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N° 152 - Ministère de l`éducation nationale

1. sions des requ rants T C 23 f vrier 2004 Pr fet de la Haute Garonne n C3388 T C 24 septembre 2007 l C H U de Toulouse n C3645 Dans la seconde d cision prise le m me jour T C 22 novembre 2010 n 3746 le Tribunal des conflits a adopt la m me solution dans le cadre d un conflit sur renvoi du tribunal administratif de Lille La cour d appel de Douai avait requalifi en contrat dur e ind ter min e les contrats de travail contrat emploi solidarit suivi d un contrat emploi consolid en retenant que Jurisprudence l tablissement employeur avait m connu ses obliga tions relatives la formation et l orientation profession nelle cf Cass soc 30 novembre 2004 n 01 45613 et 02 44922 et avait d clar le juge administratif comp tent pour statuer sur le surplus Dans le cas d esp ce le Tribunal des conflits a consi d r que le litige relevait de la comp tence du juge judiciaire les demandes pr sent es titre indem nitaire par Mme D tant relatives la rupture des contrats Emploi solidarit ou Emploi consolid pass s avec le lyc e professionnel qui n ont pas t conclus en m connaissance des dispositions des articles L 322 4 7 et L 322 4 8 1 du code du travail s agissant des cat gories d emplois d employeurs ou de salari s qu elles visent m gt Scolar
2. 2 L exclusion de toute utilisation par le partenaire du logo du minist re Il est exclu d accorder au partenaire le droit de repro duire le logotype du minist re ou celui du rectorat qui en est une d clinaison au niveau acad mique Ce logo est une marque d pos e aupr s de l Institut national de la propri t industrielle et en ce sens constitue un 2 Le logotype compos d un E dans un cercle accentu et du libell Minist re ducation nationale dont la couleur peut varier en fonction du support est une marque d pos e l I N PI le 13 septembre 2007 par le minist re de l ducation nationale sous le num ro 07 3532501 l article L 713 2 du code de la propri t intellectuelle interdit sauf autorisation du propri taire a La reproduction l usage ou l apposition d une marque C ompte rendu signe distinctif r serv la communication officielle des services du minist re de l ducation nationale IH LES MODALIT S FINANCI RES DU PARTENARIAT 1 L absence de r mun ration directe du partenaire par les services du minist re Cette r gle s impose l vidence 2 La possibilit pour les services de l tat de per cevoir une ventuelle r mun ration pour services rendus Le contrat de partenariat ne saurait pr voir une quel conque r mun ration au b n fice des personnels ensei gnants o non enseignants des tablissements scolaires qui ont app
3. l int ress peut tre regard comme demandant au tribunal de prononcer l annulation de la d cision par laquelle le jury lui a attribu la note de 8 75 30 aux preuves du module de Sciences humaines et sociales et l a class au 581 rang sur la liste de clas sement l issue des preuves du concours de 1 an n e du 1 cycle des tudes m dicales de sorte qu il n a pas t admis en 2 ann e que toutefois la d lib ration du jury tablissant le rang de classement l issue des preuves de 1 ann e du 1 cycle des tudes m dicales fond e sur une appr ciation des aptitudes de l ensemble des candidats pr sente un caract re indivisible qu ainsi les conclusions de M X dirig es contre cette d lib ration en tant seulement qu elle concerne sa propre candidature telle qu elle figure dans le relev des notes qui lui ont t attri bu es sont ainsi que le fait valoir l universit irrecevables qu il ne r sulte pas des pi ces du dossier qu une erreur mat rielle aurait t commise dans le report des notes obtenues par M X aux preuves de 1 an n e du 1 cycle des tudes m dicales qu il n appar tient pas au juge administratif de se prononcer sur l appr ciation port e par le jury d un examen sur la valeur d un candidat que d s lors la demande de M X tendant ce que le tribunal r examine les co pies qu il a rendues dans le cadre des
4. dispose pour mettre en uvre l aide individuelle que l enfant est en droit d attendre Dans l affaire jug e le 15 d cembre 2010 le juge des r f r s du Conseil d tat n a pas eu besoin de recher cher si la condition particuli re d urgence exig e par l article L 521 2 du code de justice administrative tait remplie Il a en effet consid r qu aucune atteinte grave et manifestement ill gale une libert fondamentale n tait caract ris e et en cons quence que cette condi tion n cessaire la mise en uvre de l article L 521 2 n tait pas remplie Pour v rifier s il tait port une atteinte grave et mani festement ill gale la libert fondamentale d gal acc s l instruction le juge a appr ci concr tement les cir constances de fait en les mettant en balance avec les d marches accomplies par l autorit administrative En premier lieu l ge de l enfant trois ans alors m me que la scolarit n est pas encore obligatoire article L 131 1 du code de l ducation a certainement t pris en compte En second lieu il a pu tre constat que l administration de l ducation nationale n avait pas cherch se sous traire ses obligations l inspection acad mique avait d gag un support de contrat aid mis disposition de l cole priv e Une auxiliaire de vie avait d ailleurs t recrut e pour aider l enf
5. RS Lis minist re D DE gt nformation DE L ENSI meme NTS P RIEUR j ri li Lettre mensuelle de la direction des affaires juridiques des minist res de l ducation nationale de la jeunesse et de la vie associative et de l enseignement sup rieur et de la recherche J urisprudence 6 ln T A Mesure d interdiction d acc s d un personnel un tablissement scolaire Cong de longue dur e Mesure conservatoire et temporaire Sanction disciplinaire non Articles R 421 10 et R 421 12 du code de l ducation 6 u C E Professeurs contractuels Recrutement Limite d ge Discrimination directe 10 ue T A Ma tre auxiliaire R int gration en ex cution d une d cision de justice All gations du requ rant Acquiescement aux faits Article R 612 6 du C J A 11 u Tribunal des conflits Contrats aid s Contrat d avenir Contrat d accompagnement dans l emploi R partition des comp tences entre les ordres de juridiction Demande de requalification en contrat dur e ind termin e 11 u C E Scolarisation d un enfant handicap Enfant de moins de 6 ans R f r libert Atteinte grave et manifestement ill gale une libert fondamentale non 0002200 12 m C A A Cr ation d un logiciel par un a
6. des bar mes et aux montants habituellement support s dans des affaires similaires ne peut constituer qu un indice Cette op ration peut elle aussi s av rer d licate En cas de contestation du montant des honoraires il appartien dra l administration de d montrer le caract re excessif des honoraires demand s Aussi afin de pr venir toute contestation lorsqu elle accorde sa protection l administration doit se rappro cher de son agent en vue de le conseiller et ventuel lement de lui sugg rer le choix d un avocat pratiquant des tarifs mod r s tout le moins il doit tre rappel l agent que la prise en charge de d penses au titre de la protection fonction nelle ne saurait concerner que des d penses utiles Il peut galement lui tre pr cis qu il lui appartient de prendre contact avec le service de son administration charg de la protection fonctionnelle notamment afin de conna tre les conditions dans lesquelles la prise en charge des frais d avocat sera effectu e et d en discuter En outre l agent doit tre incit conclure une convention d honoraires qu il pourra transmettre l administration Loic BIWAND ompte rendu LIJ 152 f vrier 2011 23 L exercice de la neutralit commerciale dans le domaine scolaire INTERVENTION DE GA LLE PAPIN Le principe de neutralit est rappel express ment par l article L 511 2 du code de l ducation Il s entend galement de la
7. ducatrice de jeunes enfants au sein d une cr che associative o elle exer ait les fonctions de directrice adjointe De retour de deux cong s de mater nit suivis de deux cong s parentaux d une dur e totale de 5 ans Mme X avait d cid de porter le voile islami que de fa on permanente dans les locaux de la cr che La direction lui avait alors rappel les r gles en vigueur au sein de l association en lui demandant d ter son voile manifestant son appartenance la religion musul mane pendant ses heures de travail Dans la mesure o elle refusait de se conformer aux consignes de la direction Mme X a fait l objet d un licenciement pour faute fond sur le non respect du principe de la cit et de neutralit figurant dans le r glement int rieur de l association L article II A de ce document pr voit en effet que le principe de la libert de conscience et de religion de chacun des membres du personnel ne peut faire obstacle aux principes de la cit et de neutralit qui s appliquent dans l exercice de l ensemble des activit s d velopp es par Baby Loup tant dans les locaux de la cr che ses annexes ou en accompagnement des enfants confi s la cr che l ext rieur Il tait galement reproch la salari e d tre l origine de perturbations au sein de la cr che post rieurement sa mise p
8. taient effectu es en sus des prestations d enseignement r sultant du contrat qui le liait l administration avec l agr ment du recteur de l acad mie que d s lors il n est pas fond demander la r paration de la perte de salaire correspondant aux prestations dont s agit N B Si malgr une mise en demeure la partie d fenderesse n a produit aucun m moire elle est r put e avoir acquiesc aux faits expos s dans les m moires du requ rant aux termes des dispositions de l article R 612 6 du C J A Lorsque le d fendeur n a produit aucun m moire le juge administratif n est pas tenu de proc der une telle mise en demeure avant de statuer mais il doit s il y proc de en tirer toutes les cons quences de droit et il lui appartient lorsque les dispositions pr cit es sont applicables de v rifier que l inexactitude des faits expos s dans les m moires du requ rant ne ressort d aucune pi ce du dossier cf C E 30 12 2009 M K n 314972 aux tables du Recueil Lebon in Contrats aid s Contrat d avenir Contrat d ac compagnement dans l emploi R partition des comp tences entre les ordres de juridiction De mande de requalification en contrat dur e ind ter min e Tribunal des conflits 22 11 2010 Pr fet de Maine et Loire n 3789 3790 3791 Tribunal des conflits 22 11 2010 Mme D n 3746 12 LIJ 152 f vrier 2011 Dans le cadre de p
9. au regard notamment de ceux pratiqu s par d autres avocats dans des affaires similaires Confront e une difficult de cette sorte l adminis tration ne pourra pas pour ce motif retirer sa protec tion qui constitue une d cision cr atrice de droit C E 14 mars 2008 n 283943 N anmoins elle n est pas d pourvue de moyens d action En effet l administration demeure comp tente pour appr cier les modalit s de mise en uvre de la protection fonctionnelle qui doivent tre appropri es au regard de la situation de l agent et de l objectif de protection En outre lorsque cette protection fonctionnelle prend la forme d une prise en charge des frais d avocat il appartient l administration d appr cier le montant des honoraires qu elle doit prendre en charge D s lors il est souhaitable qu elle adopte une d marche pr ventive et collaborative avec son agentpour pr venir toute difficult lors de l ap pr ciation du montant des honoraires r clam s L administration demeure comp tente pour appr cier les modalit s de mise en uvre de la protection fonc tionnelle qui sont les plus appropri es au regard de la situation de l agent et de l objectif de protection Pr alablement une prise en charge des honoraires de son agent l administration doit appr cier si les d mar ches envisag es ou engag es par son agent sont confor mes l objectif de protection fonctionnelle Ainsi la cour adm
10. dure est organis e l article 9 2 du d cret du 6 juin 1984 ins r par l article 4 du d cret du 10 avril 2008 Le Conseil d tat pose le principe selon lequel en vertu des dispositions combin es des articles L 952 6 1 du code de l ducation et 9 2 du d cret du 6 juin 1984 pour le recrutement dans les corps d enseignants chercheurs il revient d une part au comit de s lection par un avis motiv unique portant sur l ensemble des candidatures de dresser la liste de ceux des candidats qu il retient et d autre part au conseil d administration si geant en for mation restreinte aux enseignants chercheurs d un rang au moins gal celui de l emploi pourvoir de proposer la nomination celui ou ceux des candidats ainsi s lectionn s qu il aura choisis Le pouvoir de proposition du conseil d administration s exerce donc uniquement dans le cadre de la s lection op r e par le comit de s lection sans que cet organisme soit tenu par l ordre de classement d fini par le comit ni m me de proposer l un des candidats s lectionn s Le Conseil d tat a donc d fini les r les respectifs du comit de s lection et du conseil d administration dans le processus de recrutement dans les corps d en seignants chercheurs 1 En ce qui concerne la proc dure suivre devant le comit de s lection qui seul constitue le jury du recrutement dans les corps d enseignants chercheurs Ce comit qui doi
11. ainsi M D n est pas en droit de pr tendre au versement d une prime au titre de la cr ation d un logi ciel Consid rant en second lieu qu l occasion d tudes confi es par organisme de recher chel les travaux de M D au sein du laboratoire peuvent tre regard s comme ayant conduit des produits ayant donn lieu une exploitation Jurisprudence commerciale que toutefois d une part la base de donn es Frantext ne pr sente pas la qualit de produit original dans la mesure o une pr c dente base de donn es baptis e Disco text 1 et commercialis e en 1992 sous la forme de C D ROM en tait un sous ensemble pour lequel le requ rant avait d ailleurs d j per u un int ressement sur les produits de la vente de ce C D ROM et d autre part le dictionnaire infor matis Tr sor de la langue fran aise rel ve de la l gislation sur les droits d auteur que dans ces conditions M D n est pas davantage en droit de pr tendre au versement d une prime au titre de travaux valoris s AUTRES JURISPRUDENCES im Licenciement pour faute grave Non respect des principes de la cit et de neutralit impos s par le r glement int rieur d une association Salari e por tant un voile Cr che associative Baby Loup Conseil des prud hommes de Mantes la Jolie 13 12 2010 n F 10 00587 Mme X b n ficiait d un contrat dur e ind termin e en qualit d
12. alternance ou au cours de la formation l l ve peut selon son souhait et en fonction de son projet soit reprendre une scolarit dans un coll ge soit lorsqu il a atteint l ge de 16 ans ou s il justifie avoir achev le dernier cycle du coll ge signer un contrat d apprentissage M Jeunes sortant sans dipl me du syst me de forma tion initiale D termination du niveau de qualifica tion n cessaire la mise en uvre des dispositions de l article L 313 7 du code de l ducation D cret n 2010 1781 du 31 d cembre 2010 fixant le niveau de qualification pr vu l article L 313 7 du code de l ducation J O R F du 1 janvier 2011 La loi n 2009 1437 relative l orientation et la for mation professionnelle tout au long de la vie a introduit dans le code de l ducation un article L 313 7 dont les dispositions visent mettre en place un syst me d iden tification pour la prise en charge des anciens l ves ou apprentis qui ne sont plus inscrits dans un cycle de formation et qui n ont pas atteint un niveau de qualifi cation fix par voie r glementaire Cet article pr voit que les coordonn es de ces anciens l ves et apprentis seront transmises des personnes ou organismes d sign s par le pr fet de d partement ou encore aux missions locales pour l insertion profes Actualit s sionnelle qui auront pour t che de leur proposer des solutions de formation d accompagnement ou
13. aux missions du service public de la recherche un tablissement public caract re scientifique et technologique Enfin l article 6 de la loi modifie l article L 344 11 du code de la recherche afin d largir les cas dans lesquels peut tre cr e une fondation de coop ration scienti fique Initialement limit es aux p les de recherche et d enseignement sup rieur aux r seaux th matiques de recherche avanc e et aux centres th matiques de recherche et de soins ces structures peuvent d sor mais conduire toutes les activit s mentionn es aux articles L 112 1 du code de la recherche objectifs de la recherche publique et L 123 3 du code de l du cation missions du service public de l enseignement sup rieur Les dispositions des I et Il de l article 2 de l article 4 et du I de l article 5 de la loi sont applicables en Nouvelle Cal donie en Polyn sie fran aise et dans les les Wallis et Futuna E Formation professionnelle Pr apprentissage Cen tre de formation des apprentis C F A D cret n 2010 1780 du 31 d cembre 2010 instaurant un dispositif d initiation aux m tiers en alternance J O R F du T janvier 2011 L article 29 de la loi n 2009 1437 du 24 novembre 2009 relative l orientation et la formation profes 26 LIJ 152 f vrier 2011 sionnelle tout au long de la vie introduisant un article L
14. avocat au regard de l affaire en cause et du droit la protection fonctionnelle de l agent En pratique l administration peut demander l avocat de pr senter un relev d taill des honoraires compor tant toutes pr cisions utiles sur les diligences accom plies accompagn de documents justificatifs tels que les m moires produits et d une copie des diff rents actes de proc dures et d compte faits Elle peut galement se r f rer aux tarifs de ses propres avocats comme le pr cisait le commissaire du gouvernement dans ses conclu sions sous la d cision pr cit e C E n 249805 Cependant la cour administrative d appel de Paris a pu consid rer qu en l esp ce compte tenu du caract re inhabituel des poursuites engag es l encontre de M C depuis 1993 et de la complexit que pouvait pr senter sa d fense l administration ne pouvait se fonder sur le fait que le montant des honoraires r clam s par l avocat de l int ress exc dait trop sensiblement le montant des sommes habituellement expos es pour la d fense de ses agents pour refuser leur prise en charge C A A Paris 13 mai 2003 n 98PA01392 voir gale ment T A Versailles 9 d cembre 2005 n 0406971 et n 0503218 Ainsi l valuation des honoraires qui demeurent la charge de l administration doit tre effectu e au cas par cas au regard de la complexit de chaque affaire et des actes r alis s par l avocat La r f rence
15. des l ves qu il a impliqu s dans son acte et a pris le risque d engager gravement la responsabilit de l tablissement en cas d accident qu eu gard la gravit de la faute et sa nature la sanction du d placement d office prononc e par le recteur n appara t pas manifestement dispropor tionn e titre de comparaison on peut noter que l abaissement d chelon sanction du 2 groupe a r guli rement t prononc l encontre d un enseignant au motif qu de nombreuses reprises au cours des ann es 2001 2002 et 2003 en m connaissance des r gles d organisation de l tablissement et notamment de son r glement int rieur et en d pit des directives contraires adress es par la direction de l tablissement un profes Jurisprudence seur a pris l encontre de diff rents l ves des mesures d exclusion ou d interdiction d acc s sa classe qu il n a pas d f r aux ordres de sa hi rarchie y compris ceux manant du recteur d acad mie tendant la r in t gration des l ves concern s que ces manquements r p t s et caract ris s l obligation d ob issance laquelle est soumis tout fonctionnaire ont en outre perturb le fonctionnement normal du service public de l enseignement C A A NANCY 30 novembre 2006 n 06NC00275 En l esp ce bien que les faits soient isol s la double circonstance que l int ress ait impliqu des l ves dans ses agissements et qu i
16. des juristes et des d cideurs du syst me ducatif La LIJ est vendue au num ro au prix de 5 dans les points de vente des C R D P et C D D P la librairie du C N D P 13 rue du Four 75006 Paris sur la cyberlibrairie www scerenfr BULLETIN D ABONNEMENT retourner accompagn de votre r glement l adresse suivante SC R N C N D P Agence comptable abonnements T l port 1 4 B P 80158 86961 Futuroscope Cedex Relations abonn s 03 44 62 43 98 T l copie 0344125770 abonnement cndp fr Votre abonnement sera pris en compte dater de la r ception de votre paiement Tarifs abonnements 1 abonnement 10 num ros par an Tarifs valables jusqu au 31 juillet 2011 R GLEMENT LA COMMANDE cocher votre mode de r glement re L Par ch que bancaire ou postal tabli l ordre de l agent comptable du CNDP et cachet de l tablissement D Par mandat administratif l ordre de l agent comptable du C N D P Tr sorerie g n rale de Poitiers code tablissement 10071 code guichet 86000 N de compte 00001003010 cl RIB 68 Au sommaire des prochains num ros de la Lettre altormaition Juridique 2011 La mise en uvre de la loi n 2010 1127 du 28 septembre 2010 visant lutter contre l absent isme scolaire Actes de la journ e annuelle des responsables des affaires juridiques et contentieuses des rectorats suite Le portail de l ducation www
17. dits du programme de l enseignement priv Il faisait en outre valoir que ce transfert tait sans incidence sur la r partition des emplois d enseignants entre le public et le priv et que les moyens pr vus pour l enseignement priv sont directement comparables la proportion des l ves accueillis Le Conseil constitutionnel pour sa part n a cart le moyen tir d une rupture d galit entre l enseignement public et l enseignement priv que sur un terrain plus radical en consid rant qu il n appartient pas au Conseil constitutionnel qui ne dispose pas d un pouvoir g n ral d appr ciation et de d cision de m me nature que celui du Parlement d appr cier le montant des autorisations d engagements et des cr dits de paiement vot s M Titre de perception Contestation devant le juge du commandement de payer la somme demand e D faut de r clamation pr alable aupr s du comptable T A MELUN 02 11 2010 Mlle X n 0601956 1 esp ce T A MELUN 02 11 2010 M Y n 0604844 2 esp ce 16 LIJ 152 f vrier 2011 Aux termes de l article 6 du d cret n 92 1369 du 29 d cembre 1992 modifiant le d cret n 62 1587 du 29 d cembre 1962 portant r glement g n ral sur la comptabilit publique et fixant les dispositions applica bles au recouvrement des cr ances de l tat mentionn es l article 80 de ce d cret Les titres de
18. e directement devant le tribunal Dans la seconde esp ce M Y avait demand au tribunal administratif de Melun d annuler un titre de perception du 5 septembre 2005 par lequel le recteur de l acad mie de Cr teil lui avait demand le remboursement de la somme de 34289 76 Le tribunal a fait droit la demande de M Y en rejetant notamment la fin de non recevoir soulev e par le tr sorier payeur g n ral Le jug apr s avoir cit les dispositions pr c demment mentionn es des articles 6 7 et 8 du d cret n 92 1369 du 29 d cembre 1992 modifiant le d cret n 62 1587 du 29 d cembre 1962 portant r glement g n ral sur la comptabilit publique et fixant les dispositions applica bles au recouvrement des cr ances de l tat mentionn es l article 80 de ce d cret a consid r Qu il r sulte de l instruction que ni le titre de perception du 5 septembre 2005 ni la lettre de rappel du 5 novembre 2005 ne mentionnait les voies et d lais de recours que M Y a pr sent une r clamation mettant en cause l exigibilit de la somme dont il lui tait demand paiement par lettre dont la tr sorerie g n rale du Val de Marne a accus r ception le 25 novembre 2005 que si le tr sorier payeur g n ral du Val de Marne soutient que ce courrier s tant gar et n ayant par suite pas t transmis l ordonnateur le d lai de r ponse n a pu commencer courir et que la saisine du tribunal e
19. ficie d une scolarisa tion au moins quivalente compte tenu de ses besoins propres celle dispens e aux autres enfants Toutefois le juge des r f r s prend soin de pr ciser que c est la privation de toute scolarisation ou formation scolaire adapt e qui est susceptible de constituer une atteinte grave et manifestement ill gale une libert fondamentale Par ailleurs la logique du r f r libert l a conduit prendre en compte les contraintes pesant sur l administration et fixer les limites qui doivent encadrer dans cette mati re l intervention du juge des r f r s sur le fondement de l article L 521 2 du code de justice administrative IL En application de l article L 521 2 le Conseil d tat a rappel en l esp ce que le juge des r f r s ne peut intervenir que lorsque deux conditions sont r unies D une part l affaire doit r pondre une urgence par ticuli re rendant l intervention d une mesure de sauve garde n cessaire dans les quarante huit heures D autre part il faut qu ait t port e une atteinte grave et mani festement ill gale une libert fondamentale tant en tendu qu en mati re de scolarisation une telle atteinte s appr cie en tenant compte de l ge de l enfant mais aussi des diligences accomplies par l autorit admi nistrative comp tente au regard des moyens dont elle LIJ 152 f vrier 2011 13
20. gles des concours Il a consid r qu il n y avait pas davantage m connais sance du principe d galit entre les candidats d s lors que l ensemble des candidatures en cause avait t examin selon les m mes r gles d finies par le d cret du 10 avril 2008 Isabelle SARTHOU LIJ 152 f vrier 2011 21 R UNION ANNUELLE DES RESPONSABLES JURIDIQUES DES RECTORATS Actes de la journ e du 13 d cembre 2010 Le s minaire annuel des responsables juridiques des rectorats s est tenu le 13 d cembre 2010 Paris dans les locaux du minist re de l ducation nationale de la jeunesse et de la vie associative sous la pr sidence de Mme Anne Courr ges directrice des affaires juridiques Nous publions ci apr s une s lection des interventions qui ont ponctu cette journ e La prise en charge des honoraires d avocat dans le cadre de la protection fonctionnelle INTERVENTION DE SIMON RIOU La protection fonctionnelle accord e au titre de l ar ticle 11 de la loi du 13 juillet 1983 modifi e portant droits et obligations des fonctionnaires prend souvent la forme d une prise en charge des honoraires de l avocat charg de la d fense des int r ts de l agent M me si l administration peut le conseiller et l orienter l agent choisit librement son avocat qui fixe lui m me le montant de sa r mun ration De ce fait l administration peut tre expos e au risque de devoir supporter des honoraires excessifs
21. l esp ce consid rer que les poursuites engag es par un agent ne sont pas appropri es l objectif de d fense recherch En particulier la collectivit publique peut se r f rer la question pos e au juge et au caract re ven tuellement manifestement d pourvu de chance de succ s des poursuites entreprises Tel est le cas lorsque l agent forme un pourvoi en cassation contre l arr t d une cour administrative d appel qui avait constat que l action civile de l int ress tait teinte faute pour lui d avoir form un appel dans le d lai requis contre un jugement par lequel au demeurant il avait obtenu les r parations auxquelles il 22 LIJ 152 f vrier 2011 pouvait pr tendre cf C E 24 octobre 2005 n 259807 C A A PARIS 26 juin 2003 n 02PA04278 En revanche le pourvoi en cassation qui porte sur l ap plicabilit la situation d un individu des dispositions de l article 31 de la loi du 29 juillet 1881 r primant la diffamation ne saurait tre regard comme manifes tement d pourvu de toute chance de succ s cf C E 31 mars 2010 Ville de PARIS c M A d j cit L appr ciation du caract re manifestement d pourvu de chance de succ s d une voie juridictionnelle est videm ment d licate notamment lorsque le sort des poursuites est largement d termin par les circonstances de l esp ce L administration doit galement appr cier les modalit s les p
22. la requali fication effectu e par le juge judiciaire pour un autre motif a pour cons quence non la r paration du pr ju dice r sultant de la rupture du contrat mais la poursuite d une relation contractuelle entre le salari et la personne morale de droit public g rant un service public adminis tratit au del du terme du ou des contrats relevant de la comp tence du juge judiciaire Le Tribunal des conflits a annul les arr t s de conflit en consid rant que les demandes qui ne mettent pas en cause la l galit des conventions de droit public ayant servi de cadre la passation de leurs contrats de travail tendent seulement obtenir l indemnisation des cons quences de la requalification et pour certains d entre eux de la rupture des contrats qui les liaient au lyc e que ces litiges rel vent en cons quence de la comp tence du juge judiciaire que c est par suite tort que le conflit a t lev Cette d cision s inscrit dans la continuit de la jurispru dence du Tribunal des conflits qui consid re que la juri diction judiciaire a une comp tence de principe en ce qui concerne les contentieux relatifs aux contrats aid s le domaine de comp tence de la juridiction administra tive tant r duit quelques cas particuliers en fonction des circonstances de leur interpr tation et des conclu
23. neutralit commerciale T A Caen 30 novembre 1993 PONTHUS n 91696 La circulaire n 2001 053 du 28 mars 2001 portant code de bonne conduite des interventions des entreprises en milieu scolaire le terme entreprises tant entendu au sens large et visant galement les associations rappelle l interdiction de toute op ration commerciale ou publici taire destination des l ves ou des enseignants Quelle que soit la raison sociale de l entreprise ou l as sociation candidate la conclusion par l administration de partenariats pour des activit s qui n auraient pas de lien avec l action p dagogique ou qui ne seraient motiv s ni par les n cessit s du service public ni par un motif d int r t g n ral est susceptible de heurter le principe de neutralit du service public ainsi que le principe de la libert du commerce et de l industrie cf C E 30 mai 1930 Chambre syndicale de commerce en d tail de la ville de Nevers p 583 Cette exigence s impose donc non seulement aux inter venants historiquement li s au minist re de l ducation nationale mais aussi l ensemble des membres de la communaut ducative y compris aux parents d l ves et leurs associations cet gard les dispositions de l article D 111 9 du code de l ducation rappellent que les associations de parents d l ves peuvent distribuer des documents destin s faire conna tre leur action et dont le con
24. perception men tionn s l article 85 du d cret du 29 d cembre 1962 peuvent faire l objet de la part des redevables soit d une opposition l ex cution en cas de contestation de l existence de la cr ance de son montant de son exigibilit soit d une opposition poursuites en cas de contestation de la validit en la forme de l acte de pour suite Aux termes de l article 7 de ce m me d cretde 1992 Avant de saisir la juridiction comp tente le redevable doit adresser sa r clamation appuy e de toutes jus tifications au comptable qui a pris en charge l ordre de recette Aux termes de l article 8 de ce m me d cret La r cla mation pr vue l article pr c dent doit tre d pos e 1 en cas d opposition l ex cution d un titre de per ception dans les deux mois qui suivent la notification de ce titre ou d faut du premier acte de poursuite qui en proc de L autorit comp tente d livre re u de la r clamation et statue dans un d lai de six mois d faut d une d cision notifi e dans ce d lai la r clamation est consid r e comme rejet e Dans la premi re esp ce Mile X avait demand au tribunal administratif de Melun d annuler deux com mandements de payer les sommes de 4384 36 et 1229 07 qui lui avaient t notifi s Faute d avoir satisfait la finalit de la r clamation pr alable pr vue par les textes la requ te de M
25. titre de la protection fonctionnelle pr vue l article 11 de la loi du 13 juillet 1983 de r parer son pr judice ainsi que la prise en charge du malus appliqu par son assurance Le tribunal administratif de Basse Terre a rejet le recours form par cet agent contre le refus du recteur Consid rant qu aucune disposition l gislative ou r glementaire ni aucun principe g n ral applicable ne permettaient de faire droit la demande de prise en charge des frais de r para tion du v hicule de M B que notamment aux termes de l article 11 de la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires Les fonctionnaires b n ficient l occasion de leurs fonctions d une protection organis e par la collectivit publique dont ils d pendent confor m ment aux r gles fix es par le code p nal et les lois sp ciales La collectivit publique est tenue de prot ger les fonctionnaires contre les menaces violences voies de fait injures diffamations ou outrages dont ils pourraient tre victimes l occasion de leurs fonctions et de r parer le cas ch ant le pr judice qui en est r sult Consid rant que si l accident de circulation dont M B a t victime le 11 mai 2006 est sur venu lors de son service il n tait pas cons cutif des menaces violences voies de fait injures diffamations ou outrages survenus l occasion de ses fonctions au sens des d
26. 000 tout en rejetant les autres chefs de pr judice LIJ 152 f vrier 2011 11 Consid rant que le requ rant soutient qu il n a pas t r int gr sur un emploi quivalent celui qu il occupait pr c demment puisqu il tait charg en qualit de ma tre auxiliaire depuis d cembre 1990 de dispenser des ensei gnements en proth se dentaire au lyc e L qu il fait valoir notamment qu il s est vu confi ner dans le cadre de ses fonctions d aide au chef de travaux dans des t ches administrati ves sans qu aucune mission d enseignement ne lui soit plus confi e que le recteur qui n a pas produit de m moire en d fense doit tre r put en application de l article R 612 6 du code de justice administrative avoir acquiesc aux faits ainsi all gu s par M M que dans ces conditions le requ rant est fond soute nir qu en n assurant pas une ex cution correcte des d cisions juridictionnelles susmentionn es l administration a commis une faute de nature engager sa responsabilit Consid rant d une part que si M M fait valoir qu il n a pu poursuivre compter de 2001 ses activit s d enseignement pour le compte du GRETA de Marseille Sud et du C F A du lyc e Lat co re d Istres il ne four nit pas d l ments de nature d montrer que s il avait t r int gr au lyc e il se serait vu nouveau confier lesdites activit s dont il indique qu elles
27. 337 3 1 dans le code de l ducation a cr un nouveau dispositif de pr apprentissage en alternance dispens dans les centres de formation des apprentis pour les l ves ayant atteint l ge de 15 ans Le d cret n 2010 1780 du 31 d cembre 2010 instau rant un dispositif d initiation aux m tiers en alternance fixe les modalit s de mise en uvre de ce nouveau dis positif Il cr e une nouvelle section 8 au chapitre VII du titre III de la partie r glementaire du code de l du cation intitul e Dispositif d initiation aux m tiers en alternance Cette nouvelle formation a pour objet de permettre aux l ves qui le souhaitent partir de l ge de 15 ans de d couvrir l environnement professionnel correspondant un projet d apprentissage tout en demeurant sous statut scolaire En d but d ann e scolaire ou par d rogation en cours d ann e scolaire l l ve peut tre admis dans ce dispo sitif Le lieu de la formation se situe dans un centre de formation des apprentis mais l l ve concern demeure inscrit dans son tablissement d origine La formation dispens e doit comporter des enseigne ments g n raux pour la moiti au moins du temps de la formation des enseignements technologiques et pratiques des visites en milieu professionnel ainsi que des stages d initiation ou d application en milieu pro fessionnel l issue d une ann e dans le dispositif d initiation aux m tiers en
28. TION DE LEURS MEMBRES Le Conseil d tat consid re d embl e que ni le principe d ind pendance des enseignants chercheurs ni aucun texte ou principe n obligent que les disciplines devant en vertu de la loi article L 952 6 1 du code de l ducation tre repr sent es au sein du comit de s lection soient d finies selon les disciplines de r f rence des sections du Conseil national des universit s pr vues par le d cret n 92 70 du 16 janvier 1992 relatif ce conseil Il rel ve ensuite que d s lors que le pr sident d universit tire de la loi le pouvoir de proposer au conseil d admi nistration la liste des membres du comit de s lection le principe d ind pendance n impliquait pas que l exercice de ce pouvoir de proposition doive tre soumis par le pouvoir r glementaire des formalit s particuli res Enfin il rappelle que l article 9 2 du d cret du 6 juin 1984 pr voit que le vote du conseil d administration est mis par les seuls professeurs et personnels assimil s pour les membres du conseil d administration relevant de ce grade et pr cise que le principe d ind pendance des enseignants chercheurs n implique pas en revanche que cette formation restreinte du conseil d administration pour la d signation des membres du comit de s lection doive comporter un nombre minimum de sp cialistes de la discipline de recrutement III SUR LA PROC DURE DE S LECTION DES CANDIDATURES Cette proc
29. ant compter du 1 octobre mais elle avait d missionn emp chant ainsi l int ress de b n ficier de l assistance pr vue compter de la rentr e des vacances de la Toussaint d but novembre Un rempla ant n avait pu tre trouv Ce n est donc finalement qu en raison d un concours de circonstan ces que la d cision de la commission d partementale des droits et de l autonomie des personnes handicap es C D A P H n avait plus t provisoirement ex cut e Enfin en d pit des conditions rendues plus difficiles pour la scolarisation de l enfant depuis qu il n tait plus assist celui ci demeurait scolaris u Cr ation d un logiciel par un agent Exploitation du logiciel Travaux valoris s Droits patrimoniaux Primes d int ressement C A A NANCY 02 12 2010 M D n O9NC00916 Aux termes de l article L 113 9 du code de la propri t intellectuelle Sauf dispositions statutaires ou stipula tions contraires les droits patrimoniaux sur les logiciels et leur documentation cr s par un ou plusieurs employ s dans l exercice de leurs fonctions ou d apr s les instruc tions de leur employeur sont d volus l employeur qui est seul habilit les exercer Les dispositions du 1e alin a du pr sent article sont galement applicables aux agents de l tat des collectivit s publiques et des tablissements p
30. as en quilibre r el eu gard notamment aux dispositions de l article 9 relatives aux pr l vements sur le fonds de roulement ou sur les r serves La modification de l article 64 a pour objet de pr ciser les comp tences des instances des services communs plusieurs tablissements et notamment celles de l or donnateur secondaire et du conseil de ce service s il en est dot Il pr cise galement que les budgets de ces services communs sont annex s au budget de l tablis sement de rattachement L article 67 1 ajout par ce d cret a pour objet d ten dre l application du d cret n 2008 618 du 27 juin 2008 la Nouvelle Cal donie la Polyn sie fran aise et aux les Wallis et Futuna dans sa r daction issue du d cret n 2010 1652 du 28 d cembre 2010 Par ailleurs pour ces collectivit s le d lai de transmis sion du projet de budget au vice recteur article 12 du d cret du 27 juin 2008 et le d lai dans lequel les d cisions modificatives du budget prises par l ordon nateur principal ayant re u d l gation du conseil d ad ministration deviennent ex cutoires apr s transmission au vice recteur article 21 du m me d cret sont port s de 15 jours un mois Enfin le 1 de l article 52 du d cret du 27 juin 2008 qui concerne le suivi de la masse salariale et de la consommation des emplois en quivalents temps plein par le biais d ins
31. blics sont comp tents pour accorder la protection juri dique aux fonctionnaires qui exercent leurs fonctions en leur sein Il n existe pas en la mati re de sp cificit s ultramarines Ainsi pour ce qui concerne la Polyn sie fran aise aux termes du 11 de l article 14 et du 5 de l article 7 de la loi organique n 2004 192 du 27 f vrier 2004 modifi e portant statut d autonomie de la Polyn sie fran aise les dispositions relatives aux statuts des agents publics de l tat sont de la comp tence de l tat et les disposi tions l gislatives et r glementaires qui y sont aff rentes sont applicables de plein droit sans qu il soit n cessaire qu elles comportent de mention expresse En cons quence il appartient au conseil d administra tion de l tablissement en cause d examiner la demande de protection juridique faite par un fonctionnaire en fonction dans ledit tablissement 18 LIJ 152 f vrier 2011 e point sur LA PROC DURE DE RECRUTEMENT DES ENSEIGNANTS CHERCHEURS Par d cision du 15 d cembre 2010 qui sera publi e au Recueil Lebon le Conseil d tat vient de valider le volet r glementaire de la r forme de la proc dure de recrutement des enseignants chercheurs issue de la loi n 2007 1199 du 10 ao t 2007 relative aux libert s et responsabilit s des universit s L R U en l occur rence le d cret n 2008 333 du 10 avril 2008 relatif aux comit s de s lection des enseignants c
32. c fait preuve d une insubordination caract ris e N B Le jugement rendu par le conseil des prud hommes de Mantes la Jolie n est pas d finitif puisque la salari e licenci e a interjet appel L ana lyse de ce jugement doit donc rester prudente en attendant que la cour d appel confirme ou infirme la solution de premi re instance La Cour de cassation qui n a semble t il jamais eu l occasion de se prononcer au regard de la libert de conscience et de religion sur le port du voile par un salari au sein d une structure de droit priv a toutefois pr c demment jug que l employeur ne peut apporter aux libert s individuelles ou collecti ves des salari s que des restrictions justifi es par la nature de la t che accomplir et proportionn es au but recherch C cass 11 f vrier 2009 n 07 42068 La Cour a galement estim l occasion du licenciement d un salari venu travailler en bermuda au sein de son entreprise que la libert de se v tir sa guise au temps et au lieu de travail n entre pas dans la cat gorie des libert s fondamentales C Cass 28 mai 2003 n 02 40273 publi au B I C C L employeur peut donc imposer certaines normes concernant l aspect physique et vestimentaire de son personnel condition que ses exigences soient justifi es par l int r t de l entreprise et proportionn es au but poursuivi ex hygi ne et s curit cons quen ces p
33. civils de l tat Lorsque l agent se d place pour les besoins du service hors de sa r sidence administrative et hors de sa r sidence familiale l occasion d une mission d une tourn e ou d un int rim il peut pr tendre la prise en charge de ses frais de transport sur production des justificatifs de paiement aupr s du seul ordonnateur et des indemnit s de mission qui ouvrent droit cumulativement ou s pa r ment selon les cas au 1 Remboursement forfaitaire des frais suppl mentaires de repas 2 Remboursement forfaitaire des frais d h bergement aux termes du 1 alin a de l article 7 du d cret n 2006 781 du 3 juillet 2006 Pour la m tropole le taux de remboursement for faitaire des frais suppl mentaires de repas est fix par un arr t conjoint du ministre charg de la fonction publique et du ministre charg du budget le dernier alin a de ce m me article 7 pr voit s agissant des personnels civils de l tat Toutefois lorsque l int r t du service l exige et pour tenir compte de situations particuli res un arr t minist riel ou une d lib ration du conseil d ad ministration de l tablissement peut fixer pour une dur e limit e des r gles d rogatoires aux arr t s interminist riels pr vus aux alin as pr c dents qui ne pourront en aucun cas conduire rembourser une somme sup rieure celle effectivement engag e Si l article 10 du
34. d cret n 90 437 du 28 mai 1990 modifi par le d cret n 2000 928 du 22 septembre 2000 pr voyait que l indemnit de repas attribu e aux agents en mission est r duite de 50 lorsque les int res s s ont utilis la possibilit de se rendre dans un restau rant administratif ou assimil cet article fait partie de ceux qui ont t abrog s par l article 12 VI I du d cret n 2006 781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalit s de r glement des frais occasionn s par les d placements temporaires des personnels civils de l tat Jurisprudence qu aucune disposition de ce d cret ne pr voit la possibi lit de r duire de 50 le taux de remboursement lorsque le repas est pris dans un restaurant administratif ou une cantine scolaire que la d rogation pr vue l article 7 du d cret qui n est ouverte qu au ministre ne permet de fixer des r gles d rogatoires que pour une dur e limit e que par suite le recteur qui garde la possibilit de ne pas rembourser les frais de repas en fournissant gratuitement la prestation ne pouvait pr voir un tarif permanent de remboursement des repas r duit de 50 dans le cas o le repas est pris dans un restaurant administratif ou assimil M Personnels Sanction disciplinaire Faute de nature justifier un d placement d office T A GRENOBLE 16 12 2010 M L n 0803752 et n 0604819 M L professeur d ducation physique et s
35. d acc s l emploi La C N I L a autoris par une d lib ration du 2 d cembre 2010 l utilisation du syst me interminist riel d changes d informations mis en place cette fin Avec l entr e en vigueur du d cret n 2010 1781 du 31 d cembre 2010 le niveau de qualification men tionn l article L 313 7 qui doit n cessairement tre atteint pour que les l ves inscrits dans un cycle de for mation ne soient pas inclus dans le champ du nouveau dispositif est d sormais arr t Il s agit 1 soit du baccalaur at g n ral 2 soit d un dipl me finalit professionnelle enregistr au r pertoire national des certifications professionnelles et class au niveau V ou IV de la nomenclature interminist rielle des niveaux de formation u tablissements publics caract re scientifique culturel et professionnel R gime financier D cret n 2010 1652 du 28 d cembre 2010 modifiant les d crets n 94 39 du 14 janvier 1994 et n 2008 618 du 27 juin 2008 relatifs au budget et au r gime financier des tablissements publics caract re scientifique culturel et professionnel J O R F n 301 du 29 d cembre 2010 Les articles 37 et 62 du d cret n 94 39 du 14 janvier 1994 sont modifi s La modification de l article 37 permet dans le cadre de d cisions budg taires modificatives l ordonna teur principal de l tablissement ayant re u d l gation du co
36. d appel de l int ress en consid rant notamment que dans la mesure o le comit m dical d partemen tal des Bouches du Rh ne r uni le 28 ao t 2006 a retenu l inaptitude d finitive et absolue de M I et que le comit m dical sup rieur a par un avis du 21 mai 2007 confirm cette inaptitude d finitive et absolue toutes fonctions ce dernier n est pas fond soutenir que l administration a commis une erreur de droit en ne l invitant pas pr senter une demande de reclassement que d s lors l administration a pu bon droit le placer dans la seule position r guli re que pr voit dans son cas le statut c est dire l admettre d office la retraite pour invalidit N B On rappellera qu en l absence de textes r sulte d un principe g n ral du droit que lorsqu il a t m dicalement constat qu un agent se trouve de 10 LIJ 152 f vrier 2011 mani re d finitive atteint d une inaptitude physique occuper son emploi il appartient l employeur de le reclasser dans un autre emploi Mais il d coule galement de ce principe l obligation pour l em ployeur de prononcer son licenciement en cas d im possibilit C E 02 10 2002 Chambre de commerce et d industrie de Meurthe et Moselle Recueil Lebon p 319 in Professeurs contractuels Recrutement Limite d ge Discrimination directe C E 08 12 2010 F d ration des syndicats g n raux de l ducation na
37. de ce droit de s opposer la nomination d un candidat propos par le conseil d administration de fonder son appr ciation sur des motifs tenant exclu sivement l administration de l universit Ainsi le pr sident d universit ne peut en aucune mani re se fonder sur une critique de la qualification scientifique des candidats retenus l issue de la proc dure de s lection Enfin en vertu des dispositions combin es des articles L 952 6 1 et L 712 2 du code de l ducation il doit motiver sa d cision de ne pas transmettre au ministre la d lib ration du conseil d administration portant pro position de nomination IV LE CONSEIL D TAT A VALID LES DISPOSITIONS TRANSITOIRES Par son article 17 le d cret du 10 avril 2008 a pr vu l application de la proc dure d examen par les comit s de s lection aux candidatures d pos es avant son entr e en vigueur dans les universit s ayant proc d l instal 20 LIJ 152 f vrier 2011 lation de leur nouveau conseil d administration avant le 1 mars 2008 Constatant que ce faisant le pouvoir r glementaire n a pas substantiellement modifi pour ces candidatu res d j pr sent es les conditions de titres de dossier et de pr paration le Conseil d tat a consid r que le pouvoir r glementaire n avait pas par ces dispositions transitoires fond es sur des motifs d int r t g n ral Le point sur port d atteinte ill gale aux r
38. de l ducation T A Lite 15 12 2010 Mlle C n 0800678 Alors qu elle tait en cong de longue dur e la requ rante professeur certifi a demand au tribunal admi nistratif d annuler une d cision du principal du coll ge o elle enseignait lui interdisant titre conservatoire l acc s l tablissement scolaire en raison de son comportement et de l urgence faire cesser les troubles cons cutifs son attitude Le tribunal a rejet la requ te Il a tout d abord consid r que la mesure d interdic tion d un tablissement scolaire prise l encontre de toute personne susceptible d en perturber le fonctionne ment et notamment d un professeur ne constitue pas une sanction disciplinaire prise l encontre de cette personne mais une mesure prise dans l int r t du fonc tionnement de l tablissement que par suite elle n est pas au nombre des mesures pour lesquelles le fonction naire concern doit tre mis m me de consulter son dossier par application de l article 65 de la loi du 22 avril 1905 Il a ajout que d s lors qu une telle mesure pr sente un caract re conservatoire et temporaire le fait de ne pas lui fixer une dur e pr cise ne permet pas de la regarder comme illimit e dans le temps Enfin exer ant un contr le normal sur la d cision le tribunal a consid r qu un climat d l t re s tait rap
39. dent d tablissement d enseignement sup rieur a interrog la direction des affaires juridiques sur le cas d un chef de service souhaitant b n ficier de la protec tion juridique accord e aux fonctionnaires Le 3 alin a de l article 11 de la loi n 83 634 du 13 juillet 1983 modifi e portant droits et obligations des fonctionnaires dispose que La collectivit publique est tenue de prot ger les fonctionnaires contre les menaces violences voies de fait injures diffamations ou outrages dont ils pourraient tre victimes l occasion de leurs fonctions et de r parer le cas ch ant le pr judice qui en est r sult Ces dispositions permettent en effet un fonctionnaire de b n ficier d une protection juridique dans le cas o une action en justice est engag e cons cutivement des attaques dont il a t victime Le Conseil d tat a jug que lorsque les faits pour lesquels un professeur des universit s a sollicit le b n fice de l article 11 de la loi du 13 juillet 1983 se sont produits l occasion de l exercice de ses fonctions dans l tablissement celui ci rel ve pour l applica LIJ 152 f vrier 2011 17 tion de ces dispositions de l universit sans que puisse y faire obstacle la circonstance qu il est nomm et r mun r par l tat 7 juin 2004 S aux tables du Recueil Lebon p 743 Il r sulte de cette jurisprudence que les tablissements pu
40. dministratives l exclusion des bulletins officiels des administrations est possible sous les condi tions suivantes l existence d un lien avec la publication en cause C E 6 novembre 2002 MOLINIER Recueil Lebon p 370 confirmant la l galit de la circulaire du 5 avril 2001 du ministre de l ducation nationale intitul e Code de bonne conduite des interventions des entreprises en milieu scolaire Peuvent notam ment tre admises au sein de plaquettes de pr sen tation des tablissements scolaires des messages pu blicitaires se rapportant des activit s parascolaires association sportive diteurs libraires etc l absence d exclusivit au profit de l entreprise enfin l insertion publicitaire ne doit pas occuper un espace disproportionn 2 L adh sion volontaire de l cole ou de l tablisse ment scolaire Les tablissements publics locaux d enseignement et les coles cf respectivement articles L 421 7 et L 411 3 du code de l ducation sont fond s nouer des par tenariats Tout partenariat entre un E P L E et une entreprise ou une association doit faire l objet d un contrat sign du chef d tablissement avec l autorisation du conseil d administration Ce contrat est soumis l examen des autorit s de contr le cf notamment articles L 421 1 et R 421 9 8 du code de l ducation Il para t souhaitable que le chef d tablissement recueille l avis d
41. e de la recherche qui portent comme l indique l intitul de la loi sur des domaines tr s diff rents L article 1 de la loi issu d un amendement parlemen taire compl te les dispositions applicables au comit de suivi de la loi relative aux libert s et responsabilit s L R U en pr cisant que le rapport annuel tabli par ce comit comporte un volet sur la mise en uvre du transfert du patrimoine immobilier de l tat aux uni versit s le bilan des op rations immobili res en cours et l exercice des droits r els par les universit s sur le patrimoine immobilier Le I de l article 2 de la loi modifie l article L 762 2 du code de l ducation Son objet est double d une part il permet l tat de confier la ma trise d ouvrage des constructions universitaires des tablissements publics de coop ration scientifique d autre part il permet aux tablissements publics d enseignement sup rieur de consentir des autorisations d occupation temporaire constitutives de droits r els sur le domaine public qui est mis leur disposition par l tat autorisations dont ils fixent galement les conditions financi res Le 111 de l article 2 compl te l article L 4422 44 du code g n ral des collectivit s territoriales et permet la collectivit territoriale de Corse de confier aux ta blissements publics d enseignement sup rieur les droits et ob
42. e l article 16 du d cret n 82 447 du 28 mai 1982 relatif l exercice du droit syndical dans la fonction publique N B En d pit de leur qualit d agents publics art L 442 5 du code de l ducation les ma tres contractuels des tablissements d enseignement priv s sont int gr s de fa on troite et permanente dans la collectivit de travail de leur tablissement Jurisprudence et entrent en cons quence dans le champ d appli cation des dispositions du code du travail relatives la d signation des d l gu s syndicaux cf Cass soc 15 janvier 2007 n 0070002P cit dans la LIJ n 113 mars 2007 La solution retenue par la Cour de cassation confirme que les heures de d charge et les heures de d l gation n ont pas le m me objet Les heures de d charge de service permettent la repr sentation des ma tres contractuels aupr s des autorit s publiques notamment dans le cadre des instances paritaires propres aux ma tres contractuels de l enseignement priv les commissions mixtes d partementales et les commissions mixtes acad miques Les heures de d l gation syndicale sont exerc es dans l int r t de la communaut de travail que constitue l tablisse ment d enseignement priv S agissant des heures de d l gation la Cour de cassation rappelle galement la r gle pos e par l arr t O G E C BLANCHE DE CASTILLE Cass soc 31 mars 2009 n 08 40 408 selon laquelle les he
43. e la proc dure suivre devant le conseil d administration Le conseil d administration si ge en formation restreinte aux seuls enseignants chercheurs et per sonnels assimil s de rang au moins gal celui de l emploi pourvoir au vu de la d lib ration du comit de s lection donc partir de la s lection op r e par ce jury il doit exprimer par une d lib ration sa proposition sous la forme d un nom ou d une liste de noms comme l a jug le Conseil constitutionnel le conseil d administration doit appr cier l ad quation des candidatures la strat gie de l tablissement il ne doit donc pas remettre en cause l appr cia tion des m rites scientifiques des candidats s lec tionn s par le comit de s lection il n est pas le jury de recrutement il doit motiver sa d lib ration lorsqu il ne reprend pas les propositions du comit de s lection c est dire lorsqu il ne propose aucun nom la nomination ou qu il modifie l ordre du classement tabli par le comit 3 En ce qui concerne le droit du pr sident d uni versit de s opposer la nomination d un candidat propos par le conseil d administration Le Conseil d tat tire les cons quences de la d cision du Conseil constitutionnel du 6 ao t 2010 par laquelle il a pos une r serve d interpr tation de l article L 712 2 du code de l ducation imposant au pr sident d universit dans l exercice
44. e r cent de la r int gration de M X l administration n a enta ch sa d cision ni d erreur de droit ni d erreur manifeste d appr ciation en se fondant exclu sivement sur le refus d ob issance et le refus persistant d effectuer son service oppos par M X entre 2002 et 2004 l exclusion de tout fait nouveau intervenu apr s l arr t annul du 13 d cembre 2004 qu ainsi la circonstance qu aucun reproche n a t fait M X depuis sa r int gration et sa nouvelle affectation l universit de Bordeaux est sans influence sur la l galit de la nouvelle sanction disciplinaire prise l encontre du requ rant que par suite le moyen tir de l ill galit de la d cision liti gieuse doit tre cart LIJ 152 f vrier 2011 9 N B L annulation d une sanction pour vice de proc dure ne fait pas obstacle l engagement d une nouvelle proc dure disciplinaire reposant sur les m mes motifs que ceux qui avaient t initialement retenus C E 21 avril 1967 Recueil Lebon p 173 C A A NANTES 30 d cembre 1997 n I5NT01124 et 26NT00453 Il sera relev que la cour prend en compte le caract re r cent de la r int gration de l int ress depuis laquelle aucun reproche ne lui a t adress pour estimer que la nouvelle d cision de r vocation prononc e la suite de l annulation d une pr c dente sanction pour ill galit externe raison des m mes faits n est entac
45. education gouv fr 755A3678 LIL LAN LU ALU 9771265 673007 11152
46. effectuer un compl ment de service hebdomadaire de trois heures dans un coll ge autre que celui o il tait affect et au sein duquel il assurait quinze heures de cours par semaine depuis la rentr e scolaire 2005 2006 L int ress a refus d assurer ce compl ment de service Il a demand en vain au tribunal administratif de Pau l annulation des d cisions du recteur de l acad mie de Toulouse l enjoignant de rejoindre son poste et proc dant des retenues sur le traitement servi Le Conseil d tat a annul le jugement et renvoy l af faire au tribunal administratif de Pau Si le Conseil d tat a rappel que l accomplissement la demande de l administration d un compl ment de service au sein d un autre tablissement par des ensei gnants qui ne peuvent assurer la dur e hebdomadaire de service pr vue par leur statut dans l tablissement d en seignement auquel ils ont t affect s constitue une obli gation de service relevant des dispositions statutaires il a en revanche estim que ni l article 25 du d cret statutaire n 86 492 du 14 mars 1986 relatif au statut particulier des professeurs d enseignement g n ral ni aucune autre disposition statutaire applicable au corps des professeurs d enseignement g n ral de coll ge ne permet l administration d appeler un enseignant nomm dans un tablissement compl ter son service dans un autre tablissement que par suite en jugea
47. er de la notification de l ordonnance contest e Sur appel du ministre le juge des r f r s du Conseil d tat a consid r au regard des circonstances de l esp ce que l atteinte grave et mani festement ill gale une libert fondamentale au sens de l article L 521 2 du code de justice administrative n tait pas caract ris e I a en cons quence annul l or donnance du 19 novembre 2010 du juge des r f r s de premi re instance La solution de principe retenue par le Conseil d tat est particuli rement int ressante sur deux points D abord elle souligne que c est la privation pour un enfant notamment lorsqu il est handicap de toute possibi lit de b n ficier d une scolarisation effective qui peut constituer une atteinte une libert fondamentale au Jurisprudence sens de l article L 521 2 du code de justice administra tive Ensuite elle pose de strictes limites l intervention du juge des r f r s sur ce fondement circonscrivant encore les cas dans lesquels les parents d l ves pourront recourir cette proc dure I Aux termes d un consid rant de principe apr s avoir voqu le treizi me alin a du Pr ambule de la Consti tution de 1946 auquel se r f re celui de la Constitution de 1958 Varticle 2 du premier protocole additionnel la Convention europ enne de sauvegarde des droits de l
48. es quipes p dagogiques concern es En parti culier la diffusion de supports p dagogiques ne peut 2 Le Conseil d tat a en effet reconnu l occasion d un litige portant sur l occupation du domaine public qu une activit de vente de livres pouvait tre regard e comme un compl ment du service public de l enseignement sup rieur C E 10 mai 1996 SARL LA ROUSTANE et autres C Universit de Provence n 142064 24 LIJ 152 f vrier 2011 avoir lieu sans une valuation pr alable de la part des enseignants et des directeurs d cole ou chefs d tablis sement De m me la participation des l ves une action de partenariat ne peut tre obtenue que sur le principe du volontariat Il UNE COMMUNICATION MA TRIS E 1 L absence de publicit au profit du partenaire Il ne pourra tre admis que les entreprises signalent leur participation sur des documents diffus s aux l ves ou aux enseignants que si cette mention reste discr te cf I 2 de la circulaire du 28 mars 2001 En outre l entreprise ne saurait solliciter le concours du chef d tablissement d enseignants ou d l ves pour la collecte de donn es personnelles destin es constituer des fichiers clients une telle collecte ne pouvant tre effectu e sans le consentement des int ress s conform ment aux dispositions de l article 7 de la loi n 78 17 du 6 janvier 1978 modifi e relative l informatique et aux libert s
49. galit de traite ment en mati re d emploi et de travail qui tait transpos e la date de la d cision atta qu e par la loi n 2008 496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d adaptation du droit communautaire dans le domaine de la lutte contre les discriminations que d autre part le ministre de l ducation qui s est remis la sagesse du Conseil d tat pour appr cier le bien fond de la requ te ne produit aucun l ment objectif justifiant que la disposition litigieuse puisse relever des d rogations au principe de non discrimination en fonction de l ge pr vues par la directive 2000 78 CE au point b du paragraphe 2 de son article 2 et au paragraphe 1 de son article 6 Jurisprudence N B Si l affaire comment e concerne le recrute ment de professeurs contractuels on observera que les limites d ge pour le recrutement dans la fonc tion publique ont t supprim es par l ordonnance n 2005 901 du 2 ao t 2005 relative aux conditions d ge dans la fonction publique et instituant un nou veau parcours d acc s aux carri res de la fonction publique territoriale de la fonction publique hospi tali re et de la fonction publique de l tat entr e en vigueur le 1 novembre 2005 qui a modifi l arti cle 6 de la loi n 83 634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires D sormais le pouvoir r glementaire n a plus la possibilit de fixer des limites d ge
50. gent Exploitation du logiciel Travaux valoris s Droits patrimoniaux Primes d int ressement 13 u Conseil des prud hommes Licenciement pour faute grave Non respect des principes de la cit et de neutralit impos s par le r glement int rieur d une association Salari e portant un voile Cr che associative Baby Loup 14 m D cision du Conseil constitutionnel Loi de finances pour 2011 Transfert de cr dits au profit du programme Enseignement priv du 1 et du 2 degr s partir du programme Soutien de la politique de l ducation nationale Pouvoir g n ral appreciation du Parlement ssh 15 ONSA O a 17 Hk Protechon JUAAIQUE sesssmsoummmenadimmadtnmsansianmaairammnneennetatnentiennsteptts 17 Le DO 18 u La proc dure de recrutement des enseignants chercheurs 18 Compe A o PEES EN EN T A 21 u R union annuelle des responsables juridiques des rectorats Actes de la journ e du 13 d cembre 2010 senan 21 Actualit s R 25 Textes officiels m Loi n 2010 1536 du 13 d cembre 2010 relative aux activit s immobili res des tablisse ments d enseignement sup rieur aux structures interuniversitaires de coop ration et aux conditions de recrutement et d emploi du personnel enseignant et universitaire 25
51. gnement sup rieur et de la recherche des repr sentants des personnels des tablissements publics caract re scientifique culturel et professionnel J O R F n 301 du 29 d cembre 2010 L arr t du 24 d cembre 2010 fixe la date des lections des repr sentants des personnels des tablissements publics caract re scientifique culturel et profession nel au Conseil national de l enseignement sup rieur et de la recherche CNESER au mardi 22 mars 2011 et l ventuel second tour de scrutin pour la d signation du repr sentant des personnels scientifiques des biblio th ques est fix au mardi 5 avril 2011 Le scrutin se d roule dans les tablissements d ensei gnement sup rieur Ces derniers sont charg s d tablir les listes des lecteurs les listes d finitives devant tre affich es le 21 janvier 2011 Les listes de candidats distinctes pour chaque cat go rie d finie l article D 232 3 du code de l ducation professeurs et personnels de niveau quivalent autres enseignants chercheurs enseignants et chercheurs personnel scientifique des biblioth ques personnels administratifs techniques ouvriers et de service sont d pos es ou adress es par lettre recommand e avec accus de r ception au minist re de l enseignement sup rieur et de la recherche et doivent parvenir au plus tard le 26 janvier 2011 17 heures Les articles 4 et 5 de l arr t d finissent les modalit s de d p t et de con
52. h e ni d erreur de droit ni d erreur manifeste d appr ciation M Professeur certifi Retraite Inaptitude physique Reclassement C A A MARSEILLE 20 04 2010 M l n 07MA02790 Un professeur certifi d espagnol a t plac plusieurs reprises au cours de sa carri re en cong de maladie en cong de longue dur e en disponibilit d office et mi temps th rapeutique Dans son avis du 28 janvier 2004 la commission d partementale de r forme l a d clar d finitivement et absolument inapte exercer toutes fonctions compter du 4 janvier 2004 Par un arr t du 27 f vrier 2004 le requ rant a donc t mis la retraite d office pour invalidit compter du 4 janvier 2004 Cette d cision a t annul e pour irr oularit de proc dure par un jugement du 8 juin 2006 du tribunal administratif de Marseille Un arr t du 24 octobre 2006 l a r int gr puis admis la retraite pour invalidit compter du 4 janvier 2004 la suite d un avis du comit m dical d partemental du 28 ao t 2006 et d un avis de la commission de r forme d partementale du 13 septembre 2006 qui conclurent son inaptitude cette derni re date ses fonctions et tout emploi dans la fonction publique Par un jugement du 24 mai 2007 le tribunal adminis tratif de Marseille a rejet la demande d annulation de ce dernier arr t La cour administrative d appel a ensuite rejet la requ te
53. hercheurs En effet cette d cision qui s inscrit dans la droite ligne de la d cision du Conseil constitutionnel intervenue le 6 ao t 2010 n 2010 20 21 Q P C a rejet le recours tendant l annulation de ce d cret Pour m moire par une d cision du m me jour le Conseil d tat a galement rejet le recours form contre le d cret n 2009 460 modifiant le d cret n 84 431 du 6 juin 1984 fixant les dispositions statutaires communes applicables aux enseignants chercheurs et portant statut particulier du corps des professeurs des universit s et du corps des ma tres de conf rences et portant diverses dispositions relatives aux enseignants chercheurs I SUR L APPLICATION DE LA PROC DURE DU COMIT DE S LECTION AUX MUTATIONS Dans un premier temps le Conseil d tat rel ve que par les dispositions de l article L 952 6 1 du code de l ducation le l gislateur a soumis l examen du comit de s lection qu il a institu toutes les candidatures se portant sur un poste cr ou d clar vacant par un tablissement public d enseignement sup rieur sans faire de distinction quant aux modalit s selon lesquel les le poste est pourvu sous la seule r serve des r gles statutaires relatives la premi re affectation des agents recrut s par concours national de l agr gation d ensei gnement sup rieur Il rappelle ensuite que dans sa d cision n 2010 20 21 Q P C du 6 ao t 2010 le Conseil constit
54. homme et des libert s fondamentales ainsi que les articles L 111 1 L 112 1 et L 113 1 du code de l du cation le juge des r f r s du Conseil d tat a reconnu que la privation pour un enfant notamment s il souffre d un handicap de toute possibilit de b n ficier d une scolarisation ou d une formation scolaire adapt e selon les modalit s que le l gislateur a d finies afin d assurer le respect de l exigence constitutionnelle d gal acc s l instruction est susceptible de constituer une atteinte grave une libert fondamentale au sens de l article L 521 2 du code de justice administrative Cette ordonnance s inscrit dans le mouvement initi par l arr t LARUELLE du 8 avril 2009 n 311434 qui pr cise qu il incombe l tat au titre de sa mission d orga nisation g n rale du service public de l ducation de prendre l ensemble des mesures et de mettre en uvre les moyens n cessaires pour que le droit l ducation et l obligation scolaire aient pour les enfants handica p s un caract re effectif En cas de m connaissance de cette obligation la carence de l tat est constitutive d une faute de nature engager sa responsabilit Au cas d esp ce le juge des r f r s n a pas manqu de rappeler que l administration ne saurait se soustraire ses obligations l gales de prendre toutes dispositions pour que l enfant handicap b n
55. i dement tabli entre l int ress e et ses l ves leurs parents ainsi que ses coll gues de travail que cette d t rioration continue des relations entre l int ress e et les autres membres de la communaut ducative s tait exacerb e lorsque celle ci avait fait l objet d une agression et avait provoqu une mont e de la tension dans les jours qui avaient suivi cette agres sion que par suite la date de la d cision le principal n a pas commis une erreur d appr ciation en estimant que compte tenu de l attitude adopt e par Mlle C sa pr sence provoquait l poque des difficul t s graves dans le fonctionnement de l tablissement et qu il y avait urgence prononcer titre conservatoire son interdiction des locaux urisprudence ORGANISATION M R examen de la note d un candidat une preuve du concours de 1 ann e du 1 cycle des tudes m dicales P C E M 1 Caract re indivisible de la d lib ration du jury rejet T A AMIENS 16 12 2070 M X n 1001905 Le requ rant contestait la note qui lui avait t attribu e une preuve du concours de 1 ann e du 1 cycle des tudes m dicales auquel son rang de classement ne lui avait pas permis d tre admis et demandait au tribunal administratif de r examiner les copies remises pour cette preuve Le tribunal a rejet sa requ te en consid rantque
56. ied Mme X contestait cette d cision devant le Conseil des prud hommes de Mantes la Jolie Elle demandait que son licenciement soit d clar nul et la condamnation de l association lui verser des dommages et int r ts hauteur de 100000 Jurisprudence Pour rejeter sa demande le conseil des prud hommes de Mantes la Jolie a d abord consid r que dans son contrat de travail Mme X s tait engag e respecter les prescriptions du r glement int rieur en vigueur dans l association et se conformer aux instructions et direc tives manant de la direction ou son repr sentant Il a en outre rappel que l Inspection du travail n a fait aucune remarque particuli re l association Baby Loup sur son r glement int rieur et qu aucun salari de l association n a saisi l Inspection du travail pour faire constater une irr gularit du r glement int rieur Le conseil s est galement fond sur la circonstance que l association Baby Loup est un tablissement priv mais a une activit de service public par l activit d une cr che et est financ e plus de 80 par des fonds publics I a finalement estim que le r glement int rieur de l association tait parfaitement licite et que Mme X devait le respecter et qu en ne respectant pas le r glement int rieur elle avait don
57. ier D autres interventions seront publi es dans les num ros venir Sur le fond on rel vera Le point sur la proc dure de recrutement des enseignants cher cheurs Par une d cision du 15 d cembre dernier le Conseil d tat statuant au contentieux a rejet les recours contre le d cret n 2008 333 du 10 avril 2008 relatif aux comit s de s lection des enseignants chercheurs Cette d cision constitue l pilogue du contentieux des textes r glementaires pris pour l application de la loi n 2007 1199 du 10 ao t 2007 relative aux libert s et responsabilit s des universit s dite loi L R U Elle illustre tout l int r t du nouvel instrument de la question prioritaire de constitutionnalit On rappellera en effet que cette affaire avait donn lieu une telle question Par sa d cision du 6 ao t 2010 n 2010 20 21 Q P C le Conseil constitutionnel a d clar conformes la Constitution les principales dispositions de la loi La d cision du Conseil d tat s inscrit dans la droite ligne de cette d cision dont elle reprend les interpr tations C est ainsi que par un dialogue des juges constructif elle livre un v ritable mode d emploi de la nouvelle proc dure de recrutement Anne COURR GES 4 LIJ 152 f vrier 2011 u Mesure d interdiction d acc s d un personnel un ta blissement scolaire Cong de longue dur e Mesure conservatoire et temporaire Sanction disciplinai
58. ier Fontanieu Caroline Gabez Florence Gayet Fabrice Gibelin Olivier Guiard Monique Lecygne Francine Leroyer Gravet Ga lle Papin V ronique Patte Samama Virginie Riedinger Simon Riou Isabelle Sarthou Thomas Shearer Maxime de Silans Francis Taillandier V ronique Varoqueaux Maquette mise en page Magali Skoludek Flori dition et diffusion Centre national de documentation p dagogique Imprimeur Imprimerie JOUVE 1 rue du docteur Louis Sauv 53100 MAYENNE N ISSN 1265 6739 PO ditorial es circonstances ne m avaient pas permis de le faire en tout d but d ann e mais il est encore temps de saluer la nouvelle maquette de la Lettre d Information Juridique Les lecteurs assidus de cette revue n ont pas d tre perdus en la d couvrant le mois dernier Il ne s est pas agi de r volutionner la mise en page et la pr sentation mais plus simplement de proc der un utile rafra chissement visant rendre cette publication plus attrayante et lisible Je tiens remercier tous ceux qui y ont contribu et j esp re que la LIJ pourra ainsi continuer exercer le r le pr cieux qui est le sien Ce num ro est d ailleurs l occasion d apporter une nouvelle preuve du r le privil gi de la LIJ au service du r seau des services juridiques Y figure ainsi une premi re s lection des actes de la r union annuelle des responsables juridiques des rectorats qui s est tenue le 13 d cembre dern
59. ile X a t rejet e pour irrecevabilit Consid rant qu il ne r sulte pas de instruc tion que Mlle X aurait adress au tr sorier payeur g n ral du Val de Marne comptable qui a pris en charge l ordre de recettes la r clama tion pr vue par l article 7 pr cit du d cret du 29 d cembre 1992 avant de saisir le tribunal de sa contestation des commandements de payer qui lui ont t notifi s par lettre du 20 janvier 2006 que ni la demande de d lais de paiement que le tr sorier payeur g n ral du Val de Marne indique avoir re ue ni la lettre en date du 25 septembre 2006 intitul e Demande d an nulation de dette sans toutefois contenir de contestation de l existence des cr ances de leur montant ou de leur exigibilit que la requ rante soutient avoir adress e l cole normale sup rieure de Cachan ne constituent la r clamation pr vue par l article 7 du d cret du 29 d cembre 1992 que l obligation de former cette r clama tion pr alable s imposait peine d irrecevabilit du recours contentieux que la circonstance que l existence de ce recours pr alable ainsi que son caract re obligatoire n ont pas t indi qu s dans la notification des titres de perception ou des actes contest s si elle emp chait que Jurisprudence cette notification fasse courir le d lai de recours contentieux l gard de leur destinataire est sans incidence sur l irrecevabilit de la demande pr sent
60. ine scolaire im Loi n 2010 1536 du 13 d cembre 2010 relative aux activit s immobili res des tablissements d ensei gnement sup rieur aux structures interuniversitaires de coop ration et aux conditions de recrutement et d emploi du personnel enseignant et universitaire JO R F n 289 du 14 d cembre 2010 LIJ 152 f vrier 2011 5 M Formation professionnelle Pr apprentissage Centre de formation des apprentis C F A D cret n 2010 1780 du 31 d cembre 2010 instau rant un dispositif d initiation aux m tiers en alternance J O R F du 1 janvier 2011 A CHUA IT S re 25 M Jeunes sortant sans dipl me du syst me de formation initiale D termination du niveau de qualification n cessaire la mise en uvre des dispositions de l article L 313 7 du code de l ducation D cret n 2010 1781 du 31 d cembre 2010 fixant le niveau de qualification pr vu l article L 313 7 du code de l ducation J O R F du 1 janvier 2011 li tablissements publics caract re scientifique culturel et professionnel R gime financier D cret n 2010 1652 du 28 d cembre 2010 modifiant les d crets n 94 39 du 14 janvier 1994 et n 2008 618 du 27 juin 2008 relatifs au budget et au r gime financier des tablissements publics caract re scien tifique culturel et professionnel J O R F n 301 du 29 d cembre 2010 M D cret n 2010 1649 du 28 d cembre 2010 portant dissolut
61. inistrative d appel de Paris a indiqu que Si cette obligation de protection comprend le devoir d assister le cas ch ant le fonctionnaire dans les pro c dures judiciaires qu il entreprend pour sa d fense il appartient toutefois l administration d appr cier dans tous les cas si les instances engag es par l int ress sont appropri es l objectif de d fense recherch et si leur objet est conforme aux dispositions pr cit es de l article 11 de la loi du 13 juillet 1983 C A A PARIS 26 juin 2003 n 02PA04278 En ce sens le Conseil d tat a ajout que Si cette obli gation de protection peut avoir pour objet non seulement de faire cesser les attaques auxquelles le fonctionnaire ou l agent public est expos mais aussi de lui assurer une r paration ad quate des torts qu il a subis laquelle peut notamment consister assister le cas ch ant l agent concern dans les poursuites judiciaires qu il entreprend pour se d fendre il appartient dans chaque cas la col lectivit publique d appr cier sous le contr le du juge et compte tenu de l ensemble des circonstances de l esp ce notamment de la question pos e au juge et du caract re ventuellement manifestement d pourvu de chances de succ s des poursuites entreprises les modalit s appro pri es l objectif poursuivi C E 31 mars 2010 Ville de Paris c M A n 318710 L administration peut donc suivant les circonstances de
62. ion de l Institut national de recherche p dago gique J O R F n 301 du 29 d cembre 2010 M D cret n 2010 1650 du 28 d cembre 2010 relatif au Centre national de documentation p dagogique J O R F n 301 du 29 d cembre 2010 M Arr t du 24 d cembre 2010 fixant les modalit s d lection au Conseil national de l enseignement sup rieur et de la recherche des repr sentants des person nels des tablissements publics caract re scientifique culturel et professionnel J O R F n 301 du 29 d cembre 2010 M Arr t du 23 d cembre 2010 modifiant l arr t du 2 mai 1995 fixant la liste des groupes et des sections ainsi que le nombre des membres de chaque section du Conseil national des universit s J O R F n 6 du 8 janvier 2011 M Arr t du 23 d cembre 2010 relatif l lection des membres titulaires et suppl ants du Conseil national des universit s J O R F n 6 du 8 janvier 2011 M Arr t du 23 d cembre 2010 relatif aux conditions de publicit des notices biographiques vis es larti cle 4 du d cret n 92 70 du 16 janvier 1992 relatif au Conseil national des universit s J O R F n 6 du 8 janvier 2011 6 LIJ 152 f vrier 2011 ENSEIGNEMENT SCOLAIRE u Mesure d interdiction d acc s d un personnel un tablissement scolaire Cong de longue dur e Mesure conservatoire et temporaire Sanction disciplinaire non Articles R 421 10 et R 421 12 du code
63. ion directe C E 08 12 2010 F d ration des syndicats g n raux de l ducation nationale et de la recherche publique n 326742 TABLISSEMENTS D ENSEIGNEMENT PRIV S 10 Personnels eessessossoseossoosossossossossossossossoosoosoosoose 10 M Droits syndicaux Heures de d l gation D charge d activit de service Cumul oui Cass soc 13 10 2070 n 09 67198 m Ma tre auxiliaire R int gration en ex cution d une d cision de justice All gations du requ rant Acquiesce ment aux faits Article R 612 6 du C J A T A MARSEILLE 25 11 2010 M M n 0804501 li Contrats aid s Contrat d avenir Contrat d accompa gnement dans l emploi R partition des comp tences entre les ordres de juridiction Demande de requalifi cation en contrat dur e ind termin e Tribunal des conflits 22 11 2010 Pr fet de Maine et Loire n 3789 3790 3791 Tribunal des conflits 22 11 2010 Mme D n 3746 in Scolarisation d un enfant handicap Enfant de moins de 6 ans R f r libert Atteinte grave et manifeste ment ill gale une libert fondamentale non C E Juge des r f r s ordonnance du 15 12 2010 Minis tre de l ducation nationale de la jeunesse et de la vie associative c M et Mme P n 344729 PROPRI T INTELLECTUELLE im Cr ation d un logiciel par un agent Exploitation du logiciel Travaux valoris s Droi
64. ions d euros d autorisations d engage ment et de cr dits de paiement op r par voie d amen dement au sein de la mission Enseignement scolaire du programme Soutien de la politique de l ducation nationale au profit du programme Enseignement priv du 1 et du 24 degr s 3 Cette disposition tait critiqu e devant le Conseil constitu tionnel aux motifs que ce transfert de cr dits aurait t de nature compromettre la mission d organisation g n rale de l ensemble des services de l ducation nationale et aurait contrevenu l galit de traitement entre l ensei gnement public et l enseignement priv en m connaissant le devoir de l tat concernant l organisation de l enseigne ment public gratuit et la que tous les degr s impos par le Pr ambule de la Constitution de 1946 et confirm par celui de la Constitution du 4 octobre 1958 Selon les 60 d put s qui avaient saisi le Conseil consti tutionnel il r sultait de ce transfert de cr dits un nombre de suppressions de postes d enseignants dans le secteur priv inf rieur celui impos dans le secteur public ce qui n aurait pas t justifi par l volution des effectifs scolaris s dans l enseignement priv Le gouvernement opposait ces arguments le caract re limit des sommes en cause 4 M repr sentant 0 06 du total des cr
65. isation d un enfant handicap Enfant de moins de 6 ans R f r libert Atteinte grave et manifestement ill gale une libert fondamentale non C E Juge des r f r s ordonnance du 15 12 2010 Ministre de l ducation nationale de la jeunesse et de la vie associative c M et Mme P n 344729 Comme nous l annoncions dans la pr c dente Lettre d Information Juridique le Conseil d tat a rendu le 15 d cembre dernier une ordonnance qui contribue cerner les cas dans lesquels le juge du r f r libert peut intervenir dans le domaine ducatif Pour m moire les parents d un jeune enfant handicap scolaris en cole maternelle auquel la commission des droits et de l autonomie C D A d partementale avait accord une aide de 12 heures par semaine avaient demand au juge des r f r s d un tribunal administratif d ordonner au ministre de l ducation nationale de prendre toutes mesures n cessaires la scolarisation effective de leur fils Ils soutenaient que l absence d un auxiliaire de vie scolaire constituait une m connaissance du droit la scolarisation et ce faisant portait gravement atteinte une libert fondamentale Le juge des r f r s du tribunal avait enjoint l tat d affecter un auxiliaire de vie scolaire aupr s de l enfant scolaris en cole priv e dans un d lai de 7 jours compt
66. ispositions pr ci t es que cet accident ne lui ouvrait donc pas droit une r paration de son pr judice au titre de la protection juridique qu elles instituent que par suite les conclusions de la requ te de M B tendant l annulation de la d cision du recteur de l acad mie de la Guadeloupe lui 8 LIJ 152 f vrier 2011 refusant la protection statutaire et toute indem nisation de son pr judice mat riel doivent tre rejet es M D placement temporaire des personnels civils de l tat Frais de restauration D cret n 2006 781 du 3 juillet 2006 T A CLERMONT FERRAND 08 07 2010 M S n 0801493 M S assistant de service social a demand au tribunal de condamner l tat lui verser une somme correspon dant l int gralit de ses frais de d placement le recteur d acad mie ayant r duit le taux des indemnit s forfai taires de repas vers es lorsque ces repas avaient t pris dans la cantine d un tablissement Le tribunal a fait droit cette requ te en rappelant que si l administration peut s exon rer du versement de l in demnit forfaitaire de repas en fournissant la prestation titre gratuit elle n a pas la facult de minorer le montant de l indemnit Aux termes de l article 3 du d cret n 2006 781 du 3 juillet 2006 susvis fixant les conditions et les modalit s de r glement des frais occasionn s par les d placements temporaires des personnels
67. ivant une formation doctorale i L article 4 de la loi compl te l article L 719 13 du code de l ducation et permet de cr er au sein des fondations partenariales des fondations abrit es Celles ci pr sen tent toutes les caract ristiques des fondations affectation de biens droits et ressources en vue de la r alisation d une uvre d int r t g n ral but non lucratif mais ne sont pas dot es de la personnalit morale Le I de l article 5 de la loi modifie l article L 719 10 du code de l ducation et a pour objet de faciliter le rattachement ou l int gration d un tablissement un tablissement public caract re scientifique culturel et professionnel La r daction ant rieure de cet article limitait les possibilit s de rattachement et d int gration aux seuls tablissements d enseignement sup rieur La nouvelle r daction largit les possibilit s de rattache ment et d int gration aux tablissements ou organismes publics ou priv s concourant aux missions du service public de l enseignement sup rieur ou de la recher che Le Il de l article 5 cr e dans le code de la recherche un nouvel article L 311 4 dont les dispositions sont analo gues celles de l article L 719 10 du code de l duca tion et qui permet le rattachement d un tablissement ou d un organisme public ou priv concourant
68. l ait pris le risque d engager la responsabilit de l tablissement en cas d accident a t prise en consid ration dans l appr ciation que le juge a port e sur l ad quation de la sanction prononc e la faute commise tenant au refus de prendre acte de la sanction inflig e l l ve M R vocation Annulation pour vice de proc dure Engagement d une nouvelle proc dure disciplinaire C A A BORDEAUX 02 12 2010 M X n 10BX00652 La cour administrative d appel de Bordeaux a confirm le jugement rendu le 9 mars 2010 par le tribunal admi nistratif de Bordeaux qui avait rejet la demande d un requ rant tendant l annulation de l arr t en date du 25 ao t 2008 par lequel la ministre de l enseignement sup rieur et de la recherche avait prononc son encontre la sanction de la r vocation Le requ rant soutenait notamment que la sanction dont il avait fait l objet s appuyait sur des faits anciens qui ne s taient pas renouvel s Consid rant que l arr t du 13 d cembre 2004 portant r vocation de M X a t annul par un arr t de la cour administrative d appel de Bordeaux en date du 18 mars 2008 pour un motif de l galit externe que cette annulation ne faisait pas obstacle ce que l administration engage l encontre du requ rant une nouvelle proc dure disciplinaire pour les m mes motifs que ceux sur lesquels tait fond e la premi re sanction qu eu gard au caract r
69. ligations du propri taire sur le patrimoine immo bilier y compris l exercice de la ma trise d ouvrage des constructions universitaires Cette modification permet l Universit de Corse notamment de b n ficier sur le patrimoine immobilier qu elle utilise des m mes droits et comp tences que les autres tablissements publics d enseignement sup rieur Le I de l article 3 de la loi modifie l article L 344 4 du code de la recherche afin d largir la mutualisation au sein des p les de recherche et d enseignement sup rieur constitu s sous la forme d tablissement public de coop ration scientifique aux activit s et non plus seulement aux moyens Il est galement pr cis que les tablissements publics de coop ration scientifique peuvent tre habilit s d livrer des dipl mes nationaux dans les conditions fix es l article L 613 1 du code de l ducation Afin de tenir compte de l largissement des comp ten ces en mati re de formation le Il de l article 3 modifie l article L 344 7 du code de la recherche qui concerne la composition du conseil d administration de l tablis LIJ 152 f vrier 2011 25 sement public de coop ration scientifique pour permet tre la repr sentation de tous les tudiants suivant une formation au sein du p le de recherche et d enseigne ment sup rieur et non plus des seuls tudiants su
70. litiques publiques le d veloppement d une nouvelle culture Ouvrage coordonn par Patrice Braconnier et Guy Cauquil Pr face de Michel Rocard L valuation des politiques publiques Le d veloppement d une nouvelle culture CNDP ESEN 2010 75543468 9 00 gt Autonomie et responsabilit des cadres publics Une mutation manag riale CNDP ESEN 2009 75543382 9 90 gt Le pilotage par Les r sultats Un d fi pour demain CNDP ESEN 2009 755A3383 9 90 e h CNDP CRDP 5 z amasivi cadre Seyir Puti e pilotage Par les resultats un d fi pour demain Dina CCUNTnRNE par dean Giamie Emin Malhalig Mans Philippe Saata i na ALL ET Te cu MMM SEC Duke autonomie FeSponsabilit une mutation Manag riale Puraga kiana Dii m Chomienes Bt PimTt Charng Prion Frefacg Jean Pierre Faflarin E i m F Pai l nDp es En f bami Retrouvez ces ouvrages sur WWwW SCeren com Egalement disponibles Dans les librairies des CROP et CDDP ww sceren fr rubrique Le r seau e la Librairie de l ducation Paris M tro Mabillon Ve Vert tt 0h 008 212 GOOO CNDP CRDP Des professionnels au service de l ducation DES RESSOURCES POUR ENSEIGNER gt WWW SCeren Com La librairie en ligne de l ducation Lettre d information Juridique L outil d information l intention
71. lus appropri es l objectif de d fense de l agent qui peuvent consister dans l engagement de poursuites judi ciaires et une assistance juridique mais aussi dans une simple mise au point publique des mesures de conciliation et toutes autres mesures alternatives la voie judiciaire lorsqu elles paraissent suffisantes L important reste que l agent b n ficie de la protection laquelle il a droit Sur la prise en charge des honoraires d un avocat il est envisageable en pratique de distinguer l hypoth se o les poursuites judiciaires ont t engag es l initiative de l agent du cas o l agent est mis en cause et a la qualit de d fendeur Dans la premi re hypoth se lorsque l op portunit des poursuites n est pas vidente et qu elles n ont pas t sugg r es par l administration la prise en charge des frais d avocat implique une v ritable appr ciation de l administration En revanche lorsque l agent est mis en cause par la voie judiciaire et qu aucune faute personnelle ne peut lui tre reproch e le droit la pro tection fonctionnelle doit jouer pleinement Il appartient l administration d appr cier le montant des honoraires qu elle doit prendre en charge au titre de la protection fonctionnelle l occasion de l examen d un pourvoi en cassation contre une ordonnance prise par un juge des r f r s le Conseil d tat a pr cis que l obligation de protec tion n a pas pour effet de c
72. m tablissements publics caract re scientifique culturel et professionnel R gime HINANCIC su nn oi nana he 26 000000000000 000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000e N 152 F vrier 2011 23 ann e Les articles figurant dans ce num ro ne peuvent tre reproduits m me partiellement sans autorisation pr alable En cas de reproduction autoris e ladite reproduction devra comporter mention de la source et de l auteur Les chroniques publi es dans la revue n engagent que la responsabilit de l eurs La Lettre d Information Juridique est imprim e sur un papier 100 recycl Papier 100 recycl R daction LIJ Minist res de l Education nationale de la jeunesse et de la vie associative et de l Enseignement sup rieur et de la Recherche Secr tariat g n ral Direction des affaires juridiques 142 rue du Bac 75357 PARIS 07 SP T l phone 0155550537 Fax 0155551920 Directrice de la publication Anne Courr ges R dacteurs en chef et adjoint Isabelle Roussel Monique Ennajoui Marie C cile Laguette Jean Edmond Pilven Responsable de la coordination ditoriale Julius Coiffait Secr taire de r daction Fran oise Bourgeois Ont particip ce num ro Lo c Biwand Lionel Blaudeau Julius Coiffait Philippe Dhennin Nathalie Dupuy Bardot C line Duwoye Oliv
73. n produit ou un proc d original qui ne rel ve pas de la l gislation sur le droit d auteur sur les brevets d invention ou sur les obtentions v g tales et qui donne lieu une exploitation commerciale La cour administrative d appel de Nancy a rejet la demande de prime d int ressement d un ing nieur de recherche cr ateur d un logiciel de moteur de recher che aupr s de l organisme de recherche au sein duquel il tait affect Consid rant qu il r sulte de ces dispositions que si sauf dispositions ou stipulations contrai res seule une collectivit publique peut exercer des droits patrimoniaux sur un logiciel cr ou sur des travaux de recherche ayant conduit un produit ou un proc d original r alis s l oc casion des fonctions de ses agents en contre partie lesdits agents peuvent pr tendre au ver sement d une prime calcul e en proportion des produits tir s de l exploitation du logiciel ou des travaux valoris s Consid rant en premier lieu que M D tablit avoir cr seul le moteur de recherche Stella qu il a ensuite adapt pour la recherche dans la base de donn es Frantext et l informatisation du dictionnaire Tr sor de la langue fran aise que toutefois l organisme de recherche ne tire pas directement de produits de la cr ation du logiciel Stella mais des bases de donn es consultables l aide de ce logiciel qu
74. nseil d administration cet effet de proc der au d passement d un chapitre budg taire dont le caract re limitatif avait t d cid par le conseil d administra tion La modification de l article 62 a pour effet de rendre applicable les modifications apport es par le d cret en Nouvelle Cal donie en Polyn sie fran aise et dans les les Wallis et Futuna Les articles 9 16 21 et 64 du d cret n 2008 618 sont modifi s et il est ajout un article 67 1 La modification de l article 9 permet le pr l vement sur les r serves de l tablissement pour parvenir pr senter un budget en quilibre r el Ce pr l vement est effectu par le conseil d administration sur autorisation du recteur d acad mie chancelier des universit s ou du ministre charg de l enseignement sup rieur pour les tablisse ments qui lui sont directement rattach s Ce pr l vement ne peut tre utilis pour le financement d op rations d investissement La modification de l article 16 concerne galement les pr l vements sur les r serves de l tablissement Il permet au recteur d acad mie chancelier des univer sit s ou au ministre charg de l enseignement sup rieur pour les tablissements qui lui sont directement rattach s de d cider que le budget de l tablissement Actualit s est soumis son approbation s il n est p
75. nt que le recteur de l acad mie de Toulouse avait pu l gale ment prendre les actes attaqu s le tribunal administratif de Pau a commis une erreur de droit N B Le d cret n 86 492 du 14 mars 1986 relatif au statut particulier des professeurs d enseignement g n ral de coll ge dispose dans son article 25 7 LIJ 152 f vrier 2011 qu ils sont tenus d assurer sans r mun ration suppl mentaire pour l ensemble de l ann e scolaire un service hebdomadaire d enseignement de dix huit heures pour ceux enseignant les disciplines litt raires scientifiques technologiques et artistiques et vingt heures pour ceux enseignant l ducation physique et sportive Il n est fait aucunement mention de compl ment ni d abattement de service dans le statut des P E G C auxquels les dispositions du d cret g n ral n 50 581 du 25 mai 1950 ne s appliquent pas C E 15 f vrier 2002 M E N n 222129 Ils ne peuvent donc tre affect s que dans un seul tablissement pour y effectuer la totalit de leur service hebdomadaire La m me r gle s appliquait aux professeurs de lyc e professionnel C E 29 juillet 1994 n 91777 aux tables du Recueil Lebon p 974 jusqu l interven tion du d cret n 2000 753 du 1 ao t 2000 M Protection fonctionnelle Accident de trajet T A BASSE TERRE 25 11 2010 M B n 0600731 Suite un accident de trajet un agent a demand l tat au
76. ontraindre l administration prendre sa charge dans tous les cas l int gralit des frais engag s dans le cadre des poursuites judiciaires engag es par un agent C E 2 avril 2003 n 249805 aux tables du Recueil Lebon p 909 L administration n est pas tenue de payer ces frais quel qu en soit le montant et elle garde le droit de contr ler le fait que l agent n a pas engag de d penses excessives au regard de l action qu il a introduite Cette latitude accord e l administration sous le contr le du juge peut tre rapproch e de la r gle g n rale selon laquelle en application des dispositions de l article 11 de la loi du 13 juillet 1983 il appartient l administra tion de r parer les dommages subis par ses agents en faisant une juste appr ciation de leur pr judice C E 17 d cembre 2004 n 265165 Eu gard son impact sur la situation financi re de l agent il serait toutefois pr f rable qu une telle d cision s inscrive dans le cadre d un v ritable dialogue avec l int ress ompte rendu L administration devrait adopter une d marche pr ven tive et collaborative avec son agent afin de pr venir toute difficult lors de l appr ciation du caract re raisonnable du montant des honoraires r clam s L appr ciation par l administration du montant des honoraires qu elle doit prendre en charge suppose de d terminer le montant raisonnable des honoraires d un
77. ort leur concours une telle op ration Une contribution financi re pourrait en revanche tre envisag e dans les conditions pr vues par les dispo sitions de l article 4 de la loi organique n 2001 692 du 1 ao t 2001 relative aux lois de finances celles du d cret n 2009 151 du 10 f vrier 2009 relatif la r mun ration de certains services rendus par l tat et celles du d cret n 96 565 du 19 juin 1996 relatif la r mun ration de certains services rendus par le minist re charg de l ducation nationale et de l enseignement sup rieur Ga lle PAPIN 3 Par analogie s agissant de l utilisation de la marque graphique Libert galit Fraternit r publique fran aise le Premier ministre a pr cis dans une circulaire n 4694 S G du 24 sep tembre 1999 que cette marque graphique avait t cr e afin de permettre une identification plus facile des courriers messages et documents manant des administrations de l tat TEXTES OFFICIELS m Loi n 2010 1536 du 13 d cembre 2010 relative aux activit s immobili res des tablissements d ensei gnement sup rieur aux structures interuniversitai res de coop ration et aux conditions de recrutement et d emploi du personnel enseignant et universitaire J O R F n 289 du 14 d cembre 2010 La loi du 13 d cembre 2010 comporte 6 articles modi fiant pour l essentiel des articles du code de l ducation et du cod
78. our la bonne marche de l entreprise notamment aupr s des clients voire d autres salari s Dans une affaire relative au port du voile par une salari e la cour d appel de Paris a consid r que le licenciement d une vendeuse portant un foulard lui dissimulant enti rement le cou et une partie du visage tait justifi compte tenu de la nature de la t che accomplir par une vendeuse n cessairement au contact des clients au sein d un centre commercial dont la conception destin e un large public dont les convictions sont vari es impose en cons quence ceux qui y travaillent la neutralit ou d faut la discr tion dans l expression des options person nelles C A PARIS 16 mars 2001 n 1999 31302 LIJ 152 f vrier 2011 15 Loi de finances pour 2011 Transfert de cr dits au profit du programme Enseignement priv du 1 et du 2 degr s partir du programme Soutien de la politique de l ducation nationale Pouvoir g n ral d appr ciation du Parlement D cision du Conseil constitutionnel n 2010 622 du 28 d cembre 2010 L article 82 de la loi de finances pour 2011 ouvre aux ministres au titre du budget g n ral les autorisations d engagement et les cr dits de paiement pour 2011 conform ment la r partition par mission donn e l tat B annex la loi de finances Cet tat tient compte d un transfert de 4 mill
79. portive sollicitait du tribunal administratif l annulation de la d cision du recteur de l acad mie de Grenoble en date du 23 juin 2008 pronon ant son encontre la sanction de d placement d office Le tribunal a rejet sa demande Il a rappel qu il est reproch M L professeur d du cation physique et sportive au coll ge La Lauzi re de Saint Alban d Hurti res d avoir de sa propre initiative emmen une sortie de ski un l ve puni d une journ e d exclusion et d avoir ainsi d lib r ment enfreint une d cision du chef d tablissement et cherch masquer sa faute notamment en organisant la r cup ration de l l ve en dehors de l tablissement et en s assurant de la complicit des autres l ves que M L qui inform de la sanction prise par le chef d tablissement l gard de cet l ve avait expos son point de vue au chef d tablis sement en lui indiquant que d autres formes de sanction pouvaient tre envisag es a choisi de passer outre la d cision de la principale de maintenir la sanction d ex clusion l gard de cet l ve Bien que l int ress ait reconnu les faits et justifi son comportement par sa volont de ne pas priver un l ve d un stage hautement ducatif le tribunal a consid r que cependant en contrevenant d lib r ment une d cision du chef d tablissement le requ rant a bafou son autorit en particulier vis vis
80. preuves du concours concernant le module Sciences humaines et sociales ne peut qu tre rejet e N B Le Conseil d tat consid re g n ralement que la d lib ration d un jury de concours pr sentant un caract re indivisible et en d duit en ce cas que les conclusions tendant son annulation en tant seulement qu elle carte un candidat sont irreceva bles C E 12 juin 2002 n 229730 C E 20 ao t 2003 n 251468 C E 6 novembre 2000 GR GORY n 289398 aux tables du Recueil Lebon p 1 154 Au contraire lorsqu il s agit d un examen la d li b ration du jury ne pr sente pas ce caract re Le Conseil d tat a ainsi annul la d lib ration d un jury d attribution du dipl me de conservateur des biblioth ques en tant qu elle excluait un candidat de la liste d admission apr s avoir consid r que les preuves subies par les candidats bien que donnant lieu un classement par ordre de m rite ne pr sentaient pas le caract re d un concours mais celui d un examen C E 25 novembre 2009 n 317419 et 318500 aux tables du Recueil Lebon p 796 PERSONNELS QUESTIONS COMMUNES AUX PERSONNELS M Obligations r glementaires de service Compl ment de service Professeur d enseignement g n ral de coll ge P E G C C E 04 10 2010 M B D n 322502 et n 322546 L administration a demand M B D professeur d en seignement g n ral de coll ge P E G C d
81. re non Articles R 421 10 et R 421 12 du code de l ducation T A Lite 15 12 2010 Mlle C n 0800678 EXAMENS ET CONCOURS ho A S 6 R examen de la note d un candidat une preuve du concours de 1 ann e du 1 cycle des tudes m dicales P C E M 1 Caract re indivisible de la d lib ration du jury rejet T A AMIENS 16 12 2010 M X n 1001905 PERSONNELS Questions communes aux personnels 7 M Obligations r glementaires de service Compl ment de service Professeur d enseignement g n ral de coll ge P E G C C E 04 10 2010 M B D n 322502 et n 322546 Protection fonctionnelle Accident de trajet T A BASSE TERRE 25 11 2010 M B n 0600731 D placement temporaire des personnels civils de l tat Frais de restauration D cret n 2006 781 du 3 juillet 2006 T A CLERMONT FERRAND 08 07 2010 M S n 0801493 Personnels Sanction disciplinaire Faute de nature justifier un d placement d office T A GRENOBLE 16 12 2010 M L n 0803752 et n 0804819 R vocation Annulation pour vice de proc dure Enga gement d une nouvelle proc dure disciplinaire C A A BORDEAUX 02 12 2010 M X n 10BX00852 Professeur certifi Retraite Inaptitude physique Re classement C A A MARSEILLE 20 04 2010 M I n 07MA02790 ommaire ln Professeurs contractuels Recrutement Limite d ge Discriminat
82. roc dures opposant leur employeur devant une juridiction prud homale plusieurs agents qui demandaient la requalification de leur contrat aid en contrat dur e ind termin e afin de percevoir des indemnit s au titre de ce qu ils analysaient comme un licenciement le pr fet de Maine et Loire a pris plusieurs arr t s de conflit Apr s avoir rappel que ces contrats sont des contrats de droit priv par d termination de la loi et que en cons quence les litiges n s propos de la conclusion de l ex cution de la rupture ou de l ch ance de ces contrats rel vent en principe de la comp tence des juri dictions de l ordre judiciaire le Tribunal des conflits a d fini le champ de comp tence du juge administra tif D une part dans le cas o la contestation met en cause la l galit de la convention pass e notamment entre l tat et l employeur la juridiction administrative est seule comp tente pour se prononcer sur la question pr judicielle ainsi soulev e d autre part le juge administratif est galement seul comp tent pour tirer les cons quences d une ventuelle requalification d un contrat soit lorsque celui ci n entre en r alit pas dans le champ des cat gories d emplois d employeurs ou de salari s vis s par les dispositions du code du travail fixant le r gime de ces contrats soit lorsque
83. sauf dans des hypoth ses exceptionnelles et strictement d finies par cette ordonnance TABLISSEMENTS D ENSEIGNEMENT PRIV S PERSONNELS M Droits syndicaux Heures de d l gation D charge d activit de service Cumul oui Cass soc 13 10 2010 n 09 67198 M X ma tre contractuel de l enseignement priv b n ficiait d une d charge de service d enseignement pr vue par le d cret n 82 447 du 28 mai 1982 relatif l exercice du droit syndical dans la fonction publique et d heures de d l gation en qualit de d l gu syndical dans les conditions pr vues par le code du travail L organisme gestionnaire de l tablissement o il exer ait ses fonctions refusait de lui payer les heures de d l ga tion syndicale d s lors qu il b n ficiait d une d charge de service La question pos e tait de savoir si un ma tre contrac tuel de l enseignement priv peut cumuler une d charge d activit de service et des heures de d l gation Par cet arr t la chambre sociale de la Cour de cas sation a cass et annul l arr t de la cour d appel de Montpellier qui avait d bout l int ress du paiement de ses heures de d l gation La Cour de cassation a en effet estim que Les heures de d l gation dont dispose chaque d l gu syndical pour l exercice de ses fonctions ne se confondent pas avec les d charges d activit s de service accord es au repr sentant syndical en application d
84. st en cons quence irr guli re il indique galement qu il transmet la contestation de l int ress au rectorat de Cr teil qu ainsi la requ te de M Y s est en tout tat de cause trouv e r gularis e par l expiration du d lai de six mois pr vu l article 8 du d cret du 29 d cembre 1992 en cours d instance N B La r clamation pr vue par l article 7 du d cret n 92 1369 du 29 d cembre 1992 modifiant le d cret n 62 1587 du 29 d cembre 1962 portant r glement g n ral sur la comptabilit publique et fixant les dispositions applicables au recouvrement des cr ances de l tat mentionn es l article 80 de ce d cret s analyse comme un recours administratif pr alable obligatoire RAPO qui faute d avoir t exerc par le requ rant entache son recours conten tieux d irrecevabilit Une requ te peut comme c est le cas dans cette seconde esp ce se trouver r gularis e du fait de l expiration en cours d instance du d lai de six mois pr vu l article 8 du d cret du 29 d cembre 1992 lorsque la r clamation a t form e ant rieurement l introduction du recours En revanche la formation d une telle r clama tion post rieurement l introduction d un recours contentieux n est pas de nature r gulariser la requ te qui demeure irrecevable C E 23 novembre 2005 n 268348 si Protection juridique Lettre DAJ B1 n 2010 317 du 15 d cembre 2010 Un pr si
85. t comporter une majorit de sp cialis tes de la discipline dans laquelle le poste pourvoir est ouvert proc de selon la d marche suivante dans un premier temps il dresse la liste des can didats qu il souhaite entendre partir de l ensemble des candidatures re ues par l tablissement dans un deuxi me temps il proc de l audition de ces candidats pr s lectionn s dans un troisi me temps sous la forme d une d lib ration il choisit parmi ces derniers ceux qui pr sentent des m rites notamment scientifiques suf fisants et le cas ch ant dresse une liste les classant par ordre de leurs m rites respectifs Sur le quorum le Conseil d tat ajoute qu il r sulte des principes pos s par le l gislateur que le comit de s lec tion si ge valablement si la moiti des membres sont pr sents la s ance parmi lesquels une moiti au moins de membres ext rieurs l tablissement Enfin il est rappel que les membres du comit de s lection et l ad ministration organisatrice du concours l tablissement dans lequel l emploi pourvoir est ouvert sont tenus de respecter le principe de confidentialit des d lib rations 19 LIJ 152 f vrier 2011 du jury y compris lorsqu il est recouru des moyens de t l communication pour tenir des r unions avec des membres non pr sents sur place selon les modalit s d finies par arr t minist riel 2 En ce qui concern
86. tenu doit exclure toute propagande en faveur d une entreprise commerciale I LA N CESSAIRE INT GRATION DU PARTENARIAT DANS LE CADRE DE L ACTION DUCATIVE 1 Des objectifs conformes au service public de l du cation a l existence d un int r t p dagogique Le partenariat doit tre int gr dans les contenus d une ou plusieurs disciplines d enseignement et s ins crire dans les activit s ducatives d finies par le projet d cole ou d tablissement L action organis e ne saurait se substituer aux activit s d enseignement fix es par l tat conform ment l article L 111 1 du code de l ducation Il doit tre li l ducation par son caract re culturel comm moration ou f te nationale ou r gionale civique social ou sanitaire Il peut consister en la fourniture d outils p dagogi ques b Une activit constituant un compl ment ou un pro longement du service public de l ducation Le Conseil d tat a admis qu une op ration de commerce puisse tre men e par une personne publique lorsqu elle peut tre regard e comme r pondant un int r t public ou comme le compl ment ou le prolongement de l ac tivit de service public qui est ici aussi l information des fonctionnaires et des administr s C E avis du 19 novembre 1987 rendu par la section de l int rieur Grands avis p 199 Par exemple l insertion d encarts publicitaires dans les publications a
87. tional des universit s M Arr t du 23 d cembre 2010 relatif l lection des membres titulaires et suppl ants du Conseil national des universit s JORF n 6 du 8 janvier 2011 L arr t du 23 d cembre 2010 fixe le calendrier les modalit s des op rations lectorales et les conditions d tablissement des listes lectorales pour l lection des membres titulaires et suppl ants du Conseil national des universit s La cl ture du scrutin est fix e au 11 octobre 2011 12h00 date limite de r ception des votes par corres Actualit s pondance au minist re de l enseignement sup rieur et de la recherche M Arr t du 23 d cembre 2010 relatif aux conditions de publicit des notices biographiques vis es lar ticle 4 du d cret n 92 70 du 16 janvier 1992 relatif au Conseil national des universit s J O R F n 6 du 8 janvier 2011 Les candidats l lection des membres titulaires et sup pl ants du Conseil national des universit s produisent l appui de leur acte de candidature une notice biographi que mentionnant leurs titres et travaux L enregistrement de ces notices doit tre effectu au plus tard le 7 juin 2011 date limite de r ception des listes de candidats par le ministre charg de l enseignement sup rieur Des ouvrages concis et maniables r pondant aux situations professionnelles rencontr es par les personnels d encadrement profession E public valuation des po
88. tionale et de la recherche publique n 326742 La F d ration des syndicats g n raux de l ducation nationale SGEN C F D T a demand l annulation de la d cision minist rielle implicite rejetant sa demande d abrogation des dispositions du 3 alin a de l article 2 du d cret n 81 535 du 12 mai 1981 modifi relatif au recrutement de professeurs contractuels aux termes desquelles les candidats doivent tre g s d au moins trente cinq ans la date de conclusion du contrat J Le Conseil d tat fait droit la requ te du syndicat Consid rant que les dispositions contest es du d cret litigieux r servent un traitement moins favorable aux personnes qui n ont pas atteint le seuil d ge de 35 ans par rapport celles qui d passent cet ge que d une part l application de ce crit re peut conduire traiter de fa on diff rente des personnes qui pr sentent les titres et les qualifications profes sionnelles requis par la r glementation et rem plissent par ailleurs les conditions d aptitude physique la diff rence de traitement se fondant exclusivement sur le crit re de l ge respectif de ces personnes que ce faisant le d cret attaqu instaure une discrimination directe fond e sur l ge au sens du b du paragraphe 2 de l article 2 de la directive n 2000 78 CE du 27 novembre 2000 portant cr ation d un cadre g n ral en faveur de l
89. tr le des listes de candidats L article 6 d finit l organisation du bureau de vote mis en place dans chaque tablissement et des ventuelles sections de vote Les articles 7 9 fixent les modalit s de vote L lecteur a la possibilit de voter directement dans les locaux de l tablissement ou par correspondance Le d pouillement est assur par le bureau de vote qui assure galement celui des ventuelles sections de vote Les proc s verbaux de d pouillement des tablissements sont transmis la commission nationale cr e en appli cation des dispositions de l article D 232 13 du code de l ducation laquelle proc de au regroupement des r sultats et assure leur proclamation L arr t est applicable en Polyn sie fran aise en Nouvelle Cal donie et dans les les Wallis et Futuna M Arr t du 23 d cembre 2010 modifiant l arr t du 2 mai 1995 fixant la liste des groupes et des sections ainsi que le nombre des membres de chaque section du Conseil national des universit s J O R F n 6 du 8 janvier 2011 L arr t du 23 d cembre 2010 remplace l annexe de l arr t du 2 mai 1995 fixant la liste des groupes et des sections du Conseil national des universit s ainsi que leur composition nombre d lus de nomm s de titu laires et de suppl ants 28 LIJ 152 f vrier 2011 Les dispositions de cet arr t entrent en vigueur compter du prochain renouvellement des membres du Conseil na
90. truments d analyse r trospective et pr visionnelle et d outils de restitution et de valorisation de l information financi re ne leur est pas applicable M D cret n 2010 1649 du 28 d cembre 2010 portant dissolution de l Institut national de recherche p da gogique J O R F n 301 du 29 d cembre 2010 Le d cret n 2010 1649 du 28 d cembre 2010 proc de la dissolution de l Institut national de recherche p da gogique compter du 1 janvier 2011 L essentiel des activit s de cet tablissement des biens droits et obliga tions ainsi que les personnels qui y taient en fonction est compter de la m me date transf r ou affect l cole normale sup rieure de Lyon M D cret n 2010 1650 du 28 d cembre 2010 relatif au Centre national de documentation p dagogique J O R F n 301 du 29 d cembre 2010 Le d cret n 2010 1650 du 28 d cembre 2010 relatif au Centre national de documentation p dagogique modifie le code de l ducation et int gre les biens droits et obligations du Mus e national de l ducation pr c demment structure de l Institut national de recherche p dagogique ainsi que les personnels qui y taient en fonction au Centre national de documentation p dago gique Ce d cret entre en vigueur comme le pr c dent au 1 janvier 2011 LIJ 152 f vrier 2011 27 M Arr t du 24 d cembre 2010 fixant les modalit s d lection au Conseil national de l ensei
91. ts patrimoniaux Pri mes d int ressement C A A NANCY 02 72 2010 M D n 0O9NC00916 Smumaire AUTRES JURISPRUDENCES u Licenciement pour faute grave Non respect des principes de la cit et de neutralit impos s par le r glement int rieur d une association Salari e portant un voile Cr che associative Baby Loup Conseil des prud hommes de Mantes la Jolie im Loi de finances pour 2011 Transfert de cr dits au profit du programme Enseignement priv du 1 et du 2 degr s partir du programme Soutien de la politique de l ducation nationale Pouvoir g n ral d appr ciation du Parlement D cision du Conseil constitutionnel n 2010 622 du 28 d cembre 2010 M Titre de perception Contestation devant le juge du commandement de payer la somme demand e D faut de r clamation pr alable aupr s du comptable T A MELUN 02 11 2010 Mlle X n 0601956 1 es p ce T A MELUN 02 11 2010 M Y n 0604844 2 lt esp ce li Protection juridique Lettre DAJ B1 n 2010 317 du 15 d cembre 2010 le pot SUT sassen 18 La proc dure de recrutement des enseignants cher cheurs Come CU OR nn 21 R union annuelle des responsables juridiques des rectorats Actes de la journ e du 13 d cembre 2010 M La prise en charge des honoraires d avocatdans le cadre de la protection fonctionnelle M l exercice de la neutralit commerciale dans le do ma
92. ublics caract re administratif 14 LIJ 152 f vrier 2011 L article 1 du d cret n 96 858 du 2 octobre 1996 relatif l int ressement de certains fonctionnaires et agents de l tat et de ses tablissements publics ayant particip directement la cr ation d un logiciel la cr ation ou la d couverte d une obtention v g tale ou des travaux valoris s dispose que les fonctionnaires ou agents publics de l tat et de ses tablissements publics qui ont directement particip soit lors de l ex cution de missions de cr ation ou de d couverte correspondant leurs fonctions effectives soit l occasion d tudes et de recherches qui leur avaient t explicitement confi es la cr ation d un logiciel ou des travaux valoris s b n ficient d une prime d int ressement aux produits tir s par la personne publique de ces cr ations d cou vertes et travaux Lorsque la personne publique d cide de ne pas proc der la valorisation de la cr ation de la d couverte ou des travaux les agents mentionn s l alin a pr c dent peuvent en disposer librement dans les conditions pr vues par une convention conclue avec ladite personne publique L article 2 de ce d cret dispose que sont consid r s comme des travaux valoris s les travaux de recher che ayant conduit u
93. ures de d l gation accomplies en dehors du temps de travail sont pay es par l tablissement d enseignement priv Cette solution est d ailleurs galement retenue par le Conseil d tat C E 31 janvier 2001 FONDATION DON Bosco Recueil Lebon p 45 PROC DURE CONTENTIEUSE m Ma tre auxiliaire R int gration en ex cution d une d cision de justice All gations du requ rant Ac quiescement aux faits Article R 612 6 du C J A T A MARSEILLE 25 11 2010 M M n 0804501 Le requ rant M M ma tre auxiliaire depuis d cembre 1990 a fait l objet d une d cision de licen ciement pour faute grave en date du 5 avril 2001 qui a t suspendue par ordonnance du juge des r f r s du tribunal administratif de Marseille en date du 6 juillet 2001 et ult rieurement annul e Soutenant qu en ex cution de la d cision du juge il n avait pas t r int gr sur un emploi quivalent celui qu il occupait ant rieurement M M a demand au juge d tre indemnis du pr judice pr tendument subi du fait de l attitude de l administration qui selon lui aurait m connu le caract re ex cutoire de l ordonnance du 6 juillet 2001 En l absence de m moire en d fense de la part de l ad ministration le juge a consid r qu elle acquies ait aux faits et a accord M M la r paration de son pr ju dice moral hauteur d une somme de 3
94. utionnel a jug que la proc dure de recrutement ainsi pr vue par la loi s applique tant pour un premier recrutement dans les corps d enseignants chercheurs que pour une mutation ou un accueil en d tachement au sein de ces corps 2 N S316927 316986 Syndicat national de l enseignement sup rieur et autres 3 N 5 329056 329057 329111 329135 329207 329242 Soci t collectif pour la d fense de l universit et autres Enfin il souligne que l article 46 de la loi du 10 ao t 2007 n a transf r au conseil scientifique de l uni versit les comp tences d volues ant rieurement aux commissions de sp cialistes que sous la r serve des exceptions d finies ou autoris es par la loi sans nul lement lui r server la comp tence pour examiner les candidatures en cas de mutation ou d accueil en d ta chement Lesdites exceptions sont constitu es des d rogations qui peuvent tre pr vues par d cret en Conseil d tat et des comp tences d volues aux comit s de s lection institu s mentionn es dans ce m me article 46 Le Conseil d tat en d duit le constat que le d cret du 10 avril 2008 en tant qu il applique la proc dure des comit s de s lection aux cas o l emploi ouvert au recrutement est pourvoir par la voie de la mutation ou du d tachement s est born reprendre les r gles dict es par la loi Il SUR LA COMPOSITION DES COMIT S DE S LECTION ET LA PROC DURE DE NOMI NA

N° 152 - Ministère de l`éducation nationale

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