Home

Les fonds structurels européens 2000

1. du travail Compte tenu de l importance de ce plan strat gique national qui refl te la r partition des politiques sociales entre l Etat et les collectivit s terri toriales en France ces derni res ne sont concern es par le FSE que pour les politiques sp cifiques qui leur sont d volues e La formation professionnelle et la formation initiale apprentissage pour les conseils r gionaux e L insertion pour les conseils g n raux e ventuellement plan local pour l insertion et l emploi PLIE pour les communes qui y participent 31 MARS 2003 e LA GAZETTE E LES PROGRAMMES D INITIATIVE COMMUNAUTAIRE La proc dure dite d initiative communautaire permet la Commission de mener des actions qui contribuent r soudre des probl mes ayant une incidence particuli re au niveau europ en Cette proc dure se distingue de la proc dure d initiative nationale par Le fait que la Commission d finit elle m me les axes d actions prioritaires que doivent respecter Les tats membres dans leurs documents de programmation appel s Programmes op rationnels ou Programmes d initiative communautaire PIC Ils ne repr sentent qu une petite partie des fonds structurels programm s de 2000 2006 5 35 au niveau europ en 6 68 pour la France Les programmes sont au nombre de quatre e Interreg pour la coop ration transfrontali re transnationale et inter r gionale visant stimuler un d veloppement harmonieux
2. conomique et sociale COM 2003 4 du 30 janvier 2003 dresse un premier bilan des perspectives d volution des fonds structurels apr s 2006 un large consensus existe au sein des tats membres sur la n cessit de continuer concentrer les ressources europ ennes sur les r gions les moins d velopp es et plus particuli rement sur celles des nouveaux tats membres l intervention communautaire dans les r gions les moins d velopp es devrait suivre deux grands axes la mise en place d un dispositif qui table pour les r gions actuellement ligibles l objectif 1 qui perdrait leur ligibilit du seul fait de la baisse moyenne du PIB par habitant dans l Union largie d une part et la cr ation d une aide communau taire d gressive phasing out pour les r gions qui auront atteint un revenu par habitant sup rieur 75 de la moyenne europ enne m me sans l largissement Un traitement sp cifique devra tre r serv aux r gions ultra p riph riques telles que les les les moins favoris es et les r gions tr s faible densit de population les interventions europ ennes en dehors des r gions les moins favoris es soit environ un tiers des fonds structurels pour 2000 2006 ne seraient pas renationalis es elles perdurera ent et seraient orient es vers Les questions que et sociale conform ment l esprit du Livre blanc sur la gouvernance La d finition des domaines prioritaires et des moy
3. ens d j largement observable en 1999 qu a t d cid e la mise en place du syst me dit n 2 Celui ci a t introduit par Le r glement de 1999 relatif la gestion des fonds structurels sur la p riode 2000 2006 et appliqu r troactivement la p riode 1994 1999 La r gle de d gagement d office dite n 2 est pr vue par l article 31 paragraphe 2 du r glement n 1260 1999 ainsi r dig La part d un engagement qui n a pas t r gl par l acompte ou pour laquelle aucune demande de paiement recevable n a t pr sent e la Commission l issue de la deuxi me ann e suivant celle de l enga gement ou le cas ch ant et pour les montants concern s dans les deux ans suivant la date d une d cision prise ult rieurement par la Commission pour autoriser une mesure ou une op ration ou encore l issue du d lai de transmission du rapport final fix l arti cle 37 paragraphe 1 est d gag e d office par la Commission La participation des Fonds cette intervention en est r duite d autant En tout tat de cause la Commission informe en temps utile l tat mem bre et l autorit de paiement lorsqu il existe un risque que soit appliqu le d gagement d office pr vu au deuxi me alin a Cette r gle s appliquera pour la premi re fois le 31 d cembre 2003 selon la proc dure d crite dans le tableau suivant et pr vue par la com munication C 2002 1942 adopt e l
4. s d organisation respect des modalit s de contr le comi t s de suivi et de programmation les modalit s de transfert notamment pour les dossiers non sold s et le maintien de la subvention de l Anvar ainsi que les moyens pr vus pour assurer le transfert outil informati que Presage et contrats d assistance technique Les 12 et 13 d cembre 2002 ont t pr sent s Les proc dures et les cir cuits de gestion et de paiement propos s par l assembl e r gionale Le transfert effectif de comp tence a eu lieu le 1 janvier 2003 apr s approbation formelle par la Commission europ enne de ses conditions Le Conseil r gional a d cid de cr er un service europ en qui g rera des fonds europ ens d un montant de 110 millions d euros Treize personnes ont t recrut es et seront r parties en trois p les un p le animation avec des personnes sur le terrain pour aider les porteurs de projet un p le instruction situ Strasbourg et Mulhouse et un p le d valuation et de contr le La r gion a de plus conclu une convention avec la Caisse des d p ts et consignations qui devrait permettre de raccourcir Le d lai de paiement des subventions europ ennes quatre jours ouvr s partir de la r ception des subventions europ ennes par la France Le 14 f vrier 2003 la commission permanente de la r gion Alsace se r unira et examinera 71 dossiers candidats un financement europ en 233 Les fonds struc
5. b Ainsi les r gions ligibles au titre de l objectif 1 entre 1994 et 1999 b n fi cient jusqu au terme de l actuelle p riode de programmation c est dire jusqu au 31 d cembre 2006 du soutien du FSE du Feoga Orienta tion et de l IFOP Le soutien du Feder s interrompt lui au 31 d cembre 2005 sauf pour les zones qui sont devenues ligibles l objectif 2 au 1 janvier 2000 Les r gions ligibles au titre des objectifs 2 et 5 b entre 1994 et 1999 ne b n ficient que du Feder et seulement jusqu au 31 d cembre 2005 Toutefois il ne faut pas oublier que toutes les r gions y compris celles qui cessent d tre ligibles aux anciens objectifs 1 2 et 5 b et m me celles qui ne l ont jamais t peuvent b n ficier des fonds non ter ritorialis s c est dire qui ne sont pas destin s au d veloppement d un territoire en particulier mais viennent financer certains besoins o qu ils se manifestent c est le cas du FSE dans le cadre de l objectif 3 31 MARS 2003 e LA GAZETTE du Feoga Garantie dans le cadre des mesures de d veloppement rural et de l IFOP pour celles qui ont trait l accompagnement de la politique de la p che B L OBJECTIF 1 L objectif 1 ne concerne plus en France que les d partements d outre mer pour la programmation 2000 2006 ainsi que la Corse et Le Hainaut fran ais au titre du dispositif transitoire jusqu en 2005 Le paragraphe 2 de l article 19 du r glement g n ral du 21
6. contr le des fonds structurels europ ens est tellement lourd et fastidieux que c est devenu contre productif Cette culture du contr le est paradoxale voire contradictoire avec une dynamisation de projets 11 Cf Audition du 15 janvier 2003 par la D l gation l am nagement du terri toire de l Assembl e nationale de M Pierre Magnier Pr sident de l Tnstance d va luation des fonds structurels europ ens et des politiques r gionales 12 Cf Audition du 24 octobre 2002 par la D l gation l am nagement du territoire de l Assembl e nationale de M Jean Paul Delevoye ministre de la fonction publique de la r forme de l tat et de l am nagement du territoire et entretien de M Jacques Savatier SGAR du Centre dans La Gazette des communes du 8 juillet 2002 13 Cf Audition du 11 d cembre 2002 par la D l gation l am nagement du territoire de l Assembl e nationale de MM Jean Pierre Jochum Pr sident de la Commission interminist rielle de coordination des contr les portant sur les op rations financ es par les fonds structurels et Alain Larang Inspecteur g n ral de l administration 14 Le syst me complexe de cofinancement applicable aux projets ligibles aux fonds structurels est vu par la Commission europ enne comme une des raisons de la sous consommation des fonds structurels en France Cf Communication du 20 septembre 2002 pr cit e 15 Cette lettre doit faire appara tre l identification pr c
7. d autant plus que la liste des documents que le porteur de projet doit fournir est particuli rement longue dans certaines r gions 3 Comment pr parer les contr les a Du respect de la convention la certification Les travaux n cessaires la r alisation du projet doivent tre engag s suivant l ch ancier pr vu par la convention Le porteur de projet engage les frais puis demande sur pr sentation des factures le remboursement de la part europ enne de financement La certification des factures est assur e par le service instructeur qui d clenche l autorisation de paiement b Le r le du service payeur Une des lourdeurs du syst me tient au fait qu en France le service de paiement rel ve de L tat c est dire du minist re comp tent minis t re de l int rieur pour le Feder minist re de l agriculture pour le Feoga orientation et l IFOP et le minist re de l emploi pour Le FSE Les deman des de subventions portant sur le Feoga Garantie sont vers es par le Centre national pour l am nagement des structures et des exploitations agricoles Cnasea e Les relations entre le service payeur et la Commission europ enne Notons que l tat actuellement autorit de gestion est appel reverser les fonds europ ens si la Commission conteste les contr les effectu s et juge que les projets n ont pas t men s bien Ce syst me de responsa bilisation de l autorit de gestion est particuli rement contraignan
8. et d finit plus pr cis ment les b n ficiaires potentiels des fonds structu rels et Les types de projets finan ables Ce compl ment de programmation est transmis la Commission pour information seulement et doit tre utilis par un porteur de projet pour identifier la sous mesure pr cise sous laquelle pr senter son projet afin de b n ficier d une aide financi re 31 MARS 2003 e LA GAZETTE Les tats membres peuvent utiliser une autre modalit de programma tion les plans de d veloppement r gional sur la base desquels la Com mission tablit des cadres communautaires d appui CCA La France n a pas utilis cette modalit 3 Les principes d utilisation La mobilisation des fonds ob it ensuite trois principes dont Les deux premiers taient d j appliqu s lors des pr c dentes p riodes de pro grammation le principe d additionnalit l Europe intervient seulement en cofinan cement Les collectivit s locales peuvent tre donc amen es s enga ger financi rement le plus souvent aux c t s de l Etat Le principe de partenariat compl mentaire de celle de l Etat l ac tion communautaire s tablit par une concertation troite entre la Commission l Etat membre concern les autorit s et les organismes comp tents d sign s par l Etat membre notamment les autorit s r gionales et locales article 8 du r glement g n ral du 21 juin 1999 Cette d finition tend une participation accru
9. gi mes nationaux d aide l agriculture et facilite le d veloppement et La diversification conomique des zones rurales e l instrument financier d orientation de la p che IFOP qui existe depuis 1993 apporte un soutien l adaptation de l industrie de la p che la politique communautaire de la p che Trois objectifs d initiative nationale Les fonds structurels financent trois objectifs dans le cadre des programmes d initiative nationale e Le d veloppement et l ajustement structurel des r gions en retard de d veloppement objectif 1 e La reconversion conomique et sociale des zones en difficult struc turelle objectif 2 e La modernisation des politiques et syst mes d ducation de formation professionnelle et d emploi objectif 3 Quatre programmes d initiative communautaire Les fonds structurels participent au financement de quatre pro grammes d initiative communautaire Interreg Urban Leader et Equal Tableau r capitulatif Fonds objectifs d initiative POSAUNS Actions d initiative i structurels nationale innovatrices communautaire Feder 1et2 Interreg Urban Oui FSE 1 2et3 Equal Oui Feoga 1et2 Leader Non IFOP 1 Oui A LA PROGRAMMATION 2000 2006 DES PROGRAMMES D INITIATIVE NATIONALE Dans un cadre d fini par l Union europ enne la programmation d initia tive nationale donne la libert aux Etats membres de d terminer leurs priorit s
10. juin 1999 indique que le document unique de programmation de l objectif n 1 comprend toute action pertinente relative la reconversion conomique et sociale au d veloppement de l emploi et au d veloppement rural ainsi qu aux structures de la p che Le 26 octobre 2000 la Commission europ enne a approuv les pro jets de Docup pour le d veloppement de la Guadeloupe 808 millions d euros avec pour objectif princi pal une diminution du taux de ch mage 20 de la Martinique 674 millions d euros autour de cinq axes prin cipaux d veloppement conomique protection et mise en valeur de l environnement am nagement du territoire et meilleure int gration r gionale avec Les pays voisins des Cara bes de la Guyane 370 millions d euros les deux tiers de l aide euro p enne tant consacr s l ducation la formation et la sant ainsi que ceux labor s au titre du soutien transitoire pour la Corse 181 millions d euros et Les trois arrondissements dits du Hainaut fran ais en r gion Nord Pas de Calais 389 millions d euros Le Docup concernant l le de la R union 1 519 milliard d euros est mis en uvre depuis le 27 octobre 2000 Il a pour principaux objec tifs le d veloppement de l emploi avec la cr ation de 2000 emplois par an l am nagement du territoire l am lioration du niveau d du cation de la population r unionnaise particuli rement en mati re de format
11. ligibles le moindre oubli entra nant de facto l limination de pans entiers de l action locale des op rations ligibles Si une mesure visant renforcer l attractivit des territoires par Le d veloppement des quipements sportifs n est pas com pl t e par une action pr voyant la construction de piscines tout projet de r alisation de piscine sera in ligible alors m me qu il contribuera t bien la r alisation de la mesure cit e titre d exemple De plus les Docup s articulent autour de grandes th matiques accom pagner la reconversion des activit s conomiques et favoriser la comp titivit des territoires am liorer Le d veloppement rural augmen ter l attractivit des territoires et soutenir les actions favorisant le d veloppement solidaire mais aucune harmonisation de pr sentation n est pr vue aucune typologie g n rale n est adapt e d une r gion l autre Ceci ne favorise ni l efficacit des administrations ni la propen sion que pourrait avoir une entreprise ou une association d importance nationale proposer des projets sur l ensemble du territoire national Il est de fait recommand la commune souhaitant d poser un projet susceptible de b n ficier du cofinancement europ en de consulter la cellule Europe de la pr fecture de d partement pour savoir qui s adresser afin de v rifier que le projet propos s inscrit bien dans l un des mesures du Docup b Tro
12. quilibr et durable de l ensemble de l espace communautaire e Urban pour la revitalisation conomique et sociale des villes et des banlieues en crise afin de promouvoir un d veloppement urbain durable e Leader pour le d veloppement rural e Equal pour la promotion de pratiques nouvelles de lutte contre les discriminations et in galit s de toute nature en relation avec le mar ch du travail Pour la France la r partition des cr dits est la suivante Interreg 397 M Urban 96 M Leader 252 M Equal 301 M 1 Interreg L objectif principal d Interreg est le renforcement de la coop ration de part et d autre des fronti res afin de promouvoir Le d veloppement qui libr et l int gration du territoire europ en Financ par le Feder Interreg comporte trois volets e la coop ration transfrontali re volet A c est dire la promotion d un d veloppement r gional int gr entre r gions contigu s de part et d autre des fronti res internes et externes terrestres et maritimes de l UE e la coop ration transnationale volet B entre autorit s nationales r gionales et locales appartenant des groupements de r gions ligi bles Elle permettra d am liorer la coordination des politiques r giona les des tats membres sur certains th mes comme les transports ou l environnement e la coop ration interr gionale volet C entre r gions en retard de d ve loppement ou en
13. reconversion non n cessairement contigu s d tats membres et ou d tats tiers Elle permettra d am liorer les outils de d veloppement conomique r gional par l change d exp riences et par des actions de coop ration sur des th mes comme la recherche le tourisme les PME ou autres 2 Urban Financ par le Feder Urban a pour objectif la revitalisation conomique et sociale des villes et des banlieues en crise La r alisation des objectifs passe par e La promotion de l laboration et de la mise en uvre de strat gies innovantes pour la r g n ration conomique et sociale des petites et moyennes villes ou quartiers en crise dans les grandes agglom ra tions e Le renforcement et l change des connaissances et des exp riences relatives la r g n ration et au d veloppement urbains durables dans l UE 31 MARS 2003 e LA GAZETTE 3 Leader Leader est financ par Le Feoga Orientation Son but est d encourager sur la base de partenariats locaux la mise en uvre de strat gies originales de d veloppement durable int gr es ayant pour objet l exp rimentation de nouvelles formes de e valorisation du patrimoine naturel et culturel e renforcement de l environnement conomique afin de contribuer la cr ation d emplois e am lioration de la capacit organisationnelle des communaut s mer gence et exp rimentation de strat gies pilotes de d veloppement rural Leader comporte trois
14. technique d plafonn e peut assurer le financement d une assistance transversale plusieurs mesures la suite si n cessaire d un red plo ement de cr dits Le financement au titre des mesures et des op rations Le financement au titre des mesures IL est possible d envisager la s lection d op rations d animation don nant lieu un financement europ en au titre des mesures du Docup Ces interventions ont un caract re plus sp cifique une mesure Ces op rations sont parties prenantes de la strat gie m me du Docup et concourent la r alisation des objectifs de la mesure comme par exemple le financement des interventions d agents de d veloppement ou d experts pour une mesure caract ris e par l importance des enjeux exemple d une mesure sur le renforcement de la fonction portuaire d une r gion et ou la complexit des op rations exemple d une mesure de structuration des territoires Il convient pour cela que Le texte du compl ment de programmation et du Docup si le Docup comprend encore un important niveau de d tail sur Les mesures soit adapt et ou modifi en termes non seulement de contenu mais aussi de b n ficiaires pour permette formellement une telle s lection Par exemple est pr vu au titre des mesures le besoin de soutenir des actions de mise en r seau d accompagnement ou de structuration des acteurs porteurs de projets pour la mise en uvre de la mesure Le financement
15. volets e Volet 1 strat gies int gr es de d veloppement rural de caract re pilote visant des territoires ruraux de dimension r duite et pr sentant une forte identit e Volet 2 coop ration entre territoires ruraux d un ou de plusieurs tats membres afin de mettre en commun les savoir faire et Les ressources humaines et financi res e Volet 3 mise en r seau de l ensemble des territoires ruraux afin de faciliter l change d exp riences et de savoir faire Les b n ficiaires de Leader doivent y participer activement Au niveau europ en le r seau est anim par un Observatoire des territoires ruraux Les b n ficiaires de Leader doivent tre des Groupes d action locale Ces groupes sont compos s de partenaires de diff rents milieux socio conomiques du territoire ayant une implantation locale 4 Equal L objectif principal d Equal est de promouvoir des nouveaux moyens de lutter contre toutes Les formes d exclusion de discrimination et d in ga lit s sur le march du travail par des projets innovants de coop ration Financ par le FSE Equal couvre tout le territoire de l Union et met l accent sur la transnationalit des projets la participation effective des collectivit s locales et r gionales ainsi que des entreprises et La diffu sion des bonnes pratiques Equal a quatre domaines d intervention qui reposent sur Les quatre piliers de la Strat gie europ enne pour l emploi e La capacit
16. 003 e LA GAZETTE trer sur Les fonctions d animation et de conseil aux porteurs de projets Dans cette perspective les missions de contr le de service fait pourraient tre plus largement d l gu es un prestataire de service ext rieur 3 Mieux associer les collectivit s locales la gestion des fonds structurels europ ens Le recours la proc dure de subvention globale qui permet de confier la gestion d l gu e d une partie d un programme communautaire une collectivit locale dans son domaine de comp tence sera tendu le plafond de 25 du programme est supprim cet effet Enfin une exp rimentation du transfert de la gestion des fonds structu rels au Conseil r gional est en cours en Alsace B L EXP RIENCE PILOTE DE L ALSACE LE CONSEIL REGIONAL DEVIENT AUTORITE DE GESTION l Alsace a t choisie sa demande pour assurer titre exp rimental compter du 1 janvier 2003 le r le d autorit de gestion du programme objectif 2 Alsace qui relevait jusqu pr sent du pr fet de r gion Le 6 septembre 2002 le pr fet de r gion et le pr sident du Conseil r gional en pr sence du Premier ministre ont sign un protocole pr paratoire qui pr voit le p rim tre du transfert fonds Feder FSE Feoga et montants cor respondants l autorit de gestion pour ces trois fonds et l autorit de paiement pour le Feder et le FSE ainsi que la responsabilit financi re les modalit
17. Cahier d tach n 2 13 1687 31 mars 2003 COLLECTION DOCUMENTS Cahier d tach Etudes et documents Les fonds structurels europ ens 2000 2006 la crois e des chemins Document de travail du S nat s rie Collectivit s territoriales Animation des programmes europ ens r gionaux Financement des d penses d animation et mise en place d un r seau d animation locale Fiches m thodologiques tablies pour le compte de la Datar par Franck Sottou Ch ra conseils Sommaire LES FONDS STRUCTURELS EUROP ENS 2000 2006 mins 223 PREMI RE PARTIE MIEUX CONNA TRE LES FONDS STRUCTURELS EUROP ENS ainninrnnrn 224 A La programmation 2000 2006 des programmes d initiative nationale 224 1 Les objectifs des programmes d initiative nationale sis 224 2 La programmation le DOC denied aenni esta EENES N etant anne 224 3 Les principes d Utilisation 52 555 5 5508 nest snnnncasilnon sense sonner ess essuns sien trs ten eetenne spi enenetehecnne 225 4 Le dispositif de soutien transitoire ou phasing out rs rrennrrreennnrseennneneeennnne 225 D ODIBCUR AR MR nd ae te een ten e rene Te a 225 CO a D OO a 2 225 1 La carte d Vobjectif 2 225 2 Les Docup de FODISCUIT 2 2 ne ess nsemscenss ner encens adako Kidaan Aan aianna pese eds 226 D C ER EA E EE E de E A E AA A A ee OE ee 226 E Les programmes d initiative communautaire 22580200 dauitharannte den trac ailes ses ta tient eu tutbestennt eh e
18. Comment le financer a Pr voir les cofinancements Afin de solliciter les Fonds structurels europ ens le porteur de projet doit valuer la d pense globale pr visible Il doit alors rechercher des cofinancements hors cr dits europ ens qu ils proviennent des collectivit s locales des entreprises des associations ou de l tat Au moins 20 de la d pense globale doit rester la charge du porteur lui m me Le compl ment de programmation pr cise le niveau d intervention des Fonds structurels en fonction de la mesure laquelle correspond le projet et sans que les cr dits europ ens ne puissent repr senter plus de 50 du co t total du projet Pour les projets d infrastructure g n ra teur de recettes la part du financement europ en est limit e 25 du co t total du projet et peut atteindre 35 si les 10 suppl mentaires servent financer des d penses d ing nierie financi re Pour les projets qui ne concernent pas des infrastructures et sont g n rateurs de recettes les cr dits europ ens ne peuvent repr senter plus de 15 de la d pense globale une majoration de 10 tant galement pr vue pour les d penses d ing nierie financi re Rappelons que ces cofinancements europ ens s ils sont limit s peuvent tre n anmoins cumul s dans la limite de 50 du co t total si le projet comporte plusieurs actions correspondant chacune des mesures diff rentes du Docup b Tenir compte des con
19. EMENTALES sin 233 3 Mieux associer les collectivit s locales la gestion des fonds structurels europ ens 233 B L exp rience pilote de l Alsace le conseil r gional devient autorit de gestion 233 C Des perspectives mitig es pour les fonds europ ens en France 234 1 La simplification communautaire esp r e pour 2003 ss snrserrnrermennenneennenennnnne 234 2 L largissement la fin des fonds structurels ou l mergence d une nouvelle politique r gionale 234 220 31 MARS 2003 e LA GAZETTE ANIMATION DES PROGRAMMES EUROP ENS R GIONAUX FINANCEMENT DES D PENSES D ANIMATION ET MISE EN PLACE D UN R SEAU D ANIMATION LOCALE saasinsenssoenenn 237 DEUX ENTR ES POUR L ANIMATION isucaicicmnidonaaniecciiiudesaseitouneud innisutsi 237 Une entr e QuAlRAtIMES sec earnen aeree aN sens een ess sente neue ni een le gen 237 Une entr e financiere nn net ne este ne en lens entente esse nete teens esti sean 237 MISE EN PLACE D UN R SEAU D ANIMATION LOCALE sienne snescneaceesnnanneaneenneane 237 Contexte et Mota ssririraii raa da ar or nn dans 2 237 LeS la 0 SRE RS E EAE E A 237 PR ea E E E T E ET E EE R ere E ETE 237 2 D tectef nonna re n Ea aerea ALNA E EEr a ER 237 3 S lectionner et conventionner ssssssssssssesnnnnsnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn mnnn etesnnt sons nnnm NNNnnn Nnnn nN nennen nnne 237 4 Soutenir et formel 55 cmisscensessnes ni menret ttes EENE F ANAPARA KEREN AARC nest nstntenn ten Ene ane ns sets ER E
20. Europe visant donner ce r seau d animateurs en lien avec les IPE une fonction plus large et plus m diatique de diffusion des apports en r gion de l Union europ enne Le pr fet et Les pr sidents de collectivit s peuvent alors lors de manifestations sp cifiques valoriser Le travail des animateurs e L acc s privil gi par code aux sites internet d di s aux fonds euro p ens peut tre aussi un facteur de motivation particulier pour ces r f rents animation l acc s un internet Repere est en lien avec ce sujet 238 1 Valoriser et communiquer Une communication sur l animation peut tre mise en place permettant de valoriser le travail de r seau d animation e Cette communication peut aussi passer par l organisation de mani festations sp cifiques r unissant les membres du r seau journ e du 9 mai e L id e peut tre aussi de mettre en place jour fixe avec publicit dans les journaux des permanences europ ennes journ es portes ouvertes o Les porteurs de projets peuvent venir pr senter et discuter de leurs dossiers dans un cadre non officiel sur place ou en r gion LE RECOURS DES ORGANISMES RESSOURCES Contexte et motivation Le recours des organismes ressources r pond pleinement au besoin de s appuyer sur des facilitateurs capables d am liorer les relations entre les services uniques les cofinanceurs et les ma tres d ouvrage e L objectif premier est alors de pouv
21. abinet pour aider les maires et pr sidents d EPCI d une r gion et mieux acc der aux mesures qui Les concernent La question du d tail des postes ligibles Pour le rendre ligible soit l animation est propos e comme une ligne suppl mentaire la partie droite du tableau dans la mesure o la liste des actions ligibles l assistance technique d plafonn e ne pr sente pas un caract re exhaustif comme mentionn au bas du tableau Soit en se r f rant la liste des actions ligibles de la partie droite les interventions sont ventil es en tudes s minaires actions d information et acquisitions de syst mes d information Dans ce cadre Les d penses de personnels peuvent tre ligibles si elles sont au service d une action d animation pr cise et limit e dans le temps avec des co ts directement mobilis s si besoin au prorata pour la mise en uvre de l action d animation Avec l impossibilit de toutes les fa ons de prendre en charge des salaires de fonctionnaires qui eux sont mobiliser sur d autres fonctions et financer sur l assistance technique plafonn e 31 MARS 2003 e LA GAZETTE Les cons quences La fonction animation doit appara tre de mani re distincte dans la piste d audit Les moyens et personnels mobilis s au titre de l animation ne parti cipent pas en tant que tel aux travaux d instruction de s lection et de contr le des op rations L assistance
22. au titre des op rations Les porteurs de projets peuvent souhaiter engager eux m mes et direc tement des d penses dans la mesure o le montage du projet n cessite la mobilisation d une expertise sp cifique Ces expertises sont la condition sine qua non pour voir un projet se r aliser Les experts mobilis s ne sont pas dans ce cadre r mun r s au pourcentage d pense non ligible en vertu du r glement 1685 2000 Dans ce cadre les frais d animation correspondent aux d penses qui ont conditionn la mise en place effective du projet qui n aurait pas t aussi bien labor sans l intervention de cette aide Le financement de ces co ts peut alors par analogie entrer dans le rai sonnement de prise en charge des frais g n raux tel qu expos dans la r gle n 1 du r glement CE N 1685 2000 ils ne sont ligibles que pour la partie des co ts r els li s la mise en uvre de l op ration L application du code des march s publics Le nouveau code des march s publics stipule que les march s publics sont les contrats conclus titre on reux avec des personnes publiques ou priv es par Les personnes morales de droit public pour r pondre leurs besoins en mati re de travaux de fournitures ou de services Ainsi il convient de distinguer deux cas de figure e Le recours des prestataires de services dans le cadre de contrats conclus titre on reux donnant lieu r mun ration rentre dans l
23. chance de faire la preuve de son efficacit dans la discipline qu elle impose aux gestionnaires des programmes promouvoir de meilleures pratiques de pr vision des d penses afin de rendre celles ci plus r alistes et de r duire ainsi les risques de d ga gements d office Ces propositions devraient r pondre certaines attentes des tats membres notamment dans le domaine de la simplification de la gestion des fonds structurels l existence de plusieurs fonds tant souvent vu comme un fac teur de complexit de la gestion des subventions communautaires Lors de la r union informelle des ministres charg s des affaires europ en nes organis e le 7 octobre 2002 l initiative de M Michel Barnier Com missaire europ en charg de la politique r gionale de nouvelles pistes de simplifications ont t explor es La Commission serait susceptible d accepter de r viser imm diatement les documents de programmation les avances pourraient tre consid r es comme des d penses susceptibles de subventions et Les comit s de suivi seraient mieux coordonn s La Commission en d pit des demandes r p t es de nombreux pays mem bres de l Union entend en revanche appliquer la r gle n 2 sans tenir compte de la mise en place tardive des documents de programmation et du chevauchement des deux p riodes qui ont t d nonc s lors du Conseil informel de Namur qui s est tenu en juillet 2002 2 L largissement la fin des fon
24. ction l accent est mis sur la formation des acteurs et l acquisition de nouvelles comp tences le plan national de formation prendra en compte cette dimension animation de r seau en soutien des formations assur es en r gion Les tapes 1 Cibler A partir de l analyse de l tat d avancement de la programmation la mise en r seau se concentre sur les th matiques mesures territoires et publics cibles n cessitant une mobilisation renforc e Ce travail s appuie sur Les donn es quantitatives de Pr sage Il peut profiter des premiers r sultats des valuations mi parcours Diff rentes entr es peuvent alors tre privil gi es e par territoire Le plus urgent peut tre de mobiliser dans les d par tements par micro r gions ou Pays des r f rents des missions d appui ou des relais Europe pour aider et accompagner les porteurs de projet e par th matique de grandes th matiques r gionales emploi for mation culture tourisme peuvent n cessiter par mesure ou par regroupement de mesures la mobilisation sp cifique d experts et d or ganismes capables de faciliter le montage des dossiers e par public cible certains publics les maires les entreprises les agri culteurs peuvent avoir besoin d un soutien particulier pour acc der aux financements communautaires des interlocuteurs privil gi s peu vent leur tre propos s Le ciblage sp cifique chacune des r gions vite de n
25. d insertion professionnelle e l esprit d entreprise e La capacit d adaptation e l galit de chances F LES ACTIONS INNOVATRICES Pour un solde minime les fonds structurels la Feder Le FSE et l IFOP financent des actions dites innovatrices c t des initiatives nationales et communautaires Ces actions sont d cid es et g r es par la Commission Les actions innovatrices sont destin es notamment explorer des voies nouvelles en mati re de d veloppement conomique et social et permettre ainsi la Commission de tester petite chelle les futures actions de la politique r gionale communautaire Concr tement ces actions innovatrices sont des tudes ou des projets pilotes Elles se concentrent d une mani re g n rale sur le d veloppement r gional et local novateur dans le secteur des nouvelles technologies de la soci t de l information de l identit r gionale et du d veloppement durable La Commission europ enne a approuv 58 programmes d actions inno vatrices pour 12 tats membres qui b n ficieront d une contribution communautaire d environ 150 M pour 2002 2003 Pour la France cette contribution s l ve 12 5 M r partis entre les r gions Aquitaine Lorraine Pays de la Loire Provence Alpes C te d Azur et la R union 227 Les fonds structurels europ ens DEUXI ME PARTIE Mode d emploi des fonds structurels europ ens en r gions une proc dure lou
26. de d veloppement 224 1 Les objectifs des programmes d initiative nationale Les interventions des fonds sont concentr es sur trois objectifs priori taires territorialis s objectifs 1 et 2 ou non objectif 3 objectif 1 d veloppement et ajustement structurel des r gions en retard de d veloppement c est dire de r gions dont le niveau de vie est inf rieur 75 du niveau de vie moyen de l Union europ enne Concr tement l objectif 1 ne concerne en France que les d partements d outre mer La dotation attribu e est substantielle 3 254 milliards d euros soit environ 21 milliards de francs tant donn que 70 des cr dits de la politique r gionale communautaire seront jusqu en 2006 destin s aux seules r gions de l objectif 1 objectif 2 reconversion conomique et sociale des zones en difficult structurelle Cet objectif correspond aux anciens objectifs 2 et 5 b de la p riode de programmation 1994 1999 Du fait de la r orientation de la politique r gionale europ enne la population fran aise ligible cet objectif est moins importante qu auparavant Cet objectif 2 fait donc l objet d un zonage r gionalis Les zones retenues se voient attribuer une dotation totale de 5 437 milliards d euros soit 35 5 milliards de francs environ objectif 3 non r gionalis il concerne l adaptation et la modernisa tion des politiques et syst mes nationaux d ducation de formation et d
27. ds structurels ou l mergence d une nouvelle politique r gionale La politique r gionale communautaire pour la prochaine p riode devra prendre en compte un nouveau contexte n de l largissement et les nouveaux d fis qui en r sultent En 2004 Les dix pays suivants entreront 234 dans l Union Europ enne Chypre Estonie Hongrie Lettonie Lituanie Pologne R publique Tch que Slovaquie Slov nie l largissement de l Union europ enne dix nouveaux pays dont la richesse globale est inf rieure celle de Pays Bas bouleverse la pro bl matique des aides r gionales et oblige red finir la politique de l Union europ enne vis vis des r gions En ce qui concerne la France ce probl me est notamment sensible pour la Corse qui dans une Europe vingt cinq sera relativement riche et peu prioritaire l exception de Prague et Bratislava les r gions des dix nouveaux pays membres de l Union seront ligibles aux aides de l objectif 1 Au m me moment la plupart des r gions de l Ouest n y auront plus droit soit parce qu elles auront atteint un niveau de d veloppement lev sans que l largissement ne joue de r le dans cette volution Ce sera notamment le cas de l Irlande du Hainaut fran ais d j en p riode transitoire de la Sardaigne de la Saxe des Canaries etc soit parce que l entr e de dix pays va faire baisser le PIB moyen par habitant de l Union par un effet purement m can
28. du 28 juillet 2000 portant modalit s d ex cution du r glement CE N 1260 1999 du Conseil en ce qui concerne l ligibilit des d penses dans le cadre des op rations cofinanc es par les Fonds structurels et notamment ses r gles n 1 et 11 e Le r glement CE N 438 2001 de la Commission du 2 mars 2001 fixant les modalit s d application du r glement CE N 1260 1999 du Conseil en ce qui concerne les syst mes de gestion et de contr le du concours octroy au titre des Fonds structurels et notamment son article 2 31 MARS 2003 e LA GAZETTE Ce cahier ne peut tre vendu s par ment diteur L Action municipale SARL au capital social de 15000 euros R C S Paris B 659 801 419 17 rue d Uz s 75108 Paris Cedex 02 N de commission paritaire 63 333 Directeur de la publication Jacques Guy Composition Groupe Moniteur Tirage Roto France Impression Emerainville D p t l gal avril 2003 242 31 MARS 2003 LA GAZETTE
29. e champ d application des march s publics Exemple la mission confi e un cabinet de conseils et financ e par l assistance technique d pla fonn e pour aider avec un droit de tirage les porteurs de projets monter leur dossier 239 Animation des programmes europ ens r gionaux e Le versement de subventions au profit d op rations d animation ne rentre pas dans le champ d application des march s publics Les subventions sont des pa ements directs de nature non com merciale vers s par l autorit de gestion ou le titulaire de la subvention globale afin de promouvoir la r alisation d un objectif s inscrivant dans le programme europ en r gional L octroi de subventions peut se faire partir d appel propositions ou en r ponse des demandes spontan es Les b n ficiaires respectent et appliquent toutes les r gles applicables aux op rations en termes de s lection de conventionnement et de suivi d ex cution Exemple une association ou un GIE qui se donne comme projet d aider sans facturation des laboratoires de recherche se mettre en r seau pour mettre en uvre de nouveaux projets et ce titre b n ficier de fonds europ ens dans de meilleures conditions L EXEMPLE AUTRICHIEN e Tout candidat une aide r gionale ou horizontale peut s adresser aux organismes sp cialis s pour demander des renseignements n cessaires ce sont d une part les Verwaltungsbeh rden autor
30. e 27 mai 2002 Dates Actions 30 avril 2003 D lai de pr sentation des pr visions de paiement mai 2003 Sur la base de ces pr visions la Com mission informe les Etats des programmes qui risquent de subir un d gagement d office 31 octobre 2003 Date limite de pr sentation des demandes de paiement qui doivent avoir lieu avant le 31 d cembre 2003 D but Sur la base de ces demandes la Commission novembre 2003 informe les Etats des programmes qui risquent de subir un d gagement d office Date limite d envoi des demandes des tats membres informant la Commission des op rations auxquelles le d gagement d office ne s appliquerait pas si les raisons et les pi ces fournies par l Etat permettent de le justifier 31 d cembre 2003 La Commission informe les tats des engage ments pris au cours de l ann e 2000 qui n ont pas t enti rement couverts par les paiements effectu s ou n ont pas fait l objet de demandes recevables pour le 31 d cembre 2003 ou pour lesquels aucune demande d rogatoire n a t accept e Les Etats ont deux mois pour contester les chiffres et fournir des informations suppl mentaires Les paiements demeurent suspendus et les engagements correspondants bloqu s jus qu r ception et approbation par la Commission d un plan de financement r vis Fin f vrier 2004 Date limite pour La r ponse des tats membres et la pr sentation d un plan financier r vis Fin avr
31. e des acteurs locaux l action communautaire toutes les tapes de celle ci pilotage programmation valuation suivi chacune fait l objet d un comit ad hoc le principe de concentration qui explique le regroupement des inter ventions autour des trois objectifs 1 2 et 3 et sur certaines zones seu lement de mani re cibl e C est aussi sur Le fondement de ce principe que les autorit s communautaires appel es au d but de l ann e 2000 examiner la compatibilit de la prime l am nagement du territoire PAT fran aise avec les r gles du droit communautaire ont souhait que le zonage de cette prime recoupe dans une large part celui de l objectif 2 4 Le dispositif de soutien transitoire ou phasing out Les zones ligibles en 1994 1999 et qui perdent le b n fice de l objectif 1 c est Le cas de la Corse et du Hainaut fran ais ou de l objectif 2 pour 2000 2006 ne voient pas Le soutien europ en dis para tre d un seul coup Une dotation dite de soutien transitoire en anglais phasing out leur est attribu e de mani re d gres sive jusqu au 31 d cembre 2005 avec des montants substantiels 550 millions d euros pour l ex objectif 1 650 millions d euros pour les ex objectifs 2 et 5 b L article 6 du r glement g n ral du 21 juin 1999 qui est consacr au soutien transitoire distingue selon que ce soutien est accord au titre de l ex objectif 1 ou bien au titre des ex objectifs 2 et 5
32. e des fonds structurels europ ens sous peine de perdre l essentiel des cr dits auxquels ils ont droit 2 La sous consommation des cr dits a tat des lieux Afin de ne pas prendre les tats au d pourvu le 31 d cembre 2003 la Commission europ enne a tenu pr venir Les tats membres des risques de d gagements d office des cr dits europ ens auxquels ils taient expos s A la fin de l ann e 2002 le risque de d gagement sur les fonds de la p riode 1994 1999 restait assez limit sauf pour l Italie Selon Les ser vices des minist res la France n aurait pas subi de d gagement d office pour l ann e 2002 En revanche la Commission a alert Les tats membres d un risque de d gagement d office cons quent la fin de l ann e 2003 Le 30 juin 2002 en effet Le taux d ex cution optimum de la dotation des program mes tait de 15 selon les estimations de la Commission A cette date cinq tats membres seulement avaient atteint ce taux ou quasiment le Portugal 18 5 l Autriche 16 6 l Espagne 16 2 l Allemagne 16 1 et l Irlande 14 4 Sept tats membres n avaient pas encore atteint un taux d ex cution de 10 soit gu re plus que l avance communautaire initiale la Belgique le Danemark l Italie le Luxembourg les Pays Bas le Royaume Uni et la Su de La France tait en juillet 2002 dans une position interm diaire Son taux de programmation n atteignait en effet que 12 pour l ensemble d
33. e r ception dont la date fait foi pour ce qui est de l ligibilit de la d pense Pr cisons que lac cus de r ception est envoy par le service qui est d sormais le seul interlocuteur du porteur de projet pour toute la dur e de l instruction et de la r alisation d Signer la convention L instruction d un dossier prend en g n ral deux trois mois pendant lesquels le dossier est analys et valu par le service unique Au terme de l instruction est r dig e une fiche l attention des membres du comit de programmation qui est copr sid par le Pr fet de r gion et le Pr sident du Conseil r gional Cette fiche doit alors tre valid e par Le SGAR qui inscrit le projet l ordre du jour du Comit r gional de programmation europ enne CRPE celui ci se r unissant en g n ral tous les deux mois Le CRPE d cide de retenir ou non le projet qui lui est pr sent Si sa d cision est positive il prend une d cision de programmation La convention doit alors tre pr par e par Le service instructeur et tre sign e par le Pr fet de r gion avec le visa du Tr sorier payeur g n ral ce qui prend entre 3 et 6 semaines tant la mise au point de la convention est complexe En effet chaque convention est unique afin d tre adapt e au projet sp cifique dont la programmation a t accept e et il semble que les services du TPG soient souvent particuli rement exigeants ce stade de l instruction du dossier
34. e raisonner que sur la mobilisation de moyens caract re g n ral Compte tenu du ciblage d j op r dans Le plan de communication 2 D tecter Le travail de d tection des membres du r seau peut passer e par une mise en concurrence quand il s agit de faire appel une prestation de services titre commercial e par un appel propositions quand l objectif est de rep rer des actions qui r pondent de mani re non commerciale aux objectifs inscrits dans le Docup et le CP 3 S lectionner et conventionner Dans le cadre d un travail de labellisation la s lection des membres du r seau peut tre op r e titre d exemple partir des crit res suivants e garantie de disponibilit et capacit s engager sur des r sultats e comp tence et exp rience reconnues en mati re d animation et de montage de projets e personnes ou organismes b n ficiant d une assise territoriale reconnue et ou d une forte implication dans la th matique choisie en fonction de l entr e territoriale ou th matique retenue e capacit nouer les meilleures relations avec le s service s unique s charg s de l instruction et du suivi des op rations 237 Animation des programmes europ ens r gionaux e capacit associer de mani re troite l ensemble des co financeurs directement concern s par la mise en uvre des mesures e garanties de solvabilit Cette s lection peut tre op r e par un ju
35. emploi Il tient compte de la strat gie europ enne pour l emploi et sert de cadre de r f rence pour l ensemble des actions en faveur des ressources humaines Son financement repose exclusivement sur Le FSE soit 4 5 milliards d euros 29 6 milliards de francs environ pour la France au titre de la p riode 2000 2006 Les objectifs 1 et 3 sont exclusifs l un de l autre pour une m me r gion 2 La programmation le Docup Pour b n ficier des fonds structurels les tats membres doivent s ins rer dans les principes de programmation pr vus par la Commission et lui soumettre leurs propres programmes Ainsi pour chaque objectif et Lorsqu il s agit d un objectif territorialis 1 ou 2 pour chaque r gion le gouvernement fran ais en liaison avec les autorit s r gionales tablit cette programmation dans un document unique de programmation Docup qu il remet la Commission Apr s examen et n gociation la Commission europ enne doit adopter chacun de ces documents de programmation qui d finissent Les interven tions financer par axes et mesures en indiquant pour chaque mesure les niveaux de participation financi re annuelle des fonds structurels des fonds nationaux et d autres acteurs conomiques ventuels Enfin lorsque la Commission a adopt le Docup l autorit r gionale en charge de sa gestion doit laborer un document appel Compl ment de programmation qui d cline Le Docup en actions mesures et sous mesures
36. enne du S nat Bruxelles relative aux financements communautaires Au del des interventions que le Service est m me d effectuer dans ce cadre pour soutenir les d marches individualis es des porteurs de pro jets locaux qui souhaitent b n ficier de ces financements une premi re tude d ensemble pr sentant le nouveau r gime des fonds structurels pour 2000 2006 a t publi e par Le Service en janvier 2001 Le pr sent document de travail a pour objet de tenter une r flexion sur les causes du retard pris par notre pays dans la consommation des fonds structurels europ ens et sur Les effets que cela est susceptible d entra ner si l on y porte pas rem de rapidement La premi re partie de l tude propose un rappel des r gles de program mation et de mise en uvre des financements communautaires dont b n ficie la France qu il s agisse des quatre fonds correspondant aux trois grands objectifs de port e g n rale comme des quatre programmes d initiative communautaire La deuxi me partie s attache retracer le parcours suivre pour un por teur de projet du montage de son dossier aux diff rentes tapes de ver sement de la subvention sans oublier Le r gime des contr les applicable et des sanctions auxquelles sont expos es Les d marches tardives afin de mieux comprendre pourquoi la France conna t une grave et pr occupante sous consommation des cr dits qui lui ont t th oriquement allou s au titre de la p
37. ens d action mettre en uvre pour promouvoir un d veloppement harmonieux de l ensemble de la Communaut et r duire l cart entre les niveaux de d veloppement des diverses r gions et le retard des r gions ou les Les moins favoris es y compris les zones rurales n est pas encore tr s avanc e La pertinence des zonages reste un sujet de d bat dans cette perspective 31 MARS 2003 e LA GAZETTE Le troisi me rapport sur la coh sion conomique et sociale s attachera r pondre aux questions encore en suspens sur l avenir des fonds struc turels europ ens Notes 1 Seul le Feoga Orientation est un fonds structurel et participe au financement de l objectif 1 Le Feoga Garantie instrument financier de la politique agricole com mune intervient n anmoins dans le cadre de l objectif 2 2 La d cision du conseil municipal doit approuver le projet et son plan de finan cement solliciter l aide europ enne au titre de l objectif concern s engager en parall le prendre sa charge le compl ment de financement si l aide europ enne tait moins importante que pr vue et pr financer l op ration s engager ce que les travaux soient finis et pay s en temps et en heure soit dans un d lai de deux ans en cas d accord de financement et enfin d cider de conserver les pi ces du dossier jusqu au 31 d cembre 2012 3 Le plan de financement doit d tailler les diff rents concours obtenus avec les pi ces ju
38. es programmes europ ens tous objectifs confondus Cependant le taux d ex cution qui importe davantage puisque c est celui qui doit tre pris en compte pour l application des sanctions tait plus alarmant puisqu il tait d environ 1 5 au lieu des 15 jug s optimums par la Commission Au 1 janvier 2003 la France a am lior ses performances ma s de fa on encore insuffisante son taux de programmation pour les objectifs 1 et 2 atteignait environ 26 son taux de r alisation restant cependant inf rieur 5 pour ces programmes La programmation et l ex cution des programmes d initiative commu nautaire seraient plus pr occupantes encore le recollement des donn es partir des informations fournies par Les SGAR tant cependant encore provisoire cette ch ance Cela constitue en soi une source d inqui tude suppl mentaire Selon les donn es des minist res il semble raisonnable d estimer que 2 3 des fonds structurels destin s l objectif 1 ont t consomm s taux d ex cution au 1 janvier 2003 et 5 6 des fonds destin s l objectif 2 En ce qui concerne l objectif 1 si la Corse et le Nord Pas de Calais ont consomm environ 7 des cr dits europ ens qui leur sont 31 MARS 2003 e LA GAZETTE allou s la situation est nettement plus pr occupante en Guade loupe Guyane Martinique et la R union De tels carts existent galement entre les r gions ligibles l objectif 2 douze r gi
39. il 2004 La Commission informe les tats de son appr ciation de leur r ponse et de leur nouveau plan financier Elle engage la proc dure de d gage ment d office correspondante Fin mai 2004 Rappelons de plus que pour chaque programme l engagement au titre de chaque fonds est annuel IL ne peut donc y avoir aucun transfert d engagement apr s la fin d une ann e n entre les engagements pris 31 MARS 2003 e LA GAZETTE au titre de diff rents fonds dans le cadre d un programme ni entre les engagements pris pour diff rents programmes selon les dispositions du r glement financier IL est cependant possible que des paiements effectu s au titre d une priorit imput e un engagement d passent les montants allou s cette priorit dans le cadre de la tranche annuelle concern e d un fonds condition que le montant allou chaque priorit pour la dur e totale du programme ne soit pas d pass Enfin notons que l article 7 6 du r glement financier pr voit titre exceptionnel c est dire lorsqu il se r v le indispensable de r aliser Le programme envisag sauf si le budget de l exercice en cours comporte des disponibilit s cette fin la r utilisation des montants d gag s par rapport aux engagements pris Les ann es pr c dentes Il va de soi que cette possibilit ne sera utilis e qu avec parcimonie et ne saurait dispenser les tats membres de mettre en uvre une gestion sain
40. in 238 5 aTa ga olaaa E E E E E 238 O AE E EEE T TA E E E E E E A 238 7 Valoriser et COMMUNIQUE deiina caa raana ia ran etes etienne 238 LE RECOURS DES ORGANISMES RESSOURCES nirrnresneesraneneseasem anne snasenesneenrannnennanee 238 COMENE EL Mota nue miennes tem E RECRE OA OR EROA E OO OEO EAE OGE 238 LE FINANCEMENT DE LANIMATION scene sr acte dense a ar 238 Lecaare B M IA soriga e a N aO A E ARA 238 Le financement au titre de l assistance technique iissirrrnrsneerienersnn 239 Le financement au titre de l assistance technique d plafonn e ss 239 La question du d tail des postes ligibles ss sissssssrsennnrsennnnennennneeennnneeeennneenennnne 239 LES CONS QUBNCCS S sciancu issida nn sde dass tente nt een ete ESNE E EAA 239 Le financement au titre des mesures et des op rations 239 Le financement au titre des MESLIPOS nds crenmanennueness sen ensure dns ensnenanns ane nnane 239 Le financement au titre des op rations sssssssssennrrseennneeeennsenneenneeeennneneensseenennnee 239 L application du code des march s publics ss 239 LEXEMPLE PE a as matiere 240 LES BASES L GALES COMMUNAUTAIRES miinesrnrsnesnresneesnesenesnesnn annee snasenesnesnranusannes 240 31 MARS 2003 e LA GAZETTE 221 Les fonds structurels europ ens 2000 2006 Avant propos Cette tude s inscrit dans le cadre de la mission qui a t confi e au Ser vice des collectivit s territoriales pour l animation de la partie de l an t
41. ion professionnelle et une plus grande ouverture de l le vers le reste du monde se traduisant par un effort particulier en termes d infrastructures de communication C L OBJECTIF 2 1 La carte de l objectif 2 La carte de l ligibilit l objectif 2 le zonage en France a t approuv e par la Commission europ enne en janvier 2000 sur la base d une proposition pr sent e en novembre 1999 par les services de la DATAR modifi e ensuite en fonction des observations formul es par la Commission Cette carte comporte une dominante rurale affirm e qui concerne 43 de la population b n ficiaire Par ailleurs les zones retenues par le gouvernement fran ais au titre de l objectif 2 correspondent dans une large mesure aux zones b n ficiaires des objectifs 1 2 et 5 b de la p riode de programmation pr c dente 12 seulement des zones fran aises ligibles ne l taient pas pr c demment alors que cela concerne par exemple 25 des zones ligibles en Allemagne ou m me 43 aux Pays Bas Le zonage 2000 2006 de l objectif 2 en France est donc assez conservateur par rapport la p riode 1994 1999 si des zones enti res perdent le b n ficie des objectifs 1 et 2 des fonds structurels peu nombreuses sont celles qui en jouissent pour la premi re fois Les zones ligibles l objectif 2 repr sentent 19 millions d habitants soit 31 3 de la population fran aise contre 41 3 dans la pr c dente programmatio
42. ique et statistique et que les r gions occidentales vont atteindre un niveau de richesse rela tif Les excluant des programmes de politique structurelle notamment l Allemagne de l Est sauf Chemnitz les Asturies et la Castille Manche en Espagne la Mac doine et l Attique en Gr ce etc Seuls le sud de l Italie quelques r gions espagnoles grecques et portugaises et Les DOM fran ais seraient encore concern s par l objectif 1 si les crit res d ligibilit restent inchang s Dans cette perspective et alors que la poursuite de la politique r gionale europ enne repr senterait un effort budg taire cons quent pour l Union europ enne certaines propositions tendent envisager la suppression des aides structurelles en 2006 soit purement et simplement soit pour les remplacer par des aides th matiques tel que l actuel objectif 3 et Les PIC au d triment des aides territoriales objectif 1 et 2 Un m moran dum fran ais sur l avenir des fonds structurels apr s 2006 est favorable au contraire leur reconduction M Michel Barnier commissaire euro p en en charge de la politique r gionale de l Union europ enne a rap pel de nombreuses reprises en 2002 qu il souhaitait que la politique r gionale soit maintenue et que des mesures transitoires soient pr vues pour les r gions qui sortiraient des crit res de solidarit pour des raisons statistiques sur la prochaine p riode Le deuxi me rapport d tape sur la coh sion
43. ise du projet le montant de la subvention et le d lai de pr sentation l organe d lib rant de la collectivit locale 16 Voir le plan d action d taill dans la communication du 20 septembre 2002 pr cit e et les conclusions de la r union des ministres et de M Michel Barnier Commissaire europ en du 7 octobre 2002 17 Cf les obligations du Trait europ en au titre de la coh sion 235 Financement des d penses d animation et mise en place d un r seau d animation locale Animation des programmes europ ens r gionaux Programme national d assistance technique fiches pratiques Fiches m thodologiques tablies pour le compte de la Datar par Franck Sottou Ch ra conseils franck sottou chora fr DEUX ENTR ES POUR L ANIMATION Une entr e qualitative La mise en r seau et la d multiplication des personnes organismes et moyens mobilis s pour l animation Le recours des organismes ressources Une entr e financi re Trois possibilit s de financement e au titre de l assistance technique d plafonn e e au titre des mesures e au titre des op rations Le respect du code des march s publics MISE EN PLACE D UN R SEAU D ANIMATION LOCALE Contexte et motivation La mise en place dans chacune des r gions d un r seau d animation locale vient compl ter les initiatives r gionales d j prises pour l ani mation e Ce r seau vient d multiplier les efforts d informati
44. it s de gestion et d autre part les maRnahmenverantwortliche F rderstellen services responsables de mesures indiqu s aussi bien les uns que les autres dans les programmes e Un accord pass entre le Bund et les L nder relatif la conduite des programmes r gionaux dans le cadre des fonds structurels rappelle que dans le document de programmation il est pr vu que les t ches recon nues l autorit de gestion seront prises en charge non pas par l autorit de gestion elle m me mais travers d autres institutions nationales ou r gionales dites organismes interm diaires zwischengeschaltete Stellen au sens de l article 2 du r glement de la commission n 438 2001 e Ainsi pour les objectifs 1 et 2 l accord fournit la liste des autorit s de gestion par Land le plus souvent il s agit de l Amt der Landesregierung et des organismes interm diaires qui sont g n ralement des organismes ind pendants des autorit s de gestion et qui sont choisis en fonction de leur capacit accompagner les porteurs de projet aussi bien pour les financements de l Etat des r gions et des communes e Le d roulement du programme objectif 1 et objectif 2 au niveau des projets individuels candidature acceptation est assur sous 240 la coordination g n rale de l autorit de gestion par ces institutions interm diaires nationales ou r gionales d sign es dans le DOCUP ou le compl ment de programmation eIl y a au
45. l ques dizaines de millions d euros au titre des actions innovatrices 31 MARS 2003 e LA GAZETTE Il y a urgence pour les collectivit s territoriales fran aises mobiliser Les fonds structurels auxquels elles peuvent pr tendre En effet d une part le taux de programmation des cr dits qui devait tre de 30 en juin 2002 n est que de 12 r v lant un tr s faible niveau d engagement d autre part l largissement de l Union europ enne va in vitablement se traduire par une translation vers l Est d une grande partie des fonds programm s l avenir La France risque donc de perdre d autant plus de cr dits qu elle n aura pas su d montrer son besoin d en b n ficier par le pass 223 Les fonds structurels europ ens PREMI RE PARTIE Mieux conna tre les fonds structurels europ ens Quatre fonds Les trois branches de la politique r gionale communautaire sont finan c es par quatre fonds e Le fonds europ en de d veloppement r gional Feder participe au d veloppement des r gions Les plus d favoris es en facilitant leur ajus tement structurel notamment par le cofinancement d infrastructures ou d investissements divers e Le fonds social europ en FSE a pour mission d am liorer Les possibilit s d emploi en particulier dans les zones en retard de d veloppement e Le fonds europ en d orientation et de garantie agricole section orientation Feoga orientation participe au cofinancement de r
46. me d taill dans le tableau suivant Actions ligibles assujetties au plafond de la contribution Feder avec possibilit de cofinancer les r mun rations des fonctionnaires Actions ligibles non assujetties au plafond de la contribution Feder sans possibilit de cofinancer les r mun rations des fonctionnaires pr paration tudes S lection s minaires appr ciation actions d information suivi de l intervention et des valuation op rations acquisition et mise en place d pense pour les r unions des des syst mes informatis s de comit de suivi gestion de suivi et d valuation d penses li es aux audits et EA aux contr les sur place NB cette liste n est pas exhaus NB cette liste est exhaustive tive Le financement au titre de l assistance technique d plafonn e Compte tenu de la d finition de l animation les d penses relatives l animation rel vent de l assistance technique d plafonn e Dans ce cadre les interventions portent avant tout sur l accompagnement des porteurs de projet c est un service rendu aux ma tres d ouvrage IL ne s agit en aucune mani re d une prise en charge des fonctions et des activit s de gestion des autorit s responsables e C est en ce sens que l animation est une fonction part m me si elle se r alise en lien avec les activit s des services uniques et des co financeurs exemple du recours un c
47. mmes cofinanc s par Les fonds structurels europ ens et Les circulaires interminist rielles du 19 ao t 2002 et du 27 novembre 2002 portant sur la simplification des fonds structurels europ ens Les nouvelles mesures envisag es s articulent autour des trois grands axes pr sent s ici 1 All ger les proc dures Le contenu des dossiers de demande de subvention et les modalit s de leur engagement financier seront simplifi s Les cr dits communautaires ne transiteront plus par le niveau national mais seront directement vers s des fonds de concours locaux afin de r duire Les d lais d arriv e des sommes concern es Les subventions europ ennes d un montant inf rieur 23000 euros pour les porteurs de projets priv s et 100000 euros pour les porteurs de projets publics pourront tre attribu s sans signature de convention avec le pr fet de r gion De plus sous ces m mes seuils un arr t pr fectoral suffira pour mettre en uvre le financement Le tr sorier payeur g n ral ne donnera d sormais plus d avis conomique et financier sur les projets et ne visera plus les demandes de subventions inf rieures ou gales 23000 euros Les services d concentr s de l tat sont incit s limiter le nombre de cofinancements mis en uvre en particulier pour les petits projets Les pi ces justificatives des intentions des co financiers d un projet pourront tre moins formelles Les d lib rations des collectivit s locales pour
48. n 225 Les fonds structurels europ ens OBJECTIF 2 en millions d euros Co t total UE Investissements R gions national UE publics Priv s public nationaux priv Alsace 338 109 114 115 Aquitaine 2298 535 893 870 Auvergne 1491 357 651 483 Basse Normandie 1091 305 545 241 Bourgogne 868 279 280 309 Bretagne 1410 460 578 372 Centre 730 226 401 103 Champagne Ardenne 675 219 356 100 Franche Comt 643 211 244 188 Haute Normandie 986 312 491 183 Ile de France 414 142 147 125 Languedoc Roussillon 1115 315 420 380 Limousin 759 185 299 275 Lorraine 917 411 411 95 Midi Pyr n es 1814 496 898 420 Nord Pas de Calais 1883 608 830 445 Pays de la Loire 1870 440 960 470 Picardie 1137 258 348 su Poitou Charentes 1057 311 475 271 Provence Alpes 1336 339 549 448 Rh ne Alpes 1582 465 710 407 nu a a fo D 24440 6996 10613 6831 Sept milliards d euros de cr dits europ ens pour 10 6 milliards de cr dits publics nationaux et 6 8 milliards de fonds priv s 2 Les Docup de l objectif 2 La France a fait approuver 21 Docup au titre de l objectif 2 La pr paration des Docup a t encadr e de mani re pr cise par une circulaire du 3 janvier 2000 du Ministre de l Am nagement du Territoire et de l Environnement Elle exprime les objectifs du gouvernement fran ais vis vis de chaque D
49. nce s est engag e pour sa part verser la subvention europ enne au porteur de projet dans les trois mois qui suivent la r ception des cr dits europ ens Une mauvaise gestion pr visionnelle de la date de signature des conven tions et une mauvaise prise en compte des ch anciers peut amener les services payeurs retarder le versement de la subvention europ enne mettant ainsi en danger les porteurs de projet n ayant pas une surface financi re suffisante pour supporter des d lais anormalement longs c Le versement du reliquat de subvention l obligation de contr le Lorsque le projet est men son terme un contr le minimum de service fait 5 voire un contr le plus approfondi est r alis et conditionne le versement du solde de l aide communautaire entre 5 et 20 de la subvention europ enne pr vue par le plan de financement Tant que le contr le n est pas effectu certifi et transmis la Commission euro p enne le solde de la subvention est bloqu Si Le contr le d montre le non respect de la convention par le porteur de projet qu il s agisse de non ex cution ou de non respect des d lais le pr fet de r gion peut exiger Le reversement total ou partiel des subventions europ ennes comme la Commission europ enne peut l exiger de l tat Le porteur de projet aura d mettre au moins six mois signer la con vention de programmation il risque de ne recevoir les premiers cr dits europ ens que ci
50. nq mois plus tard et devra parfois attendre sept mois apr s la fin de la r alisation de son projet pour percevoir le reliquat de la subvention europ enne deux mois de contr le pour obtenir la certification et cinq mois pour obtenir les cr dits selon l hypoth se la moins favorable Il devra de plus avoir d chiffr des documents complexes tre parvenu identifier ses interlocuteurs tant pour l instruction que pour le paiement et enfin pour le contr le B DES SANCTIONS RIGOUREUSES Ind pendamment des difficult s rencontr es pour le montage des dos siers de demande de subvention s ajoutent des sanctions caract re p cuniaire qu encourent Les tats membres lorsqu ils ne consomment pas en temps et en heure Les cr dits europ ens Les nouvelles r gles applicables aux fonds structurels pr voient en effet une mesure tr s rigoureuse l annulation pure et simple des subventions europ ennes demand es et non consomm es dans le temps imparti 1 La r gle de d gagement d office Au 30 juin 2002 il subsistait les engagements restant liquider dit reste liquider RAL pour les fonds structurels des deux p riodes pr c dentes soit pour la p riode 1989 1993 370 millions d euros repr sentant 0 6 de la dotation de la p riode et pour la p riode 1994 1999 15 8 milliards d euros repr sentant 9 9 de la dotation C est sur la base de cette tendance la sous consommation des cr dits europ
51. nterlocuteur unique au sens ci apr s d crit En effet il se charge de la s lection des projets lorsqu ils entrent dans le cadre d une mesure g r e en subvention globale Notons que cette proc dure se caract rise par des d lais de paiement plus rapides du fait d un circuit financier raccourci e Les guichets de service unique Rappelons que le service unique identifi dans le compl ment de programmation r alise Le suivi administratif du dossier et recueille l avis des diff rents services instructeurs Ce service est galement rapporteur du projet devant l instance de d cision d attribution des aides europ ennes le comit de programmation IL signe la convention de projet assure le suivi de l ex cution et organise le contr le technique Ce service unique varie selon le type de projet et Le Fonds ou les Fonds structurels europ ens susceptibles d tre mobilis s et de la dimension territoriale du projet Le tableau ci dessous pr sente Les r gles g n rales qui connaissent toutefois des exceptions permettant de d finir les services uniques comp tents Dimension Fonds Service unique territoriale Type de projet structurels comp tent du projet P Dimension D v loberment tural Feoga DRAC DIREN r gionale SPREMENI eog ou DRT D veloppement de l emploi la formation et FSE DRTEFP l insertion D veloppement agricole Feoga DRAF Autres Feder SGAR a D ve oppement rural et Fe
52. ocup dont Les 21 fran ais sur son site Internet europe eu int comm regional policy D L OBJECTIF 3 L objectif 3 est exclusivement financ par le FSE A La diff rence du Feder le FSE ne vient pas cofinancer les projets locaux qui le sollicitent mais vient financer des politiques publiques essentiellement nationales pour 2000 2006 un tiers des cr dits du FSE financera des politiques nationales Ainsi l objectif 3 fait l objet d un Docup national un plan strat gi que d pourvu de d clinaisons r gionales Ce plan strat gique comporte six orientations dont la prise en compte des politiques des collectivit s territoriales et notamment des r gions et une ouverture aux initiatives locales En revanche la sixi me et derni re orientation d finit une mise en uvre non pas d centralis e mais simplement facilit e et d concentr e Ces orientations guident la strat gie du FSE en France qui est adapt e pour cinq domaines diff rents politiques actives du march du travail visant notamment r duire le ch mage galit des chances et int gration sociale qui concerne en particu lier l insertion des personnes les plus en difficult ducation et formation tout au long de la vie adaptation des travailleurs esprit d entreprise recherche innovation technologie mesures sp cifiques pour am liorer l acc s et la participation des femmes au march
53. ocup pour la p riode de programmation 2000 2006 ce Docup rel ve d une d marche int gr e faisant notamment intervenir le Feoga Garantie comme instrument de la politique de d veloppement rural c t des instruments de la politique structurelle que sont le Feder et Le FSE les mesures dont le Docup organise la mise en uvre s appliquent l ensemble des zones ligibles ind pendamment de leur caract re urbain industriel rural ou autres La circulaire insiste d ailleurs sur la possibilit d utiliser l objectif 2 pour traiter des territoires mixtes par exemple la fois ruraux et territoriaux le FSE doit repr senter de 15 20 du financement du Docup et tre prioritairement consacr au d veloppement d activit s des tr s petites entreprises et aux actions en faveur des quartiers en difficult De plus la strat gie adopt e dans le cadre r gional du Docup doit obligatoirement s articuler avec deux documents nationaux que sont respectivement le plan national pour l emploi PNAE et le cadre de 226 r f rence annex au plan strat gique de l objectif 3 voir infra La circulaire recommande enfin de veiller ce que les actions financ es par le FSE dans le cadre de l objectif 2 ne fassent pas double emploi avec celles qu il finance dans le cadre de l objectif 3 le Docup doit soutenir la politique des contrats territoriaux contrats de pays d agglom ration de ville et parcs nat
54. oga DDAF partementale agricole D veloppement de l emploi la formation et FSE DDTEFP l insertion Pr fecture du Autres Feder d partement 31 MARS 2003 e LA GAZETTE DRAC ssssissss Direction r gionale de l agriculture et de la for t Diren sesses Direction r gionale de l industrie de la recherche et de l environnement DRT issiria Direction de la recherche technologique DRTEFP Direction r gionale du travail de l emploi et de la formation professionnelle DDTEFP Direction d partementale du travail de l emploi et de la formation professionnelle DRAF oooseeene Direction r gionale de l agriculture et de la for t DDAF Direction d partementale de l agriculture et de la for t c Retirer le dossier Lorsque le service instructeur comp tent a t identifi le porteur de projet peut retirer un dossier de demande de subvention qu il va devoir remplir Rappelons que le dossier de demande de subvention devait avant la simplification de juillet 2002 comprendre une d lib ration du conseil municipal 2 un plan de financement 3 un devis estimatif en euros divers documents tels que la fiche synth tique de demande de subven tion le cas ch ant les pi ces aff rentes au march public envisag l ch ancier des travaux et la note descriptive du projet objectifs r sultats escompt s et tude d impacts sur l environnement et l galit hommes femmes 2
55. oir s appuyer sur un regroupement d experts et de r f rents animation au sein d une m me structure Dans cette configuration l autorit de gestion est en capacit d afficher au niveau d une mesure la fois e un service unique responsable de l instruction et du suivi des op ra tions e un organisme ressource habilit aider et conseiller Le ma tre d ouvra ge pour le montage et Le suivi de son dossier La d signation d organismes ressources permet de proposer aux porteurs de projet des interlocuteurs uniques qui sont capables de renseigner et d accompagner les porteurs de projets aussi bien pour les fonds europ ens que pour les co financements correspondant e Il s agit alors de ne retenir comme organismes ressources que les entit s les mieux m me de mobiliser les porteurs de projets et Les cofinancements n cessaires au montage du dossier e Ses fonctions premi res sont avant tout d informer de conseiller d orienter de sensibiliser et d alerter Les ma tres d ouvrage e Ces fonctions sont clairement distinctes de celles du service unique m me si elles sont exerc es en lien avec les activit s de ce dernier Le recours un organisme ressource peut se faire sur une ou plusieurs mesure s mais aussi de mani re transversale en pr sence par exemple d une agence r gionale e Exemple d agences r gionales ou d offices ayant vocation servir d interlocuteur unique la fois pour les fonds eu
56. on et d assistance aux porteurs de projets d ploy s par Les Cellules Europe des SGAR Con seils r gionaux et Conseils g n raux les services uniques les pr fectures et sous pr fectures e Ce r seau s inscrit en compl ment des plans de communication avec l id e de rendre explicite et lisible l accompagnement de terrain propos aux porteurs de projets L objectif est alors en r gion de mettre en r seau Les moyens person nes et organismes intervenant dans le champ de l animation La priorit est donn e au financement des actions et op rations qui con courent de mani re th matique transversale ou territoriale un meilleur acc s aux financements europ ens Cette logique d ouverture et de mobilisation des acteurs publics et priv s intervenant dans le champ de l animation locale correspond notamment a e La g n ralisation de l intercommunalit de projet e La contractualisation en 2003 notamment avec Les Pays les agglom rations Les PNR et Les r seaux de villes e La nouvelle g n ration de fonds europ ens sans zonages apr s 2006 Ce travail de mise en r seau peut tre conduit sous la direction d un p le animation 31 MARS 2003 e LA GAZETTE R unissant r guli rement en r gion Les personnes d sign es par l Etat la r gion et les d partements pour assurer la fonction d animation Permettant d orienter et de conforter les actions des animateurs de terrain Pour accompagner cette a
57. on seulement des gestionnaires mais aussi de l ensemble des membres du r seau occasion de faire de ces formations des r unions d changes et de renforcement par th matique des liens entre animateurs services uniques et co financeurs e Au niveau national en appui aux r gions au titre du plan national de formation modules permettant aux responsables de conforter toutes leurs comp tences pour devenir animateur de r seau formateur de formateur 5 Coordonner L efficacit du dispositif passe par un travail de coordination entre l en semble des animateurs et les responsables de la mise en uvre e Un groupe de coordination r unissant au niveau r gional l ensemble des r f rents publics et priv s th matiques et territoriaux peut tre mis en place avec des r unions fr quentes e Un travail de coordination peut galement passer par la mise en place de r unions en ateliers permettant l examen froid de dossiers ou de types de dossiers sans pour autant constituer un engagement pour la programmation 6 Motiver La motivation des membres du r seau conditionne la p rennit du dispositif e La mobilisation des r f rents au del de l int r t commercial pour les priv s peut reposer sur un contrat les membres du r seau dispo sent d une information de qualit ils assurent en change une diffusion adapt e de cette information e Cette motivation peut passer par la mise en place de clubs
58. ons ayant consomm moins de 6 des subventions europ ennes alors que deux r gions seulement en ont consomm plus de 9 Notons que m me les r gions les plus performantes sont encore tr s loin des 15 qui auraient d tre atteints en juin 2002 selon les esti mations de la Commission Voir en annexe les donn es pour chaque r gion b Les raisons de la sous consommation Dans la communication au Parlement et au Conseil europ ens COM 2002 528 du 20 septembre 2002 la Commission europ enne estime que le faible taux d ex cution des cr dits de paiements europ ens est surtout attribuable au chevauchement en 2000 et 2001 d une p riode de programmation avec la suivante Il y a aussi entre les deux p riodes un changement des modalit s de paiement du cofinancement commu nautaire La date limite d ligibilit des paiements de la p riode 1994 1999 tant le 31 d cembre 2001 les tats membres ont effectivement concentr leurs efforts et leurs ressources financi res sur l ach vement des op ra tions afin de limiter la perte des cr dits lors de la cl ture De plus le versement de la seule avance communautaire de 7 a t mal anticip et a constitu un frein la consommation des cr dits europ ens La Commission reconna t galement la complexit des proc dures qu elle a mises en place et leur impact sur Les proc dures d ex cution des fonds structurels Deux autres reproches sont galement adress
59. r mieux rationaliser les Docup pour en faciliter la lecture de ne pas d velopper les actions d animation locale et de soutien aux porteurs de projets afin d encourager Le d p t de demandes de subventions europ ennes d avoir une lecture trop rigoriste des dispositions europ ennes par crainte d avoir rembourser des aides irr guli rement vers es aux porteurs de projets et plus particuli rement aux collectivit s locales de ne pas pr senter suffisamment de projets de ne pas coordonner leurs projets en s appuyant sur l intercommunalit de pr voir parfois des financements crois s si lev s que Le montant de la subvention europ enne laquelle elle aurait pu pr tendre s en trouve minor de ne pas avoir suffisamment form leurs personnels aux enjeux europ ens et plus globalement de ne pas avoir enti rement pris la mesure de l enjeu que constituent les fonds structurels europ ens en adaptant leurs actions locales aux politiques europ ennes 231 232 Les fonds structurels europ ens c Les cons quences de la sous consommation e Le d gagement d office Qu elles que puissent tre les raisons de la sous consommation des fonds structurels en France il tait temps de prendre conscience des enjeux La France pourrait non seulement perdre une partie significative des 15 16 milliards d euros pr vus pour la p riode 2000 2006 au titre de la r gle de d gagement d office mais aussi au titre de la r
60. rde 228 A DE LA PR PARATION AU PREMIER VERSEMENT LE PARCOURS D OBSTACLES Avant toute chose pour b n ficier des Fonds structurels europ ens une com mune doit v rifier qu elle est situ e dans une zone ligible l objectif 1 ou l objectif 2 Dans le cas contraire la commune peut alors selon la nature de son projet envisager un financement sur fonds europ ens au titre de l objec tif 3 voir I D ou des programmes d initiative communautaire PIC voir I E 1 Comment monter son projet a V rifier l ligibilit des d penses Lorsque la commune est ligible l objectif 1 ou l objectif 2 pour obtenir un cofinancement communautaire sur l un de ses projets elle doit se reporter aux dispositions du Docup applicable son territoire et au compl ment de programmation qui l accompagne afin d identifier la mesure c est dire l quivalent d un chapitre budg taire puis l action c est dire l quivalent d une ligne budg taire au titre des quelles peut tre demand un soutien financier C est bien ici que commencent les difficult s du porteur de projet quel qu il soit les collectivit s locales les associations et les entreprises se trouvant galement d munies face la complexit des Docup Par souci de pr cision ces documents sont parfois r dig s de fa on tr s herm tique ou restrictive excluant de fait certains projets En effet Les projets qui ne sont pas num r s ne sont pas
61. riode 2000 2006 Enfin la troisi me partie de l tude aborde les perspectives ouvertes par les r centes mesures gouvernementales de simplification dans la gestion des cr dits et par l exp rimentation lanc e au profit de la collectivit r gionale en Alsace et en Auvergne Bien qu il ne soit pas le seul dans cette situation notre pays est en effet aujourd hui confront un d fi qu il ne pourra relever qu en trouvant la voie d une plus grande efficacit dans la consommation des cr dits communautaires avant que ne soient d finies les nouvelles r gles du jeu de la politique r gionale europ enne dans le contexte de l largis sement Ce document peut tre consult sur le site Carrefour des collectivit s locales www carrefourlocal org la rubrique L Europe des collectivi t s locales Les fonds europ ens L enjeu et l urgence Les fonds structurels sont avec le fonds de coh sion auquel la France n a pas acc s l instrument financier de la politique r gionale commu nautaire Ils sont g r s en trois branches tr s in galement dot es en cr dits les programmes d initiative nationale 94 des cr dits les program mes d initiative communautaire 5 35 et les actions innovatrices 0 65 Sur la p riode couverte par la programmation 2000 2006 la France devait b n ficier de 14 62 milliards d euros 1999 au titre des premiers programmes de 1 046 milliard d euros au titre des seconds et de que
62. ront tre remplac es par une lettre d intention sans r serve de l ex cutif de la collectivit une note du pr fet indiquant son intention de retenir Le projet suffira justifier les cofinancements de l tat de m me l accord de principe du ministre ordonnateur suffira pour Les subventions relevant d une d cision nationale telle que Les PAT Les pi ces justificatives initia lement pr vues devront toutefois tre rassembl es mais elles pourront n tre vers es au dossier qu au moment du contr le de service fait Le d cret du 16 d cembre 1999 qui interdit de financer des projets d j enga g s et qui limite Le taux de subvention publique 80 du co t total d un projet lorsqu une aide de l tat est pr vue devrait tre rapidement modifi afin de faciliter Les op rations de programmation des cr dits europ ens 2 Renforcer l appui aux projets La France a demand la modification des Docup avant la date de r vision initialement pr vue 2004 afin d largir les possibilit s d intervention des fonds europ ens et de corriger certaines erreurs apparues l usage qui privaient des projets d ligibilit alors m me qu ils correspondaient aux objectifs europ ens Des quipes r gionales d animation seront mises en place et leur action sera coordonn e au niveau national par la DATAR Les services d concentr s de l tat verront leurs charges de gestion diminuer afin de pouvoir se concen 31 MARS 2
63. rop ens et les cofi nancements LE FINANCEMENT DE L ANIMATION Le cadre g n ral D une mani re g n rale on entend par animation l ensemble des actions et interventions visant accompagner les porteurs de projet tout au long du cycle de la vie d un dossier et faciliter Les relations entre Les porteurs de projet et les responsables de la mise en uvre A partir de cette d finition et dans le respect des r gles propres aux financements communautaires la mobilisation de moyens sp cifiques pour l animation s effectue selon trois possibilit s de financement e au titre de l assistance technique d plafonn e e au titre des mesures 31 MARS 2003 e LA GAZETTE e au titre des op rations Elle s inscrit galement dans le respect du code des march s publics IL convient alors de distinguer deux possibilit s de financement e au travers d un contrat pour r mun rer un prestataire de services e l aide d une subvention pour soutenir l action d un b n ficiaire Le financement au titre de l assistance technique Le travail d animation est distinct du travail d instruction de gestion et de suivi tel que d fini par la Commission pr paration des comit s examen des dossiers suivi de la liquidation Le travail d animation doit ainsi tenir compte de la s paration entre assistance technique plafonn e et d plafonn e conform ment la r gle n 11 du r glement CE N 1685 2000 com
64. ry partenarial r unissant Les responsables animation de l Etat de la r gion et des d partements Les objectifs fix s aux membres du r seau peuvent tre Les suivants e diffuser une information de qualit aupr s des porteurs de projet e assurer le relais en proximit des donn es utiles l laboration et au suivi des dossiers pour faciliter notamment la remont e terme des factures e permettre aux porteurs de projet d acc der des expertises adapt es aux financements communautaires e faciliter de mani re combin e l acc s aux financements communauta i res et aux contreparties publiques et priv s L ensemble de ces l ments peut tre repris dans un cahier des charges d clinant la strat gie d animation en r gion 4 Soutenir et former La r ussite de ce r seau d pend la fois de la capacit des territoires s organiser et aux possibilit s de soutenir au quotidien les interventions de terrain e Un financement des interventions des agents de d veloppement local est quelquefois n cessaire pour assurer la structuration des territoires e Un soutien peut tre apport par l intervention d un animateur de r seau qui a pour mission de conforter et consolider le travail des membres du r seau Le soutien peut passer par la proposition de formations adaptant les comp tences sp cifiquement aux financements communautaires e Au niveau r gional mise en place d un plan de formation destination n
65. s aux dispositions euro p ennes relatives au syst me d valuation et de contr le si lourd qu il aurait un effet d sincitatif et au syst me de zonage qui semble parfois contestable Les limites entre zones ligibles et non ligibles tant parfois incompr hensibles pour les acteurs locaux Les causes de sous consommation des cr dits europ ens imputables l tat et aux porteurs de projet sont galement multiples tant il est vrai que dans ce domaine les responsabilit s semblent partag es IL est en effet fr quemment reproch l tat de ne pas avoir adapt le d cret de 1999 sur ses subventions afin qu elles puissent tre vers es alors que les travaux concern s auraient d j t engag s et qu elles soient ainsi mieux articul es avec les subventions europ ennes et de pratiquer le stop and go budg taire incompatible avec la programmation pluriannuelle des cr dits europ ens et de consid rer favorablement la sous utilisation des cr dits europ ens en y voyant un l ment de mod ration des d penses publiques de ne pas voir allouer suffisamment de moyens humains et financiers la gestion des cr dits europ ens mais aussi La relative inadaptation des services aux perspectives europ ennes de ne pas avoir su simplifier la r partition des comp tences au niveau local ce qui nuit une ex cution plus performante des projets b n ficiant d aides europ ennes aux SGAR de ne pas cherche
66. serve de performance e La r serve de performance Rappelons que la r serve de performance pr vue par l article 44 du d cret CE 1260 1999 repr sente 4 des cr dits europ ens allou s un tat membre mis en r serve jusqu La fin de 2003 pour tre redistribu s aux programmes les plus performants La r partition du montant de la r serve de performance doit s effectuer entre les Docup des r gions ligibles l objectif 2 en fonction de trois crit res d finis en concertation avec la Commission europ enne A l heure actuelle il n est pas certain qu un seul Docup parvienne rem plir les conditions fix es en termes d efficacit r alisation de 80 des objectifs fix s par les axes prioritaires du Docup de qualit de gestion respect des d lais pr vus pour mener bien la programmation d une op ration et d ex cution financi re absorption de 100 des aides communautaires 31 MARS 2003 e LA GAZETTE TROISI ME PARTIE Les r centes mesures gouvernementales A7 VERS LA SIMPLIFICATION DE LA GESTION DES CREDITS EUROPEENS EN FRANCE Face au retard de la France en mati re d utilisation des cr dits europ ens le gouvernement a simplifi d s l t 2002 les proc dures de gestion des fonds structurels europ ens en France Trois textes ont t pris dans ce but la circulaire du Premier ministre du 15 juillet 2002 visant l am lioration du dispositif de gestion de suivi et de contr le des pro gra
67. ssi des interlocuteurs pr sents dans les Bezirke sous division r gionale Le plus souvent les Regionalmanagements m me ceux op rant au niveau sous r gional ne co ncident pas avec les Bezi rke unit administrative En effet pour permettre une mise en uvre efficace des programmes europ ens de d veloppement r gional des Regionalmanagements ont t cr s par exemple Lungau Pinzgau et Pongau Ce sont tr s souvent des associations issues des initiatives loca les charg es du d veloppement local La Regionalverband association r gionale de Lungau est l une des trois Regionalmanagementstellen qui ont t cr es dans le Land de Salzbourg pour mettre en uvre les programmes de fonds structurels et Les initiatives communautaires et qui de mani re g n rale sont responsables du d veloppement r gional dans leur p rim tre respectif Il s agit d une association de 15 commu nes qui financent 50 les activit s de l association e l Autriche offre ainsi un bon exemple de mise en place d un dispositif ouvrant une large place des organismes interm diaires qui sont choisis par l autorit de gestion LES BASES L GALES COMMUNAUTAIRES e Le trait instituant la Communaut europ enne e Le r glement CE N 1260 1999 du Conseil du 21 juin 1999 portant dispositions g n rales sur Les Fonds structurels et notamment ses arti cles 9 et 27 e Le r glement CE N 1685 2000 de la Commission
68. stificatives des d cisions prises et d crire la subvention europ enne demand e 4 Le devis doit reprendre toutes les d penses concourant la r alisation du projet travaux acquisitions certification etc et lorsque le projet est exigible TTC une attestation de non r cup ration de la TVA 5 Le contr le de service fait peut occasionner une visite sur place et impose syst matiquement l envoi de pi ces justificatives factures originales r gl es 6 Les contr les approfondis sont de deux ordres le contr le par sondage pour 5 des d penses totales des programmes europ ens et le contr le conjoint effectu par une fonctionnaire du SGAR et un fonctionnaire de la Tr sorerie g n rale de la r gion 7 Devront donc tre pris en compte les taux d ex cution et non les taux de programmation des pays europ ens 8 Ce d lai cesse de courir pour la partie de l engagement correspondant des op rations qui la date du d gagement font l objet d une proc dure judiciaire ou d un recours administratif ayant des effets suspensifs sous r serve que la Commis 31 MARS 2003 e LA GAZETTE sion re o ve au pr alable de l tat membre concern une information motiv e et que la Commission diffuse les informations m me article 9 Pour les fonds structurels de la p riode 2000 2006 10 Cf notamment Entretien de M Yannick Imbert SGAR d Aquitaine dans La Gazette des communes du 8 juillet 2002 le travail de
69. t et ne l incite pas la souplesse dans l organisation des contr les que doivent subir tous les porteurs de projets Le service payeur obtient les fonds europ ens en adressant des appels de fonds la Commission europ enne trois fois par an au maximum appels qui doivent normalement tre satisfaits dans les deux mois suivant la 229 Les fonds structurels europ ens saisine de la Commission par un tat membre Le premier appel de fond doit avoir lieu lors de la signature de la convention avec le porteur de projet puis chaque demande de remboursement du porteur de projet sur pr sentation des factures et enfin apr s Le contr le de service fait lorsque le projet est r alis afin d obtenir le solde de la subvention communautaire La limitation du nombre d appels de fonds permis oblige le service payeur planifier la consommation des fonds europ ens sur chaque ann e e Les relations entre Le service payeur et Le porteur de projet Le porteur de projet peut b n ficier d un acompte de 7 de la dotation communau taire totale acompte qui peut tre port 20 en raison de la fragilit structurelle de certains petits porteurs de projet Puis le rembourse ment des frais engag s pour la r alisation du projet doit se faire d s pr sentation des factures par le porteur de projet au service payeur On a vu que la Commission doit verser les Fonds dans les deux mois suivants sa saisine par un tat membre La Fra
70. tensioethersace ea 227 DAT EE E E EE A E E E ET 227 ARUTA o Tn AT E E E E E N AOE E ATT 227 DA ET T ET A E A E E E T A ces 227 aD o U F PEE E E E E E E E E AE A E E E 227 F Les actions InnNoVatrICES de enini i a a ie iaa A a a a a i 227 DEUXI ME PARTIE MODE D EMPLOI DES FONDS STRUCTURELS EUROP ENS EN R GIONS UNE PROC DURE LOURDE miinsrnenesnresnessnesenesnesnn annee ane senc snnsnnaseme ann snne ann snn een ne nananana 228 A De la pr paration au premier versement le parcours d obstacles nssennesnaeenannenanneeanareennneennn nerne 228 1 Comment monter Son projet dunes danses dues esdnpn ns n es ER ERENER ENNAN ERDERA tiss 228 2 Comment le ANnANCeR ts isrsssensasmensmessinesmssstnssenneisnnsstennsanmsann torse RAAE AA ea KEERN RATSA enendnaennns ee 229 3 Comment pr parer les contr les 4 508 snnnsniinennnnns 229 B Des sanctions rigores ES aruntetiarn lignes tiennent sel api rene te tienne d esse 230 1 La r gle de d gagement d office ss sssrrrsnnrsssennneeeennsennenneseeennneeeeeneeneennesennnnne 230 2 La Sous consommation des Cr dits 5 ss sente intensttet anne nas EKNE ENA SECK tions ete 231 A Vers la simplification de la gestion des cr dits europ ens en France 233 1 All ger l s Proc dures eee taie ete anne nnn etienne dansent EERE ENER 233 2 Renforcer Fappui aux projets 2255555552 net eee Ta EECa eee terne ln ess sense sstens inter e ess 233 TROISI ME PARTIE LES R CENTES MESURES GOUVERN
71. traintes sp cifiques Les porteurs de projet doivent tre attentifs l ligibilit des d penses qu ils envisagent de r aliser cf r glement CE n 1685 2000 et au mon tant de la subvention europ enne qu ils sollicitent En effet afin d viter les effets pervers et contre performants qu aurait un saupoudrage des cr dits europ ens la plupart des Docup pr voient qu aucune subvention europ enne inf rieure 1500 euros ne peut tre accord e Notons galement que dans la mesure o les cr dits europ ens consti tuent des remboursements des d penses et o l avance sur ces cr dits est limit e 7 de la part europ enne du plan de financement les por teurs de projet devront pr voir la tr sorerie ou Les fonds imm diatement liquides n cessaires la mise en uvre de leur dossier sous peine de voir leur subvention annul e pour n avoir pas ex cut le projet dans les temps cf B 1 infra la r gle de d gagement d office 31 MARS 2003 e LA GAZETTE c D poser le dossier compl t Lorsque le montage financier qui n cessite souvent des claircisse ments sur les r gles applicables fournies par le service instructeur ou l organisme interm diaire est pr t Le porteur de projet peut compl ter son dossier de demande de subvention en lui adjo gnant le plan de financement du projet Le dossier peut alors tre d pos aupr s du service unique qui envoie lorsque le dossier est complet un accus d
72. turels europ ens En 2005 une valuation de cette exp rimentation doit tre men e avant d envisager une g n ralisation du transfert de l autorit de gestion aux conseils r gionaux La grande majorit des r gions m tropolitaines a d j fait acte de candidature pour devenir leur tour gestionnaire direct des fonds europ ens Le 28 janvier 2003 l Auvergne a re u son tour l autorit de gestion du programme objectif 2 sur son territoire Elle deviendra ainsi le guichet unique pour les porteurs de projets alors que l tat restera l interlocuteur aupr s de la Commission pour l attribution des cr dits n cessaires au paiement des subventions C DES PERSPECTIVES MITIG ES POUR LES FONDS EUROPEENS EN FRANCE 1 La simplification communautaire esp r e pour 2003 Tout en estimant que la mise en uvre des fonds structurels est de La responsabilit des tats membres la Commission se propose de tenter d am liorer autant que faire se peut l utilisation des fonds structurels europ ens Pour cela elle souhaite poursuivre et approfondir ses actions de simplification des proc dures dans le cadre des r glements existants Une conf rence devrait se tenir prochainement sur ce th me l initiative de La Commission alerter les tats membres des risques de d gagements d office et les aider trouver des solutions aux obstacles rencontr s dans l ex cution des programmes laisser la r gle N 2 la
73. urels et m me encourager financi rement les territoires s organiser dans le cadre de conventions d objectif le Docup pouvant financer par exemple l ing nierie territo riale tudes animation etc si le Docup doit s appuyer sur les orientations d termin es par la Commission europ enne pour l intervention des fonds structurels pour 2000 2006 celles ci rev tent une valeur indicative et ne sont pas limi tatives Il y a donc la possibilit d int grer dans le Docup d autres pr occupations avec l accord cependant des autorit s communautaires Ce dernier point contribue souligner un autre aspect significatif de la nouvelle g n ration des Docup ces documents sont compl mentaires des contrats de plan tat r gions CPER Comme l indique la circulaire pr cit e du 3 janvier 2000 convergence des objectifs et co ncidence des calen driers sont le fruit d une volont d lib r e du gouvernement fran ais Les CPER d une part et les Docup d autre part doivent devenir deux instruments compl mentaires au service d une strat gie unique en r gion Dans chaque r gion l laboration du Docup objectif 2 a donc t condui te en lien avec celle du CPER C est donc logiquement que l on retrouve les m mes priorit s dans ces deux documents le financement europ en allant pour une bonne part aux priorit s d finies dans le cadre de la contractualisation fran aise La DG Regio pr sente un r sum des 96 D
74. uver le bon interlocuteur Dans le but de faciliter les d marches des porteurs de projet il aurait pu tre imagin de d finir un guichet unique Concr tement telle n a pas t la proc dure mise en uvre en France En effet deux phases doivent tre distingu es la premi re concerne la demande de dossier la seconde l instruction du dossier e Les guichets de demande des dossiers Le bureau Europe de la pr fecture de d partement orientera alors le demandeur en fonction de la nature de son projet soit vers la pr fecture de r gion et plus particuli rement vers le Service G n ral aux Affaires R gionales SGAR lorsque le projet a une dimen sion r gionale soit vers la sous pr fecture lorsqu une pr instruction est pr vue ce niveau soit vers le service unique lorsqu il existe ou le service instructeur comp tent pour le projet soit vers un organisme dit interm diaire charg de g rer la proc dure dite de subvention globale pr vue par l article 27 du r glement CE 1260 1999 Les organismes interm diaires g rent les projets susceptibles de b n ficier de la proc dure de subvention globale aux termes d une d l gation de gestion de l tat Il s agit notamment du conseil r gional de l Anvar Agence nationale pour la valorisation de la recherche et de l ADEME Agence nationale de l environnement et de la ma trise de l nergie L organisme interm diaire sera l i

Les fonds structurels européens 2000

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Les fonds structurels europ&eacute;ens 2000

Contents

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

Les fonds structurels européens 2000