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1. Enjeux pour les acteurs de d veloppement Les pouvoirs publics doivent s impliquer dans le d veloppement biogaz la fois dans la promotion en subventionnant par exemple les quipements et en formant les cadres du d veloppement rural cette technologie Les ONG peuvent appuyer la diffusion de biodiges teurs en formant les artisans locaux leur construc tion en sensibilisant les populations l usage du biogaz etc La principale difficult pour une large diffusion est un accompagnement des populations les plus pauvres qui souvent ne disposent pas d assez d animaux et d une faible capacit d investissement Il s agira alors de faire un lien avec des programmes d appui l agri culture pour une approche compl mentaire Cela est ainsi le cas en Asie avec la production familiale de cochons Enfin les organismes de micro cr dit pourront s associer la diffusion en permettant le financement d une partie des installations MENER UNE D MARCHE PROJET Etude de faisabilit La connaissance du contexte technique et nerg tique Cela consiste d une part l valuation de la quantit et du mode de valorisation actuelle des ressources organiques Cette valorisation peut tre l alimentation pour b tails un amendement organique pour les sols la d composition a robie et la r cup ration de la chaleur la combustion directe etc D autre part la caract risation des infrastructures nerg tiques actuelle
2. Elle touche durement les PED particuli rement vuln rables ce ph nom ne qui diminue les surfaces cultivables et r duit la biodiversit La pro tection des sols et la meilleure gestion de l eau permises par le SCV sont des facteurs limitant cette d sertification et de ses cons quences Le SCV en phase exp rimentale au Sud Initi es aux tats Unis puis perfectionn es au Br sil ces techniques se sont ensuite tendues l Am rique Latine l Australie l Asie puis l Europe et enfin l Afrique Aujourd hui 95 millions d hectares dans le monde sont cultiv s en semis direct Des programmes d introduction de ces techniques dans les PED supposent cependant une approche particuli re li s au caract re innovant et complexe du SCV non labours contr le de la couverture permanente par l usage de pesticides Cette approche associe recherche agronomique et n cessit d une bonne appropriation par les agriculteurs Le CIRAD ainsi engag cette d marche au Br sil Madagascar au Laos au Cambodge en Tunisie au Cameroun Chaque pays pr sente des zones agro cologiques diff rentes et des contextes socio conomiques n cessitant des approches cibl es et sur le long terme Quelques exemples d exp rimentations r alis es dans les pays du Sud ET Plantes de Pays Terroir principale couverture Couverture LETETETTET Hauts plateaux vive de tr fle Paillage de 100000
3. Ils ne sont pas totalement illustratifs des installations pr sent es dans cette fiche qui permettent la production d lec tricit dans des zones enclav es n ayant justement pas acc s aux r seaux interconnect s Un exemple est cependant donn pour indiquer un ordre de grandeur des r ductions d missions permises par une olienne Pour les projets dans le domaine du photovolta que nous invitons le lecteur consulter la fiche 1 4 Les kits batterie syst me photovolta que Statut du projet MDP Op rateur Central Nacional de Energia Eolica Source d information www unfccc org Cr dit carbone URCE M thodologie AMS I D Grid connected renewable electricity generation Comptabilisation des cr dits 2004 2011 Principe de la r duction d missions Le projet est mis en place dans l Etat de Santa Catarina dans l extr me sud du Br sil pr voit la mise en place de 8 oliennes dont les turbines ont individuellement une capacit de g n ration de 600 kW La capacit totale de l installation est de 4 8 MW L lectricit produite est distribu e sur le r seau r gional et se substituent de l lectricit produite partir d nergie fossile charbon p trole Une moyenne de 6 230 t CO2 quivalent par an est conomis e gr ce aux 8 oliennes 2 Disponible sur le site de la CCNUCC www unfccc org 3 Entreprise priv e br silienne sp cialis e dans le d veloppement de parc olien
4. d autres besoins comme l ducation ou la sant Il s agit d autre part de limiter de l impact environnemental de l utilisation du bois nergie Pour cela 2 axes d actions majeurs apparaissent e Favoriser l introduction d quipements domestiques conomes en nergie Fiche 1 1 La cuisson conome en combustible Fiche 1 3 L quipement gaz efficace e Varier l offre en proposant des fili res durables d approvisionnement en nergie par La production de biomasse ou de combustibles tout deux issus de biomasse dite renouvelable Fiche 1 1 section Le renouvellement de la biomasse nergie L introduction d quipements domestiques fonctionnant aux nergies renouvelables Fiche 1 2 La cuisson solaire Fiche 1 4 Les kits batterie syst me photovolta que Un acc s l lectricit adapt aux besoins et co ts raisonnables sous la forme de mini r seaux Section 3 Services nerg tiques de proximit ENERGIE DOMESTIQUE ET LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Il peut paraitre vident premi re vue que le bois nergie constitue une nergie renouvelable provient des v g taux or ces v g taux constituent un gisement renouvelable puisqu il leur suffit de lumi re et d eau pour leur croissance l ments eux m mes disponi bles volont Et pourtant c est une id e fausse qui reste encore largement r pandue En effet lorsque le pr l vement de bois dans les milieux naturels et sa combust
5. des actions locales Cadre institutionnel Une grande partie des mesures possibles pour lutter contre la d forestation et d gradation des for ts sont prises par les institutions en charge des grandes politiques sectorielles du pays ou de la r gion d action instruments conomiques et financiers mesures l gales renforcement de la gouvernance Les politiques qui peuvent permettre de r duire la d forestation et d gradation des for ts sont des instruments cono miques et financiers subventions sch mas de certifi cation investissements publiques et priv s paiements pour services environnementaux l tablissement et 1 Rapport GIEC 2007 l application de lois et r glements et le renforcement des m canismes de gouvernance et des institutions r gime de propri t fonci re int grit et transparence des prises de d cision capacit s institutionnelles Actions locales Les op rateurs de d veloppement peuvent appuyer des projets concrets sur le terrain substitution de bois de feu par d autres sources d nergie diffusion de tech niques agricoles alternatives l agriculture itin rante reboisements vocation multiple nergie bois de service Cela se traduit galement par la cr ation d aires prot g es priv es une gestion foresti re com munale et communautaire etc Les ONGs seront des acteurs importants pour la mise en uvre de ces projets COMPRENDRE LA NOTION DE DEFORESTATION EV
6. EN AFGHANISTAN Projet financ par Commission Europ enne Op rateur GERES Partenariat MADERA Date r alisation 2007 Budget 175 000 Nb de b n ficiaires 50 familles b n ficiaires directes n h sitez pas vous y reporter Les unit s de mesure de l nergie RAPPEL Il sera r guli rement fait mention d unit s de mesure de l nergie dans l ouvrage s agit donc de comprendre les diff rentes grandeurs utilis es pour voquer des installations nerg tiques l efficacit nerg tique la puissance d un panneau solaire etc L unit l gale utilis e pour l nergie est le joule J travail produit par une force de 1 Newton dont le point d application se d place de 1 m tre dans la direction de la force L nergie qui est fournie un syst me durant une unit de temps pour effectuer un travail est la puissance La puissance est exprim e en Watt W puissance d un syst me nerg tique dans lequel est transf r e une nergie de 1 joule pendant 1 seconde On trouvera cependant plus fr quemment des donn es exprim es en Watt heure Wh ou m me en kilo Watt heure kWh soit 1000 Wh Le Watt heure correspond l nergie produite pendant une heure par un syst me d une puissance de 1 Watt soit 3 600 joules Dans le cas de syst mes lectrique solaires on trouvera le watt cr te Wc unit repr sentant la puissance lectrique maximale d livr e par une installation pour ens
7. La participation financi re du futur propri taire l achat de son cuiseur est un facteur important d im plication dans le projet Lors de l acquisition il peut tre propos aux familles un paiement chelonn sur plusieurs mois Le subventionnement est toutefois indispensable car l outil reste relativement cher quel que soit son lieu de fabrication Volet de suivi Le suivi peut prendre la forme de r unions r guli res au cours desquelles des changes sont anim s par un coordinateur local Les changes se font autour des exp riences de chacun succ s r ussites doutes explications Dur e de projet L exp rience prouve que la diffusion de cuiseurs solaires doit se planifier sur le long terme l accompa gnement des b n ficiaires n cessitant plusieurs mois phase de suivi Le passage d un cuiseur traditionnel un cuiseur solaire implique un changement de comportement important Comp tences requises Ma trise de la cuisson solaire approche participative capacit d animation et de formation connaissances en nutrition etc GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Impacts positifs n gatifs et risques Aspects socio conomiques R duction des d penses domestiques en combusti ble bois charbon de bois gaz et k ros ne R duction de l inhalation de fum es toxiques Possibilit de potabiliser l eau dans les cuiseurs so laires R duction du temps de co
8. Pour faciliter l adaptation aux ph nom nes li s au changement climatique un ensemble de dispositifs internationaux ont t mis en uvre Les Programmes d Action Nationaux d Adaptation PANA Les PANA sont destin s analyser les priorit s d action dans le domaine de l adaptation dans les pays les moins avanc s PMA Les PANA recensent les besoins urgents des PMA pour s adapter aux risques actuels li s aux changements climatiques R pondre ces besoins permettra ces pays d augmenter leur r silience et d accro tre leur capacit d adaptation la variabilit climatique aux extr mes climatiques actuels et aux changements climatiques futurs Au del des mod lisations en cours sur les possibles ph nom nes du chan gement climatique les PANA prennent en consid ration les strat gies d adaptation d j en application l chelle locale valorisant ainsi les connaissances et les savoirs locaux 1 D finition GIAEC GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE 1 NERGIE ET B TIMENT VALORISATION DES D CHETS SERVICES NERG TIQUES 8 GRICULTURE ET FORET CADRAGE Les fonds d appui l adaptation Le Fonds pour les Pays les Moins Avanc FPMA est pr vu pour appuyer les PMA la pr paration et la mise en uvre de leurs PANA Le financement du FPMA est volontaire avec la majorit des fonds octroy s par l Allemagne le Canada et le Da
9. chelle commerciale En milieu rural o satisfaire la s curit alimentaire peut tre critique et les capacit s d investissement sont moindres on pr f rera les poulaillers et serres de culture de taille r duite 8 5 m x 4 3 m GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 115 NERGIE DOMESTIQUE CADRAGE NERGIE ET B TIMENT n LU 2 lt F LU 2 LU un LU gt VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 5 1 116 Enfin on privil giera la culture de l gumes qui ne peuvent tre stock s pendant l hiver l gumes feuille plut t que carottes par exemple Etude technique L tude s attache v rifier que les crit res suivants sont r unis Orientation Sud n cessaire entre 20 SE et 20 SO Ensoleillement d au moins 6 heures par jour en plein hiver Pas ou peu de zones d ombre Sol de qualit satisfaisante et eau disponible Mat riaux de construction disponibles proximit S lection des b n ficiaires Elle value La motivation La capacit d investissement en particulier pour les poulaillers solaires Une ma trise des techniques de l levage de volaille Une visibilit sur les possibilit s de commercialisa tion des produits agricoles Appuyer la diffusion de syst mes solaires passifs Cibles mara chage Agriculteurs groupes de femmes Cibles levage Pet
10. contient les informations cl s pour le calcul des r ductions d missions Le sc nario de r f rence des missions baseline sc nario C est le sc nario des missions futures le plus probable en l absence de tout projet MDP business as usual Il est tabli 8 partir de m thodologies d laboration du sc nario de r f rence de validation et de surveillance cf encadr m thodologie ci apr s Un plan de surveillance des missions donc des r ductions du projet Une tude d impact du projet sur l environnement et les commentaires re us lors de la consultation des parties prenantes locales Les m thodologies d laboration du sc nario de r f rence de validation et de surveillance elle consti tue un mode d emploi pour le porteur d un projet MDP Elles permettent de faires le calcul des r ductions d mission Une fois approuv es par le Conseil Ex cutif elles peuvent tre utilis es pour d autres projets MDP relevant du m me domaine Lorsqu aucune m thodologie MDP ne convient un porteur de projet en soumet une nouvelle Les m thodologies approuv es et en cours d approbation sont consultables en ligne sur le site internet de la CNUCCC www unfccc org GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT RQ DE COMPR HENSION Avant de poursuivre votre lecture un rapide d cryptage de l organisation du guide s impose Des fiches pr sentant des op rations exemplaires Ces f
11. l approvisionnement en biomasse elles tudieront galement les impacts environnementaux des pratiques actuelles Dimensionnement d un projet Il s agira d estimer le nombre de familles concern es et le type d quipement r pondant aux besoins en tenant compte des savoir faire locaux des mat riaux disponibles et du mode de diffusion appropri Dans le cas des plantations nerg tiques l tude indiquera l esp ce appropri e pour la plantation le nombre d hectares disponibles les possibilit s d association avec les cultures de la zone tudi e Int r t d allier diffusion d quipements de cuisson performants et plantations nerg tiques Il est admis que les besoins nerg tiques li s la cuisson domestique zone urbaine ou rurale ne cesseront de cro tre dans les ann es futures croissance d mogra phique hausse du co t des nergies fossiles R duire d environ 30 cette consommation peut tre une r ponse court terme mais la consommation globale remontera au m me niveau du fait de l augmentation du nombre de familles cuisant au bois L impact environnemental restera donc identique la situation initiale s il s agit d une biomasse non renouvelable Par contre allier la diffusion de nouveaux quipements une strat gie de production de biomasse renouvelable permettra de r duire de mani re durable l impact envi ronnemental maintien des for ts r duction des GES Accompagner la diffusion de
12. ment rapide de projets hydrauliques On peut noter en particulier La mise en place d une l gislation apportant un cadre propice aux investissements comme par exemple la mise en place de syst me de concessions Le choix de proc dures transparentes et rapides pour l attribution des sites et la d livrance de l ensemble des autorisations d exploitation L aide au financement de micro projets MENER UNE D MARCHE PROJET Etude de faisabilit Diagnostic initial Avant toute chose il importe d tudier la l gislation encadrant les projets de micro ou petites hydrauliques Ceci est d autant plus important que bien souvent les structures d tat en charge de ces questions disposent de ressources statistiques utiles Le diagnostic doit permettre l identification des besoins Cela est pr voir sur le long terme car la centrale 8 une dur e de vie d une vingtaine d ann e Le diagnostic doit galement valuer le potentiel du site Celui ci est d termin par 3 facteurs principaux Le d bit de la source d eau en particulier son d bit minimum cela s appuie par exemple sur un relev annuel et le calcul a lieu partir des bassins versants La hauteur de chute exploitable il s agit d un lieu forte pente qui peut tre distant du lieu de pr l ve ment L loignement de la centrale du lieu de consommation Dimensionnement de l installation Le diagnostic initial s il est concluant doit laisser pla
13. 2 Perte par r flexion sur la couverture transparente 3 Rayonnement solaire entrant dans la serre 4 Chaleur restitu es par le sol et les parois prot geant les plantes du gel nocturne Entre les revenus assur s par les activit s de mara chage ou l conomie de combustible dans le cas d un poulailler la rentabilisation des quipements est possible en quelques ann es Enjeux pour les acteurs de d veloppement Pour les ONG il s agit D appuyer la construction et l exploitation de quelques serres solaires pour la culture et l levage du b tail pour d montrer l efficacit de ces technologies aux comunaut s locales aux institutions locales afin de les encourager les reproduire et les diffuser par elles m mes De former le secteur priv la construction de ces technologies de culture sous serre D offrir des services de pr financement par un syst me de micro cr dit MENER UNE D MARCHE PROJET Etude de faisabilit Contexte socio conomique Pour proposer des dispositifs adapt s l tude doit tenir compte du contexte rural ou p riurbain des besoins de la communaut s curit alimentaire ou g n ration de revenus de ses habitudes alimentaires type et niveau de consommation de l gumes et de sa capacit d investissement Par exemple dans les zones p riurbaines on pr f rera les serres de grande taille 27 5 m x 5 5 m pour la production de l gumes et les poulaillers solaires
14. Ainsi il s agit de mettre en avant que le cuiseur am lior simplifie l op ration gr ce son ergonomie et que le temps de cuisson est plus rapide GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 25 NERGIE DOMESTIQUE CADRAGE NERGIE ET B TIMENT Nn LU 2 lt F LU 2 LU LU gt Lu n VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 26 Volets d accompagnement projet Volet de mise au point technologique Des exemples sont recherch s sur des dispositifs identiques des essais sont faits en laboratoire pour la mise au point des innovations et am liorations Volet de diffusion Cette diffusion passe par la formation des fabricants de foyers traditionnels la production de nouveaux mod les et l appui la cr ation de r seaux commer ciaux revendeurs et distributeurs Volet de commercialisation Il vise l accompagnement des grossistes et des d taillants dans la commercialisation des foyers et la n gociation d une marge quitable pour tous les acteurs de la fili re Il est pr f rable pour la viabilit de la diffusion de ne pas subventionner l achat Une campagne de promotion aupr s des usagers est men e en parall le Dur e de projet La mise en uvre de projets de diffusion d quipements de cuisson am lior s d pend des stades de diffusion Il est recommand de r aliser une tape pilote pour d montrer la
15. Cible Unit s familiales Fonctionnalit performances Les caract ristiques techniques des quipements gaz s valuent en fonction de leur puissance du rendement nerg tique mais aussi en fonction de leur niveau de s curit Les param tres importants consid rer sont la qualit de combustion la limitation des pertes thermiques la qualit du circuit gaz jusqu l injecteur la pr sence de dispositif s curit gaz l ergonomie Dans le cas d un four pain familial qui sera pr sent en tude de cas ci apr s l conomie de gaz d mon tr e atteint 40 Maturit technologique Les principes g n raux d isolation thermique d ergonomie des quipements de cuisson sont aujourd hui maitris s Toutefois il reste difficile de concilier des techniques modernes pour un quipement au co t final raisonnable N anmoins des distributeurs d envergure internationale se sp cialisent dans le mar ch des m nages faibles revenus On voit appara tre des quipements nerg tiques de qualit faible co t notamment dans les pays o les normes de qualit sont suivies Etapes principales d un projet d introduction d quipements efficaces Recherche et d veloppement Des exemples similaires sont recherch s sur des dispositifs identiques des essais sont faits en laboratoire pour la mise au point des innovations et am liorations Les quipements sont ensuite diffus s en phase pilote aupr s d
16. D o la n cessit de subventions lev es les r seaux lectriques sont fr quemment subventionn s plus de 50 voire 80 quel que soit le pays Les productions olienne ou solaire ont galement des temps de retour lev s plus de 20 ans n cessitant galement des subventions d investissement Cependant ces temps de retour ont tendance diminuer avec la hausse du co t des nergies fossiles Implication des acteurs La p rennit ne pourra tre assur e sans une bonne appropriation locale du projet implication importante par la ma trise d ouvrage locale formation efficiente des exploitants techniciens de maintenance disponibles dans le pays GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Impacts positifs n gatifs et risques Economiques Cr ation d activit s productives artisanat com merce permises par l lectricit emplois revenus Cr ation d entreprise d exploitation des installations emplois de g rant de techniciens etc Diminution ou meilleure ma trise du budget nergie des m nages piles recharge batteries Sociaux sanitaires et s curit S curit des d placements nocturnes clairage public Equipements collectifs froid et clairage maternit pour les centres de sant etc S curit domestique substitution du p trole lampant source d incendies Am lioration de l clairage domestique confort trav
17. GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET LES PARTENAIRES DU CUIDE DE BONNES PRATIQUES Le minist re des Affaires Etrang res et Europ ennes MAEE La Direction G n rale de la Coop ration Internationale et du D veloppement repr sente la France dans les instances europ ennes et notamment au sein de l Initiative europ enne sur l nergie EUEI et dans les groupes de travail sur le changement climatique et le d veloppement Le MA E suit les questions li es aux pays en d veloppement dans les n gociations sur le changement climatique participe aux principaux programmes et r seaux internationaux de l aide au d veloppement sur l nergie et le changement climatique soutient des initiatives au niveau r gional pour la mise en place de politiques nerg tiques pour l adaptation ou le renforcement des capacit s des n gociateurs sur le changement climatique Le MAEE finance la coop ration de recherche pour le d veloppement et anime le dispositif de coop ration fran aise sur ces th matiques L Agence de l Environnement et de la Maitrise de l Energie ADEME L AD ME est un tablissement public sous la tutelle conjointe du minist re de l Ecologie de l Energie du D veloppement durable et de l Am nagement du territoire et du minist re de l Ens
18. NERGIE ET B TIMENT Nn LU 2 lt F LU 2 LU Nn LU gt Lu n VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 1 1 28 TUDE DE CAS CONOMIE DE BOIS DE FEU AU CAMBODGE incluant un volet de diffusion de foyers am lior s Projet financ par Commission Europ enne Ampleur Projet de grande ampleur budget annuel de 200 000 1 000 000 Date r alisation 2 phases 1997 2001 et 2002 2006 Op rateur GERES Cambodge www geres cambodia org Partenariat Minist re de l Industrie des Mines et de l Energie B n ficiaires Foyers cambodgiens producteurs de foyers de cuisson communaut s foresti res Contexte Au Cambodge la consommation de bois de feu et d riv s charbon pour la cuisson domestique urbaine est importante 300 000 tonnes de charbon de bois sont pr lev es chaque ann e essentiellement dans la fo r t La demande de charbon de bois est en croissance constante en zone rurale et ne faiblit pas dans les grandes villes En effet en raison de l augmentation du prix du gaz on observe aujourd hui un retour l usage du charbon de bois dans les classes moyennes urbaines Activit s mises en uvre par le projet Le GERES a mis en place d s 1997 un programme int gr pour rendre la fili re de bois nergie plus performante Ce programme a t associ la mise en place d une strat gie de gestion durable du bois nergie
19. SOLIDARIT CLIMATIQUE 18 OP RATIONS EXEMPLAIRES DANS LES PAYS DU SUD gt Climat gt nergie gt D veloppement PR FACE Il n y a plus de doute aujourd hui l atmosph re de la Terre se r chauffe rapidement Cette l vation de temp rature aura un impact majeur sur toute la plan te avec des manifestations tr s variables selon les zones concern es A l issue du Sommet de la Terre de Rio en 1992 un processus international de concertation a t cr qui vise concilier protection du climat et solidarit internationale C est la grande Convention cadre sur le changement climatique dont la ratification a t suivie en 1997 par la signature du protocole de Kyoto Celui ci est entr en application depuis 2005 et les n gociations internationales sont d j lanc es sur les conditions de mise en uvre d une deuxi me p riode d engagement apr s 2012 La solidarit s exprime de diff rentes mani res En premier lieu les pays industrialis s se reconnaissent une responsabilit particuli re dans les missions de gaz effet de serre dont l accumulation est devenue si pr occupante La quasi totalit d entre eux se sont engag s r duire leurs missions selon une feuille de route d termin e Ainsi de nombreux chantiers sont ouverts en mati re de recherche et d actions pour produire et consommer b tir des infrastructures conduire des politiques agricoles organiser les transports en limitant les
20. dans les poulaillers est galement fort du fait du froid Les agriculteurs qui le peuvent chauffent parfois leur poulailler gr ce un po le k ros ne ou bois Les activit s agricoles sont donc fortement r duites en hiver un approvisionnement de l ext rieur est obli gatoire L approvisionnement en produits frais et no tamment en fruits et l gumes se fait par voie de terre ou d air si les axes de communication sont coup s Les prix des produits alimentaires augmentent alors consi d rablement Parall lement ces zones de conditions de vie extr mes b n ficient g n ralement d un tr s fort ensoleillement plus de 300 jours d ensoleillement par an au Ladakh au nord ouest de l Inde par exemple rendant ainsi favorable l utilisation de l nergie solaire Cette nergie peut ainsi tre employ e pour permettre la pratique de l agriculture en hiver Dans les zones rurales ces technologies apportent une r ponse aux besoins ruraux en mati re de s curit alimentaire et d am lioration de la sant Elles permettent par ailleurs la responsabilisation des femmes principales por teuses des activit s de mara chage Etant donn es la commercialisation facile et la demande lev e dans les zones p riurbaines l objectif principal est de g n rer unrevenu pour les b n ficiaires Dans ce contexte les technologies de culture sous serre pourraient repr senter des activit s conomiques plein temps Pr sentati
21. du march d change volontaire est le Chicago Climate Exchange CCX dont le volume de n gociation a d pass les 11 millions de tonnes de r duction d mission depuis le d but de ses activit s en 2003 Le CCX est le march pr dominant en Am rique du Nord et compte parmi ses membres certains tats gouvernements municipaux et entreprises priv es Ils ont tous volontairement pris l engagement de r duire leurs missions de GES en moyenne de 4 sur la p riode 1998 2001 pour la pre mi re phase 2006 et de 6 pour la deuxi me phase se terminant en 2010 Les organismes de compensation sont apparus avec les march s d change volontaire Ils jouent le r le d in term diaire entre les porteurs de projet et les acheteurs finaux souhaitant compenser leurs missions Les organismes de compensation peuvent au besoin apporter un appui m thodologique aux porteurs de pro jet pour la valorisation des r ductions d missions Ils pr sentent ensuite un portefeuille de projets de com pensation aupr s de leurs acheteurs particuliers entreprises institutions etc Leurs activit s reposent sur la sensibilisation du grand public au changement climatique et la soli darit international Beaucoup se sont sp cialis aupr s des particuliers pour la compensation de leurs transports a riens Ces organismes de compensation sont de plus en plus nombreux en Europe My Climate Climate Care Action Carbone CO Solidaire aux Etats Unis
22. gestion de projet formation communication Les tapes projet Le SCV vise donc le long terme travers un processus participatif d butant par une phase exp rimentale 3 ans en moyenne puis par une phase de diffusion 5 ans en moyenne C est ainsi que les agriculteurs s approprient progressivement ces nouvelles techniques 1 Soci t cotonni re camerounaise GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 121 NERGIE DOMESTIQUE CADRAGE NERGIE ET B TIMENT n LU 2 lt F LU 2 LU un LU gt VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 5 0 122 Etape 1 Exp rimentations participatives Le premier objectif pour les op rateurs de d velop pement et leurs chercheurs agronomes est de cr er une vitrine sur chaque portion repr sentative de l cosyst me cf unit de paysage mettant en vidence les performances possibles des SCV Cette phase exp rimentale a une dur e minimum de 2 3 ans les rotations de cultures tant primordiales en SCV Cette formation doit permettre aux agriculteurs de comprendre et de s approprier les m canismes de fonctionnement agronomique de faire leurs choix de types de plantes et d apprendre par ailleurs multi plier convenablement le mat riel v g tal n cessaire ces syst mes Le travail d encadrement au niveau des terroirs vise aussi contribuer l organisation des communaut s v
23. lev de la r habilitation pour des collectivit s aux budgets souvent limit s et qui doivent faire face d autres priorit s Environnementaux Cas de l habitat domestique R duction de la pression sur les ressources naturelles par la r duction de consommation de combustibles type bois nergie R duction d missions de gaz effet de serre GES provenant de la consommation de combustibles fossiles ou issus de biomasse non renouvelable pour le chauffage Lorsque l utilisation de mat riaux naturels n est pas possible introduction de mat riaux parfois polluants plastique polystyr ne laine de verre et n cessit de cr er une fili re de recyclage CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Enjeux L architecture bioclimatique a un impact d att nuation du changement climatique par la r duction de consommation d une nergie fossile ou issue de biomasse non renouvelable Elle est d autant plus pertinente de ce point de vue que la zone d implantation du projet est d sertique ou en cours de d sertifica tion Les combustibles utilis s pour le chauffage des b timents sont soit du fioul qui reste minoritaire soit des combustibles issus de biomasse ramass s ou achet s buissons bois bouses La diminution de consommation pour le chauffage permet d conomi ser des combustibles et donc de r duire les missions de GES Valorisation de r ductions d missions Les projets d a
24. ou la d forestation nette c est dire prendre en compte les surfaces rebois es Comment articuler le m canisme avec les m ca nismes de d veloppement propre de boisement re boisement Au del de ces principes m thodologiques le succ s des projets de d forestation vit e repose large ment sur un environnement institutionnel ad quat Les questions fonci res sont essentielles sans garantie de disposer de droits fonciers sur les terres o sont mises en place les actions cr ation d aires prot g es priv es syst mes productifs durables plantations nerg tiques etc les communaut s locales cibl es par le projet ne s engageront pas dans des actions de moyen ou long terme Devenir des cr dits carbone Une large part des cr dits carbone obtenus devra tre distribu e aux acteurs mettant en place les actions de fa on directe ou sous forme d aides aux investissements ou paiements pour services environnementaux Les m canismes de distribution des revenus carbone devront donc tre transparents efficaces et faire l objet d une consultation de l ensemble des acteurs impliqu s GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE La d forestation vit e sur le march d change volontaire Tous les projets REDD lanc s ou en cours d laboration s adressent au march volontaire puisqu aucun m canisme n est encore officiellement approuv par la CCNUCC Trois r f
25. tats insulaires un repr sentant des Pays les moins avanc s PMA et deux des Pays en d veloppement PED Actuellement dot de 80 millions de dollars le FA pourrait par cette taxation des MDP atteindre les 500 millions d ici 2012 Ces fonds sont souvent critiqu s car le montant total des moyens mis en uvre reste insuffisant par rapport aux co ts estim s de l adaptation de 10 40 milliards de dollars selon les estimations LES UNIT S DE MESURE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE Le pouvoir de r chauffement global PRG Les GES n ont pas tous le m me effet sur le r chauffement climatique Le PRG est l unit de mesure de l effet d un GES sur le r chauffement climatique par rapport celui du CO2 PRG du CO2 1 sur une p riode de 100 ans Le tableau suivant rappelle les PRG des GES du Protocole de Kyoto Gaz Effet de Serre GES PRG Vapeur d eau H20v Gaz carbonique C02 Oxyde nitreux N20 Perfluorocarbones PFCs CF4 C2Fs 5 700 11 900 Hexafluorure de soufre SFe 22 200 Hydrofluorocarbones HFCs CHF CH CHF 120 12 000 La tonne d quivalent CO t CO quivalent Pour permettre l change des cr dits de r duction d missions de GES il a t n cessaire d tablir une unit commune tous les GES la tonne quivalent CO2 suffit de multiplier le PRG d un GES la quantit mise de ce GES pour conna tre son mission en tonne d quivalent CO tonne quivalent CO d un gaz
26. tonne du gaz x PRG du gaz Par exemple le m thane a un PRG de 23 ce qui signifie qu il a un pouvoir de r chauffement 23 fois sup rieur au CO Aussi lorsqu une entreprise met 1 tonne de M thane on comptabilise une mission de 23 tonnes de CO La tonne d quivalent carbone Les missions de GES peuvent aussi tre comptabilis es en tonnes d quivalent carbone Puisqu un kilogramme de CO contient 0 2727 kg de carbone l mission d un kilogramme de CO vaut donc 0 2727 kg d quivalent carbone quivalent carbone quivalent CO x 0 2727 GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE FINANCE CARBONE ET SOLIDARITE CLIMATIQUE NERGIE DOMESTIQUE Le M canisme de D veloppement Propre MDP est la principale mesure de r duction des missions du Protocole de Kyoto qui valorise des initiatives au sein des Pays du Sud Les proc dures de formalisation d un MDP sont complexes et impliquent de multiples acteurs Les march s d change volontaire se sont d velopp s parall lement aux MDP et impliquent des acteurs NERGIE ET B TIMENT qui achetent des cr dits carbone essentiellement pour des raisons d thique ou d image de marque Le march volontaire permet de financer des projets non compatibles avec le cadre m thodologique du MDP souvent plus petits divers et parfois innovants Cette section pr sentera les principes du MDP et des march s d change volontaire Elle rappellera co
27. utilisation de la biomasse nergie Pour cela 2 axes d actions majeurs apparaissent e Am liorer l efficacit d utilisation de l nergie Il s agit pour les op rateurs de d veloppement de proposer des quipements la fois abordables fiables et adapt s aux utilisations productives de l nergie Fiche 3 4 Les besoins thermiques des PME et des collectivit s Fiche 3 5 Les plates formes multifonctionnelles Varier l offre en proposant des fili res durables d approvisionnement en nergie Cela comprend un transfert de technologie et l investissement dans de nouveaux dispositifs permettant La mise en place de fili res nergies renouvelables Fiche 1 1 section Le renouvellement de la biomasse nergie Fiche 3 1 Les fili res agrocarburants de proximit Fiche 3 2 Les micro et petites centrales hydrau liques Fiche 5 5 Les fili res de charbonnage durable Le recyclage des d chets ou des r sidus Fiche 4 1 Les briquettes de charbon partir de r sidus agricoles SERVICES NERG TIQUES ET LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Selon la source d nergie qui alimente les services nerg tiques et le niveau d efficacit d utilisation de l nergie les impacts climatiques diff rent quantit d nergie fournie identique le charbon minier est plus metteur de gaz effet de serre suivi des produits p troliers du gaz puis de la biomasse non renouvelable 2 axes apparaissent donc int ressa
28. Ces URVE servent compenser les missions des acheteurs Une petite part d URCE est commercialis e sur ces march s pour des acheteurs qui souhaitent compenser par des cr dits provenant du march officiel GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT A la diff rence des march s d engagement contraignant les acheteurs des march s volontaires n ont pas d obligation de r duction d missions et ach tent des cr dits carbone essentiellement pour des raisons d thique ou d image de marque Le march volontaire permet de financer des projets non compatibles avec le cadre m thodologique du MDP souvent plus petits divers et parfois innovants Les r ductions d mis sions commercialis s ou chang es sur ces march s proviennent de projets mis en uvre dans les Pays du Sud comme le MDP ou de projets mis en uvre dans des pays non signataires du protocole de Kyoto Etats Unis Australie jusqu en 2007 Consid rons titre illustratif une entreprise am ricaine du secteur de l industrie Elle d cide de met tre en place un syst me de cog n ration pour produire une partie ou la totalit de l lectricit permettant l clairage de ses b timents Ce syst me lui permet de r duire ses missions de GES en produisant elle m me une partie de son lectricit r duisant globalement sa consommation d nergie fossile Cette entreprise n a pas d objectifs dans le cadre du protocole de Kyoto car son pays d origine n e
29. JE Denardin RA Kochann disponible en ligne www cropscience org au 2004 Conservation Agriculture for small farmers Challenges and possibilities PC Wall J Ekboir ASA GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT FICHE 3 3 Les plantations foresti res Le boisement et le reboisement gt Fiches connexes Fiche 1 1 Cuisson conome en combustible Fiche 3 1 Les fili res agrocarburant de proximit Fiche 5 4 La lutte contre la d forestation En 2005 les for ts couvraient 3 95 milliards d hectares Elles renfermaient 53 du carbone accumul dans les cosyst mes terrestres constituant l un formidable r servoir Par ailleurs il est admis qu au niveau plan taire les for ts participent de mani re tr s significative au bilan des changes de gaz effet de serre GES Celles ci s questreraient autour de 0 7 Gt de carbone par an soit environ 9 des missions globales de GES et se comportent donc comme des puits de carbone Parmi les surfaces foresti res celle des plantations a augment un rythme de 2 38 par an sur la p riode 1990 2005 Elle repr sente ce jour 4 6 de la couverture foresti re mondiale avec plus de 18 millions d hectares L homme met ainsi en place ces plantations depuis des si cles des fins alimentaires nerg tiques ou conomiques La multifonctionnalit des projets de boisement et de reboisement les b n fices socio conomiques qu ils
30. Le probl me de disponibilit de terres pour la plantation nerg tique risque de conflit entre usage agricole vocation alimentaire et usage nergie Environnementaux L utilisation des foyers am lior s s inscrit dans une d marche globale de rationalisation de la fili re bois nergie et permet notamment d att nuer la pression toujours plus importante sur la for t Elle participe ainsi la r duction de consommation d une biomasse non renouvelable et donc l mis sion de dioxyde de carbone CO2 contribuant la lutte contre le changement climatique CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Enjeux Le foyer de cuisson am lior permet dans certains cas une conomie d usage de biomasse non renouvelable c est dire du bois pr lev dans un couvert forestier non renouvel permet donc une r duction d mission de CO Le foyer de cuisson am lior a galement impact d adaptation en vitant la disparition du couvert forestier qui contribue au maintien du sol et donc limite l rosion Les plantations nerg tiques sont des cultures p rennes c est dire maintenues sur plusieurs ann es Elles jouent un r le d att nuation par le stockage de carbone dans les parties v g tatives qui ne sont pas pr lev es comme source de biomasse Cet aspect sera trait de mani re plus g n rale dans la fiche 5 3 Les puits de carbone forestiers Valorisation de r ductions d mis
31. R gles de fonctionnement Intervenants Le fonctionnement du MDP est permis par des organes de gouvernance MDP et fait intervenir le pays h te du projet Des entit s sp cifiques ont t cr es Les intervenants du MDP Pour quel r le Le Conseil Ex cutif CE se en place du MDP enregistre les projets MDP Mandat par l UNFCC Accr dite les Entit s op rationnelles D sign es ci apr s Les organes de gouvernances ETA Organisations priv es agr es EOD par le Conseil Ex cutif Les Entit s Op rationnelles Valident et v rifient des projets MDP D sign es EOD Assurent l information du public l Autorit Nationale Mise en place par le pays h te ayant ratifi le Protocole D termine les crit res de d veloppement durable propre au Nn pays et contr le le processus d approbation du projet Le pays h te Typologie La CNUCCC a class les m thodologies et les projets MDP selon leurs domaines d application et leurs chelles Trois cat gories ont t d finies Projet MDP Cette cat gorie de projet regroupe principalement des projets de grande envergure par opposition la cat gorie suivante et correspond au m canisme initialement d crit lors des accords de Marrakech Projet MDP de petite chelle small scale project Cette cat gorie a t cr e post rieurement et suite aux critiques mises sur la complexit du MDP Elle a pour objectif
32. alors que le prix du gasoil augmente tr s fortement Le petit olien encore peu diffus a galement connu une chute des co ts dans de moindres proportions et reste moins cher en investissement que le solaire pour des installations d une certaine importance Ses appli cations sont toutefois plus sp cifiques que celles du solaire les zones suffisamment vent es sont moins nombreuses et les exigences de maintenance sont plus importantes Il faut n anmoins avoir l esprit que m me si leurs co ts ont diminu ces solutions solaires ou oliennes restent beaucoup plus on reuses en investissement qu une centrale gasoil Elles requi rent donc en g n ral des modes de financement sp cifiques GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET BATIMENT Nn 1 1 F Qu OU 141 Z LU Nn 141 gt 1 1 Nn VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FOR T FICHE 3 3 74 Enjeux pour les acteurs du d veloppement Les acteurs du d veloppement sont tr s largement impliqu s dans les programmes d lectrification en effet le financement des r seaux comme des moyens de production fait g n ralement appel des pr ts et des niveaux de subvention importants le plus souvent apport s par les agences de d veloppement et les institutions financi res internationales Acteurs de terrain Plus sp cifiquement sur les installati
33. centre de sant clairage pu blic et productif vanniers soudeurs ferme cole etc Apr s plus de 5 ans de fonctionnement les principaux impacts sont les suivants Une am lioration de la sant l clairage lectrique n mettant pas de fum es comme souvent les lampe p trole Une meilleure scolarit par des conditions d tudes am lior es Un coll ge doit tre construit Antete zambato compte tenu du plus grand nombre d l ves aptes passer en second cycle Une am lioration de la s curit la lumi re allum e la nuit limite le vol de b tail fr quent dans la r gion Un d veloppement conomique par l mergence d activit s artisanales apr s la tomb e de la nuit Certains foyers ont d velopp de petites activit s g n ratrices de revenus couture pour confectionner des sacs fabrication et vente de yaourts gr ce un r frig rateur fer souder pour effectuer de petites r parations GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT volution du projet Alors qu au lancement du projet les t ches de la coop rative taient effectu es manuellement un ordinateur permet aujourd hui de garder l historique des diff rents v nements et d anticiper les futures volutions tant techniques que financi res L aug mentation constante de la consommation incite par exemple au lancement de nouveaux travaux dont le remplacement des ampoules incandescence par d
34. cessairement conservation de la mati re tout du moins sous sa forme initiale Par exemple la balle de riz est g n ralement utilis e comme combustible dans des foyers ou des fours de cuisson pour produire de l nergie thermique La notion de recyclage induit une id e de transforma tion avec conservation de tout ou partie de la mati re du produit initial devenu d chet apr s utilisation pour en faire un nouveau produit identique ou non Par exemple certains emballages plastiques sont collect s GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT et retransform s dans une usine en mati re premi re secondaire pour la fabrication d autres produits plastiques Dans certains PED les pneus automobiles sont soigneusement d coup s en morceaux servant faire des sandales D autres d chets sont souvent simplement r utilis s notamment les bouteilles en verre ou en plastique Dans cet ouvrage on pr sentera essentiellement des op rations de valorisation plut t que de recyclage Enfin lorsqu aucune valorisation ou le recyclage ne sont possibles on proc de l limination par incin ration ou par enfouissement Le br lage plus ou moins ciel ouvert tr s r pandu en PED ne constitue pas un proc d ma tris d incin ration car c est une combustion partielle non confin e tr s dommageable pour l en vironnement et la sant De m me l enfouissement des d chets dans les PED ne respecte pas le
35. d extraction partir de graines puis de d cantage filtrage relativement simple L approche en circuit court vise l optimisation des co ts de production et place les petits producteurs au c ur des fili res Les mod les de production qui seront d crits ci apr s s inscrivent dans une d marche durable et tiennent compte des impacts n gatifs cit s pr c demment Cette fiche se focalisera sur la production et l utilisa tion d huile v g tale pure partir de graines de jatro pha curcas Principes g n raux de ces fili res ex du jatropha curcas La plante huile jatropha curcas Le jatropha curcas ou pourgh re dans les pays fran cophones suscite l int r t de nombreuses organisations de d veloppement notamment pour la production d huile v g tale pure Le jatropha est un arbuste de la famille des euphorbiac es Peu exigeant il peut pousser sur des sols sableux secs ou d grad s contextes dans lesquels la production de graines continue m me si les rendements en sont affect s En plantation la production de graines d bute 18 mois et le rendement optimal est atteint apr s 6 ans avec deux r coltes de graines par an Ces graines contiennent en moyenne 30 35 d une huile non comestible avec un contenu calorifique de 40 MJ kg contre environ 44 MJ kg pour le gasoil La viscosit est plus importante que celle du gasoil c est une des raisons pour lesquelles il est n cessaire de modifier le
36. des agneaux est r duite de 50 en hiver Les ufs et la viande fra che sont disponibles en plus grande quantit en hiver et permettent de varier l alimentation Certains propri taires de bergerie les utilisent comme abris multi usage pour la production d artisanat la culture de l gumes et le chauffage solaire passif en hiver ce qui permet galement des conomies de combustible L augmentation des d penses en mati re d ducation et de sant est globalement permise gr ce au revenu compl mentaire g n r par la vente des produits En savoir plus Bibliographie Une serre solaire pour chauffer votre maison et jardiner toute l ann e Bill Yanda et Rick Fisher Eyrolles traduit et adapt de l am ricain par Robert Celaire anuel pour la construction d une serre solaire Vincent Stauffer GERES Inde 2003 anuel pour l exploitation d une serre solaire Christophe Viltard GERES Inde 2003 anuel pour l exploitation d un poulailler solaire Christophe Viltard GERES Inde 2003 Guide pratique pour l exploitation d un poulailler Pierre Thiriet GERES Zuber Ahmad ZOF Chuchot et LEHO 2007 Internet Site de GERES Inde www geres india eu GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT RICHE 3 2 CADRAGE Le semis direct sur couvert v g tal Les agricultures des pays en d veloppement PED et notamment l agriculture paysanne pr sentent une certaine vuln rab
37. e ou le co t trop important les agrocarburants pr sentent une opportunit pour la production d lectricit et la mise en place de services productifs battage des c r ales pompage de l eau Ces services se r v lent cruciaux pour le d veloppement des pays du Sud s agit donc pour les organisations de solidarit internationale de privil gier une approche de d veloppement local reposant sur des fili res courtes Cette fiche se focalisera donc sur les fili res de production et d usage local d huile v g tale pure L objectif est d offrir un meilleur acc s l nergie aux populations rurales Limite du d veloppement de fili res grande chelle AGROCARBURANTS ET ACC S L NERGIE DANS LES PAYS DU SUD Qu est qu un agrocarburant Initialement promus comme source d nergie renou velable en remplacement des carburants fossiles les agrocarburants vitent ainsi en th orie l mission de Gaz Effet de Serre GES et r duisent la d pendance nerg tique Ils font l objet d un engouement r cent face la hausse des prix du p trole et la recherche de diversification des sources d nergie De nombreux gouvernements se sont donn s des politiques ambi tieuses de d veloppement de ce secteur ce qui implique g n ralement le d veloppement de modes de production chelle industrielle Ces politiques sont aujourd hui fortement d cri es En effet la question se pose de la pertinence de l al ternative a
38. e du projet comp tences re quises domaines d intervention modalit s de p rennisation etc Comment l op ration participe l adaptation et l att nuation du changement climatique Est elle ligible un M canisme de D veloppement Propre MDP et ou au march d change volontaire Quel est l ordre de grandeur des r ductions d missions 805694 surm d une cuisson se fait g n ralement de mani re rudimen taire pour les plus pauvres sur le foyer 3 pierres efoyer 3 pierres constitu de pierres pos es au sol Dans surmont es d une marmite rurale son se CONTRIBUER LA LUTTE Lo CONTRE LE CHANGEMENT pet CLIMATIQUE les plu sur le Enjeux pierres tu d Dans les zones rurales la cuisson se fait g n ralement pos ed de mani re rudimentaire pour les plus pauvres surle surm foyer 3 pierres constitu de pierres pos es au sol d une L occasion de se pencher sur un pays du Sud et de d couvrir un projet en cours ou d j r alis de connaitre un op rateur de projet de d veloppement et ses partenaires glossaire auquel se r f rer Le vocabulaire employ est parfois complexe Un glossaire a donc t cr pour une meilleure compr hension des fiches Vous y trouverez les mots cl s et une liste des acronymes Les mots figurant en italique sont explicit s dans le lexique TUDE DE CAS INTRODUCTION DE DISPOSITIFS 1 SOLAIRE PASSIF DANS L HABITAT
39. miquement inefficaces b ton etc font que le chauf fage des habitations ou des b timents publics requiert beaucoup d nergie et donc de combustibles Pour les b timents publics cela entra ne des co ts de chauffage lev s dans le cas de l habitat domestique les femmes sont oblig es de consacrer un temps im portant la collecte de bouses ou branches d arbres La d sertification progressive ainsi que l isolement de ces zones rendent les combustibles de plus en plus rares et de plus en plus chers En hiver cette p nurie de combustible associ e la mauvaise qualit des constructions entra nent un chauffage insuffisant et des temp ratures rarement sup rieures 12 C dans les b timents priv s et publics Les principes g n raux du bioclimatisme L architecture bioclimatique se d finit comme une ar chitecture cherchant un quilibre entre la conception et la construction de l habitat son milieu climat en vironnement ainsi que les modes et rythmes de vie des habitants Elle s adapte de nombreux types de b timents aussi bien pour des constructions neuves que pour la r habilitation de b timents anciens Dans beaucoup de situations il s agit de r int grer des concepts connus des anc tres Le r sultat d une r ha bilitation ou d une construction doit galement tre adapt au contexte culturel local aussi bien au niveau esth tique qu au niveau fonctionnel Cette architecture permet de r d
40. par exemple alimenter un mini r seau local Enjeux pour les acteurs du d veloppement Les choix nerg tiques et les solutions technologiques des PME et collectivit s ont de nombreux impacts sur les probl matiques de pollution de d forestation de gaspillage des ressources etc Les acteurs du d veloppement comme les ONG les bailleurs de fonds ont un r le d accompagnement d aide la d cision pour soutenir les PME et collectivit s dans La gestion raisonn e des d chets de biomasse combustibles et la mise en place de plantations nerg tiques Le transfert de technologie pour des quipements performants et peu polluants L appui l mergence de savoir faire par la mise en place de centres de formation et de d monstration l appui l acc s des m canismes financiers permet tant ce transfert de technologie cr dits m canismes financier du protocole de Kyoto comme le M canisme de D veloppement Propre Les pouvoirs publics ont un r le jouer dans La planification strat gique des choix nerg tiques l chelle nationale en veillant une coh rence dans la r partition de l usage des ressources d nergie existantes La normalisation des quipements efficaces La mise en place d une fiscalit encourageant l usage de biomasse renouvelable et les conomies d nergie cr dit imp t r duction sur des taxes L appui des r flexions sectorielles groupe
41. plus petits permettrait une r duction suppl mentaire de la pollution engendr e Volets d accompagnement projet Volet R amp D Voies d optimisation r alisables volume et fractionnement condensation homog n it de la production de charbon Volet transfert de technologie formation du per sonnel la conduite et l entretien de ces fours Volet de suivi contr le de la gestion durable des ressources en biomasse de la qualit du charbon produit Volet d appui la commercialisation vente du charbon de qualit une partie de la production peut cibler un march plus solvable que le march tradi tionnel aupr s de restaurateurs par exemple et du vinaigre de bois Dur e de projet 2 ans pour assurer le transfert technologique sur pro duction am lior e de charbon de bois 10 ans pour initier un savoir faire en gestion durable de la biomasse Comp tences requises Mat riaux et construction proc d s de carbonisation commercialisation produit de haute valeur ajout e P rennisation La rentabilit financi re de la fili re de charbonnage est la condition de sa p rennisation Une autre condition est la d centralisation de la gestion de la biomasse nergie vers les populations rurales sous contr le des services forestiers Dans la mesure o chaque partie trouve un int r t maintien des for ts naturelles maintien d une activit conomique la p rennit de la fil
42. re organique 123 accumul e dans le sol partir des r sidus de r colte et des plantes de couverture La quantit de carbone qui peut tre s questr e est donc essentiellement li e l augmentation de la biomasse v g tale et sa nature plus les r sidus de r colte recycl s annuels sont riches en lignine et plus leur participation la reconstitution du stock d humus est importante n LU 2 lt F LU 2 LU n LU gt Pour calculer les r ductions il faut disposer d une analyse de sol en ann e 1 le bilan du carbone dans le sol se faisant alors en ann e 5 Dans les cerrados br siliens des tudes CIRAD 2005 ont compar agriculture conventionnelle et SCV Elles constatent des missions de 0 2 1 4 t CO2 quivalent ha an en agriculture conventionnelle dans les horizons superfi ciels moyennement profonds des sols 0 20 cm l inverse par l utilisation de techniques SCV le taux de carbone du sol augmente et permet une r duction de 0 83 2 4 t CO2 quivalent ha an selon le lieu le type de syst me et les esp ces de couverture VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT FICHE 5 0 124 TUDE DE CAS LA RIZICULTURE EN SEMIS DIRECT SUR COUVERTURE VEGETALE AU CAMBODGE Projet financ par AFD Gouvernement cambodgien et CIRAD 2008 2012 Ampleur Projet de grande
43. riaux disponibles localement bois verre et leur construction est simple Leur co t avoisine 50 co t modulable selon le pays pour une fabrication en grand nombre Cette estimation comprend uniquement les achats de mat riel et non les co ts de main d uvre et de frais de formation Le mod le parabolique fait appel des mat riaux relativement sophistiqu s dont les fili res de fabrication font parfois d faut dans les pays en d veloppement Ainsi les r flecteurs en aluminium bross sont essentiellement import s des pays industrialis s L assemblage des diff rents l ments se fait ais ment Le co t de revient d un cuiseur solaire parabolique ne pourra tre inf rieur 100 sur la base d une commande en grande quantit Enfin pour ces deux types de cuiseurs c est bien l appropriation par les communaut s qui est la plus complexe obtenir Elle requiert imp rativement un accompagnement des populations dans leurs changements d habitudes qui se fait par le biais d op rateurs de d veloppement internationaux ONG agence de coop ration technique etc ou d acteurs locaux Volets d accompagnement projet Volet de recherche et d veloppement La diffusion d un cuiseur solaire doit prendre en compte les ressources locales mat riaux et les caract ristiques de la population cible activit s type de plats consomm s ainsi que les comp tences locales Volet de sensibilisation L adh
44. s et les solutions d organisation et de partenariat mettre en place Analyser les conditions de viabilit conomique d un ou de plusieurs sc narios de projet Si au d part du projet un mini r seau villageois existe d j cas d un projet de substitution d nergie diesel par du solaire par exemple le diagnostic initial est grandement facilit les besoins sont assez bien connus de m me que les possibilit s organisationnelles Les tapes principales d un diagnostic Typologie des besoins en services lectrique Une tude de march est mettre en uvre impliquant un recensement et une analyse des quipements lectriques pr existants et de l ensemble des usages nerg tiques substituables par l lectricit Evaluation des capacit s locales de gestion d qui pements Si un mini r seau existe d j la t che est facilit e il s agira d analyser la gestion et l exploitation actuelle des installations distribution d eau gestion de dis pensaire transformation agricole etc Il est fr quent de proposer une installation l nergie solaire lorsqu on ne parvient plus acheter du diesel ou r parer le groupe Pourtant ces ph nom nes caract risent une gestion d ficiente ou une solvabi lit insuffisante des futurs utilisateurs Il est donc pr f rable dans ce cas d viter des solutions on reuses comme le solaire ou l olien m me si elles peuvent tre largement subvention
45. 143 kg de riz par personne et par an Le syst me de culture repose sur le contr le de la lame d eau pluviale par construction de diguettes et de planages grossiers On trouve en association avec la riziculture quelques cultures de rentes annuelles soja s same manioc ou p rennes Anacardier H v a Bananiers Manguiers ainsi que de l levage bovin familial et de la pisciculture Activit s mises en uvre par le projet et bilan Lors de la premi re phase le projet a eu pour objectif de contribuer am liorer la productivit de la riziculture pluviale et irrigu e en prenant en compte les diverses activit s agricoles plantations d h v as levage pisciculture Ces travaux ont t d velopp s sur les plateaux de Terres Rouges et Terres Noires ainsi que sur les hautes terrasses sableuses de la province de Kampong Cham 5 ont t r alis s au travers d un syst me d exp rimentations et de d monstrations et ont concern les principales cultures annuelles de rente pratiqu es dans la province telles que le manioc soja ma s et riz La premi re phase a permis i la mise au point de syst mes pour l agriculture pluviale ii la mise en place des premiers l ments d un syst me de multiplication de semences et iii la constitution d un noyau de sp cialistes SCV au Cambodge Culture de soja sur couvert de Brachiaria OCIRAD La seconde phase 2008 2012 pr voit la poursuite des exp rimentati
46. 2 Fiche 4 3 Les briquettes de charbon partir de r sidus agricoles Le compostage de r sidus organiques Le syst me biogaz familial Section 5 Agricullures el for ts durables Fiche 5 1 Fiche 5 2 Fiche 5 3 Fiche 5 4 Fiche 5 5 Le maraichage et l levage sous serres solaires Le semis direct sur couvert v g tal Les plantations foresti res La lutte contre la d forestation Les fili res de charbonnage durable Glossaire et Acronymes Les partenaires du guide de bonnes pratiques Le CERES GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 11 19 20 23 30 35 42 48 49 56 58 65 72 79 87 92 35 101 106 112 114 119 125 132 138 144 148 149 REMERCIEMENTS Le guide a t concu et coordonn par le Groupe Energies Renouvelables Environnement et Solidarit s GERES sous la responsabilit de Swan Fouvesudc David B ritault Simon Biney Eric Buchet Arnaud Guidal Alexia Hebraud Aur lien H rail Leo Heiniger Antoine Lasgorceix Benjamin Palli re et Vincent Stauffer Le comit de relecture tait constitu de Dominique Frey Alain Guinebault Alexia Hebraud Sophie Ibos Julien Jacquot Thomas Mansouri Fabrice Thuillier Le Minist re des Affaires Etrang res et Europ ennes MAEE L Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie ADEME La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l Homme L Agence Fran aise de D veloppement
47. 5 des missions de gaz effet de serre GES L objet de cette fiche est de rappeler les impacts de la d forestation au niveau socio conomique et environnemental Elle reviendra sur l attention particuli re port e ce ph nom ne dans le cadre institutionnel de la lutte contre le changement climatique sous l appellation d forestation vit e Enfin les for ts sont un l ment cl du cycle du carbone La photosynth se permet en effet aux arbres de capter le CO de l atmosph re et de le transformer en mol cules organiques gr ce l nergie solaire Ce carbone est stock dans les racines le tronc et le houppier des arbres Les sols forestiers quant eux contiennent en g n ral au moins autant de carbone que la biomasse des arbres qu ils supportent On parle d une capacit de s questration de l cosyst me for t arbres et sol UN TAT ALARMANT DES FOR TS DANS LES PAYS DU SUD Les r les multiples de la for t La for t joue un r le cologique essentiel Elle constitue un r servoir de biodiversit et d habitats Elle intervient sur la r gulation des r gimes hydriques et des microcli mats locaux vapotranspiration canop e qui att nue les chocs thermiques Enfin et condition ne pas tre surexploit e elle permet la restauration du sol et donc une lutte efficace contre l rosion Au total plus de 800 millions de personnes vivent dans ou proximit des zones de for t tropicale
48. 700 agriculteurs ont r alis des p pini res correspondant environ 420 ha de cultures Les transplantations sont en cours Les r sultats de tests de fonctionnement d un moteur Y elen Kura adapt par un kit de bicarburation sont encourageants En savoir plus Bibliographie Assesment of the potential of Jatropha Curcas for energy production and other uses in developping countries M Benge 2006 USAid Identification selection and multiplication of high yielding Jatropha curcas L plants and economic key points for viable Jatropha oil production costs R Henning 2007 GTZ Jatropha Madagascar rapport sur l tat actuel du secteur A llenberg 2007 GTZ Position Paper on Jatropha curcas State of the Art Small and Large Scale Project Development 2007 FACT Les contraintes techniques d utilisation des HVP comme biocarburant G Vaitilingom en ligne 2006 CIRAD disponible sur Internet www pgies net Internet Site the jatropha website wwwr jatropha de Site de FACT Fuel for Agriculture in Communal Technology www fact fuels org Site du RIAED R seau International d Acc s aux Energies Durables www riaed net GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT FRIERE 3 2 Les micro el petites centrales hydrauliques gt Fiches connexes Fiche 3 5 Les plates formes Multifonctionnelles Fiche 3 3 Les petites centrales solaires et oliennes L nergie hydrau
49. AMS LE Switch from Non Renewable Biomass for Thermal Applications by the User donne les m thodes de calcul de r duction des missions Ces r ductions ne sont comptabilis es que si l on prouve que le combustible dont on a r duit la consommation provient d une biomasse non renouvelable donc met trice de dioxyde de carbone Illustration Diffusion de r servoirs biogaz dans la province du Guizhou en Chine Statut du projet March d change volontaire Op rateur Initiative D veloppement Cr dit carbone URVE sous le standard Gold standard Source d information www id ong org Comptabilisation cr dits 2007 2016 M thodologie utilis e AMS LE Switch from Non Renewable Biomass for Thermal Applications by the User Contexte et principe de la r duction d missions Le projet se situe dans une zone o les habitants ont recours la biomasse non renouvelable pour leur cuisson Ce projet consiste en la diffusion de biodigesteurs aupr s des utilisateurs ruraux Le biogaz permet la cuisson des aliments l clairage Sans la r alisation du projet les familles auraient utilis des foyers de cuisson traditionnels locaux aliment s majoritairement par du bois de feu Une partie du bois de feu provient de fo r t qui n est pas entretenue et est consid r comme une biomasse non renouvelable Celle ci est mettrice de dioxyde de carbone CO2 Ordre de grandeur Selon les zones du projet et les conditions
50. Carbon Fund Terra Pass en Australie Climate friendly au Canada Off setters etc Les pouvoirs publics ou des membres de la soci t civile de plusieurs pays ont souhait veiller un contr le de la qualit des projets pr sent s en offre de compensation Des r glementations sont progressivement mises en place On peut citer la charte des compensateurs en France par exemple d marche men e par l ADEME Les march s volontaires ne sont pas r glement s comme les march s d change contraignant les r gles du jeu peuvent tre tr s diverses Ainsi la faible qualit de certains projets soutenus la variabilit des prix des cr dits carbone enfin le manque de transparence des dispositifs projet l origine des cr dits ou de l uni cit des cr dits carbone sont l origine de nombreuses critiques sur cette d marche Il existe aujourd hui une grande h t rog n it des r ductions d mission commercialis es sur le march volontaire Par souci d une meilleure transparence et tra abilit des cr dits diff rents labels de qualit et des standard d accr ditation ont t labor s Ils permettent une meilleure garantie de qualit des produits et l mer gence d un v ritable march GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 15 NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT VALORISATION DES D CHETS SERVICES NERG TIQUES 8 AGRICULTURE ET FORET CADRA
51. Ce projet n a pas encore t valid comme projet MDP la proc dure est en cours d butera en 2010 vise la production de biodiesel partir de plantations de jatropha 3 000 ha pour faire fonctionner un groupe lectrog ne de la province de Fianarantsoa Le projet 63 consiste remplacer l int gralit du carburant fossile par du biodiesel nergie renouvelable La sp cificit de ce projet et de la m thode sur laquelle il s appuie est que les cultures de jatropha sont mises en uvre sur des sols historiquement d grad s Elle l ve ainsi le probl me voqu pr c demment en assurant que le changement d utilisation des sols n est pas l origine d mission de GES puisque l on passe d un statut de terres non bois es d grad es un statut de plantations de cultures p rennes n LU g LU 2 LU QT n LU gt ml n Ordre de grandeur La plantation est de 3000 ha et fournira en pleine productivit 3 240 tonnes de biodiesel par an A par tir de son d marrage en 2010 le projet permettra une r duction annuelle moyenne de 3800 t CO2 quivalent par an c est dire une r duction d mission de 1 3 t CO2 quivalent par an et par hectare de plantation de jatropha VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET 3 Entreprise priv e allemande 4 M thodologie en cours de soumission au Conseil ex cutif date de publication de l ouvrage GUIDE BONNES PRATIQUES C
52. Experts sur l Evolution du Climat GIEC a pour mission d valuer l tat des connaissances scientifiques techniques et conomiques sur le changement climatique ses cons quences cologiques et socio cono miques ainsi que sur les strat gies de parade publie r guli rement des rapports qui sont consid r s comme la principale r f rence pour les scientifiques ainsi que pour les d cideurs En f vrier 2007 le 4 me rapport du GIEC conclut que l essentiel de l accroissement constat de la temp rature moyenne de la pla n te depuis le milieu du XXe si cle est tr s vraisemblablement d l augmentation observ e des gaz effet de serre mis par l homme Le taux de certitude est sup rieur 90 contre 66 en 2001 dans le 3 me rapport Ces tudes r v lent que de r cents changements t moignent ainsi du r chauffement de la plan te La temp rature moyenne de surface aurait augment de 0 6 C au cours du XXe si cle Depuis la se conde moiti du XIXe si cle la d cennie 90 a t la plus chaude avec un pic en 1998 Le r chauffement sur venu dans l h misph re nord au XXe si cle a t le plus important de tout le mill naire pass La couverture neigeuse et l extension des glaciers ont diminu Des donn es satellites montrent une diminution probable de 10 de la couverture neigeuse depuis la fin des ann es 60 Le niveau moyen de la mer a progress entre 10 et 20 centim tres au cours du XXe si
53. Il s agit d un secteur informel travaillant la commande peu structur Une approche simple consiste travailler uniquement sur un quipement plus performant fiche 1 1 La cuisson conome en combustible en proposant un accompagnement financier pour l investissement On doit ajouter que la conception du nouvel quipement prendra en compte l am lioration du produit fini II permettra par exemple une cuisson mieux ma tris e une puissance adapt e un niveau de temp rature mieux d fini l absence de go t de fum e un ustensile de cuisson mieux adapt Sur les aspects nerg tiques on cherchera proposer un quipement collectif dans le cadre d une mutuali sation des activit s plut t qu une multitude d quipe ments individuels Pour une m me technologie les conomies de combustible sont plus importantes avec un quipement collectif car l inertie et les pertes thermiques par les surfaces externes sont moins importantes Modifier le proc d de fabrication Une approche ne n cessitant pas la modification de l quipement de cuisson production de chaleur consiste apporter une modification au proc d de fabrication Par exemple dans la cuisson des briques on aura int r t utiliser des briques creuses ou bien ajouter dans la masse argileuse un combustible de faible granulom trie poussi re charbon balle de riz sciure On peut ainsi r duire de 20 30 la consom mation nerg tique la
54. L utilisation de compost am liore la fertilit et la biodiversit des sols et permet de lutter contre la d sertification Le processus de compostage est neutre en terme d missions de gaz effet de serre GES car il re produit la d composition naturelle des r sidus organiques dans le cycle bio g o chimique de la mati re Par ailleurs les op rations de compostage permettent de r duire les GES en vitant la fermen tation ana robie sans oxyg ne des d chets orga niques missions de m thane dans les d charges non contr l es et en r duisant l utilisation d engrais chimiques dont la production est tr s g n ratrice de GES Un proc d de compostage mal ma tris peut conduire des conditions de d composition ana robie g n ratrices de m thane GES tr s puissant Dans la conception de la zone de compostage il existe des risques de pollution de l environnement par les lixiviats ou bien les envols de d chets La zone de compostage doit donc comprendre un toit une surface tanche avec un syst me de collecte des jus et des eaux pluviales des casiers pour recevoir les d chets et des b ches CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Enjeux et valorisation de r ductions d missions Lorsque les r sidus organiques sont en d composition en conditions ana robies ils entrent en processus de fermentation et g n rent du biogaz effluent gazeux contenant essentiellem
55. Mme Sarah Maniesse et Mme Ewa Filipiak pour leur autorisation utiliser Notes et Documents Lutte contre l effet de serre enjeux et d bat 2006 comme source d information pour le cadrage 1 Bolivia Inti Sud Soleil Mile Rozenn Paris Fiche 1 2 la cuisson solaire Le Centre de Coop ration Internationale en Recherche Agronomique pour le D veloppement CIRAD M Francis Forest Fiche 5 2 Le semi direct sur couvert v g tal Initiative D veloppement M Baptiste Flipo et M Christophe Barron Fiche 4 3 Le syst me biogaz familial M Roland Louvel expert ind pendant Fiche 4 1 Les briquettes de charbon partir de r sidus agricoles ONF International M Julien Demenois et M Nicolas Grondard Fiche 5 3 Les plantations foresti res Fiche 5 4 La lutte contre la d forestation M Jean Francois Rozis expert ind pendant Fiche 3 4 Les besoins thermiques des PME et collectivit s et toutes les personnes nous ayant fourni des renseignements pour l laboration des fiches Matthieu Tiberghien et Ruy Korscha Anaya de la Rosa d Action Carbone M Aboubacar Oualy du PNUD M Yves Maigne de la FONDEM M Rachid Hadibi de Pro Natura International M Stephane Boulaki du CIRAD Mme Yuyun Ismawati de Bali Fokus ADEME BALIFOKUS Bolivia Inti Sud Soleil CIRAD GERES Initiative D veloppement M Roland Louvel MNED ONF International PNUD Yeleen Kura NB Toutes les photographies et sch mas ne portant pas de
56. Partenariat ONF Conosur filiale d ONF International www onfinternational org Date r alisation 2003 2008 B n ficiaires 57 communaut s Mapuche de la commune de Lumaco et 8 communaut s Mapuche de la commune de Curarrehue Le projet PROMACIN a pour objectifs de favoriser la gestion durable des ressources naturelles avec la participation des communaut s indig nes locales Mapuche pauvres dans leur grande majorit de conserver la biodiversit d am liorer la qualit de vie des communaut s et de favoriser la s questration du carbone atmosph rique via la mise en place de plantations foresti res Ces plantations sont tablies sur la commune de Lumaco au nord de Temuco Contexte Depuis 1974 l Etat chilien a mis en place un syst me de subventionnement couvrant de 75 90 des co ts de plantations ceci afin de favoriser les activit s de plantations foresti res et la production de bois Le versement de ces subventions intervient en deux tapes une ann e et trois ann es apr s la r alisation des travaux suite des contr les sur le terrain par la CONAF Les petits propri taires ne disposant bien souvent pas des fonds n cessaires pour pr financer de tels travaux l id e est n e de mettre en place un fonds rotatoire assurant ce pr financement aliment par le versement ult rieur des subventions Le projet PROMACIN a permis cette mise en place d s 2003 Le volet plantation n est que l une des co
57. Stylosanthes Mucuna qui permettent la fixation de l azote atmosph rique et donc terme un retour au sol de l azote Au del du r le de couverture elles peuvent par exemple constituer du fourrage pour les animaux GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 119 NERGIE ET B TIMENT SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 5 0 Ces syst mes sont donc bas s sur le non travail du sol gain de temps et le recours des plantes de couverture disponibles dans le milieu Le tout est de trouver la plante de couverture compl mentaire qui n entre pas en comp tition avec la plante principale pour l usage de l eau des nutriments Pour cela il s agit notamment de contr ler le d veloppement de la plante de couverture par l usage d un herbicide glyphosate C est la phase la plus critique du processus notamment concernant le dosage des produits utilis s Tout suremploi se r v le en effet n faste pour l environne ment et pour la sant humaine Enfin une rotation des cultures est favoris e incluant des gramin es et des l gumineuses Ces derniers ont la propri t particuli re de fixer l azote atmosph rique Pour quels avantages Lorsqu elles sont ma tris es par les agriculteurs les techniques du SCV pr sentent les avantages suivants Protection des sols et am lioration de leur structure La couverture v g tale diminue l effet m c
58. acteurs de la protection des milieux aquatiques 149 Promouvoir la valorisation des d chets pour r duire leur impact sur l environnement exemple Le GERES accompagne des actions de sensibilisation au compostage domestique port es par des communes en partenariat avec des jardins associatifs en r gion PACA Utiliser l efficacit nerg tique et l nergie solaire pour soutenir un d veloppement durable dans les zones montagneuses exemple Le GERES met en uvre un programme de construction de b timents solaires passifs habitat domestique coles et h pitaux dans l Himalaya indien et en Afghanistan D velopper une offre locale en agro carburants pour r pondre en priorit aux besoins nerg tiques des populations rurales exemple En Afrique de l Ouest B nin Mali Niger le GERES accompagne plusieurs projets pilotes de production usage d agro carburant en circuit court Promouvoir les conomies d nergie pour ma triser ses consommations r duire sa vuln rabilit et pr server le climat exemple Le GERES anime des missions de conseil et d information aux populations pour limiter la pr carit nerg tique et favoriser les nergies renouvelables en r gion PACA Espaces Info Energie et au Maroc D velopper de nouveaux services nerg tiques et techniques pour am liorer les conditions de vie du monde rural exemple Le GERES coordonne un programme au B nin l chelle du d partement du Zou pour l i
59. amp Iftekhar cern des d chets organiques dans les q CREPA IAGU SANDEC 1996 Internet Enayetullah artiers pop g d partement Water Sanitation Site de WAS E www waste nl d future potentials for meeting the millenium come Countries Silke Rothenberger A H Md Magsood Sinha aires des villes africaines Alter Ego in Developpi g Countries www sandec ch GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET BATIMENT 105 SERVICES NERG TIQUES LU V Dre m n LU m z 2 z gt GRICULTURE ET FORET FICHE 4 3 106 Le syst me biogaz familial gt Fiche connexe Fiche 4 2 Le compostage de r sidus organiques Le biogaz est produit partir de la fermentation de mati res organiques animales ou v g tales en l absence d oxyg ne digestion ana robie Essentiellement constitu de m thane CH4 il peut tre br l pour la production de chaleur ou d lectricit Les nombreux d chets agricoles ou urbains des pays du Sud permettent de disposer de ressources n cessaires la m thanisation Ces pays y verront une source de production d nergie d centralis e permettant d quiper des familles qui vivent loin de tout r seau lectrique par exemple Dans un contexte d augmentation du co t de l nergie et d augmentation de la consommation ne
60. ampleur de budget an nuel sup rieur 500 000 par an Op rateur CIRAD Partenariat principal Minist re de l Agriculture des For ts Chasse et de la P che L Institut de recherche du Caoutchouc Cambodgien IRCC Date r alisation 2 phases 2004 2007 et 2008 2012 B n ficiaires Agriculteurs de la Province de Kampong Cham Contexte Le Cambodge d une superficie de 181 035 km accueille une population de 13 2 millions d habitants 2004 dont 85 90 vit en milieu rural 36 96 de ces agriculteurs vivent sous le seuil de pauvret L agricul ture est un secteur conomique important au Cambodge repr sentant 37 du PIB et 85 des emplois Les plaines inondables du M kong et du Tonle Sap sont les principaux foyers d activit s agricoles et socio conomiques Le climat est de type tropical de mousson une saison s che Novembre Avril et une saison des pluies Mai Octobre Les faibles performances de l irrigation au Cambodge s expliquent par Le manque d infrastructure pour l irrigation et une irrigation principalement de compl ment destin e s curiser la production La pr carit financi re des paysans et leurs difficult s pour investir dans une culture de contre saison Le riz base de l alimentation au Cambodge couvre environ 50 des surfaces cultiv es pour un rendement total de 4 17 millions de tonnes par an et une expor tation de 416 118 t an La consommation locale est de
61. aux nergies disponibles sur le territoire national Augmentation de la productivit des unit s forte efficacit nerg tique meilleure viabilit de l unit face l augmentation du prix des combustibles Effet positif sur la sant par la r duction des mis sions polluantes Risque de report sur le prix du produit fini des efforts d investissement pour l am lioration de l efficacit nerg tique Risque de privil gier injustement certaines PME si le transfert n est pas rendu accessible pour tous Environnementaux Cas des quipements plus efficaces et ou la valo risation de r sidus agricoles d chets de biomasse renouvelable R duction de la pollution T Diminution de la d forestation li e aux besoins ac crus des PME et collectivit s en bois nergie Economie de combustibles fossiles ou issus de biomasse non renouvelable permettant la r duction d mission de Gaz Effet de Serre GES et donc la lutte contre le changement climatique CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Les mesures d am lioration des techniques de cuisson et l introduction d quipements performants ont un impact positif sur le changement climatique Des projets incluant ces mesures pourront ainsi tre ligibles au M canismes de D veloppement Propre et ou au march d change volontaire Selon les mesures d am lioration prises des m thodologies MDP de calcul de r duction des GES
62. aux s cheresses De m me on assistera un accroissement des maladies diarrh iques li une mauvaise qualit de l eau et une modification de la r partition spa tiale de certains vecteurs de maladies infectieuses et parasitaires paludisme m ningite etc En conclusion les changements climatiques peuvent donc constituer un obstacle au d veloppement des pays du Sud et leur faible niveau de d veloppement accentue leur vuln rabilit LE CADRE INSTITUTIONNEL DE LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Un processus concert Il existe une responsabilit partag e dans les ph nom nes du changement climatique La premi re tentative dans le cadre de l ONU pour mieux cerner ce qu est le changement climatique et comment y rem dier est la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques CCNUCC ou UNFCCC en anglais Elle a t ouverte la signature en 1992 et est entr e en vigueur le 21 mars 1994 189 pays dont les tats Unis et l Australie l ont ainsi ratifi e Elle repr sente la gouvernance internationale sur le climat Le protocole de Kyoto issu de cette convention a t ouvert la ratification en 1998 et est entr en vigueur en f vrier 2005 propose un calendrier de r duction des missions des 6 gaz effet de serre avec des en gagements de 38 pays industrialis s repr sentant une r duction globale de 5 2 des missions de dioxyde de carbone d ici 2012 par rapport aux missions de 19
63. bois nergie qui r gule par exemple le droit de pr l vement dans la for t ou propose l introduction de plantations nerg tiques La cr ation de communaut s foresti res est galement une mesure de politique foresti re qu il s agit d encourager Les communaut s foresti res sont des communaut s locales qui ont pass un contrat avec l Etat en relation avec un cadre r glementaire national sur la for t Elles obtiennent une concession de plusieurs ann es autour de 15 ans suivant les pays et sur une zone foresti re donn e Les communaut s foresti res ont un cahier des charges pr cis de gestion de l espace qui implique notamment l obligation de planter des essences foresti res exclusivement II s agit d un processus de d centralisation de la gestion foresti re GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT La diffusion de foyers am lior s Elle peut avoir lieu dans un contexte d urgence dans des zones o la collecte du bois est peu s curis e et o l usage de bois de feu est limit Elle peut galement tre appropri e pour des organismes impliqu s dans la sant ou l ducation qui travaillent avec des struc tures proposant une restauration collective coles h pitaux Les foyers permettent de r duire la facture nerg tique de ces structures L appui la cr ation de plantations nerg tiques et la mise en place de proc d s efficaces de carbonisation du bois cf fiche 5 5 Les f
64. bruts virus bact ries larves est compos essen tiellement de min raux Il peut tre employ par les Bect ries paysans pour am liorer la fertilit du sol Son pandage Substrat gt CO2 CHa r sidus debiomasse Constituye un amendement compl mentaire des nari ana robles is produits fertilisants BIOGAZ DIGESTAT Application du biogaz dans les pays du Sud Le proc d de m thanisation s op re en trois tapes successives La technique de m thanisation s applique aussi bien L hydrolyse et l acidog n se permettent la formation chelle locale par la mise en place de petites unit s d alcools et d acides organiques ainsi que de l hydro utilisation familiale ou pour des centres communau g ne et du dioxyde de carbone taires qu une chelle industrielle par de grosses unit s GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT de production en stations d purations en d chette ries o dans de grandes exploitations agricoles Pour un pays du Sud une application d centralis e de la technologie biogaz semble la plus pertinente Le biogaz est particuli rement adapt en milieu rural et agricole car il existe un gisement m thanisable important que sont les excr ments d levage De plus ce biogaz permet de se substituer au bois ou au charbon source d nergie traditionnelle en zone rurale des PED Ceci permet entre autre la r duction du temps de collecte de bois ou des
65. cle Une augmentation des pr cipitations a t observ e dans les zones de moyennes et hautes latitudes de l h misph re nord ainsi qu une augmentation de la fr quence des pisodes de fortes pr cipitations dans les m mes zones Les pisodes chauds du ph nom ne El Ni o ont t plus fr quents plus durables et plus intenses de puis le milieu des ann es 1970 Dans certaines r gions notamment dans certaines zones d Asie et d Afrique a t observ e une augmentation de la fr quence et de l intensit des s cheresses durant ces derni res d cennies Le lien entre le climat et l effet de serre Les changements climatiques s expliquent la fois par la variabilit interne du syst me climatique et par des facteurs externes L atmosph re reste le principal intervenant dans la r gulation du climat Ainsi environ la moiti du rayonnement solaire atteint la surface de la terre La terre renvoie son tour un rayonnement infrarouge dans l espace dont une partie est absorb e par l atmosph re puis r mise partiellement vers le sol par un GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT ph nom ne d effet de serre Le flux de rayonne ment renvoy sur Terre est provoqu naturellement par des gaz dits effet de serre GES pr sents dans l atmosph re c est dire la vapeur d eau le dioxyde de carbone CO le m thane CH et le protoxyde d azote N20 absorption parles i gaz effet d
66. climatique Canop e Etage sup rieur de la for t en contact direct avec l atmosph re libre Elle est parfois consid r e comme un habitat ou un cosyst me en tant que tel notamment en for t tropicale o elle est particuli rement riche en termes de biodiversit et de productivit biologique Capacit d Adaptation Capacit d un syst me s ajuster aux changements climatiques y compris la variabilit climatique et les extr mes et des dommages potentiels mod r s tirer parti des occasions et faire face aux cons quences Carbonisation Formation d un r sidu carbon plus ou moins pur par r action de pyrolyse ou au cours d une combustion incompl te Communaut foresti re Les communaut s foresti res sont des communaut s locales qui ont pass un contrat avec l Etat en relation avec un cadre r glementaire national sur la for t Elles obtiennent une concession de plusieurs ann es autour de 15 ans suivant les pays et sur une zone foresti re donn es Les communaut s foresti res ont un cahier des charges pr cis de gestion de l espace qui implique notamment l obligation de planter des essences foresti res exclusivement Il s agit d un processus de d centralisation de la gestion foresti re GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Compost Le compostage est d fini comme un proc d biologique contr l de conversion et de valorisation des mati res organiques sous produits de la
67. cr dits forestiers ne sont pas accept s dans le cadre du march europ en EU ETS cf Cadrage 2 ce qui constitue un frein l essor du MDP forestier Ils s changent en revanche sur d autres march s un prix d environ 2 3 US dollars tCO2 quivalent Anticiper pr parer l ligibilit d un projet au MDP forestier L valuation du potentiel de s questration de la plantation va n cessiter des r ponses aux questions ci dessous et les donn es non exhaustives relatives au stockage aux missions et aux missions induites par le projet 3 En l absence de certaines de ces donn es le GIEC fournit des valeurs par d faut GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Donn es relatives au stockage La surface des terres boiser Les esp ces ligneuses utilis es La densit de la plantation Le mode d association des esp ces ligneuses Les taux d accroissement annuel par esp ce Les facteurs d expansion par esp ce permettant de calculer la biomasse sur pied Les ratios biomasse a rienne biomasse racinaire par esp ce La densit du bois par esp ce La teneur en carbone du bois par esp ce L itin raire technique phases de plantations claircie lagage r colte Donn es relatives aux missions du projet Les op rations techniques et leurs modalit s de mise en uvre m canique ou manuelle type d engins consommation de fuel fossile par
68. d en comp tition avec le charbon traditionnel sans investissement ni gestion de la biomasse Dimensionnement du four et des plantations Il s agira dans un premier temps de d terminer le type de four installer en tenant compte des savoir faire locaux et des mat riaux disponibles Ensuite il faudra estimer la surface des plantations n cessaire pour subvenir aux besoins en charbon renouvelable l es p ce appropri e pour la plantation et s assurer de la disponibilit du terrain Pr s lection de sites Les sites d intervention pertinents sont les zones d forest es proches de centres urbains les zones tam pons entre les villages de producteurs de charbon et la for t primaire o la pression de pr l vement est importante et o la distance parcourir pour collecter le bois est de plus en plus longue GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 139 AGRICULTURE ET FORET NERGIE ET B TIMENT NERGIE DOMESTIQUE SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS CADRAGE FICHE 5 5 140 Appuyer la mise en place d une fili re de charbonnage durable Cibles Communaut foresti re village de charbonniers Fonctionnalit performances Les caract ristiques techniques d pendent du type de four On distingue deux cat gories ceux combustion partielle et ceux chauffage externe La diff rence est que dans la premi re cat gorie une partie de la masse de
69. de l utilisation des nergies solaires et oliennes grande chelle porte naturellement envisager une alimentation en nergies renouvelables plus large et plus fr quente dans le cadre des programmes d lectrification dans les pays du Sud Certaines applications comme les petits r seaux villageois peuvent en effet b n ficier d une fourniture lectrique par installation solaire ou par petite olienne NB les installations sp cifiques comme l alimentation des syst mes de communication relais t l phoniques etc ne sont pas concern es par cette pr sentation Les installations individuelles ENERGIES SOLAIRE ET OLIENNE POUR LA PRODUCTION D LECTRICIT DANS LES PAYS DU SUD Alimentation et distribution lectrique dans les pays du Sud L alimentation et la distribution lectrique d un pays utilisent sch matiquement 3 grands types de moyens Le r seau lectrique interconnect D velopp au niveau national international et ali ment par toutes sortes d nergies fossiles ou renou velables ce r seau dont le d ploiement est tr s on reux est adapt l alimentation des zones les plus denses en population et industries villes grandes zones d activit s ou industries Son extension en zone rurale ne peut se faire qu avec une tr s forte mobilisa tion financi re cas de l Europe apr s la seconde guerre mondiale et il ne touche en g n ral pas l habitat isol Le r seau en 1015 ou
70. de la population cible Le four bois traditionnel est actuellement le mat riel utilis par plus de 90 des familles rurales au Nord du Maroc La collecte de bois est omnipr sente dans chaque foyer Cependant la cuisson au gaz existe et plus de 15 des foyers utilisent un four gaz pour des occasions particuli res et en hiver Aussi la plupart des foyers sont quip s d une bouteille de gaz 3 kg pour la cuisson des aliments Une diffusion grande chelle de fours gaz am lior s demande une sensi bilisation importante des foyers pour comprendre les enjeux de la probl matique du bois nergie La sensibilisation d monstration a pour but de d montrer l int r t de tels quipements la possibilit de rompre avec la p nibilit de la collecte du bois et ainsi lutter contre la d forestation Appui la fili re de production et de distribution des fours gaz am lior s L tude en laboratoire de deux marques ligibles par le projet Sofacuis et Afifi a montr les conomies possibles en gaz de l ordre de 40 si des am liorations aux mod les existants sont apport es Des mod les ont t labor s en laboratoire puis test avec des familles volontaires Les tests in situ ont ainsi valid la pertinence des choix techniques d am lioration Capitalisation pour la pr paration de l extension et de r plication large chelle venir Un cahier des charges a t labor Une convention de partenar
71. de tra vail travaux de recherche sur les th matiques concernant les besoins nerg tiques des PME et des collectivit s visant notamment la veille technolo gique la diversification des combustibles et une meil leure valorisation des d chets de biomasse ou encore la r alisation d tudes d impact Modalit s d intervention sp cifiques Les projets qui visent le secteur priv et les collectivi t s doivent en int grer la logique de fonctionnement Ainsi certaines modalit s d intervention sister com pany soci t de services sont des concepts encou rager afin de favoriser la structuration de fili res ou la p rennisation des collectivit s Partage des risques avec les PME par une structure type sister company La cr ation d une structure relais est en effet strat gique pour assurer la commercialisation des produits efficaces en nergie voir tude de cas ma trise de l aval Elle peut tre de type sister company sous contr le de l op rateur de d veloppement ONG Agence de coop ration technique etc Son objectif est de commercialiser des quipements de haute qualit g n rer si possible des profits pour poursuivre son extension s assurer de la viabilit des unit s familiales de production Son statut juridique varie suivant les pays en l absence de statut sp cifique il s agit d une compagnie priv e caract re commercial Elle assume les risques li s l introduction d un
72. en uvre par le projet Le projet a suivi la d marche suivante R alisation d une tude de faisabilit sur le site hau teur de chute de 12 m tres d bit de 544 litres sec et au niveau du hameau Dimensionnement et mise en place de la micro centrale puissance lectrique de 42 kW Constitution d une coop rative d exploitation de l infrastructure lectrique Elle entretient les quipe ments recouvre les paiements selon une tarification tablie raccorde de nouveaux clients lance des travaux d extension et accompagne les usagers dans la bonne gestion de l lectricit rend compte de ses activit s la mairie de la commune et la Direction de l nergie Suivi accompagnement du projet un bureau d tudes malgache Mihiratra assure un suivi d gressif du personnel de la coop rative pour sa professionna lisation Bilan Apr s la mise en service de l installation fin 2002 le raccordement des usagers au r seau s est r alis progressivement Initialement seulement 54 abonn s taient raccord s L usage de l clairage s est d ve lopp permettant aux utilisateurs de r aliser des conomies l lectricit tant moins co teuse que le p trole ou les bougies Ainsi fin 2007 on compte 186 abonn s pour un r seau de 6 km et une puissance appel e moyenne d environ 25 kW Les usages de l lectricit couvrent le domaine domestique clairage et moyens audio visuels le domaine social cole
73. en France et dans les pays du Sud Ce guide fait partager des exp riences de terrain illustr es par des op rations exemplaires afin de pr parer les acteurs du d veloppement organisations non gouvernementales soci t civile bailleurs de fonds administrations et d cideurs r pondre aux d fis du si cle en mati re de solidarit et de changement climatique Brice LALONDE Ambassadeur charg des n gociations sur le changement climatique pour la France GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT SOMMAIRE Remerciements Introduction Cadrage Le changement climatique un d fi majeur et global Cadrage 2 Finance carbone et solidarit climatique Cl s de compr hension de l ouvrage Section Energie usage domestique Fiche 1 1 Fiche 1 2 Fiche 1 3 Fiche 1 4 La cuisson conome en combustible La cuisson solaire L quipement gaz efficace Les kits batterie syst me photovolta que Section 2 Energie et b timent Fiche 2 1 L architecture bioclimatique en zones froides Section 3 Services nerg tiques de proximit Fiche 3 1 Fiche 3 2 Fiche 3 3 Fiche 3 4 Fiche 3 5 Les fili res agrocarburant de proximit Les micro et petites centrales hydrauliques Les petites centrales solaires et oliennes Les besoins thermiques des PME et des collectivit s Les plates formes multifonctionnelles Section 4 Valorisation des d chets des r sidus Fiche 4 1 Fiche 4
74. es Comp tences requises Architecture g nie civil ing nierie des mat riaux d veloppement rural thermique des b timents va luation conomique d veloppement communautaire microfinance GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Impacts positifs n gatifs et risques Sociaux conomiques Globalement Augmentation sensible de la temp rature int rieure des constructions Cas de l habitat domestique R duction significative des d penses de chauffage des m nages jusqu 70 C est le principal poste de d pense en hiver si les combustibles sont achet s R duction du temps de collecte de combustibles qui peut tre allou d autres t ches Augmentation du potentiel de temps de travail pour des activit s artisanales am lioration du confort D veloppement ou sp cialisation de m tiers existant tels que charpentier ma on Limitation des maladies caus es par le froid ou les fum es des po les notamment pour les enfants Co t lev de la r habilitation qui peut n cessiter le d veloppement d instruments financiers adapt s comme le micro cr dit Frais de maintenance parfois lev s pour les utili sateurs Cas des b timents publics et tertiaires A long terme r duction des d penses de chauffage des b timents publics Augmentation du confort pour les utilisateurs patients coliers et pour le personnel Co t
75. est dire l ajout d un double vitrage permet de limiter les pertes de chaleur et de di minuer les besoins de chauffage Le toit est galement isol par l ajout de paille ou de laine de mouton entre les solives en bois En moyenne une r habilitation compl te permettant de chauffer deux pi ces co te 330 Kaboul 2008 A elle seule la serre revient environ 230 10 2 m Attached greenhouse Large window South gt Principe de fonctionnement d un syst me solaire passif Habitat am nag avec un syst me solaire passif Bilan Par une temp rature ext rieure de 10 C la temp rature l int rieur des maisons ne descend pas m me au milieu de la nuit en dessous de 20 C alors que dans une habi tation traditionnelle 10 C est quasiment un maximum La consommation de combustibles d di s au chauffage est en moyenne r duite de moiti Ce projet a t bien accept par les populations Sa p rennit est assur e car d s la deuxi me ann e des autor plications ont t rep r es GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT TUDE DE CAS MAITRISE DE L ENERGIE DANS LE SECTEUR DE LA _ CONSTRUCTION DES BATIMENTS PUBLICS AFGHANISTAN Projet financ par FFEM Fonds Fran ais pour l En vironnement Mondial Ampleur Projet de grande ampleur budget annuel sup rieur 1 million d Coordinateur du programme ADEME Op rateur terrain GERES Parten
76. et l am lioration de la sant des populations par une alimentation plus vari e Le mara chage et l levage sous serres solaires permettent de lutter contre le changement climatique en r duisant les missions de CO li es au chauffage des serres traditionnelles en hiver AGRICULTURE ET NERGIE SOLAIRE Agriculture en conditions extr mes enjeux La chaine himalayenne s tend sur de nombreux pays d Asie Une partie de sa population vit dans des vall es situ es des altitudes moyennes de l ordre de 2 500 m notamment en Afghanistan en Inde au Tibet en Mongolie en Chine ou encore au N pal De m me la Cordill re des Andes conna t ses plus hautes altitudes au P rou et en Bolivie Ces zones de plaines d altitude ou de montages pr sentent des conditions de vie particuli rement difficiles en raison d hivers longs et rigoureux L agriculture culture du bl et de l orge et l levage ch vres moutons et yaks volailles sont les princi pales ressources pour ces populations garantissant la s curit alimentaire des plus pauvres et des revenus compl mentaires pour les plus ais s d penses sant ducation etc Les pratiques agricoles sont tr s d pendantes du contexte climatique Les principales cultures ont ainsi lieu en p riode estivale c r ales l gumes tandis qu en hiver qui s tend sur 6 mois les temp ratures atteignent 30 degr s et compromet tent toute culture v g tale Le taux de mortalit
77. existent Nous les avons pass es en revue Am lioration de l efficacit d utilisation d une nergie fossile Cela concerne des projets pr voyant l introduction de dispositifs nerg tiques efficaces tels que des lampes basse consommation des n ons des r frig rateurs des moteurs des ventilateurs des climatiseurs etc sur de nombreux sites Ces technologies doivent remplacer des quipements existants ou tre install es dans de nouveaux sites La m thodologie AMS Demand side energy efficiency activities for specific technologies activit s d efficacit nerg tique men par les consommateurs pour des technologies sp cifiques donne les m thodes de calcul de r duction des missions Am lioration de l efficacit d utilisation d une biomasse non renouvelable Cela concerne les projets qui permettent une conomie d usage de biomasse dite non renouvelable La m thodologie AMS II G Energy Efficiency Measures in Thermal Applications of Non Renewable Biomass Mesures d efficacit nerg tique dans des applications thermiques impliquant l utilisation de biomasse non renouvelable donne les m thodes de calcul de r duction des missions Cela implique l introduction d quipements de cuisson foyer fours et de s chage fonctionnant la biomasse nergie avec une haute efficacit nerg tique Changement de combustibles fuel switch Cas du remplacement d un combustible fossile p
78. foyers am lior s Cibles Foyers individuels cuisines des collectivit s etc Fonctionnalit performances de l quipement Les mat riaux qui composent un foyer am lior et les techniques de fabrication varient avec la zone g o graphique en fonction des composants et des savoir faire disponibles Les mat riaux g n ralement utilis s sont l argile r fractaire le sable les t les m talliques d habillage Les performances nerg tiques et la dur e de vie sont identiques celle d un foyer traditionnel tandis que l conomie de bois se situe entre 25 et 30 selon les cas Cependant il faut noter qu il existe toujours un d calage entre ces performances en situation r elle et celles test es en laboratoire qui se r v lent souvent meilleures Maturit technologique La mise au point d un foyer de cuisson am lior basique combustion montante sur grille est aujourd hui relativement ma tris e au niveau technologique Des mod les ont t ainsi largement diffus s en milieu ur bain des pays du Sud L appropriation par les familles rurales rencontre par contre plus de barri res les solutions ne semblant pas toujours adapt es au contexte En effet l int r t premier n est pas l conomie mon taire car le combustible est gratuit dans ces contextes l int r t r side plut t dans les services rendus au regard du co t d acquisition face au foyer traditionnel g n ralement autoconstruit co t nul
79. g tale pure cela im plique la conversion du moteur cf fiche 3 1 Les fili res agrocarburant de proximit Un travail de transfert de technologie doit alors tre r alis Le point d licat ne provient pas des aspects technolo giques mais davantage organisationnels Des mod les adapt s toutes les situations sont encore mettre au point Volets d accompagnement projet Volet de renforcement des capacit s des acteurs du projet Cela passe par l identification et la formation d un gestionnaire structure associative ou priv e Plusieurs modes de gestion sont possibles o les propri taires utilisateurs gestionnaires seront des entreprises des associations des coop ratives ou encore des particu liers Ce choix doit rendre compte de la situation r elle qui a investi qui g re au quotidien Dans le cas d une gestion collective il s agit d appuyer la cr ation d un comit de gestion Il est form de repr sentants villageois principalement des femmes et est charg d organiser le fonctionnement de la plate forme et de sa gestion financi re Il s agit galement d appuyer les acteurs pour op rer un choix de tarification Ces choix financiers vont conditionner la rentabilit du projet Le prix des services doit tenir compte la fois du prix de fonctionnement mais galement du pouvoir d achat des habitants des zones rurales Volet de formation des techniciens l usage et la maintenance Le
80. heure de travail La n cessit de mettre en place un enclos autour de la plantation Donn es relatives au suivi du projet monitoring En suppl ment la conception du projet devra prendre en compte le fait que la s questration du carbone atmosph rique devra tre mesur e au cours de la vie de la plantation Un protocole de suivi devra tre la bor au minimum la mesure du diam tre des arbres Par ailleurs certaines interventions techniques seront viter tant donn s leurs impacts sur le bilan net de carbone ex la m canisation met des GES par l utili sation de combustibles fossiles le travail du sol fait bien souvent diminuer le stock de carbone du sol l irrigation a un impact sur le bilan de carbone Illustration reboisement agroforestier Ha ti Statut projet March d change volontaire Cr dit carbone URVE selon un standard d terminer Source d information ONF International www onfinternational org Comptabilisation cr dits non d termin e ce stade M thodologie M thodologie petite chelle AR AMS0001 Contexte et principe de la r duction d missions Le projet consiste en la plantation de 100 ha d essences fruiti res et de bois d oeuvre dans un bassin versant aux terres particuli rement d grad es Ses objectifs sont de permettre la r cup ration de la fertilit des sols n cessaire pour la reprise d une agriculture de subsistance de lutter con
81. important c est un quipement tr s peu modifiable en cas d volution des besoins ne faut donc pas gaspiller cette ressource et s attacher dimensionner une installation correctement en fonction des besoins identifi s GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 65 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET BATIMENT SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 3 0 66 Principe de la micro et petite hydraulique Bien que la terminologie ne soit pas tablie de mani re stricte on parlera de micro hydro pour des puissances inf rieures 150 kW et de petite hydro pour des puissances allant jusqu 10 MW Les diff rences se traduisent dans le niveau de complexit de configuration des installations Une centrale hydraulique qu il s agisse d une micro ou d une petite centrale est constitu e de plusieurs l ments Les ouvrages de prise d eau dont le r le est de pr lever une partie du d bit d un cours d eau Il est imp ratif de laisser au cours d eau le d bit minimum requis par la faune la flore et les diverses activit s humaines Les ouvrages d amen e et de mise en charge canal d amen e chambre de mise en charge conduite forc e La conduite forc e est une canalisation ferm e qui va permettre la turbine d exploiter le d nivel L eau arrivant dans la canalisation doit tre peu charg e en particule r le du c
82. le couvert forestier et contribue ainsi lutter contre le changement climatique VRisque de comp tition entre la production de briquettes et les usages traditionnels des d chets pour la protection des sols etc CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Enjeux La valorisation nerg tique de d chets r sidus de biomasse va dans le sens de la r duction du r chauffe ment climatique En se substituant des combustibles fossiles p trole charbon 982 ou une biomasse non renouvelable bois issu de d forestation les combustibles fabriqu s partir de d chets r sidus de biomasse dite renouvelable ne vont mettre au cours de leur combustion que la quantit de CO2 stock e en leur sein ainsi r absorb par leurs homologues en cours de croissance Par ailleurs tous d chets r sidus organiques en d composition g n rent des missions de m thane CH4 gaz ayant un pouvoir de r chauffement climatique 23 fois sup rieur celui du CO ainsi si une telle d composition a lieu en milieu ouvert elle aura un impact n gatif sur le r chauffement climatique Cependant il existe des technologies de valorisation de CH4 Cf Fiche 4 3 Le syst me biogaz familial Illustration Charbon vert au S n gal Op rateur Pro Natura International Statut projet March d change volontaire Type de cr dit carbone URVE Source d information wWww pronatura org www actioncarbone org Contex
83. lignes des tapes de r alisation d un projet Si ce projet fait partie d un programme plus large les tapes 3 6 peuvent tre conditionn es par le contenu du programme dans son ensemble GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET BATIMENT 75 SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET SERVICES NERG TIQUES DE PROXIMIT FICHE 3 3 Etapes 1 Identification des besoins tude de march 2 Potentiel production Etat agence et ou collectivit s ONG bureaux d tudes BE Etat BE entreprises ONG collectivit s M thodologies Financement Ciblage enqu tes analyse donn es prospective Public en g n ral Etude ou valuation gisement analyse site Public en g n ral conditions g Engagement d approvisionnement etc Evaluation des capacit s 3 Potentiel 3 isep Etat collectivit s BE locales de gestion et organisationnel entreprises ONG CALET S UNE TN financement ONG collectivit s 5 Commercialisation du projet CET UE Usagers entreprises ONG collectivit s 6 D cision 7 R alisation entreprise s sc narios d organisation montage projet Etude faisabilit Etat BE entreprises technico conomique organisationnelle tude impacts Montage d une offre d marche commerciale Etat et ou coll
84. march s d change contraignants se sont donc d velopp s dans plusieurs pays signataires du pro tocole de Kyoto Ainsi la tonne de carbone issue des MDP est une des monnaies d changes possibles parmi d autres sur ces march s L Union Europ enne a ainsi mis en place le march EU ETS European Union Emission Trading System pour atteindre les objectifs de r duction fix s 8 2008 2012 Il est effectif depuis le 1er janvier 2005 et concerne environ 12 000 sites industriels metteurs de gaz effet de serre en Europe Les entreprises se voient attribuer des quotas d mission au travers des Plans Nationaux d Attribution des Quotas PNAQ et peu vent changer des quotas Les entreprises peuvent recourir aux URCE pour remplir une partie de leurs quo tas d missions Cependant ce recours est plafonn et elles doivent galement prendre leurs dispositions pour r duire leurs propres missions Une entreprise qui ne respectera pas ses engagements se verra attribuer une p nalit par tonne de CO2 mise en plus de son quota Le Japon l Australie la Nouvelle Z lande r fl chissent aujourd hui eux aussi la mise en place de ces march s Les prix de vente des URCE sur le march officiel fluctuent norm ment sur les diff rents march s d engagement contraignants Par exemple sur le march europ en EU ETS l attribution de permis d mis sions trop important aux entreprises en 2007 caus la chute du cours des URCE Apre
85. march s est tr s variable Au minimum il se situe entre 2 et 3 dollars US pour un cr dit valable 5 ans NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT Plantation de quelques mois ONF international Bilan M me si l valuation du projet ne sera r alis e que pro chainement un premier bilan peut d ores et d j tre 131 fait Le projet PROMACIN a permis de mettre en place un syst me de financement innovant en direction des petits propri taires Par ailleurs il devrait permettre des communaut s locales majoritairement pauvres de b n ficier des retomb es conomiques tant de la vente des bois que de celle des cr dits carbone Les fonds de financement rotatoire et carbone progres sivement transf r s aux communaut s locales devraient assurer la p rennit de l action dans le temps une responsabilisation des communaut s locales et une plus grande autonomie de ces derni res SERVICES NERG TIQUES En savoir plus Bibliographie Evaluation des ressources foresti res mondiales FAO 2006 Nn LL T U QE n 1 1 5 2 z gt AGRICULTURE ET FORET Paired comparisons of carbon exchanged between undisturbed and regenerating stands in our managed forests in Europe Kowalski A S Loustau D et al 2004 Global Change Biology vol 10 n 10 1707 1723 For t et cycle du carbone Rubio M 2008 RDV techniques n 20
86. mentions sp cifiques sont des cr dits photo GERES Les cartes de localisation des pays proviennent de Wikipedia et sont libres d utilisation GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT INTRODUCTION Les changements climatiques bouleversent les quilibres environnementaux conomiques et sociaux Les pays en d veloppement et en particulier les pays les moins avanc s sont les premiers touch s par ces bouleversements qui amplifient les vuln rabilit s existantes Dans les pays en d veloppement l activit agricole est au c ur de l conomie et 50 80 de l nergie utilis e par les m nages provient de la biomasse pr lev e dans la for t Or la plus grande variabilit climatique s cheresses inondations etc pr vue par les experts affectera notamment l agriculture et les for ts fragilisant la s curit alimentaire et les ressources nerg tiques Ces effets n fastes seront aggrav s par l augmentation du prix de l nergie composante principale de la vie domestique du d veloppement conomique de l acc s l ducation et aux services de sant Pour s adapter aux changements climatiques les populations devront faire appel de nouvelles sources d nergie mieux utiliser les sources existantes et modifier les pratiques agricoles Une interaction forte existe entre climat nergie et d veloppement Aujourd hui l information est so
87. missions de gaz effet de serre ou en absorbant ceux ci En second lieu les pays industrialis s s engagent accompagner les populations et les Etats des pays les moins avanc s dans la voie d un d veloppement propre et contribuer en anticipant sur leur vuln rabilit l adaptation des populations face aux changements climatiques s agit du droit au d veloppement des pays pauvres en g n ral peu metteurs de gaz effet de serre mais premi res victimes des cons quences du r chauffement Sur ce dernier point les acteurs du d veloppement et de la solidarit internationale sont appel s int grer la lutte contre les changements climatiques dans leurs actions de d veloppement et favoriser le transfert des techniques de cette lutte vers les pays les moins d velopp s Il leur faudra enrichir leur exp rience de quelques comp tences nouvelles par exemple pour mettre en application les m canismes de projets pr vus par le protocole de Kyoto qui sont l un des moyens leur disposition Ils favoriseront ainsi l mergence de solutions durables tout en reconnaissant un r le d avenir aux pays en d veloppement C est dans ce contexte que le GERES a eu l initiative de ce guide de bonnes pratiques Climat Energie D veloppement Cette association cr e en 1976 au lendemain du premier choc p trolier compte aujourd hui une centaine de collaborateurs pour mener bien des projets de d veloppement durable innovants
88. n cessaire lt Apport d eau ex branches limination 2 si n cessaire 5 Q M lange et mise en tas 4 Apport d eau en andains en silo si n cessaire selon proc d s 5 0 v 5 EE 5 5 Eg Retournements r guliers avec contr le 8 Sa de la temp rature et de l humidit 2 32 5 35 5 5 5 Maturation en tas ou en andains g n ralement OT 4 D chets organiques non d compos s Criblage D chets non A 5 compostables gt Elimination Ensachage optionnel 8 Stockage et vente Sch ma de la cha ne de fabrication du compost Enjeux pour les acteurs du d veloppement Les acteurs du d veloppement pouvoirs publics bailleurs de fonds ONG collectivit s locales etc ont pour r le Le lancement et l appui financier pour les bailleurs car les autorit s locales n ont g n ralement pas les moyens de couvrir les frais li s ce genre d op ra tion ils interviennent au niveau de la phase pilote L accompagnement technique des projets notamment pour le dimensionnement de l op ration le suivi des chantiers la formation sur les proc d s et les aspects sanitaires L animation de la fili re aupr s des diff rents acteurs se traduisant par la sensibilisation et l implication des autorit s locales l information des utilisateurs etc Dans tous les cas les ONG ont un r le important de sensibilisation de tran
89. n ralement fossile n cessaires leur exploitation pour la production de biens mat riels ou de services recyclage des m taux du plastique par exemple Il en est de m me pour la valorisation nerg tique des r sidus de biomasse Ainsi en se substituant des combustibles d origine fossile p trole charbon gaz ou de la biomasse non renouvelable bois issu de d forestation par exemple les combustibles fabriqu s partir de r sidus de biomasse ne vont mettre au cours de leur combustion que la quantit de CO2 stock e en leur sein qui sera r absorb e par la biomasse en cours de croissance GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT FICHE 4 1 Les briquettes de charbon 8 partir de r sidus agricoles gt Fiches connexes Fiche 1 1 La cuisson conome en combustible Fiche 3 4 Les besoins thermiques des PME et des collectivit s Dans le monde 2 4 milliards de personnes utilisent quotidiennement le bois de feu qui repr sente 70 90 de l nergie primaire consomm e en Afrique Sub saharienne par exemple Dans les zones rurales o il est pr lev sur des cosyst mes souvent fragiles le bois de feu est le plus souvent gratuit ou peu co teux alors que le charbon de bois se vend principalement dans les villes Le processus de charbonnage de m me que la collecte de bois souvent organis s de mani re informelle et peu contr l e par les autorit s menacent les ressources foresti res l
90. nergies locales vent soleil avec des co ts r currents plus faibles qu avec des dispositifs fonctionnant au gasoil Ces co ts sont limit s la maintenance et parfois l achat de gasoil lorsqu un appoint est n cessaire syst me hybride solaire diesel ou olien diesel GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Principes de fonctionnement L organisation des 2 types de centrales est relativement similaire et est la suivante Centrale solaire ou Batterie d accumulateurs Dans le cas des centrales photovolta ques le captage du rayonnement solaire est permis par une s rie de panneaux compos s de cellules qui assurent la conversion directe du flux lumineux du soleil en lec tricit La production d une centrale photovolta que est cyclique et varie en fonction de l heure du jour et de la saison L nergie produite par jour d pend de la puissance du panneau exprim en Watt cr te et du potentiel d ensoleillement Rotor axe horizontal muni de trois pales Nacelle Eolienne en Mauritanie Dans le cas des centrales oliennes un parc d une ou plusieurs oliennes est install dans une zone bien vent e c te plaine etc Une olienne est constitu e d un m t de 50 110 m de haut son sommet se 1 Le watt cr te est une unit repr sentant la puissance lectrique maximale d livr e par une installation lectrique solaire pour un ensoleillement standard de 1000 Watt par m
91. part il a un pouvoir potentiellement lev de pollution des sols et ou de l atmosph re lorsqu il passe l tat de d chet Evidemment la valorisation notamment par recyclage de tels d chets co te cher Au contraire un d chet dont la composition est tota lement issue de ressources naturelles renouvelables la biomasse g r e durablement aura une empreinte environnementale mineure puisque ses composants chimiques seront r absorb s et r g n r s dans les cycles naturels sous forme de nouvelles ressources renouvelables La valorisation de ce type de d chet peut se faire moindre co t La gestion des d chets repr sente donc un enjeu environnemental et sanitaire de taille pour les PED Ainsi l exploitation non ma tris e d un site d enfouissement se r sumant dans la plupart des cas une d charge ciel ouvert induit la pollution des sols de l air des eaux environnants La combustion partielle des d chets l air libre comme c est souvent le cas dans les PED induit galement un risque sanitaire d aux missions massives de fum es compos es de gaz polluants et de toxines LE R LE DES ACTEURS DU DEVELOPPEMENT La gestion des d chets en PED est chaotique parfois inexistante Lorsqu il existe une ou plusieurs fili res de valorisation recyclage r gionale pays limitrophes inclus la gestion des d chets concern s s organise car elle est motiv e par l int r t conomique au regard du co t des m
92. pour la cuisson Ce projet d conomie de bois de feu a plusieurs objectifs La professionnalisation des producteurs de foyers domestiques conomes en bois nergie pour atteindre une large diffusion l chelle nationale 150 000 quipements en 4 ans La validation technique et conomique d une fili re p renne de fabrication d un charbon de bois dura ble destin au march domestique fili re tablie en partenariat avec des communaut s foresti res Des activit s de recherche et d veloppement concer nant les fours de carbonisation les fours post combustion pour grande capacit vocation artisanale cuisson du sucre les briquettes de charbon fabriqu es partir de r sidus agricoles non valoris s provenant de la canne sucre ou de la noix de coco par exemple l appui la cr ation d un espace de concertation pour la mise en place d une politique de gestion du bois nergie Ce processus implique un collectif de d cideurs et vise le renforcement d un r seau exis tant d ONG pour la gestion du bois nergie en milieu rural Wenetcam Cuisson du riz Bilan du volet de diffusion des foyers am lior s Les premi res ann es ont t consacr es accompa gner la fili re traditionnelle de production et distribu tion de foyers de cuisson domestique Cette approche semblait plus viable que celle qui consistait cr er une fili re parall le de commercialisation de foyers am l
93. projet participants appui technique Elaborer les m canismes de r partition des futurs revenus du carbone et les modalit s de financement des activit s pr vues GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT FICHE 5 5 138 Les fili res de charbonnage durable gt Fiches connexes Fiche 1 1 La cuisson conome en combustible Fiche 4 1 Les briquettes de charbon partir des r sidus agricoles Fiche 5 3 Les plantations foresti res Fiche 5 4 La lutte contre la d forestation Le charbon de bois est largement utilis comme combustible domestique en milieu urbain dans les pays en d veloppement Il pr sente le triple avantage de combustion lente facile ma triser de faible production de fum e et de contenu nerg tique deux fois sup rieur celui du bois dont il est issu Faute de technologie efficace et de gestion durable de la ressource en biomasse sa production contribue la pollution de l environnement et la pression sur la for t L introduction d quipements de carbonisation performants accompagn e de plantation nerg tique Cf Fiche 1 1 La cuisson conome en combustible et le renouvellement de la biomasse nergie est une solution durable ce probl me Ces technologies performantes permettent un rendement de conversion plus lev et une meilleure qualit de charbon teneur en carbone fixe un co produit peut tre obtenu par condensation des gaz de pyrolyse l acide pyroligneux La va
94. projets de diffusion de foyers solaires sont ligibles au MDP dans le cadre de projets de petite chelle small scale project Ils font partie des projets de type Energie renouvelable La m thodologie AMS LE Switch from Non Renewable Biomass for Thermal Applications by the User donne les m thodes de calcul de r duction des missions Ces r ductions ne sont comptabilis es que si l on prouve que le com bustible dont on a r duit la consommation provient d une biomasse non renouvelable 1 Disponible sur le site de la convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques CCNUCC www unfccc org Illustration projet de fabrication et diffusion de cuiseurs solaires au P rou Op rateur Bolivia Inti Sud Soleil Statut du projet March d change volontaire Cr dit carbone URVE Source d information www boliviainti sudsoleil org Comptabilisation des cr dits 2007 2016 M thodologie LE Switch from Non Renewable Biomass for Thermal Applications by the User Principe de la r duction d mission Au P rou le projet a consist en la construction et la diffusion de cuiseurs solaires de type bo te aupr s des familles de la zone rurale du Colca 208 cuiseurs diffus s Sans la r alisation du projet les familles auraient utilis des foyers de cuisson traditionnels locaux aliment s majoritairement par du bois de feu ou du k ros ne L introduction de cuiseurs solaires de type bo
95. qui y voient une alternative de rente Cependant le manque d accompagnement les rend d pendants des acteurs de transformation et risque d engendrer des d ceptions quant aux impacts attendus Activit s pr vues par le projet Ces activit s s organisent selon 4 axes La production locale de graines de jatropha et une offre en huile v g tale pure qui satisfait en priorit les besoins locaux 800 ha plant s 2000 t an de graines 400 000 litres d huile v g tale pure La consolidation des services nerg tiques existants et l acc s de nouveaux services dans les zones productrices d huile de jatropha par l installation de plusieurs plates formes multifonctionnelles La structuration des fili res jatropha les relations amont aval des fili res organis es l chelle locale selon une logique d acteurs pour garantir leur p rennit contrat moyen terme modalit s de paiement La validation d une op ration exemplaire pour ta blir un mod le durable de fili re agrocarburant de proximit conception et mise en uvre d un dispo sitif continu d valuation et de suivi pour l analyse des impacts socio conomiques et environnementaux R union participative avec les agriculteurs A suivre Le projet est en cours de r alisation A la date de r ali sation de l ouvrage deux communes ont t cibl es pour la mise en place de fili res de proximit les communes de Yorosso et de Koury
96. riaux de construction la lutte contre l rosion le maintien de la qualit des ressources en eau etc Enfin les plantations jouent un r le de stockage du dioxyde de carbone CO2 de l atmosph re Ce r le n est pris en compte que depuis la reconnaissance r cente du ph nom ne du changement climatique et de la n cessit de le combattre Selon le r le recherch nous verrons que le type d essence et la gestion de la plantation varient 1 FAO 2006 Typologie des plantations foresti res La conduite technique d une plantation foresti re d pend du type de produits souhait s Chaque projet doit donc tre adapt aux objectifs sociaux conomiques et environnementaux escompt s mais aussi aux moyens humains techniques et financiers raisonnablement mobilisables D un point de vue technique on peut faire ressortir une typologie en fonction de l objectif principal recherch Il est important de noter qu une plantation r unit g n ralement plusieurs des fonctions nonc es ci dessous Plantations vocation nerg tique Il s agit d optimiser la production de la quantit d nergie La conformation du bois n est pas importante ici Pour ce faire la densit de la plantation sera forte et le peu plement sera conduit en taillis La r colte interviendra sur une courte rotation fonction de l esp ce Par ailleurs une fertilisation est bien souvent n cessaire On choisira des esp ces croissance rapide comm
97. rurale le bois est ainsi collect dans les cosyst mes environnants savane for t et parfois transform en charbon de bois pour une commercialisation en zones urbaines GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Notion de pr carit nerg tique Malgr la place pr pond rante de la biomasse dans les usages domestiques en termes de consommation d nergie et malgr les pertes occasionn es lors de son utilisation du fait d quipements inefficaces sa part est souvent invers e en termes de d penses mon taires En effet le recours aux nergies fossiles est plus co teux et donc plus ponctuel comme par exemple l utilisation de piles la charge de batteries sur groupe lectrog ne l utilisation du gaz pour la cuisson du k ros ne pour l clairage L acc s au gaz ou au k ros ne se d veloppe lorsqu il est subventionn par l Etat Les donn s suivantes proviennent d une tude men e dans 2 provinces du Cambodge Elles d crivent la ty pologie des consommations nerg tiques des m nages GERES PNUD 2008 et le budget allou ource d nergie Biomasse Gaz GPL Electricit K ros ne ma i en kWh mois 2248 46 13 2355 pts de en 95 5 2 0 5 100 ge de 9 0 i dio OTA ource d nergie Biomasse Gaz GPL Electricit K ros ne Es en Riel 33 600 14600 75 620 4221 128 041 4 i en 26 2 11 4 59 1 33 100 Usage de l nergie par une famille r
98. satellites qui permettent de superposer des cartes de couverture des sols de productivit de bois de densit de popu lation de pourcentage de population utilisant le bois Jeunes plants d acacias ou le charbon comme source d nergie Les zones de collecte ont t d termin es travers des enqu tes de terrain Cela a permis de visualiser l quilibre ou le d s quilibre qui se cr e entre l offre et la demande de bois c est dire entre la productivit des plantations la r g n ration des for ts et la pression humaine sur l cosyst me Bilan provisoire Les jardins ont t enrichis d esp ces fruiti res ou usage multiple dans une logique de s curit alimentaire des villageois Les haies ont t valoris es d esp ces croissance rapide combinant production bois de feu fourrage et protection rosion broutage incontr l brise vent Les bosquets de village ont t bois s d essences locales pour la production de bois d uvre et exotique et pour la production rapide de bois de feu afin de contrecarrer la d forestation li e la demande nerg tique Dans certaines institutions locales comme les coles les plantations ont permis d allier besoins communautaires et ducation environnementale c est une contribu tion non n gligeable pour le long terme En savoir plus Bibliographie Fiche n 3 La cuisson artisanale et domestique des aliments en milieu rural en Afrique Dossi
99. sensibilisation peut s appuyer sur des sites de d monstration Volet de recherche et d veloppement R amp D Lorsque le compostage est un mode de valorisation de sous produits organiques d une ou plusieurs entreprises le volet R amp D est quasi indispensable car les d chets de chaque activit sont tr s sp cifiques et leurs caract ristiques sont peu tudi es dans les pays en d veloppement sera donc n cessaire de d marrer par une phase exp rimentale permettant de mesurer tous les param tres du compostage Volet de transfert des connaissances Il est indispensable de r aliser des sessions d informa tion des diff rents acteurs de la fili re habitants au torit s locales utilisateurs Un compost insuffisamment d compos pourra avoir un effet d pressif sur les cultures br lures carences d azote etc Le produit sera alors d consid r De plus pour atteindre un niveau de qualit du produit satisfaisant les quipes de collecte et de compostage doivent tre form es notamment au suivi des indicateurs du compostage temp rature humidit composition chimique du compost Volet de structuration des acteurs L ensemble des acteurs impliqu s dans la gestion des d chets doivent s impliquer dans l op ration Pour cela il est important que les relations entre les acteurs soient formalis es par un engagement sur la fourni ture de d chets volume et fr quences d terminer de la part des ag
100. sion des populations ces cuiseurs sans feu est indispensable Pour cela le porteur de projet devra effectuer des d monstrations en prenant soin de r aliser des plats traditionnels avec la participation de personnes ressources locales les plus m me de diffuser l information Cette sensibilisation devra se poursuivre par une appropriation progressive des populations ce nouvel outil lors de sa mise en pratique Volet de diffusion Quelle que soit la formule choisie la formation et l accompagnement l utilisation des cuiseurs solaires sont indispensables Quelques options sont pr sen t es ci dessous 1 Une diffusion qui passe par la formation de formateurs la fabrication de cuiseurs solaires en kit qui vont ensuite tre assembl s lors de stages de montage par les b n ficiaires 2 La diffusion peut aussi s envisager par une vente directe du cuiseur solaire mont sans auto fabri cation par le futur propri taire Cette option n cessite l existence d une fili re d artisanat et de commercialisation des produits finis Toutefois il est constat que l auto montage favorise nettement l appropriation des cuiseurs solaires 3 Une diffusion faisant suite des s ances de d monstration ou une formation la cuisson solaire qui propose aux b n ficiaires potentiels d emprunter les cuiseurs solaires l issue du pr t l option 1 ou 2 peut tre propos e Volet d appui financier
101. site pour l entretien et la maintenance de l installation choix entre r gulation manuelle ou automatique Financiers le projet doit tre viable conomiquement ou correspondant au budget allou Environnementaux le respect du milieu naturel est indispensable La centrale peut alimenter un petit r seau de distribution d lectricit L arbre de la turbine peut galement tre coupl directement une charge m canique comme un moulin grains ou un extracteur d huile Il est aussi possible de pr voir une solution mixte avec un micro r seau pour clairer en soir e et un couplage m canique pour la transformation de produits agricoles pendant la journ e L investissement initial pour l installation d une cen trale hydraulique ainsi que les co ts de maintenance sont importants Par exemple pour une microcentrale d une capacit de 8kW install e au Ladakh en 2008 le cout d installation maintenance est estim d environ 1500 par kW Le budget total d installation et de maintenance d une micro centrale de ce type est d en viron 12 000 Ce facteur financier implique la mise en place de modes de gestion et d exploitation de la centrale appropri s La r alisation de projets hydrauliques est ainsi tr s encadr e Les sources d eau tant un bien public partag es par de nombreux acteurs leurs utilisations sont soumises diff rentes autorisations Le syst me le plus courant est celui de la concession q
102. sur la d composition de la cellulose sous contr le enzymatique pour la production d thanol ou la production d huile par des micro algues pour la fabrication de biodiesel Le d veloppement de ces fili res la date de publication de l ouvrage en est au stade de la recherche appliqu e et non de la commercialisation Enfin sachant qu une partie des surfaces agricoles disponibles pour la production de cultures nerg tiques se trouve dans les Pays en D veloppement PED ceux ci deviennent alors des lieux de production et d importation potentiels pour les pays industrialis s Or une large controverse existe aujourd hui sur les 1 Ainsi l Union Europ enne s est un objectif de substitutions de 10 d ici 2020 dans le secteur des transports objectif qui est aujourd hui fortement critiqu GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT impacts n gatifs potentiels de la mise en culture tr s grande chelle de terres des fins nerg tiques En plus de la comp tition vidente avec la s curit alimentaire cela entraine des impacts environnementaux et des risques de conflits sur l usage des terres d j observ s par le pass avec d autres mod les agricoles intensifs Les modalit s de productions et d utilisation des agro carburants sont donc consid rer avec norm ment de pr cautions Int r ts des fili res de proximit Les agrocarburants d velopp s sous la forme de fili re
103. ticipatives comp tences en m canique pour le dimensionnement et la mise en place de la plate forme P rennisation viabilit conomique de la plate forme Il est important d assurer la formation continue des quipes charg es de l entretien de la plate forme La pr sence d artisans assurant la r paration des pi ces endommag es est ainsi un gage technique de maintient de la plate forme sur le long terme Si un financement ext rieur s av re n cessaire pour assurer l implantation voire le d marrage de l activit la p rennit financi re de la PTFM repose sur un quilibre de l activit entre les recettes et les charges qui permet d anticiper le co t d une panne ou le renouvellement d un quipement A ce titre la possibilit de connecter la plate forme une source d nergie renouvelable est un moyen de contr ler les co ts nerg tiques en comparaison d un sc nario gasoil et d am liorer la viabilit financi re de l ensemble GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 89 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET BATIMENT SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 33 90 Impact positifs n gatifs et risques Economiques Cr ation de revenus suppl mentaires pour les mem bres du comit de gestion ou du gestionnaire priv Plus value suppl mentaire pour les agriculteurs qui transforment et obtiennent des prod
104. un syst me d abonnement ou de location de mat riel Il fournit le kit et les appareils adapt s dont il reste propri taire aura en charge le remplacement de ce mat riel en cas de d faillance 1 Le watt cr te Wc est une unit repr sentant la puissance lectrique maximale d livr e par une installation lectrique solaire pour un ensoleillement standard de 1000 Watt par m 25 C GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 43 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT n LU 2 lt F LU 2 QT LU gt Lu n VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 44 1 4 Dans le cas o un r seau lectrique serait construit par la suite ou si l usager souhaite faire voluer ou arr ter son contrat le kit peut tre facilement d mont et profiter un autre b n ficiaire ou tre vendu par l usager s ilen est propri taire Implication des acteurs du d veloppement Les pouvoirs publics Les incitations peuvent tre r glementaires financi res fiscales Ainsi la l gislation peut pr voir l tablisse ment de sp cifications techniques pour appuyer la mise disposition de mat riel fiable et de qualit L Etat peut d cider la r duction de la fiscalit sur le mat riel photovolta que droits de douane et ou TVA principa lement et la mise en place de mesures de subvention Les agences d lectrification rurale lor
105. 00 jours par an Traditionnellement les familles comptent principalement sur l agriculture et l levage du b tail La population cible du projet sont les villageois pauvres qui vivent avec moins de 0 7 par jour 35 roupies par jour Le projet vise am liorer les moyens d existence des populations rurales dans les r gions d sertiques froides de l ouest Himalaya en Inde pendant la p riode de transition actuelle d un syst me agricole de subsistance isol vers l int gra tion une conomie mon taire tout en respectant les sp cificit s locales Une partie des activit s ont vis l introduction de mara chage sous serre solaire am lior e de bergeries solaires et de poulaillers solaires Serre pour le maraichage Bilan Depuis 2005 500 serres solaires am lior es pour le mara chage 80 bergeries solaires et 15 poulaillers solaires ont t construits Plus de 100 personnels locaux ont t form s leur construction Le suivi des impacts du projet montr qu une serre mara ch re solaire de petite taille peut augmenter les revenus du b n ficiaire d au moins 15 qu en moyenne les b n ficiaires mangent 8 fois plus de l gumes verts frais en hiver qu avant qu une serre de 40m peut fournir des l gumes frais en hiver environ 10 familles Enfin on 8 pu observer la res ponsabilisation des femmes charg es de l exploitation de plus de 300 serres mara chage Gr ce aux bergeries solaires la mortalit
106. 25 C trouve une nacelle quip e d un rotor axe horizontal trois pales mises en rotation par le vent D s que le vent atteint une vitesse minimum il entra ne les pales dans un mouvement circulaire Le rotor est actionn son tour par le mouvement des pales et permet au g n rateur de cr er un courant lectrique alternatif Le redresseur permet de convertir ce courant alterna tif en courant continu Qu il s agisse d un syst me olien ou d un syst me so laire ils produisent de l lectricit de mani re discon tinue est donc n cessaire soit de stocker en batteries au moins partiellement l nergie pour la restituer le soir avec risque de p nurie quand le stockage est puis soit d avoir en plus du stockage un appoint groupe lectrog ne pour assurer une continuit de service sur les plages horaires de fonctionnement Des technologies en d veloppement Ce type d installations existe depuis plus de deux d cennies tout au moins pour le solaire Toutefois en dehors des nombreuses installations sp cifiques aux radiocommunications le d veloppement t lent aussi bien pour des raisons du prix bas des carburants fossiles que du prix lev du solaire ou du petit olien Ce contexte est toutefois en pleine volution les centrales solaires tant maintenant d velopp es tr s grande chelle dans les pays du Nord conduisant une chute importante des co ts divis s par 4 en 20 ans
107. 300 et 1 500 kg par heure Du mat riel basique robuste peu co teux pour une production de type artisanal destination du march local ou de l autoconsommation en milieu rural Souvent fabriqu s partir de t les de r cup ration les carbonisateurs sont destin s une production d centralis e au niveau des villages proximit des r sidus collect s par les paysans Leurs capacit s de production sont limit es mais adapt es aux besoins du monde rural Enjeux pour les acteurs de d veloppement Les op rateurs de d veloppement ONG agences techniques de coop ration etc doivent permettre l accompagnement du projet de briquetage tous les stades de sa mise en uvre diagnostic de faisabilit choix des quipements appui au financement for mation des op rateurs suivi de la diffusion avec un soutien prolong pour la vulgarisation Les pouvoirs publics notamment dans les PED non producteurs de p trole d veloppent des programmes souvent r gionaux de promotion des nergies re nouvelables Les mesures de soutien restent en effet indispensables pour consolider les fili res de valorisation nerg tique des d chets agricoles jusqu ce qu elles puissent s imposer en devenant comp titives sur le march des combustibles domestiques De plus les politiques publiques mettent l accent sur la n cessit de pr server les espaces naturels en les exploitant sur une base durable et en diversifiant l
108. 400 Aubagne France www geres eu Conception graphique et r alisation Approche Texte et Image 6 rue d Arcole 13006 Marseille France Imprim en novembre 2008 en 1000 exemplaires sur papier certifi PEFC par Nouvelle Imprimerie Laballery titulaire de la marque IMPRIM VERT Nouvelle Imprimerie Laballery rue Louis Bl riot BP 61 58502 Clamecy Cedex D p t l gal novembre 2008 Num ro impression 811038 Prix 20 GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT GUIDE DE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Les changements climatiques bouleversent les quilibres environnementaux conomiques et sociaux Les pays en d veloppement et en particulier les pays les moins avanc s sont les premiers touch s par ces ph nom nes qui amplifient les vuln rabilit s existantes En effet la plus grande variabilit climatique s cheresses inondations etc pr vue par les experts affectera notamment l agriculture et les for ts fragilisant la s curit alimentaire et les ressources nerg tiques Or l activit agricole est au c ur de l conomie de ces pays et 50 80 de l nergie utilis e par les m nages provient de la biomasse pr lev e dans la for t Ces effets n fastes seront aggrav s par l augmentation du prix de l nergie composante principale de la vie domestique du d veloppement conomique de l acc s l ducation et aux services de sant Il existe donc une interaction forte
109. 90 Il a t ratifi ce jour par 175 pays l ex ception notable des tats Unis L Union Europ enne s est ainsi donn un objectif collectif de r duction de 8 Les pays dits en d veloppement incluant des pays mergents comme l Inde le Br sil l Indon sie la Chine le Mexique ou la Cor e du Sud n ont pas d engagement quantifi de leurs missions dans le protocole de Kyoto Ces derniers sont cependant troitement associ s aux discussions des objectifs post 2012 dans la mesure o leur croissance conomique aura un impact fort dans les missions mondiales de GES venir GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Des mesures pour lutter contre le changement climatique Dans le cadre des accords internationaux des dispositifs ont t mis en place pour lutter contre le change ment climatique On classe les mesures dans 2 grands volets d action qui sont l att nuation et l adap tation Les mesures d att nuation regroupent les interventions humaines visant r duire les sources ou renfor cer les puits de gaz effet de serre L adaptation indique l ajustement des syst mes naturels ou hu mains en r ponse des stimuli climatiques pr sents ou futurs ou leurs effets afin d att nuer les effets n fastes ou d exploiter des opportunit s b n fiques Les mesures d att nuation sont effectivement n cessaires pour endiguer ou r duire les impacts du r chauffement climatique mais ne sont pas suff
110. AGE NERGIE ET B TIMENT SERVICES NERG TIQUES V Dre m n LU m z a o z gt AGRICULTURE ET FORET 112 SECTION 5 LES ENJEUX POUR LES PAYS DU SUD Le secteur agricole est au c ur de l conomie des Pays du Sud D apr s la FAO il repr sente une large part du produit int rieur brut PIB de 30 60 dans les deux tiers des Pays les Moins Avanc s emploie une proportion significative de la population active de 40 90 dans la plupart des cas L agriculture pro duit la majeure partie des denr es alimentaires de base et est la seule source de subsistance et de revenus pour plus de la moiti de la population de ces pays Les ressources naturelles comme le sol l eau la for t sont des facteurs de production essentiels pour l agriculture Ces ressources naturelles sont des biens collectifs souvent soumis des processus avanc s de d gradation notamment en lien avec l expansion des surfaces agricoles La for t joue pourtant un r le essentiel pour la protection de la biodiversit la r gulation des r gimes hydriques et des microclimats locaux Les cosyst mes forestiers sont aussi cruciaux pour les conditions de vie des communaut s rurales les plus pauvres plus de 800 millions de personnes vivent dans ou proximit des zones de for t tropicale et en d pendent pour satisfaire leurs besoins en bois nergie bois de ser vices et constru
111. ANOILIOHANI SIDIAYIS S11H23Q 530 NOILVSIHO TVA 13401 13 38N11N2I49V GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 48 ENERGIE ET B TIMENT Le choix a t fait dans cette section de s int resser aux b timents des r gions froides Les constructions en r gions tropicales sub tropicales ou d sertiques ne seront donc pas trait es En effet pour les populations les plus pauvres l atteinte d un niveau de confort satisfaisant repr sente des consommations d nergie et des d penses particuli rement fortes dans les zones froides chauffage De plus en r gions chaudes les b timents sont certes souvent tr s inconfortables mais rarement climatis s ou rafra chis En ce sens les enjeux climatiques sont faibles sauf dans le cas des populations les plus ais es ou pour les b timents publics On adoptera des approches diff rentes selon le type de b timent On distinguera ainsi l habitat domestique individuel le b timent public h pital coles etc et le b timent tertiaire bureaux d entreprises usines etc Selon le type les mat riaux de construction et la durabilit diff rent de m me que les besoins et les sources d nergie de chauffage L nergie employ e pour le chauffage peut tre d origine fossile b timent public et tertiaire ou de type biomasse nergie habitat domestique La qualit thermique des constructions est souvent faible et entra ne de nombreuses d perditions de chaleur O
112. ATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FOR T FICHE 33 88 Principes g n raux des PTFM Une plate forme de base est constitu e d un l ment fournissant une nergie motrice moteur groupe lectrog ne connexion lectrique qui entra ne directement divers outils moulin d cortiqueuse chargeur de batterie etc Elle est con ue de mani re optimiser l utilisation de la source d nergie qui fonctionne ainsi r guli rement et dans de meilleures conditions i NEZA PNUD La source d nergie employ e en grande majorit pour le fonctionnement des PTFM est aujourd hui le gasoil Dans quelques cas elle peut tre coupl e une ins tallation micro hydraulique et permet un fonctionnement propre de l ensemble Par ailleurs on explore aujourd hui la possibilit de remplacer l usage du diesel par celui d un agrocarburant qui serait disponible lo calement On peut citer l exemple de l huile de Pour gh re en Afrique qui se substitue au diesel moyennant une conversion pr alable du moteur Dans tous les cas ces nergies alternatives pr sentent l avantage d viter aux usagers d tre tributaires de l augmentation du prix des nergies fossiles gasoil notamment Elles signifient galement un bilan du fonctionnement des plates formes neutre en termes d mission de GES Enfin la PTFM permet l optimisation de l utilisation d nergie pour la r alisation de t ches vari es ce qui est un facteur essen
113. ATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 49 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 2 1 20 double vitrage derri re laquelle un mur teint en noir permet d augmenter le captage de l nergie faut no ter que l esth tique de ces proc d s n est pas toujours bien per ue par les familles Dispositif de v randa attach e sur une maison en Afghanistan La diffusion de la chaleur passe par l emploi de masses thermiques La masse thermique est un l ment de la construction sol mur rev tement cloison ayant une capacit stocker la chaleur de la journ e et la restituer la nuit La capacit de la masse thermique d pend de son paisseur et des mat riaux qui la composent briques crues terre ou pierre argile c ramique Une bonne masse thermique procure un confort thermique par une diffusion progressive de la chaleur la tomb e de la nuit tandis que la temp ra ture ext rieure diminue On assure la conservation de la chaleur par l isolation thermique toit mur sol et par l utilisation de dou ble vitrage et de rideaux pour la nuit Pour viter la surchauffe en p riode estivale on peut construire une avanc e de toit sur la face sud qui prot ge des rayons du soleil en t EVER South Orientation Importance de la configuration du b timent Les b
114. E ET FORET FICHE 3 4 86 TUDE DE CAS Conception d un quipement plus performant La technologie CLIP d velopp e par Plan te Bois per met l optimisation de la combustion biomasse Elle fa vorise de hautes temp ratures de combustion limitant tr s fortement les particules fines et le monoxyde de carbone Ce nouveau four pr sente une grande faci lit d utilisation et une stabilit de la combustion ainsi qu un environnement de travail s curis sans fum e et pas d exc s de temp rature autour du four Le mo d le le plus courant diffus aupr s des producteurs de sucre est le Vattanak Le Vattanak four de cuisson du sucre de haute performance Pyrolyse Bois Gaz de bois Grille m tallique Air M lange rimaire Chemin e Flamme gaz 02 Air P secondaire Sch ma de fonctionnement du Vattanak Diffusion d quipements standardis s La construction en kits c ramiques facilite une production standardis e et une diffusion ma trisable localement Le co t de production de ce four est de 35 tandis qu un four traditionnel autour de 50 Le premier objectif de transf rer une technologie de pointe faible co t est d j atteint Mise en place d une sister company GERES Cambodge met en place une sister company pour appuyer la commercialisation des produits efficaces en nergie Le sucre de palme est le premier produit concern il s agit d ouvrir de nouv
115. GE 2 16 Parmi ces standards on peut citer Voluntary Gold Standard port par l organisation WWF et 54 ONG principalement environnementales Il est galement d velopp pour les projets MDP Voluntary Carbon Standard VCS d velopp par les acteurs de la finance carbone Climate Group IETA le WBCSD etc Voluntary Emision Reduction VER port par T v Sud une Entit Op rationnelle D sign e allemande Etc Les prix de vente des cr dits carbone sur le march volontaire fluctuent donc norm ment d un projet l autre et sont intimement li s la qualit du projet de r duction des missions Une fourchette indicative de prix de vente de la tonne de carbone est de quelques euros une centaine d euro Les transactions sur le march volontaire portent sur des montants tr s inf rieurs celui des march s d change contraignant Ces changes repr sentent une dizaine de millions de tonnes de CO quiva lent et 50 millions de dollars en 2006 En revanche elles tendent se multiplier avec un foisonnement d initiatives qui refl te la prise de conscience Les diff rentes estimations et projections rassembl es t moignent de l mergence de ce march dont le volume c est dire la quantit de cr dits carbone qui y sont chang s double en moyenne chaque ann e depuis 2004 Selon le groupe de conseil ICF international le march des r ductions volontaires des missions en
116. GES devrait passer de seulement 20 millions de tonnes CO2eq en 2006 plus de 220 millions en 2012 Valorisation et enregistrement des URVE La m thodologie de valorisation de r duction d mission pour un projet visant le march d change volontaire est calqu e sur celle du MDP Les m thodologies d laboration du sc nario de r f rence de va lidation et de surveillance d velopp es pour le MDP peuvent tre r utilis es telles quelles ou adapt es se lon le cas Les tapes cl s et obligatoires sont L criture du Project design document Etape 1 du cycle de projet MDP Le suivi des r ductions d missions Etape 5 du cycle de projet MDP Lorsque le projet vise un standard d accr ditation pour ses cr dits carbone cela signifie g n ralement l implication d acteurs suppl mentaires organisme de standard et organismes certificateurs Par exemple le standard VCS impose la v rification du Project Design Document PDD et l tablissement de rapports de v rification par une organisation ext rieure accr dit e Entit Op rationnelle D sign e dans le syst me MDP L inscription des URVE dans un registre est la garantie de leur unicit et est un passage oblig d un point de vue thique Elle est souvent requise par les standards d accr ditation qui mettent en place leur propre registre Ainsi le standard TUV SUD cr e le Blue Registry registre accessible pour tous sur internet garantiss
117. GIE DOMESTIQUE CADRAGE NERGIE ET B TIMENT n LU 2 lt F LU 2 LU Nn LU gt o VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FOR T FICHE 24 Suivant son mode d utilisation on parle de foyers de cuisson individuels ou collectifs La diffusion de ces foyers est particuli rement strat gique dans des zones o la ressource en bois est rare telles que les zones sah liennes ou dans des zones subissant une d forestation acc l r e Fabrication d un foyer de cuisson domestique Cambodge Les plantations nerg tiques Cette op ration mise en uvre en amont consiste en la plantation d esp ces ligneuses arbres croissance rapide dans le but de fournir du combustible aux communaut s avoisinantes de mani re r guli re et sur plusieurs ann es lt s Toe 25 2 Stockage du bois combustible Cambodge Plusieurs approches sont possibles Plantations familiales caract re priv agroforesterie Ces plantations peuvent comporter des esp ces usage la fois nerg tique et alimentaire Elles visent l optimisation du syst me agraire local par des techniques d association de cultures poivre sur noix d arec betel sur sesbania etc Plantation au sein de communaut s foresti res Il s agit de plantations communautaires dimensionn es selon les besoins en biomasse du groupe aussi bien pour les activit s domestiques que pour les activ
118. GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET BATIMENT 77 SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 3 3 78 TUDE DE CAS R SEAU VILLAGEOIS ALIMENT E PAR UNE CENTRALE SOLAIRE AU MALI Projet financ par SSD FRES filiale NUON Pays Bas AMADER Mali SSD Yeelen Kura Mali filiale EDF et NUON Ampleur Projet de petite ampleur de budget inf rieur 50 000 par an Op rateur SSD Yeelen Kura Partenaire AMADER Date r alisation A partir de 2008 B n ficiaires La population Kimparana c est dire 6 400 habitants Centrale solaire de Kimparana Mali parc batteries Yeelen Kura Centrale solaire de Kimparana Mali Yeelen Kura Contexte Sous pr fecture de la r gion de S gou au Mali en zone cotonni re Kimparana fait partie d un vaste programme d lectrification villageoise pilot par l Agence Malienne d Electrification Rurale AMADER qui met en uvre essentiellement des groupes lectrog nes certains aliment s titre d exp rimentation en agro carburant mais galement des kits photovolta ques et une centrale solaire sur ce site de Kimparana Activit s mises en uvre par le projet Le ma tre d uvre et exploitant de cette installation est Yeelen Kura soci t de services d centralis SSD charg e d lectrifier 22 localit s de la R gio
119. IMAT NERGIE D VELOPPEMENT FICHE 1 1 La cuisson conome en combustible Le renouvellement de la biomasse nergie gt Fiches connexes Fiche 1 2 La cuisson solaire Fiche 4 1 Les briquettes de charbon partir de r sidus agricoles Fiche 5 3 Les plantations foresti res Fiche 5 5 Les fili res de charbonnage durable Dans les pays du Sud la cuisson des aliments est une op ration quotidienne qui n cessite en moyenne 600 kg de bois par an et par personne En zone rurale ce besoin est essentiellement satisfait par l utilisation de biomasse nergie en particulier du bois rarement commercialis e Par exemple dans les zones rurales d Afrique la biomasse repr sente 80 90 des ressources nerg tiques mobilis es pour les besoins de cuisson domestique La consommation journali re est de 6 10 kg par famille soit 2 4 tonnes par an et par famille Avec 750 millions d habitants en Afrique dont on estime que 55 vivent en zone rurale c est 275 millions de tonnes de biomasse qui partent en fum es lors de la cuisson des repas journaliers ou encore 360 millions de tonnes quivalent CO qui sont mis dans l atmosph re En zone urbaine les familles ont recours l achat de charbon de bois ou de gaz L efficience d utilisation de ces combustibles est variable selon les dispositifs mais peut dans tous les cas tre am lior e Pour les acteurs du d veloppement l intervention se situe la fois au niveau de l offre en nerg
120. ITEE Malgr les controverses et les difficult s qu a suscit le d bat sur la possibilit d inclure les for ts dans le protocole de Kyoto la d forestation est devenue un point central des n gociations internationales en cours pour la lutte contre le changement climatique Le th me de la d forestation vit e a ainsi merg au sommet de l agenda mondial en octobre 2006 avec la publication du rapport Stern Ce rapport commandit par le gouvernement du Royaume Uni a eu une grande influence sugg re d inscrire la d forestation vit e dans les n gociations post 2012 mais galement de tester le plus t t possible des projets pilotes et des m thodologies R le de la for t dans la lutte contre le changement climatique La for t de par son r le cologique cit pr c demment climat maintien du sol drainage de l eau etc assure la protection contre certains risques naturels comme les inondations la s cheresse la d sertification Ces ph nom nes verront l augmentation de leur fr quence et ou de leur importance travers le changement climatique Pour les PED comportant des zones fo resti res cons quentes elle renforcera la capacit d adaptation de ces pays face ces changements De plus comme explicit auparavant la d forestation et la d gradation des for ts repr sentent une des sources principales d missions de GES anthropiques totales de la plan te R duire ce type d m
121. LIMAT NERGIE D VELOPPEMENT FICHE 3 1 64 TUDE DE CAS PRODUCTION D AGROCARBURANT EN FILIERE LOCALE AU MALI Date r alisation Avril 2008 Avril 2011 Projet financ par ADEME Fondation Albert Il Fondation Nicolas Hulot Ampleur Projet de moyenne ampleur budget de 50 000 200 000 euros par an Op rateur GERES Partenariat principal AMEDD ONG malienne sp cialis e en d veloppement rural B n ficiaires potentiels Les 80 000 habitants de la zone du projet FD E Contexte La soci t Y elen Kura lectrifie par groupe lectro g ne 6 localit s de la zone de Koutiala Tant Y elen Kura que les op rateurs de services nerg tiques exis tants moulins c r ales etc sont tributaires de la hausse du prix des hydrocarbures Parall lement les b n ficiaires de ces services connaissent des difficult s conomiques dues la crise cotonni re actuelle ce qui contribue pr cariser l quilibre conomique des op rateurs En raison de la crise cotonni re les agriculteurs se trouvent avec des terres disponibles en recherche d une alternative de rente En outre leurs sols s ap pauvrissent le d frichage et la coupe du bois ont ac c l r les ph nom nes d rosion hydrique des sols et bien souvent les exigences du cotonnier n ont pas t compens es par une gestion adapt e de la fertilit des sols L int r t pour les agrocarburants gagne donc les producteurs
122. LacAlaotra Bozaka gramin e Nord Est zone Cameroun pr sentant un Ma s ou Brachiaria d faut de Sorgho gramin e pluviom trie Culture de riz pluvial sur une couverture de styloxanthes guianensis Madagascar OCIRAD GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Enjeux pour les acteurs du d veloppement L accompagnement institutionnel pour la diffusion de ces pratiques innovantes passe par la mise en place de programmes de recherche et de services de vulga risation agricole visant par exemple la diffusion de semences de plantes de couverture ou du conseil tech nique La mise en place de mesures incitatives de cr dits et d assurances au profit des agriculteurs qui tentent l exp rience du SCV est galement un moyen pour l Etat les bailleurs et les ONG de limiter les risques financiers et d encourager la diffusion de ces techniques MENER UNE D MARCHE PROJET Pr s lection des contextes d intervention Un projet d introduction de techniques de SCV est en g n ral mis en uvre l chelle de l unit de paysage et l chelle du terroir villageois Ce dernier est d fini comme l ensemble d exploitations essentiellement situ es dans l Unit de Paysage UP L UP est constitu e par un ensemble d tages agro cologiques situ s sur le haut le milieu et le bas du niveau topographique consid r repr sentant les diff rents types de sols et de r gimes hydriques des zones c
123. MENT Nn W 221 LU 2 LU Nn LU gt mm Nn AGRICULTURE ET FOR T DES D CHETS FICHE 3 3 72 Les pelites centrales solaires ef oliennes gt Fiches connexes Fiche 1 4 Les kits batterie syst me photovolta que Fiche 3 2 Les micro et petites centrales hydrauliques Le d veloppement de l lectrification est un enjeu socio conomique important pour la plupart des pays du Sud notamment dans un contexte de fortes disparit s entre les grandes zones urbaines g n ralement bien lectrifi es et les zones rurales o l lectricit est encore le plus souvent absente Cet enjeu porte la fois sur le secteur domestique o l lectricit permet aux zones rurales d acc der des services de base proches de ceux des grandes villes clairage froid communications etc et sur le secteur productif artisanat commerce pour lequel l absence d lectricit est un v ritable frein au d veloppement Plusieurs modes d alimentation et de distribution d lectricit existent et sont plus ou moins adapt s aux besoins et aux contextes techniques et conomiques En dehors de cas particuliers o la grande hydro lectricit est abondante les nergies fossiles fournissent la plus grande part de l lectricit produite Le contexte international r cent r v le dans les pays du Nord la fois une nergie fossile au co t croissant et qui va se rar fier et une augmentation
124. NNELLES gt Fiches connexes Fiche 3 1 Les fili res agrocarburants de proximit Fiche 3 2 Les micro et petites centrales hydrauliques Fiche 3 3 Les petites centrales solaires et oliennes Les populations rurales des pays en d veloppement souffrent d un acc s limit aux services de base comme l eau l clairage moderne ou plus g n ralement l lectricit L acc s ces services est intimement li la disponibilit de sources d nergie bois charbon ou leur approvisionnement plus ou moins r gulier et co teux lorsque les zones sont isol es gasoil gaz Pourtant le d veloppement de services nerg tiques appropri s est une condition essentielle non seulement la satisfaction de certains besoins fondamentaux mais galement la mont e en puissance d activit s productives comme la transformation et la conservation des c r ales qui permettent une plus haute valeur ajout e et sont les seules garantes d une dynamique de d veloppement rural long terme Cependant deux aspects limitent leur d veloppement ou incitent la r flexion Le premier provient de la difficult conserver des services p rennes techniquement et financi rement Dans des milieux touch s par la pauvret et le manque de formation l exp rience montre qu il est difficile de d velopper ce genre d activit s Le second est la difficult de connecter ces services des sources d nergie propre Ils se r v lent donc des sources de pollu
125. P forestiers la dur e de projet peut tre de 30 ans non reconductible ou de 20 ans reconductible deux fois n cessitant un calcul de la ligne de base apr s chaque p riode Bilan et limites du MDP Un bilan sur les MDP r alis par la Banque Mondiale en 2007 montre que les projets restent principalement concentr s dans les pays mergents tels que l Inde la Chine le Br sil Ils profitent encore peu aux pays les moins avanc s PMA notamment les pays africains qui repr sentent en 2006 3 des ventes d URCE Toujours d apr s cette tude les projets de destruction des gaz fluor s industriels repr sentent 34 des cr dits URCE commercialis s suivis des projets de destruction de protoxyde d azote N20 repr sentant 12 Les projets pour l utilisation d nergie propre hydro lectricit solaire biomasse nergie olien etc en repr sentent 16 Ceci est en augmentation par rapport l ann e pr c dente 2005 o ils repr sentaient 10 Enfin les projets d efficacit nerg tique et de changement de combustible fuel switch passent de 1 9 de 2005 2006 1 State and trends of the Carbon Market 2007 Banque Mondiale GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT N LU 2 J LU zZz LU un LU u gt LU N VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET CADRAGE 2 14 Le faibl
126. S contribue en mettant en uvre une ing nierie de d veloppement et une expertise technique sp cifique Conduire des programmes d efficacit nerg tique d ployer des services nerg tiques favorisant le d veloppement conomique local appuyer et d velopper des fili res d nergies renouvelables et promouvoir la valorisation des d chets ces activit s sont mises en uvre en partenariat avec les acteurs locaux et les communaut s locales en basant la collaboration sur la mise en commun des savoir faire Le GERES intervient notamment sur les th matiques suivantes Am liorer les conditions de production et de transformation agricole pour valoriser l agriculture familiale et contribuer la souverainet alimentaire dans les pays du Sud exemple Le GERES conduit en milieu montagnard Afghanistan Inde des actions en faveur de la culture mara ch re sous serre et du stockage conservation des productions agricoles pommes de terre fruits Optimiser les utilisations nerg tiques de la for t pour pr server les ressources naturelles exemple Au Cambodge avec le soutien du GERES 150 000 familles utilisent des quipements de cuisson conomes Accompagner le d veloppement des nergies renouvelables pour intensifier la production locale d nergies propres int gr es l environnement exemple En r gion Provence Alpes C te d Azur le GERES anime la fili re petite hydro lectricit en partenariat avec des
127. T CLIMATIQUE Enjeux Les quipements nerg tiques efficaces ont globalement une incidence positive sur la lutte contre le changement climatique Cas de l am lioration d un syst me gaz existant Dans ce cas le dispositif permet de r duire les consom mations de combustibles fossiles et donc r duit les missions de GES Cas du remplacement d un syst me bois nergie peu performant par un syst me gaz am lior Lorsque le bois ou le charbon de bois provient de sources non renouvel es for ts taillis etc le disposi tif permet de remplacer un combustible issu d une biomasse non renouvelable par une nergie fossile Ces deux sources sont mettrices de GES Cependant l quipement gaz est plus efficace que l quipement traditionnel il en r sulte donc moins d missions pour un service rendu identique Valorisation de r ductions d missions L ligibilit au cadre institutionnel et financier du protocole de Kyoto diff re cependant selon la source d nergie conomis e 1 s agit de consid rer chaque cas s par ment Cas de l am lioration d un syst me gaz existant Les projets de diffusion d quipement sont ligibles au M canisme de D veloppement Propre MDP On s int resse ici aux projets de petite chelle small scale project de type II Efficacit nerg tique et permettant une conomie d nergie par projet de maximum 60 GWh par an La m thodologie AMS II Demand si
128. a Environ 40 MJ kg d huile c est dire un pouvoir calorifique l g rement inf rieur celui du gasoil 10 15 Maturit des plantations de jatropha 5 6 ans Rendements des plantations de 1 7 tonnes l hec tare variabilit qui montre la grande incertitude qui p se sur les agriculteurs Ratio d extraction d huile 20 il faut en moyenne 4 5 kg de graines pour produire 1 litre d huile Maturit technologique Les agrocarburants en sont aujourd hui au stade de la recherche et du d veloppement aussi bien au niveau technique que dans la mise au point de mod les de li res viables d un point de vue socio conomique et environnemental Les principaux volets d un projet d appui la fili re Volet de recherche agronomique Il s agit de d finir des protocoles de recherche pour chercher am liorer les itin raires de culture de la plante agrocarburant explorer des associations culturales avec des cultures vivri res ou des syst mes agro forestiers La mise en uvre de parcelles test permet de d terminer les niveaux d irrigation et de fertilisation ad quats des techniques de tailles On peut galement tester la possibilit d une petite m canisation de la r colte Volet de transfert de technologie Ce transfert permet la mise en place d unit de pro duction d HVP par la construction la modification des moteurs laboration de kits de conversion par exemple Volet de comm
129. a tion de mat riaux isolants qu il s agit de sensibiliser et de former ces nouvelles techniques Dans le cas de l habitat domestique le projet cible les ma ons et charpentiers qui aideront les familles mette en uvre les techniques Il implique les repr sentants des communaut s pour promouvoir les projets et les petits commerces qui assurent l approvi sionnement en mat riaux des zones recul es Fonctionnalit performances La mise en application des principes pr sent s pr c demment permet Une r duction des besoins de chauffage jusqu 70 Une augmentation de la temp rature du b timent qui peut aller de 5 15 C Maturit technologique Dans les pays d velopp s les architectures et techniques bioclimatiques sont ma tris es et en perfectionnement constant Mais les dispositifs sont relativement chers et peu adapt s aux pays en d veloppement o les technologies bioclimatiques sont en perp tuelle volution Elles consistent d une part adapter des techniques innovantes d velopp es en occident en les simplifiant et en r duisant drastiquement les co ts et d autre part red couvrir des techniques ancestrales oubli es pour diff rentes raisons conflit de longue dur e influence du modernisme Les adaptations recherches et am liorations feront voluer ces technologies pour en optimiser l efficacit en r duire les co ts et en favoriser l int gration dans le co
130. a r duction ou l abandon de pratiques r g n ratrices telles que la jach re et la transhumance d entra ner la mise en culture de terres marginales ou la concentration du b tail sur des espaces r duits De m me le type d agriculture qui a souvent recours des pratiques d pendantes du climat comme par exemple les cultures pluviales non irrigu es verront leur rendement diminuer La r duction du couvert forestier implique galement une rar faction de la biomasse nergie qui reste pour tant la source d nergie pr pond rante dans de nombreux pays Cette vuln rabilit sera galement accentu e concernant l acc s l eau Avec l intensification du cycle de l eau les r gions les plus humides recevront davantage de pr cipitations ce qui fera augmenter les risques d inondation Inversement les r gions arides et semi arides telles que le Maghreb et le Sahel o la disponi bilit en eau potable pr sente d j des lacunes seront davantage ass ch es ce qui aura des incidences sur la productivit agricole et la s curit alimentaire l intensit et la dur e des p riodes de s cheresse aug menteront et les territoires touch s par la s cheresse s largiront probablement Enfin les changements climatiques auront un impact sur la sant par un accroissement de la malnutri tion et de ses cons quences une augmentation des maladies et des accidents dus aux vagues de chaleur aux inondations aux temp tes aux incendies et
131. a g ographie d un espace donn s appuie donc sur un certain nombre de bases de donn es g ographiques qu il permet d int grer de g rer de traiter et de repr senter sous forme de cartes Voluntary Carbon Standard VCS Ce standard a t d velopp e par le groupe Climate Group l Association de Commerce Internationale d missions International Emissions Trading Association IETA et le Registre Mondial des Gaz Effet de Serre du Forum conomique du Monde World Economic Forum Global Greenhouse Register WEF et a t la premi re fois publi e en mars 2006 La norme vise sp cifiquement la standardisation et quantification des r ductions d mission cr es par les projets volontaires de compensation du carbone Afin d tre certifi VCS les projets doivent d montrer de vraies r ductions mesurables permanentes et additionnelles GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Acronymes ADEME Agence De l Environnement et de la Ma trise de l Energie France AEP Ansary Engineering Products and Services AFD Agence Fran aise de D veloppement AMEDD Association Malienne d Eveil au D veloppement Durable BMZ German Ministry of Cooperation and Economic development CIFOR Center for International Forestry Research CIRAD Centre de coop ration internationale en Recherche Agronomique pour le D veloppement DATe Developement of Appropriate Technology DED German Development Services EDF Electricit de Franc
132. abilitation ou de nouvelles construc tions int grant les principes bioclimatiques en r gions froides sont particuli rement pertinents dans plusieurs cas Zones tr s froides hiver long et rigoureux o les besoins de chauffages sont importants Zones ayant un d ficit de combustibles biomasses entrainant un ph nom ne de d forestation et ou de d sertification Zones isol es ayant recours des combustibles fossiles L acheminement de ces combustibles requiert un transport long cher difficile organiser et consommateur d nergie Ces trois facteurs sont loin d tre incompatibles et il n est pas rare de trouver des zones tr s froides quasi d sertiques et isol es Les projets sont d autant plus pertinents quand les facteurs sont multiples et de grande ampleur Exploration des modalit s de financement des investissements La construction ou la r habilitation en techniques bioclimatiques repr sentent des surco ts de l ordre de 10 par rapport aux techniques traditionnelles L tude doit analyser les capacit s d investissement des cibles du projet pouvoirs publics collectivit s foyers individuels et proposer des modalit s de financement syst me de pr t de subvention de micro cr dit Dans le cas de l habitat domestique l tude int gre l acc s aux mat riaux mat riaux locaux et commer ciaux troc ainsi que les syst mes d entraide et de pr ts traditionnels et modernes Des groupes cibles
133. ace une strat gie nationale sur la biomasse nergie premi re source d nergie des populations les plus pauvres Celle ci visera une meilleure gestion de la ressource en biomasse nergie par la lutte contre la d forestation la mise en place de communaut s foresti res la diffusion d quipements de cuisson conomes en combustibles aupr s des foyers et des collectivit s etc Une action sp cifique d appui charbonnage plus durable est la mise en place d un syst me de certification du charbon Elle permettrait de diff rentier le charbon durable du traditionnel souvent d nomm ill gal Un syst me de fiscalit incitatif pourrait aussi permettre de favoriser le charbon durable vis vis du charbon ill gal dont la production est cause de d forestation MENER UNE D MARCHE PROJET Etude de faisabilit Pertinence L tude de la pertinence de l introduction de four carbonisation am lior commence par l analyse de l offre et de la demande en charbon ainsi que des moyens de production et de la provenance de la biomasse Il faut r pertorier les sites de production et de consom mation d terminer le co t du transport rechercher les zones existantes et potentielles d implantation d une communaut foresti re et d un centre de production de charbon durable Une phase pilote pour tester le faisabilit technique les co ts associ s la place commerciale du vinaigre de bois et ainsi la rentabilit du proc
134. adrage 2 Les cr dits g n r s par les 2 autres m canismes pr sent s ci apr s MDP et MOC pren nent part ces march s La Mise en uvre Conjointe MOC Ce m canisme permet aux gouvernements des pays industrialis s de financer des projets de stockage de car bone et de r duction d missions de gaz effet de serre concerne les projets industriels ou forestiers et tout particuli rement ceux qui sont lanc s dans les pays en transition vers une conomie de march Russie pays d Europe centrale et orientale Ces projets permettent de g n rer des cr dits d mission utilisables par les investisseurs Le M canisme pour un D veloppement Propre MDP Seul m canisme qui implique les pays du Sud il autorise les pays industrialis s ayant des objectifs quantifi s de r duction d missions investir dans des projets de r duction de gaz effet de serre dans les pays en d veloppement Initi s par des investisseurs publics ou priv s ils g n rent des cr dits de r ductions d missions appel es Unit s de R duction d Emission Certifi es UREC par rapport une situation de r f rence Les cr dits peuvent tre stock s ou chang s et doivent faire l objet d un partage entre l investisseur tranger et le pays ou le partenaire h te Le projet peut aussi tre mis en uvre de mani re unilat rale Dans ce cas les cr dits b n ficient enti rement l op rateur du pays du Sud Mesures pour une adaptation
135. age On peut galement utiliser la technologie solaire passive dites du mur Trombe c est dire un mur couvert d un rev tement noir avec doubles vitrages et un espace interm diaire au sein duquel l air int rieur froid de la pi ce est chauff La construction et l exploitation d un poulailler solaire peuvent repr senter des co ts importants et demandent une cer taine capacit d investissement et de gestion d une activit conomique On parle de petites installations pour des poulaillers de 50 t tes et de grandes pour 200 1 000 t tes Mat riaux et co ts Les mat riaux utilis s pour la fabrication des serres sont essentiellement disponibles au niveau local briques pierres ciment boue sciure de bois paille verre bois peinture etc Seules les parois de poly thyl ne de polycarbonate ou de verre sont rares dans les zones isol es et sont disponibles dans un centre urbain plus d velopp Les co ts des serres de cul ture sont moindres que ceux des poulaillers solaires Ainsi d apr s les prix en vigueur Leh Ladakh Inde en 2007 une serre solaire de culture de petite taille 8 5 m x 4 3 m co te environ 500 un poulailler entre 1500 et 3000 en fonction du nombre de pi ces d levage de une trois pi ces Un poulailler solaire peut tre jusqu 15 plus cher qu un poulailler traditionnel mais est facilement ren tabilis par les conomies d nergie 1 Rayonnement Solaire
136. ail scolaire petits travaux domestiques productifs 4 Acc s aux moyens de communication radio t l vision t l phone portable etc Environnementaux Diminution des missions en gaz effet de serre substitution diesel p trole lampant Diminution de la pollution moins de piles et de batteries individuelles faut cependant prendre en compte le probl me environnemental pos par le recyclage des batteries du syst me solaire ou olien CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Enjeux et valorisation de r ductions d missions Les projets de diffusion de petites centrales lectriques fonctionnant l nergie olienne ou solaire sont ligi bles au M canisme de D veloppement Propre MDP dans le cadre de projets de petite chelle small scale project de type Energie Renouvelable La puissance install e est au maximum de 15 MW Les m thodologies AMS I A Electricity generation by the user et AMS I D Grid connected renewable electri city generation donnent les m thodes de calcul de r duction des missions Illustration Horizonte Wind Power Generation Project Br sil date d criture de l ouvrage les exemples de projets enregistr s comme MDP olien ou de projets sur le march volontaire permettent une production d lec tricit d livr e sur des r seaux de distribution r gio naux ou nationaux dits interconnect s
137. aire ciel d gag sans brume ni nuage Les zones humides ou voil es sont contre indiqu es ainsi que les zones urbaines pollu es en d pit de temp ratures ext rieures lev es Energie de cuisson et caract risation des repas L tude de l offre et de la demande en combustible est primordiale Ainsi on r pertorie les types de combus tibles utilis s majoritairement bois et k ros ne en zones rurales de m me que leur accessibilit finan ci re et technique On constate par exemple que dans une zone conomiquement pauvre mais tr s bois e la population est peu encline utiliser les cuiseurs solaires Il est galement int ressant d valuer le temps d di la recherche de combustible d identifier les personnes de la famille en charge de cette collecte Dans le cas d achat du combustible il est important de d finir la part du budget d di e ce poste La caract risation de la pr paration des repas est strat gique en pr vision du changement de mode de cuisson associ l introduction de cuiseurs solaires On tudie donc la p riodicit des repas le type de plats cuisin s des outils de cuisson utilis s les personnes responsables de la pr paration des repas etc Appuyer la diffusion de cuiseurs solaires Cibles Cellules familiales et collectivit s Fonctionnalit performances de l quipement Le cuiseur solaire de type bo te n cessite deux fois plus de temps qu un foyer traditionnel pou
138. aires institutionnels afghan NEPA Minist re de la Sant Publique Minist re de l Energie et de l Eau Minist re de l Education Partenariats internationaux BMZ GTZ DED USAID Banque Mondiale Banque Asiatique de d veloppement UNEP UNOPS UNDP IOM Secteur priv ONG TMF AEP Afghan local communities Shura CARITAS Germany Ibn Sina KROA AFRANE Dur e du projet 2006 2009 Objectifs 100 b timents bioclimatiques coles cliniques 350 ing nieurs form s 2 b timents de d monstration accessibles au public Plus de 200 000 b n ficiaires directs et indirects CS Contexte l Afghanistan a perdu plus de 148 000 hectares de surface bois e entre 2000 et 2005 Le prix du kilogramme de bois a t multipli par 4 en 6 ans pour atteindre 0 65 par ser unit afghane repr sentant 7 kg en 2008 Actuellement les h pitaux et cliniques ne sont pas suffisamment chauff s par manque de moyens m me si le budget de chauffage repr sente plus de 30 des co ts d exploitation Les coles ne sont pas chauff es du tout et doivent fermer en hiver ce qui conduit une limitation du programme scolaire Les projets de reconstruction pr voient la r alisation de 5000 coles et de 400 cliniques dans le pays pendant les 4 prochaines ann es Activit s mises en uvre par le projet Construction de b timents Le projet pr voit la construction de b timents pilotes Des simulations
139. airies et d autres cosyst mes Les d serts et autres r gions arides risquent de conna tre des conditions climatiques encore plus extr mes certaines zones montagneuses seront affect es d placement d esp ces vers les hauteurs du fait du r chauffement la banquise essentiellement au Groenland et en Antarctique les littoraux et notamment les formations coralliennes se transformeront La fr quence et l intensit des ph nom nes extr mes s accro tront orages inondations crues cyclones etc Cons quences pour les pays du Sud On d finit la vuln rabilit comme la sensibilit ou l incapacit d un syst me territoire pays conti nent faire face aux effets d favorables des changements climatiques y compris la variabilit du climat et les ph nom nes extr mes La vuln rabilit est fonction de la nature de l ampleur et du rythme de la variation du climat laquelle le syst me consid r est expos de la sensibilit de ce syst me et de sa capacit d adaptation Les pays en d veloppement sont ainsi particuli rement vuln rables aux changements clima tiques sur de nombreux plans Le changement climatique risque ainsi d augmenter la fragilisation des milieux naturels d j soumis une forte pression pourrait accro tre la rar faction du couvert v g tal en zones arides ou la d forestation ainsi que les pertes de biodiversit en zones humides Cette pression sur les milieux naturels risque d amener l
140. anal d amen e Les quipements de production qui sont la ou les turbine s un g n rateur un transformateur un syst me de r gulation Ces l ments permettent de transformer un d bit et une nergie potentielle du d nivel en nergie m canique ou lectrique Les ouvrages de restitution g n ralement appel s canal de fuite Conduite forc e Canal de fuite Canal d amen e D bit r serv Chambre de mise Prise d eau en charge Centrale Passe poissons 58 Le canal d amen e Po quipements de production Poste de commande Le dimensionnement de l installation hydraulique est un point crucial D abord parce que les installations hydrauliques sont peu flexibles Ainsi en cas d erreur l apport de modifications sur les ouvrages de prise d eau et d amen e n cessitera de gros travaux Ensuite parce qu une centrale n est pas en mesure de fournir une nergie r guli re tout au long de l ann e du fait de la variation du d bit des cours d eau Il fau dra choisir d optimiser l installation soit pour garantir une production minimale toute l ann e en r duisant la taille de l installation soit au contraire en cherchant profiter au mieux des pics de d bit Chaque l ment est con u et dimensionn suivant les crit res ou contraintes suivants Techniques fonction du site et r pondant aux besoins demande en nergie journali re ou saisonni re pr vision d un acc s au
141. angement une diffusion en t ches d huile de paysans form s paysans int ress s permettant progressivement une diffusion large chelle Les volets d accompagnement projet Accompagnement technique des agriculteurs Le projet pourvoit la mise en place de services semenciers et d apport d engrais Il participe au renforcement de capacit s des agriculteurs par la formation permanente de techniciens des services techniques de l Etat d une organisation locale parte naire capables de les accompagner Anticipation des conflits ventuels Ainsi en Afrique le d veloppement de ces syst mes pose la question de l int gration et de la comp tition de l levage pour cette biomasse devenue une ressource convoit e Les solutions en cours d tude exemple au nord du Cameroun dans le cas de l appui aux petits producteurs de coton font appel une sensibilisation et un dialogue de tous les acteurs concern s sur le territoire Une n gociation entre acteurs et d cideurs en vue de d cider ensemble des r gles de gestion de l espace et de partage des productions s av re donc n cessaire Suivi et Evaluation Il s agit de mettre en place un dispositif de suivi d va luation des exploitations agricoles qui adoptent et n adoptent pas le dispositif pour comparer les r sul tats La composante recherche agronomique associ e au projet devra intervenir pour anticiper am liorer adapter et simplifier son
142. anique des gouttes de pluie sur le sol et y am liore l infiltration de l eau ralentissant le ruissellement et les pertes en terre Sa d composition par les organismes vivants du sol forme 1 5 qui stabilise et limite le dess chement de la couche superficielle Meilleure gestion de l eau Dans un climat sec l utilisation de plantes de couver ture permet de capter l humidit profonde par leurs racines am liorant le bilan hydrique Dans un climat humide la plus grande facilit d infiltration et de drainage dans le sol permet un retour de l eau au champs plus rapide L eau conserv e dans le sol as sure des conditions favorables une bonne activit de la plante principale Diminution de la p nibilit du travail et de la pression des ravageurs et des maladies pour le producteur Le principe du non labour permet de r duire le temps de travail et sa p nibilit facilitant la gestion des pics de travaux pr paration des champs entretien des cultures long terme les attaques des pestes et ravageurs sont galement r duites gr ce la pratique des rotations culturales Ces avantages sont particuli rement strat giques dans le cadre de la lutte contre la d sertification Celle ci est d finie par les Nations Unies comme la d gradation des terres dans les zones arides semi arides et sub humides s ches par suite de divers facteurs parmi lesquels les variations climatiques et les activit s humaines
143. ant une transparence D autres acteurs ont cr des registres comme la Banque de New York Bank of New York BONY o les proc dures d enregistrement et de transferts de cr dits carbone sont en cours de d finition En France la Caisse des D p ts a galement ouvert un registre OPPORTUNIT S POUR LES OP RATEURS DE D VELOPPEMENT La finance carbone un levier financier potentiel Les programmes mis en place par les acteurs impliqu s dans le domaine du d veloppement et de la solidarit pr sentent souvent des actions et des pratiques favorisant l att nuation au changement climatique sans mention toujours explicite de cet objectif En effet lorsque ces acteurs interviennent dans les domaines des nergies renouvelables de l conomie d nergie ou de la s questration du carbone ou le changement d usage des sols agroforesterie agriculture leur action contribue effectivement la lutte contre le changement climatique et ont g n ralement un caract re social marqu du fait de leur mandat de solidarit GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Quelques ONG de d veloppement ont suivi les proc dures et ont enregistr des projets MDP aupr s de la CNUCC La dimension de leur projet et les quantit s de r duction d mission taient suffisamment impor tantes pour justifier cette d marche titre tout fait indicatif cela concernerait par exemple une r duction de 3000 t CO2 quivalent par an D autre
144. apportent aux populations locales les rendent particuli rement int ressants Enfin dans le contexte de la lutte contre le changement climatique il appara t que celles ci peuvent remplir une nouvelle fonction environnementale en augmentant les surfaces bois es et en maintenant des peuplements bois s en phase de croissance on contribue la s questration de carbone effet puits et donc la limitation de la concentration de GES dans l atmosph re LA MULTIFONCTIONNALIT DES PLANTATIONS FORESTIERES Un peu d histoire Le principe des plantations foresti res est tr s ancien Les premi res preuves de domestication d un arbre fruitier le figuier remontent 11 400 ans On peut sans doute voir plusieurs raisons historiques la mise en place de plantations bois es Ainsi le passage d une vie nomade une vie s dentaire le d veloppement de nouveaux outils permettant de pratiquer la sylviculture et enfin et surtout la diminution des ressources auparavant cueillies ou collect es fruits bois sont autant de facteurs qui ont motiv les actions de plantation Les r les des plantations foresti res ont volu en fonction des besoins des soci t s humaines et sont aujourd hui diverses Parmi les multiples r les on peut citer la s curit alimentaire collecte des fruits fourrage l approvisionnement en bois de feu la fourniture de produits m dicinaux corces feuilles sucs la production de mat
145. ar un combustible fossile moins metteur Il peut s agir par exemple de passer du p trole au gaz naturel qui est moins metteur de GES pour une m me quantit d nergie produite La m thodologie AMS III 3 B Switching fossil fuels permet de calculer les r ductions dans le secteur industriel r sidentiel commercial et institutionnel ou pour la production d lectricit Cas de la substitution d une nergie fossile par une nergie renouvelable L nergie renouvelable peut tre de type hydro solaire mais elle peut aussi provenir de la valorisation de r si dus de biomasse balle de riz copeaux de bois sciure ou de d chets organiques syst me biogaz La m thodologie AMS I A Electricity generation by the user permet de calculer la r duction d mission de projet de production d lectricit partir d une source d nergie renouvelable Dans notre cas cela peut s appliquer aux agro industries qui valorisent leurs r sidus combustion gaz ification et r cup rent l lectricit pour leurs besoins en nergie ou pour alimenter un r seau local Cas du remplacement d une biomasse non renouvelable par une nergie renouvelable La m thodologie AMS LE Switch from Non Renewable Biomass for Thermal Applications by the User pr voit cette possibilit pour des usages thermiques de l nergie Les nergies de remplacement peuvent tre l nergie solaire ou un syst me biogaz 1 Disponible su
146. as entrer en comp tition avec ces usages la fabrication de briquettes offre donc une alternative dans les zones de p nurie pour couvrir les besoins nerg tiques locaux ou r duire une partie des 1 Potentiel des r sidus de cultures tropicales des 15 plus grands pays producteurs en 2003 Gilles Vaitilingom CIRAD GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 95 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 4 1 96 Voie1 B C R sidus de biomasse Briquettes de biomasse Briquettes de biocharbon Voie2 C B Fines de charbon Voie 1 Briquetage puis Carbonisation B Les r sidus sont d abord densifi s et les briquettes obtenues sont ensuite carbonis es dans des fours de type classique Cette voie pr sente l avantage que les briquettes de biomasse densifi e avant carbonisation peuvent tre facilement stock es elles peuvent aussi tre utilis es directement comme combustibles Cependant la densification de la biomasse brute n cessite de fortes pressions qui engendrent une usure des pi ces avec de fortes consommations d nergie Voie 2 Carbonisation puis Briquetage B Les r sidus sont d abord carbonis s en donnant des fines qui sont ensuite compress es ou agglom r es apr s adjonction d un liant Le proc d d
147. ati res premi res Ainsi les d chets de type m tallique verre papier carton et certains plastiques sont g n ralement recycl s de mani re efficace Cependant l exception de ces quelques d chets le manque de gestion globale est le frein majeur la valorisation de r sidus de la biomasse Pourtant il est vident que la valorisation de la majorit des d chets repr sente un potentiel conomique important surtout l chelle d un pays entier De plus la rar fac tion des ressources naturelles justifie de plus en plus la mise en place d une gestion des d chets efficace La l gislation est un outil indispensable pour donner un cadre organis l ensemble des fili res et en tirer le meilleur profit pour les populations des PED Le cadre informel actuel tant souvent r gi par une logique uniquement conomique et rarement avec une vision de long terme En sus d un cadre l gal l intervention des pouvoirs pu blics et des acteurs du d veloppement est n cessaire autour des actions suivantes Evaluer le gisement potentiel de d chets disponibles et ou accessibles Appuyer une r flexion sur la pertinence de la mise en place de fili res de valorisation de d chets des fili res ayant une vocation nerg tique et ou agronomique Proc der un transfert de technologie et ou de savoir faire pour la valorisation et l limination des d chets Permettre la capitalisation sur les th matiques de valorisat
148. biomasse d chets organiques d origine biologique en compost qui est produit stabilis hygi nique semblable un terreau riche en compos s humiques Conseil Ex cutif Organe de gouvernance du M canisme de d veloppement propre MDP il supervise la mise en place de ce dernier enregistre les projets MDP d livre les unit s de r duction certifi es des missions URCE Enfin il accr dite les Entit s op rationnelles D sign es EOD Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques CCNUCC et UNFCCC en anglais Convention adopt e le 9 mai 1992 New York et sign e par plus de 150 pays et par la Com munaut europ enne Rio de Janeiro en 1992 Son objectif ultime est de stabiliser les concentrations de gaz effet de serre dans l atmosph re un niveau qui emp che toute perturbation anthropique dangereuse du syst me cli matique La Convention est entr e en vigueur en mars 1994 La CCNUCC est l une des autorit s impliqu es dans la mise en application des m canismes de flexibilit dont le MDP On trouve sur son site toutes les informations rela tives aux d cisions sur les projets et les m thodologies MDP www unfccc org Corridor Biologique L expression corridor biologique ou Biocorridor d signe un ou des milieux reliant fonctionnellement entre eux diff rents habitats vitaux pour une esp ce ou un groupe d esp ce habitats sites de reproduction de nourrissage de repos de mig
149. bl me de la fermentation du jus avant bullition pr sence de go t de fum e caram lisation lors de la phase finale On estime 20 000 le nombre de familles cambodgiennes produisant du sucre de palme dans tout le Cambodge leurs revenus sont parmi les plus faibles Le sucre de palme est l une des rares activit s mon taris es accessibles aux familles d agriculteurs De plus elle s adapte parfaitement au calendrier de la culture du riz ces deux activit s se succ dant dans le temps sans aucune interf rence Etape 1 approche minimaliste et ses limites Le projet a concentr son action sur la province de Kampong Chnang 60 km au Nord de Phnom Penh La premi re tape a consist suivre une approche classique dans un contexte de fili re informelle faible marge brute c est dire valider un four tr s faible co t 6 8 euros avec une formation la construction et l entretien Ce four n am liorait pas la qualit de combustion mais le transfert thermique Il 8 connu certain succ s dans la mesure o il permettait une co nomie d environ 20 de combustible mais sa diffusion a n cessit un lourd encadrement humain D autre part sans une implication dans la commercialisation de su cre de palme de qualit il semblait compromis de sor tir cette fili re d une conomie de subsistance vers une source p renne de revenus compl mentaires Toute innovation plus importante qualit de la comb
150. bois est br l e pour fournir l nergie n cessaire la carbonisation dans l autre cette nergie est fournie en chauffant l enveloppe du four sans contact direct avec la masse carboniser Les mat riaux de construction sont en majorit dis ponibles localement briques argile l exception du m tal dans le cas de certains fours Le rendement de conversion est de 20 25 pour les technologies combustion partielle Celles ci sont plus facilement transf rables dans les pays du Sud car leurs conduites sont similaires celles des proc d s traditionnels et leurs prix sont plus abordables la deuxi me cat go rie tant plus destin e des usages industriels Avec un four traditionnel il faut environ 6 5 kg de bois pour produire 1 kg de charbon ayant un pouvoir calo rifique inf rieur PCI de l ordre 26 kJ kg Avec un four am lior on r duit la quantit de bois 4 5 kg pour obtenir 1 kg de charbon dont le PCI est de l ordre de PCI 31 kJ kg Maturit technologique Les technologies de fours combustion partielle sont relativement ma tris es Des am liorations sont r ali sables au niveau du syst me de condensation et de l utilisation des gaz inflammables de pyrolyse en sortie de condenseur r injection dans le foyer s chage de bois avant carbonisation celles ci sont aussi ma tri s es mais au stade industriel et pour des fours de taille importante L appliquer en pays du Sud sur des fours
151. c ur de l Afrique de l Ouest avec une population d environ 13 730 habitants dont 80 vivant en milieu rural Il a connu ces derni res ann es des progr s appr ciables mais la majorit de la population demeure toujours dans une situation de pauvret alarmante Dans la mise en uvre des axes prioritaires du Cadre Strat gique de Lutte contre la Pauvret CSLP mis en uvre par le gouvernement un programme pilote PTFM a t mis en place l Est du pays en 2000 Activit s mises en uvre par le projet Mise en place d quipements dans des sites cibles Accompagnement pour le d veloppement d activit s conomiques autour des PTFM notamment le d veloppement de services locaux comme l activit de soudure la charge de batteries et de t l phones portables la r frig ration l clairage etc un renforcement des capacit s des femmes dans les domaines de l alphab tisation et de la gestion de l entreprise PTFM 1 A date de publication de l ouvrage Bilan Au stade actuel de la diffusion des PTFM on compta bilise 7 r gions ayant b n fici du programme 5 cellules d appui conseils op rationnelles au sein d ONG 220 PTFM install es 7 r seaux d clairage en cours de r alisation 1 r seau d eau op rationnel Il ressort des diff rentes analyses que le bilan est positif sur les plans conomique et social On remarque que les activit s g n ratrices de revenus men es par les femmes am lior
152. cartons et les r sidus de l assainissement des eaux us es boues d puration curetage des fosses On les oppose aux NERGIE DOMESTIQUE d chets non organiques que sont le plastique le verre les m taux le textile etc Parmi les diff rentes fili res de valorisation des d chets organiques le compostage appara t comme l une des op rations permettant la limitation des risques sanitaires et environnementaux et tant localement g n ratrice d emplois Sa mise en uvre de petites chelles avec des m thodes simples et diffusables dans un sch ma n cessairement d centralis permet de valoriser les d chets organiques qui repr sentent parfois plus de 70 des ordures Enfin le compostage permet un retour au sol des mati res organiques et reproduit ainsi un cycle naturel neutre du point de vue des gaz effet de serre LA VALORISATION DES D CHETS ORGANIQUES Une r ponse diff rents enjeux Trois cas de figure sont particuli rement favorables l introduction d op rations de compostage Dans un contexte urbain la probl matique de la gestion des d chets du ramassage au traitement est cruciale En effet les pouvoirs publics n ont souvent pas les moyens d assurer correctement ce service notamment dans les quartiers les plus pauvres Les d chets solides urbains tant constitu s de 60 70 de fermentesci bles le compostage est tout fait adapt pour r duire les risques sanitaires et environnem
153. ce une analyse pr cise permettant de dimensionner les diff rents l ments de la centrale Prise d eau conduite d amen e et conduite forc e Le dimensionnement de la prise d eau doit permettre de laisser un d bit minimal appel d bit r serv et d viter une trop grande charge en cas de crue La conduite d amen e va permettre la fois de conduire l eau vers un lieu fort gradient de pente et de s assurer de la filtration ou du d p t des particules qu elle contient D finition du d bit d quipement sur la courbe des d bits Exc dent d eau class s D bit D bit laiss en rivi re fuites purges D bit d quipement OADEME La turbine La centrale est construite autour de la turbine qu il convient de choisir avec pr cision Il existe plusieurs types de turbines hydrauliques qui op rent dans des situations diff rentes Leur r le est chaque fois identique transformer l nergie de la chute en une nergie m canique exploitable par une g n ratrice ou des machines La g n ratrice et les syst mes de r gulations La g n ratrice transforme l nergie m canique de la turbine en une nergie lectrique r pondant des sp cificit s pr cises en particulier en fr quence et en tension Son dimensionnement d coule du choix de la turbine afin d obtenir un rendement ad quat Choix organisationnel et financier Le co t du kW install est un indicateur int ressant
154. co t lev d un projet MDP NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT Illustration diffusion de poulaillers solaires au Ladakh Statut du projet March d Echange Volontaire Op rateur GERES Inde Source d information www india geres eu Cr dit Carbone URVE Comptabilisation cr dit 2006 2015 M thodologie AMS ILE Mesures d efficacit ner 117 g tique et de changement de combustible dans la construction n LU 2 lt F LU 2 LU un gt Principe de la r duction d missions Au Ladakh R gion Transhimalayenne Inde les pou laillers sont g n ralement chauff s 4 mois de l ann e Le besoin en chauffage pour un b timent d levage de 14m est estim environ 15 kWh par jour En prenant un po le k ros ne avec une efficacit de 50 les missions annuelles s l vent environ 1 t CO2 qui valent L exp rience nous montre que gr ce aux me sures solaires passives les poulaillers peuvent parfaitement fonctionner sans chauffage additionnel pendant tout l hiver et viter ces missions de CO2 VALORISATION DES D CHETS Ordre de grandeur Un poulailler solaire vite ainsi 1 t CO2 quivalent par an Par le calcul on montre que la valorisation puis la vente de ces r ductions d mission sur le march volontaire permet de rembourser l investissement sur le poulailler solaire sur 10 ans La finance carbone joue donc dans c
155. coproduit le traitement des d chets issus de l extraction etc Dur e du projet La dur e minimum de projet est de 5 ans correspondant l entr e en pleine production des plantations de jatropha Comp tences requises D veloppement rural agronomie proc d de transformation m canique ing nierie sociale commercialisation P rennisation Le d veloppement des fili res agrocarburant de proximit en est aujourd hui au stade exp rimental il est encore trop t t pour voquer une p rennisation Le processus de recherche men par diff rentes ONG dans les pays du Sud est en cours L valuation et le bilan des premi res exp riences sont primordiaux GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET BATIMENT 61 SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 3 1 62 pour la mise disposition d informations fiables qui font aujourd hui cruellement d faut La p rennisation des fili res s accompagne donc d un dispositif de suivi et d valuation int grant des crit res techniques en vironnementaux et socio conomiques Impacts positifs n gatifs et risques Economiques Cr ation de revenus suppl mentaires pour les agri culteurs producteurs de graine Cr ation d une entreprise de production d huile Economie des surco ts nergie pour les utilisateurs finaux artisa
156. coproduit riche en azote peut tre utilis comme fertilisant en m lange avec de la terre ou des cendres La Presse huile motoris e Cambodge Comme indiqu pr c demment l utilisation d huile v g tale dans un moteur diesel n cessite une conver sion pr alable Celle ci consiste inclure sur le moteur initial un syst me de pr chauffage de l huile qui dimi nue sa viscosit Un syst me de filtrage suppl men taire est ajout au niveau de l entr e de l HVP dans le moteur Une solution alternative au pr chauffage consiste en un dispositif de double alimentation en carburant qui permet de d marrer le moteur au gasoil puis de basculer sur une alimentation HVP La bascule a lieu d s lors que la chambre de combustion a atteint une temp rature suffisante De nombreux constructeurs et organismes de recherche proposent des kits de conversion standard pour tout type de moteur diesel stationnaire mobile mono ou pluri cylindr groupe lectrog ne Ces kits permettent d utiliser l HVP aussi bien que le gasoil 5 sont con us pour tre peu co teux et suffisamment simples d utilisation pour tre mis en uvre par les m caniciens locaux Implication des acteurs de d veloppement Les ONG sp cialis es dans le plaidoyer ont la respon sabilit d exercer une influence sur les politiques publiques pour une meilleure prise en compte des risques li s au d veloppement des agrocarburants Les ONG de
157. ction produits alimentaires et sources de revenus L agriculture et la for t sont donc deux domaines en interaction forte Ils repr sentant des enjeux de s curit alimentaire d acc s l nergie de lutte contre la pauvret et de conservation de la biodiversit pour les Pays du Sud AGRIEULTURES ET FORETS DURABLES AGRICULTURES FOR TS ET CLIMAT Quels impacts dans le changement climatique l chelle mondiale Selon le 4 me rapport du GIEC paru en 2007 l agriculture contribue au niveau mondial hauteur de 13 5 aux missions de gaz effet de serre l chelle mondiale Les missions sont dues principalement l levage notamment des ruminants effluents fermentation ent rique mettrice de m thane l emploi d intrants metteurs de protoxyde d azote N20 au changement d utilisation des sols li l extension des surfaces arables d forestation pour la cr ation de terres agricoles la consommation d nergie transports irrigation Toutefois l agriculture dite paysanne dominante dans les Pays du Sud contribue peu ces missions En effet elle a lieu sur de petites parcelles entre 1 et 3 hectares o des familles produisent les denr es alimentaires destin es leur consommation propre riz ma s manioc etc et vendent leurs exc dents sur le march local Elle emploie des techniques peu polluantes faible consommation d engrais azot petit levage peu metteur est
158. ctrique Cibles Collectivit s entreprises Fonctionnalit performances Dur e de vie d une installation 20 ans Exemples de puissances Hauteur 30 m d bit minimum 0 5 m s turbine cross flow puissance 111 kW Hauteur 50 m d bit minimum 0 2 m s turbine Pelton puissance 74 kW Maturit technologique La technologie hydraulique est ancienne Toutefois cela ne signifie pas qu elle soit accessible Les g n ra trices restent des composants complexes Quant la turbine elle doit r sister des pressions lev es convient de disposer de plans mais surtout du savoir faire requis pour leur application Du point de vue de l entretien ce sont les ouvrages ext rieurs qui n cessitent le plus d attention Volets d accompagnement projet Volet de la conception hydraulique et de l tude d impact environnemental Volet de construction de l ouvrage Volet de transfert technologie pour la fabrication des turbines Volet de d veloppement de nouveaux services ner g tiques en aval de l installation hydraulique Volet de structuration des acteurs pour une bonne gestion des sites Dur e de projet L accompagnement la mise en place de micro et pe tites centrales hydrauliques centrales a lieu sur le moyen terme 3 ans Le suivi et l accompagnement d un comit de gestion cas d une organisation en coop rative des usagers a lieu sur le plus long terme 5 ans Co
159. d nergie dans les pays en d veloppement et mergents Son pr l vement est l origine d une forte pression sur les cosyst mes forestiers environnants De plus la collecte du bois g n ralement op r e par les femmes et dans une moindre mesure par les enfants est un travail p nible n cessitant de couvrir de longues distances et mobilisant un temps important en sus des t ches m nag res courantes En l absence de gestion raisonn e de la biomasse nergie l emploi du GPL se r v le alors un moindre mal avec des effets favorables all gement des t ches m nag res r duction de la pollution de l air int rieur Certains pays ont donc fait le choix de sa subvention pour faciliter son usage et son taux de p n tration notamment vers le milieu rural Il est alors crucial de sensibiliser et d accompagner les populations l usage d quipements gaz bas co t et haute performance C est cette approche qui est pr sent e ici Principes d un quipement efficace Le recours au gaz au niveau domestique a lieu en g n ral soit pour la cuisson soit pour le chauffage de l habitat Les quipements de cuisson ou de chauffage sont fabriqu s localement tr s faible co t et sont de tr s mauvaise qualit voire dangereux On note alors une surconsommation de gaz due aux pertes thermiques absence d isolation ou un br leur d fail lant responsable d une mauvaise combustion gaz non br l ou combustion de mauvai
160. d penses pour l achat et le transport du charbon des sources de pol lution de l air lors de la cuisson avec des quipements traditionnels biomasse Enfin le biogaz lorsqu il fonctionne avec les excr ments permet l assainissement du milieu l am lioration de l hygi ne et de la sant ainsi que la r duction des risques de pollution des eaux Les familles qui utilisent les syst mes biogaz b n ficient ainsi des avantages conomiques sanitaires hygi niques et environnementaux Nous nous attacherons ici uniquement au biogaz l chelle locale dans les pays en voie de d veloppe ment et pr senterons le principe de fonctionnement d un digesteur cuve permettant la fermentation des mati res organiques Du plus petit permettant l alimentation nerg tique d une famille aux plus gros capables de subvenir aux besoins de villes de taille modeste les mod les de digesteurs sont tr s nombreux Les diff rents types de biodigesteurs Un digesteur est constitu au minimum d une cuve o se d roule la fermentation des mati res orga niques avec une entr e et sortie respectant les condi tions ana robies et d un tuyau de sortie du gaz Il existe plusieurs mod les de digesteurs Pour une uti lisation familiale dans les PED on en distingue trois principaux Le digesteur cloche ou mod le indien Le digesteur d me fixe ou mod le chinois Le digesteur discontinu souvent en poche plastique mais pouva
161. d terminer lequel est le plus appropri 4 mod les on t test s sur un banc d essais La puissance l efficacit ainsi que la s curit des diff rents syst mes ont t valu es en suivant un protocole qui visait enregistrer les temp ratures les consommations de gaz ainsi que les missions de CO A l issue de ces tests le mod le Delonghi le plus r cent apparait comme le plus satisfaisant il est le plus efficace consomme le moins et assure le meil leur confort Mise en situation La troisi me tape consiste en deux tests terrain Les po les s lectionn s ont t install s dans un h pital de Kabul Pour chaque pi ce quip e une pi ce pilote similaire en taille et en usage a t choisie La consom mation et les temp ratures on t relev es dans les pi ces tests et pilotes Les commentaires des utilisateurs personnel m dical et patients ont galement t recueillis Ils ont aussi t install s dans plusieurs domiciles particuliers o les m mes donn es ont t collect es en comparant avec des foyers utilisant des syst mes de chauffage classiques Po le gaz mobile mod le DELONGHI GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Bilan Les r sultats du test pour une utilisation dans les b timents publics sont tr s int ressants Le nouveau syst me de chauffage apporte un meilleur confort r duit les consommations de combustible ainsi que les co t
162. d un monopole pour qu une collectivit d ve loppe un projet de r seau local L Etat peut alors cr er une incitation en planifiant et en mettant disposi tion des ressources humaines et d organisation cr a tion d une agence d lectrification rurale etc Il peut orienter les projets vers l nergie propre en d taxant celle ci taxes d importation TVA ou fiscalit locale etc ou en les aidant directement mise en place de programmes nationaux en lien avec les institutions financi res nationales ou internationales lignes de financement aid es De mani re g n rale en olien ou en solaire des projets ne peuvent voir le jour qu condition de rencontrer un environnement institutionnel favorable MENER UNE D MARCHE PROJET Evaluer la pertinence des solutions mini r seaux solaires ou oliens La pertinence de d velopper un projet d coulera d une tude de faisabilit et des possibilit s de finan cement qui peuvent tre mobilis es Cependant quelques v rifications pr liminaires peuvent tre faites avant d engager des travaux d tudes lourds Objectifs d un diagnostic initial Il permet de Recenser et valuer les besoins lectriques existants ou venir demande lectrique croissante artisanat domestique et leur niveau de solvabilit valuer les possibilit s de production solaire ou olienne permettant d assurer la couverture des besoins identifi s Evaluer les possibilit
163. d une baie vitr e orient e au sud sont pertinents L habitat domestique rural Il est souvent r alis en auto construction partir de mat riaux disponibles sur place et fait appel des savoir faire locaux charpentiers ma ons Le chauffage se fait le plus souvent avec du bois ou des bouses s ch es qui sont collect s dans les environs for ts taillis et g n ralement d acc s gratuit La collecte peut mobiliser plusieurs heures de la journ e et impliquer de parcourir de longues distances Dans ce cas un am nagement de l habitat pourra offrir ces familles une r duction de la p nibilit et du temps pass De plus les bouses conomis es peuvent tre utilis es pour l amendement des sols L utilisation de ces b timents est diurne et nocturne le gain solaire est stock durant la journ e dans la masse thermique murs cloisons pour tre restitu le soir Implications des pouvoirs publics D une mani re g n rale il s agit pour les pouvoirs publics de diffuser aupr s des populations des acteurs institutionnels des ONG et des entreprises priv es le concept et les techniques bioclimatiques pour faire de cette architecture un standard de construction L accompagnement institutionnel sera illustr dans le cadre de l tude de cas GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT MENER UNE D MARCHE PROJET Etude de faisabilit La pr s lection de sites d intervention Les projets de r h
164. dans tous lieux il est important de prendre en compte les d placements pour entretien et la n cessaire pr sence d agents pour le paiement des abonnements en cas d achat de services Les op rateurs recherchent ainsi une densit minimum d installation sur un territoire donn Dimensionnement des kits et des services propos s Le dimensionnement du kit n cessite de conna tre les besoins exprim s par les futurs b n ficiaires nombre de points d clairage type de mat riel connecter II faut alors calculer la consommation d appareil type et en d duire l installation s av re alors utile d avoir en t te un ordre de grandeur des besoins potentiels en nergie d une famille clairage lampe 10 W 3 heures par jour 30 Wh audiovisuel TV n amp b parabole 15 W 3 heures par jour 45 Wh information radio 10 W 4 heures par jour 40 Wh batterie portable 5 Wh Le calcul permet d valuer une consommation journali re partir d une d finition de service Il reste faire correspondre ce besoin un kit d une puissance adapt e L nergie produite par jour d pend de la puissance du panneau du potentiel d ensoleillement et de la capacit de la batterie Un kit photovolta que de 75 Wc peut par exemple produire une nergie journali re de 270 Wh Une gamme de kits peut donc tre propos e afin de mieux r pondre aux besoins des usagers Voici quelques exemples d utilisation puis
165. de 400 m2 a d but sur le site d enfouissement de Temesi La d chetterie con ue pour traiter jusqu 80 m de d chets par jour soit l quivalent de 20 camions a t inaugur e en juin 2004 Elle est maintenant g r e par le conseil du village pour la gestion des d chets IDRC soutient galement le d veloppement d un parc th me sur l environnement situ sur le site de la d charge Les activit s mises en place sont Le d veloppement de la conception technique d taill e La construction du centre Le tri des d chets Le compostage par a ration forc e La formation des employ s L ducation l environnement pour les enfants les tudiants et le grand public A l issue de la seconde phase du projet la mise en place du site de compostage 8 permis la cr ation de 60 emplois Environ 50 tonnes de compost par mois sont produites et commercialis es aupr s des agri culteurs de Gianyar Nouveau centre de compostage con u pour une capacit de traitement de 100 tonnes de d chets par jour BALIFOKUS A7 Processus de compostage en utilisant la technique de l a ration forc e OBALIFOKUS En savoir plus Bibliographie Chris Zurbr Waste Co Valorisatio Site de Eawa Decentralised composting lessons learned a goals Silke Drescher amp Chris Zurbrugg EAWAG 2006 Decentralised Composting for cities of Low and Middle gg SANDEC EAWAG
166. de changement de combustible d nergies renouvelables ou de boisement reboisement s questration du carbone sont ainsi ligibles 8 DES D CHETS SERVICES NERG TIQUES 8 AGRICULTURE ET FORET Concept d additionalit des projets MDP Les r gles d finitives d application du MDP ont t adopt es par la 7 me Conf rence des Parties de la Convention Climat r unie Marrakech Maroc en 2001 L une des conditions principales d ligibilit d un pro jet est qu il doit tre additionnel L additionalit est av r e lorsque l on d montre que les r ductions des missions r alis es gr ce au projet n auraient pas eu lieu sans la cr ation de ce m canisme et le Pro tocole de Kyoto De fa on concr te on d montre l additionalit du projet en montrant qu il l ve au moins l une de ces barri res d investissement technologique dues des pratiques courantes signifiant que le projet est le premier dans son genre GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE 2 Un porteur de projet doit donc passer en revue les potentielles barri res la mise en place de la technologie On se propose ici d illustrer le concept d additionalit avec un projet MDP de diffusion de kits photovol ta ques au Maroc port par GERERE et SCET Maroc Cf Fiche 1 4 Les kits batterie syst me photovolta que Ce projet est mis en uvre en zones rurales au Maroc l o les populations n
167. de energy efficiency activities for specific technologies donne les m thodes de calcul de r duction des missions Elle s applique aux projets pr voyant l introduction de dispositifs nerg tiques efficaces tels que des lampes basse consommation des n ons des r frig rateurs des moteurs des ventilateurs des climatiseurs etc sur de nombreux sites Ces technologies doivent remplacer des quipements existants ou tre install es dans de nouveaux sites Cas du remplacement d un syst me bois nergie peu performant par un syst me gaz am lior Il n existe ce jour pas de m thodologie MDP approuv e pour des projets permettant la substitution d une biomasse non renouvelable par une nergie fossile La m thodologie Switch from Non renewable Biomass to lower emissions fossil fuels for thermal applications by the User a t d pos e et est l tude par le Conseil ex cutif pour une ventuelle approbation GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 37 NERGIE DOMESTIQUE CADRAGE NERGIE ET B TIMENT Nn LU 2 lt F LU 2 LU LU gt Lu n VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 38 1 3 Illustration projet de diffusion de fours pain gaz conomes en milieu rural au Maroc Op rateur GERES Statut du projet March d change volontaire Type de cr dit carbone URVE Source d information www ger
168. de simplifier les proc dures initiales jug e trop lourdes et r dhibitoires pour des projets d ampleur moindre Calculs des r ductions et plans de surveillance sont moins lourds mettre en uvre La valida tion du projet puis la v rification et la certification sont r alis es par une seule EOD La cat gorie small scale s av re plus adapt e pour les projets port s par des op rateurs de d veloppement ONG institutions agence de coop ration technique GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Projet de boisement reboisement Le MDP forestier inclus les activit s de boisement et reboisement uniquement Ils ne prennent pas en compte les projets de lutte contre la d forestation Les MDP forestiers g n rent des cr dits dits temporaires Cycle de projet Les proc dures de validation et d enregistrement d un MDP constituent un processus long et complexe mais relativement balis Le porteur de projet doit suivre 5 tapes obligatoires l issue desquelles il peut va loriser des URCE Dur e de d livrance des cr dits Pour les projets MDP classique et de petite chelle la p riode de d livrance d URCE est choisie par le porteur de projet parmi 2 possibilit s P riode de 10 ans non reconductible P riode de 7 ans reconductible 2 fois Dans ce dernier cas le scenario de la ligne de base doit tre re calcul l issue de chaque p riode Pour les projets MD
169. des param tres suivants Absence d oxyg ne Temp rature optimum 37 C La majorit des digesteurs sont enterr s afin de conserver une temp rature constante l int rieur de la cuve ce qui permet une meilleure conservation des bact ries indispensables la fermentation CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 107 VALORISATION DES D CHETS SERVICES NERG TIQUES NERGIE ET B TIMENT NERGIE DOMESTIQUE CADRAGE AGRICULTURE ET FOR T FICHE 4 3 108 PH id alement entre 7 et 8 certaines mesures permettent de garder simplement un bon pH proscrire l ajout d acides de produits chimiques de savon Rapport carbone azote C N des mati res organiques introduites dans le digesteur devant tre dans l absolu proche de 25 30 En effet les bact ries consomment environ 30 fois plus de carbone que d azote Le temps de r tention qui s exprime surtout pour les syst mes discontinus peut aller de 10 60 jours suivant les facteurs pr c dents Dans le cas de petites unit s de biogaz diss min es dans les familles il para t impossible de contr ler tous ces param tres On pourra se limiter dans le cas du digesteur chinois une lecture du manom tre donnant la pression du gaz pour d terminer en cas de variation la pr sence de probl mes tels que des fuites une mauvaise alimentation du digesteur la for mation d une cro te emp chant le bon d roulement de la m thanisation
170. des quartiers Elle s appuie sur des techniques rustiques peu co teuses En andains peu lev s parfois reposant sur un cadre en bois favorisant l a ration Les andains sont en g n ral couverts d une toile ou de branches afin d viter le dess chement On trouve cette technique majoritairement dans les r gions arides En silos plus ou moins a r s principalement dans les r gions humides est fr quent qu une partie du proc d soit men e en lombricompostage Ce proc d repose sur l introduction de lombrics cousins des vers de terre qui vont permettre une acc l ration de la d composition On appelle un cycle de compostage le processus l issue duquel le compost est consid r comme m r Cela signifie qu il est stable et que les processus de d composition et de fermentation se sont arr t s La dur e du cycle varie selon le climat la d composition de la mati re organique tant plus rapide en zones chaudes et humides A titre indicatif un cycle de compostage s tend au minimum sur une p riode de 3 6 mois GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 101 NERGIE ET B TIMENT SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 4 0 102 g R ception des d chets l D chets recyclables ferrailles bouteilles plastiques Tri des d chets organiques 4 D chets non recyclables 4 T Recyclage Broyage si
171. deste du projet risque de g n rer des co ts de transaction proportionnellement lev s dans le cadre du MDP Toutefois le projet r pondant tous les autres crit res d ligibilit du MDP une m thodologie petite chelle valid e par ce dernier sera utilis e Cela sera un gage de transparence et de qualit pour les acheteurs volontaires des cr dits carbone et permettra aux propri taires d tre mieux r tribu s Parcelle en pr paration avant plantation au ler plan ONF international Du fait de la valorisation commerciale des bois apr s 12 ans et 30 ans le choix a t fait de valoriser des cr dits carbone de type temporaires validit de 5 ans D apr s les premiers calculs les 850 ha de plantation g n reront 224 000 URVE en 2028 La vente des cr dits sera centralis e Chaque propri taire passera un contrat avec l op rateur de ce fonds qui se chargera des op rations n cessaires la production des cr dits certifi s mesures de suivi contr le par un certificateur GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE recherche d acheteurs Le propri taire sera r tribu du produit de la vente des cr dits duquel les frais de gestion de l op rateur seront d duits De mani re tran sitoire ce fonds carbone sera g r par le DAS avant d tre progressivement transf r l UCML comme dans le cas du fonds rotatoire Actuellement le prix des cr dits temporaires sur les
172. diversifi e et mixte agroforesterie Les for ts constituent en th orie des puits de carbone et contribuent dans ce sens la lutte contre le change ment climatique Cependant le bilan net du secteur forestier sur le climat se r v le aujourd hui n gatif et contribue en 2007 selon le GIEC hauteur de 17 5 aux missions mondiales de gaz effet de serre ce qui en fait le troisi me contributeur mondial de GES apr s les secteurs de l nergie et de l industrie GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Le probl me de la d forestation dans les pays du Sud L valuation des ressources foresti res mondiales conduite en 2005 par la FAO montre une perte annuelle nette de 7 3 millions d ha de for ts pendant la p riode 2000 2005 L Am rique du Sud est le continent le plus touch avec 4 3 millions d ha par an 3 1 millions du fait du Br sil suivi par l Afrique avec 4 millions d ha par an En terme de taux de d foresta tion les r gions les plus touch es sont l Am rique Cen trale et l Asie du Sud Est 2 par an en Indon sie Cependant un reboisement important a lieu dans certains pays asiatiques Chine Inde Certaines r gions ont jusqu ici t peu touch es par la d forestation notamment l Afrique Centrale La d forestation est responsable de l mission directe de CO via la combustion et la d composition de la biomasse contenue dans les arbres et la perte de carbone organique dan
173. e Baisse de la pression sur la ressource en bois de feu et en charbon CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Enjeux Les cosyst mes forestiers sont un l ment cl du cycle du carbone La photosynth se permet en effet aux arbres de capter le CO de l atmosph re et de le trans former en mol cules organiques gr ce l nergie solaire Ce carbone est stock dans les racines le tronc et le houppier des arbres Les sols forestiers quant eux contiennent en g n ral au moins autant de carbone que la biomasse des arbres qu ils supportent On parle d une capacit de s questration de l cosys t me for t arbres et sol Pour illustration une for t en pleine croissance peut emmagasiner de 3 10 t CO2 ha an tandis qu une for t g e serait proche de l quilibre En fonction des r gions g ographiques et des esp ces plant es une plantation foresti re peut d apr s les donn es fournies par le GIEC s questrer entre 8 et 20 t CO2 ha an Eligibilit d une plantation foresti re au MDP et march d change volontaire La notion de boisement reboisement Un projet de plantation foresti re est ligible au M canisme de D veloppement Propre MDP Il rentre dans la cat gorie des projets dits de Boisement et Reboisement La d finition des deux termes donn e par la Convention cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique CCNUCO repose sur la p riode d absence de
174. e S questration de carbone dans les plantations Dans le cas de cultures p rennes c est dire non renouvel es tous les ans les plantations sont assimil es un syst me forestier et jouent un r le d att nuation suppl mentaire par le stockage de carbone partie v g tative Les esp ces comme le jatropha curcas pongamia pinnata constituent un puits de carbone tout au long de leur dur e de vie 30 ans de plantations par exemple Cet aspect sera trait de mani re plus g n rale dans la fiche 5 3 Le boisement et le reboisement Valorisation de r ductions d missions Contrairement d autres fili res nergie renouvelable hydro olien solaire il existe tr s peu de projets de production ou d utilisation d agrocarburant ligibles un M canisme de D veloppement Propre MDP En effet deux raisons invitent aujourd hui les instances de d cision du MDP une certaine prudence Il existe un risque de voir comptabilis e deux fois la r duction des missions une premi re fois chez le producteur de l agrocarburant et une seconde fois chez l utilisateur Le Conseil Ex cutif s est prononc en faveur d une comptabilisation du point de vue du producteur plut t que du consommateur car le suivi semble tre plus simple L introduction de cultures nergie pose le probl me du changement d utilisation des sols land use shift Ainsi lorsqu une culture de canne sucre est mise en place sur une
175. e FACT Fuel from Agriculture in Communal Technology FAO Food Agriculture Organisation FFEM Fond Fran ais pour l Environnement Mondial FONDEM FONDation Energie pour le Monde GERERE Groupe d Etudes et de Recherche sur les Energies Renouvelables et l Environnement GERES Groupe Energies Renouvelables Environnement et Solidarit s GIEC Groupe d Expert Intergouvernemental sur l Evolution du Climat cf Glossaire 147 GTZ Coop ration Technique Allemande IEPF Institut de l Energie et de l Environnement de la Francophonie IETA International Emissions Trading Association LEHO Ladakh Environment and Health Organisation MAE Minist re des Affaires Etrang res France NEPA National Environmental Protection Agency OCDE Organisation de Coop ration et de D veloppement Economique OMI Office des Migrations Internationales PNUD Programme des Nations Unies pour le D veloppement UNDP en anglais PNUE Programme des Nations Unies pour l Environnement UNEP en anglais RIAED R seau International d Acc s aux Energies Durables SCET Maroc Soci t centrale pour l Equipement du Territoire TMF Turquoise Mountain Foundation UNOPS Bureau des Nations Unies pour le service d appui aux projets URCE Unit s de R duction Certifi es des missions URVE Unit s de R duction V rifi es des missions USAID United State Agency for International Development WBCSD World Business Council for Sustainable Development WWF World Wide Fund for Nature
176. e disposant pas de gisements propres s agira alors de faciliter l introduction de technologies performantes par exemple utiliser du charbon minier non valoris poussi re de charbon et d viter l utilisation du charbon minier de faible qualit avec des br leurs peu performants dans des fours traditionnels Le GPL Gaz de P trole liqu fi reste le combustible de substitution le plus pertinent car il pr sente les meilleures performances de combustion moindre co t et parce qu il entra ne une faible pollution Ses applications sont multiples d s lors que le co t du produit fini reste en coh rence avec le march vis On peut citer le cas du s chage de la mangue en zone sah lienne dans des s choirs performants recircula tion est ais de r duire la consommation d nergie par 2 lorsque l on emploie des s choirs gaz tout en obtenant une qualit optimale pour le produit final la mangue est un produit difficile s cher Cette fili re d exportation est aujourd hui op rationnelle mais elle reste toutefois compromise si le faible co t du gaz ne peut plus tre maintenu dans ce pays Du cot de la cog n ration Pour ce type d unit de production notamment dans un contexte rural il peut tre judicieux de faire le choix de la cog n ration c est dire en destinant les trois quarts de l nergie utile la production de chaleur va peur cuisson et le reste la production d lectricit pour
177. e fruit mature mais sur l arbre fruit mature mais au sol cueillette la main gaulage les arbres devront tre taill s r guli rement ou non La coupe des arbres n interviendra dans ce cas que lorsque les arbres ne seront plus suffi samment productifs pour les fruits ou bien le fourrage Les esp ces plant es sont par exemple le Caf ier le Vanilla Panifolia vanille le Cinnamomum verum corce int rieur qui donne la cannelle le Pistachier le Moracae arbre pain l Anacardier noix de cajou le Caramboblier le Noyer du Br sil le Karit etc Plantations agroforesti res Les plantations agroforesti res regroupent les diff rents types de vocations d crites pr c demment La d finition donn e par le Centre International pour l Agroforesterie ICRAF est la suivante L agroforesterie est un syst me dynamique de gestion des ressources naturelles reposant sur des fondements cologiques qui int gre des arbres dans les exploitations agricoles et le paysage rural et permet ainsi de diversifier et de maintenir la production afin d am liorer les conditions sociales conomiques et environnementales de l ensemble des utilisateurs de la terre Dans notre cas on s int ressera aux syst mes agrofo restiers qui visent l association sur une m me parcelle d arbres et de cultures Ces techniques de plantations sont particuli rement pertinentes dans des perspectives de d veloppement local Elles pr sente
178. e l Acacia Acacia auriculiformis le Leucaena Leucaena leucocephala le Cassia Cassia siamensis le Gliricidia ou encore le Sesbania Cf la Fiche 1 1 La cuisson conome en combustible le renouvellement de la biomasse nergie Plantations vocation bois d uvre Le produit souhait est un bois facilement fa onnable en scierie aux propri t s m caniques standardis es et ventuellement esth tique doit donc tre droit et sans noeud La densit de la plantation sera forte au d but puis progressivement diminu e par des claircies GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 125 NERGIE ET B TIMENT AGRICULTURE ET FORET VALORISATION DES D CHETS CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE SERVICES NERG TIQUES FICHE 5 3 126 Des lagages seront n cessaires La r colte n interviendra qu maturit des arbres La r g n ration du peuple ment pourra tre naturelle ou assist e par replantation Les esp ces permettant la production de bois d uvre sont tr s nombreuses on peut citer comme exemple le Teck en Asie le Palissandre au Br sil l Okoum et le Limba en Afrique etc Plantations vocations fruiti res et fourrag res Le produit souhait est la partie comestible de l arbre fruits feuilles corces De fait les esp ces planter doivent r pondre ce premier crit re Par ailleurs en fonction du moment et de la technique de r colt
179. e Monde www energies renouvelables org ossier p dagogique Energie et d veloppement durable en milieu rural en Afrique GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT FICHE 3 4 Les besoins hermiques des PME et des collectivit s gt Fiche connexe Fiche 1 1 La cuisson conome en combustible Les besoins en nergie principalement d ordre thermique concernent une grande vari t d activit s de transformation en milieu rural mais galement pour les collectivit s en zone urbaine ainsi que les unit s conomiques plus importantes Avec l augmentation du prix des combustibles fossiles une plus forte pression s exerce sur la biomasse nergie charbon de bois bois d chets agricoles etc En l absence de gestion durable de cette biomasse l chelle nationale cette tendance est un facteur aggravant de la d forestation Concernant la performance des quipements une marge de progression est facilement r alisable en rapport avec les capacit s financi res des unit s les conomies de combustible sont alors de 30 50 Le r le des acteurs du d veloppement est souvent pr pond rant notamment pour la mise au point de la technologie la cr ation de sites pilotes et la mise en place d un appui sectoriel Il est ensuite plus facile de passer le relais au secteur priv demander l appui de bailleurs de fonds conventionnels plus m me de financer des phases d extension Cette fiche pa
180. e acc s des PMA aux MDP s explique par des proc dures qui restent longues complexes et co teuses des donn es exig es pour les m thodologies du MDP cf encadr p18 qui sont peu disponibles dans la majorit des pays et les exigences tr s lev es en terme de comptabilisation des missions Les co ts de transactions du MPD sont trop importants et discriminent de plus les projets de petite taille qui ne b n ficient pas d conomies d chelle Le MDP est galement critiqu en raison de son faible impact en terme de d veloppement durable et de transfert de technologies vers les pays h tes tant davantage tourn vers d importants programmes in dustriels de grande chelle L additionalit de certains projets est ainsi difficile d montrer DES M CANISMES DE FLEXIBILIT DE KYOTO LA FINANCE CARBONE March d change des gaz effet de serre dans le cadre Kyoto Pour aider les pays industrialis s ayant des objectifs de r duction les atteindre une mon tarisation des GES a t imagin e avec la cr ation d un march de gaz effet de serre Ce march conf re une va leur marchande aux GES Un pays peut ainsi convertir la partie non utilis e de ses droits d missions en per mis d missions n gociables et les vendre des pays ayant d pass leurs niveaux d missions Cet change peut galement avoir lieu entre des entreprises ayant des objectifs de r duction au sein d un m me pays Des
181. e ampleur budget de 50 000 200 000 euros par an Op rateur GERES travers la cellule MNED Maroc Nord Energie Durable Partenariat principal GERERE Partenariat secondaire Une structure marocaine de micro cr dit un r seau de distributeur de gaz et de fours Date r alisation 2008 2011 B n ficiaires Communaut s locales Associations de d veloppement local des zones d intervention Artisans locaux et producteurs de fours gaz distributeurs locaux d quipements nerg tiques 6 Contexte La cuisson du pain par le four traditionnel bois repr sente plus de 50 de la consommation en bois usage nerg tique d une famille rurale dans la province de Chefchaouen Son rendement se situe autour de 5 il constitue l un des quipements de cuisson traditionnels les moins performants De plus le bilan offre demande en bois nergie fait appara tre un d ficit de 3 1 millions de tonnes par an au Maroc Ce d ficit est in galement r parti entre les provinces du Maroc mais il est qualifi de tr s important sur la province de Chefchaouen o il se traduit par un ph nom ne de d forestation Le recul de la for t rend la collecte de bois faite par les femmes de plus en plus p nible Le projet pr sent suit une action pilote de diffusion de 90 fours gaz performants de 2006 2008 Une extension suivra avec un objectif de 1200 fours Actions mises en uvre par le projet Sensibilisation
182. e cas un r le financier mineur dans la r alisation du projet AGRICULTURE ET FORET 1 Efficacit nerg tique et changement de combustible dans la construction disponible sur www unfccc org GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT FICHE 5 1 118 TUDE DE CAS APPRENDRE ENSEMBLE LA GENERATION DE REVENU DANS L HIMALAYA Partenaires financiers du projet Commission Euro p enne et les Fondations Ensemble et Michelham Op rateurs GERES Inde www india geres eu Partenaires locaux LEHO LEDEG LNP SKARCHEN STAG Date de mise en place 2005 2009 4 ans Ampleur Projet de moyenne ampleur budget an nuel compris entre 50 000 et 200 000 Nombre de b n ficiaires 600 familles b n ficiaires directes plus de 50 personnes comme b n fi ciaires indirects Les b n ficiaires indirects ne b n fi cient pas directement des technologies mais de la production 1 Contexte et activit s mises en uvre Les vall es de ces r gions d sertes recul es dans les collines de l Himalaya des tats de Jammu du Cachemire et de l Himachal Pradesh s l vent plus de 3000 m d altitude Durant les hivers long et rigoureux la tem p rature atteint fr quemment 20 C Les villages se retrouvent ainsi isol s plus de six mois de l ann e les routes d acc s tant impraticables cause de la neige Mais ils b n ficient d un ensoleillement exceptionnel de plus de 3
183. e compression et ou agglom ration n cessite alors des pressions et temp ratures moins lev s du fait des caract ristiques de la mati re entrante ce qui r duit les d penses nerg tiques Cependant les quipements pour la carbonisation petite chelle sont encore largement exp rimentaux et l agglom ration des fines n cessite un liant plus ou moins co teux Globalement et plus particuli rement pour la voie B C les quipements n cessaires au proc d de trans formation dans le cas d une production moyenne ou grande chelle sont co teux De plus et ce ind pen damment de la voie choisie l tape de carbonisation est d licate et faible rendement Commercialement les briquettes int ressent de gros consommateurs dans les villes collectivit s restaurants ateliers artisanaux ou de petites industries distille ries briqueteries etc dont les syst mes de chauffe neutralisent les inconv nients des briquettes fours en continu chemin es etc Equipements de fabrication Le choix de l quipement d pend de crit res socio conomiques li s au niveau de production et aux utilisateurs finaux foyers entreprises de transforma tion vis s On trouve ainsi Du mat riel de moyenne haute technologie pour une production semi industrielle industrielle de combustibles co t modique Ainsi on a recours des presses semi industrielles dont les capacit s de production se situent entre
184. e de la totalit du biogaz produit et une production maximale Enfin le projet fonctionnera d autant mieux qu il sera int gr aux activit s et aux besoins paysans l appui l levage des animaux construction de parcs animaux culture du fourrage la production d un engrais de qualit D autres compl ments tels que les latrines ou l introduction de tables de cuisson am lioreront le confort de la famille galement Impacts positifs n gatifs et risques Economiques Economie sur le budget nergie moins de charbon achet ou d lectricit Production de fertilisant gt am lioration de la pro ductivit agricole par la fertilisation des sols avec le digestat Cr ation de revenus emplois utilisation de mat riaux locaux Co t du digesteur peu accessible des populations pauvres n cessit d une subvention l investisse ment et ou de financement par micro cr dit Sociaux Am lioration de l environnement de vie latrines parcs cochon vitant la vacation des animaux Confort de vie lumi re coins cuisine plus propres moins de fum es nocives Latrines plus agr ables moins d odeurs et plus hygi niques Economie de temps par la diminution du temps de collecte du bois Efficacit et rapidit de la cuisson au biogaz en comparaison du bois ou du charbon R ticence de certaines populations utiliser du gaz provenant d excr ments r si
185. e depuis Kabul 1 5 jour depuis Bamyan Les villages r partis dans des vall es difficiles d acc s sont situ s entre 2500 et 3500 m tres d altitudes Dans ces r gions l hiver tr s rude les temp ratures pouvant descendre jusqu 30 C et long paralyse la r gion et ses habitants pendant plus de 5 mois par an Se chauffer est donc un v ritable d fi Le bois est tr s rare et les combustibles les plus fr quemment utilis s sont des bouses m lan g es de la paille puis s ch es ainsi que des buissons ramass s dans les montagnes environnantes La collecte de ces buissons requiert plusieurs heures de marche et il faut aller de plus en plus loin chaque ann e C est dans ce contexte qu un projet d archi tecture bioclimatique pour l habitat domestique a t propos Activit s mises en uvre par le projet La serre attach e aux b timents est une application particuli re du bioclimatisme L ossature en bois couverte par une b che plastique augmente consid rablement les gains de chaleur et en limite les pertes De plus la nouvelle pi ce ainsi cr e devient un es pace de vie agr able et chaud Pour favoriser l entr e de l air chaud de la serre dans la maison il est parfois n cessaire d agrandir les fen tres et de les r nover Elles sont souvent de mauvaise qualit avec un espace entre le cadre en bois et le mur ou une absence de joints et contribuent la mauvaise isolation de la maison Le survitrage c
186. e g n rateurs fonctionnant au gasoil donc une nergie fossile Ordre de grandeur La r duction d mission de gaz effet de serre GES permise par les 101 500 kits install s est estim e en moyenne 38 637 t CO2 quivalent par an sur la p riode 2007 2016 2 Disponible sur le site de la CCNUCC www unfccc org GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 45 NERGIE DOMESTIQUE CADRAGE NERGIE ET B TIMENT Nn LU 2 lt F LU 2 LU LU gt Lu n VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 1 4 46 TUDE DE CAS DIFFUSION DE KITS PHOTOVOLTAIQUES DANS LE SUD EST DU MALI Projet financ par SSD Yeelen Kura gouvernement n erlandais Ampleur Projet de grande ampleur budget annuel de 200 000 1 000 000 Op rateur SSD Yeelen Kura Actionnaires EDF 50 NUON 50 Date r alisation 1999 2005 Zone de projet R gion de S gou et Sikasso sud est du Mali B n ficiaires 1 200 usagers kit PV 2007 Contexte La soci t de service d centralis SSD Yeelen Kura a t cr e en mai 2001 Elle produit de l lectricit et commercialise des services nerg tiques dans une cinquantaine de villages de la zone cotonni re du Mali l est de Bamako Les services fournis s appuient sur l utilisation de kits photovolta ques ainsi que de micro r seaux fonctionnant au gasoil Activit s mise
187. e kits photovolta ques sont ligibles au M canisme de D veloppement Propre MDP dans le cadre de projets de petite chelle small scale project de type Energie Renouvelable Cela implique des installations d une puissance cumul e maximum de 15 MW La m thodologie AMS Electricity generation by the user donne les m thodes de calcul de r duction des missions Illustration Photovoltaic kits to light up rural households in Morocco Op rateurs SCET Maroc et GERERE Statut du projet MDP Cr dit Carbone URCE Source d information www unfccc org Comptabilisation des cr dits 2007 2016 M thodologie AMS I A Electricity generation by the user Contexte et principe de la r duction d missions L irradiation solaire quotidienne moyenne au Maroc est environ de 5 5 KWh m2 l nergie solaire repr sente donc un potentiel important Ce projet vise la diffu sion l chelle nationale de 101 500 kits photovol ta ques pour l lectrification des zones rurales du Maroc Gr ce au projet chaque foyer est quip de kit individuel comprenant les installations basiques pour une utilisation domestique prise lampe Chaque kit a une production d nergie journali re moyenne de 0 45 kWh en supposant que le syst me est en pleine productivit 6 heures par jour En l absence du projet les villages concern s par la diffusion de kits utilise raient de l lectricit provenant d
188. e m nages volontaires pour valider l appro priation de la technologie en vue de sa diffusion Phase de pr diffusion La diffusion est assur e via les distributeurs des quipe ments traditionnels gazini re fours po les gaz qui sont ainsi associ s au projet Ils assurent la logistique pour la mise disposition du mat riel et la promotion Une sensibilisation parall le peut tre faite par une association locale partenaire Un syst me de micro cr dit peut tre propos pour faciliter l acc s l quipement qui s av re g n ralement plus cher que le dispositif d origine Phase d valuation et de large diffusion Lorsque les proc d s de production sont valid s et standardis s large chelle une communication grand public peut alors avoir lieu spot t l vision affichage Il s agira essentiellement de garantir la qualit du produit final label certification industrielle Dur e de projet La diffusion d quipements gaz efficaces a lieu sur le moyen terme 3 5 ans Comp tences requises Recherche et D veloppement quipements thermiques commercialisation microfinance structuration fili re de production et distribution certification P rennisation La promotion aupr s de la population cible pour mettre en avant son int r t dans l utilisation d une gamme d quipements gaz plus performante est n cessaire pour relayer la diffusion Un appui la structurati
189. e nou velle technologie facilitant la diffusion d quipements performants longue dur e de vie C est un outil puis sant pour l organisation de la fili re en l absence d in term diaires garantissant une juste formation du prix final Cette entreprise peut cibler par exemple le secteur infor mel des petites unit s familiales qui est habituellement r ticent de tels investissements ce qui suppose un risque financier li au caract re innovant du mat riel On brise ainsi le cercle de la pauvret faible capacit GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET BATIMENT 81 SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 3 4 82 d investissement mauvaise connaissance du march fili re non organis e en s orientant vers des activit s plus productives avec des quipements performants et peu polluants Cette approche peut se r v ler d ailleurs plus efficace que d imposer une collectivisation des outils de production souvent sources de conflits mode de transfert de technologie qui semble peu adapt au secteur informel La notion de soci t de services pour les collectivit s Quand les besoins thermiques deviennent importants cette activit peut s organiser sous forme de fournisseurs de services nerg tiques comme par exemple cela a lieu pour nombre de chaufferies des pays industrialis
190. e place trouver au sein de la finance carbone La notion de carbone social prend ici tout son sens Pr cautions Enfin est important de rappeler que la finance carbone reste un outil parmi d autres pour engager des projets de solidarit internationale Dans le cas du march volontaire de compensation elle permet galement de sensibiliser les particuliers et les entreprises et de les impliquer dans des actions de solidarit Nord Sud Le recours ce type de financement ne constitue cependant pas une fin en soi pour les acteurs du d ve loppement et de la solidarit qui m nent et m neront sur le long terme des actions dans un objectif plus large de lutte contre la pauvret La finance carbone peut apporter un compl ment int ressant de financement ou un outil de plaidoyer suppl mentaire R ciproquement les acteurs qui compensent Etat entreprises particuliers etc et sont en partie l origine de ces financement doivent privil gier une r duction de leurs propres missions avant de songer compenser ce qui doit l tre in vitablement GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 17 NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT VALORISATION DES D CHETS SERVICES NERG TIQUES 8 GRICULTURE ET FORET CADRAGE 2 18 Project Design Document PDD et m thodologies MDP Le PDD est un document standard soumettre l agr ment du Conseil Ex cutif
191. e pratiques de production organique agro foresterie compostage valorisant les r sidus de trai tement L levage La rotation entre parcelles de p turage et la produc tion fourrag re alli es la semi stabulation ont permis d augmenter le rendement et la qualit de la produc tion laiti re tout en fournissant un engrais organique pour l exploitation Ce syst me d levage plus extensif permet ainsi d en r duire l emprise spatiale et la pres sion de d forestation La mise en place d abreuvoirs a prot g les sources d eau potable de la population La mise en place de cl tures a facilit la rotation entre les parcelles de p turage de m me que la construc tion d tables permettant la semi stabulation a permis de prot ger les zones humides de l intrusion du b tail Cl tures permettant la rotation entre parcelles de p turage OONF International Abreuvoir permettant d viter la pollution des sources d eau potable OONF International GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE En savoir plus Bibliographie Evaluation des ressources foresti res mondiales FAO 2005 Agricultural Expansion Poverty Reduction and Environment in the Tropical Forests Kenneth M Chomitz et al World Bank 2007 o trees grow on Money The implications of deforestation research for policies to promote EDD CIFOR 2007 duction des missions dues la d fore
192. e r seau en lots ou r seau villageois D velopp l chelle d une collectivit ce r seau autonome est aliment par de petites ou moyennes installations lectriques le plus souvent des groupes lectrog nes diesel mais galement par des centrales hydrauliques solaires oliennes biogaz etc Il peut en g n ral alimenter le secteur domestique et le secteur artisanal voire de petites industries Le niveau de puissance install est typiquement de 10 kW 1000 KW Les installations individuelles Aliment es par batteries recharg es sur le r seau ou par groupes lectrog nes ou encore par kits photovolta ques petites oliennes individuelles petit moteur biogaz etc ces installations ne peuvent alimenter que des besoins domestiques ou des activit s individuelles petit commerce ou artisanat peu consommateur d nergie Le niveau de puissance install est typiquement de 50 W 500 W Nous traiterons ici des installations individuelles et plus sp cifiquement des syst mes photovolta ques Enjeux de l acc s l lectricit domestique L acc s l lectricit domestique est une aspiration forte des populations des pays en d veloppement Au niveau domestique l lectricit permet un service d clairage incomparablement meilleur que les autres solutions bougie lampe p trole qui prolonge l activit de la journ e et am liore la s curit le service audiovisuel t
193. e serre C est ce ph nom ne d effet de serre qui d ter mine les temp ratures et par cons quent le cli mat sur Terre Sans la pr sence de ces gaz et des nuages la temp rature moyenne de la terre serait de 18 C contre 15 actuellement mesur s D s lors que la couche de GES s paissit l nergie ren voy e vers le sol augmente La concentration ac crue de GES est donc un facteur majeur qui expliquerait les changements climatiques actuels Des facteurs tels que le changement du rayonne ment solaire ou l activit volcanique explosive peu vent aussi avoir un impact significatif sur le climat Chaleur et nergie dans l atmosph re 4 Effet de serre N 390 Un accroissement r cent de la concentration des GES 370 350 Luz A PP Ila t a observ au cours du XXesi cleunfortac 6 croissement de la concentration des GES dans l at mosph re La concentration actuelle de CO n a jamais encore t atteinte au cours des 420 000 derni res ann es Le taux d augmentation actuel 1000 1100 1200 1300 1400 1500 1600 1700 1800 1900 2000 est sans pr c dent depuis au moins 20 000 ans La concentration atmosph rique de m thane s est accrue quant elle de 151 depuis 1750 et elle continue d augmenter De nouveaux gaz d origine industrielle ont par ailleurs fait leur apparition comme les chlorofluorocarbures CFC et HCFC 22 comme le fr on le perfl
194. e ses manifestations ainsi que de leur ampleur Cependant on peut affirmer aujourd hui avec certitude que le r chauffement climatique se poursuivra qu il aura un impact majeur et global l chelle de la plan te avec des manifestations tr s variables selon les zones concern es Les risques pour le futur portent en premier lieu sur la poursuite d une augmentation de la temp rature globale et l l vation du niveau de la mer Selon les hypoth ses retenues les conclusions du GIEC diver gent sensiblement Dans le cas d un effort g n ral de diminution des missions de CO l augmentation de la temp rature moyenne globale entre 1990 et 2100 se situerait entre 1 4 C et 2 6 C Sans aucun effort de limitation le r chauffement global irait de 3 2 C 5 8 C Quant au niveau de la mer il s l verait de 9 88 cm d ici 2100 du fait de la dilatation thermique des couches sup rieures de l oc an et de la fonte des glaciers GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT NERGIE DOMESTIQUE CADRAGE NERGIE ET B TIMENT Nn LU 2 Q F 2 LU LU n LU u gt LU n VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET CADRAGE L volution des temp ratures et du r gime des pluies aura un fort impact sur les cosyst mes La diversit biologique sera menac e les zones climatiques pourraient se d placer verticalement vers les p les perturbant les for ts les d serts les pr
195. ectivit s Analyse faisabilit et 1 1 entreprise si d l gation bouclage financement Etat et ou collectivit s AMO quipe maitrise d uvre travaux Public en g n ral Public entreprises collectivit s Si tape 5 valid e Public subvention collectivit s et ou priv Exploitation 8 Exploitation suivi et animation Collectivit s entreprises sous d l gation ONG Analyse donn es exploitation Collectivit s et ou priv public suivi communication etc Comp tences requises Formations renforcement de capacit s ing nierie technique ma trise d uvre installation syst mes lectricit m canique exploitation et gestion d installations lectriques P rennisation Choix des quipements dimensionnement des instal lations Les choix techniques de conception doivent permettre une exploitation normale long terme dur e de vie suffisamment importante du mat riel dans les conditions locales possibilit et facilit de maintenance disponibilit d quipements de renouvellement Viabilit conomique et op rationnelle L exploitation doit permettre un bon quilibre finan cier n cessit de gestion rigoureuse et le partena riat et les structures impliqu es doivent tre durables Comme pour toute mise en place de r seaux les temps de retour sur investissement sont ainsi tr s longs plusieurs dizaines d ann es
196. eignement Sup rieur et de la Recherche Elle participe la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l environnement de l nergie et du d veloppement durable L agence met ses capacit s d expertise et de conseil disposition des entreprises des collectivit s locales des pouvoirs publics et du grand public et les aide financer des projets dans cinq domaines la gestion des d chets la pr servation des sols l efficacit nerg tique et les nergies renouvelables la qualit de l air et la lutte contre le bruit et progresser dans leurs d marches de d veloppement durable La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l Homme Depuis sa cr ation en 1990 la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l Homme s est donn pour mission de modifier les comportements individuels et collectifs pour pr server notre plan te Seule fondation fran aise reconnue d utilit publique d di e l ducation l environnement elle s adresse l ensemble des acteurs de la soci t pour contribuer au changement des comportements vers une nouvelle forme de soci t et de culture bas e sur un d veloppement durable Pour r pondre la double crise nerg tique et climatique la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l Homme s engage dans les n gociations internationales afin d encourager la conclusion d un accord international sur le climat en 2009 En parall le la Fondation m ne une politique de sout
197. elles perspectives aux producteurs respectant un cahier des charges pr cis utilisation de four performant sucre de qualit quantit minimale par an Le prix achet au producteur le motive pour entrer dans ce syst me plus rentable pour lui La sister company peut alors compenser la mise disposition d un four performant par le prix de vente final d un sucre de qualit les b n fices servent poursuivre la diffusion des fours et augmenter la production de sucre de qualit Bilan Les objectifs de diffusion sont li s la capacit commerciale de la sister company Le produit d appel est le four Vattanak pour de nombreux producteurs int ress s de l acqu rir Un objectif de 1 000 fours est vis La fili re sucre de palme au Cambodge est en pleine transformation Le projet vise la maintenir tout en r duisant au maximum son impact environne mental En savoir plus Bibliographie 2006 CIRAD et partenaires Internet Shaft Brick Kiln www vsbkindia org Site anglophone informations sur quipements de cuisson artisanaux ww w bioenergylists org Site GERES au Cambodge www geres cambodia org Guide de l entreprise de s chage de mangue au Burkina Faso Auteurs Rivier et al Site anglophone pr sentation de l introduction des fours briques type VSBK Vertical GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT RIEHE 3 3 LES PLATES FORMES MULTIFONCTIO
198. ement de l quipement n LU g LU 2 LU QT n LL gt e ml n VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT FICHE 3 0 70 TUDE DE CAS LA MICRO CENTRALE HYDRAULIQUE D ANTETEZAMBATO MADAGASCAR Projet financ par R gion Wallone IEPF Minist re de l nergie et des mines Malgaches Fondation nergies pour le Monde EDF ADEME Ampleur Projet de petite ampleur de budget inf rieur 50 000 par an Op rateur Coop rative locale Aditsara Partenariat principal Fondation nergies pour le Monde Partenariat secondaire J L Willot Tenema fournis seur installateur de la micro centrale Date r alisation tudes 1999 Mise en service 2002 Suivi jusqu en 2009 Zone de projet Commune d Antetezambato centre de Madagascar B n ficiaires 186 abonn s fin 2007 1 11 1111 ah C CD ES ER Y gt A gt La centrale Les l ments de la centrale Contexte Antetezambato est l un des hameaux de la commune de Tsarasaotra situ e une dizaine de kilom tres d Ambositra elle m me pr s de 250 km au sud de la capitale Antananarivo Dans un rayon de 1 5 km cinq autres hameaux sont desservis en lectri cit gr ce un petit r seau de distribution local aliment par la centrale hydraulique Activit s mises
199. ement de nouveaux services nerg tiques de base qui am liorent les conditions de vie des populations diminution de la p nibilit du travail etc Risque de conflits avec les autres usagers p cheurs agriculteurs leveurs sur les quantit s d eau allou es la centrale Environnementaux Lorsque la centrale remplace une centrale thermique diminution des missions de gaz effet de serre Risque de destruction de la faune et la flore aqua tique en cas de non respect des d bits minimum laiss s au cours d eau et en raison de la pr sence d une prise d eau CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Enjeux valorisation de r ductions d missions Les micro et petites centrales hydrauliques reposent sur la force motrice disponible dans les cours d eau C est une nergie in puisable et totalement renouvelable Son utilisation pour la production d lectricit en remplacement d une source fossile gasoil charbon permet de lutter contre le changement climatique Les projets de micro et petite centrale hydraulique sont ligibles au M canisme de D veloppement Propre MDP dans le cadre de projets de petite chelle small scale project de type nergie renouvelable Les m thodologies AMS l A Electricity generation by the user et AMS I D Grid connected renewable elec tricity generation donnent les m thodes de calcul de r duction des missions 2 Disponible su
200. ement du mat riel comme les batteries et la bonne utilisation du mat riel entretien pas de d charges profonde des batteries Volet de contractualisation avec les utilisateurs et d tude d un mod le commercial GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Ce volet concerne la mise en place d un dispositif permettant de recouvrer les abonnements Le porteur de projet doit trouver un compromis entre l apport d un service pour le plus grand nombre et la s lection d un minimum d utilisateurs solvables afin de garantir un taux de recouvrement correct Le recours aux syst mes de micro cr dit est envisageable pour largir l acc s cette technologie et augmenter le nombre d usagers en profitant d une publicit r alis e par les utilisateurs eux m mes Dur e de projet La diffusion de kits batterie syst me photovolta que a lieu sur le moyen terme 3 ans Comp tences requises Electrification individuelle gestion des batteries formation et renforcement de capacit vulgarisation commercialisation P rennisation Afin de rester viable les projets d installation de kits photovolta ques doivent tre en mesure de g rer le remplacement du mat riel usag essentiellement les batteries et de trouver les moyens de satisfaire de nouveaux usagers Le remplacement des batteries est particuli rement crucial et suppose d avoir la tr sorerie disponible faut galement sur le plus long terme a
201. emmes Productrices du Delta FEPRODES Date r alisation Depuis 1995 B n ficiaires Habitants du delta du fleuve S n gal E Contexte Le recours massif au bois est une cause majeure de la d forestation en Afrique sah lienne entra nant s cheresse d sertification Au S n gal ce sont 30 000 hec tares de couvert forestier qui disparaissent chaque ann e du seul fait de la production de charbon de bois Les distances parcourues et le temps de collecte pass p nalisent principalement le d veloppement des femmes Enfin l achat de charbon de bois repr sente une d pense de plus en plus cons quente pour les m nages La diversification de la source de biomasse nergie est une des pistes pour r duire l impact humain et environnemental de la collecte du bois La princi pale activit conomique de la r gion est la riziculture et il y a une usine de d corticage Ross B thio Activit s mises en uvre et bilan Ce projet consiste r cup rer des r sidus agricoles balle de riz ou de la biomasse renouvelable esp ce invasive comme le typha qu on ne peut pas valoriser autrement et de les transformer en briquettes de char bon vert qu on utilise de la m me mani re que le charbon de bois Le carbonisateur d velopp par Pro Natura et exp ri ment au S n gal permet de carboniser en continu la balle de riz et le broyat de roseau Typha raison de 100 150 kg heure suivant le r sidu Le brique
202. en particulier du bois dans la grande majorit non commercialis En zone urbaine les familles ont recours l achat de charbon de bois ou de gaz combustibles dont la disponibilit s amenuise ou le co t s l ve Une alternative consiste proposer la cuisson solaire ces populations Celle ci vise concentrer l nergie solaire et la convertir en chaleur gr ce des quipements adapt s appel s cuiseurs solaires Cette fiche traitera de leur diffusion dans les pays du Sud Ils sont des exemples parmi de nombreux autres de r duction possible des impacts socio conomiques et environnementaux n gatifs de la cuisson 30 LA CUISSON DOMESTIQUE DANS LES PAYS DU SUD Un enjeu majeur humain et environnemental Dans les zones rurales la cuisson 8 g n ralement lieu de mani re rudimentaire sur le foyer trois pierres constitu de pierres pos es au sol et surmont es d une marmite pour les plus pauvres ou au moyen de foyers traditionnels fabriqu s g n ralement avec des mat riaux locaux En ville les populations ach tent du gaz en bonbonne mais en quantit tr s restreinte du fait de son co t tr s lev en cas de non subventionnement par l Etat Pour assurer leur approvisionnement en combustibles les familles ach tent du charbon pr l vent du bois ou des bouses s ch es Si ce pr l vement est plus important que la capacit de renouvellement de l cosyst me forestier et c est malheur
203. ent du m thane CH4 Le m thane a un pouvoir de r chauffement global PRG 23 fois sup rieur celui du CO2 Ainsi la d charge d une grande ville d un pays en d veloppement ciel ouvert ne faisant pas l objet de traitement sp cifique est for tement mettrice de m thane Le compostage permet un traitement des d chets en situation a robie pan dage en andain silos a r s et vite le ph nom ne de m thanisation Les projets de compostages sont ligibles au M ca nisme de D veloppement Propre MDP dans le cadre de projets de petite chelle small scale project Les m thodologies AMS IILF Avoidance of methane production from biomass decay through compos ting donnent les m thodes de calcul des r ductions d missions 1 Production de m thane d la d composition de biomasse vit e gr ce au compostage Disponible sur le site de la CCNUCC www unfccc org Illustration Compostage de d chets urbains en Indon sie Statut du projet MDP Op rateur Rotary Club Bali Ubud et la Fondation GU Source d information www unfccc org Type de cr dit carbone URCE selon le Volontary Gold Standard M thodologie AMS IILF Avoidance of methane production from biomass decay through composting Comptabilisation des cr dits 2008 2017 Contexte et principe de la r duction d missions La r gence de Gianyar Bali produit environ 200 tonnes de d chets chaque jour Une grande pa
204. ent nettement les conditions de vies des m nages En savoir plus Bibliographie Des moulins pas comme les autres Souleymane Ouattara PNUD 2007 Guide pratique de gestion de la plate forme PNUD 2002 Rapport final de la revue des PTF du Mali Projet PTFM Mali 2006 PNUD 2006 Internet Site du r seau plate forme du PNUD http www ptfm net Site de ENERGIA http www energia org Expanding access to modern energy services Lessons from community based energy initiatives Site du RIAED R seau International d Acc s aux Energies Durables http wwwriaed net Site de l acc s aux services nerg tiques en Afrique de l Ouest www energie omdLorg GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 91 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT Nn W LL 2 W LL Nn LU gt LU Nn AGRICULTURE ET FOR T DES D CHETS 92 VALORISATION DES D CHETS ET DES RESIDUS Les proc d s de valorisation des d chets toute mati re solide dont le d tenteur se d barrasse et des r sidus appel s aussi sous produits d activit s humaines sont plus ou moins lourds co teux et difficiles mettre en place pour les pays du Sud La valorisation comprend le recyclage le r emploi et la r cup ration ainsi que toutes les actions permettant d obtenir des mat riaux r utilisables et ou de l nergie E
205. entaux pollution de l air de l eau et des sols par le d gagement de m thane ammoniac oxyde de souffre nitrates Pour le secteur priv industrie agro alimentaire notamment le compostage de sous produits orga niques permet la fois d viter les pollutions li es aux d chets et de constituer potentiellement une source compl mentaire de revenus avec la vente du compost Dans un contexte rural ou p riurbain o les zones agri coles b n ficient d un apport en compost permettant d am liorer leur fertilit tout en r duisant le recours aux engrais min raux qui se r v lent co teux et polluants Echelles et principes du compostage Le compostage peut tre r alis aussi bien l chelle domestique en tas ou dans un composteur qu l chelle d une entreprise ou d une ville Le traitement par compostage grande chelle des d chets au niveau d une ville suppose un investissement impor tant dans des quipements sophistiqu s Les nombreux checs conomiques et techniques de ces usines implant es dans les ann es 1970 80 confirment que cette approche n est pas une solution pertinente On s int ressera dans ce cas donc uniquement l chelle d centralis e en zone urbaine et rurale En contexte urbain la gestion des op rations de compostage peut tre mise en uvre soit directement par les habitants soit par le secteur informel par la mise en place de petits centres de compostage au c ur
206. entre climat nergie et d veloppement Pour s adapter aux changements climatiques les populations devront notamment faire appel de nouvelles sources d nergie mieux utiliser les sources existantes modifier les pratiques agricoles et g rer durablement les ressources naturelles Sur la base de ce constat il s av re n cessaire de fournir aux acteurs du d veloppement des l ments d aide la d cision et des informations techniques pour les accompagner dans une lutte conjointe contre la pauvret et les changements climatiques En effet l information est souvent parse ou insuffisante concernant le lien entre acc s l nergie et adaptation aux changements climatiques les enjeux selon les technologies les fili res nerg tiques en termes d impact sur le climat les m canismes de financement pr vus par le protocole de Kyoto MDP fonds d adaptation et plus g n ralement la finance carbone la hi rarchisation des priorit s pour r duire les missions de gaz effet de serre dans les pays en d velop pement Coordonn par le GERES et enrichi de contributions d acteurs de terrain ce guide offre un aper u de tech nologies et d marches exemplaires associant d veloppement et lutte contre les changements climatiques Ces pratiques concernent l efficacit nerg tique la ma trise de la demande en nergie les nergies renouvelables la valorisation des d chets les pratiques agricoles r siliente
207. enus issus de la collecte des produits de la plantation Cas d une plantation sur une terre d usage initia lement agricole V Baisse des revenus de l agriculture court terme du fait de plantations cycle long mais augmentation moyen et long terme gr ce une restauration de la fertilit des terrains la production de fruits et de charbon et la vente de cr dits carbone Gel de terres agricoles et substitution de produc tions Cas d une plantation nerg tique R duction des d penses li es au charbon au bois de feu R duction long terme du temps de collecte de combustible Sociaux et Sanitaires Cas g n ral Am lioration de la qualit de l eau gr ce la r gulation hydrique permise par le couvert forestier Cas d une plantation fruiti re Am lioration de la s curit alimentaire des com munaut s Environnementaux Cas g n ral T Protection des ressources en eau GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 127 NERGIE ET B TIMENT AGRICULTURE ET FORET NERGIE DOMESTIQUE SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS CADRAGE FICHE 5 3 128 Restauration de terrains d grad s renouvellement de la qualit des sols S questration cf explications ci apr s de carbone dans les arbres et le sol diminution de la concen tration de GES dans l atmosph re Cas d une plantation nerg tiqu
208. er p dagogique Energie et d veloppement durable en milieu rural en Afrique JF Rozis 2008 Publication GERES R le et place de l agroforesterie dans la gestion durable des for ts aujourd hui Kevin Felicien Bondomenepat 1998 Publication ICRA Capitalisation des techniques et technologies de gestion durable des ressources naturelles 2003 Publication PGIES disponible sur Internet www pgies net Internet Site du RIAED R seau International d Acc s aux Energies Durables www riaed net Site de GERES Cambodge www geres cambodia org Site du CIFOR Center for International Forestry Research www cifor cgiar org Site de l ICRAF World Agroforestry Center www worldagroforestrycentre org GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 29 Lu lt n LL J o LL NERGIE ET B TIMENT DES D CHETS SERVICES NERG TIQUES AGRICULTURE ET FORET FICHE 1 2 L cuisson solaire gt Fiche venant en compl ment de la fiche 1 1 La cuisson conome en combustible gt Fiches connexes Fiche 4 1 Les briquettes de charbon partir de r sidus agricoles Fiche 5 5 Les fili res de charbonnage durable La cuisson des aliments est une op ration quotidienne Elle n cessite en moyenne au niveau mondial 600 kg de bois par an et par personne En zone rurale ce besoin est essentiellement satisfait par l utilisation de biomasse et
209. ercialisation Ce volet consiste en la promotion de l HVP aupr s des utilisateurs potentiels familles artisans soci t s de services d centralis s d lectrification rurale peut s appuyer sur l organisation de d monstration sur des r unions collectives d information etc Cette commercialisation doit tre associ e la diffusion de kit de conversion des moteurs Volet de structuration des acteurs de la fili re Les actions d accompagnement des acteurs vont d pendre du mod le organisationnel choisi pour la fili re Cela peut consister par exemple appuyer la mise en place d un syst me de contractualisation entre l agriculteur et l unit de production pour la livraison de graines ou en l tablissement d un prix de vente garanti de l HVP inf rieur celui du gasoil en concertation avec l ensemble des acteurs Volet de suivi technique Ce volet s attache mettre en place un suivi qualit de l HVP Cette qualit tient principalement au taux de particules de l huile En effet lors de la combustion de l HVP dans le moteur il est fr quent que les particules ne soient pas enti rement brul es Les r sidus encrassent principalement la pompe injection et provoquent la casse du moteur sur le long terme La ma trise de la qualit est donc primordiale pour garantir un usage durable de l HVP dans les moteurs diesels Ce suivi vise galement l am lioration des rendements de l extraction le traitement du
210. es cosyst mes et acc l rent la d sertification de certaines zones Or les d chets et r sidus agricoles repr sentent des volumes importants notamment dans les pays du Sud Ils rec lent un potentiel nerg tique consid rable largement sous utilis et peuvent se substituer aux combustibles traditionnels sous la forme de briquettes aux propri t s proches de celles du charbon de bois La fabrication de ces briquettes permet un recyclage des r sidus par la fabrication d un combustible durable Cependant la diffusion des briquettes dans les zones les mieux fournies en ressources foresti res reste difficile car le co t de production du charbon de bois avant transport y est souvent son plus bas niveau Les briquettes sont donc principalement comp titives dans les r gions o le bois se fait rare et o leur utilisation peut effectivement contribuer lutter contre la d forestation En venant en remplacement de combustibles dits non renouvelables charbon issu de la d forestation par exemple leur production et leur utilisation permet de r duire les missions de gaz effet de serre et donc de lutter contre le changement climatique LA PRODUCTION D NERGIE d penses d approvisionnement en combustible Elle PARTIR DE D CHETS AGRICOLES permet de r duire la pression exerc e par la collecte du bois et le charbonnage sur les zones foresti res ou 2 arbor es Des r sidus agricoles la production de briquet
211. es activit s Le briquetage des r sidus agricoles pour produire un combustible de substitution au charbon de bois r pond ces deux objectifs MENER UNE D MARCHE PROJET Etude de faisabilit Gisements de r sidus et comp titions d usage L inventaire et la quantification des gisements de r sidus de la zone et leur utilisation actuelle est la premi re tape Il s agit d valuer correctement la disponibilit r elle des r sidus en tenant compte de leur utilisation au sein de la zone tudi e En effet les r sidus agricoles ont d autres usages comme la fertili sation des sols le paillage la protection du vent formation de brise vents qui favorisent la fixation des sols et la r g n ration du couvert v g tal Ainsi les tiges de mil et de sorgho repr sentent un potentiel consid rable un hectare de mil produit 1 3 tonnes de tiges en va de m me pour le cotonnier raison de 4 5 tonnes de tiges par hectare Cependant les tiges de mil sont galement utilis es par les populations comme aliments pour le b tail ou engrais pour le sol pour la fabrication de vanneries Elles constituent de plus un combustible d appoint dans les zones les plus d bois es La disponibilit doit donc anticiper le risque de comp tition entre les diff rents usages d un r sidu GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Faisabilit conomique Une tude conomique permettra de d terminer le prix de re
212. es ampoules fluorescentes pour r duire la consom mation unitaire des sources d clairage le passage d une tarification forfaitaire une tarifica tion au compteur pour une gestion plus conome de l lectricit En savoir plus Bibliographie Guide pour le montage de projets de petite hydro lectricit ADEME 2003 Transfert de la fabrication d une turbine hydraulique JLA de type Cross Flow au Sri Lanka G raldine Bruggeman 85 pages ULB 2005 en ligne disponible sur www codeart org Guide on How to Develop a Small Hydropower Plant ESHA 2004 Layman s handbook on how to develop a small hydro site Celso Penche amp Dr Ingeniero de Minas 266 pages ESHA 1998 Dossier p dagogique Energie et d veloppement durable en milieu rural en Afrique Fiche n 5 L acc s l lectricit et ses applications domestiques E Buchet et B Palli re 2008 Publication GERES Internet Site de Small hydropower wwwesha be Site de Micro hydropower www microhydropower net Site de l ADEME Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie www ademe fr 5 ite de la commission europ enne section nergie www europa eu int comm energy ite de la Fondation Energies pour le Monde www energies renouvelables org GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 71 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TI
213. es assurant des revenus rapides et r guliers la communaut Seul le produit de ces op rations alimente les fours de carbonisation Les r gles strictes de fonctionnement du groupement villageois garantissent le d veloppe ment du couvert forestier 1 Durable cette notion indique la gestion de la ressource en biomasse pour assurer une production p renne GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Syst me de four charbon am lior de plus grande ca pacit et plus efficace Cambodge partir d une m me masse de bois le meilleur ren dement de conversion et le pouvoir calorifique plus lev du charbon obtenu permettent un gain ner g tique de 35 par rapport au proc d traditionnel Cependant dans certain cas cela n est conomique ment pas suffisant pour rendre le charbon durable comp titif par rapport au charbon traditionnel Les b n fices g n r s par la commercialisation du vinaigre de bois permettent dans ces cas de consolider la renta bilit des ces unit s de production de charbon durable La valorisation du vinaigre de bois Le vinaigre de bois est constitu d un m lange com prenant des goudrons de bois solubles et insolubles dans l eau de l acide ac tique de l acide formique du m thanol de l ac tone des furfurals des ph nols du ga acol et toute une s rie de compos s chimiques en faible quantit Ce liquide renferme donc toutes les propri t s de
214. es eu Comptabilisation des cr dits 2008 2011 extension pr vue M thodologie AMS II C et m thodologie non ap prouv e date de l ouvrage Switch from Non rene wable Biomass to lower emissions fossil fuels for thermal applications by the User Contexte et principe de la r duction d missions Ce projet est mis en uvre dans 2 communes de la province de Chefchaouen dans la partie Nord du Maroc r pond notamment aux probl mes d efficacit nerg tique des quipements de cuisson en zone rurale et de la pression toujours plus forte qui s ensuit sur la for t pour la collecte du bois de cuisson Le projet pr voit la diffusion de 1250 fours pain gaz entre 2008 et 2011 Ils viendront en remplacement de fours bois ou de vieux fours gaz les deux dispositifs tant de plus inefficaces Gr ce au projet et aux quipements propos s les utilisateurs consommeront moins de gaz nergie fossile ou de bois nergie non renouvelable pour la fabrication de pain Ordre de grandeur D apr s les calculs effectu s selon les m thodologies indiqu es la diffusion de ces 1 250 fours permettra de valoriser la r duction d un total de 4 500 1 CO2 quivalent sur la p riode 2008 2011 GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT TUDE DE CAS DIFFUSION DE FOURS PAIN GAZ CONOMES EN MILIEU RURAL AU MAROC Projet financ par Financements en cours de recherche Ampleur Projet de moyenn
215. es mises en place dans certains pays en d veloppement subvention du gaz interdiction du charbonnage non durable n ont apport aucune r ponse p renne pas de viabilit conomique absence de gestion foresti re et sont g n ralement un chec ou pr sentent un avenir fragile Chargement d un four charbon traditionnel zone d forest e en arri re plan Cambodge carbonisation performants associ e une gestion raisonn e de la biomasse est une voie durable La carbonisation se d finit comme la formation d un r sidu carbon plus ou moins pur par r action de pyrolyse ou au cours d une combustion incompl te Il est possible de r aliser des quipements faible co t mat riaux et savoir faire en construction locaux permettant de mieux ma triser les diff rentes phases de la carbonisation d am liorer le rendement de conversion et de raccourcir le processus de transfor mation Les gaz de pyrolyse sont alors collect s et condens s dans un changeur thermique simple ce qui permet d obtenir de l acide pyroligneux de r duire les missions et ainsi la pollution de l environnement La durabilit du dispositif est rendue possible par son int gration un groupement villageois de gestion foresti re que l on appelle communaut foresti re La technique du taillis tr s efficace sur acacia eucalyp tus des coupes en rotation de 5 ans permettent d am liorer la valeur foresti re des parcell
216. est parfaitement op rationnel Actuellement des entreprises d veloppent des tech nologies am lior es nouveaux mat riaux facilitant la construction mat riaux de construction recyclables La difficult est essentiellement dans la formation des constructeurs ma onnerie et le suivi qualit des chan tiers pour garantir la p rennit des installations et les bonnes performances Des fili res d quipements compl mentaires sont aussi organis es cuiseurs riz chauffe eau Volets d accompagnement projet Les activit s mener dans le cadre d un projet sont g n ralement gt Le transfert de technologie aupr s des communau t s L accompagnement est n cessaire pour s assu rer de la ma trise sur la dur e de l utilisation du r servoir biogaz gt La formation la construction l utilisation la main tenance des biodigesteurs ainsi que la formation sanitaire et hygi nique gt La cr ation d associations de b n ficiaires favorise les changes et permet d acc l rer la diss mination des quipements l int rieur de l association certains membres peuvent recevoir une formation plus approfondie et aider aussi les autres b n fi ciaires gt L aide l investissement l investissement initial est en effet souvent trop important pour que des familles d munies puissent y acc der gt Le suivi du projet notamment des performances des digesteurs afin de d terminer des probl
217. et communaut s de Temesi les m nages de Gianyar Contexte La r gence de Gianyar est l une des plus riches de la province de Bali Elle est connue comme tant la r gence des artisans sculpteurs de bois et orf vres mais aussi pour son agriculture artisanat et tourisme qui repr sentent les activit s conomiques principales de Gianyar Situ e environ 70 km l Est de Denpasar sa population est de 417728 habitants Environ 200 tonnes de d chets sont produites chaque jour mais seulement la moiti est achemin e jusqu au site d enfouissement Le reste est rejet dans diverses d charges non autoris es Le site d enfouissement de Temesi est un site de d charge classique ciel ouvert ce qui cr e une odeur naus abonde et pollue les rizi res Afin d viter les rejets de m thane caus s par le site d enfouissement le projet traite environ la moiti des d chets apport s sur le site en majorit des d chets organiques et les transforme en compost qui est ensuite utilis comme fertilisant pour les champs Le projet g r par les communaut s locales et supervis par la Fondation GUS et le Rotary Club Bali Ubud a t mis en place avec l aide du gouvernement local de la R gence de Gianyar CE Da Une d charge non Le site d enfouissement de autoris e OBALIFOKUS Temesi en F vrier 2004 BALIFOKUS Activit s et bilan du projet En f vrier 2004 la construction d une d chetterie
218. et en d pendent pour satisfaire leurs besoins en bois nergie bois de services et construction produits alimentaires et sources de revenus Les cosyst mes forestiers jouent de plus un r le socio conomique crucial pour les communaut s avoisi nantes Ainsi dans la plupart de ces pays le bois de feu est la principale source d nergie et repr sente jusqu 95 de la consommation domestique d nergie Ph nom ne de d forestation et cons quences Les produits forestiers non ligneux PFNL rev tent galement une importance majeure principalement pour la s curit alimentaire et l conomie locale On d finit les PFNL comme des produits forestiers d ori gine biologique autres que le bois Ils peuvent tre des aliments noix champignons fruits sauvages herbes pices plantes aromatiques des v g taux fibres lianes fleurs et leurs extraits raphia bambou rotin li ge huiles essentielles ainsi que des animaux et leurs produits d riv s gibier abeilles miel soie Or 80 de la population des pays en d veloppement PED utilisent des PFNL comme produits de sant et compl ments nutritionnels Par ailleurs bois d uvre L valuation des ressources foresti res mondiales 2005 conduite par la FAO montre une perte annuelle nette de 7 3 millions d ha de for ts pendant la p riode 2000 2005 L Am rique du Sud est le continent le plus tou ch avec 4 3 millions d ha par an 3 1 millions du fai
219. et pr cautions d utilisation de l nergie hydraulique Les zones montagneuses ou vallonn es se trouvent tre lorsque la pluviom trie est suffisante de v ritables sites strat giques pour la construction de petites ou micro centrales lectriques Que ce soit travers la production d lectricit ou bien par l utilisation de la force motrice pour des machines des services ner g tiques vari s peuvent se d velopper apportant ainsi plus de confort clairage unit s de transformation alimentaire voire m me petite production industrielle comme le tissage par exemple Dans des zones o l agriculture est souvent plus difficile apporter une transformation suppl mentaire et donc une plus value est bienvenu La centrale peut venir en remplacement d un syst me existant type groupe lectrog ne ou apporter de nouveaux services nerg tiques dans des zones enclav es Dans un projet de centrale hydraulique m me de dimension r duite plusieurs points demandent une gestion attentive D abord les centrales hydrauliques modifient les eaux de surfaces Or celles ci peuvent tre utilis es par les communaut s locales pour leur ali mentation ou pour l irrigation des cultures par exemple elles sont aussi un espace de vie pour la faune et la flore Il convient donc de prendre en compte les diff rents usages des gisements hydrauliques lors de la phase de dimensionnement Ensuite une centrale repr sente un investissement
220. ets de planta tions foresti res Par ailleurs elles ont pour r le de favoriser la diffusion d informations et ou de mise en uvre technique aupr s de potentiels porteurs de projets que sont les communaut s locales ou les communaut s foresti res MENER UNE D MARCHE PROJET Etude de faisabilit Les l ments de faisabilit investiguer sont de plusieurs ordres Analyse des param tres environnementaux Il s agit d tudier les param tres climatiques g olo giques p dologiques hydrologiques pour d terminer les essences et les itin raires techniques sylvicoles appropri s On valuera si l cosyst me dans lequel est pr vu la plantation est rare et ou vuln rable et son niveau de biodiversit On anticipera les menaces ventuelles pouvant peser sur la plantation d fores tation feu attaques phytosanitaires etc Etude de faisabilit technique Un tat de l art en mati re de plantation foresti re dans la r gion ou le pays permet de prendre exemple sur des exp riences r ussies et d viter de reproduire les erreurs d j commises Sur la base de l analyse des param tres environnementaux il s agit de proposer une s lection d essences foresti res en favorisant celles qui sont disponibles sur place L tude v rifiera gale ment la disponibilit de la ressource en eau pluvio m trie identification des bassins versants Appr hension du cadre foncier et de l environnement financier Le
221. eusement souvent le cas on parle de biomasse non renouvelable Cela implique un ph nom ne de d forestation Ce temps de collecte augmente la p nibilit du travail notamment celui des femmes et constitue autant de temps qui ne peut tre employ autrement ducation activit s g n ratrices de revenus etc Enfin la cuisson des aliments est souvent r alis e dans des endroits mal a r s Les concentrations de polluants qui s en d gagent sont lev es le niveau de poussi res fines atteint jusqu dix fois la norme admise par l OMS On estime que chaque ann e 1 6 million de personnes meurent du fait de l inhalation des fum es domestiques Cette op ration quotidienne soul ve donc des enjeux la fois humains et environnementaux importants La cuisson solaire une alternative la cuisson traditionnelle Dans des zones o le combustible est peu accessible ou trop cher et o l ensoleillement est suffisant il peut tre int ressant de recourir la cuisson solaire Celle ci s appuie sur des quipements qui permettent de concentrer l nergie solaire pour produire de la cha leur L utilisation de cuiseurs solaires implique des temps de cuisson plus longs mais qui permettent de s af franchir de la collecte et de l utilisation du bois et du k ros ne existe ainsi deux grandes familles de cuiseurs solaires introduites ci apr s Le cuiseur de type bo te Il est compos d une caisse en bois isol d un do
222. eux La production et l utilisation de biogaz permettent la lutte contre le r chauffement climatique deux niveaux La r duction des missions directes dans tous les cas Le m thane a un Potentiel de R chauffement Global PRG 23 fois plus lev que celui du CO2 Le contr le de la production de m thane partir des d chets d charges lisier etc puis sa combustion pour le convertir en CO r duit globalement l mission de gaz effet de serre Les missions vit es dans certains cas Lorsque le biogaz nergie renouvelable vient en rem placement d une source d nergie fossile charbon gaz ou d une biomasse non renouvelable alors on vite des missions Par contre si le syst me biogaz au sein par exemple d une famille permet de rempla cer le bois collect dans une for t r guli rement r g n r e source d nergie dite renouvelable cela n a pas d impact Emission de CO Photosynth se gt Eclairage Cuisson Alimentation 1 animaux 1 11 p M thane Excr ments R servoir Le cycle du biogaz lnitiative D veloppement GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT Valorisation de r ductions d missions Les projets de diffusion de syst mes biogaz familiaux sont ligibles au MDP dans le cadre de projets de petite chelle small scale project Ils font partie des projets de type Energie renouvelable La m tho dologie
223. faisabilit dans une zone g ographique limit e et sur une p riode qui ne d passe pas trois ans Rendre la diffusion d un foyer am lior plus large que celle de son quivalent traditionnel sur une zone ten due province pays necessite un travail de 10 15 ans avec un accompagnement r gulier qualit produc tion contr le diffusion promotion Comp tences requises de l op rateur et du des partenaire s Technologie des foyers de combustion biomasse marketing organisation de fili re Accompagner la mise en place de plantations nerg tiques Cibles Communaut s foresti res collectivit s Rendements et performance Les rendements et la long vit d une plantation ner g tique sont variables La dur e de la rotation d pend de la fertilit du sol De plus chaque esp ce a ses propres besoins en termes de qualit de sol d eau de drainage Enfin la gestion est d terminante pour les rendements finaux taillis plants serr s au d but et claircis par la suite fertilisation etc Par exemple une plantation d Acacia s tablit sur un cycle de 5 10 ans Sur sol sableux pauvre on obtient un volume moyen de bois de 10 m ha an soit 50 8 pour une rotation de 5 ans Si l on consid re qu une st re de bois p se 300kg une plantation d Acacia sur 5 ans permet la production totale de 15 tonnes ha Ces chiffres sont purement indicatifs les rendements finaux d pendent de nombreux param
224. grocarburant sans objectif affirm pr ala ble de r duction des consommations principalement dans les pays industrialis s D autre part le bilan nerg tique de certaines fili res montre que l impact sur le changement climatique est faible car les missions de GES li es la production de l agrocarburant irrigation intrants transports transformation etc sont pratiquement aussi importantes que la r duction li e la substitution d un carburant fossile Un agrocarburant est un carburant produit partir de mat riaux organiques renouvelables et non fossiles Les agrocarburants dits de premi re g n ration se d clinent en Huiles v g tales pures HVP produites partir des graines ou de fruits de plantes huile comme le colza le palmier huile le soja le jatropha curcas etc les HVP se substituent au gasoil condition d adapter le moteur concern stationnaire ou mobile Biodiesel obtenu partir d HVP ou d huiles animales qui sont transform es par un proc d chimique appel transest rification Le biodiesel peut tre utilis sans modification pr alable du moteur Ethanol issu de la fermentation de culture v g tale telles que la canne sucre la betterave le ma s le manioc L thanol s utilise en m lange avec de l essence Les agrocarburants dits de seconde g n ration c est dire technologiquement plus labor s sont l tude Ils se basent par exemple
225. h et risque d augmentation du prix du gaz d autant plus si celui ci tait subventionn et que l Etat ne peut maintenir son incitation G n ralement Un co t de l quipement plus lev acc s limit pour les plus d munis ou conditionn au recours au micro cr dit Environnementaux Cas de l am lioration d un syst me gaz existant L efficacit nerg tique du dispositif permet de r duire les missions de CO et donc de participer l att nuation du changement climatique Cas du remplacement d un syst me bois nergie par un syst me gaz am lior La substitution du bois nergie par le gaz permet la diminution du pr l vement du bois et limite donc la d forestation Le GPL est une nergie fossile dont la combus tion se traduit par l mission de gaz effet de serre GES Il ne pr sente pas une solution environne mentale durable dans l absolu Cependant dans cer taines conditions d utilisation son impact peut se r v ler moins important que celui d une biomasse non renouvelable 1 Il est noter que cette diff rence de prix gaz biomasse voluera avec la rar faction du couvert forestier dans les pays en d veloppement qui se traduira par une augmentation du prix du charbon 2 Activit s d efficacit nerg tique men es par les consommateurs pour des technologies sp cifiques disponible sur le site de CCNUCC www unfccc org CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMEN
226. hnologique L am lioration des techniques de cuisson et l introduction d quipements performants supposent un transfert de technologie Suivant le contexte il s agira soit d assurer ce transfert au sein du pays ou en provenance de pays contexte similaire soit d adapter une technologie industrielle un contexte de production interm diaire r duction d chelle usage de mat riaux locaux savoir faire locaux simplification des dispositifs de contr le et de r gulation des quipements Le transfert technologique depuis d autres zones n cessite quelques pr cautions ne s agit pas de copier des plans d quipements faire une visite et se lancer dans le d veloppement par soi m me Il est plus perti nent et efficace de faire appel un r f rent technique ayant l expertise dans la zone d origine concepteur constructeur avec le recul de plusieurs ann es de diffusion Ceci garantit l obtention d un mod le performant et permet d viter les cueils choix des bons mat riaux savoir faire en construction bon dimensionnement La construction du premier mod le est souvent l occasion d un chantier cole o les constructeurs locaux seront form s en situation r elle Etapes projet indispensables Lorsque le diagnostic initial a valid la pertinence d un appui aux PME ou aux collectivit s pour une am liora tion de leurs proc d s de transformation et ou l intro duction d quipements efficaces les ta
227. i re est assur e Comme toute activit conomique sa p rennit passe aussi par un appui technique un contr le qualit un contr le des conditions de durabilit Impacts positifs n gatifs et risques Economiques Cr ation de communaut s foresti res de groupe ments de producteurs d entreprises renforcement des capacit s en gestion d entreprise P rennisation d une activit conomique condamn e dispara tre sans gestion durable de la biomasse associ e Stabilisation d un produit nerg tique pour les m nages urbains face la mont e des co ts des combustibles issus du p trole Cr ation d un produit de haute valeur ajout e qui b n ficie l conomie locale investissement pour l acquisition des fours qui peut s av rer lourd Sociaux Cr ation d emplois en milieu rural gr ce la fili re charbonnage vinaigre de bois Cr ation de comp tences techniques locales Environnementaux Lutte contre la d forestation Pr servation for t primaire Limitation du recours aux engrais chimiques et pesticides avec usage efficient du vinaigre de bois R duction missions GES condition de pr voir la condensation des gaz de pyrolyse GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE La production de charbon de bois partir de r sidus de biomasse renouvelable va dans le sens de la r d
228. iat est pass e avec un producteur local de four gaz SOMMEDTABE pour la phase de pr diffusion La promotion distribution est facilit e par l agent vulgarisateur de l quipe MNED Le producteur s occupe de la livraison du mat riel et une association locale s occupe de la distribution dans le douar Four pain gaz am lior Maroc Nord OMNED Bilan provisoire Le projet est en cours il en est au lancement de l tape de pr diffusion ao t septembre 2008 Une solution financi re pour faciliter l acc s aux quipements est en cours de r flexion L option la plus probable est la cr ation d un fonds mis en place avec l association locale partenaire La diffusion plus large d butera en 2009 avec un objectif de 1250 fours sur la Province de Chefchaouen GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 39 Lu lt n LL J o LL NERGIE ET B TIMENT DES D CHETS SERVICES NERG TIQUES AGRICULTURE ET FORET FICHE 1 3 40 TUDE DE CAS CHAUFFAGE AU GAZ DES BATIMENTS PUBLICS EN AFGHANISTAN Projet financ par FFEM Ampleur Projet pilote de budget inf rieur 50 000 Op rateur GERES www geres eu Partenariat ADEME GTZ Date r alisation 1 semestre 2008 Nb de b n ficiaires Limit pour le moment projet en phase pilote 2 h pitaux Contexte La qualit d isolation des b timents publics es
229. iches couvrent aussi bien les domaines de l efficacit nerg tique que des nergies renouvelables des pratiques agricoles durables de la reforestation ou de la d forestation vit e Pour chaque fiche vous trouverez 4 angles d approche de l op ration ou de la technologie en question LA CUISSON DOMESTIQUE Dans DANS LES PAYS DU SUD Lee 4 Un enjeu majeur de d veloppement 80 ie un enjeu environnemental mental les plu Dans les zones rurales la cuisson se fait g n ralement sur le de mani re rudimentaire pour les plus pauvres sur le pierres foyer 3 pierres constitu de pierres pos es au sol tu d surmont es d une marmite ou bien au moyen de 865669 favers traditionnels fahrinu e nrincinalemant aver urm Quels sont enjeux de d veloppement qui justifient la mise en uvre de l op ration pr sent e Quels sont les principes de fonctionnement des technologies ou des pratiques pr sent es des mat riaux locaux Dans I rurale MENER UNE D MARCHE PROJET ralem mani tude de faisabilit mentai Dans les zones rurales la cuisson se fait g n ralement 5 plu de mani re rudimentaire pour les plus pauvres surle SUr le foyer 3 pierres constitu de pierres pos es au sol Pierres surmont es d une marmite Dans les zones rurales la tu di Quelles sont les grandes tapes et les caract ristiques d un projet d introduction de la technologie ou de pratiques cibles et dur
230. ie Les cons quences sont de voir perdurer en zones rurales un artisanat alimentaire fonctionnant en grande partie gr ce l nergie humaine et n cessitant une forte intensit de main d uvre Villageoise utilisant un pilon pour broyer le karit PNUD jusqu 18 heures par jour en activit l immobilisation de la main d uvre De ce fait les femmes ne peuvent pratiquer davantage de mara chage ni les jeunes filles aller l cole pr requis une am lioration de leur situation la moindre conservation des aliments du fait d une transformation sommaire Il faut ajouter que la connexion de services nerg tiques des sources d nergie propre est rare Les artisans sont souvent contraints d utiliser des moteurs thermiques robustes mais polluants La mise en place d entreprises rurales PTFM initi e par le Programme des Nations Unies pour le D veloppement PNUD puis adapt e par d autres structures a deux objectifs Le premier est la m canisation des travaux p nibles r alis s par les femmes en particulier la mouture des c r ales et le transport de l eau le second est l acc s durable des services nerg tiques modernes d corticage charge de batteries etc GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 87 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET BATIMENT n el LL 2 ru rl LL gt LL VALORIS
231. ie de cuisson et de la demande L offre est constitu e par la biomasse sous toutes ses formes r sidus agricoles bois de taille charbon de bois briquettes la demande se caract rise par les comportements nerg tiques des m nages les quipements et les niveaux de consommation de l nergie de cuisson Cette fiche pr sente d une part les exemples de la diffusion de cuiseurs dits am lior s qui ont t d velopp s pour se substituer aux foyers traditionnels et r duire ainsi la consommation de biomasse d autre part la mise en uvre de plantations nerg tiques permettant de renouveler l offre en biomasse pour les populations rurales et de satisfaire ainsi leurs besoins en bois de feu tout en limitant la pression sur la for t LA CUISSON DOMESTIQUE DANS LES PAYS DU SUD Un enjeu majeur de d veloppement et un enjeu environnemental Dans les zones rurales la cuisson se fait g n ralement de mani re rudimentaire pour les plus pauvres sur le foyer 3 pierres constitu de pierres pos es au sol surmont es d une marmite ou bien au moyen de foyers traditionnels fabriqu s principalement avec des mat riaux locaux Pour assurer leur approvisionnement en combustible les familles ach tent du bois et ou du charbon de bois elles pr l vent du bois en for t Si ce pr l vement est plus important que la capacit de renouvellement de l cosyst me forestier on parle de biomasse non renouvelable Cela entra ne un ph
232. ien des projets de d veloppement permettant de r pondre aux cons quences de ces crises Elle souhaite aussi accompagner les diff rents acteurs concern s en particulier les ONGs actives au Sud dans l mergence de propositions et le renforcement de leurs positions en tant que n gociateurs La Fondation est galement pr sente au niveau international en tant que membre de l UICN Union mondiale pour la nature et de l Organisation internationale de la francophonie Elle est ONG consultative aupr s du Conseil conomique et social de l ONU GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT EX Libert gatir Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DES AFFAIRES TRANG RES ET EUROP ENNES ADEME Agence de l Environnement ec de la Maitrise de l Energie NOs S L 5 P RY LT Cres Energie Environnement Solidarit Le GERES Groupe Energies Renouvelables Environnement et Solidarit s est une association but non lucratif cr e en 1976 au lendemain du premier choc p trolier Aujourd hui une centaine de collaborateurs m nent des projets de d veloppement durable innovants en France et dans 8 pays d Afrique et Asie Pr server l environnement limiter les changements climatiques et leurs cons quences r duire la pr carit nerg tique et am liorer les conditions de vie des populations pauvres tels sont les enjeux auxquels l quipe du GERE
233. iers des arbres couvrent plus de 10 30 de la surface et qui peuvent atteindre maturit une hauteur minimale de 2 5 m tres Cr dits carbones temporaires Les r ductions d missions de GES par les projets de boisement reboisement ont la particularit d tre temporaires En effet le carbone stock dans une plantation ne l est pas ind finiment Pour des raisons anthropiques conflits d usages fragilit du statut foncier des terres ou naturelles feu attaques d insectes le peuplement arbor peut dispara tre et le carbone jusque l stock peut tre ainsi lib r dans l atmosph re Ainsi alors que les r ductions d missions par des projets MDP portant par exemple sur l efficacit nerg tique ou l utilisation d nergies renouvelables correspondront des cr dits permanents l absorption par les projets forestiers correspondra des cr dits temporaires d une dur e de 5 ans traduisant ainsi la notion de risque li e la non permanence potentielle du boisement reboisement Dans le cas de projets destination des March s Volontaires d autres syst mes de garantie existent tel que celui d velopp par le Volontary Carbon Standard VCS qui consiste sur le principe d une assurance d livrer des cr dits per manents tout en mettant en r serve un certain nom bre d entre eux mobilisables en cas de disparition du boisement On peut mentionner qu date de publication de l ouvrage les
234. igeant les agriculteurs s adapter Bien que par nature plus spectaculaires les conditions climatiques extr mes telles qu inondations s che resses et temp tes ont un effet global moins grave sur la production agricole que les anomalies climatiques chroniques Le r chauffement de la plan te pourrait aussi avoir quelques effets positifs pour les agriculteurs Les ac croissements du dioxyde de carbone ont un effet fer tilisant pour de nombreuses cultures augmentant les taux de croissance et l efficience de l utilisation de l eau Mais de nombreux points d interrogation subsistent concernant les diff rents sc narios possibles ENJEUX POUR LES ACTEURS DU DEVELOPPEMENT L ouvrage 8 favoris ici une approche Energie climat d veloppement Les op rations qui seront pr sent es se regrou pent sous 2 enjeux principaux D velopper des pratiques agricoles moins met trices de GES et surtout r silientes c est dire qui r sistent mieux la variabilit du climat et ses cons quences et qui renforcent la capacit des agriculteurs s adapter au changement long terme Fiche 5 1 Le mara chage et l levage sous serres solaires Fiche 5 2 Le semis direct sur couvert v g tal Contribuer une gestion durable de la for t qui tienne compte de l ensemble des r les jou s par la for t biodiversit maintien des sols approvi sionnement en bois nergie des communaut s etc Fiche 5 3 Les plantati
235. ili res de charbonnage durable Ces actions jouent sur l offre en combustible Elles limi tent les impacts de la production de combustible sur la for t Cet appui peut constituer le volet d un projet plus g n ral d agroforesterie pour lutter contre la d forestation MENER UNE D MARCHE PROJET tude de faisabilit La question de la cuisson est consid rer dans sa globalit le diagnostic porte la fois sur l offre en nergie de cuisson et sur la demande L objectif est de les mettre en ad quation et d valuer ainsi la pertinence et les modalit s d une action dans ce domaine Etude des besoins et pertinence Pour valuer la pertinence de l introduction des foyers am lior s au niveau d un territoire il est n cessaire d analyser la demande en nergie de cuisson Cette analyse caract risera les comportements nerg tiques les quipements les niveaux de consommation de la zone d implantation potentielle L analyse de l offre cherchera caract riser la biomasse utilis e pour la cuisson essences foresti res arbustes d chets agricoles bouses autres d chets son niveau de productivit annuelle son mode de collecte saisonnalit outils et de stockage les quantit s par essences identifi es L objectif sera d identifier les sources insuffisantes et les besoins Ces tudes d offre et de demande devront mettre en vidence les freins potentiels de d veloppement ceux li s la cuisson et ceux li s
236. ilit face aux al as climatiques Effectivement elles ont un acc s limit aux intrants aux semences de qualit et la m canisation Leur ma trise de l eau d irrigation est parfois al atoire Le Semis direct sur Couvert V g tal SCV est une technique de culture innovante bas e sur un syst me combinant le non labour la pr sence de couverture v g tale permanente et le respect de la rotation culturale Une fois ma tris et pratiqu NERGIE DOMESTIQUE dans la dur e ce syst me permet d am liorer les rendements tout en assurant la protection des sols et en favorisant la r sistance des cultures la s cheresse comme aux agressions des insectes ou des mauvaises herbes Ces techniques connaissent des stades d avancement et de diffusion plus ou moins avanc s selon les zones g ographiques L objet de cette fiche sera de se pencher sur l application du SCV dans les PED travers les travaux de recherche en cours et men par le Centre de Coop ration Internationale en Recherche Agronomique pour le D veloppement CIRAD AGRICULTURE DANS LES PAYS DU SUD Constats L agriculture dite paysanne est le mod le de production dominant dans les Pays en D veloppement PED Elle 8 lieu sur de petites parcelles entre 1 et 3 hectares o des familles produisent les denr es alimentaires destin es leur consommation propre riz ma s manioc etc et vendent leurs exc dents sur le march local Elle emploie des tech
237. illageoises cr dit commercialisation des produits approvisionnement en intrants et mat riel agricole r gles communautaires etc Cette premi re phase permet de confronter les syst mes SCV l preuve du milieu r el de faire valuer ces syst mes par les paysans et d alimenter la recherche en th mes prioritaires de former les divers acteurs de la recherche d ve loppement d identifier et de promouvoir les agriculteurs motiv s ayant assimil les pratiques SCV au r le d agriculteurs consultants pour la diffusion directe de ces techniques aupr s d autres communaut s villageoises de construire un r f rentiel l chelle des grandes r gions agricoles de la zone concern e Etape 2 Diffusion des pratiques La diffusion doit passer par un conseil rapproch et individualis et ce sur une p riode suffisamment longue pour accompagner les paysans motiv s dans cette v ritable transformation de leur agriculture Outre l am lioration de l environnement agricole la diffusion des techniques agro cologiques exige en cons quence un personnel comp tent et solidement form ma trisant les techniques SCV des outils pour leur adaptation ainsi que les principes pour leur diffusion au niveau de terroirs villageois en ad quation avec les strat gies paysannes la concentration des moyens de diffusion sur quelques sites pour un appui rapproch et soutenu un accompagnement du ch
238. ion recyclage et limination des d chets GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 93 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET 94 L ouvrage pr sentera 3 types d op rations parmi d autres que les op rateurs de d veloppement peuvent mettre en place sur cette th matique Fiche 4 1 La production de briquettes de charbon partir de r sidus agricoles Fiche 4 2 Le compostage de r sidus organiques Fiche 4 3 Le syst me biogaz familial LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Lorsque les r sidus organiques sont en d composi tion en conditions ana robies sans oxyg ne ils en trent en processus de fermentation et g n rent du biogaz effluent gazeux contenant essentiellement du m thane ou CH4 Le m thane 8 un pouvoir de r chauffement global PRG 23 fois sup rieur celui du CO Ainsi la d charge d une grande ville ciel ouvert ne faisant pas l objet de traitement sp cifique est for tement mettrice de m thane Il existe des technologies de valorisation du biogaz qui permettent de r cup rer le m thane et de produire de la chaleur ou de l lectricit De fa on g n rale la valorisation des d chets est b n fique pour le r chauffement climatique puisqu elle r duit l utilisation de mati res premi res et donc proportionnellement les quantit s d nergie g
239. ion de l eau la pr paration des repas la conservation des aliments L acc s l lectricit et donc l clairage permet d tudier la maison ainsi que de suivre des cours du soir l clairage public am liore la s curit des femmes et des enfants L lectricit favorise galement le d veloppement des syst mes de communication et de loisir t l phone cellulaire radio t l vision Ses multiples usages sont indispensables au d veloppement des pays du Sud La biomasse fournit une grande part de cette nergie domestique On d signe par biomasses l ensemble des mati res organiques des organismes vivants des divers cosyst mes et des produits qui en d rivent comme le bois la paille la bagasse les bois de rebus On parle de biomasses traditionnelles lorsqu il s agit du bois de feu et des r sidus agricoles et forestiers qui sont destin s la cuisson et au chauffage domestique On voque l utilisation de la biomasse moderne lorsque l on emploie des capacit s de conversion sup rieures la biomasse traditionnelle gaz ification pyrolyse etc pour la production d lectricit ou de biocombustibles liquides les deux permettant d employer plus efficacement les ressources Le bois est la forme usuelle de biomasse nergie et est majoritairement fourni par la for t En effet 70 90 de l nergie primaire consomm e en Afrique sub saharienne est du bois de feu Souvent en libre acc s en zone
240. ion ont lieu un rythme plus rapide que le renouvellement de la source une for t par exemple on constate que le cycle du carbone est rompu Un exc dent de dioxyde de carbone CO est lib r dans l atmosph re On parle alors d une biomasse non renouvelable qui contribue comme les nergies fossiles l mission de gaz effet de serre et donc au changement climatique La gestion de la biomasse usage domestique repr sente donc bien un enjeu important dans la lutte contre le changement climatique De plus les ph nom nes de d sertification et de r duction du couvert forestier sont dans certaines r gions Sahel notamment des manifestations du changement climatique en r sulte une rar faction de la biomasse qui appara t critique pour des familles dont la source d nergie principale est le bois nergie Une utilisation raisonn e et optimis e de la biomasse constitue donc aussi une action d adaptation Deux axes apparaissent pertinents dans la lutte contre le changement climatique et sont aujourd hui ligi bles au M canisme de D veloppement Propre MDP La r duction d utilisation d une source d nergie fossile ou non renouvelable par l introduction d quipements nerg tiques efficaces La remplacement d une source d nergie fossile ou biomasse non renouvelable par une source renou velable Cette ligibilit sera illustr e au travers des diff rentes fiches GUIDE BONNES PRATIQUES CL
241. ior s Plusieurs mod les de foyers conomes ont t test s et certains valid s l tape de pr diffusion jusqu 5 000 exemplaires mais in fine un seul mod le a pass le test d une large diffusion notamment du fait de sa facilit de transport par les grossistes s agit du mod le NLS New Lao Stove qui permet une conomie de l ordre de 22 de charbon de bois par rapport au mod le traditionnel De 2003 2007 284 450 familles ont t quip es et 240 000 tonnes de bois ont pu tre conomis es GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT TUDE DE CAS PLANTATIONS NERG TIQUES et suivi des circuits de collecte de bois au Cambodge Projet financ par GERES Cambodge fonds propres Ampleur Projet pilote de budget inf rieur 50 000 par an Op rateur GERES Cambodge www geres cambodia org Partenariat principal Autorit s locales conseils de communes Date r alisation Depuis 2006 B n ficiaires 12 planteurs priv s 1 communaut foresti re 3 institutions Contexte Depuis 2005 le GERES Cambodge explore diff rentes approches de foresterie sociale La zone cibl e par le GERES Cambodge est la plaine alluvionnaire du Tonle Sap et le sud est du pays Cette r gion a t marqu e par des si cles de s dentarisation de populations cambodgiennes La recherche de terres arables et les pratiques agricoles n ont laiss que peu de place aux for ts Certaines pro
242. ique biogaz Ceci afin de sensibiliser la population et mesurer ses attentes gr ce notamment des enqu tes aupr s des familles pour conna tre la fois leur motivation leurs craintes la taille du cheptel leurs revenus Si cette premi re approche a abouti favorablement il est alors temps de passer au d veloppement de la diffusion qui devra se faire par tranches suivant une logique g ographique Suivant la taille du projet on pourra alors d terminer le nombre d quipes techniques n cessaires la r alisation des digesteurs sachant qu une quipe technique doit au minimum tre compos e d un ma on d un technicien et d un responsable formation et enqu te La population locale peut participer la construction en creusant le trou o en apportant certains mat riaux par exemple Appuyer la diffusion de biodigesteurs Cible Unit familiale Fonctionnalit performances Dans des conditions d utilisation normale temp ra ture assez lev e au minimum 15 C alimentation r guli re en excr ment 50 kg par jour une famille de 4 personnes poss dant 2 cochons peut faire fonctionner un digesteur de 8m reli la porcherie et aux latrines GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT et ainsi produire assez de gaz pour cuire 3 repas par jour environ 1m de gaz par jour Maturit technologique Le biodigesteur existe depuis plus de 25 ans Dans sa version standardis e il
243. ire la d forestation L id e sous jacente est de mettre en place un m canisme de financement pour r duire les missions r sultant du d boisement dans les pays du Sud Cette demande a entra n l ouverture d un processus de n gociation qui se d roule depuis deux ans et qui a t marqu par une participation tr s active de l ensemble des pays au Nord comme au Sud En d cembre 2007 les pays r unis Bali en Indon sie lors de la COP13 sont arriv s un accord important sur la question de la d forestation vit e Un plan d action a t mis sur pied pr voyant la mise en uvre d actions pilotes sur la p riode 2008 et 2009 afin d arriver l laboration fin 2009 d un m canisme appel REDD Reducing Emissions from Deforestation and Degradation Questions m thodologiques I n existe donc pas de m thodologie officielle dans le cadre de la CCNUCC ou du Protocole de Kyoto pour valuer l impact des actions de d forestation vit e De nombreuses questions sont donc en cours de n gociation Comment d finir le sc nario de r f rence sur la base de tendances historiques de projections futures ou d une combinaison des deux Comment s assurer que l impact climatique des actions de protection de la for t men es sur une zone de pro jet donn e ne va pas tre annul par le d placement de la d forestation vers d autres zones voisines Doit on consid rer seulement la d forestation brute
244. isantes Du fait de l inertie physique cycle du car bone et sociale nombreuses n gociations pour atteindre un accord mise en place de politiques les concentrations atmosph riques en GES pr sentes et futures engendreront des effets n gatifs qu il faut anticiper par des mesures d adaptation M canismes de flexibilit pour une att nuation Pour faciliter la r alisation des objectifs de r duction des missions des pays industrialis s le protocole de Kyoto pr voit la possibilit de recourir 3 grands m canismes dits de flexibilit en compl ment des politiques et mesures que ces pays devront mettre en uvre au plan national Les permis d missions n gociables Une mon tarisation des GES a t imagin e avec la cr ation d un march de gaz effet de serre GES Ce march conf re une valeur marchande aux GES exprim e en une unit unique la tonne qui valent CO cf encadr Selon les objectifs fix s par les pays les pays qui ont ratifi le protocole peuvent convertir la partie non utilis e de leurs droits d missions en permis d missions n gociables et les ven dre des pays ayant d pass leurs niveaux d missions Cet change peut galement avoir lieu entre des en treprises ayant des objectifs de r duction au sein d un m me pays Des march s d change de permis d missions se sont ainsi d velopp s comme par exemple le march d change contraignant europ en EU ETS cf C
245. ise des oliennes Le gisement solaire est moins discriminant et g n ralement mieux connu mais une installation solaire n cessite de la place sur une zone sans ombrage et prot g e des animaux Une installation olienne ou solaire doit pouvoir tre approvisionn e en mat riel sans trop de difficult s dans le pays de pr f rence et maintenue de m me capacit s de maintenance locale Cela ne pose en g n ral plus de probl me en solaire des distributeurs et installateurs existent dans la plupart des pays mais c est plus rarement le cas en olien et il s agira alors de trouver et d valuer des capacit s locales de fourniture et de maintenance De mani re g n rale la mise en uvre de telles installations sera facilit e par l insertion du projet dans le cadre d un programme d lectrification villageoise plus large men un niveau territorial significatif Appuyer la mise en place de petites centrales oliennes et solaires Cible Foyers individuels lectricit domestique villages clairage public artisans et commer ants lectricit productive Fonctionnalit performances Une installation sur mini r seau a typiquement une puissance de quelques kilowatts plusieurs centaines de kW Ainsi une installation de quelques kW permet de fournir un l clairage public et d approvisionner en lectricit quelques abonn s d une petite localit Une installation de 50 KW est adapt e
246. issions de GES est donc essentiel pour l att nuation du change ment climatique D ailleurs d apr s le rapport STERN en 2006 cette solu tion s av rerait la plus conomique apr s l efficacit nerg tique les agrocarburants le photovolta que ou l olien seraient des options plus co teuses GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 133 NERGIE ET B TIMENT AGRICULTURE ET FORET VALORISATION DES D CHETS CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE SERVICES NERG TIQUES FICHE 5 4 134 Marginal cost per unit GHG abated US Avoided deforestation Energy efficiency Off shore wind Biofuels Hydrogen vehicles Abatement Le lien entre le co t marginal de diff rentes mesures pour la r duction d mission de GES et l importance de la r duction Source Stern Review of the Economics of Climate Change 2007 Eligibilit des REDD au protocole de Kyoto Historique Dans le cadre de la Convention cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique CCNUCC aucun type d instrument ou d incitation n est pr vu jusqu maintenant pour lutter contre la d forestation dans les pays en d veloppement Lors de la 11 Conf rence des Parties de la Convention Climat COP11 de Montr al 2005 la Papouasie Nouvelle Guin e et le Costa Rica ont fait la proposition d inclure dans le cadre de la n gociation des incita tions pour r du
247. it s artisanales Plantation sur espaces libres publics non valoris s terrains communaux bords de route Haies au Cambodge un fort potentiel bois nergie Les esp ces les plus commun ment plant es sont l Acacia Acacia auriculiformis le Leucaena Leucaena leucocephala le Cassia Cassia siamensis le Gliricidia ou encore le Sesbania L eucalyptus rencontre de vives critiques pour le caract re dominant voire la tendance invasive de cette esp ce sur les cosyst mes dans lesquels il est implant La mise en place d une plantation commence par les p pini res g n ralement install es avant la saison des pluies pour une dur e de quelques mois est pr f rable de s lectionner des esp ces tol rantes aux contraintes environnementales locales broutage sauvage s cheresse inondations type de sol Les plants sont ensuite transplant s en plein champ Des techniques de taillis sont parfois pratiqu es afin d augmenter la productivit des plantations Des rotations de 5 10 ans sont adopt es suivant la fertilit des sols Ces plantations fournissent une biomasse dite renou velable puisqu elle provient d arbres cultiv s sur une parcelle agricole par opposition une biomasse pr lev e dans une zone foresti re non replant e par la suite non renouvelable Enjeux pour les acteurs du d veloppement Influence en amont sur les politiques publiques Cette influence vise une meilleure gestion du
248. ital sur une longue dur e Comp tences requises En mati re de foresterie et d agroforesterie plantation et suivi de plantation laboration de bilan carbone et mise en uvre d un suivi du carbone s questr sur la base de m thodologies approuv es En mati re de finances montage financier du projet prenant ventuellement en compte les acheteurs de cr dits carbone En mati re d valuation conomique afin de calculer les taux de rentabilit interne du projet sans et avec la vente de cr dits carbone dans le cas d un projet MDP En mati re d organisation de fili re pour f d rer et animer la participation des petits agriculteurs P rennisation La p rennit d un projet d pend en premier lieu de deux points la garantie fonci re li e au terrain o se fait la plantation et la capacit du porteur mobiliser un capital sur plusieurs ann es Ainsi pour favoriser la p rennisation il peut tre n cessaire d intervenir tr s en amont au niveau de la politique foresti re et ou de la politique d am nagement du territoire Par ailleurs dans le cas d un projet de type MDP la conception d outils financiers innovants permettant par exemple de proposer des pr ts pour les plantations gr ce une vente anticip e des cr dits carbone est une piste consid rer Impacts positifs n gatifs et risques Economiques Cas g n ral Cr ation d emplois dans le domaine de la sylviculture de rev
249. its entrepreneurs groupes de femmes Maturit technologique Les techniques utilis es pour la construction des serres reposent sur des principes simples ma trisables par les artisans locaux Les mat riaux sont essentiellement disponibles au niveau local mis part les parois de poly thyl ne de polycarbonate et le verre Volets d accompagnement projet Volet recherche et d veloppement conception agronomie aliments locaux m thodologie etc Volet de formation des ONG et personnels locaux la construction et l exploitation des serres Volet de formation des b n ficiaires en particulier en agronomie Volet de mobilisation sociale pour l introduction des serres solaires Volet de suivi des impacts et d valuation du projet Dur e du projet Un projet pilote devrait durer au moins 2 ans Toutefois environ 4 ann es sont n cessaires afin de vraiment p renniser le projet et de diffuser les technologies Comp tences requises Recherche et D veloppement animation sociale d veloppement rural comp tences en mati re d isolation et de solaire passif agronomie Impacts n gatifs positifs et risques Economiques et Sociaux G n ration de revenus augmentation du pouvoir d achat Diversification de l alimentation gr ce la consom mation de l gumes ufs et viande frais en hiver Renforcement de la position des femmes dans les communaut s par leur implication dans
250. jectif sera d identifier les ressources insuffisantes et les besoins Ces tudes d offre et de demande devront mettre en vidence les freins potentiels de d veloppement li s la cuisson et l approvisionnement en biomasse ainsi que les impacts environnementaux des pratiques actuelles Dimensionnement d un projet nergie domestique cuisson et chauffage Pour la phase pilote il s agira d estimer le nombre et la typologie des familles concern es le type d quipement r pondant aux besoins mod le disponible ou nouvelle conception et le mode de diffusion appropri Lorsque la biomasse est quasi inexistante sur la zone ou revient plus cher que le gaz cf Etude de cas en Afghanistan on cherchera faciliter l acc s au gaz L objectif est de valider les modes de diffusion des quipements et de la gestion de la biomasse ou du gaz associ e Situations favorables l introduction de tels quipements Les pays mergents comme ceux du Maghreb la Chine ou le Br sil ont des populations dont le niveau de vie leur permet l acc s au gaz Pourtant les quipements restent peu efficaces ou les populations restent traditionnellement attach es l usage du bois comme nergie Ils constituent des zones d intervention particuli rement pertinentes pour l introduction de ce type d quipements gaz permettant un d veloppement conome en nergie dans ces pays mergents Appuyer la diffusion d quipements gaz performants
251. l vision ou radio vecteur de liens et d informations 18 recharge de batteries ce qui comprend les accumulateurs comme les batteries de t l phones portables GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Pourtant actuellement une grande proportion des populations des Pays les Mois Avanc s PMA ne dispose d aucun acc s l lectricit Ce sont essentiellement les populations des zones de faible densit comme les zones montagneuses ou d sertiques ou simplement celles loign es des centres conomiques ou politiques Cela s explique par la dispersion des zones de peuplement pour lesquelles la connexion au r seau est co teuse et les faibles capacit s financi res des utilisateurs Les populations sans acc s une source d nergie moderne utilisent alors des sources locales afin de s clairer bois bougie ou parfois pour les plus riches des groupes lectrog nes Mais ces solutions co tent de plus en plus cher augmentation du prix du p trole rar faction progressive du bois combustible et d t riorent l espace de vie d forestation mission de fum es nocives Les kits photovolta ques cherchent r pondre ces deux enjeux am liorer la disponibilit en nergie et assurer qu elle soit propre et durable Principe g n ral d un kit photovolta que Les kits photovolta ques sont des installations indivi duelles permettant de valoriser l nergie solaire pour des usages dome
252. l et au Costa Rica ont t pr sent s au CCBA dont un a obtenu le silver standard et deux sont en cours d valuation n LU 2 lt F LU 2 zZ LU un LU gt VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT FICHE 5 4 136 TUDE DE CAS PROTECTION DES RESSOURCES NATURELLES D UN CORRIDOR BIOLOGIQUE COLOMBIE Projet financ par Fond Fran ais pour l Environnement Mondial FFEM Ampleur Projet de grande ampleur budget annuel de 200 000 1 000 000 Op rateur CAM Corporaci n Aut noma del Mag dalena institution responsable de la gestion des ressources naturelles du d partement du Huila Date de r alisation 2001 2007 B n ficiaires 4 000 familles Projet pouvant s appliquer toute zone prioritaire pour la conservation et gestion durable des ressources naturelles Contexte Le corridor biologique situ entre le Parc National de Purac et le Parc National de Cueva de los Gu charos couvre 115 202 ha est situ au Sud de la Colombie entre la Cordill re Occidentale et la Cordill re Orien tale C est un des sites les plus remarquables pour sa biodiversit au niveau de l Am rique du Sud corres pond au sommet des bassins versants des grands fleuves comme la Magdalena la Cauca qui traversent la Colombie mais aussi de fleuves qui traversent l Ama zonie C est donc une
253. la for t Ainsi un projet de plantation bois e sur une terre qui n a pas t couverte de for t depuis au moins 50 ans sera consid r comme un boisement Tous les autres projets seront d finis comme du reboisement Les activit s de conservation ou de gestion foresti re ne sont par contre pas ligibles pour la premi re p riode d engagement 2008 2012 R unies sous l appellation de REDD R duction des Emissions li es la d foresta tion et la d gradation des for ts ces mesures sont au c ur des d bats dans les cycles de n gociations post Kyoto 2012 en cours Elles seront explicit es dans la Fiche 5 3 La lutte contre la d forestation 2 Kowalski et al 2004 Les caract ristiques des MDP boisement reboisement Comme tout MDP un projet doit prouver son additio nalit c est dire d montrer que ses absorptions ef fectives nettes de GES n auraient pas eu lieu sans lui Les caract ristiques plus sp cifiques des projets de boisement reboisement sont les suivantes Date de boisement et d finition de la for t Le projet de boisement reboisement doit concerner un terrain qui ne portait pas de for t la date du 31 d cembre 1989 et ce jusqu au moment du d mar rage du projet Chaque pays doit fixer les param tres relatifs la d finition d une for t On consid re comme for t un syst me comprenant une terre dont la superficie minimale est comprise entre 0 05 et 1 hectare dont les houpp
254. la fum e odeur de fum e coloration de fum e l effet anti oxydant antiseptique bact riostatique et conservateur Une simple d cantation permet de s parer les goudrons insolubles de la phase aqueuse On obtient ainsi un vinaigre de bois dont le pH est aux alentours de 3 Par la suite une distillation peut tre r alis e afin de s parer le m thanol l ac tone et l acide ac tique des goudrons solubles ce qui permet d obtenir un produit plus acide Le vinaigre de bois est utilis essentiellement dans l agriculture en premier lieu comme r pulsif pour les insectes M lang de l engrais il accro t l absorption des nutriments par les plantes il favorise donc la croissance des plantes en g n ral et diminue la consommation d engrais et de pesticides chimiques Dans le compost le vinaigre de bois neutralise les odeurs en limitant le d gagement ammoniacal acc l re la fermentation et enrichit le produit Il prolonge la fra cheur des fruits et des l gumes et augmente la dur e de vie des fleurs coup es est aussi utilis comme antiseptique sur les animaux il prot ge le bois des termites par son action r pulsive et la partie goudronneuse sert au colmatage des bateaux Ce produit poss de donc une large gamme d utilisation qui peut tre exploit e aussi bien l chelle nationale qu internationale Enjeux pour les acteurs du d veloppement Globalement il s agit pour les pouvoirs publics de mettre en pl
255. le projet Co t initial parfois important des serres solaires mais qui peut tre soutenu par une op ration microcr dit et rapidement amorti par la vente des produits agricoles Environnementaux Dans le cas des installations d levage conomie de combustibles fossiles ou non renouvelables si celles ci taient auparavant chauff es Caract re polluant des films de serre en poly thy l ne n cessit d organiser une fili re de recyclage CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Enjeux Les serres solaires passives peuvent contribuer une meilleure adaptation aux v nements climatiques extr mes et une variabilit climatique accrue De plus comme ces serres ont besoin de moins d eau qu un champ ciel ouvert elles peuvent galement contribuer une meilleure gestion de l eau et donc s adapter une ventuelle p nurie d eau du fait de la fonte des glaciers L impact des serres solaires passives sur l att nuation du changement climatique est double dans le cas o les serres solaires passives remplacent les serres conventionnelles fortement chauff es gr ce des nergies fossiles ou de la biomasse non renou velable si on permet d viter l importation de l gumes on peut affirmer qu il y a r duction des missions provenant du transport Seul le cas du remplacement de serres fortement chauff es sera trait dans cette section car la r duc tion des missions
256. le se substitue un travail manuel elle a un impact d augmentation des gaz effet de serre dans l atmosph re Pourtant la mise en place de services nerg tiques minimums dans les zones rurales les plus pauvres est un facteur de d veloppement humain essentiel Cet exemple nous montre que le droit au d veloppement des pays du Sud induit ici le recours des nergies fossile et que cela prime sur l argument de lutte contre le changement climatique N oublions pas cependant qu une plate forme permet une rationalisation de l utilisation de l nergie Lorsqu elle vient par exemple en remplacement de moulins individuels On peut alors consid rer que pour un m me service rendu elle repr sente un co t ner g tique r duit et donc une r duction d mission de GES D autre part comme cela a d j t mentionn pr c demment le recours des fili res nergies propres pour alimenter ces plates formes est de plus en plus fr quent Il s agit principalement de l hydro lectricit et des agrocarburants Le d veloppement d un syst me associ fili re nergie propre PTMF peut en effet se r v ler particuli rement pertinent et montrer des compl mentarit s tout fait int ressantes Ainsi coupler la cr ation d une entreprise PTFM l installation une micro centrale hydraulique garantit l utilisation r guli re de l nergie produite et une rentabilisation de l installation hydro cf Fiche 3 2 Les mic
257. les difficult s financi res d agriculteurs qui subissent la crise cotonni re soit le raccordement au micro r seau Le projet se poursuit avec l installation de nouveaux kits solaires La soci t Yeelen Kura a re u pour cela une nouvelle subvention de l Agence Malienne pour le D veloppement de l Energie Domestique et de l Electrification Rurale AMADER qui lui permet d acheter 400 kits Suite cette subvention Yeelen Kura s est engag e baisser ses tarifs Enfin en lien avec le GERES Yeelen Kura met en place une fili re de traitement valorisation de ses batteries usag es En savoir plus Bibliographie lectrification rurale par nergies renouvelables en Afrique Sub Saharienne Observ ER 2007 Scarab e 19 20 http www areneidf org 2 T 008 Publication GERES Site de Light Up the World Fundation http www lutw org Site du RIAED R seau International d Acc s aux Energies Durables www riaed net Site de l ADEME Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie www ademe r Site de la Fondation nergies pour le Monde www energies renouvelables org Dossier p dagogique nergie et d veloppement durable en milieu rural en Afrique iche L acc s l lectricit et ses applications domestiques E Buchet et B Palli re GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 19v4av2 INOILSIWOQ EIDE EINE ANANILYA 13 11943N3 S
258. les et les d chets v g taux des secteurs forestier agricole et industriel La bio nergie provient de l nergie solaire emmagasin e dans les plantes par la photosynth se Si sa source est bien g r e elle est renouvelable et peut tre utilis e de fa on continue contrairement aux nergies fossiles On distingue la biomasse nergie traditionnelle comme le bois de feu et des r sidus agricoles et forestiers qui sont destin s la cuisson et au chauffage domestique des biomasses nergie modernes qui sont des biomasses mobilis es avec des capacit s sup rieures de conversion en nergie la biomasse traditionnelle pour la production d lectricit ou de bio combustible liquide les deux permettant d employer plus efficacement les ressources Biomasse non renouvelable La combustion de la biomasse met du dioxyde de carbone CO2 On consid re que celui ci est r absorb court terme par la photosynth se lors du renouvellement de la source de biomasse en question for t taillis savane plantation etc On parle alors d une biomasse renouvelable Cependant lorsque la source n est pas r g n r e et que le pr l vement devient plus important que le renouvellement alors le cycle du carbone est rompu et un exc dent de dioxyde de carbone est lib r dans l atmosph re On parle alors d une biomasse non renouvelable qui contribue de m me que les nergies fossiles l missions de gaz effet de serre et donc au changement
259. les marais le fumier ou dans la panse des ruminants par exemple gr ce des bact ries qui dig rent la mati re organique pour assurer leur m tabolisme Ces bact ries d gagent ce que l on appelle du biogaz m lange de m thane CH4 typiquement 50 70 et de dioxyde de carbone CO2 avec des quantit s variables d eau et d hydro g ne sulfur H2S Cependant ces bact ries ne sur vivent que dans des conditions d absence d oxyg ne condition ana robie Cette m thanisation peut aussi tre provoqu e en mi lieu clos partir de la fermentation de mati res orga niques animales ou v g tales appel es substrat pour faciliter la r cup ration du biogaz Les r sidus de biomasse digestat sont stabilis s la fermentation n est plus possible Suivant la demande locale le gaz produit par fermen tation peut avoir plusieurs utilit s Cuisson des aliments Eclairage Chauffage R frig ration Production d lectricit Carburant pour v hicules Ces deux derni res possibilit s n cessitent n anmoins une conversion du biogaz qui diminue son rendement nerg tique Les d jections animales les r sidus agricoles la fraction organique des ordures m nag res les effluents alimentaires les boues de stations d puration sont autant de sources possibles pour la production de biogaz Le digestat inodore et d barrass de quasiment tous les ventuels probl mes sanitaires des excr ments
260. leur productivit taux de mortalit taux de croissance remplacement des arbres morts Dur e de projet Les cycles de rotation des plantations nerg tiques sont de l ordre de 5 10 ans Les projets d appui la mise en place de plantations s talent g n ralement sur 5 ans assortis de 2 ans pour le suivi Comp tences requises Agronomie et foresterie approche communautaire d veloppement rural Impacts positifs et n gatifs risques Economiques et Sociaux Un meilleur acc s l nergie gr ce la baisse des co ts d approvisionnement Un all gement de la charge de travail pour la collecte du bois sp cialement pour les femmes Une consolidation de micro entreprises par la formation de fabricants de foyers de cuisson La cr ation d emplois en zone rurale essentiellement par un appui la formation de r seaux commerciaux revendeurs et distributeurs Diminution des missions de particules en suspension et polluants par rapport aux foyers traditionnels ce qui am liore les conditions de vie de ses utilisateurs Le co t plus lev d un foyer am lior en comparaison avec celui d un foyer traditionnel dans un contexte de biomasse collect e GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT La charge de travail suppl mentaire pour la plantation nerg tique qui peut entrer en comp tition dans le calendrier cultural avec d autres activit s agricoles
261. lique est utilis e depuis plusieurs si cles par l homme des moulins eau jusqu aux centrales lectriques partir du XIX me si cle Domestiqu e elle a particip l essor industriel de nombreuses zones g ographiques travers tous les continents l heure de la lutte contre les missions des gaz effet de serre elle repr sente une nergie parfaitement propre Contrairement aux grandes centrales hydrauliques qui induisent des changements profonds des cosyst mes et peuvent tre l origine de d placements de populations les micro et petites centrales ont des impacts r duits Pourtant les gisements hydrauliques que constituent les rivi res et les petits cours d eau sont loin d tre tous exploit s m me dans certains pays qui connaissent un d ficit d lectricit dans les zones isol es et qui d pendent fortement du p trole ou du charbon Bien que tr s bon march sur le long terme l hydro lectricit n cessite des investissements importants et des personnes aux savoir faire reconnus Ces deux points sont les principaux freins au d veloppement de nouveaux projets et constituent la priorit des projets d intervention L HYDRO LECTRICIT DANS LES PAYS DU SUD Alimentation et distribution lectrique L alimentation et la distribution lectrique d un pays utilisent sch matiquement 3 grands types de moyens Le r seau lectrique interconnect D velopp au niveau national international et ali
262. lle permet la mise en place de fili res g n ratrices d emplois et de revenus et le r approvisionnement en mati res premi res rares ou ch res LES ENJEUX POUR LES PAYS EN DEVELOPPEMENT Diff rence entre d chets et r sidus De fa on g n rale dans les Pays en D veloppement PED la plupart des r sidus sont recycl s et valoris s pour de nouvelles applications Ceci est particuli rement observable pour les r sidus de biomasse qui sont selon leur nature r utilis s des fins nerg tiques chaleur ou lectricit ou agronomiques engrais compost aliments pour animaux donc profitables C est le cas des r sidus agricoles par exemple la balle de riz issue du d corticage du riz les spathes de ma s ou encore les d chets de bois copeaux sciures les coques de noix de coco Globalement il est important de retenir que les d chets r sidus sont rarement d acc s gratuit Ils ont une valeur conomique car leur r cup ration est soumise des co ts directs ou indirects Enfin le terme de d chet porte une connotation d finitive la mati re ayant atteint son stade ultime d utilisation elle n a plus de valeur est plus souvent employ pour les r sidus urbains plus ou moins souill s ou les r sidus de transformation pollu s ou dangereux Distinction entre valorisation recyclage et limination La notion de valorisation renvoie une id e de trans formation sans qu il y ait n
263. llecte de bois Renforcement du r le de la Femme gains de temps d argent d efforts Meilleures qualit s nutritionnelles des aliments cuits dans le cuiseur solaire de type bo te cuisson lente qui pr serve les nutriments tE Changement des pratiques de cuisson Risque de br lures et ou d blouissements avec l utilisation du cuiseur solaire parabolique Risque de mauvais fonctionnement du cuiseur solaire de type bo te si la formation son utilisation n a pas t correcte des ouvertures r p t es du cuiseur vont alt rer son efficacit Co t d achat lev tr s lev m canismes de paiement am nag pr voir Aspects environnementaux Le cuiseur solaire fait intervenir le rayonnement so laire nergie propre et in puisable vite l utilisa tion d nergies fossiles gaz ou de biomasse non renouvelable et contribue ainsi la lutte contre le changement climatique et contre la d forestation CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Enjeux et valorisation de r ductions d missions Le cuiseur solaire a un impact d att nuation du chan gement climatique car il permet la substitution de l usage de biomasse non renouvelable par l nergie solaire dite renouvelable Il induit donc une r duction d mission de COz a galement un impact d adapta tion en vitant la disparition du couvert forestier qui contribue au maintien du sol et donc limite l rosion Les
264. locales les conomies de CO r alis es par un r servoir familial peuvent aller de 4 5 t CO2 quivalent Une base de donn es qui permet de suivre l ensemble des quipe ments sur la dur e a t mise en uvre pour permettre le suivi et la comptabilisation des r ductions d missions 1 Disponible sur le site de la convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques CCNUCC www unfccc org NERGIE D VELOPPEMENT TUDE DE CAS DIFFUSION DE R SERVOIRS BIOGAZ DANS LA PROVINCE DU GUIZHOU EN CHINE Projet financ par Goodplanet Fondation Ensem ble Fondation Michelham Autorit s chinoises et ap port local valoris Ampleur Projet pilote de budget inf rieur 50 000 par an Op rateur Initiative D veloppement ID www id ong org Partenariat Autorit s chinoises et ONG locales chinoises Date r alisation depuis 2005 B n ficiaires 1 600 familles Contexte La province du Guizhou se situe au Sud de la Chine et fait partie des plus pauvres parmi les 30 provinces chinoises On y recense de nombreuses minorit s ethniques 80 dont les Miao les Buyi les Dong et les Zhuang Le Guizhou 174 000 km a souffert de son relief accident qui l a isol des provinces voisines L arriv e tardive du rail le reliant au Yunnan au Sichuan et au Guangxi n a pas permis l exploitation de ses mines de houille et de phosphate L activit cono mique principale reste donc l agricul
265. lorisation de co produit permet de d gager des b n fices suppl mentaires afin de rentabiliser l investissement des fours et dans certains cas de rendre le charbon durable comp titif par rapport au charbon traditionnel Cette fiche pr sentera ce type de technologie de carbonisation faible co t ainsi que les possibilit s de valorisation du vinaigre de bois Carbonisateur performant en gestion communautaire LE CHARBON DURABLE FACE AU CHARBON TRADITIONNEL Le charbonnage traditionnel Pour r pondre ce probl me la fois environnemental et cologique l introduction d quipements de Le charbon de bois est obtenu en carbonisant du bois de mani re contr l e en l absence d oxyg ne Le proc d permet de retirer du bois son humidit et toute ma ti re v g tale volatile afin de ne laisser que le carbone La production de charbon de bois dans les pays du Sud est en majorit r alis e dans des fours traditionnels de type meule ou fosse Ces proc d s classiques met tent des effluents gazeux de type acides monoxyde de carbone CO et gaz effet de serre dioxyde de carbone m thane protoxyde d azote qui repr sentent plus de 80 de la mati re premi re ce qui constitue une source de pollution de l environnement De plus leurs rendements de conversion de l ordre de 10 15 et la provenance du bois utilis essentiellement de la for t primaire contribuent la d forestation Les alternativ
266. ment par toutes sortes d nergies fossiles ou renouvelables ce r seau dont le d ploiement est tr s on reux est adapt l alimentation des zones les plus denses en population et industries villes grandes zones d activit s ou industries Son extension en zone rurale ne peut se faire qu avec une tr s forte mobilisation financi re cas de l Europe apr s la seconde guerre mondiale et il ne touche en g n ral pas l habitat isol Le r seau en lots ou r seau villageois D velopp l chelle d une collectivit ce r seau autonome est aliment par de petites ou moyennes installations lectriques le plus souvent des groupes lectrog nes diesel mais galement par des centrales hydrauliques solaires oliennes biogaz etc Il peut alimenter le secteur domestique et le secteur artisa nal voire de petites industries Le niveau de puissance install e est typiquement de 10 kW 1000 kW Les installations individuelles Aliment es par batteries recharg es sur le r seau par groupes lectrog nes ou encore par kits photovolta ques etc ces installations r pondent uni quement des besoins domestiques ou des activit s individuelles petit commerce ou artisanat peu consommateur d nergie Le niveau de puissance install e est typiquement de 50 W 500 W Nous traiterons dans cette fiche des installations hydro lectriques adapt es l alimentation des r seaux villageois Int r ts
267. ments sont faibles autour de 20 30 La gamme de puissance se situe entre 10 50 kW Il s agit d un secteur informel peu appuy par les pouvoirs publics De plus la production moindre co t de qualit m diocre pour le march local ou national limite les possibilit s d am lioration absence de label de march solvable Les conditions de travail sont souvent p nibles faible m canisation faible ergonomie zone de travail enfum e temp ratures lev es Les collectivit s On trouve ici les centres de formation les orphelinats les prisons les centres religieux les centres de sant Leurs besoins thermiques concernent principalement la cuisson des aliments en grande capacit ou la st rilisation pour les instruments de soins Les quipements restent proches de ceux utilis s par les unit s familiales de transformation avec des rendements identiques autour de 30 La gamme de puissance se situe entre 10 50 kW L ergonomie y est faible avec des ambiances enfum es Les capacit s financi res des collectivit s d pendent de leur minist re de tutelle La biomasse est g n ralement achet e sur la base de contrats annuels aupr s de grossistes Elles peuvent aussi b n ficier de facilit s de stockage de combustibles s chage du bois par exemple Les unit s de production ou de services de plus grande puissance On entend par unit de production les briqueteries poteries mais aussi les industrie
268. mes constitution de base de donn es En effet un accompagnement est n cessaire pour s assurer de la ma trise sur la dur e de l utilisation du r servoir biogaz Une faible performance du syst me au d but peut entra ner une d motivation Dur e de projet La dur e du projet d pend du niveau d appropriation par les b n ficiaires de la technologie En situation favorable premiers constructeurs avec bonne ma trise technologique bonne sensibilisation des int ress s certaine capacit d investissement le temps d adaptation est faible au vu des avantages de cette technologie 1 ou 2 ans pour passer une phase d extension Comp tences requises Gestion de projet de d veloppement ing nierie construction mat riaux d veloppement rural agronomie nergie renouvelable Suivi et durabilit du projet Pour que les digesteurs soient efficients durablement un syst me de suivi doit tre mis en place En premier lieu c est l association des b n ficiaires qui peut tre charg e du suivi et de la maintenance de base Ensuite en cas de difficult le probl me arr t de la production de gaz fuite panne d un des composants sous production doit pouvoir tre r f r un technicien Le fait d inscrire un programme de diffusion dans la finance carbone favorisera la p rennit du fonction nement des digesteurs Les revenus par la vente du carbone sont intrins quement li s l usag
269. mment cette finance carbone repr sente une opportunit de financement de leurs actions pour les acteurs de d veloppement Ceux ci ont un r le y jouer et doivent y promouvoir un carbone plus social LA R DUCTION D MISSIONS DE GAZ EFFET DE SERRE DANS LES PAYS DU SUD Rappel 11 Le MDP autorise les pays industrialis s ayant des objectifs quantifi s de r duction d missions investir dans des projets de r duction de gaz effet de serre GES dans les pays en d veloppement Initi s par des investisseurs publics ou priv s ces projets g n rent des Unit s de R duction Certifi es des missions URCE Le MDP a t cr dans l id e de permettre aux pays industrialis s de r aliser des r ductions d missions moindre co t et aux pays en d veloppement la possibilit d attirer des investissements priv s additionnels pouvant entra ner des b n fices socio conomiques Pour les pays h tes cette d marche doit stimuler l investissement tranger le transfert de technologie et contribuer au d veloppement durable Ces m canismes sont aujourd hui principalement port s par des entreprises priv es mais quelques institu tions et ONG commencent aussi mettre en uvre des projets MDP Les secteurs concern s sont l nergie le traitement des d chets l industrie le secteur r sidentiel et tertiaire les transports l agriculture et le secteur forestier Les projets d conomie d nergie
270. mordiale pour assurer la p rennit de la fili re Cette tude se focalisera sur les l ments suivants Etude de march et du potentiel de production L tude prend en compte la consommation de gasoil l chelle du territoire principalement au niveau des moteurs stationnaires car plus ais ment convertibles comme les groupes lectrog nes les plates formes multifonctionnelles les batteuses de c r ales les d cortiqueuses les outils de menuiserie ou de ferronnerie les lampes huile et ventuellement les motoculteurs L objectif consiste ensuite identifier les exploitations agricoles pouvant int grer une culture agrocarburant puis de proc der l valuation des terres disponibles Il est n cessaire d op rer un calcul du revenu l hectare apport par la culture de jatropha en fonc tion des co ts d intrants de main d uvre ou de temps de travail familial Une comparaison pourra en suite tre faite avec d autres types de cultures de rente pour en valuer l int r t Dimensionnement de l unit de transformation HVP Selon les objectifs de volume de production d HVP il s agit de proposer un mod le de presse huile et un syst me de filtrage d cantation adapt On proc de ensuite une simulation conomique figurant les co ts d investissement co ts de fonctionnement amortissement revenu mensuel co t de revient de l huile etc afin d valuer la rentabilit financi re d une telle uni
271. mp tences requises hydraulique rurale travaux publics petits ouvrages d art connaissance de la l gislation sur la gestion d une concession P rennisation La r alisation d une fili re hydraulique p renne suppose que les projets suivent un mod le de gestion viable long terme C est dire un suivi r gulier une capitalisation des bonnes pratiques adapt es au contexte local et si n cessaire une r orientation La p rennisation demande aussi la cr ation d une fili re de production ou d importation des quipements Ce second point passe par un transfert technologique ou par l ouverture de fili res d importation Il s agit surtout de mettre disposition un mat riel vari qui 8 plus de chance d tre adapt aux diff rents cas Impacts positifs n gatifs et risques Economiques Cr ation de revenus suppl mentaires du fait de la construction des infrastructures Cr ation d une entreprise de production d lectricit Cr ation d emplois artisans techniciens gestion naires travers un contexte favorable aux op rateurs de services nerg tiques lectricit bas prix Production d une lectricit fiable et bas prix lorsque le dimensionnement est ad quat investissement initial tr s important pouvant entra ner une prise de risque difficile surmonter Sociaux et sanitaires Am nagement du cours d eau ce qui limitera les risques d inondation D velopp
272. mplantation de plateformes multiservices et de services connexes Accompagner les ONG locales et internationales pour qu elles int grent le changement climatique dans leur projet de d veloppement exemple Le GERES forme les ONG en Asie du Sud Est pour qu elles acc dent aux m canismes de la finance carbone L association a initi en 2004 le premier programme francophone de compensation volontaire www co2solidaire org pour soutenir ses projets de solidarit climatique Le budget de l association 2 5 M en 2007 est assur par des soutiens publics fran ais Minist re des Affaires Etrang res Agence Fran aise de D veloppement FFEM ADEME collectivit s locales des aides internationales Union Europ enne PNUD Banque Mondiale et des contributions de donateurs priv s fondations entreprises particuliers Le GERES est membre de diff rents r seaux tels que le CLER Comit de Liaison des Energies Renouvelables CFSI Comit Fran ais de Solidarit Internationale Comit 21 Global Compact INFORSE International Network FOR Sustainable Energy ARECOOP MEDCOOP collectif pour la Coop ration M diterran enne GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 151 GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 152 ISBN 2 907590 54 5 Edition GERES Groupe Energies Renouvelables Environnement et Solidarit s 2 cours Foch 13
273. mposantes du projet global Parall lement un syst me semblable celui du fonds rotatoire tait envisag pour faire l interface entre les petits propri taires et les acheteurs des futurs cr dits carbone g n r s par les plantations Ainsi les communaut s Mapuche b n ficieront moyen apr s 12 ans et long terme 30 ans des revenus issus de la vente des bois et court 2008 et moyen terme de ceux de la vente des cr dits carbone Activit s mises en uvre par le projet La cr ation du fonds rotatoire a permis la plantation de 850 hectares entre 2003 et 2006 Les plantations sont constitu es pour moiti d essences croissance rapide sur des terres d grad es et sans couverture v g tale Le transfert progressif du fonds rotatoire aux commu naut s Mapuche repr sent es par l Union des Communaut s Mapuche de Lumaco UCML a t initi en 2007 Celui ci se fait via une ONG Mapuche Lonko Kilapang qui a davantage de comp tences adminis tratives et techniques que l UCML Aujourd hui Lonko Kilapang passe les contrats avec les petits propri taires en lieu et place du D partement d Action Sociale DAS de l Ev ch de Temuco Concernant plus sp cifiquement le volet carbone du projet PROMACIN la vente des cr dits se fera sur le march volontaire En effet le projet n est pas ligible au MDP du fait des financements de coop ration internationale obtenus pour sa r alisation De plus la taille mo
274. n es car la n ces sit et les co ts de maintenance existent aussi avec une olienne machine tournante ou avec du solaire batteries et ces co ts r currents ne peuvent tre financ s que par un march solvable Analyse des modalit s de financements et de sub ventions M me si un mini r seau existe d j les investissements sont beaucoup plus lev s fr quemment 3 5 fois plus qu en solution diesel imposant en g n ral le recours au pr t et la subvention Ces deux solutions GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT financi res couvrent environ 90 de l investissement D o la n cessit de mobiliser des bailleurs Etat agences bi ou multilat rales etc Appr hension du contexte technique Le site de production doit tre proche des usagers car les longueurs de r seau co tent tr s cher Une olienne ne peut tre envisag e que sur une zone bien vent e ce qui n est pas toujours facile valuer et une analyse de gisement est on reuse Quelques signes arbres dissym triques sont parfois utiles de m me que des situations de gisement reconnues c tes marocaines mauritaniennes etc mais en cas de doute il est fr quent que le gisement soit insuffisant moins de 7 8 m s en moyenne annuelle Le gisement olien est galement souvent tr s localis et facilement perturb b timents v g tation relief imposant une implantation pr c
275. n et qui a galement 1400 kits solaires en exploitation depuis 2002 cf fiche 2 4 Les kits batterie syst me photovolta que Le projet consiste lectrifier la localit par la mise en place d un r seau de distribution basse tension desservant 500 foyers 217 la mise en service en 2008 Ce r seau est aliment par une centrale solaire de 72 kW produisant 86 MWh an disponible pour les usagers et par un groupe lectrog ne d appoint Les services aliment s sont aussi bien domestiques que productifs La p riode de fonctionnement jour nali re est de 10 24 A suivre La centrale 8 t mise en service au printemps 2008 Un premier bilan pourra avoir lieu partir de 2010 En savoir plus Bibliographie lectrification rurale par nergies renouvelables en Afrique Sub Saharienne 007 Publication FONDEM disponible en ligne sur www areneidf org 2 fiche n 5 L acc s l lectricit et ses applications domestiques E Buchet et B Palli re 2008 Publication GERES Electrification rurale par nergies renouvelables en Afrique Sub Saharienne Observ ER 2007 Scarab e 19 20 http www areneidf org Internet Site de Light Up the World Fundation www lutw org Site du RIAED R seau International d Acc s aux Energies Durables wwwriaed net Site de l ADEME Agence de l Environnement et de la Ma trise de l Energie www ademe fr Site de la Fondation nergies pour l
276. n est pas signataire Elle valori sera la r duction de ses missions titre d une d marche volontaire dans le cadre par exemple du march d change volontaire CCX cf ci apr s L id e de cette entreprise est de faire preuve de volontarisme en terme de r duction d missions et de pr parer un ventuel engagement contraignant si les Etats Unis signent le protocole et se voient un jour fix s eux aussi des objectifs de r duction dans le cadre de Kyoto Une second illustration est le cas d une Organisation de Solidarit Internationale OSI menant un pro jet d installations de 5 microcentrales lectriques dans un pays en d veloppement puissance de chaque centrale de l ordre de 10 kW permettant une conomie par centrale d une centaine de tonnes quivalent car bone Cette OSI pourra valoriser des r ductions d mission en suivant un cadre m thodologique plus sim ple et moins couteux que celui du MDP qui n est pas appropri Elle pourra commercialiser quelques tonnes sur le march volontaire de compensation particuliers entreprises souhaitant compenser leurs missions et obtenir un compl ment de financement pour son projet Si sa connaissance de la finance carbone est li mit e l ONG s adressera par exemple un organisme interm diaire qui se charge de la d marche m tho dologique de la valorisation et de la commercialisation des r ductions d missions Un march en cours de structuration Un centre majeur d activit
277. nce exponentielle dans les autres centres urbains et les classes moyennes rurales Le charbonnage est une activit de survie cause directe de d forestation aux alentours des centres urbains Kampong Speu Battambang Siem Reap et un facteur aggravant dans les conversions de p rim tres forestiers en terres cultivables ou plantations L ill galit de la production et du commerce de charbon n a pas mis fin l activit en raison de l absence d alternatives accep tables Cette ill galit a seulement modifi la structure de la fili re et du partage de valeur ajout e rendu plus vuln rables les producteurs et caduque toute initiative de charbonnage durable Ensembles des activit s mises en uvre par le projet Le GERES met en uvre depuis 2003 un projet pilote de charbonnage durable en association avec la commu naut foresti re de la province de Tak o communaut de r f rence en mati re de gestion foresti re au Cambodge L approvisionnement en biomasse est renouvelable selon un plan de gestion durable du p rim tre forestier Deux technologies de carbonisation ont t intro duites le four Yoshimura et le four Iwate Celles ci per mettent de produire plus de charbon partir d une m me masse de bois et un charbon de meilleure qua lit compar la fa on traditionnelle Le gain com bin en am lioration de proc d et valeur calorifique est d environ 35 Chaque four n cessite une quipe de 5 ma
278. ne biomasse non renouvelable Ils peuvent galement mettre en place une r glementation normalisation des qui pements pour stimuler la diffusion d quipements performants plut t que des quipements fortement consommateurs et ou dangereux l usage MENER UNE D MARCHE PROJET Etude de faisabilit Analyse de la demande en nergie de cuisson L tude de la pertinence de l introduction d quipements gaz au niveau d un territoire s inscrit dans la question plus large de l analyse de la demande en nergie de cuisson Cette analyse caract rise les comportements nerg tiques les quipements les niveaux de consommation de la zone d implantation potentielle d un projet Des outils d analyse de la demande sont GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 35 NERGIE ET B TIMENT Nn LU 2 lt F LU 2 LU LU gt Lu n VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 36 tE disponibles sur le site du R seau International d Acc s aux Energies Durables RIAED www riaed net Cuisson des aliments et biomasse blog Jean Fran ois Rozis L analyse de l offre cherchera caract riser la biomasse utilis e pour la cuisson essences foresti res arbustes d chets agricoles bouses autres d chets son niveau de productivit annuelle son mode de collecte sai sonnalit outils et de stockage les quantit s par essences identifi es L ob
279. nemark L Australie et les tats Unis ne contribuent pas son financement Les ressources existantes de ce fonds sont de 160 millions de dollars inclues les annonces de contribu tion a permis l laboration de PANA dans 46 pays en juin 2008 source FEM Le FPMA s av re cependant insuffisant pour que soit assur e la globalit de la mise en uvre des strat gies et des actions d adaptation r pertori es dans les PANA Le Fonds Sp cial pour les Changements Climatiques FSCC finan ant des activit s dans les domaines de l adaptation du transfert de technologies de l nergie du transport de l industrie de l agriculture foresterie de la gestion des d chets et de la diversification conomique Son montant est en juin 2008 de 65 millions de dollars Le FSCC est financ par les contributions volontaires de divers pays industrialis s Le Royaume Uni le Canada l Allemagne les Pays Bas et le Danemark en sont les principaux bailleurs La gestion de ces deux outils financiers a t confi e au Fonds pour l Environnement Mondial FEM Le Fonds d Adaptation FA aliment par un pr l vement d une taxe de 2 issu de la vente des MDP Adopt la Conf rence des parties de Bali en 2007 ce fonds est le plus r cent parmi les fonds de l adaptation L accord conclu Bali stipule que le Fonds d adaptation sera g r au sein du FEM par un conseil d admi nistration de 16 membres dont un repr sentant de l Alliance des petits
280. nente avec un gisement r gulier de d chets ferment s est la production de biogaz dans un diges teur cf Fiche 4 3 Le biogaz Solutions techniques pour les collectivit s Pour les cuissons collectives les technologies mettre en uvre sont de m me type que pr c demment seule l approche diff re Pass e la phase pilote sur un ou quelques sites il s agira de n gocier une intervention l chelle provinciale ou nationale avec l appui des pouvoirs publics Cette approche facilite la standardi sation des quipements et donc garantit une large diffusion et une r gularit de leur performance Solutions techniques pour les PME recourant de plus grandes puissances En premier lieu le choix du combustible Les capacit s financi res et la concentration des consommations permettent une approche plus en amont en commen ant en premier lieu par le choix du combustible L enjeu est de passer d un choix opportuniste la s curisation de l approvisionnement avec un combustible faible impact environnemen tal et si possible cr ateur d emplois et de plus value locale Le choix du combustible est alors soumis de nombreux crit res comme le prix au kWh utile l effet sur la d forestation la g n ration d emplois li e la fili re la plus value locale la pollution atmosph rique la s curisation de l acc s la fluctuation des prix l volution des prix moyen terme Le combustible qui r pond le mieux ce
281. nergie productive Ces activit s visent la cr ation de revenu et sont une premi re tape cl pour sortir de la pauvret L objet de cette section est d introduire des exemples visant d velopper une offre de services nerg tiques aupr s des populations et aupr s des petites et moyennes entreprises PME et ou des collectivit s selon le cas des pays du Sud Les op rations ont g n ralement des objectifs multiples qui consistent d velopper des services nerg tiques co t abordables et am liorer l efficacit d utilisation de l nergie quipement Lorsque cela s av re pertinent le fonctionnement des services est permis par des nergies renouvelables solaire olien agrocarburants etc SERVICES NERG TIQUES DE PROXIMIT L NERGIE UN MOTEUR ESSENTIEL DU D VELOPPEMENT Notion de services nerg tiques Les services nerg tiques sont le dernier maillon de ce qui est commun ment d sign sous le terme de cha ne nerg tique et qui englobe la collecte des ressources nerg tiques la conversion ventuelle en vecteurs nerg tiques jusqu permettre l usage final Par services nerg tiques on entend les services que fournissent l nergie et les appareils fonctionnant l nergie Ces services comprennent l clairage la chauffe utilis e pour la cuisson des aliments le chauffage des maisons l nergie pour les transports le pompage de l eau les moulins et de nombre
282. niques peu polluantes faible consommation d engrais 82016 et est g n ra lement diversifi e Cette agriculture rencontre de nombreuses contraintes et peut avoir un impact sur les milieux naturels environnants Le labour s av re une tache p nible d s lors qu il n est pas m canis et qu il est encore souvent op r la main pour les plus pauvres Visant l limination des adventices il est aussi une source d accroissement du ph nom ne d rosion du fait que le sol est ainsi mis nu et expos aux averses violentes du d but de saison des pluies Les parcelles agricoles sont par la suite soumises un processus de ruissellement qui entraine la d sagr gation des sols et leur rosion Les cons quences agronomiques sont des pertes importants en l ments organiques et nutriments principalement phosphore potassium et azote pourtant indispensables la croissance de la plante A cette d gradation des sols s ajoute en zone soudano sah lienne de fr quentes et longues p riodes sans pluie qui r duisent les r coltes esp r es Les syst mes d irrigation tant insuffisamment d velopp s ils ne permettent pas de compenser ce manque d eau Le syst me du Semis direct sur Couverture V g tale SCV s attache proposer des solutions pour lever une partie de ces contraintes Le SCV des pratiques agricoles inno vantes Principes g n raux Le SCV associe une couverture v g tale permanente et une cul
283. nom ne de d forestation De plus les quipements de cuisson sont g n ralement peu performants et occasionnent des pertes d nergie allant jusqu 70 de l nergie produite La cuisson et la consommation de biomasse nergie q elle n cessite posent donc le probl me de la diversi fication des sources de biomasse et d nergie et celui de l efficience d utilisation de celles ci lors de l op ration de cuisson La rar faction acc l r e de biomasse fait prendre conscience aux acteurs du d veloppement de l importance de r pondre ces probl mes Technologies et op rations limitant l impact de la cuisson Le foyer de cuisson dit am lior Il s inspire des syst mes de cuisson traditionnels dans sa configuration et son mode d emploi Pour les versions les plus simples il s appuie sur des principes tels qu une grille de combustion bien con ue un volume de chambre de combustion optimal un passage r duit sous la marmite pour favoriser le transfert thermique des flammes produites Le seul fait d optimiser ces param tres internes permet d conomiser de 15 30 de bois ou de charbon par rapport un foyer de cuisson traditionnel pour un m me service rendu Le surco t l achat est alors faible Ce type de foyer a connu une large diffusion en milieu urbain les acheteurs appr ciant les conomies r alis es Foyer 3 pierres Benin GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 23 NER
284. ns agriculteurs usagers d lectricit Risque de m sentente ou non transparence entre les acteurs de la fili re agriculteur transformateur HVP consommateur HVP qui menace la p renni sation de la fili re Sociaux et sanitaires Cr ation d emplois p rennisation d une activit agricole Revenus cibl s pour les femmes par la collecte des graines Combustion moins polluante et toxique que celle des carburants d origine fossile car elle produit essentiellement de la vapeur d eau et du CO et pas ou peu d oxydes azot s et soufr s Risques de pression sur l usage des terres comp tition avec la s curit alimentaire et conflits fonciers Environnementaux Lutte contre le changement climatique 1 par la substitution d une nergie renouvelable une nergie fossile 2 par le stockage de carbone dans les plantations voir ci apr s Risque de pression sur l usage des terres impliquant un ph nom ne de d forestation et une perte de biodiversit Risque d impacts n gatifs des cultures intensives sur les sols les cosyst mes CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Enjeux Substitution d un carburant fossile par un carburant renouvelable La combustion des agrocarburants produit essentiel lement de la vapeur d eau et du CO2 Ce dernier ayant t stock par la plante lors de sa croissance il n augmente pas la concentration de gaz effet de se
285. nt aussi se fabriquer avec des bidons en m tal ou en plastique Une alimentation discontinue signifie qu une fois les mati res organiques introduites dans le digesteur on n en rajoute pas durant la m thanisation Tandis que dans le cas des mod les indiens et chinois l alimenta tion est continue on ajoute r guli rement de la ma ti re dans le digesteur Le digesteur cloche est constitu d une cuve enterr e et d un r servoir mobile de gaz consistant g n ralement en une cloche en m tal mais pouvant aussi tre une poche en plastique La fermentation se d roule dans la cuve et lib re le gaz dans le r servoir situ au dessus qui monte et descend selon la quantit de gaz stock e la pression du gaz restant la m me car d pendant uniquement du poids de la cloche GUIDE BONNES PRATIQUES Le digesteur d me fixe dit chinois est constitu d une cuve semi sph rique g n ralement en briques mais de nouveaux mat riaux font leur apparition notamment les mat riaux composites m lange de ciment et de fibres textiles Le stockage du gaz se fait directement dans la partie haute du digesteur La pression du gaz d pend donc ici exclusivement de la quantit de gaz stock e Le co t de cet quipement en Chine est de l ordre de 400 500 comprenant construction formation et am nagement coin cuisine latrines porcherie Biodigesteur d me fixe lnitiative D veloppement Les digesteurs disco
286. nt de faible qualit et peu adapt s aux grandes amplitudes thermiques Une importante d perdition de chaleur a lieu en hiver Le projet pr voit la r novation de 32 b timents pu blics h pitaux coles etc pour am liorer l efficacit nerg tique isolation remplacement des fen tres et des portes permet ainsi la r duction de consom mation de combustibles fossiles fuel charbon gaz na turel pour le chauffage des b timents Ordre de grandeur Entre 2006 et 2015 pour les 32 b timents on pr voit une conomie moyenne de 11 567 t CO2 quivalent par an 1 Efficacit nerg tique et remplacement de combustibles dans les b timents disponible sur le site internet de la CCNUCC www unfccc org GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT 53 SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 2 1 54 TUDE DE CAS INTRODUCTION DE DISPOSITIFS SOLAIRE PASSIF DANS L HABITAT EN AFGHANISTAN Projet financ par Commission Europ enne Op rateur GERES Partenariat MADERA Date r alisation 2007 Budget 175 000 Nb de b n ficiaires 50 familles b n ficiaires directes environ 350 personnes COS Contexte Les deux districts de Behsud au c ur de l Hazaradjat afghan sont des zones de montagnes quasi d ser tiques et tr s isol es 3 jours de voitur
287. nt des r ductions d missions de gaz Unit de R duction Certifi e des Emissions URCE par rapport une situation de r f rence Pouvoir de r chauffement Global PRG Unit de mesure de l effet d un GES sur le r chauffement climatique par rapport celui du CO2 PRG du CO 1 sur une p riode de 100 ans Pyrolyse D composition thermique de mati res organiques en l absence d oxyg ne ou en atmosph re pauvre en oxyg ne s agit du premier stade de transformation thermique apr s la d shydratation Elle permet d obtenir GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 145 NERGIE DOMESTIQUE CADRAGE NERGIE ET B TIMENT SERVICES NERG TIQUES n Lu T U n z O z gt AGRICULTURE ET FORET GLOSSAIRE 146 un solide carbon une huile et un gaz Elle d bute un niveau de temp rature relativement bas partir de 200 C et se poursuit jusqu 1 000 C environ Selon la temp rature la proportion des trois compos s r sultants est diff rente R silience d un syst me Capacit d un syst me de r sister aux impacts n gatifs du changement climatique sans perdre ses fonctions de base St re de bois Mesure la quantit de bois sous forme d arbres empil s et vaut 1 m Cette unit est surtout employ e dans le commerce du bois de chauffage Syst me d information G ographique SIG Un SIG a pour but d informer sur l
288. nt l avantage pour les communaut s rurales ou foresti res de g n rer des revenus diversifi s et mieux chelonn s dans le temps Des cultures comme le Manioc le Sorgho le Ma s le Caf le Cacao peuvent tre associ es des arbres comme l H v a le Teck l Anacardier etc Ainsi les fruits et le bois sont valoris s au sein d un syst me agroforestier Dans un but d am lioration de la fertilit des sols on pourra galement associer des arbres avec la culture de l gumineuses Arachide Pois Lentilles Soja ces derni res permettant de fixer l azote atmosph rique dans leurs racines Dans un but de protection des sols et de lutte contre les esp ces v g tales invasives on pourra mettre en place entre les lignes d arbres une couverture herbac e Enjeux pour les acteurs de d veloppement Les projets de plantations foresti res doivent tre consid r s par les pouvoirs publics des pays du Sud avec le plus grand int r t car ils remplissent de nombreux r les sociaux conomiques et environnementaux cit s pr c demment De plus au niveau social ces projets peuvent permettre de mettre en place des dispositifs innovants de gouvernance et de d centra lisation de gestion foresti re et ainsi d impliquer et de former les populations directement concern es Les ONG peuvent jouer un r le de plaidoyer en mati re d laboration d une politique nationale r gionale ou locale quant la mise en place de proj
289. nt plus vite que les modalit s de charges d charges ne sont pas bien respect es convient alors de les changer r guli rement ce qui a un co t financier et environnemental Pour viter au maximum ces mauvaises utilisations il est n cessaire de bien dimensionner les quipements de former les usagers et d assurer un suivi efficace de la diffusion Les offres en kit photovolta que Le co t des quipements photovolta ques individuels est lev titre indicatif un kit photovolta que com prenant un module de puissance 55 Wc Watt cr te une batterie un r gulateur des c bles et des accessoires est commercialis 550 livr et install en Afrique du Sud Au Mali un kit d une puissance de 28 Wc permettant le fonctionnement de 2 lampes et d une radio par exemple est commercialis autour de 530 Compte tenu du co t important de l investissement les programmes de diffusion de kits photovolta ques proposent g n ralement 2 modes de fonctionnement Achat de l quipement Les usagers ach tent directement ou cr dit leur kit et leur mat riel lampe t l vision via le programme et sont responsables de leur entretien Ce type d or ganisation suppose une capacit d investissement des usagers et une formation technique minimale pour l entretien du mat riel Achat d un service Un op rateur entreprise d lectrification ONG vend un service d clairage un service audiovisuel au moyen d
290. ntexte local Elles portent par exemple leur atten tion sur les isolants naturels disponibles localement coton laine de mouton bouses roseaux ou la mise au point de mat riaux de construction isolants partir de proc d s simples briques en boue et paille terre com press e Etapes projet Un projet de r habilitation ou de construction en ar chitecture bioclimatique comprend de nombreuses tapes incluant des actions de sensibilisation de transfert de technologie de formation d appui des fili res de mat riaux Les tapes cl s sont les suivantes Cr ation de sites de d monstration pour diffuser le concept et les techniques L architecture bioclimatique est bas e sur une technologie inconnue de la plupart des populations auxquelles elle est destin e est difficile de l introduire sans GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 51 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 2 1 92 formations formations et d monstrations pr alables Pour convaincre les futurs utilisateurs de l int r t de ce type de construction une des mani res les plus efficaces est de r aliser des b timents de d monstration Ceux ci doivent tre choisis parmi ceux qui sont les plus utili s s par les communaut s maisons communes en droits strat giques des march s habitation
291. nticiper la p riode de fin de vie des batteries et imaginer un processus de retraitement pour viter une pollution Les impacts positifs et n gatifs les risques Economiques Cr ation d une entreprise de gestion des kits pho tovolta ques emplois d agents et de techniciens La mise en place d un kit solaire peut diminuer le co t de l clairage domestique par rapport la consommation ant rieure principalement en piles mais aussi en bougies ou p trole lampant Co t initial lev pour des populations peu solvables Sociaux et sanitaires Am lioration des conditions d clairage le soir confort s curit Acc s l information radio ou t l vision et par cons quent aux programmes p dagogiques Possibilit d quiper les centres de sant en clai rage et en froid Environnementaux Diminution des missions en gaz effet de serre Risques de pollution des sols ou des sources d eau dus aux d chets batteries mais contrario moins de pollution de l air p trole et des sols piles CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Enjeux valorisation de r ductions d missions Les kits photovolta ques fonctionnent l nergie solaire nergie dite renouvelable Son utilisation pour la production d lectricit en remplacement d une source fossile gasoil charbon etc permet de lutter contre le changement climatique Les projets de diffusion d
292. ntinus sont g n ralement plus rustiques que les digesteurs continus Pouvant prendre la forme de poches plastiques en PVC ou de bidons en m tal ou cuves en plastique ils sont plus faciles concevoir car n cessitant peu d installations et des mat riaux peu chers poche plastique voire m me gratuits r cup ration de bidons d essence ou de cuves plastiques L alimentation en mati re organique se fait en une fois le digesteur pouvant servir la fois de cuve de fermentation et de r servoir de gaz Mais il est aussi possible de faire un r servoir externe labor en cuve de stockage ou plus rudimentaire mais tout aussi efficace dans des poches en plastique voire dans des chambres air de v hicules Du fait de l alimentation discontinue en mati res organiques il faudra pr voir plusieurs digesteurs en s rie pour avoir une production de gaz constante et pouvoir stocker les mati res organiques en attente de fermentation R gles de fonctionnement des biodigesteurs Le choix du type de digesteur doit se faire en analysant surtout le climat de la r gion mais doit aussi s adapter selon le savoir faire local en techniques de construc tion les besoins en gaz Les mat riaux n cessaires 18 construction de digesteurs sont g n ralement dis ponibles sur place ce qui participe au d veloppement conomique de la r gion o ils sont implant s Scientifiquement parlant une bonne m thanisation n cessite le suivi
293. nts dans la lutte contre le changement climatique et sont aujourd hui ligibles au M canisme de D veloppement Propre MDP eLa r duction d utilisation d une source d nergie fossile ou non renouvelable par l introduction d qui pements nerg tiques efficaces Le remplacement d une source d nergie fossile ou biomasse non renouvelable par une source renouvelable Cette ligibilit sera illustr e au travers des diff rentes fiches GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 57 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE ENERGIE ET BATIMENT SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 3 1 28 Les fili res agrocorburant de proximit gt Fiches connexes Fiche 3 5 Les plates formes multifonctionnelles Fiche 5 3 Les plantations foresti res Les agrocarburants font l objet d un engouement r cent en raison de la hausse des prix du p trole et parce qu ils apparaissent comme une nergie alternative permettant de lutter contre le changement climatique Leur d veloppement grande chelle sur un mode industriel soul ve cependant une large controverse qui met en avant les impacts n gatifs potentiels dans les pays du Sud De plus leur efficacit lutter contre le changement climatique est souvent remise en cause Pourtant dans le cadre de fili res d velopp es localement l o l acc s l nergie est limit car la zone est trop enclav
294. offre technique SCV Les in dicateurs portent par exemple sur le nombre de pay sans adoptant les biomasses produites et recycl es sous forme de liti re la productivit de la journ e de travail etc II s agira galement de suivre la qualit des sols analyses ou encore l conomie des exploitations L analyse individuelle et collective s int resse aussi bien l analyse des succ s que des checs Impacts positifs n gatifs et risques Environnementaux Protections des sols par la couverture v g tale qui limite le ruissellement conservation des ressources en eau de la biodiversit S questration du Carbone dans le sol permettant la diminution de la concentration de CO2 dans l atmosph re et donc la lutte contre le changement climatique R duction de l utilisation d engrais chimiques Recours des herbicides pour le contr le de la couverture permanente Economiques et Sociaux Am lioration des revenus des agriculteurs par conomie des co ts d acc s l intrant Augmentation de la productivit d une journ e de travail par la limitation des travaux de labours ou d irrigation Am lioration de la s curit alimentaire par une meilleure productivit et une diversification des cultures Besoin d un soutien financier pour les parcelles exp rimentales dans les premi res ann es notam ment pour l acc s aux herbicides pour le contr le de la couverture v g tale Risque sani
295. ogies Schenkel Y Chotard P 1993 fication des r sidus v g taux Fiche technique ABF Roland Louvel 1986 Valorisation nerg tique de la biomasse agricole et pr servation des ressources naturelles au Soudan El Hassan G Vaitilingom Liaison Energie Francophonie n 47 2e tr 2000 ion nerg tique du Typha PERACOD GTZ S n gal 2005 A Review of Selected Biomass Energy Technologies Gasification Combustion Carbonization sification S C Bhattacharya P Abdul Salam AIT RERIC Bangkok 2006 Technology Packages screw press briquetting machines and briquette fired stoves ttacharya S Kumar AIT SIDA 2005 Site de la iste de diffusion Bio Energie www stoves bioenergylists org Site du RIAED R seau International d Acc s aux Energies Durables wwwriaed net Site de GERES Cambodge www geres cambodia org GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT FICHE 4 2 CADRAGE Le compostage de r sidus organiques gt Fiche connexe Fiche 4 3 Le syst me biogaz familial Les d chets organiques biod gradables sont les r sidus solides d origine v g tale ou animale qui peuvent tre d compos s par les processus naturels essentiellement par des micro organismes Ils incluent les d chets v g taux les sous produits agricoles et agro alimentaires les d chets putrescibles pluchures aliments p rim s restes de repas les papiers et
296. oleillement standard de 1000 Watt par m 25 C GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT de l atmosph re et CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT semucss NERG TIQUES 8 ALORISATION DES D CHETS wm AGRICULTURE ET FORET 20 ENERGIE USAGE DOMESTIQUE Les populations des pays du Sud connaissent un acc s irr gulier et limit l nergie Celle ci est pourtant une composante essentielle du d veloppement d activit s conomiques et s av re indispensable au niveau domestique pour la vie quotidienne clairage acc s l eau cuisson Les m nages les plus pauvres y d pensent jusqu 30 de leur budget sans compter le temps de collecte du bois pour la cuisson le chauffage La biomasse repr sente la source d nergie largement majoritaire car elle est g n ralement d acc s gratuit ou peu co teux et est employ e pour des besoins essentiels comme la cuisson le chauffage etc Or l usage croissant de la biomasse nergie a un impact environnemental sur les cosyst mes L objet de cette section est d introduire des exemples d op rations ou de technologies qui permettent un acc s durable l nergie domestique et qui rendent son utilisation plus efficace SOURCES D NERGIE ET CONTRAINTES ASSOCIEES Usages et sources de l nergie domestique L nergie est omnipr sente dans la vie quotidienne Elle permet le pompage et la purificat
297. on du secteur priv charg de produire ou de commercialiser des quipements de cuisson ou de chauffage est galement pertinent Cela consiste par exemple favoriser la cr ation d associations interprofessionnelles des producteurs et distributeurs GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT ou bien appuyer l mergence d un label de qualit ou encore encourager la mise en place de relais locaux de distribution des quipements Impact positifs n gatifs et risques Economiques et sociaux Cas de l am lioration d un syst me gaz existant Une conomie de consommation de gaz permet de r duire la facture nerg tique du foyer La diffusion de ces quipements d veloppe une acti vit nouvelle et donc des revenus suppl mentaires pour les distributeurs d quipements traditionnels Limitation des risques d accidents par l usage d qui pements d fectueux Cas du remplacement d un syst me bois nergie par un syst me gaz am lior La r duction de la p nibilit du travail de collecte du bois dans le cas d une substitution bois gaz impact qui concerne particuli rement les femmes La r duction des maladies respiratoires li es aux fum es et aux particules mises par la combustion du bois de chauffe Confort d usage de l quipement et ergonomie accrus Un co t du kWh plus important pour le GPL en comparaison du bois gratuit ou du charbon de bois bon marc
298. on g n rale Concept du solaire passif L agriculture sous serre en g n ral repose sur un principe simple d utilisation du solaire passif Le principe est d emmagasiner la chaleur du soleil pendant la journ e et de la restituer la nuit gr ce une masse thermique et une isolation adapt e Ainsi l orientation du b timent est choisie face au Sud l isolation des murs est per mise par des briques ou de la terre et de la paille pour le toit Deux applications seront pr sent es dans cette fiche la serre solaire pour la culture de l gumes et les poulaillers solaires Serres pour le mara chage Il existe de nombreux syst mes Selon les cas ils ont un co t et une efficacit diff rents la serre en tranch e la serre tunnel la serre paroi simple paroi double avec isolant etc Ainsi au Ladakh une serre en paroi double de 35m permet une production de novembre GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT a Couverture transparente en poly thyl ne b Paroi opaque c Fondations d Charpente poutre principale e Zone de culture mars de 300 400kg de l gumes Elle permet gale ment la culture de plants en p pini re en pr paration des cultures d t qui auront lieu en plein air Poulaillers solaires La technologie des poulaillers utilise l effet solaire travers une serre accol e un b timent et de grandes fen tres afin de chauffer une deux ou trois pi ces d lev
299. onal d Acc s aux Energies Durables wwwriaed net Site de GERES Cambodge www geres cambodia org GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 143 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT VALORISATION DES D CHETS SERVICES NERG TIQUES AGRICULTURE ET FORET GLOSSAIRE 144 Adaptation L adaptation aux changements climatiques indique l ajustement des syst mes naturels ou humains en r ponse des stimuli climatiques pr sents ou futurs ou leurs effets afin d att nuer les effets n fastes ou d exploiter des opportunit s b n fiques L adaptation inclut une grande diversit de mesures En agriculture le d veloppement de nouvelles pratiques ou vari t s v g tales est une option ainsi qu une meilleure gestion de l eau La protection des for ts et de la biodiversit ou la cr ation d aires prot g es ou de corridors biologiques peut aider les cosyst mes s adapter et migrer Dans le secteur de la sant l impact du changement climatique sur l mergence ou l extension de maladies n cessitera des mesures sp cifiques Adventices En agronomie ce terme d signe une plante herbac e ou ligneuse ind sirable l endroit o elle se trouve est aussi utilis comme synonyme de mauvaise herbe Andains Mise en tas longs et hauts des d chets afin de faciliter leur retournement contr le de l apport en eau et en air donc leur d composition dans
300. ons SCV pour les cultures du manioc ma s soja et riz sur plateaux et collines et la rizicul ture terrasses sableuses et sur plaines hydromorphes La superficie totale des parcelles pilotes est pr vue en 2008 autour de 10 ha En 2012 elle devrait atteindre plus de 400 ha r partis sur environ 350 exploitations familiales Le montage de ce r seau de diffusion pilote est pr vu sur la province de Kampong Cham en 2008 et se d veloppera d s 2009 dans les provinces de Pai lin et Battambang En savoir plus Bibliographie de cultures conventionnels dans les Pays du Sud publication AFD CIRAD FFEM 2006 aper publication World Bank 2002 CSCA 2002 Internet Le site du CIRAD section Agro cologie www cirad fr Le Site du FFEM Fonds Fran ais pour l Environnement Mondial www ffem fr Le Semis direct sur Couverture V g tale permanente SCV solution alternative aux syst mes Smallholder conservation farming the tropics and sub tropics guide to the development and dissemination of mulching with crop residues and cover crops O Erenstein Agric Ecosyst Environ 2003 Plantio Direto Pequena propriedade sustent vel IAPAR Circular 101 Londrina PR Brazil 1998 Zero tillage farming for sustainable rural development Agriculture and Rural Development Working Direct seeding mulch based cropping systems DMC in Latin America E Scopel B Triomphe M ibeiro L S guy
301. ons de taille moyenne d centralis es les acteurs de terrain que sont les ONG et ou les petites entreprises locales sont fr quemment l origine des projets ou en sont des acteurs privil gi s En effet contrairement aux grands programmes d lectrification r seau d finis et conduits de mani re centralis e en s appuyant sur la notion d offre nerg tique les projets d centralis s s appuient sur l expression et l analyse des besoins locaux en lectrification Les ONG travers leurs implantations et leurs programmes de d veloppement sont en effet souvent confront es la p nurie de services nerg tiques et la n cessit de d velopper ceux ci Les ONG ont galement souvent pour mission de rechercher les meilleures solutions en mati re d impact social ou environnemental ce qui conduit envisager des technologies propres pour la production lectrique le solaire et l olien sont alors des solutions rechercher Pouvoirs publics Les politiques publiques ont une importance fonda mentale pour la mise en place d op rations d lectrifica tion qui rel vent en effet grandement de l Etat Celui ci n a en g n ral pas les moyens d lectrifier grande chelle et il doit alors mettre en place une r glemen tation adapt e avec des moyens de planification d incitation d intervention Les pouvoirs publics ont donc pour r le par exemple d autoriser la production distribution d lectricit en dehors
302. ons foresti res Fiche 5 4 La lutte contre la d forestation Fiche 5 5 Les fili res de charbonnage durable GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 113 NERGIE ET B TIMENT AGRICULTURE ET FORET VALORISATION DES D CHETS CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE SERVICES NERG TIQUES FICHE 5 1 114 Le mara choge ef l levage sous serres solaires gt Fiche connexe Fiche 2 1 l architecture bioclimatique en zones froides L activit agricole des populations implant es dans des lieux de vie en conditions extr mes altitude froid d sert est souvent soumise 8 de nombreuses contraintes manque d eau pour les zones d sertiques temp ratures basses Cette agriculture est r duite en termes de rendement des cultures de taille des cheptels de diversit des activit s Assurant une partie de la s curit alimentaire de ces zones elle ne satisfait pas la demande du march local en produits alimentaires Cette fiche se propose d introduire le principe d utilisation de l nergie solaire au moyen de dispositifs relativement simples pour d velopper des activit s de maraichage et d levage Ces techniques sont d velopp es petite chelle dans le cadre de projets de d veloppement local Elles permettent d am liorer la s curit alimentaire et de cr er des revenus dans les zones o elles sont introduites Elles ont des effets sociaux comme le renforcement de la position des femmes
303. ons form s pour le construire puis au moins deux op rateurs temps plein ensuite D ERa dr nc R as Es Fe Chargement d un four charbon am lior de type Yoshimura Cambodge Les technologies de charbonnage mises en uvre par GERES permettent de ma triser la production d un co produit forte valeur ajout e l acide pyroligneux AP Les utilisations de l AP sont multiples suivant le degr de transformation Il a t employ titre exp rimental comme produit phytosanitaire sur des cultures annuelles et montre des capacit s de protection des cultures sans aucune nuisance environnementale L AP pourrait potentielle ment tre employ en substitution d une majorit des pesticides employ s par les agriculteurs cambodgiens les exp rimentations doivent se poursuivre Un march potentiel est d j identifi dans les pays d Asie de l Est Japon Chine Cor e Le march do mestique est en cours d exploration sur les applica tions agricoles Le march r gional est explorer sur les applications agricoles cosm tiques et agroali mentaires Bilan Les r sultats du projet pilote de Tak o montre l int r t du d veloppement d une fili re charbon durable qui permet la lutte contre la d forestation l conomie d nergie la cr ation d emplois et de comp tences techniques au niveau local la production d un produit de haute valeur ajout e l acide pyroligneux AP a
304. ont pas acc s au r seau principal d lectricit Elles sont g n ralement connect es sur des mini r seaux locaux aliment s par un groupe lectrog ne gasoil Le projet propos permet la diffusion de kits photovolta ques fonctionnant l nergie solaire pour la production d lectricit usage domestique clairage radio etc Le co t moyen d un kit est de 880 tandis que le co t support par un foyer pour tre connect au mini r seau est de l ordre de 300 450 donc moins cher Il existe donc une barri re initiale financi re pour ces familles pour passer au photovolta que Le sc nario le plus probable est que les foyers continueront consommer l lectricit des groupes lectro g nes qui sont metteurs de GES Le MDP et la vente des cr dits qu il g n re permettent de lever cette barri re financi re en subven tionnant la diff rence de co t d investissement aupr s des familles et en favorisant l acquisition du kit photovolta que Ce projet permet une r duction d mission de GES et est additionnel L additionalit des projets est un point central des critiques faites au MDP En effet on reproche de nombreux projets de ne pas tre additionnels Ainsi dans certain cas on consid re que les activit s mises en place au sein du projet MDP auraient eu lieu de toute fa on et sans l incitation de la finance carbone mesures d efficacit nerg tique retraitement des d chets par exemple
305. parcelle qui tait auparavant bois e cela revient un acte de d forestation Le changement d usage de cette parcelle qui du statut de for t est pass e au statut de terre agricole s accompagne d missions de dioxyde de carbone 03 et a donc un effet n gatif dans la lutte contre le changement climatique GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE L impact de la mise en place des cultures agrocarbu rants semble donc difficilement mesurable et parfois tr s peu contr lable Le MDP ne doit pas constituer un outil financier qui encourage un changement d utilisa tion des terres allant dans le sens de la d forestation M me si les fili res de proximit d crites dans cette fiche se r v laient ligibles un MDP elles repr senteraient des volumes de r duction d missions tr s faibles Pour les projets de petite chelle le march d change volontaire repr sente une voie plus simple pour valoriser individuellement les r ductions d mission NERGIE DOMESTIQUE Illustration Jatropha biodiesel from degraded land in Madagascar Statut projet MDP Op rateur JatroSolution GmbH Cr dit carbone URCE Source d information www unfccc org M thodologie I F Substitution of fossil fuel in com bustion engines through biofuel from degraded land Comptabilisation des cr dits 2010 2017 NERGIE ET BATIMENT Contexte et principe de la r duction d missions
306. pes de projets sont les suivantes Conception et validation de prototypes La conception validation d un nouvel quipement passe par la validation de prototypes en laboratoire chaudi re br leur de four efficaces etc pour cerner au mieux les param tres influents sur la performance et am liorer celle ci Mise en application sur site pilote A la sortie du laboratoire l utilisation des quipements sur un site pilote permet de valider les pratiques d utilisation le rythme de production la qualit des produits finis la facilit d utilisation l ergonomie et les performances consommation sp cifique conomie de combustible pour un m me service rendu La d finition de protocoles de test permet ainsi de comparer les installations Suivi et valuation Le suivi des dispositifs diffus s in situ permet de relever les performances des quipements en valuant par exemple les volumes de combustible consomm s les temp ratures de cuisson la facilit d usage et la qualit finale du produit de transformation Ce suivi s appuie aussi bien sur la mesure de certains param tres que sur des enqu tes de satisfaction aupr s des usagers des quipements permet de corriger les technologies propos es pour une adaptation leur contexte et de meilleures performances Phase de diffusion Cette phase intervient lorsque l quipement a t valid in situ et est conditionn e une premi re tape de standa
307. peut tre calcul e de mani re assez pr cise Dans l autre cas ce calcul d pend de plus d hypoth ses sp cifiques chaque contexte moyens de transport distance etc Valorisation de r ductions d missions Les projets qui incluent la mise en place de mesures d efficacit nerg tiques des constructions isol es ou des groupes de b timents sont ligibles au M canisme de D veloppement Propre MDP et permettent GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE de valoriser la r duction d mission Dans un sens plus large les serres solaires passives ainsi que les poulaillers peuvent tre consid r s comme des constructions La m thodologie AMS II E Energy efficiency and fuel switching for buildings peut s appliquer Gr ce l architecture solaire passive la consommation de combustible fossile ou biomasse non renouvelable peut tre r duite de mani re substantielle voire m me totalement supprim e La culture mara ch re et l levage sous architecture solaire passive n est ligible au MDP que si l on peut d montrer que le niveau de r f rence est repr sent par un chauffage important du b timent avec des nergies fossiles ou de la biomasse non renouvelable Toutefois tant donn le niveau limit de r duction des gaz effet de serre par poulailler et le potentiel limit de reproduction une participation au march volontaire para t plus viable compte tenu du
308. pour tudier la rentabilit de l installation et comparer diff rents dimensionnements est calcul en fonction de quatre postes les ouvrages d art prise d eau et conduites d amen e la turbine les installations lectriques g n ratrice r gulateur et le r seau de distribution Suivant le site le co t du kW variera en fonction de la taille de la centrale qualit identique une micro turbine co te proportionnellement plus cher les travaux d am nagement de la source la distance entre la centrale et le r seau de distribution Le second facteur est le prix de revient du kWh Il d pendra du taux d utilisation de la centrale Plusieurs sch mas financiers sont possibles Suivant ses capacit s financi res le porteur du projet aura recours un emprunt ou une demande de subvention l investissement En fonction de la rentabilit du projet on d terminera si d autres aides sont n cessaires et si le projet doit exploiter diff remment le lieu la dur e de la concession Le choix du propri taire et du gestionnaire de la centrale d pendra en grande partie du statut retenu structure GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET BATIMENT 67 SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 3 0 68 publique priv e ou associative Appuyer l installation d une centrale hydro le
309. printemps 2008 ONF 30 34 Internet Site de la FAO Food and Agriculture Organisation of the United nation www fao org Site du CIFOR Center for International Forestry Research www cifor cgiar org Site de l ICRAF World Agroforestry Center www worldagroforestrycentre org GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT FICHE 5 4 132 La lutte contre la d forestation La d forestation vit e gt Fiches connexes Fiche 1 1 La cuisson conome en combustible et le renouvellement de la biomasse nergie Fiche 5 3 Les plantations foresti res Fiche 5 5 Les fili res de charbonnage durable La for t joue un r le essentiel pour la protection de la biodiversit la r gulation des r gimes hydriques et des microclimats locaux Les cosyst mes forestiers sont aussi cruciaux pour les conditions de vie des communaut s rurales les plus pauvres qui en d pendent pour satisfaire leurs besoins en bois nergie bois de services et construction produits alimentaires et comme sources de revenus Selon l valuation des ressources foresti res mondiales 2005 conduite par la FAO la surface foresti re actuelle repr sente moins de 4 milliards d hectares soit environ 30 de la surface terrestre Selon la FAO la d forestation s est poursuivie un rythme lev entre 2000 et 2005 quoique en diminution par rapport la p riode 1990 2000 Elle est aujourd hui responsable de 17
310. qualit m canique des briques s en trouve renforc e par une meilleure cuisson c ur Il en est de m me pour les proc d s agroalimentaires qui peuvent inclure une phase de blanchiment une d coupe de plus petits calibres un broyage initial afin de diminuer l nergie mobiliser dans la suite du processus Pr f rer une approche globale N anmoins force est de constater que l am lioration de l quipement n est qu une partie de la solution pour obtenir un impact durable Il s agit de consid rer l ensemble de la fili re Une approche globale consiste proposer un produit de meilleure qualit se traduisant par une plus value la vente repositionner les producteurs face aux interm diaires mettre en place une organisation collective pour ma triser l acc s au combustible aux mati res premi res et aux outils de production peut s agir aussi d apporter une r ponse d autres difficult s dans la production outre l aspect nerg tique tour avec roulements billes pour les potiers traditionnels malaxeur pour l argile abri pour faciliter le s chage Valoriser les d chets combustibles Une option int ressante reste la valorisation des d chets issus de la pr paration des aliments dans ces unit s coques de noix coques d arachide rafles de ma s bagasse noyaux de mangue comme combusti ble Dans le cas o ces sous produits sont trop humides pour tre utilis s directement une solution perti
311. r seau villageois D velopp l chelle d une collectivit ce r seau au tonome est aliment par de petites ou moyennes ins tallations lectriques le plus souvent des groupes lectrog nes diesel mais galement par des centrales hydrauliques solaires oliennes biogaz etc peut alimenter le secteur domestique et le secteur artisa nal voire de petites industries Le niveau de puissance install e est typiquement de 10 kW 1000 kW Aliment es par batteries recharg es sur le r seau par groupes lectrog nes ou encore par kits pho tovolta ques etc ces installations r pondent des besoins domestiques uniquement ou des activit s individuelles petit commerce ou artisanat peu consommateur d nergie Le niveau de puissance install e est typiquement de 50 W 500 W Nous traiterons ici des installations solaires et oliennes adapt es l alimentation des r seaux villageois Installation solaire ou olienne Typologie Ces installations voient le jour en g n ral dans des villages ou petites villes en d veloppement Elles r pondent une demande lectrique croissante correspondant des besoins vari s artisanat domestiques auxquels les moyens de production individuels ne peuvent plus apporter de r ponse satisfaisante et dans un contexte de difficult d ap provisionnement en diesel loignement hausse des co ts Elles correspondent une volont galement d utiliser des
312. r sidus non utilis s g n re des revenus et permet la cr ation d emplois Possibilit de couvrir les co ts de recyclage des d chets ou d limination de plantes invasives comme le Typha par la production et la vente de briquettes La comp titivit des briquettes reste souvent probl matique En zone rurale le bois nergie est abondant et donc gratuit ou peu co teux L incitation l achat de briquettes est aujourd hui plus importante en zone urbaine o le charbon de bois est toujours payant La rar faction de la biomasse r cemment observable dans des pays soumis la d sertifica tion ou la d forestation pourrait rendre les bri quettes plus attractives A ce jour beaucoup d checs commerciaux ont t enregistr s et la plupart des ateliers de briquetage encore en activit ne peuvent se maintenir qu avec l aide de subventions des pouvoirs publics ou des projets de d veloppement Sociaux Dans les r gions o le bois se fait rare le combustible de substitution peut all ger les corv es de ramassage du bois qui p sent sur les femmes Quand des associations de femmes prennent en charge ou accompagnent l op ration cette activit parmi d autres peut consolider leur position dans la communaut Risque de rencontrer des probl mes dans l accepta bilit du produit compte tenu de ses inconv nients Environnementaux En se substituant au charbon de bois la briquette pargne
313. r cuire les aliments GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 31 NERGIE DOMESTIQUE CADRAGE NERGIE ET B TIMENT Nn LU 2 lt F OU LU LU Nn LU gt LU n VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FOR T FICHE 32 1 2 Toutefois ce temps est optimum puisque ce cuiseur ne requiert aucun temps de contr le cuisson tr s douce La dur e de vie estim e d un cuiseur est d en viron 15 ans la condition que son propri taire l en tretienne correctement c est dire en le mettant l abri de la pluie et en l entretenant avec de la pein ture En moyenne en association avec des cuiseurs traditionnels il permet des conomies de combusti ble de 80 Le cuiseur solaire parabolique permet de faire des fritures car il peut d passer 200C Correctement orient au soleil son efficacit est imm diate et son utilisation instantan e La cuisson doit tre surveill e La parabole solaire exigeant une orientation pr cise au soleil du fait de son principe de fonctionnement bas sur la concentration des rayons solaires il est imp ratif d assurer un contr le r gulier de son positionnement En fonction du diam tre de la parabole qui va d finir sa puissance le temps de cuisson est sensiblement identique une cuisson au gaz ou au bois Maturit technologique Les cuiseurs solaires de type bo te peuvent tre fabri qu s partir de mat
314. r le chauffage implique des d penses et ou du temps de collecte de bois ou de d chets combustibles bouses etc selon les cas L nergie de chauffage peut de plus avoir un impact sur l environnement et le climat lorsque la source d nergie est de type biomasse non renouvelable Il existe pr sent des solutions techniques pour pallier ces probl mes d nergie L am lioration de l efficacit nerg tique des b timents et la mobilisation de l nergie solaire en compl ment des nergies traditionnellement utilis es sont des solutions qui seront d velopp es dans cette section Ces mesures constituent un moteur essentiel de d veloppement humain Pour l habitat domestique elles am liorent le confort de vie permettent la r duction des d penses li es au chauffage et ou de la p nibilit de collecte du bois et peuvent contribuer au d veloppement de l artisanat familial en hiver De mani re plus g n rale elles concourent la protection de l environnement et la lutte contre le changement climatique GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT FICHE 2 1 Carchitecture bioclimatique en zones froides Par manque de moyens financiers de mat riaux disponibles ou de savoir faire la qualit des constructions pose souvent probl me dans les pays du Sud Dans les r gions froides l isolation thermique des b timents se r v le souvent tr s mauvaise Or le chauffage entra ne des d penses et ou du temps de collec
315. r le site de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques CCNUCC www unfccc org GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE Illustration Micro hydro lectricit en Inde Statut projet March d change volontaire Op rateur GERES Inde Cr dit carbone URVE Source d information www india geres eu M thodologie AMS I A Electricity generation by the user Comptabilisation des cr dits 2005 2012 NERGIE DOMESTIQUE Contexte et principe de la r duction d missions Le projet a t mis en place aupr s de communaut s du Ladakh et pr voit l installation de 10 stations de micro lectricit d une puissance moyenne de 8 kW Ces stations produisent de l lectricit permettant de l clairage ou des activit s de m canisation Elles remplacent l utilisation de groupes lectrog nes ou de syst mes moteurs permettant un entrainement m canique Elles vitent ainsi une consommation d nergie fossile gasoil NERGIE ET BATIMENT Ordre de grandeur Les r ductions d missions permises par une station hydro lectrique production d nergie 48 KWh an sont estim es 6 7 t CO2 quivalent chacune La vente des cr dits pendant une p riode de 10 ans permet le financement de 5 10 du co t total de la station estim environ 12 000 Dans le cas de ce projet la vente de cr dits permet de contribuer tr s partielle 69 ment au financ
316. r le site de la Convention cadre des Nations Unies sur les Changements Gimatiques CCNUCC www unfccc org GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT TUDE DE CAS MISE EN PLACE D UNE FILI RE SUCRE DE PALME FORTE EFFICACIT NERG TIQUE AU CAMBODGE Projet financ par Commission Europ enne Banque Mondiale Fondation Ensemble Vente de cr dits carbone URVE Ampleur Projet pilote de budget inf rieur 50 000 par an Op rateur GERES Cambodge www geres cambodia org Partenariat principal DATe ONG Cambodgienne r seau national d ONG WENETCAM Partenariat technologique Plan te Bois Date r alisation A partir de 2000 en cours Nombre de b n ficiaires potentiels 5 000 familles Contexte La production de sucre de palme est une activit traditionnelle en milieu rural au Cambodge La collecte du jus de palme a lieu au sommet des palmiers Ce jus est tr s instable et devient impropre la consommation fermentation non contr l e dans les quelques heures qui suivent la r colte Il est donc rapidement bouilli et l vaporation des 85 de l eau permet l obtention d une p te brune qui se conserve 6 mois Elle est commercialis e sur les march s locaux et est tr s appr ci e par les consommateurs cambod giens Cette production est fortement menac e par un approvisionnement de plus en plus difficile en biomasse nergie et une qualit de produit fini irr guli re pro
317. r les r ductions d missions issues de projets de type M canisme de D veloppement Propre MDP Mise en uvre conjointe MOC et march volontaire Le label Gold standard vise les projets de diffusion d nergie renouvelable ou visant l efficacit nerg tique et pr sentant un caract re fort de d veloppement durable sur ses impacts conomiques sociaux et environnementaux Groupe d Expert Intergouvernemental sur l Evolution du Climat GIEC a pour mission d valuer l tat des connaissances scientifiques techniques et conomiques sur le changement climatique ses cons quences cologiques et socio conomiques ainsi que sur les strat gies de parade Lixiviat ou percolat Liquide r siduel qui provient de la percolation de l eau travers un mat riau March d change volontaire M canisme d change de cr dits carbone non li une r glementation internationale Sur ces march s des individus ou des organisations ach tent de cr dits carbone des projets de r ductions d mission de gaz effet de serre ou de capture du carbone Ces cr dits servent compenser les missions des acheteurs M canisme de D veloppement propre MDP M canisme qui autorise les pays industrialis s ayant des objectifs quantifi s de r duction d missions investir dans des projets de r duction de gaz effet de serre dans les pays en d veloppement Initi s par des investisseurs publics ou priv s ils d termine
318. ration etc Ces corridors permettent de connecter ou reconnecter entre elles plusieurs sous populations Elles permettent la migration d individus et la circulation de g nes animaux v g taux ou fongiques d une sous population l autre La restauration d un r seau de corridors biologiques maillage ou trame cologique permet la conservation de nombreuses esp ces menac es par de la fragmentation de leur habitat Gaz effet de Serre GES Le flux de rayonnement renvoy sur Terre est provoqu naturellement par les nuages et de gaz dits effet de serre pr sents dans l atmosph re c est dire la vapeur d eau le dioxyde de carbone CO2 le m thane et le protoxyde d azote N20 De nouveaux gaz d origine industrielle ont par ailleurs fait leur apparition comme les chlorofluorocarbures CFC et HCFC 22 comme le fr on le perfluorom thane CF4 l hexafluorure de soufre SF et contribuent eux aussi l effet de serre Gaz de p trole liqu fi GPL D signe les gaz comme le butane et le propane qui proviennent du raffinage du p trole ou de l puration du gaz naturel aussi appel e d gazolinage Dans le langage courant les GPL sont devenus le GPL m me s il s agit de plusieurs gaz Gold Standard Fondation but non lucratif cr e en 2003 par des donateurs publics et priv s WWF SSN et H lio International et bas e en Suisse Cette association est habilit e d livrer un label de qualit su
319. ration meilleure porosit du sol enracinement profond des cultures Appuyer la diffusion des techniques SCV Cibles Agriculteurs Techniciens des services de l Etat de structures locales d appui technique aux agriculteurs Fonctionnalit performances Les syst mes SCV sont valuables par leurs effets sur les performances agronomiques court terme par leurs effets moyen terme sur la situation sociale et conomique de l exploitation agricole et long terme sur les impacts sur l environnement local r gional et global A titre d exemple au Cameroun depuis 2001 plus de 200 paysans ont exp riment les SCV en collaboration avec le CIRAD et Sodecoton sur la base d une rotation coton c r ales On observe i un rendement de coton 20 en moyenne et de sorgho 15 en moyenne sup rieur au t moin sur plus de la moiti des parcelles ii une meilleure infiltration de l eau dans le sol iii des temps de travaux moindres iv un revenu net en hausse coton et sorgho On rel ve par contre plus de d penses d herbicides et d azote les trois premi res ann es sauf si la plante de couverture est une l gumineuse Agriculture traditionnelle Revenu net 211 Jours de travail PELLE VEO jour travaill Tableau de donn es d apr s une tude CIRAD au Cameroun Naudin et Balarabe 2005 2006 Comp tences requises Agronomie p dologie sociologie et conomie rurale
320. rchitecture bioclimatique sont en g n ral ligibles au M canisme de D veloppement Propre MDP On s int resse aux projets MDP de petite chelle small scale project et dans la cat gorie Il qui regroupe les projets d efficacit nerg tique La m thodologie AMS II E Energy efficiency and fuel switching for buildings donne les m thodes de calcul de r duction des missions Illustration Moldova Energy conservation and greenhouse gases emissions reduction NB Ce projet consiste la mise en place de mesures d efficacit nerg tique dans des b timents en zones froides ne fait cependant pas appel des techniques bioclimatiques montre cependant l importance de l conomie d nergie pour les b timents dans la lutte contre le changement climatique Statut du projet MDP Source d information CCNUCC www unfccc org Cr dit carbone URCE M thodologie AMS II E Energy efficiency and fuel switching for buildings et AMS III B Switching fossil fuels Comptabilisation des cr dits 2006 2015 Contexte et principe de la r duction d missions Le climat en Moldavie est temp r continental Les hi vers sont interm diaires et courts les t s sont longs et peuvent tre tr s chauds La moyenne annuelle des temp ratures est de 8 10 C selon les zones du pays Le mois le plus froid est janvier o la temp rature moyenne est de 5 C De nombreux b timents publics so
321. rdisation Ceci n implique pas pour autant la centralisation de la production mais plut t le respect d un cahier des charges strict et de proc dures de contr le efficientes Ainsi des prototypes de chaudi res et des br leurs efficaces de cuisson sont prouv s sur les sites pilotes puis standardis s avant d tre diffus s plus grande chelle L approche d auto construction des quipements n est ici pas recommand e car les performances peuvent varier et les moyens humains n cessaires pour former individuellement chaque futur utilisateur sont trop importants L mergence d une ou plusieurs unit s de production sera facilit e cr ant ainsi un savoir faire local chez quelques constructeurs qui ma triseront la qualit finale de l quipement Dur e de projet Pour un projet se concentrant sur la demande ner g tique quipement et proc d s de fabrication la dur e varie suivant le contexte initial et le degr de maturit de la technologie que l on souhaite introduire En r gle g n rale pour un projet de validation de nou velle technologie une phase pilote de 2 3 ans est n cessaire pour en tirer les premiers enseignements La saisonnalit de certains proc d s de fabrication notamment agro industriels implique des p riodes de ralenti qu il ne faut pas n gliger Pour une phase de large diffusion avec un impact fort sur l ensemble du secteur concern une dizaine d ann es est la dur e minimale n ce
322. re un poste souder etc Dans les zones les plus pauvres l nergie est encore essentiellement humaine animale ou issue de la biomasse pour les besoins thermiques bois d chets agricoles etc Le recours la biomasse nergie induit une pression excessive sur l environnement naturel lorsque la source for t taillis savane n est pas renouvel e Lorsque la source d nergie est fossile gaz naturel produits p troliers l augmentation r guli re de leur prix constitue un frein suppl mentaire De plus le recours ces ner gies n apparait pas durable puisqu elles seront dispo nibles en quantit s limit es sur le moyen terme Enfin l nergie est globalement utilis e de fa on peu efficace du fait d quipements insuffisamment adapt s ou v tustes et du manque de moyens pour leur renouvellement Le manque d acc s des services nerg tiques modernes propre et des quipements efficaces constitue un handicap pour am liorer la productivit dans les pays en d veloppement ENJEUX POUR LES ACTEURS DU DEVELOPPEMENT Domaines d intervention Les objectifs sont multiples pour les acteurs du d ve loppement Ils visent l extension de l offre en services nerg tiques pour les populations et les petits arti sans notamment via l acc s l lectricit Ils recher chent la r duction de la facture nerg tique des PME et des collectivit s Enfin ils s attachent limiter l im pact environnemental de l
323. rences m thodologiques sont actuellement la disposition des op rateurs pour laborer des projets REDD le Bio Carbon Fund de la Banque Mondiale a publi une m thodologie d forestation vit e l chelle projet en juillet 2008 le VCS Voluntary Carbon Standard a publi un guide sur les projets AFOLU agriculture for t et autres usages du sol qui traite du sujet d forestation vit e le standard CCB est galement applicable aux projets REDD NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT L Alliance pour le Climat les Communaut s et la Biodiversit Climate Community and Biodiversity Alliance CCBA a t cr e en 2003 par un groupe d ONGs leader et inclut l heure actuelle six soci t s priv es et sept ONGs internationales L objectif de la CCBA est le d veloppement de politiques et march s destin s appuyer les projets forestiers porteurs de b n fices significatifs pour le climat les communaut s locales et la biodiversit Dans ce cadre le CCBA 8 cr son propre standard CCB Climate Community and Biodiversity en collaboration avec les repr sentants 135 des communaut s et du secteur environnemental du secteur priv d instituts de recherche et de d veloppeurs de projets Plusieurs acheteurs ont annonc accorder une pr f rence voire un prix sup rieur ou l exclusivit des projets d riv s du label CCB Trois projets REDD localis s en Indon sie au Br si
324. res C est ainsi une d pense importante pour les familles qui peut repr senter jusqu 40 du revenu mensuel Arequipa les familles utilisent du k ros ne et du bois pour la cuisine La combustion souvent de mauvaise qualit du k ros ne et du bois pollue l air ambiant et d grade la sant des utilisateurs Dans le m me temps l ensoleillement de la r gion d Arequipa pourrait apporter l nergie n cessaire la cuisson des repas Le projet mis en ouvre par Bolivia Inti a eu pour ob jectif de constituer et de former une quipe locale en charge d organiser des stages de formation l auto construction et de diffuser les cuiseurs solaires Une fois l quipe op rationnelle le projet a permis la s lection et l accompagnement de familles cibles pour la construction de leur cuiseur Bolivia Inti Sud Soleil Bolivia Inti Sud Soleil Bilan 13 stages de formation se sont d roul s dans les cen tres nutritionnels de trois quartiers d Arequipa soit la construction de 208 cuiseurs solaires Pour chaque stage 16 personnes ont re u une formation la construction de cuiseur solaire et la nutrition soit 208 familles soit environ 1250 personnes 85 de femmes majoritairement m res c libataires En savoir plus Bibliographie La cuisson solaire facile ditions Jouvence Roger Bernard 1999 Energie domestique et sant des combustibles pour mieux vivre Organisation Mondiale de la
325. rg tique d velopper le biogaz est un r el compl ment De plus le m thane est un gaz effet de serre Pouvoir de R chauffement Global PRG 23 fois sup rieur celui du CO2 Produit dans la nature il est donc hautement polluant produit dans un r servoir et exploit totalit il r duit l mission de GES Les projets de production et d utilisation du biogaz partir de d chets permettent donc une lutte efficace contre le changement climatique Cette fiche portera essentiellement sur l application biogaz en contexte rural et l chelle locale VALORISATION DES D CHETS L ac tog n se o s op re la transformation des com PAR UN SYST ME BIOGAZ pos s pr c dents en produits pr curseurs de la formation de m thane ac tate dioxyde de carbone Principe g n ral du biogaz et hydrog ne La m thanog n se productrice de m thane partir des l ments pr c dents Chaque phase est provoqu e par l activit de bact ries bien sp cifiques qui sont chacune indispensables au bon fonctionnement de la m thanisation s agit de recr er les conditions naturelles de d veloppement des bact ries m thanog nes afin de favoriser leur d veloppement et de leur faire dig rer les d chets organiques D couvert au XVIII me si cle mais ma tris depuis un si cle le principe de production du biogaz ne s est que r cemment diffus dans le monde Ce processus se d roule naturellement dans les d charges
326. rgie vers la fourniture de services en faveur des Objectifs du Mill naire pour le D veloppement Banque Mondiale PNUD 2005 Internet Site du RIAED R seau International d Acc s aux Energies Durables www riaed net ER GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE Lu lt n LL J o LL NERGIE ET B TIMENT DES D CHETS SERVICES NERG TIQUES AGRICULTURE ET FORET FICHE 1 4 Les kits balterie syst me photovolta que gt Fiches connexes Fiche 3 3 Les petites centrales solaires et oliennes Fiche 4 3 Le syst me biogaz familial L acc s l lectricit dans une zone rurale est la condition n cessaire un acc s aux technologies modernes L lectricit est indispensable certaines activit s productives mais aussi l am lioration des conditions de vie clairage t l communication etc Il s agit donc d une demande importante des populations rurales Le d veloppement des infrastructures lectriques posent toutefois un probl me conomique et technique qui rend inappropri e dans bien des pays la solution d un grand r seau interconnect et qui conduit au d veloppement d une lectrification d centralis e voire individuelle L nergie solaire est pr sente sur l ensemble des territoires avec un fort potentiel dans des zones d pourvues par ailleu
327. riculteurs ou des entreprises selon le contexte ainsi que sur la mise disposition d un terrain pour le compostage La cr ation d un comit de pilotage et suivi du projet auquel participent tous les acteurs s av re indispensable Dur e de projet Un projet de compostage n cessite une mise en uvre sur le moyen terme 3 ans L accompagnement est primordial la phase de d marrage premi re ann e diagnostic conception technique et conomique de l op ration construction du site de compostage et acquisition des quipements mise en route Comp tences requises Expertise technique sur le compostage animation de fili re et structuration des acteurs P rennisation La d finition de crit res de qualit notamment concernant les teneurs en polluants m taux lourds et le taux d ind sirables morceaux de plastique de verre doit permettre d viter une mauvaise image du produit qui compromettrait toute la fili re aupr s des futurs utilisateurs Impacts positifs n gatifs et risques Economiques Cr ation d emplois adapt s au niveau de qualification de la population locale Meilleure viabilit financi re des entreprises qui valorisent leurs sous produits organiques Par exemple diminution des frais pour l achat d engrais des agriculteurs et am lioration des rendements des cultures Fragilit de l conomie de la fili re qui tient essen tiellement la commercialisation du compos
328. rise technique des quipements fiabilit du mat riel et formation des op rateurs Performances Le pouvoir calorifique de la briquette varie beaucoup en fonction de sa teneur en carbone et du dosage du liant combustible ou non il est en g n ral moins lev que celui du charbon de bois lequel se situe entre 27 2 et 33 4 MJ kg faut donc davantage de briquettes pour une m me cuisson d o une surconsommation de 20 50 Par ailleurs la conduite du feu est plus d licate allumage plus difficile d gagement de fum es cendres plus abondantes r sulte de ces inconv nients que leur prix de vente pour tre attractif doit tre sensiblement inf rieur celui du charbon de bois Pour les gros consommateurs potentiellement int ress s comme les collectivit s les restaurants les ateliers artisanaux les petites industries il faut tre en mesure d assurer un approvisionnement r gulier Volets d accompagnement projet Volet de structuration de la collecte des d chets agricoles Cette collecte est strat gique La justification d un projet repose en effet sur l id e que les r sidus sont en acc s quasi gratuit et en quantit permettant d alimenter une chaine de production Leur collecte doit tre peu co teuse en temps et en argent elle doit galement tre p renne La structuration et la s curi sation de la fili re de collecte sont donc primordiales Divers dispositifs sont envisageables pour con
329. ro et petites centrales hydrauliques De m me la PTFM peut tre partie int grante d une production d un agrocarburant tel que l huile de jatropha curcas cf fiche 3 1 Les fili res agrocarburant de proximit On int gre un module permettant la presse des graines et l extraction de l huile dans les quipements de la PTFM Ces deux options d approvisionnement nerg tique pr sentent un bilan nul en terme d mission de gaz effet de serre et favorisent un syst me conomique ment ind pendant de l augmentation du co t des nergies fossiles GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT TUDE DE CAS PROGRAMME NATIONAL DE DIFFUSION DE PLATES FORMES MULTIFONCTIONNELLES AU BURKINA FASO Projet financ par La R publique du Mali Aarhus United Coop ration Luxembourgeoise Fondation Bill amp Melinda Gates Fondation Shell PNUD Ampleur Projet de grande ampleur avec un budget compris entre 200 000 et 1 000 000 euros par an Op rateur Association Tin Tua F d ration Nationale des Groupements Naam Groupement de 2 ONG ADIS AMUS OCADES Partenariat Minist re de l Economie et des Finances Date r alisation En cours de r alisation depuis 2004 Zone de projet 7 r gions sont couvertes par le projet Boucle du Mouhoun Centre Est Est Centre Ouest Hauts Bassins Cascades Nord soit un total de 27 provinces et de 220 villages a Contexte Le Burkina Faso est un pays sah lien au
330. rre dans l atmosph re et est donc neutre du point de vue du changement climatique Cependant il faut aussi consid rer les missions de GES r alis es lors de la production et du transport de ces agrocarburants qui peuvent parfois tre tr s importantes 2 Principalement dans le cas de mod les de production industriels C est l analyse du cycle de vie de l agrocarburant c est dire de sa production sa consommation qui donnera le bilan nerg tique et donc l impact en termes de changement climatique Le nombre de param tres prendre en compte sur la totalit du cycle de vie du produit est complexe type de culture lieu de production usage plus ou moins intensif d intrants m canisation transport processus de transformation trituration transest rification Certaines fili res pr sentent un bilan climat tr s peu int ressant comme par exemple le cas d une fili re thanol grande chelle s appuyant sur une culture de ma s intensive hautement consommatrice d intrants et n cessitant une irrigation importante En revanche le cas des fili res de proximit pour la production d huile v g tales pures dans les pays du Sud tel qu il est pr sent dans cette fiche offrirait a priori un bilan carbone positif repose sur une agriculture de type familial avec des pratiques agricoles peu met trices De plus le processus de fabrication de l huile est moins metteur de GES que la transest rification par exempl
331. rs Le choix final d quipements d pend ga lement du degr de maturit technologique recher ch de la disponibilit commerciale des r f rences et performances v rifi es in situ des co ts d exploitation et de maintenance Appuyer la mise en place d une production de briquettes Echelle projet et cibles Le contexte nerg tique local et l chelle du projet d terminent diff rents contextes et cibles potentiels qui sont Des foyers ruraux dans le cadre d un projet d auto production en milieu rural Des groupements de femmes ou des organisations paysannes dans le cadre d un projet de compl ment d activit vocation commerciale Des Petites et Moyennes Entreprises PME ou des associations coop ratives pour un projet de cr ation d entreprise ou d une structure coop rative de production de briquettes visant une commercialisa tion principalement en ville Maturit technologique Les mat riels de densification sont prouv s et peuvent faire tat de r f rences v rifiables La situation est plus contrast e au niveau des quipements de carbonisa tion Tandis que les carbonisateurs artisanaux les plus sommaires fabriqu s localement se r v lent op rationnels le mat riel semi industriel pour des volumes de production plus lev s reste encore tr s largement exp rimental avec peu de recul sur un fonctionnement prolong De nombreux checs ont t enregistr s faute d une mait
332. rs d autres ressources par exemple les zones sah liennes en Afrique Elle est l une des solutions possibles pour fournir de l lectricit en zones rurales Pour des raisons d appropriation technique et de co t le d veloppement du solaire photovolta que passe par la mise en place des programmes sp cifiques d accompagnement L offre consiste mettre disposition des utilisateurs des kits complets dimensionn s leurs besoins optimiser les quipements d usage comme les lampes et assurer la disponibilit d un service apr s vente Leur mise au point production et mise disposition justifie pleinement l action de structures d appui agences d Etat entreprises ONG 42 ACC S L LECTRICIT DANS LES PAYS DU SUD Alimentation et distribution lectrique L alimentation et la distribution lectrique d un pays utilise sch matiquement 3 grands types de moyens Le r seau lectrique interconnect D velopp en g n ral au niveau national international et aliment par toutes sortes d nergies fossiles ou re nouvelables ce r seau dont le d ploiement est tr s on reux est adapt l alimentation des zones les plus denses en population et industries villes grandes zones d activit s ou d industries Son extension en zone rurale ne peut se faire qu avec une tr s forte mobilisation financi re cas de l Europe apr s la seconde guerre mondiale et il ne touche en g n ral pas l habitat isol L
333. rs de la pr tude La prise en compte des besoins du village auxquels peut r pondre notamment la plate forme SAT E lt R union du village lors d une tude de faisabilit participative OPNUD GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Dimensionnement technique de l installation Le moteur est l l ment central d une plate forme Son bon dimensionnement permet d assurer le fonction nement de l ensemble des modules D autre part le principal poste de co t tant le carburant ou l lectri cit l efficacit du moteur influencera tr s fortement les r sultats financiers de l exploitation Le choix du moteur n cessite de pr voir de mani re tr s pr cise le fonctionnement de l installation en se fixant sur une journ e type si besoin est Appuyer la mise en place d une PTFM Cibles Collectivit s groupement de femmes Donn es techniques La dur e de vie d une installation peut atteindre 20 ans si son entretien est correctement op r La puissance requise pour une petite installation est par exemple un moteur 10CV Maturit technologique et organisationnelle Une plate forme est un assemblage de mat riel dont les technologies sont ma tris es s agit d un moteur qui actionne diff rents modules comme un g n rateur un moulin une d cortiqueuse Lorsque l on pr voit d alimenter le moteur de la plate forme en agrocarburant huile v
334. rtie est achemin e au site de Temesi o les conditions ana robies li es l enfouissement des d chets sont l origine d missions importantes de m thane Le projet permet le traitement d environ la moiti des d chets apport s sur le site en majorit des d chets organiques et les transforme en compost qui est ensuite utilis comme fertilisant Ordre de grandeur Le projet organise le traitement annuel de d chets organiques de l ordre de 15 000 tonnes permet la r duction de 333 tonnes de m thane CH4 par an c est dire 7 600 tonnes quivalent CO2 Une petite partie de la vente des cr dits carbone a permis de combler le budget du projet en apportant les 7 manquants celui ci tant majoritairement financ par des donations La partie restante des cr dits finance la maintenance des quipements et l extension du projet GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT TUDE DE CAS COMPOSTAGE DES D CHETS MUNICIPAUX DU VILLAGE DE TEMESI A BALI EN INDONESIE Projet financ par IDRC Canada Centre de Recherches pour le D veloppement International Rotary Club Bali Ubud Ampleur Projet de moyenne ampleur budget de 50 000 200 000 euros par an Date de r alisation 2 tapes 2004 2005 et 2006 2008 Op rateurs Rotary Club Bali Ubud et la Fondation GUS Partenaires Le gouvernement local de la r gence de Gianyar l agence environnementale de Gianyar B n ficiaires Les paysans
335. s h pitaux h tels piscines r sidences L exemple le plus repr sentatif est le cas des hammams urbains au Maghreb On compte plus de 5 000 hammams au Maroc consommant chacun a minima 200 tonnes de bois par an Les g rants se trouvent d munis face la n cessaire modification de leur parc de chaudi res li e l augmentation du co t du bois et aux probl mes de pollution engendr e Pour faciliter le transfert technologique la meilleure approche est pour les pouvoirs publics d introduire un syst me reposant sur des soci t s de services nerg tiques charg es de la gestion des quipements et de la consommation en nergie des collectivit s Ces soci t s pourraient avoir des objectifs de r sultats leurs b n fices tant li s aux conomies de combustible Elles ont alors int r t proposer l introduction de chaudi res performantes former leur personnel suivre r guli rement les performances des quipements Ces soci t s pourraient ainsi se sp cialiser selon le besoin chauffage r gulation de r seau hydraulique Chaudi re de hammam traditionnelle au Maroc MENER UNE D MARCHE PROJET Aborder le secteur des PME et des collectivit s sur leurs besoins thermiques Le diagnostic initial permet d identifier les opportunit s et contraintes l usage d quipements performants On peut lister les outils et ou tapes du diagnostic Choix de la zone d intervention Le site doit tre d mons
336. s gaz diesel p trole bois biomasse solaire hydraulique etc ainsi que l acc s ces nergies et les conomies r alisables gr ce au biogaz Il s agit en parall le de d finir les principaux usages nerg tiques cuisine clairage r frig rateurs quipements machines pompes v hicules Enfin un tat de l art sur la technologie biogaz dans le pays permettra de se pencher sur les exp riences pass es les technologies employ es et les approches suivies et d analyser les causes ventuelles d chec Les caract ristiques socio conomiques et culturelles des populations cibles On caract risera les principales activit s conomiques des communaut s que l on cible pour valuer la structuration de leurs d penses notamment la part repr sent e par l nergie ainsi que leur capacit d investissement De plus il s agit d tudier la r parti tion des t ches domestiques entre hommes et femmes qui ramasse le bois qui ach te et transporte le charbon car la diffusion de biodigesteurs peut impliquer des bouleversements dans ce partage des t ches Enfin la manipulation des excr ments peut poser probl me dans certaines cultures de m me que l utilisation d un gaz issu des excr ments Il s agit donc de v rifier que cette pratique est acceptable culturellement Dimensionnement du projet La d marche la plus pertinente semble de commencer par une phase d exp rimentation et de d monstration de la techn
337. s moteurs pour qu ils puissent fonctionner l huile de jatropha pure sans tre endommag s Les r f rences bibliographiques sur les rendements r v lent encore une grande m connaissance de la culture les chiffres allant de 1 7 tonnes de graines par hectare sans sp cification des conditions de culture Plant en haies le rendement serait de l ordre de 0 8 1 kg m tre lin aire De nombreux param tres restent encore m connus sur les v ritables performances des plantations de jatropha curcas notamment en lien avec le type de vari t s plant es les itin raires techniques l apport ou non d une irrigation Ts Plantations villageoises de jatropha curcas Cambodge Graines et huile de jatropha curcas GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET BATIMENT 39 SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FOR T FICHE 3 1 60 Production et utilisation d huile v g tale l chelle villageoise La production d huile est un proc d m canique relativement simple Il requiert une unit de transfor mation quip e d une presse huile et d un syst me de d cantation filtrage Le pressage des graines de jatropha permet l obtention de deux produits huile brute et tourteau L huile est laiss e en d cantation puis filtr e filtrage de 5 10 microns pour l obtention d une huile pure Le tourteau
338. s ONG dont les projets sont de dimensions moins importantes vi sent plut t le march volontaire dont les co ts de transaction sont moins importants et qui est plus adapt pour des projets g n rant un nombre limit de r duction d missions par exemple 500 1000 t CO qui valent par an Pour un carbone plus social de haute valeur ajout e Dans la plupart des cas les projets de d veloppement et de solidarit sont particuli rement additionnels au sens du MDP C est dire qu au del de la simple r duction des missions ils contribuent au d ve loppement conomique de la zone ou ont des retomb es sociales sant ducation importantes Le projet de diffusion de foyers am lior s au Cambodge men depuis 1997 par le GERES et ses par tenaires en est un exemple parmi d autres Un foyer de cuisson performant conomie de charbon de bois de 25 a t propos en remplacement du foyer traditionnel aux familles cambodgiennes est tout fait similaire en apparence un foyer traditionnel Son prix est un peu plus lev mais le surco t est rapidement compens par l conomie de combustible Sa fa brication est relativement simple et fait appel aux savoir faire et aux mat riaux locaux Ce projet est ligible un MDP et au march volontaire En effet dans le cas du Cambodge il permet de r duire la consommation d un combustible dit non renouvelable charbon de bois issus d une for t non replan
339. s avoir connu une envol e au dessus de 20 Euros la tonne de CO2 s changeait ainsi autour de 0 2 Euros en Mai 2007 Avec l entr e en vigueur des engagements du protocole de Kyoto au 1er Janvier 2008 la distribution du nombre de permis d missions 8 t r duite de 7 pour l ann e 2008 Les changes de cr dits au sein du march ont eu lieu d but 2008 au dessus de 20 Euros En 2007 le volume total des transactions d URCE tait de 551 millions de tonnes de CO quivalent cor respondant une valeur estim e 7 4 milliards de dollars Les flux financiers li s aux transactions de car bone sont donc consid rables et bien que les r ductions d missions aient t cr es dans les PED ceux ci n en re oivent que trop peu les b n fices Emergence du march d change volontaire et de la notion de compensation Parall lement la mise en uvre du protocole de Kyoto un nombre croissant d entreprises de particuliers et d acteurs publics se sont engag volontairement compenser les gaz effet de serre qu ils met tent Les march s d change volontaire ont ainsi vu le jour Ils consistent en des m canismes d change de cr dits carbone principalement non li s une r glementa tion internationale Sur ces march s des individus ou des organisations ach tent des Unit de R duction d Emission V rifi es URVE des projets de r ductions d mission de gaz effet de serre ou de s ques tration du carbone
340. s de proximit peuvent l inverse pr senter une opportunit de faciliter l acc s l nergie et de r duire la pr carit nerg tique des populations des pays en d veloppement En effet les activit s productrices et conomiques en milieu rural souffrent d un acc s limit l nergie En raison du faible taux d lectrification et de l absence d quipements nerg tiques performants le battage le d corticage ou le broyage des c r ales le pompage de l eau sont op r s manuellement Parfois lorsque l investissement est possible des moteurs diesels stationnaires sont utilis s De m me la production d lectricit dans les zones recul es passe par des groupes lectrog nes Le prix final de vente du kWh est souvent exorbitant L augmentation du co t des carburants fossiles se r v le donc tre un frein sup pl mentaire la p rennit et la diffusion de ces ser vices nerg tiques La production et l utilisation d agrocarburants au niveau local pr sentent ainsi une opportunit de d velopper les services nerg tiques l o ils ont disparu ou l ils n ont jamais t d ploy s du fait de co ts de carburants trop lev s On entend par fili re de proximit une production d agrocarburant local usage local et dont les b n fices reviennent aux populations rurales L huile v g tale appara t souvent comme embl matique de ces fili res puisque qu elle s obtient par un processus m canique
341. s des porte parole de la communaut habitations proches des lieux de cultes Ces sites de d monstration doi vent pouvoir tre visit s aussi souvent que possible et pr sent s par les utilisateurs eux m mes Transfert de technologie aupr s des corps de m tiers d veloppement de micro entreprises Les techniques mises en place sont g n ralement peu connues des communaut s ou des partenaires Un trans fert de connaissances technologiques est donc primordial pour favoriser la diss mination des outils doit s orienter principalement en direction des gestionnaires des b ti ments en particulier les quipes techniques et vers les ar tisans locaux charpentiers ma ons Apr s plusieurs exp riences de chantiers de construc tion selon des techniques bioclimatiques ces acteurs doivent pouvoir travailler d une fa on autonome depuis la conception et le dimensionnement jusqu la r alisation finale en passant par le choix des diff rentes techniques possibles des mat riaux et des fournisseurs la recherche des clients la maintenance des installations Dans les zones rurales on ciblera les artisans pour aider les familles r habiliter leur maison particuli re Lorsqu il s agit de chantiers plus importants portant par exemple sur les b timents publics on travaillera avec les entreprises de construction V randa en construction Campagne de sensibilisation la r habilitation et la construction promo
342. s en uvre par le projet Les services propos s par la soci t sont essentiellement domestiques et s appuient sur la mise disposition de kits photovolta ques de 60 120 Wc install s dans chaque foyer Les usagers sont li s par contrat Ils paient un prix fixe qui est fonction du service propos L offre de base comprend l acc s l clairage par deux sources lumineuses Elle s largit ensuite jusqu in clure trois lampes et une connexion pour radio et t l vision couleur Exemple de prestation tarification avant partenariat AMADER Service 1 Service 2 2 lampes 1 prise de 30 W maximum en 12V Kit PV 60 Wc 3 lampes 1 prise de 70 W maximum Kit PV 120 Wc Raccordement et garantie Raccordement et garantie 21 240 FCFA 32 38 Abonnement mensuel 5 900 FCFA 8 99 29 500 FCFA 44 97 Abonnement mensuel 9 000 FCFA 13 72 3 Nuon est une entreprise n erlandaise de production transport et distribution d nergie gaz et lectricit Batterie prot g e OSSD Yeelen Kura Installation int rieure lampe et t l vision SSD Yeelen Kura Bilan et volution du projet Apr s six ann es d existence Yeelen Kura compte plus de 1 200 usagers connect s au kit PV soit plus de 30 000 usagers et plus de 30 salari s maliens D autres foyers sont int ress s par l installation de kits Quant ceux qui ont cess leur abonnement on peut noter comme raison principale soit
343. s le sol Elle provoque aussi l mission d autres gaz effet de serre le CH4 et le N20 lors de la combustion de la biomasse Elle est gale ment responsable d missions indirectes dues aux activit s d usage du sol qui lui succ dent agriculture utilisant des fertilisants responsables de l mission de N20 levage responsable de l mission de CH4 et com bustion d nergie fossile par les v hicules responsa ble de l mission de CO La vuln rabilit de l agriculture paysanne L agriculture paysanne est faiblement mettrice de gaz effet de serre Par contre son acc s limit aux intrants et aux semences de qualit sa faible ma trise de l eau d irrigation et son manque de m canisation sont au tant de points faibles qui d montrent la vuln rabilit des pays du Sud face aux changements climatiques Ceci se r v le particuli rement vrai face la variabi lit climatique et aux ph nom nes climatiques extr mes Ainsi la variation des pr cipitations et de la temp ra ture exercera une pression suppl mentaire sur des syst mes agricoles d j fragiles se r percutera sur les rendements des productions longues s cheresse rosion et d gradation des sols d sertification Certaines r gions du monde sont particuli rement expos es cette variabilit le Sahel le nord est du Br sil le centre de l Asie et le Mexique par exemple Les zones climatiques et agro cologiques se d placeront obl
344. s li s au chauffage Les r ductions d missions de CO2sont de l ordre de 80 Consommation Energie par Emissions C02 Combustible journali re surface kg jour kWh m an Co t m an ECO q m yr Economies Quant l usage domestique les tests n incitent pas continuer dans cette direction La principale raison est le mono usage des po les gaz Les syst mes de chauffage classique permettent en effet de cuisiner et de chauffer la pi ce avec un seul appareil Les modifications des habitudes sont trop importantes pour une bonne acceptation de la part des utilisateurs De plus les consommations ne sont pas r duites car le po le classique doit toujours tre utilis pour cuisiner Les po les gaz efficaces vont donc tre pr conis s pour une utilisation dans les b timents publics sous certaines conditions gaz disponible en zones urbaines bois rare pi ces assez petites et bien ventil es pr sence d une personne capable de s occuper des po les Dans tous les cas la diffusion devra s accompa gner d une campagne d information et de formation afin de favoriser l acceptation et la bonne utilisation des syst mes de chauffage innovants En savoir plus Bibliographie Fiche n 3 La cuisson artisanale et domestique des aliments en milieu rural en Afrique Dossier p dagogique Energie et d veloppement durable en milieu rural en Afrique 2008 GERES JF Rozis Ene
345. s organiser en groupement cas d une gestion collective de la plateforme afin d tre en mesure d tre acteur du projet notamment les femmes qui sont les premi res concern es par la r duction de la p nibilit de leurs t ches Analyse des besoins et viabilit conomique de la PTFM La r ussite de l op ration d pend en premier lieu de facteurs conomiques et sociaux Une tude doit permettre d analyser les besoins de diff rents groupes cibles dans la zone concern e Sont ils suffisants pour garantir un fonctionnement rentable des futurs services nerg tiques installer D autre part les facteurs socio organisationnels sont ils favorables l insertion et la p rennit de la plate forme Pour cela on peut s appuyer sur un diagnostic partici patif appel aussi tude de faisabilit participative EFP Le mot participatif implique une collaboration active des villageois en priorit les futurs b n ficiaires et parties prenantes comme par exemple les groupe ments f minins dans le processus Elle facilite la prise de d cision individuelle et collective des b n ficiaires Cette d marche comprend quatre temps forts La caract risation sociale et conomique du village les ressources ou comp tences disponibles l existence d associations Le partage des principes essentiels du projet PTFM et des conditions de sa mise en place Le recoupement des observations sociales r alis es lo
346. s ou la lutte contre la d forestation Cet ouvrage s adresse l ensemble des acteurs du d veloppement les organisations de solidarit internationale les institutions des pays du Sud les bailleurs de fonds les acteurs de la coop ration d cen tralis e les agences de coop ration technique pour n en citer que quelques uns Il s adresse plus g n ralement aux professionnels qui mettent en uvre les projets au quotidien ou tout simplement ceux qui veulent comprendre les enjeux et les moyens concrets de lutte contre le changement climatique Enfin il est utile de pr ciser que l impact de ces actions au Sud restera limit voire nul si des mesures fortes de r duction des missions la source ne sont parall lement pas mises en uvre au Nord Energie Environnement Solidarit
347. s projets de plantations ont lieu sur le long terme et mobilisent de nombreux hectares de terre Cette derni re peut avoir un statut communautaire priv ou public Dans tous les cas la s curisation fonci re est primordiale Celle ci suppose donc une connaissance pr alable de la loi et des arbitrages possibles en cas de litiges ainsi qu un inventaire des garanties fonci res et juridiques Enfin l analyse de l environnement financier prix du bois taxe ventuelle l export etc permettra d valuer l attractivit d un tel investisse ment pour le porteur de projet GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Appuyer la mise en place de plantations foresti res Cibles Agriculteurs communaut s foresti res collectivit s locales Fonctionnalit performances La mise en place d une plantation peut prendre de quelques mois plusieurs ann es en fonction de la surface concern e et des moyens humains et techniques disponibles La coordination entre les diff rentes phases pr paration du terrain p pini re mise en place des plants et le respect des phases critiques pour l installation des plants importance des saisons influencent grandement le taux de mortalit dans les premiers mois de la plantation Les rendements escompt s sont tr s variables en fonction des conditions environnementales fertilit du sol pluviom trie des essences plant es et des itin raires techniques Ils peu
348. s r gles permettant d viter la pollution des eaux des sols et de l atmosph re par la lib ration de lixiviat et par des d gagements gazeux toxiques Entre co ts de traitement et valorisations possibles L acc s limit aux technologies et aux savoir faire le manque de gros investisseurs priv s et l absence de l gislation sont autant de barri res pour les PED pour le traitement appropri des d chets De fa on g n rale la valorisation est co teuse et se justifie conomiquement d s lors permet la r duction des co ts un profit financier ou est induite par une vo lont institutionnelle Les deux fili res de valorisation des r sidus de biomasse nerg tique et agronomique sont compl mentaires et r pondent des contextes et des besoins diff rents Les d chets constituent un gisement d nergie consi d rable qui aujourd hui encore est souvent sous estim et suscite un int r t accru dans le contexte de recherche de diversification des sources d nergie Impacts environnemental et sanitaire La notion de renouvelabilit des d chets sous entendue l chelle temporelle humaine galement son importance Ainsi un d chet dont la composition est issu de ressources non renouvelables plastiques m taux porte en lui m me une double empreinte environne mentale puisque d une part il consomme des ressources naturelles qui ne seront pas r g n r es nergies fossiles m taux et d autre
349. s textiles pour les tapes de teinture lavage Pour les tablissements de services on trouve ici les bains publics type hammams La gamme de puissance est plus lev e que les cat gories pr c dentes et se situe autour de 100 500 kW Le type de technologie est variable on trouve n anmoins une grande majorit d quipements peu performants C est l encadrement institutionnel qui peut faire prin cipalement voluer cet tat de fait car les solutions technologiques sont connues et g n ralement accessibles ce type d unit s Situ es en zone urbaine ou p riurbaine elles peuvent g n rer des pollutions atmosph riques non n gligeables En effet il est GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET BATIMENT 79 SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 3 4 80 souvent fait usage de pneus ou d huile de vidange dans les poteries avec des combustions incompl tes basse temp rature et ceci g n re de fortes pollutions Faute de ma triser la source de pollution on tente d en r duire les nuisances aupr s du voisinage direct C est ainsi que pour l vacuation des fum es des chaudi res bois des hammams des chemin es de plusieurs di zaines de m tres ont t construites dans les villes ma rocaines Solutions techniques pour les unit s familiales Am liorer l quipement nerg tique
350. s zones cibles des projets PTFM sont les villages enclav s sans perspective d acc s un r seau court terme Bien souvent cela correspond des popula tions ayant trop peu d exp rience et ou ne justifiant pas de capacit entrepreneuriale solide pour g rer d embl e une PTFM convient donc d identifier des artisans comp tents et capables de s assurer de la maintenance du dispositif de les former et de les accompagner pour atteindre cet objectif Volet d accompagnement des activit s g n ratrices de revenus La proposition de nouveaux services nerg tiques permet en th orie la diversification des activit s conomiques des communaut s Cependant il est important d accompagner la cr ation de ces nouvelles activit s savoir faire cr ation de nouvelles fili res de commercialisation Volet de suivi du fonctionnement de la PTFM Il est difficile de proposer un mod le imm diatement adapt la situation Des r ajustements de tarifs de services propos s se r v lent g n ralement n cessaires Ils doivent tre faits dans le cadre d un volet de suivi qui permet de proposer des valuations des services et des sc narios d volution Dur e de projet Environ 3 5 ans La 1 ann e permet le diagnostic et l installation la 2 e ann e la mise en route et la formation Les ann es suivantes consistent en un suivi d gressif Comp tences requises D veloppement rural animation de r unions par
351. sance du panneau 60 Wc Watt cr te 2 lampes et une t l vision noir et blanc puissance de 120 Wc 3 lampes et une t l vision couleur Accompagner la diffusion de kits Cibles Foyers individuels Donn es techniques La dur e de vie d un panneau solaire est en moyenne de 20 ans la dur e de vie d une batterie conserve 70 de sa capacit est d environ de 3 ans Maturit technologique On trouve un mat riel standard pour les kits PV depuis des d cennies Les batteries utilis es sont g n ralement des batteries de d marrage pour automobile qui ne pr sentent pas toujours le meilleur rapport qualit technique prix mais sont le mat riel le plus facilement disponible dans les PED Volets d accompagnement projet Volet de transfert de technologie Le mat riel est rarement disponible localement II s agit donc dans un premier temps de favoriser la mis en place de fili res d approvisionnement panneaux solaires batteries appareils basse consommation Les pi ces sont ensuite assembl es en kits qui doivent r pondre aux besoins identifi s Volet de formation la diffusion et l utilisation Ces formations concernent aussi bien les futurs utilisateurs que les techniciens locaux charg s de la diffusion du mat riel pour l op rateur priv ou pour l op rateur d veloppement Deux points en particulier sont traiter la sensibilisation au co t de fonction nement pour permettre le remplac
352. sant E Rehfuess 2007 Internet Site de Bolivia Inti Sud Soleil www boliviainti sudsoleil org Site de la communaut de pratiques de la cuisson solaire www solarcooking org Site de Solar Household Energy www she inc org Site de Household Energy Network www hedon info GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT FICHE 1 3 CADRAGE gaz efficace gt Fiches connexes Fiche 1 1 La cuisson conome en combustible Le Gaz de P trole Liqu fi GPL est une source d nergie domestique dont l emploi dans les pays en d veloppement concerne essentiellement le milieu urbain du fait de son co t marchand Dans certains pays son usage est majoritaire pour la cuisson domestique Vu son co t croissant am liorer l efficacit des quipements reste une solution court terme pertinente Elle peut aussi s av rer une alternative judicieuse l usage de biomasse non renouvelable en milieu urbain en l absence de march s ruraux du bois nergie et de fili res d approvisionnement contr l es L appellation GPL d signe les NERGIE DOMESTIQUE gaz comme le butane et le propane qui proviennent du raffinage du p trole ou de l puration du gaz naturel Dans le langage courant les GPL sont devenus le GPL m me s il s agit de plusieurs gaz UTILISATION EFFICACE D UNE ENERGIE FOSSILE Le GPL ou une biomasse non renouvelable enjeux La biomasse est une source importante
353. se qualit Un quipement gaz performant peut donc tre propos en remplacement des quipements traditionnels qui fonctionnent au bois ou au gaz avec des rendements nerg tiques tr s faibles rapport entre nergie utile et nergie consomm e On peut profiter du remplacement pour garantir une dur e de vie plus importante acier maill inox et une s curit maximale veilleuse contr le d oxyg ne pour les po les gaz En usage domestique les champs d application sont les chauffe eau et les cuisini res les po les gaz Un tel quipement comporte un rev tement maill et un br leur gaz atmosph rique bien dimensionn Poign es socles et couvercle en mat riaux isolants sont ajout s par rapport aux mod les traditionnels Ce nouvel quipement permet une meilleure isolation et la limitation des risques de br lure lors de son d placement ou de son usage pr sente une r ponse la plus affin e possible aux contraintes d utilisation cuisson exclusive du pain par exemple Il s agira alors de d velopper une gamme d quipements que le milieu industriel classique ne propose pas four pain gaz familial pour r pondre au mieux l usage local Implication des pouvoirs publics Les pouvoirs publics ont un r le jouer sur la r gulation de la tarification du gaz pour le rendre accessible aux populations pauvres dans des zones o l nergie alternative est bas e sur l utilisation d u
354. services de la for t D autre part la d forestation est responsable de l mission directe de dioxyde de carbone CO via la combustion et la d composition de la biomasse contenue dans les arbres et la perte de carbone organique dans le sol Elle provoque l mission d autres gaz effet de serre le m thane CH4 et le protoxyde d azote N20 lors de la combustion de la biomasse Dans ce contexte de d forestation le bilan net du secteur forestier sur le climat est donc n gatif Ainsi la d forestation contribue hauteur de 17 5 des missions mondiales de gaz effet de serre GES en 2005 selon le GIEC Le secteur For t se place comme troisi me contributeur mondial d missions de GES apr s les secteurs de l nergie et de l industrie mais devant les transports et l agriculture La plus grande partie de ces missions issue de la d foresta tion et d gradation des for ts dans les pays en d ve loppement PED particuli rement dans les r gions tropicales Enjeux pour les acteurs du d veloppement R duire la d forestation et la d gradation des for ts n cessite donc une strat gie int gr e l chelle d un territoire labor e et mise en uvre par les institu tions l gitimes en concertation et partenariat avec l ensemble des parties prenantes communaut s locales ONGs secteur priv institutions de recherche bailleurs etc Elle n cessite la mise en place d un cadre institutionnel associ
355. sions Les projets de diffusion de foyers am lior s sont ligibles au M canisme de D veloppement Propre MDP dans le cadre de projets de petite chelle small scale project Ils font partie des projets de type Il Efficacit nerg tique La m thodologie AMS II G Energy Efficiency Measures in Thermal Applications of Non Renewable Biomass donne les m thodes de calcul de r duction des missions Ces r ductions ne sont comptabilis es que si l on prouve que le combustible dont on a r duit 18 consommation provient d une biomasse non renouvelable Une m thodologie Improved Cook stoves and Kitchen Regimes est en cours de d veloppement pour le march volontaire l initiative de l organisation Gold Standard Illustration diffusion de foyers am lior s au Cambodge Op rateur GERES Cambodge Statut du projet March d change volontaire Cr dit carbone URVE selon le Volontary Carbon Stan dard VCS Source d information www geres cambodia org Comptabilisation des cr dits 2003 2012 M thodologie AMS II G Energy Efficiency Measures in Thermal Applications of Non Renewable Biomass Contexte et principe de la r duction d missions Ce projet consiste en la diffusion de foyers am lior s aupr s des utilisateurs urbains au Cambodge a d but en 1997 et il vise la diffusion de foyers conomes en combustible permettant la r duction en moyenne de 20 de la consommation Le comb
356. smission de savoir faire for mation et de relais entre les diff rents acteurs MENER UNE D MARCHE PROJET Etude de faisabilit L tude de faisabilit comprend l identification des ac teurs et leur implication l tude de march et la perti nence technique et conomique Elle doit caract riser Le contexte concernant les d chets quantit composition gestion actuelle acteurs impliqu s aspects conomiques organisation de la collecte Ainsi une tude de march d finira les niveaux de tri voire de pr tri par les habitants les entreprises les agriculteurs le tamisage et le conditionnement du produit final afin de garantir une bonne com mercialisation du compost Le march existant et potentiel produits concurren tiels existants besoin des utilisateurs en quantit qualit et capacit d achat Les crit res organisationnels techniques et cono miques du projet quantit de d chets composter modalit s de collecte tri technique retenue suivi technique conditionnement du compost r gles d utilisation perception des recettes financi res ventuelles contribution financi re pour la gestion des d chets per ue par le repr sentant institutionnel ou par les operateurs de collecte directement cr er ou g n raliser quand elle existe Appuyer la mise en place d une fili re de compostage Cibles Contexte urbain d chets municipaux les habitants les ac
357. sont d finis communaut s autorit s locales entrepreneurs artisans pour mener les enqu tes Caract risation des savoir faire et des mat riaux disponibles D s lors que le site d intervention est s lectionn il s agit de faire l inventaire des savoir faire et des corps de m tiers disponibles dans la zone Qu il s agisse d entreprises de construction en zone urbaine ou de petits artisans en zone rurale ils seront le relais essentiel par lequel les techniques bioclimatiques pourront tre diffus es 5 pourront recevoir des formations dans le cadre du projet Il faut galement v rifier la disponibilit sur place des mat riaux notamment isolants y 8 parfois des risques de comp tition d usage pour un m me mat riau Par exemple la paille est un isolant efficace dont l utilisation est souvent pr conis e pour diminuer les pertes de chaleur de l habitat domestique Cependant la paille est aussi utile pour l levage fourrage Il y a donc possibilit de comp tition entre diff rents usages qu il faut anticiper lors de l tude de faisabilit R habiliter ou construire selon des tech niques bioclimatique Cibles et acteurs impliquer Dans le cas de b timents publics ou tertiaires le projet cible les minist res concern s pour l laboration de plans standard la planification l organisation des constructions implique galement les entreprises de construction et les petites entreprises de fabric
358. squ elles exis tent ont pour mission de promouvoir et d accompa gner la diffusion de technologies adapt es elles sont le relais op rationnel des pouvoirs publics Les acteurs de la diffusion de kits photovolta ques Les porteurs de projets peuvent tre aussi bien des op rateurs de d veloppement ONG agence de coop ration technique institutions locales etc que des acteurs priv s Ils interviennent en g n ral au sein de grands programmes dans le cadre d une d l ga tion de services concession territoriale par exemple oc troy e par une institution administration agence etc MENER UNE D MARCHE PROJET Etude de faisabilit Etude de march Une tude de march permet de fixer les contours du projet en particulier le nombre potentiel d utilisateurs leurs besoins les sources et usages actuels de l nergie les ressources financi res disposition Pour cela elle ne doit pas se limiter un recensement des personnes potentiellement int ress es Elle cherche galement comprendre les attentes les besoins les moyens et les logiques de futurs utilisateurs L tude de march r alis e par le porteur du projet lui offre la possibilit de sensibiliser les populations potentiellement concern es aux sp cificit s de l lectricit provenant de kit photovolta que voir ci apr s Outre le choix des services une d limitation des zones d actions est faire Bien que le kit puisse tre install
359. ssaire et la diffusion doit pouvoir s appuyer sur des moyens cons quents Comp tences requises Ce type de projet n cessite une quipe pluridisciplinaire afin de relever les diff rents d fis Technologie combustion transfert thermique valori sation des mat riaux valorisation des d chets de bio masse m thodologie de test de performance d finition de plans exp rimentaux et m trologie productique Structuration de fili re approche participative pro c dure de contr le qualit suivi diffusion Commercialisation P rennisation Plusieurs mesures d accompagnement faciliteront la p rennisation de l action entreprise GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 83 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET BATIMENT SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 3 4 84 Promotion des produits issus de l efficacit nerg tique en utilisant leur image commerciale label sp cifique certification industrielle Organisation de la fili re par la mise en place d associations interprofessionnelles des producteurs agricoles des distributeurs d quipements et des revendeurs du produit fini Impacts positifs n gatifs et risques Economiques et Sociaux Cr ation ou consolidation d une fili re de production d quipements nerg tiques performants Plus grande autonomie nerg tique par le recours
360. ssera en revue diff rentes actions qui peuvent tre entreprises pour appuyer les PME et les collectivit s une utilisation plus efficace de l nergie dans leurs activit s vocation thermique BESOINS THERMIQUES DES PME ET COLLECTIVITES Impacts et contraintes On peut distinguer trois grandes cat gories d unit s concern es par ces besoins thermiques aussi appe l s besoins de chaleur de moyenne puissance dans les pays en d veloppement Les unit s familiales de transformation agroalimen taire Les collectivit s g n ralement pour de la cuisson de grande capacit Les unit s de production de plus grande puissance Les unit s familiales En milieu rural il existe une grande vari t de ce type d unit s permettant d apporter un revenu compl mentaire l activit agricole s agit essentiellement de transformation agroalimentaire pour la mouture ou le d corticage des c r ales locales le fumage la distillerie la pasteurisation la fabrication de confitures la petite restauration etc Les besoins en chaleur sont vari s tuvage vapeur cuisson forte ou faible puissance maintien au chaud sur longue p riode Les quipements sont souvent un compromis entre les mat riaux disponibles localement pour leur fabrica tion l usage de biomasse bas co t d chet agricole sciure bois local et des technologies de combustion simple type foyer trois pierres avec ou sans grille Les ren de
361. ssurer son orientation permanente et pr cise face au soleil permet de r aliser des fritures car sa temp rature d passe les 200 C Sa puissance d pend directement de son diam tre par exemple une parabole de 1 40 m de diam tre a une puissance de 700 W Ce cuiseur avec de grandes paraboles peut convenir usage en collectivit Il est galement employ pour la d sinfection du mat riel m dical x Cuiseur solaire parabolique Bolivia Inti Sud Soleil Une technologie n cessitant un accompagnement La cuisson solaire est en soi un bouleversement des mentalit s Elle entra ne entre autres un temps de pr paration des repas plus long une autre approche de la pr paration des repas soit tout un changement d habitudes est primordial de bien conna tre les pratiques alimentaires des populations cibles pour d terminer si cet quipement est compatible avec leur mode de vie De plus un accompagnement sera n cessaire pour l appropriation de l outil et la maitrise de la cuisson dans ces nouvelles conditions Le r le des op rateurs de terrain ONG principalement est donc crucial pour permettre l introduction de ces quipements de cuisson Une exp rience pilote r us sie sera le meilleur moyen de convaincre les popula tions de l utilit des cuiseurs solaires MENER UNE D MARCHE PROJET Diagnostic initial Situation climatique Il s agit avant tout d valuer la qualit du rayonnement sol
362. stance culturelle la manipulation des excr ments souvent contournable par l am lioration sanitaire apport e par l quipe ment propret des lieux absence d odeurs et mouches GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 109 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 4 3 110 Environnementaux Am lioration de l assainissement Energie propre et renouvelable Protection de l environnement lutte contre la d forestation baisse de l rosion R duction de la pollution int rieure des maisons R duction des missions de gaz effet de serre si l nergie biogaz vient en remplacement d une nergie fossile comme le gaz ou le k ros ne ou d une biomasse non renouvelable et si aucun exc s de biogaz n est rejet dans l atmosph re Une fuite de m thane est encore plus polluante que le CO2 L tanch it des digesteurs de leurs quipe ments doit donc tre assur e Sur les mod les d me il est fr quent d observer un d gazage pendant la nuit Des mesures doivent tre prises pour ce mod le pour viter tout rejet de m thane Le biogaz bien qu ayant une moins grande pres sion que le gaz de ville reste dangereux Les tuyau teries notamment doivent tre bien entretenues CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Enj
363. station et la d gradation des for ts quelle contribution de la part des march s du Carbone V Bellassen R Crassous L Dietzsch Schwartzman Caisse des D p ts 2008 NERGIE DOMESTIQUE Internet Site de la FAO Food and Agriculture Organisation of the United nation www fao org Etable permettant la semi stabulation Site du CIFOR Center for International Forestry Research www cifor cgiar org ONF International Site de l ICRAF World Agroforestry Center www worldagroforestrycentre org 1 Site du VCS Voluntary Carbon Standard www v c s org gt gt O gt NERGIE ET B TIMENT 137 Zones humides prot g es de l intrusion du b tail ONF International SERVICES NERG TIQUES Activit s bilan et suites Une tude de faisabilit est en cours afin d estimer le potentiel du projet en tant que projet de d forestation vit e Elle consiste Evaluer l impact du projet en terme de lutte contre la d forestation via l analyse des pressions de d fo restation et des changements d usage du sol pendant une p riode de r f rence 1989 2001 puis pendant le projet 2002 2007 VALORISATION DES D CHETS D terminer les stocks de carbone des for ts et donc les missions de GES li es la d forestation AGRICULTURE ET FORET Formuler le cadre institutionnel du projet porteur de
364. stiques clairage radio etc Ils se composent d un panneau solaire d une batterie d un quipement de r gulation et de certains quipements d usages optimis s lampes fluorescente etc Le panneau solaire compos de cellules photovol ta ques assure la conversion directe du flux lumineux du soleil en lectricit d livre en g n ral une ten sion de 6 V 12 V ou 24 V L nergie tant rarement uti lis e imm diatement il est n cessaire de la stocker pour la restituer au moment opportun Le stockage de l nergie est assur par une ou plusieurs batteries Un syst me de r gulation doit tre utilis car les batteries sont des composants fragiles qui supposent des cy cles de charge d charge pas de surcharge ou de d charge compl te Panneau solaire Koury Mali OSSD Yeelen Kura PANNEAU SOLAIRE Sch ma d un kit solaire En sortie l utilisateur obtient un courant basse tension en g n ral 12 V Les appareils connect s sont donc des quipements fonctionnant en basse tension 12 V l utilisation d un convertisseur permet d utiliser des appareils standard 230 V des tensions identiques Pour viter d avoir surdimensionner la production ces appareils doivent tre optimis s basse consomma tion pour consommer moins qualit de service gal Le principal point faible des kits photovolta ques provient des batteries qui ont une dur e de vie limit e Elles s usent d auta
365. t GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Sc nario d organisation de la fili re business model Selon le contexte social il s agit de s interroger sur des mod les d organisations possibles de la fili re Ceux ci doivent permettre de maximiser la valeur ajout e de la fili re et garantir la r partition quitable des revenus entre les acteurs agriculteurs unit s de production d HVP et consommateurs finaux d HVP Ils doivent s ins rer au mieux dans les mod les sociaux existants Ainsi on explorera les modalit s de fonctionnement de l unit d extraction d huile coop rative ou initiative priv e ou l acc s ventuel des syst mes de micro cr dit Enfin ces mod les de fili res devront anticiper les interactions conomiques possibles avec des fili res industrielles En effet il existe un risque de comp tition pour l approvisionnement en mati re premi re des unit s de production d agrocarburant communautaires et industrielles Etude d impact Cette tude des impacts socio conomiques et envi ronnementaux est obligatoire au regard des nombreux risques nonc s pr c demment Elle devra amener des recommandations pour la mise en uvre des projets et peut conduire leur abandon Appuyer le d veloppement de fili res agrocarburant de proximit jatropha curcas Cibles Collectivit s artisans agriculteurs Donn es techniques Pouvoir calorifique HVP jatroph
366. t internationale les acteurs de la coop ration d centralis e les agences de coop ration technique pour n en citer que quelques uns En vous souhaitant une bonne lecture Toute l quipe du GERES GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE LE m mhea MD EE FI MAJEU ET GLOBAL Les scientifiques s accordent aujourd hui presque tous sur le ph nom ne d un r chauffement sans pr c dent qui se produit l chelle plan taire et un rythme acc l r Le r chauffement actuel a d but au milieu du XIXe si cle au moment de la r volution industrielle et s est ensuite accentu dans les d cennies d apr s guerre correspondant au boom conomique des pays de l OCDE Il est aujourd hui reconnu qu il aura un impact majeur l chelle de la plan te avec des manifestations tr s variables selon les zones concern es L objet de cette partie est de revenir sur l origine de ce ph nom ne et sur ses manifestations Elle rappellera ensuite ses cons quences et les enjeux pour le d veloppement des pays du Sud Enfin elle pr sentera le dispositif international mis en place sous la Convention cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques et le protocole de Kyoto COMPRENDRE LE PRINCIPE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE Un ph nom ne r cent multiples manifestations Cr en 1988 par une initiative concert e et pilot e par les Nations Unies le Groupe Intergouvernemental d
367. t e par exemple et donc la r duction d missions de CO2 Les r ductions d mission de CO ont t es tim es pour ce projet au Cambodge 314 000 t CO2 quivalent fin 2006 correspondant 151 448 familles quip es du mod le conome La formation des petits fabricants de fours a permis un transfert de savoir faire puis la diffusion grande chelle de ces nouveaux foyers Cette nouvelle fili re conomique apporte des revenus ou une conomie d argent tous les acteurs du fabricant l utilisateur final en passant par les interm diaires de vente et les d taillants La diminution de consommation de bois r duit la quantit de fum es toxiques inhal es par les cuisini res lors de la pr paration du repas Elle r duit galement le temps de collecte du bois g n ralement assur e par les femmes et les enfants Cet exemple d montre que les retomb es du projet autres que celle de la r duction d mission sont tr s importantes Ce projet apporte des b n fices conomiques sociaux et s inscrit de mani re p renne au Cambodge g n re des r ductions d mission de haute valeur ajout e notamment sur le march volontaire ou les acheteurs sont particuli rement int ress s par des projets pr sentant une qualit environnemen tale sociale et conomique L approche communautaire et de d veloppement local des ONG faisant usage de technologies simples et visant les populations les plus pauvres a donc elle aussi un
368. t du Br sil suivi par l Afrique avec 4 millions d ha par an En terme de taux de d forestation les r gions les plus touch es sont l Am rique Centrale et l Asie du Sud est 2 par an en Indon sie Cependant un reboisement important a lieu dans certains pays asiatiques Chine Inde Certaines r gions ont jusqu ici t peu touch es par la d forestation notamment l Afrique Centrale et industrie du bois sont galement une importante source de revenus Ils constituent un l ment significatif de l conomie des pays ayant un vaste couvert forestier 1 FAO 2001 Les tudes sur le sujet montrent que la d forestation et la d gradation des for ts r sultent d une combinaison de causes multiples qui interagissent de fa on com GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT plexe Les principales causes directes de la d foresta tion sont l expansion agricole agro industries levage agriculture itin rante l extraction de produits ligneux bois d uvre pulpe bois de feu et le d veloppement des infrastructures routes qui peuvent tre le fait d agents divers soci t s industrielles petits produc teurs etc Les cons quences de la perte de couvert forestier sont nombreuses On peut citer la perturbation des r gimes hydriques l accentuation du ph nom ne d rosion une perte de biodiversit les impacts conomiques et sociaux pour les communaut s d pendant directement des produits et
369. t ensemble de contraintes est souvent un d chet de biomasse non valoris balle de riz rebuts d lagages grignons d olive bagasse Il s agira alors de structurer la fili re d approvisionnement et d introduire les technologies de sa valorisation nerg tique cf Fiche 4 1 Les briquettes de charbon partir de r sidus agricoles La localisation de ces unit s doit tre con ue pour un approvisionnement local en mati re premi re ainsi qu en acc s durable aux combustibles Par exemple les briqueteries proches des unit s de d corticage du riz auront disposition un gisement de balle de riz faible co t GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Des technologies combustion performante Les technologies de combustion montante sur grille sont maintenant d pass es et gu re utilis es pour ce type d utilisation dans les pays du Nord Les normes impos es sur la qualit des missions de fum es ont en effet banni ce genre de technologie Les conditions de combustion de la biomasse ont t ainsi optimis es r glage s par air primaire et air secondaire haute temp rature de combustion au minimum 900 C Substitution de combustible Dans le cas o il ne peut y avoir d autres alternatives car il n existe pas de ressource de biomasse locale le choix d un combustible fossile s impose m me si ce n est qu une p riode de transition tant ce choix est probl matique pour les pays en d veloppement n
370. t et au recouvrement des taxes sur la gestion des d chets Sociaux et sanitaires En r duisant l insalubrit et en optimisant long terme la gestion des d chets urbains un projet de compostage permet de limiter les impacts sur la sant li s aux d p ts incontr l s de d chets Dans le cadre d une activit agricole le compost peut all ger les sols et r duire la p nibilit du travail La manipulation des d chets n est pas sans dangers pour la sant des travailleurs les risques sanitaires poussi res coupures et les risques d accidents li s aux d placements des engins de collecte doivent tre ma tris s par le port de v tements ad quats et des consignes strictes On recommande le port de chaussures ferm es de gants et de masques l existence d un local pour se changer et prendre des douches Par ailleurs un compost issu d un m lange contenant des excr ments ne doit pas tre utilis sur des cultures de produits consomm s frais car les risques de contamination ne sont pas nuls GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 103 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 4 0 104 Environnementaux Le compostage r duit les nuisances li es aux d p ts non contr l s de d chets organiques pollu tion des eaux du sol et de l air
371. t jug e relativement mauvaise en Afghanistan De plus les syst mes de chauffage sont particuli rement inefficaces Ils consistent en des po les bois ou au fioul en r sulte une temp rature tr s en dessous des standards europ ens pendant l hiver rigoureux et l mission de fum es nocives li e la nature des combustibles Ainsi les h pitaux rencontrent toutes les difficult s maintenir une temp rature minimale bien que l tat de leur patient l impose Dans un tel contexte il est pertinent de rechercher des moyens de chauffage plus efficaces et plus propres tant pour l environnement que pour les utilisateurs Apr s plusieurs missions d valuation il est apparu que le syst me de chauffage le plus appropri au contexte urbain afghan tait des po les gaz mobiles Activit s mises en uvre par le projet Diagnostic du syst me de chauffage La premi re tape du projet est l valuation des syst mes de chauffage disponibles localement l identification des revendeurs et de leur disponibilit La pr s lection du ou des syst mes qui vont tre pr conis s s appuie sur cette valuation analyse financi re d efficacit de consommation de disponibilit sur le march de disponibilit du carburant de puissance de 8 8396 Plusieurs chauffages au gaz ont t pr s lectionn s Recherche et d veloppement La deuxi me tape est un test en laboratoire de plusieurs mod les afin de
372. t la commercialisation des briquettes Volet commercialisation La diffusion des briquettes doit s appuyer dans la me sure du possible sur un r seau de distribution existant Dans le cas o cela n est pas possible elle doit d ve lopper une strat gie de commercialisation et de vul garisation s appuyant sur de la publicit des campagnes dans les m dias de la sensibilisation des usagers foyers secteur priv etc La d marche com merciale devra trouver un quilibre entre une diffu sion aupr s d importants clients potentiels artisans restaurants collectivit s sur la base d un approvi sionnement r gulier et la diffusion dans des r seaux de distribution traditionnels Volet suivi Un suivi est indispensable d abord technique pour la mise en service du mat riel et de sa maintenance puis socio conomique en phase de commercialisation des briquettes Dur e projet Elle varie suivant le niveau de technicit et suivant le volume de production vis La dur e minimale de pro jet est de 1 2 ans pour une production manuelle d centralis e au niveau d un village et de 2 4 ans pour l implantation d un atelier artisanal et d un r seau de distribution Comp tences requises Proc d s de fabrication artisanaux ou semi industriels selon le cas suivi qualit d veloppement rural mobi lisation sociale commercialisation Impacts positifs n gatifs et risques Economiques La valorisation de
373. tage apr s adjonction d un liant est actuellement manuel mais sera m canis avec une faible motorisation afin d acc l rer la cadence Le poids du charbon par rapport au poids de la biomasse brute atteint plus de 30 contre 15 20 pour le charbon de bois Briquettes de balles de riz Roland Louvel Le co t d acquisition du carbonisateur Pyro 6 F est d environ 200 000 La balle de riz est gratuite pour l instant et le Typha rendu livr dans l atelier s ach te 0 01 kg Le co t de revient serait de 0 08 kg pour la briquette fabriqu e partir de la balle de riz et de 0 12 kg pour le Typha Le prix de vente sortie usine devrait tre de 0 16 kg ce qui rend la briquette comp titive dans la r gion de St Louis du S n gal o le charbon de bois co te de 0 30 0 38 kg Un groupement f minin assure la gestion de l atelier et se chargera de la commercialisation des briquettes travers le r seau de ses adh rentes ce stade il est encore difficile d valuer les capacit s r elles de gestion de cette ONG sur le long terme ni de pr voir quelle pourrait tre la progression des ventes sur le march En savoir plus Bibliographie Guide Bi La densi Valorisa and Del S C Bha Mise en bri Internet omasse Energie Yves Schenkel Boufeldja Benabdallah OIE IEPF 2005 2e Edition quettes des d chets v g taux Guide des technol
374. taire en cas de mauvaise utilisation des herbicides voies respiratoires probl me de peau GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE Risque de conflits sur l usage de la biomasse issue des plantes de couverture avec les leveurs entre couvert v g tal et utilisation en fourrage f Introduction de l innovation en milieu rural et sur un mode participatif et transfert de connaissance aupr s des agriculteurs Mais phase d exp rimen tation et d apprentissage relativement longue pour acc der une technologie de haut niveau qui risque de favoriser l litisme CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Le SCV contribue l adaptation aux changements climatiques gr ce au renouvellement et la conser vation des sols et la lutte contre l rosion De plus il augmente la r silience des activit s agricoles face la variabilit climatique en am liorant la gestion de l eau au sein des parcelles meilleur r sistance des p riodes de s cheresse ou desinondations NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT Le SCV contribue l att nuation par la r duction de la concentration de gaz effet de serre GES dans l atmosph re Les techniques SCV permettent de di minuer les d penses en nergie fossile pas de travail du sol moins de traitements donc conomie d engrais et de mol cules chimiques De plus elles favorisent la fixation du carbone dans la mati
375. tant de rendre ces mat riaux polystyr ne laine de verre plastique disponibles Les mat riaux isolants sont souvent polluants Il faut donc d velopper en m me temps que le march une fili re de recyclage Les isolants naturels paille bouse coton laine roseau quant eux sont disponibles sur place mais rarement utilis s comme isolants thermiques ou m me comme mat riaux de construction Le d veloppeur du projet devra donc diffuser les techniques en prenant soin de ne pas d s quilibrer les march s existants Suivi et valuation Le suivi et les valuations incluent des composantes nerg tiques sociales et des tudes d impact Un suivi nerg tique pr cis et complet temp rature consom mation de combustibles confort est n cessaire doit avoir lieu sur des b timents r habilit s et traditionnels qui sont comparables les uns aux autres Le manque de donn es th oriques pr cises et fiables impose parfois un suivi de terrain pour obtenir une valuation correcte Dur e de projet La dur e moyenne d un projet est de 3 5 ans A titre indicatif au cours de la 1 re ann e on tablit un diagnostic des b timents durant la 2 me ann e on proc de l organisation des partenaires la construction de b timents de d monstration la 3 me ann e permet la r alisation des constructions et ou des r habilitations les op rations de suivi et de diffusion ont lieu pendant les 4 me et 5 me ann
376. te vite la consommation de ces deux combustibles et permet la r duction d missions de dioxyde de carbone Ordre de grandeur Il est estim qu un cuiseur solaire de type bo te diffus dans le projet permet l conomie de 0 65 t CO2 quivalent par an Le projet permet donc la r duction d environ 104t CO2 quivalent par an La commercialisation des cr dits sur le march d change volontaire permet un financement compl mentaire aux projets de diffusion de cuiseurs solaires port s par Bolivia Inti Sud Soleil Bolivie et P rou GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 33 NERGIE DOMESTIQUE CADRAGE NERGIE ET B TIMENT Nn LU 2 lt F LU 2 QT LU gt Lu n VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 1 2 34 TUDE DE CAS FABRICATION ET DIFFUSION DE FOYERS SOLAIRES AU PEROU Projet financ par Dotations des Solidarit s Nord Sud Minist re des Affaires Etrang res la vente de cr dits carbone URVE Ampleur Projet de petite ampleur de budget inf rieur 50 000 Op rateur Bolivia Inti Sud Soleil Partenariat principal Association Caritas Felices Date r alisation Juin 2006 mars 2007 B n ficiaires 208 familles Contexte et activit s mises en uvre par le projet 50 000 familles d Arequipa vivent en situation de pau vret Les tarifs lev s rendent l nergie inaccessible pour les pauv
377. te de bois selon les cas De plus l nergie de chauffage peut avoir un impact sur l environnement lorsque la source d nergie est de type biomasse non renouvelable Am liorer l efficacit nerg tique des b timents et ainsi r duire les besoins en combustibles est un enjeu important pour les pays du Sud L architecture bioclimatique est en ce sens particuli rement pertinente dans les r gions froides Elle permet en travaillant sur l orientation du b timent sa conception et son isolation de r duire les besoins nerg tiques de chauffage et par cons quent de r duire la consommation de combustibles L architecture bioclimatique apporte galement un meilleur confort et une am lioration de la sant des utilisateurs Deux types de b timent seront particuli rement l tude dans cette fiche les b timents publics ou ceux du secteur tertiaire et l habitat domestique rural Pour ces deux types les enjeux diff rent et demandent une approche adapt e Deux tudes de cas seront ainsi pr sent es dans cette fiche pour uneillustration compl te L ARCHITECTURE BIOCLIMATIQUE AU SERVICE DES PAYS DU SUD Les contraintes du chauffage Dans les zones froides souvent montagneuses des Pays en D veloppement PED le chauffage des b ti ments en hiver est un r el d fi La mauvaise qualit des syst mes de chauffage la perte des connaissances architecturales ancestrales l emploi de mat riaux modernes bon march et ther
378. te et principe de la r duction d missions Le projet vise la production de briquettes de charbon qui viendront en substitution d un combustible de type biomasse non renouvelable donc mettrice de CO GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE Le proc d utilis est celui de la carbonisation de r sidus en continu gr ce un l quipement Pyro 6F o le dioxyde de carbone CO est recycl et les gaz de pyrolyse toxiques br l s et utilis s comme source d nergie La production et l utilisation du charbon vert est donc neutre en terme d missions de gaz effet de serre Ordre de grandeur Les r ductions permises sont d environ 3 7 1 CO2 quivalent par tonne de briquettes NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT SERVICES NERG TIQUES e LU U Dre m n W m PA z 2 o z gt AGRICULTURE ET FORET GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT FICHE 4 1 100 TUDE DE CAS CHARBON VERT AU S N GAL Projet financ par ADEME Union Europ enne Conseil R gional le de France Ampleur Projet de moyenne ampleur de budget an nuel compris entre 50 et 200 000 an Op rateur Pro Natura International Www pronatura org Partenariat Soci t Nationale d Am nagement et d Exploitation des terres du Delta du Fleuve S n gal et des vall es du fleuve S n gal et de la Faleme SAED F d ration des F
379. terrain les agences de coop ration techniques etc ont pour responsabilit de mettre en place des fili res exp rimentales en partenariat avec les communaut s locales Ces processus de recherche action permettent de mettre disposition des informations techniques et socio conomiques pour une valuation de la viabilit de la mise en place de fili res agrocar burant dans les pays du Sud Les pouvoirs publics ont pour mission d tablir un cadre politique national pour la production et l utilisation des agrocarburants Ce cadre envisage par exemple les domaines de substitution possibles transport si cela est pertinent lectrification activit s m caniques locales d veloppement de nouveaux services ner g tiques peut aussi pr voir d ventuelles incitations l usage d agrocarburants d fiscalisation etc Les pouvoirs publics doivent aussi tre les garants d un d veloppement raisonn du secteur et pr voir cet effet les mesures n cessaires planification de l usage des sols entre alimentation et nergie taxe l export pour commercialisation des agrocarburants en priorit sur le march domestique etc Enfin ils doivent appuyer la recherche sur les agrocarburants par exemple sur les performances techniques des plantes agrocar burant les modalit s de conversion des moteurs etc MENER UNE D MARCHE PROJET Etude de faisabilit L tude de faisabilit d une fili re de proximit est pri
380. tes La fabrication de briquette consiste en la compres sion agglom ration ou densification des r sidus sous forme de briquettes Ces op rations lui donnent la consistance du bois ou du charbon de bois Cette coh sion peut s obtenir par adjonction d un liant ami don gomme arabique argile etc puis compression ou par fusion de la lignine des r sidus sous l effet de la chaleur lors de la densification Les r sidus agricoles sont tr s abondants on estime leur volume total mondial 4 milliards de tonnes par an Plusieurs cultures tropicales sont ainsi pourvoyeuses de r sidus Le riz fournit de la paille lors de la r colte puis de la balle r sidus d enveloppe du grain de paddy La canne sucre fournit de la bagasse r sidu issu de l extraction du sucre Les tiges de coton de mil et de sorgho constituent galement des sources de Proc d s de fabrication biomasse importantes principalement en Afrique Les usages traditionnels de ces d tritus sont principa lement l apport d aliments pour le b tail l artisanat la Du fait de leur faible densit nerg tique et de leur fertilisation des sols texture il est int ressant pour la plupart des r sidus d tre transform s en briquette de charbon Pour leur obtention deux voies sont envisageables suivant que la carbonisation des r sidus s effectue avant une compression agglom ration ou apr s une densifi cation Briquetage et carbonisation condition de ne p
381. teurs li s la gestion des d chets les autorit s locales Contexte secteur priv les entreprises productrices de d chets organiques Contexte rural les agriculteurs GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Fonctionnalit performances Quelques chiffres peuvent tre donn s titre indicatif On parle de compostage d centralis dans les villes indiennes et asiatiques pour des unit s qui desservent moins de 3000 foyers et qui traitent 3 5 tonnes par jour sur une surface comprise entre 800 m2 compos tage en andains et 760 m2 compostage en silos avec a ration forc e plus rapide L quipe comprend en tre 7 et 11 personnes temps plein pour les t ches op rationnelles sans compter les moyens humains n cessaires la collecte des d chets le laboratoire d analyse et la commercialisation Dans les r gions froides himalayennes les agriculteurs pratiquent le compostage dans des fosses de 2 m qui sont remplies 1 fois par cycle de compostage et en optimisant le proc d on peut r aliser 2 cycles dans l ann e Volets d accompagnement projet Volet de sensibilisation Dans le cas d op rations en milieu urbain les habitants doivent tre sensibilis s aux b n fices de l op ration afin de respecter les nouvelles r gles de collecte des d chets d int grer l id e de bonnes et de mauvaises pratiques et enfin d accepter de participer au finance ment du service Cette
382. thermiques seront faites pour mieux pr parer la construction de nouveaux b timents Formation et renforcement de capacit s Ces formations seront focalis es sur l introduction des techniques d isolation la diss mination des bonnes pratiques Elles s adressent principalement aux acteurs de la construction Support aux fournisseurs de mat riaux Le projet pr voit de favoriser le d veloppement du march des isolants et des syst mes de chauffage efficaces Les fili res de mat riaux isolants locaux et naturels seront d velopp es en priorit Communication autour de l efficacit nerg tique Ce volet de sensibilisation s adresse aux d cideurs pour leur faire prendre conscience de l importance de l efficacit nerg tiques des b timents et aux entrepreneurs pour les sensibiliser de nouvelles techniques de construction Bilan provisoire 264 b timents 165 000 m habitables sont en cours de construction ou de r habilitation alors que l objectif initial tait de 100 b timents reste inscrire durablement ces savoir faire dans les politiques publiques des minist res les plus concern s et d largir les secteurs d activit s secteur commercial En savoir plus Bibliographie GERES 2003 Marie Aim e Quadrio l isolation cologique Terre vivante 2006 Jean Pierre Oliva Design 2007 Leon Glicksman Juintow Lin Gernot Minke Friedemann Mahlke Internet Site de GERES Inde ww
383. tiel pour la p rennit d une instal lation C est en cela que la PTFM est souvent consid r e comme une entreprise de services nerg tiques en milieu rural Ce concept constitue donc une solution technique facilement modulable et utilisant des technologies disponibles localement Enjeux pour des acteurs du d veloppement L action des acteurs du d veloppement s inscrit autour de deux types d actions L accompagnement et le soutien des porteurs du projet et des b n ficiaires Le concept PTFM n cessite la mise en place de cadre de concertation d utilisation d outils et de formations La mise en place de solutions financi res Il s agit de soutenir d une part l investissement et d autre part le co t de la gestion quotidienne des plates formes maintenance Une partie de l achat de l quipement peut tre subventionn Les organismes de micro cr dits peuvent galement tre associ s au financement des PTFM Les pouvoirs publics int grent l outil PTFM dans la d fi nition des politiques d acc s l nergie en zones rurales MENER UNE D MARCHE PROJET Etude de faisabilit Pr s lection d une zone d intervention L intervention vise des zones enclav es qui pr sentent des besoins d am lioration de leur acc s aux services nerg tiques Le choix tient compte de deux autres points Les populations doivent tre demandeuses de l arriv e de ce nouvel outil Elles doivent tre pr tes
384. timents neufs construits en respectant ces r gles sont plus efficaces que les b timents r nov s r habilit s En effet une grande partie de l efficacit tient la conception m me du b timent et son orien tation qui ne sont pas modifiables L isolation peut s in t grer dans tous les types de b timents alors que les techniques de gain solaire s appliquent aux b timents ayant une face orient e sud En contexte urbain les obstructions et les orientations des rues peuvent ren dre difficile l int gration de techniques de gains so laires NB Les orientations sud et nord sont d crites pour des constructions dans l h misph re nord En cas d interventions dans l h misph re sud elles doivent tre invers es Contextes d application 2 cas ont t retenus pour tre approfondis au cours de la fiche Les b timents publics ou tertiaires Ils repr sentent un investissement important car les mat riaux de construction sont souvent modernes b ton acier Les combustibles sont g n ralement commerciaux gaz fioul charbon nergies fossiles ou bois Le co t de chauffage pour ces b timents peut tre tr s important Ainsi le budget de chauffage d un h pital peut repr senter jusqu 20 du budget total de fonctionnement de la structure L utilisation de ces b timents est le plus souvent diurne rarement nocturne part les h pitaux Des syst mes de gain solaire direct consistant en l installation
385. tion L une des solutions aujourd hui propos es consiste en l introduction d entreprises de services nerg tiques en milieu rural nomm es Plates formes Multifonctionnelles PTFM Elles permettent la centralisation d activit s de m canisation au sein d une seule et unique plate forme Ce dispositif offre une gamme compl te de services nerg tiques et facilite de plus une gestion optimis e de l nergie Les r sultats en Afrique de l Ouest sont encourageants et incitent la poursuite de la diffusion de ces outils Les premiers bilans montrent n anmoins que les conditions de r ussite s appuient sur un soutien initial qui donne toute sa place l action de structures de type ONG Ainsi en zone rurale africaine la technique la plus r pandue pour transformer c r ales et tubercules reste l usage du mortier pilon Ces t ches sont g n rale ment effectu es par les femmes qui passent beaucoup de temps ces op rations Les cons quences directes de cette situation sont des conditions de vie difficiles pour les femmes LA PTFM UN SERVICE NERG TIQUE CL EN ZONE RURALE Enjeux de la m canisation pour le d veloppement Les volutions techniques en mati re de m canisation ont permis la vulgarisation des moulins de quartier en prestation de services Cette volution s est limit e principalement aux grandes villes et l op ration de mouture et d pend d autre part le plus souvent du gasoil comme source d nerg
386. tion d int grer celle ci dans un en semble plus large de plusieurs projets avec un cadre de maintenance bien d fini et long terme Dans les 2 cas les batteries utilis es devront tre sui vies de pr s C est en effet un l ment faible et fra gile de tous les syst mes isol s avec une dur e de vie plus r duite que les autres quipements Accompagnement projet Si la mise en place d un syst me solaire est une op ra tion standard g n ralement bien maitris e localement sur le plan technique proche des installations de t l com par exemple il n en est pas de m me pour une olienne car les comp tences sont le plus souvent inexistantes localement D o l intervention n cessaire d un fabricant ou d un installateur ext rieur avec une n cessit d appropriation technique locale transfert technologique formation pour qu au moins une partie de la maintenance soit effectu e localement Dans les 2 cas lorsque la mise en place du service de distribution d lectricit n est pas institutionnelle ces projets impliquent un travail de pr paration et de structuration des acteurs qui devront assurer la mai trise d ouvrage et l exploitation directe ou d l gu e des installations Ils impliquent galement un suivi aussi bien technique que de gestion pour assurer la p rennit du service et des quipements Etapes de la d marche projet Ce tableau tente de donner titre indicatif les quelques grandes
387. tion des savoir faire acquis En compl ment du site de d monstration il est toujours int ressant de sensibiliser les acteurs l efficacit ner g tique des b timents ainsi qu aux conomies financi res et l am lioration de bien tre que cela peut apporter L utilisation d outils de communication d pliants r u nions participatives etc permet de diffuser ces concepts et de faire la promotion des nouveaux savoir faire des corps de m tiers qui ont suivi les formations Formation la maintenance cas des installations solaires passives Une des techniques pour les habitations priv es transposable aux b timents publics consiste ajou ter une v randa en ossature bois couverte d une b che plastique en fa ade sud du b timent Le plastique est retir en t pour viter les surchauffes et doit tre r guli rement chang C est une t che simple mais elle requiert un certain savoir faire qui doit tre enseign aux utilisateurs Le choix du plastique est galement un point important il permet d obtenir le meilleur rapport dur e de vie prix efficacit La formation des utilisateurs la maintenance de ces v randas est donc primordiale D veloppement du march de mat riaux Les mat riaux d isolation classiques sont rarement disponibles dans les zones isol es et sont de qualit moyenne dans les agglom rations Pour assurer la p rennisation du projet et sa diss mination il est impor
388. titution un plan d action fixant les priorit s sera d fini en commun comme par exemple le choix de sites pilotes pour d marrer des actions Choix du combustible On prendra en compte les aspects suivants prix au kWh utile lutte contre la d forestation g n ration d emplois plus value locale pollution atmosph rique s curisation de l acc s fluctuation des prix volution des prix moyen terme Choix d un quipement ou adaptation technologique Le dimensionnement de l quipement d pend de ses fonctions nerg tiques c est dire la puissance n cessaire la dur e d utilisation les sp cificit s du transfert thermique le rendement vis la qualit de la combustion etc Il r pond ensuite une s rie de contraintes financi res d pendant du type de mat riaux disponibles de la facilit d utilisation et d entretien des conditions climatiques locales du niveau de standardisation et de la disponibilit en lectricit GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Deux th ories s opposent des quipements mono fonction rendement limit plus faciles d utilisation ou bien des quipements multi fonction transfert thermique plus important et donc rendement plus lev de conception certes plus complexe mais pour un usage parfaitement adapt selon le contexte d utilisation Mettre en place des solutions techniques adapt es Cibles PME et collectivit s Maturit tec
389. tr ler le co t de la collecte Limiter le rayon de ramassage ou organiser une pr collecte au niveau de quelques villages R duire le volume collecter par l utilisation de broyeurs de fagoteuses de presses balles Une solution alternative consiste carboniser les d chets dans les villages les fines produites sont ensuite collect es par un op rateur qui se charge de les agglom rer La s curisation de la fili re peut s appuyer sur des ac cords pass s avec les agriculteurs dans la dur e Ils por tent principalement sur les prix et sur les volumes de r sidus fournir Volet d appui l installation de l unit exploitation maintenance Apr s le choix d un quipement adapt il s agit de monter cet quipement et de proc der diff rentes phases exp rimentales de fabrication de briquettes pour tester la qualit de la mati re premi re pour l ajustement de l unit et les r glages habituels d un proc d de fabrication s agit en parall le pour le pro GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 97 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 4 1 98 jet de former une quipe charg e de l exploitation et de la maintenance du mat riel La p rennisation d une telle unit peut tre permise par la cr ation d une PME locale assurant la fabrication e
390. tratif repr sentatif des autres collectivit s ou PME du secteur facile d acc s avec des g rants pr ts l innovation pouvant jouer un r le moteur par la suite formation d monstration La faisabilit d un approvisionnement durable en combustible est un des facteurs principaux prendre en compte disponibilit combustible non valoris Description de la fili re Chaque PME se situe dans une fili re caract ris e par ses mati res premi res argile viande c r ale ses outils de production son organisation sa saisonnalit son circuit de distribution vente ses probl mes actuels concurrence normes acc s aux march s solvables diversification co t du combustible etc son volution en pleine expansion ou forte d croissance Ce diagnostic doit cerner les enjeux et priorit s des acteurs de ces fili res s appuie sur des enqu tes le suivi des productions la rencontre avec les principaux acteurs et repr sentants etc Cerner les priorit s selon et avec les int ress s Le choix des priorit s d intervention doit se faire avec les g rants des PME ou collectivit s s agit de d gager les l ments critiques issus de la phase diagnostic les pr senter de fa on intelligible calcul du co t de production projection sur les ann es venir scenarii selon les technologies l organisation et l impact sur la productivit salaire horaire prix final Au cours de r unions de res
391. tre l rosion de prot ger les bassins versants et les ressources en eau Par ailleurs les arbres assureront une production de fruits et de charbon de bois Sans le projet ces terres d grad es continueraient se d grader de par l effet de l rosion Les conditions naturelles propices au retour d un tat bois ne seraient pas atteintes La r duction de la concentration de CO dans l atmosph re est donc pos sible travers la s questration Ordre de grandeur Une premi re valuation de la s questration est d en viron 24 1 sur la dur e du projet 30 ans soit de 6 8 tCO2e ha an 300 400 petits agriculteurs pourraient b n ficier des retomb es du projet Etant donn e la modestie de la taille de ce projet du fait des nombreux checs des programmes de plantation Ha ti une seconde phase de plus grande ampleur sera envisag e en fonction des r sultats de cette premi re phase GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT 129 SERVICES NERG TIQUES VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET FICHE 5 3 130 TUDE DE CAS GESTION DURABLE DES RESSOURCES NATURELLES DES COMMUNAUTES MAPUCHE AU CHILI PROMACIN Projet financ par FFEM AFD Ampleur Projet de grande ampleur budget annuel de 200 000 1 000 000 Op rateur CONAF administration foresti re chilienne
392. tres qui varient selon les zones d implantation des plantations Maturit technologique Les essences appropri es les itin raires de culture sont g n ralement ma tris s La maturit technologique de mise en uvre et de conduite d une plantation nerg tique n est donc pas un v ritable obstacle leur diffusion La mobilisation des communaut s sur ces plantations semble moins vidente notamment lors du partage des t ches d entretien des plantations et pour r gler les conflits possibles d allocation des terres ces plantations au sein d une communaut fonci re Volets d accompagnement projet Volet de structuration des acteurs Le projet d bute par la sensibilisation des communau t s la notion de plantation nerg tique ateliers participatifs d finit ensuite avec elles la strat gie d tablissement de la plantation c est dire les besoins le type d esp ce l identification des terres disponibles les r gles d accessibilit des b n ficiaires le plan de gestion de la plantation Volet de formation aux pratiques sylvicoles Des formations sont propos es sur les itin raires techniques sylvicoles notamment pour l tablissement de p pini res l espacement n cessaire entre les ar bres les possibilit s de cultures intercalaires les tech niques de taille pour la r colte Volet de suivi des plantations Un suivi des r sultats des plantations est r alis pour am liorer
393. ture L acc s aux services de base l nergie est limit Le revenu an nuel par habitant est de l ordre de 260 Le biogaz qui est en fort d veloppement en Chine avec un plan national de diffusion et plusieurs millions de digesteurs en fonctionnement a vite suscit l in t r t en termes d assainissement et de lutte contre la d forestation Activit s mises en uvre par le projet ID a commenc tester la construction de digesteurs en 2005 Weining dans le Guizhou Puis entre 2006 et 2008 l activit biogaz s est large ment d velopp e avec plus d un millier de digesteurs install s durant cette p riode La technique employ e a t am lior e gr ce la construction de nouveaux digesteurs en mat riaux composites permettant une construction plus facile et un rendement de production de biogaz plus lev Le co t total d un r servoir de 8 m avec la latrine et le parc cochon est de 470 incluant la valorisation des Syst me en construction incluant les latrines Initiative D veloppement Tuyau d arriv e du gaz Manom tre de mesure de la pression du gaz Cuiseur riz R chaud gaz Utilisations du biogaz par les familles de Guizhou Initiative D veloppement mat riaux et du travail villageois ainsi que la subvention gouvernementale Pour les populations locales il est impossible de payer une telle somme Les populations participent donc la construction d
394. ture principale La couverture permanente du sol est assur e par un mulch v g tal vivant ou mort paille Elle consiste maintenir sur le sol des r sidus de la culture pr c dente ou installer des plantes de couverture cultures intercalaires Afin d viter toute comp tition avec la culture principale la couverture est dess ch e par la suite fauch e broy e ou herbicid e ou gard e vivante et ventuellement contr l e sous la culture par une application faible dose d herbicides La culture principale est sem e directement dans la couverture v g tale apr s ouverture d un simple trou ou d un sillon Diff rents types de semoirs peuvent tre utilis s tels que des semoirs traction animale aux roues semeuses et aux cannes planteuses Ces cultures sont variables ma s riz sorgho coton arachide manioc mil etc Les plantes de couverture ont des syst mes racinaires puissants et longs capables de recycler les l ments nutritifs des horizons profonds vers la surface o ces derniers peuvent tre utilis s par les cultures principales Elles produisent galement une importante biomasse et peuvent se d velopper m me en conditions difficiles ou marginales comme durant les saisons s ches ou froides sur des sols compact s et sous une forte pression des adventices Les plantes de couverture peuvent tre des gramin es fortement productrices de biomasse Brachiaria ou des l gumi neuses
395. u bois augmente la p nibilit du travail notamment celui des femmes et constitue autant de temps qui ne peut tre employ ailleurs ducation activit s g n ratrices de revenus etc Les besoins accrus en bois nergie exercent une pression tr s importante sur les ressources naturelles for ts savanes autres cosyst mes La collecte intensive conduit de la d forestation de la perte de couvert v g tal ou de la d gradation des terres La rar faction de la biomasse qui s ensuit signifie une augmentation du temps de collecte ou l augmentation du prix du charbon de bois par exemple Enfin l exposition aux fum es du feu de bois peut engendrer des maladies pulmonaires graves d s lors qu elles ont lieu dans des espaces confin s Il s agit donc pour les pays du Sud de r fl chir une production et une utilisation plus durable de la biomasse nergie GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT NERGIE DOMESTIQUE CADRAGE NERGIE ET B TIMENT Nn LU 2 lt F LU 2 LU n LU gt Lu n VALORISATION DES D CHETS AGRICULTURE ET FORET 22 ENJEUX POUR LES ACTEURS DU DEVELOPPEMENT Les objectifs sont multiples pour les acteurs du d ve loppement s agit d une part de travailler la r duction des d penses en nergie de ces populations et ou la r duction des travaux de collecte du bois Le budget et le temps lib r s pouvant ainsi tre d vou s
396. u digesteur par le creusement du trou et l apport de certains mat riaux de construction le reste est apport par le gouvernement et l ONG gr ce ses bailleurs Bilan Le biogaz permet une r elle conomie pour les familles tant en terme conomique lorsque le biogaz vient en remplacement du charbon qu en gain de temps pour le ramassage du bois ou une cuisson des aliments plus rapide Une demande forte ainsi qu un fort soutien gouvernemental font que le biogaz en Chine est un r el succ s Une extension du projet est donc pr vue dans la province voisine du Yunnan En savoir plus Bibliographie anuel du biogaz chinois Intermediate Technology Angleterre GRET France ENDA S n gal Traduction fran aise juillet 1981 125 pages Guide pratique Mise en place et exploitation d une unit de biogaz Centre Songha B nin African Development Fondation 2001 Biogas digest GTZ GATE 1999 4 volumes disponibles sur wwwr gtz de Internet Site d Initiative D veloppement www id ong org Site de l Universit d Adela de Beginners guide to biogas www adelaide edu au biogas Portail du biogaz fran ais pour les professionnels wwwr lebiogaz info Site d EDEN Energie D veloppement Environnement www eden enr org Site de SNV Netherland D velopment Organisation www snvworld org GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 111 NERGIE DOMESTIQUE CADR
397. uble vitrage d un ou de plusieurs r flecteurs et d une cuve int rieure en aluminium au fond de laquelle est dispo s e une plaque noire en t le Les rayons solaires tra versent le double vitrage frappent la t le noire qui va mettre des infrarouges restant pi g s dans la cuve int rieure Ces rayons infrarouges retenus contribuent l augmentation de la temp rature Les rayons solaires sont r fl chis par le r flecteur ext rieur et l int rieur m me de la cuve gr ce aux parois en aluminium r fl chissant L isolant thermique situ entre la cuve int rieure et la caisse en bois permet de conserver la chaleur Ce cuiseur peut atteindre des temp ratures de l ordre de 190 C dans un temps toutefois plus long que dans une cuisini re traditionnelle Son usage est principalement domestique GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Cuiseur solaire de type bo te Bolivia Inti Sud Soleil Le cuiseur de type parabolique fonctionne sur le principe de la concentration des rayons solaires Ce cuiseur est constitu de plusieurs lames d aluminium tr s r fl chissant anodis Dispo s es en forme parabolique ces lames permettent aux rayons solaires de se concentrer en un point focal o l on dispose le r cipient de cuisson Le chauffage est plus rapide qu avec le mod le bo te mais ne pr sente aucune possibilit de conservation de la chaleur exige un contr le fr quent afin d a
398. uction du r chauffement climatique si le combustible se substitue des combustibles fossiles p trole charbon 982 ou une biomasse non renouvelable bois issu de d forestation Le charbonnage durable est comparable la fabrication de briquette de charbon partir de r sidus de biomasse Nous proposons donc au lecteur de se r f rer la section Contribuer la lutte contre le changement climatique de la fiche 4 1 Les briquettes de charbon partir de r sidus agricoles GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 141 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET B TIMENT SERVICES NERG TIQUES Nn LL T U QE n 1 1 5 2 z gt AGRICULTURE ET FORET FICHE 5 5 142 TUDE DE CAS CHARBONNAGE DURABLE AU CAMBODGE Projet financ par GERES Fonds propres Ampleur Projet de moyenne ampleur budget de 50 000 200 000 par an Op rateur GERES Partenariat CIRAD Minist re de l Industrie des Mines et de l Energie Date r alisation Depuis 2003 Nb de b n ficiaires Communaut foresti re de Tak Contexte A Phnom Penh 40 des m nages utilisent le charbon de bois comme combustible principal Leur demande annuelle est estim e 90 000 tonnes par an Les tudes pr liminaires et projections en cours montrent que cette demande tend fl chir dans la capitale mais conna t une croissa
399. ui est une d l gation de service public Elle se caract rise par la prise en charge par le concessionnaire souvent une soci t priv e non seulement des frais d exploitation et d entretien courant mais galement des investissements qui restent importants Le concessionnaire se r mun re directement aupr s de l usager par une redevance fix e dans le contrat de concession r visable selon une formule de variation propos e dans le contrat Au terme du contrat qui dure souvent entre 15 et 20 ans la collectivit devient propri taire des installations GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Enjeux pour les acteurs du d veloppement Les acteurs de d veloppement ONG Agence de coo p ration technique etc peuvent accompagner la mise en place d une centrale de diff rentes mani res Appui la structure qui porte le projet pour le di mensionnement de l installation Formation des op rateurs de la centrale pour son fonctionnement et sa maintenance Mise en place de fili res de construction locale de certaines parties de la centrale atelier pour la fabrication de turbines par exemple L objectif est de d velopper les comp tences des artisans locaux notamment en vue de l entretien de l installation et de contribuer faire baisser les co ts de renouvellement du mat riel Le r le jou par le pouvoir l gislatif et les agences d lectrification rurale est crucial pour le d veloppe
400. uire les besoins de chauffage qui peuvent tre divis s par deux Cela se traduit selon les cas soit par une r duction de consommation de combustibles d au moins 50 accompagn e d une augmentation de la temp rature de plusieurs degr s soit par une augmentation signi ficative de la temp rature consommation gale Le bioclimatisme en climat froid repose sur la re cherche d conomies d nergie obtenues en maximi sant les gains solaires et en minimisant les d perditions thermiques Plusieurs techniques existent mais les principes g n raux restent les m mes capter l nergie solaire la diffuser et conserver la chaleur Capter l nergie solaire la diffuser et conserver la chaleur Le captage de l nergie solaire est obtenu par la confi guration et l orientation d un b timent et galement par l adjonction d l ments permettant un gain de chaleur Par exemple la construction de b timents asym triques avec une grande face orient e au sud perc e de larges fen tres et une petite face orient e au nord permet l optimisation du captage de l nergie solaire Les pi ces sont agenc es pour placer les plus importantes vers le sud et les moins occup es vers le nord L adjonction de v randas attach es sur la face sud d un b timent permet son chauffage passif gr ce l nergie solaire cf Etude de cas Un autre dispositif le mur Trombe consiste installer une fen tre en GUIDE BONNES PR
401. uits de plus longue conservation Y Concurrence de la plate forme avec des services de transformation existants moulins de d corticage battage etc Sociaux Cr ation d emplois travers l utilisation de la plate forme au moins un gestionnaire et un technicien un meunier une meuni re p rennisation d une activit agricole en am liorant les ventes Am lioration des conditions de vie des femmes substitution de travaux p nibles et de la scolarit des jeunes filles lib r es de certaines t ches D veloppement de nouveaux services nerg tiques r pondant des besoins vitaux adduction d eau potable clairage des coles centres d alphab ti sation et centres de sant Risque de conflits entre les groupes du village en cas de non reconnaissance du comit de gestion ou suite au choix de l emplacement de la plate forme Environnementaux Meilleure efficience nerg tique par l utilisation de sources nerg tiques leur optimum Effet d augmentation des missions de gaz effet de serre GES en cas de fonctionnement de la PTFM partir d un groupe lectrog ne au gasoil Effet neutre si le groupe fonctionne aux agrocarburants CONTRIBUER LA LUTTE CONTRE LE CHANGEMENT CLIMATIQUE Une plate forme multifonctionnelle fonctionne dans la majorit des cas gr ce une nergie fossile groupe lectrog ne fonctionnant au gasoil moteur fonctionnant au gasoil Lorsqu el
402. ultiv es Les premi res exp rimentations SCV participatives sont implant es sur diff rentes parcelles de l UP Pour un op rateur de d veloppement l tude de la pertinence de l introduction d un syst me SCV s appuie sur plusieurs situations possibles Des zones fertiles de d friches r centes en milieu humide et sub humide mais fortement soumises l rosion Il peut s agir de zones montagneuses dont les pentes facilitent le ruissellement de l eau de zones soumises des pr cipitations tr s fr quentes par exemple Cette rosion est souvent consid r e par les agriculteurs comme la cause de leurs probl mes de mauvais enracinement et plus g n ralement de faible productivit Le SCV apporte des solutions visant au maintien de la productivit et la conser vation du sol Des zones d grad es apr s plusieurs ann es de pratiques continues de d friche br lis ou de mono culture intensive apport d engrais exclusivement chimiques qui sont fr quentes dans les r gions sub humides et humides des PED Le SCV s av re adapt la r habilitation de ces terres souvent abandonn es Des zones semi arides Ces zones qui souffrent du manque d eau pisodique en cours de cycle de culture offrent un contexte favorable au SCV qui apporte un bilan hydrique favorable en comparaison des techniques classiques r duction du ruisselle ment et de l vaporation par la couverture du sol aug mentation de l infilt
403. un processus de compostage Att nuation Les mesures d att nuation regroupent les interventions humaines visant r duire les sources ou renforcer les puits de gaz effet de serre Deux grandes options d att nuation ou mitigation en anglais sont g n ralement consid r es La premi re consiste r duire les missions en limitant la consommation d nergie en recherchant des nergies alternatives renouvelables en transformant les syst mes de transport ou de traitement des d chets et en r duisant la d forestation La seconde option souvent appel e s questration du carbone cherche r cup rer une partie du carbone de l atmosph re et le stocker dans la biosph re Bassin Versant ou bassin hydrographique Portion de territoire d limit e par des lignes de cr te dont les eaux alimentent un exutoire commun cours d eau ou lac La ligne s parant deux bassins versants adjacents est une ligne de partage des eaux Chaque bassin versant se subdivise en un certain nombre de bassins l mentaires correspondant la surface d alimentation des affluents se jetant dans le cours d eau principal Biomasse Ensemble des mati res organiques des organismes vivants des divers cosyst mes et des produits qui en d rivent comme le bois la paille la bagasse r sidus de canne sucre les bois de rebut Biomasse Energie ou bio nergie Energie extraite des mati res organiques non fossiles comme le bois la paille les hui
404. une forte potentialit l export GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Ce projet repose de plus sur un partenariat r ussi avec une communaut foresti re Mais manque une politique nationale et un cadre l gal adapt pour rendre ce charbonnage l gal et pour le d velopper l chelle nationale tout en garantissant la qualit du processus de transformation Les co produits tels que l AP sont encore insuffisamment valoris s au Cambodge et l export La commerciali sation de l AP appara t aujourd hui comme la condition de d veloppement et de p rennisation de l ensemble de la fili re de charbonnage durable Il existe de plus une volont du gouvernement MIME et Conseil des Ministres de poursuivre une action dans ces domaines une chelle nationale Le constat fait par l ensemble des acteurs est qu il devient n cessaire aujourd hui de soutenir la fili re de charbon durable et en premier lieu la commercialisation de ses co produits En savoir plus Bibliographie Formation la valorisation nergetique de la biomasse lignocellulosique Girard Philippe Rousset Patrick 1997 CIRAD Techniques simples de carbonisation 1983 Ftude FAO disponible en ligne en fran ais anglais espagnol sur www fao org Guide Biomasse nergie IEPF ADEME MRW et COVB 1994 Internet Site de la liste de diffusion Bio Energie www stoves bioenergylists org Site du RIAED R seau Internati
405. une localit de quelques milliers d habitants et permet des usages collectifs clairage public de collectivit etc domestiques et un peu d artisanat L un des points fondamentaux d une telle installation est l int gration dans le projet d une optimisation de la demande en nergie Il est en effet beaucoup plus rentable conomiquement de r duire les consommations en incitant la mise en place d usages efficaces lampes fluo compactes etc que de sur dimensionner une olienne ou un syst me solaire Des outils adapt s de gestion de la demande limita tion de puissance souscrite permettent d orienter celle ci la baisse tout en conservant un service gal Maturit technologique Syst mes solaires Les modules solaires base de silicium sont un pro duit industriel standard tr s largement diffus et tr s fiable c t du silicium de nouvelles technologies moins on reuses terme voient le jour CdTe dont on ne connait pas la fiabilit dans le temps Il vaudra mieux se cantonner au silicium pour une installation en PED Syst mes oliens Les grandes oliennes sont des produits industriels standards mais ce n est pas le cas des oliennes de petite taille dans la gamme du kW ou dizaine de kW Ces machines restent de petites s ries int grant sou vent des quipements sp cifiques rendant la mainte nance plus complexe D o la n cessit pour faciliter la vie d une installa
406. uorom thane CF4 l hexafluorure de soufre 5 310 290 L volution des temp ratures et de la concentration de CO depuis l an 1000 source Le GIEC Les activit s humaines l origine d missions accrues de GES Des analyses mieux tay es que dans le pass confirment que la majeure partie du r chauffement observ est imputable aux activit s humaines Dans le cas du CO par exemple les concentrations ont augment de 30 depuis le d but de la R volution Industrielle et de l intensification de l activit conomique Le ph nom ne s est accentu au cours du XXe si cle ainsi environ trois quarts des missions humaines de CO2 au cours des vingt derni res ann es sont dus la combustion d nergies fossiles comme le p trole le charbon et le gaz naturel Le reste est essentiellement d au changement dans l utilisation des terres notamment la d forestation De m me le m thane CH4 et le protoxyde d azote N20 sont des rejets de l agriculture et les cons quences des changements dans l utilisation des terres Enfin l ozone troposph rique O3 les gaz fluor s CFC HFC PFC et SF et les gaz d chappement sont responsables de l attaque de la couche d ozone UN IMPACT FORT ET IMPR VISIBLE DANS LES PAYS DU SUD De multiples manifestations Malgr les progr s dans la mod lisation du changement climatique il reste une grande incertitude dans la connaissance des ph nom nes et d
407. urale cambodgienne Cet exemple d montre que la cuisson repr sente 97 5 de la consommation d nergie des m nages mais uniquement 37 6 de son budget nergie A l inverse la part consomm e en lectricit est infime 2 elle repr sente pourtant presque 60 du budget du m nage On parle de pr carit nerg tique de ces populations d s lors qu elles consid rent l nergie domestique comme une variable d ajustement dans l conomie des m nages Par exemple on se chauffe moins on ne renouvelle pas la recharge de la batterie pour l clairage etc pour continuer se nourrir De m me plus les populations sont loign es des centres urbains plus les solutions pour s clairer et pour l audiovisuel sont co teuses car les syst mes de production sont moins performants le co t du KWh lectrique produit par une batterie peut tre de 50 100 fois plus co teux que celui distribu par un r seau lectrique conventionnel par contre ces sources d nergie pour inefficaces qu elles soient pr sentent l avantage de la flexibilit dans leur utilisation pas de frais fixes d abonnement par exemple 1 Le Riel est la monnaie cambodgienne en ao t 2008 1000 Riels sont quivalents 0 17 Les probl mes li s l utilisation du bois nergie Plusieurs contraintes et impacts sont li s l utilisation de la biomasse nergie pour les besoins quotidiens cuisson chauffage etc Le temps de collecte d
408. ustible bois ou charbon de bois consomm par les utilisateurs est issu de la destruction des for ts et donc d origine non renouvelable Sans le projet une quantit plus importante de combustible non renouvelable aurait t consomm e au niveau national La r duction de la consommation correspond donc a une r duction d missions de dioxyde de carbone CO2 La commer cialisation des r ductions d missions URVE permettra de financer en partie la phase 2008 2012 du projet Ordre de grandeur la fin de d cembre 2007 284 450 familles taient quip es du mod le conome Ainsi les missions de 320 000 t quivalent CO2 ont t vit es La commer cialisation de ces cr dits carbone a permis de compl ter les financements institutionnels du programme Cambodge et de poursuivre la diffusion Elle finance galement des actions de diversification de ce m me programme R amp D pour la production de combustibles issus de d chets agricoles am lioration de la carbo nisation mise en place de plantations nerg tiques Enfin elle permet la r alisation d tudes prospectives pour l extension de la diffusion de foyers am lior s d autres pays d Asie du Sud Est Indon sie Philip pines etc 1 Disponible sur le site de la convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques CCNUCC www unfccc org GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT 27 NERGIE DOMESTIQUE CADRAGE
409. ustion est alors bloqu e trop faible capacit d investissement La dur e de vie r duite des quipements limite la p ren nisation de la dynamique L impact sur la d forestation est faible sans gestion de la biomasse pr lev e Palmiers sucre Etape 2 approche par la ma trise de l aval Afin de viabiliser cette fili re traditionnelle un appui plus cons quent a t d cid pour l accompagnement dans une d marche professionnelle Ma trise de la qualit finale du sucre et appui la commercialisation Un travail a t men sur l am lioration du proc d de production du sucre afin de garantir un jus de palme non ferment une bullition contr l e rapidit et li mitation du ph nom ne de caram lisation une ab sence de go t de fum e et enfin un protocole pour obtenir un sucre granul qui s av re plus simple com mercialiser que la p te traditionnelle Un effort sur la promotion d un produit de qualit a t fourni pour trouver des march s nationaux et r gionaux porteurs viabilisant la fili re Un projet parall le appuie aussi la cr ation d un label AOC pour le sucre de palme du Cambodge Jus de palme en bullition GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT SUITE 85 CADRAGE NERGIE DOMESTIQUE NERGIE ET BATIMENT SERVICES NERG TIQUES N 111 U LU N 1 1 5 2 z gt AGRICULTUR
410. uvent parse ou insuffisante concernant les points suivants le lien entre acc s l nergie et adaptation aux changements climatiques la hi rarchisation des priorit s d action pour r duire les missions dans les pays en d veloppement les enjeux selon les technologies les fili res nerg tiques en termes d impact sur le climat les m canismes de financement pr vus par le protocole de Kyoto MDP Fonds d adaptation et plus g n ralement la finance carbone Sur la base de ce constat il est n cessaire de fournir aux parties prenantes et notamment aux ONG des l ments d aide la d cision et des informations techniques pour les accompagner dans leurs projets de d veloppement et de lutte contre les changements climatiques Elabor par le GERES ce guide offre un aper u des technologies et d marches exemplaires associant d veloppement et lutte contre les changements climatiques Les acteurs du d veloppement doivent renouveler les pratiques mises en uvre pour s adapter aux conditions climatiques actuelles et futures Ces pratiques concernent l efficacit nerg tique la ma trise de la demande en nergie les nergies renouvelables la valorisation des d chets les pratiques agricoles r silientes ou la lutte contre la d forestation Cet ouvrage s adresse l ensemble des acteurs du d veloppement les institutions des pays en d veloppement les bailleurs de fonds les organisations de solidari
411. ux autres services comme les t l communications rendus possibles par les divers combustibles l lectricit et l nergie m canique Il est important de comprendre la notion de services nerg tiques et de faire la distinction avec les sources d nergie Du point de vue du consommateur dans un village d une PME ou d une collectivit c est la disponibilit et l accessibilit de ce service qui sont importants et non la source d nergie en elle m me Ce sont ces services qui sont susceptibles de contribuer la lutte contre la pauvret GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT L nergie productive enjeux et impacts Les besoins en nergie productive l chelle des communaut s locales sont nombreux L acc s l eau potable et pour les activit s agricoles La transformation et la conservation des produits agri coles cuisson s chage production de froid Cela concerne aussi bien les agriculteurs individuellement que des coop ratives de transformation ou des PME agro industrielles La production de mat riaux de construction comme la fabrication de briques essentiel pour le d velop pement des villes La fourniture de services par une entreprise ou une collectivit Il s agit des cuisines de collectivit des hammams etc La r alisation de petites op rations d artisanat n cessite l emploi de machines vari es telles que des perceuses des meuleuses une machine coud
412. vent aller de quelques m tres cube ha an plusieurs dizaines Volets d accompagnement projet Le type d accompagnement sera tr s variable selon la finalit de la plantation On peut n anmoins citer titre indicatif Un volet Recherche et D veloppement pour la mise au point d itin raires techniques tester des associa tions au sein du syst me agroforestier am liorer la productivit d une plantation bois d uvre etc Un volet d accompagnement technique et de formation mise en place des p pini res transplanta tion gestion des peuplements claircies tailles etc Un volet de structuration des acteurs n cessaire pour mobiliser la main d uvre le foncier pour r par tir les produits de la plantation fruits charbon cr dits carbone etc Un volet de suivi indispensable pour valuer les retomb es socio conomiques de la plantation Dans le cas d un projet visant une ligibilit au M canisme de D veloppement Propre MDP le suivi s av re indis pensable pour collecter des informations fiables permettant d valuer la s questration r elle de carbone Dur e de projet La mise en place de plantations foresti res a lieu sur le long terme m me si dans le cadre de plantations locales il est particuli rement n cessaire de pr voir des retomb es court ou moyen terme telles que la production de fruits afin de pallier l absence de revenus et la mobilisation d un cap
413. vient et de commercialisation des briquettes pour assurer la viabilit conomique de la production Elle s int ressera particuli rement aux postes de d penses suivants Les co ts de collecte de transport et de stockage de la mati re premi re compte tenu de la saisonnalit des r coltes et un ventuel pr traitement des r sidus s chage broyage Les co ts d investissement puis d exploitation de l quipement de fabrication des briquettes nergie main d uvre transport maintenance co t du liant pour l agglom ration etc Les frais de commercialisation Une tude compl mentaire devra d crire l organisa tion du march local de combustibles degr de p nurie et niveaux de prix client les potentielles Elle s int ressera la p nurie effective de bois de feu dans la r gion est il aussi rare et co teux qu on le dit Elle valuera galement l acceptabilit des briquettes en tant que nouveau combustible aupr s des futurs usa gers souvent moins appr ci que le charbon de bois En fonction de ces r sultats elle permettra d laborer une strat gie de commercialisation Dimensionnement de l unit de production Le volume de production envisag et la qualit du combustible souhait d termineront largement le choix des quipements De ce choix initial d coule ront le montant des investissements le niveau de tech nicit requis et les besoins en formation et en appui ext rieu
414. vinces ont d sormais moins de 2 de leur superficie couverte par des for ts cela s ajoute une d forestation importante due la production de charbon de bois Pour de multiples raisons les arbres ne sont que tr s peu int gr s dans le paysage Le projet a donc eu pour objectif d initier un concept de bocage cambodgien Activit s mises en uvre par le projet e Mise en place de plantations collectives et indivi duelles Des actions pilotes ont t lanc es sur la mise en place de plantations de diff rentes essences de bois crois sance rapide afin d explorer les diff rents potentiels qu elles proposent Les populations locales ont t impliqu es autant que possible dans les choix communautaires localisation des plantations modalit s de gestion etc Des p pini res ont t mises en place les villageois contribuant financi rement leur gestion Une approche individuelle des foyers a galement lieu a t propos le d veloppement de haies vives autour des rizi res l enrichissement des jardins Suivi par Syst me d Information G ographique SIG des circuits de collecte du bois Evaluer le taux de renouvellement de la biomasse est une composante critique des projets de foresterie sociale Elle d termine si l environnement local se r g n re ou se d grade Pour l tudier le GERES a d velopp des outils cartographiques base de syst mes d informations g ographiques SIG et d images
415. w india geres eu www icimod org Site de Build it Solar www builditsolar com Ma trise de l nergie dans les tablissements de sant des pays en d veloppement Promoting energy efficiency investments International Energy Agency 2008 Domestic passive solar housing in cold areas of Afghanistan GERES 2008 Sustainable Urban Housing in China Principles and Case Studies for Low Energy Building with Straw Design and Technology of a Sustainable Architecture 2005 Site de ICIMOD International Center for Integrated Mountain Development GUIDE BONNES PRATIQUES CLIMAT NERGIE D VELOPPEMENT Fr DRA CA NERGIE DOMESTIQUE el lt ea 1 OU o LL O1 ET FOR T DES D CHETS SERVICES NERG TIQUES 96 SECTION 3 Les populations des Pays en D veloppement souffrent d un acc s limit l nergie notamment dans des zones pauvres et enclav es et plus g n ralement dans le cadre de l augmentation du prix des nergies fossiles L nergie est pourtant indispensable au niveau domestique et est une composante essentielle du d veloppement d activit s conomiques Ainsi les processus de transformation des produits agricoles l artisanat la fourniture de services par une entreprise ou une collectivit chauffage clairage sont autant de besoins en
416. zone strat gique pour la res source en eau C est aussi une zone cl pour les esp ces migratrices Enfin sa couverture foresti re 88 197 ha permet la r gulation du r gime des eaux et la lutte contre l rosion Ce corridor biologique est pourtant soumis d im portantes pressions de d forestation la progression de la fronti re agricole caf canne sucre fruits de climat froid l levage le pr l vement de bois de feu et de service Environ 14000 habitants soit 4000 familles en d pendent pour leur vie quotidienne Activit s mises en uvre par le projet Le projet a d velopp un processus d am nagement territorial participatif au niveau des familles des villages et des municipalit s de la zone Ce processus 8 d bouch sur l adoption d un plan de gestion du corridor qui d finit zones de conservation et de restauration des ressources naturelles et zones de production En parall le le projet accompagne les producteurs in dividuels et ou organis s dans des associations dans l adoption de syst mes de production durable leur permettant d am liorer leurs revenus et conditions de vie tout en prot geant leur environnement Ceci est notamment bien illustr au niveau des deux produc tions majeures de la zone Le Caf Le projet a permis la diffusion de s choirs permettant de mieux valoriser la production sur le march de sys t mes de d contamination des eaux de traitement du caf et d

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