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PdF (570 ko) - Programme Solidarité Eau

1. Les tableaux logiques simplifi s ne sont pas une invention r volutionnaire Proches de l arbre des objectifs propos par l Union europ enne pour construire son fameux cadre logique ils ressemblent ce dernier Mais ils n en ont pas la rigidit Ils ne sont qu une simple fa on de faire que chacun peut accommoder sa propre sauce en fonction de ses besoins Les utilisateurs peuvent laborer et pr senter leurs projets comme ils l entendent et n y avoir recours que quand ils en ressentent le besoin notamment dans quelques circons tances particuli res rep r es ci apr s Il ne faut donc pas confondre les tableaux logiques et Le cadre logique de l Union euro p enne Celui ci est un outil tr s codifi dans sa forme avec ses quatre lignes et colonnes et dans son usage au sein du cycle des projets tel que l administration europ enne le met en uvre Mais un tableau logique peut servir de brouillon pour faciliter la construction d un cadre formellement correct l DEFINITION ALLURES PRINCIPAUX USAGES ET LIMITES 1 D finition et allures 1 1 La logique d intervention d un projet Quest ce qu on veut faire pourquoi comment Pourquoi Un projet de d veloppement concr tise une d marche politique qui s exprime travers une ou plusieurs finalit s Il s inscrit dans des perspectives qui le d passent Il s efforce de concourir des volutions
2. La malnutrition a un impact n gatif sur la sant des enfants d ge scolaire et sur leur capacit d apprentissage l cole Elle a un effet n gatif sur les chances de r ussite scolaire des enfants les plus pauvres Les objectifs du service mettre en uvre Permettre aux enfants d ge scolaire des couches les plus pauvres de la population d Alcazar City de b n ficier d une alimentation quilibr e l cole et dans leur famille Les conditions de pertinence du service Un impact effectif entre l am lioration de l alimentation les capacit s d apprentissage et la r ussite scolaire L accessibilit durable des enfants les plus pauvres au service Les solutions en termes d organisation ou d institution Un service de cantines scolaires mis en uvre par des associations locales soutenu et organis par les services de la communaut urbaine accompagn d actions d information sur la sant et l alimentation Les conditions de faisabilit et de viabilit La qualit des plats servis par les cantines qualit s nutritionnelle et gustative facilit s de pr paration co ts La fiabilit et l efficience du dispositif final organisation gestion approvisionnement des cantines La participation des acteurs locaux et le soutien des acteurs institutionnels Le bon quilibre dans la prise en charge des co ts entre subvention et participation Conditions d extension et de
3. institutionnels Fu He A El ments de Leurs caract ristiques Leurs int r ts suppos s Les ventuelles tensions A positionnement La communaut urbaine et le maire d Alcazar City La communaut urbaine CUAC dispose de cadres Le maire devrait tre Risque ventuel Il n y aura pas comp tents et au regard des autres administrations publiques de r elles capacit s d interventions et de gestion Elle est cependant tr s d pendante des bailleurs de fonds qui la soutiennent effectivement mais p sent sur ses choix politiques Le maire d Alcazar City est un personnage important dans la vie politique du pays C est un politicien moderne qui a fait une partie de sa carri re dans le priv ambitieux et influent Il sait que sa carri re se jouera en partie sur le bilan de son mandat int ress par tout projet de cantine scolaire Mais il ne se mobilisera r ellement que pour un projet de grande envergure susceptible d tre durablement financ par les bailleurs de fonds Les services de la commu naut urbaine devraient se montrer r actifs un projet innovant sans pouvoir mobiliser beaucoup de moyens nouveaux d instrumentalisation politique a priori mineur sauf en p riode lectoral L ventuelle participation financi re directe de la Communaut Urbaine au financement du projet pourrait s av rer indispensable et d licate n gocier d extension et de p rennisation possi
4. Ensemele Moyens 1 e Final es Types de Pama R sultat 2 Moyens 2 d taill 1 R sultat 3 Fnsemoe EA Objectif d activit 2 Types de Objectif Final sp cifique 1 R sultat 4 Moyens 3 Objectif Ensemble Types de Objectif Final sp cifique R sultats d activit 3 Moyens 4 3 d taill 2 Idem TM 2 Idem R3 1 3 L allure des tableaux logiques simplifi s Exemples Le projet dit de la Rivi re des baies vise installer des agriculteurs sur les terres r cem ment mises en valeur de ce lieudit puis permettre ces derniers de s organiser au sein d une coop rative de production agricole Il peut tre r sum par le tableau logique simplifi ci apr s Ses niveaux logiques successifs sont relativement pr cis Ils d crivent un chemin qui relie un objectif sp cifique concret aux activit s qui vont permettre de l atteindre Ce tableau logi que peut conduire rapidement un plan d action et une programmation 10 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Figure 4 L exemple de la rivi re des baies Le tableau logique simplifi du projet d appui au lotissement et la cr ation de la coop rative agricole de la Rivi re des baies 1 re phase Niveau logique 1 Niveau logique 2 Niveau logique 3 Accompagner l installation des attributaires la cr ation puis le d veloppement de
5. associ s la mise en place du dispositif C Organisation du pilotage actions de communication 2 L organisation test e est fiable et efficiente Elle est appropri e par les acteurs locaux 21 Le syst me d approvisionnement des cantines en ingr dients subventionn s a t mis au point D N gociation avec les partenaires insti tutionnels facilitation de leurs relations 22 L organisation locale des cantines est fiable et appropri e par les acteurs locaux E Animation et appui aux organisations locales qui assureront la gestion des cantines 3 Le dispositif permet effectivement d am liorer l alimentation des enfants les plus pauvres 23 Le syst me de distribution est particuli rement efficient RAS cf actions B D E 31 Les plats propos s contribuent effectivement l am lioration de l alimentation des enfants b n fi ciaires au moindre co t F Mise au point de recettes tests en vraie grandeur de la faisabilit et de l app tence des plats 32 La mise en place des cantines contribue l am lioration des pratiques alimentaires des familles G Actions d ducation l alimentation conduites avec le corps enseignant 42 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Ce tableau logique plus op rationnel suscite moins de d bats Faut il faire appara tre le r sultat 1 en tant que tel
6. avantage de donner une telle vision synth tique avantage qui a souvent t ni par les op rateurs qui n y voyaient qu un outil pour rigidifier les proc dures et accro tre le contr le bureaucratique De fait g rant de nombreux dossiers de nature tr s diff rente les bailleurs de fonds ont besoin de proc dures normalis es et d outils standardis s Les cadres logiques des bailleurs couplent ainsi plusieurs objectifs celui d une repr sentation synth tique dont ont aussi besoin les op rateurs et celui d une gestion administrative des dossiers Ce m lange des finalit s est une des raisons et de la rigidit du mod le d s lors que l on pr tend en d duire une programma tion pr cise sur trois ans et supprimer les al as et ajustements qui sont le lot de toute interven tion sociale et des r ticences des Ong l utiliser r ticence aussi parfois due un refus im plicite d expliciter et donc de rendre possible discuter la strat gie d action Le fait qu il soit obligatoire chez certains bailleurs induit aussi deux types d effets pervers d s lors que l outil n est pas ma tris suffisamment soit une r daction b cl e parce qu il faut le faire d connect e du projet r el con u par l op rateur soit une conception de projet purement th orique en salle loin de la r alit du terrain qui peut ensuite contraindre l action Le tableau logique simplifi pr
7. d autres quartiers de San Theodoros ne n cessite plus la pr sence active de PCSF Les actions d ducation nutritionnelle et de marketing social d sormais relay es par d autres acteurs doivent permettre le d veloppement spontan de l usage des bouillies pour nourrissons L quipe locale de PCSF cherche valoriser ses acquis et maintenir son niveau d activit s tout en respectant les trois principes de l association Elle se fixe deux objectifs op rationnels tendre le dispositif gargotes des villes secondaires du San Theodoros voire des bourgs ruraux ce qui implique des adaptations du mod le mis au point Alcazar City et de nouvelles alliances S int resser aux probl mes de mal alimentation des enfants des classes sociales les plus d favoris es partir de son implantation dans les quartiers d Alcazar City et d une entr e via les coles publiques Trois consid rations sont l origine de ce deuxi me objectif a La pratique de PCSF San Theodoros lui laisse penser qu il existe des probl mes latents de mal alimentation sources de mal nutrition chronique chez les jeunes enfants et les adoles cents de ces quartiers Ils se transforment en situations de mal ou de sous nutrition dans les p riodes de crises conomiques Leur nature et leurs effets sur la sant des enfants et par l leur r ussite scolaire restent cependant pr ciser a Les tudes conduites lors
8. s par ment par volets ou par compo santes d un m me projet Gret Coop rer aujourd hui n 43 13 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Un outil pour v rifier la coh rence d un projet au cours de sa conception La conception d un projet r sulte souvent d un long processus de discussions et de n gocia tions entre acteurs aux attentes et aux contraintes diff rentes Ce cheminement aboutit des compromis entre demandes discours politiques propositions techniques et m thodologiques contraintes administratives et financi res Ces compromis ne produisent pas spontan ment des projets coh rents et il est important de v rifier cette coh rence dans la phase finale d criture et de n gociation des projets Le tableau logique simplifi lui seul ne suffit pas toujours s assurer de la coh rence d un projet Mais il permet tr s souvent de poser les bon nes questions qui permettront de le faire en explicitant les diff rents niveaux logiques et leurs liens th oriques Quels sont les objectifs vis s par ce projet Les r sultats attendus Les activit s pr vues Les moyens mobilis s Ces moyens sont ils coh rents avec ces acti vit s Celles ci suffiront elles obtenir ces r sultats Ceux ci vont ils permettre d atteindre les objectifs sp cifiques vis s et par l de contribuer aux objectifs globaux annonc s Un outil pour animer des d marches de concep
9. Ne faut il pas ajouter un r sultat 31 bis qui stipule que le dispo sitif touche bien de fa on s lective les enfants les plus pauvres Le r sultat 12 n est pas de m me nature que les autres Au del des questions de forme l quipe retient que son hypo th se l cole publique permet de toucher les enfants les plus pauvres m rite une v rifica tion objective Ce tableau c t r sultats relu au regard de la synth se des premiers brain storming conduits par l quipe cf le tableau cahier des charges page 28 permet de commencer structurer la suite du travail n cessaire la finalisation de la conception du projet Les diff rents l ments de cette pr faisabilit ou faisabilit sont r sum s par le premier tableau ci dessous Figure 21 Des l ments pour la faisabilit de la sant c est le savoir R sultats Activit s El ments de la faisabilit A Exp rimentation et a Discussion pr alable avec les chercheurs associ s pour dimensionner le 11 Les effets sont suivi scientifiques dispositif prouv s b Avancer la pr conception de ce dispositif explorer la qualit des B Suivi valuation ea i S a statistiques scolaires et sociales 12 Les acteurs C Organisation du 3 ve ir n a ci TS i c Discussions pr alables avec les principaux partenaires institutionnels institutionnels sont pilotage actions de 5 NES notamment l
10. autre part s il permet de montrer la logique interne d un projet et de discuter sa coh rence interne il ne dit rien de sa perti nence ni de sa coh rence externe la r daction d un tableau s appuie sur un diagnostic il ne le remplace pas Enfin comme tout outil son usage demande un peu de pratique Ce document a pour objectif de pr senter et rendre accessible cet outil et d en faciliter l usage Il est organis en deux volumes Celui ci le premier pr sente les tableaux logiques simplifi s leur allure leurs principaux usages Il en explicite les modalit s d laboration travers des illustrations pratiques Le second traite des usages du tableau logique pour la programmation le suivi l valuation et la r daction des cadres logiques 4 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Un outil pour faciliter la conception la pr sentation et la conduite d un projet Les tableaux logiques simplifi s Tome 1 Daniel Neu INTRODUCTION Ma triser la cuisine pour mieux d battre des vrais enjeux La collection Coop rer Aujourd hui publi e par le Gret r unit des analyses d exp riences concr tes et des guides m thodologiques pratiques Ces guides s adressent des non sp cialistes Ils s efforcent de leur faciliter l acc s des concepts m thodes
11. battre Les acteurs locaux suite Leurs caract ristiques Leurs int r ts suppos s Les ventuelles tensions El ments de positionnement Les associations de quartiers Existent dans tous les quartiers Leur dynamisme spontan est in gal d un quartier l autre mais elles sont globalement tr s r actives toute sollicitation externe Relais incontournables de nombreuses interventions externes projets Ong Historiquement activ es il y a une vingtaine d ann es par le parti des masses populaires elles ont parfois gard une forte capacit d influence locale au del de ce r le de relais Reposent sur des fonctionnements sociaux contrast s d un quartier l autre selon les poques de cr ation et d urbanisation Idem que les associations de parents d l ves Peu de risque de tensions Attention cependant aux contextes politiciens et d ventuelles d rives populistes Acteurs moteurs forc ment associ s la mise en uvre des cantines Incontournables pour d ventuelles actions d animations ou de mise en relations hors coles Mais le mode d emploi local de ces associations n cessite un diagnostic Selon leurs diff rents fonctionnements elles n assurent pr alable pas forc ment la m me repr sentation des int r ts des plus pauvres des plus pauvres ni la m me fonction f d rative 2 Les acteurs
12. contenu de ce qu il repr sente Ce n est pas un instrument tout faire Mieux vaut l utiliser avec d autres outils pour raisonner la logique d intervention d un projet l arbre probl mes le tableau des acteurs le tableau de cahier des charges etc C est un outil d formable qui peut s adapter peu pr s tout type de projet et n importe quelle tape du cycle de projet Cette souplesse lui permet de faire le lien entre les outils sur mesure dont ont besoin les terrains et les outils normalis s dont ont besoin les gestionnaires au si ge des agences et des bailleurs le fameux cadre logique Car c est avant tout un outil qui permet de fabriquer d autres outils utiles pour la planifi cation la programmation le suivi et l valuation de projets Comment peut on utiliser les tableaux logiques pour fabriquer d autres outils C est l objet de la deuxi me note m thodologique que lui consacre le Gret galement t l chargeable sur son site Internet www gret org Gret Coop rer aujourd hui n 43 45 CE uiouronui est disponible sur le site du Gret www gret org ressources en ligne Le monde change les fa ons de travailler en coop ration aussi Au Sud comme au Nord ef fervescence associative lib ralisation conomique et d centralisations administratives renou vellent le paysage institutionnel Les revendications l gitimes des citoyens pl
13. de visualiser la liste des activit s ou des en sembles d activit s pr vues pour atteindre les r sultats attendus du projet Cette liste doit alors tre suffisamment d taill e pour permettre de v rifier l ad quation entre les moyens et les activit s pr vues et commencer pr voir l organisation des activit s cf note 2 ci apr s a La pr paration d une valuation est facilit e par un tableau logique complet des objec tifs finaux aux activit s 10 Relisez le tout en affinant ventuellement les formulations que vous avez utilis es et si possible faites relire une deuxi me fois par un tiers Illustration La Rivi re des baies le compl ment Figure 13 L exemple de la rivi re des baies suite Le tableau logique simplifi du projet de la Rivi re des baies compl t du c t des activit s Niveau logique 2 Niveau logique 3 Niveau logique 4 V rifier que les limites cadastrales sont lisibles sur le terrain V rifier qu il n y a pas de litige sur la d limitation du terrain attribu l galement aux propri taires coutumiers par le jugement du 3 V rifier que l ensemble des propri taires coutumiers concern s par l ancien litige ont entre eux et avec le cadastre la m me lecture de la r partition des parcelles avril 1971 V rifier qu aucun propri taire ne conteste plus le jugement du 3 avril 1971 Dans le cas contraire v rifier la solid
14. dernier tableau page 28 tous les l ments sont r unis pour laborer le premier Ta bleau Logique Simplifi du projet La sant c est le savoir phase exp rimentale Alors chers lecteurs vous de jouer maintenant Exercez vous l art facile de la construc tion des tableaux logiques Ah Vous manquez dites vous de pratiques et de m thodes La deuxi me partie de cette note vous propose justement une notice de construction 8 Eh oui d cid ment PCSF aime bien les tableaux Elle a bricol ce petit dernier pour mieux visualiser les conditions de pertinence de faisabilit de viabilit et d extension d un projet et qui dit mieux visualiser dit mieux discuter En mettant ces conditions en exergue ce tableau cahier des charges lui appara t un com pl ment utile au tableau logique simplifi qui lui permet essentiellement d appr cier la coh rence d un projet Ah Vous n tes pas encore familiaris s avec les Grands crit res de l valuation de projet T l chargez vite la note Evaluer Appr cier la qualit pour faciliter la d cision sur le site du Gret http www gret org Gret Coop rer aujourd hui n 43 27 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Figure 10 Tableau Cahier des charges du projet La sant c est le savoir Les probl mes majeurs r soudre les principaux potentiels valoriser
15. des processus sociaux qui mettent en jeu des acteurs multiples dans des r alit s complexes Ils n cessitent donc des us tensiles ad quats Sans technique un don n est rien qu une sale manie Georges Brassens Qui il est vrai voquait alors un tout autre sujet Gret Coop rer aujourd hui n 43 5 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Les tableaux logiques simplifi s des outils pour le dire Concevoir et conduire un projet cela consiste en r sum dire l avance pourquoi on veut le faire ce qu on veut faire et comment on va le faire a Cet exercice de pr diction peut tre accompli pour toute la dur e d un projet classique ou s effectuer chaque tape d un projet processus conduit de fa on it rative o Il peut aboutir une pr vision tr s d taill e du d roulement du futur projet ou se limiter en d finir les param tres incontournables et les principales tapes a Il peut tre simple comme la prose de Monsieur Jourdain ou compliqu comme des r gles de versifications anciennes selon la complexit du projet Des outils pour en d battre Les projets de d veloppement sont souvent des d marches collectives Ils sont presque toujours le fruit de constructions qui associent plusieurs partenaires de cultures diff rentes Non seulement chacun d entre eux a besoin de se dire l avance ce qu il veut pourquo
16. e On ne retiendra que trois id es de ce cycle 1 La logique d intervention d un projet s tablit progressivement Assez logiquement il faut d abord savoir pourquoi on veut le faire avant de d cider qu est ce qu on va faire puis comment on veut le faire Cela para t vident Mais dans la r alit a ne se passe pas toujours comme a Les projets de d veloppement sont plus souvent initi s par des agences de d veloppement publiques ou priv es dont le point de d part est leurs id es pr con ues ou leur propre savoir faire en mati re de comment ou de quoi On conna t le questionnement c l bre Vous n auriez pas des probl mes parce que moi j ai des solutions Tableau utilis lors d une formation l tude pr alable con ue la demande du F3E le Fonds pour la Pro motion des tudes pr alables tudes transversales et valuations Cf Trouver des probl mes aux solutions D Naudet OCDE Club du Sahel 1999 18 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre 2 Un projet de d veloppement se b tit sur des accords ou des consensus entre acteurs qui eux aussi se construisent progressivement Mieux vaut que les diff rents partenaires s accordent d abord sur leurs objectifs communs compl mentaires ou conciliables avant de n gocier des d tails de mise en uvre qu ils actent
17. et outils utiles pour la conduite d une intervention de coop ration au d veloppement Le succ s de ces guides semble confirmer qu ils r pondent une r elle demande le d veloppement est une affaire trop s rieuse pour n tre confi qu des professionnels Certes cette cuisine la projetologie comme certains l appellent est un peu subalterne au regard des v ritables enjeux de ces interventions Comment une action en partie impuls e de l ext rieur peut elle tre appropri e par les acteurs locaux Comment les changements sociaux qu elles visent introduire peuvent ils tre accept s par des pouvoirs locaux qui n y ont pas toujours int r t Comment articuler des d marches locales fond es sur la demande des populations avec des politiques sectorielles ou territoriales con ues sur de plus vastes chelles Comment s affranchir des limites des d marches projets in vitablement troitement born es dans le temps et contraintes par l obligation de programmer utilisation des moyens et obtention des r sultats Etc Mais le subalterne n est pas n gliger la bonne ma trise de la cuisine permet d tre plus attentif ces enjeux et de mieux d battre Or en mati re de cuisine projet beaucoup d ustensiles ont t mis au point partir des concepts des projets industriels Les projets de d veloppement sont d une toute autre nature Ils sont eux m mes
18. leur coop ra tive a V rifier la dispo nibilit effective du foncier attribu la coop rative V rifier qu il n y a pas de litige sur la d limitation du terrain attribu l galement aux propri taires coutumiers par le jugement du 3 avril 1971 Confirmer l accord des propri taires coutumiers et v rifier que leurs condi tions pour la mise disposition des terres sont compatibles avec les contrain tes de la coop rative Traduire l accord entre les propri taires coutumiers par un acte l galement enregistr b Am nager le lotissement et r partir les lots Finaliser le plan d am nagement du site Attribuer officiellement les lots c Aider les agri culteurs s installer Aider chaque famille programmer et pr parer son installation Aider l organisation de la mise en valeur et de la premi re campagne agricole d Permettre la coop rative de devenir fonction R aliser les premi res infrastructures indispensables D finir progressivement le r le op rationnel de la coop rative nelle Actualiser et rendre accessibles les r f rences locales et les conclusions de Be mA e Accompagner le LSC CEEim niet ES 1 d veloppement Aider les producteurs choisir les axes de d veloppement de leur exploitation conomique des exploitations et de la coop rative et de leur coop rative Aider le conseil d administration d fin
19. ments qui en r sultent pour le positionnement du projet leur gard Cette revue des acteurs est produite par un brain storming rapide Elle se fonde sur une connaissance implicite du contexte L exercice n exon rera pas PCSF d une analyse de terrain plus cibl e et plus document e si elle d cide finalement de passer l action 24 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Figure 9 Tableau des acteurs 1 Les acteurs locaux it fais A x El ments de Leurs caract ristiques Leurs int r ts suppos s Les ventuelles tensions ni positionnement Les lus de quartiers Des personnalit s et des qualit s tr s diverses Les lus souvent r ellement Risque d un discours Acteurs attentifs aux questions d magogique contradictoire incontournables probl mes de corruption r els mais non syst matiques Souvent effectivement bien implant s et influents Connexion forte entre lus du parti au pouvoir et appareil d Etat Les maires dominent les conseils municipaux scolaires beaucoup d lus ex enseignants Int r t capitaliser tout ce qui se fait dans leur quartier Comportement disciplin de la majorit autour des leaders des grands partis politiques avec la participation financi re des parents Risque de comportements client listes et de lecture politicienne les opposants se recrutent chez les ense
20. n cessaire est r unie Faire r aliser deux z 7 Le choix des deux quartiers prioritaires est forages suppl mentaires valid par l assembl e villageoise Am liorer l acc s l eau potable au dans le village par le z village pour am liorer projet de d veloppement Le choix des membres du comit la sant et all ger le isati ivi id l g local de la province du d organisation et de suivi est valid par travail des femmes Sud l assembl e villageoise Le contrat entre le village et le projet est sign Figure 17 L exemple du cercle de Krompf Une tude a t effectu e la demande des lus du cercle de Krompf situ en zone sah lienne Elle a confirm le retard de ce d partement en mati re d acc s des populations l eau potable au regard des d partements voisins Ce retard p se fortement sur les conditions de travail des femmes Il appara t comme un handicap majeur l am lioration de la situation sanitaire dans le d partement Il a t d cid de mettre en uvre un projet sp cifique d di l am lioration durable de l acc s l eau potable dans le d partement Pour ce projet la r alisation de nouveaux forages n est qu un des r sultats parmi d autres qui permettra d atteindre l objectif qu il s est fix Objectif final Objectif sp cifique vis R sultat attendu Activit s pr vues La r alisation de 13 forages am
21. page 11 et cela donne un tableau logique sim plifi qui ressemble celui ci dessus au passage il critique l arbre logique initial parce qu il trouve que les l ments logiques de niveau 3 ne sont pas homog nes Qu en pensez vous Quelques ann es plus tard un valuateur pr pare une note m thodologique destin e aux pro moteurs du projet Ces derniers lui demandent d appr cier la coh rence du projet et la fa on dont il a ou non atteint l ensemble de ses objectifs L expert commence par relire le document projet et rajoute deux colonnes gauche du tableau logique initial Figure 14 Le projet de la Rivi re des ba es fin Le document projet explique que l installation de la coop rative n est pas une fin en soi Le projet se d roule dans une r gion o l agriculture est rest e essentiellement vivri re alors qu un d velop pement urbain encore modeste mais appel s amplifier commence offrir des d bouch s aux produits agricoles locaux Mais le d veloppement d une agriculture plus intensive et tourn e vers ce march se heurte des probl mes de s curisation fonci re d acc s au cr dit et un manque de r f rences agronomiques La cr ation de la coop rative est con ue comme une action pionni re qui doit d montrer l int r t et la faisabilit d une agriculture intensive dans cette r gion L am lioration des conditions de vie des futurs coop rateurs est un obj
22. plus globales qui vont au del de ses seuls effets directs Ces vo lutions visent des objectifs globaux ou des objectifs finaux auxquels il ne peut que contribuer sa mesure Quoi Pour contribuer ces objectifs globaux ou finaux les promoteurs d un projet au sens o nous l entendons ici lui assignent des objectifs plus pr cis plus concrets Ils pr voient d atteindre ces objectifs dans un laps de temps et avec des moyens qu ils d finissent l avance cette Gret Coop rer aujourd hui n 43 7 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre pr vision est plus ou moins pr cise et directive des projets et de leurs objectifs sp cifi ques simples ou complexes Ce ou ces objectif s sp cifique s vont tre le fruit de r sultats concrets obtenus pendant le d roulement du projet Comment Ces r sultats sont les produits imm diats des activit s programm es et conduites durant le projet Celles ci n cessitent la mobilisation et la combinaison de moyens techniques finan ciers humains La logique d intervention On peut dire que les termes finalit objectifs globaux ou finaux objectifs sp cifi ques ou objectifs interm diaires r sultats ensemble d activit s ou activit s correspondent aux diff rents niveaux d une logique d intervention Nous allons en tous cas utiliser ce terme de n
23. projets processus Ce sont des projets dont le chemine ment ne peut tre d fini l avance leur d roulement d pend de trop d impond rables et de dynamiques d apprentissage collectifs difficilement planifiables Ils mettent g n ralement l uvre plusieurs volets interd pendants Les diff rents acteurs de ces projets ont besoin de se r f rer un corpus d objectifs globaux communs et invariants puis de d cliner ces invariants en objectifs plus pr cis et plus concrets sp cifiques une phase donn e ou un volet particulier Leurs tableaux logiques simpli fi s se pr sentent donc comme une s rie de tableaux Les premiers sont fixes les derniers volutifs Les derni res colonnes des premiers servent de premi res colonnes aux suivants cf sch ma page 37 2 2 Un outil certes pratique et polyvalent mais limit Un outil de repr sentation ne remplace videmment pas la conception proprement dite et les outils qu elle requiert Les quelques exemples d utilisation voqu s ci dessus soulignent les limites du tableau lo gique simplifi ce n est qu un mode de repr sentation Il est donc est bien utile pour pr senter d battre relire la logique d intervention d un projet Mais il ne suffit pas construire cette logique Il ne remplace videmment pas le travail pr alable toute criture de projet les rencontres les acquisitions ou les associations de connaissances les d
24. rence externe Gret Coop rer aujourd hui n 43 15 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Les tableaux logiques ne permettent pas de repr senter la pertinence d un projet Les outils m thodologiques sont la meilleure et la pire des choses ils facilitent le travail mais ils peuvent g n rer des automatismes qui n aident pas la r flexion Les tableaux logiques bien utilis s permettent de discuter et de relire la coh rence interne d un projet Mais ils ne permettent pas d examiner sa pertinence et sa coh rence externes son ad quation avec la r alit dans laquelle il intervient et qu il se propose de faire voluer Ils sont rarement suffisamment d taill s pour permettre la relecture rapide de la faisabilit effec tive des logiques d intervention qu ils d crivent H non les tableaux logiques ne sont donc pas l outil miracle qui r sout tout Une repr sentation simple utilis e parfois de fa on trop simpliste Un tableau logique simplifi qui tient en une ou deux pages format A4 est bien pratique pour pr senter et d battre de la logique d ensemble d un projet Il peut suffire au repr sentant d un bailleur press par ses propres crit res de productivit qui l obligent examiner et jauger dix projets l heure Mais ce niveau de pr sentation est insuffisant pour v rifier la co h rence entre les ambitions d un projet et les moyens qu il se pr
25. reproductibilit Les bailleurs de fonds sont convaincus que l organisation de cantines scolaires est effectivement un outil efficace de lutte contre la pauvret L administration de l Education nationale soutient le projet Les communes sont parties prenantes de l organisation du service Les solutions organisationnelles l organisation et l approvisionnement des cantines et techniques la mise au point des aliments sont suffisamment document es pour faciliter leur transposition dans des contextes diff rents 28 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre ll NOTICE DE CONSTRUCTION 1 M thode g n rale 1 1 Le principe de construction en th orie Par o commencer Les quelques formations organis es par le Gret sur les tableaux logiques simplifi s ont confirm si besoin en tait que chaque individu a sa propre logique et ne fabrique pas spon tan ment l arbre logique de son projet de la m me fa on Les uns sont plus l aise en suivant une d marche qui part des activit s et qui remonte vers les objectifs Les autres pr f rent commencer par les objectifs finaux et descendre vers les activit s D autres enfin partent de l objectif sp cifique de leur projet et laborent leur tableau logi que simplifi en explicitant tant t le pourquoi tant t le comment Figure 11 Par o commencer
26. scolaire des pauvres efficient contrela enfants les Accro tre la fr quentation de si dial pauvret plus pauvres l cole parles enfants des Distribuer FN Hi Alcazar familles les plus pauvres Associer l cole r guli rement des associ des City Contribuer indirectement UService attractif repas actions ontribuer indirec ement cibl sur les plus quilibrants d ducation une plus grande motivation pauvres l cole nutritionnelle des enseignants Sa proposition d arbre logique suscite un d bat D un c t les puristes reprochent ce tableau logique de manquer de coh rence Il passe bien vite disent ils des chances de r ussite des enfants les plus pauvres aux cantines scolaires JI faut tre s rieux La lutte contre la pauvret n cessite une approche globale Notre action aura bien peu d effet sur l galit des chances si elle se cantonne aux questions de nutrition sous pr texte que l est la sp cialit de notre organisation Nous devons cher cher des alliances pour travailler plus globalement dans les quartiers la fois sur les ques tions d acc s au revenu et d am lioration de l enseignement primaire Nous devons lar gir l objectif sp cifique trop restrictif au regard de l objectif global annonc concluent ils Gret Coop rer aujourd hui n 43 41 Repr senter la logique d un projet pour mieux e
27. sultats de son activit Elle conduit son d veloppement au tour de deux axes Gret Coop rer aujourd hui n 43 19 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre a Une sp cialisation fine sur les fili res farines infantiles constitue sa clef d entr e pour s implanter dans des pays o elle n est pas encore pr sente a Une diversification d autres questions nutritionnelles lui permet de capitaliser une r pu tation et un tissu de relations d j acquis dans un pays o elle est d j install e Au d part une dynamique des constats ou des hypoth ses et des opportunit s PCSF est implant e au San Theodoros depuis quatre ans Elle y a d velopp un projet fili re farines infantiles Elle a mis au point de nouvelles recettes de farines quilibr es et nourris santes valorisant des ingr dients locaux et de meilleur march que ses concurrentes impor t es Elle en a prouv les qualit s nutritionnelles Elle a convaincu un industriel de les fabri quer et mis sur pied un r seau de gargotes qui assure la vente de la bouillie pour les nour rissons de plus de six mois de sept quartiers d favoris s de la capitale Alcazar City Ce r seau est organis avec l appui de la municipalit et la participation des organisations de quartiers Il est en passe de devenir autonome Sa mise en uvre s est accompagn e d actions de forma tions et de sensibilisation Son extension
28. tableau logique complet 7 Compl tez ensuite ce d but d arbre logique Selon le c t choisi pour commencer ajoutez des colonnes sur la droite pour d cliner ses objectifs en r sultats attendus en en acti vit s pr vues ou ajoutez des colonnes sur la gauche pour remonter ces r sultats ou ob jectifs sp cifiques jusqu aux objectifs finaux Une ou deux colonnes suppl mentaires suf 34 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre fisent pour des projets simples comme pour le projet de La rivi re des baies ci dessus Pour des projets complexes vous pouvez utiliser l architecture propos e par la figure 1 cf page 37 en construisant une suite au premier arbre que vous venez d obtenir Il suffit d utiliser des segments de sa derni re colonne comme 1 colonne de l arbre suivant et ainsi de suite 8 Laissez reposer une deuxi me fois 9 V rifiez que votre tableau logique simplifi est complet ou plut t qu il convient bien l usage que vous lui r servez a Au d but d un travail de conception de projet il sert relire l bauche de la strat gie d intervention et v rifier la coh rence de ses objectifs Il n est alors pas utile ni possi ble de dessiner un tableau logique complet jusqu la description sommaire des activit s ou des ensembles d activit s pr vues o la fin de ce travail on peut avoir besoin
29. Du c t du Du cot du Du c t du Du c t du Du cot du Du c t du Du c t du Du cot du Du c t du pourquoi quoi comment pourquoi quoi comment pourquoi quoi comment et des et de et des et des et de et des et des et de et des objectifs l objectif activit s objectifs l objectif activit s objectifs l objectif activit s finaux sp cifique finaux sp cifique finaux sp cifique A partir des activit s A partir des objectifs finaux A partir de l objectif sp cifique Quelle est la meilleure m thode vrai dire le mieux est de faire comme on le sent Les personnes pratiques tr s impliqu es dans l ex cution d un projet en cours de r alisation peuvent tre plus l aise en commen ant par les activit s Celles dont l esprit est plus th orique et qui travaillent l laboration d un projet pr f rent en g n ral commencer par les finalit s C est aussi la solution recommand e aux h sitants Commencer par le milieu peut convenir aux projets construits partir d un objectif sp cifique tr s coh rent et tr s pr gnant comme cr er une institution de microfinance accompagner l installation d une coop rative agricole Mais qu importe le point de d part pourvu qu on arrive au bon r sultat De gauche droite des objectifs g n raux vers les objectifs de plus en plus d taill s Pour construire le ta
30. Les documents de travail de la Direction scientifique mars 2005 ete aujourd hui n 43 gt Daniel Neu Gret Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Un outil pour faciliter la conception la pr sentation et la conduite d un projet Les tableaux logiques simplifi s Tome 1 Repr senter de fa on synth tique la logique interne d un projet est un exercice utile voire indispensable pour le concevoir pour le pr senter d autres acteurs pour le piloter Cela permet de confronter les points de vue et analyses des acteurs concern s de se mettre d accord sur ce que l on veut faire et comment Le tableau logique ressemble au cadre logique de l Union europ enne mais il n en a pas la rigidit C est un outil polyvalent et souple d utilisation Pratique il peut avoir sa place dans la bo te outils des acteurs de tout projet Mais il se suffit rarement lui m me il sert aussi fabriquer d autres outils utiles la programmation au suivi et l valuation de projet Il facilite la construction de cadres logiques des bailleurs de fonds Groupe de recherche et d changes technologiques Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Sommaire Synth ses nn se send ner sonne Rae etes teste dense ns trs ossos sse Ssst did deasiaden se IAIrOdUCUON nt sn en te fon ns ee et dise ter ns Ens I D finition allures principaux usages et limi
31. a d finition de ces trois termes dans le dictionnaire n apporte pas de r ponse d finitive ces questions Mieux vaut peut tre laisser de c t la recherche de d finitions absolues et prendre en consid ration les trois remarques ou propositions suivantes a Objectif r sultat et activit s se d finissent les uns par rapport aux autres selon un rapport de cause effet les activit s produisent des r sultats Des r sultats permettent d atteindre des objectifs concrets imm diats ceux ci concourent partiellement l atteinte d un ob jectif plus ambitieux plus global a Les r sultats c est ce qu on observe facilement et imm diatement la fin d une ac tion Les objectifs s appr cient par les impacts par les effets produits plus ou moins indi rectement plus ou moins rapidement par les r sultats a C est donc autant la logique que la conception du projet qui permettent de classer un l ment de l arbre logique en objectif r sultat ou ensemble d activit s plus que la nature de l l ment lui m me Illustrations Ainsi le m me objet la construction d un forage peut tre class selon la nature du projet parmi les objectifs les r sultats ou les activit s de ce projet Exemples 10 Objectif but cible que quelque chose doit atteindre R sultat ce qui r sulte d une action d un fait d un principe d un calcul R sulter S ensuivre tre la co
32. ages n 40 Fa onner les r gles du jeu l laboration progressive d une institution de microfinance dans le Chin State Myanmar Murielle Morisson Gret Gret Direction scientifique octobre 2004 64 pages n 41 Identifier un projet en microfinance Rep res m thodologiques pour des projets r a listes Anne Claude Creusot avec la collaboration de Philippe Lavigne Delville Gret Direction scientifique d cembre 2004 62 pages n 42 S engager aupr s d une institution de microfinance en crise Entre audace et prudence premiers rep res m thodologiques Fr d ric de Sousa Santos Gret Gret Direction scien tifique janvier 2005 28 pages Groupe de recherche et d changes technologiques 211 213 rue La Fayette 75010 Paris France T l 33 0 1 40 05 61 61 Fax 33 0 1 40 05 61 10 gret gret org http www gret org
33. ation centrale indispensable 26 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Les acteurs institutionnels suite Leurs caract ristiques Leurs int r ts suppos s Les ventuelles tensions El ments de positionnement Les services de sant Particuli rement inefficaces au niveau des quartiers et jouissant d une tr s mauvaise r putation Les acteurs actifs et efficaces sont les dispensaires religieux et quelques Ong in galement et irr guli rement pr sentes PCSF est d j connect e avec les organismes qui travaillent sur les questions de nutrition En g n ral peu r actifs Peu de risque de tensions Acteurs locaux plut t mineurs Importance d associer les partenaires nationaux actifs sur les questions de nutrition 3 Les familles Leurs caract ristiques Leurs int r ts suppos s Les ventuelles tensions El ments de positionnement Les coles publiques accueillent effectivement les enfants des familles les plus pauvres Mais il existe de grandes diff rences de revenus et des situations selon les quartiers et au sein d un m me quartier Ces diff rences se traduisent par des insertions sociales diff rentes et notamment le lien aux associations Tous les enfants pauvres d ge scolaire ne vont pas l cole ll existe d j des syst mes d entraide entre familles pour le
34. ble sans le soutien du maire ni la participation des services de la CUAC ll est indispensable de les associer d s le d part Les services de l E N Les services d centralis s ont tr s peu de moyens Culture tr s bureaucratique Vivent assez mal la d centralisation qui contribue les marginaliser Personnels proches des enseignants comme eux mal pay s et de qualit tr s h t rog ne Difficiles contourner pour toute d marche inter tablissements scolaires Un pouvoir de blocage sur toutes les initiatives se d roulant l int rieur des tablissements scolaires Mais collaborent d j avec des Ong notamment des Ong internationales sp cialis es sur l enfance et sur l ducation priori int ress s par ce qui valorise l cole Int r t professionnel des services statistiques pour un projet qui utilisera et valorisera leurs donn es et pourrait les associer certaines tudes Risque de vouloir monnayer leur soutien au projet Risque de percevoir comme une atteinte leur pr rogative un projet qui interviendrait dans l cole en se passant de leur tutelle Acteurs incontourna bles mais peu moteurs Leur bienveillance est indispensable notamment pour avoir acc s aux statistiques scolaires Alliance souhaitable avec les autres Ong qui interviennent sur l cole Contacts pr alables indispensables Alliance au sein de l Administr
35. bleau logique simplifi d un projet partir des objectifs finaux u On commence par d crire en quelques mots dans la colonne de gauche du tableau ce qui nous semble tre notre objectif final ou nos objectifs finaux le premier niveau logique Quel est le but du projet Quels sont ses objectifs finaux Quels sont les grands objec tifs auxquels il doit contribuer Pourquoi les promoteurs de ce projet ont il d cid de le lancer On doit r pondre ces questions peu pr s quivalentes ce stade par trois ou Gret Coop rer aujourd hui n 43 29 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre quatre objectifs maximum et par pas plus de deux ou trois phrases par objectifs Cette r gle strictement formelle ne se justifie que par la pratique mais l exp rience elle est incontournable Inutile alors de se prendre la t te pour se demander Est ce bien un objectif final N est ce pas plut t un objectif global interm diaire ou sp cifique On reviendra sur cette question l plus tard Ce qu il faut c est commencer a Ensuite on d cline ce premier niveau logique ce ou ces objectifs finaux en un ou plu sieurs objectifs de niveau logique 2 ou objectifs interm diaires que l on inscrit dans la colonne suivante Ces derniers sont les principales tapes les points de passage oblig s pour atteindre le ou les objectif s final aux Ils r ponde
36. ce que certains appellent des ateliers de planification participative Ces ateliers permettent un groupe d tablir un arbre probl mes en identifiant d abord ces probl mes en d sordre puis en les classant ensuite par ordre de cause effet C est un outil assez fruste Il peut m me tre toxique quand il est utilis comme le principal outil de synth se d un diagnostic m me si ce diagnostic a t participatif Il repr sente en effet une r alit comme une somme de probl mes et conduit concevoir un projet comme une machine les r soudre ce qui est tr s r ducteur Les m thodes participatives rapides donnent parfois des r sultats bien contestables Elles fonctionnent mal quand elles r unissent des acteurs qui partagent ni des r f rentiels com muns ni une bonne connaissance des situations dont ils d battent Leurs r sultats d pen dent de dynamiques de groupes parfois bien complexes Elles sont rarement indemnes des strat gies d adaptation que les acteurs locaux b tissent l gard des intervenants ext rieurs qui annoncent la venue d un projet Au final elles ne sont pas forc ment tr s simples mettre en uvre contrairement ce qu il en est dit parfois Mais l arbre probl mes utilis bon escient dans le courant d une d marche globale permet de visualiser les difficult s que l on cherche r soudre leurs causes e
37. cement des capacit s des acteurs locaux Objectif final Objectif sp cifique vis R sultat attendu Activit s pr vues Favoriser l action des municipalit s et des associations du d partement et leur collaboration pour am liorer les Une am lioration sensi ble de l acc s des po pulations aux services publics essentiels eau potable services de sant ducation 75 des familles ont un acc s durable un point d eau situ moins de 500 m de leur habitation La r alisation d une ving taine de forages environ L installation de dix adduc tions d eau environ Etc Les centres de sant jug s prioritaires par l administration r gionale et par les com munes sont r habilit s Etc conditions de vie des populations rurales du d partement de Kom mapa Cr ation de cadres de concertation et d outils financiers durables consacr s l am lioration des infrastructures sociales L augmentation de la capacit collective des acteurs locaux inter venir efficacement pour am liorer l acc s des populations ces servi ces Am lioration des capacit s des communes et des associations Am lioration de l offre de services des ma tres d uvre et des prestataires Le r sultat une condition r aliser pour atteindre un objectif et non la manifestation de son atteinte Les n ophytes du cadre l
38. cle de projet de l Union europ enne et son principal outil le cadre logique Gret Coop rer aujourd hui n 43 17 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Figure 6 La construction du tableau logique aux diff rentes tapes d un cycle de projet La gauche du tableau logique finalit et objectif Une premi re version du tableau encore peu d taill e droite du c t des activit s et des moyens Un diagnostic paricipatif Une id e de projet partag e agnostic cibl Un processus de connaissance mutuefle p Une tude Des acteurs ventuels associ s et impliqu s dans alable Une intention de projet une m me r alit pr cis e et valid e e faisabilit Un nouveau processus de concertation Une conception Une 7 ST l deuxi me Des effets valu s Des n gociaions avec de nouveaux version partenaires financiers plus d taill e mais encore provisoire s me m version d finitive Eeee Une valuation ex post Un document projet construit et valid Le sch ma ci dessus propose un cycle en six tapes et liste les outils qui permettent de passer d une tape l autre Il pr tend tre adapt aux projets d Ong Ce n est qu un exemple parmi d autres La logique d intervention du projet devrait se construire progressivement le tableau logique ne se construit pas d entr
39. d hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Figure 8 L arbre aux probl mes de sant des enfants scolaris s Des probl mes de sant et de malnutrition emp chent les enfants de bien suivre l cole Les enfants ne L insalubrit des quartiers favorise les maladies infectieuses Les familles pauvres n ont pas acc s un syst me de sant efficace b n ficient pas d une alimentation quilibr e Les r seaux d assainissement sont d fectueux les services de ramassage des ordures inop rants La m connaissance des r gles d hygi ne aggrave les cons quences d un environnement d sastreux Ces familles n ont pas les moyens Les centres de sant publics accessibles de se soigner dans les ailleurs que dans quartiers sont les centres peu op rants publics En p riode de crise les familles n ont pas les moyens d acheter de la nourriture en quantit suffisante Les plats habituellement consomm s en famille ne sont pas quilibr s peuvent pas rester attentifs Les enfants mangent rarement le matin et ne toute la matin e Les enfants scolaris s mangent parfois peu midi parce qu ils mangent tr s souvent en dehors de chez eux FR ee Les aliments qui apportent les prot ines et certains nutriments indispensabl
40. de r pondre la question suivante quelles carac t ristiques quelles parti cularit s ce service doit il avoir pour r pondre aux objectifs pr c dem ment d finis Contribuer am liorer Proposer des r f rences techniques prouv es et adapt es au contexte et la 1 Am liorer la 11 La gestion des prou S situation des exploitations situation des exploitations exploitations 12 Les performances Associer alphab tisation formation etc 13 Les capacit s de conseil en groupes et appui individuel n gociations Accorder une importance particuli re la 5 alonserie formation conomique et au conseil en potentiel 22 L intensification rizicole gestion agricole dela 23 La diversification 2 service Sle pour Toe plaine de RENN es processus d apprentissage longs et l ARMEN etc 24 Nouvelles activit s volutifs 3 Renforcer le 34 Culture de gestion Impliquer fortement les OP dans la mise en lt pouvoI uvre du service collectif des paysans etc 32 Dynamiques de groupes 4 Renforcer la FOPPA en tant qu institution 42 Valoriser les comp tences d j rassembl es au sein des services de la FOPPA 43 Un service appr ci Organiser le conseil pour qu il favorise les dynamiques de groupes Associer fortement les usagers dans l organisation du service Rechercher les synergies entre conseils aux OP et services aux exploitation
41. de l laboration du Programme national de Lutte contre la Pau vret identifient ce groupe social comme un groupe cible au regard d une des deux grandes priorit s de ce programme l acc s des plus pauvres aux services publics a L entr e l cole publique au San Theodoros offre trois avantages Elle s lectionne effectivement les enfants les plus pauvres Sa r putation est telle que d s qu elles le peuvent les familles les plus ais es envoient leurs enfants l cole priv e Elle devrait tre r active des actions locales Elle se situe d sormais dans le domaine de comp tence des mairies Elle a suscit Alcazar City un mouvement d associations de parents d l ves assez structur es Elle devrait b n ficier de gros programmes de la Banque mondiale et de l Union euro p enne dont une partie transitera par les communes 20 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre a Mais il est clair que les questions de nutrition stricto sensu n ont pas la m me pr valence chez les enfants d ge scolaire que chez les nourrissons et les tr s jeunes enfants D s lors PCSF doit penser son intervention dans un cadre plus vaste d acc s l ducation et la sant L exploration pr alable du projet la sant c est le savoir permet de d couvrir un au tre outil de repr sentation l arbre probl m
42. directeurs d coles Salaires tr s faibles Doivent trouver d autres sources de r mun ration pour survivre Comp tences en moyenne tr s limit es mais aussi tr s h t rog nes Motivations extr mement h t rog nes il existe encore des saints la cs parmi ces instituteurs sous pay s Majoritairement syndiqu s syndicats actifs corporatistes et puissants Les directeurs sont parfois imbus de leur autorit Ils peuvent influer assez fortement en bien comme en mal sur l ambiance d un tablissement Un int r t sans doute in gal mais collectivement r el pour contribuer l am lioration de l cole Un int r t galement in gal mais collectivement r el pour ce qui contribue valoriser leur profession et l image de l institution scolaire Motiv s par ce qui diff rencie leur cole des autres La vente de services aux l ves notamment de nourriture l cole est une source de revenu pour certains enseignants Ils percevront le projet comme un concurrent Les projets qui renforcent le pouvoir des parents d l ves et qui d une mani re g n rale touchent leurs pr rogatives ne sont pas forc ment bien VUS Acteurs essentiels rien ne sera organis dans l cole contre eux Ils doivent avoir un int r t la r ussite du projet qui doit valoriser leur r le et leur institution Associer les syndicats la r flexio
43. e Bien s r on n ajuste pas les activit s de la m me fa on qu on change les objectifs Entre auto nomie de l quipe op rationnelle et r orientations strat giques relevant des instances de pilotage du projet la distinction des niveaux logiques permet de clarifier les responsabili t s et donc les modalit s de r ajustement et les niveaux de d cision C est un outil polyvalent et souple d utilisation Avant m me de servir pr senter la logique d un projet boucl dans sa conception il sert l laborer le concevoir plusieurs Tout projet repr sente en effet un compromis entre les acteurs parties prenantes entre des logiques diff rentes laborer en commun le projet en construire ensemble par aller et retour le ta bleau logique peut tre un puissant outil pour expliciter et n gocier les choix les compromis tout en v rifiant la coh rence d ensemble et am liorer ainsi la conception des projets Ce cadre de r f rence sert aussi laborer d autres outils pour la programmation des activit s leur suivi valuation leur valuation Il facilite la construction des cadres logiques les vrais ceux des bailleurs de fonds Pratique il peut avoir sa place dans la bo te outils des acteurs de tout projet Ce n est pas pour autant un outil miracle Il se suffit rarement lui m me et s op rationnalise travers d autres outils pour la programmation et le suivi D
44. e maire et les services de la communaut urbaine convaincus communication D N gociation avec les 9 Idem c 21 Le syst me ni j oi partenaires e N cessit de pouvoir avancer assez t t des ordres de grandeur d approvisionnement et 7 7 ee institutionnels quantitatifs volumes co ts de subvention est en facilitation de place acilitation de leurs f Valider assez t t le choix et l accord d un partenaire appel assurer relations l achat et la distribution des ingr dients subventionn s h Mettre au point la m thode de s lection des quartiers et des coles 22 L organisation E Animation et appui a y ane i Actualiser les donn es sur les acteurs qui interviennent dans les quartiers locale des cantines est aux organisations appropri e locales j Regarder de plus pr s l organisation des activit s p ri scolaires dans et autour des coles 31 Les plats F Mise au point de A priori RAS PCSF sait faire propos s sont au point recettes 32 L am lioration des pratiques alimentaires des familles est en cours G Actions d ducation k Mieux conna tre les pratiques alimentaires des familles les plus pauvres Le gestionnaire de PCSF trouve que ce tableau faisabilit est bien joli Mais il souligne que la pertinence et la faisabilit financi res d un projet test comme celui l vont d pendre de ses dimensions et de l ordre de grandeur de son budg
45. ectif en soi mais aussi une preuve des avantages de l agriculture intensive Les deux colonnes rajout es par l valuateur ressemblent celles ci Objectif sp cifique Les objectifs globaux ex niveau 1 D montrer la faisabilit et D montrer que des exploitations agricoles tourn es vers le march l int r t du peuvent procurer des meilleures conditions de vie pour les agriculteurs d veloppement d une agriculture plus intensive D montrer que de telles exploitations agricoles peuvent tre tourn e vers le march conomiquement viables Accompagner l installation des attributaires la Exp rimenter un type de bail respectueux du droit coutumier et des cr ation puis le Produire des r f rences Contraintes des producteurs agricoles d veloppement de leur DURS pourle Exp rimenter un syst me de cr dit agricole adapt be d veloppement d une k y g p agriculture intensive Produire des r f rences agronomiques sur les principales productions int ressant les march s urbains en d veloppement En reprenant les ajouts du responsable de projet et ceux de l valuateur le tableau logique simplifi complet du projet de la Rivi re des Baies tient sur deux pages Les tableaux logiques des projets complexes Le tableau logique complet partant de l objectif final aux activit s est videmment plus com pliqu b tir pour des projets plus complexe
46. ectifs de l action et approfondir sa connais sance des modes et des contraintes alimentaires des familles les plus pauvres dans les quartiers o elle travaille d j Du c t des r sultats discussions sur la faisabilit et la mise en uvre L id e de PCSF est donc de commencer le projet la sant c est le savoir par une phase exp rimentale Le charg de mission propose de travailler la conception de cette phase partir d un tableau logique c t r sultats qui fait suite au pr c dent Il formule l objectif sp cifique ainsi Tester sur un nombre limit d coles et de quartiers un dispositif de cantines scolaires dont les r sultats sont susceptibles de convaincre les ac teurs institutionnels de g n raliser l exp rience sur un nombre significatif de quartiers de San Theodoros Il d cline cet objectif par le segment de tableau logique suivant Figure 20 Le TLS de la sant c est le savoir c t r sultats Du c t des r sultats Du c t des grandes familles d activit 1 Les bailleurs et les acteurs institutionnels sont convaincus et sou tiennent un changement d chelle 11 Les corr lations entre meilleure alimentation et aptitude l apprentissage et les effets d acc s aux cantines sont scientifiquement tablis A Exp rimentation et suivi scientifique B Suivi valuation 12 Les acteurs institutionnels ont t inform s et
47. es PCSF San Theodoros d cide donc d initier la pr conception d un projet qu elle baptise provi soirement la sant c est le savoir Son quipe conna t d j bien le contexte local et l environnement institutionnel Elle souhaite clarifier son approche avant d entamer les concertations et les diagnostics n cessaires L une et l autre doivent tre cibl s un premier cadrage qui doit pouvoir tre pr cis en deux ou trois r unions qui rassembleront l quipe et quelques uns de ses proches partenaires sur le projet farines infantiles La charg e de projet responsable de l animation propose d utiliser l arbre probl mes pour animer la premi re de ces r unions Elle cible la seconde sur l analyse sommaire du jeu des acteurs locaux et pr voit de conclure la troisi me par une synth se et un premier tableau logique simplifi c t gauche L arbre probl mes L arbre probl mes est un mode de repr sentation simplifi e d une probl matique don n e Il fait appara tre le classement hi rarchique des diff rents probl mes qui la composent Chaque probl me y est figur en quelques mots et est reli d une part ceux dont il est la cons quence ou l effet ils sont plac s en dessous de lui et d autre part ceux dont il est la cause ils sont plac s au dessus de lui Des m thodes d animation assez simples peuvent tre utilis es pour conduire
48. es ingr dients et de subvention est partenaires institutionnels Le responsable projet un gestionnaire en place w Un fonds pour l quipement des cantines petit mat riel voire 22 L organisation r novation de hangar locale des cantines est appropri e E Animation et appui aux organisations locales Une petite quipe d animateurs et son budget de fonctionnement Une ligne budg taire formation et animation 31 Les plats propos s sont au F Mise au point de recettes Une quipe nutrition et son budget de fonctionnement point 32 L am lioration des pratiques f Un responsable p dagogie et interface avec les enseignants f G Actions d ducation Ea f i alimentaires des Une ligne budg taire formation et production p dagogique familles est en cours Co ts proportionnels au nombre d coles servies co ts variables selon le nombre d coles servies les autres co ts sont ind pendants de ce nombre partir de l PCSF va pouvoir v rifier ses hypoth ses tester ses bailleurs n gocier avec les parties prenantes du projet Il pourra enfin finaliser la conception de celui ci et d cider des derniers arbitrages avec ses partenaires les plus impliqu s dans l action Le tableau logique du projet la sant c est le savoir va s toffer Les intitul s dans cha cune de ces cases vont devenir plus pr cis Son contenu
49. es sont co teux ou irr guli rement disponibles Les m res de famille ne connaissent pas les notions de base qui leur permettraient d pense gale de confectionner des repas mieux quilibr s La plupart des m res de familles travaillent Le temps de pr paration des aliments est une contrainte forte Dans une ville o l nergie est rare et ch re le temps de cuisson des aliments est galement une contrainte Premi re synth se L quipe de PCSF laisse reposer ces deux arbres probl mes Elle les relit le lendemain en essayant d en tirer les principales conclusions susceptibles d orienter la conception de son projet Ces premi res conclusions sont les suivantes 1 Les probl mes de sant ne sont qu un facteur parmi d autres d chec scolaire la mal ali mentation n est qu une cause parmi d autres aux probl mes de sant L entr e nutrition n assure pas forc ment elle seule la coh rence d un projet qui s affiche sous un objectif acc s la r ussite scolaire des plus pauvres a Pour tre coh rent le projet devra rechercher un impact plus global sur l cole ce qui implique une vraie recherche pour PCSF et sans doute des alliances nouvelles un impact Gret Coop rer aujourd hui n 43 23 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre plus global sur les autres probl mes identifi s
50. et s il intervient sur un nombre d coles trop restreint sa d monstration sera peu cr dible et le rapport entre les co ts li s l exp rimentation et les co ts des services organis s au b n fice des enfants sera trop d favorable pour obtenir le soutien des bailleurs classiques S il intervient rapidement sur un grand nombre d coles son budget total risque d tre trop lev Il souhaite que l quipe puisse assez vite discuter sur des hypoth ses des moyens n cessaires et sur un ordre de gran deur des co ts budg taires Il utilise le tableau logique c t r sultats pour identifier la na ture des moyens n cessaires la mise en uvre du projet et reste les chiffrer Gret Coop rer aujourd hui n 43 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Figure 22 La structure du budget du projet la sant c est le savoir R sultats Activit s Moyens A Exp rimentation et suivi Une ligne budg taire participation aux co ts des chercheurs 11 Les effets sont Scientifiques associ s au projet prouv s PA B Suivi valuation Un charg de SE Une ligne budg taire Etudes 12 Les acteurs institutionnels sont C Organisation du pilotage i pe Une ligne budg taire Communication actions de communication convaincus 21 Le syst me ET d approvisionnement D N gociation avec les Un fonds pour l achat d
51. gardiennage des plus jeunes enfants scolaris s Les traditions alimentaires et les interdits sont diff rentes d une communaut l autre Les m res de familles s occupent seules avec leurs filles a n es du soin et de l ducation des jeunes enfants Int r t videmment fort pour un syst me de cantines subventionn es Les cantines perturberont certains arrangements entre familles probl me mineur La question de la participation des parents aux frais des cantines sera d licate surtout si le projet tente de diff rencier cette participation en fonction de la situation sociale des familles Des r sistances au chan gement dans l alimentation li es l identit culturelle peuvent tre fortes N cessit de mieux conna tre les habitudes alimentaires l organisation des familles et les conomies familiales Entretenir la connexion forte avec les services sociaux et les Ong qui travaillent sur les questions de genre connexion construite lors du projet nutrition infantile Les l ments sont r unis pour construire une premi re version du tableau logique de la phase exp rimentale du projet la sant c est le savoir Le tableau des acteurs permet de commencer imaginer la forme que pourrait prendre le pro jet la sant c est le savoir L quipe de PCSF conclut ses r unions par un tableau qui r sume le cahier des charges du projet Avec ce
52. i re version et par v rifier si chaque colonne contient des niveaux logiques de m me rang Sinon essayez de r or ganiser votre tableau pour y parvenir peu pr s cf encadr ci apr s Les colonnes du tableau logique simplifi contiennent donc de gauche droite des l ments logiques de niveaux diff rents Les l ments de la colonne la plus gauche sont exprim s en termes g n raux ils d crivent les effets globaux que le projet doit g n rer les finalit s du processus complexe dans lesquelles il s inscrit Exemples Am liorer l acc s l eau potable des populations d un district Favoriser le d veloppement des petites et moyennes entreprises d une agglom ration Am liorer le revenu des paysans d une province Les l ments de la colonne la plus droite d crivent des tapes ou des objectifs interm diaires plus pr cis plus concrets souvent quantifiables et qui vont contribuer aux premiers Ce sont des objectifs ou des r sultats simples simples n est pas synonymes de faciles atteindre Exemples Construire six puits bus s et rendre effectif le fonctionnement des comit s eaux dans une dizaine de villages Mettre en place une ligne de cr dits quipements r serv e aux PME utilis s par une dizaine d entre el les chaque ann e Permettre la r alisation d une dizaine d am nagements hydro agricoles visant me
53. i et comment mais ils ont collectivement besoin de s accorder sur leurs objectifs et leurs strat gies communes Au del d un certain seuil de complexit de leurs projets ils ont besoin d outils non seulement pour concevoir leurs projets mais aussi et surtout pour repr senter simplement cette conception et la mettre en discussion Ce que nous appelons les tableaux logiques simplifi s sont parmi d autres des outils qui permettent de repr senter de fa on simplifi e la logique d un projet Ils constituent des instruments certes un peu primitifs mais faciles manier et polyvalents Ils peuvent tre utiles ceux dont le premier m tier n est pas la d marche projet aux b n voles d Ong ou aux techniciens qui abordent cette d marche partir de leurs comp tences sp cifiques Les professionnels qui laborent ou conduisent des projets complexes ont leurs propres outils sp cialis s et n en auront pas forc ment l usage Un outil pour en fabriquer d autres Les tableaux logiques simplifi s permettent donc de repr senter simplement la logique d intervention d un projet c est dire le fil qui conduit des objectifs globaux auxquels ce projet veut contribuer jusqu aux activit s programmer pour contribuer les atteindre Cette repr sentation facilite la lecture de la coh rence de l ensemble puis la fabrication de tableaux susceptibles d aider la programmatio
54. iagnostics et les n go ciations qui doivent pr c der ou accompagner cette conception Le champion du monde des tableaux logiques simplifi s ne produira rien de bien partir d un mauvais travail de concep tion ou d une conception inachev e Une repr sentation simple donc incompl te Le tableau logique simplifi suffit rarement repr senter lui seul l ensemble des l ments n cessaires pour d crire et appr cier la conception d un projet Il permet de mettre en vidence les liens qui conduisent du pourquoi au comment d un projet et qui relient sa finalit ses activit s Il facilite donc ainsi l examen de ce qu on appelle parfois la coh rence interne d un projet Mais il ne fait pas forcement appara tre clairement les raisonnements qui conduisent du dia gnostic initial au choix strat gique essentiel Le diagnostic permet th oriquement d expliciter les l ments d terminants du contexte du projet acteurs territoires dynamiques sociales etc Le lien entre ces l ments et les principales composantes de la strat gie adopt e pour le projet est une des cl s essentielles pour appr cier la qualit de sa conception Le tableau logique ne permet de lire ni la pertinence des objectifs adopt s ni l ad quation entre les m thodes ou les options techniques retenues et les principales caract ristiques du contexte on appelle souvent cette ad quation coh
55. ignants Risque de tensions entre lus et associations de quartiers concurrents pour le leadership local Peut avoir un r le positif ou n gatif Importance de bien les informer et de les associer La personnalit des lus est un crit re secondaire dans le choix des quartiers Les services des mairies de quartiers Tr s peu de ressources propres recherche de financements ext rieurs Des moyens logistiques et humains tr s faibles dans les quartiers b n ficiaires th oriques d une politique de d centralisation active plus bruyante qu effective Mais acteurs incontournables de toute action locale Concurrence entre mairies de quartiers et Communaut urbaine d Alcazar City plus ou moins vive selon la couleur politique des lus L cole primaire fait d sor mais partie des comp tences des communes Mais leurs ventuelles interventions concernent plus l entretien des b timents que ce qui se passe dans l cole Tout projet qui facilite l acc s des financements externes est bienvenu Tout projet consommateur de ressources propres est mal venu Les projets qui facilitent l acc s des financements externes sont des enjeux pour des services municipaux parfois pr dateurs et concurrents entre eux Acteurs in vitables mais peu moteurs Informer via les lus N associer qu en cas de besoin am na gement de b timent Les enseignants et les
56. ion Son extension d pendra de la mesure de son efficacit et son efficience preuves de sa pertinence 4 Enfin les deux arbres pointent que la m connaissance des principes de base en nutrition est aussi un obstacle l am lioration de l alimentation Les premiers fruits des arbres probl mes invitent recourir un autre outil le tableau des acteurs L id e serait donc de commencer par un projet exp rimental de cantines scolaires dans quel ques coles de quartiers d Alcazar City Avant de se lancer plus avant dans la conception de ce projet l quipe de PCSF passe en revue les acteurs susceptibles d tre concern s et asso ci s un tel projet en distinguant les acteurs locaux dans les quartiers et les acteurs institu tionnels municipalit d Alcazar City administrations publiques Elle veut d finir les grandes lignes de sa strat gie avant d aller discuter au moins avec certains d entre eux de cette id e de projet quitte faire voluer cette premi re esquisse strat gique apr s une premi re s rie de rencontres Elle utilise pour faire cette revue strat gique des acteurs un outil classique le tableau des acteurs Sur quatre colonnes et pour chaque cat gorie d acteurs elle d crit en une ou deux phrases Ses caract ristiques essentielles du point de vue du projet Son int r t suppos pour le projet Ses ventuels oppositions au projet Les l
57. ion incompl te 2 3 Objectifs vis s r sultats attendus activit s pr vues 3 Petite Cuill re sans Fronti re le retour ssssssssssssssssssenessse 3 1 Le tableau logique simplifi du projet la sant c est le savoir s sssss0s1s0e 3 2 Un dernier conseil ne confondez pas clef anglaise et bo te outils Gret Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Synth se Ce qui se con oit clairement s nonce clairement dit on Repr senter de fa on synth tique la logique interne d un projet est un exercice utile voire indispensable pour le concevoir pour le pr senter d autres acteurs pour le piloter Cela permet de confronter les points de vue et analyses des acteurs concern s de se mettre d accord sur ce que l on veut faire et comment de v rifier la coh rence interne de l action pr vue d agir plusieurs dans une di rection commune Garder l esprit cette logique et les hypoth ses qui la sous tendent est n cessaire en cours d action lorsqu on s affronte la complexit du r el pour pouvoir garder le cap ou au contraire r viser la strat gie Avec le cadre logique les bailleurs de fonds la suite de l Union europ enne ont mis en place un outil cens jouer ce r le De fait le cadre logique a l
58. ir ses orientations et laborer un plan d action Au contraire les promoteurs du projet de d veloppement local de l le de Rivabella ont con u un tableau logique simplifi qui reste assez conceptuel Ses trois niveaux logiques sont exprim s en termes tr s g n raux Gret Coop rer aujourd hui n 43 11 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Figure 5 L exemple de l le de Rivabella Le tableau logique simplifi du projet de d veloppement local de l le de Rivabella Niveau logique 1 Niveau logique 2 Niveau logique 3 111 L augmentation durable des revenus agricoles 112 L augmentation durable des autres revenus li s 11 L am lioration des revenus l exploitation des ressources naturelles 113 Le d veloppement des diff rentes cat gories d entrepreneurs conomiques 1 Contribuer 121 La pr servation des ressources naturelles et du Pam lioration des 42 La pr servation du poten potentiel agricole en particulier conditions de vie tiel conomique et du cadre 122 L arr t de la d gradation de l environnement des des populations de vie villages et de ses impacts n gatifs sur les conditions de vie de leurs habitants 131 L am lioration du niveau d quipement des villages 13 L am lioration de l acc s en infrastructures de base aux services essentiels 132 L am lioration de la gestion de ces quipe
59. it juridique de ce jugement a V rifier la dispo nibilit effective du foncier attribu la Rencontrer s par ment l ensemble des propri taires coutumiers des parcelles Confirmer l accord des propri tai nenco RS 1 REC A SEE o doivent tre install s les attributaires conna tre leurs intentions res coutumiers et v rifier que coop rative leurs conditions pour la mise disposition des terres sont com patibles avec les contraintes de la coop rative Trouver un facilitateur et organiser des r unions de concertations avec ces propri taires coutumiers Etc Traduire l accord entre les pro pri taires coutumiers par un acte l galement enregistr Etudier avec un homme de loi les possibilit s de baux et les ventuels pr c dents en mati re de faire valoir indirect garanti Etc b Am nager le lotissement et r partir les lots Finaliser le plan d am nagement du site Etc Etc Etc Gret Coop rer aujourd hui n 43 35 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Peu de temps apr s avoir pris ses fonctions le responsable du projet de la rivi re des baies souhaite avoir une vision plus pr cise des activit s que va devoir mener sa petite quipe Il devra commencer programmer son activit Il ajoute donc une colonne droite du tableau de logique qui figure sur son document projet
60. iveaux pour les d signer dans la suite de ce document Chaque niveau logique peut tre d crit par un ou en g n ral plusieurs l ments autrement dit la plupart des projets s efforcent de contribuer plusieurs objectifs visent une s rie de r sultats obtenus gr ce plusieurs types d activit s mais on peut aussi b tir des projets autour d une seule finalit et d un seul objectif sp cifique Figure 1 La logique d intervention Pourquoi on veut le Ce qu on veut faire Comment on veut le faire faire S inscrire Contribuer poi pe Mettre en Me des ra d dans des objectifs objectifs r sultats pas moyens finalit s an sp cifiques La description de la logique d un projet consiste expliciter identifier ses diff rents niveaux logiques les d crire en pr sentant leurs diff rents l ments et pr ciser les liens reliant ces derniers entre eux La difficult de cet exercice d pend en partie de la complexit des projets eux m mes Il peut aboutir une description plus ou moins synth tique ou d taill e compl te ou partielle selon l usage r serv cette description Il peut s attacher expliciter plut t les liens entre les ob jectifs finaux et les objectifs sp cifiques et faire appara tre ainsi la coh rence strat gique du projet Il peut d tailler plut t les relations e
61. l a fix s au d part et cette programmation op rationnelle cf aussi l usage du tableau logique dans le cycle des projets page 17 Fabriquer d autres outils pour planifier programmer suivre et valuer La n cessit de se r f rer ce que nous avons appel la logique d intervention d un projet ne se manifeste pas seulement au moment de sa conception op rationnelle Elle reste pr sente tout au long de son ex cution qui va tre guid e par un certain nombre d outils de planification et de programmation eux m mes tributaires en g n ral d un dispositif de suivi valuation L laboration de ces outils est donc elle aussi facilit e par une repr sentation simplifi e de cette logique d intervention Tant que ces outils peuvent rester relativement simples on peut imaginer des passages assez directs entre les fableaux logiques simplifi s et les diff rents tableaux qui servent de base ces outils de programmation et de suivi Une deuxi me note qui fait suite ce document est consacr e au mode d emploi du tableau logique Elle propose quelques id es pour fabriquer de tels outils 14 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre En particulier pour conduire des projets processus Elle traite en particulier des outils fabriqu s partir des tableaux logiques simplifi s et destin s faciliter le pilotage des
62. les pourquoi avant de discuter du comment Le tableau logique ventuellement utilis pour r sumer leurs accords se construit donc tout aussi progressivement de gauche droite 3 Le tableau logique est utilis pour repr senter les conclusions auxquelles aboutissent les premi res tapes du cycle Mais chacune d elles est le fruit de d marches sp cifiques de diagnostic de faisabilit de n gociation qui utilisent des outils sp cifiques Les m thodologues r vent d un syst me int gr universel o les conclusions d un dia gnostic seraient formalis es sous une forme qui permettrait de produire automatiquement un tableau d objectifs qui conduirait son tour la d finition quasi automatique des termes de r f rences d une tude de faisabilit dont les r sultats Il faut les laisser leur r ve d autant que les organisations taille humaine comme les n tres n ont pas vraiment besoin d un tel syst me Mais il peut tre instructif de voir partir d un cas concret comment le d but d un cheminement de projet conduit une premi re bauche de son tableau logique Le cas ci dessous correspond un cas r el peine transform par souci de discr tion be soins p dagogiques et envie d embellir un peu la r alit Toute ressemblance avec des per sonnes ayant r ellement exist 3 2 Illustration le projet La sant c est le savoir En amont
63. lifi est un de ces outils Un exercice d appropriation de la logique d un projet par une petite quipe Les interventions pour le d veloppement reposent souvent sur la dynamique de petits groupes qui jouent un r le moteur dans leur mise en uvre sans avoir t forc ment associ s leur conception initiale une quipe terrain le bureau d une association ou d une organisation pro fessionnelle etc Sauf projets tr s courts ou tr s programm s ces quipes ont souvent besoin de se r approprier r guli rement la logique de leurs actions de v rifier qu elles en ont tou jours la m me compr hension et d actualiser la formulation de leurs objectifs C est notam ment le cas sur des projets organis s en phases successives chacune con ues au fur et me sure en fonction des r sultats de la pr c dente L actualisation ou l laboration en groupes du tableau logique simplifi d une phase venir ou en cours d un projet peuvent faciliter cette r appropriation Il est souvent bien utile aux quipes terrains accapar es par leurs activit s quotidiennes de faire le point Celles ci perdent parfois de vue les r sultats et les objectifs qu elles poursuivent et accessoirement la fa on dont elles vont les valuer L laboration ou l actualisation d un tableau logique simplifi en petits groupes peuvent tre un bon outil pour faciliter l animation de r flexion Il peut tre utilis
64. lit s aux activit s pr vues Pour les projets complexes mieux vaut proc der par tapes et finaliser un premier tableau logique simplifi partiel trois quatre ou cinq colonnes maximums avant de vouloir aller plus loin s il est n cessaire d aller plus loin De droite gauche des activit s vers les objectifs finaux Le principe est le m me quand on pr f re construire le tableau logique simplifi partir des activit s o On commence par r sumer la liste des activit s mises en uvre par le projet et trois qua tre ou cinq ensembles d activit s On d crit ces ensembles en une ou deux phrases maxi mums deux ou trois mots peuvent parfois suffire que l on inscrit dans la derni re colonne du tableau la plus droite o On s interroge ensuite Quels sont les r sultats attendus de ces activit s quoi doivent elles directement aboutir ou servir Quels doivent tre leurs effets imm diats Et on ins crit la r ponse ces questions ensemble d activit s par ensemble d activit s dans l avant derni re colonne La m me r gle formelle s applique pas plus de trois ou quatre r sultats par activit s pas plus de deux ou trois phrases pour d crire un r sultat a Ft ainsi de suite de droite gauche d une colonne l autre on explicite de fa on synth tique le ou les effets attendus des r sultats ou des objectifs interm diaires qui figu rent dan
65. lle Les probl mes de sant et de malnutrition emp chent les enfants de bien suivre l cole l l Les revenus familiaux sont Les parents ne sont pas persuad s de L cole publique n est pas assez ins r e y Et aucune autre forme d activit p ri solaire n est accessible ces enfants insuffisants l int r t de l cole dans son milieu Les frais L cole n apporte aucune L Etat n a ni les moyens ni Les collectivit s locales ne d colages sont r ponse aux probl mes la volont politique se mobilisent pas lev s quotidiens des familles suffisante pour soutenir suffisamment en faveur de l cole l cole Publique Les familles les plus pauvres n ont pas acc s au syst me de sant b n ficient pas d une alimentation quilibr e Les enfants ne partir du premier arbre l quipe d cide d approfondir la probl matique qui la concerne plus directement Elle d cline plus en d tail l item Les probl mes de sant et de malnutri tion emp chent les enfants de bien suivre l cole en ne creusant que les probl mes qui ont voir avec l alimentation Toujours sur le mode de la r flexion b tons rompus sans chercher approfondir la formulation des probl mes elle trace donc un deuxi me arbre probl mes 22 Coop rer aujour
66. ments par les communaut s 211 L am lioration des ressources humaines des institutions locales 21 L accroissement des 212 L am lioration de l organisation institutionnelle des capacit s des communaut s acteurs locaux et des acteurs villageois 213 L accroissement des capacit s des acteurs locaux passer l action capacit d analyse capacit s op rationnelles 2 Permettre aux 221 L am lioration du diagnostic que les acteurs communaut s locaux portent sur leur situation le contexte local et leur environnement r gional 22 L am lioration des r f rences la disposition des acteurs locaux d tre davantage les actrices d un 222 L am lioration des outils d intervention et du d veloppement r f rentiel technique la disposition des acteurs durable de leur locaux territoire 231 L am lioration de la coordination des acteurs et de la compl mentarit entre l chelon local et l chelon r gional 23 L am lioration de i r i S Er 232 L accroissement des capacit s des acteurs r gio l environnement institutionnel AE des acteurs locaux 233 L am lioration de la coordination entre acteurs r gionaux et la pertinence des interventions au plan r gional Ces deux tableaux logiques simplifi s correspondent donc deux projets de natures diff rentes le premier a un objectif pr cis au moins en ce qui concer
67. n d battre Cette remarque fait tousser les nutritionnistes de l quipe Les questions de coh rence ne sont pas en pauvret et nutrition disent ils Ce tableau tablit une relation bien rapide entre l am lioration de l alimentation et l augmentation des capacit s cognitives La r alit est bien plus complexe que cela La nutrition et son impact sur la sant sont suffisamment importants pour ne pas avoir chercher des arguments dans le charabia des bailleurs de fonds Inutile donc de se r f rer un objectif global si large N argumentons pas en dehors de nos savoir faire Mais soyons rigoureux dans notre domaine N affirmons pas que l ducation nutritionnelle aura elle seule un effet b n fique sur les comportements alimentaires sans avoir tudi les contraintes des populations et les alternatives leurs modes alimentaires Le gestionnaire de PCSF n est pas de cet avis Pour lui rien ne sert de concevoir des beaux projets s ils ne sont pas financ s par des bailleurs Aujourd hui la mode est la lutte contre la pauvret et aux filets de s curit pour les plus pauvres C est un argument pour vendre un dispositif de cantines scolaires La contribution un tel filet devrait donc selon lui figurer parmi les objectifs du programme Mais l quipe n en est pas encore l criture du projet Elle conclut ce d bat en d cidant de rechercher des alli s ventuels pour largir les obj
68. n initiale le suivi et l valuation des activi t s et de leurs r sultats Un mat riel interm diaire pour confectionner le cadre logique La plupart des praticiens de la coop ration pour le d veloppement b n voles ou profession nels ont eu affaire ou ont tent d avoir affaire avec l Union europ enne qui est le principal bailleur du d veloppement Ils ont t confront s au cadre logique que celle ci impose tous ceux qui veulent monter des projets avec son aide Les tableaux logiques simplifi s peuvent aussi faciliter l laboration de cet outil tr s codifi Deux textes une notice de construction et des recommandations d usage puis un mode d emploi Ce guide est compos de deux parties publi es s par ment 6 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Vous avez sous les yeux la premi re Elle pr sente l outil tableaux logiques simplifi s propose des recommandations pour son usage et une notice pour leur construction La seconde publi e tr s prochainement est consacr e au mode d emploi de ces tableaux logiques Ils peuvent tre utilis s pour la programmation et la supervision de projets leur suivi et leur valuation et enfin pour faciliter la fabrication de cadres logiques des vrais conformes ceux l aux normes des bailleurs Ne pas confondre tableau logique simplifi et cadre logique
69. n peut tre un plus La personnalit du directeur est un crit re secondaire dans le choix des coles Les associations de parents d l ves Pr sentes dans pratiquement toutes les coles mais in galement actives Pratiquement aucune ressource mon taire capacit mobiliser du travail b n vole sur courte p riode faible capacit de gestion sauf exception Structures actives malgr parfois des phases de dormance prolong es Adh rent une f d ration qui repr sente une force et un enjeu politique sur la ville En g n ral fortement connect es aux associations de quartiers Devraient tre a priori favorables au projet qui b n ficiera leurs membres et renforcera leur l gitimit Elles devraient se mobiliser pour faciliter la mise en uvre des cantines et assurer leur p rennit Peu de risque de tension avec ces associations si elles sont associ es d s le d part Leur donner des fonctions de gestion trop lourdes sans les outiller pour cela peut cependant tre durablement contre productif Acteurs moteurs Relais indispensables vers les familles Pr voir de renforcer leur capacit Mais aussi leur vision sur le sujet Int r t tablir des contacts avec la f d ration des associations de la ville Gret Coop rer aujourd hui n 43 25 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d
70. na g s Contribuer La r novation de 15 points d eau l am lioration de la Rattraper le retard du La mise en place ou la r activation des lall gement du travail d partement en mati re comit s eau pour chaque point d acc s des populations d eau situation sanitaire et des femmes dans le y zji l eau potable s d partement sah lien L mergence d une structure d parte de Krompf mentale qui offre aux comit s eau les services n cessaires leur effica cit et leur durabilit Gret Coop rer aujourd hui n 43 39 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Figure 18 L exemple du d partement de Kom mapa Le projet de d veloppement local du d partement de Kom mapa est b ti sur le mod le classique des PDL dans ce pays d Afrique de l Ouest caract ris entre autres par la mise en uvre d un proces sus de d centralisation qui confie aux communes la ma trise d ouvrage des infrastructures sociales loca les En concertation avec les lus du d partement il a t d cid de centrer une premi re phase de ce projet sur l am lioration durable de l acc s des populations aux services publics essentiels avant de di versifier ses actions et son dispositif Les objectifs de cette premi re phase sont la fois des objectifs d am liorations concr tes de mise en place d un dispositif op rationnel et de renfor
71. ne l installation des attribu taires Le second s efforce de fixer un cadre d action commun et coh rent un ensemble d acteurs et d initiatives Ils sont de fait construits pour r pondre deux usages un peu diff rents Le premier permet d amorcer un exercice de programmation des activit s Le second propose un cadre plus g n ral qui doit permettre aux diff rents acteurs d un projet de d ve loppement local de se r f rer aux m mes objectifs communs Les tableaux logiques simplifi s sont des outils souples polyvalents pratiques qui peu vent s adapter un peu tous les types de projets tant qu on ne cherche pas les d finir avec trop de rigueur ou les inclure dans des d marches trop rigides Mais ce sont aussi des outils qui atteignent vite leurs limites Ils ne conviennent pas forc ment des projets trop com plexes o ils perdent alors certaines de leurs qualit s 12 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre 2 Principaux usages 2 1 D battre v rifier la coh rence et fabriquer d autres outils Un support pour d battre avant et pendant l action Les projets de d veloppement sont toujours des uvres collectives Ils peuvent associer de multiples acteurs des bailleurs des ma tres d ouvrage des ma tres d uvre des prestataires de services des usagers ou des b n ficiaires Ces acteurs trangers au contexte du
72. nement est Ur OTEA 3 e e i34 D velopper une culture de la gestion au sein des responsables nis de fa on tr s analy ds des d exploitations et d OP tique objectifs par ob paysans etc 32 Contribuer renforcer la coh sion des OP en favorisant les jectifs Chacun peut dynamiques de groupes ainsi approfondir SON 41 Am liorer la situation conomique des exploitations c est am liorer pourquoi du projet 4 Renforcer la celle des OP et donc la FOPPA FOPPA en 42 Mieux valoriser les comp tences d j rassembl es au sein des temps services de la FOPPA qu institution 43 Rendre un service appr ci la base parce qu il r pond ses pr occupations et attentes On n est pas ici dans un exercice d arbre probl mes ou de diagnostic participatif il s agit l de r sumer la logique d un projet d j identifi au moins dans ses grands principes pour v rifier l accord initial des diff rents partenaires et en tenir compte lors de la faisabilit proprement dite Gret Coop rer aujourd hui n 43 31 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre 3 Le questionnement volue vers le quoi et vers le ou les objectifs sp cifiques du projet Ici cet objectif sp cifique est le point de d part de la d marche Le projet vise cr er un service d appui conseil au sein de la FOPPA Le troisi me niveau du tableau logique sim plifi s efforce
73. ns quence de Activit s action d une personne d une en treprise d une nation dans un domaine d fini Action ce que l on fait manifestation concr te de la volont de quelqu un d un groupe acte ou effet produit par quelque chose ou quelqu un d une mani re d termin e mani re d agir in Le petit Larousse illustr 1997 38 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Figure 16 L exemple de Sintiou Veng L association villageoise de d veloppement de Sintiou Veng a peu de moyens mais le village est situ dans la zone d intervention du Fonds d appui au d veloppement communautaire FADC de la province du Sud Son objectif pour am liorer l approvisionnement en eau potable au village est d y faire r aliser deux fora ges suppl mentaires avec l aide du projet Pour atteindre cet objectif son action doit permettre au village de remplir les conditions pos es par le projet r unir 5 en cash du co t total de l investissement d si gner les quartiers qui doivent tre desservis en priorit lire un comit d organisation et signer un contrat avec lui Si l association construisait le cadre logique de son projet il pourrait tre le suivant La r alisa tion des deux forages y figurerait comme un objectif Objectif final Objectif sp cifique vis R sultat attendu Activit s pr vues La part d autofinancement
74. nt aux questions Que faut il faire par quelles tapes interm diaires faut il passer pour atteindre l objectif final Quels sont les diff rents l ments de cet objectif final En quoi le projet va t il contribuer ces objectifs finaux Chacun trouvera la formulation de la question avec laquelle il fonctionne le mieux La r gle formelle pas plus de trois ou quatre objectifs et de deux ou trois phra ses par objectif s applique tout au long du processus de fabrication Comme toute r gle bien faite elle autorise des exceptions qui doivent rester rares a Ces objectifs interm diaires sont leur tour d taill s en plusieurs sous objectifs avec la m me m thode Que faut il faire pour atteindre les objectifs d crits dans la colonne pr c dente En quoi le projet va t il contribuer ces objectifs On peut ainsi d crire des niveaux logiques 2 3 4 etc On peut d velopper le tableau logique simplifi jusqu un niveau de d tails proche de l outil de programmation des activit s cf ci apr s Il suffit d ajouter successivement des colonnes l arbre initial toujours selon le m me processus et le m me type de questions pour cr er une nouvelle colonne Que faut il faire pour atteindre les objectifs inscrits dans la co lonne pr c dente On aboutit ainsi la description d un ensemble d activit s ou des activi t s on a construit un arbre logique complet qui va des fina
75. nter Ong complexes ou m l s malgr eux des guerres internes des dispositifs projets d raisonnablement con us trouveront quelques l ments l dessus dans le tome II consacr au mode d emploi des tableaux logiques Figure 15 L arbre logique plusieurs tages du c t des r sultats 6 7 8 3 4 Tableau du c t des _ A _ objectifs 5 Es d l 2 3 4 5 du c t des activit s Dernier conseil Restez pragmatique L arbre logique n est pas un outil de pr cision Il reste un truc de gens assez press s qui ont besoin de visualiser la logique d un projet pour en d battre avec d autres afin de la valider de l ajuster ou de la compl ter pour la rendre plus op rationnelle Il n existe pas d arbre logique unique et parfait pour un projet On peut au contraire imaginer plusieurs types d arbres logiques pour une m me intervention Chaque version permettra de d crire la logique de cette intervention de fa on simple synth tique et compr hensible par la plupart des acteurs concern s par le projet on peut raconter la m me histoire avec des mots diff rents Gret Coop rer aujourd hui n 43 37 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Construisez la ver
76. ntre moyens activit s et r sultats et v rifier ainsi sa coh rence op rationnelle Cf ci apr s ce que nous appelons des projets processus ou les diff rences que certains introduisent entre la notion de projet et de programme Vous avez besoin d s ce stade d une d finition d objectifs finaux d objectifs sp cifiques et de r sultat Alors rendez vous page 37 8 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre 1 2 Un mode de repr sentation simplifi e Des sch mas Une des fa ons les plus simples de repr senter une logique d intervention consiste dessiner des sch mas qui ont l allure suivante Figure 2 Le sch ma logique Niveau logique n Niveau logique n 1 Niveau logique n 2 Niveau logique n 3 Niveau logique n 4 Niveau logique n 5 Objectif final 1 Type de Moyens 1 Ensemble Objectif sp cifique d taill 1 R sultat 2 Moyens 2 Objectif final 2 Ensemble d activit s 2 Objectif sp cifique 1 SE R sultat 3 Objectif sp cifique d taill 2 Moyens 3 Objectif final 3 Ensemble d activit s 3 R sultat 5 Les diff rents l ments logiques sont pr sent s en colonnes de niveaux homog nes Les liens logiques qui expriment des relations de cause effet sont figur s
77. ogique ont parfois des difficult s avec le terme r sultats qui dans le langage courant peut tre utilis dans deux sens diff rents Il peut d signer les cons quences imm diates d une action qui contribue l atteinte d un objectif On peut aussi l utiliser pour d crire les volutions concr tes qui prouvent qu un objectif a t atteint Exemple Un ensemble d actions formations d monstrations changes paysans convainc des paysans de mieux utiliser l engrais et plus souvent Cette nouvelle pratique culturale contribue un accroissement de productivit Cet accroissement peut tre mesur par l volution de la marge brute moyenne par hectare de ma s Si l on parle en langage cadre logique cette nouvelle pratique l utilisation d engrais est un r sultat des activit s Elle contribue un objectif d accroissement des performances co nomiques de la culture du ma s L atteinte de cet objectif est mesur e par un indicateur ici l volution de la marge brute 40 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Mais en langage courant on peut aussi dire que l augmentation de cette marge est un r sultat un fruit de l activit Alors on pourrait dire condition n cessaire l atteinte de l objectif sp cifique qui r sulte directement de la mise en uvre des activit s au lieu de r sultat au sen
78. opos dans ce texte ressemble au cadre logique de l Union europ enne Il en diff re principalement sur trois points a Ce n est pas une proc dure norm e Sa structure son degr de d tails varient d un cas l autre L enjeu n est pas de bien remplir des cases pr d finies mais d avoir un support op ratoire dans lequel les protagonistes de l action se retrouvent a Jl se concentre sur l amont la partie gauche du tableau les grands objectifs la fa on dont ils s articulent les grands champs d activit s les grands r sultats attendus Le d tail des activit s et des r sultats la programmation quelles activit s dans une p riode donn e en fonction des objectifs ventuellement ajust s en cours d action et des r sultats des p riodes ant rieures sont un autre exercice qui s appuie certes sur le tableau logique pour le d rouler plus compl tement mais n en sont pas partie int grante Entre les objec tifs et le d tail des activit s il y a donc place pour la strat gie la r activit la flexibilit Gret Coop rer aujourd hui n 43 3 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre a Jl n est pas grav dans le marbre En fonction du d roulement de l action et des volu tions du contexte les activit s voire les objectifs sp cifiques peuvent tre revus On re formule alors le tableau logique dont la nouvelle version sert d sormais de r f renc
79. opose de mobiliser Cette v ri fication implique d une part une description plus d taill e des activit s pr vues et des moyens n cessaires pour conduire ces derni res et d autre part un rep rage minimum des conditions pr alables indispensables leur mise en uvre Faute d aller suffisamment loin dans la pr vision op rationnelle les concepteurs de projets produisent des esquisses l gantes s duisantes aux yeux des d cideurs bureaucrates et im possible mettre en uvre Les concepteurs s en moquent un peu lorsque leurs projets d marrent ils voguent d j vers d autres missions Et les quipes terrain pleurent Polyvalent mais pas universel Le tableau logique simplifi permet de visualiser assez simplement la logique d un projet ou du plan d action d une association C est parfois bien utile pour animer la r union d un comit de pilotage ou d un conseil d administration qui doivent en d battre Mais il faut par fois une ou deux r unions pour qu un public non averti s approprie ce mode de repr sentation Cette appropriation est plus facile quand l arbre logique est construit colonne par colonne en cours de r union au lieu d tre pr sent d un seul tenant comme tout outil d animation le tableau logique simplifi ne fonctionne bien que quand il est au service de pratiques et de sc narios d animation suffisamment labor s Il n est adapt que p
80. our des participants qui ont tous recours l crit dans la m me langue et qui ont d j une certaine habitude de la lecture des tableaux L arbre logique n est pas un outil participatif tout terrain pour consultant press Un outil interm diaire rarement un produit fini lui tout seul En mati re de programmation de suivi ou d valuation le tableau logique n est qu un outil interm diaire Il ne sert pas grand chose lui tout seul Il est utile parce qu il facilite la construction d autres outils 16 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Le tableau logique n est qu une fa on de repr senter de fa on synth tique la logique in terne d un projet Il facilite la mise en d bats et la r flexion collective autour de cette lo gique Mais il ne fait que traduire un moment donn le degr d avancement d un tra vail de conception ou d un processus de concertation Il n a de sens que s il est utilis dans cette optique Il ne se suffit pas lui m me 3 Son usage aux premiers stades de la conception d un projet 3 1 Aux diff rentes tapes du cycle des projets Le tableau logique n est qu un outil de repr sentation Il est utilis pour formaliser ou mettre en d bats les conclusions de diff rentes phases d laboration ou d ajustement d un projet Il ne remplace pas les outils qui perme
81. par des fl ches Un m me niveau logique peut tre d crit par un ou plusieurs l ments objectifs r sultats ensembles d activit s Chacun d entre eux peut tre le produit ou l effet d un ou plusieurs l ments logiques de niveau inf rieur et lui m me contribuer un ou plusieurs objectifs ou r sultats de niveau sup rieur Des tableaux Ce mode de repr sentation utilise la fonction dessin des logiciels de traitements de textes Elle peut faire perdre beaucoup de temps ceux qui ne ma trisent pas compl tement cette fonction d autant que l laboration de ces sch mas logiques proc de souvent par la m thode des erreurs corrig es Il est donc plus simple d utiliser la fonction tableau de ces m mes logiciels On dessine alors ce que nous appelons dans ce document des tableaux lo giques simplifi s en jouant sur l ajout de colonnes et de lignes et le fractionnement ou la fusion de cellules on peut aussi utiliser les tableurs Le tableau logique simplifi qui corres pond au sch ma pr c dent a l allure suivante Gret Coop rer aujourd hui n 43 9 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Figure 3 L allure d un tableau logique simplifi Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau Niveau logique n logique n 1 logique n 2 logique n 3 logique n 4 logique n 5 Types de R sultat4
82. ppui conseil adapt e aux diff rentes cat gories d exploitations et notamment aux personnes mal alphab tis es Cr er et mettre en uvre au sein de la FOPPA un service d appui conseil aux exploitations familiales 2 Conseils pratiques Le tableau logique simplifi en deux temps et dix mouvements 2 1 Commencez par finaliser un morceau Une premi re version assez vite faite incompl te qui tient sur une page 1 Bien savoir pourquoi on labore un tableau logique on ne le construira pas tout fait de la m me fa on selon l usage qu on en a 2 Ne pas se prendre la t te et commencer son tableau logique simplifi comme il vient colonne par colonne laborer une premi re version sans chercher dessiner un arbre complet Au contraire se limiter dans un premier temps trois ou quatre colonnes maxi mums c est dire trois ou quatre niveaux logiques que l on ait commenc par les objectifs finaux ou les activit s ce premier essai devrait obligatoirement tenir sur une seule page 21 X 29 7 Ne pas se fatiguer trop travailler d s le d part la formula tion des objectifs 3 Laisser reposer et passer autre chose Gret Coop rer aujourd hui n 43 33 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Une premi re version finalis e mais incompl te 4 Se remettre l ouvrage en commen ant par relire cette prem
83. projet ou acteurs locaux n ont pas toujours la m me culture Ils sont eux m mes souvent pluriels communaut s associations collectivit s territoriales administrations compos es de multiples services et aux nombreux chelons hi rarchiques Ces diff rents acteurs parfois associ s au sein de comit s de pilotage ont besoin de d battre de v rifier leurs accords ou d expliciter le mieux possible leurs d saccords sur les diff rents aspects du projet qui les r unit Ils ne peuvent le faire qu partir d une repr sentation de ce dernier Beaucoup d entre eux sont des lecteurs press s D autres peuvent tre des lecteurs malhabiles d autant que les documents projets sont souvent r dig s dans la langue des pr c dents Une repr sentation simplifi e qui met en exergue les principaux points du projet qui les rassemble leur est donc souvent bien utile Le tableau logique simplifi peut avoir cette utilit Un support pour changer ses exp riences L change d exp riences est un puissant moteur pour progresser Mais l usage on s aper oit qu il n est pas si facile de pr senter clairement et rapidement son projet de d veloppement pour en d battre ensuite avec d autres Quelques outils de pr sentation synth ti que et syst matique sont bien utiles surtout quand ils sont d un usage d j largement partag parmi les op rateurs de projets Le tableau logique simp
84. s Proposer une gamme d appui conseil adapt e aux diff rentes cat gories d exploitations et notamment aux personnes mal alphab tis es 4 On obtient ainsi la premi re partie du tableau logique du projet de cr ation d un service d appui conseil aux exploitations agricoles de la plaine de ARMEN cf page suivante Il reste compl ter ces quatre premi res colonnes en r pondant successivement aux questions suivantes Comment construire et mettre en uvre tel service Quels objectifs interm diaires ou partiels faut il se fixer Quels r sultats faut il viser pour atteindre ces objectifs Quelles activit s peuvent permettre d atteindre ces r sultats 32 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Figure 12 L exemple du service d appui conseil de la FOPPA 1 Am liorer la situation des exploitations et augmenter le Contribuer am liorer 11 La gestion des exploitations et donc les capacit s de gestion des paysans 12 Les performances technico conomiques des revenu des exploitations paysans 13 Les capacit s de n gociation des paysans notamment avec leurs partenaires conomiques 2 Valoriser le Idem 11 et 12 et Contribuer potentiel agricole 22 L intensification de la production rizicole de la plaine de EU l ARMEN et 23 La diversification des syst mes de productions optimiser la mise en valeur des am nagement
85. s agricoles 24 Le d veloppement de nouvelles activit s de transformation des produits agricoles Proposer des r f rences techniques prouv es et adapt es au contexte et la situation des exploitations Associer alphab tisation formation conseil en groupes et appui individuel Accorder une importance particuli re la formation conomique et au conseil en gestion Un service durable pour accompagner des processus d apprentissage longs et volutifs 3 Renforcer le pouvoir collectif des paysans vis vis des autres acteurs de l conomie agricole de la Plaine Idem 13 31 D velopper une culture de la gestion au sein des responsables d exploitations et d OP 32 Contribuer renforcer la coh sion des OP en favorisant les dynamiques de groupes 4 Renforcer la FOPPA en tant qu institution 41 Am liorer la situation conomique des exploitations c est am liorer celle des OP et donc de la FOPPA 42 Mieux valoriser les comp tences d j rassembl es au sein des services de la FOPPA 43 Rendre un service appr ci la base parce qu il r pond ses pr occupations et attentes Impliquer fortement les OP dans la mise en uvre du service Organiser le conseil pour qu il favorise les dynamiques de groupes Associer fortement les usagers dans l organisation du service Rechercher les synergies entre conseils aux OP et services aux exploitations Proposer une gamme d a
86. s comme celui de Rivabella On peut s en sortir en construisant ce tableau sous la forme d une s rie de tableaux embo t s cf fig 15 Les derni res cases du tableau du c t des objectifs servent de premi res co lonnes au tableau du c t des r sultats Les derni res cases de ce tableau du c t des r sultats servent de premi res colonnes au tableau du c t des activit s 36 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre Ce syst me de tableaux qui s embo tent fonctionne bien pour construire le tableau logique d un projet processus ou d un plan d action dont les objectifs g n raux sont d finis pour plusieurs ann es et dont les objectifs plus concrets et les r sultats attendus sont pr cis s d ann es en ann es ou de phases en phases Ce m me syst me peut tre utilis pour les projets organis s en plusieurs volets op rationnels relativement ind pendants Ils contribuent chacun au m me tableau c t objectifs mais le d cline selon des tableaux diff rents et autonomes c t r sultats Et quand ces projets sont organis s en plusieurs quipes qui doivent contribuer ensemble aux m mes objectifs concrets ou aux m mes r sultats mais qui se veulent autonomes et sou haitent disposer de leur propre tableau logique alors a se complique il faut faire des croi sements Les lecteurs fan des montages i
87. s la colonne pr c dente a On arrive ainsi th oriquement aux objectifs finaux du projet 30 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre 1 2 Le principe de construction illustr Le service d appui conseil aux exploitations familiales de la FOPPA Le potentiel de l agriculture irrigu e de la plaine de l ARMEN est consid rable et demeure sous exploit Les organisations paysannes villageoises et les groupements de producteurs de cette r gion se sont regroup s au sein d une f d ration la FOPPA la F d ration des Organi sations Paysannes de la Plaine de l ARMEN Les services de l tat charg s de la vulgarisation agricole n ont jamais t ni tr s efficaces ni tr s appr ci s Ils sont quasi inexistants depuis le r ajustement structurel La FOPPA qui offre d j un service de conseils conomiques et juri diques ses membres veut cr er un service d appui conseil aux exploitations familiales Elle pr pare un projet dans ce sens Son principal soutien financier exige que ce projet soit d battu avec les bailleurs qui financent les am nagements hydro agricoles les services de l tat et les syndicats agricoles Les repr sentants de ces partenaires potentiels se r unissent pour laborer un premier draft du tableau logique simplifi du projet 1 Am liorer la situation des exploitations et augmenter le 1 Chacun est invit dire quels sont re
88. s o on l emploie quand on fabrique un cadre logique Mais a serait bien trop long Alors on continuera parler de r sultats en essayant de ne pas faire de contresens 3 Petite Cuill re sans Fronti re le retour 3 1 Le tableau logique simplifi du projet la sant c est le savoir vous de jouer Arriv s l chers lecteurs vous disposez du mode d emploi pour construire un tableau logique simplifi du projet la sant c est le savoir au stade de sa pr conception Tous les l ments n cessaires sur ce projet vous ont t fournis pages 19 27 vous d essayer avant d aller plus loin Un conseil travaillez en deux temps dessinez d abord un tableau logique c t objectifs puis un autre partir du premier c t r sultats Du c t des objectifs discussions sur la strat gie Le charg de mission de Petite Cuill re sans Fronti re a abouti un d but de tableau logique qui a l allure suivante Figure 19 Le TLS de la sant c est le savoir c t objectifs Du c t des objectifs globaux Du c t des objectifs sp cifiques Am liorer 2 n Am liorer la durablement les ba MSE er Accro tre les capacit s des ituati place d un Am liorerles is suivre les cours GE piques dispositif de chances de nutritionnelle des alimentaires des canines Contribuer r ussite enfants les plus familles scol lres la lutte
89. sion qui vous convient et qui fonctionne peu pr s correctement avec vos interlocuteurs Ne cherchez pas la perfection En l occurrence elle n existe pas Au d but vous trouverez l exercice difficile Ne vous d couragez pas a fonctionne comme un langage avec un peu de pratique la plupart des personnes qui s en servent r guli rement finissent par l utiliser sans y penser 2 3 Objectifs vis s r sultats attendus activit s pr vues Une distinction qui n est pas indispensable pour commencer Les d butants qui s essaient au cadre logique fa on UE prouvent souvent des difficult s distinguer ce qu est un objectif un r sultat une activit Cette distinction n est pas indispen sable pour vos premiers essais de tableau logique simplifi En partant d un objectif final et en construisant cet arbre selon la m thode indiqu e de gauche droite vous aboutirez for c ment une colonne dans laquelle vous inscrirez des activit s ou des ensembles d activit s en passant par des r sultats et des objectifs sp cifiques a marchera galement en sens inverse La question vous tarabuste quand m me Vous ne pouvez vous contenter de distinguer des niveaux d objectifs Tentative d explication et de d finition Comment distinguer un objectif vis d un r sultat attendu et d un ensemble d activit s pr vues Qu est ce qui les diff rencie La lecture de l
90. t leurs cons quences Il peut tre utile aux Ong qui comme PCSF tentent d inscrire leur entr e sp cifique ici technique dans une probl matique plus globale 7 P Lamballe et N Gauthier La planification des interventions par objectifs un parcours sem d emb ches Coop rer aujourd hui n 24 GRET Gret Coop rer aujourd hui n 43 21 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre PCSF l utilise ainsi en commen ant travailler sur la probl matique tr s large de l in galit des chances l cole En deux heures de r union l quipe aboutit au sch ma suivant Figure 7 L arbre probl mes de l in galit des chances de r ussite l cole Tr s peu de ces enfants fr quentent r guli rement l cole malgr sa proximit g ographique Tana tr s faibles Les chances de r ussite scolaire des enfants les plus pauvres sont L cole publique laquelle ces enfants ont acc s est peu efficace Les enfants pauvres qui fr quentent r guli rement cette cole r ussissent moins biens que les autres Les enfants les plus pauvres travaillent Les parents ne sont pas motiv s pour envoyer les enfants l cole Les programmes de l cole publique ne sont pas adapt s L cole publique manque de moyens Ces enfants ne b n ficient pas du soutien de leur fami
91. tes 1 D finition et allures o0000000s0ssoseosossssssosoesoosssssosoesosssossssossosssossssossossssssesosssssso 1 1 La logique d intervention d un projet ssseesessssessesssseessessreseesseesesseesseeseese 1 2 Un mode de repr sentation simplifi e 1 3 L allure des tableaux logiques simplifi s 2 PrINCIPAUXUS ADS rennes dede re detente etats tente 2 1 D battre v rifier la coh rence et fabriquer d autres outils 2 2 Un outil certes pratique et polyvalent mais limit ssssssssseseesesseseesessrrsessesee 3 Son usage aux premiers stades de la conception d un projet 3 1 AUX diff rentes tapes du cycle des projets Sin ren ne en ne fa 3 2 Illustration le projet la sant c est le savoir II Notice de construction esoeoo0000ssssoeoososssossesoosossssssssoososssossssosoesssossssosoosssosossosoosso 1 M thode S R rAl nn A Ed ere ii edssesnseteste pl ESS TSS 1 1 Le principe de construction en th orie 12 Le principe de construction illustr 2 Conseils pratiques Le tableau logique simplifi en deux temps et dix MOUVEMEN S eseseoeeeessssccccececeesscsececcceesscsccecececsessccecececeesscseoeccceessesecececeesssscceccceesesseseceeeeeese 2 1 Commencez par finaliser un Morceau ds en ee nd mnt 2 2 Si n cessaire compl tez votre premi re vers
92. tion collective On peut aussi utiliser le tableau logique simplifi pour rythmer la conception collective d un projet Il permet de v rifier l accord des diff rentes parties prenantes au cours de cet exercice Mieux vaut qu elles s accordent d abord sur les objectifs politiques et les principales orientations du projet avant que celles ci ne soient traduites en programmation op rationnelle et en pr visions budg taires Cet accord peut se mat rialiser par les premi res colonnes en partant de la gauche d un tableau logique simplifi partir de ce consensus sur les objectifs finaux du projet et leur premi re d clinaison en ob jectifs plus concrets et plus sp cifiques elles peuvent travailler sur la fa on d atteindre ces derniers avec moins de risque de revenir en arri re Le tableau logique simplifi com pl t au niveau des r sultats concrets attendus et des types d activit s n cessaires pour les atteindre permet de conclure une seconde tape du travail collectif Les techniciens peu vent alors travailler de fa on plus autonome pour pr parer un travail de programmation tech nique et financi re Les r sultats de leurs travaux pourront alors tre plus facilement relus par le collectif qui pourra se r f rer aux grandes lignes et la logique d ensemble r sum es par le tableau logique simplifi et s assurer de la coh rence entre les objectifs qu i
93. ttent d aboutir ses conclusions Le cycle des projets Ces diff rentes phases d laboration sont souvent repr sent es sous la forme de cycles de projets Dans la conception la plus fr quente actuellement les projets de d veloppement dont la dur e ne d passe pas trois quatre ans sont con us pour atteindre des objectifs pr cis coh rents mais limit s Une succession de projets permet d atteindre des objectifs plus g n raux ou plus globaux Les projets devraient donc s encha ner comme des cycles successifs les conclusions de l un servant de point de d part aux suivants Chaque auteur ou presque a sa conception du cycle des projets Chaque institution d finit le sien son d coupage en diff rentes tapes le contenu de chacune d entre elles les proc du res qui permettent de les engager et de les conclure et enfin les outils standardis s qui per mettent de mettre en uvre ces proc dures Mais tous ces cycles se ressemblent Des acteurs qui deviendront les promoteurs du projet se rencontrent et s accordent sur une id e de projet Cette id e sert de ligne directrice un travail de conception Cette conception apr s une phase de n gociation aboutit une d cision Celle ci permet de d marrer la mise en uvre du projet Les effets de ce projet et son valuation suscitent d autres initiatives 4 Cf le second texte de ce guide qui voque le cy
94. ttre en valeur une tren taine d hectares Pour que l arbre logique fonctionne chacune de ses colonnes doit tre relativement homog ne et contenir des l ments qui ont le m me niveau de g n ralit ou de pr cision Ce n est pas toujours le cas d un premier jet On peut rem dier en faisant passer un objectif d une colonne l autre en scindant dans une m me colonne un objectif complexe en plusieurs objectifs simples ou au contraire en synth tisant plusieurs objectifs simples en une seule formule 5 Quand l architecture de votre tableau vous semble satisfaisante retravaillez la formu lation de chacun des objectifs Ils doivent tre exprim s en deux trois lignes maximums de fa on claire sans mots inutiles Mais ils doivent tre aussi pr cis que possible vitez les formulations trop vagues Parfois cet effort de formulation peut vous amener modifier l g rement l architecture de votre tableau si Vous r ussissez par exemple formuler plusieurs objectifs interm diaires qui occupaient plusieurs cases en un seul n h sitez pas simplifier votre tableau 6 Quand vous avez abouti un d but de tableau logique simplifi qui vous pla t si pos sible faites le relire par un tranger C est le meilleur moyen de v rifier ses qualit s il doit tre compr hensible et coh rent 2 2 Si n cessaire compl tez votre premi re version incompl te Le
95. un promoteur ses principes d intervention et ses choix strat giques L Ong Petite Cuill re sans Fronti re PCSF est une Ong sp cialis e sur les questions de nutrition infantile Son action tr s professionnalis e s appuie sur une collaboration troite avec des chercheurs nutritionnistes et anthropologues Elle s est donn trois principes d actions 1 Une posture de recherche action et d innovation PCSF intervient en mettant au point des innovations sp cifiquement adapt es aux contextes o elle intervient et aux publics sp ci fiques qu elle vise 2 Une exigence de r sultats exprim e en terme de durabilit Elle ne se borne pas tes ter des prototypes ou conduire des exp rimentations ponctuelles Son ambition est d accompagner l innovation jusqu au stade o elle se diffusera par elle m me ou aura abouti un syst me reproductible ou p renne 3 Une attention aigu l impact social de ses actions PCSF n est pas un fan de lutte contre la pauvret en faveur des plus pauvres d entre les plus pauvres Mais elle cible ses actions sur les situations sociales les plus critiques et surtout veille mesurer l impact de ses ac tions sur les processus de diff renciation sociale autant qu il est possible de le faire rai sonnablement Elle assume par ailleurs ses contradictions d entreprise but non lucratif dont les moyens d actions ne d pendent que des r
96. ur l arbre sant semble hors de port e de l action de PVLS 2 L arbre ducation met en vidence cinq leviers le revenu la politique nationale en faveur de l ducation l action des collectivit s locales celle des autres acteurs les plus impliqu s localement dans l cole et enfin les familles PCSF ne peut jouer ou esp rer jouer directement que sur les trois derniers 3 Mais faute de pouvoir jouer sur le levier revenus un projet qui se propose de lutter effectivement contre la mal nutrition des enfants les plus pauvres conduira in vitablement un dispositif qui devra tre durablement subventionn o Un tel dispositif n est envisageable qu trois conditions Il devra tre port par une institution publique importante et donc des politiques puissants Son efficacit son efficience et sa fiabilit devront tre suffisamment prouv es pour convaincre des bailleurs institutionnels de s y engager Il devra reposer sur un syst me durable de subventions port par l tat ou par les collecti vit s locales a L hypoth se d un impact fort du facteur alimentation doit donc tre d montr e tr s explicitement avant d esp rer un changement d chelle le projet devra rester la fois exp rimental et de taille modeste tant que cette corr lation ne sera pas mieux tablie Il devra permettre de r unir plus de r f rences sur cette quest
97. us de prises sur leurs conditions de vie am nent inventer des articulations originales entre d mocratie parti cipative et d mocratie lective Pour rompre les logiques d exclusion pour assurer un acc s qui table aux services et aux opportunit s conomiques de nouvelles articulations entre tat mar ch et soci t civile sont cr er et consolider institutionnellement et juridiquement La l gitimit d actions de solidarit internationale est d y contribuer aux c t s des acteurs lo caux engag s dans de telles d marches Mais le syst me d aide favorise trop souvent les modes les impositions de probl matiques les solutions toutes faites Coop rer aujourd hui im plique de travailler en phase avec les dynamiques sociales politiques et institutionnelles loca les avec une exigence accrue en termes de qualit et d efficacit long terme Publi e par la Direction scientifique du Gret cette s rie souhaite contribuer au renouvellement de la r flexion strat gique et m thodologique sur l intervention de d veloppement et les pratiques de coop ration partir d une r flexion critique sur les pratiques Principalement issue des travaux et actions men s au Gret elle accueille volontiers des textes externes gt Derniers titres parus n 39 Consolider les m dias africains Une r flexion sur l action des bailleurs de fonds Pierre Daubert Gret Gret Direction scientifique septembre 2004 17 p
98. va traduire les choix et les compro mis effectu s au cours de la faisabilit du projet pour aboutir une conception finale perti nente coh rente et vendable Au stade o nous avons quitt PCSF tous ces arbitrages n taient pas encore faits Plusieurs compromis taient encore envisageables et donc plusieurs tableaux logiques d finitifs taient encore possibles pour d crire la logique d intervention finalement d finie pour contribuer aux objectifs souhait s Conform ment notre d ontologie nous ne d ciderons rien leur place 44 Coop rer aujourd hui n 43 Repr senter la logique d un projet pour mieux en d battre 3 2 Un dernier conseil ne confondez pas clef anglaise et bo te outils Les tableaux logiques sont des instruments bien utiles pour la bo te outils des acteurs projet Ils ne constituent pas cette bo te eux tous seuls L utilisation du tableau logique simplifi par PCSF ce stade de la pr paration du projet la sant c est le savoir illustre les qualit s et l emploi possible de l outil J permet de pr senter de fa on synth tique la logique d intervention d un projet Cette pr sentation est bien utile pour d battre de cette logique au sein d une quipe ou entre partenaires Elle facilite notamment la relecture de la coh rence d un projet Mais comme tout outil de pr sentation il n assure pas lui seul la qualit du
99. venu des paysans les objectifs finaux auxquels ils sou haitent que ce projet contribue On ne retient l que les objectifs essentiels Ces objectifs diff rent selon les ac teurs mais ils ne sont pas contradic toires 2 Valoriser le potentiel agricole de la plaine de ARMEN et optimiser la mise en valeur des am nagements 3 Renforcer le pouvoir collectif des paysans vis vis des autres acteurs de l conomie agricole de la Plaine 4 Renforcer la FOPPA en temps qu institution 2 patit de l ch c n Contribuer am liorer explicite ce qu il faut 1 Am liorer la 11 La gestion des exploitations et donc les capacit s de gestion des faire selon lui pour situation des paysans ia Fe En exploitations lanc itati atteindre ces objectifs i 12 Les PE DTA Le conomiques des exploitations La question pos e est 13 Les capacit s de n gociation des paysans notamment avec leurs plut t en quoi le projet partenaires conomiques P g A peut il y contribuer 2 Valoriserle M 11 et 12 et Contribuer E potentiel 22 L intensification de la production rizicole L encore on r sume les PAIE agricole dela 23 La diversification des syst mes de productions agricoles id es mises en ne gar plaine de dant que l essentiel l ARMEN ete 24 Le d veloppement de nouvelles activit s de transformation des j i produits agricoles A ce stade le question Idem 13

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