Lettre IT Centre N°7 Octobre 2012
Contents
1. des situations plus justes qui valentes celles des salari s des PME ou des grandes entreprises Camille Jaunet Liste des 23 organisations syndicales candidates Organisations syndicales interprofessionnelles e Union syndicale Solidaires e CFDT e CNT e CAT e CFE CGC e FO e CFTC e UNSA e Syndicat anti pr carit e CGT Pour plus de d tails consulter le site d di mis en ligne par le minist re charg du Travail http www electiontpe travail gouv fr La campagne sur la toile Au del de son utilisation comme mode de vote pour cette lection Internet est galement mis profit par les organisations syndicales pour sensibiliser les salari s lecteurs sur les enjeux de cette lection et les informer sur leurs droits et sur le r le d accompagnement des syndicats T moignages foires aux questions fiches pratiques newletters et vid os sont autant de moyens d information et d incitation au vote Pour en savoir plus ehttp www info tpe fr FO ehttp www tpeelection2012 fr CFDT ehttp www tpe2012 cgt fr CGT ehttp tpe unsa org UNSA ehttp wwvw cfecgc org CFE CGC ehttp www cftc fr CFTC ehttp elections2012tpe wordpress com Solidaires SUD Organisations syndicales sp cifique certaines conventions collectives e SPAMAF e SNPST e CSNVA e SPELC e CNES e FSU e CNSF e CNTPA e FNCR e FNISPAD e SNTPCT e LibRes e SNIGIC lection Salari2. Les visa ges de l emballage a t produit et sera projet lors des 3 r unions d information programm es en novembre prochain cfenca dr Avec l allongement des p riodes de travail suite la nouvelle loi sur les retraites les entre prises doivent saisir cette opportunit d am lio rer les conditions de travail de leurs salari s affirme P Villevalois Lors de ces r unions nous leur montrerons que c est faisable et que les pr venteurs sont l au besoin pour les accompa gner 1 Service de sant au travail du Loiret 3 r unions d information pour les entreprises concern es par ces probl matiques Objectif pr senter l op ration aux entreprises et les inciter s engager dans une action similaire 14 novembre 9h la Cit de l Agriculture Orl ans 45 avec un t moignage de la soci t Cargill 15 novembre 9h la CCI de Chartres 28 avec un t moignage de la soci t Cook Inov 21 novembre 9h la CCI de Blois 41 avec un t moignage de la soci t Saint Michel RISQUES D EXPOSITION L AMIANTE Nouvelles modalit s de contr le des chantiers Si l usage de l amiante a t interdit ou tr s restreint en 1996 en France sa pr sence et l intervention sur ce mat riau dans les b timents exposent toujours de nombreux salari s cette substance canc rog ne Une campagne exp rimentale de mesure des fibres d ami
3. alimentaire superettes supermarch s et hypermarch s L objectif est la fois de dresser un bilan de l application des obligations r glementaires sur l valuation et la pr vention dans le domaine des risques psychosociaux et de sensibiliser les entreprises la prise en compte de ces risques pour am liorer les conditions de travail des salari s Cette action est r alis e en partenariat avec la Caisse nationale de l assurance maladie des travailleurs salari s CNAMTS l Institut national de recherche et de s curit pour la pr ven tion des accidents du travail et des maladies professionnelles INRS et l Agence nationale pour l am lioration des conditions de travail ANACT Des informations et des outils d aide aux acteurs de l entreprise sont disposition sur les sites www travailler mieux gouv fr www inrs fr et www anact fr KIOSQUE La r forme de la m decine du travail en 2012 La DIRECCTE Centre vient d diter un 4 pages pr sentant les principaux axes de la r forme de la m decine du travail DEF TION R ONNAL F DES FNTREPRIGPS NFIA CONCURREN DIRECCTE DELA CONSOMMATION PRI TRAVAI FFE LEMPI N SANTE AU TRAVAIL La r forme de la m decine du travail en 2012 Frw 2019F La m decine du travail a fait l objet en effet d une r forme essen tielle visant mieux couvrir l ensemble des travailleurs et faire face la complexit croissante des risques professionnels notam ment des risq
4. interprofes sionnel et de deux fonctionnaires cette Commission contr lera les professions de foi des syndicats et proclamera les r sultats le 21 d cembre Les organisations syndicales sur le front Informer les salari s sur le r le des syndicats et les inciter voter tels sont les objectifs de l ensemble des organisations syndicales Un questionnaire en 2010 indi quait que 61 des salari s des TPE souhaitent disposer d un porte parole et 49 qu il soit issu du monde syndical rappelle Jean Fran ois Cimeti re secr taire r gional de la CFDT Cela conforte le bien fond de cette lection Parmi les points qui font d bat figure le principe du vote sur sigle certains estimant qu un vote pour des personnes aurait t plus pertinent Un point de vue qui n est pas partag par Jean Yves Cirier secr taire r gional de l Unsa Le vote sur sigle tait la seule possibilit pour un tel scrutin compte lection Informer les salari s sur le r le des syndicats et les inciter voter tenu de la diversit des m tiers Il n aurait pas t possible de proposer des candidats profes sionnels repr sentant tous les m tiers aux quels les salari s auraient pu s identifier M me si les modalit s du scrutin sont perfecti bles le point positif de cette lec tion est d offrir ces salari s la possibilit de voter et de s exprimer dans le cadre d lections profes sionnell
5. la promotion de la sant sur le lieu de travail www healthy workplaces eu fr rubrique centre multim dia ieus de haral wiin Ensemble pour la pr vention des risques Mission de contr le de sections d inspection du travail Rapport de l IGAS de juin 2012 Documentation fran aise La mission a contr l fin 2011 12 sections d inspection relevant de 6 unit s territoriales des DIRECCTE de Basse Normandie d Alsace et de Bourgogne D sormais l IGAS contr lera chaque ann e un chantillon de sections Cette mission vise appr cier la qualit du service fourni par l inspection du travail charg e de veiller l effectivit du droit du travail Elle a pris la mesure de l ampleur des bouleversements qui ont affect en peu d ann es l environnement institutionnel et socio conomique de l inspection du travail mergence d une politique travail programme de modernisation et de d veloppement de l inspection du travail fusion des 4 anciens services de l inspection du travail r gime g n ral agriculture transports gens de la mer cr ation des DIRECCTE Rapport 2011 sur les conditions de travail Edit par le Minist re du Travail de l Emploi et de la Sant t l chargeable sur z le site du minist re Cet ouvrage pr sente les principaux volets de la politique publique conduite en 2011 en mati re de sant et s curit au travail en lien avec le Plan sant au travail
6. mesure de l audience des organisations syndicales renouvel e tous les quatre ans D sormais cette audience est tablie partir des 3 types de scrutins suivants AONE Aa Le calcul de l audience des organisations syndicales dans les entreprises s appuie sur le traitement des r sultats des lections professionnelles Un nouvel outil de traitement d nomm MARS syst me de dans les entreprises de 11 salari s et plus lections des membres des comit s d entreprise et des d l gu s du personnel dans les TPE scrutin de mesure de la repr sentativit dans le secteur agricole lection des membres des chambres d agriculture e respect de sept crit res cumulatifs respect des valeurs r publicaines mesure de l audience et de la ind pendance transparence financi re anciennet de deux ans dans le champ repr sentativit syndicale a t r alis par la g ographique et professionnel de l entreprise influence et exp rience effectifs Direction g n rale du travail Il est d adh rents et de cotisations suffisants op rationnel depuis 2010 et son exploitation a t confi e apr s appel d offres la soci t Extelia pour les quatre ans du premier cycle lectoral Cette entreprise est charg e de saisir les informations figurant dans les proc s verbaux de v rifier que ces derniers sont complets et coh rents et de relancer par Nouvelles modalit s d organisation des lections professio
7. roulement du scrutin Bien que le scrutin soit organis au niveau du minist re les lections dans les TPE et aupr s des employ s domicile se d roulent au niveau r gional Aussi c est la DIRECCTE autorit administrative responsable de la liste lectorale r gio nale que revient la mission de veiller au bon d roulement du scrutin Nous intervenons certaines tapes du processus explique Laurent Trivaleu Inspecteur du travail charg des fonctions appui ressources m thodes la DIRECCTE Centre Par exemple la suite de la publication sur Internet des listes lectorales nous avons depuis le 10 septembre trait 23 recours gracieux li s ces gt listes lecteurs non inscrits ou erreur sur leur coll ge ou sur leur r gion d inscription Ces listes peuvent tre communiqu es par voie d mat ria lis e aux lecteurs et aux mandataires des syndi cats candidats qui en font la demande en se d pla ant dans une unit territoriale de la DIRECCTE Centre ou son si ge nous remet tons alors au demandeur un identifiant qui lui permet d extraire un fichier Au total en r gion Centre 10 organisations syndicales se sont port es candidates l interprofessionnel et 13 sur des secteurs sp cifiques Enfin la DIRECCTE est galement charg e de mettre en place la Commission r gionale des op rations de vote Compos e de repr sentants des organisations syndicales candidates au niveau
8. 2010 2014 ainsi que le cadre de l Union europ enne Il d veloppe les principaux r sultats des plus r centes enqu tes statistiques permettant d appr hender l tat des conditions de travail et de la s curit sur les lieux de travail Il privil gie une entr e th matique r forme de la m decine du travail pr vention de la p nibilit du risque chimique routier hyperbare et surveillance du march des machines Directeur de publication Michel Derrac Directeur r gional de la DIRECCTE Centre R daction et coordination ditoriale Pierre Dussin Secr taire de r daction Sylvie Gaillot R dactrice ind pendante Camille Jaunet La clef des mots Cr dit photo Fotolia com Phovoir Maquette graphique carakter ds noos fr R alisation Sylvie Gaillot CAMPAGNE NATIONALE DE CONTR LE Contr le de la pr vention des risques psycho sociaux au 4 me trimestre 2012 2 secteurs cibl s le commerce de d tail alimentaire et les tablissements m dico sociaux Dans le cadre d une initiative europ enne la direc tion g n rale du travail DGT a d cid de mener une campagne de contr le entre septembre et d Le cembre 2012 dans les secteurs d activit suivants e m dico social but lucratif et non lucratif priv s les tablissements d accueil de personnes g es les maisons d accueil des enfants handicap s et des enfants en difficult e commerce de d tail
9. Celles ci sont de nature tr s diverses et ne n cessitent pas toutes d inves tissements importants am liorer les rotations du personnel rendre modulables les hauteurs de travail pour r duire les sollicitations du dos et des paules redimensionner un tapis d acheminement augmenter le niveau d clai rage du poste installer un bac avec poign e Capitaliser les bonnes pratiques Le premier bilan de l op ration dress par Philippe Villevalois d l gu g n ral de l ARIAC s av re positif Certes face aux contraintes de production ces projets n taient pas per us comme prioritaires pour beaucoup d entreprises et au final nous avons mis le double du temps pr vu initialement 18 mois pour les r aliser remarque t il Mais force est de constater que les entreprises se sont bien appropri la d mar che et qu elles pourront la dupliquer sur d au tres postes Plus une entreprise est all e jusqu au bout de l exercice plus elle aura eu de retour sur investissement D sormais la priorit est de capitaliser les bonnes pratiques mises en uvre par les 15 entreprises pilotes Un livret pr sentant pour chaque entreprise le diagnos tic et les pr conisations effectu s ainsi qu un guide pratique listant les points principaux aborder lors de la mise en place ou de la modi fication d un poste de conditionnement vien nent d tre imprim s et seront prochainement diffus s De m me un DVD intitul
10. DIRECCTE CENTIRE A la Une Audience syndicale dans les TPE un scrutin in dit Zoom Repr sentativit syndicale vers une nouvelle donne Pr vention des risques professionnels R duire les TMS dans le secteur agro alimentaire Risques d exposition l amiante Kiosque Publications rapports Du 28 novembre au 12 d cembre les salari s des TPE et les employ s domicile vont tre appel s voter pour la premi re fois pour une organisation syndicale La loi du 20 ao t 2008 a r nov le syst me de repr sentativit syndicale Dans les entreprises de plus de 10 salari s la repr sentativit syndicale est fond e sur les r sultats des lections professionnelles En l absence d lection du personnel dans les TPE ce scrutin de fin d ann e permettra de prendre en compte la voix de leurs salari s et celle des employ s domicile Quel est l enjeu La mesure de la repr sentativit syndicale va d terminer la capacit des organisations syndicales n gocier notamment les conventions collectives qui d finissent directement les conditions de travail et de r mun ration des salari s des TPE Sans oublier que les syndicats participent la gestion de nombreux organismes tels que la s curit sociale et l assurance ch mage et aux n gociations nationales avec l Etat sur les grandes r formes sociales C est l occasion dans ce num ro de donner la parole aux repr sentants des syn
11. ante Le rapport de l Agence fran aise de s curit sanitaire et de l environnement et du travail AFSSET de 2009 et les r sultats de la campa gne exp rimentale de pr l vements et de me sures des fibres d amiante par microscopie lectronique transmission analytique META initi e par le Minist re du travail sur 71 chantiers de retrait d amiante ont mis en vidence des niveaux d empoussi rement tr s sup rieurs ceux attendus notamment sur les chantiers de fibrociment ou de pl tres amiant s Ces niveaux d empoussi rement apparaissent d pendre de la nature du mat riau et de la technique de retrait utilis e Une r glementation plus contraignante partir du 1 juillet 2012 Compte tenu de l volution de l avanc e des connaissances scientifiques et techniques per mise par cette campagne exp rimentale le gouvernement a souhait faire voluer la r glementation Le D cret n 2012 639 du 4 mai 2012 pr voit ainsi ela baisse sur 3 ans de la Valeur limite d Exposition Professionnelle VLEP qui passe ra de 100 fibres par litre sur 8 heures 10 fi bres par litre ele contr le de l empoussi rement en milieu professionnel selon la m thode META e la prise en compte de la technique de retrait utilis e e la g n ralisation de la certification des en treprises intervenantes l ensemble des acti vit s de retrait et d encapsulage de mat riaux contenant de l amiante Le d c
12. caux notre poids d pendra des r sultats j j a le regard de malgr la dynamique engag e par L ces profondes volutions employeur sur Un autre effet inopin de la loi est a Camille Jaunet d nonc par la CGT La loi a mo difi le droit du travail explique porter au A enire Armelle Bruant membre du co mit r gional de la CGT En effet d sormais pour pouvoir d si gner un repr sentant syndical au comit d en treprise CE chaque organisation doit y avoir obtenu plusieurs lus Cette modification a dialogue social mental r gional Ce qui change avec la loi du 20 ao t 2008 Nouveaux crit res de repr sentativit des organisations syndicales de salari s e fin de la pr somption irr fragable de repr sentativit pour les cinq conf d rations consid r es comme repr sentatives au plan national CGT CFDT CGT FO CFTC CFE CGC D sormais pour tre consid r comme repr sentatif dans l entreprise un syndicat doit avoir recueilli au moins 10 des suffrages au 1 tour des lections dans l entreprise et seuls les syndicats repr sentatifs peuvent d signer un d l gu syndical pour n gocier au sein de l entreprise Au niveau national et ou des branches d activit les organisations syndicales Les proc s verbaux des consid r es comme repr sentatives devront avoir recueilli au moins 8 des suffrages lections saisis en ligne exprim s par les entreprises e
13. dicats en r gion Centre Mich le Marchais Responsable du p le Travail de la DIRECCTE Centre _R Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DU TRAVAIL DE L EMPLOI DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DU DIALOGUE SOCIAL amp dans les TPE un scrutin in dit Mesure de l audience syndicale en France Derni re tape du nouveau processus de mesure de la repr sentati vit syndicale les prochaines lections pr vues la fin de l ann e dans les entreprises de moins de 11 salari s TPE mobilisent d au tant plus les organisations syndicales qu elles sont in dites et s a dressent des lecteurs tr s diss min s Explications Les salari s des tr s petites entreprises moins de 11 salari s et les employ s domicile sont appel s voter pour la premi re fois pour le syndicat qui les repr sentera Le vote s effectuera par courrier ou sur internet du 28 novembre au 12 d cembre 2012 Plus de 4 5 millions de salari s r partis dans 700 branches sont concern s par ce nouveau droit au niveau national et pr s de 160 000 en r gion Centre Cette lection s inscrit dans le cadre de la r forme de la repr sentativit syndi cale initi e par la loi du 20 ao t 2008 portant r forme de la d mocratie sociale voir article pages 4 et 5 et compl t e par la loi du 15 octobre 2010 qui institue un scrutin tous les 4 ans dans les TPE Veiller au bon d
14. e r gional de FO Le risque de cette La loi n a pas contribu EU J 4 SN i permis certains employeurs d orienter les r partitions des si ges entre les coll ges de ma ni re ce qu un syndicat ne puisse obtenir qu un lu privant ainsi ce dernier d un repr sentant au CE Un syndicat peut alors avoir 30 de repr sentativit dans une entreprise et n avoir qu un lu La loi va nous fermer les portes d entrepri ses car nous ne pouvons plus nommer de d l gu s syndicaux et personne ne sortira gagnant si la pluralit syndicale est r duite regrette Thierry Mazzocato Quant au nouveau statut de repr sentant de section syndicale RSS il re oit un accueil plut t mitig Les RSS n ont pas acc s aux m mes informations et disposent de moyens li mit s pr cise Christine Lecerf pr sidente de l union r gionale CFTC Centre Il leur est difficile de travailler correctement Malgr un manque de moyens les RSS per mettent d ouvrir le dialogue entre les salari s et l employeur notamment lorsqu il n y a pas de d l gu syndical remarque Jean Yves Cirier La loi n a pas contribu chan ger l image du syndicalisme et le nouvelle organisation est de trans changer L a de ui 7 J a o former les organisations syndicales l image du A baie en machine lectorale puisque D conclut Christine Lecerf Les sn ne syndicalisme et PME restent des d serts syndi
15. es Des lecteurs isol s La principale difficult pour chaque syndicat est de pouvoir toucher des salari s diss min s sur tout le terri toire Aussi chacun a engag un travail de fourmi encourageant le bouche oreille mobilisant tous les militants et pr voyant d aller sur terrain dans les centres villes la sortie des supermarch s Depuis l t nous faisons un travail d explication et de mobilisation explique Eric Sionneau secr taire r gional de Solidaires SUD Nous Les lections mode d emploi Qui peut voter Peut voter tout salari d une tr s petite entreprise ainsi que tout employ domicile en contrat CDI CDD contrat d apprentissage en d cembre 2011 ayant 16 ans r volus le 28 novembre quelle que soit sa nationalit Les lecteurs sont inscrits dans le coll ge cadres ou non cadres en fonction des informations relatives leur affiliation une institution de retraite compl mentaire Comment voter Deux possibilit s pour voter sur Internet en se connectant sur le site de l lection dans la rubrique espace de vote ou par courrier en renvoyant le bulletin de vote coch dans l enveloppe pr vue cet effet Lorsque le salari ne dispose pas d internet l employeur n est pas oblig de mettre sa disposition le mat riel informatique permettant le vote par voie lectronique Par contre il est tenu de lui laisser le temps n cessai
16. gner en ef ficacit Dans la m me d marche la CPRIA Commission paritaire r gionale interprofes sionnelle de l artisanat a t mise en place d but 2011 Elle rassemble les repr sentants r gionaux de l UPA Union professionnelle artisanale et des organisations syndicales dans l objectif de d velopper et structurer un dialogue social adapt l artisanat et au commerce de proximit o ZOOM Repr sentativit syndicale vers une nouvelle donne Bien que l audience d finitive des syndicats ne soit pas attendue avant l t 2013 les lections professionnelles organis es dans les entreprises depuis plus de 3 ans permettent d j de d gager des tendances sur les cons quences de la loi du 20 ao t 2008 Rencontre avec les responsables r gionaux des organisations syndica les Issue d une position commune sign e le 9 avril 2008 par la CGT la CFDT le MEDEF et la CGPME la loi du 20 ao t 2008 s articule autour de trois points cl s conforter la l gi timit des syndicats par la prise en compte de leur audience faciliter l implantation des syndicats dans les entreprises renforcer le principe majoritaire dans les accords collec tifs cf encadr Plus de trois ans apr s sa mise en place les responsables r gionaux des grandes organisations syndi cales s accordent constater que le paysage syndical r gional n a pas vraiment volu Malgr la loi nous sommes toujou
17. nnelles e n gociation d un protocole d accord pr lectoral entre l employeur et les organisations syndicales reconnues repr sentatives ou non e modification des conditions de majorit du protocole pr lectoral e possibilit de se pr senter d s le 1 tour pour toutes les organisations syndicales courrier les entreprises dont les PV ne sont invit es aux n gociations du protocole d accord pas conformes En effet seuls les PV complets peuvent tre pris en compte dans Cr ation d un nouveau mandat dans l entreprise le repr sentant de la le calcul d audience d finitif qui sera r alis section syndicale RSS en 2013 avant la signature en ao t 2013 Le RSS permet aux OS qui ne peuvent d signer un d l gu syndical d tre repr sent es par le ministre du Travail des arr t s de au sein de l entreprise Le RSS b n ficie des m mes pr rogatives qu un d l gu repr sentativit des syndicats En parall le syndical mais n a pas le pouvoir de n gocier les accords collectifs sauf exception un Haut conseil du dialogue social compos Il dispose d un cr dit de quatre heures par mois pour mener bien ses missions des partenaires sociaux et de l administration est charg d tudier les Introduction d un caract re majoritaire pour la signature d un accord probl mes rencontr s Sont consid r s comme valides les accords sign s par des organisations syndicales Pour guider les entreprises dans aya
18. nt recueilli au moins 30 des suffrages et en l absence d opposition l organisation des lections professionnelles d organisations syndicales ayant recueilli la majorit des suffrages exprim s et faciliter leurs d marches le minist re charg du Travail a mis en ligne un site Transparence financi re d di dans lequel les entreprises peuvent 05 Ce nouveau crit re est assur par des r gles de certification et de publication des notamment saisir leur proc s verbal comptes des conf d rations f d rations unions r gionales de syndicats ainsi que de d lection www elections tout syndicat professionnelles travail gouv fr Signataires au titre de la n gociation Accords d entreprises d pos s dans les UT de la r gion Centre collective en 2011 en r gion Centre Nombre total d accords 5000 Epargne salariale 4000 Salari mandat D l gu du personnel 3000 it d tablissement Ratification aux 2 3 554 20 5 20 En pl oyeur seul 515 19 1 D l gation unique 55 2 0 1000 Non d fini 6 0 2 2007 2008 2009 201 2011 Ensemble 2 703 100 0 Source UT Direccte Centre donn es provisoires Source UT Direccte Centre donn es provisoires R duire les TMS dans le secteur agro alimentaire Devant le nombre accru de troubles musculo squelettiques TMS constat s dans l industrie agro alimentaire par les m decins du CIHL les pr venteurs de la r gion Centre ont propos aux en
19. oximit et le cas ch ant responsables maintenance m thode s curit auquel se sont associ s des repr sentants des pr ven teurs A noter qu aucun consultant priv externe n a t sollicit dans le cadre de l ac tion qui a mobilis avant tout l expertise des entreprises et des pr venteurs Ainsi le diagnostic des postes de conditionnement a t r alis par un ergonome de l ARACT de la CARSAT ou du CIHL ou par un conseiller pr vention de la MSA La premi re tape consiste toujours bien appr cier l activit r elle de travail sur chaque PR VENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS poste afin de mesurer les carts existant avec l activit initialement prescrite et formalis e dans les fiches de poste ou les modes op ra toires De nombreux facteurs peuvent expli quer ces carts locaux ou mat riels inadap t s information et sensibilisation aux risques insuffisantes des op rateurs mauvaise gestion des flux et des cadences de production Trouver des solutions sur mesure Il s agit ensuite de rep rer de mani re d taill e les facteurs susceptibles de g n rer des TMS On ne fait pas de cotation de poste mais on pr cise au mieux toutes les zones corporelles solli cit es indique Vincent Bigot ergonome au CIHL On se met tous autour de la table op ra teurs et collaborateurs concern s pour analyser l activit de travail et les solutions sont trouv es collectivement
20. re pour voter depuis son lieu de travail tout en garantissant la confidentialit de son vote sommes persuad s que c est sur le terrain que nous pourrons convaincre de l importance d al ler voter Aussi nous allons la rencontre des salari s en ville dans les commerces mais aussi dans les zones artisanales o se trouvent de nombreuses petites structures Notre action concerne galement les apprentis pour les convaincre que le syndicalisme les concerne aussi La difficult d identification est encore plus grande lorsque l on souhaite toucher les ca dres Dans les TPE les cadres sont souvent les seconds du chef d entreprise et il n y en a qu un seul dans l entreprise dit Jean Claude Galerne pr sident de l union r gionale de la CFE CGC Aussi nous travaillons par l inter m diaire des dirigeants des TPE que nous sen sibilisons la n cessit du dialogue social et son utilit Ils ont de fait une proximit diff rente avec leurs employ s Nous leur deman dons galement de relayer nos messages aupr s de leurs cadres Face aux besoins d informations tr s impor tants de ces salari s nous avons repositionn notre r seau pour mettre en place une offre de service d di e ces salari s isol s ajoute Christine Lecerf pr sidente de l union r gio nale CFTC Centre Nous nous attachons leur transmettre une information adapt e leur situation en leur rappelant leur
21. ret fixe galement les r gles techniques les moyens de protection collective et indivi duelle n cessaires pour les travailleurs r alisant des travaux de d samiantage ou intervenant sur des mat riaux contenant de l amiante Des actions de formation des agents de l inspection du travail ainsi que des actions d information des maitres d ouvrage et des entreprises sont en cours Pour en savoir plus www travailler mieux gouv fr Surveillance m dicale des travailleurs post s et ou de nuit La Soci t fran aise de m decine du travail SFMT a publi en mai 2012 des recommandations de bonnes pratiques pour la surveillance m dico professionnelle des travailleurs post s et ou de nuit Cette d marche r pond une pr occupation publique d importance puisque environ 2 salari s sur 3 ont des horaires dits atypiques Ces recommandations ont re u le label de la Haute Autorit de Sant HAS www chu rouen fr sfmt rubrique recommandations Application iPad gratuite pour la pr vention des risques professionnels C est la premi re application lanc e par l Agence europ enne pour la fi s curit et la sant au travail dans le cadre de la campagne 2012 2013 Lieux de travails sains Ensemble pour la pr vention des risques Elle comprend diff rents outils et ressources pour aider les dirigeants les travailleurs et leurs repr sentants travailler ensemble la pr vention des risques et
22. rs face aux m mes blocages institution nels d plore Eric Sionneau secr taire r gional de Solidaires SUD Notre repr sentativit r elle n est toujours pas prise en compte par les autorit s En effet nous ne sommes pas repr sent s au CESER instance r gionale o sont d battus des sujets d int r t et qui nous permettrait de disposer de moyens de fonctionnement compl mentaires au m me titre que les autres organisations syndica les Toutefois le paysage syndical a de forte chance d voluer en 2013 ann e o sera d termin e la nouvelle liste des organisa tions syndicales repr sentatives voir enca dr Une l gitimit renforc e Parmi les points de la loi qui font globale ment consensus figure la prise en compte des audiences lors des lections Le nou veau syst me est plus juste et plus proche de la r alit estime Jean Yves Cirier secr taire r gional de l Unsa En effet ce sont les sala ri s qui donnent leur l gitimit aux d l gu s syndicaux en votant pour eux et en leur confiant le soin de les repr senter lors de n go ciations Les d l gu s syndicaux peuvent d sormais s appuyer sur une double l gitimit valid e par le vote des salari s et le soutien du syndi cat ajoute Jean Fran ois Cimeti re secr taire r gional de la CFDT Cela suppose pour les repr sentants de veiller garder le soutien des salari s La Le nouveau sy
23. s des TPE et employ s domicile Pour la premiere fois votez pour va syndicat Des n gociations de branche l chelon r gional Bien que la plupart des accords de branches soient n goci s et sign s au niveau national des n gociations peuvent se d rouler au ni veau r gional C est le cas par exemple dans le domaine industriel m tallurgie dans le BTP ou dans l artisanat Ainsi la CAPEB Conf d ration de l artisanat et des petites entreprises du b timent pilo te chaque ann e la n gociation r gionale concernant le salaire minimum les primes de panier et les indemnit s de trajet et de transport pour les entreprises occupant jus qu 10 salari s L int r t de l chelon r gio nal est de conserver une homog n it entre les d partements tout en restant au plus proche des r alit s conomiques des entreprises souligne Pascal Hillenveck secr taire g n ral de la CAPEB du Centre Nous proposons galement chaque ann e aux organisations syndicales une ou deux r unions paritaires pour changer sur des sujets choisis ensemble formation professionnelle gestion des comp tences validation des acquis de l exp rience Ces rencontres sont l occasion de se connai tre d aborder des sujets qui nous pr occupent et d anticiper d ventuelles difficult s ajoute Guy Sionneau secr taire d partemental CFDT de la construction et du bois d Indre et Loire Cela nous permet de ga
24. s droits et en leur expliquant les services que nous pou vons leur rendre Un message que nous adres sons aussi aux employeurs pour leur expliquer comment le dialogue social peut contribuer rendre les TPE attractives La grande inconnue de ces lections reste le taux de participation Ces lections s adres sent des personnes qui n ont jamais vot qui n ont jamais eu affaire aux syndicats et qui ne voient pas ce que leur apportera cette lec tion d plore Thierry Mazzocato secr taire r gional de FO Ils ne connaissent pas leurs droits et sont tr s loin du syndicalisme qu ils asso cient souvent aux gr ves ou aux manifestations sans conna tre le travail de fond Ils ont de plus d autres pr occupations conomiques et risquent de ne pas se sentir concern s Et apr s Cette lection ne doit constituer qu une pre mi re tape conclut Jean Fran ois Cimeti re L objectif final est que les salari s des TPE puissent avoir des repr sentants pour les accompagner en cas de litige et pour n go cier de nouveaux droits Nous aurons une seconde bataille mener rench rit Armelle Bruant membre du comit r gional de la CGT Elle devra tre men e par les repr sen tants syndicaux lus et se situer au plus proche des lieux de travail et non au niveau national ou r gional Elle devra tre l expression des be soins de ces salari s et d fendre leurs droits pour aboutir
25. st me est plus juste et plus proche de la r alit En effet ce sont les salari s qui donnent leur l gitimit aux d l gu s syndicaux n cessit d obtenir au moins 10 des suffra ges au 1 tour des lections oblige les d l gu s syndicaux se mobiliser et faire preuve de militantisme pour d velopper leur section et rester proches des attentes des salari s ob serve Jean Claude Galerne pr sident de l u nion r gionale de la CFE CGC Outre la n gociation des accords les d l gu s syndicaux ont pour mission fonda mentale de faire remonter les difficul t s v cues dans leur entreprise insiste Jean Fran ois Cimeti re Nous r fl chissons actuellement l laboration d une charte des d l gu s syndicaux qui permettra de clarifier leur r le Pour ce qui concerne la n gociation en entreprise les modifications ent rin es par la loi ont plut t permis de renforcer la concertation Nous pouvons constater davantage de dialogue entre les organisations syndicales et d anticipation avant les n gociations rel ve Jean Claude Galerne Cela nous donne plus de poids lors des chan ges ce qui n emp che pas dans certains cas des concessions mais des cons quences pr judiciables L cueil viter est de ne pas entrer dans une logique lectorale Jusqu pr sent nous mettions nos nergies dans la n gociation indique Thierry Mazzocato secr tair
26. tre prises de la branche une action collec tive pour pr venir les risques d appari tion de TMS sur les postes de condition nement emballage 15 entreprises se sont port es volontai res pour y participer Aujourd hui l heure est la capitalisation des bonnes pratiques d velopp es dans ce cadre par ces entreprises Plusieurs r unions de restitution et de sensibilisation des employeurs du secteur sont program m es en novembre prochain Objectif les inciter se lancer leur tour dans cette d marche de pr vention D s 2007 une d marche collective de pr ven tion des TMS avait d j t initi e avec succ s par la DIRECCTE Centre associ e aux pr ven teurs r gionaux Services de sant au travail CARSAT ARACT dans le secteur de la pro pret pr cise Josiane Albouy m decin inspecteur du travail la DIRECCTE Centre Fort de cette premi re exp rience r ussie nous avons d cid de viser un nouveau secteur d ac tivit Interpell e par les pr venteurs l asso ciation r gionale des industries alimentaires du Centre ARIAC a rapidement donn son feu vert au lancement d une action de pr ven tion cibl e sur les postes de conditionnement emballage Un diagnostic approfondi des postes de travail Dans chacune des 15 entreprises volontaires a t constitu un groupe projet regroupant des acteurs internes chef d tablissement membres du CHSCT op rateurs managers de pr
27. ues effets diff r s et des nouveaux modes d orga nisation du travail La loi du 20 juillet 2011 et les d crets du 30 janvier 2012 appli cables au 1er juillet dernier sont issus de la concertation avec les partenaires sociaux et ambitionne de moderniser l organisation des services de sant au travail SST Leur gouvernance est d sor mais paritaire de nouvelles missions leur ont t attribu es et de nouveaux personnels ont t int gr s dans une quipe pluridisci plinaire La r forme continue ainsi prioriser l action en milieu de travail tout en adaptant la fr quen ce des visites m dicales Mais elle vise galement tablir les conditions d un meilleur pilo tage de la sant au travail au niveau r gional en assurant la coh rence des actions men es par les diff rents acteurs institutionnels et en dynamisant les services de sant au travail au tour d objectifs quantitatifs et qualitatifs partag s contrat pluriannuel d objectifs et de moyens 4 pages consultable sur le site de la DIRECCTE Centre http www centre direccte gouv fr
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