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La MSA s`investit dans de nombreuses études

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1. ttp www parl qc ca InfocomDoc 36 2 envi studies reports envi01 04 toc f html 28 COLBORN T VOM SAAL F S et A M SOTO 1993 Developmental effects of endocrine disrupting chemicals in wildlife and humans Environ Health Perspect 101 5 378 384 BULLETIN D INFORMATION EN SANT ENVIRONNEMENTALE 106 En mars demier le Groupe de r flexion sur les pesticides en milieu urbain d posait officiellementun rapport intitul Pourlaprotection de la sant et de l environnement la gestion environnementaleen milieu urbain Ce rapportconstitue la synth se de 48 m moires pr sent s par diff rents groupes ainsi que des points de vue exprim s lors des journ es de consultation par divers organismes issus des milieux universitaires et environnementaux d ordres professionnels du monde municipal d associations de professionnels de fabricants et d utilisateurs de pesticides Dans la d marche entreprise par le groupe deux principes ont orient les recommandations du groupe soit le principe de pr caution et celui d exemplarit Le premier indique qu en l absence de certitude scientifique il faut observer une certaine prudence tandis que le second sugg re que pour favoriser le changement d attitudes chez les citoyens les autorit s gouvernementales et les institutions publiques doivent donner l exemple De plus la gestion environnementale est identifi e comme point central tel qu en t moignent les recommandations suivan
2. 3 1 Organismes aquatiques su 76 3 2 Organismes du SO 5422244 nent ren e ouidudewseseudesiscexaetas re et tete enr SER 77 3 3 Arthropodes MOM VISES i srl sn sihetians etre rule lei E E EE 77 4 CON EIS OW AREE sn nn nm 78 E Discussion des principaux r sultats 79 1 La d rive analyse de sensibilit des param tres et calcul d intervalle 79 1 1 L analyse de sensibilit r alis e par la SDTF imsssssssssssssserssrsrrsosennrarnesrensn sn rr err rn 80 1 2 Calcul des intervalles sur le taux de d p t pour chaque sc nario 81 1 3 Influence de la distribution de la taille des gouttes 87 1 4 Influence d un terrain en pente ss 87 1 5 CONCIUSION viissicvsvscesectossaatsactveneeestscekevvacevanessced T lus 88 2 Cons quences de l analyse de sensibilit de la d rive sur les valuations de risque89 2 1 L valuation du risque sanitaire ss 89 2 2 L valuation du risque cotoxicologique net SEN E KIRAN Vr nn de en delete rade 89 2 2 1 Organismes aquatiques 1er covsuanisVoedaaeatersSisaastadeadstsoneeeetadetnadnnd JO 2 2 2 Arthropodes terrestres non VISES ss 94 V Conclusions et recommandations du groupe de travail ss 95 Bibliographie c run anormal sir at nn ARD NON a VARANS TE eo AA ISEN 100 IEN ATED CTAA A arena BE EAEE neg Sens seen be orge SO aes NE pa aon eases eee 104 111 eee CB CM 06 2005 version 12 V Conclusions et recommandat
3. Il fait aussi tat des grandes le ons sur la philosophie de planification et d intervention d ur gence la communication la coordi nation les instances importantes et les outils importants Ce document int ressera les intervenants engag s dans la planification des mesures d urgence de fa on g n rale car plusieurs des grandes le ons identi VOL 13 N 2 MARS AVRIL 2002 107 INERIS L epandage a rien de produits anti parasitaires Rapport du groupe de travail institutionnel en charge de la saisine AFSSE Juin 2005 Co pilotage scientifique Mesdames C line Boudet Agence frangaise de s curit sanitaire environnementale AFSSE Corinne Mandin Institut national de l environnement industriel et des risques INERIS 108 CB CM 06 2005 version 12 Membres permanents du groupe de travail institutionnel Mesdames Anne Alix Institut national de la recherche agronomique Structure scientifique mixte INRA SSM Christine Lorente suppl ante Florence Coignard Institut de veille sanitaire D partement sant environnement IVS DSE Corinne Pilorget Institut de veille sanitaire D partement sant travail InVS DST Messieurs Gilles Bocquen Institut fran ais de recherche pour l exploitation de la mer IFREMER Bernard Bonicelli institut de recherche pour l ing nierie de l agriculture et de l environnement Cemagref Philippe Bouteilloux Direction g n
4. chantillons sur 137 chantillons en d passements de LMR il s agit principalement de salades l gumes racines patates douces ignames persil concombre navets Ainsi 12 8 des chantillons d origine France 114 chantillons sur 888 chantillons et 6 4 des chantillons d origine Union europ enne ou pays tiers 23 chantillons sur 357 chantillons pr lev s en plans de contr les pr sentent un d passement de LMR Les autres origines sant Belgique fraises salades Isra l pommes Italie p ches salades Madagascar litchis Maroc mandarines tomates Espagne citrons fraises p ches poires poivrons tomates Tha lande mangues V n zu la patates douces tomates 131 PP oy PS TE MINIST RE DE L CONOMIE DES FINANCES ET DE L INDUSTRIE Synth se des r sultats des plans de surveillance et de contr les des r sidus de pesticides dans les denr es d origine v g tale Donn es 2004 Annexe 6 Plan de contr les fruits et l gumes liste des couples denr e mol cules constat s en d passement de LMR at FERRER France DOM France DOM France DOM oow France DOM os France DOM France DOM France SR 2 LA imidacloprid lambda cyhalothrin c leri branche fludioxonil chlordecon chlordecon chlordecon chlordecon endosulfan endosulfan endives thiabendazole chlorpyrifos ethyl vinclozolin chlorthal dimethyl pyrimethanil tolyifluanid chlordec
5. curitaire des pestici des la ville de Qu bec parexemple la mise en application des principes de lutte int gr e a permis une r duc tion de l ordre de 50 de l utilisation de pesticides Par contre une telle approche ne pourra tre efficace sans l mise sur pied de m canismes de contr le et le d veloppement de seuil d intervention Informer la population sur les risques la sant associ s aux pesticides et sur existence des alternatives ces produits Ilest probable que les consommateurs seraient plus tol rants face aux orga nismes nuisibles s ils connaissaient mieux les risques d coulant de Pusage de produits anti parasitaires Seule l ducation du public peut modifier la perception n gative de la population face aux mauvaises herbes et aux insectes Ainsi toute modification importante du cadre actuel d utilisation de ces pesticides devrait tre accompagn e d une campagne de sensibilisation de grande envergure sur les risques pour la sant et l environnement afin de bien faire comprendre aux citoyens les motifs de ces changements Une campagne de promotion des m thodes d entretien paysager sans usage de pesticides devrait aussi tre mise de l avant Documenter davantage l importance du risque pour la sant et l environnement Bien que les donn es disponibles permettent d j de supporter appli cation du principe de pr caution en mati re d utilisation
6. tre acceptable dans ces conditions La notion de distance par rapport la parcelle trait e le champ n est donc pas pertinente Seul le ver de terre a t conserv comme t moin de ce principe Enfin les valuations de risque ne permettent pas d valuer les effets synergiques ou antagonistes de plusieurs produits auxquels sont expos s simultan ment les populations et les cosyst mes C est compte tenu des limites pr c demment list es que le groupe de travail rend son rapport et propose les recommandations suivantes Par ailleurs on rappelle que les recommandations relatives aux deux premi res questions de la saisine points 1 et 2 suivants sont bas es sur les valuations quantitatives du risque et donc sur l analyse des donn es ou des outils m thodologiques disponibles cette fin et sont illustr es par des exemples tir s de l analyse des pratiques au niveau international Les recommandations relatives aux points 3 et 4 suivants sont quant elles bas es sur l analyse des r glementations et pratiques au niveau international ainsi que sur le retour d exp rience national 112 CB CM 06 2005 version 12 1 Extension de l interdiction d pandage a rien Certains pays europ ens ont ou vont interdire la pratique de l pandage a rien D autres ont mis en place un syst me d autorisation Enfin la plupart des pays restreignent l pandage a rien certaines substances comme en France certaines z
7. 03 2005Publi le 22 07 1970 101 uw EL 2 BULLETIN D INFORMATION EN SANT ENVIRONNEMENTALE Une publication du r seau de la sant publique du Qu bec Volume 13 N 2 Mars avril 2002 LES RISQUES LA SANT ASSOCI S L UTILISATION DE PESTICIDES DES FINS ESTH TIQUES Introduction L engouement de plus en plus marqu pour l entretien paysager et l horticul ture ornementale est en grande partie responsable de l utilisation accrue de pesticides des fins esth tiques Cette augmentation de l utilisation domes tique des produits de synth se ne manque pas d inqui ter de nombreux citoyens les groupes environne mentaux de m me que les inter venants du secteur public sant publique et environnement C est dans ce contexte que le minist re de l Environnement du Qu bec a cr le Groupe der flexionsur les pesticides en milieu urbain dont le mandat tait de d gager des recommandations visant r duire l utilisation des pesti cides en milieu urbain voir l encadr la page 6 Le pr sent article pr sente d abord un bref profil de l utilisation des pesticides des fins esth tiques pour aborder ensuite la question des effets sur la sant associ s leur utilisation ainsi que les orientations propos es par l Institut national de sant publique du Qu bec INSPQ Responsable du groupe scientifique sur les pesticides Institut national de sant publ
8. EE TE E E E E 15 Il Textes r glementaires et pratiques 18 A Contexte r glementaire national iii 18 B Au niveau international proc dures et pratiques ccceccecscsssesesscescsstsecetssesesssseees 22 IIl Etat des connaissances et retour d exp rience oo cccccecceescesescesessuecsecessseseuscsessesseecseess 28 A Sur la source les pesticides autoris s pour l pandage a rien et tat des lieux de leur ALISA on eN ANC i escheat Sis nn een SARS a 28 1 La proc dure d autorisation de mise sur le march Te Teer tere 28 1 1 Quelques d finitions issus 28 1 2 Dispositif g n ral issues 28 1 3 Instances participant AMMi sine soma hentai sac 29 1 4 Remarques diverses essieu 30 1 5 Exemption d AMM ue et feat E AT casts 31 2 Guides techniques et bases de donn es disponibles s ssssrrsrssrrrerrrrrssrrsrrrrsrnsnnnrt 31 2 1 Evaluation de la toxicit de l cotoxicit et sc narios d exposition envisag s dans TAMM inner steals Mal tata rs tisse sars benen ds iea iaia le 31 2 2 AGRITOX base de donn es sur les substances actives phytopharmaceutiques sise FESTA ROLE PE sr ere A er Om Semestre dent ciate nt need des a bc 2 3 E PHY autorisation d usage pour les sp cialit s 33 3 Etat des lieux de la pratique de terrain m tropole et DOM TOM 35 3 1 R gions cultures et cibles concern es en France par l pandage a rien 35 3 2 Les formulaires de d claration 39
9. Mauri cie et du Centre du Qu bec du MSSS et de la Direction de la s curit civile se rendait en France et en Belgique afin de rencontrer les responsables nationaux et locaux de la mise a disposition des comprim s d iode sta ble ainsi que des autres mesures de protection l intention des interve nants d urgence et de la population en cas de sinistre autour de centrales nucl aires Cette mission avait pour objectifdetirer des le ons applicables au Qu bec de l exp rience et du savoir faire d velopp s par les Fran ais et les Belges afin d alimenter les travaux en cours dans le cadre du Plan des mesures d urgence nucl aire e 6 a externe la centrale Gentilly 2 la seule centrale nucl aire au Qu bec Rappelons que l nergie nucl aire est la principale source de r ponse aux besoins en lectricit en France 75 avec une vingtaine de centrales et 58 r acteurs et en Belgique 55 avec deux centrales et 7 r acteurs d o l exp rience et l expertise tr s d velopp es dans ces deux pays Le rapport issu de cette mission r sume les apprentissageset les constatsrete nus par les d l gu s lors des rencon tres avec les responsables nationaux et locaux en ce qui concerne la distri bution des comprim s d iode I infor mation pr ventive la population la formation les mesures de protection de la sant de la population la protec tion du personnel d urgence lesr les et la coordination
10. accru de ce type de cancer chez les enfants dont les parents utilisaient des pesticides dans la maison une fois ou plus par semaine ou dans le jardin et ou dans la cour une fois ou plus par mois pendant la grossesse et l allaitement Meinert ef al notent une association significative entre l utilisation de pesticides dans le jardin et la survenue de leuc mie chez les enfants Les auteurs font ressortir que dans les communaut s ayanteu une incidence lev e de leuc mie chez les enfants entre 1984 et 1993 la pr valence d utilisation de pesticides dans le jardin tait plus importante que dans les autres compmunaut s tudi es Tableau 1 Principaux r sultats d tudes sur l association entrel exposition aux pesticides et le cancer chez les enfants i Inn 1 fois ou plus sem Exp et rieure 1 fois ou Plus mois durant grossesse et allaitement amp entre la naissance et deux ans avant le diagnostic Cerveau me enfants RC 23 RAPPORT DE COTE ACA 95 RC non sp cifi RC 1 8 1 0 3 0 RC 3 5 0 9 13 8 RC 3 8 1 37 13 02 RC 6 5 1 47 59 33 ROALD paie Exp ed ieure des enfints RC 4 1 1 0 16 0 Exp acous des deuxans RC 3 9 1 7 92 avant le diagnostic 7 Exp od rieure des enfants RC 1 8 1 2 2 9 Insecticides Less et Savitz Cerveau aw cours des deux ans avant 1995 le diagnostic rieure des enfants RC 4 6 1 2
11. ces derniers doivent tre remplac s par des syst mes GPS en cas d pandage a rien En cons quence le groupe de travail recommande que les produits soient sp cifiquement et syst matiquement valu s pour un mode d pandage par voie d a ronef lorsque ce mode d application est pertinent dans le cadre de la proc dure d AMM qui constitue le cadre r glementaire ad quat A l image du Canada cela implique qu un produit qui ne serait pas sp cifiquement tiquet donc valu pour un mode d pandage par voie d a ronef avec un mode d emploi ad quat ne pourrait plus tre pandu de cette fa on Une mise en application progressive mais sur une p riode raisonnablement br ve sera n cessaire du fait du nombre de produits qui n cessite un compl ment d valuation Pour les nouveaux roduits cette disposition peut prendre effet sans d lai 113 CB CM 06 2005 version 12 Par ailleurs les valuations de risque r alis es dans le cadre de cette saisine sont bas es sur la toxicit et l cotoxicit des substances actives ou pr parations prises une une sans consid ration des synergies ou antagonismes possibles des m langes g n ralement r alis s ni prise en compte d ventuels m tabolites Cela constitue une limite suppl mentaire pour r pondre la question soulev e par la saisine Pour l valuation du m lange cela pourrait tre abord sur les bases des documents r dig s par la Commi
12. chimiques des herbicides ph noxys et du dicamba augmenteraient de fa on statistiquement significative le risque de d velopper un lymphome non hodgkinien Une telle constata tion a aussi t faite pour exposition aux carbamates et aux insecticides organophosphor s L analyse multi vari e indique que pris indivi duellement le 2 4 D le m coprop et le dicamba augmenteraient significa tivement le risque de lymphome non hodgkinien Certaines relations statistiquement significatives ont aussi t rapport es pour des insecti cides comme le malathion et le carba ryl Pour l ensemble des associations les rapports de cote se situaient entre 1 3 et 2 1 Il faut par ailleurs sp cifier que l tude a tenu compte de nom breuses variables confondantes et que contrairement a plusieurs tudes pr c dentes qui mettaient l emphase sur de petites r gions g ographiques ou sur un groupe professionnel en particulier celle ci a port sur six provinces canadiennes diverses pratiques agricoles et diff rents types d exposition professionnelle et non professionnelle aux pesticides En r sum la plupart des auteurs des tudes sur le cancer des enfants en rapport avec l exposition aux pesticides en milieu r sidentiel notent que des biais m thodologiques propres aux tudes cas t moin ont pu influencer leurs r sultats biais de rappel difficult bien pr ciser les niveaux d exposition comparaisons mul
13. de pesticides VOL 13 N 2 MARS AVRIL 2002 pour des raisons esth tiques nous ne poss dons que peu d information sur les niveaux d exposition de la population et sur la contamination environnementale qui d coulent de l utilisation de ces produits Il est donc souhaitable de favoriser le d ve loppement des connaissances afin de mieux valuer les risques et les effets sur la sant des pesticides utilis s en entretien paysager et ce tanten milieu urbain que rural Bibliographie 1 COMIT PERMANENT DE L ENVI RONNEMENT ET DU DEVELOPPE MENT DURABLE Les pesticides Un choix judicieux s impose Chambre des commu nes du Canada 226 p 2 ST JEAN R et J PARE 1980 Pesticides employ s en agriculture au Qu bec en 1978 Minist re de l environnement du Qu bec Bureau d tude sur les substances toxiques 3 GORSE 1 1998 Bilan des ventes de pesticides au Qu bec en 1996 Minist re de l Environnement et de la Faune du Qu bec http menv gouv qc ca sol pesticid bilan97 domestique htm 4 SANFACON G 2001 Intoxication aux pesticides pour la p riode de 1995 2000 Statistiques du Centre Anti Poison commu nication personnelle 5 BUCKLEY J D ROBISON L L SWO TINSKY R GARANGRANT D H LEBEAU M MANCHESTER P NES BIT M E ODOM L PETERS J M WOODS W G et G D HAMMOND 1989 Occupational exposures of parents of chil dren with acute nonlymphocytic leukemia A repor
14. et M SZKLO 1979 Risk factors for brain tumours in children Am J Epidemiol 109 309 319 14 INTERNATIONAL AGENCY FOR RESEARCH ON CANCER IARC 1999 Overall Evaluation of Carcinogecity to Human As evaluated in IARC Monograph Volumes 1 74 http 193 51 164 11 monoeval crthall html 15 HOAR ZAHM S WARD MH et A BLAIR 1997 Pesticides and cancer Occupational Medicine State of the art rewiews 12 2 269 289 16 IBRAHIM M A G G BOND T A BURKE P COLE F N DOST P E ENTERLINE M GOUGH R S GREEN BERG W E HALPERIN E McCONNELL I C MUNRO J A SWENBERG SH ZAHM et J D GRAHAM 1991 Weight of evidence on the human carcinogenicity of 2 4 D Environ Health Perspect 96 213 222 17 R SEAU CANADIEN DES CENTRES DE TOXICOLOGIE RCCT 1995 Persis tance dans l environnement et dangers pour la sant de l herbicide 2 4 D TOXTALK Automne hiver 1995 2 p 18 McDUFFIE H H PAHWA P McLAUGHLIN J R SPINELLI J J FINCHAM S DOSMAN J A ROBSON D SKINNIDER L F et N W CHOI 2001 Non Hodgkin s lymphoma and specific pesticide exposures in men cross Canada study of pesticides and health Cancer Epidemiol Biomark Prev 10 1155 1163 19 SHAW G M WASSERMAN C R O MALLEY C D NELSON V et RJ JACKSON 1999 Maternal pesticide expo sure from multiple sources and selected congenital anomalies Epidemiology 10 60 66 20 LOFFREDO C A SILBERGELD E K FERENCZ C et J ZH
15. et p lt 0 05 pour les lymphomes de Burkitt les leuc mies lymphoblastiques aigu s et le groupe d ge de 6 ans et plus Selon les auteurs l exposition post natale directe des enfants aux pesti cides serait significativement asso ci e au lymphome non hodgkinien Leiss et Savitz ont effectu une tude cas t moin chez des enfants de moins de 15 ans Une association forte mais impr cise sur les pesticides en cause fut d montr e entre l utilisation de pesticides dans la cour pendant la p riode comprise entre la naissance et deux ans avant le diagnostic ou au cours de la p riode de deux ans pr c dant le diagnostic et la survenue de sarcome des tissus mous Une tude cas t moin indique des associations significatives entre le cancer du cerveau chez les enfants et l exposition aux pesticides lorsque les cas sont analys s en faisant des comparaisons avec des t moins qui taient choisis parmi les amis des jeunes malades Detelles associations ont t d montr es pour l utilisation d insecticides dans la maison pour l utilisation du diazinon dans le jardin et le verger et l utilisation d herbi cides pour contr ler les mauvaises herbes dans la cour Lorsque les com paraisons ont t effectu es avec un groupe t moin compos d enfants souffrant aussi d un cancer des asso ciations positives significatives ont t observ es entre autres pour l utili sation de pesticid
16. faire courir de nouveaux d passements des limites maximales r siduelles autoris es et qu ils d cident toutes mesures n cessaires pour garantir au consommateur une qualit sanitaire irr prochable actualis le 21 08 06 130 Donn es 2004 Surveillance et contr les r alis s par la DGCCRF Les r sultats du programme 2004 Le programme 2004 de surveillance et de contr le des r sidus de pesticides dans les denr es d origine v g tale a conduit l analyse de 4568 chantillons de fruits l gumes c r ales et produits transform s mis sur le march fran ais dont 1245 dans le cadre de contr les cibl s La r partition des chantillons selon leur origine est la suivante 72 4 sont d origine fran aise 14 6 ont pour origine l Union europ enne et 13 sont import s de pays tiers Chili Br sil Argentine Isra l Maroc Afrique du Sud Tunisie Inde 25 5 des chantillons de fruits l gumes c r ales et produits transform s analys s dans le cadre des plans de surveillance et de contr le contiennent plus de 2 r sidus des teneurs souvent inf rieures aux LMR 23 7 en 2003 12 2 des chantillons contiennent 2 r sidus 7 2 contiennent 3 r sidus 3 4 contiennent 4 r sidus Ce ph nom ne multi r sidus concerne particuli rement les salades 2 chantillons 9 et 10 r sidus mais aussi les agrumes les pommes les fraises les raisins les p ches et les
17. non merci com Par jardinier36 le 22 10 2007 279 E ey a FINES HERBES ET RESIDUS DE PESTICIDES M me les fines herbes sont fortement trait es et contiennent des r sidus de pesticides Voici quelques unes des mol cules les plus fr quemment d tect es dans les fines herbes et leurs effets sur la sant Mol cules Aliments Effets sur la sant source US EPA CIRC et UE Chtorothatonit Basilic Canc rig ne possible Iprodione Basilic Suspect d tre canc rig ne et perturbateur endocrinien Carbendazim Basilic Suspect d tre mutag ne et perturbateur endocrinien Procymidone Persil Canc rig ne probable et perturbateur endocrinien Triadimenol Estragon Suspect d tre canc rig ne et perturbateur hormonale Difenoconazole Estragon Canc rig ne possible Source pour les mol cules programme de surveillance contr le des denr esalimentaire en Suisse service de protection de La consommation 2004 Choisir eaufine herbesfraiseslaitagespainpoissonpoivronspommespommes de terresaladetomatesvin SALADES ET RESIDUS DE PESTICIDES Les salades font parties des aliments les plus contamin s par les r sidus de pesticides Voici quelques unes des mol cules les plus fr quemment d tect es dans les salades et leurs effets sur la sant Mol cules Effets sur la sant source US EPA CIRC et UE Chlorothalonil Canc rig ne possible Iprodione Suspect d tre canc rig ne et perturbateur endocrinien Procymidone Canc rig
18. pluie ou en plein soleil arroser ne sert rien les plantes absorbent moins et l vaporation est plus importante e Avec un syst me de goutte goutte plut t qu un tuyau d arro sage si possible programm 28 d cembre 2007 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Texte 29 sur 142 D crets arr t s circulaires TEXTES G N RAUX MINIST RE DE L AGRICULTURE ET DE LA PECHE Arr t du 19 octobre 2007 modifiant l arr t du 5 d cembre 1994 modifi relatif au retrait de la consommation humaine des denr es alimentaires d origine animale contamin es par des r sidus de pesticides NOR AGRGO768711A Le ministre de l agriculture et de la p che Vu la directive n 86 363 CEE du Conseil du 24 juillet 1986 modifi e concernant la fixation de teneurs maximales pour les r sidus de pesticides sur et dans les denr es alimentaires d origine animale Vu la directive n 2007 55 CE de la Commission du 17 septembre 2007 modifiant certaines annexes des directives n 76 895 CEE n 86 362 CEE n 86 363 CEE et n 90 642 CEE du Conseil concernant les teneurs maximales en r sidus Vu la directive n 2007 56 CE de la Commission du 17 septembre 2007 modifiant certaines annexes des directives n 86 362 CEE n 86 363 CEE et n 90 642 CEE du Conseil concernant les teneurs maximales en r sidus Vu la directive n 2007 57 CE de la Commission du 17 septembre 2007 modifiant certaines annexes des directives n
19. recommand par des instances internationales pour traiter le cas des pandages a riens a donc t utilis par le groupe Toutefois il implique un certain nombre de simplifications par rapport la r alit toutes les simulations sont r alis es par vent lat ral et a suscit plusieurs interrogations au sein du groupe de travail en particulier pour la prise en compte de la v g tation Les valuations de risque ne consid rent comme point d entr e de la contamination environnementale que les d p ts au sol ou les concentrations dans l air en gouttelettes 50 m ou 100 m li s la d rive provoqu e par l pandage a rien la lecture de la saisine c est ce point qui est apparu critique et central aux experts Cela signifie que les travailleurs impliqu s directement et quel que soit leur poste ont t exclus des valuations de risque quantitatives du pr sent rapport leur exposition tr s particuli re supposerait de facto une tude part enti re poste par poste par m thode d application et de protection a ronef par a ronef De plus cette situation n est pas sp cifique au traitement a rien Enfin les oiseaux les mammif res et les abeilles n ont pas fait l objet d une valuation des risques dans le cadre de cette saisine En effet pour ces organismes comme pour les organismes du sol par ailleurs le risque est valu dans le cadre de la proc dure r glementaire dans la parcelle trait e et doit
20. sherber les abords des maisons et les all es des jardins e Pour limiter les maladies prati quez la rotation des cultures dans votre potager e Evitez de laisser monter en graines les plantes ind sirables ces milliers de graines peuvent germer pendant de nombreuses ann es e Utilisez des produits biologiques laissez faire les insectes auxiliaires amis des cultures e Profitez pour vos talus et foss s enherb s des fleurissements spontan s S il y a de nombreuses racines de plantes coriaces comme le liseron utilisez une b che dents qui facilite l extraction et vite de couper les racines qui se multi plieraient STI RN cS COS A LCL ech mr Va Tan Prot geons notre passion A la contamination Les produits phytosanitaires en abuser c est d vaster des r coltes aaa a Pour retrouver des tomates juteuses des fraises parfum es de mauvaises pratiques et des carottes succulentes jardinez de fa on naturelle comme le surdosage Si vous cultivez un potager c est pour avoir des fruits le non respect des et l gumes diff rents de ceux achet s dans le commerce consignes d utilisation ou du d lai entre traitement et r colte Due essentiellement la st rilisation de votre jardin Les pesticides ont des effets ind sirables sur des h tes utiles comme les vers de terre qui participent par la d composition des d chets v g taux et des feuilles mortes la f
21. situe moins de 1 500 m de la zone pandre Par ailleurs les apiculteurs de la zone doivent tre inform s au moins 48 h avant Au Canada le respect au cas par cas d une zone tampon est bas sur le seul jugement professionnel des applicateurs qui peuvent pour cela utiliser des mod les de d rive dont Agadrift Leur attention devrait aussi tre attir e sur la proximit d tablissements sensibles coles h pitaux etc bien qu en toute logique cela ne rel ve pas du seul pandage a rien 114 CB CM 06 2005 version 12 3 D lais de d claration pr alable Au niveau de la pratique europ enne les d lais de d claration varient de 24 h a 72 h avant le traitement Au Royaume Uni par exemple ils d pendent des institutions a contacter en fonction de l environnement de la zone pandre Ainsi les services comp tents doivent tre pr venus 72 h avant quand un site d int r t scientifique ou une eau de surface sont situ s dans la zone Les apiculteurs doivent tre pr venus 48 h avant Les services locaux en charge de la sant environnementale les occupants les plus proches de la zone a pandre et les tablissements sensibles sont inform s entre 24 h et 48 h avant Enfin un avertissement visible doit tre mis en place 24 h avant Ce dernier point sera discut dans les proc dures d agr ment et de contr le En cons quence pour les interventions pr visibles le groupe de travail propose un
22. 17 9 aren nr Exp ext Exp et iare des enfants Pas de risque accru Exp des PUBLICATION Buckley ef al 1989 Pesticides domestiques Lowengart ef al 1987 Meinert et al 1996 Buckley ef al 2000 1995 Herbicides Davis et al 1993 Insecticides Pogoda et Preston Herbicides Martin 1997 Fongicides Insecticides Gold et al 1979 cerveau IC non sp cifi s RC 1 6 1 0 2 3 RC 1 8 1 2 2 90 RC 1 9 1 1 3 2 RC 1 3 0 7 2 3 Non sp cifi Non sp cifi iels ef al Les effets chroniques potentiels saa oa Si les risques d intoxications aigu s ae x eos x reli es a certains pesticides sont bien ai BULLETIN D INFORMATION EN SANT ENVIRONNEMENTALE he VOL 13 N 2 MARS AVRIL 2002 ai 103 Dans une autre tude Buckley er al notent que la fr quence d utilisation d insecticides domestiques par la m re pendant la grossesse serait asso ci e 4 une augmentation du risque de contracter un lymphome non hodgki nien Une association a aussi t d montr e lorsque la m re tait expo s e pendant des travaux d extermina tion autour de lamaison L association la plus statistiquement significative fut observ e pour l exposition directe des enfants p lt 0 01 pour les lym phomes cellules B et T les lympho mes grandes cellules et le groupe d ge de moins de 6 ans
23. 76 895 CEE n 86 362 CEE n 86 363 CEE et n 90 642 CEE du Conseil concernant Jes teneurs maximales en r sidus Vu le code rural notamment ses articles L 231 1 L 231 2 et L 261 2 Vu larr t du 5 d cembre 1994 modifi relatif au retrait de la consommation humaine des denr es alimentaires d origine animale contamin es par des r sidus de pesticides Vu lavis de l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments en date du 11 octobre 2007 Arr te Art 1 L arr t du 5 d cembre 1994 susvis est modifi ainsi qu il suit l annexe ll partie A la ligne relative l azinphos m thyl est ajout e conform ment la pr sente annexe l annexe JI partie A la ligne relative la deltam thrine cisdeltam thrine est remplac e conform ment la pr sente annexe l annexe Il partie B les lignes relatives au mancoz be au man be au m tirame au propin be et au zin be exprim s en CS2 sont remplac es conform ment la pr sente annexe Art 2 Le directeur g n ral de l alimentation est charg de l ex cution du pr sent arr t qui sera publi au Journal officiel de la R publique fran aise Fait Paris le 19 octobre 2007 Pour le ministre et par d l gation Le directeur g n ral de l alimentation J M Bournicar 127 Annexe ANNEXEII Partie A R SIDUS DE PESTICIDES TENEUR MAXIMALE EN MG KG Dans la mati re grasse conte
24. ANG 2001 Association of transposition of the great arteries in infants with maternal exposures to herbicides and rodenticides Am J Epidemiol 153 6 529 536 i 21 BELL E M HERTZ PICCIOTTO 1 et J J BEAUMONT 2001 A case control study of pesticides and fetal death due to congenital anomalies Epidemiology 12 148 156 22 ARBUCKLE T E SAVITZ D A MERY L S et K M CURTIS 1999a Expo sure to phenoxy herbicides and the risk of spontaneous abortion Epidemiology 10 752 760 23 ARBUCKLE T E SHRADER S M COLE D J HALL C BANCEJ C M TURNER L A et P CLAMAN 1999b 2 4 dichlorophenoxyacetic acid residues in semen of Ontario farmers Reprod toxicol 13 421 429 24 GUILLETTE E A MEZA M M AQUILAR M G SOTO A D et LE GARCIA 1998 An anthropological ap proach to the evaluation of preschool chil dren exposed to pesticides in Mexico Environ Health Perspect 106 6 347 353 25 ILSON H A 1998 Developmental neurotoxicology of endocrine disruptors and pesticides Identification of informa tion gaps and research needs Environ Health Perspect 106 Suppl 3 807 811 26 REPETTO R et BALIGA S 1996 Pesticides and immune System The public health risks World Resources Institute D C 100 p ISBN 1 56973 087 3 27 COMITE PERMANENT DE L ENVI RONNEMENT ET DU DEVELOPPE MENT DURABLE CPEDD 2000 Les pesticides Un choix judicieux s impose our prot ger la sant et l environnement
25. B Sur les compartiments environnementaux l tude de la d rive sseesesseesrssssossorsrrenr san 42 1 Mod les de d rive existants pour l pandage a rien 42 2 Les tudes de terrain sur la d rive sn 45 C Sur la population et les organismes non vis s summer EE E AAAA RETEN 46 1 Les traVallletUlS cisccccccccivsssseececisececuteassteavesederonsecodnsckevenassqedceoned sai a EA ENE a ASe 46 2 La population g n rale s esssesosisarestsesssritonrrosssesettitiserronriresiesruttrasrstraresatisidatsrretae 48 EAER CEE A EE EEEE T A 52 IV Mise en perspective et analyse des donn es 53 A Pr ambule aux valuations du risque li l pandage a rien ceeceeeesseeseeeseeeeeee 53 B La simulation de la d rives ein n tot eine tte tes 54 1 Les donn es C ONtrGe 5 cccccceestsasteavssecvevensedavseescavedsdecoseced i AAE N 54 1 1 Caract ristiques de l quipement et de la technique d pandage 54 1 2 Caract ristiques de la bouillie pandue sisessnsrsrsresrersrerersrerenrerrernerren ennen brer Nena 55 1 3 Les caract ristiques du champ ss 55 1 4 Les caract ristiques m t orologiques 55 2 Principaux r sultats pour les cultures agricoles sc narios riz vignes et mais 56 3 Principaux r sultats pour les cultures hautes sc nario bananes cas des for ts de DIM RSR RAR ESR KISA Te ne detre ei rs eh GRA ead stent 59 3 1 Sc nario Martinique Bananes aussi appel DOM Ba
26. Connaissance des risques La MSA s investit dans de nombreuses tudes Dans sa strat gie de pr vention la MSA initie et participe de nombreuses tudes Objectifs valuer les incidences de l utilisation des phytosanitaires sur la sant de l homme les conditions d exposition les comportements risques et les produits en cause Dithiocarbamates comment limiter les risques d exposition En raison de nombreux signalements recueillis dans le cadre de Phyt Attitude la MSA a lanc une enqu te aupr s de 56 exploitants et salari s agricoles de 7 d partements visant valuer l impact des pratiques agricoles et du comportement des applicateurs lors de l utilisation des dithiocarbamates une famille de fongicides formul s pour la plupart en poudre tr s fine L enqu te permet d valuer les risques d exposition pour mieux les pr venir Certains facteurs augmentent fortement le risque de contamination ne pas porter un masque lors de la pr paration utiliser un tracteur sans cabine lors de l application se ronger les ongles et ne pas prendre de douche imm diatement apr s le traitement Phytosanitaires et troubles neurologiques L enqu te PHYTONER portant sur les ouvriers viticoles en activit dans le d partement de la Gironde a conclu une fr quence plus forte de troubles mn siques et neuro comportementaux chez les sujets g s qui ont t professionnellement expos s aux pesticides Les atteintes touchent particuli
27. YTO 2018 sur le site du minist re de l agriculture et de la p che www agriculture gouv fr Contacts presse Service de presse du Cabinet de Michel BARNIER 01 49 55 59 74 Service de presse du minist re H l ne BRIAL 01 49 55 60 11 119 Annexe Les autorisations mises sur le march AMM des pr parations phytopharmaceutiques contenant les 30 substances ci dessous seront retir es avant le 1 f vrier 2008 ALACHLORE ENDOSULFAN ALDICARBE FENBUTATIN OXYDE AZINPHOS METHYL FENPROPA THRINE AZOCYCLOTIN FENTHION CADUSAPHOS FENARIMOL CARBOFURAN FLUQUINCONAZOLE CHLORFENVINPHOS M THAMIDOPHOS COUMAFENE METHIDA THION DICHLORVOS METHOMYL DIURON OXYDEMETON METHYL CARBENDAZIME MOLINATE DINOCAP S agissant des stocks les pr parations ne seront plus autoris es la distribution compter du 30 avril 2008 et l utilisation par les agriculteurs compter du 31 12 2008 l exception des pr parations base d CARBENDAZIME de MOLINATE et de DINOCAP pour lesquelles des solutions alternatives sont en cours d valuation l AFSSA et devraient tre disponibles pour la campagne 2009 La distribution des pr parations contenant ces trois substances est maintenue jusqu au 31 d cembre 2008 et leur utilisation est maintenue jusqu au 31 12 2009 120 tcl AGENCE DL L EAU STINE NORMANDIE LES 6 DIRECTIONS DE SECTEURS Pour des renseignements compl mentaires rapprochez vous des jardineries et associ
28. aire soient encore tr s limit es certaines indiquent la probabilit d une relation causale entre l exposition aux pesticides et l augmentation de maladies infec tieuses la chute de production d anti corps et les r actions d hypersensibi lit retard e Repetto et Baliga ont effectu une recherche exhaustive sur les effets des pesticides en regard des fonctions du syst me immuni taire ils ontnot que plusieurs pestici des commun mentutilis s enmilieux r sidentiel et agricole pourraient sup primer lar ponse normale dusyst me immunitaire humain Effets endocriniens Les effets des perturbateurs endo criniens sont galement peu docu ment s mais la liste des pesticides qui pourraient poss der un tel poten tiel s allonge mesure que les r sul tats de nouvelles recherches sont publi s Des pesticides couram ment utilis s comme le 2 4 D le malathion et le b nomyl sont des substances pour lesquelles des effets perturbateurs sur le syst me endo crinien ont t not s dans la litt rature scientifique Orientations propos es En consid rant les r sultats des tudes r alis es les l ments quidemeurent moins connus et I existence de grou pes d individus plus sensibles le groupe scientifique sur les pesticides de l INSPQ consid re qu il existe suffisamment d l ments pour justi fier la prudence et pr coniser l appli cation du principe de pr caution
29. aitements a riens est soumise un certain nombre d interrogations du public En cons quence il est recommand d valuer les conditions d une information du public la fois dans un souci de transparence et de r duction de l exposition des personnes l information des mairies voire l affichage en mairie constituent des dispositifs minimums qui peuvent sans doute aller jusqu l affichage dans les parcelles et l information sp cifique des riverains par la presse et ou la radio locale Ces obligations doivent au moins faire partie de la proc dure d agr ment des entreprises par les Services de protection des v g taux Les d clarations se font actuellement essentiellement par t l copie document qui n cessite une saisie Dans le cadre de la d mat rialisation des proc dures des t l d clarations sont envisageables Outre la facilitation pour l op rateur le suivi instantan et le contr le des op rations seraient plus op rationnels On peut imaginer pour des traitements planifi s ce qui est le cas de la grande majorit des applications la mise en uvre d un serveur SIG avec base SCAN 25 par exemple permettant au commanditaire de d crire les circuits envisag s et le parcellaire vis dans le cadre d une pr d claration Par ailleurs cela faciliterait la caract risation de la population expos e impossible estimer aujourd hui 116 ALIMENTS 117 une salade indigeste http www pesticides
30. ardins priv s ils seraient l origine de pr s de 30 de la pollution des eaux par les pesticides le reste provenant de l agriculture produir enayironnemept Aujeurd Pra abl Jardiniers vous avez une part de responsabilit comme les autres utilisateurs dans la pollution des eaux par les pesticides Pour pr server notre terre et notre eau si pr cieuses soyez attentifs la bonne application de ces produits et r duisez ou mieux supprimez leur utilisation d s que possible tal RAT ANAC A a Sun ele Prot geons notre sante Utiliser des produits phytosanitaires c est pas l mentaire MEDS LL EN RER SERBS BP L impact court et long terme de produits phytosanitaires mal utilis s n est pas n gligeable sur votre sant Les cons quences peuvent aller du simple d sagr ment des troubles plus graves Evitez ces risques en utilisant moins de produits Votre sant d utilisateur A a TA ret Ba PP CE La sant de vos proches La manipulation de ces produits ll existe des risques pour la sant dangereux peut avoir des effets sur des consommateurs de r coltes votre sant si vous ne vous contamin es par des r sidus de conformez pas aux pr cautions pesticides notamment les plus tr s strictes d utilisation et de fragiles comme les femmes protection voir les notices d emploi et enceintes et les enfants conseils des professionnels Un mauvais st
31. ations sp cialis es Internet est aussi une mine d informations tr s importante SPA AT ANS Agence de l Eau Seine Normandie 51 rue Salvador Allende 92027 Nanterre Cedex t l 01 41 20 16 00 Fax 01 41 20 16 09 www eau seine normandie fr Hture Service Agriculture Cr ation graphique et conception 1001 Lunes communication Paris Juillet 2006 Cr dit photos Getty images imprim gre alisation Direction Espace Rural et A ccl RER GS E E RE RNS RO A Neg ei a g ot Jardiniers PTs aa AEA ARORA ANNA NE A ER amateurs Pr servons ce que l on a de plus pr cieux notre sant notre environnement nos produits naturels notre passion notre es or CHAQUE RD nos co ts de production net nos ressources en eau S e EaR Jardiner peut tre un plaisir une passion qui permet des r coltes naturelles de fruits et l gumes et le fleurissement des abords de nos maisons Mais l impact sur la sant et Une bonne l environnement des produits phytosanitaires INO maten dits pesticides utilis s dans la pratique pour lardiner gt bites soe os du jardinage n est pas n gligeable esponsable mune nueuX Avec pr s de 80 000 tonnes de produits et preserver nolre phytosanitaires vendus par an la France est le 1 consommateur europ en le 3 mondial de ped M me si seulement 10 de ces produits shee ter gt gt sont destin s aux espaces verts publics aux voiries et aux j
32. culture ornementale nous ne poss dons que tr s peu de donn es sur les impacts de ce type de pesticides pour la popula tion en g n ral Effets sur le d veloppement Un nombre grandissant d auteurs soup onnent une relation entre l exposition certains contaminants pendant la grossesse et la survenue de probl mes chez l enfant C est le cas de l exposition certains pesticides neurotoxiques comme les organo phosphor s et les organochlor s et la survenue de probl mes d apprentissa ge et de d veloppement chez les enfants Certains pesticides pour raient aussi interrompre le processus de d veloppement neurologique lors de la p riode critique de d veloppe ment et provoquer des effets n fastes sur les fonctions sensorielles motrices et cognitives Les donn es r centes concernant les effets des organophos phor s en p riode de d veloppement pr coce du syst me nerveux ont par BULLETIN D INFORMATION EN SANT ENVIRONNEMENTALE ailleurs amen le U S EPA et Sant Canada r valuer la toxicit de ces produits C est d ailleurs sur la base de ces nouvelles valuations que des restrictions s v res d utilisation vien nent d tre impos es pour des insec ticides tr s utilis s en milieu r siden tiel en entretien paysager tel le chlorpyrifos et le diazinon Effets sur le syst me immunitaire Bien que les tudes concernant les effets des pesticides sur le syst me immunit
33. dans le cas de l utilisation de pesticides pour des raisons esth tiques Ce prin cipe reconnu en sant publique ee s applique aux situations o la prise de d cisions doit tre fond e sur le risque d un pr judice grave ou irr ver sible dans un contexte d incertitude scientifique tr s lev e Il va de soi qu un meilleur encadre ment de l utilisation des pesticides et des strat gies d information sur ces produits s impose Il appara t cepen dant pr f rable de favoriser une transi tion par tape support e par des activi t s de sensibilisation de la popula tion Les modifications aux cadres actuels de gestion de l utilisation de pesticides pour des usages esth tiques devraient particuli rement viser l atteinte des objectifs suivants Prot ger les groupes les plus sensibles de la population En raison des consid rations d j num r es il appara t important de mettre en place des moyens visant prot ger les groupes plus vuln rables aux pesticides que sont les enfants et les femmes enceintes Ces moyens devraient entre autres permettre de diminuer l exposition involontaire dans les endroits publics comme les cours d coles et de garderies les parcs et les terrains de jeux Rationaliser l utilisation de pesticides en milieu r sidentiel Actuellement les consommateurs peuvent recourir des services profes sionnels ou effectuer les traitements eux m mes Ceux ci
34. e premi re d claration de principe parvenant son destinataire par courrier soit en d but de la saison de culture soit 72 heures avant l pandage sp cifiant clairement les produits utilis s et les doses l hectare pr vues Ce laps de temps permettra aux Services r gionaux de protection des v g taux de v rifier que l utilisation des pr parations commerciales mentionn es est possible ou encore l affichage dans les parcelles et l information sp cifique des riverains une deuxi me d claration par fax ou e mail 24 heures avant l pandage confirmant la mise en oeuvre Pour les interventions non pr visibles les dispositions pr vues dans l arr t du 5 mars 2004 pourraient continuer de s appliquer 4 Les proc dures d agr ment et de contr le La proc dure d agr ment actuelle articles L 254 1 et suivants du code rural vise des m tiers tr s diff rents distribution de produits antiparasitaires agricoles non agricoles jardinerie application par voie terrestre fumigation application par a ronef Elle ne prend pas en compte la comp tence professionnelle de chaque activit pourtant tr s sp cifique lorsqu il s agit des applications par a ronefs En cons quence le groupe recommande l laboration d un guide de bonnes pratiques de la proc dure d application par a ronefs qui peut r pondre la fois des objectifs de s curisation et de tra abilit des pratiques sans alourdir le cadr
35. e r glementaire Ce guide peut d crire le mat riel utiliser et ses bonnes conditions d emploi et il peut prendre en compte les auto contr les r alis s par les op rateurs S agissant du mat riel de pulv risation un contr le annuel doit n cessairement tre r alis par une structure externe l entreprise Les enregistrements des conditions d application trajet points de ravitaillement horaires de traitement param tres m t orologiques notamment la direction du vent contribuent la cr dibilisation du dispositif La conservation de ces donn es et du plan de vol sur un d lai minimum de 2 ans est envisager notamment en cas de contentieux L pandage par U L M n a pas t trait d faut d informations propres ce mode d application ni d l ment de param trage disponible pour le mod le AGDRIFT Cette pratique est tr s diff rente vitesse de travail la hauteur de vol contr le de la hauteur d pandage des modes d application valu s par avion et h licopt re A ce stade PULM peut tre utilis dans un cadre professionnel ou non Enfin l op rateur est vraisemblablement expos de mani re diff rente en regard des autres a ronefs absence de cabine vitesse 115 CB CM 06 2005 version 12 turbulences Ce mode d pandage pr sente des caract ristiques propres justifiant une valuation compl te au moins dans un cadre d emploi professionnel Par ailleurs la pratique des tr
36. ertilisation de vos sols et au bon tat de vos cultures Certains insecticides tuent aussi les insectes utiles pour votre jardin comme la coccinelle qui mange les pucerons ou les abeilles et papillons qui pollinisent vos fleurs lt lt Lin autre regard n lation spontan e accemer EUCOUR nduvaises herbes HOM l apparition 5 que de r sistances fe enir peut rendre L utilisation r p t e d une m me substance active pendant des ann es provoque chez les mauvaises herbes et les parasites l apparition de populations r sistantes tr s difficiles d truire 971 La contamination de notre eau potable Le seuil de potabilit de l eau est fix 0 1 microgramme litre Quelques gouttes de mati re active dans le volume d une piscine olympique suffisent pour d passer ce seuil En 2004 49 des eaux des rivi res et lacs et 27 des eaux souterraines utilisables pour la production d eau potable ne pouvaient l tre sans un traitement sp cifique des r sidus de pesticides Source IFEN 2006 Les cons quences concernent donc la fois l environnement et nos finances car construire ces unit s de traitement co te cher sur la facture d eau Et comme l eau potable est produite localement toute contamination aussi minime soit elle a un impact non n gligeable Prot geons notre eau Les produits phytosanitaires a ne coule pas de
37. es en a rosol dans la maison pour l utilisation d insec ticides dans le jardin ou le verger et l utilisation d herbicides dans la cour Les auteurs notent que malgr les VOL 13 N 2 MARS AVRIL 2002 incertitudes li es aux aspects m tho dologiques les r sultats sugg rent des associations significatives entre le cancer du cerveau chez les enfants et plusieurs situations d utilisation de pesticides en milieu r sidentiel Pogoda et Preston Martin n ont cependant pas observ de risque accru de cancer du cerveau chez des jeunes enfants ayant t expos s lors de lutilisation d insecticides d herbici des ou de fongicides dans la cour ou le jardin et ce que l exposition ait eu lieu en cours de grossesse ou en p riode postnatale Dans une tude cas t moin Daniels et al ont valu la relation entre la survenue de neuroblastomes chez les jeunes enfants etl exposition r siden tielle aux pesticides Ils notent une association modeste dans le cas d uti lisation de pesticides dans la maison et le jardin Selon les r sultats pr sen t s l utilisation d herbicides tait plus fortement associ e aux neuroblas tomes que l utilisation d insectici des Gold et al ont observ que les enfants avec une tumeur du cerveau avaient t davantage expos s aux insecticides que les t moins et que cetterelation approchaitleseuil signi ficatif Le cas du 2 4 D Parmi les prod
38. ions du groupe de travail En pr ambule il convient de rappeler les principales limites du pr sent travail Il ne se substitue pas la proc dure d autorisation de mise sur le march ll se positionne dans le cadre de l pandage a rien pour la protection des v g taux conform ment a l arr t de mars 2004 auquel se r f re la saisine La lutte anti vectorielle n est qu abord e aucune valuation de risque n est effectu e Dans ce cas la pr sence potentielle de cibles sous le couvert v g tal fait que la d rive 50 ou 100 m n est clairement plus le seul point critique et implique l utilisation d autres outils que ceux retenus ici Il est bas sur la s lection de certains sc narios contextuels r gion x culture qui ont t consid r s comme repr sentatifs des pratiques de l pandage a rien en France Cette proc dure est fond e sur un crit re de faisabilit de traitement de la saisine Elle n est pas exhaustive et les r sultats obtenus ne sont pas extrapolables H exclut l valuation des risques associ s d une part aux m tabolites des substances tudi es et d autre part leur phase gazeuse compte tenu de l tat actuel des connaissances dans ces domaines et du manque d outils reconnus et disponibles L outil de simulation de la d rive qui a t utilis Agdrift est le seul d une part pour lequel suffisamment d articles scientifiques ont t publi s et d autre part qui est actuellement
39. ique du Qu bec Direction des risques biologiques environnementaux et occupationnels et Direction de la toxicologie humaine 2705 boul Laurier Sainte Foy GIV 4G2 t l phone 418 654 2254 courriel Onil Samuel chugq qc ca VOL 13 N 2 MARS AVRIL 2002 Onil Samuel Utilisation des pesticides au Qu bec Les pesticides sont des produits qui visent limiter d truire ou repousser les ravageurs Ils incluent les herbicides insecticides et fongicides produits algicides r pulsifs d ani maux et d insectes produits nettoyants et antimicrobiens pro duits de pr servation des mat riaux et du bois et dispositifs contre les insectes et les rongeurs Selon les donn es compil es ce jour les ventes de pesticides domestiques soit ceux utilis s par des particuliers ont augment de pr s de 600 entre la fin des ann es 1970 et le d but des ann es 1990 et de 60 de 1992 1996 Dans le secteur de l horticul ture ornementale qui concerne les produits utilis s par les firmes profes sionnelles d entretien des espaces verts l augmentation a galement t substantielle au cours de laderni re d cennie Dans le secteur domestique les statis tiques de vente pour 1996 d mon trent que ce sont surtout des insecti cides qui sont utilis s par les parti culiers avec 84 4 des ventes Les produits anti mites repr sentaient eux seuls 77 des insecticides et QQ 60 de to
40. ise et se d veloppe dans un cadre structur et harmonis Dans ce contexte d am lioration des connaissances il note galement que s agissant de la mod lisation de la d rive il pourrait tre int ressant de proposer des travaux sur la prise en compte de l vaporation des gouttes multi composants Le groupe de travail regrette que la proc dure d AMM ne tienne que tr s peu compte des sp cificit s li es l pandage a rien dans ses valuations ces derni res n tant pas mentionn es explicitement dans les dossiers Ainsi une pr paration pour laquelle une utilisation par mode d a ronef n aurait pas t pr cis e lors du d p t de dossier de demande d AMM n est pas valu e pour un tel usage alors qu elle peut tre mise en pratique de cette fa on sur le terrain Au Canada seuls les produits assortis d un mode d emploi pour l pandage a rien peuvent tre utilis s ils font l objet d une valuation sp cifique En outre seules les utilisations a riennes mentionn es sur l tiquette peuvent tre mises en pratique Une telle mesure pr sente aussi beaucoup d avantages en termes de protection du travailleur une valuation sp cifique est n cessaire pour les diff rentes personnes expos es pendant le traitement ou sa pr paration le pilote les pr parateurs et chargeurs de bouillie et dans certains cas les personnes charg es du balisage au sol avec des outils adapt s On note que dans certains pays
41. le risque est acceptable 50 m tres est inf rieur 50 quelle que soit la cible environnementale consid r e hors vers de terre Le fait de porter la distance de protection 100 m peut faire varier les r sultats le pourcentage varie alors entre 45 et 57 En revanche le traitement par vent faible 2m s ou avec un quipement anti d rive augmente le pourcentage de sc narios pouvant tre associ s un risque acceptable 50 m mais n est pas suffisant pour que le risque soit acceptable dans 100 des cas Le recours conjoint aux deux mesures est associ un risque acceptable 50 m dans 100 des cas dans le sc nario Champagne Vigne seulement Les autres sc narios sont moins sensibles que ce dernier l am lioration apport e par ces bonnes pratiques car ils sont associ s des substances pour lesquelles les concentrations protectrices pour les organismes sauvages concern s sont tr s faibles En cons quence le groupe recommande que la d finition des distances minimales de s curit se fasse pour chaque pr paration dans le cadre d un usage agricole sp cifique par mode d a ronef et qu une gestion au cas par cas au niveau local puisse tre appr ci e pour les zones particuli rement vuln rables Par exemple au Royaume Uni on rappelle que le commanditaire de l pandage a rien doit consulter 72 h avant l autorit comp tente si une r serve naturelle ou un site d int r t scientifique sp cial se
42. midacloprid D Oo N 133 poivrons imidacloprid Espagne 0 06 0 daminozide 0 03 0 02 pommes pommes ee De salades acephate France 0 085 0 02 salades bromides 550 100 N N N N N N 134 salades iprodione France 13 3 10 salades maneb group 6 7 salades maneb group 5 5 135
43. n du plarr ECOPHYTO 2018 Michel Barnier ministre de l agriculture et de la p che a annonc le retrait avant le 1 f vrier 2008 des autorisations mises sur le march AMM des pr parations contenant les 30 substances consid r es comme les plus pr occupantes voir Annexe Cette d cision a t prise conform ment aux engagements du Grenelle de l Environnement apr s consultation des organisations agricoles des instituts techniques des industriels et des experts de la protection des v g taux Ces 30 substances entrent dans la composition de plus de 1 500 pr parations commerciales de produits phytosanitaires Cette d cision constitue la premi re mesure du plan ECOPHYTO 2018 pilot par Michel Barnier ministre de l agriculture et de la p che Ce plan comporte deux volets e Le retrait du march dans les meilleurs d lais au regard des solutions alternatives existantes des produits contenant les 53 substances actives les plus pr occupantes dont 30 avant la fin 2008 e L laboration d un plan de r duction de 50 de l usage des pesticides si possible dans un d lai de dix ans en cours d laboration sous la pr sidence de M Paillotin secr taire perp tuel de l Acad mie d Agriculture Michel Barnier ministre de l agriculture et de la p che a fix comme objectif de pr senter le plan au Pr sident de la R publique avant la fin du premier semestre 2008 Pour votre information consulter le focus ECOPH
44. n paysa ger mais pr s d une centaine de cas li s un contact direct avec le gazon trait seraient d clar s annuellement Pr s de 40 des intoxications r per tori es r sultent d une exposition par voie orale principalement chez les enfants ce qui met en lumi re les risques d un mauvais entreposage de ces produits la maison connus il n en va pas de m me en ce qui concerne les effets chroniques effets qui soul vent d ailleurs de nombreuses inqui tudes Plusieurs tudes pid miologiques traitant de cette question ont t publi es au cours des derni res ann es Certaines d entre elles laissent supposer un risque plus important de d velopper certaines formes de cancers chez les enfants qui ont t expos s des pesticides en milieu r sidentiel l ext rieur comme l int rieur de la r sidence ou dont les m res sont expos es dans le m me milieu pen sdant la grossesse voir le tableaul Buckley et al ont observ certaines associations entre l exposition r si dentielle aux pesticides et lasurvenue de leuc mie chez les enfants Les associations taient significatives dans les cas o les m res taient expo s es de fa on intensive des pestici des domestiques pendant la grossesse et dans les cas d exposition directe des enfants moins d une fois par semaine ou de fa on plus intensive Lowengart et al ont aussi d montr la possibilit d un risque
45. nanes 59 3 2 Cas de l pandage sur des pins ss 62 4 Commentaires sur l tude exp rimentale de d rive conduite par BayerCropSciences et les r sultats de simulation du sc nario Champagne Vigne 62 5 Limites de l tude par simulation 63 C Evaluation du risque sanitaire pour les populations riveraines 64 T Introduction g n rale nn oden Herr Er chee a a aS 64 2 PHNCIP sn fava sucha a na ne ret Kr BT ARN RS TR es dr bah nave 64 110 CB CM 06 2005 version 12 2 1 Identification des dangers et des valeurs toxicologiques de r f rence VTR 64 2 2 Evaluation de l exposition li e a la d rive de l pandage a rien 66 2 3 Caract risation du risquent inner aaa iiai 70 STR SUG LS nannan game a a ar Ea CT eaa 71 Pe AOC IN SOU ces fa ae aa a ae aea CARS RER ASS 71 D Evaluation du risque des GCOSYStEMES s nessesssssserssrsrssrssrersersrrsr iran er enes sr rr rer bn Ke Rn ene nn 72 Te Introduction g n rales ia ro t rt nokos cantor cia n ana graden into En En EE 72 22 PRINCI PS i states dee cies hase ne MUR ANR Me En aout AA E EEE 72 2 1 L identification des GANG CUS dns Re PR reser rensar ee NS eee 72 2 2 La concentration pr visible d exposition 74 2 3 Caract risation du risque seHemeessessersresrsorsssrerrnesrsrrenrnrrerrerrr renen sera r ran RN RBK RR rer enn 75 Je TROS UA LS NEA D E OE EE T EE TOATE EA nf a dia ate aaa toad RA RNE NE 75
46. ne probable et perturbateur endocrinien Vinclozoline Canc rig ne possible perturbateur endocrinien et reprotoxique probable Deltamethrine Perturbateur endocrinien Propyzamide Canc rig ne probable et suspect d tre reprotoxique FRAISES ET RESIDUS DE PESTICIDES Les fruits sont tr s trait s aux pesticides ainsi les fraises souvent pouss es sous serres sont trait es avec de nombreux fongicides pour tuer les champignons En 2000 les analyses de la DGCCRF montraient que les 2 3 des fraises contenaient des r sidus de pesticides et 15 d passaient les LMR Voici quelques unes des mol cules les plus fr quemment d tect es dans Les fraises et leurs effets sur la sant Mol cules Effets sur la sant source US EPA CIRC et UE Cyproconazole Canc rig ne probable et toxique de la reproduction Procymidone Canc rig ne probable et perturbateur endocrinien Hexythiazox Canc rigene possible Carbendazime Suspect d tre mutag ne et perturbateur endocrinien Source pour tes mol cules programme de surveillance contr le des denr esalimentaire en Suisse service de protection de la consommation 2004 TOMATES ET RESIDUS DE PESTICIDES 118 Libert gali Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE MINIST RE DE L AGRICULTURE ET DE LA P CHE Paris le 29 janvier 2008 COMMUNIQUE DE PRESSE Plan ECOPHYTO 2018 Michel Barnier annonce le retrait de 30 substances A l occasion du deuxi me comit d orientatio
47. nue Dans les dans les Dans le lait cru ceufs frais viandes les de vache et le lait d pourvus pr parations de entier de vache de leur viandes les num r s coquille abatsetles l annexe I sous la pour les i ufs animales pour les autres d oiseau et num r es denr es jaunes l annexe I sous alimentaires des d ufs les positions ex positions 0401 num r s 0201 0202 0402 0405 00 l annexe I 0203 0204 0406 sous les 0205 00 00 conform ment positions 0206 0207 ex 2 4 0407 00 et 0208 0209 00 0408 3 4 0210 1601 00 et 1602 1 4 Azinphos m thyl 0 01 0 01 0 01 Deltam thrine cisdeltam thrine a Foie et reins 0 03 volailles et produits a base 0 05 de volaille 0 1 autres 0 5 Indique le seuil de d tection a TMR provisoires en vigueur jusqu au ler novembre 2008 dans l attente de la r vision du dossier vis l annexe III de la directive 91 414 CEE et du r enregistrement des pr parations de deltam thrine dans les Etats membres Partie B RESIDUS DE PESTICIDES Dithiocarbamates exprim s en CS 2 y compris mancoz be man be m tirame propin be thirame et zirame TENEUR MAXIMALE EN MG KG Dans les viandes y compris la mati re grasse les pr parations de viandes les abats et les mati res grasses animales num r s a l annexe I sous les positions ex 0201 Dans les ceufs frai
48. ockage de ces Cette contamination peut avoir lieu produits toxiques peut aussi tre lors de la pr paration de la bouillie l origine d une ingestion accidentelle de la pulv risation sur les cultures par les plus jeunes ou du nettoyage du mat riel Vos animaux de compagnie ils peuvent tre intoxiqu s directement par inhalation contact ou ingestion ou indirectement par ingestion de proies ou v g taux trait s D MY mu UA Io ptl Vos finances RT Jardiner naturel c est faire des conomies les produits phytosanitaires co tent chers comparati vement de nombreuses techniques alternatives lt lt bs meilleur moyen peur titer i usage L rerbicides favec des sortes ou des ent une louche haue supplementaire comme ie millepertuis Prot geons notre sant Chaque geste compte Pour certains le jardinage naturel reste associ au labeur et l effort un savoir faire compliqu pour un moindre r sultat il n en est rien Les produits phytosanitaires sont rarement indispensables et conna tre certaines m thodes alternatives simples l utilisation de ces produits vous permettra de vous rapprocher de vos valeurs naturelles Quelques m thodes alternatives utiliser aussi souvent que possible e Les d sherbages chimiques r p t s fragilisent la terre Vous pouvez faire un arrachage manuel ou utiliser de l eau bouillante pour d
49. on France France 0 05 Espagne 0 1 France 0 France 2 aan 132 ignames chlordecon France DOM 0 53 navets ethion France 0 15 0 1 patates douces chlordecon France DOM France DOM gt 0 tion Free C oaeen Fone Dom Laser patates douces chlordecon patates douces chlordecon France DOM patates douces chlordecon France DOM 0 73 patates douces chlordecon France DOM France DOM France DOM 0 41 0 34 0 21 patates douces chlordecon chlordecon patates douces patates douces chlordecon France DOM Oo N France DOM France DOM France DOM patates douces chiordecon 0 18 0 1 0 1 patates douces chlordecon patates douces chlordecon patates douces chlordecon France DOM patates douces chlordecon France DOM France DOM France DOM 0 08 0 07 0 07 patates douces chlordecon patates douces chlordecon patates douces chlordecon France DOM patates douces chlordecon France DOM patates douces chlordecon France DOM 0 04 0 02 0 1 patates douces chlordecon Venezuela p ches tebuconazole p ches tebuconazole p ches tebuconazole Espagne 0 02 0 01 0 25 p ches tebuconazole persil acephate France 0 02 persil maneb groupe France 12 8 persil methamidophos France 0 065 0 01 0 02 0 05 persil procymidone France 13 France persil pyrazophos persil pyrimethanil poires orthophenylphenol poivrons i
50. on fran aise ou trang res 37 pr l vements soit 20 10 des chantillons ont t d clar s non conformes suivre ou non satisfaisants Ces r sultats cachent toutefois de grandes disparit s entre les d partements eux seuls les Bouches du Rh ne l H rault le Vaucluse et le Lot et Garonne ont enregistr le tiers des r sultats non conformes ou suivre et pour l essentiel les salades provenaient des r gions Provence Alpes C te d Azur et Languedoc Roussillon Les r sultats des pr l vements effectu s sur des productions trang res 30 de produits non conformes et a suivre montrent que les autres pays producteurs sont confront s aux m mes difficult s Les vari t s o l on trouve le plus grand nombre de non conformit sont par ordre d importance d croissante les feuilles de ch ne les batavias et les laitues 17 proc s verbaux et 15 rappels de r glementation ont t tablis Cette enqu te confirme que la salade est l un des produits v g taux o le pourcentage de non conformit notamment due la pr sence de dithiocarbamates folpel et procymidone des taux sup rieurs la limite admise est particuli rement lev La DGCCRF poursuivra son action de sensibilisation des intervenants de la fili re ces probl mes Il est indispensable que ceux ci s investissent davantage dans les contr les de r sidus de pesticides et de brome au regard des risques que pourraient
51. ones ou encore certains mat riels Le groupe consid re qu une valuation comparative des moyens d pandage terrestre et par mode d a ronef serait n cessaire afin de mettre en perspective les impacts relatifs de l un par rapport l autre en fonction des substances de la sensibilit de certaines zones ou encore des b n fices de certains mat riels en termes de r duction des risques illustr s pour l pandage a rien dans ce rapport avec les buses anti d rive Une telle analyse pourrait relever d un projet de recherche Elle d passe les pr rogatives du groupe de travail qui ne peut donc tirer de conclusions ce stade quant des restrictions suppl mentaires de la pratique vis e N ayant pas proc d cette analyse comparative le groupe de travail ne peut exclure des cons quences f cheuses pour certaines professions comme pour la sant environnementale s il s av rait que l pandage terrestre alors favoris sans pour autant tre plus r glement ou contr l sur le terrain que l pandage a rien puisse tre plus impactant que ce dernier dans certains cas En ce sens le groupe recommande que les tudes exp rimentales comparatives sur la d rive par voie a rienne et par voie terrestre se d veloppent Il recommande d autre part qu une analyse co t b n fice de l utilisation de l pandage a rien en regard de l pandage terrestre pour un certain nombre de sc narios contextuels d finir se syst mat
52. ont directement acc s la majorit des pesticides couramment utilis s par les firmes professionnelles puisqu ils sont en vente libre dans la plupart des centres jardins et dans plusieurs magasins grande surface Aucun m canisme obligatoire d information au client n est pr vu dans les cas de la vente libre L utilisation des pesticides par les particuliers augmente souvent les risques d exposition en raison d une m connaissance des pratiques s curi taires qui doivent n cessairement tre respect es lors de I entreposage de la pr paration de I application et apr s l application des pesticides I y aurait donc lieu de restreindre l acc s des pesticides aux consommateurs en gar dant par exemple dans les centres de vente les produits derri re un comp toir et en s assurant que les vendeurs VOL 13 N 2 MARS AVRE 2002 aient regu une formation ad quate afin de conseiller leur client le sur les pratiques s curitaires Il est tout aussi important de revoir le mode de fonctionnement des firmes professionnelles ex publicit plans de traitement propos s afin de favori ser une diminution de exposition aux pesticides utilis s en entretien paysager Parmi les moyens qui permettent d viter le recours syst ma tique aux pesticides chimiques pour des fins esth tiques l approche de lutte int gr e appara t tre une solu tion valable pour une gestion plus rationnelle et s
53. poires Les plans de surveillance Les fruits et l gumes 52 4 des chantillons ne contiennent pas de r sidus Des teneurs inf rieures la limite maximale de r sidus LMR ont t d tect es pour 43 8 des chantillons 96 2 des fruits et l gumes analys s respectent donc la r glementation Les LMR ont t d pass es dans 3 8 des cas Dans le cadre du plan de surveillance sur les fruits et l gumes 222 mol cules ont t recherch es dont 95 sur plus de 50 des pr l vements Les mol cules les plus souvent retrouv es sur les fruits et l gumes sont des insecticides et des fongicides Un d passement de LMR a t constat pour 112 chantillons de fruits et l gumes dont 73 d origine France Ainsi 3 6 des chantillons de fruits et l gumes d origine France 73 chantillons sur 2010 chantillons et 4 4 des chantillons de fruits et l gumes d origine Union europ enne ou pays tiers 39 chantillons sur 881 chantillons pr lev s dans le cadre du plan de surveillance pr sentent un d passement de LMR En ne consid rant que les chantillons de fruits et l gumes d origine France 63 couples denr e mol cule ont t identifi s en d passement Pour 34 d entre eux l usage de la mol cule sur cette denr e n est pas autoris e en France d apr s le catalogue des usages autoris s en France publi sur internet par le minist re charg de l agriculture Ainsi plus de 50 des couples den
54. r e mol cule d origine France constat s en d passement de LMR correspondent des usages interdits en France Les c r ales 49 1 des chantillons ne contiennent pas de r sidus Des teneurs inf rieures la limite maximale de r sidus LMR ont t d tect es pour 48 5 des chantillons 97 6 des c r ales analys es respectent donc la r glementation Les LMR ont t d pass es dans 2 4 des cas Les jus d orange 65 chantillons de jus d oranges ont t analys s 59 chantillons ne pr sentaient aucun r sidus de pesticides Pour 6 chantillons des teneurs en r sidus de thiabendazole et imazalil ont t d tect es en de a des LMR Les produits destin s l alimentation infantile 37 chantillons ont t analys s 7 mati res premi res 5 boissons et jus 25 pur es de fruits et de l gumes Aucun chantillon ne pr sentait de r sidus de pesticides se reporter galement la note d information n 2005 106 Les plans de contr les 1245 chantillons ont t pr lev s dans le cadre du plan de contr les salades d hiver et fruits et l gumes 888 chantillons sont d origine France 41 des chantillons ne contiennent pas de r sidus Des teneurs inf rieures la limite maximale de r sidus LMR ont t d tect es pour 48 des chantillons Les LMR ont t d pass es dans 11 des cas 83 2 des chantillons constat s en d passement de LMR sont d origine France 114
55. rale de farmement DGA Jean Duchemin Agence de l eau Seine Normandie AESN Christophe Martinet Service r gional de protection des v g taux Direction r gionale de l agriculture et de la for t de Picardie SRPV DRAF Picardie Thierry Mercier Institut national de la recherche agronomique Structure scientifique mixte INRA SSM Maurice Millet Centre national de la recherche scientifique de Strasbourg UMR CNRS ULP St phane Roy Bureau de recherches g ologiques et mini res BRGM Eric Thybaud Institut national de l environnement industriel et des risques INERIS Auditions et contributions ext rieures Messieurs Jean Chaussepied Syndicat national des exploitants d h licopt re SNHE Christian Guyot BayerCropSciences Philippe Kuntzmann Institut technique de la vigne et du vin ITV Avec le concours de M Sabrina Pontet AFSSE des Services r gionaux de protection des v g taux SRPV et de M Carole Bedos et M Benjamin Loubet INRA Grignon L Agence de l eau a manifest son int r t pour le travail engag mais Monsieur Duchemin d sign pour repr senter cet organisme n a pu participer aux diff rentes r unions du groupe de travail 109 CB CM 06 2005 version 12 Sommaire SOMMAIRE AT A NS en TS ne 2 Ae 3 ANG AGE FIG UNAS es M vd as Nr en E Ad Ad 5 NCO N S A E NE vias onal E sen VAN GAA a CE nd nt CT te 6 R sum ex cutif ae IEAA AIEE E E r amp n 15 HAF OC UGUHON MIAT ree
56. rement les fonctions les plus fines de la cognition qui permettent l int gration de l information attention conceptualisation m moire L tude cas t moin TERRE dont l exploitation des r sultats est encore en cours porte sur 247 sujets atteints de la maladie de Parkinson Elle conclut l existence d une corr lation positive entre l exposition prolong e aux pesticides et la maladie de Parkinson Comme dans plusieurs tudes cas t moins r centes le risque de survenu d une maladie de Parkinson pour des professionnels expos s au moins 15 ann es aux produits phytosanitaires serait multipli par 1 85 Les Organophosphor s Cette famille de substances actives insecticides et n maticides est apparue en 1944 et est actuellement largement utilis e en agriculture Avec une tude sp cifique de cas d clar s dans Phyt attitude la MSA a voulu v rifier si ces produits taient l origine d intoxications plus graves ou plus fr quentes li ressort de cette analyse deux points importants e Une incidence major e de troubles neuro musculaires e Une fr quence lev e d hospitalisations A signaler au 31 d cembre 2003 7 des 13 substances actives organophosphor es mises en cause dans le bilan Phyt Attitude ont t retir es du march Contact Presse Delphine MARIE JACOB 01 41 63 72 41 Laura KOLSKI 01 41 63 79 32 Informations sur la publication Source CCMSA Service de presse Mis jour le 30
57. s d pourvus de leur coquille laitiers pour les ufs num r s d oiseau et l annexe I jaunes d ufs sous les num r s positions l annexe I sous les positions 0407 00 et 0408 Dans le lait et les produits 10401 0402 0202 0203 0204 0405 00 et 0205 00 00 0206 0207 ex 0208 0209 00 0210 1601 00 et 1602 0406 0 05 0 05 0 05 Indique le seuil de d tection 129 Pid Le La DGCCRF Contacts Partenaires Tes lutte tore MENISTERE DE L CONOMIE Reg ages FRAM DES FINANCES ET HE L EMPLOI Direction g n rale de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes Accueil gt S curit gt gt S curit des produits alimentaires gt gt Les derniers contr les alimentaires de la DGCCRF R sidus de pesticides et de brome dans les salades d hiver Campagne 2005 2006 Au cours de ces derni res ann es les bilans des contr les ont montr qu environ 20 des pr l vements de salades d hiver renfermaient des taux r siduels de pesticides et de brome sup rieurs aux tol rances admises Une enqu te a donc t programm e au cours des mois de d cembre 2005 f vrier 2006 25 directions d partementales notamment des r gions Rh ne Alpes Languedoc Roussillon et Provence Alpes C te d Azur ont r alis 188 pr l vements tout au long de la fili re de la production jusqu au d tail sur des salades d origine locale d autres r gions de producti
58. s insecticides organophosphor s repr sentaient respectivement 16 4 et 5 1 des ventes totales pour ce secteur Les pesticides et la sant Compte tenu dunombre consid rable d tudes traitant des risques la sant des pesticides il a t jug plus propos pour le pr sent article de mettre l emphase sur les tudes traitant des risques d exposition des enfants en milieu r sidentiel Les enfants sont g n ralement plus risque d tre expos s aux pesticides en raison de leur mod le comportemental particu lier et de leur susceptibilit plus impor tante Les effets n fastes peuvent en effet tre plus marqu s chez ces der niers en raison de l immaturit et de la sensibilit de leurs organes cibles Les intoxications aigu s Les intoxications aigu s mettant en cause les pesticides sont habituel lement associ es une exposition significative par ingestion ou contact cutan Pour la p riode de 1995 2000 le Centre Anti Poison du Qu bec a r pertori annuellementune moyenne de 518 cas d intoxication aigu aux pesticides Environ 45 de ces cas concernaient des enfants de 0 15 ans Les donn es r v lent que 63 de l ensemble des person nes expos es ont pr sent des symp t mes et que 15 se sont rendues l h pital Il est impossible de pr ciser le nombre d intoxications qui sont survenues la suite de l application de pesticides pour l entretie
59. source La pollution directe de l eau par les jardins se r alise principalement e En d sherbant chimiquement des surfaces imperm ables trottoirs cours ou semi imperm ables all es gravillonn es particuli rement sensibles au ruissellement e En traitant pr s des points d eau ou des voies d coulement comme puits foss s grilles d gout e En ringant son pulv risateur ou en vidant les restes de produit non utilis au dessus d un vier ou d une voie d coulement des eaux On parle de produits phytosanitaires d gradables mais ceux ci peuvent mettre plusieurs jours ou mois avant de se d grader formant parfois de nouvelles mol cules elles aussi toxiques Par ailleurs les pesticides ne touchent jamais exclusivement leurs cibles et la pluie le vent peuvent entra ner tous ces r sidus dans des cours d eau des foss s des gouts ou par infiltration dans des nappes d eau souterraine i 4 L eau est une ressource pr cieuse conomisons l L arrosage des gazons et jardins peut augmenter votre consommation d eau de plus de 50 e Arrosez quand cela est n cessaire R cup rez les eaux de pluie en et avec parcimonie apporter trop raccordant une cuve aux goutti res d eau est inutile et peut nuire vos cultures e Et appliquez les consignes prescrites par arr t pr fectoral e Plut t en fin de journ e ou t t le lors des pisodes de s cheresse matin avant une
60. ssion d tude de la toxicit Sur ce point des m langes on note que de nouvelles r gles g r es par le Minist re charg de l agriculture pourraient tre applicables prochainement Elles ont pour objectif de simplifier le recours aux m langes de produits phytosanitaires des agriculteurs Le groupe n a pas vocation donner son avis sur ce nouveau dispositif qui sort largement du cadre de la saisine Toutefois il ne peut que souligner que le cas de l pandage a rien ne serait pas sp cifiquement abord dans le texte actuellement propos Or la d claration d utilisation de m langes enregistr s lors d une op ration d pandage a rien est pr vue sur les nouvelles fiches de d claration d pandage Cerfa conform ment la proc dure g n rale d enregistrement des m langes labor e en 2004 Cette simplification du recours aux m langes de produits phytosanitaires dans le cadre notamment de leur pandage a rien poserait plus encore que pour les produits pris individuellement la question de l valuation de l impact et des risques associ s de tels usages 2 La distance minimale de s curit de 50 m tres Concernant l valuation des risques pour l homme et l environnement li s au ph nom ne de d rive de l pandage a rien les impacts cotoxicologiques sont les contributeurs majeurs du risque global estim dans le cadre de ce travail On rappelle que le pourcentage de couples culture x substance pour lequel
61. t from the childrens cancer study group Cancer Res 49 4030 4037 6 LOWENGART R A PETERS J M CICIONI C BUCKLEY J BERNSTEIN L PRESTON MARTIN S et E RAPPA PORT 1987 Childhood leukemia and parents occupational and home exposures JNCI 79 1 39 46 i 7 MEINERT R KAATSCH P KA LETSCH U KRUMMENAUER F MIESNER A et J MICHAELIS 1996 Chlidhood leukaemia and exposure to pesticides results of a case control study in northern Germany Eur J Cancer 32A 11 1943 1948 gt 8 BUCKLEY J D MEADOWS A T KADIN M E LEBEAU M M SIEGEL S et L L ROBISON 2000 Pesticide expo sures in Children with non Hodgkin lymphoma Cancer 89 2315 2321 9 LEISS J K et D A SAVITZ 1995 Home pesticide use and childhood cancer a case control study AJPH 85 2 249 252 10 DAVIS J R BROWNSON R C GARCIA R BENTZ B J et A TURNER 1993 Family pesticide use and childhood brain cancer Arch Environ Contamin Toxicol 24 87 92 11 POGODA J M et S PRESTON MAR TIN 1997 Household pesticides and risk of pediatric brain tumors Environ Health Perspect 105 11 1214 1220 12 DANIELS J L OLSHAN A F TESCHKE K HERTZ PICCIOTTO 1 SAVITZ D A BLATT J BONDY M L NEGLIA J P POLLOCK s B H COHN S L LOOK T SEEGER R C et R P CASTLEBERRY 2001 Residential pestici de exposure and neuroblastoma Epidemiology 12 20 27 13 OLD E GORDIS L TONASCIA J A E
62. tes Interdire les pesticides sur les espaces verts publics et municipaux et galement sur tous les autres espaces verts lorsqu ils sont appliqu s par un service d entretien sauf lorsque des seuils d intervention sont atteints Limiter l acc s aux pesticides dans les points de vente Former les intervenants qui gravitent autour du citoyen vendeurs de pesticides professionnels qui offrent des services professionnels des lieux publics et parapublics afin qu ils puissent les conseiller en mati re de gestion environnementale Mettre sur pied des campagnes d information de sensibilisation et d ducation de la population aux risques inh rents aux pesticides la gestion environnementale et aux m thodes alternatives Favoriser la mise en disponibilit des m thodes alternatives et de produits moins nocifs Cr erunencadrementr glementaire ad quat comprenant I adoption prochaine d un Code de gestion des pesticides qui pourra acc l rer l implantation de la gestion environnementale Favoriser la recherche relative aux effets sur la sant et l environnement ainsi que sur les solutions alternatives aux pesticides Source Gouvernement du Qu bec Rapport du Groupe de r flexion sur les pesticides en milieu urbain 2002 Pour la protection de la sant et de l environnement la gestion environnementale en milieu urbain 63 p Le document complet peut tre consult l adresse Internet suivante h
63. tiples et taille des chantillons Parailleurs les tudes pid miologi ques ne ciblent que tr s rarement un pesticide en particulier et parlent plu t t de fa on g n rale de types de BULLETIN D INFORMATION EN SANT ENVIRONNEMENTALE 104 pesticides comme les herbicides ou les insecticides Quoiqu ilen soit les r sultats pris dans leur ensemble sup posent un risque de cancer non n gligeable pour de nombreux sc na rios d exposition aux pesticides Effets sur la reproduction Certaines tudes soul vent la possibi lit d un lien entre l exposition aux pesticides chez les femmes enceintes et la survenue de certaines anomalies cong nitales Quoiqu une telle rela tion ait surtout t observ e lors d tu des portant sur les utilisateurs profes sionnels quelques tudes supportent aussi l existence d un tel lien chez les utilisateurs en milieu r sidentiel Par ailleurs certains auteurs ont obser v une relation entre le nombre de mort n s et la proximit r sidentielle avec le lieu d application de pestici des pyr thrino des organohalog n s et organophosphor s Une tude canadienne r cente d montre qu on peutretrouver du 2 4 D dans le sperme d utilisateurs professionnels ce qui pourrait tre en lien avec l augmenta tion significative de l incidence des avortements spontan s chez la conjointe 2 Bien que le 2 4 D soit massivement utilis en horti
64. ttp www menv gouv qc ca sol pesticid reflexion rapport pesticide pdf CTUALIT S TRAITEMENT DU BOIS L ARS NIATE DE CUIVRE ET CHROME Tout comme l avait fait le U S EPA l Agence de r glementation de la lutte antiparasitaire ARLA a annonc officiellement dans une note sur la r valuation le 3 avril 2002 que les fabricants d agents de pr servation du bois ont accept de faire une transition volontaire vers l abandon des produits contenant de l ars niate de cuivre et de chrome dans le traite ment du bois de sciage destin au march r sidentiel d ici le 31 d cem bre 2003 Ainsi les fabricants de bois trait ne seront plus en mesure d uti liser ce produit pour la pr servation du bois utilis des fins non indus trielles comme par exemple lors de laconstruction des structures de jeux terrasses de bois tables de pique nique am nagements paysagers cl tures de maisons patios et passe relles trottoirs de bois Par ailleurs PARLA a r cemment annonc l homologation de deux produits de remplacement ne contenant pas BULLETIN D INFORMATION EN SANT ENVIRONNEMENTALE d arsenic soit le cuivre alcalin quateraire et le cuivre d azole Source Onil Samuel et Louis St Laurent INSPQ Avril 2002 MESURES DE PROTECTION AUTOUR DES CENTRALES NUCL AIRES FRAN AISES En septembre 2001 une d l gation qu b coise compos e de repr sen tants de la R gie r gionale de la
65. uits qui soul vent le plus d inqui tude on retrouve le 2 4 D un des herbicides ph noxys les plus utilis s pour l entretien des gazons Malgr les incertitudes qui persistent encore sur lerisque associ aces herbicides l Agence internatio nale de recherche sur le cancer aclass ce groupe chimique comme canc ri g ne possible pour humain Bien que l on n ait pas vraiment r ussi expliquer compl tement comment le 2 4 D pouvait induire des cancers certains auteurs pensent que ce pro duit agirait par perturbation du syst me immunitaire Au d but des ann es 1990 un groupe d expert a conclu que m me si les relations de causalit entre l exposition au 2 4 D et la survenue de lymphomenonhodg kinien tait loin d tre prouv e l vi dence d une telle relation tait forte ment sugg r e et que des investiga tions plus pouss es taient n ces ip saires Selon l valuation du groupe l association entre l exposition au 2 4 D et les sarcomes des tissus mous ou lamaladie de Hodgkin serait faible mais pas impossible Aucune relation n a pu tre tablie avec toutes les autres formes de cancers f Enfin une tude de l Universit de Guelph laisse penser que dans des circons tances normales les dangers que posent l utilisation du 2 4 D pour les cosyst mes et les personnes qui les fr quentent seraient minimes Une tude r cente indique que les classes
66. utes les ventes domesti ques Les herbicides aryloxyacides 2 4 D m coprop et les insecticides organophosphor s malathion diazi non carbamates carbaryl et pyr thrinoides deltamethrine perm thrine repr sentaient quant eux pr s de 6 des ventes L ensemble des herbicides ainsi que les fongi cides rodenticides huiles min rales et autres produits ne constituent que 4 5 des ventes Dans le cas de l horticulture omemen tale la majorit des produits vendus des utilisateurs professionnels TABLE DES MATI RES Lesrisques lasant associ s l utilisation de pesticides Ades finsesth tiques s 1 Actualit s sens 6 Traitement du bois a l Ars niate de cuivre et chrome oes 6 Mesures de protection de la sant autur des centrales nucl aires fran aises osesessccssssseesecccscevesteeceesenseees 6 Etude sur la qualit de l eau potable dans 159 municipalit s qu b coises scsescessssssssseseceeceesnen 7 Avis de sant publique sur les odeurs g n r es par une usine d QUAITISSAGE suomeersnresesrsnnnnrsennnnrnn 7 Smog et effets sur les vaisseaux sanguins et le coeur 8 Colloqueset formation BULLETIN DINFORMATION EN SANTE ENVIRONNEMENTALE 102 taient des herbicides aryloxyacides 2 4 D m coprop et dicamba soit 78 4 des ventes Les fongicides d riv s de l acide phtalique captane et le

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