Document N°1 78.6 ko - Conseil d`orientation des retraites
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1. l laboration d une proc dure commune tous les r gimes qui pr voit plusieurs phases enregistrement de la demande d entretien envoi d un RIS pour v rification consolidation pr alable des donn es entretien sur la base du RIS et de simulations et remise d un document d information g n rale brochure Ma retraite mode d emploi compl t e Des documents de formation ont t labor s pour les personnels des caisses et des s ances de formation inter r gimes sont pr vues En effet les personnels r alisant les entretiens devront tre en capacit de r pondre certaines questions pouvant porter sur d autres r gimes que le leur Une proc dure d valuation et de suivi est galement mise en uvre parall lement 17 Cf l entretien conseil personnalis de la CNAV document n 7 s ance du COR du 24 novembre 2010 S Brochure d information g n rale cr e par les pouvoirs publics lors de la r forme des retraites de 2003 et r actualis e depuis par le Gip Info Retraite sur le site www info retraite fr Il est trop t t pour estimer la r ussite future de ce dispositif et ses implications pour les assur s comme pour les r gimes Le nombre de b n ficiaires potentiels sera important au moins dans un premier temps l entretien pouvant tre demand partir de 45 ans et jusqu l ge de liquidation de la retraite Reste conna tre la proportion de ces personnes qui en feront2. tait encore loin de la retraite sujet pas prioritaire 48 pour les EIG les lisent enti rement et de fa on d taill e et 14 au total 21 pour les EIG les v rifient ligne par ligne et quasiment tous les assur s le conservent Une tr s forte proportion 90 consid re ces documents comme compr hensibles m me si d autres questions montrent la difficult d appr hension de certaines notions essentielles trimestres points de retraite projections Parmi les personnes qui avaient envisag une date de d part la retraite avant la r ception de PEIG en 2011 68 d clarent que le document a eu un impact sur leur r flexion selon des modalit s tr s diverses 35 disent avoir t confort s dans leur choix 22 r pondent que le document les incite reporter la date de leur d part la retraite et 11 l anticiper La proportion de personnes qui disent avoir t influenc es par l EIG est plus importante pour les salari s du priv les salari s agricoles et les commer ants Enfin plusieurs questions portent plus g n ralement sur la compr hension par les assur s du sn syst me de retraite En 2011 83 des assur s consid rent que les documents RIS et EIG favorisent une meilleure compr hension des m canismes de constitution de leur retraite Mais suite a leur r ception seulement 65 des assur s s estiment suffisamment inform s sur leur future retraite une prop
3. effectivement la demande Selon l enqu te qualitative men e sur la campagne 2011 26 des personnes interrog es ont r pondu oui la question suivante Suite la r ception de ce courrier aimeriez vous r aliser un entretien d information sur la retraite Le d cret n 2011 2073 pr voit que cet entretien peut la demande de l assur de l organisme ou du service se d rouler par t l phone ou avec l accord de l organisme ou du service et celui de l assur par tout moyen de communication lectronique Selon l enqu te qualitative men e sur la campagne 2011 parmi les personnes interrog es et int ress es par un entretien 82 pr f reraient un entretien en face face 8 par t l phone et 7 par Internet N anmoins les modalit s de cet entretien pourront diff rer selon les sp cificit s de chaque r gime et l existence ou non d un r seau de points de contact Pour pouvoir communiquer des simulations lors de ces entretiens des projections seront r alis es Pour les salari s du r gime g n ral en particulier la simulation pr sentera trois sc narios diff renci s selon le nombre d ann es de salaires port s au compte entre 45 et 67 ans selon la croissance de ces salaires et selon le sexe carri re courte carri re interm diaire carri re pleine A partir de 55 ans les simulations fournies seront les m mes que celles de l EIG qui fait hypoth se d une prolongation d
4. sont affili s Mais ils n ont pas acc s une information syst matique individualis e sur l volution de leurs pensions au moment de leur revalorisation et des pr l vements y aff rant si ce n est avec retard dans le cadre de la d claration fiscale A ce titre des associations de retrait s telles que la FNAR f d ration nationale des associations de retrait s revendiquent l id e d une information qui accompagnerait les versements des pensions et donnerait une fois par an des l ments sur le niveau de revalorisation des pensions et les montants des pr l vements Cela supposerait d valuer au pr alable l apport d une telle information individualis e en direction des retrait s au regard du co t de sa mise en uvre De m me si l information g n rale diffus e aujourd hui aux futurs retrait s permet de les clairer sur le fonctionnement du r gime de retraite fran ais 1l n est pas fourni d indications synth tiques et g n rales sur les donn es financi res permettant d appr hender les enjeux de la p rennit du syst me de retraite En particulier si les salari s sont inform s par leur bulletin de salaire des cotisations sociales vers es pour financer leur retraite ils ont peu d informations facilement accessibles sur les autres modes de financement du syst me de retraite et au total sur l effort financier global consenti par la collectivit Une attention particuli re pourrai
5. CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES S ance pl ni re du 21 mars 2012 9h30 Droit l information en mati re de retraite Document N 1 Document de travail n engage pas le Conseil Note de pr sentation g n rale Secr tariat g n ral du Conseil d orientation des retraites Droit l information en mati re de retraite D s 2001 dans son premier rapport le Conseil d orientation des retraites proposait que l information des assur s sur leurs droits individuels pension constitue l un des principes majeurs du contrat entre les g n rations qui fonde le syst me fran ais de retraite En 2003 le Conseil consacrait une partie de ses travaux au droit l information Le deuxi me rapport du COR en 2004 reprenait la synth se de ces travaux et formulait des pr conisations Il rappelait d abord les deux objectifs attribu s l information collective et g n rale donner au citoyen les l ments n cessaires la formation de son jugement sur les volutions en cours et venir donner l assur les informations g n rales qui lui permettront compte tenu de ce qu il sait du d roulement de son activit professionnelle et des informations qui lui sont donn es de bien comprendre sa situation personnelle Puis il se pronongait en faveur de la mise en ceuvre d une information personnalis e comportant deux volets une information g n rale d une part une in
6. SS wa ees 6 ee ms EE n e OO O T T E n e EEE C so EE p ee yy om dE pz UE S pa EE S S C O SSD S p a O y bma OOO O Eee CE aa a YY Estimation indicative globale HE Relev de situation individuelle 5 D cret n 2011 2072 du 30 d cembre 2011 relatif la modification du calendrier de mise en uvre du droit des assur s l information sur leur retraite 5 Le tableau de bord mis en uvre par le GIP Info Retraite a permis de suivre l volution depuis 2007 de plusieurs indicateurs quantitatifs et techniques Un premier ensemble d indicateurs permet de mesurer la proportion de documents effectivement envoy s aux assur s vis s ainsi que les documents non re us pour d faut d adresse Une deuxi me s rie d indicateurs s attache au contenu de ces documents pour identifier si l information d livr e est compl te ou non Enfin est mesur e galement la r partition de la charge d envoi des documents pour les diff rents r gimes Ces indicateurs montrent que sur l ensemble de la p riode le taux de couverture taux de courriers adress s aux assur s des g n rations concern es a progress pour atteindre 92 en 2010 En 2011 ce chiffre a l g rement diminu du fait d EIG non transmises en raison de difficult s techniques sp cifiques ne permettant pas de donner la bonne information en particulier pour des ch meurs ou invalides des g n rations 1955 et 1956 d assur s
7. ayant liquid enti rement leur pension pendant le temps d laboration des documents ou comme les ann es pr c dentes d absence d adresses S agissant du manque d adresses et du nombre de courriers non distribu s par la Poste pour cause d adresses inexactes des am liorations sont observ es gr ce un rapprochement avec la CNAMTS dont le fichier d adresses est plus r guli rement sollicit donc plus jour alors que dans le m me temps les difficult s sont accrues en raison des g n rations les plus jeunes qui entrent progressivement dans le dispositif et sont moins s dentaires Les donn es statistiques mesurent galement un taux de contact pour chaque type de document envoy c est dire la proportion de personnes ayant contact un organisme suite la r ception du document Ce taux pour les RIS comme pour les EIG est en constante diminution Comme le montrent les r sultats de l enqu te qualitative un faible taux de contact peut r v ler la fois une forte satisfaction compr hension des documents absence d erreur ce que confirment les chiffres relatifs au caract re exhaustif et exact des documents mais aussi un int r t mod r pour le sujet et ceci malgr la r forme de 2010 qui a mis nouveau les retraites au c ur du d bat public il peut galement r sulter de la p riode relativement courte pendant laquelle les contacts sont enregistr es Chaque ann e le GIP Info Re
8. ce titre on rappellera que pour mesurer l objectif de lisibilit et transparence du syst me de retraite le COPILOR a retenu plusieurs indicateurs issus de ces donn es proportion de documents re us et indicateurs qualitatifs pour valuer l appropriation des notions et concepts utilis s au sein du syst me de retraite 77 en 2007 69 en 2008 et 77 en 2009 5 CNAV MSA Ircantec Erafp CNRACL Retraite des Mines CNAV CCMSA Arrco Agirc Ircantec SRE Erafp CNRACL retraite des Mines Cavimac pour les recevoir a conduit ces r gimes dans le cadre du GIP Info Retraite harmoniser et revoir leurs proc dures en tablissant un socle minimal de s curit obligatoire Le d veloppement de ce nouveau service et son succ s am neront s interroger sur son articulation avec le calendrier d envoi des documents RIS sous format papier certains assur s pouvant tre terme destinataires de documents d j obtenus en ligne De m me la question de la d mat rialisation se posera plus ou moins br ve ch ance pour d autres documents tels que l EIG et l information aux nouveaux assur s L information aux nouveaux assur s constitue en effet le deuxi me volet des nouveaux outils d information La loi du 9 novembre 2010 pr voit l envoi aux nouveaux assur s d un r gime de retraite d un document d information g n rale sur le syst me fran ais document n 6 qui fait cho aux attent
9. e la situation de carri re constat e cet ge et du dernier revenu connu A terme l objectif est de disposer d un outil de simulation accessible en ligne aux assur s et permettant ceux ci d envisager diff rentes hypoth ses de carri res futures Cet outil devra tre disponible selon le d cret n 2011 2073 au 1 juillet 2014 3 Dispositifs en cours de d veloppement La troisi me partie du dossier qui porte sur des dispositifs en cours de d veloppement pr sente en particulier l tat d avancement des r flexions sur cet outil de simulation document n 7 Celui ci permettra l assur d effectuer des simulations partir des donn es existantes ventuellement compl t es le concernant Cet outil sera donc plus complet que le simulateur M rel actuellement disponible qui fonctionne partir de donn es introduites par l assur lui m me et n utilise pas les bases informatiques des r gimes qui produisent les RIS et les EIG A terme les diff rents outils existants en particulier le RIS e PEIG et les simulations produites pour les entretiens individuels pourront s articuler et converger autour de ce simulateur complet Ces volutions ont pour point commun d aller la fois vers un renforcement de l information individualis e un approfondissement des simulations et un d veloppement de la d mat rialisation Avec une fr quence maximale autoris e de deux par an d apr s le d c
10. e simulateur de pension M rel accessible par internet aux assur s Le d veloppement et l valuation du niveau d information en mati re de retraite sont d autant plus importants que comme le montre une tude r cente de la CNAV Les cahiers de la CNAV n 4 f vrier 2012 Le niveau d information des salari s sur leurs droits la retraite mesure et implication celui ci est consid r dans de nombreuses tudes comme un l ment d terminant du comportement des assur s dans leur d cision de d part en retraite Le RIS transmis tous les cing ans partir de l ge de 35 ans fait appara tre les droits acquis dans l ensemble des r gimes de base et compl mentaires L EIG transmise tous les cinq ans partir de 55 ans jusqu la liquidation totale de la retraite pr sente une estimation des droits que l assur sera susceptible d avoir dans l ensemble des r gimes de retraite dont il aura relev au moment de son d part la retraite L article 6 de la loi du 9 novembre 2010 portant r forme des retraites et ses d crets d application document n 4 ont compl t ce dispositif par de nouvelles dispositions une information sp cifique pour les nouveaux assur s l entretien individuel de retraite partir de 45 ans EIR le relev de situation individuel la demande et d mat rialis RIS e un outil de simulation accessible en ligne permettant de communiquer aux assur s des
11. es que les repr sentants d organisations de jeunes ont exprim es lors du colloque du COR du 6 d cembre 2011 Ce document labor par le GIP Info Retraite sera diffus par les r gimes au second semestre 2012 Un dispositif de suivi et d valuation est pr vu ce stade l envoi du document devrait se faire par voie postale mais le d cret n 2011 2073 pr voit la possibilit d un envoi par adresse lectronique ou la mise disposition par tout autre moyen de communication lectronique Autre nouveaut de la loi du 9 novembre 2010 d sormais tout assur d au moins 45 ans pourra demander b n ficier d un entretien personnalis sur sa retraite Le l gislateur a donc souhait g n raliser et syst matiser un rendez vous propos jusqu pr sent par certains r gimes sous diff rentes formes Le d cret n 2011 2073 pr cise l objet de cet entretien e informer l aide d un document g n ral l assur sur les possibilit s de cotiser en cas d emploi temps partiel comme temps plein les possibilit s de rachats de trimestre de retraite progressive de surcote de cumul emploi retraite e inviter l assur v rifier et compl ter les donn es de son RIS e r pondre aux questions des assur s sur leurs droits e communiquer des simulations du montant potentiel de la future pension selon plusieurs hypoth ses Pour rendre ce dispositif op rationnel le GIP Info Retraite a travaill
12. formation sur les droits individuels des assur s d autre part la premi re permettant de mettre en perspective la seconde Plus pr cis ment le COR pr conisait alors une information a la fois r trospective et prospective p riodique et d un d tail variable en fonction de l ge et des circonstances une information aux jeunes entrant dans la vie active aux plus de 55 ans globale et exhaustive autant que possible aux moins de 55 ans syst matique et p riodique et en direction de populations sp cifiques changement d activit divorce veuvage d part avant 60 ans Il sugg rait aussi une information associ e a une fonction de conseil par le biais d entretiens individuels et la mise au point d outils de simulation Dans la lign e de ces pr conisations la loi du 21 ao t 2003 portant r forme des retraites a pr vu les relev s de situation individuelle RIS et les estimations indicatives globales EIG Pour mettre en uvre ces nouveaux droits elle a cr un groupement d int r t public compos des organismes assurant la gestion des r gimes de retraites et des services de l Etat comp tents pour la liquidation des pensions Le GIP Info Retraite est depuis charg de la coordination entre r gimes pour la constitution puis la diffusion de l information Outre les dispositifs l gaux obligatoires le GIP Info Retraite a galement permis la mise en uvre d autres outils d information tel que l
13. ortion qui reste stable par rapport 2010 66 mais est inf rieure aux ann es pr c dentes 2 Mise en uvre des nouvelles dispositions introduites par la loi du 9 novembre 2010 Pour compl ter cette information des assur s la loi du 9 novembre 2010 a mis en place de nouveaux outils pr sent s dans la deuxi me partie du dossier documents n 4 6 Le premier d entre eux tre op rationnel est le prolongement d mat rialis du relev individuel de situation le RIS en ligne RIS e Accessible depuis le 1 janvier 2012 sur les sites Internet de 6 r gimes de retraite et des groupes de protection sociale de l ARRCO AGIRC et fonctionnant gr ce aux donn es de 10 organismes de retraite le d cret du 31 d cembre 2011 n 2011 2073 document n 4 impose sa g n ralisation a horizon du 1 janvier 2013 Ce service rencontre aujourd hui un succ s important avec une moyenne de 4 000 demandes par jour Avec le RIS e les r gimes sont conduits d livrer l assur des informations manant d autres r gimes Le risque de divulgation de ces informations des personnes non habilit es Soit 58 des personnes ayant re u une EIG en 2011 Ils taient 83 en 2008 65 en 2009 et 29 en 2010 mais ce dernier chiffre n est pas significatif car durant cette campagne les g n rations 1955 et 1956 n ont pas re u d EIG avec des montants estimatifs en raison de la r forme en cours gt A
14. ret n 2011 2073 L information est aujourd hui essentiellement orient e vers les assur s futurs retrait s mais d autres cibles pourraient tre vis es Ainsi la CNAV d veloppe une offre de conseil aux entreprises Apr s avoir exp riment cette offre par plusieurs CARSAT en liant avec la DGME Direction g n rale de la modernisation de l Etat qui a identifi les besoins la CNAV d veloppe cette d marche en s adressant aux directeurs de ressources humaines pour leur proposer la fois une expertise technique sur le sujet des retraites et une action concert e d information en direction des salari s document n 8 Cette information appara t d autant plus utile que la complexit juridique des r gles du syst me de retraite est av r e et que se pose la question de la responsabilit des entreprises en s 20 mati re d information Dans une perspective d information civique permettant de donner au citoyen les l ments n cessaires la formation de son jugement sur les volutions en cours et venir 2 rapport du COR la question se pose aussi des modes d information envisager pour d autres destinataires ou avec un contenu d information largie Ainsi apr s la liquidation compl te de leurs droits les retrait s peuvent tre destinataires d une information g n rale notamment par le biais des brochures et autres outils de communication des diff rents r gimes auxquels ils
15. simulations du montant potentiel de leur future pension en fonction de diff rentes hypoth ses enfin une information sp cifique pour les assur s ayant un projet d expatriation et pour ceux engag s dans une proc dure de divorce Dans le cadre du suivi r gulier de la mise en uvre du droit l information et comme pr vu par les textes constitutifs du GIP Info Retraite le COR consacre r guli rement des s ances ce th me en juin 2005 pr sentation de la mise en uvre des nouveaux dispositifs pr vus par la loi du 21 ao t 2003 en avril 2008 bilan de la premi re campagne d information de 2007 en novembre 2010 pr sentation des nouveaux dispositifs pr vus par la loi du 9 novembre 2010 et bilan des campagnes pr c dentes Cette nouvelle s ance est consacr e au bilan des campagnes d information pr c dentes 2007 2011 premi re partie la pr sentation de la mise en uvre des nouveaux outils pr vus par la loi du 9 novembre 2010 deuxi me partie et l vocation de dispositifs en cours de d veloppement troisi me partie 1 Bilan de la mise en uvre du droit l information en France Dans une premi re partie documents 2 et 3 le GIP Info Retraite revient sur cing ans de campagne d information qui ont permis entre 2007 et 2011 de toucher 23 g n rations La mont e en charge s est faite par ajouts successifs de g n rations concern es par les campagnes d information de
16. t tre port e sur ce point notamment dans le cadre des travaux du COR 2 On notera l arr t r cent de la Cour de cassation sur la responsabilit des entreprises dans l information donn e aux salari s sur leurs droits la retraite en l esp ce pour des salari s expatri s Dans un arr t du 25 janvier 2012 n 11 11374 la Cour de Cassation a consid r que l employeur tenu d une obligation de bonne foi dans l ex cution du contrat de travail doit informer le salari expatri de sa situation au regard de la protection sociale et en l esp ce de sa possibilit d adh rer une assurance volontaire du r gime des expatri s Les magistrats ont tenu compte ici du fait que la formation et l exp rience professionnelle ne conf raient aucune qualification particuli re au salari pour appr hender lui m me l tendue de sa couverture sociale l Voir par exemple les travaux r alis s par le secr tariat g n ral du COR pour la s ance de mai 2011 sur le financement des dispositifs de redistribution au r gime g n ral document n 15 10
17. telle sorte qu partir de 2011 chaque assur re oive tous les cinq ans un RIS partir de 35 ans et une EIG partir de 55 ans Les g n rations 1949 1956 ont re u une EIG deux EIG pour la g n ration 1951 vis e par les campagnes de 2008 et 2011 Les g n rations 1957 1961 1963 1966 1969 1971 1975 et 1976 ont quant elles re u un RIS Pour assurer la coh rence d action entre le COR et le Gip Info Retraite les textes r glementaires et la convention constitutive du GIP Info Retraite pr voient que les hypoth ses tablies et rendues publiques par le COR seront utilis es dans les exercices de projection portant sur la d termination du montant des pensions le secr taire g n ral du COR ou son repr sentant sont membres du comit technique du Gip Info Retraite une fois par an le pr sident et le directeur du Gip Info Retraite pr sentent au COR les travaux r alis s par le Gip l ann e pr c dente et les travaux envisag s pour l ann e en cours Calendrier d envoi des documents d information pr vu par la loi du 21 ao t 2003 NB pour les g n rations 1954 et 1955 l envoi des EIG a t d cal de 2010 2011 pour pouvoir prendre en compte la r forme issue de la loi du 9 novembre 2010 99 Es 4 Eu ST so S S I yy ps ES a s C TO G O O ps CO T ON ps C Ee ase Ss Di Pas Ss SS SESS a 7 EE Sn ss Se m Te ter px O e T O O S C aa
18. traite sollicite galement un prestataire ext rieur pour r aliser une tude qualitative sur la perception des documents re us par les assur s et la qualit du contact pour ceux qui sollicitent ensuite un r gime pour un compl ment d information Depuis le d but des campagnes ces enqu tes font appara tre un tr s fort taux de satisfaction des assur s concern s qui consid rent ces documents comme utiles En 2011 plus de 80 lisent les documents RIS et EIG m me si une minorit les tudie de pr s 41 au total La campagne 2011 visait pour la premi re fois une g n ration 1951 ayant d j atteint l ge de 60 ans 7 Un travail est fait actuellement pour permettre une meilleure valuation du nombre de courriers retourn s par la Poste pour cause d adresses inexactes ce qui permettrait d valuer le taux de r ception effectif des courriers Gr ce ce rapprochement le taux de documents non transmis car sans adresse est pass de 8 5 en 2008 5 2 en 2009 et se maintient depuis environ 5 En 2011 74 des personnes interrog es d clarent que les informations contenues dans les documents re us sont compl tes et justes pour 62 en 2007 10 En 2011 68 des assur s ayant re u un document d claraient ne pas avoir l intention de prendre ensuite contact avec leur r gime de retraite pour 72 d entre eux dont 74 des destinataires de RIS contre 60 en 2008 le motif voqu
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