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quels textes scientifiques espere-t
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1. un choix personnel que j esp re partager avec beaucoup de mes coll gues enseignants valoriser une formation qui donne du rapport au savoir une vision non dogmatique Le savoir scientifique n est pas un savoir r v l mais un savoir qui se construit qui volue constitu par un ensemble d id es cr par les humains Ce savoir est retenu dans la mesure o il est efficace pour donner du sens au r el pour pr voir et pour agir sur ce r el il est retenu quand de ce point de vue il a sem bl convaincant la communaut scientifique L utilisation de l valuation formatrice va dans le m me sens en conduisant se poser des questions sur ce que je suis en train de faire sur le statut des id es que j emploie D autre part l outil carte d tude est le r sultat d un travail du groupe les op rations et les crit res de r ussite ne sont rete nus que dans la mesure o ils permettent de r aliser une pro duction qui atteint mieux son but informer et convaincre son ventuel lecteur Ainsi la relation aux crit res d valuation est de m me nature que la relation au savoir scientifique Il y a convergence dans la finalit mais aussi dans les risques l en seignant qui utilise ces techniques n est pas l abri d une d rive dogmatique 124 convergence en tre formation scientifique et for mation l va luation privil gier les c pactt s exerc es sur les notions De m
2. cet apprentissage l Il serait souhaitable que les responsables de l laboration des programmes d enseignement soient inform s de tels r sul tats et r digent des programmes qui en tiennent largement compte L importance accord e aux notions mo dernes et difficiles dans les nouveaux programmes de sciences naturelles pour l enseignement du second degr risque de ne pas encourager les enseignants aller dans ce sens Ce serait certainement regrettable Jean VESLIN Coll ge de la Villeneuve Grenoble 20 Jean Marie DE KETELE communication orale Quoique choquant aux yeux de certains il importe de souligner que la r ussite dans l ensei gnement sup rieur n est pas reli e aux notions vues dans l enseignement mais aux capacit s exerc es sur ces notions Ce qui ne veut pas dire qu il ne faille pas tudier ces notions H cite seize capacit s cognitives de base et pr cise De nombreux r sultats exp rimentaux confirment le caract re primordial de ces capacit s elles devraient donc orienter l ac tion p dagogique 125 BIBLIOGRAPHIE ADAM J M Quels types de textes in Le Fran ais dans le Monde n 192 et plusieurs articles dans la revue Pratiques n 30 34 et 43 AMIGUES R BONNIOL J J CAVERNI J P FABRE J M NOIZET G Le comportement d valuation de productions scolaires la recherche d un mo d le explicatif Bulletin de psychologie 1975 pp 28 318 793 799 Equipe ASTER
3. COM 2 Identifier le texte U 2 1 titre pr sent titre 2 2 en accord avec le texte l qu il annonce De na E da es te RAS SR M EE Te AAE COM 3 Ordonner le texte en 3 1 chaque partie est mat rialis e parties 3 2 chaque partie rassemble les i l ments qui vont ensemble 3 3 parties titre texte sont l l en accord 1 3 4 les parties sont coh rentes i Zae ee a e a i AE ns a el COM 5 R diger le texte 1 phrases compl tes 1 5 2 ponctuation et orthographe 1 correcte 6 1 texte a r avec possibilit de groupes de mots soulign s encadr s 6 2 le choix des parties est en COM 6 Mettre en vidence ce qui 1 1 1 accord avec le but du texte 1 t 1 est important 1 6 3 l introduction annonce le but du texte 6 4 la conclusion indique si ce but est attcint et pour qu il soit SCIENTIFIQUE SCI Citer les v nements ils sont 1 1 pr sents dans les texte 1 2 pr sent s comme v nements 1 3 sans erreur Se SCI 2 Utiliser des id es 1 2 1 id es n cessaires pr sentes 2 2 seulement celles l 2 3 mots sp cialis s employ s avec leur sens en science 2 4 id es expos es d une fa on logique 2 5 sans confusion avec des v nements pas d avis personnel pr sent comme une connaissance 4 1 id es permettent d interpr ter les v nements 4 2
4. Je d signe par d crire l action de citer des v nements au sens d fini ci dessus sans chercher tablir de liens entre eux du moins explicitement Une telle description n est sans doute pas faite au hasard celui qui la pr sente a certainement consciemment ou non une id e d organisation en t te Mais cette id e n est pas explicit e Expliquer et interpr ter expliquer a un sens dans la vie expliquer pour courante et un sens en sciences L explication de la vie cou rante n est pas forc ment consid r e comme une explication scientifique Explication d apr s Louis Lliboutry L Lliboutry propose les d finitions suivantes pour explication l sens commun discours montrant qu un fait entre dans le cadre de concepts dogmes ou lois physiques familiers l interlocuteur Qu une explication soit sa tisfaisante est un sentiment subjectif et selon l exigence du sujet il y a plusieurs niveaux d explication possibles Par exemple si quelqu un croit au Diable et qu on lui donne comme explication c est le Diable ce sera pour lui une expli cation valable 2 sens scientifique l explication scientifique consiste en g n ral r duire un fait survenant un certain niveau d organisation et de complexit un niveau d orga nisation et de complexit imm diatement inf rieur Par exemple en passant de la physiologie d un organisme la biologie cellulaire ou des prop
5. Si on analyse plus finement ce texte en le reliant son environnement p dagogique on peut distinguer deux cas ou bien c est une r ponse une question et le but non ex plicit de cette question est certainement de mettre l l ve sur le chemin de s approprier la connaissance plus g n rale sui vante un comportement est d clench par une stimula tion ou bien ce texte est fait en pensant cette connaissance g n rale pr c dente sans l expliciter d ailleurs pour celui qui r f rence impli l crit c est alors une simple application de cette connaissance cite des g n rale Pour que ce soit explicite aussi pour celui qui le lit connaissances il faudrait que ce soit explicit Comme dans l exemple pr c dent il y a une r f rence impli cite ici un corpus de connaissances une explication Voici ma manipulation je frotte une tranche de pomme de terre avec de l eau io d e La tranche devient bleu fonc Voici ma conclusion si la tranche devient bleu fonc c est qu elle contient de l a midon J ai v rifi la tranche devient bleu fonc donc la pomme de terre contient de l amidon texte d l ve de 3 me Ici nous sommes dans le cas o un v nement la tranche de pomme de terre frott e l eau iod e devient bleu fonc mis en une pr vision correspondance avec une id e qui est implicitement pr sent e comme ayant le statut de connaissance l apparition
6. Sur la lecture des ma nuels de biologie d Yvette Ginsburger Vogel et Jean Pierre Astolfi ainsi que la revue Pratiques et la revue Rep res don nent de nombreuses indications 19 Sur la lecture des manuels de biologie Yvette GINSBURGER VO GEL et Jean Pierre ASTOLFI in Aster n 4 1987 Communiquer les sciences espoir valoriser un rap port non dogma tique au savoir 123 Conciusion Cette mod lisation des textes scientifiques est un outil qui peut aider analyser les t ches demand es et clarifier ain si ce qu on attend des l ves Le leur communiquer puis faire en sorte qu ils s approprient progressivement les caract risti ques du produit attendu est un moyen de les aider dans leurs apprentissages Cela donne des moyens pour proposer des rem diations plus efficaces aux difficult s des l ves permet une auto valuation et fournit des id es pour mettre en place un enseignement dif f renci Il faudrait valuer l effet de ce genre de travail j ai conserv de nombreuses productions d l ves et pour quelques uns d entre eux la totalit de ce qu ils ont produit en classe de sciences naturelles pendant les deux ann es cons cutives au cours desquelles ils ont travaill dans le contexte d une va luation formatrice L analyse en est en cours les premiers r sultats m encouragent d j persister dans cette voie Deux autres raisons me poussent continuer dans ce sens
7. d monter en math matiques et prouver dans le langage courant cf Nicolas BALACHEFF th se en cours de publication 102 comme dans les textes d experts 2 2 Caract ristiques des textes produits en classe e Quelques exemples de textes Dans les textes demand s aux l ves il y a n cessit d utili ser des proc d s descriptifs narratifs explicatifs argumenta tifs pr dictifs voire injonctifs plus ou moins d velopp s suivants les cas mais il y a en surimpression les m mes constantes que dans les textes des sp cialistes Voici une analyse de quelques exemples A la tomb e de la nuit une chouette quitte le lieu o elle s est cach e toute la jour n e et part explorer son territoire de chasse Du haut d un arbre elle scrute soi gneusement les environs D s qu elle a rep r un petit rongeur elle descend en piqu silencieux et tombe sur lui toutes griffes dehors d apr s La Faune cit dans Biologie 6 me Bordas 1986 une description Ce texte nonce une s rie d l ments pr sent s explicitement comme des v nements m me si dans l esprit de l auteur ce sont des faits au sens d fini plus haut c est une simple des cription Si on ajoute ce texte Pour rep rer approcher capturer et manger ses proies la chouette proc de peu pr s toujours de la m me mani re c est son comportement alimentaire phrase d un r sum con
8. me qu on risque de donner une image d un savoir r v l si on ne place pas au moins parfois l l ve dans une si tuation authentique de d couverte c est dire devant une situation probl me de m me la carte d tude peut appara tre comme r v l e si les l ves ne sont pas associ s son la boration Donner de prime abord des l ves une carte d tude toute faite serait aller contre sens de la finalit de cet outil d autre part beaucoup de recherches montrent ce qui peut surprendre de nombreux enseignants que la r ussite des l ves y compris un niveau lev dans leurs tudes univer sit n est pas reli e aux notions vues mais aux capacit s exerc es sur ces notions L expression capacit s exerc es sur les notions d signe des choses telles que dire la m me chose avec d autres mots ou identifier ou noncer la question probl me ou dans une si tuation donn e appliquer ou tirer les applications d un prin cipe ou r diger une synth se crite structur e etc Ces capacit s correspondent assez bien ce qui a t nomm op rations dans la carte d tude d crite plus haut L utili sation d un outil de ce type dans le contexte qui a t d crit doit donc permettre d aller dans le sens d un apprentissage ma triser ces capacit s Les r sultats de ces recherches de vraient pousser les enseignants accorder une priorit
9. qu il d montre la validit de sa proposi tion l l ve est il en st tuation d appren dre de d couvrir ou d appliquer garder une porte ouverte l ex pression des re pr sentations 105 L enseignant doit prendre en compte cet aspect c est aussi une question que l l ve a besoin d envisager s il veut r ussir Un texte crit en classe de sciences a une finalit et il vaut mieux savoir clairement laquelle C est un point d licat Cette finalit est parfois explicit e mais m me quand elle ne l est pas comme dans l exemple qui vient d tre rappel elle est pr sente et p se sur la r alisation du texte C est souvent un obstacle la r ussite compl te de l ap prenant Il est important que l enseignant en soit conscient il est im portant que l l ve apprenne d coder cette finalit qu elle soit explicit e ou seulement implicite Un autre point encore qui ne se rapporte plus la description du texte lui m me mais la situation de l l ve qui le pro duit celui qui produit le texte est il dans une situation d ap plication d une connaissance qu il maitrise ou dans une situation d appropriation de cette connaissance de construc tion de son savoir Il peut tr s bien tre mis dans une situation de produire un texte dont on attend qu il soit une application de connais sances acquises alors que lui est en train d acqu rir cette connaissance ou m me n a pas encore co
10. tacognition action qui consiste se construire des connaissances sur ses propres ca pacit s 5 est une aide l apprentissage il me semble qu on doit encourager l l ve s interroger sur la situation dans la quelle il se trouve En r sum comme dans les textes de sp cialistes on retrouve les constantes description d v nements utilisation d id es qui ont le statut soit d hypoth ses soit de connaissances mise en correspondance de ces id es et de ces v ne ments Cette mise en relation peut se faire dans le sens id es gt v ne ments dans ce cas les id es sont des connaissances et on est dans une situation d application on utilise des connais sances Cette mise en relation peut se faire dans l autre sens v ne ments id es pour voir si les v nements que l utilisation des id es permettait de pr voir sont bien en accord avec les v nements observables pour valider ou r futer le statut de connaissance cette id e Dans ce cas on est dans une situa tion de cr ation de connaissance La distinction pr c dente combin e la prise en compte de la situation o se trouve l l ve conduit chercher une r ponse une question qui peut se formuler de diverses fa ons qu est ce qu on attend de moi quelle est la finalit de ce texte qu est ce qui est important qu est ce que je dois met tre en vidence En un mot quel type de texte ai je pro d
11. v nements et connaissances juxtapos s ou correspondance expliqu e ou v nements pris en compte l s oa SCI 4 Mettre en correspon dance v nements et id es dans la mise en fonctionne ment du mod le 4 3 mise en correspondance d une fa on logique ea o0 6 0 2 2 60 0 2 0 Remarque dans un souci de simplification je m efforce d utiliser le m me code d une classe l autre l op ration COM 4 qui se rapporte l utilisation des sch mas n avait pas encore t prise en compte dans la classe prise ici en exemple 118 Deuxi me partie CONDITIONS NECESSAIRES POUR REALISER LA PRODUCTION ANALYSE DE LA CONSIGNE PR en a Us ne ae a te Lire la consigne car c est elle qui donne des indications sur le texte produire i Rep rer les informations donn es tout cela est inscrire sur la R E E Tnt Rep rer ce qu il est demand de feuille de pr paration faire D D finir ce qui est important PREVISIONS PLANIFICATION DU TRAVAIL Pr voir les l ments pour rendre le texte communicable 1 sur la feuille de pr paration Choisir le titre il est inscrit en accord avec la consigne ee ot me n am a ae a ae oe D 00 a 0 ae ae 0 00 ap es Gun ne ue ee a a ne mn mn ee Choisir les parties le titre de chaque partie est inscrit le genre de choses qui y seront dit
12. Dans ces textes je retiens donc la pr sence des l ments suivants une description d l ments extraits de la r alit v ne ments un expos d id es qui ont des caract ristiques particuli res elles sont r futables leur validit a t discut e mise l preuve de l exp rimen tation ou de l observation organis e elles sont confront es la r alit elles doivent prendre en compte les connaissances d j ad mises par la communaut scientifique situ es par rap port un corpus existant d j transformer des hypoth ses en connaissances pr volr des v nements utilisation de pro c d s 101 Elles doivent s int grer ces connaissances les pr ciser les modifier ventuellement les remplacer mais en aucun cas les ignorer Elles se situent par rapport un corpus d j existant elles doivent participer d un ensemble construit Ce dernier point et aussi la d finition d explication scientifi que donn e par L Lliboutry me para t difficile et non indis pensable prendre en compte dans la pratique de la classe Je propose de le garder en r serve dans l expression id es qui ont un statut en se disant que si un jour il y a n cessit avec des l ves plus g s ou particuli rement form s et curieux de ce c t l il y aura moyen de d plier cette expression et de chercher des pr cisions une mise en relation entre ces id es
13. Formation scientifique et travail autonome Paris INRP 1985 Proc dures d apprentissage en sciences exp rimentales Paris INRP 1985 ASTER Revue INRP n Apprendre les sciences 1985 n 2 Eclairage sur l nergie 1986 n 3 Explorons l cosyst me 1986 n 4 Communiquer les sciences 1987 n 5 Didactique et histoire des sciences 1987 ASTOLFI J P COULIBALY A HOST V Biologie initiation exp rimen tale en 6 me et 5 me dans les C E S exp rimentaux Paris INRP Coll Re cherches p dagogiques n 55 1972 AULT Ch NOVAK J and GOWIN B Constructing vee maps for clinical inter view on molecule concepts in Science Education 68 4 pp 441 462 1984 BENICHOUX R MICHEL J PAJAUD D Guide pratique de la communi cation scientifique Paris Gaston Lachuri 1985 BLOOM B Version abr g e de la taxonomie des objectifs p dagogiques 1956 BONNIOL J J Influence de l explicitation des crit res utilis s sur le fonction nement des m canismes d valuation d une production scolaire Bulletin de psychologie tome XXXV n 353 BROAD W WADE N La souris truqu e Enqu te sur la fraude scientifi que Paris Seuil 1987 L Evaluation Cahiers p dagogiques n 256 1987 ensemble du num ro mais en particulier CARDINET J Une Evaluation adapt e aux d marches souples p 36 126 DEVELAY M Les rapports de l op ratoire et du figuratif dans les mod les spontan
14. Garcia Debanc CL et Roger Ch Scheuwly B et Ro sal M C1 Petitjean A REPERES Revue INRP n 69 Communiquer et expliquer au coll ge n 72 Discours explicatif en classe Quand Comment Pourquoi n 73 Des crit res pour crire Elaboration et gestion de crit res d valutation ROBARDET G Membre de l quipe de recherche de l IRESP IFM de Greno ble Communications orales SCIENCES ET AVENIR Revue sp cial hors s rie n 56 L irrationnel face la science SMITH F La compr hension et l apprentissage Montr al HRW 1979 127 VERMERSCH P Analyse de la t che et fonctionnement cognitif dans la pro grammation de l enseignement Bulletin de psychologie tome XXXIII n 343 1979 VERMERSCH P Observation et probl mes p dagogiques Laboratoire de psy chologie du travail de l cole pratique des hautes tudes ERA au CNRS 1978 VESLIN J Une mod lisation des textes crits en sciences utilisation d un tel mod le dans l apprentissage in Communication ducation et culture scienti fiques et industrielles 10 me JIES Chamonix 1988 VESLIN J Ecrire en sciences au coll ge para tre dans la revue Lire au col l ge CRDP Grenoble VIAL M La carte d tude in P dagogie diff renci e Pratiques n 53 1987 VIAL M A propos du narratif Un dispositif d valuation formatrice en ex pression crite CRDP de Marseille RECHERCHES PRATIQUES element
15. d une couleur bleu fonc en pr sence d iode indique qu il y a de l a midon permet de pr voir un autre v nement la pomme de terre contient de l amidon 104 la mise en corre spondance avec des connals sances est constante quelle est la finali t de ce texte Remarquons au passage que la connaissance n est pas ici ac compagn e de sa justification Dans les textes attendus des l ves cette mise en correspon dance d v nements avec un corpus de connaissances recon nues par la communaut scientifique semble constante Elle est pr sente que les textes soient d un type ou d un autre C est souvent explicite c est d autre fois implicite mais cela devient vident pour l expert d s qu on se pose la question de la finalit de l tude de ce cas particulier C est typique dans l exemple de la vip re en restant ce cas pr cis concret la vip re attaque sa proie parce qu elle l a vue on n ajoute pas beaucoup de sens au monde L explication reste anecdotique comme la premi re description Si on ajoute au texte que ceci est un cas particulier de un comportement est d clench par une stimulation on donne une explication plus riche Je proposais plus haut d utiliser le terme interpr ter pour nommer cette mise en relation des v nements avec un en semble d id es Ainsi la diff rence entre une description de la vie courante et une description de type scientifique c est que la d
16. et d autre part c est relative ment facile cerner et peut donc tre pour les l ves l occasion d un apprentissage sur l utilisation de crit res d valuation Remarque 2 Le premier point m rite une attention particuli re car il pose la ques tion suivante qu est ce qui est important dans le cas particulier de chaque pro duction quelle est la finalit du texte C est souvent un point fondamental r soudre avant de se lancer dans la r alisation 2 SCIENTIFICITE DU TEXTE DES EVENEMENTS SONT CITES Le terme v nements d signe ici les l ments que l on choisit d isoler dans la description de la r alit 111 ces v nements doivent tre exacts entendons par l qu ils ne sont pas volon tairement d form s modifi s dans la transcription qu on en donne ils sont choisis de fa on pertinente au but du texte c est ce qui est important DES IDEES SONT EXPOSEES Nous rassemblons derri re ce mot id es tout ce qui est de l ordre des notions des concepts des repr sentations des mod les ce qui est du domaine du mental et qui s oppose aux v nements ci dessus ces id es sont exprim es l aide de mots dont l emploi correspond un certain consensus de la part des scientifiques ces id es sont choisies de fa on pertinente nouvelle rencontre avec ce qui est important ces id es sont associ es entre elles de fa on logique CES I
17. la t che complexe en entier mais en d cla rant quelles op rations et quels crit res de r ussite il pr te particuli rement attention L valuation porte sur ces points l des renvois sont indiqu s avec le code figurant sur la carte d tude c est non seulement un moyen de rendre le travail d valuation plus rapide pour l enseignant mais aussi une occasion de renvoyer la carte d tude une condition pour que les l ves se mettent utili ser celle ci est que l enseignant s en serve pour valuer Des corrections personnelles sur certains points pr cis seu lement sont demand es aux l ves Chacun doit annoncer quelle op ration ou quel crit re de r ussite il essaie de prendre en compte dans son am lioration D autres essais sont faits d autres am liorations des modifi cations des plans de formation galement Des auto valua tions sont propos es avec la carte d tude comme r f rence j ai r ussi cela j ai oubli ceci il y a tel crit re que je ne com prends pas Des temps collectifs sont pris pour ajouter de nouvelles op rations et de nouveaux crit res la carte d tude l occasion de certaines difficult s rencontr es ou de r ussites correspon dant des choses implicitement per ues par certains et rele v es par l enseignant ou encore d exigences nouvelles pos es par celui ci Une des cons quences de l utilisation de cet outil est que pe tit peti
18. nonc des connaissances appliqu es avec r ussite mises en application d une connais sance explicitement d sign e des connaissances utilis es de fa on judicieuse m me chose que pr c dem ment mais avec une difficult suppl mentaire choisir les connaissances qui conviennent Je me r f re ici BLOOM D HAINAULT et ROBARDET membre de la m me quipe que moi IRESP IFM de Grenoble le groupe de re cherche en sclences exp ri mentales de l INRP individualiser formuler des ob jectifs chercher limpi cite exposer n est pas d couvrir utiliser les repr sentations l erreur est une chance bricoler l valuation fot matrice 113 4 UTILISATION DE CE MODELE EN CLASSE 4 1 Contexte de cette utilisation La fa on dont je travaille avec mes l ves est influenc e depuis une quinzaine d ann es par mon appartenance un groupe de recherche INRP en didactique des sciences les choix p da gogiques que je partage avec les membres de ce groupe ont t d crits dans les num ros pr c dents de la revue Aster Je cite rapidement ce qui me semble le mieux caract riser ma d marche chercher individualiser l enseignement sans n gliger l ap port des changes collectifs ma triser la formulation d objectifs en se centrant sur celui qui apprend et en tant conscient des limites de la p dago gie par objectifs chercher quel est l imp
19. s et les mod les savants in Mod les et simulation 9 me JIES Chamo nix 1987 D HAINAUT L Des fins aux objectifs de l ducation Bruxelles Paris Labor Nathan 1980 GIL PEREZ D Diff rences entre mod les spontan s mod les enseign s et mod les scientifique quelques implications didactiques in Mod les et simula tion 9 me JIES Chamonix 1987 GINSBURGER VOGEL Y et ASTOLFI J P Sur la lecture des manuels de biologie in Communiquer les sciences Aster n 4 1987 LLIBOUTRY L Petit glossaire m thodologique in Mod les et simulation 9 me JIES Chamonix 1987 NUNZIATI G Pour construire un dispositif d valuation formatrice Dossier du formateur MAFPEN de l Acad mie AIX MARSEILLE PETITJEAN A Des r cits thiologiques les mythes d origine du monde in les textes explicatifs Pratiques n 51 autres articles dans cette revue n 34 en particulier PIAGET J 1941 Le m canisme du d veloppement mental Archives de psycho logie XXVIII p 112 218 277 1941 PRATIQUES revue n 30 1981 Les exercices textuels de la description ar ticle de J M Adam n 34 1982 Introduction au textes descriptifs article de J M Adam et A Petitjean n 43 1984 Le sens des mots article de J M Adam n 49 1986 Activit s r dactionnelles article de M Charolles et CL Garcia Debanc et n 51 1987 en entier Les textes explicatifs Coltier D Combettes B Laparra M
20. textes scientifiques de meilleure qualit que je l ai retenu Cette mod lisation de textes scientifiques est donc finalis e par des besoins didactiques Elle essaie de tenir compte des points qui seront pr cis s ci dessous paragraphe 1 2 mais elle se propose surtout d aider les l ves acqu rir des connaissances c est dire des transpositions didactiques des id es sur lesquelles il y a un consensus de la communaut scientifique utiliser ces connaissances de fa on efficace nulle connais sance ne porte en soi son mode d emploi dit G Nunziati faire la distinction entre la r alit elle m me et ces id es qui sont une interpr tation de la r alit tre capable de pr ciser que ces connaissances sont retenues parce que r futables et ayant r sist leur mise l preuve Prendre en consid ration de fa on prioritaire les objectifs pr c dents conditionne sans doute un certain nombre de posi tions soutenues dans les pages qui suivent 1 2 Que retenir des apports th oriques Des apports th oriques j utiliserai ce qui peut se r sumer par les points suivants 3 C est par exemple ce qui m am ne consid rer un compte rendu de manipulation comme autre chose qu un simple texte descriptif voir pa ragraphe 2 2 3 94 des mod les dans la t te les Id es propo s es par les scien tffiques sont r futables le mod le scient fique n est pas con
21. DEES ONT UN STATUT EXPLICITE OU IMPLICITE Il a t expos plus haut que la repr sentation dans un texte scientifique il faut tout justifier ne r siste pas l examen de tels textes c est pourquoi il semble plus pertinent de parler du statut des id es expos es ou utilis es Ces id es peuvent tre des id es personnelles repr sentations personnelles avis hypoth ses dans ce cas ce statut est explicit par je pense que mon avis voici une hypo th se cette rubrique encourage la cr ation la recherche active de supposi tions voir d hypoth ses des connaissances c est dire la transposition didactique des concepts mod les th ories admises par la communaut scientifique parce qu ils ont t mises l preuve de fa on convaincante dans ce cas la convention est d noncer simple ment ces id es il est sous entendu qu il s agit de connaissances Il s ensuit que toute id e nonc e sans pr cision sur son statut est pr sent e implicitement comme une connaissance Pas de confusion donc entre avis personnel et connaissance pas d erreurs dans l nonc des connaissances des avis personnels ou hypoth ses accompagn s de la description de leur mise l preuve ou des connaissances avec leur justification c est dans cette rubrique que se placent les r sultats des actions de justifier d exp rimenter auxquelles on pense souvent en pr
22. QUELS TEXTES SCIENTIFIQUES ESPERE T ON VOIR LES ELEVES ECRIRE Quelques exemples de l utilisation d une mod lisation des textes scientifiques dans un contexte d valuation formatrice Jean Veslin Cet article propose une mod lisation des textes scientifiques Ce mod le est un outil permettant de mettre en place un dispositif qui utilise l valuation comme moteur de l apprentissage cf Evaluation formatrice d finie par Bon niol Nunziatt Vial et coll N est utilis pour aider les l ves s approprier les crit res qui caract risent les textes scientifiques et leur permettre ainsi de r a liser de tels textes Pendant les cours de sciences les l ves ont souvent l occa sion d utiliser l crit C est parfois pour produire des textes termin s d autres fois il s agit d bauches destin es tre reprises ou encore de simples traces mat rielles d une activi t pour lesquelles aucune suite directe n est envisag e Il existe de nombreux types de textes qui ont t d crits par des linguistes et des grammairiens 1 Parmi ceux l les plus fr quemment produits en tous cas demand s aux l ves quels types de en sciences sont des textes de type descriptif d crire un ani textes produit on mal une plante une coupe g ologique des textes de type en classe de explicatif faire comprendre pourquoi le rythme cardiaque s ac pense c l re quand on a couru parfois de type pr dict
23. ainsi concevoir moins comme une activit de mesure que comme un effort de com munication Une autre id e centrale de l valuation formatrice est que l ap prentissage se fait mieux les transferts sont plus probables si l on travaille la r alisation de t ches complexes plut t qu des exercices simples ne mettant qu un ou deux types d ac tions en jeu Une t che complexe souvent pratiqu e en sciences exp rimen tales et qui me semble englober les autres consiste produire un texte scientifique c est souvent ce qu on demande de faire un apprenant en cours d apprentissage ou quand on veut valuer ses performances sa maitrise des connaissances 17 Pour plus de renseignements se reporter aux publications de Georgette NUNZIATI et de Michel VIAL 18 Jean CARDINET Une valuation adapt e aux d marches souples in L valuation Cahiers p dagogiques n 256 1987 p 36 la carte d tude un o til un exemple de t che complexe produire un texte pour interpr ter 115 C est ainsi que j ai t amen laborer la mod lisation pr sent e au d but de cet article Cette mod lisation n est pas faite pour que les l ves se l ap proprient elle est faite pour aider l enseignant construire avec eux un outil destin utiliser l valuation comme aide l apprentissage Cet outil est appel carte d tude Les l ves s en servent pour laborer leurs productio
24. are EAA probl mes d criture 7 4 PROBL MES D CRITURE Des recherches pour trans former l enseignement apprentissage de l criture par Gilbert DUCANCEL POUR APPRENDRE A CRIRE Apprendre r soudre des probl mes d criture par Claudine GARCIA DEBANC QUI CRIT A QUI POUR QUOI FAIRE Probl mes et apprentissages pragmatiques par Rosine LARTIGUE SAVOIR G RER L ORGANISATION DE TEXTES DIVERSIFI S Probl mes apprentissages s mantiques et textuels par Francine DARRAS Francis MARCOIN SAVOIR METTRE EN FORME Probl mes apprentissages de marques linguistiques par Jean Pierre JAFFRE SAVOIR VALUER POURQUOI COMMENT par Claudine GARCIA DEBANC l rencontres ENSEIGNER L CRITURE par Colette RINGOT p dagogiques 1988 CONTREPOINTS PRATIQUE D CRITURE ET NRT TRAITEMENT DE TEXTE par Marie Marthe HEBERT COMPTES RENDUS OUTILS DE TRAVAIL ET R F RENCES par Gilbert DUCANCEL INFORMATIONS EVA ET RESO par H l ne ROMIAN
25. corps par un cou quatre pattes il est couvert de poils c est un mam mif re je suis en pr sence d une sorte de description num ration d une suite d v nements sans mise en relation entre eux mais aussi d une explication je leur donne plus de sens en les mettant en relation avec une id e Pour organiser cela j ai choisi de garder pour expliquer son sens de la vie courante qui l oppose d crire d utiliser interpr ter quand consciemment et explicitement dans un texte j utilise une id e ou des id es pour donner du sens au r el Par exemple quand j cris Cet animal a un corps sa t te est reli e au corps par un cou quatre pattes il est couvert de polls c est un mammif re je mets une s rie d v nements explicite ment en relation avec une id e ici un concept celle de mam mif re C est une description laquelle on donne du sens en la compl tant par une interpr tation Il m a sembl important de faire cette distinction entre la description pure dans la quelle aucune id e n est formul e et celle o il y a une inter pr tation par la pr sence explicite d une id e Autre exemple Quand je cours mon coeur bat plus vite parce que mes muscles travaillent Is ont donc besoin de plus d oxy g ne quand mon coeur bat plus vite le sang apporte plus d oxy g ne mes muscles Je propose ici tout un syst me d id es que je mets en relation avec les v n
26. e fa on expli cite Un travail ult rieur pourra se faire partir de cette production Dans un tel texte il y a donc des v nements citer des id es utiliser en les mettant en correspondance avec les v ne ments de fa on proposer une explication Mais ces id es n ont pas forc ment le statut de connaissances observer exp ri menter mals aussi lire justifier qu une id e est une connaissance textes t moins analyser cette t che en cinq questions une 109 Il me semble qu il y a int r t dans ce cas pousser l l ve expliciter que les id es qu il propose sont des id es person nelles dont il n a pas pu v rifier la validit soit directement par une observation ou une exp rimentation soit indirecte ment par lecture d ouvrages sp cialis s le passage par des t tonnements exp rimentaux r ellement effectu s par les l ves est certainement une tape fondamentale essentielle pour leur formation et pour leur permettre de d passer de fa on du rable leurs repr sentations leurs mod les spontan s cepen dant il ne faudrait pas n gliger compl tement la possibilit de lectures en rapport avec les situations qui posent des pro bl mes de compr hension d explication d interpr tation Textes ayant pour finalit la validation d une connaissance Ces textes se rapprochent un peu des textes des chercheurs ce sont ceux qui les miment le plus Cette fois il
27. ements cit s Cette fois je ne suis pas dans une description mais dans une explication et j interpr te en classe on a distingu v ne ment id e et description ex plication 99 Utilisation de ces mots en classe Ce sont ces termes d v nements et d id es que j utilise en classe et cela ne semble pas cr er d obstacles particuliers Il me semble m me que c est facilitant En g n ral les l ves ne se trompent pas quand on a bien d fini ensemble ces mots il faut certes y revenir plusieurs fois pour que peu peu ces deux concepts soient ma tris s mais cela semble assez facile ment correspondre deux cat gories dans leur t te Cette distinction v nements id es me semble importante et aidante pour la construction d une repr sentation scientifique correcte Il en est de m me pour la notion de statut des id es cette id e est elle un avis personnel une hypoth se ou une connais sance Il me semble l usage que la distinction description explica tion si elle n est pas tr s justifi e d un point de vue scientifi que une description est toujours plus ou moins guid e par une explication implicite par ailleurs une description qui se rait exhaustive serait une explication ne pose pas de pro bl me tre conserv e elle est utile conna tre car elle renvoie des probl mes linguistiques qu il faut prendre en compte pour la ma trise de l expression cette distinction est e
28. emier propos d un texte scientifique LES IDEES ET LES EVENEMENTS SONT MIS EN CORRESPONDANCE Qu il s agisse d une simple description d une application ou de la justification d une id e pour lui donner le statut de connaissance cette action me semble tou jours tre pr sente dans un texte scientifique si elle manque on reste dans l anec dotique la dimension scientifique est absente voir les exemples donn s plus haut Cette mise en correspondance est faite de fa on logique soit pour interpr ter des v nements dans une situation d application de connais sance pour donner du sens aux v nements en les repla ant dans l ensemble des connaissances admises par la communaut des scientifiques c est souvent la 112 situation choisie pour v rifier qu une connaissance est ma tris e ou encore ce qui est assez voisin pour pr voir un v nement soit pour expliquer en route vers une interpr tation des v nements dans une situation de d couverte d mission d hypoth ses Soit pour justifier faire passer une id e du statut d hypoth se au statut de connais sance ou encore pour rejeter cette id e en comparant ce qu elle permet de pr voir aux v nements observ s d crits mesur s 3 PERTINENCE PAR RAPPORT A LA CONSIGNE En g n ral en classe le texte est produit dans un certain contexte le plus souvent la suite d une consigne donn e par l enseignant le t
29. es est indiqu c est en accord avec ce qui est important 1 Choisir l introduction Choisir la conclusion Domi 2 1 He A ee ee Pr voir les l ments pour que le texte soit scientifique 1 1 L Rep rer les v nements sont soulign s dans la consigne sur la feuille de pr paration les nommer ou faire le sch ma du mod le qu il est pr vu d utiliser Choisir les id es crire si c est un avis personnel une ou des connaissances scientifi ques Rep rer leur statut mm mms oan oap 0 0 8 oap oap 8 0 8 1 mm s approprier les crit res attention une pr tendue red couverte des indicateurs aux crit res valuer avant de r aliser un plan de for mation 119 Cet outil est constitu par une liste appel e ici op rations colonne de gauche c est la liste des actions qui ont t re p r es comme devant tre faites pour r aliser la t che La liste voisine colonne de droite permet de savoir si l op ration faite a t r ussie ou non crit res de r ussite Les l ves dans un premier temps avaient observ des pro ductions faites par d autres Le but de ce travail tait de com mencer rep rer certains des crit res de r ussite de la t che Les productions observ es taient des productions pr alable ment corrig es annot es Ce n est pas une obligation bien s r certains crit res certaine
30. et ces v nement avec deux variantes ou bien les id es qui ont alors le statut d hypoth ses sont confront es aux v nements mise l preuve sous forme d observation organis e ou d exp rimentation elles peuvent si elles r sistent cette mise l preuve de fa on convaincante prendre le statut de connaissances ou bien les id es ayant le statut de connaissances sont ap pliqu es des v nements pr cis elles permettent alors d expliquer ces v nements elles donnent du sens au monde On peut donc dire qu elles sont utilis es pour expli quer Mais cette explication scientifique a des caract risti ques qui la distinguent de n importe quelle explication de la vie courante c est ce que je propose plus haut d appeler inter pr ter Cette qualit est utilis e pour pr voir des v ne ments et c est l leur principale application pratique Quels sont les proc d s utilis s ici Certains l ments du texte ont un caract re descriptif d autres un caract re ex plicatif mais avec quelque chose de particulier une connais sance nouvelle non seulement doit tre reconnue comme justifi e de fa on convaincante non r fut e mais en plus elle doit se situer par rapport un corpus de connaissances re connues par la communaut scientifique d autres encore ont un caract re argumentatif 15 C est en quelque sorte une chose du m me ordre que la m me diff rence entre
31. eu peu labo r es En bref je me suis livr des analyses de t ches comme on les pratique en valuation formatrice 1 4 D finitions des mots v nements id es connaissances d crire expliquer et interpr ter tels qu ils seront employ s dans cet article Leur utilisation en classe Dans l expos d une mod lisation des textes scientifiques qui sera fait plus loin un certain nombre de mots reviendront sou vent Comme beaucoup de mots ils peuvent s utiliser avec des sens vari s suivant les contextes suivants les choix qui sont faits 8 Roger BENICHOUX Jean MICHEL Daniel PAJAUD Guide prati que de la communication scientifique Paris Gaston Lachuri 1985 9 Voir paragraphe 4 1 Quelques mots pour situer l valuation forma trice 96 des d finitions pour viter les ambigu t s d finir v ne ments et Id es dont certaines sont des connals sances Pour viter des ambigult s je vais dans ce paragraphe pr ci ser le sens que je donne six mots qui reviendront souvent dans la suite de cet article v nements id es connaissances d crire expliquer et interpr ter Le mot v nements d signe des l ments isol s du r el ex traits de ce r el Par exemple des phrases comme celles ci ce chat pr cis est en train de manger une souris ou encore ce ch taigner a des feuilles aux bords dent s donnent des indi ca
32. euxi me contient des concepts permettant une interpr ta tion C est la m me chose dans le cas de l explication Du coup une description scientifique donne plus de sens au monde qu une description ordinaire Si on attribue expli quer le sens de chercher donner du sens au monde la description scientifique est d j une sorte d explication la dis tinction entre d crire et expliquer ne se justifie plus gu re Par contre dans un cas comme dans l autre il y a mise en cor respondance d v nements avec des id es il y a interpr ta tion au sens propos plus haut Mais l cole des probl mes suppl mentaires sont pren dre en consid ration Revenons sur le texte n 3 Je pense que la vip re attaque sa proie et la mord parce qu elle l a vue Nous avons vu qu il y a certainement de l implicite dans l ob jectif vis en demandant la r alisation de ce texte Le but non explicit est de mettre l l ve sur le chemin de s approprier la connaissance plus g n rale suivante un comportement est d clenche par une stimulation ou bien simplement d appli quer cette connaissance Ceci permet de faire appara tre un point tr s important sou vent oubli peut tre fondamental pour la r ussite Quel est le sens la signification de ce texte pourquoi a t on choi si de le faire construire qu attend on de l l ve qu il ap plique une connaissance acquise qu il acquiert une connaissance
33. exte est en accord avec cette consigne C est souvent cet accord qui conditionne le type d crit scientifique au quel le texte correspond il peut s agir d une mise en application de connaissances d une expression d a vis personnels repr sentations sur le sujet mission d hypoth ses d une d cou verte ou de la mise l preuve d une connaissance exposer il peut s agir plut t d une description mise en ordre d v nements par exemple j ai mettre plat les diff rents moments du comportement alimentaire d un ani mal d une explication indiquer pourquoi il n est pas tonnant que tel et tel v nements soient associ s dans le temps ou dans l espace leur donner du sens par exemple j ai indiquer tel stimulus qui d clenche le comportement alimentaire du m me animal les v nements expos s peuvent tre d j d sign s dans la consigne ou bien re p r s au cours d une observation 4 DANS LE CAS D UNE MISE EN APPLICATION DE CONNAISSANCES Trois points relatifs ces connaissances sont consid rer elles doivent tre choisies de fa on pertinentes elles doivent tre nonc es de fa on exacte elles peuvent du point de vue de l l ve qui les utilise correspondre des connaissances reproduites r cit es par coeur des connaissances comprises reformul e sans erreurs dans un langage autre que celui de son premier
34. fondu avec la r alit Chacun essaie de comprendre le monde en se forgeant des id es associ es en mod les interpr tatifs On comprend quand les v nements x qu on per oit sont en accord avec les mod les qu on a en t te En sciences les chercheurs propo sent des id es qui peuvent suivant les cas tre appel es no tions concepts lois th ories mod les La diff rence essentielle entre les id es propos es par les scientifiques pour donner du sens au monde et les id es spon tan es utilis es par tout le monde c est que les id es scien tifiques peuvent tre soumises la r futation K Popper Par exemple devant un ph nom ne surprenant proposer pour lui donner du sens l explication c est le diable c est propo ser une id e qui ne peut tre soumise l preuve d une r fu tation puisqu on ne peut imaginer un dispositif d observation organis e ou d exp rimentation pour la tester ce n est pas une id e qui peut tre prise en compte en sciences Celui qui donne du sens au monde en utilisant des mod les spontan s identifie le plus souvent ces mod les la r alit les confond avec elle Au contraire un chercheur sait en prin cipe que les mod les scientifiques qu il utilise pour donner du sens la r alit ne sont pas cette r alit qu ils sont des re pr sentations de celle ci commodes pour agir sur elle vala bles sous certaines conditions rempla able
35. if pr voir qu une vache aura besoin d une plus grande quantit de nour riture en hiver argumentatif indiquer pourquoi on peut as surer que la vip re rep re sa proie en la voyant voire encore de type narratif raconter la capture d une souris par une vi p re ou injonctif indiquer les d tails d une manipulation ex p rimentale de telle fa on qu elle puisse tre reproduite Mais il y a des textes descriptifs explicatifs argumentatifs etc qui ne sont pas des textes scientifiques m me si pour 1 Voir en particulier Jean Michel ADAM in Le Fran ais dans le Monde n 192 et dans la revue Pratiques n 30 43 et 34 avec Andr PETITIJEAN Voir aussi l ensemble du n 51 de cette m me revue ASTER N 6 1988 Les l ves et l criture en sciences INRP 29 rue d Ulm 75230 Paris Cedex 05 92 des textes expli califs descriptifs argumentatifs qui ne sont pas scien tifiques pourquol mod liser les textes scientifi ques et utiliser cette mod lisa tion en classe r sultat d allers et retours entre pratt que et culture crire un texte scientifique il est n cessaire de ma triser les r gles de production de la description de l explication de lar gumentation Certains textes comme les mythes sur l origine du monde ont des caract ristiques de textes explicatifs mais ne sont pas des textes scientifiques De m me certains textes se rappor tant de fausses science
36. ion qu ils comportent les rapproche des textes explicatifs Textes applications de connaissances voir discussion du texte n 3 et du texte n 4 Les proc d s utilis s sont nouveau de type descriptif rela tifs aux v nements pris en consid ration de type explicatif relatifs la mise en relation des v nements entre eux ou avec des connaissances une utilisation de proc d s justifica tifs est possible mais pas absolue cela d pend du contexte Textes se rapportant une appropriation de connaissance par leur auteur Du point de vue de la forme ces texte sont voisins des pr c dents il va s agir de proposer une explication des v ne ments observ s donc d tablir une correspondance entre v nements et id es Mais du point de vue de celui qui produit le texte c est tr s diff rent il ne s est pas appropri les connais sances qui conviendraient pour donner une interpr tation scientifique de ces v nements Le but de sa production est justement de lui permettre d ac c der cette ma trise Une tape dans cette direction peut tre de prendre conscience des id es personnelles dont il dispose pour proposer une explication Dans ce cas l valuateur n au ra pas les m mes exigences que s il attendait une utilisation des connaissances ad quates L valuation doit tre telle qu elle encourage l expression des repr sentations de lau teur pour que celui ci en prenne conscience d
37. licite qui se cache derri re une infor mation en apparence explicite rep rer que la d marche d crite par Claude Bernard est une d marche d exposition mais pas du tout une d marche de d couverte utiliser les repr sentations des l ves chaque personne a dans sa t te un syst me explicatif du monde ce syst me est un ensemble de repr sentations souvent tr s loign es de celle de l enseignant ces repr sentations sont parfois des obs tacles parfois des points d appui l apprentissage utiliser la mise en chec d une repr sentation comme occa sion d un apprentissage consid rer une erreur comme une chance d apprentissage faire travailler les l ves partir de leurs propres essais en pensant ce que Seymour Papert a d crit en utilisant les termes bug et debugging du langage des informaticiens bricolage pour am liorer ce qui est d j r alis plut t que d monstration de la fa on dont il faut s y prendre en reprenant tout partir de z ro Plus r cemment j ai en outre t influenc par la d marche d valuation formatrice propos e par l Universit d Aix Mar seille et la MAFPEN de cette acad mie C est dans ce contexte que j ai construit et utilis la mod lisation de textes scientifi ques propos e dans cet article 114 se repr senter le but planifier l action valuer pour se falre comprendre apprendre en r alisant des t ches co
38. mememmmmmmemmmmemenmemmmmmsemme me memes eu Dans l introduction je dirai ceci eommmmnmmmmmmemsenmmenmemmmmmmemcmmmsmssemmc ma o m a o ma 00 08 an me aen 00 e 207 a ae a cu m e a en a a aae SD cn GR ae a ae S aD en aa me aa ne me om S on Vu ous ue ce eu 0 10e qe ou mo ag en a O me qe en en a ee den me qe 0 D dt at pe mn en a neo a m um men lt o ra fe 2 2 a a a M 3 3 a 2 g a aa a aaa aaa om a aaa Voil quelles sont les id es que je vais utiliser 1 lu onconesmmcomcmcnmescnmencse Ces id es sont des connaissances ou des avis personnels 20 00 ap ae 00 am a on a me ma a ae 00 me a oe om me de ae Oe e mt me nt 28 0 0 00 a J mo Les besoins d apprentissage tant rep r s ces apprentissages restent faire Le but de cet article n est pas de d crire la fa on dont on peut s y prendre Je signalerai seulement des pistes qui me servent de point d appui pour la fois pour rep rer les probl mes qui se posent les apprentis et trouver des id es de rem diations proposer aux l ves sages ne sont pas pour les apprentissages relatifs des connaissances la lec r gl s ture ou la relecture de la revue Aster ou des Bulletins Aster qui l ont pr c d e repr sentent une mine d id es pour les apprentissages relatifs la ma trise de la langue en particulier mettre en correspondance id es et v nements le faire d une fa on logique l article
39. ments d allers et retours entre une pratique avec les l ves et une certaine culture scientifique la mienne acquise en formation initiale et au cours de longues ann es d activit s professionnelles nourrie de discussions de lec tures d es au hasard ou aux besoins plus particuliers de ce travail Dans cette premi re partie je vais pr ciser la fois les points de culture scientifique auxquels je suis conscient de me r f rer et les choix de vocabulaire que j ai t amen faire pour 2 Voir Pratiques n 51 Article d Andr PETITJEAN Des r cits tio logiques les mythes d origine du monde le mod le de texte propos est au service d un projet de foma tion 93 clarifier les difficult s rencontr es en travaillant avec les l ves Ces choix peuvent tre contestables mais en les pr ci sant j esp re lever des ambiguit s qui pourraient faire obsta cle la compr hension de ce qui va tre expos 1 1 La mod lisation pr sent e ici est finalis e J ai choisi d employer le mot mod lisation pour d signer la construction d un syst me d l ments mis en relation simpli fi par rapport la r alit destin tre utilis pour aider produire en classe des textes scientifiques C est donc quelque chose de r ducteur non exhaustif mais qui se veut fonction nel et op ratoire C est dans la mesure o en utilisant cet ou til j ai pu aider les l ves produire des
40. mmenc cette ac quisition Cette distinction ne devrait pas changer le texte produire la fin Mais elle doit tre prise en compte dans l apprentissage donc l cole Les caract ristiques d un texte attendu d un l ve qui est en train de construire son savoir ne seront pas les m mes que les caract ristiques d un texte produit dans une situation d application En particulier alors que dans un texte d application les id es attendues seront des connaissances dans un texte crit en phase d appropriation d apprentissage ces id es seront sou vent des id es personnelles Dans ce dernier cas on pourra demander voire exiger qu elles soient pr sent es avec ce sta tut c est dire que le lecteur ventuel soit inform que ces id es sont personnelles qu elles doivent tre consid r es comme des hypoth ses Il me semble que c est l un moyen de garder une porte ou verte l expression des repr sentations la cr ation tout en poussant la prise de distance qui commence engager sur la voie d une production scientifique 106 encourager l l ve s interro ger sur sa situation l cole aussi des v nements des id es et Une mise en correspondance des deux d crire expliquer argumenter Il est important que l enseignant se pose cette question au mo ment o il propose un travail ainsi qu au moment o il va lue Si on fait l hypoth se que la m
41. mplexes Quelques mots pour situer l valuation formatrice Cette m thode prend en compte le fait que pour r aliser quoi que ce soit et en particulier pour apprendre il faut se repr senter le but atteindre les caract ristiques du produit atten du Il y a donc installer avant la r alisation un certain nombre de situations permettant de travailler sur les repr sentations du produit et sur les crit res pris en compte pour l valuer L hypoth se de cette m thode est que la r ussite de l apprenant passe par l appropriation de ces crit res L valuation formatrice se situe dans la mouvance de l valua tion formative celle ci a pour but d adapter le dispositif p da gogique la r alit des apprentissages de l l ve communication des objectifs et des crit res d valuation r gulation des d marches d apprentissage gestion des erreurs Aux objectifs de r gulation p dagogique l valuation formatrice ajoute les suivants repr sentation des buts atteindre auto contr le planification de l action Donc cette m thode installe avant la r alisation un certain nombre de situations permettant de travailler sur les repr sentations du produit on recherche ainsi l appropriation des crit res d valuation par les l ves l valuation est prise en compte avant de commencer des essais de r alisation et par ticipe de l apprentissage d o son nom Dans ce contexte l valuation est
42. n outre relativement famili re aux l ves La distinction entre explication au sens commun et explica tion scientifique telle que L Lliboutry la propose est tr s utile comme rep re pour l enseignant mais m a paru trop dif ficile et non indispensable au moins avec de jeunes l ves La notion de mise en correspondance des v nements avec un syst me d id es nomm e interpr tation m a sembl plus ac cessible et utile dans l apprentissage compte tenu des objec tifs vis s Dans la pratique cela conduit l enseignant des interventions du genre suivant Devant une description au sens commun il dit accord tu as fait une description tu as cit des v nements Maintenant essaie de les mettre en correspondance avec des connaissances que nous avons d j rencontr es essaie d inter pr ter 12 Voir fin du paragraphe 1 1 13 Voir connaissances milieu du paragraphe 1 4 14 Louis LLIBOUTRY Petit glossaire m thodologique 100 exemples d inter ventions de l en seignant des crits pour convaincre d autres pour ut liser des v nements des Id es r futa bles valid es Ou bien devant l auteur de quand je cours mon coeur bat plus vite parce que je suis essouffl apr s que celui ci ait pr cis que je suis essouffl veut dire mes mouvements respiratoires acc l rent Dans ce que tu nous dis y a t il des v nements Des id es Lesquels O
43. n sc ne Apr s ce travail qui peut tre accompagn de nombreux chan ges de nombreuses discussions les l ves commencent un travail individuel la pr paration d un plan de formation Il s a git pour les l ves de rep rer les op rations qu ils pensent tre capables de r ussir celles pour lesquelles ils pensent avoir be soin d un apprentissage Les apprentissages sont faits en partie collectivement en par tie individuellement Par exemple 120 SUIVI par des ap prentissages essais r aliser la t che complexe en se centrant sur certains crit res corrections faites par celul qui a fait les erreurs et en r f rence la carte d tude des recherches en petites quipes ont eu lieu pour trouver quelles sont les mati res n cessaires la vie des plantes en fournissant des l ments de preuve une discussion collective a permis de confronter les diff rents apports une mod lisa tion des besoins des plantes en est sortie chacun a d en faire un sch ma les uns ont travaill trouver un titre pertinent quelques textes d autres rep rer quelle connaissance parmi celles r cemment tudi es en classe on pouvait mettre en relation avec tels et tels v nements etc Cela suppose une grande dispo nibilit de l enseignant et de nombreux exercices pr ts tre sortis la demande Puis viennent des essais de r alisation de productions Cha que l ve r alise
44. ns puis ventuelle ment pour les am liorer L enseignant l utilise pour valuer celles ci 4 2 Exemple d utilisation Pour mieux situer les circonstances dans lesquelles cette mo d lisation a t utilis e je rappelle ici les principales tapes d une d marche en valuation formatrice telles qu elles ont t d crites par Michel Vial communication de l objectif de la t che analyse de t ches faites formalisation des crit res laboration de la carte d tude rep rage des crit res de la carte d tude dans des essais d valuation de productions plan de formation rep rage des apprentissages faire travaux d apprentissages r alisation de productions enti res en se centrant sur quel ques crit res rem diations nouveaux essais J ai travaill en utilisant cette m thode avec la m me classe en 6e puis en 5e particuli rement l occasion des notions sui vantes comportements alimentaires respiration des tres vi vants besoins nutritifs des v g taux relations entre conditions du milieu activit et fonction de nutrition A l occasion de chacun de ces sujets j ai introduit la m me t che complexe produire un texte pour interpr ter des v nements Une carte d tude a t progressivement labo r e am lior e Les premi res bauches ont t faites partir de l examen de diff rents textes pris dans des manuels et de textes produits par des l ve
45. r distinguer les id es cr es dans la vie courante de celles qui ont une valeur scientifique reconnue je vais dans la suite de cet article appeller ces derni re des connaissances C est ce terme que j utilise avec mes l ves il a t convenu que ce la voulait dire connaissances scientifiques Il ne m a pas sem bl utile de faire des distinctions entre ces connaissances en fonction de leur plus ou moins grand niveau de g n ralit faits lois th ories Souvent plusieurs connaissances l mentaires sont associ es et entrent en interaction pour former un ensemble coh rent 10 Ch AULT J NOVAK and B GOWIN in Science Education 68 4 1984 97 J ai employ avec les l ves le mot mod le pour d signer un tel ensemble A titre d exemples la plante a besoin d eau a t appel connaissance utilisation du mot 4 plante fabrique ses propres mati res avec de l eau et des mod le de min raux pris dans le sol a t consid r comme un mo la plante fabrique ses propres mati res avec de l eau des sels min raux pris et du dioxyde de carbone a t consid r comme un autre mod le En bref ce qui sera appel connaissances dans la suite de cet transposttions d article correspond la transposition didactique des faits des dactiques lois des concepts des mod les des th ories labor s et dont la validit est reconnue par la communaut scientifique
46. r l l ve n est pas forc ment ce qui est consid r comme nouveau par l en seignant Ce qu il faut justifier d pend du type de texte pro duire et aussi du contexte Cela va pouvoir tre d duit de ce qui est explicite et de ce qui est implicite dans la consigne C est une nouvelle raison en classe de percevoir ce qui est important pour r ussir un texte conforme ce qui est atten du On retrouve la question mutiforme pos e la fin du para graphe pr c dent 108 un compte rendu qui n est pas seu lement descriptif ou narratif s approprier des connaissances prendre conscience de ses repr senta tions personnelles e Les principaux types de textes scientifiques produits en classe Textes descriptions voir ensemble constitu par le texte n 1 et le texte n 2 cit s plus haut H s agit essentiellement de citer des v nements sans cher cher les mettre explicitement en relation les uns avec les au tres Les proc d s utilis s sont descriptifs ou narratifs Il peuvent se r duire cela dans ce cas ce sont des textes pu rement descriptifs ou narratifs mais le plus souvent en classe de sciences on attend que ces v nements soient mis en rela tion avec des connaissances il y a une part d interpr tation C est ainsi qu un compte rendu de manipulation o un compte rendu d excursion ne sont pas en g n ral des textes typique ment descriptifs ou narratifs la part d interpr tat
47. rer la r alisation de leurs productions La deuxi me partie de la carte d tude celle qui s intitule condi tions n cessaires pour r aliser la production n a pas t la bor e d s le d but Ce n est que peu peu quand la plupart des l ves ont commenc s tre appropri la m thode de tra vail que cette seconde partie a t prise en consid ration Par exemple certains ont pris conscience qu ils avaient besoin pour citer les v nements et utiliser les id es n cessaires de rep rer ces v nements et ces id es Nous avons collective ment cherch quelles taient ainsi les op rations faire avant de r aliser la t che Il m a sembl opportun d introduire alors cette seconde partie de la carte d tude Et de proposer la convention suivante tu veux que je te dise si tu sais faire tellle ou telle op ration d analyse ou de planification Il faut alors que tu m en montres une trace mat rielle D o la mise au point de la feuille de pr paration que peu peu les l ves se mettent utiliser 122 Classe de cinqui me FEUILLE DE PREPARATION ANALYSE DE LA CONSIGNE T Y Dans la consigne on me demande de faire ceci EE EEO E EA O A E E oe A Cole 1 Voil ce qui est important t PREVISIONS PLANIFICATION DU TRAVAIL t T Je choisis ce titre CS PTS Je choisis ces parties t runs ee mme mem Se a a D aa af A e AD a ca A D aa m O ae a a a Vu
48. ri t s de la cellule la physico chimie des membranes cellulaires 11 Louis LLIBOUTRY Petit glossaire m thodologique 98 donner du sens au r el mise en relation de deux v ne ment ou n d un v ne ment avec une id e utiliser iInterpr ter avec un sens pr cis description in terpr tation explication in terpr tation La diff rence entre les deux significations donn es ce mot est importante mais dans un cas comme dans l autre c est une tentative pour donner plus de signification au r el Cette action peut se faire de diff rentes fa ons soit en mettant des v nements en relation par des rapports de cause effet ce chat attrape cette souris parce qu il l a vue ou quand je cours mon coeur bat plus vite parce que je suis essouffl soit en mettant un v nement ou une s rie d v nements en relation avec une id e ou un syst me d id es cet animal a un corps une t te reli e au corps par un cou quatre pattes il est couvert de poils c est un mammif re ou quand je cours mon coeur bat plus vite parce que mes muscles travaillent Ils ont donc besoin de plus d oxyg ne quand mon coeur bat plus vite le sang apporte plus d oxyg ne mes muscles En g n ral les verbes interpr ter et expliquer sont employ s comme des quivalents et s opposent d crire Pourtant dans un cas comme cet animal a un corps une t te reli e au
49. s v nements pris en consid ration A un niveau plus g n ral si le but du texte est d tablir la validit d une id e On trouve ici toute l argumentation pr sente dans un texte scientifique qui prend en compte une d marche exp rimentale Ici sont mis en correspondance des v nements et des id es Mais cette fois c est dans le sens contraire des cas pr c dents on ne se sert plus d une connaissance pour faire comprendre des v nements mais d v nements pour justifier qu une id e peut tre retenue qu elle peut acc der au statut de connais sance Une pr cision relative ce qui se dit souvent des textes scien tifiques on entend parfois dans un texte scientifique il faut tout justifier L observation de textes scientifiques textes d experts ou des textes scolaires montre qu il n en est rien Souvent des connaissances sont utilis es sans que leur statut de connaissance soit rappel ni m me sans que le bien fond de leur utilisation soit explicit on les utilise et puis c est tout Par contre on doit apporter ces justifications pour certaines connaissances Dans quels cas une justification doit elle donc tre d velop p e l Dans le cas d un texte de chercheur c est relativement simple ce sont les propositions d id es nouvelles qui ont tre justi fl es Dans le cas de textes faits en classe c est plus d licat rien n est nouveau en soi et ce qui est nouveau pou
50. s l ves en classe ou du moins les textes produits par les l ves et consid r s par les enseignants comme r ussis Certes l cole les textes produits ne sont ni des textes de chercheurs ni des textes d ing nieurs Mais avoir une id e un peu claire de ce que sont ces textes peut servir de guide de r f rence un peu lointaine Il y a dans ce qui est attendu des textes d l ves une sorte de transposition didactique de ce que produit un chercheur ou un ing nieur La prise en compte de ce qui a t crit pour d finir le mot scientifique pour d crire ce qu est un travail scientifique peut aider dans ce domaine les publications sont nombreuses Quant la description de ce qu est un texte crit par un chercheur ou un ing nieur une analyse en est faite par R B nichoux En ce qui concerne les productions des l ves je me suis ef forc d expliciter ce que j attends de mes l ves j ai cherch confronter cela ce que mes coll gues de sciences exp rimen tales attendent des leurs en sciences naturelles physique et chimie principalement dans le premier cycle du second degr pour l instant et surtout j ai cherch prendre en compte les dificult s rencontr es par mes l ves lorsqu ils sont en situa tion d crire des textes en sciences J ai analys leurs travaux et j ai essay d expliciter leurs difficult s avec eux je les ai as soci s la r alisation des listes de crit res p
51. s ont des caract ristiques de textes descriptifs explicatifs argumentatifs comme les textes scien tifiques et pourtant ils ne sont pas accept s comme tels par les sp cialistes C est le signe que des caract ristiques de scientificit se su perposent aux caract ristiques propres tel ou tel type d crit s entrem lent se tissent avec elles Qu est ce qui fait que des textes sont scientifiques ou ne le sont pas Qu est ce qui fait qu une bauche contient des l ments de scientificit ou non Que relever quelles sugges tions faire pour aider les l ves dans leurs productions Que rep rer et encourager de fa on sp cifique dans les bauches de textes et dans les traces d une activit Comment favori ser le d veloppement de repr sentations correctes sur ce qu est une production de nature scientifique Ce sont ces caract ristiques particuli res aux textes scientifi ques que cet article cherche mettre en vidence en propo sant une mod lisation de ces textes Cette mod lisation est certainement marqu e par le fait qu elle a t con ue pour une utilisation en classe Des exemples de l utilisation de ce mo d le pour aider les l ves produire eux m mes des textes scientifiques sont d crits dans la suite de l article 1 ARRIERE PLANS THEORIQUES ET PRATIQUES SUR LESQUELS S APPUIE LA MODELISATION PRO POSEE La mod lisation que je veux proposer ici est le r sultat de nom breux t tonne
52. s d autres classes A chaque re prise de cette t che sur un nouveau sujet de nouveaux textes d j r alis s ont t observ s et la carte d tude pr cis e de nouveaux crit res pris en compte Ci dessous voici la version actuelle de la carte d tude utili s e avec cette classe de 5e Ce n est pas une transposition int grale du mod le propos elle est li e l histoire de cette classe aux circonstances qui ont fait que tel probl me a t soulev Mais d une classe l autre pour une m me t che les variations sont faibles le professeur tant le m me avec les m mes objectifs le m me mod le en t te pratiquant les m mes sortes d interventions et avec aussi un certain souci de s y retrouver d une classe 116 l autre C est plut t l absence ou la pr sence de certains l ments qui peut varier pas leur nature Classe de cinqui me CARTE D ETUDE INTERPRETER DES EVENEMENTS Premi re partie REALISATION DU TEXTE t 2 rien hors sujet OPERATIONS CRITERES DE REUSSITE l ce que je fais pour que ce soit bien fait i CONS R ponse la consigne le texte est en accord l avec la consigne l M RE 1 E E E R diger le texte pour qu il soit COMMUNICABLE COM Respecter les conventions 1 1 crit l encre a r de pr sentation 1 2 aucune convention oubli e RDS ER nr ee te lisses comen us ebirns s student uses
53. s op rations peuvent tre d cou verts directement par les l ves sur des productions non cor rig es mais pas tous croire que les l ves vont tre capable de d couvrir de rep rer par eux m mes les crit res qui font qu un texte scientifique est ou non r ussi serait faire la m me erreur qu en pr conisant la m thode de la red couverte pour faire acqu rir des connaissances L essentiel est que les l ves s approprient les crit res Ce que les l ves rep rent ce sont des indicateurs de r ussite de la production concr te qu ils ont sous les yeux par exem ple celui ci a crit comme titre La Vip re et cela n est pas r ussi il fallait crire Le comportement alimentaire de la Vi p re L enseignant intervient pour aider exprimer cela en terme de crit res de r ussite plus g n raux plus abstraits pour que cela soit transf rable d autres t ches du m me type Les op rations correspondantes actions faire sont gale ment peu peu rep r es et nomm es La mise en forme de cette carte d tude est faite par l ensei gnant Il reste ensuite mettre en place un travail d appropriation de cette carte d tude Pour cela les l ves sont invit s valuer des productions toujours faites par d autres mais non corri g es cette fois C est un moyen de rep rer certaines op rations certains crit res de r ussite de voir quoi peut finalement bien servir toute cetle mise e
54. s par d autres dans d autres conditions ou en cas de d couvertes de cr ation d i d es nouvelles Les id es qui sont l usage retenues comme scientifiques sont celles que au moins momentan ment un consensus de la communaut scientifique consid re comme ayant r sist la r futation apr s des mises l preuve convaincantes 1 3 Deux approches pour mod liser Pour r aliser cette mod lisation deux approches sont possi bles 4 id es v nements voir paragraphe 1 4 des pr cisions sur le sens don n ces mots dans cet article 5 Voir Frank SMITH La compr hension et apprentissage Montr al HRW 1979 6 Louis LLIBOUTRY Petit glossaire m thodologique Voir quelques d tails en 1 4 7 Michel DEVELAY Les rapports de l op ratoire et du figuratif dans les mod les spontan s et les mod les savants et Daniel GIL PEREZ Diff rence entre mod les spontan s mod les enseign s et mod les scientifiques partir des textes d experts ou par tir des textes d l ves ceux des experts pris comme re p re ceux des l ves pour relever les points qui posent probl me 95 regarder des textes produits par des scientifiques ceux des d couvreurs les chercheurs mais aussi ceux des ing nieurs qui utilisent les travaux des premiers Je me suis pour cela r f r aux publications dont j ai eu connaissance regarder les textes produits par de
55. s produits en classe de sciences par les l ves 110 CARACTERISTIQUES DES TEXTES SCIENTIFIQUES PRODUITS EN CLASSE 1 COMMUNICABILITE DU TEXTE Le texte respecte des CONVENTIONS DE PRESENTATION criture mat riel lement lisible r gles variables suivre Il est pr c d d un TITRE qui permet de l identifier Ce titre est pertinent au texte et la consigne Il est SUBDIVISE EN PARTIES ces subdivisions parties et paragraphes sont mat riellement rep rables elles sont choisies d une fa on pertinente en rapport avec ce qui d coule de la consigne et coh rente accord entre elles Il est ventuellement accompagn d ILLUSTRATIONS elles sont ins r es dans le texte de fa on pertinente elles sont en coh rence avec le texte et respectent des conventions de pr sentation pour tre compr hensibles CE TEXTE EST REDIGE la r daction est compl te pas de style t l graphique et correcte IL Y A MISE EN EVIDENCE DE CE QUI EST IMPORTANT Cette mise en vidence peut tre mat rielle souligner encadrer mais elle peut aussi tre indiqu e par le choix d un plan pertinent avec des par ties convenablement choisies en particulier en accord avec la finalit du texte ventuel lement une introduction et une conclusion Remarque 1 Aucun de ces points n est sp cifique d un texte scientifique mais d une part c est quelque chose qu on ne peut carter
56. struit collectivement en classe apr s tude du manuel pr c dent Qui prend une dimension scient fique on met les v nements pr c dents en correspondance avec une id e Cette id e fait partie d un corpus construit labor peu peu en sciences En ajoutant cette id e on fait entrer cette collection d v nements dans cette construction C est toujours une description mais elle a perdu le caract re anec dotique m me si c est un artifice de celui qui a crit qu elle avait Elle gagne ainsi du sens elle prend une dimension scien tifique qu ele n avait pas avant Nous dirons en utilisant la convention propos e plus haut dans le paragraphe 1 4 qu il y a une interpr tation 103 Texte n 3 Je pense que la vip re attaque sa proie et la mord parce qu elle l a vue texte d l ve L s agit ici d une phrase ou d un texte tr s court de nature explicative Dans ce texte d l ve de 6 me il y a trois v ne ments 1 la vip re attaque sa proie 2 elle la mord 3 elle l a vue et une id e qui donne du sens au r el attaque sa proie et la mord parce qu elle l a vue L id e ici c est qu un des v nements est la cause des autres En outre le statut de cette id e est indiqu par je pense le lecteur est pr venu que ce n est qu une hypoth se qu il reste prouver celle ci pour qu elle prenne ventuellement le statut de connaissance Mais il y a des choses implicites
57. t les l ves arrivent tre dans une situation de de mande par rapport leur besoins Lorsqu ils font tel exercice d apprentissage apr s l avoir rep r comme tant un besoin ils ont conscience que c est pour r ussir la t che qui va leur tre demand e cr er la de mande de foma tion patience dans la classe pour anticiper une feuille de pr paration 121 Sans pouvoir crier au miracle je constate une plus grande mo tivation chez la plupart des l ves que lorsque je leur faisais faire les m mes exercices mais en les imposant moi m me parce qu ils avaient besoin de cet apprentissage j en tais conscient mais pas eux Il faut du temps pour que les l ves se rendent compte de l u tilit de leur carte d tude Certains en voient la signification d s le d but d autres apr s cinq mois d utilisation en classe l injonction pensez regarder votre carte d tude r agissent _ par un qu est ce que c est la carte d tude Autre exemple celui de Soraya apr s la r alisation de trois productions d autant d am liorations d exercices d valua tion divers cette l ve est en train de peiner avec une mau vaise volont vidente sur sa quatri me production brusquement son visage s claire quand elle regarde sa carte d tude elle d clare mais c est tout marqu ce qu il faut faire r Un autre avantage de cette pratique est qu elle pousse les l ves pr pa
58. tions sur des l ments extraits de la r alit d crivent des v nements Dans le langage courant on nomme souvent ce la des faits mais les sp cialistes pr f rent r server le terme de faits des v nements qui se r p tent avec constance Par exemple Les chats se nourrissent de souris et autres animaux de cette taille et aussi les arbres ont des racines un tronc des branches et des rameaux feuill s sont des faits Le mot id es d signe des constructions du cerveau humain ce mot est choisi pour marquer que ce ne sont pas des mor ceaux du r el Ce sont des productions de l esprit qui nous permettent de comprendre d expliquer la r alit Derri re ce terme on peut ranger les faits au sens d fini ci dessus toutes les notions de classement mammif re vert br plante fleur toutes les relations que nous tablissons entre les v nements mon chat arrive en courant quand il entend le bruit de l ouvre boite ou les classes d v nements tout com portement est d clench par une stimulation Toutes les choses de ce genre labor es par les tres humains pour mettre de l ordre dans leurs perceptions du monde qui les entoure aus si bien ce qui est du domaine de la vie courante du bon sens des repr sentations spontan es que ce qui a une valeur re connue comme scientifique lois th ories seront d sign es par le mot id es dans ce qui suit Pou
59. u encore si cela semble plus propos Raconte nous ton avis ce qui se passe dans ton corps ce moment l ou cherche dans ton classeur s il y a des connais sances que tu peux mettre en correspondance avec ces v ne ments l 2 ANALYSE DES TEXTES SCIENTIFIQUES 2 1 Caract ristiques des textes de sp cialistes Les chercheurs produisent des textes dans lesquels ils propo sent des id es nouvelles pour comprendre donner du sens la r alit Leur crits sont destin s convaincre la commu naut scientifique de la validit de leurs propositions C est une situation de cr ation d id es et la d marche est de type explicatif et argumentatif D autres types de textes existent qui peuvent tre consid r s comme scientifiques galement ce sont des textes dans les quels on utilise les connaissances propos es dans les textes du type pr c dent Appelons les des textes d ing nieurs des textes techniques pour les opposer c est sans doute un peu trop sch matique aux textes de chercheurs Dans ces textes il y a une utilisation une mise en application de connaissances en g n ral pour pr voir des v nements penser par exemple aux pr visions m t orologiques ou aux calculs faits avant de construire un barrage Mon propos n est pas d analyser en d tail ce que sont les textes des professionnels de la science mais de signaler ce que j ai retenu des analyses que je connais
60. uire e Proc d s utilis s Comme dans les textes de sp cialistes il y a utilisation de proc d s descriptifs de proc d s explicatifs qui devraient tendre vers une in terpr tation et de proc d s argumentatifs 16 d apr s Peter LINL SAY et Donald NORMAN M taconnaissance c est dire connaissance de ses propres capacit s par exemple la m taconnaissance constitue la connaissance de sa propre aptitude contr ler une situation dans un texte scientifique ii ne faut pas tout justi fier que justifier qu est ce qui est Important 107 A un niveau local dans un texte quand il s agit de justifier que telle connaissance qui a un certain degr de g n ralit peut s appliquer ce cas particulier cet v nement ou cet en semble d v nements en montrant que ce cas particulier pr sente les caract ristiques de cette connaissance Par exemple j argumenterai si je veux justifier que ce que j ai d crit chez la Chouette peut s appeler comportement alimen taire ou si je veux justifier que la Chouette peut tre class e parmi les Oiseaux ou encore si je veux expliciter que le cas la vip re attaque sa proie parce qu elle l a vue est un cas parti culier de la connaissance un comportement est d clench par une stimulation Ici c est un proc d qui est utilis pour met tre en relation l id e ayant le statut de connaissance avec le
61. y a encore des descriptions d v nements des id es qui sont cit es ma s la part d argumentation est constante et primordiale il s agit de valider l id e expos e en la mettant en correspondance avec les v nements pris en consid ration Enfin il y a des textes non achev s qui conservent les traces d un travail mais ne sont pas forc ment destin s tre com muniqu s Il est int ressant de rep rer les l ments de type scientifique qui y sont pr sents et de stimuler leur exploitation ventuelle par la suite 3 PROPOSITION D UNE MODELISATION DES TEXTES SCIENTIFIQUES Lorsqu on demande aux l ves de produire un texte on peut pour analyser la t che qu ils auront accomplir chercher une r ponse aux quatre questions suivantes 1 de quel type de texte s agit il autrement dit que faudra t il mettre en vidence dans ce texte quelle en est la signifi cation 2 quels sont les v nements indiquer dans ce texte 3 quelles sont les id es utiliser 4 quel est le statut de ces id es avis personnels ou connais sances scientifiques 5 quelle sorte de mise en correspondance faut il tablir entre v nements et id es cela r sulte de la r ponse la premi re question 6 enfin puisque ce texte est destin tre communiqu que faut il faire pour qu il soit communicable Nous proposons dans le tableau suivant une mod lisation valable pour la plupart des texte
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