Améliorer la disponibilité de la contraception d`urgence
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1. Ceci a eu lieu en avril 1999 Les modifications aux annexes apport es par le syst me national entrent en vigueur imm diatement en Ontario le du Prince douard La loi provinciale a t modifi e derni rement pour permettre la classification par r f rence au syst me national de classification des m dicaments Le gouvernement devait adopter des r glements habilitants avant la fin de mars 2004 Qu bec Il n y a aucun projet en cours d adoption par cette province du mod le national Saskatchewan Le syst me national de classification des m dicaments a t adopt par le Saskatchewan Council en janvier 1998 L ordre des pharmaciens de la Saskatchewan est en faveur de la classification directe par voie de r f rence au syst me national Le gouvernement a indiqu son approbation en principe de fa on informelle et le processus officiel d approbation est en cours D lai de mise en uvre dans cette province minimum de 6 semaines Ce document a t pr par conjointement par le groupe de travail Action pour la protection de la sant des femmes et le R seau canadien pour la sant des femmes Nous d sirons remercier Joanne Erdman et Rebecca Cook dont les travaux ont fourni une grande partie du contexte de ce m moire Nous remercions galement Lyba Spring Joanne Erdman et Nathalie Parent pour leurs commentaires et observations On peut reproduire les publications de l APSF condition d en citer la source2. 1 Carol Hyman UCSF Sex habits of young women unchanged by morning after pill extrait de Direct Access to Emergency Contraception Through Pharmacies and Effect on Unintended Pregnancy and STIs A Randomized Controlled Trial Tina R Raine Cynthia C Harper Corinne H Rocca Richard Fischer Nancy Padian Jeffrey D Klausner Philip D Darney JAMA 2005 293 54 62 http jama ama assn org cgi content abstract 293 1 54 etoc 1 R A Jackson et al Advance supply of Emergency Contraception Effect on Use and Usual Contraception A Randomized Trial 2003 102 1 Obstet Gynecol 8 at 12 13 cit dans Erdman amp Cook note en fin de texte 2 5 Voir M A Gold op cit Une autre tude d montre que sensibiliser les adolescentes au sujet de la COU n augmente pas leur niveau d activit sexuelle ou l utilisation de la COU mais elle augmente leur connaissance de la bonne fa on d administrer le m dicament Voir A Graham et al Improving teenagers knowledge of Emergency Contraception cluster randomized controlled trial of a teacher led intervention 2002 234 7347 Br Med J 1179 cit dans Erdman amp Cook note en fin de texte 2 14 D claration de Vivian M Dickerson MD pr sidente American College of Obstetricians and Gynecologists le 5 janvier 2005 R f rence Web http www acog org from_home publications pr ess_releases nr01 05 05 cfm 15 ditorial La contraception d urgence derri r
3. Le Manitoba a t la premi re province adopter le syst me national de classification des m dicaments comme mod le provincial classification par r f rence au mod le national Ceci a eu lieu en septembre 1998 Les modifications aux annexes apport es par le syst me national entrent en vigueur imm diatement au Manitoba Nouveau Brunswick Le Nouveau Brunswick a t la deuxi me province adopter le syst me national de classification de m dicaments comme mod le provincial classification par r f rence Ceci a eu lieu en janvier 1999 Les modifications aux annexes apport es par le syst me national entrent en vigueur imm diatement au Nouveau Brunswick Terre Neuve et Labrador Le syst me national de classification des m dicaments a t adopt en mai 2001 On ne pr voit pas actuellement adopter la classification par r f rence D lai de mise en uvre dans cette province 1 2 mois 11 Nouvelle cosse En juillet 2001 la Nouvelle cosse est devenue la quatri me province adopter le syst me national de classification des m dicaments comme mod le provincial classification par r f rence Les modifications aux annexes apport es par le syst me national entrent en vigueur imm diatement en Nouvelle cosse Ontario L Ontario a t la troisi me province adopter le syst me national de classification des m dicaments comme mod le provincial classification par r f rence
4. Alberta Dans la plupart des cas l Alberta se conforme aux recommandations du Comit consultatif national sur les annexes de m dicaments CCNAM Il y a peu de diff rences entre les annexes I et II de l Alberta et le mod le national Toutefois il y a beaucoup moins de m dicaments sur l annexe III de l Alberta que sur celle du mod le national parce que beaucoup de produits class s dans l annexe III nationale taient disponibles dans des points de vente autres que les pharmacies avant l adoption du mod le national L Alberta respectera les recommandations futures du CCNAM Dans la plupart des cas les modifications aux annexes ont lieu imm diatement apr s l entr e en effet des recommandations du CCNAM Compte tenu de ces diff rences l Alberta maintient sa propre liste d annexes de m dicaments dans son site Web wwWw altapharm org Colombie Britannique Le syst me national de classification des m dicaments a t adopt en 1998 Toutefois les d cisions sur les annexes doivent d abord tre approuv es par l ordre des pharmaciens de la Colombie Britannique et le gouvernement provincial ce qui cause une p riode d attente avant la mise en uvre des d cisions sur les annexes L ordre a soumis une demande au gouvernement provincial pour une modification du r glement afin de permettre l adoption directe des d cisions sur les annexes D lai de mise en uvre dans cette province 3 mois Manitoba
5. de la sant cat goris Au Manitoba en Ontario au Nouveau Brunswick en Nouvelle cosse et en Saskatchewan une loi provinciale d l gue le pouvoir de r glementation l ordre provincial des pharmaciens et pharmaciennes Les modifications aux annexes faites par le CCNAM entrent en vigueur imm diatement dans ces provinces L le du Prince douard compte adopter prochainement un r glement semblable Bien que la Colombie Britannique Terre Neuve et les Territoires du Nord Ouest n aient pas compl tement d l gu leur pouvoir de r glementation ils ont tous des r glements ou des syst mes en place pour passer en revue automatiquement et adopter en g n ral les recommandations du CCNAM L Alberta n a pas adopt le syst me national de classification des m dicaments bien qu elle suive g n ralement les recommandations du CCNAM Le Yukon et le Nunavut ne font pas encore partie de l ANORP Voir l annexe B pour de plus amples informations Au Qu bec qui n est pas membre de l ANORP les d cisions sur la r glementation des drogues th rapeutiques rel vent du service de Planification strat gique valuation et gestion de l information du minist re de la Sant et des Services sociaux tat actuel de la contraception orale d urgence COU au Canada Depuis le 19 avril 2005 le Plan B a t retir de l annexe F de la Loi sur les aliments et les drogues Autrement dit il n
6. et de diffuser gratuitement les copies Action pour la protection de la sant des femmes est financ par le Programme de contribution pour la sant des femmes du Bureau pour la sant des femmes et l analyse comparative entre les sexes Sant Canada Les opinions exprim es par les auteures ne refl tent pas n cessairement celles du Bureau pour la sant des femmes et l analyse comparative entre les sexes de Sant Canada Also available in English Mai 2005 12
7. exige aucune instruction particuli re puisque le dosage est le m me pour toutes les femmes Le mode d emploi est simple et facile suivre Autres pays La COU est disponible sans entrave dans un nombre croissant de pays dont le Br sil la R publique dominicaine la France Isra l le Kenya le Madagascar la Malaisie les Pays Bas l Afrique du Sud la Su de la Tha lande le Royaume Uni et le Vietnam Disponibilit sous le contr le du pharmacien Une plus grande disponibilit de la COU peut aider r duire le nombre de grossesses non d sir es Comme il s agit d un m dicament s curitaire efficace et facile utiliser son utilisation en temps opportun est un aspect important prendre en consid ration Il est plus probable que la COU emp che une grossesse lorsqu elle est prise au cours des 24 heures suivant les rapports Plus le d lai s allonge plus le taux d efficacit de la COU baisse Manifestement il est de toute premi re importance d obtenir ce m dicament rapidement et sa classification doit refl ter ce fait Les femmes et les filles doivent pouvoir obtenir la COU dans un lieu accessible tous les jours y compris les fins de semaine et les jours f ri s tant en milieu rural qu urbain La COU doit tre facile trouver et acheter La classification de vente sous le contr le du pharmacien annexe IT signifie que seules les pharmacies peuvent vendre la COU une re
8. 8 9172 Comme le d clarait un ditorial r cent du Journal de l Association m dicale canadienne Bonne nouvelle le l vonorgestrel ou pilule du lendemain est reclass par Sant Canada dans les m dicaments non prescrits Moins bonne nouvelle les provinces classent le I vonorgestrel dans les m dicaments vendus derri re le comptoir 1 En rassemblant une forte coalition nous pouvons nous concerter afin de rendre la contraception d urgence compl tement disponible pour toutes les Canadiennes Parce qu il y a toutes sortes d urgences Conception Katnieen Graty Mustraton Perre Pad Para au Association nationale des organismes de r glementation de la pharmacie Implementation of the National Drug Schedule Model Across Canada as of February 2004 R f rence Web http www napra ca docs 0 02 112 155 asp Joanna N Erdman et Rebecca J Cook Protecting Fairness in Women s Health in C M Flood ed The Frontiers of Fairness Toronto University of Toronto Press para tre 2005 Robert Hatcher MD et al Contraceptive Technology 18th revised edition New York Ardent Media Inc 2004 4 IPPF Medical and Service Delivery Guidelines for Sexual and Reproductive Health Services chapitre 10 Emergency Contraception R f rence Web http www ippf org ContentController aspx 1D 5846 D A Grimes et al Randomised controlled trial of levonorgestrel versus
9. adolescentes les jeunes utilisant davantage des moyens contraceptifs il semblerait que les filles de 15 19 ans ont plus tendance que les femmes avoir des rapports l improviste utiliser un moyen contraceptif de fa on intermittente ou ne pas en utiliser du tout Par cons quent il faut s assurer que les adolescentes puissent se procurer la COU Tout comme les femmes adultes les adolescentes sont en mesure de comprendre le mode d emploi dans l emballage Elles peuvent acheter des condoms des aspirines et d autres m dicaments il devrait en tre de m me avec la COU Peu importe que l on veuille la COU la suite de rapports non prot g s planifi s ou non parce qu il y a eu d faillance du moyen contraceptif ou parce qu il y a eu agression le besoin imp ratif des adolescentes la confidentialit peut les emp cher de chercher obtenir l aide d un professionnel de la sant Ces jeunes femmes craignent le manque de confidentialit et ne veulent pas prendre le risque de mettre au courant leurs parents Obliger une consultation avec un pharmacien cr e un obstacle que des adolescentes sexuellement actives peuvent refuser de franchir De plus les pharmaciens n ont peut tre pas t ad quatement pr par s pour r pondre aux besoins des adolescentes Dans un sondage des pharmaciens ayant re u une formation pour dispenser la COU beaucoup de r pondants ont d clar se sentir i
10. e le comptoir JAMC 2005 172 845 Annexe A Aper u du processus de classification des m dicaments Facteurs pour la classification dans l annexe I 1 2 Les indications pour l utilisation du m dicament sont identifiables uniquement par le m decin Le diagnostic pour l indication exige l intervention du m decin avant l utilisation du m dicament L utilisation du m dicament exige un traitement auxiliaire ou une valuation Le traitement auxiliaire peut comprendre d autres m dicaments des mesures non pharmacologiques ou des appareils sp cialis s de dispensation du m dicament L valuation peut inclure des valuations indiqu es en laboratoire ou en clinique L utilisation du m dicament cr e une d pendance Le m dicament peut causer une d pendance ou une accoutumance La disponibilit du m dicament et la dur e du traitement sont contr l es par un professionnel de la sant Des effets ind sirables graves du m dicament se produisent ou ont une possibilit connue de se produire des doses th rapeutiques normales Les effets ind sirables exigent un suivi particulier ou une intervention par un professionnel de la sant Il y a une marge d innocuit troite entre les doses th rapeutiques et toxiques du m dicament dans la population g n rale ou des sous populations identifi es ou chez les patients ayant des probl mes m dicaux multiples L utilisation s curitaire exige la part
11. est plus un m dicament d ordonnance selon le gouvernement f d ral Cette d cision a re u l aval de la Soci t des obst triciens et gyn cologues du Canada de la F d ration pour le planning des naissances du Canada de l Association des pharmaciens du Canada du RCSF et de Women s Capital Corporation De nombreux organismes des milieux de la sant des femmes au Canada appuient galement la mise en vente libre du Plan B Le CCNAM a imm diatement class le Plan B dans l annexe II pour en faire un m dicament en vente libre sous le contr le d un pharmacien Par cons quent dans la plupart des provinces les femmes et les filles doivent s adresser un pharmacien pour acheter la COU La classification du Plan B dans l annexe II constitue une premi re tape importante Toutefois nous sommes pr occup es par le fait que sa vente sous le contr le d un pharmacien limite inutilement sa disponibilit et entra ne des d lais superflus Nous voulons que la COU soit facilement disponible dans n importe quel point de vente au d tail Nous voulons galement que des programmes soient mis en place pour assurer que des femmes faible revenu puissent se la procurer Peu de femmes sont au courant de la disponibilit de la COU Il y a tr s peu de programmes encourageant les jeunes femmes sexuellement actives avoir une solution de rechange pour leur m thode de contraception La COU la r ali
12. icipation et l intervention d un professionnel de la sant Le m dicament pr sente des interactions m dicamenteuses graves De telles interactions m dicament m dicament m dicament aliment m dicament maladie exigent un suivi ou une intervention de nature particuli re par un professionnel de la sant L utilisation du m dicament a contribu ou va probablement contribuer au d veloppement de souches r sistantes de micro organismes L utilisation appropri e et ou la d cision de poursuivre le traitement n cessite une valuation par le m decin Le m canisme d action du m dicament est connu mais les cons quences de son utilisation g n ralis e ne le sont pas ad quatement Les effets inattendus du m dicament doivent tre valu s et d clar s par un professionnel de la sant Les effets th rapeutiques d un nouveau m dicament sont bas s sur des m canismes d action nouveaux ou inconnus mais les cons quences de son utilisation g n ralis e ne sont pas ad quatement connues Un professionnel de la sant doit suivre de pr s le patient pour surveiller les effets impr vus Facteurs pour la classification dans l annexe II 1 Le besoin initial pour le m dicament est habituellement identifi par un m decin De plus un traitement chronique r current ou subs quent doit tre surveill par le pharmacien Il n est pas n cessaire d avoir une ordonnance pour obtenir le m dicament si le patie
13. it s de r glementation La plupart des provinces s inspirent de l Association nationale des organismes de r glementation de la pharmacie ANORP pour d cider de cette r glementation L ANORP est une association repr sentant les secr taires g n raux des ordres provinciaux de pharmaciens et pharmaciennes Cet organisme d autor glementation choisit parmi ses membres les personnes si geant au Comit consultatif national sur les annexes de m dicaments CCNAM Le r le du CCNAM est d tablir des normes nationales en classant les m dicaments selon trois annexes Le CCNAM peut galement d cider qu un m dicament est un produit non cat goris Le tableau suivant num re les diverses classifications possibles L annexe A de ce m moire pr sente les lignes directrices gouvernant la classification des m dicaments Annexes du R glement associ CCNAM I Le produit est disponible uniquement sur ordonnance d un m decin Il Le produit est disponible sans ordonnance mais il est distribu par le pharmacien et n est disponible que sur demande Autrement dit il n est vendu que sur ordonnance du pharmacien I Le produit est en vente libre mais dans une section de la pharmacie sous la supervision d un pharmacien on peut acheter le produit sans consultation M dicament Le produit est en vente dans tout point de vente au d tail sans non supervision d un professionnel
14. la COU pour des raisons religieuses ou autres Mais ce qui est plus important la classification dans l annexe III ne r gle en rien la situation des femmes dans les petites villes et en milieu rural o il n y a souvent qu une pharmacie aux heures d ouverture limit es et o le besoin de confidentialit risque de poser de graves probl mes Est ce qu une plus grande disponibilit augmente la promiscuit Il y a une controverse savoir si une plus grande disponibilit de la COU entra ne une augmentation de la promiscuit Une tude r cente de la University of California indique que tel n est pas le cas Selon les chercheurs de l UCSF il n y a eu aucune diminution de l utilisation de contraceptifs par les jeunes femmes en milieu urbain ni aucun changement dans leur comportement sexuel apr s que la pilule du lendemain ou contraception d urgence ait t mis leur disposition Les taux de grossesse et de maladies transmissibles sexuellement n avaient pas chang la fin de l tude de six mois que la COU ait t plus disponible ou non Les r sultats de cette tude sont dans la foul e des tudes pr c dentes une plus grande disponibilit de la contraception d urgence n incite pas les femmes abandonner les moyens traditionnels de contraception et elle n incite pas les adolescentes la promiscuit Accro tre la disponibilit et r duire les grossesse
15. nad quatement form s pour r pondre aux parents voulant savoir s ils avaient fourni la COU leurs filles Inconv nients de l annexe Ill Les m dicaments de l annexe III en vente libre doivent tre dans une section de la pharmacie surveill e par un pharmacien o l on peut se servir soi m me Lors de l achat d un produit en vente libre la consommatrice peut d cider de consulter le pharmacien surveillant Une situation de libre choix est certainement pr f rable une obligation de consulter les acheteuses de COU peuvent s rement d cider par elles m mes si elles veulent ou d sirent des conseils Toutefois si l objectif est d obtenir la meilleure disponibilit quitable en temps opportun la classification dans l annexe III pose bon nombre des m mes probl mes que l inscription l annexe II Si la COU ne peut tre achet e que dans une section de la pharmacie sous la surveillance d un pharmacien les heures d acc s cette section peuvent tre limit es surtout le soir et les fins de semaine Bien qu une grande pharmacie puisse avoir des heures prolong es ces heures ne correspondent pas n cessairement avec celles o un pharmacien est sur place Et lorsqu il n y a pas de pharmacien les m dicaments de l annexe III ne sont pas disponibles La classification dans l annexe III ne r gle pas le probl me du nombre croissant de pharmaciens qui refusent de vendre
16. nt peut comprendre les directives pour un usage continu suite l intervention du pharmacien Par cons quent le patient doit avoir acc s au m dicament pour un usage ou un traitement subs quent la suite du diagnostic initial et de l ordonnance par un m decin Cette approche collaborative am liore les soins du patient 11 98 Le m dicament doit tre disponible et utilisable facilement dans des circonstances exceptionnelles lorsqu une ordonnance n est pas pratique Un tel m dicament pourrait tre n cessaire dans une situation m dicale grave et le patient doit y avoir acc s pour emp cher une urgence sanitaire possible Un exemple d une circonstance exceptionnelle est la disponibilit d une pr paration injectable d pin phrine pour des r actions anaphylactiques Le m dicament doit tre administr dans un milieu de soins ou sous la direction d un professionnel de la sant ou est une pr paration injectable et le m dicament n est pas class dans l annexe I 10 Les produits et agents pr op ratoires ou diagnostiques servant l immunisation ou l hyposensibilisation sont des exemples de tels m dicaments L abus du m dicament a t signal cause de son action pharmacologique inh rente pr sentant des possibilit s d abus Le suivi par un professionnel de la sant est n cessaire 11 98 Le choix du m dicament exige l intervention du pharmacien pour confirmer que le patient a fait une a
17. ntifi par le patient un m decin ou un pharmacien mais le traitement chronique r current ou subs quent peut tre suivi par le pharmacien 11 98 La dur e maximale recommand e d utilisation du m dicament est limit e et indiqu e sur l tiquette du produit Le pharmacien est disponible pour expliquer les cons quences graves de l interruption du r gime th rapeutique et que la persistance des sympt mes peut indiquer la pr sence d une maladie sous jacente La dur e maximale recommand e d utilisation du m dicament n est pas indiqu e sur l tiquette mais une utilisation continue peut retarder le d pistage d une maladie grave ou en masquer les sympt mes Le pharmacien est disponible pour aider interpr ter les sympt mes ou choisir une th rapie de rechange ou pour fournir un renvoi appropri Le m dicament sert traiter une condition persistante chronique ou r currente et la disponibilit du pharmacien pour fournir des conseils peut favoriser une utilisation appropri e Le pharmacien doit tre disponible pour orienter le patient vers un m decin en vue d une valuation si la p riode de traitement est inappropri e ou si la th rapie est inefficace Le m dicament sert des maladies r solutives ou auto trait es toutefois lorsque la s lection du produit risque d engendrer une confusion pour le patient la disponibilit du pharmacien pour fournir des conseils peut favoriser une utilisation appro
18. ons bon nombre d entre elles n en ont pas videmment il n est pas possible d assurer la confidentialit compl te parce qu il faut acheter la COU dans un lieu public Toutefois pouvoir prendre un produit sur une tablette et passer directement la caisse peut assurer plus de confidentialit que d avoir une discussion au comptoir des ordonnances On peut assurer davantage la confidentialit si la consommatrice dispose de plusieurs endroits o elle peut se procurer la COU Imaginez qu une femme ou qu une adolescente doive acheter sa COU dans la seule pharmacie ouverte le dimanche son arriv e la pharmacie elle s aper oit qu un ami de sa famille est caissier La confidentialit de son achat serait consid rablement accrue si elle pouvait trouver le m dicament ailleurs Elle aurait donc de plus fortes probabilit s d acheter la COU et de prendre les pilules dans le d lai optimal Co ts des m dicaments en vente libre sous le contr le du pharmacien Enfin il y a la question des co ts Les r gimes publics et priv s d assurance m dicaments ne rembourse pas g n ralement les m dicaments en vente libre ni les frais de consultation des pharmaciens Par cons quent il est probable que le co t de la COU augmentera mesure que les provinces retirent le contraception d urgence des listes de m dicaments provinciales ce qui obligera les femmes faible revenu et celles avec une a
19. pri e La s lection de nombreux produits peut tre une source de confusion pour le patient Ces choix sont compliqu s davantage par les diverses formes de traitement et de dosage 11 98 Le m dicament pr sente des effets ind sirables dont des allergies ou des interactions avec d autres m dicaments des aliments ou des probl mes de sant pouvant tre identifi s sur son tiquette mais le choix du produit appropri et l explication du risque peut exiger des conseils du pharmacien 10 Par exemple les individus prenant un inhibiteur de la monoamine oxydase savent qu il faut viter certains m dicaments comme les produits pour les rhumes mais ils peuvent avoir besoin d aide pour choisir un produit s curitaire 7 Le m dicament est un nouvel ingr dient pour une autom dication autos lectionn e et la disponibilit du pharmacien pour fournir des conseils peut favoriser une utilisation appropri e Le pharmacien est disponible pour r pondre aux questions au sujet du nouvel ingr dient 8 Le m dicament a une action pharmacologique inh rente pr sentant la possibilit d une utilisation non m dicale pouvant avoir des r sultats ind sirables pour le patient 9 La posologie maximale sur l tiquette d passe les limites habituelles ou g n ralement accept es pour un m dicament non cat goris 11 98 Annexe B Mise en uvre du mod le national de classification des m dicaments au Canada en date de f vrier 2004
20. qui a fait ses preuves depuis longtemps puisqu elle sert notamment fabriquer des pilules contraceptives Action pour la protection de la sant des femmes APSF et le R seau canadien pour la sant des femmes RCSF veulent que la disponibilit de la contraception d urgence soit am lior e La m connaissance de la contraception d urgence son co t et la r glementation actuelle limitent inutilement cette disponibilit En tant que premi re tape vers l am lioration de cette disponibilit nous demandons aux autorit s r glementaires canadiennes de classer le Plan B comme m dicament non cat goris pouvant tre vendu dans tout point de vente au d tail Nous vous invitons et encourageons appuyer cette position Dans ce m moire le contraceptif oral d urgence COU dont il est question est le Plan B 1 Contexte modalit s de la r glementation des m dicaments La Loi sur les aliments et drogues r glemente l utilisation des drogues th rapeutiques et des mat riaux m dicaux au Canada L annexe F des r glements de la Loi num re les produits devant faire l objet d une ordonnance par un professionnel de la sant autoris Chaque province d cide si cette personne doit tre un m decin un pharmacien une infirmi re autoris e ou un autre professionnel Dans le cas des m dicaments non r glement s par le gouvernement f d ral il en revient chaque province de d cider des modal
21. s non d sir es La valeur intrins que de la COU est qu elle limine l obligation qu ont les femmes et les adolescentes de choisir entre un avortement et une grossesse non d sir e en fournissant une troisi me option Gr ce sa s curit et la simplicit de ses instructions et de son utilisation le Plan B est un candidat id al pour la vente en tant que m dicament non cat goris dans n importe quel point de vente Les risques associ s une vaste diffusion de la COU sont n gligeables et ses avantages consid rables L ACOG l ordre des obst triciens et des gyn cologues des tats Unis et d autres organismes estime qu une plus grande disponibilit de la contraception d urgence r duirait de moiti l incidence de grossesses non d sir es et d avortements aux tats Unis Tout porte croire qu il en serait de m me au Canada Veuillez vous joindre nous pour am liorer la sant g n sique des Canadiennes en apportant votre appui notre appel pour la classification de la pilule contraceptive d urgence en tant que m dicament non cat goris Pour faire ajouter le nom de votre organisme ou groupe ou votre propre nom au m moire conjoint du RCSF APSF au Comit consultatif national sur les annexes de m dicaments veuillez nous faire part de vos coordonn es par courriel cwhn cwhn ca par t l copieur au 204 989 2355 ou par t l phone au num ro sans frais 1 888 81
22. sn pe etre Le R seau canadien pour la sant des femmes 7 4 MME S N Canadian Women s i Health Network DUT DES ee Joignez vous nous pour Am liorer la disponibilit de la contraception d urgence Un appel l action La disponibilit de la contraception d urgence aussi appel e pilule du lendemain est un l ment cl de tout programme complet de sant g n sique et sexuelle des femmes Elle rev te une importance particuli re pour la sant des adolescentes et des jeunes femmes le groupe d ge le plus risque de grossesse non d sir e Pour tre efficace la disponibilit de la contraception d urgence doit tre commode et en temps opportun peu importe l ge de la femme Les femmes en milieu rural ou urbain et celles ayant peu de ressources financi res doivent pouvoir l obtenir sans difficult Enfin la contraception d urgence doit tre disponible d une fa on qui respecte le droit la vie priv e et le droit de faire des choix inform s en mati re de sant en toute libert Le recours la contraception d urgence repr sente un choix responsable et inform par une femme d sireuse de pr venir une grossesse non d sir e et 1l doit tre respect en tant que tel Il y a actuellement au Canada une pilule contraceptive d urgence s curitaire efficace et pratique Vendue sous la marque Plan B son ingr dient actif est le l vonorgestrel Il s agit d une progestine
23. ssurance m dicament devoir d frayer elles m mes ces co ts Comme l ont fait remarquer Joanna Erdman et Rebecca Cook la classification de la COU dans le groupe de m dicaments en vente libre sous le contr le du pharmacien peut obliger les femmes payer les frais d ordonnance et de consultation du pharmacien en plus du co t du m dicament Ces derniers frais peuvent varier de 15 45 Si la COU est disponible en vente libre il n y aura pas de frais d ordonnance ni de consultation ce qui produirait un co t beaucoup plus abordable En plus d envisager le co t pour la consommatrice il faut consid rer qu une plus grande disponibilit de la COU g n rerait des conomies pour le syst me de sant Le co t moyen d une grossesse non d sir e au Canada est de 1 289 uniquement pour les soins m dicaux Le co t moyen d un avortement est de 618 Bien que ce ne soit pas l une responsabilit qui incombe aux autorit s r glementaires des listes de m dicaments les gouvernements provinciaux devraient voir la COU comme un m dicament essentiel que les femmes peuvent se procurer peu importe leur revenu La disponibilit et les adolescentes Il faut accorder une attention sp ciale aux besoins particuliers des adolescentes et des filles lorsqu on d termine le degr de r glementation de la COU Bien que les statistiques fassent tat d un recul de l incidence de grossesses chez les
24. striction consid rable dans les petites villes et en milieu rural Certains pharmaciens ont d j d clar qu ils refuseront de vendre la COU cause de leurs convictions religieuses ou autres Il est probable que ce fait continuera cr er des obstacles de taille la disponibilit quitable en temps opportun surtout dans les petites villes et en milieu rural o il n y a parfois qu une seule pharmacie Le droit la vie priv e Les lignes directrices l intention des pharmaciens exigent une consultation avec la femme avant de dispenser la COU notre avis il s agit d une intervention inutile qui contrevient au droit la vie priv e des femmes Il ne faut pas traiter les femmes comme des patientes lorsqu il n y a aucun besoin m dical Les femmes et les adolescentes sont en mesure de diagnostiquer leur besoin de comprendre les indications et instructions sur l emballage et d utiliser la COU en toute s curit et efficacit sans intervention m dicale Le besoin de COU est une question priv e et la COU doit tre disponible d une fa on qui respecte le plus possible la vie priv e des femmes Si la COU n est disponible que sur consultation avec un pharmacien la consommatrice peut fort bien se retrouver devant l obligation de proc der cette consultation un comptoir dans un endroit tr s public Bien qu on encourage les pharmacies avoir une salle priv e pour ces consultati
25. t Qu est ce que c est La COU est un produit hormonal oral servant emp cher une grossesse la suite de rapports sexuels non prot g s C est la m me hormone que l on retrouve dans certaines pilules contraceptives Efficacit Il a t d montr que le taux g n ral d efficacit de la COU est de 89 lorsqu elle est ing r e dans les 72 heures suivant des rapports non prot g s Son efficacit atteint 95 lorsqu elle est prise au cours des 24 heures suivant les rapports et baisse 58 lorsqu elle est prise plus de 49 heures apr s les rapports Certains sp cialistes ont constat l efficacit de la COU lorsqu elle est prise jusqu cinq jours apr s les rapports Innocuit La COU est s curitaire Il n y a pas eu de rapports de d c s ni de cons quences graves suite la prise de Plan B La grossesse figure parmi les contre indications uniquement parce que comme tous les contraceptifs la COU est inefficace si la femme est enceinte La COU n a aucun effet sur la grossesse et ne nuit pas au f tus si la femme prend la COU lorsqu elle est enceinte La COU ne provoque pas un avortement Effets secondaires Les femmes qui prennent le Plan B peuvent avoir des effets secondaires comme la naus e la diarrh e et des pertes vaginales l g res Les menstruations peuvent tre pr coces ou tardives et avoir une apparence diff rente Facilit d utilisation La COU n
26. the Yuzpe regimen of combined oral contraceptives for Emergency Contraception 1998 352 9126 Lancet 428 at 431 cit dans Erdman amp Cook note en fin de texte 2 6 Erdman amp Cook 2005 7 M A Gold A Schein et S M Coupey Emergency contraception A national survey of adolescent health experts 1997 29 1 Fam Plann Perspect 5 p 789 790 cit dans Erdman amp Cook note en fin de texte 2 8 Voir C E Lindberg Emergency Contraception for Prevention of Adolescent Pregnancy 2003 28 3 MCN Am J Matern Child Nurs 199 P J A Hillard Oral contraceptive non compliance the extent of the problem 1992 8 1 Adv Contracep 13 cit dans Erdman amp Cook note en fin de texte 2 C R Kartoz New Options for Teen Pregnancy Prevention 2004 29 1 MCN Am J Matern Child Nurs 30 at 30 voir galement D A Reddy R Fleming et C Swain Effect of mandatory parental notification on adolescent girls use of sexual health care services 2002 288 JAMA 710 K W Wilson et J D Klein Health care and contraceptive use among adolescents reporting unwanted sexual intercourse 2002 156 4 Arch Pediatr Adolesc Med 341 tel que cit dans Erdman amp Cook note en fin de texte 2 10 L A E Conard et al Pharmacists Attitudes Toward and Practices With Adolescents 2003 157 4 Arch Pediatr Adolesc Med 361 at 361 cit dans Erdman amp Cook note en fin de texte 2
27. uto valuation appropri e La forme dosifi e par exemple peut tre une consid ration importante L utilisation du m dicament peut retarder le d pistage d une maladie grave ou en masquer les sympt mes L intervention d un pharmacien est n cessaire pour assurer un renvoi appropri au m decin Le m dicament peut causer des effets ind sirables importants dont des allergies ou des interactions avec d autres m dicaments des aliments ou des probl mes de sant qui ne sont pas ad quatement d crits sur l tiquette du produit L intervention du pharmacien est n cessaire pour valuer le risque pour le patient son interpr tation et sa clarification des instructions permettant d emp cher de tels probl mes pour un patient particulier L utilisation du m dicament exige le renforcement ou le d veloppement des instructions par un dialogue entre le pharmacien et le patient Ce renforcement ou d veloppement peut comprendre l explication du syst me d administration du m dicament Le m dicament est un nouvel ingr dient d autom dication et le suivi par le pharmacien est n cessaire pour faciliter l observation et la d claration d v nements impr vus La posologie maximale sur l tiquette d passe les limites habituelles ou g n ralement accept es pour l inclusion dans l annexe II 11 98 Facteurs pour la classification dans l annexe III 1 Le besoin initial pour le m dicament est habituellement ide
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