Conférence de presse sur la grippe A
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1. INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE Conf rence de presse du 27 ao t 2009 Surveillance populationnelle Dossier de presse Contacts presse Corinne Le Ny Gigon T l 01 41 79 68 66 c leny gigon invs sante fr Laetitia Gouff Benadiba T l 01 41 79 67 08 l benadiba invs sante fr Surveiller alerter pr venir Sommaire 1 La surveillance populationnelle mode d emploi 2 Aide m moire sur la maladie la grippe saisonni re 3 Fiche InVS Annexes gt Bulletin pid miologique de la grippe A H1N1 2009 du 26 ao t 2009 gt Note m thodologique Dossier de presse INVS Surveillance populationnelle 27 08 2009 Page 2 sur 9 1 La surveillance populationnelle mode d emploi L Institut de veille sanitaire InVS coordonne la surveillance de la grippe en France et notamment celle due au virus A H1N1 2009 Sa mission est de donner une vision claire de l extension et des param tres de cette pid mie qui s vit actuellement dans le monde et sur le territoire fran ais Depuis la mi juillet les modalit s de surveillance pid miologique ont fortement volu En effet chaque phase de l pid mie l InVS met en place des outils de surveillance adapt s pour suivre la progression de l pid mie sur le territoire Le passage en surveillance populationnelle dont la m thode est ici pr sent e est un changement majeur de mode de calcul qui a pu provoquer une impression de ressaut qua2. de veille sanitaire en France L InVS rassemble analyse et valorise les connaissances sur les risques sanitaires leurs causes et leur volution Il r alise ou appuie des tudes des expertises et des investigations et met des recommandations de sant publique Les outils pid miologiques coordonn s par l InVS ont pour but d am liorer les connaissances sur l tat de sant de la population et ses d terminants Les missions de l InVS concernent l ensemble des domaines de la sant publique les maladies infectieuses sida h patites virales infections sexuellement transmissibles infections d origine alimentaire zoonoses maladies vitables par la vaccination infections nosocomiales et r sistance aux antibiotiques infections respiratoires grippe aviaire maladies tropicales les effets de l environnement sur la sant impact sanitaire de la pollution de l air rayonnements ionisants variations climatiques les risques d origine professionnelle surveillance des effets de l amiante sur la sant troubles musculo squelettiques stress au travail les maladies chroniques cancer maladies cardio vasculaires diab te surveillance pid mio nutritionnelle les traumatismes accidents de la vie courante noyades et les v nements ind sirables graves en milieu de soins Dossier de presse INVS Surveillance populationnelle 27 08 2009 Page 8 sur 9 Les syst mes d information et les bases de donn e
3. de l pid mie et de faciliter la mise en place rapide des mesures de contr le Toutes les hospitalisations qui pourraient tre li s au virus A H1N1 2009 sont galement signal es L InVS assure un suivi individuel de chacun de ces patients Cette approche permet de mieux comprendre les facteurs de risque de gravit de cette grippe et d aider pr venir les complications en prot geant les plus vuln rables Enfin dans le cadre de l pid mie de grippe l InVS suit la mortalit qui repose sur deux indicateurs e a mortalit dite directe li e la grippe d clar e comme en lien plus ou moins direct avec un pisode grippal e a mortalit dite globale toutes causes confondues dont on sait qu elle a tendance augmenter aussi lors des pid mies de grippe notamment par les effets indirects parfois tardifs de la grippe sur des pathologies pr existantes Pour en savoir plus Voir la note ci jointe en annexe ou consultez la fiche Surveillance de la grippe en France du 19 ao t 2009 disponible sur www invs sante fr Grippe A H1n1 informations pour les professionnels de sant Dossier de presse INVS Surveillance populationnelle 27 08 2009 Page 5 sur 9 2 Aide m moire sur la maladie la grippe saisonni re Les virus grippaux La grippe est une infection respiratoire aigu tr s contagieuse due aux virus nfluenzae Les virus grippaux se r partissent entre di
4. une grippe simple De nombreux autres virus que ceux de la grippe occasionnent un tableau clinique similaire Dans le cas d une grippe compliqu e les complications sont dues aux virus eux m mes ou aux surinfections bact riennes pneumonie qu ils peuvent engendrer En p riode d pid mie les grippes compliqu es touchent principalement les personnes g es et les personnes fragilis es maladie chronique cardiaque pulmonaire m tabolique immunologique Pour en savoir plus Consultez le dossier th matique consacr la grippe sur www invs sante fr Dossier de presse INVS Surveillance populationnelle 27 08 2009 Page 7 sur 9 3 L Institut de veille sanitaire InVS L Institut de veille sanitaire InVS est un tablissement public de l Etat plac sous la tutelle du Ministre charg de la sant Charg de surveiller l tat de sant la population et d alerter les pouvoirs publics en cas de menace pour la sant l Institut met en uvre cette mission dans tous les domaines de la sant publique L InVS a vu le jour le 9 mars 1999 en application de la loi du 1 juillet 1998 relative au renforcement de la veille sanitaire et du contr le de la s curit sanitaire des produits destin s l homme Fort de l exp rience de son pr d cesseur le R seau national de sant publique l Institut constitue aujourd hui une v ritable t te de r seau dans le dispositif de s curit et
5. virus saisonniers observ s chaque ann e y compris au mois d ao t Comment calcule t on le nombre de personnes atteintes par le virus pand mique Le nombre total de personnes ayant recours aux soins pendant une p riode donn es est estim selon des m thodes pid miologiques On estime dans un premier temps le nombre total de consultations pour grippe clinique partir du nombre de consultations enregistr es dans les r seaux d observation On applique ensuite ce nombre total la proportion de pr l vements positifs pour le virus pand mique parmi les patients pr lev s Il n est pas possible actuellement d estimer le nombre de personnes atteintes mais ne consultant pas soit parce que leurs sympt mes sont l gers soit parce qu ils n ont aucun sympt me La surveillance de l pid mie de grippe s appuie galement sur la surveillance des pisodes de cas group s qui se d veloppent en France Dossier de presse INVS Surveillance populationnelle 27 08 2009 Page 4 sur 9 Un pisode de cas group s se caract rise par la survenue du virus chez au moins 3 personnes en une semaine dans une m me collectivit que ce soit le foyer familial le lieu de travail la classe etc Tout pisode de cas group est signal l institut organis avec la Ddass et la Cellule interr gionale d pid miologie Cire r seau en r gion de l InVS La surveillance de ces pisodes est la fois un moyen de suivre les tendances
6. des orientations strat giques le programme d activit et les moyens n cessaires l exercice des missions de l Institut Un Conseil scientifique 17 membres veille la coh rence des orientations scientifiques L InVS est install sur le site de l H pital national de Saint Maurice Val de Marne et emploie pr s de 400 personnes 70 d pid miologistes et de personnel scientifique En 2009 l InVS est dot d un budget de 61 millions d euros En r gion l InVS dirige les travaux de 17 cellules interr gionale d pid miologie Cire implant es Bordeaux Clermont Ferrand Dijon Fort de France Lille Lyon Marseille Montpellier Nancy Nantes Orl ans Paris Poitiers Rennes Rouen Saint Denis de la R union Toulouse et de deux antennes situ es Besan on et Strasbourg Localis es au sein des Directions r gionales des affaires sanitaires et sociales Drass les Cire sont des structures sp cialis es en pid miologie d intervention capables de d cliner le savoir faire et de relayer localement l action de l InVS Dossier de presse INVS Surveillance populationnelle 27 08 2009 Page 9 sur 9
7. es mois de novembre et d avril et d bute le plus fr quemment fin d cembre d but janvier Elle dure en moyenne 9 semaines La grippe peut entra ner des complications s v res chez les sujets risque personnes g es ou sujets fragilis s par une pathologie chronique sous jacente La mortalit imputable la grippe saisonni re concerne essentiellement les sujets g s plus de 90 des d c s li s la grippe surviennent chez des personnes de 65 ans et plus Dossier de presse INVS Surveillance populationnelle 27 08 2009 Page 6 sur 9 Le grand nombre de malades chaque ann e les complications parfois mortelles de la maladie et les possibles changements g n tiques majeurs du virus grippal font de la grippe un probl me majeur de sant publique Mode de transmission Les virus de la grippe se transmettent de personne personne par les s cr tions respiratoires l occasion d ternuements ou de toux Plus rarement ils peuvent galement se transmettre par contact direct Les lieux confin s et tr s fr quent s m tro bus collectivit s scolaires sont propices la transmission de ces virus La p riode d incubation de la maladie varie de 1 3 jours Sympt mes et formes cliniques Le plus souvent les sympt mes de la grippe apparaissent soudainement Fi vre fatigue courbatures maux de t te sont les premiers signes de la maladie Ces sympt mes disparaissent en une deux semaines Il s agit d
8. ff rents types A B et C Les virus A et B sont l origine des pid mies saisonni res mais seul le virus A est responsable de pand mies Le virus C occasionne des cas sporadiques Les virus grippaux se caract risent par leurs fr quentes mutations Cette volution g n tique se fait e soit par glissement shift lors des pid mies saisonni res e soit par cassure drift Ce dernier ph nom ne ne concerne que les virus de type A Il est responsable de l apparition de nouveaux virus face auxquels la population n est pas prot g e et g n re des pand mies grippales Les virus grippaux de type A se caract risent par leurs prot ines de surface h maggjlutinine au nombre de 16 et neuraminidase au nombre de 9 Ils se caract risent galement par leur pouvoir pathog ne chez le poulet Ce caract re pathog ne est imputable la pr sence d un g ne et peut tre d termin e par un test diagnostic Epid miologie La grippe se manifeste le plus souvent sous forme d pid mies saisonni res En France m tropolitaine sur la base des donn es historiques des pid mies grippales depuis 1984 le r seau Sentinelles estime qu entre 700 000 et 4 6 millions de personnes consultent pour syndrome grippal lors d une pid mie de grippe En moyenne 2 5 millions de personnes seraient concern es chaque ann e Entre 25 et 50 des consultations concernent des jeunes de moins de 15 ans L pid mie survient entre l
9. lationnelle Dossier de presse INVS Surveillance populationnelle 27 08 2009 Page 3 sur 9 Ces indicateurs permettent de mesurer l volution de la pand mie sur notre territoire en montrant ses tendances volutives par exemple une augmentation rapide du nombre de syndromes grippaux par rapport ce que l on observe habituellement cette saison la rapidit de la croissance du nombre de cas l atteinte du pic puis la d croissance de l pid mie Ces indicateurs sont tout d abord le nombre des consultations pour grippe en m decine de ville donn es issues des r seaux de m decine de ville En France m tropolitaine il s agit des r seaux Sentinelle des Grog Groupes r gionaux d observation de la grippe et des associations SOS M decin qui permettent de suivre l activit grippale au niveau national et r gional Ce sont ensuite les passages aux urgences hospitali res pour grippe avec pr s de 200 services d urgences qui participent au r seau Oscour M me si les tests virologiques ne sont plus syst matiques des donn es virologiques sont recueillies aupr s des Centres nationaux de r f rence CNR qui partir des pr l vements r alis s par les h pitaux et les r seaux Grog proc dent l identification du virus et de ses caract ristiques g n tiques Cette surveillance virologique permet notamment de savoir quelle est la proportion de grippes qui sont dues au virus pand mique et de celles qui sont dues aux
10. ntitatif au moment de o il est intervenu Des outils de surveillance adapt s Tant que le virus touchait un faible nombre de personnes et que ces personnes taient peu nombreuses et facilement rep rables par exemple par le fait qu elles rentraient de l tranger l InVS recherchait syst matiquement la confirmation de chaque cas par un examen virologique Aujourd hui le virus A H1N1 2009 circule sur le territoire fran ais et de plus en plus de personnes sont touch es par cette pid mie C est pourquoi il n est plus adapt de mesurer le nombre de cas uniquement partir du nombre de personnes test es En effet toutes les personnes gripp es ne consultent pas et beaucoup ont tr s peu de sympt mes Il est donc devenu difficile de les rep rer et de les tester syst matiquement Le nombre de pr l vements positifs ne t moigne donc plus de la r alit Par ailleurs pour la tr s grande majorit des patients la grippe volue favorablement sous traitement symptomatique et le pr l vement n a pas d int r t pour orienter la prise en charge Une surveillance sous tous les angles Comme le recommande l OMS d autres outils sont maintenant privil gier pour observer la progression de l pid mie dans l ensemble de la population sous plusieurs angles l aide de plusieurs indicateurs compl mentaires les uns des autres La plupart des pays o le virus circule ont adopt ces modalit s d analyses dites de surveillance popu
11. s sur lesquels reposent les activit s de l Invs sont d velopp s et coordonn s par son service d di aux syst mes d information en sant L InVS exploite des donn es issues de nombreux syst mes de surveillance pid miologique L analyse r guli re de ces informations permet ainsi l InVS de d crire les tendances les caract ristiques pid miologiques des probl mes de sant et leur volution ainsi que d analyser les facteurs de risque afin de mieux les ma triser ou les pr venir L InVS mobilise anime et appuie les quipes de sant publique qui uvrent au r seau national de sant publique Les partenaires de l InVS sont nombreux tant au niveau national qu europ en et international L InVS entretient des relations privil gi es avec les professionnels de sant et les organismes qui disposent de donn es de sant publique Inserm Caisses nationales d Assurance maladie Dress les agences de s curit sanitaire des acteurs europ ens r seau europ en financ par la Direction g n rale sant et consommation DG SANCO de la Commission europ enne Centre europ en de surveillance et de contr le des maladies bas Stockholm ECDC L InVS participe aux r seaux de surveillance de l alerte de l Organisation mondiale de la sant et r alise certaines actions d appui en lien avec le minist re des Affaires trang res par exemple Le Conseil d administration de l InVS 23 membres se prononce sur les gran
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