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Ecorecharges DPH - Conseil National de L`Emballage

1. NT Q L Cr g Conseil National de l Emballage DES PARTENAIRES POUR UN EMBALLAGE MEILLEUR i GD me ES arie e E Ecorecharge vide technique suremballage des produits d entretien de la maison et d hygi ne de la personne Avertissement bien que tous nos efforts et ceux des membres du groupe de travail aient t mobilis s pour assurer l exactitude des informations tr s nombreuses contenues dans cette publication le CNE et les r dacteurs d clinent toute responsabilit pour des erreurs ou omissions ventuelles dans un domaine en volution permanente DS AVANT PROPOS Les premiers travaux du Conseil National de l Emballage il y a 10 ans se sont orient s vers l amont de la cha ne emballage avec la mise au point de la m thodologie d analyse de r duction la source largement utilis e comme r f rentiel dans les catalogues de la pr vention des d chets d emballages comme dans les d marches collectives d co conception Parall lement ces travaux les membres du CNE se sont int ress s aux pratiques de consommation et leur impact sur l volution des d chets d emballages car une politique de pr vention efficace ne peut tre mise en uvre que si l on produit mieux et que l on consomme mieux L analyse des facteurs explicatifs de l volution des tonnages d emballages r alis e par le CNE l Ademe a permis de distinguer les impacts respectifs de l volution d
2. 40 30 20 10 0 Commentaires Remplissage apr s transport Soit gt tassement de 22 moyenne Densit mini 605 ci 100 FCE FCB Hauteur Libre R elle haut de bo 80 mm 90 80 100 E COo RER ER RER NE EN ER ER ER EE ER EE 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 80 Taux de Rem plissage AOPARE 60 50 40 70 CCE CCB Hauteur libre sous le tear tape 60 l 50 mm ETUIS avec pr sence d un bec verseur 50 mm 50 40 30 30 20 10 0 20 10 0 _ 39 POUR EN SAVOIR PLUS Les catalogues de la pr vention des d chets d emballages Catalogue 1996 Minist re de l Environnement Catalogue 1998 Conseil National de l Emballage CNE Catalogue du mill naire 2001 2005 CNE format lectronique site Internet www conseil emballage org Le manuel des meilleures pratiques pour la mise en uvre de la pr vention lors de la conception amp de la fabrication des emballages CNE mai 2000 www conseil emballage org Le guide d application du d cret n 98 638 du 20 Juillet 1998 Emballages et d chets d emballages en r f rence aux normes CEN mai 2000 et sa r actualisation 2003 CNE en liaison CLIFE ILEC FCD www conseil emballage org La place de l emballage dans la vie des fran ais en 2000
3. de l eau douce moyennement dure et dure le num ro ou la d signation du lot de la pr paration et de la date de p remption dans des conditions normales de conservation peuvent figurer sur un autre endroit de l emballage des biocides ou sur une notice 2 2 Outils d valuation et d optimisation du CNE LA Le Conseil National de l Emballage a d velopp depuis plus de 10 ans des outils d valuation de la pr vention des d chets d emballages par r duction la source et propos des pistes d am lioration Les principes et leviers pr sent s ci dessous sont issus de la m thodologie et des catalogues du CNE labor s collectivement et largement utilis s depuis 1997 2 2 1 M thode d analyse de la r duction la source r f rentiel CNE Les acteurs du CNE ont choisi de s en tenir aux faits et aux chiffres pour d velopper une m thodologie d analyse bas e sur les principes suivants Consid rer le couple produit emballage et non un emballage d pourvu de contenu Conserver une valeur d usage du produit emball identique pour le consommateur Raisonner fonctionnalit s identiques ou sup rieures de l emballage Dresser le bilan du syst me d emballage complet primaire secondaire tertiaire Quantifier les conomies de mat riaux tonnes avec les ventes r elles du produit emball Chiffrer les r ductions rapport es l unit de vente consommateur sur palette compl te Evaluer la r duc
4. 20 tonnes pour la marque en France Le carton utilis pour la fabrication de l tui provient en majeure partie de mat riau recycl 4 63 Simplification de l emballage L optimisation du syst me d emballage par simplification UVC emballage secondaire emballage tertiaire est une piste que l on doit poursuivre 4 6 4 Conclusions g n rales dentifrices gt Les consommateurs Fran ais ont une pr f rence pour la pr sentation en tube souple avec tui carton malgr plusieurs tentatives les tubes rigides n ont jamais r ussi atteindre un niveau de vente lev sauf pour le segment enfants gt S il y a un cart de poids de mat riau d emballage entre les deux pr sentations celles ci ont des impacts environnementaux proches qui ne justifient pas en l tat actuel de nos connaissances l issue d ACV d mettre une recommandation forte Le tube stand up contient moins de mati re mais d origine 100 fossile et le tube lamin multicouches et son tui carton utilisent au global plus de mati re mais dont pr s de 70 provient de ressources renouvelables gt Quelque soit la pr sentation la r duction la source mat riaux identiques engag e depuis plusieurs ann es doit tre poursuivie et l optimisation faite sur le syst me d emballage complet 4 7 Brosses dents Pr s de 70 millions de monopacks ou multipacks de brosses dents auraient t utilis es en France en 2006 Le nombr
5. Etude r alis e par COFREMCA SOCIOVISION pour le CNE avec le soutien d ECO EMBALLAGES 100 milliards d emballages et moi et moi et moi Eco Emballages CNE 2000 La pr vention des d chets d emballages m nagers par de meilleures pratiques de consommation CNE ao t 2001 Consommons responsable pour r duire nos d chets d emballages CNE 2002 2004 D pliant grand public www conseil emballage org Mieux produire et mieux consommer la pr vention des d chets d emballages juin 2004 Etude r alis e en partenariat CNE ADEME ADELPHE ECO EMBALLAGES sur 8 march s de produits de grande consommation de 1997 2003 www conseil emballage org Etre ou ne pas tre emball 32 Questions que nous nous posons sur les emballages El ments de r ponses factuels et chiffr s aux questions r currentes pos es par les consommateurs leurs associations les lus CNE mai 2005 Le gisement des emballages m nagers en France volution 1994 2003 ADEME ADELPHE ECO EMBALLAGES Les logos cologiques juillet 2000 ADEME Minist re de l Am nagement du territoire et de l environnement L analyse environnementale de l volution du tonnage d emballages m nagers en France sur 8 march s de produits de grande consommation octobre 2006 CNE ADEME ECO EMBALLAGES BIO INTELLIGENCE SERVICE AFNOR Recueil Emballages et d chets d emballages et mise en uvre des directives 94 62 CE et 2004 12 CE
6. Il faut signaler qu au lancement du berlingot cette derni re pr sentation se vendait 2 fois plus que la pr sentation en flacon 750ml et 30 de plus que celle de produit classique en flacon de 31 4 2 2 Concentration du produit x corecharge x simplification optimisation de l emballage Historiquement la premi re modification a port sur l optimisation du flacon de 3L en poly thyl ne de la formule classique qui est pass en 15 ans de 150g 127g soit une r duction la source de 15 3 pendant la m me p riode la consommation de l assouplissant objet de l analyse a augment de 78 s il tait pr sent uniquement en formule classique conditionn e en flacon 3L le gisement annuel de d chet correspondrait pour l emballage primaire 2250t contre 2656t si le flacon n avait pas t optimis soit une conomie de 406t _95 Aujourd hui le produit a t d clin en 4 versions la formule classique initiale en flacon 3L une formule concentr e en flacon de 750 ml avec une corecharge correspondante de 750 ml et un pack de 3 berlingots de 250 ml Ces 4 versions correspondent toutes en nombre d usages 3L de produit formule classique L emballage primaire du format 3L p se 127g celui de 750ml de la formule concentr e p se 50g son corecharge de 750ml p se 32g et les 3 berlingots de 250g p sent 20g Les achats des consommateurs se r partissent entre les diff rentes versions et se tradui
7. autre des formats La comparaison ne montre pas de diff rence significative le seuil de significativit des r sultats est un cart de 20 ou plus l exception de l effet de serre 23 __ Energie primaire Acidification Eutrophisation Effet de serre Stand Up 100 100 100 100 100 T18 117 125 Source Unilever Une analyse d taill e par pays r v le que le potentiel de r chauffement est cependant moindre pour la France que pour l Italie ou pour la Belgique du fait de la part plus importante d nergie nucl aire rapports 1 3 et 1 2 Il en r sulte pour ce seul crit re d effet de serre et pour la France seulement une diff rence peine significative entres les pr sentations gt Les r sultats de cette tude ne justifient pas en l tat de promouvoir activement un changement des habitudes de consommation en France sans analyse compl mentaire approfondie 4 6 2 Mise en uvre du mat riau Ind pendamment des 2 conceptions d emballages les industriels peuvent chercher r duire la quantit de mat riaux utilis s sans compromettre leurs fonctionnalit s l usage et la qualit des produits pendant leur dur e de vie jusqu l atteinte d un nouveau point critique technique Ainsi en 2006 le fabricant d emballages pour la marque Signal a r duit l paisseur du plastique contenu dans les tubes lamin s de 12 ce qui a contribu r duire la quantit de d chets plastique de 25
8. cline r guli rement depuis 1997 25 20 15 z2 10 5 0 1997 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Les lessives en poudre repr sentent 80 de cette part de march globale des corecharges et les lessives liquides 20 Les recharges poudres sont pass es de 12 5 en 1998 1999 2 4 en 2003 2004 Les recharges liquides sont pass es de 3 1 en 1998 1999 0 7 en 2003 2004 Au global les recharges ne repr sentent plus que 20 du march en 2006 Ces chiffres correspondent la r alit des achats des consommateurs comportements r els pour autant la perception des gens telle qu exprim e dans les tudes d claratives est fondamentalement diff rente et surestim e 4 1 4 1 Comparaison syst me complet d emballage primaire secondaire tertiaire recharge poche 3L versus flacon de 3L Le flacon avec son bouchon sa boule doseuse et son tiquette emballage primaire p se 157 5g A raison de 4 flacons par caisse 460g et de 48 caisses par palette un film plastique le poids total d emballage palette est de 52 55 kg Pour l corecharge de 3L 39g et raison de 4 poches par caisse carton renforc e 620g et 4 intercalaires suppl mentaires palette le poids total d emballage palette est de 38 63 kg Pour une m me quantit de produit l corecharge permet une r duction significative de mat riaux d emballage 75 au niveau de l emballage primaire et 26 5 au global du fait du renforce
9. consommateurs et de protection de l environnement collectivit s locales qui sont pr sent s dans ce document Nous esp rons que les avanc es des participants durant les 2 ann es de travaux collectifs aideront les lecteurs prendre toujours mieux en compte les 3 dimensions du d veloppement durable dans la conception la fabrication et l utilisation des emballages Olivier LABASSE Georges ROBIN 1 Catalogues papier 1996 et 1998 et lectronique du CNE sur le site www conseil emballage org 2 Manuel Mise en uvre de la pr vention lors de la fabrication et de la conception des emballages et CD Rom L coconception un outil pour agir 3 Publi e en juin 2004 avec le soutien d Eco Emballages et Adelphe sous le titre Mieux produire mieux consommer la pr vention des d chets d emballages en cours d actualisation pour la p riode 2003 2006 4 Etre ou ne pas tre emball l ments de r ponses fais et chiffres Avril 2005 r dition janvier 2007 2 QUESTIONS POSEES PAR LES CONSOMMATEURS Les questions qui ont g n r les travaux rapport s dans ce document Pourquoi le nombre d emballages continue t 1l augmenter Pourquoi des emballages sont ils mal remplis surdimensionn s voire trompeurs Pourquoi pr f rer les corecharges Pourquoi y a t il des emballages de regroupement Pourquoi ne pas supprimer les suremballages Pourquoi y a t il des produits avec superposition de 3 emb
10. d am lioration continue Consid rant que pour atteindre des objectifs significatifs de r duction des tonnages globaux des emballages il est n cessaire d adopter des comportements volontaristes le CNE estime que les pistes d am lioration relev es par cet atelier doivent tre prises en compte par les diff rents acteurs conomiques partenaires comme des recommandations Ceux ci doivent les consid rer comme des axes de progr s les engageant aller plus loin Le CNE souhaite que l valuation de l impact environnemental de l emballage devienne le r flexe de tout professionnel avant toute mise en march Cet outil de dialogue avec les parties prenantes doit contribuer accompagner les volutions venir de l emballage 35 6 ANNEXES 36 6 1 Mod le de d claration de conformit Nom et adresse de la soci t D clare que l emballage d sign ci dessous est conforme aux dispositions du d cret n 98 638 du 20 juillet 1998 relatif aux exigences li es l environnement Le ou les emballages d sign s ci apr s ont t con us et fabriqu s dans le respect des normes CEN pertinentes indiqu es ci dessous L entreprise dispose de tous les l ments relatifs la d claration de conformit et est en mesure de les pr senter l administration dans les d lais r glementaires R f rences emballages nes RS Ne le Pr vention par r duction la source NF EN 13428 R utilisation
11. me prot g e dans une barquette individuelle scell e gt Le passage de 70 42mm pour les monopacks permet une conomie de 40 gt Certains industriels utilisent un format unique de cartonnette quelque soit le nombre de brosses dents gt Le poids d emballage des multipacks ramen la brosse dents est inf rieur celui des monopacks quelque soit la taille des cartonnettes les conomies d emballages primaire ramen es l UC une brosse dents vont de 40 60 4 7 4 Conclusions g n rales brosses dents gt La r duction de la largeur de la cartonnette pour les brosses dents vendues l unit permet de r duire significativement la source le poids des mat riaux La premi re id e du groupe a t de recommander en France l utilisation pour le monopack du blister de taille r duite identique celle des autres pays europ en 42 m ou inf rieure 70mm Si l action devait aboutir il ne faudrait pas que les consommateurs et le jeu de la concurrence en soient perturb s et fauss s l achat de brosses dents tant bien souvent d impulsion r duire le blister dans les proportions voqu es ci dessus reviendrait diminuer la visibilit des brosses dents en lin aire Il faudrait par cons quent maintenir constant le lin aire d velopp par le biais d une action collective et paritaire pendant les semaines ou mois de transition Les industriels et distributeurs du groupe d
12. qui n offre pas les m mes fonctionnalit s que le flacon permet avec la concentration du produit contenu une r duction extr mement significative des d chets d emballages 4 4 Produits vitres et autres produits d entretien Le levier de r duction la source tudi est celui de la recharge plut t que celui de l corecharge stricto sensu car elle est utilis e avec un pistolet Exemple 1 la gamme marque distributeur ci dessous est pr sent e en magasins depuis 7 ans avec pistolet emballage d origine et sans recharge avec bouchon UVC 65 648 15 418 81 058 40 448 158 55448 Poids colis ramen l UVC Emballage tertiaire inchang et nombre d unit s de ventes sur palette identique Les 2 formats avaient la m me distribution num rique en 2004 les ventes en volume des recharges taient inf rieures de 18 celles du produit achet avec son pistolet malgr un cart de prix de 30 A des ventes versus 2002 1 086 Indice 100 0 85 30 Indice 82 Prix de vente moyen consommateur constat dans la m me cha ne de distribution Exemple 2 le produit d entretien cuisine et salle de bain Po ai est pr sent en flacon de 750ml avec pompe poids de l emballage primaire complet 73 489 et en flacon recharge de 750ml 50 39 Les 2 pr sentations sont regroup es dans des emballages secondaires en carton de 12 unit s pesant respectivement 409g et 390g Emba
13. sent e en base 100 pour le tube plastique Mat riaux Tube plastique Tube lamin et Indice 100 emballage carton 18 80 33 85 17 57 Aluminium 2 Papier 90 NOR o oo so ES PS Source Unilever gt Au global le stand up p se 18 618 et le lamin avec tui p se 23 208 soit un cart de 24 6 La quantit de mat riaux utilis s pour les tubes lamin s avec tui carton est plus importante que celle des tubes stand up avec alv oles mais la r partition des mat riaux n est pas la m me Le pack ratio contenant contenant contenu passe de 15 7 18 83 Approche Analyse de cycle de vie ACV cette approche a t diligent e par Unilever pour valuer les autres impacts environnementaux nergie primaire effet de serre acidification de l air eutrophisation de l eau toxicit Les analyses de cycle de vie ont t r alis es en s inspirant de la m thode ISO 14040 pour comparer l impact sur l environnement des tubes souples lamin s avec tui carton versus les tubes plastiques rigides dispos s sur un barquette pour les 3 pays o ils sont commercialis s la France la Belgique et l Italie Cette tude couvre les mati res premi res utilis es de l extraction aux produits finis Du fait de l aspect comparatif de l tude certains crit res de l analyse du cycle de vie n ont pas t renseign s comme les transports utilis s car r put s identiques dans la r alit pour l un ou l
14. outil d autocontr le de la pr vention par r duction la source la norme NF EN 13428 La r duction la source est d finie CEN comme le Processus permettant de s assurer pour des fonctions requises identiques que le poids et ou le volume d emballages primaires et ou secondaires et ou tertiaires ont t minimis s tout en garantissant le maintien de l acceptabilit par l utilisateur r duisant ainsi l impact sur l environnement La substitution d un mat riau par un autre ne constitue pas une base 7 pour la r duction la source M thodologie La r duction la source s appr cie par la mise en vidence de point s critique s Etablir un point critique revient d montrer qu une r duction suppl mentaire de poids et ou de volume de l emballage mettrait en p ril une ou plusieurs de ses fonctions ou crit res de performance Le tableau ci dessous pr cise la d marche PREVENTION PAR REDUCTION A LA SOURCE EMBALLAGE D E exemple de check list d valuation pr ciser Crit res de performance Exigences les plus Points critiques R f rences Pertinentes importantes Protection du produit Proc d de fabrication du produit Processus emballage remplissage Logistique Pr sentation et commercialisation du produit Acceptation par le consommateur Informations S curit L gislation Autres aspects SIGNATURE 10 La liste illustrative ci de
15. utilis par tonne de produit Le tableau ci dessous montre les am liorations de remplissage des nouveaux formats par rapport la situation moyenne ant rieure sur la base de 95g de poudre pour 1 dose soit 156 ml densit de la lessive 610g 1 20 Doses CIion Europ enne Henkel future Remplissage Remplissage 7 nea ee e 133 ERE L143 x 145 x H194 L143 x 145 x H175 O momon oio L250 x 194 x H270 L250 x 194 x H240 L287 x 1123 x H315 L287 x 1105 x H320 54 M13 11180 76 8 M12 10015 85 7 L287 x 1123 x H340 L287 x 1105 x H360 SR 7 RSS L287 x 1105 x H380 i a SR L287 x 1105 x H399 De nouveaux formats sont galement lanc s qui pr sentent un taux de remplissage lev jusqu 90 r duisant de ce fait le vide technique dans la bo te Les nouvelles dimensions de la base des bo tes permettent d augmenter le nombre d UVC transport es par palette par exemple le nombre de bo tes pour le format M12 passe de 24 28 par couche soit une am lioration de 17 r duisant par l m me le nombre de camions n cessaires au transport d une m me quantit de produit On notera qu il y a eu d bat avec les tenants de la dimension apparente car les facing des emballages ont t r duits 4 1 3 4 Axe d am lioration d placement du point critique liquides Un remplissage par le fond du flacon canule plongeante du d tachant liquide a permis en limitant le d veloppement de la mousse
16. 4 pour ces 2 pr sentations et le poids des films protecteurs diminu de 22 Le tableau ci dessous indique les principaux r sultats pour l ensemble des marques et conditionnements de l industriel REDUCTION 30 tablettes 48 tablettes 64 tablettes 72 tablettes TOTAL Etui tonnes an 36 3 23 3 4 2 4 3 68 Flowpack tonnes an 5 2 8 6 1 9 1 4 17 Total tonnes 41 32 6 6 85 En nombre de camions 33 19 5 5 62 Ces diff rents exemples montrent que l impact de ces mesures est plus large outre la r duction des quantit s d emballages mises sur le march le remodelage d une bo te permet aussi une meilleure disposition sur la palette optimisant son remplissage et diminuant le nombre de camions n cessaires au transport du produit 4 2 Assouplissants textiles Les 3 leviers conception du produit cf concentration conception diff rente de l emballage cf corecharge et simplification de l emballage cf berlingot se combinant dans les offres mises en march leurs r sultats sont analys s en parall le et les conomies globales chiffr es sur la base des achats r els des consommateurs Il faut signaler que la r f rence au concept de simplification est quelque peu abusive quand il s agit du berlingot puisque cet emballage ne r pond pas toutes les fonctionnalit s de l emballage qu il est amen concurrencer ce qui est d montr par la diff rence de niveau d acceptabilit El
17. ET 2000 2003 197 7000 2003 IIF 1000 Os 7 Effets explicatifs de F volution du tonnage d emballages en milliers de tonnes e ro nn eee pee gt SE ee CC D D D 3 RSS s persons nee a mu 37 ES us Oar C2 is 35 gt e 4 Re ml 33 E ter 32 ce 31 E 0 yalti efet elet conso etet poids etea tiet msi eet du tonnage d ncgraphie par habitant primaire eE pemen COT ES Pour mesurer l volution de la consommation des produits il est pertinent du fait de l volution des concentrations de retenir les doses de lavage et partant l usage du produit plut t que ses tonnages L volution de la consommation qui en doses de lavage a progress de 2 entre 1997 et 2000 pour revenir en 2003 sensiblement celle de 1997 aurait conduit une stabilisation des tonnages d emballages s il n y avait pas eu d volution ni des caract ristiques des produits ni des conditionnements Le travail d innovation effectu sur la concentration conduit pour un m me usage une diminution moyenne de 30 des quantit s de produits emballer La concentration des poudres classiques est pass e de 6 6 doses de lavage kg de produit en 1997 8 3 en 2000 et 9 1 en 2003 On observe ind pendamment une progression des poudres concentr es 13 3 doses kg Ces volutions des caract ristiques des produits ont permis une r duction de 150 kt de tonnages de produits mis sur le march entra nant une conomie d environ 11 kt d emballages La pa
18. Emballages et suremballages march s des yaourts et des autres produits laitiers ultra frais CNE mai 2007 _ 40 LE CONSEIL NATIONAL DE L EMBALLAGE L association a pour objet de favoriser le meilleur usage de l emballage des biens de consommation du stade de la production celui de l utilisation finale notamment par la r duction la source Dans ce cadre encourager l organisation de la concertation entre les partenaires concern s visant l am lioration des emballages l laboration de documents et la diffusion d informations en vue de d velopper les bonnes pratiques en mati re d emballages la mise en oeuvre d actions visant promouvoir la pr vention et la r duction des emballages l mission d avis ou de recommandations aux pouvoirs publics notamment sur les projets de l gislation ou de r glementation concernant la conception et la mise en oeuvre des emballages tant au plan national que communautaire l examen des questions ou des observations sur les emballages formul es tant par des utilisateurs individuels que des groupes d utilisateurs et l tude de leurs suggestions l dition de toutes publications n cessaires la poursuite et au d veloppement de son action AMF Association des Maires de France CLIFE Comit de Liaison des Industries Fran aises de l Emballage CLCV Consommation Logement Cadre de vie ECO EMBALLAGES FCD F d ration des entreprises du Commerce a
19. Environnement Groupement des Mousquetaires Henkel ILEC Institut de Liaisons et d Etudes des Industries de Consommation LVMH Mo t Hennessy Louis Vuitton L Or al Mc Bride ORGECO Organisation G n rale des Consommateurs Procter amp Gamble Syst me U Unilever et clab pour le dessin de couverture et ses convictions cologistes Robert Vouthier Chantal Sandoz Corinne Picard Jean Fran ois Stosser Beno t Lefebvre Jacques Lalanne Claude Leblanc Carole Pascal Solange Darb s Gr gory Anzalone Tiphaine Daubert Macia Nathalie Villermet Murielle Peineau Jannick Clinkemalie Anne de Beaumont Mariam Diawara Sylvie B nard Marie Coustenoble Emmanuelle Bonnemaison Claire Griffon Jean Fran ois Castelain G rard Benoist du Sablon Jacques Leroux Jean Michel Pointet Sylvie Siest Murielle Guillaume St phane Lefort Membres du Comit de r daction Corinne Picard Casino Gr gory Anzalone FCD Jannick Clinkemalie Henkel Jacques Leroux Procter amp Gamble Murielle Guillaume amp St phane Lefort Unilever Olivier Labasse Raymond Wallaert amp Delphine Caramella CNE Pour plus d informations contacter Olivier Labasse ou Delphine Caramella au CNE 118 Avenue Achille Peretti 92200 Neuilly sur Seine Tel 01 4637 1600 Fax 01 46371051 Email cn e wanadoo fr www conseil emballage org _5 SOMMAIRE AVANT PROPOS QUESTIONS POSEES PAR LES CONSOMMATEURS REMERCIEMENTS 1 OBJECTIFS DU
20. GROUPE DE TRAVAIL MODE OPERATOIRE amp CHAMP D INVESTIGATION 1 1 Objectifs du groupe de travail 1 2 Mode op ratoire et tudes de cas 1 3 Ecorecharge s Vide s technique s Suremballage s D finition d finitions 2 CONTEXTE 2 1 Contexte r glementaire et obligations des entreprises 2 2 Outils d valuation et d optimisation du CNE 3 ENJEUX 3 1 Enjeux march s 3 2 Points d analyse 4 IDENTIFICATION D AXES D AMELIORATION 4 1 Produits de lavage du linge 4 2 Assouplissants textiles 4 3 Javels 4 4 Produits vitres et autres produits d entretien 4 5 Cr mes lavantes 4 6 Dentifrices 4 7 Brosses a dents 5 SYNTHESE ET RECOMMANDATIONS 6 ANNEXES 6 1 Tableau d analyse quantitative de la r duction la source 6 2 Mod le de d claration de conformit aux dispositions du d cret 98 638 6 3 Calculs de remplissage d une valisette de lessive en poudre POUR EN SAVOIR PLUS LE CONSEIL NATIONAL DE l EMBALLAGE 1 OBJECTIFS DU GROUPE DE TRAVAIL MODE OPERATOIRE amp CHAMP D INVESTIGATION Parmi les questions qui nous ont t pos es par les consommateurs 3 grandes th matiques concernent les produits d entretien de la maison et d hygi ne de la personne les corecharges les suremballages et les vides techniques Traiter ces th mes c est poser le probl me plus g n ral de la mise en uvre des leviers de la r duction la source des emballages 1 1 Objectifs du groupe de travail Le groupe de tr
21. NF EN 13429 Recyclage mati re NF EN 13430 E E le cas ch ant E Valorisation nerg tique NF EN 13431 E au moins un E O El amp Valorisation par compostage et biod gradation NF EN 13432 Substances dangereuses Attestation de minimisation NF EN 13428 amp M taux lourds Attestation de respect des limites r glementaires Fait Signature du responsable et cachet de la soci t emballage ou famille d emballages Dans le cas o le fabricant de l emballage en est le concepteur il tablit la partie de la documentation technique relative la pr vention par r duction la source amp Dans le cas o le fabricant de l emballage n est pas le concepteur et fabrique selon un cahier des charges descriptif ce cahier des charges peut repr senter pour lui le point critique d s lors qu il exerce en tant que professionnel son devoir de conseil vis vis du concepteur Il appartient au concepteur conditionneur ou distributeur dans le cas de MDD d utiliser la norme pour d montrer la d marche de pr vention Est consid r comme tant concepteur de l emballage celui qui a tabli un cahier des charges descriptif pr cis incluant des plans techniques et au minimum la d finition du poids et ou du volume de l emballage L utilisateur qui transmet un cahier des charges fonctionnel ou une forme d velopper un fabricant d emballage n est pas consid r comme concepteur Mod le labor sous
22. allages Pourquoi y a t il des blisters surtout lorsqu ils sont trop grands alors que les produits sembleraient pouvoir s en passer Pourquoi y a t il des bo tes tuis carton pour des tubes souples Chaque ann e plus de 100 milliards d emballages m nagers sont utilis s en France Ils assurent de multiples fonctions indispensables aussi bien aux consommateurs qu aux professionnels de la fabrication la distribution protection conservation hygi ne information identification pr sentation regroupement transport stockage Leur quantit cro t avec l augmentation de la population 0 48 par an entre 1975 et 2005 du nombre de m nages 1 24 par an du nombre de personnes vivant seules 14 de la population en 2005 de mono m nages 26 de la population et avec la diminution de la taille des m nages 2 9 personnes en 1975 et 2 3 en 2005 L volution des modes de vie enfin se traduit par plus d achats de produits tout pr t en libre service par la d structuration des repas familiaux et par l individualisation de la consommation Symboles de notre soci t de consommation les emballages m nagers font l objet d interrogations quant leur devenir apr s usage ou de critiques une fois r duits l tat de d chets qui ont repr sent 4 6 millions de tonnes en 2003 soit moins d 1 4 des ordures m nag res provenant des particuliers Les questions d emballage avec l volution sociod mographique
23. aux flacons avec pompe dans leurs achats malgr un diff rentiel de prix toujours favorable de l ordre 30 Trois facteurs explicatifs ont t identifi s la diff rence de fonctionnalit des pr sentations il faut d j disposer d un pistolet compatible la dur e de vie des pistolets et la diff rence de disponibilit en lin aires elle m me s alimentant par les carts de rotation 4 5 Cr mes lavantes L tude Louis Harris de novembre 2005 r alis e pour l ADEME portant sur les fran ais et la pr vention des d chets indiquait que 52 des personnes interrog es d claraient acheter des corecharges pour le savon liquide Exemple 1 le produit est disponible dans les lin aires d un grand distributeur fran ais en emballage avec pompe et en recharge berlingot Ces recharges ont t largement distribu es pour agrandir la gamme en nombre de parfums La recharge berlingot est 40 45 moins ch re que la pr sentation standard 0 64 vs 1 17 constat s Le syst me d emballage primaire et tn secondaire de la recharge est de 16 58 vs 51g pour le standard Emballage UVC Total I II 181g 51 18 Ecorecharge berlingot 7 58 98 1658 41 6 60 7 Poids colis ramen l UVC R duction du poids de l emballage tertiaire du fait de l augmentation de 71 du nombre d UVC palette 2304 vs 1344 _ 29 Exemple 2 le produit est pr sent en flacon avec pompe pesant 34g et
24. avail s est fix les objectifs suivants Partager les questionnements les exp riences et enrichir les connaissances des parties prenantes Comprendre la complexit r pondre aux exigences tr s diverses et parfois contradictoires impos es aux syst mes d emballages Fournir un aper u clair des efforts du secteur des produits d entretien de la maison et d hygi ne de la personne pour concilier les desiderata du consommateur qui exige un emballage toujours plus fonctionnel et pratique avec les imp ratifs conomiques et environnementaux en tayant le d bat sur les efforts faits ou faire en mati re de d veloppement durable Sensibiliser l ensemble des acteurs professionnels en particulier les responsables des fonctions marketing en leur fournissant des informations des outils et des pr sentations de cas pratiques Ouvrir un dialogue bas sur des faits et des chiffres avec les organisations de consommateurs et les pouvoirs publics sans occulter les contraintes et ou les difficult s que rencontrent les professionnels Permettre aux entreprises participantes de comparer leurs emballages aux r alisations les plus en avance du secteur et leurs responsables d voluer dans une meilleure prise en compte du d veloppement durable 1 2 Mode op ratoire et tudes de cas L analyse collective et paritaire des 3 th matiques corecharges vides techniques et suremballages a t r alis e sur la base des fonct
25. ballages 2 1 2 La pr vention des d chets d emballages La pr vention des d chets d emballages est d finie dans la directive comme la r duction de la quantit et de la nocivit pour l environnement e des mati res et des substances utilis es dans les emballages et les d chets d emballages e des emballages et d chets d emballages aux stades de la production de la commercialisation de la distribution de l utilisation et de l limination Elle a comme principes fondamentaux suppl mentaires la r utilisation des emballages et en fin de vie le recyclage et les autres formes de valorisation des d chets d emballages au moins 1 des 3 formes de valorisation et partant la r duction de l limination d finitive de ces d chets La conformit des emballages aux exigences essentielles de la directive europ enne permet la libre circulation de l emballage ou du produit emball sur le march int rieur Elle peut tre tablie gr ce une batterie de normes publi es au JOUE du 19 f vrier 2005 La norme NF EN 13427 chapeau pr cise notamment la proc dure d utilisation des normes pour l tablissement de la documentation technique Le sch ma ci dessous permet d illustrer le dispositif applicable aux emballages et produits emball s __ La norme NF EN 13428 publi e avant l ensemble des normes en avril 2000 traite pr cis ment de la pr vention par r duction la source 2 1 3 Un
26. d UVC palette 61 R duction du volume de transport 60 Nombre de camions conomis s an 105 80 tablettes versus 4 95kg de poudre classique Emballage UVC Secondaire Tertiaire Global S pot 56 4 56 15 N 54 5 Augmentation du nombre d UVC par palette 65 R duction du volume de transport 64 Nombre de camions conomis s par an 87 Tablettes poudres versus poudre classique et poudre compacte Poudre classique Poudre compacte Tablettes A nombre de lavages identiques les tablettes permettent une conomie de mat riaux de 38 du syst me d emballage complet par rapport la poudre standard et de 15 par rapport la poudre compacte 18 4 1 2 2 Tablettes nouvelle g n ration versus tablettes 1 g n ration La nouvelle formule des tablettes actigel permet de renforcer l efficacit du produit basse temp rature par rapport aux tablettes effervescentes Les dimensions des emballages primaire secondaire tertiaire des 32 tablettes nouvelle g n ration mises sur le march en 2005 ont t optimis es l emballage primaire est r duit de 0 219 l emballage secondaire de 0 138 l emballage tertiaire de 0 029 ce qui repr sente une conomie totale de mat riaux d emballages de 0 368 par lavage LAN 25 15 64 Les chiffres ont t ramen s la dose de lavage 4 1 2 3 Conclusions conception du produit tablettes gt La nouvelle formulati
27. de linge de sa salissure et de la duret de l eau Une tude men e aupr s des consommateurs montrait en effet que 38 5 d entre eux dosent au jug alors que 48 mesuraient E measured O owm judgement E other Etude Habits Unilever 2004 C est pourquoi la nouvelle formulation propose un bouchon doseur usage unique alors que l emballage de la formulation pr c dente comportait une boule doseuse gradu e D s lors le surdosage ne peut tre fait qu en connaissance de cause du consommateur Au global la concentration du produit a permis une augmentation de 250 du nombre de lavages par palette de produit et une r duction annuelle de 275 camions sur les routes 4 1 1 3 Conclusions concentration gt La concentration des produits qui touche leur co conception est chronologiquement le premier levier de la r duction la source des emballages et de la pr vention de leurs d chets gt Elle permet aussi de r duire le volume de transport gt L co conception du produit permet galement de r duire les autres impacts environnementaux comme la quantit d nergie utilis e par lavage le rejet des produits chimiques et de mati res faiblement biod gradables gt Ces b n fices ne sont concr tis s que si l utilisation de produits concentr s par le consommateur ne s accompagne pas de surdosage Les emballage des lessives poudres ou liquides concentr es nouvelle g n ration doivent inclure la fo
28. de r duire le volume ras bord Cette modification du proc d de conditionnement s est accompagn e d une optimisation dimensionnelle de l emballage La mise en uvre combin e de ces 2 leviers a permis de r duire l emballage la source en poids et en volume La forme du flacon en PEHD a t modifi e et son poids hors bouchon et tiquette a t r duit de 62 52 g La caisse am ricaine qui ne regroupe d sormais que 10 unit s au lieu de 12 est pass e de 500 400 g La palettisation a t augment e de 576 720 UVC Emballage UVC Secondaire Tertiaire Global P RP PRO om 7 Augmentation du nombre d UVC par palette 25 R duction du volume de transport 20 Nombre de camions conomis s par an 100 4 1 3 5 Conclusions vides techniques gt La nature du produit peut justifier la pr sence d un vide technique et tre en soi un crit re qui peut se r v ler critique pour une r duction suppl mentaire du volume de leur emballage en effet les caract ristiques physico chimiques de certains produits conditionn s peuvent avoir une influence sur le vide technique produits pulv rulents liquides moussants viscosit ou capacit vacuer l air emprisonn dans le produit gel de lavage On cherchera le d placer en agissant sur le proc d de conditionnement gt Le proc d de conditionnement disponible peut tre l origine d un point critique voir la liste des c
29. des derni res d cennies les exigences diverses et parfois contradictoires impos es aux syst mes d emballages le d veloppement du commerce international la sensibilit accrue au d veloppement durable sont devenues tr s complexes et touchent des aspects tant conomiques que sociaux environnementaux et de s curit des personnes et des produits 1 Ces questions ont t pos es par des consommateurs et des repr sentants de collectivit s locales lors de r unions r gionales et de colloques nationaux ou ont t remont es au CNE par les associations de consommateurs et de protection de l environnement Elles font parties d une liste de 32 questions dont les r ponses ont fait l objet d une publication du CNE en avril 2005 r dit e en janvier 2007 Etre ou ne pas tre emball 2 Source INSEE octobre 2006 REMERCIEMENTS ceux qui ont particip au cours de ces deux derni res ann es toutes les r unions ou une partie d entre elles pour leurs contributions qui ont permis la r alisation de ce document AMF Association des Maires de France Carrefour Casino CLIFE Comit de Liaison des Industries Fran aises de l Emballage CSEMP Chambre Syndicale des Emballages en Mati re Plastique Colgate Palmolive Cora Eco Emballages E Leclerc Scamark FCD F d ration des entreprises du Commerce et de la Distribution FIP F d ration des Industries de la Parfumerie FNE France Nature
30. des ventes est de 10 cumul ann e mobile On peut en d duire que pr s de 75 des brosses dents utilis es sont achet es en lots consid ration prendre en compte pour la r duction la source des emballages 4 7 2 Simplification de l emballage Que les ventes soient faites l unit ou en lots les brosses dents sont pr sent es en libre service en blisters pour des questions d hygi ne d informations d usage pour le consommateur souplesse duret enfant adulte d informations commerciales nom de marque juridiques adresse du fabricant et techniques code barres de mise en rayon accrochages sur broches elles sont galement conditionn es en emballage unitaire parfois monomat riau en pharmacie 33 4 7 3 R duction la source des blisters GMS Les blisters sont souvent bi mat riaux cartonnette et coque plastique Les dimensions des blisters varient en hyper et supermarch s de 230 245 pour la hauteur de la carte de 42 120 pour sa largeur et le poids de l emballage primaire carte carton et coque plastique varie de 6 29 g Je bd DEF HE AG CSS r ld Poids UVC g ea 6 6 Monopack fran ais 22 10 o Dupak 2 mo 0 5 Coa A o o ES RE Coa o a i 1 5 Pack de 4 secable Pour une brosse 10 10 11 15 30 0 3 6 B y 801 7 5 Fonctionnalit diff rente de celle des autres packs chaque brosse dents tant elle m
31. e Les 3 valorisations en fin de vie ne sont pas les m mes flacons rigides versus enveloppes souples Exemple 2 la gamme d assouplissants de T marque distributeur Hyperdou est pr sent e dans rai les magasins Leclerc sous 3 formats diff rents flacon 3L emballage plastique rigide dose 750ml concentr e emballage plastique rigide 3x250ml concentr s en recharges berlingots Le nombre de lavages assur par les 3 conditionnements diff rents est le m me Hyperdou Poids de Poids du secondaire l emballage UVC ramen l UVC 126g 84 75g 750ml 28 33g 3x250ml 12 15g 20 625 Le berlingot de la formule concentr e permet une r duction la source de l emballage tr s significative par rapport la formule standard 31 90 sur l emballage consommateur 84 sur le primaire et le secondaire et significative par rapport au flacon concentr 80 sur l emballage consommateur 63 sur le primaire et le secondaire noter cependant que seuls les flacons feraient l objet du tri s lectif en vue d une valorisation mati re Pour autant les ventes de la formule concentr e en berlingots voluent aujourd hui n gativement contrairement celles des autres formats malgr des prix de vente incitatifs les consommateurs priorisant la praticit d utilisation du flacon par rapport au berlingot Hyperdou Volume 2004 2 146 Base 100 750ml 161 3250m 136 Prix de vente moyen consommateur observ
32. e de brosses dents par an et par adulte est pass de 1 68 en 2003 1 75 en 2004 et 2 04 en 2005 donn es Nielsen panel distributeurs L Union Fran aise pour la Sant Buco Dentaire UFSBD recommande l instar des pratiques des pays nordiques de changer de brosse dents 4 fois par an Dans une cha ne d hypermarch s et supermarch s 47 des achats concernent les brosses dents techniques 35 les brosses dents classiques 14 les brosses dents sp ciales enfants et 5 des brosses dents lectriques source distributeur Les brosses dents sont galement vendues en pharmacies et les pr sentations diff rent entre libre service et officines recherche d attractivit visuelle versus recherche d encombrement moindre Les formats des blisters sont diff rents en France en hyper et supermarch s largeur la plus courante 70 mm mais il existe galement du 55 du 60 et du 120 mm de ceux du reste de l Europe ou de ceux vendus en officine 42mm Le poids des brosses varie de 9 20g selon les mod les manche flexible avec un poids moyen de 15g 4 7 1 Structure et volution du march en 2006 GMS Les ventes l unit monopack repr sentent 43 4 des achats en GMS grandes et moyennes surfaces contre 48 9 en 2005 Elles voluent n gativement 10 cumul ann e mobile Les ventes en lot multipack x2 x3 x4 x6 repr sentent 56 6 des achats en GMS contre 51 en 2005 La croissance
33. e la consommation et ceux li s aux modifications de conditionnement sur 8 march s de produits de grande consommation dont celui des lessives tudi dans de ce manuel Cette tude une premi re europ enne a montr que la r duction la source des emballages a t mise en uvre sur le march des poudres et liquides de lavage du linge notamment gr ce la concentration des produits La r duction la source des emballages a un impact b n fique sur l ensemble des indicateurs environnementaux effet de serre acidification de l air nergie primaire eutrophisation de l eau comme le montre une tude compl mentaire r alis e la suite En r ponse aux questions les plus fr quemment pos es sur les emballages par les consommateurs leurs associations et les collectivit s locales un premier travail a t r alis et publi sous le titre Etre ou ne pas tre emball t Le Comit strat gique du CNE a d cid d aller plus loin sur les th mes des suremballages des corecharges et des vides techniques en identifiant les bonnes pratiques et les pistes d am lioration des syst mes d emballages des produits de grande consommation Ce sont les r sultats de l atelier consacr aux march s produits d entretien de la maison et d hygi ne de la personne r unissant les principaux industriels du secteur des fabricants d emballages et de mat riaux des distributeurs et les autres parties prenantes associations de
34. e ou de nettoyant pour vitres placer dans le dispositif de distribution pistolet et les corecharges qui n cessitent un transvasement dans l emballage initial pour utilisation cas des poches souples de lessives des berlingots de Javel Les fonctionnalit s ne sont pas identiques dans les 2 cas et leurs importances relatives varient avec la nature et la concentration les produits contenus 1 3 2 Vide s technique s Il faut distinguer les vides techniques des emballages inutilement trop grands et trompeurs Dans certains cas des raisons techniques de remplissage du produit sur les lignes de fabrication et ou des imp ratifs r glementaires imposent certains volumes ou certaines dimensions Ainsi le conditionnement de produits liquides moussants n cessite un vide technique pour tenir compte de la mousse g n r e au moment du remplissage des flacons en usine les dimensions des bo tes de produits pulv rulents sont calcul es en tenant compte du fait que les poudres ne sont pas tass es au moment du remplissage sur les lignes de production et que le remplissage s accompagne d un effet de c ne ou effet de talutage dans la bo te ces poudres seront tass es par les manutentions et le transport entre l usine et le lieu de vente et les bo tes appara tront mal remplies au consommateur Enfin la standardisation de formats obligatoires d emballages qui peut pr senter d autres avantages pour la protection des con
35. en recharge berlingot de 8g La r duction la source th orique de l emballage primaire fonctionnalit s non identiques est de 76 5 Il convient de pr ciser que la pompe est faite pour fonctionner avec 5 recharges ou plus L observation des ventes r elles 25 de flacons et 75 de recharges conduit nuancer largement ce chiffre Total th orique sans corecharge Total th orique sans corecharge e r el de r duction la source Exemple 3 la cr me lavante est pr sent e en flacon de 250ml avec pompe poids de l emballage primaire p complet 36 3g et en corecharge de 200ml 5 8g Les 2 pr sentations sont regroup es dans des emballages Dove secondaires en carton de 12 unit s pesant ou Dove respectivement 144g et 130g Le tableau d analyse est nn E rapport 250ml de produit nombre de lavages NS NE identique pour le consommateur Emballage UVC 2 Global 29 05 27 53 12 5 22 7 569 La recharge repr sente une r duction la source de 80 contenance identique au niveau de UVC att nu e au niveau du syst me d emballage complet 56 9 Ses fonctionnalit s ne sont pour autant pas identiques transvasement dans l emballage initial La r duction la source est dans la r alit inf rieure l enjeu th orique totalit des achats en recharge versus totalit des achats en flacon avec pompe pour tenir compte de la r partition 40 et 60 des achats en
36. ercial de la pr paration ainsi que le nom et l adresse du responsable de la mise sur le march la d nomination et la marque de fabrique commerce du produit la marque d pos e et l adresse compl te ainsi que le num ro de t l phone du responsable de la mise sur le march le nom chimique de la substance ou des substances dans la pr paration des avertissements et des instructions ventuelles concernant l utilisation du produit et son limination le mode d emploi et le cas ch ant les pr cautions particuli res prendre l tiquetage des informations sur le dosage des d tergents les quantit s recommand es et ou les instructions de dosage exprim es en millilitres ou en grammes correspondant une charge normale de lave linge pour les classes de duret de l eau douce moyennement dure et dure ainsi que les instructions pour un ou deux cycles de lavage pour les lessivages classiques le nombre de charges normales de textiles normalement salis et pour des lessives pour textiles d licats le nombre de charges normales de textile l g rement salis qui peuvent tre lav s en machine avec le contenu d un emballage en utilisant de l eau de duret moyenne Si un gobelet doseur est fourni avec le produit sa contenance est galement indiqu e en millilitres ou en grammes et des indications sont fournies sur la dose de d tergent appropri e pour une charge normale de lave linge pour les classes de duret
37. evraient tre confort s sur cette hypoth se Il resterait analyser les possibilit s de rajout de broches en fonction des lin aires une tude r alis e par des distributeurs du groupe montre que les configurations ne sont pas homog nes Sans plus attendre Auchan a lanc sous sa marque un monopack de 60 mm gt L analyse des ventes montre un d veloppement marqu des achats en multipacks qui constituent aujourd hui l essentiel du march gt L approche pack ratio des multipacks montre que le poids d emballage ramen la brosse dents est inf rieur celui des monopacks quelque soit les tailles de cartonnettes 1 5 SYNTHESE ET RECOMMANDATIONS L atelier a permis d am liorer la compr hension des pr occupations des uns et des autres de documenter les diff rentes alternatives de mettre en vidence les fausses bonnes id es et d identifier collectivement des pistes d am lioration Dans l esprit des participants ce document va bien au del d un constat ou d un examen de l tat des lieux Si de nombreuses r alisations ont t men es bien les seuls cas d velopp s par l atelier repr sentent une conomie de 9 240 tonnes de mat riaux par an il n en reste pas moins que de nouvelles initiatives doivent tre lanc es Les professionnels du groupe de travail se sont engag s r viser leur gamme de produits et poursuivre leurs actions de r duction la source des emballages dans une d marche
38. ion d l ments de calage ind pendants par une d coupe appropri e des rabats de la caisse l optimisation dimensionnelle de l emballage le changement de forme l optimisation volum trique de l emballage et par voie de cons quence une meilleure occupation des palettes et unit s d exp dition ou la r duction d paisseur sont des leviers d action l optimisation logistique l exp rience montre que l int r t conomique va g n ralement de pair avec le b n fice environnemental et que les actions de r duction la source conduisent souvent des conomies de transport et des r ductions suppl mentaires d impacts environnementaux La coop ration entre les acteurs internes et externes joue un r le essentiel dans le d veloppement d actions de pr vention et la pr vention des d chets d emballages s inscrit parfaitement dans la nouvelle d marche marketing 3 ENJEUX 3 1 Enjeux march s 3 1 1 Des produits d utilisation fr quente Les produits d entretien de la maison repr sentent en hypermarch s et supermarch s un peu plus de 6 des achats en valeur de produits de grande consommation des m nages dont 2 3 pour les produits d entretien courant et 1 6 pour les produits d entretien du linge source IRI Infoscan fin septembre 2006 Les produits d hygi ne de la personne repr sentent un peu plus de 12 des achats des consommateurs en valeur dont 3 9 pour les produits d hygi ne corporelle et 1 9 p
39. ionnalit s des emballages pour chacun des march s tudi s en investisuant avec les professionnels les pistes d am liorations et en statuant sur leur opportunit de r alisation Deux axes de travail ont t identifi s au cours des r unions 1 documenter les enjeux avec des donn es de panels ou des statistiques de ventes 2 analyser comparativement les syst mes d emballage mis sur le march La d marche du groupe a consist analyser pour chacune des familles de produits consid r s le syst me d emballage complet dans la vision globale emballage primaire secondaire et tertiaire pr n e par le CNE depuis 1997 et identifier les meilleures pratiques les pistes d am lioration et les obstacles leur mise en uvre Certaines solutions ne peuvent tre mises en place que par l obtention d une masse critique d op rateurs les adoptant et une adh sion multipartite production distribution consommation Chacun se souvient d actions phares de r duction entreprises individuellement il y a quelques ann es par des industriels qui se sont sold es par des checs li s une acceptabilit insuffisante des consommateurs et ou des d faillances comp titives 1 3 Ecorecharge s Vide s technique s Suremballage s D finition d finitions L emballage est d fini par la directive europ enne 94 62 CE et ses champs d application pr cis s On entend par emballage tout produit constitu de mat riaux de to
40. ipaux qui sont les plus fr quemment rencontr s dans ses catalogues la conception du produit le proc d de conditionnement la conception de l emballage la simplification du syst me d emballage l optimisation dimensionnelle de l emballage l volution du mat riau la mise en uvre du mat riau l optimisation logistique La plupart de ces leviers peuvent tre mis contribution dans les probl matiques Ecorecharges suremballage vide technique appliqu es aux march s des DPH et en particulier la conception du produit la pr vention des d chets d emballages est rendue possible par l volution de la conception du produit densification miniaturisation concentration d shydratation le proc d de conditionnement le changement du mode de conditionnement du produit est l origine de la pr vention suppression du vide technique compactage tassage au remplissage une conception diff rente de l emballage des initiatives l origine desquelles une rupture est constat e avec une composante innovation pour la cat gorie de produits corecharges la simplification de l emballage la remise en cause et l analyse fonctionnelle des l ments qui constituent le syst me d emballage peuvent conduire en r duire le poids en r affectant les fonctions et en simplifiant en cons quence l emballage par exemple un bouchon et un doseur remplac s par un bouchon doseur la substitut
41. l gide du CONSEIL NATIONAL DE L EMBALLAGE en liaison avec le CLIFE la FCD l ILEC et INTERFILIERES MATERIAUX se 6 2 Fiche d analyse quantitative de la r duction la source APRES Contr le Descriptif complet Mat riau Poids Unitaire A composant par composant par en g en g composant par composant Descriptif complet Mat riau Poids unitaire Quantit composant par composant Par en g Nbre par Composant par composant Unit D de consommation D D C p C LL LL A A Consommateur amp vO E L IE Ed UVC Lot UVC Lot Lot d UVC 3 lot UVC Groupage 4 Groupage Composition de la couche Couches Palette Couches Palette Description de la Palette Accessoires Plaques intercalaires Film fardelage Unit de consommation ex bonbon pot de yaourt Unit de vente consommateur le produit tel qu il est pr sent en rayon avec son code barre ex bo te de conserve paquet de corn flakes paquet de bonbons paquet de yaourts Lot UVC suremballage de vente regroupant des UVC lot de 4 paquets de bonbon etc Signature Acceptation des conditions d inscriptions et responsabilit du paragraphe 4 Tampon Entreprise Groupage unit logistique du type caisse carton pour le transport sur palette apr s Economies mat riaux sur douze mois en tonnes 6 3 Calculs de remplissage d une valiset
42. le est cependant utilis e dans ce chapitre et les 2 suivants pour distinguer la pr sentation en berlingot de l autre pr sentation d corecharge Il convient de remarquer que la position des corecharges sur le march des assouplissants est d environ 20 cf berlingots concentr s alors que 57 des personnes interrog es d clarent en faire l achat selon une tude Louis Harris de novembre 2005 4 2 1 Concentration du produit et simplification de l emballage Exemple 1 le produit est propos sous 3 pr sentations diff rentes le flacon de produit classique de 3L le flacon de produit concentr x4 de 0 75L quivalent au produit classique de 3L et le concentr 4 fois en 3 berlingots Le syst me d emballage complet est pris en compte et ramen un m me nombre d usages la palette sur la base du nombre d usages du flacon standard 3L Formule Contenant Doses 3x250 Capacit unitaire 0 75 I 0 75 1 Poids syst me d emballage complet 148g 65 238 77 828 conomie d emballage la palette base quivalent 31 24 Le flacon concentr 0 75L est la solution moindre impact sur les d chets le plus vendu est cependant le flacon de 3L il semblerait que les consommateurs per oivent le flacon de 3L de produit classique comme plus avantageux dimensions apparentes ou plus pratique La tendance est difficile inverser par les professionnels qui communiquent sur les emballages la valeur d usage identiqu
43. llage dans ses fonctions de regroupement et ou de protection 8 Les fabricants et les distributeurs utilisent les suremballages pour porter les informations l gales et techniques concernant les produits les offres commerciales et promotionnelles pour imprimer le code barres pour lutter contre le vol lames de rasoir rouges l vres et la malveillance Pour autant les tudes r alis es aupr s des consommateurs r v lent que la T e expression du trop d emballage est le suremballage 2 CONTEXTE La r glementation emballages et d chets d emballages et de nombreuses autres r glementations g n rales ou sectorielles tiquetage s curit g n rale des produits sont l origine d une nouvelle d marche de progr s dict e par la strat gie de d veloppement durable qui implique une r vision des politiques fonctionnelles de l entreprise Les produits des march s des d tergents de la parfumerie et de l hygi ne sont des produits chimiques qui r pondent des r glementations sp cifiques et certains exigent un niveau lev de s curit Ces r glementations ont parfois des effets contradictoires en termes de r duction la source 2 1 Contexte r glementaire et obligations des entreprises La conception la fabrication la commercialisation l utilisation des emballages et leur valorisation en fin de vie une fois devenus d chets sont soumises r glementations et doivent respecter des n
44. llages 23 18 ETE 31 5 129 La recharge repr sente une r duction la source de 31 5 au niveau de UVC att nu e au niveau du syst me d emballage complet 23 1 28 L enjeu annuel th orique totalit des achats en recharge versus totalit des achats en flacon avec pompe serait au global de 64 9t dont 60 2 t au niveau de l UVC Emballage UVC g Global Tonnes an si 100 pistolets 280 4 t Tonnes an si 100 recharges 130 8 t 215 5 t Du fait de la r partition des achats Dans la r alit l conomie de mat riaux est plus faible car les consommateurs ach tent 70 de flacons avec pistolet pour 30 de recharges malgr un cart de prix constat moyen de l ordre de 29 2 75 vs 1 95 Il faut cependant tenir compte de la disponibilit des recharges en magasin aux c t s des flacons avec pompe elles sont distribu es 70 en hypermarch s et 25 en supermarch s Pour ces raisons de disponibilit et de choix l conomie r elle de mat riaux n est que de 19 5t en 2006 Conclusions g n rales produits vitres et d entretien de la maison gt Les recharges pr sentent une r duction la source des emballages primaires de l ordre de 30 remplacement du pistolet par un bouchon att nu e au niveau du syst me d emballage complet gt L conomie r elle de mat riaux d emballages est plus faible que l enjeu th orique les consommateurs ne substituant pas en totalit les recharges
45. ment des emballages secondaires et tertiaires er Ve a line Ter 22 Une tude r alis e en Allemagne par Procter amp Gamble aupr s des consommateurs montre que le succ s de l corecharge est contrari par d autres facteurs li s son acceptabilit pr hension du produit au moment de l achat probl mes l ouverture ciseaux couteaux transvasement et probl mes de format si le r cipient utilis n est pas celui d origine probl me de dosage la boule du flacon d origine n est pas fournie avec l corecharge probl me de fermeture de la recharge si elle n est pas transvas e probl me de stockage stabilit de l emballage s il n est pas transvas 4 1 4 2 Conclusions corecharges produits de lavage du linge gt L corecharge permet une diminution du poids des mat riaux tr s importante au niveau de l emballage primaire gt La diminution du poids de l emballage primaire est partiellement contrebalanc e par l augmentation des emballages secondaires et tertiaires L conomie observ e au niveau du syst me complet d emballages est donc moins importante que celle observ e sur l emballage consommateur gt L corecharge et l emballage initial ne sont pas toujours r alis s dans le m me mat riau cf poudres ou ne pr sentent pas la m me rigidit cf liquides la gestion de leur fin de vie ne sera pas identique recyclabilit ou valorisation nerg tiq
46. mp de la Distribution FEDERATION FAMILLES DE FRANCE FNADE F d ration Nationale de la d pollution amp de l environnement ILEC Institut de Liaisons et d Etudes des Industries de Consommation INTERFILIERES MATERIAUX Acier Aluminium Plastiques Papier Carton Verre ORGECO Organisation G n rale des Consommateurs _4 Les copies ou reproductions sont r serv es l usage priv du copiste et non destin es une diffusion collective Toute repr sentation ou reproduction int grale ou partielle faite sans l autorisation du Conseil National de l Emballage est illicite Les dessins de clab ne peuvent tre r utilis s sans l autorisation de l auteur sA CONSEIL NATIONAL DE L EMBALLAGE 118 avenue Achille Peretti 92200 NEUILLY SUR SEINE T l phone 33 1 46 37 16 00 Fax 33 1 46 37 10 51 33 1 46 37 15 60 e mail info conseil emballage org site Internet http www conseil emballage org A3
47. mplissage par la variation admise de la densit de la poudre et par l volution du tassement de l tape du remplissage en usine celle de l achat par le consommateur La hauteur de vide n cessaire dans la boite lors du remplissage peut tre calcul e comme suit e Caract ristiques du produit Poids souhait de poudre 5 130 kg Densit poudre 630g 1 avec tol rance 259 1 de tassement de la poudre gt Tassement naturel 11 gt Si vibr au remplissage 16 gt Apr s transport et manutention 22 19 e Caract ristiques emballage bande d arrachage ou bec verseur et ou gobelet doseur Densit Hauteur Taux de du produit Libre remplissage usine Avec densit minimum de la poudre 605g 1 e Remplissage usine Avec densit th orique de la poudre 630 g 1 Avec densit maximum de la poudre 655 g l Le proc d de conditionnement peut constituer en soi une limite pour une r duction la source suppl mentaire Le tableau ci dessus montre le remplissage th orique et le remplissage le plus d favorable techniquement c est dire lorsque la densit est la plus faible pour garder un espace libre minimum pour le consommateur la bo te parait plus remplie alors que le poids de produit est le m me Ainsi pour une bo te de 252mm de longueur 122mm d paisseur et 320mm de hauteur le taux de remplissage pour la densit moyenne est la sortie d usine de 80 contre 83 pour densit minimum e
48. n et en proportion moindre en tubes stand up pr sent s debout en lin aires et enfin pour une part plus modeste en tubes rigides doseurs et en flacons A titre d information 77 des ventes dans une cha ne d hyper et supermarch s correspondent aux tubes lamin s souples 4 6 1 Conception diff rente de l emballage 4 6 1 1 Descriptifs Le tube lamin plastique est un tube souple multi couches qui incorpore notamment une couche d aluminium pour l excellente propri t barri re de ce mat riau Sa contenance est g n ralement de 75ml 100g de produit ou de 50ml pour certains produits enfants et techniques Cet emballage assure la constance de la qualit du dentifrice pendant sa dur e de vie En revanche sa fragilit justifie qu il soit prot g par un carton d emballage lors du transport et en magasin pour viter d tre d form perc ou d chir Le tube est pr sent plat en lin aire dans son tui carton Les questions r currentes pos es par les consommateurs concernent l utilit de l tui ou sa suppression alors que le tube est per u comme tant en plastique souple non d formable Les ventes de tubes souples pr sent s en tuis se d veloppent ER TE a PF PROTECTION CARIES DENTS PLUS FORTES CONTRE LES CARIES EFFICACIT FLUOR PROU orio di Fluor amp Calcium 4 CT RIE Le tube stand up est un tube monomat riau plastique Les propri t s barri res du pla
49. nction dosage sans quivoque 4 1 2 Conception du produit pr sentation en tablettes 4 1 2 1 Tablettes La pr sentation en doses individuelles facilite l utilisation de la lessive et son dosage par le consommateur La formulation et la pr sentation des tablettes permettent de r duire les emballages la source pour un m me usage du produit m me si leur composition chimique leur _17 technologie et leur propri t justifient des syst mes d emballages distincts flowpack adapt s leur pr servation elles ne r sisteraient pas un transport en vrac du fait de leur fragilit absorberaient l humidit ambiante et perdraient leurs propri t s dans le cas o elles ne seraient pas emball es individuellement Tablettes poudres versus poudre classique La marque illustr e ci dessous est propos e sous 2 variantes la poudre traditionnelle conditionn e dans un emballage carton 2 97 kg net pour 27 lavages ou 4 95 kg net pour 45 lavages et les tablettes regroup es par 2 sous film repr sentant la dose moyenne pour un lavage conditionn es dans un emballage carton 56 tablettes pour 28 lavages ou 80 tablettes pour 40 lavages La formulation et la pr sentation des tablettes permettent de r duire les emballages la source pour un m me usage du produit et de diminuer l impact du transport 56 tablettes versus 2 97 kg de poudre classique Emballage Global 7 34 290 38 as Lu Augmentation du nombre
50. nts organismes neutres et la Commission europ enne A sa cr ation les doses de lavage pour les poudres qui repr sentent elles seules environ 70 du march taient d environ 150g pour une duret d eau moyenne et un degr de salissure normal elles ont t r duites par tapes successives un poids de l ordre de 110g en 2002 soit une r duction de 26 _15 En 2005 les doses de lavage sont pass es par une tape suppl mentaire de concentration d environ 10 le poids de la dose de lavage avoisine les 1009 avec un impact direct sur la r duction des emballages la source L 997 1998 2000 2002 2005 Source AFISE Gr ce au processus de concentration la dose de lavage de lessive en poudre classique exprim e en grammes a diminu en moyenne de 35 au cours des 7 derni res ann es 4 1 1 2 Le lancement des produits concentr s En novembre 2005 49 de nos concitoyens d claraient acheter de la lessive concentr e tude Louis Harris sur les fran ais et la pr vention des d chets Poudre compact versus poudre classique d j concentr e par rapport 1997 Pour la poudre compacte la dose de lavage 75g quivaut 5 818 d emballage syst me d emballage complet emballages primaires et secondaires alors que pour la poudre classique 1 dose 95g correspond 7 995 d emballage l conomie d emballage est au global d environ 27 gr ce la nouvelle formule de concent
51. on du produit en tablettes diminue les quantit s de produits chimiques rejet es dans les eaux de lavage et la conception du produit le rend plus efficace basse temp rature gt La pr sentation en doses de lavage facilite l utilisation de la lessive et son dosage par consommateur gt La formulation et la pr sentation des tablettes permettent de r duire les emballages la source pour un m me usage du produit m me si leur composition chimique leur technologie et leur propri t conduisent d velopper des d emballages unitaires flowpack adapt s leur pr servation 4 1 3 Modification du proc d de conditionnement vide s technique s Les vides techniques peuvent tre li s la nature des produits emball s aux proc d s de conditionnement utilis s parfois des r glementations sectorielles directive gamme et la pr sence ventuelle d accessoires dosette Il s agit de distinguer les vides techniques justifi s techniquement atteinte d un point critique de ceux qui ne le seraient pas 4 1 3 1 Application liquides Il existe une contrainte technique de l ordre de 15 pour les liquides moussants Il existe galement une r glementation cf directive gamme sur les formats contenances pour certains produits Cette directive devrait tre prochainement modifi e 4 1 3 2 Application poudre L importance du vide constat s explique par la hauteur de vide n cessaire dans la bo te lors de son re
52. onne Cr mes lavantes Au niveau de l emballage recharges corecharges Dentifrices Au niveau de l emballage tubes et tuis Brosses dents Au niveau de l emballage blisters 4 IDENTIFICATION D AXES D AMELIORATION 4 1 Produits de lavage du linge LA L analyse des emballages des lessives ne peut tre r alis e sans la prise en compte de l volution de la concentration des produits dont l impact se combine avec ceux d autres leviers dans la mise en uvre de la pr vention des d chets d emballages par r duction la source 4 1 1 Conception du produit concentration des lessives en poudre et liquides 4 1 1 1 Evolution des poudres classiques L AISE Association Internationale de la Savonnerie de la D tergence et des Produits d Entretien a d fini en 1996 dans son code de bonnes pratiques environnementales 4 objectifs majeurs qui ont t atteints en 2001 R duction de 10 des quantit s de produits et mati res premi res mises sur le march R duction de 10 des emballages R duction de 10 des mati res faiblement biod gradables R duction de 5 des quantit s d nergie utilis es par lavage Le CNE avait identifi d s 1998 la conception des produits comme tant le premier des 8 leviers majeurs de la pr vention des d chets emballages par leur r duction la source Le code de l AISE est une initiative volontaire qui a t pr sent pour approbation diff re
53. ormes dont les derni res ont t publi es en f vrier 2005 L exp rience partag e avec beaucoup d entreprises montre que la pr vention par r duction la source plus qu une contrainte r glementaire doit tre v cue comme une belle opportunit de revisiter ses emballages et d orienter son marketing 2 1 1 Les exigences essentielles de la directive europ enne 94 62 CE Emballages et d chets d emballages transpos e en droit national par le d cret 98 638 La directive de 1994 transpos e en 1998 en droit fran ais stipule que L emballage doit tre con u et fabriqu de mani re limiter son volume et sa masse au minimum n cessaire pour assurer le niveau requis de s curit d hygi ne et d acceptabilit L emballage doit tre con u fabriqu et commercialis de mani re permettre sa r utilisation ou sa valorisation y compris son recyclage et r duire au minimum son incidence sur l environnement lors de l limination des d chets d emballages ou de r sidus des op rations de traitement des d chets d emballages L emballage doit tre con u et fabriqu en veillant r duire au minimum la teneur en substances de mati res nuisibles et autres substances dangereuses des mat riaux d emballage et de leurs l ments dans les missions les cendres ou le lixiviat qui r sultent de l incin ration ou de la mise en d charge des emballages ou des r sidus d op ration de traitement des d chets d em
54. our les produits de soins et beaut 13 3 1 2 L volution de la consommation et du tonnage d emballages des produits de lavage du linge L tude r alis e par le CNE en partenariat avec l ADEME et le soutien d ECO EMBALLAGES et d ADELPHE a permis d identifier les facteurs explicatifs de l volution des tonnages d emballages sur la p riode 1997 2005 en distinguant Les facteurs li s la consommation Evolution d mographique Evolution de la consommation par habitant entre 1997 et 2003 Les facteurs li s l emballage Evolution du poids de l emballage primaire r duction la source Evolution de l emballage de regroupement suremballage Evolution des mat riaux Evolution des formats contenance Huit march s ont t analys s repr sentant 30 des produits de grande consommation et 1 3 millions de tonnes d emballages Les principaux r sultats du march des poudres et des liquides de lavage du linge extraits de l tude CNE ADEME Mieux produire mieux consommer la pr vention des d chets d emballages sont les suivants w Consommation de produit Nombre d emballages Tonnage d emballages Le en malhona che doses che lsvage ss en mimon d unit s en milhiers de tomes 23b 3b 55 db 136 B7 E 7 00a Eine 45 Dg 6 000 250 r Ty 35 ns s 00 200 40 LT 1 i 5 GAT 5 781 5 592 240 227 228 as IE II z1 Ea gt 150 3 00 29 TO 15 2 000 h 10 50 Le D du 5 Lu T U
55. pastilles L emballage du flacon 1L p se 41g le flacon 2L p se 75g soit 37 5g pour 11 la jerricane 5L p se 160g 32g pour 11 les berlingots p sent 37g et le pot des pastilles p se 36g La r duction des poids de mat riaux d emballages gr ce la dose recharge correspond par quivalence du produit non concentr en flacon 3575t de d chets plastiques et 3643t de d chets cartons c est dire une conomie de 49 4 sur les mat riaux plastiques et de 54 8 sur les mat riaux cartons sur base utilisation produit comparable R duction la source des emballages primaires et secondaires gr ce la dose recharge concentr e Javel La Croix Emballage primaire Emballage secondaire plastique carton Formule classique 1 2 5 L 1261 t 1285 t Concentr e 4 fois 3x250 ml 1188 t Equivalent du concentr en 3 formats 1 2 5 3 575 t 3 643 t Total th orique sans concentr 4 836 t 4 928 t R duction des d chets 2 387 t 2702 t de r duction la source 49 4 54 8 5 Total mat riaux an r el 2 449 t 2226t I l 4 3 3 Conclusions g n rales eaux de Javel gt Le choix du format adapt aux besoins pour la formule traditionnelle permet d am liorer le pack ratio rapport contenant contenu de l emballage primaire et de le r duire ainsi pour les moyens et gros utilisateurs de 6 pour le flacon de 2 22 pour la jerricane de 51 par rapport au flacon de 11 gt Le berlingot emballage simplifi
56. r le CLIFE la FCD l ILEC et l INTERFILIERE MATERIAUX L utilisateur qui transmet un cahier des charges fonctionnel ou une forme d velopper un fabricant d emballage n est pas consid r comme concepteur 2 1 4 Autres r glementations sectorielles et d tiquetage Les produits chimiques font l objet de nombreuses r glementations qui ont un impact sur leurs emballages et leur tiquetage Le lecteur voudra bien se reporter aux textes officiels complets fran ais europ ens internationaux et notamment la directive 1999 45 CE concernant le rapprochement des dispositions l gislatives r glementaires et administratives des Etats membres relatives la classification l emballage et l tiquetage des pr parations dangereuses la directive 2001 60 CE portant adaptation au progr s technique la directive 2001 95 CE relative la s curit g n rale des produits le r glement 648 2004 relatif aux d tergents et ses dispositions concernant tiquetage et dosage le d cret n 78 166 du 31 janvier 1998 relatif au contr le m trologique de certains pr emballages la r glementation biocides 11 De fa on g n rale les exigences en mati re d emballages peuvent porter sur sa solidit et sa r sistance sa fermeture de s curit pour enfants et ou une indication de danger d tectable au toucher son tiquetage comportant certaines indications sp cifiques telles que le nom comm
57. ration du produit Liquide concentr versus liquide classique Exemple concentration x2 la dose de lavage de la lessive liquide classique qui tait de 120ml correspondait 10 18 d emballage primaire alors que la dose de lessive liquide concentr e x2 qui est de 75 ml quivaut 7 35g d emballage soit une r duction de l emballage primaire de plus de 27 la dose de lavage Notons que la marque pr sent e initialement en flacon 3L pour 25 doses est maintenant disponible en flacon d 1 5L pour 20 doses Exemple concentration x3 alors que les lessives premi re g n ration taient concentr es x2 une nouvelle formulation a permis en 2007 d obtenir une lessive liquide concentr e x3 qui dans un flacon de 11 permet d effectuer le m me nombre de lavages 25 qu avec 31 de lessive liquide classique _ 16 Cette concentration x3 r duit par lavage les poids de l emballage primaire de 6 508 2 759 de l emballage secondaire pr t vendre versus caisse wrap du 3I de 3 358 1 889 et de l emballage tertiaire de 0 068 0 028 Les chiffres ont t ramen s valeur d usage identique pour les 2 formules Encore faut il que ces chiffres th oriques de l offre correspondent aux pratiques de consommation Le surdosage du produit tait estim 17 en moyenne malgr les tableaux de recommandations pr sent s sur les emballages et les dispositifs doseurs en fonction de la quantit
58. rit res de performance en 2 1 3 Certains modes de remplissage par exemple m thode volum triques et l anciennet de certaines installations de conditionnement peuvent expliquer que des vides soient plus importants que d autres Pour autant des am liorations sont possibles et doivent tre recherch es gt La formation d un c ne lors du remplissage des poudres justifie un vide technique sans m me prendre en compte l ajout d une pelle ou d un gobelet doseur ou la pr sence d une bande d arrachage pour faciliter l ouverture ou d un bec verseur sr gt Une poudre non tass e occupe un volume plus important qu une poudre tass e apr s transport et manutention Les vides techniques sont accentu s entre le conditionnement des produits et leur usage chez le consommateur pour autant l indication du nombre de lavages exprim sur l emballage garantit sinon la contenance apparente la quantit utile en termes d usage On cherchera remplacer dans la mesure de ses possibilit s conomiques et techniques le remplissage naturel tassement 11 par le remplissage vibr tassement 16 gt Les vides non justifi s techniquement sont proscrire de m me que les emballages trompeurs que l on ne devrait pas voir sur le march 4 1 4 Conception diff rente de l emballage Ecorecharges La part de march en volume des corecharges pour poudres et liquides de lavages en hyper et supermarch s d
59. rt des recharges exprim e en doses de lavage baisse cependant r guli rement de 20 en 1997 10 en 2000 et 4 en 2003 L cart de prix et une praticit moindre ne semblent pas r pondre aux attentes des consommateurs Pour emballer un kilo de produit il faut en moyenne 6 14 gr d emballage primaire avec une recharge contre 50 80 gr pour la pr sentation standard La r duction du poids unitaire des flacons en plastique et des bo tes en carton permet galement une baisse des tonnages d emballages d environ 1 kt effet poids primaire _ 14 gt La r duction la source des emballages est une r alit sur ce march sur la p riode 1997 2003 L tude est en cours de r actualisation pour la p riode 2003 2006 Les autres familles de produits tudi es dans ce manuel n ont pas fait l objet d une telle tude pr liminaire d ensemble 3 2 Points d analyse Pour les couples produits emballages retenus dans chacune des familles les principaux points d analyse sont gt Produits de l entretien de la maison Produits de lavage du linge et assouplissants textiles Au niveau du produit concentration doses et tablettes Au niveau de l emballage corecharges tablettes vides techniques Produits de Javel Au niveau du produit concentration Au niveau de l emballage corecharges Produits vitres et autres produits d entretien Au niveau de l emballage recharges Produits d hygi ne de la pers
60. s 3 doses de 250ml Il est par ailleurs int ressant de noter l importance du d couplage entre l volution de la consommation de l assouplissant 78 en 15 ans et l volution du tonnage de ses emballages qui a t r duit 4 2 3 Conclusions g n rales assouplissants gt La concentration du produit permet de r duire les emballages de fa on tr s significative par rapport la pr sentation m me r duite la source des produits formule classique gt Les corecharges simplifi es notamment sous forme de berlingot qui ne pr sentent pas les m mes fonctionnalit s que les flacons initiaux poign e ouverture et refermeture avec bouchon ou qui n cessitent des op rations suppl mentaires transvasement rencontrent aujourd hui des probl mes d acceptabilit consommateur les comportements d achats r els sont d cal s par rapport aux d clarations gt Depuis leur lancement la part de march des berlingots diminue et ce malgr des diff rentiels de prix de vente favorables _ 26 4 3 Javels Le march de la javel est important en France avec pr s de 250 millions de litres commercialis s par an sous deux pr sentations principales eau de Javel traditionnelle 2 6 de chlore actif 40 des ventes en volume le concentr de Javel berlingots 9 6 de chlore actif 60 des ventes en volume Le march tendance se segmenter depuis quelques ann es avec l apparition de blocs WC pas
61. sent par les consommations suivantes de mat riaux d emballages Berlingots 3x250 0 751 0 751 0 751 au 127g 5g EE EE 16221 Au global le tonnage de d chets plastiques est de 1622t an sur la base des ventes r elles On observe que les ventes de produit classique restent importantes en France et que la recharge 750ml n est pas extr mement demand e La vente des berlingots de 250 ml est l g rement plus importante mais sous condition d un cart de prix minimum de 20 entre la recharge et le produit classique Le facteur prix plus que la r duction de l emballage et partant de ses d chets semble pris en compte par les consommateurs L tude d acceptabilit des recharges qui ne pr sentent pas les m mes fonctionnalit s montre qu elle augmente avec le diff rentiel de prix pour atteindre un maximum 50 d cart non conomiquement viable pour la production Pour valuer au global la r duction la source li e la mise en uvre des diff rents leviers concentration du produit corecharge flacon berlingot il faut dresser le tableau d quivalence en flacons 31 de la formule classique Berlingots 3x250 Equivalent 31 1968 t 3987 t La r duction la source est au global de 59 par rapport une utilisation quivalente du seul flacon standard 31 1622t versus 3987t de mati re plastique Elle est de 61 pour le flacon de formule concentr e de 75 pour l corecharge de 750ml et de 84 pour le
62. sommateurs les plus vuln rables pour des produits de densit s diff rentes vendus au poids peut conduire un sous remplissage apparent de certains produits que la d r gulation supprimerait Tout ceci m rite bien d tre document avant de statuer 1 3 3 Suremballage s Il convient de rappeler que le suremballage s inscrit dans le syst me d emballage et couvre plusieurs r alit s distinctes selon les fonctions qu il assure e Le resroupement de produits unitaires pour les professionnels et ou les consommateurs des fins de gerbage ou de stockage de manutention de mise en lin aire de transport e La protection du produit contenu protection physique hygi ne et s curit anti vol e L identification des produits par les professionnels et par les consommateurs marque nom du produit format et parfois l accroissement de l impact visuel e L information mentions l gales poids ou contenance d nomination composition nom de l entreprise code barres pour scanner le produit en caisse et code lot pour l identifier et permettre sa tra abilit e La communication offres promotionnelles suggestions de recette L utilisation du suremballage de regroupement tend se d velopper avec la progression des petits formats et des doses unitaires de produits Le blister l tui et le film de certains produits des march s des d tergents de la parfumerie et de l hygi ne DPH peuvent tre assimil s au suremba
63. ssus montre que les points critiques peuvent tre li s aux proc d s de fabrication aux processus de conditionnement l acceptabilit par les consommateurs il est conseill de disposer d tudes ou de statistiques en la mati re des r glementations sectorielles touchant la s curit l information Les chapitres suivants donneront de nombreuses illustrations de points critiques Plusieurs des produits emball s qui font l objet de ce document doivent r pondre de r glementations sp cifiques relatives aux produits chimiques et sont prendre en compte dans l tablissement des points critiques Autocontr le par le fabricant et contr les de l administration En France le fabricant d emballages assure et d clare suivant la proc dure interne de contr le que l emballage qu il met sur le march satisfait aux dispositions du d cret fran ais 98 638 ou de la directive 94 62 CE qu il transpose Les r sultats de l autocontr le doivent figurer dans un dossier qui comporte une d claration crite de conformit et une documentation technique La d claration crite atteste la conformit de l emballage et peut tre transmise l utilisateur d emballage un mod le de d claration de conformit standard a t d velopp par le CNE et figure en annexe 1 La documentation technique contient les l ments n cessaires l valuation de la conformit de l emballage aux diff rentes exigences et est des
64. stique tant inf rieures celle de l aluminium il doit tre plus pais Il est g n ralement commercialis avec un bouchon plus large et dispos en rayon dans une barquette de maintien en carton et ou des alv oles en plastique qui permettent sa mise en rayon et la tenue verticale du produit en lin aire Les contenances sont de 75 ml et 50ml pour certains produits enfants Les tubes stand up n ont pas rencontr en France le succ s escompt aupr s des consommateurs malgr plusieurs tentatives de re lancements dans notre pays La mise en lin aires sans support majorerait les conomies de mat riaux sous r serve de valider l impact sur le syst me d emballage complet mais complexifierait l activit et en augmenterait le co t Le tube en plastique rigide cylindrique repr sente en France au global une part de march minime Sa contenance est de 75 ml voire 100 ml 125g de produit Il est pr sent debout Les flacons qui conditionnent des dentifrices sp ciaux destination des adultes ou des enfants ont g n ralement une contenance de 75ml voire de 100 ml _31 4 6 1 2 Analyse comparative tubes lamin s versus tubes stand up Approche poids de mat riaux le tableau ci dessous rend compte des diff rences en poids de mat riaux identifi s Aluminium PE PET sur formats quivalents de 75ml soit 100g de dentifrice La barquette des tubes stand up est incluse dans l analyse pr
65. t 77 pour la densit maximum ce qui correspond une hauteur libre de 64mm en haut de la bo te moyenne e R sultats au niveau du consommateur Lessive en poudre Apr s transport le tassement moyen passe 22 du fait des vibrations manutention de ce fait le remplissage de 80 passe chez le consommateur 72 pour la densit moyenne th orique contre 75 pour la densit 70 minimum et 69 pour la densit maximum ce qui quivaut une hauteur libre de 90mm en haut de la bo te et jusqu 98mm avec la densit maximum A Les calculs pr cis de validation de la faisabilit du remplissage avec ou sans doseur sont pr sent s en annexe 5 cas Mc Bride 4 1 3 3 Axe d am lioration d placement du point critique poudres Dans le cadre d une harmonisation des formats de poudres lessiver domestiques le fabricant Henkel a introduit de nouveaux formats dans ses lignes de produits en 2007 et a engag des modifications importantes des cha nes de conditionnement pour un remplissage invers permettant de placer le doseur avant la poudre Les dimensions des principaux emballages des poudres ont t modifi es et ces changements qui concernent la longueur la largeur et la hauteur ont des r percussions positives en termes de pr vention de d chets d emballages la source L augmentation des taux de remplissages des cartons va de 11 16 r duisant en cons quence la quantit d emballage
66. te de lessive en poudre McBde R amp D Packaging de Moyaux Utilisation pour 1B4 2 avec et sans gobelets IVF3 1B4 1 sans gobelets uniquement S Validation de la faisabilit du remplissage d une Valisette l envers avec ou sans doseur et Etuis Date de d finition 13 06 06 Zone de sp cificit s Long Epaisseur Hauteur Format C 12 Dimensions externes 252 mm 122 mm 320 mm Volume externe 9 838 ml Format Appellation Doseur l 0 ml R el Normalis Type FCE Epaisseur carton 2 15 mm Hauteur interne 318 mm Volume interne 9 271 ml 12 36 12 Poids doses l O grs Poids 5 130 grs Densit 630 g l Tol rance 25 g l Epaisseur Etui 0 8 mm Doseur 200 ml Poids doses _ 95 grs NB doses 54 00 Tassement l 20_ Volume poudre densit mini de 605 g l 7 747 ml Info Format mini 10 79 ml Format l 0 Volume poudre densit th orique de 630 g l doseur 200 ml et tassement Naturel de 11 7 447 ml Volume poudre densit MAXI de 655 g l 7 171 ml Commentaires Remplissage Naturel oit gt tassement de 11 pensem 605 g l 100 iii DARPRRRRNEREE FCE FCB Hauteur Libre R elle haut de bol 53 mm 90 FEEEREEEEEEEEEE Ei EREEREER EEE REEEEEEEEHEE 80 RES ES RE RE A RE RE R A ER RE RE Taux de Remplissage 70 CCE CCB Hauteur libre sous le tear tape 60 ETUIS avec pr sence d un bec verseur 23 mm 50
67. tilles 4 3 1R glementation Les eaux de Javel sont soumises au d cret 2001 881 du 25 septembre 2001 portant application de l article L 214 1 du code de la consommation Au sens de la directive 1999 45 CE sur les pr parations dangereuses l eau de Javel traditionnelle 2 6 de chlore actif n est class e dangereuse et ne n cessite donc ni pictogramme ni bouchon CRC Child Resistant Closer En revanche le produit concentr 9 6 de chlore actif est class comme irritant et doit porter le symbole de la croix de St Andr Xi amp I doit galement tre muni d une fermeture l preuve des enfants bien souvent il s agit d un emballage plastique enti rement ferm qu il faut couper avec des ciseaux le berlingot La sp cificit du produit rend l utilisation d corecharges de produits concentr s diff rente de celle d autres produits elle ne doit pas pouvoir tre referm e telle quelle et stock e 4 3 2 Concentration du produit et simplification optimisation de l emballage Le produit tait pr sent sous 3 formats diff rents en 1998 la formule traditionnelle en flacons de 1l et 21 la formule concentr e 4 fois conditionn e en 3 berlingots de 250ml 1 berlingot de 250m1 concentr 1 litre dilu La comparaison est effectu e en 2005 sur la base de leurs ventes r elles pour l ensemble des formats alors commercialis s se sont ajout s deux formats suppl mentaires la jerricane de 5l et le pot de 40
68. tin e aux agents de l administration charg s du contr le Le lecteur est invit se reporter aux normes officielles sur le site de l AFNOR www boutique normes afnor fr Concernant le respect de la norme pr vention par r duction la source il incombe de fa on g n rale en France au fabricant d emballage d assurer cet autocontr le alors que dans quelques pays de l Union Europ enne comme le Royaume Uni la responsabilit rel ve du conditionneur Dans le cas o le fabricant de l emballage en est le concepteur il tablit la partie de la documentation technique relative la pr vention par r duction la source Dans le cas o le fabricant de l emballage n est pas le concepteur et fabrique selon un cahier des charges descriptif ce cahier des charges peut repr senter pour lui le point critique d s lors qu il exerce en tant que professionnel son devoir de conseil vis vis du concepteur Il appartient au concepteur conditionneur ou ventuellement distributeur dans le cas de produits marque de distributeurs fabriqu s selon son cahier des charges d utiliser la norme pour d montrer la d marche de pr vention Nous consid rons que le concepteur de l emballage est celui qui a tabli un cahier des charges descriptif pr cis incluant des plans techniques et au minimum la d finition du poids et ou du volume de l emballage voir le guide d application du d cret 98 638 du 20 juillet 1998 dit par le CNE pou
69. tion ventuelle du volume transport nombre de camions Le CNE a labor une fiche d analyse quantitative voir annexe 2 qui permet d valuer pour chacun des l ments du syst me d emballage les situations avant apr s et de quantifier en masse les conomies avec les ventes r elles Cette m thodologie est r sum e par les tableaux de synth se pr sent s dans les catalogues papier ou lectronique BILAN DES REDUCTIONS Emballage Grammes Tertiaire Global C O l y NE E ES augmentation r duction du Nombre de camions L L du nombre d UVC palette volume de transport conomis s par an s2 La m thode CNE d analyse du syst me d emballage l ments par l ments conduit distinguer dans l emballage primaire ou emballage de l unit de vente consommateur UVC pr sent e en rayon avec son code barres cf lot de berlingots multipack de brosse dents celui de l unit de consommation UC ou d utilisation consommateur cf berlingot cette pr cision permet l analyse de tous les types de suremballage 2 2 2 Les leviers de pr vention des d chets d emballages Si les questions adress es portent sur des manifestations visibles vide technique corecharge suremballage les actions de pr vention mettre en uvre sont multiples et se combinent Les leviers d action sont nombreux et correspondent aux tapes du cycle de vie du couple produit emballage Le CNE en a distingu 8 princ
70. tre l emballage initial flacon avec pompe et l corecharge Emballage UVC g Global a aa 0 0991 Tonnes an si 100 recharges 21 32 t 28 18 t Du fait de la r partition des achats Conclusions g n rales cr mes lavantes gt Les cr mes lavantes sont pr sent s sous 2 emballages diff rents le flacon initial avec pompe et l corecharge le produit tant identique en formulation pas de concentr L corecharge doit tre transvas e dans le flacon avec pompe gt Au niveau de l emballage primaire l conomie th orique de mat riaux entre la recharge et l emballage initial est de l ordre de 75 80 minor e au niveau du syst me d emballage complet 30 gt L acceptabilit consommateur de l corecharge est relativement lev e pour cette famille de produits et les ventes de recharges sont plus importantes que les ventes du flacon avec pompe Pour autant les corecharges ne se substituent pas en totalit l emballage initial pour des raisons d usage du produit et d usure du pistolet L conomie r elle est inf rieure l conomie th orique 4 6 Dentifrices La famille des dentifrices est segment e selon la fonction des produits anti carie anti tartre gencives sensibles blancheur et selon la client le adulte enfant En France les dentifrices sont aujourd hui pr sent s le plus fr quemment en hyper et supermarch s en tubes lamin plastique souples avec tui carto
71. ue gt Les fonctionnalit s des corecharges ne sont pas identiques celles des emballages initiaux et expliquent en partie les diff rentiels d volution gt L acceptabilit des corecharges par le consommateur est un facteur cl de succ s Elle se mesure en comportement et non en d claratif gt Si le b n fice environnemental de l corecharge est r el son adoption d cline pour les lessives malgr la p dagogie qui en a t faite et qui peut tre poursuivie Il est d s lors opportun de mettre sur le march d autres alternatives vertueuses pouvant b n ficier d une meilleure acceptabilit 4 1 5 Optimisation dimensionnelle de l emballage Tablettes en poudre Bo te de 30 tablettes les dimensions de l tui ont t r duites de 12 soit un all gement de 18g pour l tui et une r duction de 22 du poids du film protecteur de la tablette Grammes 20 Tonnes an 42 Augmentation du nombre d UVC par palette 38 Nombre de camions conomis s par an 34 Emballage CS Bo te de 48 tablettes les dimensions de l tui ont t r duites de 14 soit un all gement de 11g pour l tui et une r duction de 22 du poids du film protecteur de la tablette Emballage Tonnes an Augmentation du nombre d UVC par palette 13 Nombre de camions conomis s par an 19 94 Bo tes de 64 et 72 tablettes Les dimensions des tuis ont t r duites de 1
72. ute nature destin contenir et prot ger des marchandises donn es allant des mati res premi res aux produits finis permettre leur manutention et leur acheminement du producteur au consommateur ou l utilisateur et en assurer leur pr sentation Tous les articles jeter utilis s aux m mes fins doivent tre consid r s comme des emballages L emballage est uniquement constitu de l emballage de vente ou l emballage primaire c est dire l emballage con u de mani re constituer au point de vente une unit de vente pour l utilisateur final ou le consommateur l emballage group ou emballage secondaire c est dire l emballage con u de mani re constituer au point de vente un groupe d un certain nombre d unit s de vente qu il soit vendu tel quel l utilisateur final ou au consommateur ou qu il serve seulement garnir les pr sentoirs au point de vente il peut tre enlev du produit sans en modifier les caract ristiques l emballage de transport ou emballage tertiaire c est dire l emballage con u de mani re faciliter la manutention et le transport d un certain nombre d unit s de vente ou d emballages group s en vue d viter leur manipulation physique et les dommages li s au transport 1 3 1 Ecorechage s On peut distinguer les recharges directement utilisables int grer au syst me d emballage complet de r emploi par le consommateur exemple recharge de savon liquid

Ecorecharges DPH - Conseil National de L`Emballage

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