Article cimetière P. HEW-KIAN-CHONG
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1. Alchemilla mollis Alyssum saxatile Aster dumosus marjorie Aubrietia Royal Red Erica x darleyensis Geranium dalmaticum Geranium macrorrhyzum G x oxonianum G endessii G sanguineum Geranium phaeum Lamium maculatum Nepeta mussinii Pachysandra terminalis Symphytum grandiflorum Vinca minor Waldsteinia ternata Exemple de plantes carpettes Acaena microphylla Achillea crithmifolia Cotula hispida Cynodon dactylon Dichondra repens Frankenia laevis Leptinella potentillina Matricaria tchihatchewii Lippia nodiflora Pratia pedunculata Thymus pseudolanuginosus Trifolium repens Veronica filiformis Zoysia tenuifolia Exemple de sedum Sedum reflexum Sedum album Coral Carpet Sedum sexangulare Sedum spurium Sedum acre Sedum album Sedum telephium Sedum hispanicum Sedum floriferum Sedum kamtschaticum PROXALYS Environnement Photo 6 Tapis de sedum hauteur d passe cette valeur doivent tre arrach es automatiquement et manuellement Tableau 3 Les adventices devront en outre tre enlev es avant la mont e en graine pour viter qu elles ne se propagent Zone d sherber Seuil de tol rance Entr e accueil Inter tombes n de Petites zones sans 40 cm Photo 7 Dalles avec joints gazon concessions Cimeti re Saint Cyr Rennes Sur les concessions La commune n est pas concern e par ces espaces sauf s il y a un risque pour les visiteurs Ville de Rennes Directi2. able l aspect final est tr s esth tique et permet un entretien minimal 4 tontes an De part et d autre des all es secondaires nous retrouvons les monuments fun raires 1 All es principales Rev tement imperm able ou perm able avec dalles alv ol e gazon gazon dalles joint gazon pas japonais 2 All es secondaires Rev tement perm able v g talis 2Y Inter tombes au niveau du sol semelles en touche touche dalles 40x40 semis de sedum 4 Massif fleuri h lt 1 50m avec paillage plant au dessous du niveau des all es permettant de recevoir les eaux de ruissellement 2 Massif persistant h lt 60 cm et largeur lt 40 cm paillage Fig 1 Un nouvel am nagement pour un entretien sans produit chimique Massif plant en dessous du niveau des all es 5cm minimum et ajout d un paillage P Hew Kian Chong 0 90 geo KEG Do 20o SEE ASS Fig 2 Coupe de principe d un nouvel am nagement P Hew Kian Chong Des semelles de ciment Photo 8 situ es autour de ces monuments sont au m me niveau que l all e La surface continue entre les semelles et les surfaces enherb es permet le passage simple d une tondeuse FEREDEC Bretagne 2005 Pour viter au maximum l implantation de graines entre les tombes elles sont install es de mani re tre jointives Une alternative ces semelles est l utilisation de dalles 40x40cm dont l avantage est la mobilit du support et sa mise en
3. des plantes spontan es 3 Les semelles sont des cadres en ciment supportant le poids des monuments Les cavurnes sont des petits caveaux accueillant lurne fun raire sous terre La deuxi me solution est plus orient e vers le v g tal avec l utilisation des plantes carpettes Les surfaces recouvrir tant plus petites ces plantes vont s taler plus rapidement Elles rempliront ainsi leur r le de couvre sol Entre deux rang es de cavurnes un petit cran v g tal compos soit de vivaces soit de plantes persistantes permet de r duire les surfaces d sherber II permet galement de rendre l espace plus intime pour les familles Les bruy res sont des plantes tr s bien adapt es au sol de la r gion Bretagne Elles pourront entrer dans la composition de cet cran v g tal et gayer le cimeti re par sa floraison hivernale De plus les bruy res demandent peu d entretien Couche de gravier au moins 5cm dispos e sur un g otextile Plantes carpettes ou s dum G otextile B ton de calage i Plus v g tal Massif de hauteur lt 50cm et de largeur lt 40cm paillage massif de vivaces haie basse persistante ou bruy re P Hew Kian Chong All e Pelouse ou autre rev tement perm able Dallage de 30cm de largeur pour faciliter la tonte Fig 3 Propositions d am nagement des cavurnes Vue en coupe a et vue de dessus b Pour aller plus loin il existe une alternative a
4. AFPP 2 CONFERENCE SUR L ENTRETIEN DES ESPACES VERTS JARDINS GAZONS FORETS ZONES AQUATIQUES ET AUTRES ZONES NON AGRICOLES Angers 28 et 29 octobre 2009 LES CIMETIERES DES SOLUTIONS POUR ATTEINDRE LE ZERO PHYTO P HEW KIAN CHONG PROXALYS Environnement ZA Bellevue 5 rue Antoine de Saint Exup ry 35235 Thorign Fouillard Ma tre de stage G ANGOUJARD et E ROY R sum Face une r glementation de plus en plus stricte dont l objectif est de prot ger l environnement et la sant les communes seront amen es consid rer les cimeti res comme des espaces g r s sans produit phytosanitaire Son entretien doit par cons quent tre vu de mani re diff rente Or les cimeti res sont des lieux sensibles du fait de leur aspect affectif et symbolique Par respect pour les morts les mauvaises herbes n y sont pas tol r es Pourtant l utilisation des techniques alternatives ne permet pas d obtenir les m mes r sultats esth tiques que les herbicides Il faut alors chercher d autres solutions pouvant concilier le respect de l environnement et le respect des fran ais pour les tres disparus De nouveaux am nagements permettront de limiter le d veloppement des plantes spontan es Mots cl s cimeti re z ro phyto plante environnement entretien conception Abstract Laws that protect the environment and peoples health become more and more strict against pesticides City councils have to respect a
5. Es f Photo 5 Angle de carr d inhumation Les solutions Limite la pousse des Impact sur Mise en pe ind sirables Ps lent ES 5E e v g taux couvres sols E a E L E L plantes carpettes zoysia tenuifolia tapis de sedum photo 6 semis de sedum ee gazon fleur nm nn 2 m lange terre pierre enherb Dalle alv ol e gazon ae Ego O O O O E o mat riaux dalles joint a photo 7 gazon synth tique semelle ciment photo 8 Dalles 40x40 CR CR CC RE A A E E E A E L O E rev tement perm zble Dalle alv ol e gravier tr s bien bien Prix a de 0 10 m passable b de 10 20 m CE CE LE CC NE LE c de 20 40 m Tableau 2 Les solutions d am nagement possible et leurs caract ristiques Selon le tableau 2 les v g taux ne demandent pas plus d entretien que les mat riaux imperm ables qui co tent plus cher installer Ces derniers sont par contre plus efficaces pour limiter la pousse des adventices L utilisation des v g taux pour l am nagement des espaces engendre un impact positif sur la biodiversit et demeure plus esth tique Le choix des plantes dans les trois cat gories cit es ci dessous s est fait selon les crit res suivants r sistance la s cheresse au pi tinement faible croissance en hauteur entretien faible r sistance aux maladies Exemple de plantes couvre sol
6. a Directive pour une utilisation durable des pesticides Appliqu e en 2011 les Etats membres devront adopter des Plans d Action Nationaux L objectif est de rendre l utilisation des pesticides plus s re et d encourager l utilisation de la lutte int gr e et des alternatives non chimiques Le parlement et le Conseil limitent ou interdisent l utilisation de pesticides dans des zones accessibles au grand public parcs jardins publics terrain de sport Plan Ecophyto 2018 de r duction des usages de Pesticides 2008 2018 Le 7 axe du Plan Ecophyto vise R duire et s curiser l usage des produits phytopharmaceutiques en zone non agricole Charte de d sherbage des espaces communaux Cette charte est un engagement et un suivi des communes dans des modifications de leurs pratiques de d sherbage Elle vise r duire l utilisation des produits phytosanitaires Par d finition une mauvaise herbe est une plante ind sirable l endroit o elle pousse Selon une tude Zadjian 2004 pour la majorit de la population une mauvaise herbe est une plante inesth tique qui cause des nuisances Le lieu qu elle occupe para t moins bien entretenu et sale Cette perception n gative sur ces plantes spontan es reste proportionnelle la hauteur de la plante plus la plante sera haute moins bien elle sera accept e Menozzi 2007 Une tude du Cr doc 2003 fait ressortir que 47 des communes ont fait fa
7. alors n cessaire d tablir un seuil de tol rance esth tique en fonction de la hauteur de la plante et de la zone traiter seuil adapter selon les communes car la gestion des espaces verts est diff rente d une ville une autre Nous consid rerons un seuil maximal de 40 cm Menozzi 2007 Toute les plantes dont la Photo 9 Panneau de communication destination des habitants plac sur la grille du cimeti re de l Est Angers On peut aussi comme Versailles mettre en avant les contraintes de la r glementation actuelle Une formation du personnel pour informer les usagers des changements de pratiques est aussi n cessaire car ce sont les premi res personnes tre en contact avec la population Propositions d am nagements L objectif est de chercher dans ces nouveaux am nagements une diminution des surfaces gravillonn es pour faciliter l entretien mais aussi pour rendre les cimeti res plus esth tiques et plus accessibles Les ruptures de rev tement sont viter au maximum afin de limiter l installation des adventices dans le long terme Cas des cimeti res existants Les contraintes sont nombreuses dans ces cimeti res Il est en plus d licat de proposer des am nagements dans les cimeti res existants car la population est moins encline voir des changements De ce fait la solution privil gier serait de v g taliser les zones probl matiques tableau 4 vues lors de l tat des lieux
8. avec des plantes couvre sol des plantes carpettes des sedums ou du gazon pousse lente L installation de ces plantes doit videmment d pendre de l exposition au soleil et du type de sol Pour recouvrir de mani re efficace le sol les couvres sols doivent tre assez denses pour emp cher la pousse des adventices Les plantes carpettes et autres plantes couvres sol prendront leur place au niveau des espaces anguleux des espaces sous les arbres et des bandes proches des all es Les plantes carpettes sont des plantes couvre sol dont la hauteur ne d passe pas 5cm Certaines d entre elles tol rent le pi tinement Elle colonisera les pieds de murs et la base des monuments fun raires Cymbalaria muralis peut tre tr s appr ci e car elle est moins envahissante que le lierre C est ce qu on appelle la gestion s lective des plantes Menozzi 2007 PROXALYS Environnement monument fun raire Solution Pour quels espaces Plantes couvre sol Angles zones triangulaires sous les arbres Plantes carpettes Angles zones triangulaires sous les arbres aux pieds des murs aux pieds des mobiliers certaines inter tombes bandes oroche des all es Sedum Inter tombes dont les semelles sont non jointives pieds de mur expos s au soleil Gazon All es internes inter tombes bandes proches des all es zones de r serve pour les nouvelles concessions Elles se pr sentent alors comme des alternatives au gazon pou
9. ber selon les trois tats d acceptation des herbes ind sirables suivantes 2 d finition de l Afnor 3 Pas de 1 Grande tol rance dont l objectif est de vivre avec les plantes spontan es en veillant leur bonne int gration et leur ma trise 2 Tol rance d un enherbement limit et contr l qui vise limiter leur pousse par des techniques pr ventives paillage couvre sol et par un am nagement adapt tol rance Les plantes sont limin es l aide de techniques alternatives curatives telles que le d sherbage thermique gaz eau chaude mousse chaude m canique ou manuel FEREDEC Bretagne 2005 On cherche situer le plus possible les cimeti res dans la 2 cat gorie pour les nouveaux am nagements D une part pour faciliter le travail des personnels du service espaces verts d autre part dans une optique d am lioration de l aspect des cimeti res Pour les cimeti res existants on vise pour le moment r duire l utilisation des produits chimiques pour les supprimer dans le long terme Apr s des recherches bibliographiques sur le milieu fun raire des demandes de rensei gnements ont t faite aupr s d organismes comp tents tels que le CAUE CAUE56 et les services espaces verts Puis une liste des cimeti res visiter a t tablie selon plusieurs crit res partir de ces informations la situation dans la r gion du Grand Ouest Bretagne et Pays de la Loire exception
10. ce des administr s m contents de l entretien courant des cimeti res Aussi Les fran ais ont l impression que les cimeti res se d gradent Ces derniers renvoient l image de lieux socialement d sert s dont l entretien n entre ni dans les priorit s des responsables des collectivit s territoriales ni dans celles de la soci t civile dans son ensemble Lehu d et Loisel 2003 La notion de respect pour le mort tant ancr e dans notre culture les changements pour un cimeti re plus homog ne dans sa conception et plus facile d entretien est difficile et demeure tributaire des mentalit s car la population r agit mal un r glement per u comme une atteinte la libert individuelle et au culte des morts Dans la mentalit fran aise l id e de marcher sur des corps est troublante Commission des biens culturels du Qu bec 2004 On remarque cependant un changement des mentalit s puisque les fran ais souhaitent que les cimeti res soient plus paysag s avec plus de v g tations Le cimeti re est un lieu sensible Son entretien est d licat du fait de son aspect affectif et symbolique La pr sence de mauvaises herbes y est tr s mal per ue par la population car signe d irrespect et d abandon envers les morts Le niveau d exigence de la part des usagers est donc tr s lev METHODOLOGIE Les communes doivent pour atteindre l objectif z ro phyto consid rer les zones d sher
11. d un r am nagement en appliquant une conception diff rente de l espace plantation de v g taux Se all es principales restaur es a era 3 PROXALYS Environnement Photo 3 Une disposition h t rog ne des Lors de l tat des lieux plusieurs zones trop s pultures fragment es ont t relev es et elles sont pour la plupart inaccessibles aux engins d entretien Cela rend difficile le d sherbage manuel m canique ou thermique Dans les anciens cimeti res on remarque que la r partition des s pultures est tr s g n ralement h t rog ne Les inter tombes et les all es sont de tailles diff rentes et participent au morcellement de l espace Les principaux probl mes se situent au niveau des espaces en forme de triangle Photo 4 des espaces sous les arbres les pieds de mur et de mobiliers les angles de carr s d inhumation Photo 5 les all es internes les espaces d inter tombes trop troites et non homog nes Dans certains cimeti res l ouverture des caveaux se fait par l avant et le probl me se pose au niveau des bandes devant les s pultures car lors d une exhumation le caveau doit tre accessible Les ruptures de mat riaux souvent tr s nombreuses favorisent la pousse des mauvaises herbes mA Ville d Angers Direction des Parc et Jardins Le 79 sn Ville d Angers Direction des Parc et Jardins gt r E T LT amp
12. faite si le cimeti re est au z ro phyto la taille des communes la pr sence d un r am nagement r cent des aspects int ressants au niveau de la conception et si possible un nouveau cimeti re et une gestion sans produit phytosanitaire Il s agit avant tout d un travail de terrain o la visite des cimeti res et la rencontre avec les responsables des services techniques est n cessaire Lors de ces visites un inventaire des probl mes rencontr s et des solutions pouvant tre appliqu s dans d autres communes s est faite aupr s des Services Espaces Verts d une dizaine de villes s lectionn es La liste des solutions a t compl t e par des fiches sur chacune d elles description photo prix mise en place et entretien t moignages avantages et inconv nients RESULTATS Etat des lieux Commune Commune Nouveau Ancien R am nagements lt 10 000 gt 10 000 cimeti re cimeti re Agrandissement plantations r fections Angers Br al sous montfort Angers Br al sous montfort Rennes cimeti re de Saint Cyr Thorign Fouillard Versailles SE E Tableau 1 Les cimeti res visit s Nantes cimeti re parc Parmi les cimeti res visit s tableau 1 tr s peu sont g r s sans produit chimique Seuls les cimeti res des communes de Chavagne et de Versailles sont au z ro phyto On note aussi qu une majorit des cimeti res anciens ont fait l objet d un agrandissement ou
13. ie sur le temps de r manence des produits phytosanitaires utilis s Les d lais de rentr e impos s vont de 6 heures au minimum jusqu 48 heures selon les produits employ s Hors le cimeti re appartient la commune mais il doit rester librement accessible la population De ce fait il est impossible la commune de fermer le cimeti re pendant ses heures d ouvertures En Bretagne l arr t pr fectoral 2008 arr t foss s de 2005 modifi interdit l utilisation des produits phytosanitaires moins d un m tre des foss s et cours d eau ainsi que le traitement des caniveaux et bouches d gout Pour permettre aux communes d identifier et de mesurer les surfaces d sherb es chimiquement le Plan de D sherbage Communal outil de diagnostic et d aide la d cision est mis la disposition des communes Les surfaces sont class es en fonction de leur niveau de risque de transfert des produits phytosanitaires vers l eau Dans notre cas le cimeti re est g n ralement une zone risque lev du fait de la pr sence de surfaces imperm ables et d un r seau de drainage avaloir bouche d gout Voir encadr pour les autres mesures en cours Le cimeti re est un lieu public Son entretien fait donc partie des d penses obligatoires incombant aux communes CGCT art L 2321 2 14 Cet entretien inclus les all es et les inter tombes mais exclu les concessions qui rel vent elles du domaine priv Il es
14. imeti re remplit il encore sa fonction CREDOC Menozzi M J 2007 Mauvaises Herbes qualit de l eau et entretien des espaces article de Natures Sciences Soci t s EDP Sciences Zadijian E 2004 Nuisances des mauvaises herbes et propositions de seuils d intervention pour le d sherbage en zone urbaine M moire de fin d tudes INH ORP Observatoire des R sidus de Pesticides http www observatoire pesticides gouv fr Observatoire de l eau en Bretagne htip www eaubretagne fr REMERCIEMENTS Merci M ANGOUJARD mon ma tre de stage et Emilie ROY pour leurs conseils avis s A M VALLIER paysagiste du CAUE du Morbihan pour son aide pr cieuse dans ma recherche d informations Aux responsables des services techniques ou espaces veris que j ai pu rencontrer pour leur accueil leur dynamisme et leur professionnalisme A mes coll gues pour la bonne ambiance Et toutes les autres personnes rencontr es tout au long de mon stage
15. nd applied them in cemetery So they have to reduce their use of chemical products for weeding But in France people consider that the presence of weeds is intolerable in cemetery It means that they don t respect dead people s memories These places are sensitive areas Consequently solutions have to be found in order to consider both laws and French culture New arrangements will allow to limit the development of spontaneous plants Keywords Cemetery zero phyto plants environment maintenance conception INTRODUCTION Troisi me consommateur mondial et premier consommateur europ en en pesticides en 2007 la France s est depuis des ann es habitu e utiliser ces produits qui permettent d conomiser du temps et de largent La population fran aise s est ainsi accoutum e un paysage urbain d nu de toute plante poussant spontan ment Chaque espace de la ville est rigoureusement contr l Des trottoirs aux jardins publics des terrains de sport aux lieux cultes tels que les cimeti res sont des espaces o lherbe folle nest pas accept e Aujourd hui on commence prendre conscience des cons quences de ces produits chimiques sur l environnement et la sant Des arr t s et des directives sont cr s afin de limiter l utilisation de ces produits De ce fait de plus en plus de communes tendent un d sherbage sans produit phytosanitaire dit z ro phyto mais les terrains de sport et les cimeti res restent le
16. on des Jardins Tableau 3 Seuils de tol rance selon les zones d sherber Malgr ces seuils de tol rance la hauteur des plantes sera toujours probl matique vis vis de la population D s lors la transition entre le min ral et le v g tal devra particuli rement tre pr c d d une communication de la part Photo 8 Semelles en touche touche ou des communes aux habitants SPE ES ne Des publications dans le journal communal et Cimeti re de Versailles 3 ee la pr sence de panneaux explicatifs l entr e des cimeti res sont les l ments cl s afin de DISCUSSION sensibiliser les habitants ces nouvelles pratiques Photo 9 PROXALYS Environnement Comme vu pr c demment peu de cimeti res sont au z ro phyto Nous ne pouvons A 4 cependant avoir assez de recul sur le sujet op ANGERS ZI m paragi prete En effet le cimeti re de Chavagne n est pas rm encore occup malgr son ouverture au public eau she en 2007 et dans les cimeti res de Versailles ous la gestion sans produit phytosanitaire est r cente Certaines communes essayent quant elles de r duire au maximum l emploi des herbicides cadre di Ville d Angers Mise en place d un seuil de tol rance et d un plan de communication PROXALYS Environnement Les techniques alternatives et le d sherbage manuel employ s dans une d marche z ro phyto n ont pas les m mes r sultats qu apr s un d sherbage chimique Il est
17. our r pondre aux exigences des marbriers des pompes fun bres et des services techniques les all es principales ne pr sentent pas une forme trop courbe et doivent surtout supporter le poids des v hicules qui peut atteindre 15 tonnes Les rev tements imperm ables r pondent cette demande Leur co t de r alisation est lev mais ils ne n cessitent pas d entretien r gulier et ont une grande durabilit Si le d sir de la commune est d avoir un maximum de surfaces perm ables il existe des dalles Continuit des surfaces enherb es et min rales Semelles jointives homog nes alv ol es tr s r sistantes jusqu 320T m pouvant tre remplie soit de graviers soit de terre et de gazon Un g otextile pos sous ces dalles va limiter l installation des herbes ind sirables L inconv nient de cette solution est une installation lente du gazon et un aspect peu esth tique des dalles en surface pendant les premi res ann es Pour r cup rer les eaux de ruissellement provenant des s pultures et de lall e principale les all es secondaires peuvent jouer ce r le et doivent alors tre des surfaces perm ables Zoysia tenuifolia ou Koeleria macrantha sont pr conis es pour ces zones enherb es car ces esp ces poussent lentement et r sistent la s cheresse et au pi tinement Une autre solution serait de poser des dalles et laisser les joints s enherber Photo 7 Malgr une diminution de la zone perm
18. place possible sur des sols non plans Si la commune fait le choix d un cimeti re plus vert il est possible d enherber les inter tombes si celles ci ont une largeur minimale de 60cm pour permettre le passage d une tondeuse Aussi le choix d implanter des massifs participe l intimit des lieux et vise le rendre plus vivant Ces massifs sont plant s au dessous du niveau des all es pour collecter les eaux de ruissellement des monuments et de l all e principale Un paillage est galement ajout pour limiter la pousse des adventices Les figures 1 et 2 r sument les pr conisations pour un nouvel am nagement Pour le cimeti re d enfant les am nagements seront les m mes que pour les s pultures d adultes L ambiance de cet espace pourra cependant tre plus particuli rement adapt e a celui du monde des enfants L espace cin raire Nouvel espace accueillant de plus en plus d inhumations l espace cin raire est aussi prendre en compte d s sa conception Dans le cas des cavurnes la surface conc d e est plus petite que pour les concessions dites classiques Deux am nagements sont propos s dans cet article Fig 3 Le premier est plus min ral avec l installation d un g otextile puis d une couche de gravier d au moins 5cm Une couche de sable peut ventuellement tre ajout e sous le g otextile Le but recherch est d obtenir un sol pauvre et tr s drainant afin de rendre plus difficile l installation
19. r les zones peu fr quent es comme les inter tombes ou les pieds de mur Le semis de sedum est aussi une solution qui dans les petits espaces inter tombes permet apr s quelques ann es d entrer en comp tition avec les adventices Sous les bancs la pr sence de dallage ou d une dalle ciment emp che la pousse des mauvaises herbes leurs pieds Photo 11 All e principale sous les bancs imperm able dallage photo 11 sont non jointives Tableau 4 Tableau r capitulant les solutions et leur application Le cimeti re est le deuxi me lieu o la biodiversit est la plus importante dans le PROXALYS Environnement milieu urbain avec 286 esp ces recens es ma er ST Er de gt Llados 2003 Alors pourquoi ne pas int grer les plantes spontan es dans l am nagement 5 Photo 11 Le dallage sous les bancs limite la tonte et le d sherbage dans le cimeti re de Chavagne Par exemple la lin aire cymbalaire Photo 10 qui trouve dans les cimeti res un environnement propice son d veloppement est une petite plante l aspect sympathique Cas d un nouveau cimeti re ou d un agrandissement Travailler en amont pendant la phase de conception permet de r duire les contraintes observ es dans les anciens cimeti res Les visites de cimeti res existants ont permis de prendre en compte les obstacles un entretien du site et proposer un am nagement vitant l emploi de produits chimiques P
20. ropos es ici ne sont qu une possibilit parmi d autres Les types de cimeti res sont nombreux mais dans cette tude seuls les cimeti res dits classiques ont t pris en compte Les cimeti res trangers dont les cimeti res scandinaves repr sentent des exemples Cependant la culture fran aise du fait de son origine _ P Hew Kian Chong O Z 2 LL ao gt 2 lt X O am A catholique est une particularit qu il ne faut pas omettre Il faut garder l esprit que la v g talisation des cimeti res est li e la culture et la tol rance des citoyens vis vis des plantes spontan es REFERENCES Auzelle R 1965 Derni res demeures Conception composition r alisation du cimeti re contemporain 461p CAUE56 Le cimeti re un espace en mutation de nouvelles demandes Document r alis par le Conseil d Architecture d Urbanisme et de l Environnement du Morbihan Commission des biens culturels du Qu bec 2004 L volution de la typologie des cimeti res an occidents jud o chr tien du Moyen ge nos jours 42 44 Dutrieux D 2003 Les concessions fun raires coll Droit Mode d emploi MB Edition FEREDEC Bretagne 2005 Guide des alternatives au d sherbage Am nagement et entretien des espaces urbanis s Llados S 2003 Inventaire de la flore adventice en milieu urbain M moire de fin d tude INH 14 15 Lehu d F Loisel J P 2003 Le c
21. s points noirs car en parall le les habitants appliquent le z ro tol rance envers les plantes spontan es dans ces lieux Aussi au premier abord l entretien des cimeti res sans pesticides s avoue difficilement r alisable face aux exigences de la population Robert AUZELLE dans son livre Derni res demeures publi en 1965 propose un am nagement des cimeti res contemporains fran ais plus simple et plus harmonieux en prenant exemple sur les cimeti res paysagers trangers Il faudra attendre 40 ans plus tard pour voir des changements manifestes Certes les mentalit s voluent mais elles se font lentement La question de l am nagement du cimeti re dans son principe et dans sa globalit a donc d j t abord e par les architectes les urbanistes ou les paysagistes Par contre peu d tudes et de publications ont t faites en ce qui concerne l entretien et plus pr cis ment le d sherbage dans les cimeti res Pourtant ce sujet sera dans quelques ann es au c ur des pr occupations au vu d une r glementation de plus en plus intransigeante Cette tude r alis e au sein de Proxalys Environnement vise proposer des solutions respectueuses de l environnement et permet tant d viter l utilisation de produits phyto sanitaires tout en consid rant les d sirs de chaque usager du cimeti re SEV fossoyeur marbriers pompes fun bres et visiteurs Pr sentation du contexte La lutte chimique exi
22. ste depuis l antiquit avec le souffre et l arsenic Par la suite l industrie phytosanitaire ne s est r ellement d velopp e qu apr s la 2 guerre mondiale pour une utilisation agricole et plus tard pour une application urbaine Dans les ann es 1970 l usage de ces produits chimiques s est amplifi site internet ORP L exemple du cimeti re de l Est Rennes montre le changement qui s y est instaur Avant les ann es 70 les produits phytosanitaires n taient pas encore utilis s Les herbes hautes sont encore tr s pr sentes Photo 1 L arriv e des herbicides a permis un d sherbage rapide et efficace du cimeti re Photo 2 Depuis les communes utilisent toujours les herbicides dans leur cimeti re car l aspect de propret obtenu gr ce aux produits chimiques est difficilement imitable Cimeti re de l Est Photo 1 Le cimeti re de l Est Rennes Avant les ann es 70 2 5 m 5 29 D D c 2 O D Q a co a c D am v D 2 gt de LU o D Le o D O Apr s les ann es 70 Ville de Rennes Direction des Jardins Pour inciter les communes r duire l utilisation de pesticides la l gislation se construit aujourd hui de mani re tre de plus en plus contraignante avec pour objectifs d am liorer la qualit de l eau de pr server l environnement et la sant L article 3 de l arr t national du 12 septembre 2006 s appu
23. t noter que le d faut d entretien normal du cimeti re peut entra ner la responsabilit de la commune si de fait de ce d faut d entretien un accident survient Le maire doit aussi veiller la tranquillit et la salubrit publique la d cence et la neutralit des cimeti res ce titre le maire dispose de pouvoirs r glementaires Le maire a la charge d assurer la police des cimeti res CGCT art L 2213 8 avec notamment un r glement int rieur Concernant la concession fun raire en elle m me c est le conseil municipal qui d termine leurs dimensions Les textes n imposent que les tailles minimales des fosses de 1 50 m 2 m de profondeur sur 80 cm de largeur La surface minimale est de 2 m Pour les espaces inter tombes situ s autour des concessions et entretenus par la commune les dimensions minimales sont de 30 40cm sur les c t s et de 30 50 cm la t te et aux pieds CGCT art L 2223 13 R 2223 3 R 2223 4 et R 2223 11 Dutrieux 2003 Les informations sont issues du site internet de l observatoire de l eau en Bretagne www eaubretagne fr Encadr Les autres mesures limitant l utilisation des produits phytosanitaires La Directive Cadre sur l Eau 23 octobre 2000 Cette Directive de l Union Europ enne cible les pesticides contaminants les ressources en eau Elle impose aux Etats membres d atteindre avant 2015 le bon tat cologique et chimique des eaux L
24. ux dalles fun raires comme Angers o le granit est remplac par des massifs de vivaces Fig 4 et Photo 12 Le cavurne est enterr de mani re ce que l paisseur de sol soit suffisante pour que les plantes se d veloppent au dessus l utiiro Fig 4 Coupe d une plantation sur cavurne AN es Puy lE Ar gt S y t Tar X D s 8 re J re Fr ij ET 1 i amp LM r k 3 4 7 A A Le Da tel f gt 4 N 5 1 4 ITA gt PY 4 M pd g dr 4 gt x 2 ca uf 2 LA s gt z Lau i LD z x Y z L a i de k a 4 Se l K Ni JL A s T ME Se 3 LS 5 4 7 7 Photo 12 Int gration des cavurnes dans le cimeti re de l Ouest Angers En premier plan avec massif de vivaces En second plan avec dalle de granit Pour le columbarium il suffit de poser une dalle b ton ou tout autre rev tement imperm able sa base L entretien sera r duit au maximum d autant plus si la dalle est plac e au m me niveau que le sol pour le passage de la tondeuse CONCLUSION Derniers espaces o les services communaux d sherbent encore chimiquement des solutions existent pourtant pour diminuer les zones trait es En plus d tre favorables la biodiversit et l environnement en g n ral les zones engazonn es et les massifs participent galement l embellissement des cimeti res Les solutions p
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