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rapport Senateur Demuinck - Enseignementsup

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1. Pilotage de la licence Appr ciation de la composition et du fonctionnement de l quipe p dagogique ainsi que de la mani re dont elle am liore le pilotage de sa formation par l analyse et la prise en compte des diff rentes informations recueillies dont l valuation des enseignements par les tudiants On s interrogera simplement sur le caract re globalisant de notre syst me d habilitation Il est li l valuation mais celle ci n est pas diff renci e selon LMD Or sch matiquement le L c est une population h t rog ne le M c est l attractivit le D c est l excellence On doit donc s efforcer de mesurer la performance diff remment et d allouer diff remment aussi Aujourd hui on reste dans une logique de blocs avec un tropisme qui fait qu on regarde surtout M et D et pas assez le L On pourrait d ailleurs imaginer d avoir d autres valuateurs d autres habilitateurs et un autre timing pour le niveau L 12 La lutte contre le d crochage universitaire suppose des dispositifs de r orientation performants Toute une vie ne peut se jouer entre 18 et 22 ans sur la base d une mauvaise d cision d orientation initiale Le droit l chec existe aussi pour l tudiant le droit changer d avis aussi La France n aime pas l chec contrairement aux Etats Unis mais les choses changent Plusieurs grandes entreprises fran aises commencent capitaliser autour
2. e faire de l universit un tremplin pour tous les tudiants en leur proposant un large ventail de possibilit s Il s agit de les aider organiser leur travail de les diriger vers une autre fili re ou de les accompagner dans la construction d un projet de formation et ou professionnel plus adapt Des modules consacr s au projet personnel et professionnel de l tudiant PPP assur s par des enseignants ou des intervenants ext rieurs viendront renforcer ce dispositif afin de faire conna tre aux tudiants et aux enseignants les alternatives possibles au d crochage L exp rimentation repose sur le rep rage en amont et la pr vention du d crochage Elle se d compose en deux phases e analyse du profil des tudiants d crocheurs partir de l analyse de la population t moin n o bacheliers 2009 2010 e mise en place d un suivi personnalis assur par 66 professeurs r f rents en particulier en Psychologie 136 Droit 116 STAPS 106 et Sciences du vivant 96 mis aussi en Histoire 42 et en AES 36 113 Page Depuis la rentr e 2010 2011 celui ci a b n fici 532 tudiants particuli rement expos s au risque de d crochage dans 6 fili res fort effectif de 3 universit s lorraines e Psychologie et Droit l Universit Paul Verlaine Metz e _ Sciences du Vivant et STAPS l Universit Henri Poincar Nancy 1
3. Nous recommandons aussi d aller plus loin dans cette logique de discrimination positive en instaurant un syst me de quotas en IUT et BTS pour les bacheliers technologiques et professionnels candidats une 1 Le d cret n 2008 265 du 17 mars 2008 modifiant le d cret n 84 1004 du 12 novembre 1984 relatif aux instituts universitaires de technologie IUT dispose dans son article 4 que l admission en IUT est de droit pour les l ves qui ayant pr alablement fait acte de candidature dans les formes et les d lais pr vus obtiennent la m me ann e une mention bien ou tr s bien au baccalaur at technologique dont le champ professionnel est en coh rence avec le d partement d institut universitaire de technologie demand De m me aux termes de l article 1er du d cret n 2005 1037 du 26 ao t 2005 modifiant le d cret n 95 665 du 9 mai 1995 portant r glement g n ral du brevet de technicien sup rieur BTS l admission est de droit pour les l ves et les apprentis qui ayant pr alablement fait acte de candidature dans les formes et d lais pr vus par le recteur obtiennent la m me ann e une mention tr s bien ou bien au baccalaur at professionnel dont le champ professionnel correspond celui de la section de technicien sup rieur demand e Pour les l ves ou les apprentis qui obtiennent une mention tr s bien ou bien au baccalaur at professionnel et qui ont t pr alablement ins
4. Art 12 Dans le cadre des dispositions du pr sent arr t les universit s sont habilit es d livrer les dipl mes nationaux seules ou conjointement avec d autres universit s Lorsque les objectifs de formation le justifient d autres tablissements publics d enseignement sup rieur d livrant des dipl mes nationaux peuvent galement tre habilit s conjointement avec une ou plusieurs universit s Par convention une coop ration p dagogique peut tre organis e avec les lyc es Dans les conditions pr vues l article L 613 7 du code de l ducation la pr paration de ces dipl mes nationaux peut tre assur e par d autres tablissements d enseignement sup rieur dans les conditions fix es par des conventions conclues avec des tablissements habilit s les d livrer et sous la responsabilit de ces derniers lt center gt TITRE Il Organisation des enseignements lt center gt Art 13 La formation associe des degr s divers selon les parcours des enseignements th oriques m thodologiques pratiques et appliqu s En fonction des objectifs de formation tout en assurant l acquisition par l tudiant d une culture g n rale elle peut comprendre des l ments de pr professionnalisation de professionnalisation des projets individuels ou collectifs et un ou plusieurs stages Elle int gre l apprentissage des m thodes du travail universitaire et celui de l utilisation des ressources documentaires La
5. l universit par d faut dont la majeure partie des bacheliers technologiques et professionnels Nous le verrons plus loin une part non n gligeable des d crocheurs ne devrait pas se trouver en errance dans un premier cycle universitaire mais dans une fili re courte ou en insertion professionnelle A l inverse de nombreux jeunes pourraient imm diatement int grer des fili res longues sans avoir besoin d emprunter le sas des fili res courtes le d faut d orientation l tudiant est l o il voulait tre mais cette orientation n est pas la bonne Les uns ont m sestim le contenu d une formation les autres surestim leur capacit de r ussir On trouve dans cette cat gorie beaucoup de bacs g n raux qui n ont pas mesur la difficult du d fi relever Assez sch matiquement l orientation par d faut concerne le bachelier technologique et professionnel alors que le d faut d orientation rel ve du bachelier g n ral 35 Page 2 1 L orientation par d faut pose principalement la question du devenir des bacheliers technologiques et professionnels dans l enseignement sup rieur D abord une juxtaposition de deux constats statistiques sans valeur scientifique mais dont le rapprochement interpelle un tudiant de LI sur cinq d clare tre inscrit par d faut l universit Un tudiant de LI sur cinq est un bachelier technologique ou professionnel En Li les bacs g n raux repr sen
6. autre part de permettre la concr tisation effective des v ux des bacheliers les plus fragiles C est peu dire que l essentiel du combat contre le d crochage se joue dans l orientation Le propos n est pas ici de s engager dans un nouveau rapport sur l orientation L orientation reste un vrai mille feuille La mise en place des projets Hirsh a t assez r v latrice de cette cartographie toujours h t rog ne et parfois 34 Page conflictuelle N anmoins des progr s sont tangibles ne serait ce qu travers la proc dure d admission post bac la r forme en cours du lyc e le portail unique d orientation ainsi qu une multitude d innovations nationales ou territoriales La distinction qui sera faite au lyc e entre la phase d information et celle de la d cision est attendue pour viter des choix pr cipit s et inconsid r s L am lioration du service public de l orientation est galement d cisive pour viter une prime la communication de structures priv es parfois indigentes sur repr sent es par exemple dans les diff rents salons qui essaiment maintenant travers la France pendant la p riode d entr e des v ux d Admission Post Bac L essentiel du d crochage se r sume dans deux situations Porientation par d faut l tudiant n est pas dans la fili re qu il souhaite et qui correspond ses comp tences r elles Un tudiant de L1 sur cinq d clare par exemple tre
7. avaient pas toujours des classes pleines y compris en tertiaire En r alit souvent mal ou pas assez conseill s beaucoup de bacheliers expriment des v ux de fili res s lectives en nombre trop restreint Pour des raisons g ographiques ou th matiques Les plus avantag s mat riellement se gardent une option dans le priv ou l tranger mais la majorit reste la merci d un refus d inscription d autant plus lev que sur certaines sp cialit s la concurrence est effectivement rude sur le petit nombre de BTS qui a fait l objet de leurs v ux Les mieux conseill s font des choix la fois pr cis et nombreux Parmi les fili res les plus disput es on trouve le BTS communication ex communication des entreprises les BTS li s au tourisme principalement animation et gestion touristique et ventes et productions touristiques et le BTS commerce international Du coup c est le choix de la fili re non s lective l universit qui s impose par d faut pour la plupart en particulier pour les moins bons dossiers ou pour les moins initi s aux subtilit s de la proc dure Admission Post Bac Quitte tenter sa chance nouveau en fin de LI si la motivation poursuivre des tudes sup rieures est toujours pr sente La situation est m me plus compliqu e sur Paris puisque le v u universitaire n est m me pas garanti en raison des sureffectifs Un bachelier technologique peut donc se voir refuser non seulement
8. contraintes dans les semestres rebonds et tremplins 11 Page 6 Mettre l apprentissage et la formation en alternance au service de la lutte contre le d crochage g n raliser les PEC portefeuille d exp riences et de comp tences et les PPE projet professionnel de l tudiant l ensemble des tablissements faire du travail tudiant un outil de lutte contre le d crochage par son insertion dans les programmes p dagogiques associer chaque licence un champ professionnel mettre l apprentissage au service de la lutte contre le d crochage et l int grer dans les objectifs de performance conditionner les ouvertures de formations courtes et les habilitations de licence la mise en place de l apprentissage Inciter au d veloppement de service commun consacr l apprentissage contractualiser les semestres de r orientation avec des Centres de Formation des Apprentis 7 Repenser la gestion du temps d tude conditionner le passage de semestre sans validation de S1 S2 et S2 S3 la signature d un contrat de r ussite encourager la mise en place de licence en 4 ou 5 ans dans le cadre de contrat de r ussite Officialiser les possibilit s d ann e z ro ou de L1 en deux ans pour les tudiants sans pr requis Conditionner les compensations de notes disciplinaires par des notes de modules transversaux au suivi de programmes de soutien 12 Page Evaluer
9. il se produit principalement juste avant ou juste apr s les examens de fin de S1 58 Page Trois m thodes parfois additionnelles ont cours pour r aliser ce rep rage d une part les r sultats des tous premiers contr les de connaissance d autre part les tests d valuation ou de positionnement pratiqu s avant la reprise des cours et notamment pendant les pr rentr es enfin les entretiens individuels La premi re m thode est la plus utilis e ne serait ce que parce qu elle sollicite un peu moins de moyens humains et s loigne le plus des r ticences culturelles soulign es plus haut Elle suppose n anmoins la mise en place d un contr le continu pr coce donc plus intense ce que pratiquent encore in galement les UFR unit s de formation et de recherche Si les premiers contr les surviennent trop tardivement dans le semestre le soutien risque d tre d j trop tardif Les seuls partiels sont trop loign s pour servir de r f rence Le futur arr t licence pourrait indiquer non seulement une part obligatoire d valuations en continu des connaissances mais galement inciter les tablissements les pratiquer le plus en amont possible du semestre pour faciliter le rep rage des tudiants en difficult et la mise en place des soutiens n cessaires La seconde m thode est int ressante puisqu elle permet de mettre en place des politiques de soutien d s la reprise de l ann e universitaire P
10. les bacheliers technologiques et aujourd hui une partie des bacheliers professionnels les plus motiv s pour une poursuite d tudes En 2006 le rapport Hetzel pr cisait d j que les bacheliers technologiques particuli rement ceux du tertiaire devaient pouvoir trouver une place dans les formations technologiques courtes du sup rieur cr es pour eux l origine On ne pourra parler de fili re technologique que le jour o chaque lyc en des s ries correspondantes saura qu il a toute sa place dans un IUT Nous avons le devoir de faire beaucoup plus pour ouvrir les portes des DUT aux bacheliers technologiques pr cisait juste titre la Ministre en charge de l enseignement sup rieur le 19 mai 2010 lors de l Assembl e g n rale des IUT Ce transfert d une part importante de bacheliers technologiques vers les formations courtes et l inverse l inscription de davantage de bacheliers g n raux vers une universit plus attentive au succ s de ses tudiants permettrait m caniquement d am liorer l efficacit de notre enseignement sup rieur 41 Page La premi re mesure prendre est de r former la proc dure Admission Post Bac pour ce qui concerne les v ux des bacheliers technologiques et professionnels Nous avons en effet cherch comprendre pourquoi nous avions d un c t des tudiants qui regrettaient de ne pas avoir pu s inscrire en BTS et de l autre des proviseurs qui n
11. tudiant de se situer utilement dans sa progression en s appuyant prioritairement sur le contr le continu Les quipes de formation mettent en perspective et en coh rence ces diverses modalit s et en informent les tudiants afin d expliciter les exigences attendues d eux au regard des objectifs de la formation Art 24 Les modalit s d finies par la r glementation pour le contr le des connaissances et des aptitudes en vue de l obtention des DUT DEUST licences professionnelles licences pluridisciplinaires de la licence d administration publique du dipl me national de guide interpr te national demeurent applicables pour les parcours correspondants Il en est de m me de celles applicables aux dipl mes mentionn s l article 5 ci dessus pour la part des tudes jusqu au niveau de la licence Chapitre Il Capitalisation Art 25 Au sein d un parcours de formation les unit s d enseignement sont d finitivement acquises et capitalisables d s lors que l tudiant y a obtenu la moyenne L acquisition de l unit d enseignement emporte l acquisition des cr dits europ ens correspondants Le nombre de cr dits europ ens affect s chaque unit d enseignement est fix sur la base de 30 cr dits pour l ensemble des unit s d enseignement d un semestre De m me sont capitalisables les l ments constitutifs des unit s d enseignement dont la valeur en cr dits europ ens est galement fix e 129 Page Art 26
12. DTS 58 215 12 117 21 G n rale 82054 23316 i 28 Technologique DUT ts o 3710 9 950 381 Professionelle 4 299 592 14 G n rale 157241 114698 73 re L1 DU DEUST Cycle f t 111mm emmm Technologique universitaire pr paratoire aux 22 981 14 660 i 64 p a i grandes coles et EE EEE Professionelle 4 829 3 346 69 G n rale 54704 16254 30 Technologique CPGE CPES 3 009 1570 1 o 52 Professionelle 35 12 34 G n rale Formation d ing nieur 24589 5573 23 Ecoles d architecture 38 Page Technologique 1 591 332 21 Professionelle 298 31 10 G n rale Autres formations 20537 3 328 16 praeina naiai aaAaa Dipl me de comptabilit gt 25555555525 2255 hier Sata oiae aaien secs Technologique gestion Mise niveau 8 820 1 800 20 CEEEEEEENEEEEEEEEEEEEEEEE Pr pas des professions 5 Professionelle param dicales et sociales 2 166 113 5 L inscription dans les fili res courtes des bacheliers technologiques ou professionnels est un probl me important non pas dans les fili res production qui manquent au contraire de candidats 36 150 inscrits en BTS en 2009 et 18 600 en IUT mais dans les fili res services des IUT et des BTS 65 350 inscrits en BTS et 26 250 en IUT Or ces fili res constituent le d bouch naturel des bacheliers technologiques STG voire
13. Etant donn la diversit des formations de l enseignement sup rieur fran ais et faute d un identifiant national le recensement annuel des inscriptions administratives est r alis par le Minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche partir d une quinzaine de sources minist rielles Ces op rations correspondent des remont es administratives les universit s notamment ou des enqu tes statistiques aupr s des coles d ing nieurs des coles de management etc de deux types des remont es individuelles une ligne un tudiant et des remont es agr g es tableaux sur la composition des effectifs On sait distinguer par les remont es administratives agr g es une inscription dans un tablissement On sait les additionner pour parvenir un chiffre fiable d tudiants inscrits dans l enseignement sup rieur On sait ainsi comparer et retracer des volutions d inscriptions dans telle ou telle fili re On sait aussi 20 Page identifier ann e apr s ann e des taux de r ussite des examens des redoublements des taux d vaporation en d autres termes de d part de l universit Mais on prouve encore beaucoup de difficult s distinguer des parcours derri re des statistiques Retracer un parcours c est mettre en place un suivi non seulement au sein d un tablissement ce qui jusqu r cemment posait d j probl me mais c est surtout et de plus en plu
14. Les parcours permettent la validation des p riodes d tudes effectu es l tranger Lorsque le projet a t accept par les responsables p dagogiques et que l tudiant a obtenu la validation de sa p riode d tudes par l tablissement tranger il b n ficie des cr dits europ ens correspondant cette p riode d tudes sur la base de 30 cr dits pour l ensemble des unit s d enseignement d un semestre Chapitre III Compensation et double session Art 27 Les parcours mentionn s aux 20 et 30 de l article 16 ci dessus organisent l acquisition des unit s d enseignement et des dipl mes selon les principes de capitalisation et de compensation appliqu s dans le cadre du syst me europ en de cr dits Dans le cadre du syst me europ en de cr dits la compensation est organis e de la mani re suivante Chaque unit d enseignement est affect e d un coefficient et d une valeur en cr dits europ ens l chelle des valeurs en cr dits europ ens est identique celle des coefficients Un dipl me s obtient soit par acquisition de chaque unit d enseignement constitutive du parcours correspondant soit par application des modalit s de compensation entre unit s d enseignement Un dipl me obtenu par l une ou l autre voie conf re la totalit des cr dits europ ens pr vus pour le dipl me Pour l application du pr sent article les unit s d enseignement sont affect es de coefficients qui peuvent tre diff
15. assister un COUTS r alisation du guide pratique du lyc e vers l enseignement sup rieur destination de tous les acteurs du scolaire notamment les familles 50 Page organisation de rencontres acad miques entre les acteurs de l enseignement secondaire et de l enseignement sup rieur les r unions de bassins organisation d une journ e annuelle de rencontre entre les professeurs principaux les C O P et les enseignants chercheurs Les r sultats ont t valu s et sont positifs entre 2009 et 2010 Admission Post Bac a enregistr 1500 v ux 1 suppl mentaires destination des fili res universitaires et notamment en sciences et technologie 7000 l ves inscrits aux Journ es futurs bacheliers construction de vrais partenariats secondaire sup rieur Beaucoup d autres universit s se sont aussi engag es aupr s des lyc es dans ce travail de r conciliation et de promotion avec par exemple des visites de lyc es par des charg s de Travaux Dirig s ATER assistants ou ma tre de conf rences des interventions d enseignants comme par exemple des cours de droit donn s par des universitaires aux lyc ens Toulouse Les exp riences ou projets men s l universit de Nice sont galement nombreuses et structur es avec des tudiants ambassadeurs et les correspondants tudiants au service de jeunes lyc ens L universit Joseph Fou
16. ation de campus de formation tait encourag e int grant l h bergement des jeunes et remplissant une fonction de brassage social 2 2 Le d faut d orientation implique le d veloppement du conseil personnalis et des pr requis mais au del le renforcement des liens lyc es universit s Les universit s et maintenant d autres cat gories d tablissements ont investi le champ de l Admission Post Bac Globalement les universit s ont beaucoup investi dans la proc dure d admission post bac pour attirer les profils de bacheliers les mieux adapt s leurs formations 47 Page d crire leur offre en pr ciser les pr requis indiquer les mesures d aide la r ussite en licence et les possibilit s de r orientation Nous avons pu v rifier que la r f rence Admission Post Bac appara t avec clart sur les pages d accueil de leurs sites internet et plusieurs d entre elles comme Paris 2 ont con u des formulaires parall les d auto valuation et de r ponses aux v ux Le site de Toulouse 1 comme celui d autres universit s indique avec pr cision non seulement les taux d insertion professionnelle des masters mais aussi les taux de r ussite pour chaque mention de licence en fonction de l origine du bac Par exemple il indique pour le L1 de Droit que pour 274 inscrits venant de S I le taux de r ussite a t de 55 alors qu il n a t que de 6 pour les 159 inscrits de STG On
17. crochage est il trop ambitieux Sch matiquement consid rons que le d crochage tudiant se compose d un tiers d orient s par d faut un tiers d tudiants motiv s mais en difficult un tiers d tudiants en difficult et incertains sur leurs choix d tudes et d avenir Sur ces trois tiers nous avons essay de montrer que l action tait possible Accueillir plus de bacheliers technologiques et professionnels en formations courtes et moins en fili res longues Compter sur la d termination et l lan des communaut s universitaires et aussi celles des formations courtes pour faire r ussir celles et ceux qui en ont envie et pour lesquels l cart n est pas si large entre l chec et la r ussite Rassembler tous les acteurs de l enseignement sup rieur pour que les r orientations soient mieux connues et plus faciles et donnent corps l id e de parcours de r ussite Nous avons aussi pu observer travers nos auditions et nos visites que l envie d am liorer les choses est majoritaire A commencer par celle des tudiants L impatience de voir tout de suite des r sultats est compr hensible et l gitime mais le temps de l ducation n est pas un temps court D autant que si la LRU loi sur l autonomie et la responsabilit des universit s est fondamentalement la condition du succ s des universit s et en particulier des dispositifs de lutte anti d crochage elle est aussi une sou
18. d auto valuation aussi souvent qu il est n cessaire Le passage l innovation p dagogique num rique pourrait tre davantage encourag e par le Minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche sous forme par exemple d une labellisation d un Plan r ussir en licence num rique avec des cr dits d di s ou d un appel projets La faible utilisation de l outil num rique est tr s probl matique Or la mise disposition des plans de cours par exemple serait extr mement utile pour les tudiants Cela permettrait de choisir des Travaux Dirig s autrement que par la simple appellation lors des inscriptions p dagogiques De m me chaque mention de licence pourrait tre accompagn e d exercice d auto valuation de sorte se rendre compte des pr requis et connaissances minimales Sans compter l appui en soutien La num risation des cours permettraient de les transformer en quasi Travaux Dirig s au niveau de la m thode le cours permettant d insister sur tel point plus difficile Le cyber enseignement est la r ponse aux difficult s li es aux cours sans Travaux Dirig s Il semble aussi opportun de faire intervenir de mani re beaucoup plus intensive une logique de pairs tant pour l information que pour la rem diation Le tort des premi res exp riences a sans doute d avoir sous estim e la force des liens infra tudiants et sur estimer l attractivit des propositions de soutien caract re
19. e d but f vrier et la d livrance du dipl me en janvier deux ans plus tard Ils s adressent des tudiants e en chec en L1 CPGE BTS DUT ou l cole nationale d ing nieurs de Metz ENIM et qui souhaitent changer de fili re sans attendre la rentr e suivante e en chec issue du 1 semestre de DUT et veulent retenter leur chance dans la m me fili re e qui veulent basculer dans une formation en alternance Ces DUT en semestres d cal s offrent galement la possibilit des tudiants ayant chou un semestre de DUT le S4 notamment de le recommencer au cours du semestre suivant 104 Page La mission s est aussi tonn e de la n cessit pour les tudiants en r orientation de devoir emprunter nouveau la proc dure Admission Post Bac D un point de vue psychologique cela donne l impression aux tudiants de devoir un peu comme au jeu de l oie devoir repartir la case D part D un point de vue plus pratique cela consiste m langer dans une m me proc dure des lyc ens qui vont effectuer une multitude de choix pour la premi re fois avec des tudiants en r orientation dont l on peut penser que la r flexion est plus aboutie et la situation beaucoup plus probl matique Cela oblige les tudiants d poser des candidatures avant le 20 mars donc bien avant l issue du S2 tout en sachant que la proc dure compl mentaire ouverte fin juin offre un nombre tr s limit e d
20. il satisfait l ensemble des exigences relatives au contr le des connaissances et aptitudes pr vu pour l obtention du grade de licence de valider les 180 cr dits n cessaires dans un d lai de six semestres cons cutifs Art 3 Les parcours poursuivent notamment les objectifs d finis pour les dipl mes suivants dipl me d tudes universitaires g n rales DEUG et licences r gis par l arr t du 9 avril 1997 licences pluridisciplinaires r gies par l arr t du 7 juin 1994 susvis licence d administration publique r gie par l arr t du 11 avril 1985 modifi susvis dipl me universitaire de technologie DUT r gi par l article 2 du 12 novembre 1984 modifi et par l arr t du 20 avril 1994 modifi susvis s dipl me d tudes universitaires scientifiques et techniques DEUST r gi par l arr t du 16 juillet 1984 susvis licence professionnelle r gie par l arr t du 17 novembre 1999 susvis dipl me national de guide interpr te national r gi par le d cret du 9 mai 1995 et l arr t du 13 octobre 1995 susvis s dipl me assimil une licence pour l application du pr sent arr t Art 4 Les universit s peuvent galement organiser des parcours visant de nouveaux objectifs soit au niveau de la licence soit au niveau interm diaire A ce titre 1 Elles laborent des formations qui soit proposent dans un champ disciplinaire des contenus nouveaux soit artic
21. j les pratiques sportives ou l aide des tudiants handicap s permettent d obtenir ce type de bonifications Les vertus de l incitation se heurtent n anmoins dans ce cas aux contraintes de l galit et les meilleurs l ves pourraient bon droit protester de cet avantage acad mique accord aux plus fragiles Le contrat quadriennal fixe galement les cr dits et ECTS aff rents chaque UE et constitue galement un frein possible ces r ponses incitatives Une quatri me cat gorie de r ponses qui tend se d velopper conjugue incitation et r ponse structurelle lourde L id e g n rale est l inad quation flagrante entre le niveau de certains tudiants et le niveau requis pour poursuivre des tudes longues Cette inad quation peut se r v ler d s les premiers entretiens ou tests de pr rentr e ou la suite des valuations du premier semestre Dans le premier cas une ann e de pr paration est sugg r e dans le second un semestre dit de rebond Ce type de dispositifs pose des probl mes de r glementation mais valid par les conseils d administration des universit s qui les pratiquent tend se diffuser De toute fa on m me si les bases juridiques sont fragiles tout cela a le m rite de mettre la soci t face des choix Les ann es z ro ou les premi res ann es en deux ans Apr s rep rage et conseil individuel il est fortement sugg r aux publics les plus p
22. nateur Legendre a parfaitement d crit l loignement de ces deux continents Si le lien des tablissements scolaires est souvent fort et pour cause avec le monde des BTS et des pr pas voire des IUT pour lesquels les professeurs principaux r digent parfois les dossiers l ves il ne l est pas avec l universit Les l ves vivent avec beaucoup d id es re ues et avec la mauvaise image qu ont gard e les enseignants de l universit De l autre c t les enseignants universitaires se plaignent constamment des d ficiences en termes d acquis fondamentaux de leurs tudiants L ignorance entre ces deux mondes est une cause du d crochage universitaire au del des probl mes d image qui d tournent les bacheliers de l universit Une cause toujours cit e d chec en L1 r side en effet dans l adaptation tr s difficile l environnement universitaire le faible nombre d acteurs universitaires compar au scolaire le vocabulaire nouveau les modalit s d valuation compliqu es la gestion du temps l autonomie On parle 49 Page souvent de la difficult de passer du primaire au coll ge mais le passage du lyc e l universit est encore plus d stabilisant Nous sommes toujours dans des modifications de rapport au ma tre mais en beaucoup plus brutal encore L ensemble des dispositifs de pr rentr e aujourd hui g n ralis s dans le cadre du Plan r ussir en licence sont donc n
23. notamment la d finition des objectifs des parcours et des m thodes p dagogiques mises en oeuvre la coordination des enseignements et l harmonisation des progressions p dagogiques les d marches innovantes propos es s agissant en particulier des pratiques p dagogiques diff renci es ou individualis es la pr sentation du dispositif d valuation des formations et des enseignements les formes du travail pluridisciplinaire la nature des travaux demand s aux tudiants Art 10 Le ministre charg de l enseignement sup rieur d finit les modalit s de l valuation nationale p riodique mentionn e l article 8 ci dessus en liaison avec la politique contractuelle men e avec les tablissements d enseignement sup rieur Ces modalit s font l objet d une pr sentation au Conseil national de l enseignement sup rieur et de la recherche L valuation nationale p riodique est effectu e par les commissions nationales d valuation sp cialis es existantes lorsque les parcours concern s rel vent des comp tences de ces commissions Dans les autres cas de nouvelles commissions peuvent tre cr es Des cahiers des charges rendant publics les crit res d valuation sont progressivement labor s par les commissions nationales d valuation sp cialis es Les repr sentants du monde professionnel concern s par les objectifs de formation des parcours sont associ s la proc dure d valuation Dans des conditions d fin
24. orientations galement pr vues entre licence g n rale DUT gestion des entreprises et des administrations et BTS Amiens R orientations de la Premi re ann e commune des tudes de sant vers un IUT ou les fili res Droit Sciences ou Sciences Humaines et Sociales Au sein d un m me domaine r orientations d une mention une autre R orientation des tudiants en 1 re ann e de Licence vers des IUT ou des BTS V ritables passerelles des IUT vers licences g n rales Angers Passerelles entre la PACES Premi re ann e commune des tudes de sant et certaines licences DUT pr paration int gr e de l cole d ing nieurs D autres passerelles existantes entre diverses fili res en particulier les diff rentes fili res des maquettes Art Lettres et Langues et SHS Antilles Guyane Un atelier de r orientation a t pr vu afin de permettre aux tudiants inscrits en L1 de pr parer tout en restant inscrit en universit une entr e soit dans une autre licence soit dans un DUT un BTS ou une cole sp cialis e ou dans une formation en alternance Il s agit d offrir ces tudiants une occasion de prise de recul d analyse de leurs atouts personnels de clarification de leur motivation en lien avec leur projet personnel Le public vis est celui des tudiants de L1 volontaires qui s interrogent sur leur poursuite d tudes Avignon R orientations gr ce au portail disciplinaire facilitant la r inserti
25. parfois mont l envers avec des bons l ves dans les fili res courtes et des l ves plus fragiles l universit et y rem dier ce serait faire un grand pas en avant dans la lutte contre le d crochage Cela suppose selon nous des ajustements techniques dans le syst me Admission Post Bac mais au del pour que cela marche vraiment de n cessaires r affirmations politiques A d faut d une augmentation significative du nombre de places en formations courtes IUT et notamment BTS doivent retrouver et leur vocation initiale et leur public cible c est dire les bacheliers issus des bacs technologiques et les plus motiv s des bacheliers professionnels Pour ces derniers une r flexion plus large sur leur devenir dans le sup rieur s impose L orientation est importante souvent d cisive mais faillible quelque soient les moyens engag s L chec d une orientation ne doit pas tre synonyme de couperet de condamnation pour la vie toute enti re Qui reprocherait un salari de changer de secteur d activit S il n y a pas de mal passer de la banque l industrie 40 ans pourquoi y en aurait il de passer de la biologie l conomie 20 ans Les d fauts d orientation les orientations par d faut les changements d orientation existeront toujours m me si leur nombre se r duit et c est notre objectif D o le caract re essentiel de la r orientation et de ses dispositifs D o l obli
26. s les plus performantes sur le Plan r ussir en licence et ses diff rentes d clinaisons ont toutes mis en place des organisations ad hoc puissantes pour imaginer associer mettre en uvre diffuser et valuer Cet investissement organisationnel peut se marquer en amont et en aval de la mise en place des dispositifs En amont les exemples de la Deve de l Universit Paris Est Creteil ou d Aix Marseille 3 t moignent parmi d autres des organisations nouvelles des fonctions de soutien la formation dans les universit s L exemple de Bordeaux 1 est galement significatif de cet effort avec la mise en place depuis 2003 d un d partement licence d une composante d rogatoire sans enseignants Ce d partement n a pas d enseignants mais ce n est pas non plus une direction des tudes C est un vrai d partement de formation La directrice est un professeur d universit reconnu qui poss de la fois l autorit de la responsable d UFR unit s de formation et de recherche et la l gitimit du professeur Des casse pieds comme la directrice le souligne mais a marche Cela permet une impulsion tr s forte la mise en place d un tronc commun large et une valuation permanente indicateurs l appui Ce socle commun local vite des pratiques trop divergentes Cette composante non disciplinaire g re le transversal le tronc commun l ann e z ro le Plan r ussir en licence le C21 l UE professio
27. tous et prescrit aux d crocheurs potentiels L tudiant signe un contrat p dagogique dans lequel il s engage demander un suivi s il se sent en situation de d crochage 2 Entretien individuel avec un professeur r f rent afin d identifier au moyen d un guide d entretien sp cialement con u les difficult s auxquelles est confront l tudiant et de le diriger vers les structures comp tentes Missions locales assistantes sociales conseillers d orientation etc ou de l inscrire dans des modules anim s par des enseignants et ou des intervenants ext rieurs 3 Suivi personnalis compl t par des modules de construction du projet professionnel e R ussir sa L1 soutien p dagogique m thodologique ou disciplinaire assur par des enseignants ou des charg s de Travaux Dirig s recrut s par les responsables des fili res e R ussir sa r orientation en L1 pr sentation de formations alternatives BTS 18 mois IUT rentr e d cal e formations en alternance pr sentation de secteurs porteurs insertion professionnelle 4 D cision prise par l tudiant en janvier en fonction de ses r sultats aux examens de e poursuivre sa formation en L1 en d finissant ventuellement avec les responsables p dagogiques une strat gie de r ussite en deux ans e se r orienter au sein de l universit autre licence DUT ou vers d autres formations BTS 18 mois formations continues ou par alter
28. tudiantes Toutes ces techniques permettent de gommer le probl me du rapport l institution qui explique la non participation aux modules de soutien On a honte parfois de se d clarer en besoin de soutien et on peut penser que cela portera pr judice Et plus largement exemple associatif ni ois nous a t cependant signal nous regrettons l effacement des organisations et associations tudiantes dans ce travail de rep rage de promotion et m me de formation des tudiants en difficult Du coup cette implication op rationnelle tr s faible ne permet pas de mixer des approches la fois verticales et horizontales comme cela peut tre le cas dans bien des politiques publiques locales qui ne trouvent leur profondeur et leur efficacit que dans un partenariat troit entre lus administratifs et acteurs associatifs Nous pensons qu il s agit donc d un d bat essentiel initier avec les acteurs concern s si nous voulons que les dispositifs de r ussite puissent la fois se diffuser aupr s des publics fragiles et dans la culture des tablissements Une troisi me cat gorie de r ponses est de l ordre de l incitation Inscrire d une mani re ou d une autre ces d marches de soutien dans le cursus officiel du semestre Il serait possible par exemple d offrir un coefficient ou un bonus ces cours suppl mentaires d augmenter d un 69 Page point ou d un demi point la moyenne UE concern D
29. universit commencer bien entendu par la pr sidence de l tablissement universitaire est une condition absolument n cessaire la r ussite des dispositifs de lutte contre le d crochage Cette implication doit se traduire dans les discours dans les contrats quadriennaux et les plans strat giques mais elle doit se traduire surtout dans des actes et donc au quotidien dans des gouvernances sp cifiques Si l implication du niveau central est capitale la structuration des quipes op rationnelles et la professionnalisation des d marches et des acteurs est d cisive La structuration d une gouvernance sp cifique est d autant plus indispensable que la situation parfois schizophr nique des pr sidences ou des responsables d UFR unit s de formation et de recherche tiraill s en permanence et de plus en 52 Page plus entre les exigences de la performance en recherche et celles de la r ussite pour tous sans oublier les missions administratives ne permet pas de garantir une implication de tous les instants des acteurs principaux de l universit sur la question de la licence La structuration de la gouvernance sur le sujet de la licence permet aussi de d passer le cadre pr cieux mais fragile des d vouements et investissements personnels dont les formidables r sultats cessent sit t le d part des int ress s en retraite ou vers un autre horizon professionnel La mission a constat que les universit
30. 55 47 en quelques ann es alors que la part des bacheliers g n raux est rest e stable La situation parisienne est de ce point de vue significative m me si elle reste singuli re Dans les STS production 16 des 34 sp cialit s accueillent plus d un ers de bacheliers g n raux et 7 plus de 50 Dans les STS services 22 des 34 sp cialit s accueillent plus d un tiers des bacheliers g n raux et 14 plus de 50 En fait trois sp cialit s concentrent les bacheliers non g n raux assistant de gestion comptabilit et gestion management des unit s commerciales Autre point int ressant sur les 34 sp cialit s services 29 ont un pourcentage de bacheliers g n raux inscrits sup rieurs celui enregistr au moment du premier v u sur Admission Post Bac S agissant des IUT les r partitions sont loin d tre homog nes aussi Dans la partie tertiaire trois sp cialit s sur les dix accueillent les trois quarts des tudiants La part des bacheliers technologiques n est que de 25 pour 69 de bacheliers g n raux en d pit d incitations budg taires nouvelles Comme le souligne le Rapport Sarrazin sur l enseignement sup rieur court sch matiquement un quart des sp cialit s de BTS a moins de candidats que de places offertes un quart beaucoup plus de candidats que de places disponibles et la moiti un nombre de candidats sup rieurs au nombre de places offertes sans que le taux de pression soit
31. Arr t du 23 avril 2002 relatif aux tudes universitaires conduisant au grade de licence NOR MENS0201070A lt center gt Le ministre de l ducation nationale Vu le code de l ducation Vu le d cret no 84 573 du 5 juillet 1984 modifi relatif aux dipl mes nationaux de l enseignement Sup rieur Vu le d cret no 84 1004 du 12 novembre 1984 modifi relatif aux instituts universitaires de technologie Vu le d cret no 94 1204 du 29 d cembre 1994 relatif aux instituts universitaires professionnalis s Vu le d cret no 95 673 du 9 mai 1995 portant cr ation et d finition du dipl me national de guide interpr te national Vu le d cret no 2002 481 du 8 avril 2002 relatif aux grades et titres universitaires et aux dipl mes nationaux Vu le d cret no 2002 482 du 8 avril 2002 portant application au syst me fran ais d enseignement sup rieur de la construction de l Espace europ en de l enseignement sup rieur Vu l arr t du 10 septembre 1970 portant cr ation d une ma trise de m thodes informatiques appliqu es la gestion Vu l arr t du 13 janvier 1971 portant cr ation d une ma trise de sciences et techniques Vu l arr t du 26 mars 1971 portant cr ation d une ma trise de sciences de gestion Vu l arr t du 16 juillet 1984 relatif au dipl me d tudes universitaires scientifiques et techniques Vu l arr t du 11 avril 1985 modifi par l arr t du 5 juillet 1994 portant d nomination nationa
32. Est Creteil organise par exemple avec le CFA Descartes Marne la Vall e un second semestre de r orientation pour les tudiants d crocheurs L id e est de leur permettre avant de repartir dans une formation courte de ne pas perdre le second semestre et d en profiter pour d couvrir le monde de l entreprise travers un stage d immersion et des modules de renforcement p dagogique A l issue de ces formations passerelles l entreprise qui a accueilli le stagiaire peut d cider de poursuivre l exp rience en proposant un contrat d apprentissage Quelle que soit la formule l offre d apprentissage au sein de l universit doit se d velopper se g n raliser l ensemble des disciplines et se valoriser A cet gard il est regrettable qu il existe rarement un service commun et pluridisciplinaire apprentissage au sein de l organigramme des universit s ou alors il est regroup avec la formation continue ce qui n est pas le plus efficace 7 La lutte contre le d crochage suppose plus largement une r flexion sur la gestion du temps d tude 76 Page Le syst me LMD offre des r sultats contrast s du point de vue du soutien aux tudiants avec parfois trop de souplesse et parfois pas assez En L1 la question de l opportunit du passage dans le semestre suivant malgr un semestre non valid est par exemple pos e D ailleurs du point de vue des statistiques il faut distinguer le taux de
33. IUT r orientation vers des BTS ou autres formations Des partenariats renforc s entre les BTS et les centres de formations GRETA CNAM Le Havre R orientations d UFR vers l IUT et d UFR vers des BTS Mise en place des dispositifs de rem diation des semestres passerelles ou des modules transversaux dans le but de faciliter les r orientations 118 Page Le Mans Le semestre de r orientation accompagn e permet des tudiants en grande difficult en fin de 1er semestre de faire le point sur leur projet et leur choix de fili re et de changer d orientation R orientation en Premi re ann e commune des tudes de sant 6 ou 12 mois ou la carte Lille 1 Passerelles existantes vers des semestres d cal s dans certains d partements d IUT semestre d adaptation vers l IUT ou le BTS le dipl me d tudes universitaires Scientifiques et Technologiques DEUST et d marrant au 2 me semestre choix de la mention de licence au 2 o au 3 me semestre Lille 2 L universit a mis en place une orientation et une sp cialisation progressive des tudes facilitant les r orientations Aussi d s la i re ann e de Licence des enseignements permettent aux tudiants de mieux appr hender le contenu de chacune des mentions Limoges Possibilit de r orientation et de r affectation d s la fin du 1er semestre ou en fin de 1 re ann e travers le Dipl me Universitaire REAGIR qui aide les tudiants red f
34. Restent en 17 4 1 3 30 1 6 4 8 8 lere ann e m me 10 8 0 4 22 4 6 5 sp cialit autre 6 6 0 9 8 1 24 23 sp cialit R orientation 13 9 29 2 16 4 3 2 12 Arr tent 6 5 6 6 2 2 3 26 Page La licence est une preuve souvent insurmontable pour les tudiants issus de bacs professionnels ou technologiques 57 2 des bacs pro et 51 5 des bacs technologiques quittent l universit en fin de L1 contre 20 4 pour les bacs g n raux Plus des 2 3 d entre eux 70 9 et 80 3 avaient un an de retard ou plus au baccalaur at A l oppos le taux de r ussite des bacs techno en IUT secteur des services est de 66 7 en 3 ans et celui des bacs pros de 48 1 En BTS le taux de r ussite est de 68 7 pour les bacs techno 65 5 pour les STG et 49 pour les bacs pro Tableau 2 D o viennent les d crocheurs Taux de Bac g n ral Bac techno Bac pro d crochage BTS ou IUT 16 58 26 Licence 62 29 9 Lire en BTS ou IUT 16 des d crocheurs sont des bacheliers g n raux D crochage la France fait partie des bons l ves de l OCDE Le d crochage est un probl me mondial quels que soient les syst mes universitaires Et sur ce sujet la France fait partie des bons l ves de l OCDE cf tableau 1 ci dessous gr ce notamment la diversit de son syst me sa quasi gratuit dans de nombreux cas son syst m
35. a d j doubl de 2002 2008 Attention de ne pas vouloir accueillir davantage de bacheliers professionnels et de leur proposer un syst me p dagogique qui a d j caus leur chec au stade du lyc e L apprentissage est une bonne solution mais ne signifie pas au contraire exemption de formations La situation s est de surcro t compliqu e par la suppression des classes d adaptation qui permettaient aux meilleurs bacheliers professionnels de bifurquer vers la voie technologique et ensuite vers le post bac En th orie les passerelles restent possibles En pratique la r orientation est compliqu e ne serait ce que parce que les responsables de lyc es professionnels go tent peu le d part de leurs meilleurs l ments et s efforcent donc de les retenir en fili re professionnelle en leur garantissant le post bac ensuite La premi re proposition consiste d ores et d j inscrire en seconde g n rale et technologique et non en seconde professionnelle les l ves qui manifestent 45 Page l intention de poursuivre des tudes sup rieures courtes C est en augmentant les flux vers la voie technologique qu on am liorera la lutte contre le d crochage et que l on parviendra atteindre l objectif de 50 d une classe d ge dipl m du sup rieur Les autres mesures compl mentaires portent d une part sur la pr paration et accompagnement des bacheliers professionnels d autre part sur l
36. adaptation des BTS l accueil de ces publics nouveaux Nous reprendrons ici l essentiel de l important travail r alis dans le cadre des projets de r forme des STS d veloppement de l apprentissage et de l alternance au sein des STS notamment au cours de la seconde ann e de formation La ministre en charge de l enseignement sup rieur a pos justement l objectif en concertation avec les branches professionnelles que la moiti des nouvelles sections qui seront ouvertes le soient par apprentissage avec l objectif est d atteindre 20 000 tudiants en apprentissage dipl m s d un BTS contre 12 700 aujourd hui d velopper l apprentissage au sein des EPLE travers la mont e en puissance des Centre de Formation des Apprentis acad miques auxquels sont rattach s des tablissements adh rents sous la forme d UFA Unit de formation par apprentissage ouvrir en STS dans le respect des objectifs g n raux de la formation un dispositif analogue celui qui existe dans les IUT en introduisant sous le contr le du recteur des possibilit s d initiatives locales dans la limite de 20 du volume horaire global de la formation permettre des professionnels d intervenir dans leur domaine de comp tence au sein m me de la formation d finir des indicateurs de performance pour chaque lyc e qui prennent en compte notamment le taux d acc s au dipl me et les donn es relatives l inser
37. cadre de plusieurs s quences estivales Cette pr paration est parrain e activement par le doyen et pris en charge par de jeunes doctorants On acquiert de la m thodologie on revoit des bases on d couvre des codes de fonctionnement on d marre une nouvelle sociabilit on visite m me quelques lieux judiciaires concrets de la ville au total on aborde la rentr e de septembre avec beaucoup moins d appr hensions beaucoup moins d interrogations beaucoup plus d atouts et de confiance en soi Dans le cadre des projets Hirsh l UFR unit de formation et de recherche Sciences d Aix Marseille comme quelques autres en France a choisi aussi d anticiper la rentr e avec 30 heures de soutien puissamment conseill es pour les publics les plus expos s aux difficult s des premi res semaines de S1 Une vaste campagne de remise niveau a lieu d s le d but du semestre pour revoir le programme de Terminale Cette politique pourrait sans doute tre anticip e et utiliser une forme num rique Paris 6 pr voit aussi quinze jours de remise niveau pour tous avant la rentr e 63 Page gt L exp rience de Lyon 3 Jean Moulin est galement remarquable en termes d innovation dans l offre de soutien Constatant lui aussi le faible succ s des dispositifs de rem diation aupr s des cibles les plus concern es l tablissement a externalis une structure sp cifique le P le universitaire de Proximit la pr
38. ces 19 de d crochage 12 viennent de l universit et 7 du sup rieur court Presque 2 3 de ce d crochage global de l enseignement sup rieur vient donc de d crochages universitaires S agissant du d crochage universitaire stricto sensu le Cereq estime D o 22 donc du total des tudiants dont la derni re inscription tait l universit le nombre de d crocheurs d finitifs Le SIES fournit un chiffre plus faible de 14 partir d une enqu te sur panel diff rente de jeunes l ves de 6 suivis depuis 1995 et parvenus au baccalaur at entre 2002 et 2005 Sur 100 bacheliers inscrits l universit en ann e n en n 3 39 sont dipl m s 28 sont encore en licence dont 7 ont d j 2 ans de retard 19 sont inscrits dans d autres formations et 14 sont d j sortis sans dipl me Ce chiffre de 14 est donc rapprocher des 22 du Cereq mais on notera que ce dernier travaille sur des tudiants r ellement sortis du syst me alors que le SIES comme nous le voyons int gre des individus encore en formation l universit et donc pour certains encore 24 Page susceptibles d chouer 28 encore en licence car redoublants ou multi redoublants C est le cas notamment des 7 tudiants du panel encore en L1 ou L2 en N 3 Certains de ces tudiants encore en cours d tude auront un dipl me mais sans doute pas tous Les chiffres du Cereq 22 et du SIES 14 concernant l uni
39. constat est corrobor par des statistiques plus g n rales Trois tudiants sur dix s orientent volontairement vers le LI universitaire mais la fin cinq sur dix s y trouvent orient s Environ un souhait 37 Page sur deux pour les formations courtes n est pas satisfait Retenons la tendance plus que les chiffres pr cis car l existence d un biais Admission Post Bac qui consiste placer les universit s syst matiquement derri re les fili res s lectives tend se d velopper Les deux tableaux ci dessous permettent d observer cette volution Tableau 8 Satisfaction des v ux Admission Post Bac 2008 2009 sur 12 acad mies Premier Oui Premier V ux Premier V ux v u APB d finitifs v u n 1 v u n 1 vers vers satisfait IUT satisfait universit BTS Bac g n ral 41 59 8 164 110 7 26 14 6 Bac techno 10 5 29 652 53 9 199 113 9 Bac pro 5 5 23 87 1 73 3 5 1 3 2 Total 41 59 8 16 4 10 7 26 14 6 Tableau 9 2010 2011 Propositions Taux Type de s rie du bac m D ant Nb de v ux 1 accept es sur d acc s au v u 1 v u 1 G n rale BTS BTSA formation 62 163 14 769 1 24 Ra STEES ETETETT E a rS agricole Dipl me des e A E Technologique m tiers d arts 108 155 34 796 32 jartaterarade aneian on anae DMA Dipl me de eee ne nee Professionelle _ technicien sup rieur
40. d allocation ainsi que le contrat permet de renforcer l effet prime au sein des universit s Les leviers de politique publique existent M me si l valuation de la recherche est beaucoup mieux admise y compris les suppressions de dotations pour les laboratoires les moins productifs On notera cependant que la performance en licence n est pas prise en compte au m me niveau qu au master 5 en L et 20 en M Nous recommandons un rapprochement progressif des performances des deux niveaux 92 Page On peut galement penser que la premi re ann e de licence pourrait faire l objet d une prise en compte diff renci e de m me que les efforts dispens s en termes d apprentissage On pourrait aussi imaginer un indicateur qui parte du couple licence recherche P pour aider les universit s qui tentent de concilier l excellence sur ces deux aspects On pourrait aussi imaginer que les dotations de performance int gre mieux les UFR unit s de formation et de recherche en concurrence avec l environnement ext rieur comme les sciences ou l conomie gestion celles qui ne le sont pas comme le droit celles qui souffrent d tre des UFR unit s de formation et de recherche de rel gation Le nouveau mod le est int ressant aussi en ce qu il permet aux tablissements de se comparer et d valuer leurs progr s en toute transparence Dans la m me logique les valuations des formations par l AE
41. dans plusieurs universit s de cellules d accueil sp cifiques Nous ne reviendrons pas sur la question du rep rage mais il est videmment essentiel y compris pour la r orientation L tude men e au sein des universit s de la R gion Rh ne Alpes aupr s des d crocheurs de premi re ann e montre qu un faible pourcentage de d crocheurs se rapproche des instances universitaires ou rectorales con ues leur intention L anticipation et la rapidit sont indispensables et le mieux est de ne pas attendre la fin du L1 pour pr parer l tudiant un changement et m me pour engager les premi res d marches Le bon moment c est la fin de S1 au plus tard Pendant longtemps la r orientation quand elle tait organis e ne pouvait se d rouler qu la fin de chaque ann e universitaire C tait perdre une ann e et pour certains c tait prendre le risque d un d crochage d finitif Nous avons pu observer un d but de mobilisation sur cette question avec une prise en compte beaucoup plus pr coce et rapide des erreurs initiales d orientation De plus en plus d universit s ont mis au point des dispositifs de r orientation d s la fin du premier semestre soit vers leurs propres fili res soit vers des BTS ou des IUT soit vers des solutions en apprentissage avec le Cnam avec de plus en plus vers un semestre de r orientation assorti de formations transversales C2I ou langues et m thodologiques A l vi
42. de contr le des connaissances et aptitudes sont organis es Sous r serve de dispositions p dagogiques particuli res arr t es par le conseil d administration de l tablissement sur proposition du conseil des tudes et de la vie universitaire l intervalle entre ces deux sessions est au moins de deux mois et un dispositif p dagogique de soutien est mis en place Chapitre IV Jurys d livrance des dipl mes et droits des tudiants Art 30 Dans les conditions pr vues l article L 613 1 du code de l ducation le pr sident de l universit nomme le pr sident et les membres des jurys qui comprennent au moins une moiti d enseignants chercheurs et d enseignants parmi lesquels le pr sident du jury est nomm Leur composition est publique Le pr sident du jury est responsable de la coh rence et du bon d roulement de l ensemble du processus de la validation de l unit d enseignement la d livrance du dipl me Il est responsable de l tablissement des proc s verbaux Le jury d lib re souverainement partir de l ensemble des r sultats obtenus par les candidats et la d livrance du dipl me est prononc e apr s d lib ration du jury Le proc s verbal de d lib ration est labor sous la responsabilit du pr sident du jury et sign par lui Apr s proclamation des r sultats le jury est tenu de communiquer les notes aux tudiants De plus les tudiants ont droit sur leur demande et dans un d lai raisonnabl
43. des UFR unit s de formation et de recherche particuli rement sensibles au d crochage Les tudes internes sont nombreuses mais on constate rarement leur utilisation dans l laboration des plans d action On citera n anmoins quelques exceptions l universit de Mulhouse qui re oit individuellement l ensemble des bacheliers professionnels ou celle de Bordeaux tous les tudiants non titulaires d un bac S Paris 6 organise aussi des cours anticip s d expression crite et orale aux bacheliers qui ont eu moins de 6 20 en philosophie au baccalaur at et l universit de Nancy s efforce de s appuyer sur les r sultats d enqu tes internes pour prescrire des s ances de soutien aux tudiants r put s les plus fragiles Les marges de progr s nous semblent videntes en termes d organisation et d efficacit si les universit s acceptent de relier davantage les modes op ratoires du Plan r ussir en licence avec les statistiques du d crochage et les donn es num riques individuelles dont elles disposent Les donn es Apog e recueillies au moment de l inscription administrative comme les donn es Admission Post Bac et en particulier les recommandations n gatives pourraient servir de base un rep rage anticip La question de la connaissance par les universit s de l ordre des choix est ainsi pos e Cette communication permettrait une identification des tudiants inscrits par d faut La plupart de ces t
44. des acquis de l exp rience ou par une reprise d tudes Tel est le sens du rapport venir et des propositions ou des pistes de travail qu il contient Tout faire pour obtenir la meilleure orientation initiale possible tout faire pour faciliter la r ussite en licence et tout faire aussi pour que par la r orientation et la coop ration de tous l chec universitaire ne soit plus synonyme de d crochage mais de succ s venir Pour d crocher mais cette fois un dipl me 8 Page Principales recommandations et propositions pour lutter contre le d crochage tudiant 1 Mesurer et conna tre le d crochage pour mieux le combattre Cr er un identifiant national pour l ensemble des formations du sup rieur de mani re d velopper les logiques de parcours A court terme am liorer la connaissance des parcours des tudiants et leur identification en atteignant au moins le taux de 90 de remont es individuelles sur l ensemble des formations Standardiser les diff rents indicateurs statistiques du d crochage et des r orientations au niveau des tablissements Cr er un indicateur national de mesure de la r ussite dans l enseignement sup rieur et pour chacune des formations 2 Am liorer les dispositifs d orientation active et favoriser l insertion des bacheliers technologiques et professionnels dans les formations courtes Limiter les orientations par d faut des bachelier
45. e _ Administration Economique et Sociale et Histoire l Universit Nancy 2 L Institut National Polytechnique de Lorraine qui compte tr s peu d tudiants en situation de d crochage n est pas engag dans le projet A Analyse du profil des tudiants d crocheurs Un questionnaire a t adress en mars 2010 1950 tudiants inscrits pour la 1 fois en L1 l universit Paul Verlaine afin d analyser le nombre la r partition les caract ristiques et le devenir des sortants ainsi que les raisons du d crochage taux de r ponse de 80 30 des n o bacheliers inscrits en L1 en 2009 2010 ont d croch au cours du 1er semestre tudiants n ayant pass aucun examen du 1er semestre ou qui ayant pass tout ou partie des examens ont obtenu une note moyenne inf rieure ou gale 5 20 L analyse des r sultats a permis de d finir des caract ristiques discriminantes e e type de bac bac professionnel technologique ou bac g n ral obtenu sans mention e l exercice d une activit r mun r e de plus de 8 heures par semaine e _unretard dans la scolarit avant l inscription en L1 e le v u d orientation l inscription en L1 ne constituait pas le premier v u d orientation 114 Page B Mise en place du dispositif de suivi personnalis Le dispositif comprend quatre tapes 1 Pr sentation du dispositif tous les tudiants au cours de la semaine de rentr e II est ouvert
46. entr e sur le marche du travail des jeunes sortis trois ans auparavant du syst me ducatif La principale limite de ces suivis de cohorte est que leur chantillon bien que cons quent plus de 10 000 tudiants ne permet pas d analyse infranationale Les effectifs par universit sont trop faibles pour fournir une information fiable au niveau de l tablissement Les cohortes administratives restent doc l heure actuelle le seul outil permettant des comparaisons entre tablissements La mesure quantitative A partir des inscriptions administratives recens es par le syst me d information sur le suivi de l tudiant sources SISE Minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche Dgesip Dgri Sies et des panels d tudiants pr sents l universit au 30 octobre ce qui permet d viter en partie les tudiants fant mes ainsi qu travers les travaux du Cereq nous pouvons de proche en proche saisir et comprendre la r alit statistique du d crochage Nous l avons vu la difficult statistique est de faire la part au sein des arr ts d tudes constat s dans les diff rentes formations entre ce qui rel ve de la r orientation qui se traduira plus tard par l obtention d un dipl me et ce qui rel ve de l arr t d finitif sans dipl me soit rapide soit apr s plusieurs redoublements et r orientations d une formation une autre Au total un peu moins d un
47. est celui qui peut entrer dans les amphis et les salles de classe Il est celui qui peut convaincre l enseignant de jouer le r le du prescripteur Cela suppose des gouvernances d di es au Plan r ussir en licence et nous l avons vu elle n existe pas partout La situation des universit s au regard de la r orientation est in gale On observe quatre niveaux successifs d approche du plus simple au plus labor Ces quatre niveaux peuvent videmment s additionner criture d un guide ou d une charte de r orientation infra et extra universitaire la mise en place de s quences d information sur la r orientation d s la fin du S1 la mise en place de semestres dits tremplin en S2 la place des enseignements traditionnels de S2 l exemple des formations relais propos es dans plusieurs universit s trang res la mise en place de semestres r p t s ou de partenariats avec des BTS 18 mois La premi re tape est la plus classique Elle consiste en l criture pr cise UFR unit s de formation et de recherche par UFR unit s de formation et de recherche des passerelles possibles et des modalit s pratiques de r orientation au sein de l UFR entre UFR de l UFR vers une formation IUT ou non universitaire Cela suppose aussi que ces passerelles soient port es la connaissance des tudiants Cela n est pas toujours tr s explicite en particulier sur internet Sauf 99 P
48. et de la performance des universit s dans le domaine de la formation et aussi de la recherche La part activit repr sente 80 des moyens r partis et la part performance 20 Pour l activit le nouveau mod le prend maintenant en compte le nombre d tudiants pr sents aux examens de licence et de masters et non plus les inscrits administratifs et pond re en fonction du nombre de boursiers et selon la discipline Pour la performance le taux de r ussite en licence est pond r par la valeur ajout e la r ussite en licence c est dire l appr ciation de ce taux de r ussite au regard des publics de chaque universit et de leurs ventuelles difficult s initiales La valeur ajout e d un tablissement se d finit comme l cart entre le taux r el de r ussite et le taux simul de r ussite On retrouve bien dans les crit res pris en compte les indicateurs d j signal s de publics fragiles sexe origine socio professionnelle s rie du baccalaur at ge d obtention en retard d un an de deux ans anciennet d obtention du baccalaur at groupe disciplinaire d inscription Les parcours et r sultats sont suivis pendant 3 ann es cons cutives et l avenir les indicateurs de valeur ajout e devraient voluer avec la prise en compte des cotations relatives A B C des formations par l AERS 91 Page Le nouveau mod le inclut aussi les c
49. formation doit permettre aux tudiants qui en ont les capacit s et le souhait de poursuivre leurs tudes jusqu au plus haut degr de qualification Elle pr pare galement des d bouch s professionnels qualifi s et diversifi s Elle concourt l panouissement personnel au d veloppement du sens des responsabilit s et l apprentissage du travail individuel et en quipe En tant que de besoin la formation fait appel aux technologies de l information et de la communication appliqu es l enseignement et est dispens e sur site ou distance ou selon ces deux modes combin s Les enseignements sur site articulent de fa on int gr e cours travaux dirig s et en tant que de besoin travaux pratiques ils sont dispens s en coh rence avec les projets individuels ou collectifs et le cas ch ant les stages Les cours repr sentent au maximum la moiti des enseignements La formation peut notamment s appuyer sur la mise en oeuvre de projets p dagogiques pluridisciplinaires propos s par les quipes de formation et offrant aux tudiants la possibilit de mettre en perspective sur un m me objet d tude les apports des diverses disciplines Art 14 Les parcours sont organis s en unit s d enseignement articul es entre elles en coh rence avec les objectifs de formation Ils comprennent des unit s d enseignement obligatoires et pour une part des unit s d enseignement choisies librement par l tudiant sur une liste
50. forme de Questionnaires Choix Multiples avec un effort particulier sur les primo arrivants Elle fournit aussi une valise de connaissance num rique compos e de supports p dagogiques de Questionnaires Choix Multiples de cours d exercices d annales Une exp rience R ussite en ligne a aussi t lanc e Ces techniques de mentorat permettent de d passer le seul apprentissage informel n soit de sa propre exp rience ou de discussions avec des coll gues mais surtout de permettre une harmonisation des techniques par le haut l chelle de l ensemble de l offre de formation Ce travail de formation des enseignants aboutit n cessairement ensuite l valuation de leurs enseignements Or cette pratique suscite encore beaucoup de r ticences de la part des quipes enseignantes en d pit de son caract re maintenant obligatoire et des premi res valuations de l AERS Le Pr sident de cette derni re le confirmait dans un entretien l AEF Les enseignants craignent que cette valuation soit utilis e comme un outil de contr le sur leur travail comme cela arrive par exemple dans certains tablissements espagnols ou 85 Page am ricains Cette peur est compr hensible mais pas justifi e car la situation n est pas du tout la m me en France Il ne s agit pas de noter les enseignants mais d am liorer la qualit et l efficacit des enseignements Il peut s agir de remarque
51. l assouplissement temporel voire l externalisation progressive de certaines valuations soit en compl ment des valuations internes soit en alternative 81 Page De la m me mani re qu il est possible de passer et de repasser autant de fois que souhait des valuations tr s s rieuses et reconnues comme le TOEIC ou le permis de conduire il pourrait tre envisageable d utiliser des m thodes similaires en L1 pour certains contr les de connaissances universitaires et de les mutualiser Reste videmment faire admettre au pr alable le principe d une certaine standardisation des connaissances n cessaires au niveau L1 la mise en place plus fr quente d valuations par Questionnaires Choix Multiples du croisement de ces derni res avec des logiques de comp tences Cela faciliterait en tous cas la gestion des cr dits transf rables et les validations de semestres Au lieu d attendre plusieurs mois pour tenter de valider un UE d un semestre non valid l tudiant pourrait le repasser plusieurs fois si n cessaire dans un centre d examens mutualis Les cours qui ne font pas l objet de Travaux Dirig s comme en droit et qui doivent tre souvent valid s par de fastidieux oraux feraient l objet d valuations par Questionnaires Choix Multiples Au del de l exemple de cette externalisation de l valuation elle m me il s agit aussi de montrer que l universit ne pourra pas conserver des modes de p
52. les connaissances pour am liorer la r ussite et non pour favoriser l chec encourager les contr les d assiduit en Travaux Dirig s dans l arr t licence g n raliser le contr le continu et la suppression de l examen final couperet en L1 supprimer les sessions de rattrapage en L1 pour tendre les p riodes d enseignement et de soutien g n raliser la mise en place d valuations et de modulations par coefficients qui valorisent le progr s d velopper l valuation par Questionnaires Choix Multiples des mineures et r fl chir l externalisation de certaines valuations de L1 et L2 D velopper les autotests autolists et quizz num riques en particulier en amont des semestres valuation formative 8 R nover et enseigner les modes de transmission des savoirs d velopper les pratiques de travail collectif en L1 encourager la formation la p dagogie des nouveaux ma tres de conf rences et la mise en place de d partements d innovations p dagogiques permettre les d charges pour formations des enseignants conditionner les habilitations de licence l valuation par les tudiants des formations dispens es lancer un appel projet national sur cette th matique en particulier sur l utilisation des ressources num riques 9 R compenser l investissement p dagogique des enseignants chercheurs et PRAG 13 Page cr er les conditions d valuations objectives et trans
53. les taux de succ s Tableau 7 R ussite au baccalaur at Taux de Bachelier Bachelier Bachelier succ s g n ral technologique professionnel Universit 82 39 17 licence L2 BTS 80 8 69 6 49 4 DUT 81 9 67 45 9 Mais faut il r ellement parler d chec quand pour au moins la moiti de ces tudiants la premi re ann e de licence n est qu une solution d attente avant r orientation vers la fili re courte qui n a pu tre obtenu lors d Admission Post Bac La pr sence d tudiants issus des bacs technologiques et professionnels en premier cycle universitaire est tr s largement une option par d faut Plus de 80 des premiers v ux de bacheliers technologiques et professionnels concernent des formations courtes Moins de la moiti pour les bacheliers g n raux Nous ne sommes pas en pr sence d un d faut d orientation le lyc en connait tr s bien les risques mais d une orientation par d faut faute de places dans la fili re courte souhait e Une tude men e Toulouse 1 indique par exemple que les tudiants ayant effectu la proc dure Admission Post Bac qui d clarent que leur inscription 2010 ne correspond pas l un de leur trois premiers v ux sont plut t des bacheliers STG dipl m s avec un an et plus de retard ayant pass l oral de rattrapage ayant re u de l universit un avis avec recommandation et qui avaient demand une inscription en STS ou DUT Ce
54. loin d y tre absent Elles doivent non seulement r pondre aux attentes des publics pour lesquelles elles avaient t mises en place l origine mais aussi int grer de mani re plus explicite dans leur fonctionnement certains dispositifs aujourd hui en uvre dans les universit s accompagnement valuation cr dits capitalisables quand bien m me leur taille plus r duite semble les en exon rer Courtes ou longues les formations si elles veulent s adapter tous les publics doivent aussi soigner le lien avec l entreprise notamment dans le cadre de l apprentissage S1 la lutte contre le d crochage suppose la mobilisation des acteurs au sein de chaque tablissement elle suppose aussi nous le verrons dans ce rapport une coop ration horizontale et verticale exemplaire entre l ensemble du monde de l enseignement sup rieur Les murs sont encore nombreux et pais Entre le scolaire et le sup rieur Au sein du sup rieur lui m me Entre niveau central et composantes universitaires Entre sup rieur et service public de l emploi Partout 6 Page l essentiel sera d j que les acteurs apprennent se parler et acceptent de coop rer au quotidien Coop ration entre l universitaire et le scolaire avec au premier plan la question de l orientation quoi sert de savoir o s orienter si on ne peut pas s y inscrire sinon attiser encore plus les d ceptions et les ranc urs Notre syst me est
55. notera que les taux d insertion sont pr cis s en IUT et en BTS mais pas en licence Il s agit d un objectif int grer dans les prochains contrats d tablissements Les pistes de progr s sont nombreuses par exemple en mati re de pr requis Ceux ci ne sont ni connus ni vidents pour les formations Et les intitul s abscons de certaines licences ne facilitent pas non plus la t che Combien de premier choix Admission Post Bac vers la biologie les sciences conomiques ou m me les STAPS sans mesurer les exigences math matiques ou scientifiques Combien de premier choix Admission Post Bac vers les langues sans mesurer toute la rigueur universitaire de son enseignement Il est important que les UFR unit s de formation et de recherche et toutes les formations puissent tr s vite l exemple de l universit allemande d finir les pr requis pour chaque licence et les mettre en ligne pour objectiver davantage les choix des lyc ens Malgr des chiffres en progression et les efforts des universit s sur ce sujet important pour elles les propositions de conseils personnalis s possibles dans Admission Post Bac n ont pas eu le succ s escompt Le nombre de conseils progresse n anmoins chaque ann e et il faut s en feliciter Comme pour d autres sujets qui seront abord s plus loin les futurs bacheliers les plus demandeurs de conseils individuels ne sont justement pas ceux qui en auraient le plus besoin C est pourq
56. pr vue pour les tudiants en difficult apr s connaissance des r sultats aux examens et rencontre avec les enseignants r f rents 50 tudiants concern s Grenoble 1 Des passerelles sont mises en place permettant une r orientation des tudiants de Licence vers l IUT l issue du 1er ou du 2 me semestre Un module universitaire de comp tences est plus particuli rement destin aux tudiants r orient s de m decine pharmacie qui se retrouvent en 2 me ann e de Licence et ont besoin d un nouveau cadrage de leur parcours de formation Grenoble 2 Mise en place de dispositifs de r orientation l issue du 1er semestre de Licence Partenariat entre les fili res g n ralistes et les IUT mise en place d un semestre sp cial l IUT 2 de Grenoble Un Dispositif Tremplin pr pare au cours du 2 me semestre les tudiants qui souhaitent se r orienter en STS Grenoble 3 Module interuniversitaire Tremplin de r orientation gt visant aider les tudiants qui souhaitent suivre un autre parcours de formation que l universit formations courtes IUT et STS La R union Une journ e Rebondir pr vue en octobre permet des tudiants de se r orienter Un partenariat troit avec le Rectorat permet la mise en place d une Bourse aux STS pour proposer les places rest es vacantes En f vrier la commission de r orientation examine les demandes des tudiants La Rochelle R orientation entre la licence et l
57. professoral L tudiant de L1 per oit tort ou raison une distance tr s forte avec les enseignants et les responsables de l universit En revanche il est beaucoup plus demandeur et accessible aux contacts avec les autres tudiants et notamment avec ceux des ann es sup rieurs qui peuvent les faire b n ficier de leur exp rience pass e Le parrainage permet aussi de r pondre des besoins ou des probl mes qui ne sont pas uniquement acad miques Nous pensons 68 Page que le d veloppement du parrainage est sans doute une r ponse appropri e aux difficult s des d crocheurs potentiels et un moyen efficace pour les inciter participer aux dispositifs de soutien mis en place C est un autre jeune juste un peu plus g qui sert de rep re et de conseil et de transition ventuelle vers le tuteur ou l enseignant r f rent En pr pa la promo n 1 prend soin de la promo N On peut aussi d velopper l id e d tudiants d l gu s comme dans les s ries contrat de Bordeaux ou de coachs comme l UFR unit de formation et de recherche de Droit de Nice Ce sont des tudiants de L2 et L3 qui pilotent les nouveaux tudiants travers tous les arcanes de l universit et leur d livrent tout au long de l ann e les trucs et astuces pour se rep rer dans l universit et ne pas s y sentir perdu Cette proximit de g n ration est productive Paris 6 utilise les corpos et les organisations
58. r ponse aux questions d assiduit Permettre aux tudiants boursiers de s inscrire dans des logiques de contrat cet gard nous avons constat que le boursier dispose d un minimum de cr dits ECTS produire en L2 mais pas en L1 On pourrait donc aligner les exigences pour viter certaines situations de boursiers fant mes de L1 L valuation en continue doit l inverse relever deux exigences Assurer l galit entre les tudiants Pouvoir faire face des masses importantes Les universit s ont beaucoup avanc dans le d veloppement du contr le continu jusqu le rendre int gral comme en Avignon mais l inscri tion de ce rinci e Jusq 8 8 80 Page dans le r f rentiel national serait opportun Les IUT pratiquent d ailleurs le contr le continu int gral depuis tr s longtemps pour permettre un travail r gulier et la mise en place de politiques de soutien Il est vrai que le contr le continu suppose que l enseignant planifie davantage son travail l organise diff remment et c est donc au total une charge de travail accrue A Valenciennes les examens terminaux ne sont utilis s que comme sessions de rattrapage A Bordeaux 1 le contr le continu est int gral en L1 ce qui signifie que l examen final n est qu une autre comme les autres La diff rence n est pas le poids de la note de l examen final mais le caract re g n raliste et bilan de cette derni re pre
59. renci s dans un rapport variant de 1 3 Art 28 En outre pour les formations mentionn es l article pr c dent 1 La compensation est organis e sur le semestre sur la base de la moyenne g n rale des notes obtenues pour les diverses unit s d enseignement pond r es par les coefficients Dans le cadre d une progression d finie par l universit la poursuite des tudes dans un nouveau semestre est de droit pour tout tudiant qui ne manque au maximum que la validation d un seul semestre de son cursus 2 Sur proposition du conseil des tudes et de la vie universitaire adopt e par le conseil d administration un dispositif sp cial de compensation peut tre mis en oeuvre qui permette l tudiant d en b n ficier divers moments de son parcours et notamment lorsqu il fait le choix de se r orienter d effectuer une mobilit dans un autre tablissement d enseignement sup rieur fran ais ou tranger ou d interrompre ses tudes Ce dispositif a pour but de permettre un tudiant qui le souhaite en fonction de son projet personnel d obtenir divers moments de son parcours un bilan global de ses r sultats et d obtenir ainsi la validation correspondante en cr dits europ ens Le dispositif est plac sous la responsabilit du jury du dipl me et les r gles de compensation prennent en compte la n cessaire progressivit des tudes Art 29 Pour les formations mentionn es au pr sent chapitre deux sessions
60. s la premi re ann e Nous recommandons sa g n ralisation car elle seule est de nature associ e la 3 formule donner un caract re concret et dynamique la r orientation L Universit Henri Poincar de Nancy a par exemple mis en place dans son UFR unit s de formation et de recherche de sciences et technologie et son DUT de G nie civil trois dispositifs destin s accueillir les tudiants issus d autres formations sous la forme d une reconduction semestrielle des enseignements ou trimestres r p t s sans avoir attendre la rentr e suivante Un acc s direct en S2 est offert aux tudiants de 1 ann e d tudes de sant cole d ing nieurs en 5 ans CPGE et DUT via un S2 dit de r orientation en licence Sciences du vivant En cas de validation de ce S2 ils peuvent obtenir la validation du L1 au vu des r sultats du S1 initial 21 tudiants concern s en 2010 2011 L universit Nancy 2 permet aux tudiants de L1 d sireux de se r orienter l issue du 1 semestre de conserver les notes obtenues en S1 dans leur fili re d origine Elles sont agr g es celles obtenues en S2 dans leur fili re de r orientation ce qui leur permet de passer directement en L2 la rentr e suivante en ayant valid la totalit du L1 dans leur fili re de r orientation en passant les examens de S1 de leur fili re de r orientation en cours de L2 101 Page L articulati
61. semestre Tours Des tests de niveau pour les tudiants en sciences sont organis s afin de d tecter les tudiants en difficult ceux ci sont orient s vers des Travaux Dirig s sp cifiques proposant une p dagogie adapt e et des horaires renforc s 2 groupes ont t mis en place au premier semestre Valenciennes Pour les tudiants en chec d s le 1er semestre des passerelles sont pr vues entre les fili res DUT et licences dans le cadre d un bilan orientation comp tences avec une possibilit de r orientation d s le 2 me semestre Versailles st quentin R orientation gr ce aux projets passerelles entre les composantes mise en oeuvre d un dispositif ABRI afin d aider les tudiants d crocheurs en partenariat avec le Conservatoire National des Arts et M tiers et la Chambre de Commerce et d Industrie 250 300 tudiants Arr t relatif au grade de licence Derni re modification 30 04 02 Auteur R daction La nouvelle licence correspond 6 semestres d tudes 3 ans et 180 cr dits europ ens Outre les dispositions g n rales l arr t du 23 avril met en place certaines mesures souhait es par les uns ou les autres de la mise en place de dispositifs d accueil et de tutorat celle de proc dure 123 Page d valuation avec une participation tudiante en passant par la prise en compte dans le cursus de l engagement tudiant Tout un programme mettre en place lt center gt
62. son IUT ou son BTS mais aussi l universit qu il avait indiqu e et tre affect dans une autre Double peine d autant plus regrettable que des classes de BTS tertiaires ne faisaient pas le plein la reprise des cours et encore moins quelques semaines plus tard Un second tour a lieu dans les IUT apr s la rentr e et permet de rattraper certains dossiers mais uniquement ceux qui avaient candidat sur l IUT en question Ceux qui avaient candidat sur des IUT qui n offrent pas ou peu de places au second tour devront donc s inscrire par d faut l universit Issue regrettable aussi 42 Page parce que les BTS qui offrent le plus de d bouch s ne sont pas forc ment les plus courus qu il s agisse d informatique de gestion qui ouvre sur le m tier de d veloppeur r seau et la Net conomie comptabilit et gestion des organisations et surtout h tellerie restauration accessible directement apr s un bac h tellerie mais apr s une ann e de mise niveau pour les autres bacs L id e est donc d am liorer la proc dure Admission Post Bac pour corriger ces dysfonctionnements qui explique une part non n gligeable du d crochage universitaire Nous recommandons la mise en place par la Dgesip d un groupe de travail pour pr ciser selon quelles modalit s adapter la proc dure On pourrait imaginer par exemple qu au del de choix d tablissements pr cis et de mentions sp cifiques l l ve mentionne un choix p
63. soutien existantes soit avec des Unit s d Enseignement de soutien sp cifiques Montpellier 3 Au terme de la 1ere ann e de Licence l tudiant peut demander se r orienter apr s consultation de l offre de formation et l tude de la pertinence de son nouveau choix Le service d information et d orientation peut l aider dans cette d marche Mulhouse A la fin du 1er semestre dans le domaine Droit Economie Gestion ainsi qu en Langues Etrang res Appliqu es LEA les tudiants peuvent au cas par cas et au vu de leurs r sultats demander changer de mention de licence Dans le domaine Sciences Technologie Sant les tudiants d cident la fin du 1er semestre le choix de leur mention Nancy 1 Organisation de passerelles de la PACES Premi re ann e commune des tudes de sant vers Licence Sciences de la Vie ou Informatique Passerelle entre les portails de la Facult Sciences et Technologie Passerelles des fili res de licence vers les DUT ou les Licences Professionnelles des fili res de sant ou des fili res classes pr pas ing nieur vers des fili res scientifiques Nancy 2 Passerelle entre les licences d un m me domaine avec avis p dagogique passerelles vers les IUT fili re SRC Services et r seaux de communication R orientation possible vers la pr paration aux concours de cat gorie B IPAG D autres passerelles sont l tude des UFR vers les IUT SRC GEA et Maintenance industrielle a
64. succ s en L1 qui signifie qu un tudiant a valid son S1 et son S2 du taux de passage en L2 qui ne signifie pas n cessairement que les 2 semestres ont t valid s Cette m canique peut certes encourager certains tudiants pers v rer mais cela peut aussi entra ner une charge de travail consid rable surtout si les examens ont lieu peu pr s en m me temps lors du semestre suivant Le cas est aussi possible d un tudiant qui ne valide pas son S1 valide son S2 et passe en L2 tout en devant reprendre tout ou partie des UE de S1 Autant dire que cette souplesse peut devenir un pi ge diabolique pour les tudiants qui se retrouvent avec une multitude de cours et de contr les Et ce qui devait constituer un outil de lutte contre le d crochage en devient un facteur aggravant Il serait en tous cas pr f rable de conditionner le passage au semestre suivant malgr un chec une obligation d assiduit et de participation des modules de soutien dans le cadre d un contrat La question des cr dits transf rables est pos e de m me que celle des compensations de notes Avec le syst me de compensations on peut passer de L1 en L2 avec des notes faibles dans les disciplines majeures et des notes lev es dans les disciplines transversales Le passage en L2 s en trouve facilit mais l tudiant est progressivement rattrap par ses lacunes dans les mati res essentielles de sa licence Il n est pas possible ni souhaitabl
65. tre reproduit sur l ensemble du territoire national L int r t et l originalit du projet en cours est d avoir cibl pour la premi re fois des d crocheurs en rupture aussi bien avec l universit qu avec le march de l emploi et de leur proposer un retour vers l emploi travers plusieurs dispositifs Le mix communication de l AFI association fran aise pour l insertion des jeunes a permis de d tecter des grands d crocheurs et de les faire revenir dans un parcours de r ussite professionnelle voire de retour la formation pour certains Cette structure de coordination aurait notamment pour objectif d encourager la signature de conventions entre les diff rents partenaires telles que dans les exemples pr cit s et de faciliter et d accompagner ainsi les r orientations 106 Page Nous proposons que cette instance de coordination assure galement la prise en charge des bacheliers qui ne font pas le choix de l enseignement sup rieur et en particulier des bacheliers g n raux qui auraient pourtant vocation une poursuite d tudes Enfin cette proposition pourrait tre relay e et compl t e par la mise en place aupr s de la ministre en charge de l enseignement sup rieur d un d l gu minist riel la poursuite d tudes sup rieures la r orientation et la lutte contre le d crochage tudiant A tout le moins l actuel D l gu l orientation devrait se voir r affirmer c
66. trop lev Le nombre de places vacantes en cours d ann e est ainsi de 10 15 Un partage plus favorable aux bacheliers des s ries technologiques et professionnelles au sein des sp cialit s tertiaires des formations courtes est d autant plus l gitime que les poursuites d tudes en L3 deviennent la r gle pour les bacheliers g n raux inscrits en DUT Si l on peut poursuivre des tudes sup rieures en 3 voire en 5 ans c est sans doute que pour beaucoup le passage par le cycle court ne s imposait pas forc ment Le tableau ci dessous montre que les poursuites d tudes repr sentent plus de 80 des tudiants d IUT En BTS ce chiffre est il est vrai plus faible environ 35 Les poursuites d tudes constituent 40 Page un ph nom ne dont il faut se r jouir condition et c est le cas aujourd hui qu elles n aboutissent pas une logique de marche apr s marche des bacheliers g n raux qui signifierait une exclusion progressive des autres bacheliers des sp cialit s tertiaires Tableau 10 Les poursuites d tudes apr s formation courte Insertion 1 ann e de 2 ann es 3 ann es autres imm diate plus de plus de plus DUT tertiaire 19 4 21 4 8 9 42 7 7 6 Bacheliers 14 1 21 1 7 1 52 1 5 6 g n ralistes Bacheliers 24 6 27 8 1 33 3 7 1 technologiques BTS et IUT doivent revenir leur vocation de base et leur public d origine
67. tudes sup rieures Mais la lutte contre le d crochage implique le d veloppement de l alternance et de l apprentissage l universit notamment d s le commencement du cycle sup rieur et pas seulement dans une logique d insertion finale La crise n a pas enray la progression de l apprentissage au niveau du sup rieur niveaux I II et IDD qui repr sente un quart des apprentis contre un cinqui me en 2007 De 2001 2008 les effectifs enregistrent un accroissement tr s significatif passant de 53 564 au 31 d cembre 2001 97 521 tous tablissements confondus au 31 d cembre 2008 soit 81 75 de plus en 7 ans Si les apprentis confirment leur int r t pour la pr paration du BTS BTSA 47 250 qui accueille la moiti des effectifs la progression la plus importante concerne les dipl mes de master et de doctorat En effet en 2008 38 950 apprentis taient inscrits dans ces deux niveaux contre 16 420 en 2001 Cette progression est encourageante mais le risque existe et nous a t signal que non seulement la croissance de l apprentissage dans le sup rieur provoque une baisse des offres au niveau scolaire ce qui serait extr mement dommageable mais qu au niveau sup rieur aussi les bons tudiants privent de contrats des tudiants pour lesquels l apprentissage rev t un caract re vital Il faut d autant plus surveiller ces volutions que toutes les tudes montrent que l apprentissage apporte une pl
68. tudiants peuvent galement suivre une pr paration leur donnant la possibilit d int grer un DUT l ann e suivante Un module de mise niveau est propos aux tudiantsde 2 me ann e de BTS et d IUT souhaitant s orienter en Licence Professionnelle Brest L un des 2 IUT a con u un DUT en 1 an pour des tudiants en r orientation Bretagne sud Passerelles entre les licences de Langues Etrang res Appliqu es LEA et Langues Litt ratures et Civilisations trang res LLCE Passerelles galement de la licence vers l IUT Des passerelles de 2 me ann e de licence vers les Licences Professionnelles sont effectives pour certaines fili res Caen R orientation vers un DUT apr s remise niveau partenariat privil gi tabli entre l UFR de sciences et le lyc e Dumont d Urville Caen facilitant les r orientations vers des BTS des passerelles entre les licences de Langues Etrang res Appliqu es LEA et Lettres Litt ratures et Civilisations Etrang res LLCE les lettres modernes et les lettres classiques ou encore entre les lettres modernes et les sciences du langage des passerelles privil gi es entre STAPS sport psychologie et la licence de sciences de l ducation accessibles tous les tudiants de 2 me ann e de Licence Cergy Pontoise R orientation organis e vers les licences professionnelles mise en place en 2 me ann e de Licence de cours de sensibilisation aux Licences Professionnelles notamment
69. une question essentielle pour l avenir des Plan r ussir en licence de distinguer ces publics diff rents ne serait ce que par le co t de ces mesures de soutien et les arbitrages possibles entre ces dispositifs sp cifiques et des dispositifs moins cibl s comme par exemple la diminution de la taille des groupes ou le d veloppement du contr le continu des connaissances Le raisonnement est le suivant finalement inutile de mettre de l argent pour des soutiens sp cifiques auxquels les tudiants concern s ne participent pas am liorons plut t la qualit d ensemble de nos modes de transmission des savoirs les r sultats seront peut tre aussi bons sinon meilleurs Il n est donc pas illogique que le d calage soit lev entre les cas de difficult s identifi s et la participation aux dispositifs de soutien Les enqu tes qualitatives sur les visages des d crocheurs montrent n anmoins l existence d une population un tiers environ sans doute r ellement en demande de soutien p dagogique et d assistance et pour laquelle il est important de proposer les outils les plus performants Sans compter que toutes les r orientations ne seront pas possibles et que certaines erreurs d orientation peuvent en d finitive se corriger Quelles sont les r ponses possibles pour am liorer l efficacit des dispositifs anti d crochage et am liorer la participation des publics concern s Les premi res r ponses peuvent tr
70. IUT d autre part parce qu l exemple du sujet si essentiel de l orientation et des r orientations les solutions ne peuvent demeurer des questions strictement int rieures l universit Nous adressons nos remerciements pour leur disponibilit et leur pr cieux concours l ensemble des personnes rencontr es Leur identit et leur qualit figurent en annexe de ce rapport ainsi que les principales sources bibliographiques utilis es Et pardon toutes celles et tous ceux dont nous n avons pu faute de temps observer les exp riences ou recueillir les avis 2 Page Propos liminaire et principales probl matiques du rapport Les taux d chec souvent soulign s de fin de premi re ann e de licence universitaire occultent souvent une r alit bien plus positive de notre enseignement sup rieur Huit jeunes fran ais sur dix qui s inscrivent dans l une de nos formations du sup rieur en sortent avec un dipl me C est un r sultat bien meilleur que celui de la plupart des pays de l OCDE dont le taux d chec moyen est de 30 Loin de nous l id e de nous satisfaire de ce niveau de sorties sans dipl me qui repr sente pr s de 75 000 jeunes par an Cela reste beaucoup trop quand bien m me ce chiffre recouvre des r alit s tr s diverses Ce taux d chec est trop lev d abord en raison de ses effets n gatifs sur les jeunes surtout quand ceux ci avaient fond beaucoup d espoir s
71. Le d crochage tudiant M thode utilis e Le rapport ci joint et les propositions qu il contient ont t labor s selon la m thode de travail suivante des visites de terrain men es de janvier avril 2011 dans huit tablissements d enseignement sup rieur Un panel d tudiants a t chaque fois auditionn lors de ces visites des auditions Paris de pr sidents et vice pr sidents d universit s doyens ou directeurs d UFR enseignants chercheurs responsables des organisations patronales syndicales et tudiantes d l gu s g n raux et responsables associations des auditions des directeurs g n raux directeurs et sous directeurs comp tents du Minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche direction g n rale de l enseignement sup rieur et le l insertion professionnelle et du Minist re de l Education nationale direction g n rale de l enseignement scolaire et du secr tariat g n ral commun Minist re de l Education nationale Minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche direction g n rale des ressources humaines direction de l valuation de la prospective et de la performance des responsables de la D l gation interminist rielle l orientation de plusieurs Inspecteurs G n raux de l Education nationale Igen et de l Administration de l Education nationale et de la Recherche Igaenr du directeur et responsables d
72. RS constituent un puissant moyen de levier sur la qualit des formations d autant qu elles portent maintenant non seulement sur les disciplines mais aussi sur les comp tences transversales acqu rir et les pratiques innovantes en mati re de p dagogie et d valuation L valuation men e par l agence vise mesurer les capacit s de chaque tablissement en mati re de licence ses orientations strat giques relatives au cursus licence ses dispositifs mis en uvre afin de contribuer la r ussite en licence la pertinence de son offre compte tenu du potentiel de l tablissement et de son environnement bassin de recrutement contexte de l enseignement sup rieur r gional et environnement socio conomique sa d marche qualit de la p dagogie en licence Quatre crit res sont appliqu s 93 Page Projet p dagogique Appr ciation de la coh rence et de l quilibre du projet p dagogique ainsi que de la progressivit de l acquisition des comp tences et des connaissances Dispositifs d aide la r ussite appr ciation de la vari t et de l effectivit des dispositifs d aide la r ussite mis en place par l quipe p dagogique et par l tablissement Insertion professionnelle et poursuite des tudes choisies Appr ciation des dispositifs de pr paration la poursuite des tudes d ouverture vers le monde professionnel et du suivi du devenir des tudiants
73. ablissement Cela veut dire que cela laisse du temps pour une prise en charge Les possibilit s de r orientation sont effectivement nombreuses pour un tudiant au sein de l universit ou dans le L1 d une autre universit DUT BTS public ou priv en contrat de professionnalisation ou par apprentissage DCG classe de mise niveau MAN Ann e pr paratoire aux tudes param dicales et sociales Formations d pendant des chambres de commerce Pr paration aux concours des coles du secteur param dical et social Concours administratifs B ou C Formation AFPA CNAM avec solutions d apprentissages M me s ils restent encore limit s la mission a pu au cours de ses visites de terrain observer plusieurs dispositifs int ressants de r orientation infra enseignement sup rieur et en particulier de pr paration la r orientation Par leurs modalit s souvent innovantes mais aussi perfectibles ils permettent d esquisser le portrait robot de ce qui pourrait figurer un dispositif de r orientation performant On remarquera aussi que si les universit s sont des points de sorties fr quents tant donn les taux d chec aux examens elles sont aussi des points d accueil au sein de parcours de moins en moins monolithiques et commencent s en apercevoir Les recal s des tudes m dicales mais aussi ceux des classes pr pas 97 Page scientifiques litt raires ou commerciales b n ficient
74. age exceptions comme par exemple Toulouse les informations sur les dispositifs de r orientation ne donnent pas non plus d informations suffisantes sur les formations en apprentissage ou sous contrat de professionnalisation en particulier en BTS On attirera videmment l attention sur l importance d une progression disciplinaire tr s douce au cours du cycle licence Sans aller forc ment jusqu aux exp riences canadiennes des premiers semestres enti rement la carte les organisations sous forme de majeure mineure restent tr s favorables aux r orientations de L1 et doivent tre encourag es y compris dans des segments en apparence oppos s Nous avons par exemple rencontr un couple sciences philosophie en majeure mineure La deuxi me formule comme Toulouse 1 consiste sous l impulsion du SUIO dans la diffusion d une information sp cifique organis e sous forme de s quences de 3 heures en fin de S1 et au cours du S2 par les COP de l universit Des entretiens individuels la demande sont aussi organis s tout au long de l ann e par le SUIO IP La troisi me formule celle des semestres tremplin est notamment en vigueur Bordeaux ou encore Mulhouse l Universit de Bretagne Occidentale 02 Objectif Orientation Limoges projet RE agir pour les tudiants en chec l examen de fin de S1 L universit Nancy 2 finalise aussi en partenariat avec les universit s Paul Verlain
75. aire de Ch mage Temps m dian cadres partiel D crocheurs BTS DUT 13 3 11 1 250 euros D crocheurs Universit 17 5 22 1190 euros Ensemble sortants enseignement 8 25 10 1 500 sup rieur euros Acc s Acc s D crochage Eloign Reprise rapide diff r de de d tudes et l emploi l emploi l emploi durable l emploi D crocheurs BTS DUT 62 14 7 7 7 D crocheurs Universit 44 13 10 10 19 Ensemble sortants 65 16 5 5 7 enseignement sup rieur 30 Page 1 4 Conna tre le d crocheur On comprend bien le caract re insuffisant de cette approche quantitative en raison des multiples situations qu elle peut recouvrir Quoi de commun par exemple entre l toile filante qui s inscrit juste le temps de trouver un emploi et le multi redoublant en difficult s mais assidu Quoi de commun entre l tudiant en chec acad mique et en d tresse et l tudiant galement en chec acad mique mais lucide d brouillard et socialement int gr Quoi de commun entre celui qui esp rait beaucoup et celui qui n esp rait rien Quelles sont les raisons du vrai d crochage Sont elles essentiellement scolaires ou sont elles d abord sociales Est on face un d faut d orientation ou face une orientation par d faut Y a t il traumatisme durable ou au contraire au final exp rience plut t positive Accompagnant la forte croissance des effectifs de l enseigneme
76. aire manque encore pour une valuation sereine m me si la diffusion des bonnes pratiques n est encore qu mergente m me si le dispositif national d orientation reste perfectible en particulier dans le cadre de la r forme du lyc e l exp rience des universit s les plus en pointe sur le sujet de la licence montre tout la fois l importance des progr s possibles sur l ensemble de nos tablissements mais aussi les limites de l exercice pour toute une partie des jeunes bacheliers Plusieurs valuations du Plan R ussir en Licence et donc de l essentiel des dispositifs de lutte contre le d crochage ont eu lieu ou sont en cours soit gr ce aux travaux de l IGAENR soit ceux de la Cour des Comptes ou aussi du Comit licence et des universit s elles m mes A l heure o ce rapport est crit toutes ces tudes ne sont pas encore disponibles mais des travaux de l IGAENR et de nos propres constatations de terrain nous pouvons d j tablir les quelques constats tr s g n raux qui suivent En d pit de situations souvent contrast es une v ritable dynamique s est install e au sein de l universit sur les questions de soutien de p dagogie renforc e Les efforts sont perceptibles et les volutions sont rapides y compris dans les universit s qui semblaient plus en retard Il y a un avant et un apr s Plan r ussir en licence en termes de prise de conscience et de mobilisation autour du sujet de
77. ant des BTS dont un tiers du secteur priv 100 dipl mes et 87 sp cialit s 43 Page L am lioration d Admission Post Bac pour les bacheliers non g n raux doit aller de pair avec une extension des places disponibles pour ces l ves Sauf d cider un plan d ouverture massif qui permettrait d accueillir une large partie des bacheliers et qui aurait l assentiment de la mission l inscription des bacheliers technologiques en IUT ou BTS doit devenir la r gle quand elle est souhait e par les int ress s et donc primer sur celle des bacheliers g n raux D j la disposition r glementaire ci dessous permet d j d inscrire de droit un bachelier technologique avec une mention bien ou tr s bien dans un IUT ou un BTS Ce dispositif est respect en droit mais l on constate que le pourcentage des bacheliers technologiques avec mention est moiti moindre que celui des bacheliers professionnels ou g n raux et curieusement sur les fili res tertiaires Dans tous les cas il importe de corriger ce hiatus dans les mentions qui influe n gativement sur les inscriptions en BTS des bacheliers technologiques En BTS tertiaires comme pour les IUT qui disposent d un syst me de bonus quand la moyenne nationale de 32 de bacheliers technologiques ou professionnels est d pass e on pourrait aussi diff rencier les dotations budg taires en fonction de la repr sentation de bacheliers technologiques ou professionnels
78. ar l am lioration de la r ussite en licence des 87 Page tudiants et l am lioration de la carri re de ceux qui y contribuent ou souhaiteraient davantage y contribuer Les outils de reconnaissance de la fonction formation existent aujourd hui aussi bien au sein des universit s qu au Conseil National des Universit s Depuis 1989 les performances p dagogiques sont int gr es par le Conseil National des Universit s c t des travaux scientifiques et en th orie aucune de ses sections he E Ee 2 2 n accepte de candidats sans exp riences pratiques Dans la r alit nos auditions nous ont confirm qu il y avait encore loin de la r alit la pratique Le recrutement du Conseil National des Universit s est de plus en plus exigeant en recherche ce qui n est pas anormal mais la m me exigence ne semble pas de mise pour la formation La recherche est clairement objectiv e mais pas la p dagogie Par exemple si le Conseil National des Universit s demande une attestation d enseignement celle ci n est pas formalis e Une fiche standard plus explicite serait pr f rable et montrerait le s rieux de l expertise En mati re de promotions c est donc l universit qui peut donc aujourd hui corriger cette tendance en valorisant dans le cadre de sa politique de promotions l investissement dans la formation Avec le risque si le Conseil National des Universit s ne fait pas d effort pour r former se
79. arcours et favoriser la r ussite de son projet de formation Ce dispositif est d fini apr s d lib ration des composantes concern es de l universit Sa mise en oeuvre est assur e par les quipes de formation incluant galement les tuteurs et les personnels concern s charg s de l accueil de l information de l orientation et de l appui l enseignement II doit tre accessible chaque tudiant aux diff rentes tapes de son cursus en particulier pour la phase initiale des parcours il comprend la d signation d un ou plusieurs directeurs des tudes Les directeurs des tudes sont garants de la qualit de l organisation p dagogique tant en mati re d accueil d information et d orientation des tudiants que dans le domaine de l animation des quipes de formation et de la coordination des pratiques p dagogiques Art 20 Des proc dures d valuation des formations et des enseignements sont obligatoirement mises en place Leurs modalit s permettent la participation selon des formes diversifi es de l ensemble des tudiants Elles favorisent le dialogue n cessaire entre les quipes de formation et les tudiants afin d clairer les objectifs et les contenus de formation d am liorer les dispositifs p dagogiques et de faciliter l appropriation des savoirs Ces proc dures comprennent une valuation par les instances de l tablissement de la strat gie p dagogique d ensemble des r sultats p dagogique
80. au del des r orientations utiles au sein des formations courtes elles constituent un outil suppl mentaire de rapprochement entre les lyc es et les tablissements universitaires dont font partie les IUT Entre 15 et 20 des tudiants d IUT se r orientent en cours de 1re ann e en BTS ou en licence universitaire Un syst me de r orientation plus fluide suppose en premier lieu la mise en place de cr dits capitalisables facilement transf rables d une formation l autre et donc notamment la modularisation de la formation des BTS Les BTS offrent bien 120 cr dits ECTS mais les modules qui composent le dipl me ne sont pas valorisables brique par brique En r sum si on obtient le BTS on a aussi les ECTS mais si on choue on n a rien C est un probl me en termes de motivation des d crocheurs potentiels le dipl me ou rien un point de blocage en termes de r orientation car la valorisation de ces acquis pr c dents devient 102 Page compliqu e et enfin une difficult pour construire des parcours la carte qui seraient pr cieux pour les raccrochages d l ves ou des int grations plus souples d l ves fragiles Cette volution signifie une approche par comp tences au sein des sp cialit s de BTS ce qui n est pas encore admis par tous au nom de l unit du m tier la demande de la ministre en charge de l enseignement sup rieur plusieurs sections de BTS doivent exp rimenter la modularit a
81. cessaires mais doivent tre compl t s en amont par des contacts plus fr quents entre les univers scolaires et universitaires C est pour corriger cette image restaurer l attractivit des universit s mais aussi tout simplement familiariser les l ves avec le monde universitaire ses qualit s et ses d fauts que plusieurs projets ont t lanc s notamment dans le cadre des projets Hirsh A Aix Marseille 3 a t mis en place par exemple une orientation active approfondie 10 classes de premi re servent de tests dans le cadre d un rapprochement lyc e universit avec l aide de doctorants et d enseignants chercheurs Les principales initiatives consistent dans des partenariats avec le lyc e dans le cadre des TPE Il s agit par exemple de faire accompagner par des doctorants et des enseignants chercheurs la production des TPE ce qui permet de faire d couvrir l universit et ses ressources humaines et documentaires C est un biais intelligent de d couverte Cela permet au lyc en de toucher du doigt la r alit universitaire de voir ce qu est un amphi un laboratoire une salle blanche une biblioth que universitaire les Journ es Futurs Bacheliers rencontre annuelle entre les l ves de 17 et les 4 universit s d Aix Marseille Les JFB drainent plusieurs centaines d l ves et rivalisent avec les salons A Nice les actions Campus ouvert permettent de fr quenter le Resto U la cafeteria d
82. courager l ensemble des formations majeure mineure en L1 g n ralisation des semestres rebonds y compris par apprentissage inscrire les dispositifs de r orientation dans les contrats d tablissement et encourager notamment les conventions entre tablissements demander aux services publics une information mieux anticip e de leurs concours g n raliser les BTS 18 mois et les dispositifs de trimestres r p t s dans les formations courtes modulariser les contenus BTS pour permettre les transferts de cr dit 12 Cultiver l identit d tablissement et les pratiques culturelles pour lutter contre l isolement encourager les politiques de marque des tablissements dans les contrats mise en place des associations d anciens 13 Inciter les bacheliers rejoindre l enseignement sup rieur 15 Page rep rage information et proposition de conseil personnalis des bacheliers technologiques et professionnels qui ne rejoignent pas une formation sup rieure d veloppement de campagne de communication sur les reprises d tudes et r forme des droits d inscription 16 Page Comment r duire de moiti en dix ans le d crochage tudiant 1 Pour lutter contre le d crochage il faut pouvoir le d finir le mesurer et le conna tre 1 1 Le d finir La question du d crochage est souvent sujette controverses non pas dans la n cessit y porter rem de mais dans sa d finiti
83. crits en liste suppl mentaire ou refus s dans la section de technicien sup rieur demand e le recteur prononce l affectation dans la section demand e ou dans une autre section du m me champ professionnel 44 Page formation courte dans le secteur des services Un minimum de 40 de bacheliers technologiques ou professionnels devrait tre respect dans chaque IUT services et 60 dans chaque BTS services sauf pouvoir attester que la demande n tait pas suffisante bien entendu A court terme une solution du m me ordre pourrait tre de n autoriser une nouvelle ouverture d IUT ou de BTS dans les activit s de service que si ces quotas sont respect s Le contenu et l environnement de l offre de formation doit du coup s adapter ces publics parfois plus fragiles comme le Plan R ussir en Licence l a permis en universit s M me si le faible nombre d l ves rend souvent l accompagnement personnalis une seconde nature de ces tablissements un plan de m me nature que le Plan r ussir en licence du point de vue des contenus et des financements pourrait tre lanc dans les formations courtes qui respecteraient les quotas nationaux Il faut aussi veiller pr server le caract re d tudes courtes et professionnalisantes des BTS et m me le renforcer compte tenu de l afflux venir des nouveaux bacheliers professionnels le taux de poursuite d tudes des bacheliers professionnels
84. cter le choix de chacun d accepter m me de ne pas tre choisi la diff rence des formations courtes mais qu il en est une autre de ne pas aider de ne pas prendre en charge plus attentivement que d autres conseiller voire orienter individuellement le plus t t possible ceux qui en ont le plus besoin Qu il s agisse d un soutien scolaire pr alable ou d une r orientation imm diate Cette politique de pr vention anticip e reste construire et la taille de la population concern e ne nous para t pas de nature emp cher cette prise en charge Le nouvel arr t licence pourrait aussi faciliter une conditionnalit de l inscription l acceptation d un contrat pour les bacheliers ne disposant pas des pr requis ou identifi s comme d crocheurs potentiels L universit a une obligation d accueil mais pas de traitement uniforme et plus l intervention est tardive et plus le traitement est difficile voire impossible Le rep rage des tudiants en difficult ne se fait donc pas aujourd hui de mani re pr ventive mais de mani re curative plus ou moins pr coce sur la base de tests ou des premiers r sultats d valuations Chacun reconna t que le rep rage doit s effectuer le plus t t possible dans le semestre de sorte que les dispositifs de soutien puissent se mettre en place le plus vite possible avant les examens de fin de semestre M me si le d crochage est un processus continu on sait qu
85. d inscriptions par d faut l explique largement De notre c t nous pr f rons regarder la dynamique en cours et elle est de notre point de vue incontestable Il importe maintenant qu elle se diffuse encore plus 5 Page largement qu elle se p rennise et que les tablissements l utilisent comme argument de vente C est bien l l enjeu Comment amener l immense paquebot universitaire emprunter de mani re r guli re non seulement des routes qu il affectionne comme celles de la recherche mais aussi d autres routes qui lui sont rest es parfois plus trang res celles de la p dagogie des tudiants mais aussi des enseignants celles de l accompagnement individuel de l valuation de la r orientation Ni sa culture profonde les carri res d termin es par la recherche le go t pour le savoir pur et disciplinaire ni son avenir les crit res des classements internationaux l excellence scientifique ne l y pr disposent n cessairement Le volontarisme des pouvoirs publics comme des gouvernances universitaires en mati re de lutte contre le d crochage devra continuer de se traduire dans les syst mes de pilotage et de contractualisation entre l tat et les tablissements et dans les politiques des tablissements eux m mes politique indemnitaire organigrammes d di s Les formations courtes ne doivent pas non plus tre exempt es de tout effort Le d crochage est
86. de certains bacheliers professionnels sp cialisations tertiaires ce qui explique d ailleurs que les STS soient toujours adoss es un lyc e g n ral et technologique et non un seul lyc e g n ral En th orie la mixit des origines de bacs semble respect e dans les formations courtes Les BTS accueillent 56 de bacheliers technologiques 19 de bacheliers professionnels et 25 de bacheliers g n raux Ces chiffres refl tent en r alit de fortes disparit s selon le caract re industriel ou tertiaire production et services des BTS et au sein m me des BTS tertiaires Les deux tiers des tudiants sont dans quatre des dix sept groupes que recouvre le secteur des services Certains des BTS services les plus recherch s communication commerce international sont de plus en plus confisqu s par les l ves de fili res g n rales et au fil des ans produisent des exigences acad miques de plus en plus lev es On observe alors des cas o les l ves de lyc es technologiques se voient refuser l acc s au BTS de leur lyc e au profit d un bachelier g n ral d un lyc e voisin Comme pour les pr pas Derri re le pr texte de la mixit se r v le aussi la pression des taux de r ussite aux examens et donc la n cessit d avoir des classes avec un nombre important de bons bacheliers de s ries g n rales La part des bacs STG en STS services est 39 Page d ailleurs pass e de
87. de faciliter les r orientations la fin du er ou du 2 me semestre D s la 2 me ann e des Unit s d Enseignement compl mentaires peuvent tre choisies par les tudiants qui envisagent une orientation vers une licence professionnelle Metz Des UE passerelles sont cr es pour les tudiants titulaires d un DUT ou d un BTS souhaitant poursuivre leurs tudes dans une fili re g n raliste Montpellier 1 Passerelles inter cursus et r orientation d une 2 me ann e de Licence vers une Licence Professionnelle Montpellier 2 Plusieurs parcours sont pr vus dans des mentions de licence g n raliste permettant aux tudiants d aller vers une Licence Professionnelle ex en Sciences Technologies sant la licence mention chimie pr sente quatre parcours les trois premiers parcours sont g n ralistes le quatri me est professionnel d bouchant en 3 e ann e sur la licence pro parfum arome et cosm tique Montpellier 2 Des passerelles d int gration sont pr vues pour des tudiants titulaires de DUT et de BTS g n ralement en 2 me et 3 me ann e de Licence et suivant le contenu du dossier et la discipline concern e L universit d veloppe dans certaines formations un dispositif double une remise niveau obligatoire de trois semaines d but septembre ainsi qu un soutien p dagogique aux tudiants en difficult au cours des deux premiers semestres de leur cursus de licence soit avec des Unit s d Enseignement de
88. dence nous ont dit la plupart des personnels en charge de ces questions la d marche n est pas simple Pour certains la r orientation s impose La cause est entendue tr s vite ne serait ce que parce que l inscription universitaire ne s est faite que dans l attente d une autre solution Pour d autres en revanche la d cision est moins vidente Le soutien universitaire existe et peut se r v ler positif D s lors aborder trop t t les questions de r orientation peut d courager La r orientation est un art compliqu car il s agit de transformer un chec en espoir et d viter un d sinvestissement g n ral et d aller parfois un peu l envers du Plan r ussir en licence Plusieurs universit s dont l Universit Paris Est Creteil ne partagent pas ces pr ventions et dispense l information sur la r orientation tr s en amont y compris lors des changes au sein des lyc es 98 Page La question se pose aussi du pilotage des dispositifs de l efficacit des structures d orientation au sein des universit s de leur positionnement au sein de la gouvernance universitaire de leurs missions de leur notori t aupr s des tudiants de leur situation g ographique sur les campus La pr sence du responsable du SUIO au sein de l quipe Plan r ussir en licence est videmment un atout Il est celui qui emmagasine les connaissances et les informations Il est celui qui peut tisser un r seau de partenaires Il
89. diants dits fant mes qui pour des raisons tr s diverses ne se sont pr sent s aucun Travaux Dirig s ou examens 19 Page Ces controverses illustrent les difficult s de notre appareil de mesure statistique prendre en compte le concept de parcours Et ce n est pas de savoir que l outil d information scolaire ne le permet pas davantage qui r conforte Dans un cas comme dans l autre l absence d un identifiant national unique il n existe en effet que dans 85 des formations de l enseignement sup rieur les universit s les coles d ing nieurs les coles de commerce par exemple rend de fait la t che extr mement ardue en termes d individualisation des donn es et donc de suivi ou de reconstitution de parcours Par exemple l tudiant qui choue en premi re ann e universitaire mais qui se r oriente vers une formation commerciale d une institution consulaire ou bien vers une formation para m dicale une formation d un autre minist re que le Minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche ou une mobilit l tranger est d finitivement perdu pour la statistique de parcours On se prive d un syst me d informations indispensable la conduite de politiques publiques efficaces et d autre part on rend difficile toute action individualis e vers le jeune sans r orientation en situation de d crochage plein et entier ce qui constitue un probl me majeur
90. du management de l chec Essayer de comprendre pourquoi quelque chose n a pas march pour en tirer des le ons 94 Page positives pour le d veloppement venir C est ce qu il faut faire aussi pour l orientation Les dispositifs de r ussite en licence ne pourront jamais venir bout de toutes les difficult s rencontr es par un tudiant et l orientation aura toujours ses failles quels que soient les progr s qui seront r alis s notamment pour une inscription initiale plus adapt e des bacheliers technologiques et professionnels La r orientation est donc un sujet essentiel si l on veut r duire le taux de d crochage ou tout simplement en att nuer les effets sur la vie professionnelle future L id e est donc bien de construire un premier cycle tr s fluide avec un pilotage des parcours au sein de la carte des formations au plus pr s du terrain de dresser des passerelles multiples au sein du syst me et du syst me vers l emploi Le syst me fran ais a cette force d tre extr mement morcel cf tableau ci dessous IUT STS CPGE Universit s Effectifs 118 234 80 1 809 tudiants total Premi re 49 114 39 220 ann e industriel 21 38 tertiaire 28 76 Nous avons vu que cette diversit tait sans doute l origine d un taux de d crochage plus faible que dans les autres pays de OCDE En m me temps cette diversit est une faiblesse si elle reste synonyme de c
91. e la communication de leurs copies et un entretien en tant que de besoin individuel Dans un cadre arr t par le conseil d administration sur 130 Page proposition du conseil des tudes et de la vie universitaire le dispositif pr vu au pr sent alin a est mis en oeuvre dans des conditions d finies par les quipes de formation afin de d velopper l accompagnement et le conseil p dagogiques Une attestation de r ussite et d obtention du dipl me est fournie aux tudiants trois semaines au plus tard apr s la proclamation des r sultats La d livrance du dipl me d finitif sign par les autorit s concern es intervient dans un d lai inf rieur six mois apr s cette proclamation Dans le cadre de la mobilit internationale le dipl me de licence est accompagn de l annexe descriptive mentionn e au 40 de l article 2 du d cret du 8 avril 2002 susvis lt center gt TITRE IV Dispositions finales lt center gt Art 31 Le ministre charg de l enseignement sup rieur met en place un dispositif national associant des universitaires fran ais et trangers destin sur la base de l observation des r alit s fran aises et trang res et des progr s de la recherche laborer des recommandations sur les volutions souhaitables des objectifs et contenus d enseignement dans les divers domaines de formation Ces recommandations font l objet d un d bat national au sein de la communaut universitaire La pol
92. e L Universit de Montr al est une des plus actives sur le sujet de la formation des jeunes enseignants Elle met en place une politique active de formation des jeunes enseignants avec pour objectif non seulement une grande qualit de l offre p dagogique mais aussi une harmonisation des pratiques enseignantes Guide des enseignants r pertoire p dagogique ateliers et conf rences de strat gies et d approches p dagogiques conseils individuels sont propos s aux nouveaux enseignants Les ateliers ont par exemple les th mes suivants 84 Page Comment g rer une classe Comment responsabiliser les tudiants de premier cycle Quelle strat gie d enseignement Quelles m thodes d valuation pour que l tudiant per oive mieux le lien entre l enseignement l valuation et les objectifs Comment d finir les apprentissages Comment laborer son plan de cours Comment pr parer un expos magistral dynamique Des r f rences en ligne de m thodes de cours et d encadrement des tudiants sont aussi propos es Des autolists des autotests et des quizz permettent des rep rages anticip s pour chaque tudiant ainsi que des plans de travail pour chaque trimestre pour que l tudiant se sente moins perdu l arriv e l universit valuation formative L universit de Strasbourg est pionni re sur ces valuations en ligne ou plut t des auto valuations sous
93. e aux cas de jeunes titulaires de bacs professionnels qui s engagent dans une fili re de l enseignement sup rieur mais la quitte d s qu ils ont pu obtenir leur premier emploi Pour d autres au contraire il sera synonyme de ch mage ou de forte pr carit On le sait le niveau de dipl me surd termine la situation professionnelle Il reste le meilleur rempart contre le ch mage le passeport pour des emplois stables et des carri res ascendantes En 2009 5 ans environ apr s la fin de leurs tudes 69 des dipl m s de l enseignement sup rieur sont cadres techniciens ou ind pendants contre 18 des dipl m s du second cycle de l enseignement secondaire Et 7 des jeunes les moins dipl m s Source Insee traitement Minist re de l Education nationale Minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche 18 Page 1 2 Le mesurer S1 la d finition du d crochage est complexe et diverse son illustration quantitative ne l est pas moins Cela tient d une part la difficult d finir le d crochage une d finition correspond un chiffrage et d autre part la difficult suivre exhaustivement les parcours des 2 300 000 tudiants Au del des probl mes de d finition c est aussi cette difficult statistique qui explique que le d crochage universitaire ait souvent fait l objet d une guerre des chiffres selon que l on veuille stigmatiser les difficult s de l univer
94. e d imaginer une r glementation nationale de ses pratiques de transferts de cr dits et de compensations Cela irait l inverse du LMD et de l autonomie En revanche le nouvel arr t licence pourrait explicitement permettre d associer cette souplesse de transferts de cr dits et de compensations la participation des modules de soutien Il pourrait ainsi permettre d interdire le passage en S2 l tudiant qui n aurait pas valid son S1 sauf une inscription dans un module de soutien ou une inscription dans un semestre rebond 77 Page Trop souple le LMD tel qu il est appliqu est aussi parfois trop rigide en France Ce constat est d autant plus paradoxal que le LMD tait cens offrir gr ce aux ECTS la flexibilit n cessaire Le 3 5 8 quand il est devenu LMD avait pour but de s affranchir du nombre d ann es d offrir la libert de g rer les rythmes diff remment Or la marche forc e d une ann e l autre est encore la r gle et ne s accommode pas avec une partie du nouveau public universitaire soit qu il travaille en parall le soit qu il prouve des difficult s suivre le rythme impos soit les deux la fois La plupart des tudiants sont aujourd hui des part time students alors qu on raisonne encore aussi bien en offre qu en valuation en full time students avec un parcours de licence id al en trois ans La logique profonde du LMD devrait amener
95. e de bourses ses possibilit s de r orientation des tudes longues vers les courtes cf tableau 2 ci dessous Nous sommes m me devant la Finlande En moyenne et travers les 19 pays de l OCDE pour lesquels des donn es sont disponibles quelques 30 des tudiants du niveau tertiaire c est dire le 27 Page So sup rieur dans le jargon OCDE ne terminent pas avec succ s un programme Les taux de survie diff rent consid rablement au sein des pays de l OCDE En comparaison avec la France on note qu ils sont parfois meilleurs pour les tudes longues mais moins bons pour les tudes courtes ce qui est entre autres le r sultat de modes de s lection l entr e diff rents Tableau 3 Le d crochage dans l OCDE Moyenne de l OCDE Source OCDE 2008 Regards sur l ducation 2008 tableau A4 1 28 Page Tableau 4 Taux d ach vement des formations de niveau universitaire 2005 Ce graphique met en vidence la proportion d tudiants qui obtiennent un premier dipl me sanctionnant une formation de niveau universitaire sup rieure de type ou qui se r orientent avec succ s vers une formation du sup rieur finalit professionnelle sup rieure de type B Formation inachev e mais r orientation r ussie vers une formation sup rieure professionnalisante EM Taux d ach vement 90 Moyenne de l OCDE Source OCDE 2008 Regards sur l ducation 2008 tableau A4 1 1 3 Appr cier ses e
96. e de l ordre de l organisation et de l innovation dans l offre gt Assurer la mixit des classes de soutien pour viter de stigmatiser les tudiants On sait en effet qu il s agit de l un des freins la participation On craint d tre plac dans une spirale d chec on redoute le regard des autres on suspecte paradoxalement l institution d avoir d j fait ses choix vous concernant Beaucoup id alisent leur travail et ne se r signent pas 62 Page l chec Ils ne s impliquent du coup ni dans le soutien ni dans la r orientation gt Veiller placer ces classes des horaires int ressants pour les tudiants et non en marge des horaires d enseignement les plus fr quents cf certains modules plac s le samedi matin ont peu de succ s et pour cause surtout quand les tudiants habitent loin de l universit gt Utiliser la p riode estivale pour d marrer un soutien g n ral ou cibl M me si la question des inscriptions administratives fait en partie obstacle il est regrettable que les mois de juillet et d ao t ne soit pas mieux mis profit pour favoriser la r ussite des tudiants de L1 50 des tudiants sont tout de m me inscrits mi juillet sit t les r sultats du bac connus A cet gard nous livrons l int ressante initiative de l UFR unit de formation et de recherche de droit de Toulouse qui a mis en place une pr paration aux tudes de droit dans le
97. e et Henri Poincar un projet similaire de DU Passerelle vers l IUT Hubert Curien d pinal Il s agit de proposer une trentaine de bacheliers technologiques ou professionnels en situation de d crochage l issue du SI un semestre rebond de mise niveau disciplinaire et m thodologique de d couverte du monde de l entreprise et de construction du projet personnel afin de leur permettre de s inscrire en DUT la rentr e suivante avec les meilleures chances de r ussite Elle peut se cumuler avec l inscription au semestre rebond quand ils existent si l tudiant est encore ind cis entre redoublement et r orientation Les processus de r orientation d ploy s au sein des semestres tremplin exigent norm ment 100 Page de mobilisation de pas pas avec l l ve Il est compliqu de faire machine arri re d affronter le regard des autres ses amis sa famille Souvent il s agit d un premier faux pas dans un parcours tr s lin aire Dans le m me esprit l universit de Mulhouse propose aux l ves en difficult des cours de pr paration aux diff rents concours de la fonction publique et des bilans de comp tences pour les tudiants issus des fili res technologiques et professionnelles du bac La derni re formule est de nature faciliter et acc l rer les r orientations en cours de S1 Elle int gre des semestres r p t s ou des inscriptions en BTS d
98. e places Nous recommandons que soit examin e l hypoth se d un Admission Post Bac de la r orientation La fluidit des parcours et l efficacit des dispositifs de r orientation se heurtent enfin la fr quente absence de dialogue entre les acteurs des formations sup rieures entre UFR et IUT entre universit s et formations courtes entre public et priv entre public et consulaire La r orientation n est pas une vidence pour beaucoup de responsables qui ont tendance penser que le soleil ne brille qu au dessus de leur tablissement Les r ticences sont nombreuses et pour beaucoup l examen du dossier reste primordial comme la coh rence p dagogique et disciplinaire entre les passerelles Enfin le dialogue doit tre large Les partenaires potentiels de la r orientation ne sont pas uniquement des acteurs de la formation ils sont aussi des services publics de l emploi des associations des collectivit s territoriales Ni les fili res s lectives ni surtout les missions locales et p le emploi ne doivent se d sint resser du public tudiant en d crochage Le public tudiant a souvent t n glig dans l action sociale la fois loign de p le emploi cibl sur le monde adulte et par les missions locales cibl es sur des publics non bacheliers Aussi actifs et introduits soit les Vice Pr sidents CEVU conseil des tudes et de la vie tudiante ou les SUIO il est impossible de coop rer parfaitem
99. e structuration produit des effets de fond mais elle envoie galement des signaux de coh sion tout fait positifs vers les tudiants Enfin les pr sidences des universit s dites de proximit gt comme Avignon Mulhouse Le Havre Bretagne Sud La Rochelle Bayonne ou une antenne universitaire comme Cambrai apparaissent bien des gards comme des mod les dans l application du Plan Licence elles aussi gr ce la coll gialit de leur action Elles font ainsi de leur taille plus r duite et des dispositifs de soutien apport s aux tudiants un atout strat gique dans leurs politiques d attractivit 4 Pour lutter contre le d crochage il faut pouvoir rep rer le plus t t possible l tudiant en difficult 55 Page Nous sommes conscients que quelles que soient la pertinence et l op rationnalit des recommandations mises pr c demment la question du d crochage et notamment du d crochage universitaire restera pos e et donc aussi celle des ripostes possibles Le d crochage universitaire a la particularit de se pr dire tr s largement Le d crocheur poss de une et souvent plusieurs de ces caract ristiques __Ilest plut t de sexe masculin Il a eu son bac g n ral avec retard Il poss de un bac technologique ou professionnel Il est boursier Il est issu d une CSP modeste Il s est inscrit administrativement tardivement Il aurait pr f r une autre formation et s est inscri
100. el et professionnel met dans son rapport un avis sur la pertinence du dispositif mis en place par l universit lt center gt TITRE III Validation des parcours de formation lt center gt Chapitre ler Dispositions g n rales Art 22 Les aptitudes et l acquisition des connaissances sont appr ci es soit par un contr le continu et r gulier soit par un examen terminal soit par ceux deux modes de contr le combin s Pour la mise en oeuvre des dispositions du pr sent arr t le mode du contr le continu et r gulier fait l objet autant que possible d une application prioritaire Art 23 Dans le respect des d lais fix s l article L 613 1 du code de l ducation les tablissements publient l indication du nombre des preuves de leur nature de leur dur e de leur coefficient ainsi que la r partition ventuelle entre le contr le continu et le contr le terminal et la place respective des preuves crites et orales Les modalit s du contr le des connaissances et des aptitudes autorisent une prise en compte transversale ou interdisciplinaire des acquis de l tudiant et permettent une organisation globalis e du contr le sur plusieurs unit s d enseignement dans des conditions arr t es par le conseil d administration sur proposition du conseil des tudes et de la vie universitaire Elles doivent en outre pour la phase initiale des parcours intervenir des moments pertinents de mani re permettre l
101. embre 1994 modifi susvis l arr t du 10 septembre 1970 susvis l arr t du 13 janvier 1971 susvis et l arr t du 26 mars 1971 susvis Le cas ch ant l offre de formation prend galement en compte les formations annuelles ou pluriannuelles qui conduisent actuellement la d livrance de dipl mes d universit Chapitre Il Acc s aux formations 125 Page Art 6 Dans les conditions d finies l article L 612 3 du code de l ducation les tudiants pour tre inscrits dans les formations universitaires conduisant aux diverses licences doivent justifier soit du baccalaur at Soit du dipl me d acc s aux tudes universitaires soit d un dipl me fran ais ou tranger admis en dispense ou en quivalence du baccalaur at en application de la r glementation nationale Soit pour l acc s aux diff rents niveaux de l une des validations pr vues aux articles L 613 3 L 613 4 et L 613 5 du code de l ducation Art 7 Lorsque la r glementation pr voit des conditions sp ciales d admission pour l acc s certaines fili res les parcours correspondants sont soumis aux m mes exigences Chapitre III valuation et habilitation Art 8 Dans le cadre de la politique contractuelle les universit s pour b n ficier des dispositions du pr sent arr t soumettent en vue de l habilitation et par domaine de formation l organisation de leur offre de formation et des parcours qui la c
102. ent avec l ensemble de ces acteurs et de mettre en place avec chacun d eux des accords qui seraient pourtant essentiels pour les r orientations 105 Page C est pourquoi nous recommandons l exemple de ce qui se met en place pour les d crocheurs du syst me scolaire de cr er aupr s du recteur d acad mie une instance de coordination comit de coordination affect e aux questions de r orientation et de lutte contre le d crochage D j le rapport de la commission Sarrazin recommandait dans la perspective d une carte de formation am lior e cette coordination STS IUT par acad mie et la mise en place d un comit strat gique Nous la r it rons en l largissant l ensemble des acteurs de la formation et de l emploi dont bien s r les universit s et leurs PRES et en confiant cette instance la comp tence de r orientation et de lutte contre le d crochage Le recteur pourrait assurer en ma trise d oeuvre directe la coordination de l offre de r orientation au sein de l espace acad mique d enseignement sup rieur et d l guer l op rationnel de la mission de r orientation vers l emploi l AFIJ association fran aise pour l insertion des jeunes sur la base de l exp rience men e par cette derni re dans le cadre des projets Hirsh Sous r serve d une valuation positive le travail effectu par l Afij aupr s des tudiants d crocheurs de plusieurs universit s pourrait
103. ernationales en vigueur pour les formations et dipl mes de l enseignement sup rieur Elle vise galement faciliter le choix et la r ussite des tudiants la reconnaissance de leurs dipl mes et leur mobilit Le comit de suivi est charg d analyser les d marches d innovation propos es par les tablissements A cette fin il peut entendre les tablissements et quipes de formations qui sont porteurs des projets Il peut galement diligenter des missions au sein des tablissements Enfin le comit de suivi est charg d assurer le bilan des proc dures d valuation des formations et des enseignements pr vus l article 20 ci dessus Les travaux du comit de suivi sont rendus publics et pr sent s au Conseil national de l enseignement sup rieur et de la recherche chaque ann e Art 33 La directrice de l enseignement sup rieur est charg e de l ex cution du pr sent arr t qui sera publi au Journal officiel de la R publique fran aise Fait Paris le 23 avril 2002 J O Num ro 101 du 30 Avril 2002 131 Page
104. es missions 13 La lutte contre le d crochage suppose enfin de cultiver le sentiment identitaire le sentiment d appartenance et cr er du lien entre tudiants et entre tudiants et universit s Le d crochage universitaire les tudes le montrent est aussi la cons quence du sentiment de nombreux jeunes tudiants d tre perdus dans leur universit et m me d avoir le sentiment d une absence d appartenance Beaucoup d tudiants recherchent du coup cette socialit dans d autres lieux que l universit la vie associative et m me le travail temps partiel aussi modeste soit il Conjugu e des difficult s d ordre p dagogique il y a peu de cette solitude subie au d crochage C est pourquoi notre mission ne peut que recommander le d veloppement de tout ce qui peut favoriser une culture de marque au sein des tablissements et singuli rement des universit s L tudiant doit sentir qu il fait partie de l quipe et les initiatives list es ci dessous y concourent Les semaines de pr rentr es Les photos de promo Les journ es d int gration Les rentr es solennelles Les c r monies de remise des dipl mes et de m dailles pour les laur ats et les majors Les produits d riv s 107 Page Une communication papier et num rique s rieuse charte graphique et diversifi e Dont magazine plan du campus organigramme comme Toulouse Politique cu
105. est pour lui une pr insertion sociale voire professionnelle m me s il n y acquiert pas de dipl mes Elle lui donne au moins un statut Pas de traumatisme de ces tudiants contrairement aux autres profils Eux ne s illusionnent pas Et ne se traumatisent pas en cas d insucc s Cette typologie que l on retrouve peu ou prou dans les diff rentes tudes internes conduites par plusieurs universit s permet de constater l int r t des dispositifs de soutien et de r orientation actuellement mis en place pour les deux premi res cat gories et en revanche la difficult pour les tablissements universitaires traiter des deux derni res On a bien dans ce second cas les profils d tudiants incertains de leurs choix souvent en orientation par d faut du coup attir s par les environnements ext rieurs l universit et donc moins assidus plus r tifs aux outils acad miques de soutien Si dans ce cas de figure nous sommes en pr sence d tudiants assez lucides sur leur situation et relativement bien int gr s dans des r seaux de toute sorte nous avons en revanche pour la premi re cat gorie des tudiants d sarm s devant leurs difficult s et les checs auxquels ils sont confront s Il est donc important que l universit et les pouvoirs publics puissent leur apporter une assistance 2 R duire le d crochage suppose d une part de poursuivre l am lioration de nos dispositifs d orientation active et d
106. ffets sur l insertion professionnelle Quand le premier emploi du d crocheur incite la reprise d tudes On le sait la France n est pas les Etats Unis o des millions d individus alternent entre formation et activit empilant chaque fois des briques de formation Les reprises d tude apr s un d crochage constituent cependant une r alit en France aussi Le tableau ci dessous nous indique que 19 des d crocheurs de formations longues s engagent dans des reprises d tudes Plusieurs d crocheurs nous ont indiqu que leurs premi res confrontations avec le monde professionnel avaient m me constitu une puissante motivation pour reprendre leurs tudes et d crocher enfin un dipl me La p nibilit la r p tition de t ches sans int r t les avaient convaincus de viser un emploi qualifi et donc d obtenir un dipl me 29 Page Le d crochage impacte tr s n gativement l emploi Enfin quel est l effet du d crochage sur l emploi du jeune On constate dans le premier tableau qu il est beaucoup plus n gatif sur le d crocheur universitaire Le taux de ch mage est aussi de plus du simple au double entre le d crocheur universitaire et le dipl m Le salaire m dian du d crocheur universitaire est aussi plus faible que celui du d crocheur de formations courtes Tableaux 5 et 6 Insertion des d crocheurs source Cereq Taux Taux Part de Sal
107. fix e par l universit et le cas ch ant des unit s d enseignement optionnelles 127 Page Apr s valuation du niveau de l tudiant la formation propose de mani re adapt e un enseignement de langues vivantes trang res et un apprentissage de l utilisation des outils informatiques Art 15 Les parcours peuvent tre monodisciplinaires bi disciplinaires pluridisciplinaires vocation g n rale appliqu e ou professionnelle Art 16 10 Lorsque les parcours correspondent aux formations mentionn es aux articles 3 et 5 du pr sent arr t les d nominations nationales les contenus de formation les volumes horaires globaux d enseignement les modalit s de contr le des connaissances et aptitudes et les autres modalit s p dagogiques sont propos s en r f rence aux dispositions r glementaires qui les r gissent actuellement dans la demande d habilitation qui motive galement les innovations pr sent es 20 Les parcours pr vus au 10 de l article 4 ci dessus peuvent notamment tre organis s en articulant un champ disciplinaire majeur avec un ou plusieurs autres champs dits mineurs Un champ disciplinaire est majeur lorsqu il totalise sur la dur e du parcours au moins la moiti des cr dits n cessaires l obtention du dipl me Dans ce cas la d nomination nationale pr vue l article 11 ci dessus correspond au champ disciplinaire majeur et la mention compl mentaire aux champs mineurs 30 Les parcou
108. gation d une coop ration horizontale renforc e entre les d partements de chaque universit et au del entre l ensemble du monde de l enseignement sup rieur D o des organisations nouvelles au sein des universit s quand bien m me l issue de ces dispositifs est de sortir de l universit pour rejoindre un autre espace d enseignement sup rieur ou le monde du travail L id e est bien celle l On entre moins dans une universit un BTS une pr pa qu on entre dans l enseignement sup rieur avec sa diversit avec ses fili res avec ses avanc es lentes ou rapides Certains iront tout de suite au point d arriv e 7 Page et par la voie la plus rapide La licence le master et jamais de redoublement D autres y parviendront de mani re plus progressive Le BTS la licence le master pourquoi pas Et certains redoubleront certains changeront de fili res ou d tablissements mais r ussiront tout autant obtenir un dipl me qui ne soit pas juste le baccalaur at et donc un triste synonyme de retour la case d part Les bacs rien lit on parfois Et peut tre m me certains une petite minorit il faut l esp rer seront sans dipl mes mais pas sans rien Des cr dits des unit s de formation des certifications pour avancer quand m me dans la vie et vers l emploi Et pourquoi pas pour revenir un jour vers la formation sup rieure et le dipl me Obtenir les cr dits manquants par la VAE validation
109. ger vers l emploi Il d croche puis raccroche Il a d autres activit s en parall le auxquelles il conditionne son travail universitaire et non l inverse ce qui videmment affecte ses r sultats Il arr te puis reprend une formation professionnelle et reste disponible pour les offres institutionnelles de conseil et de r orientation Ces tudiants ne sont pas aid s par la question des droits d inscription qui sont lev s en cas de reprise d tudes adapt s des cultures lin aires pas des logiques de parcours plus erratiques Il est difficilement accessible aux offres de soutien de son universit puisqu il est l sans tre l On le rep re mais il ne viendra pas aux cours de soutiens ou aux entretiens car il est dans attitude de retrait m me s il continue consommer un peu d offre universitaire en attendant mieux L universit ne sera pas un chec mais une exp rience gt L opportuniste un tudiant en pointill L universit n est pour lui qu une logique d attente pour r fl chir ce qu il veut vraiment faire de sa vie et de ses tudes II est lucide sur ses qualit s scolaires moyennes et positif Il arbitre tr s t t l universit avec d autres activit s 33 Page professionnelles et donc s investit insuffisamment dans le travail universitaire Il est int gr dans les activit s sociales ou associatives y compris sur le campus L universit
110. i possible qu travers des suivis de cohortes de panels d chantillons Les panels compl tent les donn es issues des fichiers administratifs dans la mesure o ils permettent d observer la totalit des parcours que les formations soient couvertes par des remont es de donn es individuelles ou non ceux des bacheliers qu ils soient encore ou non en 21 Page formation et quelle que soit cette formation y compris celles qui ne rel vent pas de l enseignement sup rieur comme des formations professionnelles ou artistiques ainsi que les formations dispens es dans le cadre de contrats de professionnalisation par correspondance ou l tranger Le panel est par exemple la seule source susceptible de fournir de l information sur la poursuite d tudes des bacheliers professionnels en alternance Par ailleurs cette interrogation individuelle des tudiants par chantillon permet de recueillir des donn es qualitatives sur le d roulement de leur formation ou sur l volution de situation personnelle et de mettre ainsi en vidence les diff rents facteurs qui influent sur leurs parcours Enfin ces enqu tes permettent d appr hender la situation de l tudiant au 30 octobre donc apportent une information plus pr cise que le fait d tre inscrit ou non Les tudiants fant mes c est dire ceux qui sont inscrits mais ne sont pas pr sents l universit ne se d clarent dans le panel pas comme
111. iants En compl ment au semestre de consolidation la rem diation et le suivi p dagogique renforc en ligne seront mis en place Paris XIII Afin de faciliter les passerelles entre licences g n rales e licences professionnelles des unit s d enseignements sp cifiques ont t mises en place d s la 2 me ann e dans les DUT et dans les licences g n rales PARIS DAUPHINE UT Une commission d orientation en 1 re ann e de Licence est organis e au mois de janvier Pau Des dispositifs d am nagement de scolarit sont mis en place par un bin me Conseiller d Orientation Psychologue Enseignant r f rent Dans le cadre d une r orientation ces dispositifs pr voient l acc s des Unit s d Enseignement d autres licences Perpignan Un nombre d enseignements transversaux communs toutes les 1 re ann es de licence permet une r orientation jusqu en d cembre de l ann e en cours quel que soit le domaine de formation concern Poitiers Un dispositif global de r orientation en cours ou en fin de 1er semestre est valable pour l ensemble des composantes p dagogiques apr s entretien avec les directeurs des tudes des fili res concern es Des passerelles sont g r es au cas par cas entre les diff rents parcours au cours des 3 ann es de validation d acquis Des commissions d orientation examinent lors du 2 me semestre la situation des tudiants en situation d chec une poursuite d tudes en STS ou IUT est po
112. ible Cet objectif est tenable d abord parce que des solutions existent Une meilleure orientation des bacheliers un meilleur accompagnement des tudiants les plus fragiles une meilleure production de formation une meilleure fluidit des parcours au sein du monde de l enseignement sup rieur tels seront les grands axes de ce rapport des observations et des propositions qu il contient Beaucoup de ces questions ont t largement abord es depuis 2007 avec sur le terrain de nombreuses initiatives Nous avons essay de les mettre en perspective de les ordonner sous forme d un plan d action global et d indiquer parmi les actions que nous avons observ es celles qui pouvaient constituer de vrais facteurs cl s de succ s Certaines recommandations ne sont pas nouvelles comme par exemple toutes celles qui visent limiter les effets d viction et les orientations par d faut dont sont victimes chaque ann e des milliers de bacheliers technologiques et professionnels Il faut rappeler que 66 des bacheliers professionnels et 33 des bacheliers technologiques interrompent leurs tudes contre peine 8 des bacheliers g n raux La s curisation du parcours des uns ne doit pas provoquer l alt ration de celui des autres et notamment les plus fragiles Les recommandations rarement suivies d effets concernant les orientations par d faut peuvent prendre aujourd hui un jour nouveau du fait des progr s en mati re d o
113. id s pour des r orientations vers des formations courtes C est clairement une cible prioritaire non seulement parce qu elle est sans doute la plus facilement mobilisable mais aussi parce que son chec est sans doute celui qui pr sente les caract ristiques potentiellement les plus dommageables pour les int ress s en termes d estime de soi et de vie professionnelle 32 Page gt L l ve d crocheur en errance Il est le profil type de celui qui ne sait pas ce qu il veut et les ann es qui passent n arrangent rien au contraire son ind cision Plus le temps passe et plus il est d sarm En difficult d orientation au moins autant qu en difficult s scolaires il se cogne dans tous les murs Il joue colin maillard Il h site entre l emploi tout de suite et la prolongation d tudes Il peut d crocher tr s vite ou rester plus de 6 ans en licence la qu te d un dipl me la suite de r orientations successives qu il aura d cid es lui m me Pour lui aussi les dispositifs de soutien et surtout d orientation et de r orientation sont tr s importants Le d crochage universitaire comme une exp rience gt Le raccrocheur Incertain sur ses envies mais conscient de ses lacunes il zappe dans les diff rentes formations L universit n est pas toujours son premier choix sauf ce qu elle lui permette d obtenir ou d aboutir la formation souhait e celle qui l aidera se diri
114. ies par le ministre charg de l enseignement sup rieur le dispositif d valuation nationale peut galement s appuyer sur une valuation des quipes de formation 126 Page Art 11 A l issue de l valuation nationale et apr s avis du Conseil national de l enseignement sup rieur et de la recherche le ministre charg de l enseignement sup rieur prend les d cisions d habilitation Ces d cisions fixent les d nominations nationales des dipl mes que les universit s sont habilit es d livrer aussi bien au niveau de la licence qu au niveau interm diaire Ces d nominations comprennent les d nominations fix es par les textes mentionn s aux articles 3 et 5 ci dessus d autres d nominations correspondant aux parcours mentionn s l article 4 ci dessus Les d nominations nationales peuvent tre assorties d une mention compl mentaire Ces mentions caract risent les parcours concern s qui sont organis s dans les conditions pr vues aux articles 13 19 ci apr s Elles peuvent d signer soit un champ disciplinaire soit une finalit notamment appliqu e ou professionnelle Tous les dipl mes nationaux portant une m me d nomination consacrent un niveau de connaissances et de comp tences quivalent Ces dipl mes nationaux conf rent les m mes droits tous leurs titulaires quels que soient les tablissements qui les ont d livr s La liste des habilitations nationales est rendue publique chaque ann e
115. imie Sciences du vivant Sciences de la terre et Physique Cette Unit d Enseignement permet de renforcer la pr paration des tudiants de 2 ann e en vue d une int gration dans une Licence professionnelle Paris X En L1 organisation d un socle et portail qui permet les r orientations sans rupture ou redoublement dans la formation en licence Mise niveau des tudiants rep r s comme fragiles par les enseignants r f rents Un travail est men pour la pr paration d enseignements de rem diation portant sur certains savoirs fondamentaux le fran ais et les math matiques notamment Paris XI 121 Page L tudiant construit progressivement son projet de formation Dans les diff rents parcours propos s l accent est mis sur les comp tences transversales Des r orientations sont ainsi possibles vers des Licences Professionnelles Sont galement possibles des r orientations en IUT apr s un semestre de remise niveau Paris XII Semestre de consolidation gt lissu du 1er ou 2 me semestre avec l UFR de lettres P UFR de sciences et l IUT de Cr teil ce semestre est destin aux tudiants motiv s par des tudes sup rieures mais qui ont rencontr des difficult s importantes au cours du 1er semestre de licence ou du DUT Il leur est propos une volution qui consiste en la mise en place de parcours diff renci s l int rieur de chacun des semestres pour tenir compte des origines vari es des tud
116. inir leur projet personnel en coh rence avec un objectif de r orientation ou d insertion professionnelle imm diate Les passerelles existantes r orientation vers les fili res courtes la suite de classe pr paratoire l entr e en licence scientifique r orientation en licence des domaines Art Lettres et Langues et Sciences Humaines et Sociales r orientations entre licences du domaine Droit Economie Gestion Littoral Un dispositif de r orientation a t mis en place en Sciences les tudiants s inscrivent sur un portail Math matiques ou Sciences de la Vie et de la Mati res pendant le premier semestre A l issue de ce premier semestre les tudiants peuvent changer de fili re en ayant valid toutes les mati res Ce dispositif n existe qu en Sciences et Technologies mais tous les tudiants inscrits dans d autres domaines peuvent se r orienter dans la fili re de leur choix exemple possibilit pour des tudiants de 1 re ann e de Licence Lettres Modernes de se r orienter vers le parcours Lettres et Culture Lyon 1 Des passerelles vers l IUT sont en cours de r flexion une passerelle de 1 re ann e de licence STAPS vers les DEUSTSTAPS techniciens des activit s de mise en forme a t mise en place Lyon 2 Pour les tudiants des fili res scientifiques en chec l issue du 1er semestre de licence ou de DUT un semestre de d termination est propos Ce dispositif permet des r orientations ver
117. intranet mais aussi sur les r seaux sociaux les plus utilis s SMS sont devenus des pr requis dans cette communication sauf continuer se d soler que les tudiants n aient pas eu temps la bonne information A la diff rence de ce qui se passe dans de nombreuses universit s trang res nous n avons pas non plus observ sur les sites internet des tablissements fran ais une communication sp cifique sur le d crochage universitaire et ses diff rents aspects Le site internet de l Universit de Gen ve par exemple aborde frontalement cette question et renvoie des liens avec les diff rents interlocuteurs au sein de l universit qu il s agisse de probl mes purement acad miques ou alors de probl mes d orientation de sant Plusieurs universit s dont l UFR unit de formation et de recherche de sciences juridiques de Nice d ploient des efforts colossaux mais r ussis de phoning pour convaincre les publics en difficult de participer aux cours de soutien Sur la base des r sultats aux premi res valuations chaque tudiant dont les notes sont inf rieures 8 re oit sur son adresse email personnelle une proposition d entretien individuel suivi de la mise en place de cours de soutien Ce courriel est relay dans les jours qui suivent d un appel de la conseill re d orientation 30 de la cible des tudiants en difficult accepte le soutien pourcentage beaucoup plus lev que
118. ire pour l tablissement Pourquoi d penser temps et argent pour mettre en place des dispositifs qui ne b n ficieront pas l universit mais d autres structures m connues voire concurrentes L infra universitaire n est effectivement pas tr s lev e A Toulouse 1 en 2010 2011 sur 1 883 primo inscrits seulement 60 r orientations int rieures l universit ont t observ es en fin de L1 La question de la r orientation se pose de deux fa ons la r orientation au sein de l enseignement sup rieur la d cision d aller vers l emploi le plus vite possible Dans le premier cas nous sommes en pr sence d un tudiant en d crochage mais qui n a pas totalement rompu le lien avec son universit Il est en chec sur son orientation initiale mais est en situation de r ussir dans une autre formation au sein de son universit ou dans un autre tablissement L id e est de d dramatiser la situation de le convaincre de la faisabilit de cette r orientation et de l accompagner de le convaincre que la qualification et le dipl me prot gent quand bien m me le parcours dans l enseignement sup rieur sera erratique et difficile en tous cas moins lin aire que pr vu Le d fi est d autant moins insurmontable que toutes les tudes montrent que la d cision de d crocher n est 96 Page jamais une d cision soudaine Il s agit plut t d un d litement progressif des liens avec l t
119. itique nationale de cr ation des dipl mes de licence vise assurer la coh rence entre la demande de formation et la carte nationale ainsi qu un maillage quilibr du territoire Les contrats d tablissement prennent en compte les objectifs d finis par le pr sent arr t et l accompagnement des projets des universit s Art 32 Un comit de suivi associant le Conseil national de l enseignement sup rieur et de la recherche des repr sentants des universit s et des secteurs de formation est cr afin d tudier l application des dispositions du pr sent arr t et de faire des propositions au ministre charg de l enseignement sup rieur Dans ce cadre il est notamment charg sur la base des r alisations des universit s de conduire une r flexion sur les domaines de formation et sur la liste des d nominations nationales des dipl mes ainsi que sur leur volution en liaison avec les cahiers des charges pr vus l article 10 ci dessus Les travaux du comit de suivi sur les tudes de licence sont articul s avec ceux du comit de suivi relatif au master afin d assurer la coh rence des formations aux divers niveaux En particulier la r flexion sur les domaines de formation et les d nominations nationales doit avoir pour objectif de garantir la coh rence entre la capacit d innovation des tablissements la n cessaire lisibilit nationale et internationale des dipl mes nationaux et les nomenclatures nationales et int
120. jectifs l acc s de nouveaux publics aux tudes universitaires par la formation initiale la formation continue et la validation des acquis l l vation g n rale du niveau de formation et de qualification et l am lioration de la r ussite des tudiants lt center gt TITRE ler Dispositions g n rales lt center gt Chapitre ler Champ concern Art 2 L offre de formation est structur e en six semestres Elle est organis e par domaine sous la forme de parcours types de formation initiale et continue dans le cadre des dispositions fix es aux articles 2 6 du d cret du 8 avril 2002 susvis 124 Page Ces parcours r pondent aux finalit s d finies aux articles L 612 2 et L 612 5 du code de l ducation et poursuivent les objectifs d finis aux articles 3 5 suivants Ils conduisent la d livrance des diverses licences qui sanctionnent un niveau valid par l obtention de 180 cr dits europ ens Ils permettent la d livrance au niveau interm diaire des divers types de dipl mes nationaux sanctionnant un niveau correspondant l obtention de 120 cr dits europ ens lls sont organis s de mani re permettre aux tudiants d laborer progressivement leur projet de formation et au del leur projet professionnel Ils facilitent ainsi leur orientation L universit doit offrir tout tudiant inscrit apr s l obtention du baccalaur at ou d un dipl me admis en dispense ou en quivalence la possibilit s
121. la moyenne mais au prix d un investissement humain tr s lev Toujours dans cette recherche du meilleur contact possible avec l tudiant en difficult la mission a aussi relev les nombreux efforts d ploy s par certains tablissements pour rapprocher tuteurs et tudiants en difficult Le choix des tuteurs est capital et surtout leur coordination 66 Page autour du responsable de la licence L tudiant sait tr s bien faire la diff rence entre le gadget qui ne lui servira pas grand chose et le tutorat s rieux constamment supervis par un professeur Au del de la formule des traditionnels tuteurs de cours aujourd hui pr sente dans presque toutes les universit s d autres exp riences se d roulent comme par exemple les tuteurs de biblioth ques les tutorats sp cialis s sur certaines questions les tutorats kiosque entre midi et deux heures La biblioth que est effectivement un tr s bon point d entr e pour localiser et accompagner une partie des d crocheurs potentiels On y rep re tr s bien les tudiants en demande de soutien et leurs demandes sont parfois plus faciles exprimer S1 elle est un lieu de travail essentiel la biblioth que est aussi un lieu de vie important o se concentrent souvent l ensemble des besoins tudiants qu il s agisse de soutien de conseils ou de r orientations A La Rochelle les tuteurs sont r mun r s au niveau du SMIC ou valident des cr dits pour une UE Le
122. la r ussite en premier cycle universitaire Les pionniers des dispositifs se sentent davantage reconnus d faut d tre toujours gratifi s comme il le faudrait 110 Page Une forte h t rog n it existe dans les dispositifs les plus performants Il est int ressant et encourageant de voir quel point il y a eu et il y a toujours un effort de s adapter aux contextes locaux plut t que de vouloir forc ment imiter des exp riences voisines aussi r ussies soient elles Le point commun de ces r ussites reste une tr s grande qualit dans la gouvernance et la mise en uvre des dispositifs Tout en laissant chacun le soin d inventer ses propres r ponses fonctionnelles il existe donc des approches organiques mod lisables et exportables aux universit s plus en retrait Un vrai travail de certains existe pour conjuguer soutien r ussite et excellence Il n y a pas d un c t les universit s qui misent sur la recherche et de l autre celles qui se concentrent sur la licence A bien des gards nous avons observ l inverse Les plus performants en recherche s efforcent de l tre aussi pour les tudiants en difficult Si les nergies se mobilisent et foisonnent au service de la r ussite en licence et contre le d crochage universitaire la majorit d entre elles sont encore fragiles plus individuelles que structurelles plus exp rimentales que g n rales Les valuations sont trop rares et le
123. le de licence d administration publique Vu l arr t du 20 avril 1994 modifi relatif au dipl me universitaire de technologie Vu l arr t du 7 juin 1994 relatif aux licences pluridisciplinaires Vu l arr t du 29 d cembre 1994 modifi par l arr t du 22 f vrier 1995 relatif aux dipl mes et titre d livr s dans les tablissements publics caract re scientifique culturel et professionnel au sein des instituts universitaires professionnalis s Vu l arr t du 13 octobre 1995 relatif au r gime des tudes conduisant au dipl me national de guide interpr te national Vu l arr t du 9 avril 1997 relatif au dipl me d tudes universitaires g n rales licence et ma trise Vu l arr t du 17 novembre 1999 relatif la licence professionnelle Vu l avis du Conseil national de l enseignement sup rieur et de la recherche en date du 15 avril 2002 Arr te Art 1er Les tudes universitaires conduisant au grade de licence peuvent tre organis es dans les conditions d finies par le pr sent arr t Cet arr t a pour objet de permettre la conception et la mise en oeuvre de nouvelles formations l adaptation l volution ou la transformation des formations existantes dans une perspective d largissement scientifique de renforcement des relations avec la vie sociale culturelle et professionnelle d ouverture la mobilit et aux changes avec les autres pays notamment en Europe Il a galement pour ob
124. les tablissements revenir davantage de flexibilit et imaginer par exemple des contrats ou des cycles plus sp cifiques et plus individualis s de trois cinq ans Les bourses vont d ailleurs de trois cinq ans en termes de r ussite souhait e et plusieurs pays europ ens offrent plus de flexibilit sur la dur e de la licence Il serait possible en particulier de tester des LI en deux ans sous forme de contrats d tudes Aux Pays Bas et en Angleterre on trouve m me des semestres divis s en deux parties Au Canada la premi re ann e est tr s souvent la carte alors que ces pratiques m me quand elles sont propos es Bordeaux 1 par exemple demeurent tr s marginales De tels montages auraient en d finitive le m me co t mais sans doute avec de meilleurs r sultats acad miques Il y aurait diff rentes sortes de parcours selon ses objectifs ses capacit s le fait qu on doive travailler c t ou non 8 Le contr le des connaissances au service de la r ussite de l valuation sanction l valuation rep re 78 Page L am lioration des modalit s de contr le des connaissances en particulier travers le d veloppement du contr le continu des connaissances impacte la r ussite en licence plusieurs niveaux Inciter l tudiant produire un travail r gulier tout au long du semestre et en d finitive rapprocher son rythme de travail de celui qui tait le sien en lyc e Le ma
125. les Centre Aide Etudiant Enfin les exp riences de regroupement en petites classes men es par plusieurs universit s fran aises comme l Universit Paris Est Creteil l exemple des universit s trang res constituent d importants outils d int gration et de coh sion Ce sont des cohortes parfois nombreuses mais dans tous les cas beaucoup plus r duites que les groupes habituels avec des vertus sociales fortes Une deuxi me cat gorie de r ponses peut proc der d une meilleure information Comme l attestent plusieurs enqu tes men es sur les d crocheurs la fr quente indiff rence des cibles concern es pour les politiques de soutien peut s expliquer galement par la relative pauvret des politiques de communication des universit s fran aises L information orale en amphith tre n appara t pas non plus efficace aux yeux des responsables En revanche l exp rience des Travaux Dirig s bilan de rentr e en d but de semestre pratiqu s P8 est int ressante Ces Travaux Dirig s ouvrent la discussion entre charg s de Travaux Dirig s et tudiants sur les 65 Page difficult s rencontr es au cours des premi res semaines La communication papier est encore majoritaire et la communication num rique reste fragilis e par la forte in galit en mati re d ENT Environnement Num rique de Travail Moderniser et adapter l information aux profils des tudiants courriels bien s r sur l
126. lisation comme caract ristique premi re avec y compris la formation continue Et puisqu il ne s agit ce stade que de r flexions tr s libres nous nous permettrons d imaginer inverser l ordre des choses actuelles en rendant non s lectif ce coll ge des formations courtes et s lectives les formations longues au moins en L1 ce qui correspondraient davantage la nature et la vocation de chacune de ces organisations Pour finir nous esp rons que notre travail pourra fournir quelques clairages pertinents pour la mise en place de la nouvelle licence et la r ouverture de l arr t du 23 avril 2002 S1 le respect de l autonomie des tablissements impose la libert des moyens pour atteindre des objectifs valid s en commun dans le cadre du contrat l exigence d galit des chances impose aussi de faire figurer dans un cadre national les pistes f condes rep r es l occasion du Plan r ussir en licence d y faciliter l acc s et de lever les points de blocage r glementaires qui pourraient les entraver 112 Page ANNEXES compl ter 1 Lettre de mission 2 Personnes rencontr es 3 Universit Paul Verlaine Accompagnement des tudiants d crocheurs Le dispositif Accompagnement des tudiants d crocheurs port par l Universit Paul Verlaine pour les trois universit s lorraines vise e r duire les sorties pr matur es du syst me de formation initiale des tudiants de L1
127. loisonnement et si les tudiants restent livr s eux m mes dans leur parcours au sein de ces diff rentes formations En th orie la diversit de notre enseignement sup rieur devrait tre un atout non seulement pour construire son parcours marche apr s marche mais surtout pour tre en mesure de rattraper et corriger une erreur d orientation En pratique la fragmentation et surtout l tanch it entre les diff rentes formations 95 Page est forte et ne permet pas facilement de naviguer de l une l autre en toute s r nit De fait les dispositifs de r orientation sont souvent les parents pauvres du Plan r ussir en licence C est en tous cas ce qu avait pu observer l IGAENR dans son valuation du printemps 2010 Pourtant ils doivent figurer dans le contrat d tablissement et pourraient appara tre dans les habilitations de dipl me et tre inscrit aussi dans l arr t licence Assez logiquement les universit s ont d abord mis l accent sur l aide la r ussite acad mique sur l insertion de leurs dipl m s Il s agissait en priorit de tout mettre en uvre pour que l tudiant surmonte ses difficult s avant de d cider qu une r orientation tait sans doute pr f rable On peut aussi admettre qu en dehors des r orientations infra universit elles m mes frein es par de solides tanch it s facultaires la question de la r orientation ne soit pas un sujet priorita
128. lturelle et sportive pour lutter contre la solitude Anciens l ves Conf rences invit s Relations presse Il est clair que le Plan Campus lanc par la ministre en charge de l enseignement sup rieur constitue galement une pr cieuse arme anti d crochage qu il s agisse bien s r des aspects de vie tudiante stricto sensu mais plus largement du retour un urbanisme p dagogique centr vers la r ussite de l tudiant cf learning centers 14 Lutter contre une autre forme de d crochage le renoncement int grer l enseignement sup rieur 85 des bacheliers toutes s ries confondues poursuivent des tudes dans l enseignement sup rieur fran ais et 4 des formations professionnelles de niveau 4 et 5 ou des formations l tranger C est donc 11 de jeunes bacheliers qui choisissent d entrer dans la vie active soit dit autrement pr s de 50 000 tudiants potentiels qui renoncent l enseignement sup rieur Si l on isole le cas des bacheliers professionnels c est 30 000 jeunes qui l on pourrait proposer des choix diff rents et notamment de formations courtes en alternance Bacheliers Bacheliers Bacheliers g n raux technologiques professionnels Bacheliers 2009 283 993 104 038 31 222 Bacheliers inscrits 286 762 131 602 120 728 dans sup D ficit 2 769 27 564 89 506 108 Page Conclusion L objectif fix de r duire de moiti le d
129. lus g n ral une formation IUT ou BTS une fili re tertiaire et un groupe d acad mies celles d le de France On peut aussi pr voir que le premier v u d un BTS ou d un IUT bien pr cis par un bachelier pro ou techno implique syst matiquement plusieurs propositions dans l une ou l autre de ces fili res courtes pour le cas o le v u initial ne serait pas possible Plusieurs BTS sont sp cialis s mais beaucoup d autres correspondent des familles de m tiers ou des secteurs professionnels plus larges Une commission d affectation pourrait ainsi proposer d autres choix l l ve au cas o ses premiers v ux n auraient pas t retenus Il faut dans tous les cas am liorer aussi la publicit des places disponibles en BTS et IUT au moment de la rentr e et dans les semaines qui suivent Elles existent et les tudiants int ress s n en connaissent pas l existence Ce type de mesures ne r soudrait pas d un seul coup l ensemble des probl mes d orientation par d faut car quelques tudiants continueront d attendre sur les bancs de l universit que la place voulue dans tel IUT ou BTS bien pr cis se lib re mais elles seraient de nature solutionner un tr s grand nombre d orientations par d faut Plus globalement en termes de proc dures Admission Post Bac il ne nous semble pas possible de traiter de mani re identique 115 IUT 100 universit s et 2182 tablissements scolaires accueill
130. mestre changement de fili re en interne ou en externe convention entre toutes les universit s d IdF r orientation l issue de la 1 re ann e passerelles entre les fili res droit sces cono Administration Economique et Sociale AES Paris IV Un socle fondamental suffisamment large bi ou pluridisciplinaire selon les composantes est propos aux tudiants de 1 re ann e de Licence A partir de ce socle des r orientations ventuelles sont possibles en fin d ann e une arborescence d enseignements majeurs et d options mineures assure une sp cialisation progressive des tudiants au cours des 2 me et 3 me ann e Paris V L organisation d un semestre de rebond est pr vu la prochaine rentr e en Sciences Humaines et Sociales au sens large et en STS permettant la fois aux tudiants ayant totalement rat le 1er semestre de se reprendre et aux tudiants souhaitant changer d orientation de reprendre des bases m thodologiques pour leur prochaine inscription Paris VI Certains tudiants en difficult en 1 re ann e sont progressivement orient s vers un parcours professionnel en 2 me ann e ils se voient proposer un stage long de 6 semaines ou plus int gr a 2 me ann e ce stage pouvant constituer une tape vers la licence professionnelle Paris VII Mise en place d une UE optionnelle Communication d marche et outils d aide l insertion professionnelle dans les mentions Ch
131. mposante comme par exemple l UFR unit de formation et de recherche de sciences juridiques de Nice mais avec les m mes ingr dients volont politique cha ne d acteurs soud s et motiv s individualisation Plus en aval l exp rience de Toulouse 3 nous para t galement mod lisable et dans tous les cas repr sentative des organisations aujourd hui en place dans les tablissements les plus en pointe Nous avons t tr s favorablement impressionn s par la structuration des quipes p dagogiques autour de la r ussite en licence Un protocole commun et surtout une vraie quipe constitu e dessein stabilis e connue des tudiants Un prof de cours chef d quipe des charg s de Travaux Dirig s form s et coach s un enseignant r f rent des tuteurs Ces fonctions existent ailleurs mais ne forment qu in galement une v ritable cha ne d interlocuteurs au service d tudiants Nous avons au moins dans un cas assist au spectacle tonnant d une quipe nous d crivant dans les d tails les atouts de son plan licence et un peu plus tard dans la journ e des tudiants totalement ignorants des dispositifs en place Cela est rest heureusement un cas isol dans nos visites A l Universit Paris Est Creteil la cr ation puis le d veloppement de la Deve sont au contraire de vrais atouts pour assurer une mise en place efficace des outils d accompagnement et d orientation Non seulement cett
132. nance 115 Page faire le choix de l insertion professionnelle en b n ficiant d un accompagnement assur par des partenaires ext rieurs P le Emploi Association pour Faciliter l Insertion des Jeunes AFIJ association fran aise pour l insertion des jeunes Mode d Emploi organisme proposant des bilans de comp tences et des ateliers de recherche d emploi IRIS groupement d employeurs du secteur nerg tique proposant des formations courtes et des contacts avec des responsables d entreprises 72 universit s engag es dans des dispositifs de r orientation Aix Marseille 1 En 1 re et 2 me ann e les passages d une licence g n raliste une licence professionnelle sont propos s l tudiant dans le cadre de parcours am nag s Les r orientations sont possibles par le syst me des majeurs mineures en Lettres et Sciences Humaines et en sciences Aix Marseille 2 A la fin du 3 me semestre un semestre passerelle permet des tudiants d int grer une licence professionnelle Un dispositif de soutien est assur au cours du premier semestre de cette licence professionnelle Aix Marseille 3 Un guide de la r orientation a t labor Le suivi individualis de la r orientation est assur par le service d orientation et d insertion professionnelle Les r orientations sont organis es entre Droit et AES Administration Economique et Sociale entre Biologie et Sciences de la Terre et de l Environnement R
133. nces et le PPE projet professionnel de l tudiant Le PPE projet professionnel de l tudiant est mis en place dans quarante universit s en L1 ou L2 Il se d roule en six tapes Questionnement personnel sur une formation un m tier Travail d quipe sue le domaine choisi Recherche documentaire Interview de professionnels Synth se personnelle Pr sentation orale de ses conclusions A Cergy Pontoise chaque tudiant de L1 doit par exemple r fl chir un objectif professionnel d crire l environnement de ce secteur et son plan de carri re pour parvenir son objectif L approche par portefeuille de comp tences se d veloppe parall lement au sein des tablissements Il suppose 73 Page De faire un bilan pr alable de ses comp tences de formation personnelles voire professionnelles De construire et de faire voluer son projet De savoir agir et communiquer sur ses comp tences et son projet Cela permet l tudiant de disposer de cet outil tout moment de son parcours par exemple pour un stage un job d t ou un CV C est un outil de valorisation personnelle de connaissance de soi ses atouts et ses faiblesses Faire du travail tudiant un outil de lutte contre le d crochage Paradoxalement le travail tudiant ou parfois m me le b n volat associatif peuvent devenir vite un concurrent et non un alli de la r ussite Plusieurs universit s ont per
134. nnalisante les semestres rebonds et tremplins qui seront d crits plus loin l Admission Post Bac les contrats de r ussite L quipe est compos e de 11 personnes dont le SUIO Ce mode de gouvernance est clairement atypique en comparaison avec le sch ma classique Vice Pr sident CEVU conseil des tudes et de la vie tudiante charg 53 Page de mission responsable UFR unit s de formation et de recherche qui peut limiter sinon l initiative en tous cas les effets de socle commun propre l ensemble de l universit Les UFR unit s de formation et de recherche sont responsables mais ne sont pas outill s A leur niveau les questions sont parfois nombreuses Comment fait on Qui recrute t on comme tuteurs Comment former les enseignants r f rents Comment rep rer Comment faire venir aux soutiens A ce stade initiatique de la r ussite en licence cette organisation nous para t une vraie source de performance m me si comme toute structure horizontale elle peut aussi dans le temps se couper des acteurs du niveau vertical On retrouve d ailleurs cette organisation dans les pays trangers comme par exemple les Bureaux de soutien l apprentissage et aux tudes des universit s qu b coises qui regroupent l ensemble des outils de r ussite et de lutte contre le d crochage pour le compte des diff rents d partements disciplinaires Les logiques d appels projets sont aussi int
135. nque de travail personnel est l une des causes majeures de l chec en licence et l inverse l une des causes principales du succ s des formations courtes La licence repr sente au mieux 500 heures de cours par an alors que les IUT et les BTS sont proches du calendrier scolaire avec jusqu 1000 heures annuelles Les moins pr par s des tudiants ne savent pas g r s ce temps libre qui devient vite un pi ge Le jeudi midi j tais en week end rapporte un d crocheur Trop peu d tudiants savent qu c t des cours et des Travaux Dirig s il faut aussi pr parer chercher r viser Le parcours d tudes est trop souvent subi et born au mieux du pr sentiel au lieu d tre pr par et assum La pratique des colles tend ainsi se d velopper L UFR unit de formation et de recherche d conomie de Toulouse pratique ainsi chaque vendredi ou samedi matin une s quence de colles pour tous les tudiants Paris 7 pratique aussi ce type d valuations pour stimuler les tudiants et rep rer les plus faibles comme les plus forts Permettre l tudiant de se s curiser en moyennant ces r sultats et lui reconna tre ainsi des droits l erreur et au rattrapage tout au long du semestre L id e est d viter que les examens finaux restent des couperets et des facteurs de stress importants Cela suppose videmment un cart qui ne soit pas trop fort entre les coefficients et un nombre suffi
136. ns le d crochage sera effectivement rapide quelques semaines ou quelques mois tout au plus et donc parfois moins douloureux Pour d autres au contraire il se compte en ann es comme autant de stations d un chemin de croix aux s quelles psychologiques souvent durables D checs en checs De redoublements en redoublements De r orientations en r orientations Pour certains le d crochage sera la cons quence d un d faut d orientation et pour d autres d une orientation par d faut Nous reviendrons plus loin sur cet important probl me L un s est fourvoy sur ses capacit s ou sur les pr requis de telle ou telle fili re et devra se r orienter L autre au contraire savait o aller pour r ussir mais on ne lui en a pas donn la possibilit Il devra en urgence tre r orient au risque d abandonner la partie Pour certains le d crochage sera v cu comme la faute de l institution et des profs pour d autres comme la cons quence de simples probl mes personnels Les premiers jettent un regard amer sur leur formation les seconds m me sans dipl mes ont parfois appr ci l exp rience acquise m me si elle ne s est pas traduite par l obtention d un dipl me Du coup l id e d une reprise d tudes reste pr sente Pour certains le d crochage aura heureusement un effet limit sur la qualit de l insertion professionnelle et le revenu esp r on pense par exempl
137. nt sup rieur et ses cons quences sur la r ussite des tudiants le nombre des tudes sur le d crochage universitaire a t en forte augmentation au cours des ann es 2000 Elles portaient davantage sur ses manifestations ses causes voire les timides esquisses de solutions entreprises ici ou l que sur les profils des d crocheurs eux m mes Le Cereq est venu combler ce vide en publiant en 2009 une int ressante tude qualitative sur le sujet Plusieurs universit s dont l Universit Paris Est Creteil se sont galement livr es des recherches voisines avec des r sultats assez comparables L enqu te du Cereq a consist dans la r alisation de 60 entretiens qualitatifs tr s lourds dans 5 acad mies diff rentes L id e de d part tait de partir la recherche du d crocheur et de percer ses logiques internes Le Cereq a pu ainsi distinguer quatre profils de d crocheurs quatre formes potentielles qui additionn es expliquent les raisons du d crochage L tude est int ressante car elle montre le caract re multiforme du d crochage et donc la n cessit de solutions tr s diverses pour y rem dier Elle indique entre autres que toutes les r ponses ne sont donc pas d ordre purement p dagogique et que l universit ne saurait donc faire face et en 31 Page tous cas certainement pas toute seule l ensemble des situations pos es par le d crochage Les 4 typologies identifi es par le Cereq sont p
138. oduction de 15 modules transversaux de formation interdisciplinaires non not s ouverts tous quels que soient les r sultats et non obligatoires En revanche chaque enseignant formateurs ext rieurs est valu par les tudiants l issue des modules Les modules sont de 3 heures par semestre sur chaque ann e de L avec des contenus tels que la prise de note l expression orale la gestion du stress le leadership la gestion du temps Ces th mes ne traitent donc pas de mati res mais d outils qui ne n cessitent ni r vision ni examen ni pr paration mais qui favorisent l apprentissage l orientation ou la r orientation et l insertion professionnelle Il permet aussi un brassage des tudiants entre discipline Compte tenu du co t et du temps attribu les r sultats sont tr s positifs aussi bien en termes d assiduit des tudiants 500 et notamment de d crocheurs importants qu en termes de progression des r sultats acad miques de 5 10 points de plus par rapport au public cible national Le responsable du module estime que la mixit des publics et surtout l originalit des modules sont de vrais atouts pour attirer des tudiants en d crochage et leur redonner confiance en leurs moyens Ce dispositif financ dans un premier temps par le Minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche en direct est aujourd hui sur cr dits politique de la ville pour un montant de 70 000 euros Cette fo
139. on dans le nouveau parcours choisi A la fin du 1er semestre les quipes p dagogiques apr s avoir rep r les tudiants en chec proposent une r orientation au sein de l tablissement lors d un entretien individuel Dans chacune des mentions de licences introduction du projet personnalis d orientation Besan on Mise en place de modules sp cifiques pr par s en L2 destin s aux tudiants des licences g n ralistes leur permettant d acc der aux licences professionnelles 116 Page Bordeaux 1 Mise en place d un parcours sp cifique rebondir permettant aux tudiants en situation d chec de compl ter leurs acquis gr ce une remise niveau ou de se r orienter A l issue de ce 2 me semestre les tudiants pr parent leur insertion professionnelle int grent une autre licence ou une formation en alternance Ce dispositif est propos galement aux tudiants inscrits en IUT en difficult Bordeaux 3 R orientation vers la formation de paysagiste de l Ecole Normale Sup rieure d Architecture et de Paysage de Bordeaux un cours de rattrapage est pr vu pour les tudiants en g ographie et am nagement une vingtaine d tudiants concern s Bordeaux 4 Mise en place d un semestre Rebond la fin du 1er semestre les tudiants en difficult peuvent suivre une pr paration adapt e leur permettant de se r orienter l ann e suivante dans l une des 2 licences g n rales Passerelles vers DUT les
140. on de l universit avec les circuits courts est essentielle dans le dispositif de r orientation Les STS et les IUT ont un r le essentiel dans la r orientation des populations du sup rieur les plus fragiles Beaucoup de d crocheurs universitaires souhaitent se diriger vers les fili res s lectives courtes avec le probl me parfois qu il s agit d tudiants dont les dossiers avaient pu tre refus s lors de la pr c dente rentr e Mais nous avons aussi les populations de bacheliers g n raux inadapt s la licence malgr leur assiduit aux modules de soutien La r orientation vers les BTS ou les IUT suppose donc d une part qu on laisse des places vacantes ou des places r serv es pour des inscriptions d tudiants de L1 en inscription de printemps comme au second tour pour ceux qui ont chou leur session de rattrapage et enfin en premier trimestre travers des plages diff renci es d autre part que l organisation des enseignements permettent aux tudiants en rupture d s le S1 de monter dans le train en marche sans perdre une ann e Dans l id al la part des bacheliers technologiques et professionnels ayant fortement baiss gr ce la modification de la proc dure Admission Post Bac cf recommandation d velopp e plus haut les places vacantes des IUT et BTS pourraient tre propos es aux bacheliers g n raux en chec en L1 Les relations BTS IUT m ritent aussi d tre d velopp es car
141. on et dans sa mesure S agissant de la d finition ou de la s mantique de nombreuses th ses s affrontent de ceux qui lui pr f rent le terme d abandon ou vaporation jusqu ceux qui contestent le concept de d crochage au motif que beaucoup d tudiants concern s n auraient en fait jamais accroch s Ils ne pourraient donc pas d croch s L objet n est pas de trancher au sein de ces diff rentes approches qui ont chacune leur v rit mais d associer une action corrective aux r alit s qu elles d crivent En outre il importe tout de suite de distinguer le d crochage d une formation sup rieure sp cifique qui peut ne marquer qu un chec momentan conqu rir un dipl me suite une erreur d orientation du d crochage de l enseignement sup rieur dans son ensemble qui lui marque un chec quasi d finitif obtenir un dipl me sauf reprise d tudes ult rieures bien s r Du point de vue de l int r t g n ral c est videmment ce second point qui importe le plus m me si le premier y est intimement li Le d crochage tudiant consiste pour un jeune sortir de l enseignement sup rieur dans lequel il s tait inscrit sans obtenir le moindre dipl me Telle est la d finition que nous retenons pour notre part Une fois pos e cette d finition nous convenons bien qu il y a d crochage et d crochage 17 Page Pour certai
142. on et de recherche comme pour les enseignants chercheurs Au total si l on excepte les enseignants du second degr et les enseignants associ s 70 des enseignants de l universit partagent leur temps entre recherche et formation Pour tre certaine de ne pas faire d erreur de casting certaines universit s 89 Page envisagent du coup de ne consolider leurs nouveaux ma tres de conf rences dans le statut d enseignant chercheur qu au terme d une p riode d essai de cinq ans Le vivier des personnels du second degr en fonction dans l enseignement sup rieur dont pour moiti les PRAG professeurs ar g s du secondaire 14 7 des effectifs permet en partie de r soudre cette d licate quation N anmoins cette cat gorie d enseignants tr s qualifi s mais non chercheurs ne constitue pas une force d appoint dans l ensemble des disciplines Les PRAG professeurs agr g s du secondaire sont majoritairement en lettres SHS 5095 en sciences conomiques 516 en sciences 998 Les UFR unit s de formation et de recherche de psychologie ou de sciences juridiques par exemple ne b n ficient pas ou faiblement de cette ressource alors m me que les besoins en enseignement de licence sont majeurs La question d un statut proche de celui du teaching professors c est dire celui d un enseignant non chercheur m rite d tre pos e la fois pour prendre bras le corps la question de la r us
143. onstituent l valuation nationale p riodique mentionn e l article 4 du d cret du 8 avril 2002 susvis et organis e par l article 10 du pr sent arr t Les domaines de formation recouvrent plusieurs disciplines et leurs champs d application notamment professionnels Ces domaines sont d finis par le conseil d administration sur proposition du conseil des tudes et de la vie universitaire et apr s concertation avec les repr sentants du monde professionnel Art 9 La demande d habilitation explicite l ensemble des caract ristiques p dagogiques de l offre de formation propos e et notamment des parcours qui la constituent et des dipl mes qui sanctionnent ces parcours au niveau terminal et au niveau interm diaire Elle pr cise en particulier les objectifs de formation l organisation des parcours en cr dits europ ens et l articulation des unit s d enseignement entre elles leurs contenus leurs modalit s p dagogiques les volumes de formation correspondant aux enseignements et l encadrement p dagogique les passerelles pr vues les modalit s de validation des parcours le cas ch ant les conditions sp ciales d admission S agissant des renouvellements d habilitation la demande explicite les r sultats obtenus les r alisations p dagogiques et les taux de r ussite observ s La demande d habilitation d finit galement l organisation des quipes de formation et leurs domaines de responsabilit qui comprennent
144. ontrats de r ussite pour les publics redoublants Coordonner les actions de travail social et de travail acad mique 10 Page 4 Soutenir la mise en place de gouvernances d di es et centralis e au sein des tablissements inciter par le contrat la mise en place de gouvernances fortes d di es au Plan r ussir en licence composantes Mettre en place une valuation des quipes d accompagnement licence 5 Faire participer les tudiants en difficult aux dispositifs de soutien mis en place leur intention Utiliser la p riode d t pour des s quences de pr paration et d auto valuation pr sentielles ou num riques D velopper les rentr es anticip es Mise en place de modules de formation transversaux de d veloppement personnel Mise en place d une communication num rique intense Espaces Num riques de Travail SMS twitter pour informer les tudiants en difficult et mise en place d espaces num riques d di s au d crochage D velopper des appels projets pour des Plan r ussir en licence num riques Introduire des logiques de pairs dans l accompagnement personnalis tuteurs coachs tudiants d l gu s parrains Introduire coefficients et bonus pour la participation aux soutiens Adapter l arr t licence au d veloppement des exp rimentations de fili res progressives aux s ries avec contrats p dagogiques aux affectations
145. parentes des activit s de formation dans les d cisions du Conseil National des Universit s et des pr sidences Cr er une Habilitation Diriger des Formations HDF pour permettre les promotions des ma tres de conf rences les plus investis sur les questions de formation D velopper des contrats d enseignants non chercheurs dans les UFR unit s de formation et de recherche ne disposant pas de ressources de PRAG professeurs agr g s du secondaire 10 Augmenter les allocations de ressources li es la performance en licence et en formations courtes Adapter les allocations de ressources des fili res courtes en fonction de la progression de leurs effectifs de bacheliers non g n raux et de leur performance dans la lutte contre le d crochage R quilibrer le rapport licence master Int grer le passage L1 L2 dans le calcul de la performance 11 Mettre en place des dispositifs de r orientation performants cr ation d une commission rectorale de r orientation et de lutte contre le d crochage associant l ensemble des tablissements de formation et les services publics de l emploi d velopper si valuation positive le travail de conduite vers l emploi men par l AFIJ association fran aise pour l insertion des jeunes cr er un Admission Post Bac sp cifique pour les tudiants en r orientation 14 Page instaurer un dispositif de bourses des places vacantes en formations courtes en
146. pel s aussi s rie contrats d tudes octroient l l ve qui accepte assiduit travail int gration contact r gulier avec ses responsables un directeur d tudes des enseignants r f rents motiv s et form s une quipe de formation un appui p dagogique renforc Le contrat est propos d s le premier cours l ensemble des tudiants pour assurer une mixit des profils Le contrat n est pas obligatoire y compris pour les redoublants Environ un tiers des tudiants se dirigent vers ces s ries Beaucoup d tudiants ne veulent pas un enseignant sur le dos toute la journ e et n acceptent pas ce contrat Ils redoutent la pression les tests Ce sont de jeunes adultes qui ne supportent pas de voir leur libert entrav e Le r sultat est probant puisque la s rie n enregistre quasiment aucun d crochage m me si certains passent en S2 par le semestre rebondir Pour les responsables de ce programme le volontariat et la mixit de niveaux sont les deux garanties du succ s de cette initiative dont les taux de r sultats sont sup rieurs de 10 BTS et IUT en d pit d effectifs de classe restreints doivent s engager aussi dans ces logiques de soutien d une part en raison de taux de d crochage qui restent lev s et d autre part en raison de leur vocation attirer de plus en plus de bacheliers professionnels La ministre en charge de l enseignement sup rieur a propos une plus grande
147. pour les tudiants de l UFR lettres et sciences humaines Chamb ry Passerelles possibles apr s chaque semestre l int rieur d un m me domaine Mise en place de passerelles entre les 2 IUT et les autres composantes de l universit en re ann e de Licence vers les IUT en 2 me ann e de licence vers les licences professionnelles Clermont Ferrand 1 Accompagnement des tudiants en difficult vers un changement d orientation En droit sur demande entretien individuel avec les tudiants afin de r fl chir aux possibilit s de r orientation cr ation d un module de pr orientation vers une Licence Professionnelle Clermont Ferrand 2 Des enseignements de mise niveau sont propos s dans toutes les UFR notamment une pr paration aux tudes scientifiques pour les non titulaires du bac scientifique voulant se r orienter en sciences 300 heures 56 tudiants Apr s rep rage des tudiants en difficult en Sciences et Techniques une aide la r orientation est en outre organis e dans le cadre d entretiens individuels avec les enseignants Clermont Ferrand 2 En 1 re et 2 me ann e de Licence des modules optionnels et des Unit s d Enseignements libres permettent aux tudiants une int gration progressive vers les Licences Professionnelles Corse 117 Page La r orientation des tudiants en difficult est organis e avec l aide de l enseignant r f rent et du directeur d tudes au 1er semestre ve
148. pourrait montrer l engagement minist riel cette cause de la formation et de la pratique p dagogique Des valorisations locales sont galement envisageables m me si elles appara tront pour certains contraires aux traditions Malgr la d mocratisation de l universit et l arriv e massive de nouveaux tudiants la transmission des savoirs comme son valuation abord e plus haut conserve une forme tr s artisanale L aussi une industrialisation est un horizon ind passable Or les technologies nouvelles peinent non pas p n trer l universit dont les syst mes d information se professionnalisent chaque jour davantage sous l effet de la LRU loi sur l autonomie et la responsabilit des universit s mais p n trer le champ de la transmission du savoir et de l offre de 86 Page formation En dehors de quelques foyers d innovation les ressources p dagogiques num ris es les plans de cours en ligne les podcasts de cours les cours en amphi consacr s un point pr cis du cours sachant que l ensemble a pu tre assimil en ligne sont encore des pratiques marginales m me si l on excepte les cours en ligne en d veloppement important Entre l inexp rience ou la surcharge de travail des uns et le culte de la propri t intellectuelle des autres la p dagogie num rique avance trop lentement dans l universit fran aise alors m me qu elle constituerait un des outils les plus adapt s a
149. pr sents l universit Les taux de poursuite de r ussite sont donc calcul s sur une base plus proche du nombre d tudiants fr quentant effectivement l universit Par exemple la sous direction SIES service d information et d tudes statistiques du MESR Minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche a constitu une cohorte sp cifique de 12 000 bacheliers 2008 des s ries g n rales technologiques et professionnelles afin de mesurer l impact des volutions r centes intervenues dans l enseignement sup rieur depuis la mise en place de nouvelles proc dures d orientation la g n ralisation du LMD licence master doctorat et la cr ation de la licence professionnelle Ce panel repr sente environ 1 40 de la population d inf rence Il apporte ainsi des informations pr cieuses sur les taux de r ussite dans les diff rentes fili res cf les fiches 14 et 15 de l Etat de l Enseignement sup rieur et de la recherche r alis es partir du panel 95 mais aussi sur les choix d orientation cf NI 10 06 r alis e partir du panel de bacheliers 2008 ou le devenir des bacheliers 2008 apr s une premi re ann e dans le sup rieur NI para tre 22 Page D autres enqu tes de suivi de cohortes sont galement r alis s par certaines universit s ou par le CEREQ centre d tudes et de recherche sur les qualifications dont les enqu te g n ration clairent l
150. r dispos s l chec de s inscrire dans une ann e de pr paration interne Le projet est exp rimental Bordeaux mais pratiqu dans d autres universit s comme Avignon La Rochelle pour les bacheliers technologiques ou Lyon 1 pour les bacheliers non scientifiques A Bordeaux il existe aussi une ann e z ro encore exp rimentale qui se d cide l issue de tous les entretiens individuels On discute r sultats m thodes projets Il n existe pas d obligation mais une forte incitation notamment pour les non bac S Cette formule peut aussi tre choisie d s la proc dure Admission Post Bac De 70 Page notre c t nous recommandons plus loin la mise en place de L1 en deux ans variante selon nous plus int ressante que l ann e z ro Les fili res plusieurs vitesses Paris 2 a initi ces L1 g om trie variable qui consiste apr s rep rage initial conseiller aux tudiants de s inscrire soit dans une fili re progressive avec des cours de soutien soit dans une fili re normale soit dans une fili re renforc e avec le coll ge de droit pour les meilleurs Dans la fili re progressive le tutorat est obligatoire et plusieurs disciplines sont remplac es par des s ances de remise niveau Toulouse en conomie ou Bordeaux en droit des formules approchantes ont t cr s en L2 par la mise en place d coles r serv es aux plus dou s des tudiants ce qui signifie a contrario que les aut
151. r dits du Plan Licence partir du nombre de bacheliers en L1 avec pond ration par le retard scolaire au baccalaur at du nombre d tudiants en L2 et de la qualit du projet r ussite en licence de l universit Il est trop t t pour porter un jugement sur les effets du nouveau syst me sur les politiques d tablissements d autant que pour les premi res ann es de mise en place une logique de progressivit par rapport aux dotations pass es a t respect e avec un exc dent d initialisation pour les tablissements qui auraient vu leurs dotations diminuer et un plafond de hausse possible de 12 pour les tablissements dans la situation inverse En pratique en 2010 toutes les universit s ont vu leurs moyens augmenter ce qui a limit les effets d incitation L approche par plus value est clairement utile et permet de d masquer les strat gies d vitement N anmoins les universit s les plus impliqu es ne trouvent pas les indicateurs suffisamment motivants Elles estiment que le syst me est rest beaucoup trop forfaitaire et galitaire Il existe aussi au moins dans l imm diat un d calage entre l investissement et les r sultats m me si le Plan r ussir en licence prend en compte les efforts engag s et pas seulement le r sultat Les universit s jugent aussi que l investissement dans le Plan r ussir en licence n est pas vraiment reconnu Ce qui est s r est que le nouveau syst me
152. r la non coh rence entre cours et Travaux Dirig s r v latrice de l absence d une r elle quipe p dagogique et d viter les cas extr mes d enseignants qui ne changeraient pas le contenu de leurs cours pendant 15 ans En fait lorsque cette valuation est mise en place on constate g n ralement qu apr s quelques ann es tout le monde enseignants comme tudiants ressent positivement les choses Ce qui est la r gle en recherche ne l est pas encore en formation c est un fait Certes des exp riences se d veloppent mais il faut de toute fa on distinguer celles souvent enclench es au niveau central qui n aboutissent in fine aucun changement et celles prises en charge au niveau des formations qui peuvent r ellement aboutir des am liorations individuelles et collectives r guli res Paris 6 toute licence fait l objet d une valuation y compris en terme d insertion professionnelle Un conseil de perfectionnement va tre int gr toutes les formations au niveau de la mention Paris 11 s est galement engag e dans la g n ralisation de l valuation de ses formations avec la cr ation d un groupe de pilotage des cellules valuation dans chaque composante et l acquisition d un logiciel d enqu tes informatis es On pourrait aussi imaginer non seulement des valuations ex post mais aussi en milieu de semestre pour permettre des infl chissements Un prix du minist re
153. r sent es ci dessous de mani re synth tique Nous constaterons que si les deux premi res sont les plus pr occupantes elles sont aussi heureusement les moins nombreuses 37 et celles qui peuvent trouver une r ponse ad quate de la part des universit s et des pouvoirs publics plus g n ralement Le d crochage universitaire un chec non ma tris gt P l ve studieux ob issant et pourtant vinc C est un profil int ressant car jusqu alors peu identifi dans le d crochage Il n a pas appris et pas assimil le m tier d tudiant Il arrive confiant se consid re comme un bon l ve malgr un retard scolaire s investit mais ne r ussit pas car il n assimile pas les bons codes Il tombe de haut car il n a jamais exp riment cette situation et croyait que son travail assidu le prot geait de ces risques Il d couvre la solitude du campus mais heureusement comprend les logiques institutionnelles et peut donc se raccrocher aux offres de soutien qui lui seront propos s Il est clair que les dispositifs du Plan r ussir en licence qu il s agisse de soutien sp cifique ou d enseignements m thodologiques sont tout fait adapt s aux difficult s de ce type d tudiants pour peu que le rep rage par le contr le des connaissances soit enclench correctement et suffisamment t t Ce sont des tudiants qui ont besoin d tre mieux encadr s de comprendre leurs notes insuffisantes d tre a
154. r en L2 17 se r orientent dans une autre fili re de l universit en IUT ou dans une formation non universitaire par exemple un BTS ou une formation m dico sociale Ce dernier chiffre de 17 de r orientation est sans doute un peu sup rieur car des r orientations se produisent aussit t apr s l inscription administrative l universit et ne sont donc pas prises en compte par cette tude qui 25 Page d marre au 30 octobre Enfin 6 d tudiants d crochent d finitivement rejoignant leurs camarades en abandon d finitif avant le 30 octobre disparus sit t l inscription administrative sans avoir cherch se r orienter En fin de deuxi me ann e de licence le taux d vaporation c est dire la non r inscription l universit donc soit des redoublants de L1 soit des checs en fin de L2 sans d cision de redoublement n est que de 10 dont encore 5 d crochages d finitifs issus des redoublants en chec Apr s 2 ann es le taux de sortie du syst me universitaire avant r orientation ou d crochage est donc tomb de 10 contre 23 en fin de L1 Et un l ve de L3 qui n a pas redoubl a de son c t 90 de chance d avoir sa licence soit le taux des fili res s lectives Tableau 1 R ussite en fin de premi re ann e Ann e N 1 Ensemble CPGE Universit s STS IUT sourceDepp tudiants hors IUT Passent en 2 62 2 76 5 47 5 84 1 76 9 ann e
155. r et valoriser les investissements des enseignants chercheurs dans les domaines autres que ceux de la recherche Les stages le tutorat les TIC n taient pas reconnues pr c demment dans les charges de service Le jeune ma tre de conf rences peut se consacrer davantage la recherche et s il le veut plus la formation en seconde partie de carri re Certains tablissements souhaitent aller encore plus loin dans les modulations de services Lyon 1 conditionne all gement des charges de formation contre une formation m thodologique et nous l avons signal plus haut Paris V envisage une action identique Plusieurs exemples de concrets de revalorisation des PRP primes de responsabilit p dagogique nous ont t cit s m me si les montants nous semblent encore modestes en comparaison avec les primes d excellence scientifique Enfin le temps pass est une chose le lieu de formation en est une autre et la consid ration retrouv e pour la formation et la r ussite en licence passerait aussi sans doute par l enseignement de davantage de professeurs chevronn s en licence La r gle c est en premier cycle les ATER les PRAG professeurs ar g s du secondaire et les vacataires en master et doctorat les ma tres de conf rences et les professeurs En m me temps la difficult concilier les exigences de la recherche et celles de la formation reste forte pour les gouvernances d tablissement et d UFR unit de formati
156. ratiqu e lors des pr rentr es elle constitue un moyen terme performant entre le risque de stigmatisation par un rep rage sur dossier et une rem diation trop tardive La troisi me m thode prend en compte les crit res de pr dictibilit mais les met en uvre par entretiens individuels et de mani re plus incitative que contraignante Ses effets peuvent tre lourds puisque dans certains cas c est une ann e de pr paration la L1 qui peut tre propos e l tudiant Dans d autres cas nous y reviendrons plus loin ce sera le choix propos de dispositifs de soutien d un contrat de r ussite voire d une r orientation imm diate Enfin on regrettera le manque fr quent d articulation entre le rep rage social effectu e souvent par les quipes des CROUS et le rep rage acad mique effectu par les quipes p dagogiques Le lien est pourtant t nu entre les deux situations comme l indique le dernier contrat d tablissement du CNOUS Sous r serve des situations de secret m dical il permettrait non 59 Page seulement d anticiper l aussi sur des difficult s p dagogiques pr visibles mais aussi d individualiser de mani re plus efficace les diff rents soutiens 5 Le combat contre le d crochage suppose que les tudiants en difficult participent aux dispositifs de soutien mis en place leur intention L nonc de ce paragraphe peut interpeller mais il refl te bien les q
157. rce d accaparements multiples des diff rents responsables engag s dans cette transformation sans pr c dent Tout devient prioritaire la recherche la gestion la formation l internationalisation la mobilisation des quipes mais tout n est pas possible tout de suite et l indulgence l gard des quipes doit aussi tre de mise Au reste la t che demand e l universit est unique ni les tablissements de recherche ni les coles ni les formations courtes ne sont soumis ou en tous cas pas avec la m me intensit cette double exigence de formation et de recherche 109 Page Les r centes statistiques d inscription universitaire constituent des signes encourageants et corroborent cet optimisme En tous cas elles confirment nos propres impressions Les messages indiquant que l universit s efforce de faire r ussir tous ses tudiants qu ils sont mieux suivis mieux encadr s commencent passer et porter Sur le terrain nous avons pu observer cette mobilisation et distinguer de vrais facteurs cl s de succ s En termes de gouvernance En termes de soutien En termes d offre de formation Nous avons aussi rep rer des points faibles et des questionnements r currents le rep rage la participation aux dispositifs de soutien la r orientation Nous nous sommes efforc s de signaler des pistes de travail mais aussi des limites l action des universit s Aujourd hui m me si le recul n cess
158. res parcours sont plus lents et donc mieux adapt s aux tudiants potentiellement fragiles Ces parcours restent n anmoins concentr s sur une ann e Les semestres rebonds ou de consolidation Il s agit en quelque sorte d une ann e 0 en un seul semestre apr s un premier constat d chec Saint Etienne Bordeaux 1 Lyon 1 ou l Universit Paris Est Creteil ont mis en place en d but de S2 un semestre de soutien complet par exemple pour les tudiants qui n ont pas atteint 8 de moyenne en S1 L inscription ce semestre est fortement sollicit e sans toutefois tre contraignante et pr sente Bordeaux l avantage pour l tudiant qui y participe de ne pas tre consid r comme redoublant lors de la nouvelle inscription en L1 Les redoublants n ont pas acc s ce semestre De l avis g n ral le semestre est profitable mais l enseignement y est d licat voire d routant pour de jeunes enseignants probl me de passivit et d assiduit On y constate aussi beaucoup de d faillances car dans le pire des cas l tudiant sait qu il pourra redoubler A Saint Etienne les inscrits ce semestre signent un contrat et peuvent repasser les examens de S1 et passer ceux de S2 pour acc der en seconde ann e Ce semestre tremplin facilite aussi les r orientations d tudiants issus d autres formations 71 Page Les contrats p dagogiques se d veloppent comme La Rochelle ou Bordeaux 1 Ces contrats ap
159. ressantes pour d velopper une bonne articulation entre centre et composantes et viter les effets n gatifs de logique top down A Bordeaux 1 se mettent en place des PRP sur appels projets innovants pour inciter par exemple la num risation des p dagogies Il est vrai aussi que le mode de gouvernance de Bordeaux 1 est sans doute plus facile mettre en application dans une universit non g n raliste que dans un tablissement aux UFR unit s de formation et de recherche nombreux aux cultures et aux pratiques diff rentes voire oppos es Cette organisation en composante d di e nous semble n anmoins un v ritable atout pour l efficacit et la p rennit des dispositifs de r ussite en licence La question se pose de l adaptation de cette structure dans de grandes universit s g n ralistes mais on peut imaginer aussi qu elle puisse tre r pliqu e sur des p les multidisciplinaires ou bien limit e la premi re ann e de licence Il est vrai aussi que nous avons rencontr Aix Marseille 3 Toulouse Nancy ou l Universit Paris Est Creteil par exemple des organisations diff rentes mais galement productives et combatives toujours compos es d un ou plusieurs lus sp cifiques autour du Vice Pr sident CEVU conseil des tudes et de la vie tudiante sur les diff rentes missions de la r ussite en licence On peut galement retrouver cette gouvernance 54 Page forte au niveau d une co
160. rfectibles Du point de vue du d crochage il est par exemple regrettable que l expos en commun soit encore une exception Le travail collectif en L1 permettrait pourtant de rompre l isolement d apprendre le travail en quipe Quant la pratique de l oral elle reste marginale aussi bien en p riode de formation qu en p riode d valuation La transmission des savoirs la p dagogie n est pas non plus un pr requis demand aux enseignants A la diff rence de tr s nombreux pays trangers nos charg s de Travaux Dirig s nos ma tres de conf rences nos professeurs sont suppos s se former sur le tas et dans la mesure de leurs capacit s personnelles Les SIES ont t supprim s pour laisser libre cours aux initiatives locales Les Pres l int gration des IUFM offrent des potentialit s pour investir ce champ de formation L Universit Paris Est Creteil a mis en place un d partement Innovations p dagogiques tr s actif Paris Descartes souhaiterait aussi pouvoir d gager sous forme de d charge du temps de formation pour les jeunes ma tres de conf rences de m me que l on peut obtenir des d charges pour approfondir ses sujets de recherche Les formations de doctorants doivent aussi montrer une capacit enseigner Les auditions men es nous laissent penser qu une demande existe pour peu que les formations prennent un caract re tr s concret et tr s op rationnel Le p dagogisme suscite une vraie craint
161. rientation et surtout de l attractivit renaissante des universit s Mais l adaptation des formations courtes de nouveaux publics sera aussi un pr alable ces efforts d orientation D autres recommandations sont plus in dites et notamment celles qui touchent la r orientation La ministre en charge de l enseignement sup rieur avait justement souhait qu un regard particulier de notre mission porte sur ce sujet jusque l peu couvert La diversit de notre enseignement sup rieur n est effectivement une force que si elle permet chacun de naviguer facilement et constructivement en son sein C est loin d tre le cas aujourd hui Nous 4 Page verrons que la coordination et le dialogue des diff rentes structures de formation sup rieure deviennent indispensables pour parvenir faire reculer le d crochage Une action publique de coordination sera n cessaire L objectif de passer d un non dipl m sur dix au lieu de deux est galement tenable parce qu aujourd hui une volont commune de s attaquer au d crochage existe tant chez les pouvoirs publics que dans la communaut des acteurs de l enseignement sup rieur Le Plan r ussir en licence lanc par la Ministre en charge de l enseignement sup rieur en f vrier 2008 et amplifi par les premiers effets de la Loi sur la Responsabilit s des Universit s d ao t 2007 a donn les moyens aux universit s de montrer enfin leur
162. rier Grenoble a sign un protocole de coop ration avec les lyc es qui inclut du parrainage des visites d enseignants chercheurs L id e a aussi merg de d velopper les partenariats entre SUIO des universit s et COP des tablissements scolaires pour identifier tr s en amont les l ves qui auront besoin de conseils et de soutiens individualis s 51 Page Plusieurs de nos interlocuteurs universitaires ont aussi souhait que la formation continue des enseignants du scolaire puisse int grer des modules de d couverte de la nouvelle universit Les corps d inspection IA IPR et IG constituent aussi d importants prescripteurs et m riteraient galement d tre associ s ces d marches On notera aussi la Charte de coop ration de l Acad mie de Nice entre enseignement secondaire et sup rieur qui pr voit cinq priorit s dont par exemple l id e de liaison permanente entre lyc e et universit qui se manifeste par la nomination d un professeur r f rent et d une inscription dans le projet d tablissement ou le contrat Enfin dans l esprit des cord es de la r ussite Paris 6 m ne l exp rience cap en fac aupr s de jeunes de lyc es de banlieue qui sont donc tutor s par un universitaire avant m me de rejoindre l universit 3 Une gouvernance universitaire d di e est une vraie cl pour la r ussite en licence L implication forte des diff rents responsables de l
163. rme de raccrochage para t un bon compl ment voire une alternative aux tutorats traditionnels peu fr quent s par les d crocheurs P10 a mis en place un dispositif approchant pour les d crocheurs du premier semestre base aussi de modules de d veloppement personnel et de remises niveau qui peuvent ensuite se valider dans un D U gt Ces exp riences ressemblent aux learning communities des universit s am ricaines autrement dit communaut s d apprenants qui permettent de d velopper les sentiments d appartenance un groupe de 64 Page g rer temps et stress d apprendre crire des travaux longs ou d effectuer des recherches bibliographiques Comme Lyon il s agissait au d part d exp riences off Universit 101 Universit Dalhousie mais la plupart sont aujourd hui int gr es dans les maquettes et les programmes Elles facilitent les interactions enseignants tudiants et entre tudiants aussi palliant ainsi des causes bien identifi es du d crochage la peur du contact avec le professeur et le sentiment de solitude par manque de vie sociale Ces activit s d int gration sont galement d velopp es l universit de Louvain Les universit s canadiennes d veloppent aussi des cours de soutien non pas sur une cible d tudiants qui risqueraient de se sentir stigmatis s mais sur des domaines disciplinaires ou des parties de cours connues comme particuli rement diffici
164. roduction de formation artisanaux tout en devant faire face des d fis li s des gestions de grand nombre qui rel vent de l industrialisation 9 La lutte contre le d crochage universitaire suppose une r novation des modes de transmission des savoirs 82 Page SAVEZ VOUS QU IL EXISTE D AUTRES FORMES DE P DAGOGIE La transmission des savoirs et son influence sur le d crochage est av r e Une tude r cente men e par Evelyne Janeau Grenoble montre que la mauvaise qualit des liens tudiants enseignants est l une des principales raisons d abandon voqu e par les d crocheurs Tout progr s souhaitable dans ce domaine se heurte d abord une logique de moyens sauf mettre en cause quelques tabous universitaires comme la pratique parfois exag r e du cours en amphi dans certaines fili res ou le respect d une offre disciplinaire tendue et parfois momifi e pour des raisons purement li es la pr sence de telle enseignant chercheur Comment personnaliser davantage la transmission du savoir en 83 Page sciences juridiques quand par exemple 2 mati res sur 10 seulement font l objet de Travaux Dirig s Cela veut dire 8 mati res dans lesquelles sauf exception la prise de parole ou l change auront t quasiment impossibles Pour ce qui concerne les Travaux Dirig s eux m mes le nombre de leurs participants et leur faible nombre par semestre les rend galement tr s pe
165. rogramme GEA MARS accueille des tudiants de tous profils essentiellement lettres et conomie a partir du 2 me semestre en ann e d cal e Un semestre rebond est en cours d tudes entre sciences et technique et IUT du secteur secondaire Toulouse 1 R orientation possible propos e apr s 3 semaines intensives avec valuation pour une r orientation au sein de l tablissement vers l IUT Toulouse 2 A l issue de la 1 re ann e de Licence ou d s le 1er semestre l tudiant peut se r orienter soit en se centrant sur sa discipline majeure soit en s inscrivant dans la licence correspondante jusqu alors sa discipline mineure Toutefois si l tudiant souhaite se r orienter vers une autre licence ou un DUT un plan d tude lui est propos Toulouse 3 Les tudiants de 1 re ann e de Licence Sant PACES ont la possibilit de se r orienter vers la 1 re ann e de Licence Sciences et techniques la fin du 1er quadrimestre sous r serve d acceptation et ou vers les IUT la fin du 2 me quadrimestre En fin de la 1 re ann e selon les r sultats finaux obtenus les tudiants peuvent acc der la 2 me ann e de Licence en Sciences ou en Droit des ateliers d orientation sont mis en place afin de r orienter les tudiants de Sant et de les aider d finir leur projet professionnel Des parcours de r orientation vers l IUT sont par ailleurs pr vus pour les tudiants en Sciences en situation d chec d s le 1er
166. rs peuvent enfin correspondre des formations totalement nouvelles propos es par l universit sur la base d un dossier pr sent lors de la demande d habilitation Art 17 Afin d assurer la coh rence p dagogique les universit s d finissent les r gles de progression dans le cadre des parcours qu elles organisent et notamment les conditions dans lesquelles un tudiant peut suivre les diverses unit s d enseignement propos es Cette organisation permet les r orientations par la mise en oeuvre de passerelles Art 18 Le conseil d administration fixe sur proposition du conseil des tudes et de la vie universitaire les modalit s p dagogiques sp ciales prenant en compte les besoins particuliers des tudiants engag s dans la vie active ou assumant des responsabilit s particuli res dans la vie universitaire la vie tudiante ou associative des tudiants charg s de famille des tudiants engag s dans plusieurs cursus des handicap s et des sportifs de haut niveau am nagements des emplois du temps et des rythmes d tudes choix du mode de contr le etc Art 19 Dans les conditions d finies par le conseil des tudes et de la vie universitaire et approuv es par le conseil d administration chaque tudiant doit b n ficier d un dispositif d accueil de tutorat d accompagnement et de soutien pour faciliter son orientation et son ventuelle r orientation assurer la coh rence p dagogique tout au long de son p
167. rs une autre mention ou vers un nouveau domaine de formation Des passerelles sont propos es en 1 re et 2 me ann e entre l IUT et les autres composantes de l universit Corse Passerelles entre PACES Premi re ann e commune des tudes de sant et FST facult de sciences et technologie ou Droit en fonction des notes et la facult de sciences et technologie CUFR Champollion mesures de r orientation par une inversion des mati res majeure mineure Dijon Mise en place d une rentr e d cal e en IUT dans la fili re Gestion adminitrative et commerciale pour les tudiants d cidant d une r orientation l issue du 1er semestre universitaire L IUT de Dijon et du Creusot offrent galement aux tudiants scientifiques le semestre Science et Technique de l Information et de la Communnication STIC Une r flexion a t engag e avec les branches professionnelles pour proposer des stages de pr professionnalisation aux tudiants d crocheurs Enfin une politique de r orientation des tudiants de 1 ann e des fili res de sant vers les autres fili res scientifiques de l tablissement est assur e passerelles envisag es dans le cadre de la nouvelle PACES Premi re Ann e Commune des Etudes de Sant aux tudiants qui auront chou l issue du 1er semestre ou en fin de i re ann e partir de la rentr e 2012 2013 une exp rimentation sera initi e d s la rentr e 2011 Evry Une r orientation est
168. s tre capable de suivre un tudiant tout au long d un chemin parfois tr s compliqu au sein du paysage multiforme de l enseignement sup rieur L observation des parcours n cessite obligatoirement de mobiliser des donn es individuelles A ce jour 85 des remont es des tablissements portent sur des donn es individuelles L objectif du Minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche consiste donc continuer maximiser les remont es d informations individuelles et de parvenir tr s vite 90 de remont es individuelles Des progr s seront notamment possibles travers la remont e d informations individuelles concernant les formations param dicales et sociales g r es par le service statistique du minist re charg de la sant les coles d art ou d architecture les coles de sp cialit s diverses journalisme notariat communication informatique qui concernent un nombre lev et croissant d tudiants Toutefois atteindre l exhaustivit ou simplement aller tr s au del de 90 du champ couvert par des donn es individuelles sera extr mement co teux du fait de la tr s grande diversit des tablissements d enseignement sup rieur La mise en place de panels et de proc dures de suivi de cohortes permet de d approcher la r alit du d crochage Une appr hension quantitative satisfaisante du d crochage et donc sa compr hension n est donc aujourd hu
169. s tudes montrent la crainte de certains tudiants de participer des modules de soutien de peur d tre cataloguer imm diatement dans les tudiants en chec et d appara tre en permanence ainsi aupr s des enseignants et des administratifs C est pourquoi le retard pris par de nombreux tablissements en mati re d enseignement et de soutien en ligne est pr judiciable Il est urgent comme cela se fait maintenant beaucoup plus couramment au niveau scolaire de d velopper c t du pr sentiel des modules de soutien et d auto valuation num riques En dehors de la commodit d acc s notamment pour les tudiants salari s ce mode de soutien permet d une part d viter toute stigmatisation et pr sente en dehors de l investissement initial des co ts bien inf rieurs pour l universit L universit de Montr al a par exemple initi une tr s bonne utilisation des TIC d s l inscription pour acqu rir les pr alables et nous d crirons aussi plus loin dans le rapport les initiatives importants prises Strasbourg Le programme est compos d un questionnaire en ligne d valuation d une 67 Page capsule de mise niveau par bloc de comp tences pour faciliter l auto apprentissage ensuite d une nouvelle valuation pour v rifier les progr s accomplis Ce profil permet l tudiant et l enseignant d identifier les difficult s de retourner la capsule et aux modules
170. s des tudes dans un champ disciplinaire diff rent Un semestre de r orientation ou de rem diation vers les formations technologiques RemFor t est mis en place il permet aux tudiants des fili res g n ralistes de se sp cialiser dans un champ disciplinaire technologique et aux tudiants en difficult de red finir leur projet professionnel Lyon 3 Des passerelles sont pr vues au 1er et 2 me semestre de la fili re Gestion des Entreprises et des Administrations vers la fili re Administration Economique et Sociale ou de la fili re Science politique Droit la fili re Droit Des conseils la r orientation sont galement pr vus pour l inscription l ann e universitaire suivante Lyon 3 D finition du projet personnel de l tudiant en 2 me ann e de Licence information sp cifique sur les diff rentes fili res de 3 me ann e permettant l tudiant de s orienter soit vers la licence g n rale soit vers une licence professionnelle en fonction de son projet personnel Marne la Vall e Organisation de passerelles avec les IUT et g n ralisation des passerelles d acc s aux STS pour r orienter les tudiants en difficult d s la fin du 1er semestre 119 Page Metz D veloppement des semestres d cal s existant l IUT Metz et Thionville Yutz tendus aux math matiques l informatique et la physique Dans chacun des domaines le volume horaire des Unit s d Enseignement a t harmonis afin
171. s impr gnations in gales entre universit s et m me au sein d une m me universit cons quences de d mographies tudiantes tr s contrast es t moignages aussi de traditions ou de r sistances facultaires encore fortes Il existe aussi des interrogations sur l avenir Sur le financement et ses modalit s Sur l opportunit ou non de renforcer voire d assouplir les r glementations nationales Enfin tout programme a ses limites M me les plus motiv s des architectes du Plan r ussir en licence les per oivent Le Plan r ussir en licence ne peut pas tout Du coup des questions plus structurelles ressurgissent ou apparaissent sur l organisation de l enseignement sup rieur sur la prise en charge la plus adapt e de ce post bac sur les liens entre scolaire et sup rieur Il est vrai que l arriv e massive de bacheliers professionnels dans le champ sup rieur au cours des prochaines 111 Page ann es oblige la r forme la r forme des IUT et des STS est en cours et autorise la r flexion De ce dernier point de vue la r union et la coordination de l ensemble du sup rieur court public au sein de community colleges la fran aise en troite implication avec les universit s semble la mission une piste plus r aliste que la fusion lyc e premier cycle souvent voqu e Elle unifierait la plus grande part des formations courtes r pondraient aux besoins de proximit aurait la professionna
172. s obtenus et du devenir des dipl m s Cette valuation s int gre dans un bilan 128 Page p dagogique annuel labor dans le cadre du conseil des tudes et de la vie universitaire et soumis au conseil d administration ce bilan propose les am liorations conduire une valuation pour chaque domaine de formation d fini par l universit une valuation de chacun des parcours de formation Le conseil d administration sur proposition du conseil des tudes et de la vie universitaire fixe les modalit s de ces proc dures d valuation Art 21 L universit met en place les proc dures pr vues l article pr c dent en prenant en compte les donn es quantitatives et qualitatives manant des divers dispositifs d valuation qui la concernent rapport du Comit national d valuation des tablissements publics caract re scientifique culturel et professionnel donn es statistiques comparatives enqu tes d insertion de suivi de cohortes Les travaux et r sultats issus du dispositif universitaire d valuation des formations et des enseignements sont fournis d une part au minist re dans le cadre de la d marche contractuelle d autre part au Comit national d valuation des tablissements publics caract re scientifique culturel et professionnel dans le cadre de son valuation p riodique de l tablissement Le Comit national d valuation des tablissements publics caract re scientifique cultur
173. s pratiques que les promotions universit s soient moins valoris es ce qui se murmure parfois En m me temps il est rassurant de savoir qu ici ou l dans un conseil d administration un choix de promotion a t invers pour prendre en compte l investissement p dagogique d un candidat que telle ou telle section du Conseil National des Universit s en a fait aussi une r gle commune que nouveaux conseils issus de la LRU loi sur l autonomie et la responsabilit des universit s ont d cid de fortes revalorisations des primes de responsabilit s p dagogiques PRP Les choses bougent Et dans le bon sens Sans doute une transparence et une publicit plus forte de l ensemble de ses choix dans les sections du Conseil National des Universit s comme dans les instances universitaires viendraient renforcer et encourager ces pratiques mergentes 88 Page Une autre proposition d j abord e dans le Rapport Schwarz consisterait dans la mise en place sur le mod le des HDR habilitations diriger des recherches de HDF habilitations diriger des formations destination de ma tres de conf rences largement investis dans la formation et la p dagogie S agissant non plus des promotions de carri res mais de la r partition des heures et de leur r mun ration le d cret d avril 2009 permet des modalit s de service moins rigides pour les enseignants Le nouveau r f rentiel enseignant permet lui de mieux organise
174. s technologiques et professionnelles en fili res longues en r organisant la proc dure Admission Post Bac concernant les STS _Introduire un quota minimum de 60 de bacheliers technologiques ou professionnels dans chaque STS et 40 dans chaque IUT pour les activit s de services 9 Page A court terme conditionner toute nouvelle ouverture de STS et IUT au respect de ces quotas la mise en place de fili res d apprentissage et d accompagnement personnalis D velopper de mani re structurelle et continue les liens lyc es universit s parrainage visites Journ es futurs bacheliers dans le cadre de conventions de partenariat Int grer la d couverte des universit s dans la formation continue des enseignants du second degr Mise en place du contr le continu et de la modularisation en STS S parer fili res longues et fili res courtes sur Admission Post Bac pour ne pas d valoriser l image des universit s Augmenter le lien entre expression des v ux Admission Post Bac et conseil d mat rialis pour les tudiants ne disposant pas des pr requis n cessaires Joindre une lettre de motivation son dossier crit d inscription 3 Am liorer les dispositifs de rep rage au sein des tablissements d velopper le lien entre pr dictibilit de l chec et accompagnement personnalis Permettre aux universit s de disposer de l ordre des v ux Admission Post Bac Imposer des c
175. sant de notes Permettre aux quipes p dagogiques et administratives le rep rage des tudiants en difficult afin de leur proposer une aide personnalis e A cet gard les premiers contr les de connaissance doivent venir le plus t t possible dans le semestre s ils n ont pas t pr c d s de tests de positionnement lors de la pr rentr e 79 Page Permettre l tudiant de mesurer en permanence son niveau et donc les efforts fournir ou les soutiens demander Permettre d tirer les p riodes d enseignement Compl ter les contr les d assiduit Le contr le d assiduit constitue aussi un outil de rep rage important Mais le contr le d assiduit en Travaux Dirig s par la liste d appel est une pratique tr s in gale bien qu il soit souhait par les tudiants eux m mes d phas s par la diff rence entre l environnement lyc en et l environnement universitaire Tous les cas de figure existent des plus s v res non validation d une UE en cas d absences r p t es jusqu aux plus laxistes refus de charg s de Travaux Dirig s de jouer aux gardes chiourmes Dans plusieurs UFR unit s de formation et de recherche visit es la cons quence d absences r p t es n est pas n cessairement une sanction mais la convocation un entretien avec le SUIO et la mise en place de modules de r orientations Le contr le continu des connaissances est sa mani re une bonne
176. sit faire face la d mocratisation de l enseignement sup rieur ou au contraire signaler ses m rites De fait la diversit des sources statistiques des crit res retenus et des m thodes de traitement peut offrir des perspectives de lecture diff rentes Les contempteurs des mauvais r sultats de l universit avancent par exemple souvent le chiffre de 50 de taux d chec en premi re ann e de licence Il est exact que 50 environ des nouveaux bacheliers inscrits en L1 une ann e donn e passent en L2 l ann e suivante mais de proche en proche ce pourcentage est ensuite utilis pour affirmer qu un jeune sur deux choue dans le sup rieur ce qui est videmment tout fait inexact et revient assimiler le redoublement ou la r orientation en dehors de l universit un d crochage des tudes sup rieures Le taux de r ussite en licence sur un nombre indiff rent d ann es est de pr s de 60 pour 70 pour les formations courtes Cette statistique propre la licence n est que la photographie d un dipl me ou d un chec plus souvent ponctuel que d finitif et non le r cit d un parcours Elle ignore l ensemble des r orientations au sein du syst me fran ais de l enseignement sup rieur commencer par les inscriptions en BTS en IUT ou dans les nombreuses fili res para m dicales ou sociales Elle int gre en revanche souvent tous les inscrits administratifs et donc une partie d tu
177. site en licence dans les disciplines qui n ont pas de PRAG professeurs agr g s du secondaire et pourquoi pas comme piste plus g n rale pour solidifier le statut des PRAG professeurs agr g s du secondaire La loi permet tout fait la cr ation de ces contrats temps plein d enseignement Ce nouveau statut pourrait int grer responsabilit s administratives et responsabilit s p dagogiques Sur les 10 000 docteurs annuels 2 000 environ deviennent ma tre de conf rences Beaucoup des docteurs choisissent des carri res non universitaires et cette diversification est heureuse Mais une partie d entre eux pourrait constituer un vivier de ces nouveaux teaching professors 11 Les allocations nationales de moyens doivent continuer d accompagner la r ussite en licence Les leviers de politique publique existent aujourd hui travers le contrat et les allocations de moyens Le syst me d allocations sympa a succ d au syst me San Remo Ce dernier en favorisant une culture de la quantit aux d pends de la 90 Page qualit a eu sa responsabilit dans l augmentation du d crochage universitaire Il a donn de mauvaises habitudes m me si les universit s taient de toute fa on sous dot es financi rement Le nouveau mod le d allocations des moyens mis en uvre pour le calcul de la subvention de fonctionnement des universit s r partit des emplois et des cr dits proportion de l activit
178. ssible Reims Gr ce aux Unit s d Enseignement communes au 1er semestre l UFR Sciences des r orientations sont possibles Dans les autres composantes ces r orientations sont galement possibles sur demande de l tudiant notamment en Lettres et sciences humaines par le biais du choix des mineures Rennes 1 A l issue du 1er semestre des commissions d orientation sont mises en place par grands champs disciplinaires En concertation avec les services acad miques une orientation vers les STS est pr vue d s f vrier Le semestre de consolidation qui permet ventuellement une r orientation est souvent privil gi Mise en place d Unit s d Enseignement adapt es d s la 1 re ann e pour permettre aux tudiants de se r orienter vers une Licence Professionnelle Rennes 2 Des passerelles permettent des r orientations disciplinaires au d but et la fin du premier semestre Saint Etienne Des passerelles existent entre M decine et Sciences et M decine et Droit Elles vont tre d velopp es dans certaines fili res et dans la limite des pr requis disciplinaires L exp rience montre que les r orientations ne sont efficaces que dans des dipl mes de relative proximit 122 Page Strasbourg Dipl me Universitaire Tremplin r ussite 2 me semestre de mise niveau semestre d cal avec des Unit s d Enseignement fondamentales du 1er semestre non valid es repass es d s le semestre de printemps Toulon Le p
179. t par d faut Le retard au bac et la fili re d origine sont les deux crit res les plus discriminants Les universit s ont beaucoup tudi ce ph nom ne Une tude de l universit de Toulouse 1 constate par exemple que les tudiants qui s inscrivent en ao t ou septembre avant ou apr s la rentr e sont le plus souvent des gar ons titulaires d un bac technologique ou professionnel obtenu avec un ou deux ans de retard Une int ressante tude de l Universit Paris Est Creteil montre en revanche qu partir de L2 c est la note aux examens de L1 qui discrimine et non plus l histoire personnelle ou acad mique En clair une fois pass en L2 et r sultats d examen de L1 comparables le fils ou la fille d employ a autant de chance d obtenir sa licence que les enfants d un cadre sup rieur Cela confirme ce que nous disions sur le choc de la premi re ann e Cette pr dictibilit tr s lev e de l chec en licence est connue des tablissements mais elle n est pas utilis e pour engager un soutien individualis pr coce les universit s ne souhaitent pas stigmatiser a priori une population 56 Page Notre mission a t surprise de constater le hiatus entre la tr s forte pr dictibilit du d crochage sur certaines cibles tudiantes pr dictibilit corrobor e par une multitude de tr s s rieuses tudes et recherches internes et l absence de sa prise en compte De m me dans le ciblage
180. tant en difficult la possibilit de b n ficier de modules de soutien et de mise niveau pendant la dur e des stages f vrier ou de leur permettre d effectuer ces derniers pendant les cong s d t Le contr le continu des connaissances permettra davantage de flexibilit dans la construction de ces parcours 103 Page Le sujet des bourses devra aussi tre trait en marge du d veloppement de ces r orientations afin de ne pas en tre un l ment freinant pour les tudiants La bourse peut en effet tre un obstacle si la r orientation se fait en dehors du cadre universitaire Les bourses des collectivit s territoriales sont aussi parfois moins lev es pour le m dico social par exemple et les formations priv es disponibles n en octroient pas toujours Les IUT doivent s efforcer de mettre en place des m canismes identiques pour favoriser les r orientations des tudiants de L1 ou de classes pr paratoires et sa pratique du contr le des connaissances en est un atout Comme celui de Toulouse l IUT de Metz propose par exemple quatre DUT en rentr e d cal e e trois sous statut tudiant Gestion des entreprises et des administrations GEA Mesures Physiques MP et G nie M canique et Productique GMP e un en alternance sous contrat d apprenti Technique de Commercialisation TC Les DUT en semestres d cal s se d roulent sur quatre semestres avec une rentr
181. tent 75 2 des inscrits les bacs technologiques 15 8 29 000 les bacs professionnels 2 8 10 395 les dispenses 6 2 Ces pourcentages varient parfois fortement entre fili res disciplinaires et entre tablissements En AES les bacs professionnels repr sentent 10 des inscrits et les bacs technologiques 33 En Lettres l Universit Paris Est Creteil par exemple pr s de 50 des tudiants sont issus de bacs professionnels ou de bacs technologiques La licence universitaire est une preuve redoutable pour les tudiants issus de bacs professionnels ou technologiques nous l avons crit plus haut Et ce d autant que les sans mention de ces deux bacs sont proportionnellement plus nombreux s inscrire l universit que les titulaires de mention les meilleurs des bacs technos tant admis en IUT et les meilleurs des bacs pro en BTS Les bacheliers technologiques ont appris avec p dagogie inductive au lyc e et doivent assimiler une p dagogie d ductive s ils veulent r ussir l universit Ce n est pas simple D s lors les r sultats en premi re ann e de licence sont m diocres 57 2 des bacs pro et 51 5 des bacs technologiques quittent l universit en fin de L1 contre 20 4 pour les bacs g n raux Il est vrai que plus des deux tiers d entre eux 70 9 et 80 3 avaient un an de retard ou plus au baccalaur at 36 Page Le tableau ci dessous renseigne sur les disparit s dans
182. tion professionnelle interminist riel du dispositif 46 Page moduler les parcours en STS en fonction du projet ou des difficult s rencontr es La modularisation peut permettre la mise en place de formations en 30 ou 36 mois cf d veloppement sur ce sujet in point 11 R orientation d velopper le contr le continu CCF pour la majorit des modules l exemple des pratiques en cours dans les IUT pr voir une plage sp cifique dans la grille horaire globale pour l accompagnement des tudiants d velopper des UE communes pour les mati res g n rales et dans les BTS appartenant une m me famille ou un m me champ professionnel repenser des domaines d activit et des contenus mieux adapt s aux comp tences des bacheliers technologiques et professionnels relancer le d bat sur la mise en place de BTS dans les lyc es professionnels ce qui pourrait donner lieu la mise en place de produits de formation sup rieure avec une architecture et des contenus notamment techniques mieux adapt s aux bacheliers professionnels universit des m tiers L universit des m tiers faisait aussi partie du rapport s natorial consacr la jeunesse Il s agit bien dans la continuit des lyc es des m tiers de d velopper l attractivit de la voie professionnelle Le rapport ouvrait aussi la voie de grandes coles professionnelles accessibles aux bacheliers technologiques et professionnels La cr
183. tudiant sur cinq 19 sort de l enseignement sup rieur sans dipl me L enqu te G n ration du Cereq centre d tudes et de recherche sur les qualifications m me si elle est ant rieure la mise en place du plan R ussir en Licence et la LRU loi sur l autonomie et la responsabilit des universit s reste la plus adapt e la quantification et la compr hension statistique du d crochage Son panel de 65 000 individus permet un 23 Page chantillonnage cons quent du d crochage universitaire et tudiant 33 655 jeunes ayant termin leur formation initiale en 2003 2004 ont fait l objet d une interrogation active en 2007 pour conna tre leurs parcours Cette enqu te nous indique que 19 des jeunes dont la derni re inscription tait soit en universit soit en IUT BTS n ont pas obtenu de dipl mes Il n est pas compt dans ce chiffre les nombreuses autres formations plus sp cialis es publiques ou priv es dont les taux de r ussite sont en g n ral identiques ou sup rieurs On peut donc penser que s agissant du sup rieur dans son ensemble le taux d chec est donc plut t proche de 18 Le d crochage touche moins les bacheliers g n raux 11 des bacheliers g n raux entr s dans l enseignement sup rieur en sortent sans dipl me 30 des bacheliers technologiques et 61 des bacheliers professionnels Le d crochage est d abord une caract ristique universitaire Sur
184. u CEREQ centre d tudes et de recherche sur les qualifications Marseille de proviseurs des recherches bibliographiques en particulier pour la connaissance qualitative et quantitative du ph nom ne du d crochage et l observation des exp riences trang res 1 Page Notre travail de terrain a port principalement sur le d crochage universitaire bien que le d crochage soit galement une r alit importante dans les fili res courtes et s lectives environ 28 000 jeunes concern s L abandon d tudes en universit 46 000 jeunes concern s est en effet celui qui impacte le plus fortement le niveau de d crochage d finitif de l enseignement sup rieur La mise en place de mani re quasi concomitante de la loi LRU loi sur l autonomie et la responsabilit des universit s du Plan R ussir en Licence et du nouveau syst me d allocation des moyens aux universit s justifiait aussi ce focus sur la dimension universitaire du d crochage tudiant Enfin les tudes montrent aussi que les cons quences en termes d emplois et de r mun ration sont plus lourdes pour le d crocheur issu de l universit que pour celui issu d une formation courte en BTS ou en IUT Une tr s large part de notre propos impliquera n anmoins directement ou indirectement l ensemble de la formation sup rieure d une part parce que les r ponses au d crochage universitaire trouvent galement leur pertinence pour les BTS ou les
185. u ce risque de clivage entre les tudes et le travail ext rieur et proposent de valoriser les emplois ext rieurs sous forme d UE condition qu un travail acad mique soit men autour de cet emploi C est le cas notamment l Universit Paris Est Creteil dont P UFR unit de formation et de recherche d conomie gestion cr dite les emplois tudiants en les r int grant dans une logique d enseignement L ampleur de l emploi tudiant peut aussi poser la question de l int gration et la transformation d un certain nombre de ces activit s au sein de dispositifs d apprentissage ou d alternance Dans un registre diff rent mais int ressant en termes de lutte contre le d crochage on notera aussi le travail de Rennes 2 qui associe chaque licence un champ professionnel et des m tiers afin de montrer le sens de ses formations C est tout l enjeu des r f rentiels de formations qui doivent articuler troitement savoirs acad miques et comp tences professionnelles 74 Page On rel vera aussi que si la communication sur le taux d insertion professionnelle est obligatoire au niveau du master elle ne l est pas au niveau de la licence sauf DUT et licence pro et gagnerait donc le devenir dans les prochaines ann es Le d veloppement de l apprentissage dans l ensemble des formations courtes et longues est une condition de la r ussite des bacheliers technologiques et professionnels dans les
186. u d crochage universitaire et plus largement aux profils plus nomades des tudiants d aujourd hui et de demain 10 La lutte contre le d crochage universitaire interpelle la question du statut des enseignants Chacun le reconna t L enseignant chercheur est d abord un chercheur enseignant ou en tous cas il aspire l tre ou le devenir Quant au fameux classement de Shanghai il reconnait le nombre de prix Nobel ou de publications pas le nombre de tuteurs ou d enseignants r f rents Le tropisme recherche de nos universit s reste puissant et n ira pas en diminuant c est une vidence On aurait aim avoir la m me intensit de r flexion et de concurrence sur le plan Licence que sur les r centes comp titions Labex ou Idex Ce constat d une universit d abord tourn e vers son activit de recherche n est videmment pas neutre du point de vue du d crochage universitaire et de la r ussite en licence L id e n est surtout pas de d shabiller Paul pour habiller Pierre c est dire de basculer d un tropisme recherche vers un tropisme p dagogie soutien Si tant ait que cela soit possible cela ne serait pas souhaitable La France a besoin d une recherche forte et entend bien que ses universit s maintiennent voire d veloppent leurs positions dans ce domaine En revanche nous devons aussi augmenter le nombre de dipl m s de l enseignement sup rieur et cet objectif passe p
187. udiants fragiles ont fait l objet d une recommandation de l tablissement au moment de la proc dure Admission Post Bac pr cis ment du fait de leurs baccalaur ats d origine ou de leurs retards scolaires A Toulouse 1 cette population est estim e apr s enqu te 19 3 Certains sont aussi des inscrits administratifs de derni re minute souvent des inscrits par d faut potentiellement fragiles Ces donn es sont connues mais ne sont pas mobilis es 57 Page Si ces carences tiennent en partie la qualit encore insuffisante des syst mes d information disponibles elle proc de donc aussi d une volont d lib r e de ne pas stigmatiser a priori une cible pr cise Pour des raisons techniques li es au cloisonnement entre les fichiers Admission Post Bac et les fichiers administratifs de l tablissement mais aussi pour les raisons thiques signal es plus haut l ensemble de cette population fragile ne fait l objet sauf exception d aucune prise en charge sp cifique et anticip e La stigmatisation est redout e et mal v cue ce qu effectivement nous ont confirm plusieurs tudiants interrog s par nos soins sur cette question pr cise Tout en nous confiant aussi que cette prise en charge leur aurait t bien utile C est pourquoi nous regrettons cette r ticence Nous pensons qu il est une chose d ouvrir l universit l ensemble des bacheliers sans exclusive de respe
188. udiants se sont inscrits en petits groupes de 15 Mais en r alit la moiti est venue soit 175 L action a t v cue comme une punition Le dispositif est devenu facultatif cette ann e 155 tudiants se sont inscrits et 28 seulement sont venus aux s ances de tutorat Le nombre d j voqu d tudiants par d faut en L1 et de d fauts d orientation est une premi re r ponse cette question lancinante pos e par les promoteurs des dispositifs Quand le L1 n est qu une salle d attente pour une r orientation quoi bon faire un voyage en train Pourquoi s chiner suivre un cours d histoire du droit et en potasser les manuels la biblioth que quand son souhait est d int grer le BTS de commerce international de son ancien lyc e Pourquoi s obstiner suivre des cours de litt rature anglaise du XVIIIe quand on s est aper u mais un peu tard que le m tier d avocat et donc la L1 de droit tait vraiment sa vocation On assiste aux Travaux Dirig s surtout quand ils 61 Page sont obligatoires mais il ne faut pas demander en plus de suivre des cours de soutien ou d aller se confier un enseignant r f rent En m me temps tout le d crochage ne se r sume pas aux l ves en panne d orientation Il est bon n anmoins d insister sur ce point ne serait ce que pour rassurer toutes celles et tous ceux qui s investissent dans le Plan r ussir en licence Il s agit videmment d
189. uestionnements en cours dans les universit s y compris chez les plus performantes du point de vue de la r ussite en licence Ce ne sont pas ceux qui en ont le plus besoin qui y participent Comment faire pour faire venir le bon public nous ont dit sans exception tous nos interlocuteurs Les principales modalit s du Plan r ussir en licence et de la lutte contre le d crochage appliqu es commun ment dans les universit s sont aujourd hui bien connues et le propos sera donc davantage de les analyser de les probl matiser de souligner des faiblesses ou des insuffisances plut t que de les r pertorier et de les d crire nouveau sauf pour celles qui nous paraissent les plus innovantes Rappelons simplement et sch matiquement que ces modalit s se traduisent par l apparition de ressources humaines d di es enseignant r f rent tuteurs par la r organisation des modes de transmission des savoirs taille des groupes moins d amphis plus de Travaux Dirig s utilisation de l outil num rique par les modifications des maquettes p dagogiques sp cialisation progressive tronc commun g n raliste disciplines transversales par un contr le des connaissances plus r guliers poids du contr le continu par rapport l examen final par la mise en place d heures de soutien sp cifiques et enfin par un effort particulier concernant l int gration des nouveaux tudiants semaines de pr rentr es d cou
190. ulent de fa on innovante plusieurs disciplines et notamment des formations bidisciplinaires ou pluridisciplinaires 2 Elles am nagent les tudes conduisant au DEUG pour faciliter l acc s des tudiants qui le souhaitent aux licences professionnelles 8 Tout en pr servant les caract ristiques professionnalisantes des DUT d finies par la r glementation elles am nagent les tudes en institut universitaire de technologie IUT par l organisation d enseignements facilitant la poursuite d tudes des tudiants qui le souhaitent vers les divers types de licence 4 Elles adaptent les tudes l accueil par validation d tudes d tudiants issus de diverses formations post baccalaur at et notamment de sections de techniciens sup rieurs classes pr paratoires aux grandes coles formations du secteur sant A ces fins une coop ration p dagogique est organis e d une part entre les composantes universitaires d autre part avec d autres tablissements dispensant dans la m me r gion des formations post baccalaur at notamment des lyc es Art 5 Afin d articuler les formations entre elles et d assurer une plus grande lisibilit l offre de formation peut prendre en compte pour la part des tudes jusqu au niveau de la licence les objectifs finalit s et conditions d acc s d finis par la r glementation pour les formations pluriannuelles r gies par le d cret du 29 d cembre 1994 susvis l arr t du 29 d c
191. uoi Paris 5 conditionne l expression du v u la demande de conseil d mat rialis 48 Page Pour les universit s l ordre des v ux des futurs bacheliers est un vrai souci car de plus en plus d l ves d veloppent des strat gies pour multiplier leurs chances d int grer une fili re s lective Les universit s sont tr s souvent plac es en derni re position par les futurs tudiants puisque de toute fa on il existe une garantie de pouvoir s y inscrire Les tudes de droit ou les tudes m dicales sont un peu moins affect s par ce ph nom ne dans la mesure o il s agit de fili res pour lesquelles il n existe pas d alternative Ne faudrait il donc pas distinguer entre fili res s lectives et fili res non s lectives ne serait ce que pour briser cette logique d inscription par d faut extr mement d valorisante pour les universit s Logique qui contrecarre s rieusement les efforts consid rables d ploy s par une majorit d entre elles pour r nover leur image aupr s des lyc ens et plus largement de la communaut p dagogique scolaire Il est important que chaque tablissement se sente choisi et de ce point de vue il serait int ressant de tester l id e d une lettre de motivation qui serait jointe aux dossiers crits adress par l tudiant R duire le nombre de d fauts d orientation suppose aussi de renouer le lien entre le lyc e et l universit Le r cent rapport du s
192. ur la formation entreprise Les effets psychologiques s additionnent aux effets mat riels et parfois de mani re durable tout au long de la vie Combien de talents g ch s d illusions perdues qui d truisent insensiblement la confiance dans l avenir et menacent la coh sion sociale et le mod le r publicain ajoutait justement la ministre en charge de l enseignement sup rieur dans son allocution de rentr e 2010 2011 Le d crochage est aussi un probl me s rieux pour les tablissements d enseignement sup rieur Les taux d abandon interpellent forc ment sur la qualit d une offre de formation son organisation sa production et ses contenus Ils mettent en jeu des r putations Le d crochage est enfin un probl me conomique pour notre soci t qui investit lourdement dans la d pense de formation sup rieure avec l objectif raisonnable qu au moins un jeune fran ais sur deux d une classe d ge devienne dipl m de l enseignement sup rieur D fi d autant plus important que la faiblesse de la formation continue dans notre pays permet difficilement de rattraper les carences de la formation initiale C est sans doute pr s d un milliard d euros par an qui n aboutit pas un r sultat de formation tangible 3 Page Pour toutes ces raisons il est important de faire reculer le d crochage tudiant et nous pensons que l objectif de le r duire de moiti dans un d lai de dix ans est poss
193. us value assez faible pour l tudiant performant dans sa recherche d emploi alors qu l inverse elle procure un vrai gain de salaire et d insertion pour l tudiant fragile L apprentissage en universit s inscrit davantage dans une logique d insertion l issue de son cursus que dans une logique de lutte contre le d crochage en d but de cycle Du coup 75 Page cela bloque des places pour des tudiants qui se seraient de toute fa on ins r s au d triment d tudiants qui en avaient r ellement besoin Cela dit l apprentissage n est pas une option naturelle pour le d crocheur L apprentissage est souvent le r sultat d un parcours au sein d une fili re plut t qu une solution de rattrapage L employeur choisit quelqu un avec un projet pas un d crocheur D o l int r t du PEC portefeuille d exp riences et de comp tences d crit plus haut qui inscrit les tudiants dans cette logique plus professionnelle quand bien m me elle n aboutit pas sur de l alternance ou de l apprentissage Dans ce contexte de raccrochage plusieurs universit s qui se sont dot s de centres de formation des apprentis Centre de Formation des Apprentis ou ont contractualis avec eux des partenariats tentent d utiliser l apprentissage non pas seulement comme couronnement d un parcours de formation exemplaire mais comme rem de des lacunes de formations th oriques L Universit Paris
194. uve Les preuves de rattrapage ont t supprim es ce qui permet une meilleure r partition des enseignements tout au long du semestre 5 10 d augmentation du taux de r ussite au semestre a pu tre constat Les sessions de rattrapage ne sont utiles que pour une petite minorit d l ves et m me en cas de succ s la plupart chouent ensuite en S2 Or l organisation des sessions de rattrapage repr sente un travail administratif tr s important et raccourcit consid rablement le S2 au lieu qu il puisse tre utilis de mani re plus optimale pour les tudiants notamment pour son travail personnel et l assimilation des enseignements Le gain pour l tudiant des sessions de rattrapage est donc tr s limit voire n gatif d un point de vue global Les modes de notation peuvent aussi constituer un encouragement important la r ussite L UFR unit de formation et de recherche de sciences de Valenciennes a par exemple d cid de ne retenir que la seconde note de partiels si celle ci est sup rieure la premi re Des modulations par coefficients d autant plus lev s que l on progresse dans le semestre seraient aussi de nature limiter les d couragements et les d crochages li s aux premi res notes Enfin deux scenarii de travail m riteraient une analyse plus approfondie D une part la num risation d exercices d auto valuation pour chaque niveau et disciplines de la licence d autre part
195. vari t des m thodes p dagogiques le suivi personnalis la prise en charge en amont d s la terminale des tudiants de bacs pros qui souhaitent poursuivre leurs tudes 6 Faire percevoir un m tier et des comp tences derri re des tudes sup rieures et placer l apprentissage au service du d crocheur Beaucoup des d crocheurs identifi s dans les tudes qualitatives signalent l absence de sens et de perspectives qu ils ont ressentie en L1 A quel m tier mes tudes me pr parent elles Quelles comp tences vais je acqu rir m me si je ne 72 Page persiste pas dans mon choix professionnel d origine ou si je suis contraint d abandonner A ces deux questions essentielles pour la tr s grande majorit des tudiants l universit s efforce aujourd hui d apporter des r ponses ce qui suppose de vrais bouleversements structurels et culturels Pour r ussir ses premi res ann es universitaires et ne pas c der la tentation du d crochage il faut donc pouvoir associer ce qu on apprend un projet un m tier Il faut aussi rep rer les comp tences que l on acquiert au del des savoirs celles qui manquent ou qu on ne ma trise pas bien celles qui permettront de passer d un m tier un autre Les universit s ont d velopp deux outils principaux de sorte inscrire leurs formations dans des logiques de comp tences et de m tiers le PEC portefeuille d exp riences et de comp te
196. vec des blocs de comp tences convertibles en ECTS Cinq BTS seront concern s la rentr e 2011 2012 dans les lyc es volontaires animation et gestion touristique locale m canique et automatismes industriels professions immobili res syst mes lectroniques vente et production touristique Les r orientations d tudiants de L1 vers les BTS empruntent de plus en plus une forme anticip e avec la pratique des BTS 18 mois dont nous pr sentons ci dessous l exemple nanc ien Il convient de g n raliser au plus vite cette pratique Gr ce un rep rage pr coce d s le S1 et l adaptation de la premi re ann e de BTS les tudiants de L1 peuvent int grer une formation courte en f vrier sans interruption de leur scolarit et sans devoir reprendre leurs tudes sup rieures au commencement Les BTS 18 mois sont une bonne id e qui d montre nouveau la n cessit pour combattre le d crochage de ne pas s enfermer dans des dur es L appel projets BTS lanc par le Minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche permet le d veloppement de ces passerelles avec 3000 l ves seront concern s la prochaine rentr e Ce type de formules doit s accompagner d une prise en charge individualis e des l ves en r orientation comme des l ves en difficult Il s agit par exemple d offrir aux tudiants de L1 en r orientation et aux l ves de BTS identifi s l issue du premier trimestre comme
197. vec un S2 rebond Nantes Deux nouvelles mesures favorisant la r orientation ont t mises en oeuvre en Droit et Sciences Politiques ce qui permet de changer d orientation d s le second semestre et sans tout reprendre z ro en Sciences et Techniques possibilit de changer d orientation la 120 Page fin du 1er semestre de premi re ann e pour int grer un BTS un DUT une licence d un autre secteur un parcours amont vers une licence professionnelle Nice Des passerelles sont pr vues entre les fili res g n rales et l IUT Passerelles galement en Math matiques vers l Informatique et r ciproquement entre la fili re Administration Economique et Sociale et co gestion N mes Possibilit de r orientation interne ou externe apr s le 1er semestre Convention avec un lyc e permettant aux tudiants en difficult dans le parcours universitaire g n ral une r orientation pr coce d s novembre en STS Paris R orientation possible au 2 me semestre une commission tudie le dossier de l tudiant un entretien de bilan orientation est propos aux tudiants en difficult et une nouvelle licence peut tre commenc e en f vrier avec un semestre rattraper Une r orientation vers un BTS un DUT une cole gestion param dical social une formation professionnalisante en formation classique ou en alternance sont galement possible Paris II R orientation possible la fin du 1er se
198. versit sont donc moins loign s qu il n y parait en premi re analyse Le d crochage n pargne pas les formations courtes mais l appareil statistique est insuffisant pour l appr cier avec pr cision Les travaux du Cereq nous indiquent que les 19 de d crocheurs se d composent en 12 de derni re inscription en formation universitaire et 7 en formations courtes BTS ou IUT Deux ph nom nes semblent expliquer pr s des deux tiers des sorties pr matur es de formations courtes comme les BTS D une part le d part vers l apprentissage en milieu de premi re ann e ou vers l emploi suite un stage positif d autre part une forme d cr mage li e aux r sultats de fin de premi re ann e quand bien m me l examen ne se situe qu en fin de seconde ann e on secoue le cocotier pour faire tomber les plus faibles nous a t on dit 37 des bacheliers professionnels interrompent en cours de formation Au reste les r orientations semblent plus limit es que dans le cas des transferts formations longues vers formations courtes ce qui n est pas illogique Pour l universit le d crochage survient majoritairement au stade du L1 A l issue de l chec en premi re ann e de L1 de 47 des tudiants le choix est pour eux soit de redoubler soit de se r orienter soit d entrer dans la vie active 24 redoublent leur L1 pr s de la moiti r ussiront l ann e d apr s passe
199. verte des espaces de formation et de documentation 60 Page La question principale aujourd hui n est donc plus tellement celle de la mise en place de dispositifs de soutien mais celle de la participation des d crocheurs potentiels ces derniers La remarque est permanente dans les universit s y compris dans les plus engag es dans la r ussite en licence On met des outils en place mais ils ne les utilisent pas Ils ce sont les tudiants les plus en difficult les d crocheurs potentiels rep r s lors des tests de pr rentr e ou des premiers contr les de connaissance Les cours de soutien sont organis s par les enseignants les tutorats sont propos s par des tudiants en masters ou en doctorat mais on remarque que les l ves fragiles sont largement absents de ces dispositifs et que ces derniers sont abondamment pratiqu s par ceux qui pourraient s en dispenser mais veulent mettre toutes les chances de leur c t Et ce constat semble valoir aussi bien pour les universit s qui pratiquent la mixit de ces cours de soutien que pour celles qui les r servent aux tudiants en difficult Proposition ou quasi obligation r serv aux plus en difficult ou ouverts tous plusieurs tudes locales montrent que le mode d organisation influe marginalement sur la participation Par exemple Aix Marseille en droit le test de positionnement aboutissait un groupe de tutorat quasi obligatoire 50 des t
200. volont de s attaquer franchement au ph nom ne du d crochage et de ne plus se contenter comme trop souvent dans le pass de rejeter la faute sur le syst me scolaire ou sur l insuffisance des moyens Si la fameuse s lection par l chec reste encore une r alit dans certaines UFR unit s de formation et de recherche elle n est clairement plus une politique implicite La logique d appels projets qui a pr sid au Plan r ussir en licence a permis aux uns de consolider ou de d velopper des initiatives d j engag es et d autres de conduire des exp rimentations nouvelles Les vraies r ussites que nous avons observ es ne sont jamais dues au hasard Des gouvernances nouvelles un v ritable esprit d quipe et un travail important apparaissent l o a marche Faute d une cha ne strat gique et op rationnelle solide nous avons vu aussi des intentions louables ma s sans r elles mat rialisations Le Plan r ussir en licence a introduit dans beaucoup d tablissements de vraies innovations organiques et fonctionnelles Nous avons aussi not les d bats internes souvent riches qu il provoque et la mani re dont il irrigue progressivement l ensemble de ses structures de cette culture de la r ussite universitaire Certains regarderont le verre moiti vide Le probl me du rep rage et de la participation des tudiants en difficult revient par exemple de mani re lancinante m me si le nombre

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