se r f re t clle toutes les ann es d tudes ou certaines ann es d tudes seulement Les manuels scolaires sont ils pubil s par Le Minist re de l ducation a D autres agences gouvernementales CL e Des maisons d dition priv es nationales E trang res Une combinaison des sources cit es ci dessus A Veulllez indiquer si les Informations 9 11 ci dessus se r f rent l en semble du
102. n int gr s dans une prise en compte globale dans le cadre de la planification g n rale de l ducation m me de proposer une strat gie de d veloppement Une telle prise en compte de l acc s aux manuels au niveau de la planification centrale suppose que le planificateur connaisse les interrelations entre les probl mes et les d cisions dans les diff rents domaines Chacun des probl mes rencontr s a une incidence sur les autres une d cision prise en bout de cha ne risque d avoir des r percussions importantes sur l ensemble de la cha ne Il est donc n cessaire que le planificateur soit en mesure de prendre en compte tous les facteurs qui interviennent pour tre m me de choisir entre les diff rentes options possibles m me d arbitrer entre les int r ts divergents et les conflits m me enfin d assurer une continuit en proposant la strat gie du d veloppement appropri e pour passer du projet au programme Aussi la formation du planificateur devra t elle comporter des l ments syst miques mettant l accent sur les interrelations et les implications de l acc s au manuel Nous proposons ci apr s un cadre de r flexion pour une probl matique g n rale 36 Documents s lectionn s pour le s minaire Cadre de r flexion pour une probl matique g n rale Une telle probl matique prendra n cessairement en compte la demande connaissance de l existant recensement et analyse des b
103. n manque de justice L offre commerciale destin e aux achats par les parents est in vitablement concentr e sur les zones urbaines les plus riches du pays dans lesquelles la distribution est facile et elle n glige souvent les zones rurales plus pauvres et d acc s difficile L achat par les parents aupr s des sources gouvernementales constitue une mani re de contourner le probl me mais exige aussi une organisation substantielle et des l ments de gestion ainsi que des mesures ad quates de contr le financier La distribution gratuite aux coles organis e par le gouvernement garantit l acc s de l l ve aux manuels scolaires mais dans un contexte conomique fragile elle repr sente un fardeau norme pour le gouvernement 54 Documents s lectionn s pour le s minaire Au cours des vingt derni res ann es on retrouve partout dans le monde en d veloppement une baisse des budgets gouvernementaux consacr s des mat riels et des quipements mesure que les gouvernements luttent pour maintenir les budgets salariaux Il y a une lapalissade dans le commerce du livre qui dit que les individus votent pas les livres Un projet de pr t constitue une strat gie interm diaire Les livres sont soit fournis aux coles titre de pr t gratuit soit lou s moyennant le paiement d un droit annuel par manuel scolaire Cette strat gie n cessite des investissements dans des entrep ts scolaires et suppose des sp
104. ndonner la vision d hier qui donnait la priorit la production en favorisant l implantation de grosses imprimeries souvent au sein m me du minist re de l ducation Il faut au contraire privil gier la conception et la consid rer comme un v ritable et un indispensable investissement Le transfert de technologie reste n cessaire mais il commence par les proc dures immat rielles qui conduisent la ma trise de la fonction ditoriale 10 Rapport du s minaire L important est actuellement la capacit de r diger et de disposer d auteurs de manuscrit de d gager une capacit ditoriale conduisant une v ritable ind pendance et ce quelque soit le statut de l ducation tatique centralis e ou d centralis e La cha ne de production viendra ensuite IV Il apparait indispensable de mieux s parer la fonction ditoriale de la fonction d veloppement du curriculum Dans nombre de pays des instituts p dagogiques sp cialis s ont t mis en place pour prendre en charge le d veloppement curriculaire mise au point des programmes d enseignement la formation des enseignants et la production des mat riels didactiques dont les manuels scolaires Au vu de l exp rience la cohabitation au sein de la m me structure de la fonction curriculum et de la fonction ditoriale produit une distorsion ou une d viation qui fait que les instituts p dagogiques ont peut tre de plus en plus de manuscr
105. ne redevance soit pour chaque reproduction soit ce qui est plus couramment admis pour l utilisation de tout le r pertoire d tenu par cet organisme de gestion ii les actes classer sous la rubrique d utilisation loyale ou du traitement quitable Fair dealing ou Fair use et iii les actes qui ne portent pas pr judice aux int r ts conomiques des titulaires de droit d auteur et pour lesquels sous r serve du respect du droit moral de l auteur une autorisation n est pas n cessaire 67 Quelle politique en mati re de manuels scolaires dans les pays en d veloppement Quelques r flexions conomiques et parfois impertinentes par Fran ois Orivel 1 De l utilit des manuels scolaires Rappeler que les manuels scolaires sont utiles peut sembler trivial s agissant d une opinion universellement partag e Cependant un nombre croissant d coles dans le monde fonctionnent avec peu ou pas de manuels et continuent d tre consid r es comme des coles Il n en serait probablement plus de m me si l on tait confront des coles sans ma tres La plupart de ceux qui pensent que les livres sont utiles ne sont pas pr ts admettre qu une cole sans ma tre continue d tre une cole Autrement dit les manuels sont per us comme moins importants dans l ordre des priorit s que les ma tres C est un point de vue mais ce n est pas le seul possible Des enfants peuvent apprendre lire
106. nformation statistique lui permettant d tablir un diagnostic pr cis de la situation existante et de d terminer les besoins Il doit pour cela se doter d outils sp cifiques lui permettant une collecte des donn es quantitatives enqu te statistique annuelle sondages et qualitatives synth se des rapports inspection Rapport du s minaire Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques II Approche macro conomique Trop de projets ont t jusqu ce jour confin s au domaine du seul manuel scolaire alors que celui ci s inscrit dans un domaine plus vaste celui du livre en g n ral Il est admis aujourd hui que le manuel est une composante essentielle d une politique nationale du livre et que dans les pays en d veloppement il ne peut y avoir de politique du livre si l on met part les manuels scolaires Ce qui incite renforcer l aspect interminist riel du probl me impliquant outre l ducation de nombreux d partements minist riels Finances Plan Culture Industrie Cela a conduit l UNESCO comme d autres agences de coop ration inclure dans la pr paration des projets des tudes sectorielles concernant le livre en g n ral Un besoin se fait sentir pour mener des tudes et des analyses d ensemble du secteur du livre comme fondement toute politique de d veloppement du manuel scolaire et du livre en g n ral Ces tudes devraient inclure les sta
107. ngo Orivel Perrot 1989 sur la mesure des comp tences en math matiques et des d terminants de ces comp tences aupr s d un chantillon repr sentatif d l ves de derni re ann e du cycle primaire a r v l que ce niveau tait extr mement faible moyenne obtenue inf rieure ce qu auraient produit des r ponses al atoires que le fait de poss der un manuel de math matiques n entra nait qu un tr s l ger avantage pour leur propri taire mais qu en revanche le fait de poss der un manuel de lecture produisait un b n fice deux fois plus fort en math matiques Les conclusions de cette tude m ritent r flexion en premier lieu la faiblesse des r sultats en math matiques s explique plus par l incomp tence des l ves pour lire les questions et les comprendre que par une incomp tence intrins que en math matiques Les questions sans texte o il s agissait simplement d effectuer une op ration arithm tique ont conduit de meilleurs r sultats Au 68 Documents s lectionn s pour le s minaire contraire en pr sence d un nonc de probl me un peu long les l ves ont obtenu les r sultats les plus faibles Ceci explique que les l ves ayant un manuel de lecture aient de meilleurs r sultats en math matiques En second lieu la faiblesse de l impact des manuels dans ce cas pr cis vient du fait que les l ves disposant d un livre constituent une minorit et que les ma tres fa
108. nscience de la n cessit de concevoir localement les manuels scolaires et mat riels didactiques Des organisations internationales comme l UNESCO l UNICEF la Banque Mondiale et les Banques de d veloppement ont jou un r le incitateur important N cessit culturelle et conomique Les objectifs d une politique nationale de promotion du livre et du manuel scolaire doivent inclure en priorit la cr ation ou le renforcement des capacit s nationales de conception Il y a une exigence ce niveau non seulement parce que c est le premier stade 42 Documents s lectionn s pour le s minaire d une v ritable ma trise du domaine mais aussi et surtout pour les pays en d veloppement c est un des moyens de s assurer des contenus adapt s Cette exigence est tr s explicite dans les pays qui ont adopt des r formes de contenu impliquant par exemple l utilisation des langues nationales comme moyen d enseignement ou comme sujet d enseignement Les manuels scolaires repr sentent un march un secteur d activit s conomiques et commerciales dont les avantages ne devraient pas laisser indiff rents les responsables de la politique conomique On ne peut b n ficier de ces avantages sans investir le domaine de la conception Pour concr tiser cet objectif interm diaire la d cision doit tre prise de cr er l o cela n existe pas une structure qui int gre les diff rentes fonctions contribuant la concepti
109. ntribution a t crite partir du Bureau r gional de l UNESCO Dakar ceci explique son caract re quelque peu africano centriste Mais ce choix n est sans doute pas le fait du hasard L Afrique au march du livre fortement domin par l ext rieur se pr sente comme une bonne porte d entr e dans la probl matique du d veloppement des manuels scolaires et des mat riels didactiques En effet l Afrique progresse dans un processus d appropriation de l criture de la science et de la technique Mais appropriation singuli re puisqu elle se fait largement encore par emprunt de langues et de mat riels didactiques trangers avec le risque de cr ation de march s captifs Ici plus encore qu ailleurs la politique l conomie et la culture sont subtilement et intimement li es Il est vraisemblable que dans maints pays en d veloppement les manuels scolaires constituent l essentiel de la production de livres Ainsi en C te d Ivoire en 1983 le nombre d exemplaires de livres produits tait de 3 766 000 dont 3 517 000 manuels scolaires repr sentant 13 titres Il s agit d un pays qui depuis 1985 86 produit lui m me tous les manuels scolaires n cessaires l enseignement du premier degr Dans les cas de d pendance totale vis vis de l tranger les manuels scolaires repr sentent une proportion consid rable des livres import s En 1982 pour l Afrique il a t estim que 70 des livres import s t
110. odologique pourrait le proposer telle ou telle solution mais d intervenir en termes de probl matique de choix d alternatives pour d boucher sur des politiques de diffusion Gr ce au s minaire et ses participants l Institut se sent aujourd hui mieux arm pour apporter sa contribution en fonction de sa sensibilit propre au n cessaire dialogue qui doit s instituer pour permettre dans les pays les plus d munis donc qui en ont le plus grand besoin le meilleur d veloppement possible des manuels Conclusions Jacques Hallak Directeur de l IIPE 28 Annexe I Rapport du s minaire Disponibilit des manuels dans un certain nombre de pays Pourcentage d l ves d pourvus de livres Pays revenu interm diaire Lesotho Nigeria Paraguay P rou Tunisie Turquie Pays faible revenu Burkina Faso Comores Chine Guatemala Guin e quatoriale Ha ti Madagascar 98 67 67 33 67 75 100 100 75 Description Trois l ves environ par livre Fourniture tout juste acceptable de livres Ibadan et Lagos Deux livres seulement pour 100 l ves dans les r gions rurales du Nord Un l ve sur trois a un livre 1 l ve sur 50 a les quatre livres requis Deux tiers des l ves dans les zones rurales n ont pas de livres Tous les l ves ont des exemplaires des livres que les ma tres leur ont demand d acheter Bonnes ressources dans les
111. olaires Ainsi il est constitu un fond de renouvellement des stocks all geant d autant la charge financi re de l Etat Dans cette hypoth se le syst me de distribution du mat riel didactique se double d un m canisme de recouvrement de recettes Une autre question de politique g n rale consiste d finir le r le exact de l Etat dans le syst me de distribution Les contextes d ajustement structurel pr nent le principe du moins d Etat pour mieux d Etat Dans la recherche du meilleur rapport co t efficacit il y 46 Documents s lectionn s pour le s minaire a une supposition que le libre jeu de la concurrence serait le meilleur moyen Grosso modo le principe de la gratuit des manuels tend impliquer un r le important de l Etat la non gratuit l impliquerait moins La participation l ment d une strat gie de distribution Dans la probl matique de distribution de mat riel didactique il serait int ressant de s interroger sur la mani re d associer les b n ficiaires eux m mes La participation est un principe cl de toute approche de d veloppement Dans le domaine ici concern l organisation de la participation peut aboutir une bonne d finition de la part contributive des b n ficiaires au co t des livres par exemple sans porter pr judice l acc s l ducation des enfants des cat gories les plus pauvres Pour la distribution strictement parlant la participation des col
112. omme le support le plus co tlefficace court terme par rapport toutes les autres strat gies visant am liorer la qualit de l enseignement fait partie de l ensemble plus vaste que constituent les moyens et mat riels d enseignement La coh rence entre ces mat riels en relation directe avec le curriculum tout comme leur compl mentarit Faut il privil gier le manuel ou le mat riel didactique pour l enseignement des sciences sont les meilleurs garants de la mise en oeuvre de toute technologie ducative 5 Un tel cadre de r flexion que l on trouvera r sum dans le tableau ci apr s est envisager tous les niveaux alphab tisation ducation fondamentale enseignement secondaire enseignement technique et formation professionnelle formation des personnels enseignement sup rieur les trois derniers tant particuli rement appropri s pour la coop ration r gionale internationale 38 Documents s lectionn s pour le s minaire La prise en compte de ces sous syst mes et domaines aux diff rents niveaux doit permettre de trouver les principes retenir pour une saine rationalisation des processus et des dispositifs ainsi que pour une meilleure articulation des responsabilit s entre les diff rents partenaires et notamment pour la r partition des responsabilit s entre pouvoirs publics et secteur priv pour une r elle prise en compte du degr de centralisation ainsi qu
113. on de manuels scolaires Ces fonctions comprennent l tude des programmes la prise de d cision sur les manuels produire importer le choix des r dacteurs la mise au point de manuscrits la r alisation de maquettes leur exp rimentation les contacts avec des imprimeurs sans oublier la recherche de financement Il faut du temps du personnel qualifi de sp cialit s vari es pour que les fonctions ci dessus num r es soient assur es de mani re constante int gr e et efficace Strat gies d attente Sur le plan strat gique en attendant que soit cr e la capacit nationale de concevoir des manuels scolaires on peut recourir aux solutions d attente que sont la traduction l adaptation la co dition Lorsque l initiative de ces solutions est d origine nationale elle constitue une mani re de cr er progressivement la capacit nationale en mati re de manuels scolaires Par ailleurs ces solutions sont conomiques par rapport la r alisation de manuels nouveaux En effet quatre contraintes sont consid rer dans la prise de d cision pour un nouveau manuel la disponibilit d auteurs comp tents et de sp cialistes de la conception graphique la disponibilit de temps l tendue du march l enveloppe financi re Mais les solutions d attente doivent tre des solutions d attente et ne pas tre des march s de dupes C est tout le probl me des relations avec les diteurs des pays d velop
114. on ni la formation des ma tres ne pouvaient suivre Il existe dans ce domaine des exigences contraires qu il faut r viser L un des principaux probl mes de production des manuels scolaires dans les pays en d veloppement est celui de la centralisation de la proc dure d agr ment Cette proc dure implique du retard dans le processus de production et le rend co teux dans la mesure o c est le manuscrit et non le tableau synoptique qui est sujet cette proc dure bien qu il s av re difficile ce stade de changer le manuscrit existant Contribution SIDA S110 10 Trop souvent encore le curriculum impose au manuel des contenus trop ambitieux qui d passent souvent les capacit s d assimilation des l ves le niveau est trop difficile 20 Rapport du s minaire 21 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques VI Court moyen et long terme Le temps est un facteur d terminant dans une politique du manuel scolaire L adoption d une mauvaise strat gie peut avoir des r percussions n fastes pendant une longue dur e Pour ne prendre qu un seul exemple celui de la formation scientifique au niveau de l enseignement secondaire il est possible de dire que ce qui s est pass dans les ann es 1980 pour beaucoup de pays va avoir des effets importants dans les dix ann es venir et ce quelles que soient les mesures correctives qu il est possible de prendre imm diatement En mati
115. onvient de prendre en compte Les experts s accordent par exemple pour dire qu en situation de grande p nurie un seuil pourrait tre d un manuel pour trois l ves Il n y a pas de diff rence significative en mati re de rendement scolaire entre le fait d avoir un manuel scolaire pour un l ve ou un manuel pour deux l ves Si on dispose d un manuel scolaire de qualit pour deux l ves et pour une dur e de vie de quatre ans le coefficient de r duction du co t unitaire annuel par l ve serait de huit Participant d bats Soulignons encore le probl me des conomies d chelle un ensemble de manuels pour un grand nombre d l ves dition nationale co dition sous r gionale a un co t donn qui est inf rieur au co t d un livre scolaire produit pour une population limit e en nombre minorit s publics sp cifiques Dans le second cas une intervention de l Etat subvention gratuit peut s av rer n cessaire et justifi e II Qualit et efficacit Pour 80 pays dans le monde le probl me de la qualit se pose au travers de quelques questions tr s difficiles Qu est ce qui peut tre consid r comme condition minimale pour que l ducation ait un sens Quel est le seuil minimum en dessous duquel il n est plus possible de parler d ducation Participant d bats La qualit d un manuel n est pas une notion absolue en ce domaine il n existe pas de standard
116. opalan Vice Pr sident Politiques et recherche sectorielles Service de politiques planification et recherche Banque mondiale Jeggan C Senghor Directeur Institut africain de d veloppement conomique et de planification Membres lus Isao Amagi Japon Conseiller aupr s du Ministre de l ducation des sciences et de la culture Minist re de l ducation des sciences et de la culture Tokyo Henri Bartoli France Professeur Universit de Paris I Panth on Sorbonne Paris Mohamed Dowidar Egypte Professeur et Pr sident du D partement d conomie Facult de droit Universit d Alexandrie Kabiru Kinyanjui Kenya Directeur des programmes Division des sciences sociales Centre de recherches pour le d veloppement international Nairobi Alexandre P Vladislavlev URSS Premier Secr taire Union des soci t s scientifiques et techniques de l URSS Moscou Lennart Wohlgemuth Su de Directeur g n ral adjoint Agence su doise d aide au d veloppement international Stockholm une vacance Pour obtenir des renseignements sur l Institut s adresser M le Directeur Institut international de planification de l ducation 7 9 rue Eug ne Delacroix 75116 Paris
117. p s Un r el transfert en certaines circonstances tarde se mat rialiser et aggrave le risque de renforcement de la d pendance Les moyens Apr s qu a t organis le cadre institutionnel pour la conception de manuels scolaires les moyens les plus d terminants comprennent la recherche la formation et la coop ration entre pays La recherche int ressera en particulier les programmes scolaires pour que ceux ci soient la fois pertinents et ouverts pour tre le fondement de manuels assur s de durer un temps qui justifie l investissement La formation des auteurs r dacteurs de manuels scolaires est une priorit ainsi que celle des divers sp cialistes de l dition La coop ration entre pays d une m me r gion est susceptible de contribuer au renforcement de la capacit ditoriale et de fournir un march pour des produits con us en 43 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques commun Mais force est de constater que cette orientation est encore du domaine des voeux la r alit est celle de tentatives isol es et peu efficaces et de la relation Nord Sud II La fabrication de manuels scolaires et des mat riels didactiques Le probl me de la comp titivit C est travers l l ment fabrication que l ensemble du syst me manuels scolaires et mat riels didactiques r alise son ancrage dans le secteur industriel Faute de le comprendre et d en tenir compte on s ex
118. pays les plus centralis s il est de plus en plus fait appel la sous traitance au secteur parapublic et priv Un syst me totalement public est souvent al atoire soumis aux pressions et au gr des d cisions du minist re des finances et de l ducation lesquelles sont annuelles alors que le programme doit n cessairement s inscrire dans la dur e Un syst me totalement priv visant la rentabilit n glige les publics non solvables ou les r gions non favoris es zones rurales minorit s et a souvent tendance r utiliser des fonds existants r dition de manuels anciens d pass s L quilibre trouver doit garantir que la fourniture des manuels ne sera pas d laiss e d s qu une contrainte budg taire sera rencontr e IX Centralisation d centralisation Comment concilier d centralisation et centralisation Quel est le poids exact de l un ou l autre syst me non seulement sur la conception ma s aussi et surtout sur la diffusion qui reste un des probl mes les plus difficiles et l un des moins bien r solus Plus un pays a des probl mes de logistique plus il doit faire appel une certaine centralisation pour rechercher l efficacit Ma s il n y a pas de solution miracle un camion de 10 tonnes n est pas adapt pour livrer 500 kilos de livres pas plus que la surcharge des inspections souvent elles aussi d pourvues de moyens n est une solution satisfaisante Il est reconnu q
119. portation d objets de caract re ducatif scientifique ou culturel Guide pour l application de l Accord de Florence et de son protocole Paris UNESCO CC 77 D 93 62 p 1978 Importation of educational scientific and cultural materials A guide to the operation of the Florence Agreement and its Protocol Paris UNESCO CC 77 D 93 62 p 95 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques 1979 Conseils nationaux de promotion du livre Paris UNESCO CC 78 D 101 F 2 dition 1982 43 p 1979 National Councils for book development Paris UNESCO CC 78 D 101 E 2nd ed 1982 45 p 1979 Centre International d Information sur le droit d auteur L Mod le de contrat en vue de la publication de la reproduction d une dition d une oeuvre II Mod le de contrat en vue de la publication de la traduction d une oeuvre Paris UNESCO CPY 79 WS 8 63 p 1979 International Copyright Information Centre I Model contract for the publication of a reproduction of an edition of a work II Model contract for the publication of the translation of a work Paris UNESCO CPY 79 WS 8 65 p 1983 Renseignements l usage des fournisseurs et des utilisateurs des bons de l UNESCO Paris UNESCO OPE 82 WS 9 1 p 1983 Information for coupon users Paris UNESCO ED 83 WS 8 1 p 1984 L administrateur de l ducation et les moyens d enseignement Paris UNESCO 192 p 1
120. pose de nombreuses d convenues Dans la plupart des pays il existe des imprimeries ou tout au moins l imprimerie nationale Ces unit s en l absence de tradition de production de manuels ne peuvent du fait de leur conception et leur capacit satisfaire la demande qualitative et quantitative de livres scolaires Il a exist une tentation des minist res de l ducation se doter d imprimeries de grande dimension Dans beaucoup de cas ce fut des checs par manque de savoir faire en mati re de gestion d entreprise A l heure actuelle cependant plusieurs pays africains impriment leurs manuels scolaires localement travers des unit s d impression priv es semi tatiques avec des niveaux appr ciables de performance Mais dans tous les cas il y a trois s ries de contraintes sp cifiques L quipement d impression co te tr s cher l acquisition l entretien et son renouvellement et apr s un certain temps devient obsol te et d un fonctionnement ruineux et inefficace En second lieu la mati re d oeuvre toujours import e outre son co t lev ne pr sente pas toujours la qualit requise compte tenu des contextes locaux d utilisation En troisi me lieu la comp tence technique des personnels peut laisser d sirer dans certaines sp cialit s En cons quence de tout ce qui pr c de le produit fini de l imprimerie locale peut difficilement qualit gale faire face la concurrence
121. pour eux de se d brouiller dans certains pays on tend maintenant de plus en plus centraliser cette op ration en d cidant qu on va acheter tel manuel et pas tel autre Participant d bats 1 1 N cessit d une budg tisation Il est n cessaire nous l avons dit d embl e de traiter le manuel comme un investissement m me si cet investissement repose sur des aides ext rieures ou sur la contribution des usagers L absence d une budg tisation sp cifique les ressources affect es aux manuels tant confondues avec celles attribu es pour les fournitures et autres mat riels souvent r parties entre les diff rentes directions sans qu une globalisation soit possible explique en grande partie l absence de priorit jusqu ici accord e aux manuels scolaires Il est donc indispensable de disposer de lignes budg taires sp cifiques permettant une globalisation au niveau central et non plus seulement au niveau de tel ou tel service ou direction Les d cisions sur les programmes d enseignement et portant sur les livres produire ou imprimer n ont jamais t du ressort de la planification de l ducation mais de celui des directions g n rales et de l inspection des enseignements de base ou du secondaire g n ral et technique la planification s tant limit e dans ce domaine p dagogique d terminer le rendement inteme du syst me sans se pr occuper des supports mat riels p dagogiques Con
122. probl mes de co ts budg taires excessifs et beaucoup de pays durent renoncer une politique de gratuit totale dans ce domaine 69 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques les acquisitions par les familles des l ves n ont pas permis de compenser la d faillance des m canismes pr c dents Dans beaucoup de pays les revenus des familles ont cr moins vite que le prix des livres import s et leur achat a de plus en plus repr sent une charge inaccessible pour de nombreuses familles les r formes des curricula dans de nombreux pays l adaptation des programmes aux r alit s locales le recours aux langues nationales comme langues d enseignement ont rendu les manuels import s inutilisables les cr ations d unit s nationales de production de manuels n ont pas permis de r aliser les espoirs qu elles portaient en raison de la difficult qu il y a ma triser une industrie complexe en l absence de traditions et d exp rience nationales dans ce domaine 4 Prix de vente des livres et revenu des familles Lorsqu un manuel est import son prix de vente tend tre plus lev dans le pays importateur que pour les consommateurs du pays exportateur ne serait ce qu en raison des co ts de transport additionnels Or il arrive souvent que le pouvoir d achat moyen des familles du pays importateur soit tr s inf rieur celui des pays exportateurs Si l on prend l
123. quer une prise de conscience Loin d avoir la pr tention de proposer une solution au d licat probl me de l articulation entre les manuels scolaires et les exigences des curricula les cinq propositions que nous formulons ont essentiellement pour ambition d attirer l attention des personnes impliqu es dans une r forme scolaire sur la n cessit d inclure la probl matique d ensemble d une r forme ducative une r flexion approfondie sur les modalit s de conception de production et de mise disposition de manuels 61 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques Cette prise de conscience une fois r alis e nous pensons qu il existe actuellement des solutions techniques et p dagogiques nous en proposons quelques unes permettant sinon de r soudre les probl mes li s la pertinence des manuels scolaires du moins de minimiser le r le jug trop souvent n gatif que ces derniers jouent sur le succ s long terme d une r forme des curricula 62 Le droit d auteur et la production nationale de mat riels didactiques par Abderrahmane Amri 1 Pr rogatives rattach es au droit d auteur Le droit d auteur comporte des attributs d ordre intellectuel et moral ainsi que des attributs d ordre patrimonial a Le droit moral de l auteur Les attributs d ordre intellectuel et moral de l auteur sont les suivants i le droit de divulgation qui permet l auteur d
124. r l tat d avancement dans la production des livres Une pareille information ne peut tre que b n fique aux chercheurs et aux auteurs Les livres expos s constitueraient de l autre c t un exemple de d fi ceux qui sont impliqu s dans la production et la vente des livres Organiser des foires du livre au bon moment et l endroit voulu avec des livres appropri s aiderait sans doute d velopper l int r t du public dans la lecture des livres L dition des manuels scolaires en Indon sie S110 191 De plus en plus nombreux sont mis en oeuvre des plans lectures nationaux impliquant l ensemble des acteurs et visant toutes les cibles l ves et adultes 13 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques artiste animations nfants 14 Rapport du s minaire B Seuils et limites Nous l avons dit quel que soit le probl me abord par le planificateur la solution optimale sera recherch e entre un seuil et une limite I Financement co t r duction des co ts Compte tenu du manque croissant de ressources disponibles une tendance g n rale se d gage qui consiste demander pour les manuels une participation ou une prise en charge financi re des familles tout en recherchant syst matiquement une r duction des co ts La participation financi re des usagers vise le plus souvent constituer un fond de roulement pour assurer la continuit du programme d
125. r leurs aptitudes la lecture ou la recherche de lire pour le plaisir et pour un apprentissage bas sur des enqu tes etc De ce fait l ducation est ainsi maintenue au niveau le plus bas dans l acquisition des connaissances parce que l on apprend par coeur Les questions cl ci dessus ne repr sentent que quelques notes br ves relatives des probl mes hautement complexes et elles sont pr sent es titre indicatif plut t qu exhaustif En d pit de la r apparition persistante des m mes difficult s il n existe pas deux probl mes similaires dans l laboration de programmes d enseignement Les probl mes se posent dans des combinaisons diff rentes et se produisent dans des contextes conomiques politiques et culturels diff rents Il n existe pas de rem de universel qui puisse tre appliqu n importe quelle situation La voie de l avenir r side dans une recherche et une analyse sectorielle d taill e et professionnelle qui reconnaissent la complexit du processus et int grent les solutions propos es l ensemble des minist res des institutions des organisations et des soci t s concern es 57 Curricula et manuels scolaires vers une indispensable synergie par Christian Depover Premi re proposition Les manuels doivent tre con us en coordination troite avec les autorit s responsables de la d finition des curricula Trop souvent faute de moyens et de temps la conception de
126. ra galement s assurer que l tat de chaque volume permet de l utiliser nouveau 26 Lorsque l acquisition des manuels incombe aux parents ou aux responsables de l enfant des dispositions sp ciales pouvant aller jusqu la r glementation du prix de vente devront tre prises pour que l achat de ces manuels ne constitue pas une charge excessive Questions d ordre didactique 27 Les manuels scolaires l usage des coles primaires doivent refl ter les progr s accomplis par les sciences de l ducation faciliter l emploi de m thodes adapt es la psychologie de l enfant et r pondre l usage qui en sera fait par les ma tres et par les l ves 28 Lors de l laboration des manuels il convient non seulement de rechercher une pr sentation logique de la mati re mais aussi et surtout de tenir compte des int r ts et des capacit s mentales des l ves 29 Tout manuel scolaire doit offrir par la mati re qu il contient un ensemble de faits d id es de suggestions textes documents illustrations cartes graphiques questions etc il doit aussi rendre possible ou m me n cessaire l emploi de m thodes qui favorisent l change d id es entre le ma tre et ses l ves ainsi que la pratique du travail personnel 30 Il convient de tout mettre en oeuvre pour que les donn es des manuels scolaires correspondent la r alit des faits et soient tenues jour surtout en mati
127. rant chacun une p riode de cours limit e et articul e autour d un certain nombre d objectifs pr cis faisant partie du curriculum de r f rence 60 Documents s lectionn s pour le s minaire Pour jouer pleinement son r le d interface entre les manuels et les curricula le livre du ma tre ne devrait pas se contenter de r f rences g n rales aux manuels mais s articuler troitement avec ceux ci en mettant clairement en vidence les liens qui existent entre les objectifs g n raux qu on y trouve et les objectifs sp cifiques d crits dans le curriculum Cinqui me proposition Les d veloppements r cents de la publication assist e par ordinateur fournissent des alternatives int ressantes aux techniques classiques de production des manuels scolaires Le d veloppement actuel des outils de publication assist e par ordinateur permet d esp rer un meilleur potentiel d adaptation au changement En effet la publication assist e par ordinateur PAO offre pour des co ts compatibles avec les ressources d un centre r gional voire d un tablissement scolaire des possibilit s sinon quivalentes du moins tr s proches de celles propos es par les syst mes d impression classiques Ainsi les ensembles de publication assist e par ordinateur actuellement sur le march int grant un micro ordinateur une imprimante laser et un ou plusieurs logiciels appropri s mettent la disposition du concepteur des ressour
128. ravail ou de commande et ce pr alablement la r alisation de l oeuvre La tendance actuelle de la jurisprudence dans de nombreux pays europ ens et parfois m me africains en ce qui concerne l appropriation des droits sur une oeuvre cr e dans le cadre d un contrat de travail penche vers la reconnaissance au personnel enseignant des droits sur les oeuvres qu il cr e dans le cadre de son emploi la condition d une part que l oeuvre soit cr e de la propre initiative du p dagogue et que d autre part l apport mat riel de l institution soit limit aux moyens qui de fa on g n rale sont accessibles l oeuvre en question Comme corollaire cette licence le titulaire du droit d auteur sur cette oeuvre ne doit pas s opposer sa diffusion ou son utilisation l int rieur de l institution laquelle 1l est rattach Cependant et dans la mesure o une institution d enseignement met la disposition d un membre du personnel enseignant des moyens en surplus de ceux qui sont normalement disponibles pour tous elle aurait un droit de r cup ration des co ts de ces moyens sous forme de d dommagement mais rarement au titre du droit d auteur Tout ceci reste tributaire de l appr ciation de la juridiction comp tente en cas de contestation 9 Conclusion Cette br ve tude de l tat du droit actuel sur un certain nombre de questions qui posent des probl mes au monde de l enseignement n
129. re mani re de r aliser des conomies d chelle existe pour des livres o une grande partie du contenu peut tre standard ou constitu e par des illustrations livres pour enfants livres d art livres techniques etc Une coop ration inter imprimeries permettrait dans ces cas de partager les co ts D une mani re g n rale la coop ration r gionale est en principe cens e pouvoir jouer un r le important dans la r duction des co ts des mat riels didactiques et des manuels scolaires Cependant les exemples de coop ration dans ce domaine sont peu nombreux et ceux qui ont exist ont tourn court tel le Centre r gional au Cameroun pour quatre pays d Afrique centrale Cameroun Gabon Tchad RCA de 1964 1970 Un centre analogue avait vu le jour en 1970 entre la Sierra Leone le Lib ria la Guin e dans le cadre de l Union de la Rivi re Mano Les pays membres de la CONFEMEN oeuvrent dans le sens de la coop ration inter Etats avec comme base concr te le Centre de formation et de production de mat riels didactiques de Bouak Les moyens Pour rentabiliser les moyens consid rables qu implique la mise sur pied d industries p dagogiques des efforts doivent tre faits en mati re de recherche et de formation Les recherches viseront abaisser les co ts de fabrication titre d exemple recherche sur les possibilit s de r alisation d ouvrages communs plusieurs Etats recherche sur les possibi
130. re de manuels scolaires l unit de temps semble bien tre la d cennie plut t que l ann e Ceci impose en m me temps qu une d cision est prise qu il soit n cessaire de revoir transition et solutions d attente et d tablir un plan pr voyant les tapes successives de mise en application r elle de la d cision VII Manuel livre ou guide du ma tre Le livre du ma tre est un facteur essentiel pour l am lioration des r sultats et pour une bonne utilisation du manuel scolaire Une recherche r cente effectu e il est vrai dans les pays industrialis s a montr que la seule fa on de faire accepter par les enseignants une innovation dans le processus p dagogique tait d agir sur le livre du ma tre alors que les directives minist rielles n avaient aucun effet sur les enseignants Il existe par ailleurs une interaction entre livre du ma tre et manuel de l l ve Lorsque le guide n est pas disponible il existe une tendance forte pour introduire dans le manuel de l l ve un ensemble de donn es lesquelles s adressent en fait au ma tre L analyse de nombreux manuels montre qu un certain nombre de choses ne sont compr hensibles que par l enseignant d o un all gement possible du manuel Le guide du ma tre peut encore r soudre le probl me d une p dagogie diff renci e en proposant diff rents modes d utilisation et de lecture du manuel Ce guide du ma tre est davantage la respon
131. res tirer le maximum de profit des guides du ma tre pour la pr paration de leurs le ons et la conduite de leurs classes Ceci est capital en cas d utilisation de nouveaux manuels correspondant des programmes nouveaux Dans ce domaine le directeur d cole peut aussi jouer un r le important Du point de vue de la conservation et de la r partition des livres les enseignants doivent servir de r f rence eux m mes initi s aux techniques simples d entretien et de r paration des livres les transmettent leur l ves et veillent inculquer chez eux des r flexes salutaires au bon tat des livres Il va sans dire que des parents sachant lire et crire et qui prennent conseil aupr s des enseignants peuvent jouer un tr s grand r le dans l utilisation des manuels scolaires par leurs enfants Moyens de la politique d utilisation On n est pas encore la pratique du manuel scolaire jeter apr s usage mais tout se passe comme si c tait le cas en l absence d une politique d entretien qui implique des mat riels d entretien et de r paration de formation sensibilisation et de recherche Dans un sch ma complet de politique de manuels scolaires il peut tre pr vu la fourniture ou les modalit s d acquisition des mat riels n cessaires l entretien et la r paration des livres mais surtout le probl me de la s curit des livres dans les tablissements doit tre r solu S agissant de form
132. rtaines cat gories d l ves comme les l ves handicap s les l ves de telle ou telle minorit qui font que les diteurs professionnels publics ou priv s ne prennent pas en compte ces publics minoritaires et bien s r une pr occupation quit sans intervention de la planification centrale les l ves les plus pauvres ou ceux des zones rurales d favoris es seront le plus souvent laiss s de c t 1 3 Donn es conomiques En termes conomiques il s agit de promouvoir une approche du type second best c est dire renoncer la solution id ale que l on n a pas les moyens de s offrir pour rechercher le compromis le meilleur possible quelles qualit s est on pr t renoncer pour rendre r alisable la disponibilit des livres Contribution Orivel S110 11 La prise en compte des r sultats du crit re co t efficacit suppose une ouverture voire une formation des planificateurs Comment int grer les manuels au niveau des choix de politique scolaire si les responsables de la planification ne parlent pas le m me langage que les experts et s ils refusent de s occuper d intendance ou d ex cution Alors que le nombre de manuels par l ve le montant des d penses en dollars par l ve et par an sont des probl mes concrets que le planificateur doit regarder en face 1 4 Donn es statistiques Le service central de planification se doit encore de se doter d une i
133. s form la conservation des livres dans les salles de classe est co teuse et les livres sont mal utilis s et endommag s 8 Les mat riels compl mentaires Au cours des vingt cinq derni res ann es on a consacr une attention certaine l laboration des manuels scolaires de base pour les salles de classe Dans de nombreux pays particuli rement dans les zones rurales le manuel scolaire constitue souvent le seul mat riel de lecture pour l enfant Dans une r cente tude au N pal il a t d couvert que les familles des enfants d une cole rurale inaccessible n avaient jamais poss d un seul livre Les enfants n avaient aucun acc s des journaux ou des revues Il n y avait aucune signalisation routi re ou commerciale dans leur village Les seuls mat riels de lecture que les enfants avaient observ s partir de l ge de huit ans taient les manuels scolaires Dans une telle situation on ne peut s attendre ce que savoir lire crire et compter puisse se d velopper au del du niveau de base et la lecture est per ue comme une activit exerc e en classe seulement sans relation avec la vie normale Le fait que de nombreux syst mes ducatifs ne soient pas en mesure de mettre la disposition des l ves de l enseignement primaire des mat riels compl mentaires ou une biblioth que de base pendant l enseignement secondaire ou sup rieur prive de nombreux enfants de la possibilit de d veloppe
134. s importante de revenu mon taire C est comme si une famille fran aise devait d bourser de 2000 5000 francs pour acqu rir un manuel Le ferait elle Rien n est moins s r et cela explique pourquoi les familles africaines du secteur traditionnel ou informel entre 65 et 85 de la population selon les pays n ach tent pas les manuels Fran ois Orivel IREDU 19891 Le prix acceptable par les familles varie bien videmment d un pays l autre et il n est pas possible de comparer le prix d un manuel en Finlande pays d Europe qui d pense le plus en mat riel didactique par l ve avec celui en vigueur dans les pays tr s d sh rit s comme les pays africains au sud du Sahel 15 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques La Chine l Inde le Maroc le Mexique la Tunisie produisent des manuels d un co t unitaire de 1 dollar des Etats Unis Les Philippines ont atteint pour certaines s ries un co t inf rieur 0 55 US Selon certaines enqu tes signal es par un participant les manuels ne constituent dans un pays d Asie par ordre d importance que le cinqui me poste de d penses pour les familles venant apr s l uniforme les transports l quipement sportif et les fournitures Le co t du manuel ne saurait se limiter pour le planificateur au seul co t unitaire du livre import ou produit au plan national Plus important pour lui sera le co t par l ve et par
135. s l identification des probl mes rencontr s et celle des difficult s viter de m me que le transfert des technologies de l dition n apportent pas pour autant des solutions valables pour satisfaire les besoins de fa on durable nombre de pays en d veloppement connaissent encore aujourd hui une insuffisance voire une absence quasi totale de manuels scolaires C est que la ma trise de l acc s aux manuels scolaires reste un domaine sensible mettant en jeu de multiples int r ts d bordant le cadre strict de l ducation et de la p dagogie M me dans ce cadre limit o l utilisation du manuel pour am liorer la qualit de l enseignement est clairement d montr e et reconnue se posent de multiples probl mes criture fabrication et distribution utilisation Par exemple conna t on vraiment la fa on dont les diff rentes p dagogies sont v hicul es par le manuel Dans les pays industrialis s il existe une r gulation qui r sulte du jeu existant entre de nombreux acteurs pouvoirs publics et r glementation scolaire diteurs associations 35 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques diverses sp cialis es d enseignants par niveau ou par discipline de parents d l ves qui fait le plus souvent d faut dans les pays en d veloppement Aussi la ma trise de l acc s au manuel est elle encore consid r e du point de vue de la planification g n rale co
136. s manuels scolaires est laiss e l initiative individuelle et au d vouement d enseignants ou d inspecteurs dont le m rite est incontestable mais dont la pr paration technique est g n ralement insuffisante Cette pratique en mati re d laboration des manuels scolaires calqu e sur ce qui se passe dans de nombreux pays industrialis s se r v le particuli rement d sastreuse dans les pays du tiers monde o la concurrence entre les manuels n existe pratiquement pas En effet dans les pays industrialis s conomie lib rale o cette production d centralis e des manuels est tr s courante l offre de manuels est telle qu une concurrence s installe entre les producteurs au meilleur b n fice des enseignants utilisateurs Dans les pays en d veloppement la situation est tout autre les besoins sont souvent tellement grands qu on ne peut se permettre de financer conjointement la production de plusieurs manuels parall les Dans un tel contexte de ressources limit es il est imp ratif d envisager la conception des manuels scolaires comme un processus rigoureusement planifi et contr l travers une coordination troite avec les quipes qui prennent en charge la conception des curricula Deuxi me proposition La production de manuels scolaires doit tre pr vue dans le cadre d une planification globale d une r forme des programmes scolaires On sait aujourd hui que le succ s d une r forme scolair
137. s ont t construits dans tout le pays Le service de distribution para tatique s est vu dot d un nouveau parc de v hicules A la fin de cet 53 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques investissement il existait de nombreux manuels scolaires mais ils taient tous stock s dans les entrep ts et n avaient pas t distribu s aux coles L analyse sectorielle a r v l que le m canisme de financement constituait la cause principale de la p nurie de livres Les Conseils de districts avaient re u des cr dits du gouvernement afin d acheter des livres pour donner aux l ves Les Conseils de district taient court d argent et ont consacr leur allocation pour livres des probl mes plus pressants tels que les salaires et les fournitures m dicales Etant donn que les Conseils de district n ont pas achet les livres au syst me para tatique celui ci n a pas pu son tour payer aux diteurs les livres qu ils avaient livr s Comme les diteurs ne pouvaient pas leur tour payer les imprimeurs ceux ci n taient pas en mesure de payer les fabricants de papier et ces derniers ne pouvaient pas payer leurs approvisionnements en mati res premi res La solution a consist alors retirer l allocation en capital aux Conseils de district et la garder la direction g n rale o les approvisionnements pouvaient tre pay s directement Tout le processus d crit ci dessu
138. s peut se r sumer en deux d clarations simples 1 L laboration de manuels scolaires constitue un processus complexe qui implique les secteurs commerciaux industriels et financiers et m me le secteur agricole ainsi que celui de l ducation L activit d laboration de manuels scolaires sera toujours g n e et chouera souvent compl tement moins que des analyses crois es et des recherches ne soient entreprises comme un pr liminaire essentiel l action En vingt ans d exp rience dans le Secteur du Livre un certain nombre de questions cl sont apparues lesquelles surgissent r guli rement Ce sont L Le calendrier Etablir un syst me ad quat et durable de fourniture de manuels scolaires est rarement r alis pendant le cycle de vie d un projet L approche trois ou cinq ans n a jamais t couronn e de succ s Le facteur d inertie exige que toute activit de d veloppement soit con ue pour une p riode de dix ans au moins le d lai id al serait de quinze ans 2 Le financement Il existe un certain nombre d options bien tablies mais en derni re analyse le probl me du financement peut tre r sum comme consistant au besoin d atteindre la fourniture de manuels abordables et maintenue au moins moyen terme Les syst mes d approvisionnement de manuels scolaires achet s par les parents suppriment le fardeau imm diat du gouvernement mais trop souvent ce syst me signifie u
139. sabilit du centre de d veloppement curriculaire et du centre de formation que de celle de l diteur et m me de l auteur Diff rents pays peuvent r aliser par exemple des guides sp cifiques pour un m me ouvrage surtout lorsqu il s agit de livres import s VIII Responsabilit de l Etat des secteurs parapublic et priv L Etat se doit de garantir un minimum de conditions scolaires acceptables et donc en particulier l acc s aux manuels Dans ce domaine il peut soit financer directement s il en a les moyens suffisants soit consacrer les rares moyens disponibles pour g n rer un financement additionnel emprunt aide ext rieure participation des familles Sa responsabilit est de veiller favoriser l quit pour ne pas l ser les minorit s ne pas privil gier les l ves des familles ais es au d triment des l ves les plus d favoris s au plan conomique social et culturel Cette responsabilit fondamentale n impose nullement que l Etat doive tout prendre en charge au contraire l exp rience a souvent prouv que l Etat ne pouvait pas tre tout 22 Rapport du s minaire la fois un entrepreneur ou un chef d entreprise un transporteur routier et un contr leur il doit seulement viter de cr er des situations de monopole Aujourd hui aucun expert ne recommande plus une intervention unique et totale de l Etat dans la production des manuels scolaires et m me dans les
140. sciences de la communication la psychologie de l apprentissage la sociolinguistique et la s miologie organiser le contenu des manuels d une fa on s quentielle condenser l information et pr senter les activit s et les exercices d une mani re cumulative permettraient l apprentissage de d passer le stade purement informatif Toute cette logique devrait devenir visible travers le dessin graphique et se refl ter dans la disposition typographique et la pr sentation ext rieure du manuel Contribution J Munoz Juan S110 12 Tr s souvent c est au travers de manuels venus de l tranger que l on d termine les grandes lignes du curriculum alors qu il convient au contraire de r aliser le manuel d apr s le curriculum De plus une dition r alis e par un centre de d veloppement curriculaire ne peut tre correctement valu e puisque l valuation rel ve du centre curriculaire lui m me 11 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques La solution de plus en plus adopt e consiste sortir l dition du manuel du secteur de l ducation au b n fice de maisons de publications para publiques ou priv es V Une priorit doit tre accord e la fonction distribution trop souvent n glig e Le processus de distribution devrait tre analys en fonction de trois crit res 1 aspect conomique 2 entretien des stocks et 3 transport Les trois aspects
141. sentent un biais en faveur des zones urbaines 55 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques 4 56 Les capacit s d dition Le niveau de comp tences l dition disponibles en mati re de d veloppement de manuels scolaires varie beaucoup Au Nig ria par exemple il y a une industrie de l dition bien tablie localement avec une bonne tradition de production de mat riel de haut niveau pour les coles primaires et secondaires Au contraire en Sierra Leone au d but des ann es 80 lorsque le projet de manuels scolaires a commenc le niveau de comp tences l dition disponibles tait absolument nul sans base de r daction de conception de pr sentation de contr le de production ou de gestion financi re quelle qu elle soit Alors se pose la grande question de savoir comment on peut acqu rir les comp tences n cessaires l dition et aussi celle de savoir comment on peut encourager le d veloppement local de l dition Au cours des vingt derni res ann es de nombreux pays ont opt pour des services de publications tatiques qui ont pris le contr le de la production des manuels scolaires Ces services ont fait r guli rement ressortir l importance des questions relatives au d veloppement du personnel d dition dans un environnement de fonctionnaires o les personnels sont nomm s pour peu de temps o la m moire institutionnelle est limit e et o le personnel se
142. ssur par l UNESCO et les contributions volontaires des Etats membres Au cours des derni res ann es l Institut a re u des contributions volontaires des Etats membres suivants Belgique Canada Danemark Finlande Inde Irlande Islande Norv ge Su de Suisse L Institut a pour but de contribuer au d veloppement de l ducation travers le monde par l accroissement aussi bien des connaissances que du nombre d experts comp tents en mati re de planification de l ducation Pour atteindre ce but l Institut apporte sa collaboration aux organisations dans les Etats membres qui s int ressent cet aspect de la formation et de la recherche Le Conseil d administration de l IIPE qui donne son accord au programme et au budget de l Institut se compose de huit membres lus et de quatre membres d sign s par l Organisation des Nations Unies et certains de ses instituts et agences sp cialis es Pr sident Victor Urquidi Mexique Professeur chercheur Em rite El Colegio de M xico M xico Membres d sign s Charles Boelen M decin Chef planification m thodologie et valuation de l ducation Division du d veloppement des personnels de sant Organisation mondiale de la sant Goran Ohlin Sous secr taire g n ral Bureau de la recherche et de l analyse des politiques en mati re de d veloppement D partement des affaires conomiques et sociales internationales Nations Unies Visvanathan Rajag
143. t s nationales ainsi qu aux particularit s locales A ce niveau une attention particuli re sera apport e de mani re tenir compte des difficult s particuli res qui caract risent certaines zones rurales dot es d une infrastructure de communication peu d velopp e Une strat gie efficace en mati re de mise disposition des manuels scolaires devrait int grer les probl mes li s la maintenance des manuels ainsi que les effets de cette maintenance sur la dur e de vie physique des manuels Propositions du S minaire 3 Des investigations devraient tre men es afin d tudier les conditions d un ajustement optimal pour un contexte politique culturel social et p dagogique donn entre le prix auquel les manuels sont propos s et le prix que le public est pr t payer 24 Rapport du s minaire 6 Enfin le calcul du co t doit int grer les co ts non seulement des diff rentes fonctions du syst me de production des manuels conception dition distribution mais aussi celui de la mise en main des manuels et de la formation des enseignants II R les des agences de coop ration 1 L orientation des projets de d veloppement de manuels scolaires devrait tre infl chie la priorit tant donn e la conception et l dition Des actions devraient tre entreprises pour doter les pays en voie de d veloppement d une capacit ditoriale r elle qui pourrait constituer la base d une industrie lo
144. t de la mise disposition des manuels en particulier les alternatives de cette politique par rapport au financement de la fourniture des manuels Une analyse sectorielle de ce type exige le recours une large gamme de comp tences et la composition de l quipe de recherche variera selon les conditions qui pr valent dans un pays quelconque Cependant cette analyse contient de fa on typique un sp cialiste de l dition un biblioth caire un expert impression production un expert en mati re de distribution un sp cialiste de finance gestion et occasionnellement des personnes comp tentes en mati re de droits d auteur et de contrats Le chef d quipe est en g n ral ext rieur au pays car cela permet de minimiser le biais compr hensible et maximalise l objectivit A part cette clause restrictive il est toujours souhaitable qu une quipe locale et une quipe externe travaillent ensemble Le r sultat id al d une analyse sectorielle du Livre est constitu par une s rie de rapports d taill s et factuels relatifs chacun des aspects du secteur du livre qui peut servir de point de r f rence dans le d bat et de ressource utile dans la planification et la mise en oeuvre d un projet Cette masse de donn es devrait tre r sum e dans un rapport succinct qui souligne les question cl identifie les probl mes sugg re lorsque c est possible une s rie d options alternatives et permette des conclusions et
145. t plus sans acc s rapide l information disponible et sans la capacit de la reproduire L explosion r cente de la technologie des communications a entra n des transformations profondes dans le milieu de l ducation qui a d sormais recours au mat riel audiovisuel simple aux films la radiodiffusion et la t l vision par exemple enseignement distance aux enregistrements par exemple laboratoires de langues voire aux ordinateurs par exemple enseignement programm et aux satellites Il en r sulte que les tablissements d enseignement sont de nos jours concern s bien plus qu ils ne l taient auparavant par les probl mes d acc s et de circulation de l information 4 Les limitations la protection du droit d auteur Outre les oeuvres qui tombent dans le domaine public parce que le d lai de protection est expir au regard de certaines l gislations l utilisation de ces oeuvres fait l objet de perceptions de redevances destin es g n ralement alimenter un fonds social ou culturel au profit des auteurs nationaux certaines limitations ou restrictions sont galement impos es la protection du droit d auteur par la l gislation du pays o l oeuvre est utilis e Ces exceptions s appliquent aux oeuvres nationales comme aux oeuvres trang res Cela veut dire que certaines exploitations d oeuvres prot g es sont autoris es sans le consentement de l auteur Parfois en pareil
146. tistiques les param tres li s la politique gouvernementale ducatifs financiers politiques les comp tences et les ressources laboration dition impression mati res premi res distribution utilisation formation les niveaux et secteurs primaire secondaire tertiaire alphab tisation technique et professionnel biblioth ques scolaires et universitaires recherche librairies publiques etc Les produits textes guides des enseignants suppl ments lois et r glements droit d auteur contrat lois commerciales protectionnisme etc Les impacts ducatifs culturels conomiques politiques les questions cl Qui ferait ces tudes A quel moment Comment sont prises les d cisions et par qui La n cessit de faire une distinction entre les questions politiques et les questions techniques L influence corruptrice potentielle des agences de financement par exemple agir un moment inopportun concentrer sur les choses et non sur les comp tences Les tudes sectorielles du livre devraient tre suivies par une politique de d veloppement du livre moyen ou long terme A Read compte rendu de travaux de groupe Une politique du livre doit s inscrire dans des perspectives conomiques d finies IT Le manuel ne doit plus tre consid r uniquement en termes de produit mais aussi en termes de processus C est dire qu il convient aujourd hui d aba
147. tribution Deogratias S110 17 La non budg tisation entra ne les plus grandes difficult s pour passer d un projet sur financement ext rieur un programme de d veloppement sur ressources nationales alors que la budg tisation offre une certaine garantie de stabilit et de continuit 1 2 Garantie de l galit d acc s La planification centrale doit garantir l acc s au manuel en prenant en compte les probl mes physiques et g ographiques que rencontre la distribution Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques Les difficult s de distribution sont si graves dans certains pays qu il vaut probablement mieux pr voir que la dur e d utilisation d un manuel sera de trois cinq ans le m me livre servant plusieurs cohortes Il faut viter aussi de centraliser la production de cahiers d exercices et autres mat riels compl mentaires Participant d bats L offre commerciale destin e aux achats par les parents est in vitablement concentr e dans les zones urbaines les plus riches du pays dans lesquelles la distribution est facile et elle n glige souvent les zones rurales Contribution Read S110 2 le pouvoir d achat des familles Faut il une politique de gratuit Si celle ci n est pas possible la d pense doit elle tre support e en tout ou en partie par des subventions appropri es par les familles o le faible effectif que repr sentent ce
148. ttendus pour la rentr e scolaire 1990 1991 Soit pr s de 10 ans pour que la r forme connaisse un d but de concr tisation en terme de nouveaux manuels scolaires Une si longue p riode d op ration justifie que la planification s int resse aux manuels scolaires et aux mat riels didactiques Cependant quelle contribution la planification peut elle apporter ce secteur Les imp ratifs politiques conomiques et culturels du d veloppement de l ducation imposent tout pays de s approprier et de rendre endog nes au maximum les cycles de conception de fabrication de distribution et d utilisation du mat riel didactique La strat gie en la mati re emprunte de fait un parcours rebours investit d abord la distribution et l utilisation avant la conception et la fabrication Ces deux derniers domaines se pr tent une approche de coop ration entre pays dans un contexte r gional ou sous r gional permettant des conomies d chelles La recherche et la formation sont de l ordre des moyens autant que les financements les quipements et les infrastructures Pour concevoir des manuels priorit la recherche sur les programmes et la formation des personnels de l dition commencer par les r dacteurs Pour fabriquer priorit la recherche sur les modalit s d abaissement des co ts et la formation des sp cialistes des arts graphiques Pour distribuer priorit aux enqu tes et la formation
149. ture du livre utilisation m ticuleuse alors que la qualit p dagogique sera accrue si le ma tre est insuffisamment qualifi il peut disposer d un livre du ma tre La qualit peut tre encourag e par une recherche continue portant sur l valuation du manuel La qualit p dagogique pourra tre accrue par un appel d offres sous forme de concours pour la r daction de tel ou tel manuscrit prix du meilleur manuscrit Les seuils et les limites trouver sont fonction de la situation d emploi et du contexte r el la qualit du m me livre peut tre suffisante pour un environnement donn et non satisfaisante pour un autre contexte le probl me de la qualit des manuels scolaires a des implications importantes sur les politiques d ducation sur l interpr tation de la fonction ducative des manuels sur leur utilisation effective dans les classes et sur la fa on dont ils sont con us et valu s Contribution Munoz Juan S110 12 III Manuel par niveau et ou par discipline L abondance de manuels par niveau et par discipline la concurrence entre diteurs pour un manuel d une discipline et d un niveau donn le libre choix des coles voire des enseignants eux m mes sont une des caract ristiques d une conomie de consommation existante dans les pays industrialis s caract ristique qui n a bien videmment aucun sens dans les pays en d veloppement Mais le manuel unique un seul
150. ubventionnent directement tant le Minist re de l Industrie que peut tre aussi celui de l Agriculture lesquels peuvent aussi avoir beaucoup investi dans le d veloppement de cultures de plantation pour fournir les mati res premi res destin es l usine papier De m me l impression est aussi une entreprise industrielle qui fait l objet des diktats politiques du Minist re de l Industrie plut t que de celui de l Education Pour un profane toutes les machines imprimer se ressemblent Les comp tences particuli res de l imprimeur de livres sont souvent n glig es et la production de livres est souvent consid r e comme une fa on de combler selon les saisons le plan de travail d un imprimeur commercial tr s occup Les machines elles m mes peuvent ne pas correspondre aux dimensions des feuilles de papier et tant les unes que les autres peuvent ne pas correspondre au format con u pour le livre Il n est pas rare de trouver des taux de chute de papier de 50 ou plus qui 51 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques d coulent directement d une inad quation entre la taille de la machine les dimensions du papier et le format du livre Les exemples qui pr c dent ne sont qu une illustration de la myriade d cueils qui jonchent le chemin de la r ussite des programmes de d veloppement des manuels scolaires Les d buts du financement des projets de manuels scolaires par les agenc
151. ue plus un pays conna t des probl mes et des difficult s au plan de la logistique plus il est oblig de concilier les imp ratifs de la d centralisation avec la n cessit d une tr s forte centralisation pour l appui et le contr le de la distribution Si tout est d centralis certaines r gions r soudront les probl mes mais d autres n auront plus acc s aux manuels Participant d bats X Coop ration sous r gionale La coop ration sous r gionale permet des conomies d chelle Elle est souvent difficile r aliser dans la mesure o elle n cessite l accord des minist res de l ducation et de leurs diteurs Elle est cependant possible notamment pour le mat riel de formation et de r f rence destin aux enseignants surtout lorsqu il existe des standards r gionaux en mati re de curriculum comme par exemple dans les Cara bes 23 Le d veloppement du manuel scolaire et des mat riels didactiques C Choix et priorit s Le s minaire a d bouch sur un certain nombre de propositions ou de recommandations sugg rant des choix et des priorit s retenir diff rents niveaux Nous passerons en revue successivement les suggestions faites aux services nationaux aux OIG et agences avant de conclure sur les priorit s retenir par l IPE I Implication des services nationaux de planification Le traitement des manuels scolaires par les services centraux de planification doit tre effe
152. uels comme c est le cas dans notre illustration pour les manuels A et B qui comprennent tous deux le module 30 et les manuels B et C qui int grent les modules 8 et 34 Figure 1 Constitution d un manuel par assemblage de modules Manuel A Manuel B Manuel C Module 6 Module 8 Module 7 Module 41 Module 10 Module 8 Module 22 Module 34 Module 14 Module 30 Module 30 Module 34 Quatri me proposition La mise disposition de livres du ma tre permettra d accentuer l indispensable convergence qui doit exister entre manuels scolaires et curricula Outre les manuels destin s aux l ves la mise disposition de documents destin s aux enseignants est souvent consid r e dans les pays du tiers monde comme un instrument indispensable permettant de pallier une pr paration jug e insuffisante du personnel enseignant Bien qu il ne s agisse pas l selon nous d une solution pleinement satisfaisante en mati re de pr paration des enseignants le livre du ma tre peut n anmoins constituer une opportunit int ressante pour renforcer la n cessaire convergence entre manuels scolaires et curricula Sans vouloir entrer ici dans le d tail de la conception des documents destin s aux enseignants nous tenons toutefois souligner l int r t d adopter pour leur organisation une structure modulaire parall le celle des manuels Pour s inscrire dans cette approche le livre du ma tre sera divis en modules couv
153. utif doit assurer un certain quilibre entre les int r ts des cr ateurs et ceux des utilisateurs des oeuvres de l esprit La D claration universelle des droits de l homme dans son article 27 ne pose t elle pas clairement ce probl me en stipulant 1 Toute personne a le droit de prendre part librement la vie culturelle de la communaut de jouir des arts et de participer au progr s scientifique et aux bienfaits qui en r sultent 2 Chacun a droit la protection des int r ts moraux et mat riels d coulant de toute production scientifique litt raire ou artistique dont il est l auteur Tout ce travail qui demandera du temps pour l accomplir ne doit pas faire perdre de vue la recherche de solutions imm diates aux probl mes pos s Ceci soul ve la question de l opportunit de contact que le milieu de l ducation minist res institutions diteurs sp cialis s etc devrait entreprendre avec les organisations de gestion de droits d auteur qui ont pour t che de veiller au nom des ayants droit l utilisation du mat riel utilis des fins didactiques Il nous semble que des n gociations entre les parties en cause sont le moyen le plus appropri pour r gler dans son ensemble le probl me du droit d auteur dans le monde de l ducation et aboutir par consensus d finir i les actes et l objet de reproduction n cessitant l obtention d une autorisation pr alable et le paiement d u
154. uvelles technologies dans le secteur de l dition IV Encourager la coop ration sous r gionale et r gionale 1 La co dition reste difficile un certain nombre d actions devraient tre prises pour l encourager change d exp riences Quelles sont les exp riences r ussies coordination des standards de performance au niveau sous r gional m me de d boucher sur des programmes d enseignement suffisamment proches pour permettre une dition commune de guides du ma tre puis de manuels pour l ves soutien la mise en place de structures ditoriales la coop ration tant plus facile r aliser entre diteurs qu entre institutions nationales ou instances gouvernementales 2 Le droit d auteur devrait tre limit les manuels pour l enseignement fondamental ne pouvant plus tre consid r s comme une oeuvre de cr ation 3 Enfin l acc s des oeuvres prot g es le recours des phototh ques et des centres de documentation devraient tre facilit s V R le et priorit s de l IIPE 1 Le s minaire a particuli rement insist sur le r le de l IIPE dans le domaine de la formation et dans celui de la diffusion de l information Conscients de la n cessit d une prise en compte efficace par les planificateurs de l ducation des probl mes li s la mise disposition des manuels scolaires les participants recommandent l IIPE d int grer dans le tronc commun des
155. voit constamment refuser une formation La relation entre l dition priv e et tatique et entre les niveaux local et multi national constitue des questions permanentes Le r le d adaptation et ou de traduction dans certains domaines comme les math matiques les sciences et l ducation technique par opposition ce qui se fait au plan local et aux m rites de ces diff rentes approches est aussi important Les mati res premi res Voir plus haut La fabrication Les questions cl de la fabrication sont le co t la fiabilit la capacit et la qualit de la t che accomplir Les sp cifications de la production physique d finies par la politique du gouvernement exigent souvent un investissement dans des quipements que la production ne peut pas supporter Ainsi les sp cifications relatives des manuels scolaires qui dureraient longtemps exigent au moins une reliure r sistant l clatement et de pr f rence une couture au fil et des signatures Dans des conditions id ales une protection ad quate contre l humidit et les raflures exige l application d un vernis aux UV La reliure constitue en permanence un probl me et un goulet d tranglement L impression sur du papier de bonne qualit constitue souvent un gaspillage parce que le style de reliure n offre pas suffisamment de protection au bloc Une fabrication locale on reuse offre des emplois et utilise des ressources locales mais elle est souv

Fre - unesdoc

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents