DP_Monoxyde-Incendies 05-10-07_VF
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1. Le monoxyde2. La mauvaise utilisation de certains appareils appareils de chauffage d appoint utilis s trop longtemps groupes lectrog nes utilis s en int rieur Respecter les consignes d utilisation des appareils combustion Ne pas utiliser pour se chauffer des appareils non destin s cet usage Ne pas utiliser des chauffages d appoint en continu Ne jamais utiliser en int rieur un groupe lectrog ne gt L entretien des installations par un professionnel une n cessit Les installations devant faire l objet d un entretien par un professionnel sont les chaudi res bois charbon gaz fioul les chauffe eau et chauffe bains les inserts de chemin es po les les conduits d a ration gt Les conseils de pr vention Faire r guli rement v rifier les installations par un professionnel gt Faire entretenir la chaudi re par un professionnel qualifi avant la p riode de froid Demander une fois par an un professionnel qualifi de venir effectuer une v rification compl te Il est recommand de signer un contrat d entretien garantissant une visite annuelle de pr vention r glage nettoyage et remplacement des pi ces d fectueuses et un d pannage gratuit sur simple appel En cas d absence il est possible de laisser fonctionner sa chaudi re au ralenti pour prot ger l installation de chauffage individuel contre le gel gt Faire ramoner le conduit de chemin e qui doit tre en b
3. La campagne s appuie sur des outils sp cifiques en fonction du risque intoxication au CO ou incendie domestique gt Un d pliant sp cifique pour chacun des risques a t mis la disposition du grand public au d but du mois de septembre Ces d pliants d di s la pr vention des risques d intoxication au CO ou contenant les informations principales et gestes de pr vention contre les incendies domestiques sont tir s chacun 900 000 exemplaires gt Deux affichettes reprenant les visuels et les conseils des deux d pliants ont galement t diffus es 50 000 exemplaires chacune D pliants et affichettes ont t distribu s gratuitement par les pr fectures les DRASS les DDASS les sapeurs pompiers les associations concern es gt Pour compl ter le dispositif 2 spots radio pour la pr vention des intoxications au monoxyde de carbone sont diffus s en deux temps du 6 au 17 octobre 2007 puis du 15 au 26 d cembre 2007 sur les grandes antennes nationales ainsi que sur quelques radios communautaires Chiffres obtenus par extrapolation des chiffres de la r gion parisienne 1 re partie Le monoxyde de carbone un gaz invisible inodore mais mortel Ata maison Le monoxyde de carbone un xe en plus Le 5 nine premi re cause de mort toxique accidentelle Le monoxyde de carbone CO est la principale cause d intoxication accidentelle en milieu domestique Les diverses sources statistiques per
4. forte consommation Faire r guli rement contr ler les installations Une cigarette tombe sur les couvertures provoquant ainsi une combustion des mat riaux Le feu couvant plusieurs heures durant avant l apparition des flammes la victime est intoxiqu e pendant son sommeil inhalation de la fum e est la cause principale de morbidit et de mortalit chez les victimes d incendie Ne pas fumer au lit et bien teindre ses cigarettes Ne jamais vider un cendrier dont les cendres sont encore chaudes dans une poubelle Une bougie est allum e sur une table un courant d air la renverse la nappe prend feu Ne jamais laisser une bougie sans surveillance S assurer qu elle est correctement teinte Des aliments sont laiss s sur le feu l huile de cuisson s enflamme Ne jamais laisser une casserole ou une po le chauffer sur une cuisini re sans surveillance et tre prudent lors de utilisation d appareils de cuisson Un enfant joue avec des allumettes ou un briquet et jette l allumette enflamm e dans la corbeille papier Tenir les chandelles les allumettes et les briquets hors de port e des enfants placards en hauteur et ferm s clef Veiller ne jamais laisser les enfants seuls ou sans surveillance 15 Mieux pr venir les incendies domestiques Limiter les d g ts Dans un incendie la propagation des fum es pr c de toujours celle des flammes
5. Institut National de Pr vention et d Education A Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE i pour la Sant MINIST RE DE LA SANT DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS DOSSIER DE PRESSE OCTOBRE 2007 Intoxication au monoxyde de carbone Incendies domestiques A la maison un r flexe en plus c est un risque en moins Un r flexe en plus un risque en moins Contacts presse INPES Sandra Garnier T l 01 49 33 23 06 Email sandra garnier inpes sante fr Agence Weber Shandwick Samantha Leblanc T l 01 47 59 38 64 Email sleblanc webershandwick com Sommaire Intoxication au monoxyde de carbone et incendies domestiques une campagne commune tmuenarOnaNal nsasenneunienmenemennsrenepmatmnnunmennmamnannmentnts p 3 re partie Le monoxyde de carbone un gaz invisible inodore mais mortel p 4 Le monoxyde de carbone une des premi res causes de mort toxique accidentelle uuuuesurees p 4 Comment viter les intoxications au monoxyde de carbone ns p 5 Que faire en cas d accident D snsienrmimenaaneosiaommnmenaninnunnns p 7 L ACCHENIOIOOIS snsnuesnemenmuennnennmmmmeionieninenmmnste p 8 Un renforcement des moyens r glementaires pour lutter contre les intoxications QU monoxyde d CANONS een ee ete es p 12 2 me partie L incendie domestique des cons quences irr versibles p 13 Le risque d incendie domestique aujourd hui en France nn p 13 La pr vention de
6. Le taux d quipement en d tecteur avertisseur autonome de fum e dans le monde Sources 1994 Rapport de la CSC 2004 Sources GIFSID FFMI Pays Loi Taux DAAFS Loi Taux DAAFS NORV GE 1978 97 Oui 98 CANADA Oui 90 Oui 94 U S A 1975 85 Oui 95 ROYAUME 1992 48 Oui 89 UNI SUEDE Non 75 Non 88 FINLANDE 1991 30 Oui Appart 66 Pavillon 75 AUSTRALIE 1991 15 Oui 85 JAPON Non 1 En cours 3 PAYS BAS Non 5 Oui 05 2003 2 BELGIQUE Non 1 Oui 06 2004 7 ALLEMAGNE Non 1 Non 5 35 selon Landers FRANCE Non de1 Proposition de de1 Loi Ao t 2004 pr sent e par Monsieur Damien MESLOT d put ESPAGNE Non 1 Tableau tabli par la F d ration Fran aise du Mat riel d Incendie FFMI partir des sources suivantes Commission de la S curit des Consommateurs Etude Les d tecteurs d incendie Paris 4 mai 1994 Groupement des fabricants installateurs distributeurs mainteneurs en s curit incendie domestique 17 Que faire si un incendie se d clare chaque situation la bonne solution Dans tous les cas gt Appeler les pompiers d un t l phone fixe ou portable sans perdre une minute 18 sapeurs pompiers 112 appel d urgence europ en gt R pondre calmement aux questions des pompiers permet de localiser l incendie plus rapidement gt Ne jamais lutter seul contre le feu sans avoir appel les se
7. Or si les fum es peuvent avertir de l existence d un incendie leur toxicit les rend responsables de 80 des d c s des victimes d incendies domestiques C est pourquoi la d tection des premi res fum es permet une alerte pr coce des victimes et est essentielle pour sauver des vies Il existe diff rents types de mat riels qui permettent de limiter les d g ts d incendies d habitation les D tecteurs Avertisseurs Autonomes de Fum es ou DAAF et les extincteurs et a rosols fonction extinctrice Les d tecteurs avertisseurs autonomes de fum e DAAF La majorit des incendies domestiques peut tre vit e si les victimes sont alert es d s le d but de l incendie et si elles savent r agir face au feu Le d tecteur avertisseur autonome de fum e ou DAAF alerte d s la formation de fum e dans une pi ce Il permet donc d avertir les occupants d un logement d s que l incendie se d clare Dans les pays o toutes les habitations sont quip es de DAAF Norv ge Canada Etats Unis le nombre de victimes d incendies domestiques a t r duit de 50 La pr sence d un DAAF divise par dix le risque d tre tu et r duit de 90 le risque de d c s chez les nourrissons et les jeunes enfants lors des incendies En avertissant d s la d tection d une fum e les DAAF permettent aux habitants de ma triser le d part du feu temps ou de fuir sans tre victimes des manations diminuant ainsi consid rablement
8. de carbone pourquoi c est dangereux Le monoxyde de carbone agit comme un gaz asphyxiant tr s toxique prenant la place de l oxyg ne dans le sang Il peut s av rer mortel en moins d 1 heure 0 1 de CO dans l air tue en 1 heure 1 de CO dans l air tue en 15 minutes 10 de CO dans l air tuent imm diatement Il existe deux types d intoxication l intoxication faible dite chronique qui se manifeste par des maux de t te des naus es une confusion mentale de la fatigue L intoxication est lente et les sympt mes de cette intoxication peuvent ne pas se manifester imm diatement l intoxication aigu rapide qui entra ne des vertiges une perte de connaissance une impotence musculaire des troubles du comportement voire le coma ou le d c s Le monoxyde de carbone quelles sont les s quelles En cas d intoxication grave les personnes risquent par la suite d tre atteintes de migraines chroniques de d pendances neurologiques invalidantes troubles de la coordination motrice paralysies de toutes formes Ces intoxications sont actuellement suspect es de perturber le d veloppement c r bral des enfants et notamment leur fonctionnement intellectuel Chiffres obtenus par extrapolation des chiffres de la r gion parisienne Comment viter les intoxications au monoxyde de carbone gt Les sources de monoxyde de carbone dans l habitat sont les diff rents appareils combust
9. de limiter les risques d incendie Il est important de faire entretenir r guli rement les installations de gaz et d lectricit Tous les appareils lectriques sont potentiellement dangereux Ils sont responsables d un incendie sur quatre prise multiple utilis e en surpuissance fil de lampe ab m lampadaire halog ne sans grille abat jour en papier gt V rifier l tat du tuyau de gaz tous les ans gt Veiller ce que les installations de chauffage soient r guli rement entretenues la chemin e et les conduits doivent tre ramon s une fois par an obligatoire pour les assurances habitation surtout si on chauffe au fioul ou au bois Le ramonage m canique des chemin es effectu par des professionnels qualifi s reste le meilleur proc d gt Pas de stockage inutile de combustibles cartons papiers et de produits inflammables alcool essence surtout proximit des sources de chaleur Laisser les produits inflammables loin des radiateurs ampoules bougies plaques chauffantes gt Dans la chambre teindre compl tement les cigarettes et ne pas fumer au lit gt Dans la cuisine attention l huile sur le feu au grille pain ainsi qu tout appareil lectrique Ne pas laisser branch s les appareils lectrom nagers inutilis s gt Ne pas utiliser d alcool ou d essence pour allumer la chemin e ou le barbecue Prot ger les foyers ouverts d une grille pare feu gt Avoir un extincteur che
10. le taux de mortalit Enfin les DAAF sont le seul moyen de ne pas tre victime des feux nocturnes particuli rement meurtriers responsables de 70 des d c s dans les incendies d habitation Il est important que les DAAF soient conformes la norme NF EN 14 604 et d en installer chaque tage de pr f rence pr s des chambres au plafond Les extincteurs et les sprays anti incendie D un usage extr mement simple les extincteurs et les a rosols fonction extinctrice permettent d intervenir chaque ann e sur un grand nombre de d parts de feux et de limiter au maximum les d g ts mat riels provoqu s par les flammes Plus les extincteurs seront plac s des endroits facilement et rapidement accessibles plus les habitants pourront r agir rapidement et circonscrire un feu naissant S ils peuvent trouver place dans tous les foyers le taux d quipement des particuliers reste paradoxalement faible malgr la simplicit et la grande utilit de ces mat riels de s curit Les extincteurs et les a rosols fonction extinctrice sont soumis des normes strictes Normes Europ ennes et Norme AFNOR garantissant la meilleure protection pour tous AFNOR Association Fran aise de Normalisation 16 Un taux d quipement de plus en plus lev Les quipements pr ventifs existants sont tr s efficaces lls ont fait leurs preuves dans nombre de pays qui s en quipent syst matiquement depuis plusieurs ann es
11. que de fa on intermittente ou pour les march s terrasses et pour une courte dur e 8 minutes maximum Ceux ci doivent tre munis de s curit s avec contr le d atmosph re Ils doivent tre install s dans une pi ce suffisamment grande et a r e Ils sont interdits dans une salle de bains ou une douche une chambre coucher ou une salle de s jour gt Ne pas utiliser le four de la cuisini re porte ouverte comme moyen de chauffage gt Ne jamais utiliser un groupe lectrog ne en int rieur gt Ne pas installer une hotte raccord e l ext rieur ou un conduit de ventilation dans une pi ce o se trouve galement un appareil raccord un conduit de fum e Cela peut perturber gravement son fonctionnement Pr f rer une hotte recyclage d air et consulter un installateur Enfin s informer aupr s des professionnels qualifi s lire attentivement les notices d utilisation et d entretien des appareils Que faire en cas d accident Les consignes de s curit en cas d accident d au monoxyde de carbone sont simples gt A rer imm diatement les locaux en ouvrant portes et fen tres gt Arr ter si possible vos appareils combustion gt Evacuer les locaux et vider les lieux de leurs occupants gt Appeler les secours le num ro unique d urgence europ en 112 ou les pompiers 18 ou le SAMU 15 gt Ne r int grer les locaux qu apr s le passage d un professionnel qualifi qui r
12. 20 1 1 Essonne 22 12 62 34 29 14 0 0 Hauts de Seine 22 16 75 56 41 26 2 0 Seine Saint Denis 33 20 157 60 29 18 5 5 Val de Marne 25 18 76 64 49 40 3 3 Val d Oise 21 18 77 73 49 45 4 4 Total r gion Ile de France 205 141 659 440 313 223 30 22 Chiffres entre parenth ses intoxications dans l habitat uniquement Donn es incompl tes Sources INVS Les appareils en cause Au cours de l ann e 2005 69 des signalements d intoxication sont survenues dans l habitat avec une plus grande fr quence d affaires dans l habitat individuel L origine de l intoxication a t identifi e dans 95 des cas 10 Ainsi les installations de production d eau chaude type chaudi res et chauffe eau chauffe bain taient respectivement en cause dans 51 et 23 des cas L intoxication tait souvent expliqu e par l association de plusieurs circonstances anormales mauvaise vacuation des gaz br l s 53 des affaires __ dysfonctionnement de l appareil 52 des affaires utilisation inappropri e d un appareil de chauffage d appoint de fortune 20 des affaires Un d faut de ventilation de l habitation constituait une circonstance aggravante dans 72 des enqu tes De m me une visite annuelle de contr le de l installation pouvait tre confirm e pour moins de 30 des chaudi res et le ramonage annuels des conduits d vacuation des gaz br l s pour 17 des cha
13. cours gt Ne pas braver la fum e par exemple de la cage d escalier gt Ne pas prendre l ascenseur gt Ne pas se jeter par la fen tre Si l incendie se d clare dans l habitation gt Faire sortir tout le monde pour viter les risques d intoxication par les fum es et gaz pr c dant la venue des flammes gt Fermer la porte de la pi ce en feu et la porte d entr e sans rien emporter gt Une fois dehors appeler les pompiers en composant le 18 ou le 112 num ro unique d urgence europ en Si l incendie est au dessous ou sur le m me palier gt Fermer les portes et mettez des linges mouill s en bas des portes gt Aller la fen tre pour que les secours vous voient gt En cas de fum e dans la pi ce se baisser vers le sol et se couvrir le nez et la bouche avec un linge humide la fum e envahit d abord les parties hautes Si l incendie est au dessus de votre palier gt Sortir par l issue la plus proche 18 Les partenaires pour la pr vention des intoxications au monoxyde de carbone et des incendies domestiques Les Minist res e Minist re de l Int rieur de l Outre mer et des Collectivit s Territoriales e Minist re du Logement et de la Ville e Minist re de l cologie du D veloppement et de l Am nagement durables e Minist re de l conomie des Finances et de l Emploi e Minist re de la Sant de la Jeunesse et des Sports Les institutionnels e Assurance Maladi
14. des usages l int rieur de locaux brasero po le p trole non raccord barbecues 20 des intoxications survenues dans l habitat Si ces causes peuvent survenir isol ment elles coexistent fr quemment Par ailleurs les conditions m t orologiques peuvent tre un co facteur important si la temp rature n est pas proprement parler une cause d intoxication directe les intoxications oxycarbon es se produisent principalement de novembre mars cette p riode correspond celle du recours au chauffage les conditions m t orologiques peuvent avoir une influence directe dans les cas suivants a l effet de redoux accompagn de l influence des brumes et brouillards avec une inversion de temp rature peut entra ner un placage des fum es vers le sol provoquant un tirage d fectueux des conduits de fum es a les coupures de courant li s des v nements m t orologiques sont connues pour entra ner des accidents au monoxyde de carbone par emploi d appareils substitutifs non adapt s en l absence de ventilation suffisante Les statistiques La r gion le de France Depuis la mise en place du dispositif de surveillance en le de France le Centre anti poison CAP de Paris est charg du formulaire de signalement dit formulaire Alerte a La plupart des d clarants laboratoires d analyses m dicales services d aide m dicale d urgence centres hospitaliers envoient directement leurs signale
15. e e Commission de la S curit des Consommateurs e Centre National de Pr vention et de Protection e Centre Europ en de Pr vention des Risques e F d ration Nationale des Sapeurs Pompiers de France e Institut de Veille Sanitaire 19
16. e InVS la F d ration Nationale des Sapeurs Pompiers de France FNSPF le Centre Europ en de Pr vention des Risques CEPR et le Centre National de Pr vention et de Protection CNPP Pourquoi une campagne commune Les risques d incendies domestiques et d intoxications au monoxyde de carbone ont souvent des causes et un contexte similaires En recrudescence d s les premiers grands froids ou l approche de l hiver l intoxication au monoxyde de carbone ou l incendie domestique surviennent souvent cause de la sous estimation voire de la m connaissance du risque L intoxication au CO ou l incendie se d clarent fr quemment suite des n gligences de mise en conformit d entretien et sont souvent caus s par des installations lectriques chauffages d fectueuses Par ailleurs pour les victimes ces deux types d accidents domestiques ont les m mes cons quences savoir l intoxication l asphyxie voire le d c s C est pour ces similitudes de saisonnalit de causes et de cons quences ainsi que pour b n ficier d un impact pr ventif plus fort aupr s du grand public qu une campagne de sensibilisation conjointe est lanc e d s le mois de septembre 2007 Le dispositif de la campagne 2007 L objectif de cette campagne d information est de donner au grand public les conseils de pr vention lui permettant de mieux se prot ger des risques d intoxications au monoxyde de carbone et d incendies domestiques
17. e moins de 5 minutes peut donner lieu un handicap vie asthme chronique insuffisance r nale h patique cardiaque et respiratoire gt Chaud En cas d incendie il fait 600 C en 5 minutes dans un espace clos La temp rature peut atteindre 1 200 C dans une cage d escalier gt Rapide Un feu et ses fum es toxiques se propagent tr s vite les victimes ont tr s peu de temps pour r agir Pour teindre un feu il faut 1 re minute 1 verre d eau 2 me minute 1 seau d eau 3 me minute 1 citerne d eau gt D vastateur Un incendie implique d embl e l ensemble des personnes pr sentes sur les lieux touche l ensemble des membres d une m me famille et le voisinage II fait des victimes multiples et provoque des d g ts mat riels tr s importants gt Aveuglant Lors d un incendie les victimes ne peuvent plus s orienter pour fuir Les flammes et les fum es provoquent la panique qui suscite de mauvais r flexes 1 Source Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris 1993 2 Observation effectu e par la Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris 3 Source F d ration Nationale des Sapeurs Pompiers de France norme ISO 834 4 Source F d ration Nationale des Sapeurs Pompiers de France 13 La pr vention des incendies domestiques Comment viter les risques d incendie vigilance et gestes simples pour tous gt Une installation lectrique saine sans surcharge des circuits sur une m me prise permet
18. echerchera la cause de l intoxication et proposera les travaux effectuer gt Pour plus d information les particuliers peuvent contacter La Direction D partementale des Affaires Sanitaires et Sociales DDASS ou le Service Communal d Hygi ne et de Sant SCHS Le Laboratoire Central de la Pr fecture de Police LCPP pour Paris et les d partements 92 93 et 94 L accidentologie Les intoxications au monoxyde de carbone constituent la premi re cause de mortalit accidentelle par toxique en France L analyse des causes m dicales inscrites dans les certificats de d c s sur les ann es 2000 2002 en France r v le en effet que ce gaz tue encore pr s de 300 personnes par an dont 45 par intoxication accidentelle hors incendie Par ailleurs les diff rentes sources de donn es disponibles permettent d estimer entre 4 000 et 6 000 cas le nombre d intoxication par an ayant n cessit depuis les ann es 2000 un acc s au syst me de soins Si diff rentes sources ont jusqu pr sent aliment les donn es statistiques relatives aux intoxications au monoxyde de carbone et leur incidence Inserm Minist re de la Sant de la jeunesse et des sports Laboratoire Central de la Pr fecture de Police de l avis de tous les sp cialistes le nombre des intoxications est toujours mal connu et le plus souvent sous estim Par ailleurs les intoxications au monoxyde de carbone ne font l objet d aucune d claration obl
19. igatoire Ainsi aux intoxications aigu s n cessitant une intervention des secours et donc facilement identifiables il faut ajouter toutes les intoxications dites chroniques plus difficilement d tectables naus es maux de t te qui g n rent la longue des troubles cardiaques ou respiratoires Afin de mieux cerner le risque d intoxication au monoxyde de carbone et ses cons quences un nouveau dispositif de surveillance pilot par l Institut de veille sanitaire a t mis en place Exp riment en 2004 dans deux r gions les Pays de la Loire et l Aquitaine puis g n ralis l ensemble du territoire en 2005 les r sultats de la premi re ann e de fonctionnement permettent d am liorer la connaissance des cas d intoxication leurs causes et leurs suites Statistiques nationales de l Institut national de Veille Sanitaire Source dispositif national de surveillance des intoxications pilot par l InVS bilan 2005 Le nouveau dispositif de surveillance des intoxications au monoxyde de carbone a mis en place des groupes de travail r gionaux et une base informatique commune visant surveiller et am liorer la connaissance pid miologique des cas av r s ou suspect s d intoxication au monoxyde de carbone Il est noter qu au vu du caract re r cent du dispositif et du temps n cessaire l int gration de son fondement savoir un principe de signalement par les professionnels de sant et de l urgence sanitai
20. ion les chaudi res bois charbon gaz fioul les chauffe eau et chauffe bains les groupes lectrog nes utilis s en int rieur les inserts de chemin es po les les chauffages mobiles d appoint utilis s en continu les cuisini res bois charbon gaz les moteurs automobiles dans les garages des appareils d tourn s de leur usage normal en vue de servir de chauffage r chauds de camping panneaux radiants fours gt Les causes d une intoxication et comment les viter Causes Conseils de pr vention Une mauvaise vacuation des produits de combustion quand les conduits de fum e sont obstru s les gaz issus de la combustion ne peuvent pas s vacuer Faire effectuer un ramonage m canique de vos conduits et chemin es au moins un fois par an L absence ou la mauvaise ventilation de la pi ce o est install l appareil Si une pi ce est insuffisamment a r e la combustion au sein des appareils sera incompl te et mettra du CO pi ces calfeutr es sorties d air bouch es Bien ventiler et a rer le logement m me en hiver et ne jamais boucher les entr es d air Un mauvais entretien des appareils de chauffage et de production d eau chaude Si les appareils sont mal entretenus les combustibles ne br leront pas correctement ce qui peut provoquer des manations de CO Faire v rifier et entretenir chaque ann e les installations par un professionnel
21. ments au CAP de Paris a Certains d clarants la Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris BSPP et les services de police par exemple font parvenir leurs signalements au CAP par l interm diaire du Laboratoire central de la pr fecture de police de Paris LCPP ou par l interm diaire d une des Directions d partementales des affaires sanitaires et sociales Ddass Le LCPP ou la Ddass concern e pr viennent en cons quence le CAP de Paris Une fois le formulaire Alerte ouvert le CAP pr vient les organismes charg s de faire l enqu te environnementale le LCPP pour Paris et petite couronne les Services Communaux d Hygi ne et de Sant SCHS pour grande couronne Les victimes En 2005 211 signalements d intoxication ont t enregistr s dans la r gion Ile de France 205 affaires impliquaient au moins une personne intoxiqu e 6 affaires correspondaient des situations risque sans confirmation d intoxications Dans la moiti des affaires d intoxication une deux personnes taient impliqu es Seules deux affaires ayant eu lieu en dehors de l habitat impliquaient plus de 10 personnes Tableau 7 R partition d partementale des affaires d intoxication et des personnes impliqu es hospitalis es et d c d es Nombre d affaires po ar D partement ne re impliqu es hospitalis es d c d es Paris 38 24 102 62 49 23 10 4 Seine et Marne 30 21 71 55 47 37 5 5 Yvelines 14 12 39 36 20
22. mettent d estimer 6 000 le nombre des victimes d intoxications au monoxyde de carbone chaque ann e et 300 le nombre de d c s dont 150 sont d origine domestique Cependant l incidence r elle des intoxications au monoxyde de carbone est certainement sous estim e du fait de l installation r cente d un dispositif de surveillance Les intoxications sont souvent li es au comportement d faut d entretien des appareils chauffages d appoint et aux ph nom nes m t orologiques froid intense brouillard p riode de redoux Le monoxyde de carbone un tueur invisible et silencieux Le monoxyde de carbone qu est ce que c est Le monoxyde de carbone CO est un gaz asphyxiant ind tectable invisible inodore Il est le r sultat d une mauvaise combustion quelle que soit la source d nergie utilis e butane charbon essence fuel gaz naturel p trole propane Sa densit est voisine de celle de l air Il se diffuse donc tr s vite dans l environnement CO CO Attention le monoxyde de carbone CO ne doit pas tre confondu avec le dioxyde de carbone CO2 En effet s il s agit bien de deux oxydes de carbone ces deux gaz ont des sources et des effets diff rents
23. on tat et raccord la chaudi re Le conduit de chemin e doit d boucher loin de tout obstacle qui nuirait l vacuation des fum es Faire effectuer un entretien sp cifique r gulier si le logement est quip d une Ventilation M canique Contr l e VMC Se renseigner aupr s du gestionnaire d immeuble Entretenir les appareils gt Nettoyer r guli rement les br leurs de la cuisini re gaz on doit voir la flamme dans chaque orifice S ils sont encrass s le m lange air gaz ne s effectue pas dans de bonnes conditions et le br leur peut s teindre notamment quand il est au ralenti Une flamme bien r gl e ne doit pas noircir le fond des casseroles A rer et ventiler le logement m me en hiver gt Ne pas obstruer les grilles de ventilation des fen tres Si une pi ce est insuffisamment a r e pi ces calfeutr es sorties d air bouch es la combustion au sein des appareils sera incompl te et mettra du CO II ne faut pas obstruer les grilles de ventilations des fen tres Utiliser les appareils conform ment leur destination et leur mode d emploi gt N utiliser que par intermittence les appareils mobiles de chauffage d appoint fonctionnant au butane au propane au p trole gt Ne jamais se chauffer avec des panneaux radiants pr vus pour des locaux de grand volume tr s ventil s ou pour les march s terrasses gt N utiliser les petits chauffe eau sans vacuation ext rieure des fum es
24. re les intervenants domicile les services sociaux mais galement par toute personne concern e par le biais d un simple appel t l phonique les donn es issues de la premi re ann e de fonctionnement sous estiment probablement l incidence r elle des intoxications Les victimes Lors de la premi re ann e de fonctionnement du dispositif 2005 1 257 affaires ont t signal es entra nant l admission l h pital de 3 151 personnes expos es et le d c s 86 personnes 2 3 des personnes intoxiqu es non d c d es conservent des s quelles la sortie de l h pital Ces intoxications d clar es sont r parties g ographiquement suivant la carte ci dessous On observe que les r gions Ile de France Nord Pas de Calais Midi Pyr n es Rh ne Alpes PACA et Aquitaine sont les plus touch es Nombre d affaires 2005 saisie dans la base Co au 20 f vrier 2006 Nombre d affaires saisies o 1813 E 14 26 E 27 39 Sources INV 1 Une affaire est ouverte pour chaque lieu d intoxication et concerne une ou plusieurs personnes intoxiqu es simultan ment au monoxyde de carbone Les appareils et leur installation en cause En 2005 le dispositif de surveillance a recens 725 affaires habitat individuel et collectif dont 657 ayant connu un volet m dical gt gt En 2005 sur les 1257 affaires signal es les intoxications accidentelles dans l habitat hors incendie et suicides repr sentaien
25. responsable de 12 des intoxications en habitat collectif et de 15 en habitat individuel 44 des affaires sont li es l utilisation d une chaudi re 15 d un chauffe eau ou chauffe bain 15 des po les et radiateurs A noter que les installations de fortune sont galement en cause dans de nombreux cas chauffage mobile d appoint 6 brasero barbecue 5 groupe lectrog ne 4 Sources de monoxyde de carbone en cause dans l habitat 2005 Sources INVS E Chaudi re amp Po le radiateur lt 1 lt 1 o Chauffe bain Chauffe eau agih 3 3 Chauffage mobile d appoint 5 E Brasero barbecue 6 44 m Groupe lectrog ne amp Cuisini re Foyer ouvert 15 E Foyer ferm insert 15 E Automobile moto o Panneaux radiants amp G n rateur d air chaud E Engin de chantier Les facteurs accidentels en cause dans l habitat En 2005 les principales causes identifi es d intoxication dans l habitat sont de 4 ordres Appareils d fectueux v tustes 37 des signalements d intoxication Mauvaise vacuation des produits de combustion du fait de tuyaux de fum e mal dimensionn s fissur s obstru s 34 des signalements d intoxication D faut de ventilation dans la pi ce o est install l appareil 73 des signalements d intoxication Utilisation inappropri e chauffages d appoint utilis s en continu utilisation d appareils non pr vus pour
26. s incendies domestiques nent p 14 Mieux pr venir les incendies domestiques nn p 16 Que faire si un incendie se d clare chaque situation la bonne solution p 18 Les partenaires pour la pr vention des intoxications au monoxyde de carbone et des incendies COMMON TIQUES ennemie etienne p 19 Intoxication au monoxyde de carbone et incendies domestiques Une campagne commune et multi partenariale Inodore incolore ind tectable par l homme le monoxyde de carbone CO est la premi re cause de mortalit par toxique en France En effet chaque ann e le monoxyde de carbone est responsable d environ 6 000 intoxications et de 300 d c s dont 150 d origine domestique et de plusieurs milliers d hospitalisations De m me 10 000 personnes sont victimes chaque ann e d un incendie domestique Le Minist re de l Int rieur de l Outre mer et des Collectivit s Territoriales le Minist re du Logement et de la Ville le Minist re de l cologie du D veloppement et de l Am nagement durables le Minist re de l conomie des Finances et de l Emploi le Minist re de la Sant de la Jeunesse et des Sports et l Institut National de Pr vention et d Education pour la Sant INPES se mobilisent pour informer le public et relancent la campagne nationale d information et de sensibilisation pr c demment men e en 2006 en association avec la Commission de la S curit des Consommateurs CSC l Institut national de Veille Sanitair
27. ses d incendies Conseils de pr vention Un lampadaire halog ne est plac trop pr s des rideaux La chaleur d gag e par la lampe enflamme les rideaux une lampe de 500 watts atteint une temp rature de 200 580 C Garder une distance de s curit par rapport tous combustibles des rideaux une tapisserie S assurer qu un cache protecteur prot ge l ampoule Une guirlande de sapin de No l est rest e branch e sans interruption pendant de nombreuses heures Les sapins de No l vendus dans le commerce ne sont pas ignifug s lls sont donc inflammables et combustibles Les d corations du type flocage ou givrage ne sont pas des protections contre le feu mais au contraire augmentent l inflammabilit des arbres Allumer les guirlandes lectriques par intermittence et les tenir loign es des appareils de chauffage ou d une flamme Ne pas laisser les guirlandes lectriques fonctionner sur le sapin sans surveillance Ne jamais accrocher de d coration comprenant des flammes nues bougies allum es par exemple Veiller acheter des produits conformes aux normes fran aises NF ou europ ennes NE Des installations lectriques non conformes mal entretenues ou surexploit es une multiprise utilis e avec exc s peuvent g n rer une surchauffe et alt rer l installation provoquant ainsi un court circuit Eviter de surcharger les prises lectriques surtout avec des appareils
28. t 63 des affaires 63 des recours hospitaliers et 51 des d c s signal s L incidence des intoxications s est av r e en 2005 sup rieure dans l habitat individuel Ce qui corrobore l observation selon laquelle le risque est plus important dans les logements quip s de chauffage central individuel que dans les immeubles quip s d un chauffages collectif Les logements quip s en tout lectrique ne sont pas pargn s par les risques d intoxication au monoxyde de carbone En effet en 2005 11 des intoxications ont eu lieu dans des logements quip s en tout lectrique principalement du fait d une utilisation inappropri e d appareils Les installations en cause Toute combustion incompl te de mati re organique d gage du monoxyde de carbone En milieu int rieur le CO provient habituellement de la fum e du tabac et de l emploi d appareils utilisant un combustible fossile gaz naturel GPL charbon fuel p trole d saromatis ou le bois Les sources retrouv es dans les intoxications av r es sont avant tout des appareils de chauffage et de production d eau chaude des appareils de cuisson ou les gaz d chappement des v hicules moteur gt gt Les chaudi res et les chauffe eau sont la principale source des intoxications dans l habitat 52 des affaires survenues en habitat individuel en 2005 et 76 de celles survenues en habitat collectif L utilisation de chauffage d appoint ou de fortune est
29. udi res gaz Tableau 8 R partition des types d appareils en cause selon le type d habitat Type d habitat Type d appareil en cause individuel collectif n n chaudi re 29 59 26 46 Chauffe bain chauffe eau 3 6 21 37 brasero barbecue 7 14 5 9 po le radiateur 3 6 2 4 chauffage mobile d appoint 2 4 2 4 Cuisini re 2 4 0 0 foyer ouvert 0 0 1 2 groupe lectrog ne 1 2 0 0 panneaux radiants 1 2 0 0 autre 1 2 0 0 total 49 100 57 100 Sources INVS 11 Un renforcement des moyens r glementaires pour lutter contre les intoxications au monoxyde de carbone Un d cret labor par le minist re charg du Logement en collaboration avec les minist res charg s de la Sant de l Int rieur et de l Industrie devrait tre publi en fin d ann e 2007 Ce texte pris en application de l article 81 de la loi N 2003 590 du 02 07 2003 d terminera les exigences respecter pour pr venir les intoxications oxycarbon es dans les locaux existants et les constructions nouvelles Le d cret n 2006 1147 du 14 septembre 2006 pris en application de l article 17 de l ordonnance n 2005 655 du 08 06 2005 impose la r alisation compter du 1er novembre 2007 d un tat des installations int rieures de gaz de plus de 15 ans en cas de vente d un bien immobilier 12 2 me partie Les incendies domestiques des cons quences irr versibles Le risque d incendie domestiq
30. ue aujourd hui en France L incendie domestique repr sente un r el probl me de sant publique avec un bilan alarmant dont les cons quences humaines sont souvent dramatiques quand il ne tue pas l incendie entra ne chez les victimes de tr s graves s quelles physiques respiratoires traumatiques et psychologiques L incendie d habitation aujourd hui en France c est gt 10 000 victimes chaque ann e dont environ 500 d c s gt Un incendie domestique a lieu toutes les 2 minutes gt Un incendie sur 4 est d une installation lectrique d fectueuse 2 gt La temp rature d une pi ce en feu atteint pr s de 600 en 5 minutes 3 gt La plupart des incendies se d clarent le jour mais sont plus meurtriers la nuit 4 gt 98 113 incendies d habitation en 2003 ont n cessit l intervention des sapeurs pompiers voir annexe de ce dossier L incendie d habitation l accident domestique le plus lourd de cons quences De tous les accidents domestiques l incendie d habitation est le plus lourd de cons quences Il tue et d truit gt Fr quent un incendie se d clare toutes les 2 minutes en France gt Toxique Un incendie peut couver pendant plusieurs heures avant que les flammes n apparaissent Les victimes sont g n ralement intoxiqu es pendant leur sommeil par les fum es toxiques qui se propagent Une victime intoxiqu e est incapable de fuir mais une simple exposition aux fum es m me tr s br v
31. z soi Les bons r flexes avec les enfants Les enfants sont particuli rement vuln rables en cas d incendie ils paniquent et leur comportement peut devenir impr visible Les d c s par incendie sont la troisi me cause de d c s par accident de la vie courante chez les enfants de moins de 5 ans apr s les d c s par noyade et les d c s par suffocation et chez les enfants de moins de 15 ans f gt Ne jamais laisser un jeune enfant seul dans un appartement ou une maison En cas d incendie il sera pris au pi ge gt Tenir les briquets allumettes et bougies hors de port e des enfants Leur donner une lampe de poche pour jouer dans le noir sans danger gt Ne jamais laisser de casseroles de po les ou de plats sur le feu sans surveillance gt Apprendre aux enfants que le feu est dangereux et qu il fait tr s mal gt Leur apprendre d s que possible se servir du t l phone et composer le num ro 18 des pompiers gt Leur apprendre les bons comportements face au feu comment ramper au sol si la fum e envahit une pi ce et comment se manifester la fen tre gt Ne pas placer de chauffage d appoint dans leur chambre Source InVS BEH de mai 2004 sur les accidents de la vie courante 14 Les principales causes d accident et conseils de pr vention quelques exemples Les incendies domestiques sont souvent li s une d faillance de l adulte due un manque de vigilance ou d anticipation Cau
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