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1. tre formalis La gestion des modifications de programme constitue un bon exemple de domaine d application M me si le co t de l investissement dans le BIM n est pas neutre celui ci doit se trouver amorti par les gains de productivit qu il g n re La qualit des tudes de conception et d ex cution se trouvant renforc e l ouvrage est cens tre mieux r alis avec un co t global optimis Il faut cependant se m fier des effets d annonce promettant des r ductions de co ts significatives des b timents construits par le simple effet de la num risation Le BIM n a par exemple aucun impact sur le co t du foncier les honoraires divers et les taxes L impact potentiel du BIM sur les frais g n raux de l entreprise n est quant lui pas identifi actuellement De m me l impact du BIM sur le prix d achat des mat riaux aux fournisseurs n est pas valuable actuellement Il n appara t pas vident qu il existe une r duction potentielle La recherche de r duction des co ts para t tre essentiellement une recherche de gains de productivit I convient de focaliser la recherche de r duction de co ts sur la r duction du temps passer et la diminution des quantit s de mat riaux acheter et donc par une ing nierie rigoureuse et fine de l image statique de l objet construire et de la cin matique associ e La r duction des d lais et l augmentation des gains de productivit partir du BIM devrai2. e les diff rents acteurs Gr ce un mode collaboratif organis il devient possible de mobiliser et de mettre d accord les bons acteurs au bon moment et sur le bon sujet avec comme r sultat une optimisation de la qualit du d lai et du co t global Pour r sumer l on peut affirmer que le BIM g n re une vision num rique de l ouvrage ou du patrimoine en termes graphiques et informatifs constituant ainsi ce qu il est convenu d appeler une base de donn es dynamique Outre l information technique pouvant servir de support la g n ration de documents de visualisation en 3D la base de donn es num rique g n re galement de l information propre simuler le comportement de l ouvrage La num risation permet de capitaliser chaque tape du processus les informations que celles ci portent sur les calculs nerg tiques le dimensionnement du chauffage la climatisation ou bien encore l emplacement des quipements de maintenance La num risation du secteur du b timent doit tre aussi consid r e au regard des volutions concernant la d mat rialisation des consultations et de la gestion de ex cution des march s La d mat rialisation pr sente de nombreux avantages simplification rationalisation de la proc dure de retrait des dossiers et de remise des offres gain de temps et de frais de reprographie contribution l galit de traitement des candidats en raison d un formatage plus pr cis des offres remettre p
3. entreprises g n rales au titre d EGF BTP leur organisation professionnelle fortes de leur exp rience sur les march s fran ais et internationaux sont pr tes relever ce d fi en contribuant tous travaux et r flexions sur le d veloppement de la num risation et sa mise en uvre pratique tous les niveaux notamment concernant leurs partenaires sous traitants La pr sente note inclue dans chacun de ses chapitres diverses pr conisations pragmatiques de d veloppement de la num risation qui s appuient sur des exp riences concr tes Le 5 septembre 2014
4. publics qui permette de d verrouiller ce type de march s pour l ensemble des acteurs publics l instar des organismes HLM et du secteur hospitalier qui s en f licitent en termes de gains de co ts de d lais et de qualit De fait les freins qui retardent le d veloppement de la num risation sont principalement organisationnels culturels r glementaires et contractuels plut t que technologiques L utilisation du BIM est frein e en France non pas cause de son co t ou d un manque d interop rabilit mais par un manque de compr hension de ce que repr sente r ellement le BIM et de ce qu il peut apporter de positif en termes de performance la fili re dans son ensemble A l instar d autres Etats les pouvoirs publics fran ais doivent avoir la volont de surmonter ces freins la fois comme donneurs d ordre et comme auteurs de la r glementation mais aussi en mobilisant la profession avec la perspective commune de mieux travailler ensemble pour davantage de productivit A ce titre la pr conisation du rapport Hovorka Mit concernant la mise en place d une Charte d engagement volontaire mobilisant la profession va dans le bon sens 4 Impact sur la valeur patrimoniale La num risation permet d obtenir une base de donn es qualitative et p renne relative l ouvrage qui rassemble l ensemble des informations techniques du b timent Comme nous l avons soulign pr c demment le BIM apporte une vision num r
5. r alisateurs entre eux induite par la num risation est ainsi susceptible de favoriser la mont e en gamme la profession dans son ensemble Les entreprises g n rales ont pris quant elles le parti d y impliquer largement leurs partenaires sous traitants La r alit des ouvrages constitue l essence du savoir faire des entreprises Leur implication en amont au plus t t des d finitions contribue am liorer de ce fait l efficacit de la fili re en permettant d enrichir la conception Dans leur fonctionnement les outils BIM utilisent et d clinent des objets des produits des techniques de mise en uvre propres optimiser les phases d tudes Les diff rents acteurs doivent avoir a possibilit d int grer leurs valeurs ajout es respectives dans ce nouveau contexte de num risation des donn es qui au del de la qualit de l ouvrage contribuent l enrichissement de la profession dans son ensemble L ing nierie concourante consubstantielle l utilisation du BIM doit donner l opportunit d changes collaboratifs entre les acteurs en charge de l ing nierie de conception et les acteurs en charge de l ing nierie des m tiers des entreprises Au del de la vision partisane de chaque partie prenante de la cha ne de valeur de lacte de construire il existe une mani re de traiter cet outil au b n fice de tous Il s agit de consid rer le BIM comme le vecteur privil gi d une meilleure constructibilit Cela condu
6. Al ENTREPRISES G N RALES DE FRANCE BTP NOTE DE POSITIONNEMENT EGF BTP SUR LA NUMERISATION DE LA FILIERE BATIMENT 1 Exp rience et perception de la num risation Les entreprises g n rales de BTP sont familiaris es avec la num risation du b timent au travers de l utilisation du BIM dans leurs op rations en France et l tranger tant en phase conception qu en phase r alisation Au travers de leur exp rience elles consid rent que la num risation est facteur de progr s plusieurs niveaux Tout d abord le BIM permet une mod lisation dynamique de l objet construire en trois dimensions englobant sa g om trie les relations spatiales les informations g ographiques ainsi que les quantit s et les propri t s A ce titre l optimisation de celui ci est mieux garantie car il est consid r dans sa globalit virtuelle davantage en ad quation avec l ouvrage r el futur Il s applique au b timent aux infrastructures et l am nagement urbain Au del de la base de donn es enrichie propre l ouvrage construire le BIM peut tre d fini comme un processus collaboratif entre les acteurs qui permet un change optimis d informations entre eux Le processus de travail en mode BIM est propice la mise en uvre d un management structur et performant des op rations tout au long de leur cycle de vie en ce sens qu il conduit faire travailler ensemble de mani re diff rente puisque num ris
7. ar les candidats Les dossiers de permis de construire souvent remis en de multiples exemplaires restent int grer de mani re efficace dans la mouvance de la num risation L int gration de produits industriels depuis les sites Internet des industriels et des distributeurs vers les mod les de conception et d ex cution peut s av rer potentiellement performante mais requiert une organisation qui nest pas encore mise en place en particulier concernant les phases d tudes d ex cution De mani re g n rale un d veloppement notable de l inter op rabilit repr senterait un progr s collectif important L interop rabilit est indispensable Elle permet en outre de faire face au monopole des diteurs de logiciels Elle devrait donc tre int gr e dans les prescriptions L interop rabilit constitue en outre un facteur d efficacit dans le domaine des tudes car elle aurait pour m rite d viter les re saisies de donn es et fiabiliserait les changes entre acteurs Elle faciliterait grandement l utilisation des outils m tiers des entreprises fiables et approuv s tout en S int grant dans le processus collaboratif des tudes d ouvrages 2 Apports du BIM concernant la fili re du b timent La num risation a pour cons quence de renforcer la collaboration entre les acteurs Elle conduit mettre en place une nouvelle fa on de travailler selon un mode collaboratif organis en s appuyant sur des capacit s
8. de mod lisation de calcul et d optimisation renforc s et sur une meilleure circulation de l information entre les acteurs Le mod le de collaboration induit par le BIM permet ainsi de r duire les erreurs et omissions ainsi que les non conformit s au regard de la r glementation et du programme de consultation en encourageant de fait le travail en quipe d s l amont du projet De fait l outil num rique acc l re automatise et rationalise la collecte d informations ainsi que les processus de prise de d cision Il aide formaliser ce qui est implicite ou mal d fini La m thode de travail num rique induite par le BIM conduit des changements in vitables dans le processus classique actuel de construction qui consiste encha ner la plupart du temps successivement les phases et l intervention des acteurs que sont la programmation la conception la r alisation l exploitation et la maintenance Les phases continueront d exister mais les acteurs qui en sont les porteurs devront s habituer travailler ensemble et changer le plus possible en amont dans le cadre du processus collaboratif d crit ci avant Cette n cessaire collaboration en amont des projets a l immense avantage d apporter une contribution qualitative forte la mont e en comp tence des acteurs de la fili re qui par l m me s enrichissent des apports et de la valeur ajout e des uns et des autres La relation optimis e ma trise d uvre r alisateurs et
9. e dune d marche NF BIM et l instruction publique de la norme NFXP P07 150 est en voie d ach vement Nous y avons collabor Les pays europ ens avec leurs organismes de normalisation AFNOR pour la France tablissent une feuille de route au sein d un Working Group ayant pour objet de d terminer les th mes ligibles une tentative de normalisation europ enne EGF BTP y est pr sent activement Le business plan est en cours de r daction Nous tentons de faire merger les th mes suivants qui devraient tre pris en compte par une normalisation europ enne r les et obligations des acteurs niveau de d tail des maquettes propri t s ou attributs des objets familles et autres produits catalogues protocole BIM d usage commun aux acteurs p rennit des donn es et de leurs enregistrements modalit s de contr le int gration et extension vers les infrastructures L Europe nous semble tre la bonne chelle d changes et de r flexion avec l objectif d aller vers un protocole commun d usage Le d veloppement de la num risation dans le secteur du b timent devrait apporter un r el gain de productivit au service du d veloppement durable et de la performance immobili re au sens large Le BIM est le processus collaboratif et l outil interop rable am liorer qui doit opportun ment contribuer l essor de cette productivit en ayant un impact la fois sur le plan des co ts des d lais et de la qualit Les
10. ent r sulter la fois d une ing nierie d ex cution beaucoup plus fine que celle actuellement d ploy e et d une volution interne de l entreprise qui devra int grer des solutions de type PLM product lifecycle management et SCM supply chain management l instar de l industrie automobile ou a ronautique Par ailleurs les logiciels et processus collaboratifs suscit s par le BIM ne conduisent pas n cessairement une conception collaborative facile en temps r el qui d boucherait sur des chantiers plus simples plus courts et moins co teux Un investissement cons quent en biblioth ques d objets formations et conduite du changement est un pr alable aux apports positifs organisationnels du BIM Des biblioth ques de ce type sont ainsi constitu es par nos entreprises g n rales En outre le niveau d interop rabilit entre les logiciels BIM et les applications m tiers structures thermique lumi re acoustique est peu d velopp pour le moment L h t rog n it constat e entre les diff rents lots de la construction concernant les modalit s de production des documents comporte le risque de freiner le d veloppement du BIM de m me qu elle a frein le d veloppement de la GED gestion lectronique des documents alors que les solutions logicielles disponibles couvrent une large place de fonctionnalit s et de co ts Concernant la qualit la mod lisation num ris e est ind niablement un outil d am li
11. ique de l ouvrage ou du patrimoine en termes graphiques et informatifs Il constitue ainsi un support d accompagnement du b timent facilitant de par les connaissances qualitatives et finalis es qu il apporte sa gestion ult rieure par le ma tre d ouvrage sur le plan de l exploitation et de la maintenance Le support num rique permet la fois de mieux conna tre son patrimoine et de mieux le valoriser en facilitant les interventions ult rieures pendant son cycle de vie Il apporte de surcro t une connaissance du patrimoine plus fine et plus qualitative qui permet d optimiser en termes de qualit et de co t ces interventions C est donc bien plus qu une notice et qu un mode d emploi Il est une bible organis e et d taill e de la composition de l ouvrage facilitatrice de sa future exploitation et en assure donc par l m me sa valorisation 5 Cons quences en termes de qualit prix et d lais L on peut synth tiser les apports de la num risation au travers du BIM toutes les phases du projet de la mani re suivante S agissant de la conception de l ouvrage la num risation au travers du BIM aboutit une d finition plus aboutie et plus rigoureuse des projets car l tablissement et l alimentation de la maquette num rique supposent une rigueur accentu e Ind niablement la d finition du projet en 3D lui donne une lisibilit meilleure pour l ensemble des partenaires y compris la ma trise d ouvrage L interve
12. it la cr ation d une v ritable capacit anticiper les difficult s engendr es par un choix chaque tape d une op ration Les composantes les plus prometteuses du BIM sont la mod lisation elle m me qui en associant du contenu aux composants g om triques contraint les acteurs plus de rigueur et plus d anticipation des probl mes de constructibilit et l approche industrielle de type PLM Product lifecycle management favoris e par les exigences de la mod lisation en particulier d s lors que la fa on de travailler s oriente vers la 4D voire la 5D En outre le BIM est un outil p dagogique performant pour organiser par exemple les r unions de synth se l aide d un tableau interactif et l animation de quarts d heures s curit pour les compagnons Il am liore la compr hension de l ouvrage de tous les acteurs de la ma trise d ouvrage aux compagnons Pour r sumer l mergence d un mod le partag visuel et aliment par des donn es pr cises conduit la fili re voluer vers un mode de travail plus industriel et plus rigoureux dans lequel le nouveau chemin tudes supply chain mise en uvre sur site permet des organisations de travail plus performantes 3 Les interpellations suscit es par la num risation La mise en uvre du BIM dans nos m tiers de la construction soul ve les questions suivantes qui n cessitent des r ponses pratiques appropri es La tra abilit des i
13. nformations apport es par les intervenants lacte de construire doit tre totale notamment quant aux proc d s d approbation et de validation des modifications Cela suppose entre autres un logiciel int gr ou une compatibilit totale entre les logiciels utilis s par les diff rents acteurs La validation de la maquette num rique des processus sont mettre en place n cessaires la clarification des responsabilit s des diff rents acteurs La propri t des donn es et l acc s aux donn es la r solution de cette question est fondamentale pour s curiser le d veloppement du processus BIM La d finition et la mise en jeu de la responsabilit relative l exactitude des donn es quelle que soit l origine des ventuelles difficult s doivent tre largement prises en compte erreur humaine bug du logiciel informatique par exemple La encore il s agit d une question importante r soudre pour s curiser le d veloppement du processus BIM Les march s de type conception r alisation lanc s en mode BIM ne posent pas de probl me particulier au regard de cet aspect num risation Ind niablement l utilisation du BIM qui est un processus collaboratif et une m thode de management de projet conduit privil gier cette approche conception r alisation qui permet l association d s l amont de l op ration de la ma trise d uvre et de l entreprise Cela suppose une volution de la loi MOP et du code des march s
14. ntion des entreprises r alisatrices en amont et leur apport de savoir faire technique dans le cadre du processus collaboratif induit par la num risation apportent manifestement une valeur ajout e au projet et doivent notre sens se trouver valoris s Les march s de type conception r alisation offrent cette possibilit d intervention des entreprises en amont et constituent un terrain d application favorable l exploitation optimis e du BIM En termes de r alisation la r duction des al as entra nant par osmose celle des d lais et des co ts est favoris e I convient cependant d tre vigilant sur le fait que la phase de conception ne doit pas se chevaucher avec celle du d marrage des travaux Lors de la r ception et de la livraison de l ouvrage le client dispose d un support num rique p renne qui constitue une v ritable bible d taill e de ses caract ristiques graphiques et techniques Comme cela a t nonc ci avant cela facilite et rend plus qualitatives les interventions ult rieures au niveau de sa gestion et de sa maintenance La maquette num rique est ainsi un v ritable outil de gestion performant en termes d exploitation Si l on a voqu la meilleure lisibilit du projet l on peut aussi mentionner la lisibilit meilleure de son int gration dans le site La maquette num rique n est cependant pas une garantie de qualit en elle m me Le processus de validation des informations se doit d
15. oration de la coh rence et de la pr cision des dossiers d tudes dans les phases amont APS APD PRO comme au niveau des tudes d ex cution Cette am lioration g n re plus de clart dans le r le des acteurs une meilleure anticipation des probl mes r soudre d ordre g om trique ou de mise en uvre et moins de gaspillage sur le site In fine le BIM doit donc conduire un accroissement de la qualit des r alisations qui passe aussi n cessairement par la qualit des tudes Afin de v ritablement d velopper les apports de la num risation dans le b timent il convient d envisager l attention de l ensemble des acteurs des formations portant la fois sur les enjeux et op rationnelles avec maniement des logiciels 3D Ces formations peuvent tre envisag es sous forme de s minaires rassemblant les diverses professions pour favoriser l interactivit la base de tout processus collaboratif tel que le BIM Il convient que les cursus de formation contribuent largement la mise en uvre d une culture num rique forte dans la profession Cette culture doit d ailleurs opportun ment tre d velopp e d s le stade des premi res ann es d tudes coles d ing nieurs et d architectes Bacs BTS DUT et non pas seulement dans le cadre de Masters sp cialis s 6 La n cessaire implication de l Union Europ enne dans le d veloppement de la num risation et du BIM L AIMCC a t l origin
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