république française ministère du travail et des
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1. le m decin de l UCSA renouvelle si besoin est l information sur le d pistage et les possibilit s offertes Il prescrit un test de d pistage de l infection par le VIH soit la demande de l int ress soit avec son accord en raison de crit res m dicaux sympt mes facteurs de risque IL3 L intervention de la Consultation de D pistage Anonyme et Gratuit La circulaire DGS n 9 du 29 janvier 1993 pr voit l intervention par voie de convention d une CDAG dans les tablissements p nitentiaires afin d offrir aux personnes d tenues l acc s un d pistage anonyme Compte tenu du transfert de responsabilit de l organisation des soins au service public hospitalier l intervention de la CDAG doit s effectuer en coordination troite avec l UCSA notamment dans un souci de continuit des soins Toutefois les r sultats d un test de d pistage rendus par le m decin de la CDAG ne peuvent tre transmis au m decin de l UCSA qu avec le consentement de l int ress Un mod le de cadre conventionnel est propos en annexe 2 Il se substitue l annexe H du guide m thodologique 1 Le mod le propos en annexe 2bis concerne les tablissements p nitentiaires r gis par la loi du 22 juin 1987 2 Les CDAG continuent d adresser la DDASS un rapport d activit conforme aux dispositions figurant dans l arr t du 28 d cembre 1992 modifi par l arr t du 14 f vrier 1994 distinct de celui tabli pour les activit s r al2. relative aux modalit s de prise en charge au titre des accidents de service ou des accidents du travail d une contamination par le virus de l immunod ficience humain VIH aux temps et lieu de travail pour les fonctionnaires hospitaliers et agents contractuels relevant du livre IV du Code de la S curit Sociale mais g r s par les tablissements publics sanitaires ou m dico sociaux et instituant une indemnisation de solidarit en faveur de l ensemble de ces personnels contamin s par le VIH l occasion d un accident de service ou de travail Circulaire DGS SP3 95 n 29 du 31 mars 1995 relative au traitement de substitution pour les toxicomanes d pendants des opiac s Circulaire DGS DH n 96 259 du 3 avril 1996 relative aux orientations dans le domaine de la prise en charge des toxicomanes en 1996 Note d information DGS DH DRT n 666 du 28 octobre 1996 relative la conduite tenir pour la prophylaxie d une contamination par le VIH en cas d accident avec exposition au sang ou un autre liquide biologique chez les professionnels de sant Circulaires abrog es Circulaire sant justice du 5 septembre 1985 comportant une fiche technique relative l infection par le VIH Circulaire sant justice AP 8801 G2 du ler f vrier 1988 relative la participation de l administration p nitentiaire la politique nationale de lutte contre le sida Circulaire n 295 Sant du 19 avril 1989 relative la prise en c
3. 3 Le financement L administration P nitentiaire et la Direction G n rale de la Sant Division Sida financent ou cofinancent sur leurs cr dits d concentr s respectivement sur les chapitres 37 98 31 22 et 34 98 et sur le chapitre 47 18 les projets de formation tant pour les personnels p nitentiaires que pour les personnels de sant Dans les tablissements r gis par la loi du 22 juin 1987 ces formations sont cofinanc es par le groupement priv concern Telles sont les orientations qu il vous revient de mettre en oeuvre En cas de difficult d application vous pouvez contacter la direction g n rale de la sant division sida la direction des h pitaux bureaux EO2 et EO4 ou la direction de l administration p nitentiaire Le Secf taire d Etat la Sant et la S curit Sociale Le Garde des Sceaux mariSfre de la justice H GAYMARD me ASS SA9 Le Contr leur Financier Michel LECOLLE 29 NOV 1996
4. REPUBLIQUE FRANCAISE MINISTERE DU TRAVAIL ET DES AFFAIRES SOCIALES MINISTERE DE LA JUSTICE Secr tariat d Etat la Sant et la S curit Sociale Le Garde des Sceaux Ministre de la justice Le Secr taire d Etat la Sant et la S curit Sociale Mesdames et Messieurs les Pr fets de R gion Directions R gionales des Affaires Sanitaires et Sociales Mesdames et Messieurs les Pr fets de D partement Directions D partementales des Affaires Sanitaires et Sociales Messieurs les Directeurs R gionaux des Services P nitentiaires 4 5 DEC 1996 CIRCULAIRE n 739 DGS DH DAP du relative la lutte contre l infection par le virus de l immunod ficience humaine VIH en milieu p nitentiaire pr vention d pistage prise en charge sanitaire pr paration la sortie et formation des personnels Date d application imm diate R sum la pr sente circulaire actualise les orientations d finies depuis 1985 relatives la lutte contre l infection par le VIH en les repla ant dans le cadre de l organisation des soins mise en place par la loi du 18 janvier 1994 Mots cl s virus de l immunod ficience humaine VIH tablissement p nitentiaire missions des tablissements publics de sant pr vention d pistage prise en charge sanitaire des d tenus pr paration la sortie formation des personnels Textes de r f rence code de la sant publique code de proc dure p nal
5. a dur e de vie Diff rents textes mentionn s ci dessus ont notamment pr vu que des pr servatifs et des brochures d information sur le VIH soient mis la libre disposition des d tenus et remis aux sortants permissionnaires et lib r s comme en milieu libre le d pistage de l infection par le VIH soit volontaire Il doit tre syst matiquement propos chaque personne entr e en d tention dans le cadre d une d marche d information et de conseil Il peut tre r alis de fa on anonyme par les consultations de d pistage anonyme et gratuit CDAG intervenant en milieu p nitentiaire des centres d information et de soins de l immunod ficience humaine CISIH interviennent dans les tablissements p nitentiaires o la pr valence de la maladie est la plus importante des actions de formation des personnels soient organis es Ces mesures sont replacer dans le cadre de la loi du 18 janvier 1994 qui a confi au service public hospitalier l organisation des soins aux d tenus en milieu p nitentiaire avec la cr ation d une unit de consultations et de soins ambulatoires UCSA ef le cas ch ant en milieu hospitalier Tel est l objet de la pr sente circulaire qui tient compte des recommandations du rapport du professeur GENTILINI Celle ci s applique galement aux tablissements en gestion mixte du programme 13000 relevant de la loi 87 432 du 22 juin 1987 o les soins restent assur s par le groupem
6. e code de la s curit sociale Loi n 87 432 du 22 juin 1987 relative au service public p nitentiaire Loi n 94 43 du 18 janvier 1994 relative la sant publique et la protection sociale D cret n 86 442 du 14 mars 1986 relatif la d signation des m decins agr s l organisation des comit s m dicaux et des commissions de r forme aux conditions d aptitude physique pour l admission aux emplois publics et au r gime de cong s de maladie des fonctionnaires D cret n 88 61 du 18 janvier 1988 modifi pris pour l application de l article L 355 23 du code de la sant publique concernant le d pistage de fa on anonyme et gratuit du Virus de l Immunod ficience Humaine D cret n 93 74 du 18 janvier 1993 relatif aux accidents professionnels D cret n 94 929 du 27 octobre 1994 relatif aux soins dispens s aux d tenus par les tablissements de sant assurant le service public hospitalier la protection sociale des d tenus et la situation des personnels infirmiers des services d concentr s de l administration p nitentiaire Arr t du 28 d cembre 1992 modifi relatif au rapport d activit des consultations de d pistage anonyme et gratuit de d pistage du VIH Arr t du 18 janvier 1993 relatif aux accidents professionnels Arr t du 21 janvier 1994 fixant les modalit s de suivi s rologique des fonctionnaires civils victimes d accidents de service entra nant un risque d
7. e contamination par le Virus de l Immunod ficience Humaine Circulaire fonction publique sant budget du 30 janvier 1989 relative la protection sociale des fonctionnaires et stagiaires de l Etat contre les risques maladie et accidents de service Circulaire DGS DH du 3 avril 1989 relative la pr vention de la transmission du virus de l immunod ficience humaine chez les professionnels de sant Circulaire DGS DH n 23 du 3 ao t 1989 relative la pr vention de la transmission du virus de l immunod ficience humaine chez les personnels de sant Circulaire DGS Division sida n 09 du 29 janvier 1993 relative au dispositif de d pistage anonyme et gratuit ou de d pistage gratuit du virus de l immunod ficience humaine Circulaire DSS AT 93 32 du 23 mars 1993 concernant les modalit s d application de la l gislation relative aux accidents de travail en cas d infection par le VIH aux temps et lieu de travail Circulaire DGS DAS 299 du 9 mai 1994 relative la formation des personnels du secteur sanitaire et social dans le cadre de la lutte contre l infection par le VIH Circulaire n 45 DH DGS DSS DAP du 8 d cembre 1994 relative la prise en charge sanitaire des d tenus et leur protection sociale et comportant un guide m thodologique Circulaire n 04 du 11 janvier 1995 relative aux orientations dans le domaine de la prise en charge des toxicomanes en 1995 Circulaire DH FH3 95 14 du 3 mars 1995
8. e en charge doit tre tudi e avec le service socio ducatif de l tablissement p nitentiaire et les services sociaux concern s Il convient en particulier d aider le d tenu dans ses d marches sociales obtention de la nouvelle carte de s curit sociale de la carte d identit de l allocation aux adultes handicap s du RMI inscription aupr s de l ANPE et des organismes de stage dans l obtention d un logement ou d un h bergement appartement th rapeutique afin qu la sortie l acc s celui ci soit imm diat dans l orientation vers les structures de soins et les m decins des r seaux Ville H pital dans la recherche d une prise en charge th rapeutique pour les toxicomanes en liaison avec les quipes des centres de soins aux toxicomanes et les quipes de psychiatrie Dans douze tablissements p nitentiaires plus particuli rement confront s au VIH les tablissements publics de sant g n ralement travers un CISIH ont recrut et d tach des assistantes sociales aupr s des quipes m dicales intervenant dans les tablissements p nitentiaires afin d apporter cette aide et ce soutien 12 V FORMATION Compte tenu de l impact de l pid mie et de l volution rapide des connaissances les professionnels de sant les personnels socio ducatifs et les personnels de surveillance se trouvent confront s des situations auxquelles ils ne sont pas toujours pr par s C est
9. ent priv concessionnaire I ACTIONS DE PREVENTION I 1 La lutte contre le VIH dans le cadre du programme d ducation pour la sant En application de l article R 711 14 du code de la sant publique l tablissement public de sant qui dispense les soins en milieu p nitentiaire est charg de coordonner les actions de pr vention et d ducation pour la sant organis es dans l tablissement p nitentiaire et d laborer en accord avec les partenaires concern s 1 un programme annuel ou pluriannuel d ducation pour la sant Ces actions peuvent rev tir diff rentes formes s ances d information espaces de paroles missions ou films de pr vention diffus s sur le circuit de t l vision interne affiches documents de pr vention Il est important d encourager la r alisation de ces outils par les d tenus eux m mes 1 tablissement p nitentiaire services d concentr s de l Etat Conseil G n ral autres collectivit s locales organismes d assurance maladie associations Les actions de pr vention de l infection par le VIH visent en informant sur la pathologie et ses modes de transmission aider chacun adopter des mesures de pr vention individuelles et lutter contre la discrimination Elles doivent s int grer dans le projet global d ducation pour la sant dont elles constituent un th me important Pour ce faire l tablissement public de sant prend appui sur le dispositif de lutte contre l in
10. es personnels de sant en ce domaine vise accro tre leur r le dans la pr vention aupr s des d tenus et dans le soutien aupr s des personnes atteintes Trois types de formation sont propos s 1 la formation l organisation d actions de pr vention vise d velopper les connaissances relatives l infection par le VIH et faire acqu rir une m thodologie permettant d organiser des actions de pr vention adapt es pour les personnes d tenues et des programmes d ducation pour la sant 2 la formation au conseil personnalis de pr vention encourage les personnels m dicaux et param dicaux int grer dans une d marche globale d ducation pour la sant la prestation de conseil personnalis et de d pistage et garantit une coh rence entre les messages d information et de pr vention d livr s par les diff rents personnels m dicaux 13 3 la formation la prise en charge m dicale psychologique et sociale a pour premier objectif d am liorer le suivi m dical et psychologique des personnes atteintes Son but est galement d aider les professionnels intervenant en milieu p nitentiaire g rer dans leur pratique quotidienne les situations li es l infection par le VIH d apporter un soutien aux personnes atteintes et de pr parer leur sortie en lien avec leur famille et leurs proches et en partenariat avec les organismes sanitaires et sociaux appel s prendre le relais lors de la lib ration V
11. fection par le VIH impuls par la Direction D partementale des Affaires Sanitaires et Sociales Il collabore avec les r seaux institutionnels et associatifs sp cialis s dans la pr vention et l ducation pour la sant Les projets d actions sont labor s en liaison avec la DDASS et l administration p nitentiaire et co financ s sur les cr dits d concentr s de celles ci I 2 La mise disposition de moyens de pr vention Le directeur de l tablissement p nitentiaire et le responsable de l UCSA ou du service m dical veillent chacun en ce qui les concerne ce que une brochure d information et de pr vention soit syst matiquement remise chaque entrant en d tention lors de la visite m dicale d entr e des pr servatifs aux normes NF du lubrifiant ainsi qu un mode d emploi soient mis notamment dans les services m dicaux la libre disposition des d tenus qui peuvent les conserver sur eux ou dans leur cellule de l eau de Javel 12 chlorom trique soit distribu e par l administration p nitentiaire et figure sur la liste des produits cantinables les formes concentr es et les comprim s tant proscrire une trousse de sortie contenant pr servatifs lubrifiants d pliant d information sur le VIH et adresses utiles h pital CDAG autres lieux de d pistage gratuit associations lieux d h bergement soit remise par le greffe tous les sortants permissionnaires ou lib r s Les Comit
12. harge sanitaire des d tenus infect s par le VIH Circulaire sant justice n 240 du 4 mai 1990 relative aux modalit s de prise en charge financi re des actions de d pistage du VIH dans les tablissements p nitentiaires Circulaire DAP DGS n E 9340061 CJ 23 du 8 juin 1993 relative au d pistage volontaire de l infection par le virus de l immunod ficience humaine VIH en milieu p nitentiaire La proportion connue de d tenus atteints par le VIH est importante bien qu en diminution 5 8 de la population p nale en 1990 2 3 en 1995 soit un taux plus de dix fois sup rieur celui observ dans la population g n rale Le nombre de d tenus connus au stade du sida est en l g re diminution depuis 1995 0 27 alors qu il tait en augmentation auparavant de 0 12 0 38 entre 1988 et 1994 Il convient de rappeler que le VIH ne se transmet que par voie sexuelle par voie sanguine et par contamination de la m re l enfant pendant la grossesse et l allaitement Il ne se transmet donc pas par la salive par l air par les aliments par l eau par les piq res d insectes Cliniquement le sida forme majeure de l infection par le VIH se traduit par l apparition de maladies graves li es un d ficit immunitaire infections opportunistes tumeurs atteintes du syst me nerveux central La surveillance les traitements antir troviraux pr coces et la pr vention des maladies opportunistes augmentent la qualit et l
13. ion au sang 1 En cas d accident provoquant piq res blessures ou projections de sang sur une peau l s e le sujet doit nettoyer imm diatement la plaie l eau courante et au savon rincer puis r aliser l antisepsie avec un d riv chlor solut de Dakin ou ventuellement eau de Javel 12 chlorom trique dilu e 1 10 ou d faut l alcool 70 ou la polyvidone iod e en solution dermique en assurant un temps de contact d au moins 5 minutes En cas de projection sur les muqueuses en particulier au niveau de la conjonctive rincer abondamment de pr f rence au s rum physiologique ou sinon l eau au moins 5 minutes 2 Le traitement lorsqu il est prescrit doit si possible d marrer dans les quatre premi res heures une prise en charge et un suivi sp cialis sur le plan m dical psychologique et social sont donc imm diatement organis s II DEPISTAGE VOLONTAIRE DE L INFECTION PAR LE VIH II 1 Le rappel des finalit s Depuis 1985 date de mise sur le march des tests de d pistage des anticorps anti VIH la politique d acc s au d pistage est fond e sur le volontariat et le consentement clair des int ress s l exclusion de tout d pistage obligatoire Le d pistage de l infection par le VIH a pour finalit s de favoriser l adoption de comportements de pr vention individuels pour r duire les risques de contamination et de permettre aux personnes s ropositives l acc s une prise en charge
14. is es en milieu libre 1 La convention est conclue entre le directeur de l tablissement public de sant signataire du protocole le directeur de l tablissement p nitentiaire et le repr sentant l gal de la CDAG 2 La convention est conclue par le directeur du groupement priv le directeur de l tablissement p nitentiaire et le repr sentant l gal de la CDAG 10 III PRISE EN CHARGE SANITAIRE III 1 Le suivi m dical L infection par le VIH justifie que les patients soient p riodiquement suivis par un m decin Ce suivi doit tre mis en oeuvre le plus pr cocement possible apr s la d couverte de la s ropositivit Les recommandations pour la prise en charge des personnes atteintes d infection par le VIH ont t actualis es par le groupe d experts pr sid par le professeur DORMONT ouvrage publi en juin 1996 qui comporte des recommandations th rapeutiques et un chapitre consacr la prise en charge sanitaire des personnes atteintes d infection par le VIH en milieu p nitentiaire Le m decin qui d tecte une s ropositivit chez un d tenu examine avec celui ci l organisation de sa prise en charge m dicale et psychosociale Elle est r alis e sous la responsabilit du m decin de l UCSA en collaboration avec les CISIH ou les services hospitaliers sp cialis s et au besoin avec le service socio ducatif et l antenne toxicomanie Le patient doit tre inform de l int r t de cette prise en cha
15. la raison pour laquelle la formation occupe une place centrale dans la politique de lutte contre le VIH Les formations initiales et continues mises en place depuis un certain nombre d ann es et d velopp es depuis ont pour objectifs 1 d am liorer le soutien la tol rance et la solidarit envers les personnes atteintes par le VIH 2 de favoriser la prise en charge globale de ces personnes 3 de promouvoir les politiques d information de pr vention de conseil personnalis et de d pistage volontaire du VIH 4 de pr parer la sortie dans une optique de continuit des soins et de r insertion sociale V 1 La formation des personnels p nitentiaires La formation concerne tous les personnels de l Administration P nitentiaire personnel de direction de surveillance d insertion et de probation et personnel administratif et technique Ils en b n ficient au cours de leur formation initiale et au titre de la formation continue Poursuivant les quatre objectifs ci dessus les formations dispens es visent en particulier en apportant aux personnels une meilleure connaissance de l infection par le VIH et de ses modes de transmission souligner leur r le en mati re de pr vention Il est notamment fait appel aux personnels soignants en particulier ceux qui interviennent dans les UCSA les CISIH et les CDAG ou au secteur associatif V 2 La formation des personnels de sant La formation initiale ou continue d
16. n au sang ou un autre liquide biologique chez les professionnels de sant aborde tour tour le nettoyage de la plaie 1 l valuation des risques infectieux la prophylaxie antir trovirale 2 la d claration de l accident cf annexe 1 et le suivi s rologique Personnels p nitentiaires Les dispositions de la note pr cit e relatives l valuation du risque infectieux et l ventuelle prophylaxie antir trovirale s appliquent aux personnels p nitentiaires Le service comp tent pour les mettre en oeuvre est le service d urgence ouvert 24h 24 le plus proche Toutes les mesures doivent tre prises pour permettre l arriv e dans ce service le plus rapidement possible et imp rativement dans les 4 heures qui suivent l accident L adresse le num ro de t l phone et les dispositions administratives n cessaires doivent tre port s la connaissance des personnels concern s L accident doit tre d clar sans d lai comme accident du travail ou de service selon les modalit s l gales en vigueur dans l tablissement cf annexe 1 Par ailleurs le service de m decine de pr vention en est inform dans les meilleurs d lais Autres intervenants et d tenus Les mesures relatives l valuation des risques de contamination et l ventuelle prophylaxie antir trovirale s appliquent d une fa on g n rale tout intervenant en milieu p nitentiaire ainsi qu aux d tenus victimes d un accident avec exposit
17. pr coce tant psycho sociale que m dicale La prestation de d pistage est un acte m dical con u dans une d marche d ducation pour la sant comprenant trois tapes l1 une consultation m dicale pr alable Cette consultation s accompagne d une information sur l infection par le VIH et d un conseil personnalis de pr vention Elle est un moment privil gi qui permet au m decin d identifier avec l int ress dans un climat de confiance et de confidentialit d ventuelles situations risque auxquelles il a pu tre expos relations sexuelles non prot g es partage de mat riel d injection pour usage de drogues La recherche des facteurs de risque constitue l une des phases principales de la consultation Elle permet en outre de mettre ventuellement en vidence des signes ou un tableau clinique vocateurs d une infection par le VIH 2 si n cessaire une prescription de test par le m decin En fonction des l ments apport s par cet entretien et apr s consentement de l int ress le m decin s il le juge opportun prescrit un test de d pistage en expliquant l int r t et la n cessit de ce test et la signification des r sultats 3 une consultation m dicale de remise des r sultats L annonce des r sultats doit tre imp rativement faite par un m decin que le r sultat soit n gatif ou positif Elle permet au m decin de rappeler la signification du test d analyser nouveau avec l int re
18. rge et de ses modalit s Un rendez vous lui est propos et un manquement ce rendez vous justifie une relance IIL 2 Les consultations sp cialis es interventions des CISIH et hospitalisations L UCSA est charg e de dispenser des soins aux d tenus et d organiser leur acc s aux consultations sp cialis es ou leur hospitalisation Celles ci ont lieu dans les conditions suivantes 1 Dans les tablissements p nitentiaires particuli rement confront s l infection par le VIH la prise en charge de cette pathologie est assur e sur place par des m decins relevant des CISIH en lien avec les m decins de l UCSA En fonction des besoins il peut tre cr sous forme de vacations de nouvelles consultations hebdomadaires sp cialis es VIH l int rieur des tablissements p nitentiaires y compris pour ceux r gis par la loi du 27 juin 1987 2 Dans les autres tablissements p nitentiaires les patients d tenus sont adress s en consultation sp cialis e 3 Lorsqu une hospitalisation et ou un examen sp cialis sont n cessaires l UCSA organise comme pour les autres pathologies l accueil hospitalier du patient dans un service appropri son tat de sant IIL3 La prise en charge des personnes toxicomanes et les traitements de substitution Une prise en charge int grant l ensemble des probl mes de d pendance doit tre propos e en d tention En particulier pour les personnes toxicomanes un traitemen
19. s de Probation et d Assistance aux Lib r s CPAL mettent galement disposition des documents d information Les brochures peuvent tre obtenues aupr s du Comit Fran ais d Education pour la Sant ou d associations concern es L administration p nitentiaire fournit les trousses de sortie ainsi que les pr servatifs lubrifiants et mode d emploi Cet achat est financ sur la ligne pr vention du chapitre 34 23 de chaque tablissement p nitentiaire I 3 La pr vention et la prise en charge des accidents avec exposition au sang et aux liquides biologiques 1 La pr vention de la survenue des accidents Les r gles d hygi ne pr conis es ne sont pas sp cifiques la pr vention de l infection par le VIH Leur respect permet de se prot ger galement contre d autres maladies infectieuses transmises par le sang notamment les h patites B et C Il s agit de pr cautions qui doivent tre respect es par tous les professionnels concern s La note d information DGS DH DRT n 666 du 28 octobre 1996 les rappelle en ces termes les mesures de pr vention consistent notamment se laver les mains manipuler avec soin les objets tranchants et piquants et les jeter imm diatement apr s usage dans un conteneur ne pas recapuchonner les aiguilles d sinfecter ou st riliser convenablement les instruments ou les jeter apr s utilisation selon le cas et porter un quipement de protection personnel adapt aux diverses
20. situations gants masque blouse tablier lunettes Il convient galement de placer les pr l vements de sang ou de liquides biologiques dans un r cipient herm tique durant le transport Toutes les personnes qui manipulent ces pr l vements doivent porter des gants Par ailleurs le personnel de surveillance doit disposer de gants usage unique lors de ses interventions l occasion d incidents avec exposition au sang Le respect de ces r gles d hygi ne permet de se prot ger des maladies infectieuses transmises par le sang Comme dans toute collectivit la manipulation du linge sale doit se faire avec surblouse et gants et son transport doit s effectuer dans des sacs herm tiquement clos Le traitement des d chets li s l activit de soins de l UCSA la charge de l tablissement public de sant est r alis selon les r gles en vigueur en milieu hospitalier L tablissement public de sant organise leur ramassage et leur transport r guliers selon un rythme d terminer en fonction de l activit de l UCSA 2 Conduite tenir en cas d accident avec exposition au sang Est consid r comme un accident exposant un risque de contamination par le VIH le contact avec du sang possiblement contamin la suite d une piq re d une coupure ou d une projection de sang sur une peau l s e La note d information du 28 octobre 1996 pr cit e relative la conduite tenir en cas d accident avec expositio
21. ss sa compr hension des risques de transmission et sa capacit adopter des comportements de pr vention Dans le cas d un r sultat positif le m decin doit faciliter la d marche de soins et le suivi psychologique et social En milieu p nitentiaire ces m mes principes s appliquent Il ne saurait y avoir de d pistage obligatoire Une consultation personnalis e avec le cas ch ant prescription d un test doit tre syst matiquement propos e chaque entrant Durant l incarc ration pour des raisons de confidentialit et compte tenu du contexte p nitentiaire les r sultats ne peuvent tre communiqu s l int ress qu oralement A l issue de l incarc ration en application du guide m thodologique annex la circulaire du 8 d cembre 1994 les r sultats en possession de l UCSA sont remis l int ress sous pli ferm II 2 Le r le de l UCSA L UCSA facilite l acc s la pr vention et au diagnostic pr coce de l infection par le VIH ainsi que l intervention de la CDAG lors de la visite m dicale d entr e le m decin de l UCSA invite le d tenu b n ficier d un conseil personnalis de pr vention de l infection par le VIH et si n cessaire d un test de d pistage que ceux ci soient r alis s par l UCSA ou par la CDAG dont il fait connaitre les jours et heures de passage cette invitation devant tre renouvel e dans les jours suivant l incarc ration l occasion des autres consultations
22. t de substitution par la M thadone ou le Subutex peut tre poursuivi ou initi 11 En ce qui concerne la prescription de M thadone un traitement entrepris avant l incarc ration doit pouvoir tre poursuivi en d tention au titre de la continuit des soins une primo prescription de M thadone pourra d sormais tre initi e en cours de d tention pour des toxicomanes pr sentant une pharmacod pendance av r e aux opiac s dans le cadre d un processus de soins et d insertion sociale dont les modalit s et les conditions auront t d finies avec attention Ce traitement doit tre initialement prescrit par un m decin d un centre sp cialis de soins aux toxicomanes qu il s agisse d une antenne toxicomanie ou d un centre ext rieur habilit intervenir en milieu p nitentiaire Comme le Subutex la M thadone doit tre administr e chaque prise par le personnel soignant III 4 L appr ciation de la charge en soins L tude un jour donn p riodiquement men e depuis 1988 afin d appr cier la charge en soins des quipes m dicales intervenant dans les prisons est poursuivie IV PR PARATION LA SORTIE ET CONTINUIT DE LA PRISE EN CHARGE La continuit des soins et de la prise en charge doit tre assur e la sortie du d tenu L quipe m dicale organise avec celui ci son suivi m dical en milieu libre Pour pr parer la sortie et faciliter la r insertion la dimension sociale de cette pris
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