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1. Oui tant donn que j tais le seul faire cela Je choisis moi m me les artistes Je les rencontre je passe du temps avec eux lls paient une co tisation annuelle de 50 EUR ce qui permet de r investir de faire exister la petite asbl que j ai cr e pour r colter quelques subsides de la Communaut fran aise et de la COCOPFT Ils m aident un peu plus chaque ann e mais ce n est pas suffisant pour m agrandir Je suis un peu bloqu financi rement La cotisation de 50 EUR par an n est pas norme mais quand on vend des uvres l asbl prend un pourcentage en g n ral 30 Quels sont les crit res retenus pour choisir les artistes qui s inscriront sur votre site FVC Ils doivent rentrer un dossier avec une vingtaine de photos d uvres r centes un CV et un petit texte explicatif Les crit res C est un peu au coup de c ur mais je tiens compte de la tech nicit du travail qui est ou non abouti de la mani re dont l artiste pr sente son uvre Les crit res de s lection sont en fait assez objectifs mais il y a aussi le propos intellectuel de l uvre Si quelqu un fait des petits chats ou des JE BAIGNAIS DANS UN MILIEU ARTISTIQUE ET CELA M A AID D VELOPPER MON REGARD coquelicots m me si c est technique ment bien r alis le propos intellectuel de l uvre ne correspondra pas mes crit res Ce n est pas pour autant que c est un mauvais peintre Le crit re es
2. cole primaire semble avoir elle m me subi quelque peu cette influence et cela suffit sans doute expliquer le caract re plut t morose dont elle a tant de peine se d pouiller Eh bien duss je tonner et scandaliser quelques uns je d clare qu mon avis c est l chose f cheuse aussi contraire la droite raison qu la nature m me Je pr tends que l ducation devrait se faire non seulement douce mais souriante Et par l j entends tout la fois l enseignement et la discipline Je demande qu l cole l enfant au lieu de d sapprendre le rire et la gaiet contracte l habitude d envisager la vie avec confiance et bonne humeur Je voudrais qu il y vint avec plaisir d abord parce qu il y reviendrait plus fid lement et ferait en sorte d y demeurer le plus tard possible ensuite parce qu il en tirerait plus de profit et de meilleures le ons pour la vie Car on ne fait bien que ce que l on fait de grand c ur et ce n est pas en donnant l colier une impression trop s v re du travail et de la vie qu on lui mettra au c ur le courage dont il a besoin Je ne mets pas en cause le bon vouloir des ma tres ni m me leur savoir faire Jen connais qui S ing nient rendre la classe int ressante et agr able Mais c est l esprit m me de l cole que je voudrais voir se modifier Au fond il est rest celui de jadis fait d aust rit et d une sorte de m fiance l gard des libert s de l espri
3. crire et lire l Enseignement catholique N 70 juin 2012 RECTO SUSAN GEORGE pu PHILIPPE MAYSTADT Crise Quelle crise ER i RENCONTRE _ _ ee UNIVERSIT D T Transmett re g aDE rend re ne f i Il Fa H 7 ae r amp LT entr es libres n 70 j in 2012 Mensuel ne parait pas en juillet aout Bureau de d p t 1099 Bruxelles X r N d agr ation P302221 Plaoto Conrad van de WERVE sommaire dito Rire l cole des soucis et des hommes La r ussite scolaire permettre l erreur et viter l chec O sont pass es les comp tences universit d t Transmettre apprendre pourquoi Comment entrez c est ouvert Moi a ne va pas Se rencontrer au profit des enfants l expos du moi s Fr d ric VAN CRAENENBROEK Un galeriste hors norme mais encore Un cours de musique r duit peau de chagrin 7400 a Demandez le programme Un travail de longue haleine point de vue Construire un monde quitable et humain coles du monde Quand notre enseignement sup rieur soutient l Afrique recto verso Crise Quelle crise service compris La pluie n a pas g ch la f te r troviseur Le rire l cole entr es livres Aller vers la langue travers le livre Un libraire un livre m Concours L cole dans la litt rature hume o ur L humeur de Vincent FLA
4. G RON IN SITU Illustration Anne HOOGSTOEL 24 TITI A LALELUUUL CTI y a des jours o la vie soucieuse de votre sant vous offre une chronique sur un plateau d argent Jugez plut t hier mon pouse s est rendue la banque pour d poser les quelques mis rables deniers que le m tier social qu elle exerce avec passion tentant d aider des toxicomanes d sesp r s vaincre leur terrible addiction lui permet en se privant de tout d conomiser moins vous avez de contacts avec la douleur humaine plus vous avez de chance de gagner des sous Un m decin g n raliste un ducateur ou un visiteur de prison doit gagner en huit cent quarante ans ce qu a touch en deux minutes d intense cr ation le g nial publicitaire qui a accouch du bouleversant II n y a que Maille qui m aille Apr s avoir fait la queue pendant un temps certain l g rement nerv e elle arrive devant une brave dame qui lui pose la question rituelle Que puis je faire pour vous Jusque l rien que de tr s quotidien me direz vous Certes mais si la question de l employ e est banale la r ponse la requ te de mon pouse vaut elle son pesant de pi ces de cinq cents Ah madame ce n est pas possible d acc der votre demande Nous sommes une banque sans argent Je propose de laisser un bref temps de silence afin que nous puissions mesurer l ampleur du d lire philosophique dans lequel nous sommes
5. a t pos e un panel d interve nants concern s tant par l enseignement g n ral que qualifiant et sp cialis l ves La r ussite scolaire c est un m lange de deux choses le r sultat d un travail fourni l cole la maison et le r sultat d un amusement Pour r ussir il faut se sentir bien dans sa peau C est d abord les points que l on obtient C est quand m me cela qui compte pour passer dans l ann e sup rieure C est un concept qui prend un peu trop de place au sein des familles et qui empoisonne la relation entre les parents et les enfants C est pour avoir un emploi plus tard pouvoir travailler et gagner sa vie Parents C est une tape un passage oblig Ne pas franchir cette tape c est tr s mal partir dans sa vie d adulte Ne pas avoir exp riment la r ussite c est un gros probl me pour la confiance en soi et pour l panouissement personnel La r ussite scolaire est rencontr e quand un enfant parvient s panouir dans ce qu il fait quand il parvient vaincre ses peurs et garder un engage ment dans son travail et progresser C est un enfant bien dans sa peau qui a choisi ce qu il aimait et qui fait ce qu il faut pour r ussir Profs La r ussite scolaire c est un l ve qui r pond aux exigences pos es par l ins titution Scolaire et qui r ussit aussi son int gration au sein d un groupe classe au se
6. accueillies en Mauritanie Les professeurs se sont no tamment cotis s pour organiser un petit repas traditionnel dans une tente ber b re on y a bu du lait de chamelle m BRIGITTE GERARD 1 La F dESuC F d ration de l enseigne ment sup rieur catholique joue un r le de relai dans le domaine de la coop ration au d veloppement Elle contribue faciliter la mise en place de r seaux Toute une s rie d autres projets sont men s notamment par les institutions d enseignement sup rieur pa ram dical et autres cat gories avec le Congo et la Palestine 17 recto verso Crise 18 Quelle crise La crise conomique force d en entendre parler on a l impression d en manger tous les repas sans pour autant avoir une id e pr cise des enjeux r els Pour tenter d y voir un peu plus clair nous avons pris le parti de mettre en regard les propos de Susan GEORGE essayiste politologue altermondialiste et pr sidente d honneur d ATTAC et de Philippe MAYSTADT qui fut pendant dix ans ministre belge des Finances cinq ans pr sident du Comit int rimaire du Fonds mon taire international et douze ans pr sident de la Banque Europ enne d Investissement Ce dialogue par m dias interpos s r v le des positions pas aussi loign es qu on aurait pu le penser Susan GEORGE Avec la crise des subprimes le monde financier a sem bl s arr ter mais rien n a vraimen
7. cette mission Atelier discussion Selon la culture l origine sociale les r gles de socialisation transmises par la famille diff rent sensiblement L espace scolaire est l un des pre miers lieux du vivre ensemble Com ment transmettre les comportements indispensables la vie scolaire et comment dans un m me temps former les citoyens responsables de demain Julie DUELZ formatrice l Univer sit de Paix Philippe PLUMET cellule D mo cratie ou Barbarie FWB 7 Le geste technique reproduire et ou transmettre Atelier discussion La qualit du geste est remarquable dans certains m tiers Comment transmettre ce qui ne rel ve pas d un acte purement m canique qu il suffi rait d imiter pour r ussir Faut il re produire pour apprendre ou refaire autrement Comment cette trans mission d un h ritage sans cesse perfectionn de g n ration en g n ration se vit elle au 21 si cle Laurent BOUVY ferronnier d art Thierry LEJEUNE administrateur d l gu de l imprimerie Gramme 8 La transmission donne t elle une saveur aux savoirs Atelier conf rence Des approches m thodologiques existent pour donner du sens aux apprentissages p dagogie par pro jet apprentissage en r f rence des comp tences etc Elles donnent une finalit aux apprentissages mais sont loin d puiser la ques tion du sens L initiation des l ves la r flexion pist mo
8. en train doucement de plonger Une banque sans argent Pourquoi pas une boucherie v g ta rienne une radio pour les sourds un match de foot sans ballon Ou qui sait un 110 m tres haies sans haies un saut la perche sans perche un pied sans orteils ni talon Ceci n est pas une pipe c est bien connu Ah l audacieux concept la truculente trouvaille la merveille d un monde o les cr ateurs sont devenus financiers o les financiers se croient cr ateurs Une banque sans argent et une gentille employ e engag e pour dire aux imb ciles aux esprits fantasques et aux na fs qui caresseraient la folle id e de d poser quelques cus sur leur compte que ce n est videmment pas possible tas de r veurs graines d anarchistes Eh oui d so l e ma p tite dame ici c est une banque sans argent mais nous pouvons vous offrir une botte d asperges ou un portable des places pour un match de l quipe nationale voire un concert de violoncelle organis dans nos couloirs pour les plus m lomanes parmi nos clients Comment Madame est de la vieille cole elle voudrait que les choses ns ILE CLOU DEL ACTUAUTE T trograde De toute fa on aujourd hui LE RI RE L COLE P 2 1 l argent n existe plus vous le savez bien une carte un sourire et c est pay On ne va quand m me pas tre mesquin et s embarrasser de ques tions bassement mat rielles n est ce pas Nous sommes d ailleurs en tra
9. faire de la sculp ture ou de la p te modeler pour d of fice mieux comprendre l art Il y a un probl me ce niveau l dans l ensei gnement Je pense qu il est important de donner beaucoup plus de temps aux l ves en termes d enseignement artistique surtout en primaire C est l que tout commence et que c est le plus important L enseignement sup rieur peut il jouer un r le FVC Oui Le professeur ne doit en tout cas pas d moraliser ses tudiants en leur expliquant que ce n est pas gagn pour la suite En fin d ann e des enseignants soutiennent certains l ves et les accompagnent dans des galeries leur pr sentent des per sonnes Mais ils n ont bien s r pas le temps de le faire pour tout le monde Il n y a pas de mode d emploi pour r us sir dans ce domaine tes vous satisfait de votre parcours professionnel FVC Oui mais il faut que cela dure J ai commenc il y a douze ans j tais plut t malheureux l poque et dans ce milieu artistique les gens m appr ciaient Je voulais qu on m aime et maintenant c est le cas Mon moteur n est plus tout fait le m me j ai en core plusieurs objectifs malgr tout Je continue cr er des sites internet et je voudrais mettre en place un nouveau site pour cr er des v nements dans d autres lieux m BRIGITTE GERARD 1 Commission communautaire fran aise Plus d informations notamment sur les expositions wwvw lagal
10. galement la mani re dont on recensera le Congr s par la suite Les conf rences seront accessibles en vid o sur notre site internet et elles seront retranscrites Nous pr parons par ailleurs des actes qui reprendront l essentiel des textes avec des photos les comptes rendus des ateliers Qui est impliqu dans l organisation de cet v nement GS Le personnel du Service d tude bien s r mais en relation troite avec le Service Communication pour la confection des affiches des invitations des vid os Nous avons en effet re cueilli une mati re audiovisuelle extra ordinaire dans nos coles de tous les dioc ses de tous les niveaux On dif fusera une vid o d introduction d une vingtaine de minutes qui constituera une sorte de cal idoscope de la diver sit de la richesse du dynamisme de nos tablissements Les F d rations d enseignement ont aussi collabor quand il a fallu choisir des coles pour faire des enqu tes ou recruter des di recteurs pour participer des groupes de travail Et bien s r les acteurs du SeGEC et des CoDiEC seront solli cit s pour une s rie de t ches Par exemple il faut trouver trente pr si dents d atelier et trente secr taires et on a d j des r ponses enthousiastes Les gens sont mobilis s et ont envie de s impliquer dans l organisation m PROPOS RECUEILLIS PAR BRIGITTE GERARD a arpent pendant plusieurs mois les quatre coins de la
11. je r ve 20h15 14 Des l ves et des tudiants partagent leurs id es Ce qu ils en pensent Responsables acteurs partenaires de l enseigne ment catholique r agissent Regard d un observateur de la jeunesse Les r ves sont en nous Comment les projets p dagogiques accueillent les r ves des jeunes R ves d cole Vernissage de l exposition Cocktail dinatoire et animation musicale entr es libres lt N 70 juin 2012 Le Congr s de l Enseignement catholique approche a grands pas Il aura lieu les 18 19 et 20 octobre 2012 Louvain la Neuve Nous vous invitons d couvrir le programme VENDREDI 19 OCTOBRE UN PROJET partir de 08h00 Accueil des participants 08h45 09h00 09h10 09h50 10h40 11h10 11h50 12h30 14h00 14h45 15h00 IIS tissent sans le savoir un autre monde Prologue Accueil par Bruno DELVAUX Recteur de l Universit Catholique de Louvain D o l on vient o l on va Les grandes tapes menant au Congr s Culture s de l enseignement catholique Olivier SERVAIS Pause Vivre et dire les cultures d cole Paroles d acteurs Culture s de l cole catholique chos du monde Repas Des enjeux des d fis pour l cole catholique contemporaine Contributions dioc saines et congr ganistes Pause musicale Penser l cole catholique au 21 si cle Jean DE MUNCK SAMEDI 20 OCTOBRE DES ACTEURS partir de 07h50 Ac
12. laisse pas le temps de r pliquer Jenchaine le ons non apprises exercices non faits a se multiplie depuis quelques semaines ce n tait pas comme a au d but de l ann e il faut qu il r agisse absolument tout de suite maintenant Je l ve les yeux et elle en face elle sourit goguenarde a me tape sur les nerfs Encore une qui soutient ses gamins tous crins et qui criera au scandale si on ose parler de r orientation ou de redoublement Elle va encore pr tendre qu il travaille comme dix qu il passe huit heures par jour sur son anglais et qu il m adore lappel l go a marche bien du c t des parents Du coup je passe la d multipli e je monte sur mes grands chevaux c est important c est essentiel pour son avenir vous comprenez il est en train de l cher prise alors s il vous plait ne faites pas lautruche si nous y mettons du n tre vous et nous nous pourrons peut tre faire quelque chose sinon c est le mur assur et Elle me touche l avant bras Elle outrepasse les consignes Je suis tellement surpris que je m arr te net Mes pens es s enraient et se t lescopent Qu est ce qu elle attend de moi Elle me drague l ou quoi Ses yeux dans mes yeux Profonds Ancr s Monsieur B Oui Je vais mourir Un souffle l ger un soupir presque inaudible Je suis atteinte d un cancer Je ne me suis lev e aujourd hui que pour venir ici Ce n est pas op rable Je n aurai pas de
13. les comp tences Ce 23 avril 2012 la F dESucC organisait Namur une journ e intitul e AA Mais o sont donc pass es les comp tences regroupant plus de 130 personnes Objectifs faire le point sur le processus de description des formations de l enseignement sup rieur sur base des comp tences s informer sur le travail men en F d ration Wallonie Bruxelles pour un cadre franco phone des certifications balis par le Cadre europ en des certifications mesurer les cons quences de ces d marches sur le travail de l Agence pour l valua tion de la qualit de l enseignement sup rieur Salvatore ANZALONE conseiller aupr s du cabinet du Ministre de l Ensei gnement sup rieur a permis de mieux comprendre les cons quences l gales de la d finition du cadre des certifications de l enseignement sup rieur en F d ration Wallonie Bruxelles et son inscription dans le processus de Bologne Une t che de belle ampleur on doit en effet trouver dans cette description les approches universitaires celles de l enseignement artistique les baccalaur ats professionnalisant les baccalaur ats de transition et le brevet d enseignement sup rieur d livr par la promotion sociale L objec tif vis est la finalisation d un projet de d cret avec ventuellement d p t conjoint pour l enseignement sup rieur et la promotion sociale Le Cadre europ en des certifications CEC s inscrit dans une logique d ap
14. ordinateurs ainsi que de cr ation de sites internet J ai tout appris sur le tas dans des bou quins avec des amis C est finalement l informatique qui m a amen l art Il y a onze ans il ny avait pas de pla teforme de promotion artistique sur internet Je me suis donc dit qu il serait int ressant de cr er un site qui regrou perait quelques amis artistes que nous pourrions mettre en valeur C est ainsi entr es libres lt N 70 lt juin 2012 qu est n wwWw lagalerie be Vous vous int ressiez donc d j l art FVC Oui mes parents taient collec tionneurs ils achetaient des uvres d art Et ma secr taire de l poque tait mari e un artiste peintre assez connu Je baignais dans un milieu artistique et cela ma amen d velopper mon regard Aujourd hui je suis galement devenu metteur en sc ne d expositions En quoi consiste cette plateforme informatique FVC Le site regroupe environ 230 artistes des peintres sculpteurs pho tographes Il fonctionne tr s bien Bien s r mon but n est pas d y r f rencer tous les artistes belges je fais des choix Et j expose galement ces ar tistes dans ma galerie Schaerbeek J offre une visibilit sur internet et j es saie de f d rer Ce n est pas vident L artiste plasticien a l habitude de tra vailler seul mais j appr cie le fait d or ganiser des expositions collectives Le succ s est il venu rapidement FVC
15. D certificat attestant de la r us site du 1 degr la g n ralisation des preuves externes certificatives lac c s direct vers une 4 professionnelle IMPLICITE ET EXPLICITE l ves et professeurs doivent r apprendre se connaitre Il y a un travail faire au niveau de l implicite et de l explicite de l cole reprend le Se cr taire g n ral adjoint pour qui il faut parvenir une meilleure communica tion et compr hension des acteurs propos de la g n ration actuelle d l ves la g n ration 2 0 faut il la faire fonctionner diff remment ou faut il chercher la comprendre et faire voluer nos m thodes Je pense que cette deuxi me option est plus efficace pour autant bien entendu que l on ne laisse pas tout passer non plus Fort du constat qu il y a de l implicite et de lexplicite il convient d y travailler galement au niveau de la formation initiale et continu e des enseignants Ceci dit cela fonctionne dans les deux sens Et Olivier MEINGUET de conclure L l ve doit aussi apprendre com prendre comment fonctionne son en seignant ou son cole m CONRAD VAN DE WERVE 1 Livre blanc du premier degr constats et propositions FESeC F ADi 2011 consulter sur enseignement catholique be Secondaire Publications gt Documents p dagogiques Voir galement la pr sentation dans le n 64 d cembre 2011 pp 4 5 O sont pass es
16. F d ration Wallonie Bruxelles cam ra au poing pour filmer la diversit de l enseignement catholique A l issue de ces tournages il nous livre ses impressions e qui m a le plus marqu c est ce que j ai vu dans les coles J ai par exemple t impressionn dans un tablissement d enseignement sp cialis par le travail formidable de tous les acteurs au quotidien J ai aussi t frapp par les diff rences de moyens de niveau entre les coles L une se trouve dans un cadre idyllique un peu l cart du monde urbain et dans une autre c est le directeur de l cole qui conduit lui m me le bus scolaire En revanche ce que les coles ont en commun ce sont des directeurs des professeurs qui s investissent sans compter Gr ce cette exp rience j ai eu le privil ge de voir les choses de pr s Du coup je pense que mon image de l enseignement catholique d une institution un peu rigide a chang J ai t positivement surpris Je me rends compte qu il y a un tas de gens qui font du travail de qualit C est une bonne chose de montrer ces diff rentes facettes de l enseignement catholique J ai aussi t tonn par la disponibilit des directeurs d cole qui taient pr venus et attendaient l quipe de tournage On avait d j les autorisations des parents pour filmer les enfants notre travail tait facilit contrairement ce que l on vit dans les m dias traditionnels Gr ce to
17. HET INTERDIOCESAAN PASTORAAL BERAAD IPB LA CONF RENCE PISCOPALE DE BELGIQUE 1 Cette prise de position s appuie sur des analyses r alis es par des chercheurs et des mouvements r f renc s sur www cil be et www ipbsite be ant lt O NES AR LA De gauche droite Marie Anne LECOMTE Moulaye Ould Mohamed LAGHDAF Premier Ministre de Mauritanie Amina N DIAYE BA et Anne LEKEUX coles du En Le Quand notre enseignement sup rieur soutient l Afrique En Mauritanie pays francophone situ en Afrique de l Ouest les besoins sont immenses particuli rement dans le domaine des soins de sant L cole nationale M de sant publique de la capitale Nouakchott a notamment besoin d aide pour former ses enseignants et tudiants Une solution existe la coop ration au 4 d veloppement omment la Haute cole de Namur Li ge Luxembourg H C nallux en est elle arriv e si gner une convention partenariale avec un tablissement mauritanien Anne LEKEUX y a contribu elle qui est collaboratrice la F d ration de l enseignement sup rieur catholique F dESuC pour la coordination inter nationale du d partement Soins infir miers En tant que conseill re POMS ra conte t elle je m occupe de la Task Force pour la formation des infir mi res et des sages femmes Fin 2010 j ai assist Accra au Ghana un meeting OMS entre les responsables du Min
18. MAND Le CLOU de l actualit entr es libres lt N 70 lt juin 2012 entr es libres Juin 2012 N 70 7 ann e P riodique mensuel sauf juillet et aout ISSN 1782 4346 entr es libres est la revue de l Enseignement catholique en Communaut s francophone et germanophone de Belgique www entrees libres be redaction entrees libres be R dacteur en chef et diteur responsable Conrad van de WERVE 02 256 70 30 avenue E Mounier 100 1200 Bruxelles Secr tariat et abonnements Nadine VAN DAMME 02 256 70 37 a Cr ation graphique Anne HOOGSTOEL Membres du comit de r daction Jo lle BERTIN Anne COLLET Andr COUDYZER M lanie DE CLERFAYT Jean Pierre DEGIVES Vinciane DE KEYSER Sophie DE KUYSSCHE Jacqueline DE RYCK Benoit DE WAELE Brigitte GERARD Thierry HULHOVEN Anne LEBLANC Patrick LEENAERTS Marie No lle LOVENFOSSE Bruno MATHELART Nelly MINGELS Guy SELDERSLAGH Publicit 02 256 70 30 Impression IPM Printing SA Ganshoren Tarifs abonnements 1an Belgique 16 Europe 26 Hors Europe 30 2 ans Belgique 30 M Europe 50 Hors Europe 58 verser sur le compte n BE74 1910 5131 7107 du SeGEC avenue E Mounier 100 1200 Bruxelles avec la mention entr es libres Les articles paraissent sous la respon sabilit de leurs auteurs Les titres intertitres et chapeaux sont de la r daction Textes confo
19. N D ACTION Suite aux constats effectu s sur place un plan d action a tr s vite t labor et Amina N DIAYE est venue d but mai en Belgique pour signer la convention de partenariat avec l H nallux Il s agi ra d aider l cole de Nouakchott au ni veau de la formation des enseignants des quipements et d organiser des changes d enseignants et d tudiants par la suite En ce qui concerne les besoins en mat riel didactique et p dagogique ajoute A LEKEUX nous tions all es l bas avec des cadeaux de la part de la HE Galil e trois man nequins p dagogiques bien quip s que nous avions remplis de Chokotoffs Nous avons aussi apport des CD des cl s USB qui reprenaient le programme de formation de la cat gorie param di cale de l H nallux Et nous leur avons pr sent une plateforme informatique sur laquelle ils peuvent trouver les cours et poser des questions Enfin en novembre de cette ann e un professeur responsable de la formation continue et un professeur sage femme viendront 15 jours l H nallux DIMENSION INTERCULTURELLE En dehors de ces aides mat rielles la coop ration au d veloppement com porte une dimension li e l intercultu ralit II S agit aussi de d couvrir une autre culture et d amener une ouverture d esprit estime A LEKEUX Cela fait partie des comp tences acqu rir par les tudiants du sup rieur Nous avons d ailleurs t tr s bien
20. OUS ENSEMBLE NOUS APPELONS MOBILISER LES FORCES VIVES m pour proposer une thique du bien commun soucieuse de tout tre hu main ici et ailleurs pour l engagement de tous en fa veur d une vie digne pour tout tre humain et du respect de la cr ation m pour promouvoir une autre ma ni re de vivre car on peut consom mer moins pour partager davantage Les pauvres sur tous les continents nous provoquent cette remise en question m pour solliciter et soutenir les com p tences des experts des res ponsables et des d cideurs co nomiques politiques culturels et sociaux afin d laborer des alterna tives en vue d un monde plus qui table et plus humain E N N TOUS ENSEMBLE NOUS INVITONS AGIR DE MANI RE URGENTE m l enjeu de notre interpellation tant la fois vang lique et citoyen nous en appelons la contribution active de tous et de chacun m sa mise en uvre exige donc de res tituer chacun sa capacit d acteur de partenaire de coresponsable m NOUS invitons se rallier ceux qui sont d j engag s dans des initia tives concr tes aux niveaux person nel associatif et politique m les communaut s chr tiennes ont pour mission de t moigner d un Dieu damour et de justice La pratique de la solidarit de la justice et du service des plus pr caris s en sera l expression privil gi e LE CONSEIL INTERDIOC SAIN DES LA CS CIL
21. a p dagogie du d tour Une ou plusieurs situations difficiles sont amen es par les participants tour de r le Il est souvent question de probl mes relationnels avec les l ves les parents ou les coll gues Parmi d autres techniques possibles l animateur propose de jouer des sc nes improvis es mettant en relation des personnages imaginaires plac s dans un espace temps qui n a rien voir avec la r alit travaill e par le groupe Depuis que nous animons ce groupe observe J P LANG les participants se sont trouv s tour tour en train de colmater les br ches du Fleuve Jaune en crue de g rer les maladresses d un stagiaire dans un salon de coiffure ou encore d employer leurs Super Pouvoirs Autant de situations d cal es qui contribuent la r flexion commune mi chemin entre raison et imagination Le d tour par le jeu permet d viter les cueils qui apparaissent d s qu il s agit de faire travailler ensemble des personnes qui se connaissent et qui ont peur de se d voiler trop intimement Lors d un second tour le lien sera fait entre ce qui a t jou et la situation de d part Des traces crites de la s ance seront ensuite envoy es chaque participant Par mi les b n fices g n r s par cette initiative les animateurs voquent les liens cr s entre les participants qui sortent de leur isolement et une certaine lib ration de la parole dans l cole les enseignants osant davantage
22. a pratique vocale et ryth mique On ne fait en tout cas plus de flute l cole Le cours d ducation musicale n est pas un substitut au cours de solf ge d une acad mie Il y a d autres m thodes p dagogiques en fonction des comp tences at teindre qui permettent aux profes seurs de musique d offrir aux l ves une multitude de choses aussi bien en chant qu en rythmique etc La musique est un moyen d expres sion ouvert tous Gr ce ce cours il se peut que l enfant soit attir par un instrument et ait envie d apprendre en jouer Et l on a peut tre tout ga gn L objectif est d essayer d ame ner les l ves avoir confiance en eux s panouir tre plus cr atifs plus sociables plus sensibles L id al serait d ajouter dans les grilles ho raires plus d heures d ducation musicale Tr s peu d tablissements consacrent des p riodes d activit s compl mentaires ce cours et les professeurs ne sont pas toujours suivis par les chefs d tablissement Certains enseignants lancent des initiatives des spectacles scolaires des concerts des concours de chant mais avec leur petit cours ils ont peu de moyens peu d heures et peu de cr dibilit Cela demande d s lors un investissement personnel de leur part La musique fait pourtant beaucoup de bien aux l ves Dans le degr sup rieur avec les futurs agents d ducation ou les pu ricultrices on approfon
23. chimio Au printemps je ne serai plus l Mes yeux sur son visage La fatigue les traits accus s le maquillage outrancier tout ce que je n avais pas remarqu quand elle s est assise en face de moi J avale avec difficult Je pense mes filles Je pense Mathieu Je pense la femme en face de moi sa main sur mon avant bras L eau me monte aux yeux en quelques secondes Je me mords les l vres Elle me tapote la main Elle parle Sa voix est calme et douce Je ne voulais pas vous importuner Je venais juste pour expliquer pour Mathieu C est un peu dur en ce moment Et puis ce sera encore plus dur au printemps Je crois qu il a besoin qu on le soutienne enfin dans la mesure du possible Qu on soit attentif Je crois que c est plus important que le travail qu il fournit Je ne peux pas me d tacher de ses yeux Des commissures de ses l vres l o le fond de teint se craquelle Je murmure que bien s r Je murmure que nous serons l Elle remercie Elle se l ve Moi aussi Elle incline la t te Elle dit Je suis heureuse de vous avoir rencontr Elle ne dit pas bient t Elle ne demande pas que je l appelle si jamais les probl mes persistent Elle s en va Une autre m re entre Je fais Signe de la main Cinq minutes J ai besoin d un caf Dans la salle des profs d serte je m affale dans un fauteuil Les parents attendront Nous avons tout le temps J emmerde les consignes es PHOTO P
24. cueil des participants 08h00 09h00 09h40 10h10 11h10 12h30 14h00 14h30 14h45 15h30 16h00 Eucharistie l glise Saint Fran ois Inscrire l cole catholique d aujourd hui dans son histoire Paul WYNANTS Diriger aujourd hui et demain n cessit s et perspective s Conf rence dialogue avec Jean Pierre LEBRUN Enseigner aujourd hui et demain parcours professionnels et attentes Bernard PETRE Parlons en 10 conf rences et 20 ateliers Repas l l ve qui nous a quitt s Armel JOB Pause musicale Ce que vous en dites chos des ateliers Perspectives l enseignement catholique dans un monde en mutation tienne MICHEL Chorale Des l ves et des tudiants partagent leurs chants Un projet des acteurs des coles Renseignements et inscriptions enseignement catholique be gt Congr s 2012 un LLJ q X 2 Q O Photo Regjep AHMETAJ zoom Un Congr s ne se fait pas tout seul L ensemble des acteurs de l enseignement catholique s est impliqu dans sa pr para tion Certains poursuivront leur travail au del du jour J Guy SELDERSLAGH directeur du Service d tude du SeGEC cheville ouvri re de cet v nement nous en d voile les coulisses Quelles ont t les diff rentes tapes de la pr paration du Congr s Guy SELDERSLAGH Nous avons tout d abord r fl chi au type de ques tions poser la mani re de les artic
25. de toutes Combien d adultes auraient int r t mieux la conna tre 1 Voir notre rubrique r troviseur p 21 entr es libres lt N 70 juin 2012 3 Photo Guy LAMBRECHTS 4 La r ussite scolaire permettre l erreur et viter l chec Le Comit d orientation p dagogique COP de la F d ration de l enseignement secondaire catholique FESeC a organis derni rement un s minaire sur le th me de la r ussite scolaire Partant d un contexte morose notamment en termes de taux d chec ainsi que d une volont de favoriser la r ussite aux 1 et 2 degr s de l enseignement secondaire le Comit a d cid de se pencher sur ce concept Cette r flexion se poursuivra en novembre prochain lors d un nouveau s minaire COP qui pourrait int grer la r ussite scolaire dans le nouveau plan d actions prioritaires de la FESecC qui s ouvrira en septembre 2013 e quoi parle t on quand on voque la r ussite scolaire De la r ussite l cole De la r ussite d une cole De la r ussite de l cole Afin de d broussailler le sujet nous avons crois les re gards d acteurs internes et externes l cole explique Olivier MEINGUET Secr taire g n ral adjoint de la FESeC Nous avons d abord donn la parole par micros trottoirs interpo s s des l ves parents professeurs et directeurs Nous leur avons deman d quelle tait leur vision de la
26. dire Moi a ne va pas MARIE NO LLE LOVENFOSSE 1 www saintdominique be 2 Formation dans le champ de l adolescence et de la jeunesse avec Ann d ALCANTARA formation clinique psychanalytique adulte formation de psychoth rapeute analytique 3 Zone d ducation prioritaire en France 4 Enseign notamment l UCL Chapelle aux Champs par Ann d ALCANTARA et Aboud ADHAMI Voir entr es libres n 17 mars 2007 p 7 du dossier www entrees libres be gt num ros pr c dents gt 17 Pen Poe PR RP ES Eee Ne ERELCIICE RO TI M Fran oise PREUDHOMME juin 2012 N 70 entr es ibres 10 dii _ lt ns E a s T a E a E a L 9 FR D RIC VAN CRAENENBROEK Blake Ellen orme Comment en tes vous venu cr er le site internet LaGalerie be Fr d ric VAN CRAENENBROEK En raison d une forte dyslexie mon parcours scolaire ne s est pas tr s bien d roul et je n ai jamais obtenu de dipl me J ai cependant eu la pos sibilit de travailler dans la soci t de nettoyage industriel de mes parents et j en suis devenu le g rant Au d part je trouvais que c tait une bonne id e mais je n y croyais pas trop long terme Ma passion pour l informatique m a alors sauv 12 14 ans j avais d j commenc recopier des codes programmer et j ai tenu un club d informatique avec des amis Vers 20 ans j ai cr une soci t de construc tion et de revente d
27. dit ce qui a t vu au 1 degr mais ils r alisent aus si des travaux ils doivent construire des s quences rythmiques On travaille davantage la pulsation le d veloppement rythmique ils doivent cr er leur propre canon tra vailler par onomatop es On leur apprend d velopper des chan sons enfantines S ils sont amen s travailler dans une cr che ou si ce sont de futurs ducateurs Il s agit alors plut t de psychop dagogie pour apprendre travailler avec des groupes de jeunes sur le terrain En primaire certaines coles ont une petite activit musicale mais c est tr s rare Et quand les l ves arrivent dans le secondaire on les retrouve ados et ils sont g n s de chanter On doit alors surtout es sayer de leur redonner confiance de leur apprendre d passer leurs limites M me s ils ne savent pas chanter au d part apr s un mois et demi de travail vocal on arrive les d coincer Tout le monde est ca pable de se d brouiller m me en ne chantant pas parfaitement juste Kris DE RUYSSCHER conseil ler p dagogique en muzische vorming pour l enseignement fondamental catholique n erlan dophone Je m occupe du cours d ducation artistique muzische vorming dans le fondamental notamment de l criture des programmes et je vais dans les coles pour expliquer aux professeurs et directeurs les objectifs du cours Deux lignes de conduite so
28. en ser de l ducation musicale au 1 degr Une heure est attribu e au cours d ducation artistique qui doit en principe tre divis de mani re quitable entre l ducation plastique et l ducation musicale D un tablis sement l autre soit on propose de l ducation musicale pendant toute la 1 ann e et le cours de dessin en 2 ou inversement soit on organise le entr es libres lt N 70 lt juin 2012 KT UN COURS D DE MUSIQUE R DUIT PEAU DE CHAGRIN cours de musique par semestre et on alterne avec le cours de dessin sur les deux ann es Moi en g n ral je travaille pendant toute la 1 ann e car je trouve que cela favorise l pa nouissement du jeune Les ensei gnants ont en effet le temps de mieux connaitre leurs l ves Apr s le 1 degr c est en fonction des options choisies Si on se dirige vers les sciences sociales l option du cateur la pu riculture ou les arts d expression le cours de musique se poursuit Mais dans l enseignement g n ral ordinaire si les coles ne reprennent pas ces cours l il n y a plus rien Au 1 degr les tablissements doivent privil gier des activit s de d couverte de production et de cr ation On consacre le cours la d couverte de toutes les familles d instruments au langage oral et corporel au travail rythmique et au d veloppement de la voix Le mieux est d alterner la th o rie avec de l
29. erie be entr es libres lt N 70 lt juin 2012 11 D nt Re AE ee LIRE AR eg 7 da ES Psoe des mals encore si 80 A e E ass mn joue a ete aad e S Le Msn E ie d a des T gn S po a RTS Ke wT 4 RCE es 1an SO D A DS RSS yoS geb U a presse en a parl N Nous yr revenons i es ET oi ae Le pre es IA partir d une information ou d un v nement e s es g S miN a od got i r cent entr es _ibres interroge une personnalit eu ne O n Eae Sdu monde scolaire ou non L occasion Pour an gb Ve Ne o Do elle de nous proposer un clairage diff rent eY ne AVS r gh a pa Qun commentaire personnel voire d interroger CP A jer re se quite ess ECTEOMEMENR TETE bs GLASS ELES 12 02 05 2012 n mati re de cours de musique l cole la Communaut fran aise parait bien la traine par rapport ce qui se fait dans d autres pays euro p ens en primaire rien n est pr vu dans les programmes et dans le se condaire une heure par semaine sur une demi ann e pendant les deux ann es du 1 degr Ensuite plus rien En revanche le parascolaire d borde de propositions de cours de musique D o une injustice so ciale tous les enfants n ayant pas les moyens financiers d y acc der qu en dites vous Sergio NARDI conseiller p da gogique en ducation musicale et professeur de musique dans le secondaire Tous les tablissements d ensei gnement secondaire doivent disp
30. es risques li s aux cr ances hypoth caires d te nues par les banques am ricaines avaient t r pandus dans le monde entier par le jeu de la titrisation Les grands financiers d aujourd hui consid rent que le monde est leur terrain d action Le probl me c est que la r gulation elle est rest e tr s largement nationale On n a pas r ussi jusqu pr sent construire une autorit publique qui ait la m me dimension que les march s Si vous laissez ceux ci eux m mes les in galit s s accroissent les plus forts deviennent toujours plus forts et la limite le syst me s autod truit puisqu on observe des ph nom nes de concentration avec quelques grands groupes qui dominent Le syst me de march est probable ment le plus efficace condition qu il soit encadr r gul Seule une recto verso autorit publique peut le faire mais c est tr s difficile mettre en uvre Fin 2008 les conclusions du G20 allaient dans le sens d une r gula tion mondiale des acteurs financiers mais une fois la panique pass e tout a s est dilu et les int r ts locaux ont repris le dessus C est pour a que je dis avan ons d j au niveau de la zone euro en sachant que c est insuffisant SG Quand les sp culateurs arrivent sur les march s des c r ales en mettant vingt fois plus d argent qu auparavant ils n ont aucune inten tion de prendre livraison du bl ou du ma s qu
31. faire des concerts ren contrer des artistes des musiciens Il ne s agit pas seulement de chan ter Les coles font des spectacles des concerts par exemple locca sion des portes ouvertes mais aussi dans les classes Souvent elles in vitent des musiciens S ils manquent de moyens les instituteurs peuvent utiliser les possibilit s qui existent il y a peut tre des parents musiciens ou acteurs que l on peut inviter en classe L objectif du cours est que les l ves se sentent mieux au niveau de tous les objectifs d crits dans le pro gramme IIS doivent avoir une id e du monde de l art et de leur capacit tre cr atifs expressifs IIS peuvent se rendre compte eux m mes qu ils s en sortent bien dans telle ou telle activit dans la musique ou dans le th tre ou pas tellement dans la danse M me si je ne sais pas dan ser je peux aimer cela C est tr s important Un enfant ne doit en tout cas pas perdre ses possibilit s artis tiques durant sa scolarit il ne doit pas perdre sa spontan it Des adultes n aiment pas chanter en public Nous ne voulons plus de cela un BRIGITTE GERARD entr es libres lt N 70 lt juin 2012 13 zoom Demandez le programme wA LL qQ uD Q VU N JEUDI POUR ce 2ZON I POUR L COLE UN PROJET DES ACTEURS 18 OCTOBRE L COLE partir de 17h00 Accueil des participants 18h00 Ouverture 18h30 L cole dont
32. ge adulte ne maitrisent pas les savoirs de base en fran ais et math matiques et des personnes d origine trang re qui rencontrent des difficul t s de compr hension d expression de lecture et d criture en fran ais Le livre peut tre un bon outil pour les aider apprivoiser notre langue mais ceux qui sont utilis s appartiennent g n ralement la litt rature de jeunesse Les mots et les structures de phrases sont en effet plus accessibles Avec la difficult que ces livres s adressent pr cis ment des enfants ou des ado lescents A l inverse il est difficile d aller vers la litt rature plus classique o les auteurs vont davantage travailler et transformer la langue Cette langue l n tant pas une simple reproduction du langage oral elle reste inaccessible pour les apprenants qui ont d j beaucoup d appr hension face l crit On risque de raviver des souffrances qu ils ont d j rencontr es au cours de leur vie et d al ler encontre de ce qu on cherche LIVRES SUR MESURE C est l occasion de la derni re di tion du Printemps de l alpha r u nissant quelque 500 apprenants venus parler de leur livre coup de c ur que l id e a germ et si on cr ait une col lection litt raire pour adultes avec une attention particuli re la langue pour qu elle soit accessible aux personnes en difficult de lecture Nous avons entam un travail de r f
33. ils ach tent et revendent Ils cherchent juste faire d normes profits Cons quence dans de nom breux pays les gens n arrivent plus s acheter manger PhM C est le grand d fi de ce si cle Serons nous capable de construire des autorit s publiques qui auront la dimension suffisante pour enca drer les march s pour comme disait Pierre DEFRAIGNE faire rentrer la rivi re de la finance dans son lit SG L Europe est riche mais on n utilise pas toutes ses capacit s La Banque Centrale Europ enne pr te de l argent aux banques un taux d int r t tr s bas et ces m mes banques pr tent aux tats des taux beaucoup plus lev s Pour quoi la BCE ne pr terait elle pas directement aux tats Ne pourrait on pas aussi envisager l mission de bons du Tr sor europ ens pour r aliser de grands projets qu aucun tat ne peut mener bien seul la mise sur pied d agences de notation publiques une taxation des transac tions financi res qui am nerait un argent consid rable tout en d cou rageant la sp culation la fermeture des paradis fiscaux l lection des acteurs conomiques PhM Le trait de Maastricht inter dit la BCE de pr ter directement aux tats et les Allemands ne vont certainement pas changer de posi tion ce sujet II serait inacceptable pour eux de faire tourner la planche billets pour combler les trous d tats laxistes avec comme cons quences
34. in d une vie en communaut C est l acquisition de savoir faire et de savoir tre La r ussite scolaire c est parvenir former des citoyens responsables Un l ve qui r ussit c est un l ve qui acquiert des outils pour progresser dans sa vie qui int gre un minimum de comportements sociaux qui vont lui permettre de s int grer dans notre soci t Interviews extraites d un micro trottoir diffus lors du s minaire du COP FESeC F ADi La vid o est disponible sur enseignement catholique be gt VIDEOS Photo Bernard DELCROIX Rien n est encore arr t mais une s rie de pistes sont voqu es En ce qui concerne l orientation il serait int ressant de toucher les l ves diff rents moments de leur parcours On pourrait aussi veiller viter la multiplication des bifurcations dans les parcours des l ves Nous pensons aussi que l on pourrait former les en seignants un meilleur diagnostic des difficult s des l ves profils sp ci fiques Ces notions sont int grer tant dans la formation initiale que dans la formation en cours de carri re Il fau drait privil gier les rem diations imm diates comme on le fait dans le cadre de la CPU ou encore interroger le r le des programmes et poursuivre la lutte contre l absent isme Le Livre blanc du premier degr a d j num r une s rie de priorit s rap pelle O MEINGUET la revalorisation du CE1
35. in de lancer un nouveau concept la banque sans banque pr sente partout visible nulle part Ainsi plus rien ne pourra chapper la maitrise de nos experts aux pr visions de nos statistiques aux discours d sabus s de nos chercheurs d or sans eldo rado Finie la gratuit nous sacrifie rons tout l int r t Nous chiffrerons jusqu au moindre soupir d extase Une riche id e assur ment Mais c est pas tout a je cause je cause et j oublie que le temps aussi c est de largent Bonne journ e ch re cliente sans le sou Vous voyez il y a des jours o la vie cl mente fait la chro nique votre place On ne mesure pas toujours bien la dette qu on a envers son banquier cv ann
36. inflation diminution de la valeur de la monnaie et du pouvoir d achat des gens Ils ont connu dans lentre deux guerres une inflation entr es libres lt N 70 lt juin 2012 19 recto verso galopante dont les cons quences ont contribu la mont e du na zisme Il faut donc imaginer d autres solutions Je propose d s lors que le Fonds europ en de stabilit finan ci re mis en place pour venir en aide aux tats en difficult puisse se fi nancer aupr s de la BCE aux m mes conditions que les banques commer ciales avec un int r t de l ordre de 1 L mission d eurobonds obli gations garanties solidairement par tous les tats si elle est li e la r alisation de grands projets stra t giques et productifs pour la zone euro minimiserait le risque d inflation et augmenterait terme le potentiel de croissance de l conomie euro p enne Si les investissements sont bien choisis je pense que ce serait une bonne formule Les agences de notation mon sens ne devraient pas devenir publiques car elles ne seraient pas cr dibles Les investis seurs se diraient que les tats cr ent leur propre agence pour se donner des bonnes notes Cela ne veut pas dire qu on ne peut rien faire Il faut commencer par diminuer limpor tance de ces agences cet effet il service compris 20 La 1600 jeunes ont particip le 25 avril dernier l Inter internats qui se d roulait Saint Vi
37. ion utile dans la pers pective de l atelier 6 de l Univer sit d t AL universit d t DUQUER EN SITUATION D IMMIGRATION Vernon DELLA FLAMA DELLA PIANA duquer en situation d immigration 07210100 10274 0 H CECILE ERMGT Bonjour madame merci monsieur IC Lattes C cile ERNST Bonjour madame merci monsieur L urgence de savoir vivre ensemble JC Latt s Paris 2011 entr es libres lt N 70 lt juin 2012 H X lt O 0 lt 2 gt 0 Q S A g O A Il s en passe des choses dans et autour de nos coles coup de projecteur sur quelques projets r alisations ou propositions mettre en uvre Poussez la porte Q uand on est un jeune enseignant et qu on ne s en sort pas en classe quand apr s des ann es de pratique on a pourtant peur de faire face un parent agressif ou qu on doute de l utilit de son m tier qui expliquer son mal tre Les lieux manquent souvent dans les coles pour discuter en toute confiance de ce genre de probl matiques Ce sont des constats de ce type qui ont encourag Isabelle COUNET enseignante l Institut Saint Dominique de Schaerbeek pro poser il y a 3 ans la mise sur pied d un groupe d change de pratiques baptis Rigueur de pr sence J ai eu cette id e explique t elle suite des probl mes _ institutionnels l cole et l arriv e mas MAIL DEN MAN sive de
38. ist re de la Sant pour la forma tion aux professions de sant des pays de l Afrique de l Ouest Suite une rencontre avec le Doc teur Amina N DIAYE BA directrice de l cole nationale de sant publique de Nouakchott celle ci lui fit part des besoins en mati re de soins de sant et de formation des enseignants Le Secr taire g n ral de la F dESuC m a ensuite charg e de voir comment dans le cadre de nos Hautes coles nous pouvions amener une dimension de coop ration au d veloppement avec la Mauritanie poursuit A LEKEUX Tr s vite une porte s est ouverte l H nallux les contacts ont t pris et en automne 2011 Amina N DIAYE est ve nue en Belgique visiter la Haute cole et rencontrer les responsables Plus tard en f vrier dernier Anne LEKEUX et Marie Anne LECOMTE responsable des relations internatio nales de l H nallux ont effectu une visite pr paratoire d une semaine en Mauritanie Nous avons visit des polycliniques rencontr le respon sable de l OMS le Ministre de la sant et le Premier Ministre qui s est montr tr s int ress par ce partenariat Enfin nous y avons vu le consul honoraire de Belgique qui nous avons demand un soutien logistique pour le transport d quipement didactique Un des pre miers projets sera en effet de pr pa rer en septembre prochain un conte neur avec du mat riel promis par la Haute cole Galil e UN PLA
39. juin 2012 l identification d un trouble dys ouvre la voie une autre prise en charge de l enfant Plus grand souci de l apprentissage de tous ou d douanement des adultes Dani le HENUSET logop de Philippe KINOO psychiatre infanto juv nile et psychoth rapeute UCL Isabelle ROSKAM docteur en psychologie UCL Marie VAN REYBROECK docteur en logop die UCL 4 En quoi la culture forge t elle le vivre ensemble Atelier discussion La transmission d une culture com mune reposait en partie sur un mo d le traditionnel de la famille avec des normes partag es La s cula risation de la soci t la recomposi tion des m nages les migrations ont multipli les mod les familiaux Avec quelles influences sur la transmis sion et sur le vivre ensemble Vanessa DELLA PIANA formatrice au Centre de formation Cardijn Annick BONNEFOND permanente Changement pour l galit 5 Transmission de la tradition re ligieuse crise ou efflorescence Atelier conf rence Il fut un temps o les propositions que l cole catholique adressait aux jeunes d aller la rencontre d eux m mes des autres et du tout autre attiraient leur sympathie critique Aujourd hui elles sont apparemment hors du champ de leurs pr occupations Quel r le l cole doit elle encore assurer dans la transmission religieuse Vincent FLAMAND th ologien et philosophe 6 La citoyennet quelle trans mission de
40. lexion avec les apprenants sur le type de romans qui leur plairait pr cise B LEMAIRE On a construit des grilles travaill sur les th matiques suscep tibles de les int resser sur la langue qu ils comprennent On a r dig un guide d accompagnement cri ture pour les futurs auteurs sorte de cahier des charges pour tre compris tout en tant inventif Nous avons eu la chance de pouvoir compter sur un di teur local Olivier WEYRICH sp cia lis dans les beaux ouvrages et la litt rature r gionaliste mais pr t s ouvrir de nouveaux horizons Nous avons aussi mis en place un comit d accom pagnement constitu de partenaires enthousiastes des libraires des biblio th caires des futurs enseignants II ne restait plus qu trouver des auteurs de la F d ration Wallonie Bruxelles pr ts se lancer dans l aven ture Apr s une rencontre Namur une vingtaine d crivains ont r pondu positivement malgr les contraintes de ce travail l une d elles tant qu ils rencontrent le public concern pour coller au plus pr s ses attentes IIS doivent en quelque sorte d shabiller la langue revenir ses fondements la ligne claire comme dit Xavier DEUTSCH tout en essayant d en conserver la beaut et de ne pas perdre en chemin ce qui caract rise leur criture observe B LEMAIRE L enjeu est de taille Quand le manus crit est termin nous retournons vers les groupes pou
41. logique la r flexion sur comment les tres humains construisent leurs savoirs ne permettrait elle pas d ouvrir de nouvelles perspectives Jos Luis WOLFS docteur en sciences p dagogiques ULB 9 Apprendre une langue pour quoi Comment Atelier discussion Comment apprend on une langue Telle est la question que pose la mai trise insuffisante de la langue d en seignement d enfants pour qui ce n est pas la langue maternelle Elle se pose aussi quand il s agit d ap prendre une langue trang re Pour optimaliser ces apprentissages ne faut il pas mieux en connaitre les m canismes Nicole BYA responsable du secteur Langues modernes FESeC Nicole WAUTERS inspectrice pour l enseignement primaire FWB 10 Les traditions ducatives des coles quel h ritage transmettre Atelier discussion Les coles sont porteuses d une tra dition ducative enracin e dans le pass o l on retrouve souvent des paroisses des congr gations ou des dioc ses Comment se transmettent ces projets et comment donner une p rennit la pens e et l esprit des fondateurs qui soit la fois res pectueuse du pass et innovante pour l avenir Jean Pierre BERGER d l gu du COREB au SeGEC Marcel VILLERS vicaire piscopal pour l enseignement Dioc se de Li ge ANNE LEBLANC ans nos villes et nos D quartiers des familles d origine immigr e vivent nos c t s Des pa
42. n de la fragilit de leur secteur bancaire Enfin pour favoriser la croissance il faut cr er les condi tions pour qu en particulier les pays du sud de l Europe puissent retrou ver une capacit de d veloppement industriel En menant une politique industrielle plus active l Europe doit aider les pays plus faibles s ins rer avec leurs sp cialisations dans des fili res industrielles int gr es SG La soci t actuelle est caract ris e par le fait qu elle doit ob ir la finance et que l argent est concentr entre les mains de quelques uns C est la classe de Davos ceux qui se r unissent en janvier pour se retrou ver entre personnes qui comptent dans le monde financier des affaires et politique qui m ne la danse Ce syst me est tellement interconnect qu il est terriblement instable S il arrive quelque chose une partie l ensemble sera atteint PhM C est tr s clair avec la mon dialisation de l conomie l interd pendance est devenue beaucoup plus forte Prenez la crise financi re de 2008 Le probl me de d part la crise des subprimes ne concernait que certains tats des tats Unis principalement la Floride o des banques avaient accord des cr dits hypoth caires des gens inca e O Q O pas mi L es gt lt pables de rembourser Les cons quences de ce probl me auraient d tre limit es Or elles ont contamin la plan te parce que l
43. nancer une s rie de d penses de consommation alors qu en m me temps la comp titivit de son cono mie se d t riorait Jusqu au jour o les march s se sont effray s et ont trouv que a devenait insupportable Pour diminuer le poids de la dette par rapport au produit int rieur brut il est indispensable de r duire le d ficit sans quoi il s ajoute chaque ann e m X A L m lu gt le A la dette Mais il est vident que la discipline budg taire ne suffit pas On ne peut pas ramener la politique conomique au seul aspect budg taire D s lors comme l a propos le Pr sident HOLLANDE le pacte bud g taire devrait tre compl t par un pacte de croissance visant cr er davantage d emplois et comprenant des mesures de stimulation court terme augmenter le capital de la Banque Europ enne d investisse ment pour lui permettre de financer davantage l innovation et les PME lancer des obligations de projets pour attirer des fonds priv s pour le financement d infrastructures utiliser plus rapidement les fonds du bud get europ en au profit des r gions en difficult Ces mesures n ayant qu un effet limit je plaide aussi pour une supervision du secteur bancaire et un m canisme de r solution des difficult s des banques au niveau de l Eurozone C est le seul moyen de briser le cercle vicieux dans lequel certains tats sont entrain s en rai so
44. ncent Soignies Ils ont brav la pluie le vent et le froid pour s adonner aux activit s sportives Trois questions Ghislaine SIMON pr sidente de la Commission p da gogique des internats L enthousiasme tait au rendez vous malgr la m t o d plorable Ghislaine SIMON Nous avons t merveill s par la bonne humeur et par l envie de jouer des jeunes lls n ont pas h sit monter sur le terrain malgr les conditions climatiques Je ne sais pas si nous les adultes aurions fait de m me 23 internats taient repr sent s serait judicieux de nettoyer la r gle mentation publique de toutes les r f rences aux notations Il est tout aussi indispensable d encadrer les agences On a d j pris au niveau europ en des mesures visant v ri fier leur m thodologie am liorer leur transparence et augmenter la concurrence entre elles Il faut aller plus loin dans cette voie La taxation des transactions financi res serait une bonne chose On le fera peut tre au niveau de la zone euro mais ce ne sera vraiment efficace que si la d cision est prise par un nombre suffisant d tats sans quoi on aura des ph nom nes d vasion L id al serait que cette mesure soit prise l chelle mondiale et qu on affecte les fonds recueillis l aide au d ve loppement Fermer les paradis fis caux serait galement b n fique Gr ce des d cisions prises dans ce sens certains d e
45. ndant cette journ e le moment r serv aux ateliers permet de r fl chir au th me g n ral sous un angle plus particulier Cette ann e deux formules sont propos es un atelier conf rence ou un atelier discussion PR SENTATION DES ATELIERS 1 La soci t des crans fait elle cran la transmission Atelier conf rence Aujourd hui d un clic on peut acc der une somme consid rable d in formations D s lors la transmission est elle encore n cessaire A t on encore besoin d adultes qui assurent cette transmission Pourquoi ap prendre d hier et se soucier de de main dans un univers de l ternel pr sent Christophe BUTSTRAEN m dia teur scolaire 2 Transmettre le gout et l esth tique un besoin ou un luxe Atelier discussion Sur quoi repose la transmission 7 Sur un tiers objet d pos entre un enfant et un adulte Sur ce chemin de d couverte l adulte accompagne l enfant Avec l art ne sommes nous pas ramen s vers l essence de cette transmission Une uvre conduit les l ves vers une autre poque un univers inconnu Comment relever ce d fi l cole o la place de l art se r duit comme peau de chagrin Mousta LARGO chanteur et musicien Josine de FRAIPONT de FRANCQUEN professeur d histoire de l art IATA Namur 3 Difficult s d apprentissage qui faut il soigner Atelier discussion Si l apprentissage fonctionne mal entr es libres lt N 70
46. nimateur la foi dans les mouvements de jeunesse cat chiste il a c toy des milliers de jeunes la lecture des r ponses apport es par certains l ves aux questions qu il pose l auteur s interroge quant au contenu de ses cours mais prend n anmoins consciencieusement note des r ponses les plus farfelues Arriv au terme de sa carri re il r unit ici pr s de 600 neries distill es avec minutie par autant de sympa thiques cancres Ga lle CHARON Librairie UOPC av Gustave Demey 14 16 1160 Bruxelles T l 02 648 96 89 www uopc be Cours Gagnez un exemplaire du livre ci dessus en participant en ligne avant le 25 aout sur Les gagnants du mois d avril sont Fleuriane GEURINCKX Emilie MAUERHOFF Isabelle SLOTT entr es union parents profs de novembre Premi re rencontre avec les g ni R teurs des secondes a d file Cing minutes pour faire le point donner des conseils et indiquer une orientation possible Avec en face des adultes qui coutent perplexes sur la d fensive Je jette un coup d il ma montre D j une heure et demie que je suis l Encore quarante cing minutes de plus grand maximum J ai une vie aussi moi La m re de Mathieu entre Nous nous serrons la main J entame le refrain de je suis content de vous voir parce qu on a des pro bl mes avec Mathieu Ce on l il inclut tout le monde elle lui nous le monde la terre l univers Je ne lui
47. nouveaux professeurs dans un sr 1 contexte de profonde mutation de notre T METE N m MER public regroupant de plus en plus de un r a ma jeunes d origine immigr e L argument de E LR 1 a SNOT d part tait nous occuper de nous profs 1 pour pouvoir nous occuper des l ves janati Il Voil qui part d une bonne intention SMAN Ta M mais cr er et animer un tel groupe ne gt s improvise pas si on veut viter de se f P retrouver entre potes qui changent des recettes sur le m tier ou de se sentir jug par les autres J ai suivi plusieurs formations dans le domaine psycho logique pr cise l enseignante mais Rigueur de pr sence n est pas un groupe th rapeutique On s occupe de chacun dans un collectif en donnant une grande place la cr ativit Le groupe se r unit toutes les six semaines Il est ouvert aux professeurs ducateurs et membres du PMS Une annonce est af fich e aux valves Ceux qui souhaitent participer s inscrivent et sont lib r s de leur charge pendant deux heures Pour pouvoir cr er un cadre s curisant on demande une confidentialit totale La direction n est jamais pr sente J anime le groupe avec Jean Paul LANG pro fesseur de fran ais dans une ZEF au nord de Valenciennes et formateur l Ins titut Fran oise Bernard autographie projet de vie Nous utilisons notamment les proc d s du Drama qui permettent d appliquer l
48. ns de cr er ou de renforcer la complicit de partager des moments de connivence Ne seraient ils pas tout simplement des aides pr cieuses l ducation Le rire alli de l enseignant L id e pourrait faire sourire et m me rire Elle nest pourtant pas si absurde que cela Il y a un peu plus de 100 ans Louis LE CHEVALLIERT un inspecteur d acad mie invitait les ducateurs au risque de scandaliser certains crivait il faire en sorte qu l cole l enfant au lieu de d sapprendre le rire et la gaiet contracte l habitude d envisager la vie avec confiance et bonne humeur Et il ajoutait Je voudrais qu il y vint avec plaisir d abord parce qu il y reviendrait plus fid lement et ferait en sorte d y demeurer le plus tard possible ensuite parce qu il en tirerait plus de profit et de meilleures le ons pour la vie Le rire la gait la bonne humeur aussi importants que le fran ais les maths ou l histoire La question m rite r flexion quelques encablures de la p riode de repos estival Je laisse quant moi la conclusion Louis LE CHEVALLIER Elle s adresse tant aux ducateurs qu l enfant que chacun d entre nous garde en lui L enfant a besoin de rire comme il a besoin de mouvement et de bruit Ne contra rions pas sa nature Essayons plut t de l habituer rire avec un peu de go t et d propos Car il y a une science du rire et ce n est peut tre pas la plus n gligeable
49. nt de l g ret et d une gaiet parfois O pratiquons l ducation des enfants Il fut un temps pas bien loign d ailleurs o le ma tre d cole e t perdu tout prestige S il ne s tait montr rev tu toute heure d une longue l vite tenant en main la fumeuse f rule dont j imagine pourtant qu il se servait beaucoup moins que certains ne le voudraient faire croire L aspect des salles d cole tait d ailleurs en harmonie avec la phy sionomie quelque peu r barbative du ma tre c tait triste pauvre et froid donner le frisson Certes il n en va plus de m me aujourd hui On a b ti un peu partout des coles neuves o l air et la lumi re circulent librement On s est m me efforc tout au moins dans un certain nombre de communes d en rendre l architecture at trayante et agr able l il La classe est d cor e de cartes de tableaux L instituteur s est transform il a d pouill la vieille redingote Il a pu Sans crainte de se compromettre s habiller comme tout le monde On ne saurait non plus lui reprocher un exc s de rigueur ou de s v rit Mais ce qui change plus malais ment c est la vieille conception du r le attribu l cole et des r gles qui doivent pr sider l ducation de la jeunesse On a dit non sans raison que la discipline de l Universit n e dans les monas t res r organis e par l Empire avait conserv la double empreinte du couvent et de la caserne L
50. nt importantes suivre contempler et cr er Chez nous la musique est abord e en classe dans le cadre d un cours qui regroupe quatre autres domaines artistiques les arts visuels dessin peinture l expression orale po mes his toires le th tre la danse expres sion corporelle mime Tous ces domaines doivent b n ficier de la m me importance Les l ves peuvent chanter tout en dan sant en m me temps Un livret donne 21 objectifs suivre pour chaque do maine Les 11 premiers sont consa cr s l observation et les suivants la cr ation Les l ves sont invit s tre atten tifs au monde artistique au monde expressif comprendre la sp ci ficit des diff rentes formes artis tiques savoir comment cela fonc tionne ils doivent tre sensibilis s au monde symbolique IT s agit de rencon trer l artiste dans son uvre et d exprimer ses exp riences dans les arts Il est important que les enfants com prennent que les gouts de chacun peuvent tre diff rents qu ils soient capables de juger et cri tiquer les uvres d art Ensuite au niveau de la cr ation le pre mier objectif pour les l ves est d ap prendre exprimer ce qu ils vivent leurs sen timents Il y a aussi le rapport avec les tech niques exp rimenter a explorer sans par ler du d veloppement de leur imagination L l ve ne doit pas tre le m me la fin de l activi
51. ntre eux sont aujourd hui moins paradisiaques qu il y a dix ans Mais une fois en core c est une autorit mondiale qui serait n cessaire sinon on ne pourra pas emp cher certains pays de jouer les francs tireurs L lection des acteurs conomiques ne me semble pas possible parce que c est l initiative priv e qui est la base de la cr ation d une entreprise de son d veloppement de ses exporta tions Le probl me pour moi c est plut t l absence de lien entre les citoyens et les responsables poli tiques d un niveau supranational C est notamment en changeant leur mode de d signation qu il faudrait renforcer la l gitimit d mocratique du pr sident de la Commission Euro p enne du commissaire en charge des Affaires conomiques et finan ci res au niveau europ en et pour quoi pas du directeur g n ral du Fonds Mon taire International MARIE NO LLE LOVENFOSSE 1 Lors de sa conf rence Li ge en no vembre 2011 propos de son dernier livre Leurs crises nos solutions Albin Michel 2010 2 Association pour une Taxation sur les Tran sactions financi res pour l Aide aux Citoyens 3 Interview par entr es libres l occasion de la sortie de son livre Europe le continent perdu Avant Propos 2011 n a pas q ch la f te cette ann e De nombreuses comp ti tions taient organis es rugby mini foot badminton baseball athl tisme escalade Les moins s
52. portifs ont pu se mesurer au jeu d checs aux domi nos ou encore Trivial Pursuit Les jeunes s taient ils pr par s ces comp titions GS De nombreux internats orga nisent des entrainements Les internes viennent avec l objectif de faire gagner leur quipe Symboliquement nous remettons des m dailles dans toutes les comp titions or argent et bronze Donc les jeunes jouent le jeu fond tout en respectant bien s r des r gles l mentaires de fairplay et de courtoisie IIS taient 1600 participants cette ann e Un d fi sur le plan de la logistique GS L organisation est bien r d e La Commission p dagogique des inter nats se charge de la pr paration en amont envoi des courriers constitution des quipes intendance tandis que l internat qui nous accueille s occupe de la logistique du jour m me Si un seul internat devait prendre en charge toute l organisation ce serait tout sim plement mission impossible m CONRAD VAN DE WERVE O ME LL m 2 qu I 0 m e le A r troviseur Le rire l cole L cole c est s rieux surtout pour les inspecteurs L un d eux recommande pourtant d y apprendre rire avec gout et propos En 1910 A intemp rante en jugeraient autrement sans doute s ils savaient de quelle mani re nous entendons et n ne rit gu re l cole et les trangers qui volontiers nous taxe
53. prentissage tout au long de la vie et se fonde sur les r sultats des apprentissages ou acquis des apprentissages d clin s selon huit niveaux dans trois domaines connaissances aptitudes et comp tences On comprend dans ce contexte l importance d une bonne lisibilit des notions de comp tences et d acquis d apprentissage Dominique LEMENU du Conseil de l ducation et de la Formation CEF a reconnu que ces concepts ne sont pas encore stabilis s et a point similitudes et diff rences Huit coles sup rieures ont galement pr sent leur exp rience dans le processus de description des formations par comp tences De quoi mesurer la diversit et la richesse du travail accompli ANNE LEBLANC 1 Le power point de l expos est disponible sur enseignement catholique be gt Sup rieur gt Publications et ressources entr es libres lt N 70 lt juin 2012 5 universit d t 6 UNIVERSIT mmama D T POURQUOI COMMENT Transmettre apprendre pourquoi Comment Comment aujourd hui penser la transmission et particuli re ment la dimension transmissive de l apprentissage dans le cadre scolaire C est cette question que Marc CROMMELINCK psychologue et professeur m rite de l UCL et Marcel GAUCHET philosophe et historien cole des hautes tudes en sciences sociales Paris aborderont lors de l Universit d t le 24 aout prochain Louvain la Neuve Pe
54. r ussite scolaire Ensuite nous avons entendu les points de vue des PMS du monde de la formation et de l emploi Nous avons enfin eu un regard int ressant et int ress du monde universitaire par l interm diaire de Vincent DUPRIEZ et Benoit GALAND professeurs l UCL Ensemble nous nous sommes rendu compte qu il y avait tr s peu d tudes sur le sujet poursuit O MEINGUET Outre un principe nonc par Guy DE KEYSER qui est de permettre l erreur mais d viter l chec quatre approches pourraient tre d gag es m la r ussite acad mique il s agit de la maitrise des savoirs savoir faire et comp tences m Ja r ussite l cole on value la maitrise par un l ve d un ensemble de savoirs m a r ussite d une cole les r sultats se mesurent l chelle des projets de l tablissement m la r ussite de l cole on envisage la r ussite d un syst me celui de len seignement catholique en F d ration Wallonie Bruxelles PISTES La vision de la r ussite scolaire que construira la F d ration devra tre une vision partag e d clinerensuite en ac tions de terrain explique O MEINGUET entr es libres lt N 70 lt juin 2012 Les participants au s minaire ont cherch mettre des mots sur le concept e r ussite scolaire LEURS YEUX ue repr sente la r ussite scolaire aux yeux des l ves enseignants et professeurs C est la question qui
55. r lire les textes et re cueillir les remarques des apprenants Nous en faisons part l auteur en sou lignant les difficult s ventuelles Xavier DEUTSCH Amandine FAIRON et Claude RAUCY ont essuy les pl tres de cette nouvelle collection qui en permettant aux apprenants d avoir acc s des romans dont ils sont en quelque sorte les co auteurs et qu ils peuvent lire du premier au dernier mot fait tomber bien des barri res Ces livres devraient aussi int resser les en seignants dont les l ves adolescents sont en difficult face l crit II ne s agit pas d une litt rature de seconde zone insiste B LEMAIRE mais d une nouvelle litt rature m MARIE NO LLE LOVENFOSSE 1 Rencontre des apprenants et formateurs de l alphab tisation en F d ration Wallonie Bruxelles 2 Xavier DEUTSCH Sans dire un mot Aman dine FAIRON L attente Claude RAUCY Les cerises de Salomon En vente en librairie ou via le site de la maison d dition au prix de 7 90 EUR par livre Dlhes Vancevdile 7 JEAN PHILIPPE lirmo Senny BELO NDEL Dieu en rit encore DL UN NE Didier WAT D 338 Jean Philippe Dieu en rit encore 1Ke 1 218 Perles d ados G229 ditions Fid lit Buchet Chastel Namur 2012 2011 UN U BRAIRE UN LIVRE pr s une formation de journa liste Didier VANDEVELDE d cide de consacrer sa carri re l enseignement de la religion catho lique dans plusieurs coles bruxel loises A
56. regroupe des peintres sculpteurs et photographes qui peuvent aussi exposer leurs uvres chez lui Schaerbeek dans le monde bien r el cette fois C est plut t gratifiant Vous avez le sentiment de servir quelque chose pour ces gens FVC Je fais partie d une des solu tions Il y a aussi des artistes qui vivent de leur art tout en enseignant dans le secondaire ou le sup rieur C est plus facile pour eux de payer leur loyer et de continuer leurs uvres Beaucoup sortent de l Acad mie et abandonnent tr s vite alors qu ils ont du talent Je crois qu on cr e trop d artistes pour un public qui n est pas form l art contemporain Les mus es sont vides le public ambda celui qui devrait faire vivre nos jeunes artistes n est pas l Quand on va dans les galeries ce sont toujours les m mes qui tournent c est tr s emb tant tous ces artistes sortent de l cole et finalement ils doivent trouver un autre boulot quel rythme organisez vous des expositions dans votre galerie Schaerbeek FVC En g n ral on en fait six par an tous les deux mois Une expo dure un mois et apr s il faut repeindre remettre la salle en tat et il ne faut pas non plus trop fatiguer le public ni justement d viter les probl mes L ar tiste ne paie pas de frais de location ni de participation Mais j ai fortement r duit mes couts de production je n envoie plus rien par la poste Pour les in
57. rents venus dail leurs duquent leurs enfants dans un contexte souvent bien diff rent de celui dont ils sont issus Les changements et les ruptures cons cutives l immi gration l cart entre la culture d origine et la culture belge sont sources de violences symbo liques qui affectent notamment les parents dans leur m tier d ducateurs C est partir de ce constat que le Cefoc Centre de forma tion Cardijn a d velopp des groupes de formation destina tion des parents issus de l immi gration L ouvrage duquer en situation d immigration publi par Vanessa DELLA PIANA intervenante dans l atelier 4 de l Universit d t propose un regard critique sur les enjeux auxquels sont confront s les professionnels qui m nent ces actions pour par et avec les parents AL Disponible sur commande au secr tariat du Cefoc info cefoc be www cefoc be cile ERNST est profes C seur depuis 15 ans en r gion parisienne notamment en zone sensible Confront e des actes d incivilit de la part des l ves mais parfois aussi de la part de coll gues elle s in terroge dans l ouvrage Bonjour madame merci monsieur L ur gence de savoir vivre ensemble sur les fondements du savoir vivre ensemble Pourquoi ce savoir vivre pourtant adoss a une civilit irr ductiblement constitutive de nos d mocra ties a t il t contest dans ses usages et sa transmission Une r flex
58. rmes aux recom mandations orthographiques de 1990 entr es libres est imprim sur papier FSC NN es mots cole et rire peuvent priori sembler sinon incompatibles du moins habituellement accol s l un l autre avec parcimonie Le rire est pourtant la musique la plus civilis e du monde en croire Peter USTINOV acteur r alisateur et crivain anglais connu non seulement pour son grand sens de l humour mais aussi pour sa profonde humanit Il a notamment lutt pour la d fense des Droits de l Enfant en devenant ambassadeur de l UNICEF Il savait de quoi il parlait en voquant le rire lui qui a quitt la tr s prestigieuse et certainement aussi tr s ennuyeuse Westminster School pour suivre des cours d art dramatique C est aussi de rire et de musique qu il sera notamment question dans ce num ro d entr es libres le dernier de l ann e scolaire 2011 2012 alors que les vacances se profilent l horizon propices une qui tude bien m rit e et aux chapp es permettant de se ressourcer Rire et musique ont sans doute rarement une place pr pond rante l cole L un comme l autre ne rendent ils pour tant pas le quotidien plus beau plus agr able tout simplement plus vivable Ne nous aident ils pas mieux vivre ensemble Ne sont ils pas autant de bouff es d oxyg ne indispensables dans une r alit scolaire particuli rement charg e Ne constituent ils pas des occasio
59. t Je ne conteste pas non plus que nos m thodes et cela est surtout vrai pour l enseignement primaire se sont assou plies et all g es mais elles gardent encore quelque rigidit et ne tiennent pas suffisamment compte des exigences naturelles de la jeunesse L enfant a besoin de rire comme il a besoin de mouvement et de bruit Ne contrarions pas sa nature Essayons plut t de l habituer rire avec un peu de go t et d propos Car il y a une science du rire et ce n est peut tre pas la plus n gligeable de toutes Combien d adultes auraient int r t la mieux conna tre m LOUIS LE CHEVALLIER INSPECTEUR D ACAD MIE Extrait du Journal des instituteurs 25 septembre 1910 entr es libres lt N 70 juin 2012 21 entr es 7 I FA res Aller vers la langue A N E A N ma g A Y4 tre adulte en Belgique aujourd hui et ne savoir ni lire ni crire c est une r alit qui touche bon nombre de personnes L une des mis sions de l association Lire et Ecrire est de proposer des formations en alpha b tisation autrement dit un apprentis sage de la langue fran aise orale ou crite des personnes adultes faible ment ou non scolaris es en Belgique ou l tranger Lire et crire Luxembourg explique Benoit LEMAIRE coordinateur de pro jets nous recevons un public tr s di versifi comprenant la fois des per sonnes qui ont grandi en Belgique et qui l
60. t qu au d but Deux l ments sont li s tre original et in dit mais l expression doit tre claire nette limpide Et en faisant tout cela l l ve peut faire connaissance avec lui m me se rendre compte que telle forme d art n est pas faite pour lui Photo Emmanuel PETRE L l ve doit aussi avoir confiance si cela ne marche pas aujourd hui cela ira peut tre mieux demain C est li au fait de prendre du plaisir dans ce que l on fait Il faut aimer contempler mais aussi cr er Quand on connait les techniques quand on sait ce que font les artistes on peut trouver mais encore dans sa vie personnelle la possibilit de cr er quelque chose d artistique Pendant le cours de musique on doit chanter examiner le format des chants jouer avec les bruits mais on n apprend pas jouer d un instru ment l cole En revanche quand des l ves jouent d un instrument l acad mie les instituteurs peuvent les inviter prendre leur instrument en classe Le cours doit tre tr s riche propo ser beaucoup de possibilit s Un l ve peut alors se rendre compte qu il aime telle ou telle chose il aime jouer il a le rythme ou pas il aime chanter et le professeur peut le pousser faire quelque chose avec son talent Avec des enfants de 10 ans on commence aussi des compositions deux trois voix on danse en musique on enregistre des choses on impro vise On peut
61. t alors ce que l artiste a envie de faire passer comme message au public Certains de ces artistes ont ils perc FVC Oui Jen connais quatre qui vivent de leur art aujourd hui en par tie gr ce mon site Les connexions entre diff rents acteurs importants du milieu culturel qui se sont tablies gr ce LaGalerie be ont apport un effet de levier leur carri re le galeriste c est du boulot J ai un autre espace d expo dans le m me b timent qui s appelle Les apparte ments de LaGalerie be C est mon endroit de vie il ny a quasi pas de meubles un fauteuil une t l une table chinoise et les murs sont vides Cela permet d organiser de tr s belles expositions Ce sont donc plus souvent des expositions collectives FVC Oui Un espace comme celui ci qui est une ancienne passementerie usine de d coration textile il faut d j avoir pas mal d uvres pour le remplir seul Et la visibilit de l v nement est moindre au niveau du public Je trouve sympa de r unir les gens mais cela ne se passe pas toujours bien Au d but j ai fait des erreurs de communication avec certains en accordant plus d im portance l un qu l autre en donnant trop de libert En g n ral je m oc cupe toujours de l accrochage afin est un site de r f rence pour ceux qui s int ressent l art dans notre pays Cr e par autodidacte et passionn cette galerie virtuelle
62. t chang Nous vivons toujours avec ces dettes qui taient priv es et sont devenues publiques Nos dirigeants tanguent entre diverses solutions et tentent de rassurer les march s On peut revendre le m me produit financier un nombre incalculable de fois sans jamais passer par l co nomie r elle Les grandes banques lancent sur les march s des produits pourris g n rant des profits imm diats sachant que quoi qu il arrive le gouvernement les sauvera Mais les sommes consid rables qu on leur a donn es sont sorties de la poche des contribuables les tats se sont endett s et imposent des programmes d aust rit Priv s de salaire les gens ne d pensent rien les magasins ne vendent rien les industriels n coulent pas leurs pro duits les investisseurs n investissent pas parce qu il y a d j surcapacit entr es libres lt N 70 lt juin 2012 le ch mage s installe les faillites se propagent la mis re augmente les recettes de l tat diminuent et il im pose encore plus d aust rit C est de la folie Comment cela pourrait il relancer la croissance Philippe MAYSTADT Je suis large ment d accord sur le diagnostic Le probl me est de savoir ce qu on fait partir de l Pour des pays comme la Gr ce les mesures d aust rit sont malheureusement n cessaires L tat grec a emprunt beaucoup plus que de raison et bon mar ch gr ce l union mon taire pour fi
63. uler et nous avons d termin un objectif et une m thode en nous focalisant sur l exploration du rapport qu entretiennent les diff rents acteurs avec l cole catholique son projet et les d fis de l poque Il y a en fait trois tapes la pr paration qui aura dur 2 3 ans le Congr s lui m me qui s talera sur trois jours et lapr s Congr s comment veiller ce que ce qui y aura t dit puisse inspirer les ac teurs de l enseignement catholique Qui est invit cet v nement GS Une premi re vague d invitations a t adress e courant du mois de juin aux pr sidents de PO et aux direc teurs Chaque cole chaque implanta tion peut composer une d l gation de deux personnes Nous inviterons les instances membres des diff rentes de groupes internes des personnalit s ext rieures Enfin d but septembre une troisi me vague sera ouverte aux enseignants aux parents qui souhai teraient participer et qui n auraient pas pu int grer les d l gations d coles On en est maintenant la derni re ligne droite quoi faut il encore penser GS Nous avons finalis le programme en r fl chissant la mise en sc ne des interventions pr vues au rythme la meilleure harmonie entre les dif f rentes pr sentations Il faut aussi se charger de l intendance Le cocktail du jeudi soir et l accueil des participants seront r alis s par des coles Nous pensons
64. ute cette pr paration on a notamment pu r aliser de bonnes interviews d enfants ce qui n est en g n ral pas vident BG point de vue Illustration Anne HOOGSTOEL 16 humain TOUS ENSEMBLE NOUS NOUS INDIGNONS m devant les m canismes d excliu sion et d exploitation qui de par le monde sacrifient toujours plus d hommes et de femmes pour le seul profit devant la r duction des hommes et des femmes leur statut de produc teurs ou de consommateurs m devant le refus impos par une conomie de march exacerb e de r gulations et de pratiques qui assureraient pourtant l acc s du plus grand nombre aux biens fondamen taux m devant l exaltation dangereuse et injuste de la pure croissance du bien tre mat riel car la croissance illimi t e conduira t t ou tard au chaos devant la remise en question de la protection sociale et de la s curit sociale car elle l serait en premier lieu les plus d favoris s m devant les agissements des ac teurs financiers tels les agences de cr dit facile incitant au surendette ment des familles pr caris es entr es libres lt N 70 lt juin 2012 Construire un monde quitable et Gi entr es ibres publie ci dessous une carte blanche commune des v ques de Belgique du Conseil Interdioc sain des la cs et du Interdio cesaan Pastoraal Beraad Une interpellation devant la crise conomique actuelle T
65. vitations cela fonctionne aussi bien par e mail sms ou Facebook Les expositions ont elles du succ s FVC Financi rement non On ne vend pas assez d uvres Parfois on ne vend rien du tout Ceci dit on ne fait pas des expos pour vendre mais parce qu on a envie de montrer un ar tiste Une expo qui marche bien c est quand il y a un bon retour de presse et qu on a des visiteurs en suffisance Tout cela vous donne pas mal de boulot FVC Oui mais cela en vaut la peine J ai un statut de metteur en sc ne d ar tiste que j esp re garder Je suis pay par l asbl les jours o je fais des expos et les autres je suis au ch mage Le statut d artiste est ren gociable tous les ans ou tous les deux ans c est un peu pr caire L artiste ne doit pas prouver qu il cherche du boulot il peut l expos du mois passer son temps la concr tisation d un projet Quand on r fl chit la cr ation d une exposition c est aussi une fa on de travailler Que faudrait il pour aider davantage les artistes Plus de cours artistiques l cole FVC Je suis all dans une cole pri maire priv e Uccle o il y avait des cours de dessin et de sculpture Tous les jours on avait un certain nombre de cours artistiques C est int ressant Pour cr er un int r t du public il faut duquer avec plus de cours l cole en rapport avec l art voire l histoire de l art II ne suffit pas de

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