rra lettre n°3 démo participative - Région Rhône
Contents
1. Rh nealpes LA CITOYENNE Ve En RHONE ALPES E PARTICIPATII TI U R SEAU DE LA D MOCRA LA LETTRE D N 3 Avril 2006 Fonda Rh ne Alpes La Fonda Rh ne Alpes soutient le milieu associatif engag dans la transformation de l environnement social Parmi les multiples actions qu elle a accompagn es depuis 1989 l asso ciation en a retenu trois ce qui est beaucoup pour un seul grill pour illustrer ce qui rel ve aujourd hui d une m thodo logie bien rod e Des associations et groupes accompagn s par la Fonda RA compl tent par leurs t moignages Au grill donc l laboration d une politique d action sociale Givors l anima tion du groupe logement du Rh ne la r alisation d un jardin par tag Saint Fons Par souci d approfondissement m thodologique la premi re action est examin e plus en d tail La Fonda Rh ne Alpes 1989 membre du r seau informel des Fonda r gio nales r alise son projet en utilisant quatre outils un centre ressources la qualification des acteurs des interventions territoriales expos 1 et l animation des r seaux th matiques expos s 2 et 3 l laboration d une politique d action sociale Une intervention territoriale Givors 2001 2002 En 2000 la Fonda RA s est vue demand e par la mairie de Givors d tablir de mani re concert e une politique d action sociale en lien avec la politique de la ville A partir d un tat des lieux parti2. ayant manifest leur int r t pour la d mocratie participative Leur avis sera ensuite soumis pour commentaires et r actions ces 11 000 personnes et au Conseil cono mique et social r gional Ils le pr senteront ensuite eux m mes aux lus r gionaux dans le cadre de plusieurs commissions puis en assembl e r gionale L Ex cutif r gional dira ce qu il retient de cet avis Rh nea lpes
3. cipatif sur la vie sociale elle devait prendre en compte toutes les composantes de la population et notamment les plus d favoris es le on de m thode en trois actes P EEJ Le principe du grill questionner une action pour faire avancer le r seau dans sa pratique de la d mocratie participative Le r seau r gional de d mocratie parti cipative est constitu aujourd hui de 200 personnes de la r gion Rh ne Alpes associations lus professionnels et citoyens engag s ayant en commun une pratique en la mati re Chaque r union du r seau est l occasion d ap profondir la connaissance d une exp rience locale de d mocratie participati ve que ses promoteurs souhaitent expo ser Le compte rendu de l exp rience est suivi du feu des questions des membres du r seau L action est mise sur le grill Les membres du r seau partagent la conviction que seules la confrontation des exp riences la critique constructive et la capitalisation permettront la d mocratie participative de se renforcer Chaque r union est ouverte par un change sur l actualit du r seau et par un d bat sur un enjeu de d mocratie participative calendrier en page 4 LE CONTEXTE Les commanditaires Le territoire Publics concern s _ Objectif Budget 15 000 euros _ Coordonn es des acteurs Nombre de citoyens impliqu s Intervention territoriale mode d emploi la m
4. e vie organis e Cultiver un jar din est aussi un moyen de susciter de la mixit sociale et de la convivialit Int r t citoyen les participants appren nent s exprimer et faire des compro mis autour des enjeux de vie collective Int r t conomique cultiver le jardin apporte l quivalent d un mois de reve nus d une famille au RMI C est gale ment un moyen de revenir sur des choix alimentaires standardis s L op ration est b n fique pour le bailleur il n a pas entretenir les espaces de pieds d immeuble et cela am liore le cadre de vie c est beau De multiples projets d habitants se sont greff s celui du jardin partag il est utilis pour l ducation l environne ment des enfants du quartier ou pr texte des f tes de quartier Le d bat souligne l int r t des d marches qui permettent aux gens d acqu rir une puissance sociale Gilbert Delapierre administrateur de la Fonda RA Jean Pierre Cotton de l association Fruits et nature sau vegarde et promotion d anciennes vari t s note que ces exp riences sont des coles de citoyennet Le d bat s engage ensuite sur la place des exp riences de d mocratie partici pative dans le paysage institutionnel et l gislatif Pour Bernard Faure Pr sident de la Fonda RA il est capital de ne pas institutionnaliser la d mocratie participative afin de pr server sa dimension d innovation Fra
5. la d ception des habitants Muriel Kayser Charg e de mission Fonda RA relativise cette d cep tion car les habitants venant en leur nom propre ont t tr s peu nombreux Ce demi chec est aussi caract ristique note telle d une difficult int grer la d mocratie participative aux politiques publiques que l on retrouve jusque dans la politique de la ville qui est pourtant en principe une politique d exp rimen tation partir des besoins du territoire depuis que la politique de la ville existe j ai toujours observ des difficult s d ajustement entre les logiques de terri toire ascendantes et les logiques de politique publique administratives Un agent de d veloppement social par exemple m ne des politiques de concer tation mais ind pendamment de la concertation des d cisions se prennent qui n en ont absolument pas tenu comp te Cela indique une superposition des logiques Pour que les grandes adminis trations puissent adapter leurs politiques aux d marches ascendantes il leur faut r soudre de multiples probl mes tech niques d organisation Cette action c est comme si on avait ouvert une parenth se une utopie jusqu au moment o les blocages nous ont ramen s la r alit Guillaume Pillard Comit des 22 conclut en remarquant que l on ne peut approfondir l analyse d une action tant que l on ne conna t pas les motivations de ceux qui la commandlitent et la finan cent et ce
6. mation sociale Deux groupes de travail th matiques ont t constitu s le groupe formation professionnel le et nouveaux emplois pour examiner les besoins non satisfaits du territoire qui pourraient tre cr ateur d emplois et le groupe lieux de vie et loisirs pour relancer la convivia lit de voisinage travers l animation de quartier Bourg en bresse Zoom sur la R gion Is re Lyon ka o Grenoble Un comit de pilotage lus et acteurs institutionnels Rassemblant les commanditaires et des repr sentants d institutions a permis aux lus et d cideurs institutionnels d entendre la parole produite et de mener leur propre r flexion Une orientation vers l action qui se trouve bloqu e Le groupe formation l initiative de Centre Communal d Action Sociale a donn la priorit la connaissance des besoins d aide domicile Mais au moment o il envisageait la cr ation d une formation professionnelle d aides domicile avec un lyc e professionnel la DDTE a bloqu le processus consid rant que l initiative empi tait sur ses pr roga tives L abandon de ce projet est intervenu au moment de la fin de la mission de la Fonda RA alors qu il revenait aux lus de reprendre le travail Pour sa part le grou pe lieux de vie et loisirs a favoris une dynamique inter associative et a donn lieu une multitude d id es propositions
7. me du logement ACTUALIT D MOCRATIE Les citoyens la peine dans les CTEF Il est propos lors d une prochaine r union du r seau d valuer la participation citoyenne dans les coll ges citoyens des CTEF Pour g rer ce dispositif mis en place par la R gion une instance participative compos e de 5 coll ges a t cr e Etat lus acteurs conomiques et sociaux par tenaires sociaux citoyens Chaque coll ge lit ses repr sentants au comit op ration nel Or des difficult s apparaissent dans la mise en place de certains coll ges citoyens l information passe mal La DPERC enverra un courrier aux lus pilotes Et pourquoi Fran ois Directeur de la publication Gilles Le Chatelier R daction C dric Pol re R alisation Crayon Bleu Cr dit photos R gion Rh ne Alpes Avril 2006 78 route de Paris BP 19 Charbonni res les Bains Cedex www rhonealpes fr T l phone 04 72 59 40 00 T l copie 04 72 59 42 18 Mail democratie rhonealpes fr PARTICIPATIVE Le d bat qui succ de la pr sentation donne au Groupe inter quartiers de la Duch re GTI membre du groupe loge ment du Rh ne l occasion de souligner l absence de concertation et de r el parta ge du diagnostic sur les aspects centraux des politiques de l habitat et du logement Anne Bousquet Interrog e sur le fait de savoir si une volution de la place des col lectifs depuis le d but de la politiq
8. n ois Auguste Vice pr sident de la R gion soutient pour sa part la com pl mentarit entre les d marches impuls es par les lus et les initiatives autonomes S il y a un sentiment d impuissance sociale c est que le d calage est consid rable entre les attentes sociales et l offre sociale et politique d o une d ception profon de Il faudrait que toutes ces exp riences aient un prolongement consti tutionnel dans le cadre d une 6 R publique Cela suppose d inventer des droits nouveaux de modifier le syst me de repr sentation en int grant les principes de co laboration de cod cision et de mise en uvre commune des politiques suite page 4 Les r unions du r seau f 13 mai Paroles de femmes 3 juin METRO de Grenoble f 24 juin Pays Une autre Provence f 23 septembre Forum citoyen Rh ne Alpes f 14 novembre ATD Quart Monde D autres actions attendent de trouver des dates CLD Dr me Ville de Grigny Ville de la Motte Servolex 13 juin Colloque d mocratie participative Intervention de Lo c Blondiaux amp 20 21 juin 7 e colloque annuel de la Soci t Fran aise de l Evaluation quoi et qui sert l valuation Une soif de participation citoyenne Le comit d di l instruction des dos siers d associations et de collectivit s pour le financement des projets partici patifs en r gion est en place Les r
9. ponses positives imm diates obtenues des 10 citoyens sollicit s pour en tre selon Auguste un app tit de participation que l on retrouve dans les CTEF Contrat Territorial Emploi Formation et dans la mise en place du premier atelier citoyen sur l avenir du monde rural dans les membres r v lent r gions d Europe VIE DU R SEAU 2 Le groupe logement du Rh ne La Fonda RA a saisi en 1990 l oppor tunit offerte par la Loi Besson d ou vrir les plans d action d partementaux pour personnes d favoris es des d marches participatives La Fonda RA anime notamment le Groupe logement du Rh ne constitu d associations for melles ou informelles qui cherchent tre des acteurs des politiques locales de l habitat Les r seaux de ce type explique Nicolas B rut administrateur de la Fonda RA forment un outil puissant pour donner la parole la soci t civile et contribuer aux politiques publiques locales Ils ont cinq fonctions 1 Partage d information 2 Identifications des besoins partir des r seaux associatifs 3 Interpellation des institutions et m diatisation des probl mes de logement 4 Contribution aux politiques locales en tablis sant des propositions qui peuvent tre directe ment reprises par les dispositifs existants PLU PLH 5 Repr sentation d un collectif A ce titre la Fonda RA essaye d tre syst matiquement pr sente dans les instances repr sentatives sur le th
10. projets mais peu de r alisations R sultats Une belle dyna mique inter associative et ins titutionnelle mais un demi chec dans l aboutissement du projet de formation e Les points forts Capacit de l action appr hender les pr occupations des populations Emergence d un consensus autour de deux priorit s de transformation sociale Des acteurs ont appris une m thode de travail en coop ration et conju guer leurs comp tences Incitation au d cloisonnement des politiques municipales Pour le groupe lieux et loisirs la pr sentation au fil des r unions des ressources associatives des unes et des autres leur a permis de se conna tre et d organiser des petits v nements locaux e Les points faibles Difficult d articulation entre la dyna mique de concertation ascendante et la dynamique descendante Arr t brusque de l exp rience Peu de r alisations au regard du foisonnement des initiatives Tr s faible implication des habitants venant titre individuel et absence des plus isol s Faible implication du groupe des pro fessionnels du social et de l animation PA D BAT i Quelles le ons tirer de l abandon du projet de formation Le Grill s oriente rapidement sur les causes et les cons quences de l arr t de l action qui augurait pourtant des r ponses concr tes aux probl mes soule v s Pascal Caradec Comit des 22 souligne pour sa part
11. que repr sentent pour eux la valeur ajout e de la d mocratie partici pative Il aurait par cons quent t int ressant de conna tre les points de vue des lus de Givors Deux exp riences d animation de r seaux 1 Les jardins partag s voca tion citoyenne La Fonda RA a accompagn la mise en place de deux jardins partag s Saint Fons 2000 2002 sur les quartiers de Dussurgey et Zola avec Logirel bailleur l quipe MOUS et l association Espace communal de solidarit Un jardin partag est con u construit et cultiv collectivement par les habitants d un quartier ou d un village D roulement de l action A la demande de l quipe MOUS la Fonda RA a accompagn la cr ation d un jardin partag L objectif tait de r sorber les ruptures de lien social entre communau t s d origine et entre g n rations La Fonda RA a travaill avec l Espace municipal de solidarit un agent du DSU et un agent de d veloppement du bailleur pour tudier la possibilit d utiliser les pieds d immeuble Les habitants des immeubles ont t consult s en porte porte pour mesurer leur degr d int r t et leurs savoir faire La mise en place du jardin s est d cid e collectivement Ce type d exp rience a selon Muriel Kayser plusieurs int r ts Int r t social ramener les adultes dans l espace collectif appropri par les jeunes En sortant les adultes impri ment un
12. thode en 5 points Recueillir la parole individuelle et ou cat gorielle La Fonda RA a recueilli par la m thode du porte porte la parole de 60 Givordins sur ce qui fait probl me dans leur quar tier L objectif tait de comprendre leurs pr occupations recueillir des l ments sur la vie sociale de la commune et les inciter laborer ensemble un tat des lieux Dans la m me optique 40 entretiens ont t r alis s aupr s de repr sentants d asso ciations de professionnels et d institutions Pour construire les pr occupations cat go rielles trois groupes de pairs groupes habitants et associations professionnels du social et de l animation associations caritatives et services sociaux se sont r unis en parall le Un tat des lieux de la vie socia le sur la commune a t tabli O Transformer la parole individuelle en parole collective puis en sujets d int r t g n ral port s par un collectif Lors de l analyse des entretiens la Fonda RA a remarqu que deux th mes revenaient de mani re r currente 1 le manque de commu nication et de convivialit de voisinage 2 une inqui tude face l inactivit et au ch mage des jeunes Ces th mes ont t retenus par l ensemble des acteurs pr sents comme les axes prioritaires devant faire l objet d une politique publique de d veloppement social Des groupes th matiques travaillent sur des axes de transfor
13. ue de la ville tait notable Anne Bousquet a le sen timent d une r gression quand le col lectif s est cr il pouvait envoyer une d l gation un comit de pilotage Aujourd hui il n existe plus de comit de pilotage Le GTI participe un comit de suivi participatif o rien de concret ne se produit et o les habitants ont une repr sentation minimum Lors des r unions on nous explique que les aspects essentiels d un projet sont non n gociables seules les questions de d tail le sont Il n y a jamais eu ajoute t elle de diagnostic partag la Duch re sur la r novation urbaine au GTI nous ne sommes pas d accord sur le diagnostic La situation la Duch re a t noircie pour justifier le projet Nicolas B rut souligne pour sa part le faible le pouvoir des citoyens face aux programmes de d molition recons truction R gion Rh ne Alpes ne pas rassembler l ensemble de citoyens inscrits dans les CTEF pour tirer un premier bilan de leur fonctionnement et appuyer leur dynamique sur les exp riences les plus probantes Le 1 Atelier citoyen rh nalpin d marre ce mois ci et continuera sur 2 week ends en juin Il a pour th me le r le et l avenir des zones rurales dans les soci t s europ ennes Il est constitu de 50 Rh nalpins profanes c est dire pas n cessairement sp cialistes de la question tir s au sort parmi 11 000 personnes
Download Pdf Manuals
Related Search