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Bulletin de l`Académie Lorraine des Sciences

1. 105 111 Proc s verbal de la s ance du jeudi 9 juin 2011 Pr sentation de trois nouveaux soci taires Messieurs Fr d ric Adam Ren Diguet et herv Parmentelat Communication de Madame Dominique dubaux Culture scientifique et Enseignement Conf rence de Monsieur Marc Chaussidon Applications de la sonde ionique en cosmochimie g ologie et arch ologie 112 120 Proc s verbal de la s ance de rentr e du 13 octobre 2011 au Conseil G n ral de Meurthe et Moselle Pr sentation de trois nouveaux soci taires Messieurs Fr d ric Bourgaud Roger Jankowski et Pierre Steinmetz Conf rence de Mme sophie Mouzon Pelletier Chimie du v g tal les atouts de l or vert 121 123 Rendez vous de l Acad mie Lorraine des Sciences au Ch teau de Lun ville le samedi 22 octobre 2011 Conf rence de Catherine Guyon L enseignement des sciences Lun ville au XVIP si cle Conf rence de Thierry Franz Les sciences autour des ducs de Lorraine Conf rence de Jean Pierre Haluk Stanislas Leszczynski le Bienfaisant un Prince clair Nancy au Temps des Lumi res 151 124 129 Proc s verbal de la s ance du jeudi 10 novembre 2011 17 h 30 Pr sentation de deux nouveaux soci taires Messieurs Jacques Arnould et Jean Paul Louis Communication de Monsieur Andr Cl ment Henri Braconnot 1780 1855 Un chimiste lorrain la na ssance de la chimie moderne Conf ren
2. Intervention de Monsieur Erwin Dreyer diaporama disponible sur le site Internet Intervention de Monsieur Claude Huriet diaporama disponible sur le site Internet La matin e se termina par une c r monie au cours de laquelle Madame H l ne Langevin Joliot fut la fois honor e par la remise de la m daille de la Ville de Nancy et d un vase Daum remis par Monsieur Andr Rossinot et par sa nomina tion en tant que membre d Honneur de l Acad mie concr tis e par la remise de la m daille de l Acad mie Lorraine des Sciences S ance Publique de l apr s midi Introduction par Colette Keller Didier Pr sidente C est avec un plaisir toujours renouvel que j ouvre cette s ance exception nelle de notre Acad mie Ce mill sime 2011 est particuli rement prestigieux eu gard la personnalit de notre invit e Madame H l ne Langevin Joliot qui nous fait l honneur de sa participation et qui vous sera pr sent e tout l heure par notre confr re Bernard Poty Dans ce lieu prestigieux dont nous appr cions la mise disposition nous partageons depuis ce matin nos travaux avec les lus du Grand Nancy et avec les sp cialistes en charge des deux forces de r flexion que nous nous sommes donn es savoir la Chimie et la For t Cet apr s midi c est un exercice tr s p rilleux que nous vous invitons Nous avons en effet choisi de traiter les deux th mes retenus par les Nations Unies pour l ann e 2011 et c est
3. mon intervention J aborderai la recherche scientifique et sa place dans la soci t en t moignant des id es que mes parents et travers eux Pierre et Marie Curie m ont transmises sur ce sujet Nous c l brons comme cela vient d tre rappel l ann e mondiale de la chimie et le centenaire du Prix Nobel de chimie de Marie Curie Elle est r compens e en particulier pour la s paration du radium et les propri t s de cet l ment C est aussi un prix Nobel de chimie que re urent les Joliot Curie en 1935 pour leur d couverte de la radioactivit artificielle 95 En 1938 Ir ne Joliot Curie participe une mission scolaire Elle r sume ainsi pour les jeunes ce qu est la recherche scientifique Je crois que ce qui caract rise r ellement un travail de recherche scienti fique c est qu il est destin satisfaire une curiosit d sint ress e Circonstance paradoxale c est aussi ce genre de travail qui a finalement les cons quences les plus sensationnelles elle ajoute La recherche scientifique est un domaine d activit r confortant du point de vue moral par le plaisir de la d couverte m me si elle est de faible importance par le plaisir d avoir surmont les difficult s rencontr es par le sentiment que toute connaissance nouvelle est d finitivement acquise pour l humanit C est aussi un domaine o on sent profond ment la solidarit obligatoire de tous les pays du monde Presque toutes les grand
4. ressantes Votre acad mie est par sa composition m me un exemple de bio diversit et je vois donc un int r t tout particulier en tre un des membres Je tiens aussi remercier mes deux parrains pour leur analyse certainement trop logieuse et j ai une pens e en particulier pour Armand GUCKERT qui m a mis le pied l trier de la recherche et avec qui nous avons partag tant d aventures scienti fiques et humaines Mes responsabilit s actuelles ne me laissent que peu de disponibilit s mais j essaierai de faire le maximum pour participer vos travaux et contribuer lorsque vous le souhaiterez par des pr sentations sur les sujets de mon domaine d activit 49 Pr sentation de Monsieur Michel Robert Parrains Madame Colette Keller Didier et Monsieur Jean Paul Haton Pr sentation de Monsieur Michel ROBERT par Madame Colette Keller Didier Cher Michel votre second parrain le Vice Pr sident Jean Paul Haton vous aurait dit enfin te voil je n oserai vous le dire ainsi mais avec plus d l gance j exprimerai tout le plaisir que j ai vous pr senter notre assembl e Titulaire d un baccalaur at s rie C vous obtenez en 1977 un DEUG Sciences des structures et de la Mati re puis une ma trise Sciences et Techniques option Automatique et Commande Num rique l Universit Nancy 1 En 1980 vous obtenez le Dipl me d Etudes Approfondies de G nie Electrique En 1982 un Doctorat de 3 me cycle en G
5. 88140 Crainvillers LIONEL PELERIN Marie Jos 1994 Dr en M decine ER 30 av Foch 54000 Nancy LOUIS Jean Paul 2011 Professeur d Odontologie 2 rue de la Monnaie 54000 Nancy MAINARD Didier 2009 Professeur de M decine Chirurgien des H pitaux Chef de service chirurgie orthop dique traumatologique et arthroscopique 52 bd de Hardeval 54520 Laxou MALLIE Jean Pierre 2007 M decin hospitalier ER 15 Cour des Arts 54000 Nancy MARCHAL Philippe 2010 Ing nieur de recherche CNRS physicien rh ologie g nie des proc d s Laboratoire des r actions et g nie des proc d s 1 rue Granville 54001 Nancy MARTIN Jean Mme 2004 Politique de la Ville ER 4 Impasse des Vosges 54500 Vandoeuvre l s Nancy MARTY Bernard 2010 Professeur des Universit s Ecole de G ologie plan tologie sciences de la terre 1 chemin des Grosses Terres 54220 Malz ville MASSON Colette 1978 Professeur Agr g ER 26 rue Eug ne Vallin 54000 Nancy MEDDOUR Samia 2006 Avocate internationale R sidence Les Courlis 18 rue d Amsterdam 54500 Vandoeuvre l s Nancy MEJEAN Luc 2010 Ing nieur ENSIC Professeur des Universit s ER sp cialit nutrition 309 rue Claude Debussy 54710 Ludres MERLE Michel 2008 Professeur de M decine sp cialit chirurgie plastique et reconstructrice H pital Kirchberg L 2540 Luxembourg METCHE Maurice 2001 Professeur des Universit s ER Chimie Biochimi
6. Colette Keller Didier 18 ACAD MIE LORRAINE DES SCIENCES Compte rendu de l Assembl e g n rale ordinaire du 29 janvier 2011 L assembl e g n rale ordinaire s est tenue le 29 janvier 2011 l H tel du D partement de la Meurthe et Moselle L ordre du jour mentionn dans la convoca tion qui a t adress e dans les d lais pr vus par les statuts chaque soci taire a t respect La pr sidente a ouvert la partie statutaire de l assembl e g n rale en accueillant Pierre Seck pr sident de la section des sciences de l Institut Grand Ducal A la suite de l loge prononc par Jean Fran ois Pierre du professeur Jean Fl chon ancien pr sident de l Acad mie d c d le 24 septembre 2010 la pr sidente a fait observer une minute de silence Elle a ensuite pr sent son rapport moral approuv l unanimit A la demande d Emmanuelle Job secr taire g n rale les soci taires ont accept l unanimit que les convocations aux assembl es g n rales sans lection soient adress es par courrier lectronique tous les membres ayant communiqu leur adresse internet Le tr sorier Francis Jacob a soumis son rapport financier l approbation des soci taires et a pr sent un budget pr visionnel pour l ann e 2011 Les v rificateurs aux comptes Francis d Alascio et Guy Raval qui avaient proc d pr c demment un examen de la comptabilit pour l exercice 2010 ont mis un avis favorable au
7. En chemin d couverte ext rieure du th tre de la maison du trait de Lun ville de la Maison du Marchand monument historique 15 h 15 Parvis de l glise L abbaye St R my ext rieurs de l glise Catherine Guyon 15 h 30 16 h 00 Visite guid e de l glise St Jacques Catherine Guyon 16 h 00 16 h 40 Le grand orgue R gis Rives morceaux choisis Association des Amis de l orgue de l glise St Jacques Une tr s belle journ e premi re des Rendez vous de l Acad mie Lorraine des sciences au ch teau de Lun ville toutes nos f licitations notre confr re Francis d Alascio qui pr para cette manifestation sans d faut et appr ci e de tous les participants Le Secr taire de s ance Jean Pierre Jolas La Pr sidente Colette Keller Didier 123 Proc s verbal de la s ance du jeudi 10 novembre 2011 17 heures 30 Pr sents Liste des personnes inscrites sur le registre En caract res droits les Soci taires Mich le Allanet Jacques Arnould Camille Bareth Gilberte Beugnot Jacqueline Boulang Michel Boulang Pierre Boyer Audrey Burtard Annette Chomard Ren e Chollot Bernard Chollot Andr Cl ment Jean Cornevaux Blandine Cypriani Marion Crehange Bernard Crehange Francis d Alascio Jacqueline Depardieu Nicole Diligent Marie Bernard Diligent Dominique Dubaux Louis Florentin Charles Franiatte Mich le Gabenisch Jeanne Godard Christine Grosjean Armand Guckert Armand
8. de 47 ans mari 2 enfants Professeur des Universit s PR1 l Institut National Polytechnique de Lorraine depuis le 1 Septembre 1999 Actuellement Directeur de l UMR INPL ENSAIA INRA Agronomie et Environnement Nancy Colmar 112 Cursus Ing nieur agronome INPL ENSAIA et DEA Sciences Agronomiques INPL ENSAIA mention TB 1987 Docteur en Sciences Agronomiques en 1990 mention tr s honorable avec f licita tions du jury Etude de la biologie de plantes du genre Psoralea L gumineuses productrices de furocoumarines int r t pharmaceutique Essais de cultures in vitro HDR en 1997 INPL Production de m tabolites secondaires par des v g taux sup rieurs macro micro et nanor gulation de la synth se Activit s professionnelles Bourse CIFRE et de ce fait chercheur au Lab Pharmaceutiques Bergaderm SA nov 1987 avril 1991 Chercheur post doctorant en 1990 91 16 mois l Institut des Sciences Pharmaceutiques l Universit de Padoue Italie quipe des Professeurs Dall Acqua et Innocenti Nomm Ma tre de Conf rences l INPL ENSAIA en 1991 Professeur des Universit s INPL ENSAIA en 1999 Fondateur et associ de la soci t PAT Plant Advanced Technologies en juillet 2005 Charg de cours en Biotechnologies l ENSAIA Charg du d partement Recherche de la soci t Plant Advanced Technologies en d l gation 20 Membre nomm du Conseil Scientifique du d
9. par personne mais ce peut tre pour le meilleur ou pour le pire Les Joliot Curie seront des ardents opposants la course aux armes nucl aires parce qu elle met l humanit en danger mais aussi parce qu elle pervertit la science Ils en appellent la responsabilit des scientifiques en m me temps qu leurs concitoyens Le temps n est plus disait Fr d ric Joliot o le scientifique pou vait simplement dire voil ce que j ai trouv La science et la soci t Nous vivons une poque secou e par des bouleversements et des tensions marqu e dans des soci t s comme la n tre de multiples interrogations sur l avenir Les discours dominants poussent renoncer au progr s enfermant la r flexion dans les limites suppos es ind passables On est pass en un si cle de l id e trop na ve que le progr s scientifique entra nait ipso facto le progr s social une situation o de larges couches de la population suspectent nombre de technologies nouvelles et travers elles la science Les espoirs mis dans le progr s scientifique s effacent devant la crainte du risque et m me simplement de l inconnu Laisser les soci t s modernes d river jusqu prendre des d cisions faisant fi de la r alit scientifique et technique serait extr mement dangereux Il n en reste pas moins que les interrogations sont l gitimes Je crois la n cessit de refonder en ce d but de si cle les rapports de la science et la soci
10. sur le tas Sorti du rang il est mont dans la hi rarchie des Ma tres imprimeurs Avec le grade de professeur il a m me cr un centre de formation d imprimeur dans sa r gion natale Arriv en Lorraine dans les ann es 60 il s est investi chez France Cartes Saint Max pour y terminer sa carri re comme directeur Impliqu dans la vie publique il a t maire de Ville en Vermois de 1988 1994 Int ress par la vie locale il s est investi durant 20 ans comme administrateur de Connaissance et Renaissance de la Basilique de Saint Nicolas de Port Il fut aussi Conseiller prud homme Nancy Son implication dans le milieu de l imprimerie lui avait d ailleurs valu le grade d Officier dans l Ordre des Palmes Acad miques distinction qui lui avait t remise par Michel DINET Pr sident du Conseil G n ral au printemps 2008 Il avait t re u l Acad mie Lorraine des Sciences le 20 mars 2003 par ses parrains Pierre Boyer et Jean Fran ois Claudon Nous garderons de lui le souvenir d un homme fid le en amiti au caract re tranch fier de ses convictions C est d ailleurs ce qui est rappel dans son faire part de d c s publi ce 24 d cembre pr cisant qu il a rejoint l Orient ternel Nous pr sentons son pouse et ses enfants nos condol ances tr s sinc res Gilles Aubert ancien Maire de Saint Nicolas de Port et Conseiller G n ral DE Proc s verbal de la s ance du jeudi 13 janvier 2011 Pr
11. Date de nomination Composition d taill e sur le site www als uhp nancy fr 1 re section Pr sident Jean Paul HATON 2010 Membres Bernard CHOLLOT 2002 Andr CLEMENT 2005 Jean Claude DERNIAME 2011 Dominique DUBAUX 2010 Jean Pierre HALUK 2010 Marie Christine HATON 2011 Claude HERIQUE 2005 Acad miciens honoraires Jean Fran ois CLAUDON 2002 Guy COMBREMONT 2002 Claude KEVER PASCALIS 2005 2 me section Pr sident Jean Fran ois PIERRE 1972 Membres Camille BARETH 2000 Alain BAUTZ 2001 Anne Marie BAUTZ 2005 Annette LEXA CHOMARD 2010 Jean Claude PARGNEY 1997 Aline ROTH 2011 Pierre VALCK 1992 Fran ois VERNIER 2002 3 me section Pr sidente Colette KELLER DIDIER 2000 Membres Jean Pierre JOLAS 2005 Pierre LANDES 2001 Jean Claude LEPORI 2005 Fran ois REGNIER 2010 Paul ROBAUX 2011 G rard SIEST 1992 4 me section Bernard POTY 2005 Membres Jean Paul BERTAUX 2001 Dominique DELSATE 2001 5 me section Pr sident Pierre BOYER 2002 Membres Francis d ALASCIO 2011 Henri COURBET 2001 Francis JACOB 2011 Emmanuelle JOB 2011 H l ne LENATTIER 2005 Gino TOGNOLLI 2005 Acad miciens honoraires Jacques LESUEUR 1992 Jean Paul PHILIPON 2003 142 MEMBRES Pr sent e par ordre alphab tique cette liste indique l ann e d admission dans la soci t entre crochets rappel de l ann e d entr e dans une section acad miq
12. ER 135 rue Louis Galtier 54410 Laneuveville devant Nancy FAURE Pascal 1995 Inspecteur P dagogique r gional 25 rue Verlaine 57210 Sem court FICK Michel 2010 Professeur des Universit s Directeur ENSAIA agronomie agronomie alimentaire biotechnologie 2 avenue de la For t de Haye 54500 Vandoeuvre FLON DOMINIQUE 2000 Pr sident Soc Hist de la Lorraine et du Mus e Lorrain 9 rue des S urs macarons 54000 Nancy FLORENTIN Louis 2002 Ing nieur d Etudes P dologie agronomique 425 rue Lumi re Cidex 84 54710 Ludres FOSSARD Jean Marie 1993 Dr en M decine anesth siste ER 26 rue du G n ral Leclerc 54320 Malz ville FRANIATTE Charles 2001 Professeur ER de techniciens sup rieurs BTS PA 33 rue de la Pers v rance 54500 Vandoeuvre l s Nancy FURDIN Guy 1994 Professeur des Universit s ER Le Pirou 5 rue Paul Eluard 54770 Dommartin sous Amance GABENISCH Mich le 2007 Professeur Lettres classiques ER 22 rue de Boudonville 54000 Nancy GEOFFROY H 2001 Directeur honoraire d cole d application 22 rue Chanoine Boulanger 54220 Malz ville GEORGES Andr 2000 Professeur des Universit s ER Chef D partement de Biologie appliqu e I U T 10 rue de la Verte Tache 54180 Houdemont GERARDIN Philippe 2011 Professeur des Universit s 1 rue du Val 54180 Heillecourt GOEBEL Oscar 2008 Ing nieur CNAM m tallurgie Creusot Loire Krupp pr sident Maison
13. ER 5 7 rue du Bois 88350 Grand BLAISING Jean Marie 2009 Ing nieur charg de recherches l INRAP 74 rue de Thionville 57185 Vitry sur Orne BONAL Andr 2010 Dirigeant de Soci t s 9 chemin du ruisseau 54380 Saizerais BOULANG Michel 2009 Professeur des Universit s M decine R sidence des ducs de Bar 2 bis bd Charlemagne 54000 Nancy BOUMAZA Ouarda 2002 Biologiste 2 rue Charles Gounot 54140 Jarville BOURDON Roland 1960 Dr d tat s sciences naturelles 1 impasse Corbi re 29680 Roscoff BOURGAUD Fr d ric 2011 Professeur des Universit s 81 avenue Jean Jaur s 54500 Vandoeuvre l s Nancy BOYER Pierre 2000 2002 Dr d tat s Sciences physiques Enseignant retrait 15 rue Sainte Colette 54500 Vandoeuvre l s Nancy BRANLANT Guy 2011 Professeur des Universit s 11 bis rue du Haut de la Taye 54600 Villers les Nancy BURLET Claude 2008 Pr sident d Universit honoraire Biologie cellulaire neurosciences 35 route de Saizerais 54460 Liverdun CAILLIEZ Jean 2010 Enseignant chercheur math matiques 1 All e des Acacias 54690 Eulmont CAMUZEAUX Christian 2010 Dr en Pharmacie sp cialit maintien domicile 11 rue de Nizi 08220 St Quentin le Petit 143 CHARBONNIER Laurence 2003 Avocate la Cour Consul honoraire d Estonie 9 rue du g n ral Fabvier 54000 Nancy CHAUSSIDON Marc 2010 Ing nieur G ologue Directeur de recherches au CNRS CRPG 48
14. Les sorciers l utilisent galement tant pour ses qualit s b n fiques que mal fiques Dans le B arn lorsqu une chouette ululait on conjurait les mal fices en jetant une pinc e de sel dans l tre et en disant Chouette je te sale la t te et le cul que tout mal que tu portes reste avec toi Le sel symbolise aussi le sacr D ailleurs en malgache c est le m me mot fanasina qui est utilis pour sel et sacr On dit que le diable ne met jamais de sel dans ses plats C est pour cela que le sel exorcise du Mal mais aussi peut tre par ses vertus cicatrisantes et d sinfec tantes Cela expliquerait pourquoi une poque peu loign e on mettait du sel sur la table pour la veill e de No l Pour les alchimistes le sel est le principe neutre issu des noces philosopha les du soufre et du mercure Ce qui br le c est le Soufre ce qui fume c est le Mercure les cendres c est le Sel 87 Certains affirment que la pr sence d une sali re sur la table est due au fait qu une poque le sel pouvait tre consid r comme un produit de luxe et en le mettant la disposition des convives on leur t moignait de l estime Aujourd hui c est plus pour satisfaire les go ts de certains convives qui n appr cient que tr s mod r ment la cuisine sans sel devenue la mode Le sel est ce qui rel ve un plat Au sens figur le sel d une conversation sera donc tout ce qui rel ve et donne du piquant aux propos tenus
15. VERNIER Fran ois 1996 2002 Ing nieur ONE Responsable Am nagement et fonction sociale de la for t 77 Grand Rue 54180 Heillecourt VIDAL Philippe 2011 Pal oanthropologue enseignant associ 69 rue F lix Faure 54000 Nancy VILLARD Thomas 2005 Dr V t rinaire 10 rue Edouard Branly 54130 St Max WAGNER Mich le 1992 Conservateur en chef Biblioth que Nancy 1 R sidence des Coteaux 20 av G n ral Leclerc 54130 St Max WAYOFF Michel 2009 Professeur en M decine Chef de Service ER sp cialit oto rhino laryngologie 2 rue mar chal G rard 54000 Nancy WEBER Marie Christine 2009 Professeur de Philosophie 27 rue des Tiercelins 54000 Nancy WINCKLER PARIETTI C cile 2011 Professeur des Universit s 32 rue du bois de Gr ve 54850 Messein 149 Page 5 6 7 9 10 11 12 13 18 19 23 24 33 34 43 A4 53 54 57 SOMMAIRE Editorial Les origines de l Acad mie Lorraine des Sciences En m moire de Jean Marie SCHISSLER Jean Wingert un petit grand homme Eloge fun bre de Jean Luc R my Monsieur Andr OOSTERLINCK In memoriam Proc s verbal de la s ance du 13 janvier 2011 Pr sentation de deux nouveaux soci taires Mme Genevi ve Grison et Jean Louis Morel Conf rence de Marc sauget Histoire des sciences et des techniques illustr e par quelques objets remarquables Conf rence de Jean fran ois Muller La chimie et la n cessaire pr servation
16. afin de lutter contre la d saffection des jeunes pour les sciences et promouvoir les mati res scientifiques et l ascension sociale 250 Ceci s est traduit par l volution de certains indicateurs locaux avec un taux de boursiers sup rieur 35 l ESSTIN a depuis de nombreuses ann es anticip l ob jectif de 30 fix par les tutelles ainsi que par l adoption par l Universit Henri Poincar de la Charte de Bonnes Pratiques concernant les comportements risques et les addictions en milieu tudiant Vous tes en outre officier dans l Ordre National des Palmes Acad miques Membre de l IEEE Institut des Ing nieurs Electriciens Membre de la SEE Soci t de l Electricit et de l Electronique Cher Michel c est pour moi un r el plaisir d accueillir l ami l homme de science et l homme de c ur Je suis persuad e que vos qualit s seront appr ci es par nos confr res et que notre compagnie b n ficiera tr s rapidement de l acuit de votre regard sur nos pratiques acad miques Remerciement de Monsieur Robert Madame la Pr sidente ch re marraine Mesdames Messieurs les Membres du CA de l A L S Chers confr res soci taires Mesdames messieurs Merci pour le plaisir et l honneur que vous me faites de m accueillir au sein de l Acad mie Comme l ont pr cis mes parrains que je remercie pour cet loge dithy rambique Enfant des 30 glorieuses qui a profit de la massification de l enseigne ment tant secondai
17. de souffrances mais c est un accident vasculaire qui l a emport Il m avait demand de faire son loge devant vous Madame la Pr sidente mes Chers Confr res et je vais essayer de m acquit ter du mieux possible de cette demande qu il avait exprim e apparemment sans motion particuli re ni amertume Je l ai connu de mani re assez proche lorsque j tais son tudiant c est lui qui m a enseign les rudiments de la microscopie lectronique une technique que j ai d finalement abandonner parce qu incapable de faire converger mes yeux sur le petit cran du microscope ce qui me donnait d atroces migraines Ce fut pendant longtemps l instrument de pr dilection de Jean Marie Schissler Il savait faire parler une lame mince cet chantillon si fin que les lectrons le traversent sans dommage et forment plus bas dans la colonne du microscope une image en noir et blanc qu il convient d interpr ter correctement Il avait d ailleurs t un des tous premiers en France savoir pr parer de tels chantillons pour la m tallurgie C est gr ce cette comp tence particuli re et rare qu il a construit sa carri re de m tallographe autant que de m tallurgiste Cette carri re l a conduit plusieurs perc es scientifiques En parall le car il tait autant soucieux de voir ses connaissances servir aux autres que de les renouveler par sa recherche Jean Marie Schissler a men une carri re d en seignant de la m tallurgie au niveau e
18. dessiccation sous l effet d une chaleur ma tris e boucanage viandes et poissons s ch s enrobage confits sucrage confitures fermentation transformation naturelle sous l action de levures bact ries acidification conservation au vinaigre pasteurisation fraitement thermique ayant pour but de d truire les agents microbiens st rilisation destruction totale par une chaleur lev e des germes r frig ration abaissement de la temp rature pour stopper la croissance des bac t ries et ralentir les r actions chimiques ind sirables cong lation abaissement lent de la temp rature 12 C c ur surg lation abaissement rapide de la temp rature 18 C c ur lyophilisation d shydratation d un produit pr alablement surgel mise sous vide conditionnement en r cipient herm tique sans oxyg ne utilisation d additifs anti micro organismes antibiotiques antioxydants antigerminatifs enrobages de surfaces Il est vident que je ne m int resserai ici qu l utilisation du sel dans la conservation des aliments Depuis la Pr histoire les Hommes ont utilis le sel pour assaisonner et sur tout conserver des aliments D ailleurs avec le s chage et le fumage pour les vian des et les poissons le salage tait le seul moyen utilis jusqu au XIXe si cle pour conserver des aliments C est ainsi que les Romains conservaient olives radis et autres l gumes
19. dont les informations sont transmises vers les centres nerveux primitifs autour de l orifice buccal est l origine du d veloppement c r bral et de la polarisation animale Le nez des premiers vert br s aquatiques agnathes n est qu olfactif ouvert sur l ext rieur par des narines et se terminant par une extr mit borgne sous la base du cerveau et ind pendant de l appareil respiratoire puisqu ils respirent l aide de branchies en avalant de l eau par la bouche Chez les dipneustes ou poissons poumons le sac olfactif s ouvre son extr mit post rieure dans la bouche par des choanes Gr ce sa pompe buccale le dipneuste peut ainsi cr er un courant d eau travers le canal olfactif pour augmen ter ses capacit s olfactives mais il n utilise pas son organe olfactif pour respirer Les amphibiens qui ont un anc tre commun avec les dipneustes et qui vont donner naissance aux t trapodes sont les premiers animaux utiliser leur organe olfactif pour respirer toujours gr ce une pompe buccale mais leur syst me respiratoire essentiel est la peau Les crocodiliens qui ont un anc tre commun avec les mammif res sont les repr sentants les plus remarquables dans l volution de l organe nasal qui par un m canisme d exaptation servira dor navant chez tous leurs descendants respirer et sentir Alors que les dipneustes sont l origine du nez primaire les crocodiliens sont l origine du nez secondaire qui j
20. gory C est un morceau d anthologie L A L S en visite Marsal 89 S ance Exceptionnelle de l Acad mie Lorraine des Sciences Dimanche 5 juin Grand Salon de l H tel de Ville Nancy Chimie For t Prodigieuse nature fascinante aventure S ance de travail du matin Apr s quelques mots de bienvenue Monsieur Andr Rossinot Ministre Maire de Nancy rappelle que depuis 10 ans il a souhait partager un moment de r flexion avec les membres du Conseil d administration de l Acad mie et avec les Acad miciens sur les grands sujets au nombre desquels la Biodiversit l Universit et depuis quelques ann es les th mes choisis par les Nations Unies Il prie ensuite Madame Colette Keller Didier Pr sidente d exposer le d roul de la matin e Intervention de Colette keller Didier Pour la 10 me ann e cons cutive vous permettez Monsieur le Pr sident aux membres du Conseil d administration et aux acad miciens de notre Acad mie de confronter leurs r flexions avec celles des lus ou des charg s de mission ou encore des directeurs de grandes institutions sur des th mes essentiels notre Soci t Nous sommes toujours tr s sensibles ce privil ge qui est ainsi accord notre Acad mie La mission de diffusion des Sciences que nous nous sommes attribu e sera enrichie par les changes que nous aurons dans quelques instants Soyez remerci Monsieur le Pr sident pour la p rennit e
21. les conditions du refroidissement qui suit etc L importance technologique consid rable des aciers et des fontes et sur tout leur impact conomique une poque o la m tallurgie tait encore tr s vivante en Lorraine ont plac Jean Marie Schissler et ses l ves au centre de pr oc cupations majeures pour les industries du secteur notamment les Fonderies de Pont Mousson puis les entreprises du secteur de la fonderie dans le quart nord est de la France en Allemagne en Chine aux Etats Unis Les d couvertes de cette quipe comme la formation de sph ro des de graphite dans les fontes enrichies au silicium se sont r v l es de premier ordre pour la fabrication d objets tels que des tubes des outils agricoles etc dont la r sistance au choc est ainsi grandement am lior e Le secteur de la fonderie lui en sera particuli rement reconnaissant puisqu il lui attribuera plusieurs r compenses et l lira sa t te comme vice pr sident de l Association Technique de la Fonderie pr sident de diverses commissions interna tionales de la fonderie organisateur du congr s Fonderie en 2000 expert Bruxelles dans la commission charg e de la normalisation du traitement thermique au plan international rapporteur aupr s de la CEE pour le secteur m tallurgie entre 1979 et 1983 membre du comit ditorial du journal anglais International Journal of Cast Metals Research d di la profession etc Tr s vite Jean Marie
22. quelques mois apr s la 3 me rencontre C est Olivier Masson qui a dirig mon dipl me d tudes sup rieures l anc tre du master puis ma th se d Etat dont il m avait propos le sujet Cet authentique savant tait un homme r serv voire timide mais dont j ai pu appr cier au fil des ann es la courtoisie la grande disponibilit et l ouverture d esprit car l interpr ta tion des inscriptions grecques demande qu on s int resse une foule de domaines par exemple la botanique ou la g ographie Modestie courtoisie ouverture d esprit voil des qualit s que ces derniers mois j ai eu plaisir retrouver dans cette assembl e Je m y sens d j bien Merci R ception de Monsieur Jean Pierre Salzmann Parrains Madame Emmanuelle Job et Monsieur Pierre Boyer Pr sentation de Monsieur Jean Pierre Salzmann par Madame Emmanuelle Job Madame la pr sidente mesdames et messieurs chers amis J ai grand plaisir vous pr senter aujourd hui mon cher camarade Jean Pierre Salzmann ainsi qu il est d usage de s interpeller entre auditeurs de l Institut des Hautes Etudes de D fense Nationale que nous sommes tous les deux Mais avant tout rendons C sar ou plut t Paul Robaux ce qui lui revient C est Paul en effet qui a incit Jean Pierre rejoindre l ALS le ciment de leur relation tant leur passion commune pour l Histoire O1 Je viens d j de vous livrer deux l ments cl des activit s actuelles de Jean
23. rardin Philippe que nous avons aujourd hui le plaisir d accueillir parmi nous Je vous remercie de votre attention Pr sentation par Madame Dominique Dubaux de Monsieur Jean Dominique de Korwin Parrains Madame Dominique Dubaux et Monsieur Jean Pierre Jolas C est avec un tr s grand plaisir que j ai l honneur de pr senter notre Acad mie mon ami le Professeur Jean Dominique de KORWIN Monsieur Jean Dominique de KORWIN est n Creutzwald en Moselle en 1955 Il fait ses tudes de m decine la Facult de Nancy Nomm Interne des H pitaux en 1979 il passe sa th se de Docteur en M decine en 1985 et devient assis tant des H pitaux Universitaires en m me temps que titulaire d une Ma trise de Biologie Humaine de Pharmacologie d un Certificat d Etudes Sp ciales des Maladies de l Appareil Digestif puis d un DEA de Pharmacologie En 1989 il est Praticien Hospitalier de M decine Interne avant d tre nomm Professeur de M decine Interne en 1992 puis Chef de Service de M decine H M decine Interne M decine G n rale au CHU de Nancy en 2000 38 Les fonctions hospitalo universitaires actuelles du Professeur de KOR WIN sont multiples il est membre de l quipe de direction de l UFR M decine Pr sident du D partement de M decine G n rale membre du Comit directeur du p le M dico Chirurgical coresponsable du D partement de formation permanente et membre du Conseil National de Formation M di
24. sents 71 personnes dont 69 inscrites sur le registre des pr sences En caract res droits les Soci taires Michel Allanet Michel Arnoud Camille Bareth Pierre Beck Ouarda Boumaza Pierre Boyer Madeleine Bufquin Dani le Burckard Marc Chaussidon Bernard Chollot Andr Cl ment Guy Combremont Jean Cornevaux Daniel Coupechoux Marion Cr hange Francis d Alascio Jean Claude Derniame Annie Dizengremel Dominique Dubaux Jean Filliez Louis Florentin Charles Franiatte Jean Marie Fossard Christine Fougnot Mich le Gabenisch Andr Georges Paul Gaudron Bernard Grison Armand Guckert Oscar Goebel Armand Hadni Jean Pierre Hanus Claude H rique Jean Pierre Haluk Marie Christine Haton Jean Paul Haton Marie Antoinette Hoffman Maurice Hoffman Claude Huriet Marie Fran oise Jacob Francis Jacob G rard Janin Emmanuelle Job Jean Pierre Jolas Colette Keller Didier Jean Claude Lepori Jacques Lesueur Fran ois Limaux Philippe Marchal Marie Richard Lecuve Samira H Meddour Fran ois Mortier Maurice Metche Paul Montagne Jean Marie Morel Michel Parmentier Christian Pautrot Anne Marie Pla Arnold Bernard Poty Jeannine Puton Scherbeck Jean Marie Thi baut Guy Raval Paul Robaux Jean Pierre Salzmann G rard Scacchi Gino Tognolli Jocelyn Trouslard Pierre Valk Fran ois Vernier Excuses re ues de Mesdames et Messieurs Andr Rossinot Mesdames et Messieurs les soci taires Jean Pierre Puton Pierre
25. t la gabelle avait une d testable r putation La gabelle Les Fermiers g n raux taient responsables de l encaissement de la Gabelle cette taxe instaur e par les rois de France d s le XII me si cle Les Ducs de Lorraine s empress rent de la faire appliquer d s qu ils devinrent propri taires des salines de leur territoire Au XVIII me si cle encore la vente tait limit e dans le pays des salines contingent e par habitant et seulement lib r e dans les derni res ann es de l auto nomie des duch s Cette p nurie encourageait la vente de sel de contrebande appel faux sel qui chappait au paiement de la Gabelle Ce sel souvent impur tait r colt dans les restes de saumures et salaisons ou dans des endroits d infiltration d eau sal e La r pression cette fraude importante tait organis e par la Ferme Elle avait nombre de limiers hi rarchis s capitaines brigadiers sous brigadiers gardes dirig s comme des troupes militaires M mes les arm es royales avaient le droit de poursuite dans le duch et perquisitions Les contrebandiers encouraient de lourdes peines allant des amendes au fouet ou au bannissement perp tuel Si les d lits taient accompagn s de la possession d armes les contrevenants subissaient le mar quage aux paules la confiscation de leurs biens et le dernier supplice si r cidive partir de 1737 la peine des gal res fut fr quente aussi bien en Lorraine qu en France I
26. titifs Trois domaines majeurs se distinguent dans les utilisations non alimentai res des agro ressources et les r sidus forestiers a le secteur de la chimie proprement dite d di aux mati res premi res renou velables fabrication de biolubrifiants tensioactifs agrosolvants inoffensifs et performants interm diaires chimiques b biomat riaux mat riaux composites et biopolym res tels que les thermoplas tiques base d amidon c agrocarburants bio thanol biodiesel Tous les programmes de recherche de la chimie verte engagent des choix scientifiques et des int r ts sociaux et n cessitent des arbitrages entre disciplines scientifiques quand ne s y ajoutent pas des incidences d emploi et de retomb es co nomiques globales Le croisement des connaissances acquises sur les mol cules issues du carbone fossile avec celles de la mati re biologique est une des cl s de l in novation rapide et du succ s du d veloppement Voir diaporama disponible sur le site de l A L S 93 Pr sentation de Madame H l ne Langevin Joliot par Bernard Poty acad micien et administrateur de l Acad mie Marie Curie 1867 1934 L ann e 2011 est l ann e internationale de la chimie et de la for t Elle co ncide aussi avec le centi me anniversaire du 2e prix Nobel de Marie Curie d cern au titre de la chimie que Nancy comm more aujourd hui Nancy en effet a une tradition nucl aire importante En 1948 les ress
27. un liquide qui par tradition accompagne les moments heureux je veux parler bien entendu du sujet de notre conf rence le CHAMPAGNE Vous avez pu le lire dans le diaporama le conseil d administration a nomm plusieurs acad miciens Francis d Alascio nouvel acad micien en section 5 sciences humaines qui a t lu soci taire en 2005 et qui depuis a beaucoup contribu aux travaux de notre Acad mie Francis Jacob nouvel acad micien en section 5 galement lu soci taire en 2005 et qui tient avec tr s grande efficacit la tr sorerie de l Acad mie depuis cette date Jean Claude Derniame nouvel acad micien en section 1 sciences physiques chimiques informatiques lu soci taire en 2008 Jean Claude fait b n ficier notre Acad mie de ses connaissances informatiques depuis son entr e parmi nous Par ailleurs le Conseil a fait valoir l honorariat pour trois de nos confr res Jean Fran ois Claudon acad micien en l re section Jacques Lesueur et Jean Paul Philipon qui sont acad miciens dans la 5 me section Ils ont bien contribu la vie Acad mique au cours des d cennies pr c dentes Au nom du Conseil d administration je f licite chaleureusement nos nou veaux acad miciens et je remercie nos trois confr res honoraires pour leur contribution pass e en tant persuad e qu ils auront toujours plaisir nous rejoindre chaque mois Pr sentation des nouveaux soci taires Pr sentation de Mon
28. ville furent rachet es et pri rent le nom de Comptoir de l Industrie du sel En 1884 Ernest Daguin reprit sous le nom de Daguin et Cie puis Soudi res de la Madeleine qui seront p rennis es jusqu nos jours Apr s la guerre en 1945 elles volu rent tour tour fusion avec St Gobain en 1969 Rh ne Progil en 1972 Rh ne Poulenc en 1975 puis fi liale de Rh ne Poulenc sous le nom de Novacarb En 1998 elles sont reprises par Rhodia qui c de un fond d investissement am ricain de Boston 82 de l entreprise 74 En 1859 Ernest Solvay fils d un petit raffineur de sel gemme de Belgique d cou vre un nouveau proc d de fabrication de la soude Il cr e une petite usine pr s de Charleroi mais s int resse la Lorraine capable de lui offrir les mati res premi res calcaire et sel n cessaires une exploitation de grande envergure Venue s ins taller Dombasle proximit de la mine de Varang ville en 1866 l usine produi sait 1 500kg de soude par jour En 1869 la production avait tripl En 1875 elle passait 2 300 tonnes et en 1905 175 000 tonnes Le nombre d ouvriers augmen tait de 160 en 1874 1 900 en 1908 La Soci t Solvay devenait un des fleurons de l industrie lorraine et nous ne saurions oublier l imposant soutien de cette entreprise la cr ation d coles scientifiques li es l Universit de Nancy apr s la guerre de 1870 Aujourd hui Solvay emploie 427 personnes et produi
29. ville re ut des comtes de Lun ville deux places sel Vic par don en 1034 La Coll giale St Gengoulf fut gratifi e par l Ev que de Toul en 1065 d une place sel Vic et deux Moyenmoutiers La grande p riode du Moyen ge Au XI me si cle apparaissent d importants march s tels ceux de Metz Toul Dieuze o la vente du sel se m le d autres produits Au XII me si cle l essor conomique est patent avec am lioration des techniques agricoles d frichements pouss e d mographique Les ruraux se d placent vers les villes Les routes commerciales sont fr quent es par de nombreux marchands et les produits lorrains largement diffus s L exploitation du sel est en forte augmen tation alors qu a lieu la flamb e monastique des ordres cisterciens et pr montr s Les abbayes ont des besoins importants pour la conservation du poisson alors que la soci t civile galement doit subvenir la conservation de nombreuses denr es elles viennent parfois de loin s approvisionner en sel telles les abbayes bourgui gnonnes Dans cette p riode appara t l activit d une saline exploit e Rosi res et appartenant la famille de Lenoncourt Elle fut vendue au XII me si cle au duc de Lorraine qui elle procura d importants revenus Du VII me au XI me si cle la vall e de la Seille tait exploit e par 20 Abbayes et Chapitres Au XII me si cle ce chiffre passe 70 S tablit alors une v ri table concurre
30. voque bri vement La causerie d Ir ne Joliot Curie que je citais tout l heure en rend compte assez bien La curiosit comme moteur le caract re impr dictible des d couvertes l mergence des applications Cette conception quoi que certains en pensent garde selon moi toute sa valeur M me si bien entendu les pratiques de la recherche ont chang l ampleur des applications de la science et leurs cons quences aussi Je m interroge pour ma part sur la conception qui sous tend les buts assi gn s la recherche aujourd hui en France et en Europe Je m interroge sur la per tinence des transformations acc l r es du syst me de recherche fran ais La transformation du savant en chercheur Les choses ont chang es certes depuis les Curie Je suis bien plac e pour le savoir la physique nucl aire fondamentale laquelle je me suis consacr e est l une des disciplines o la transformation du savant en chercheur tait amorc e d j dans l entre deux guerres L Institut du radium de marie Curie ne ressemblait plus d j au petit laboratoire ou tel savant poursuivait ses recherches avec l aide d un gar on de laboratoire comme on disait l poque Il y avait d j un atelier quelques techni ciens mais une exp rience cruciale pouvait encore se faire comme disait Fr d ric Joliot sur un coin de table Bient t les acc l rateurs devinrent incontournables et avec eux les ing nieurs sp cialis s les techniciens e
31. 13 26 Pr Etienne Legaitl2 1945 1961 d c d 1976 acad micien en cong 1992 Il succ de 1967 69 au pr sident Florentin Il exer a la fonction de secr taire de s ance de 1961 1966 Membre d Honneur M daille de vermeil de l A S L S 1970 Pr Andr Meunier 1930 1961 d c d Elu pr sident pour la p riode 1949 51 Dr V t rinaire Martial Villemin 1955 1961 Acad micien honoraire 2009 Le Dr Villemin fut conseiller de 1964 1969 vice pr sident de 1970 1972 puis lu pr sident de 1976 1978 d me section Pr sident vacant Membres Pr Joseph Bolfa 1945 1961 d c d 1986 D j conseiller de 1961 1972 il exerce un dernier mandat en 1982 84 M Pierre Louis Maubeugel3 1945 1961 d c d 1999 P L Maubeuge occupe le poste de secr taire g n ral adjoint en 1949 Il succ de M Le Duchat d Aubigny en 1952 prend le titre de Secr taire g n ral per p tuel lors de la constitution de l Acad mie et le restera ainsi jusqu son d c s M daille de vermeil de l A S L S 1970 5 me section Pr sident vacant Membres M Louis Pavageaul4 1947 1961 d c d 1974 Industriel L Pavageau soutient la Soci t dont il fut vice pr sident durant plusieurs mandats La m daille d or de l Acad mie et Soci t Lorraines des Sciences lui est remise en 1966 lorsqu il quitte la r gion Aucune autre mention concernant les sections acad miques n appara t
32. 1979 1984 puis pr sident de 1985 1987 il recevra la M daille de vermeil de l A S L S en janvier 94 M Jacques Lesueur 1983 1992 Conseiller 1994 1999 M Pierre Valck 1983 1992 L ann e suivante est marqu e par la nomination d un nouvel acad micien en 3 me section Dr Jacques D livr 26 1991 1993 d c d 2005 Il rejoint la 5 me section en 1995 et sera pr sident de l A S L S de 1997 1999 22 In memoriam et photo ibid 2010 49 7 8 ainsi que 1991 30 45 48 23 La p riode estivale de l ann e 2005 a t marqu e par le d c s de trois pr sidents MM Berna Coudry et D livr Eloge du Dr Berna par Colette Keller Didier ibid 2005 44 1 4 76 78 ainsi qu une allocution l occasion de la remise de la m daille 1994 33 2 119 121 24 Allocution lors de la remise de la m daille ibid 1994 33 2 114 115 25 Biographie l occasion de l lection la pr sidence par le pr sident sortant Guy Berna ibid 1985 24 2 72 73 et de la remise de la m daille par PL Maubeuge ibid 1994 33 2 115 119 26 Photo ibid 1996 36 2 102 30 Autre nomination en 5 me section en 1994 Dr Andr Cuvelier27 1992 1994 d c d 2000 Conseiller en 1997 puis vice pr sident de l A S L S en 2000 il d c de bru talement la m me ann e Toutes les sections restent malgr tout incompl tes Quelques nominations vont avoir lieu en 1997 et 1998 mais c est partir de 2000 qu
33. Christian 2009 Professeur Agr g Sc Naturelles g ologie sciences naturelles arch ologie 30 rue d Erpegny 57640 Sainte Barbe PERRIN Maurice 2000 39 bis boulevard de Scarpone 54000 Nancy PERU Laurent 2010 Docteur en biologie Directeur scientifique et culturel des tablissements de culture scientifique et technique du Grand Nancy zoologie entomologie conservateur en chef du patrimoine 11bis rue Lyautey 54000 Nancy PHILIPON Jean Paul 1992 2003 Directeur Pharmanim Nancy R sidence Monet 113 159 rue Charles III 54000 Nancy PHILIPOT Jean 1946 Chirurgien dentiste orthodontiste ER 91 rue mar chal Foch 54130 St Max PICHEREAU Pierre 1994 Professeur Agr g math matiques ER 2 rue du G n ral Leclerc 54210 St Nicolas de Port PIERRE Jean Fran ois 1962 1972 Dr d tat s Sciences naturelles Hydrobiologie et Algologie 22 All e des Aiguillettes 54600 Villers l s Nancy PIZELLE Guy 1962 Ma tre de conf rences physiologie v g tale ER 22 rue F lix Faure 54000 Nancy PLANTUREUX Sylvain 2011 Professeur des Universit s 32 rue des Champs C lieux 54550 Maizi res PLATEAUX Luc 2000 Professeur des Universit ER Biologie animale Evolution Entomologie 188 rue des Blanches 54170 Ludres POTY Bernard 2001 2005 Directeur de Recherche CNRS ER 89 av de la Lib ration 54840 Gondreville PRONE Mich le 1966 Professeur Sciences biologiques ER 19 rue Voltai
34. Commun d Analyse par Sondes Electroniques de l UHP depuis sa cr ation dont il est l origine en 1971 Il est co fondateur du R seau Verrier Lorrain REVELOR regroupant 17 laboratoires travaillant sur le th me du Verre coordonnateur du P le de Comp titivit Fibres Naturelles Grand Est et il a particip la cr ation de la soci t LRMC ICAR L activit de Pierre Steinmetz a galement t importante sur le plan p dagogique Il est l origine de la cr ation des enseignements sur les mat riaux haute temp rature et la d gradation des mat riaux qui sont maintenant int gr s dans des cursus de masters de sciences des mat riaux et de m tallurgie Pierre est commandeur dans l Ordre des Palmes Acad miques et chevalier dans l Ordre de la L gion d Honneur C est un pur lorrain n Nancy Il a 65 ans Son pouse Monique ici pr sente est professeur de fran ais Ils ont trois fils tous trois ing nieurs Voici une pr sentation r sum e du nouveau soci taire de tr s grande valeur que nous avons l honneur la chance et le plaisir d accueillir aujourd hui au sein de l A L S 117 Monsieur Pierre Steinmetz remercie ses parrains et les membres P de l A L S Signature par la Pr sidente et le Pr sident Michel Dinet de la Convention liant le Conseil G n ral site du Ch teau de Lun ville l A L S La Pr sidente rappelle qu en coh rence avec la devise de l A L S le Conseil d administration a souhai
35. Jean Louis MOREL a encadr ou co encadr environ 50 th ses Il n y a donc rien d tonnant ce qu il pr side le Conseil Scientifique de l INPL de 2000 2006 le groupe de travail SUITMA Soils of Urban Industrial Traffic Mining and Military Areas depuis 2007 En outre il est membre de plusieurs soci t s scientifiques ou de commis sions comme Membre correspondant de l Acad mie d Agriculture de France Pr sident du Groupement d Int r t Scientifique sur les Friches Industrielles GISFI Membre du comit d dition d International Journal of Phytoremediation Membre du Conseil Scientifique de Arvalis Institut du V g tal Membre nomm au CNU depuis 2004 Jean Louis MOREL a tiss de nombreuses relations avec le monde industriel ou socio conomique et a t ainsi conduit coordonner plusieurs projets Pour tous ceux qui voudraient en savoir plus sur lui je ne peux que leur conseiller d aller sur le web o ils trouveront son curriculum vitae Mais je pense que c est plut t lors de nos s ances mensuelles qu ils pourront le rencontrer et discuter avec lui c est un homme fort affable qui j en suis certain r pondra toutes les questions Je pense que l Acad mie Lorraine des Sciences peut s enorgueillir de le compter maintenant parmi ses membres car il nous apportera beaucoup Merci par avance du bon accueil que vous lui r serverez Remerciement de Monsieur Jean Louis Morel 16 La pr
36. L S Pr sentation de la conf rence La Pr sidente fait remarquer que cette premi re conf rence de l ann e ouvre la tribune de l A L S l ann e Internationale de la Chimie th me retenu par les Nations Unies en association avec le th me de la For t ces deux th mes tant au programme de la s ance exceptionnelle du 15 mai l H tel de Ville de Nancy La Pr sidente pr sente le conf rencier Monsieur Jean Fran ois Muller Monsieur Jean Fran ois Muller fut Professeur Classe Exceptionnelle de Chimie Physique l Universit Paul Verlaine Metz de 1995 2006 Il cr a le Laboratoire de Spectrom trie de Masse et de Chimie Laser LSMCL l Universit de Metz en 1984 Directeur du LSMCL de 1984 2006 Directeur de l Institut de Physique lectronique et de Chimie de 1993 1995 Professeur Em rite l Universit Paul Verlaine Metz depuis 2006 Nous le connaissons bien puisqu il nous fut pr sent par ses parrains Madame Annette Lexa Chomard et Monsieur Jean Pierre Jolas le 10 juin 2010 17 Monsieur Jean Fran ois Muller pr sente sa conf rence La chimie et la n cessaire pr servation des ressources de la terre R sum de la conf rence En cette ann e de la chimie il appara t clairement que nous sommes la croi s e des chemins Notre humanit pas loin de 7 milliards d habitants doit trouver le n cessaire quilibre entre les ressources encore disponibles et la vie conomiqu
37. L amiti est un pacte de sel D ailleurs Pactum salis le pacte de sel se retrouve plusieurs fois dans les livres saints pour caract riser une alliance inviolable et sacr e vraisemblablement par allusion au fait que le sel emp che la corruption des aliments D j un tel pacte est cit dans la Bible Nombres 18 19 Tous les pr l ve ments que les Isra lites font pour Yahweh sur les choses saintes je te les donne ainsi qu tes fils et tes filles en vertu d un d cret perp tuel C est l une alliance ternelle par le sel devant Yahv pour toi et pour ta descendance avec toi Dans la mythologie grecque N r e la divinit de la mer offrit du sel en cadeau de noce P l e le p re d Achille ce qui justifiait son caract re divin que chantait Hom re Et quand la flamme tomba et s teignit il tendit les broches au dessus des charbons en les appuyant sur des pierres et il les aspergea de sel sacr lit on dans le neuvi me chant de l Iliade Don des dieux il devenait normal qu on le restitue dans les offran des Je pense que ce rite avait aussi pour but de les conserver sachant qu elles constituaient l essentiel de la nourriture des pr tres De m me les Celtes attri buaient les sources d eaux sal es des divinit s locales Pratiquement dans toutes les civilisations le sel poss de un caract re sacr Il intervient dans les rites religieux comme un l ment purificateur Comme je l ai d j mentionn
38. Vous tes le sel de la vie disait J sus ses disciples Mathieu 5 13 Plus tard on montrera que le sel est en effet indispensable dans la biologie humaine Il n y a donc rien d tonnant ce que les Anciens offraient le sel et le pain l invit en signe d hospitalit Compte tenu de son importance le sel a circul tr s t t dans le monde entier Les routes du sel permettant son acheminement des r gions productrices vers les r gions quien taient d pourvues furent des grandes voies de communications et d changes dans l Antiquit Enfin il faut rappeler que le chlorure de sodium est l une des mati res pre mi res essentielles de l industrie chimique qui l utilise pour produire du chlore du sodium de la soude du carbonate de sodium du chlorure de calcium Les expos s qui vont suivre d tailleront la plupart des points abord s dans cette br ve introduction Histoire du sel en Lorraine par H l ne LENATTIER L histoire du sel semble se perdre dans la nuit des temps racont e depuis le moment o s crit l histoire des hommes Facile d tecter dans la nature le sel a depuis toujours t une denr e de base n cessaire l organisme humain et par la suite est devenue aussi avec les d couvertes scientifiques un l ment d extr me utilit dans diverses industries La plus vieille mine de sel pr tendument connue a laiss des traces qui la situe il y a plus de 6500 ans dans la vall e de l Araxe en Azerb
39. ainsi que nous nous sommes attel s un travail priori illusoire r unir en une seule s ance fut elle exceptionnelle la For t et la Chimie Certes Nancy poss de des atouts son Ecole de Chimie sa belle For t de Haye mais la cohabitation peut sembler impossible et pourtant nous y sommes parvenus et les interventions pourront en quelque sorte se faire cho La luxuriance de l une exigeant la qualit et la rigueur de l autre l alliance des deux composant le c ur de nos travaux 9 Je c de pr sent la parole Nicolas Robert Ing nieur charg de mission l Inventaire Forestier National qui va nous pr senter l importance de la For t dans le monde puis en France et enfin en Lorraine L importance de la for t dans le monde avec focus sur la France puis sur la Lorraine Voir diaporama sur le site de l A L S A pr sent nous laissons la parole Fran ois Vernier membre titulaire de notre Acad mie Il fut Ing nieur Divisionnaire de l Agriculture et de l Environnement il pr side la dynamique association Floraine Il va nous dresser le bilan de l volution de la diversit foresti re depuis le carbonif re jusqu nos jours L volution de la biodiversit foresti re en Lorraine du Carbonif re nos jours R sum Il y a environ 325 millions d ann es les for ts de foug res pr les et de lyco podes g ants couvrent les zones inondables du nord de la Lorraine Leurs d bris for meront les
40. analyse rationnelle des unes et des autres La n cessit de d passer les apparences d une observation exp rimentale brute pour en extraire un ou facteurs explicatifs est indispensable au laboratoire elle l est aussi la discussion d mocratique Il faut articuler sans les confondre d bats scientifiques et d bats d mocratiques Il tait bien que les probl mes majeurs pos s par le r chauffement clima tique ou la sauvegarde de la biodiversit aient t mis au centre d une initiative d ampleur comme le processus de Grenelle Il est par contre inqui tant et pour tout dire dangereux que les communaut s scientifiques n en aient pas t parties prenantes en tant que telles pour faire le point des connaissances scientifiques et techniques sur les diff rents sujets abord s Le moment est venu me semble t il pour les scientifiques de revendiquer le r le collectif qui leur revient face aux d fis technologiques et de s organiser pour le remplir Cela n cessite de reconqu rir le temps n cessaire pour acqu rir une connaissance large de sa discipline des connexions avec les autres Cela n cessite d avoir la patience de prendre au s rieux les inqui tudes du public pour restaurer la confiance sans laquelle rien n est possible La reconqu te du temps de penser est d ailleurs selon moi l un des d fis de notre poque On a critiqu les scientifiques qui au tournant du si cle pr c dent pen saient que le progr s de la s
41. avec de gros moyens D s le d but du si cle l usine profitant d un gisement faible profondeur fabriquait de l acide muriatique du chlorure de chaux de l acide sulfurique nitrique du sel d tain et de la soude artificielle En 1862 elle devenait la St Anonyme des Anciennes Salines domaniales de l Est Apr s la guerre de 1870 l usine seule survivante des anciennes salines de la Seille passait sous contr le allemand jusqu en 1918 Aussit t pr s l activit reprenait sous le sigle de Kuhlmann qui prenait des accords avec Solvay Les fabrications ne cess rent de se moderniser et apr s la Seconde Guerre mon diale de nouvelles fusions les firent voluer citons 1966 fusion avec Ugine 1969 avec Pechiney En 1983 sous le nom de CDF Chimie l usine a pour sp cialit l thyl ne et les plastiques En 1994 le site des salines est c d la ville de Dieuze et en 1997 devenant Appryl Compost filiale d Elf Atochem il n y a plus d utilisation de mati res pre mi res locales et les productions sont concentr es sur le sulfure et le chlorure de baryum ainsi que sur du compound de propyl ne La mine de Varang ville d marra en 1855 agrandie peu peu elle a recouvert une grande surface de galeries permettant une importante exploitation de sel usage industriel Aujourd hui d nomm e Cie des Salins du midi et des salines de l Est elle emploie 750 personnes La m me ann e les salines de Saint Nicolas Varang
42. ce symbolisme est li a priori son aptitude conserver les aliments Par exemple les Isra lites purifient la viande avec du sel et de l eau Si l eau lui est associ e est ce parce que comme le sel elle est abondante tout en tant in galement r partie dans l univers et particuli rement rare dans les pays du sud de la M diterran e ou tout simplement parce qu elle favorise la dissolution du sel et faci lite ainsi sa p n tration dans la viande On retrouve un rite analogue au Japon o celui qui tue un animal sans rituel purificateur devient burakumine c est dire impur Encore aujourd hui des Japonais r pandent chaque jour du sel sur le seuil de leur maison ou l int rieur apr s le d part d une personne peu appr ci e Avant un combat les lutteurs de sumo en s ment sur le ring en signe de purification et pour que l affrontement soit loyal Pour m moire Pythagore le regar dait comme le symbole de la justice En Scandinavie on se prot ge des mauvais esprits et des d mons en sau poudrant une pinc e de sel En Su de on met du sel dans le lait qui vient d tre trait pour prot ger la vache On faisait de m me en Saintonge En Charente c tait un grain de sel qui tait plac entre ses cornes pour la conduire la foire En p riode de semailles une peuplade d Afrique r pandait du sel sur un grand brasier afin de provoquer la pluie sous pr texte que le sel attire l eau Par contre dans la r gion
43. charge la fameuse Gabelle la fin de l Ancien R gime 250 000 journ es de charroi taient indispen sables au service annuel des salines de Lorraine 300 400 000 quintaux taient pro duits annuellement et partag s en deux lots in gaux un pour le Roi cons quent et un propre la Ferme Jusqu en 1750 la vente se faisait la mesure muid vaxel pot pinte chopine Apr s 1750 la vente se fit la pes e en raison des tricheries des magasi niers par exemple double fond des mesureurs Les abus demeuraient pourtant souvent le sel tait vendu humide donc plus lourd Un mouvement d opinion se manifesta contre les usines sel D j au xvi me si cle Bernard Palissy s tait insurg contre l norme consommation de bois dans les salines Les Lorrains devaient chercher loin le bois n cessaire leurs besoins et devaient le payer tr s cher tandis que les fermiers g n raux ne payaient pas le bois sauf fa on et trans ports Les protestataires voulaient une seule saline pour la consommation int rieure exclusivement Par la suite le bois fut remplac par la houille venant de la Sarre Des plaintes taient aussi appuy es pour d noncer les routes ab m es qu il fallait constamment entretenir d o augmentation des corv es et des charges impos es aux habitants L agriculture avait aussi souffrir de l extension des terres soumises l exploitation du sel Enfin comme toutes les poques pr c dentes l imp
44. croit au d terminisme alors la plan te Terre a donc d tre ensemenc e c est dire f cond e par la Vie au moment de sa formation Le reste de l volution biologique n appara t en effet que comme une suite d v nements contingents c est dire de hasards superpos s sur un pass qui les filtre Je vous ai parl aujourd hui de la contingence car je reviens d un voyage dans un pays gouvern par le totalitarisme religieux o le dogme a d pourvu les tres humains de leur droit jouir des sens abolition du regard du toucher de l en tendre Or nos sens sont pr sents d s le d but de la vie animale il y a 500 millions d ann es et ce sont eux qui ont forg notre organisme et notre pens e l image de l olfaction qui a non seulement forg le nez et l tage moyen de la face mais gale ment beaucoup de nos pens es Le dogme religieux est une prison pour la vie et je pense que si les textes sacr s tentent d expliquer l volution l chelle de l huma nit la contingence ce hasard qui se surajoute au pass pour former l histoire la contingence permet quant elle de comprendre les origines de l esp ce Homo sapiens dans le contexte de son environnement terrestre Je vous remercie de votre attention R ception de Pierre Steinmetz Parrains Pierre Boyer et Jean Paul Haton Pr sentation de Pierre Steinmetz par Jean Paul Haton Madame la Pr sidente chers coll gues Mesdames Messieurs j ai le plai si
45. d apaiser les P nates hos tiles avec du froment et un grain de sel Symbole de mal diction pour les Isra lites le sel a aussi t utilis par l ternel pour exprimer une punition Ainsi la femme de Loth est chang e en colonne de sel Sodome et Gomorrhe sont d truites par le feu le sel et le soufre Au P rou parce que son mari n arr tait pas de la l cher une femme fut galement chang e en sel Ce ne fut pas une punition mais au contraire elle est devenue une source de sel pour les habitants Il est remarquer que pour les Chr tiens le Nouveau Testament ne met en vidence que l aspect positif du sel Condiment essentiel la nourriture le sel intervient dans la liturgie bap tismale chr tienne comme sel de la sagesse en symbolisant la nourriture spirituelle Remarquons que d j dans l Antiquit les Romains donnaient du sel aux nouveau n s et par suite la sagesse Pour l glise de Rome c est le symbole de l alliance avec Dieu et de la puret car il d truit les p ch s Il est un composant de l eau b nite et participe ainsi toutes b n dictions Pour la cons cration des autels et des glises et la r concilia tion des glises profan es l glise utilise galement de l eau gr gorienne qui est de l eau dans laquelle on dissout du sel principe de sant et de f condit l ment de saveur et de conservation Pour tre complet il faut pr ciser que l on ajoute de la cendre en signe de contritio
46. d hectolitres sont produits industriellement Parall lement bien des bi res autochtones dolos chi chas sak s changs chappent aux statistiques et aux imp ts L homme a cherch depuis l antiquit comprendre la mati re Les alchi mistes la recherche de la perfection l oratoire proche du laboratoire peuvent tre consid r s comme les pr curseurs de la chimie La croix des brasseurs symbolisant la fabrication de la bi re combine les 4 l ments d Aristote Elle est reprise par la publi cit actuelle au m me titre que la bi re des moines d tenteurs du savoir au Moyen ge La brasserie a apport beaucoup la progression des sciences et des tech niques Si Lavoisier a r ussi la synth se de l eau maigre performance au regard de celle de Saint Arnou c est aux fran ais Payen et Persoz que l on doit la d couverte des enzymes Quant Sorensen qui introduisit la notion de pH et Niels Bohr prix Nobel de chimie pour la structure de l atome qui se souvient que leurs recherches furent sponsoris es par la fondation Carlsberg Les brasseurs et les boulangers furent les premiers biotechnologues Bien que connaissant des centaines et des centaines de mol cules c est le savoir faire l art du brasseur qui donnera sa bi re ses qualit s La bi re r sulte du travail de l homme choix des mati res premi res eau malt cr de houblon mai trise des r actions biochimiques maitrise des r actions microbiennes
47. dans les bulletins des ann es suivantes Il faut attendre la parution du bulletin de 1967 fascicule 3 pour trouver une liste compl te des 19 membres composant l acad mie Aux 14 titulaires initiaux s ajoutent 5 personnalit s nomm es sans autre pr cision entre 1961 et 1966 Il s agit de l re section Pr Michel Niclause 1959 1967 d c d 1997 D j conseiller en 1961 il quitte cette fonction entre 1973 et 1981 2 me section Pr Robert Lienhart 1926 1967 d c d 1970 M daille d Or de l A S L S 1965 12 Texte et photo remise de la m daille ibid 1970 8 4 272 276 13 Apr s le d c s de P L Maubeuge le pr sident D livr pronon a un loge 10 f vrier 1999 qui ne fut pas donn au bulletin Texte et photo l occasion de la remise de la m daille in Bull Acad Soc Lorr Sci 1970 8 4 276 280 Une biographie et bibliographie compl te est disponible Archs Inst G D Luxemb Sect Sci nat phys Math NS 43 2000 73 100 14 Allocution du Pr sident Werner cette occasion Bull Acad Soc Lorr Sci 1966 6 1 45 49 15 Biographie photo et bibliographie ibid 1972 11 2 68 82 227 3 me section Pr Joseph Helluyl6 1946 1967 d c d 1976 Pr Constant Burg 1961 1967 d c d 1999 4 me section M Albert France Lanord17 1960 1967 d c d 1993 5 me section Pr Pierre Le Goff 1954 1967 d d d A la fin du deuxi me fascicule de 1969 fi
48. dans la saumure ce qui a donn le mot salade qui signifie mets sal titre anecdo tique les arm es de C sar emportaient des chariots de salaisons afin d viter le pil lage syst matique pour se nourrir et diminuer ainsi la r sistance des populations des pays conquis Cela montre l importance que le sel avait pour les Romains ind pen damment de son utilisation pour viter la renaissance de villes d truites comme Carthage Le sel agit comme un d shydratant et en diminuant l activit de l eau il inhibe ainsi le d veloppement des micro organismes et stoppe les r actions enzyma tiques En effet lorsqu un aliment contient plus de 15 de sel les bact ries qui pro voquent habituellement la fermentation ne peuvent plus s y d velopper 83 Il est galement remarquer que la d shydratation s accompagne d une perte de poids et de volume du produit ce qui en facilite le transport et le stockage Comme je l ai dit il y a un instant le sel tait principalement utilis pour conserver les viandes et aujourd hui encore de la charcuterie Il en va de m me pour certaines vari t s de poissons morue anchois hareng Pratiquement toute l industrie fromag re est bas e sur la conservation par le sel Plus pr cis ment il existe en fait deux techniques de conservation par le sel le salage sec et le saumurage Le salage sec se fait en r pandant le sel sur le produit conserver afin de le d shydrater
49. de nous entre 150 et 130 millions d ann es au jurassique la mer revient et les d p ts sont recouverts de couches s dimentaires Il y a entre 35 et 25 millions d ann es la mer se retire nouveau et la faible profondeur produit des vaporites c est dire des roches salines dans la r gion du midi Tout ce qui pr c de justifie la pr sence tr s importante de sels dans l Est C est du chlorure de sodium en Lorraine alors qu en Alsace c est le chlorure de potassium qui est abondant Il faut pr ciser que ces deux sels ne datent pas de la m me poque Le chlorure de sodium lorrain s est d pos au trias il y a plus de 200 millions d ann es alors que le chlorure de potassium alsacien n a qu environ 32 millions d ann es En Lorraine les g tes salif res se trouvent l emplacement de l ancienne mer Germanique et s tendent jusqu S zane L alternance entre les p riodes humi des et s ches expliquent la superposition de couches de sel et d argile Il reste maintenant extraire le sel du sous sol ou des mers Dans le cas de l extraction du sous sol deux techniques peuvent tre employ es soit par voie mini re soit par un proc d ignig ne 277 e L extraction mini re du sel a t utilis e depuis longtemps Le principe en est tr s simple on creuse un puits jusqu la couche de sel et on exploite celle ci Aujourd hui ce type d exploitation n est rentable que dans la mesure o le gisement est s
50. de retransformer en ammoniac l ammonium produit interm diaire dans la solution de chlorure d ammonium NH4Cl en produisant du chlorure de calcium 2 NHACI CaO gt 2 NH3 CaCl2 H20 Le proc d Solvay est moins co teux et moins polluant que le proc d Leblanc En effet du fait de leur abondance le sel et le calcaire sont peu co teux Quant aux ions ammonium qui se forment durant le processus ils sont recycl s pendant la r action et le chlorure de calcium CaCl2 sous produit du proc d n est pas un d chet mais un produit utile compte tenu de ses propri t s hygroscopiques Il a d ailleurs de nombreuses autres applications titre d exemples pour son go t amer et sa facult d augmenter la duret cellulaire d aliments il est ajout dans les bocaux de cornichons d olives Du fait de la chaleur mise accompagnant sa disso lution dans de l eau il peut servir faire fondre de la glace Au contraire du chlo rure de sodium il n est pas nocif pour le sol et les plantes tout en pouvant agir des temp ratures plus basses que le chlorure de sodium Si la premi re grande soudi re mondiale a t cr e Dombasle par Ernest Solvay c est parce que la Belgique ne disposait pas de ressources suffisantes en sel La richesse de la Lorraine en sel a entra n la cr ation d autres soudi res La Madeleine 1883 Sarralbe 1885 Varang ville 1893 Le sel et l alimentation par Pierre BOYER Aux tem
51. des ressources de la terre A L S Compte rendu de l Assembl e g n rale ordinaire du 29 janvier 2011 Rapport moral de l Assembl e G n rale du 29 janvier 2011 Remise du prix de Th se A L S Xavier Roussel Enzymologie mol culaire d une sulfinylr ductase la sulfir doxin caract risation du m canisme catalytique Remise du prix de Th se A L S I G D L Sacha Bohler Les effets de l ozone sur les processus foliaires du peuplier une approche prot omique BICENTENAIRE OU CINQUENTENAIRE DE L ACAD MIE LORRAINE DES SCIENCES Proc s verbal de la s ance du jeudi 10 f vrier 2011 Pr sentation de trois nouveaux soci taires Jean Philippe Moretau Philippe G rardin et Jean Dominique De Korwin Communication de Madame Emmanuelle Job La responsabilit p nale du scientifique en cas d accident caus par son activit Conf rence de Roger Jankowski L olfaction face cach e de l Evolution Proc s verbal de la s ance du jeudi 10 mars 2011 Pr sentation de trois nouveaux soci taires Messieurs Michel Andr Parmentier Sylvain Plantureux et Michel Robert communication de Monsieur Marc Durand Le probl me des Gr s de Champenay Permien des Vosges Proc s verbam de ma s ance du 14 avril 2011 Pr sentation d une nouvelle soci taire Professeur Dani le Sommelet Gasse Conf rence de Monsieur Laurent Pfister Le cycle de l eau selon L onard de Vinci 15
52. directement par liaison covalentes au niveau de monom res poly fonction nalis s etc Les nouveaux proc d s de synth se des compos s organiques chimie de base et chimie des m dicaments rel vent du m me souci de productivit et de non toxicit pour l environnement C est ce que l on appelle la chimie verte Les exemples abondent et seuls deux ou trois d entre eux particuli rement significatifs seront donn s La chimie des nanomat riaux porte en elle beaucoup d espoir quel ques exemples touchant l nergie lectrochimique et photovolta que illustreront son potentiel Enfin quelques l ments touchant la chimie des a rogels photographie ci dessus comme extraordinaires mat riaux isolants du futur devrait donner quel ques espoirs pour limiter la consommation d nergie et par l m me les gaz effet de serre L enjeu d une nouvelle chimie mieux ma tris e voire biomim tique est colossal et celle ci doit pouvoir mobiliser la recherche industrielle et acad mique Diaporama de cette conf rence sur le site d l A L S Fin de la conf rence Questions des soci taires La pr sidente remercie le conf rencier Fin de la s ance 19 h30 La pr sidente convie les soci taires et les conf renciers au bar de la CUGN pour prendre un rafra chissement Merci Monsieur G rard Janin qui nous a fait profiter de ses talents de p tissier en offrant le Kouglof Le Secr taire de s ance Jean Pierre Jolas La Pr sidente
53. en contient environ 35 grammes par litre On peut l obtenir dans des marais salants par vaporation de l eau de mer dans des mines par extraction du sel gemme halite dans les cendres de plantes sal es br l es en le synth tisant haute temp rature partir du chlore et du sodium m tallique Il est remarquer que sa d nomination de sel gemme fait appara tre la grande valeur qui lui tait attach e gemme tant le terme d signant une pierre pr cieuse Le sel a t longtemps consid r comme une richesse Il a servi de monnaie d change et comme monopole royal au Moyen ge il permettait de lever un imp t la gabelle qui surtaxait le sel jusqu plus de 140 de sa valeur Cet imp t fut aboli par l Assembl e nationale constituante le ler 68 L imp t sur le sel r apparut en 1806 sous Napol on Ier Il ne fut supprim d finitivement que par la loi de finances de 1946 Ce n est donc pas par hasard si l origine du mot salaire vient du latin sala rium qui signifie ration de sel somme donn e aux soldats pour l achat du sel De m me jusqu ce que la neige le remplace il tait qualifi en Franche Comt d or blanc Aujourd hui encore ne parle t on pas d une facture sal e lorsque le mon tant de celle ci est lev En effet depuis des poques recul es les hommes avaient mis en vidence son importance pour la conservation des aliments et avaient pressenti son r le dans la vie
54. est titulaire d un DEA mati res premi res min rales et nerg tiques de l INPL analyses isotopiques du soufre et du carbone dans les basaltes de la ride Est pacifique par 13 Nord Il soutient une th se de Doctorat ayant pour sujet g ochi mie du soufre dans le manteau et la cro te oc anique apports de l analyse isoto pique in situ par sonde ionique Marc Chaussidon est directeur de recherche au CRPG et Professeur charg de cours l Ecole Polytechnique Il est membre du Conseil scientifique du CRPG et co responsable du service national de la sonde ionique Pr sident du groupe de g ochimie de la commission des quipements de l INSU et du CNRS il est galement membre du groupement syst me solaire et plasmas spatiaux du CNES Ses recherches actuelles sont tourn es vers la cosmochimie et l tude de la Terre pri mitive Il encadre de nombreuses th ses accumule un nombre impressionnant de publications tout en tant charg d animer et manager la recherche Ses travaux ont souvent t couronn s par de prestigieuses distinctions natio nales et internationales au nombre desquelles la m daille d argent du CNRS en 2002 Depuis 2010 nous sommes tr s fiers de compter Marc Chaussidon parmi les membres de notre Acad mie R sum de la Conf rence La sonde ionique permet de mesurer l chelle du microm tre et avec une grande pr cision les compositions isotopiques des min raux Ces compositions iso topiques sont d
55. et vous avez t r compens s par la qualit des interventions Avant de commencer notre s ance je tiens f liciter notre vice pr sidente Dominique Dubaux qui a t nomm e chevalier dans l Ordre National des Palmes Acad miques R ception de Monsieur Jacques Arnould marraines Mesdames Dominique Dubaux et Colette Keller Didier Pr sentation de Monsieur Jacques Arnould par Madame Dominique Dubaux Jacques ARNOULD est n Metz en 1961 Il est la fois scientifique et th ologien Il est charg de mission au Centre National d Etudes Spatiales Paris et correspondant national l Acad mie d Agriculture de France Ancien auditeur de l Institut des Hautes Etudes de la D fense Nationale il appartient la r serve citoyenne de l Arm e de l air avec le grade de colonel 124 Apr s un dipl me d ing nieur en Agronomie obtient un Doctorat en Histoire des Sciences et un Doctorat en Th ologie Il tudie les relations entre sciences cultures et religions avec un int r t particulier pour deux th mes auxquels il a consacr de nombreux articles et une liste impressionnante d ouvrages le th me du vivant et de son volution celui de En ce qui concerne le domaine du vivant il faut noter que de toutes les th ories scientifiques la s lection naturelle est celle qui implique le plus directement le ph nom ne humain ouvenez vous Fin janvier 2007 les chefs d tablissement de tr s nombreux lyc es fr
56. gisements houillers lorrains Environ 75 millions d ann es plus tard des gymnospermes du genre Voltzia peuplent des zones proches de l eau puis il y a un peu plus de 100 milions d ann es les angiospermes feuillus et autres plantes fleurs apparaissent La for t lorraine actuelle est le r sultat de la reconqu te par le sud des esp ces foresti res apr s les derni res glaciations Plusieurs dates marquantes ont influ sur les compositions et les structures de nos for ts Il y a environ 5 500 ans sur notre territoire d bute le n olithique p riode o les Hommes se s dentarisent dans notre r gion Cela conduit aux premiers d fri chements et donc un changement de flore La conqu te de la Gaule par les Romains entra ne de grands d frichements La For t de Haye o a t d couvert ces derni res ann es le plus grand cadastre gallo romain d Europe est la traduction de ces bouleversements A partir de cette poque la surface foresti re fran aise et lor raine ne cesse de d cliner malgr la mise en place des ma tres de Eaux et For ts par Philippe le Bel en 1291 et de l ordonnance de Colbert sur les for ts en 1669 Il fau dra attendre le XIX me si cle pour voir une politique foresti re volontaire et efficace Le Code forestier de 1827 lance un certain nombre de dispositions permettant d tre plus draconien contre les atteintes de la for t La for t au milieu du XIX me si cle occupe en France environ 9 millions d
57. l Universt HP il exerce au LERMAB Laboratoire d Etude de Recherche sur le MAt riau Bois il en est le Directeur La pr sentation que je vais faire de Philippe G rardin sera br ve aussi aurons nous peine le temps de survoler l activit intense de notre Coll gue Enseignant Chercheur 36 Je vous rappelle que Philippe G rardin est d j intervenu comme conf rencier l A L S Pour plus de convivialit Philippe si tu le permets je vais te tutoyer Tu es un lorrain de souche Ton cursus scolaire et universitaire galement 1983 C est l ann e de ton Baccalaur at 1985 DEUG Sciences de la nature et de la vie 1986 Licence de Chimie 1987 Ma trise de Chimie 1988 DEA de Chimie et physicochimie mol culaires Sujet Synth se de mim ti ques de la Fumaradimycine Remarque Les mentions Bien obtenues t honorent 1990 C est ta th se elle se fera dans la continuit chimique pr c dente avec la synth se d analogues de la Fumaradimycine et les nouvelles m thodes de protec tion des acides carboxyliques et des amines 1997 vient l heure de ton Habilitation Diriger des Recherches Avec le sujet Synth se et m thodologie de synth se des nouveaux biocides Un mot sur l volution de ta situation administrative D abord allocataire de la recherche tu seras ensuite attach temporaire d enseignement et de recherche Vient alors le temps d offrir quelques mois de citoyen la nation co
58. mati res grasses les membranes l extraction enzymatique Responsabilit s recherche Locales Directeur de la Formation Doctorale Proc d s Biotechnologiques et Alimentaires 1997 2006 Membre du bureau du Conseil Scientifique de l INPL 2002 2004 Membre du Conseil 2000 2006 et du bureau 2004 2006 de l Ecole Doctorale RP2E 45 Nationales Membre du Conseil Scientifique de l ITERG Centre Technique Fran ais des Corps Gras 2000 2006 Pr sident de l Association Fran aise pour l Etude des Corps Gras 1998 2000 Internationales Pr sident co fondateur de l European Federation for the Science amp Technology of Lipids 2000 2005 Membre du Bureau de l International Society for Fat Research ISF 1998 2005 Editeur associ co fondateur de l EJLST European Journal of Lipid Science amp Technology 2000 2010 Travaux originaux plus de 200 publications dont 85 articles scientifiques originaux 10 ditoriaux dans des revues internationales 12 brevets d invention 9 chapitres d ouvrages de synth se 80 communications en Congr s avec actes et 16 communications simples 18 conf rences internationales invit Encadrement 17 th ses et 5 HDR soutenues depuis 1995 Distinctions et D corations M daille Normann Deutsche Gesellschaft f r Fettwissenschaft 2004 M daille Chevreul Association Fran aise pour l Etude des Corps Gras 2005 M daille Vezely
59. me section a particuli rement travaill cette ann e sur un projet qui vous sera prochainement propos Je remercie ses membres et particuli rement son pr sident Pierre Boyer qui par ailleurs entretient avec attention et souci de perfection notre site Internet Le conseil d administration qui se r unit mensuellement pr pare d j l ann e 2011 2012 Pour l ann e en cours le th me choisi par les Nations Unies nous conduit sur le chemin de la chimie m l celui de la for t Nous tenterons lors de notre s ance exceptionnelle le 15 mai prochain d allier ces deux sujets Notre confr re Bernard Poty nous a mis en relation avec une personnalit remarquable H l ne Langevin Joliot petite fille de Pierre et Marie Curie qui sera en quelque sorte la vedette de cette manifestation tenue comme l accoutum e dans le Grand Salon de l H tel de Ville Une commission travaille un projet de grande envergure avec l INPI et le CRI Il s agit de pr parer une expositions de posters retra ant les brevets d pos s par des Lorrains La Lorraine est une terre d innovation encore faut il valoriser cette capacit innover c est bien ce que tentera de nouveau de d montrer l A L S avec ses faibles moyens qu elle tente de d cupler en s associant des structures solides et au capital intellectuel riche et accessible Chers amis cette longue liste d actions et intentions est le fruit d un travail d quipe laquelle chacun et chacune
60. nationale du SNESup de 1979 1985 Ses m rites ont t reconnus par ses pairs puisqu il est Commandeur dans l Ordre des Palmes Acad miques et Chevalier dans l Ordre National du M rite Il n est pas ais pour quelqu un ayant une formation scientifique de retra cer la carri re d un litt raire Que Ren Hodot pardonne mes omissions et surtout mes erreurs dans son portrait que j ai essay de dresser En le fr quentant vous pourrez constater que c est un homme fort affable discret et que j ai toujours vu souriant Je pense que nous pouvons tous nous r jouir de sa venue l Acad mie Lorraine des Sciences et je vous remercie par avance du bon accueil que vous lui r serverez Bienvenue parmi nous 60 RemerciementS de Monsieur Ren Hodot Madame la Pr sidente cher Pierre Boyer Mesdames Messieurs Je vous remercie de me recevoir parmi vous et je suis tr s sensible cet honneur Enfant d une famille nombreuse lev dans un quartier populaire de Nancy la Soupe maigre je dois ma formation l cole publique de l enseigne ment primaire l enseignement sup rieur et c est aussi l cole publique qui a t d un bout l autre le cadre de mon activit professionnelle Et si en 1996 juste apr s la pr sidence de l universit j avais accept d encha ner avec la direction de l IUFM alors que je n aspirais qu retrouver mes tudiants et mes ch res tudes c est parce que ayant toujours t conv
61. nie Electrique option automatique conception et r alisation d un granulom tre s dimentation sous la direction du Professeur Michel Aubrun Dix ans plus tard vous recevez l habilitation diriger les recherches contri bution l volution de l instrumentation intelligente capteurs intelligents et d tec tion de d fauts sous la direction du Professeur Claude Humbert Vous analysez votre vie professionnelle soit 27 ann es travers trois p riodes de 1984 1999 vous assurez votre statut d enseignant chercheur au sein du C R A N centre de recherche en automatique de Nancy tout en privil giant l ac tivit recherche pour d velopper des m thodologies de conception de capteurs intelligents et d int gration dans un environnement syst me automatis en r seau largie partir de 1993 dans le montage et la coordination de projets europ ens en Ing nierie p dagogique de 1999 2008 vous choisissez de vous investir dans le pilotage et la gestion du syst me universitaire en dirigeant l ESSTIN Votre premier mandat de directeur sera consacr la r novation d un syst me de formation afin de le positionner au mieux dans le paysage fran ais le second mandat sera plut t consacr faire de l l ve Ing nieur un acteur de sa formation Depuis avril 2008 vous apportez votre contribution la mise en uvre des r for mes importantes pour l Universit et vous vous investissez dans la gouvernance d une Univer
62. nieur agr ment es de deux certifi cats de licence de biochimie et de biochimie appliqu e ainsi que de stages dans des Brasseries en France et en Ecosse Jean Paul d faut de devenir Lorrain pouse une Lorraine Puis Il est recrut comme Chef de Travaux l ENSIA de Massy Ecole Nationale Sup rieure des Industries Agricoles et alimentaires du Minist re de l Agriculture Il y effectue sa recherche sous la direction du Professeur biochimiste Montreuil de l Universit de Lille o il soutient sa th se de Doctorat en Biochimie sponsoris e par la profession brassicole sur le sujet Contribution l tude de la mousse de la bi re fractionnement d une entit mousse positive Ses travaux de recherches ult rieurs lui ont valu d tre admis dans les groupes de Recherches furbidit mousse et biochimie de l EBC European Brewery Convention et d tre conf rencier dans des congr s scientifiques dont l ASBC American Society of Brewing Chemists En1978 Jean Paul prend une ann e sabbatique pour enseigner l Universit neuve de Boumerdes en Alg rie et en diriger le d partement Boissons Puis il r int gre l ENSIA de Massy pour cr er avec un jeune coll gue puis pour diriger une antenne de l ENSIA Montpellier appel e SIARC Section Ing nieur Agroalimentaire pour les R gions Chaudes qui recrute des Ma tres es Sciences de ces r gions surtout Afrique et Am rique du Sud et d livre apr s deux ans d tudes
63. notre Prix de Th se ainsi qu un Prix conjointement remis par notre Acad mie et l I G D L section des sciences en pr sence de son Pr sident Pierre Seck un chercheur Luxembourgeois qui a r alis sa th se l Universit de Nancy Notre ancien Pr sident Jean Fran ois Pierre nous expliquera comment notre Acad mie peut f ter son cinquantenaire alors qu elle est presque bi cente naire et nous rendrons hommage notre ancien confr re et Pr sident Jean Fl chon d c d il y a quelques mois Nous serons heureux de vous retrouver cette occasion Pr sentation de Madame Genevi ve Grison parrains Madame Colette Keller Didier_et Monsieur Jean Pierre Jolas C est un exercice fort agr able auquel je me livre en vous pr sentant Genevi ve Grison qui exerce le m tier qui fut le mien pendant pr s de 40 ans m tier qu elle assume avec comp tence enthousiasme professionnalisme et g n rosit car elle n aura eu de cesse de faire partager ses connaissances ses patients clients ses confr res dans le cadre de la formation continue et aux pr parateurs dans leur cursus d tudes Genevi ve Grison est dipl m e pharmacien en 1974 la Facult de Pharmacie de Nancy qu elle compl te en obtenant en 1977 un CES de Pharmacodynamie Elle utilise son dipl me en tant que pharmacien adjoint dans plusieurs pharmacies Lorraines et Lyonnaises entre 1974 et 2010 En 1997 elle est nomm e Professeur associ pour
64. nous sommes moins nombreux cela permettra aux participants de mieux faire connaissance cela facilitera les discussions La carte qui est projet e l cran montre notre itin raire de la journ e Trois tapes Delme o nous sommes ensuite Marsal puis Haraucourt C est ici que nous couterons les diff rentes interventions et que nous d jeunerons Aussit t apr s le car nous conduira Marsal pour aller voir les diff rentes plan tes de la mare sal e et les efflorescences de sel avant de visiter le Mus e du Sel Nous y avons rendez vous avec notre guide imp rativement 15 h 30 Le car nous m nera ensuite Haraucourt la Maison du Sel C est gr ce Gino qu elle nous accueillera exceptionnellement puisqu elle n est pas encore ouverte au public 67 Plan des interventions Qu est ce que le sel Pierre Boyer Histoire du sel en Lorraine H l ne Lenattier Les marais sal s Henri Courbet Exploitation moderne du sel Pierre Boyer Le sel et l alimentation Pierre Boyer Symbolisme et traditions attach es au sel Pierre Boyer Le Mage de Marsal Gino Tognoli Qu est ce que le sel par Pierre BOYER Il est n cessaire de d finir ce que repr sente le mot sel Pour un chimiste un sel est d une mani re g n rale le produit de la r ac tion d un acide sur une base L quation de cette r action s crit acide base sel eau Le sel naturel le plus r pandu es
65. par le scandale m diatis du M diator Sans la temp te sanitaire qui agite la France depuis plusieurs semai nes son sujet le vasodilatateur Fonzylane et l antifongique Nizoral seraient encore probablement en vente pour un moment Le Professeur de KORWIN aura ainsi une occasion prochaine de nous entretenir sur le sujet de la balance b n fice risque pour les m dicaments vis vis des pouvoirs de l AFFSAPS 39 En lien avec l actualit j ose esp rer qu il nous pr sentera galement son point de vue lors d une conf rence sur les avanc es de la t l m decine ses larges promesses et peut tre ses freins Je terminerai cette pr sentation en ajoutant que le Professeur de KORWIN est passionn par les beaux arts en particulier la peinture et les arts d coratifs Il col lectionne les tableaux en g n ral ceux des peintres lorrains en particulier Il appr cie les vieilles pierres Dans ses rares temps libres il pratique le ski et le jardinage Malgr un emploi du temps pl thorique il r ussit encore avec son pouse Catherine partager de beaux moments de convivialit avec ses amis me faisant l honneur et le plaisir d tre de ceux ci Cher Jean Dominique en mon nom propre et au nom de l Acad mie Lorraine des Sciences o vous tes re u aujourd hui je vous f licite Mesdames et Messieurs je vous demande de r server ce soir avec moi votre plus cordial et plus aimable accueil Jean Dominique de KORWI
66. place la d lib ration La prudence aristot licienne annonce notre pr caution qui constitue notre prudence dans un monde devenu fragile complexe et incertain Si l on prend vraiment la mesure des transformations qui ont touch le monde et qui ne cessent de s acc l rer on comprend que continuer penser et agir comme on a pu le faire l ge de la modernit triomphante quand la science voulait tre le phare de l humanit et pro mettait un avenir radieux n est plus possible Nous devons adopter en lieu et place de l id ologie du progr s une philosophie de la pr caution Le principe de pr caution est un principe n cessaire encore faut il le rendre son bon usage ce que je m emploie faire ici Fin de la communication Remerciements de la Pr sidente Questions des soci taires Conf rence la bi re alchimie chimie ou art par Monsieur Jean Paul Hebert Pr sentation de Monsieur Jean Paul Hebert par Monsieur Bernard Chollot Professeur Em rite de l ENSIA Massy Montpellier Mon Ami et ancien l ve Jean Paul H bert Normand d origine est petit fils d un contrema tre brasseur qui lui a transmis sa passion pour la bi re Il a donc tout naturellement choisi d int grer sur concours et d tre un excellent l ve de la promotion 1965 de l ESBMBA Ecole Sup rieure de Brasserie Malterie et Biochimie Appliqu e dirig e l poque par le Doyen Urion A l issue de ses trois ans d tudes d ing
67. pre servation d o les Collaborations avec la Slov nie l Egypte l Allemagne Tu as fait partie du comit d organisation IRG 2010 Tu es rapporteur d articles scientifiques de revues internationales comit de lecture anglophones telles que Journal of Applied Polymers Sciences Annals of Forest sciences Bioresource Technology Journal of Tropical Forests Products Surface and Interface Analysis IAWA Journal Holzforschung European Polymer Journal Journal of Zhejiang University Polymer Degradation and Stability Wood Science and Technology Je pense ne pas en avoir oubli Tu es responsable et participe des actions int gr es type Prot us Slov nie Canada Maroc sI e Tes activit s Recherches Nous parlerons seulement de 2 th mes principaux Le premier concerne le d veloppement de nouveaux produits ou nouvelles formulations permettant de prot ger le bois contre les agressions fongiques dans le respect de la non pollution de l Ecosyst me Terrestre en remplacement des produits biocides encore utilis s Le second th me concerne la modification chimique du mat riau bois l tat massif ou divis dans le but de lui conf rer des propri t s originales pouvant conduire des applications nouvelles r sistance du mat riau meilleur tenue aux agressions Comme on le sait un Enseignant Chercheur enseigne publie et communique Voyons ton r pertoire de communication sans entrer dans ses di
68. rigueur de son message scientifique J ai ador les exp riences qu il nous faisait en cours la pr cision des comptes rendus d observations une vraie ducation la m thode scientifique C est incontestable ment lui qui m a inocul le virus Merci infiniment Monsieur Richardin on vous admirait on vous craignait on vous respectait 46 La deuxi me personnalit que je souhaite honorer aujourd hui est proba blement plus connue de beaucoup d entre vous je veux nommer mon patron de th se feu le Doyen Jacques Aubry Quelle passion de la chimie quelle culture non seulement chimique mais dans toute son universalit et quel sens de direction des hommes Compte tenu de ses responsabilit s de patron de la facult des sciences on ne le voyait en a parte qu au mieux une fois par semaine mais il avait sur chaque sujet une fulgurance d id es extraordinaire qui a marqu tous ses l ves Pour r sumer Monsieur Richardin m a donn 15 ans la passion de la science Le Doyen Jacques Aubry m a communiqu 10 ans plus tard la passion de la recherche Mon infinie gratitude tous les deux Pour terminer je voudrais dire quelques mots de mes activit s actuelles apr s la chimie du solide l agro alimentaire les lipides je me passionne maintenant pour un sujet qui devient de plus en plus pr occupant comment nourrir dans quel ques ann es plus de 8 milliards d hommes Terrible d fi pour nos soci t s et leur agricult
69. rue Henri Poincar 54000 Nancy CHOLLOT Bernard 1993 2002 Professeur des Universit s ER 105 bd de Hardeval 54520 Laxou CLAUDE Fran ois 1996 Directeur commercial retrait 26 rue de la Primatiale 54000 Nancy CLAUDON Jean Fran ois 1993 2002 Professeur de Math matiques ER 18 rue du Brocard 54600 Villers l s Nancy CLEMENT Andr 2002 2005 Analyste Dr d Etat Directeur de l Unit d Analyses min rales INRA 10 Impasse Bel Air 54130 St Max COLLARDE G rald 2004 Consul diplomatie 3 rue Nationale 54840 Velaine en Haye COMBREMONT Guy 1992 2002 Ing nieur EEMI CNAM Directeur Conseil Dir Scientifique CEM ER 2 rue Baron Buquet 54600 Villers l s Nancy CONTET AUDONNEAU Nelly 2008 Dr en M decine mycologie m dicale 3 rue des Fuchsias 54130 St Max CORDIER Marcel 2000 Ecrivain Professeur de Lettres ER 39 rue L onard Bourcier 54000 Nancy CORNEVAUX Jean 1979 Professeur Agr g ER 117 av G n ral Leclerc 54220 Malz ville COULLEREZ Roland 2003 Commissaire Principal ER 62 quai Claude le Lorrain 54000 Nancy COUPECHOUX Daniel 2001 34 rue des Fourrasses 54600 Villers l s Nancy COURBET Henri 1950 2001 Ma tre de conf rences ER 4 rue du Blanc Pr 54180 Houdemont COURTOIS Jean Marie 1988 Professeur des Ecoles ER 6 chemin des lavandi res 57050 Lorry l s Metz D ALASCIO Francis 2005 2011 Ing nieur Chef de section honoraire SN
70. se don ner des r gles qui r instaurent de l ordre La vie en soci t n cessite de se donner des r gles pour bien vivre ensemble Et bien s r qu on les respecte Ensuite il y a le principe d incertitude cher Heisenberg Physicien Allemand du d but du 20 me si cle prix Nobel de physique Savez vous qu il est impossible de connaitre en m me temps la position et la vitesse d un lectron tour nant autour de son noyau Si l on connait sa vitesse on ne sait pas o il se trouve et lorsqu on connait sa position on ne connait pas sa vitesse De l dire que quand on court partout on ne sait plus vraiment o l on est il n y a qu un pas Et de plus quand on veut vraiment tout savoir caract ristique tr s humaine et qu on tente d clairer l lectron pour le voir la lumi re envoy e modifie sa position et sa vitesse le photon interagissant avec l lectron Vouloir tout savoir et tout voir modifie les choses et le comportement des gens on devrait se le rappeler pour les sondages Comment faire alors Je n ai trouv jusqu pr sent comme rem de ce probl me que celui de l intuition il faut sentir les choses avant de vou loir les voir Et pour finir il y a le principe d opposition naturelle la variation prove nant de l lectromagn tisme vous savez quand deux corps s attirent c est l histoire de l aimant et de la bobine Quand vous voulez mettre un aimant dans une bobine celle ci cr e par r action un c
71. sident Florentin en qualit de membre d Honneur en 1983 Pr Guy Rauber 1967 73 83 d c d 2008 Pr sident de 1976 1978 il conduira les c r monies du cent cinquanti me anniversaire de notre soci t Il occupe une vice pr sidence de 1985 1990 Pr Gilbert Percebois 1972 73 83 en cong Auteur de nombreuses contributions il assure les fonctions de secr taire de s ance de 1973 1981 et re oit la M daille de Vermeil en 1995 5 me section M Jean Venet 1977 1982 d c d 1991 Les ann es 80 furent difficiles pour la soci t avec notamment des probl mes financiers r currents Des subventions limit es la difficult de faire rentrer les cotisations r guli rement actualis es se refl tent dans le bulletin L homog n it de pr sentation des ann es pr c dentes dispara t beaucoup d articles sont compos s b n volement par un membre du bureau et chaque fois que cela est possible les arti cles sont directement photocompos s dans ces conditions d licates le bulletin poursuit cependant une parution r guli re avec quatre fascicules annuels Des arti cles originaux continuent tre pr sent s en s ance mais l volution de la culture scientifique et des moyens de communication commencent peser 19 Hommage par le Dr Berna ibid 1990 29 1 57 60 20 Hommage par JM Keller ibid 1998 37 2 4 171 173 21 Bull Acad Lorr Sci 2008 47 p 8 29 En 1992 sous la pr
72. sidente pr sente le conf rencier Monsieur Marc SAUGET Marc Sauget fut professeur de Sciences Physiques dans diff rents lyc es de la r gion avant de passer le concours d inspecteur de l enseignement technique o il est re u premier Il fut promu inspecteur p dagogique r gional puis inspecteur d acad mie fonction qu il occupe jusqu sa retraite en 2004 Pendant ce parcours il est quelque temps directeur adjoint de l IUFM de Lorraine Nous le connaissons bien puisque sa marraine Marie Christine Haton nous le pr sentait ici m me le 12 novembre 2009 La pr sidente donne la parole monsieur Marc Sauget pour qu il pr sente sa communication Histoire des sciences et des techniques illustr e par quelques objets remarquables Fin de la communication Questions des Soci taires La Pr sidente remercie le conf rencier R sum de la communication L tude de deux cadrans solaires exceptionnels pr sents dans les collec tions du mus e historique lorrain permet de donner un aper u des possibilit s et des utilisations de ces instruments selon les poques Il n est pas pr vu de d monstrations g om triques ou astronomiques lon gues et fastidieuses l expos se cantonnera dans une description scientifique et technique la restitution d un mode d emploi et un point historique modeste Les illustrations sont des photos totales ou partielles et des sch mas explicatifs Diaporama de cette communication sur le site de l A
73. sous sa conduite depuis pr s de 15 ans qu il en conna t pratiquement chaque m tre carr Il a pourtant d s en loigner un peu pour suivre la facult de chirurgie dentaire de Nancy des tudes qui l ont pr par exercer les plus hautes responsabilit s dans sa discipline Docteur en chirurgie dentaire docteur en sciences odontologiques docteur d Etat en Odontologie il est aujourd hui professeur des Universit s praticien hospitalier de classe exceptionnelle la facult de Nancy dont il a t le doyen de 1995 2005 Il est aussi pr sident de la 58 me section du Conseil National des Universit s et depuis l an dernier pr sident de l Acad mie Nationale de Chirurgie dentaire Il est en outre membre de la Pierre Fauchard Academy et expert pr s les tribunaux Jean Paul est officier des Palmes Acad miques Son domaine de pr dilection depuis plus de trente ans en odontologie est l exercice exclusif en proth se compl te Il soigne des patients dent s totaux souffrant souvent aussi d une grande d tresse psychologique Il leur redonne la fonction mais aussi l esth tique Pour l anecdote je ne saurais passer sous silence qu il a m me su bricoler une proth se pour une cigogne de St Nicolas qui s tait cass le bec et tait vou e une mort certaine si elle ne pouvait plus s alimenter C est ce chapitre de l odontologie oublions les cigognes qu il enseigne au quotidien ses tudiants et s y rapportant on peut
74. surtout son humour percutant Ren Diguet est n en 1937 Herserange En 1962 il obtient sa licence s Sciences physiques et apr s avoir effectu son service militaire il r ussit un Dipl me d tudes Approfondies de Chimie Physique en 1965 Cette m me ann e il entre au Laboratoire de Chimie Th orique de la Facult des Sciences de Nancy pour pr parer une th se sous la direction des professeurs Barriol puis Rivail C est l o nous sommes rencontr s et avons t amen s travailler ensemble Ren Diguet soutiendra sa th se d tat s Sciences physiques en 1980 Il quittera en 1990 le laboratoire de Chimie th orique pour le LERMAB dirig par Xavier D glise Ren ne s est pas content du cadre de l Universit Henri Poincar pour effectuer sa recherche Il a tabli des liens avec l Institut de Physique Mol culaire de Poznan en Pologne o il a pass deux mois Il a aussi collabor troitement de 1982 1987 avec l Institut allemand de Chimie Physique et lectrochimie Karlsruhe Ses travaux de recherche ont t ax s sur les propri t s des fluides et la th orie des solutions mol culaires Ils ont donn lieu de tr s nombreuses publications et col laborations ponctuelles avec d autres laboratoires fran ais ou trangers Nomm Assistant d l gu en 1964 Ren Diguet a cess ses activit s comme Ma tre de Conf rences hors classe en 2003 Durant ces ann es d activit Ren Diguet a eu une activi
75. t La science et les technologies qu elle engendre jouent un r le majeur dans le monde d aujourd hui Les progr s scientifiques ont incontestablement contribu rendre possible l allongement consid rable de l esp rance de vie et l am lioration du niveau de vie moyen que nous connaissons dans les pays d velopp s et dans une moindre mesure dans le reste du monde Mais dans le m me temps le d veloppe ment de l conomie que ces progr s ont permis s est accompagn d un gaspillage des ressources et d atteintes graves l environnement La rapidit des volutions a favo L aspiration au progr s s est estomp e devant la crainte du risque et m me simplement de l inconnu Comment cela est il possible Peut tre parce que la science et la recherche ont une place nulle ou tr s r duite dans la culture g n rale y compris celle des lites intellectuelles et politiques La vie quotidienne de nos concitoyens est pourtant impr gn e d objets issus de la science Il est paradoxal et surtout dangereux que la culture scientifique soit ce point trang re notre soci t Les efforts d ploy s depuis un certain nombre d ann e pour redresser cette situation rencontrent d ind niables succ s Nous pensons l Union rationaliste dont je suis actuellement la pr sidente qu il faudrait plus les recentrer sur la com pr hension de l esprit et les m thodes de la Science La m connaissance de la science et des m thodes qu elle
76. t Pr sident de l Universit Nancy 2 puis Directeur de l IUFM de Lorraine de 1996 1999 et charg de la MAFPEN Mission Acad mique la Formation des Personnels de l ducation Nationale apr s 1997 Pendant les cinq ann es durant lesquelles il a pr sid l Universit il a mis en uvre de nombreux dossiers qu il m est difficile de d tailler compte tenu du temps qui m est imparti Je n en citerai que quelques uns Orientation accueil suivi et insertion des tudiants mise en place des tutorats d accueil et d accompagnement des tudiants de 1 re ann e d veloppement d ALOES logiciel permettant des simulations d entretien dispositif d accueil des tudiants handicap s auditifs cr ations de DESS et d IUP Institut Universitaire Professionalis s Cr ation ou r organisation de structures internes mise en place d un observatoire de l insertion professionnelle des tudiants service commun d enseignement des langues vivantes pour non sp cialistes service de communication Parc immobilier construction de nouveaux b timents la Facult des Lettres extension de la section Lettres de la biblioth que universitaire r novation de l IUT d pinal Conf rence des Pr sidents d Universit repr sentant titulaire de la CPU au conseil d administration du CROUS Ren Hodot a t aussi tr s actif dans le domaine syndical Il a d ailleurs t membre de la Commission administrative
77. thode originale fon d e sur des inhibiteurs de corrosion base de carboxylates issus de produits v g taux le d veloppement de nouveaux mat riaux r fractaires pour la fonte du verre Sur ces diff rents th mes ses contacts industriels ont videmment t nom breux et constants citons simplement Saint Gobain Sollac puis Arcelor Mittal Total Veolia Alstom Cogema Pierre a obtenu pour ses travaux en 2009 la m daille d or du CEFRACOR Centre Fran ais de l anti corrosion Pierre Steinmetz a organis des congr s et colloques et men de nom breuses expertises Il assure ou a assur de nombreuses responsabilit s locales et nationales On peut en particulier noter sa forte et constante implication dans l UHP depuis 1990 et pour des p riodes variables membre du conseil scientifique de l UHP en charge des services communs de recherche de l UHP charg de mission Relations industrielles charg de la refonte de la cellule Valorisation de l UHP participation active au projet d incubateur universitaire lorrain cr en 1999 directeur du centre de recherche PCMM Physique Chimie de la Mati re et des Mat riaux vice Pr sident du Conseil Scientifique initiateur de la d marche qualit des laboratoires de l UHP vice pr sident charg de la valorisation de la recherche et des plateformes technologiques et enfin doyen de la Facult des Sciences et Techniques depuis F vrier 2005 Pierre est galement responsable du Service
78. un concours encore tr s s lectif l poque En 1987 au cours de la m me ann e sa th se est couronn e d un prix et il obtient sa qualification de sp cialiste en ORL et Chirurgie cervico faciale En 1993 il devient professeur des Universit s dans cette discipline nomi nation qui couronne juste titre le travail accompli entre ces deux dates certificat d allergologie dipl me interuniversitaire de p dagogie m dicale D E A de pharma cologie habilitation diriger les recherches Ce bagage lui permet pendant 18 mois d acc der au poste de research fellow la John Hopkins University Baltimore USA Actuellement non seulement en France mais dans l Europe enti re Roger Jankowski repr sente une r f rence dans toutes les implications de la physio patho logie du domaine rhino sinusien Membre du bureau de la Soci t Fran aise d ORL et Chirurgie cervico faciale ainsi que du board ditorial de la revue de langue anglaise Rhinology il a d j attir Nancy 3 r unions internationales hypersp cialis es Quant l expos que nous allons couter il s inscrit dans la continuit du Colloque DARWIN dans l organisation duquel notre Pr sidente et son quipe ont eu un r le essentiel Ainsi le num ro du Magazine de l Acad mie et le fascicule des communications donnent une id e du d roulement de cette r union suivie par un large public assidu Certes le Darwinisme a pris place dans les di
79. un dipl me ENSIA SIARC reconnu par la commission du titre d Ing nieur dans ce cadre il participe la cr ation du P le Universitaire Montpelli rain AGROPOLIS 65 Professeur de G nie Industriel l ENSIA il a toujours conserv un ensei gnement sp cifique de Brasserie et compte de nombreux Brasseurs Anciens El ves aux 4 coins du monde Actuellement en retraite Jean Paul H bert Professeur Em rite vient de publier aux Editions QUAE avec son coll gue Dany Griffon un ouvrage coup de c ur FNAC intitul Toutes les bi res moussent elles Dans ses temps libres il aime fabriquer des jouets en bois pour ses petits enfants Il envisage aussi de cr er chez lui une picolo brasserie et de cultiver dans son jardin orge et houblon Par ailleurs il parle de sa passion pour la bi re dans divers lieux tels que des Maisons de la Culture ou encore l Espace des Sciences Gilles de Gennes de l Ecole Sup rieure de Physique Chimie Industrielle de PARIS Mais aujourd hui c est l ALS que Jean Paul H bert va nous dire si la fabrication de la Bi re rel ve de l alchimie de la chimie ou de l art Professeur Bernard CHOLLOT le 12 mai 2011 R sum de la conf rence de Monsieur Jean Paul Hebert La bi re boisson mill naire universelle est la deuxi me boisson labor e apr s le th dans le monde Depuis le n olithique la bi re a accompagn le d velop pement des civilisations Aujourd hui dans le monde 1400 millions
80. une intronisation annuelle de nouveaux acad miciens va se d rouler l occasion de s ances excep tionnelles de rentr e Tout d abord en 1997 la 2 me section va recevoir trois nouveaux membres Melle B atrice Mathiot 1994 1997 actuellement en cong Conseill re 1997 2004 Pr Paul Lehr 1994 1997 2004 Pr Jean Claude Pargney 1994 1997 Vice pr sident 2000 2006 En mars 1998 sont nomm s en J re section M Guy Puyeo 1980 1998 d c d 2008 M Philippe Baudot 1991 1998 d c d 2002 Sont nomm s en 2000 2 me section Pr Camille Bareth 1996 2000 3 me section Mme Colette Keller Didier 1994 2000 Le Dr Berna pr sident de la section ayant demand pour raison de sant tre d charg de cette fonction Mme Keller Didier en devient pr sidente en 2003 Membre de droit du conseil elle acc de la pr sidence de l A L S en 2007 4 me section M Ren Okitaudji 1990 2000 Pr sident de la section en 2003 5 me section Pr Claude Perrin 1990 2000 d missionnaire en 2006 Nominations 2001 2 me section M Alain Bautz 1984 2001 Secr taire de s ance de 2000 2006 3 me section Pr Pierre Landes 1997 2001 Vice Pr sident coopt au d c s du Dr Cuvelier puis mandat 2004 2006 4 me section M Jean Paul Bertaux 1971 2001 Toujours membre en 1983 apr s un loignement M Bertaux sera r int gr en 1997 M Dominique Delsate
81. vous communiquer sa pas sion pour la perfection et que vous appr cierez sa g n rosit scientifique tant elle se fait passeur de messages pharmacologiques utiles voire salvateurs Bienvenue Genevi ve au sein de notre Acad mie Remerciements de Madame Genevi ve Grison Je suis tr s heureuse de rejoindre l Acad mie Lorraine des Sciences gr ce mes parrains Madame Colette Keller Didier et Monsieur Jean Pierre Jolas Je les remercie bien vivement ainsi que les membres de l A L S qui m ont r serv un accueil cordial Pr sentation de Jean Louis Morel parrains Monsieur Pierre Boyer et Monsieur Bernard Poty Monsieur Pierre Boyer pr sente Monsieur Jean Louis Morel Jean Louis MOREL est un jeune sexag naire qui a fait ses tudes et r a lis toute sa carri re Nancy Il n est pas un inconnu pour beaucoup d entre vous puisque il est inter venu lors de notre s ance exceptionnelle de juin 2010 En 1973 il est dipl m ing nieur agronome l cole Nationale d Agriculture et des Sciences des Industries Alimentaires l ENSAIA La m me ann e il obtient un Dipl me d tudes Approfondies le DEA de P dologie En 1977 il soutient une th se de docteur ing nieur sur l volution des boues d puration dans les sols Puis en 1985 il est docteur d tat avec pour sujet de th se Transfert sol plante des m taux le r le des mucilages racinaires D s sa sortie d cole il est nomm Assistant en Science du S
82. 0 58 66 Proc s verbal de la s ance du jeudi 12 mai 2011 Pr sentation de trois nouveaux soci taires Messieurs Ren Hodot Jean Pierre Salzmann et G rard Scacchi Communication de Denis Grison Le principe de pr caution Conf rence de Jean Paul Hebert La bi re alchimie chimie ou art 67 89 Le sel Th me pr sent lors d une journ e conviviale organis e par la cinqui me section de l A L S le samedi 21 mai 2011 Delme et Marsal Qu est ce que le sel par Pierre Boyer Histoire du sel en Lorraine par H l ne Lenattier L exploitation du sel par Pierre Boyer Le sel et l alimentation par Pierre Boyer Le symbolisme et les traditions attach s au sel par Pierre Boyer L nigme de Marsal par Gino Tognolli 90 104 S ance exceptionnelle de l Acad mie Loraine des Sciences dimanche 5 juin 2011 Grand Salon de l H tel de Ville Nancy Chimie For t Prodigieuse nature fascinante aventure Intervention de Nicolas Robert L importance de la for t dans le monde avec focus sur la France puis sur la Lorraine Intervention de Fran ois Vernier L volution de la biodiversit foresti re en Lorraine du Carbonif re nos jours Intervention de Jean Pierre Haluk La chimie verte solutions nouvelles pour une chimie plus propre et plus sure partir du carbone renouvelable Conf rence de Madame H l ne Langevin Joliot La recherche scientifique et sa place dans la soci t
83. 1892 et les performances du train forestier d Abreschviller et des ouvrages de vulgarisation traduits de l allemand ancien gothique Jean Wingert apporta une contribution scientifique importante au CNRS et l Universit de Strasbourg Homme de deux cultures passionn d arch ologie r gionale m moire vivante de la vall e de la Bi vre Jean Wingert adorait la flore les papillons et la faune de son coin merveilleux Fin 2010 sa sant s tait d grad e le Vieil Homme et la Nature qui n avaient fait qu un durant tant d ann es se s par rent un jour de printemps La section de Sarrebourg de la Soci t d Histoire et d Arch ologie de Lorraine a perdu un chercheur minent nous Acad mie Lorraine des Sciences avons perdu l un des n tres un vieil ami Gino Tognolli membre titulaire de l A L S 2 10 Eloge fun bre de Jean Luc R my Conservateur du patrimoine au Mus e de l Histoire du Fer Jarville la Malgrange depuis 2007 Jean Luc R my s est teint brutalement le 20 ao t 2011 l ge de 53 ans Affect par la disparition de sa m re voil quelques ann es Jean Luc Remy vouait un culte certain son grand p re d c d au d but de la Grande Guerre en 1915 C est ainsi qu il d veloppa un certain nombre d activit s dans le cadre de sa qualit d officier de r serve Il effectuait souvent des p riodes et il a particip la campagne de pacification du Kosovo Il a galement en tant que dernier resp
84. 1989 2001 27 Photo et biographie ibid 2000 39 50 51 ST 5 me section M Henri Courbet 1950 2001 L ann e 2002 est particuli rement f conde pour la 1 re section renforc e par M Guy Combremont 1992 2002 qui en devient le pr sident Au d c s de Pierre Louis Maubeuge M Combremont assure les fonctions de secr taire g n ral jusqu en 2007 Pr Andr Pentenero 1992 2002 d c d 2003 Pr Bernard Chollot 1993 2002 Conseiller de 2000 2009 M Jean Fran ois Claudon 1993 2002 Tr sorier de 2000 2006 2 me section M Fran ois Vernier 1996 2002 5 me section M Pierre Boyer 2000 2002 Conseiller partir de 2004 responsable du site internet En 2003 est nomm en 5 me section M Jean Paul Philippon 1992 2003 Conseiller 1994 96 vice pr sident 1997 99 conseiller 2000 2006 En 2004 le conseil d administration d cide la nomination de sept acad mi ciens qui seront intronis s l ann e suivante l re section Pr Andr Cl ment 2002 2005 Conseiller partir de 2004 M Claude H rique 2004 2005 Conseiller coopt en 2005 en remplacement de Mme Charbonnier d mis sionnaire lu Secr taire g n ral en 2007 M Claude Kerver Pascalis 1992 2005 Prof Jean Marie Schissler 2001 2005 Conseiller en 2007 2 me section Pr Anne Marie Bautz 1984 2005 3 me section M Jean Pierre Jolas 1996 2005 Conseiller en 2004 secr tai
85. 3 2 C gt Na2C03 CaS 2 CO2 Le carbonate de sodium tant soluble dans l eau on le r cup re par lavage l eau puis vaporation de celle ci En plus d tre un grand consommateur d nergie ce proc d est tr s pol luant du fait de la production d acide chlorhydrique gazeux partir de 1870 le proc d Leblanc est remplac par le proc d Solvay moins polluant et moins nerg tivore Actuellement son seul concurrent est l ex traction du carbonate de sodium dans les gisements de natron que l on trouve prin cipalement en gypte et en Am rique du Nord 80 Le principe du proc d Solvay est de fabriquer du bicarbonate de sodium NaHCO3 et de le transformer par calcination en carbonate de sodium Na2C03 Le bicarbonate de sodium s obtient en faisant passer du gaz carbonique CO2 dans une solution aqueuse basique de chlorure de sodium en milieu basique le gaz car bonique se transforme en ion bicarbonate HCO3 qui pr cipite en pr sence de l ion sodium Na La base utilis e est de l ammoniaque Na Cl CO2 NH3 H20 gt Na Cl HCO3 NH4 gt NaHCO3 Cl NH4 La calcination du bicarbonate de sodium NaHCO3 qui se fait 100 C donne le carbonate de sodium 2 NaHCO3 gt Na2C03 H20 CO2 Le bilan du proc d Solvay se r sume par l quation 2 NaCl CaCO3 gt Na2CO3 CaCl2 Il est signaler que tr s basique l oxyde de calcium qui s tait form CaO permet
86. 66 Pr Bruno Cond 1945 1961 d c d 2004 Pr Paul A R my8 1924 1961 d c d 1962 Pr Roger Guy Werner 1949 1961 d c d 1977 Il pr side la Soci t de 1955 1957 Il occupe partir de 1963 un poste de Vice pr sident mandat renouvel jusqu son d c s M daille d or de l A S L S 1965 3 me section Pr sident Pr Pierre Florentinl0 1930 1961 d c d 1987 Elu pr sident de la Soci t des Sciences de Nancy en 1939 le Pr Florentin par la force des choses conserve son mandat jusqu la sortie du conflit D s la lib ration de Nancy et la guerre non termin e il assure la reprise des activit s de la Soci t apr s selon ses termes une syncope de quatre ans et termine ses trois ann es de pr sidence effective en 1946 Il est nouveau appel la pr sidence de la Soci t lorraine des Sciences de 1964 1966 Membre d Honneur 1983 Membres Pr Melle Suzanne Besson 1 1937 1961 d c d e 2007 Membre de la soci t pendant 70 ans Melle Besson y exer a les fonctions de conseiller pendant plusieurs mandats entre 1964 et 1987 ainsi que le secr tariat de s ance 1982 84 6 Texte et photo Bull Acad Soc Lorr Sci 1986 25 2 53 63 7 Texte et photo ibid 1995 34 4 229 234 8 Texte et photo ibid 1963 3 1 41 47 9 Texte photo et bibliographie ibid 1978 17 2 78 89 10 Texte et photo ibid 1989 28 1 5 13 l1 Texte et photo ibid 2007 46 8
87. 7 ouvriers taient n cessaires pour suivre chaque po le et il fallait compter de 24 48 heures pour obtenir un sel peu pr s pur L entretien des po les exigeait des arr ts de 7 15 jours Cette technique a t utilis e avec des am liorations successives jusqu au XX me si cle Pour augmenter la concentration de la saumure un syst me ing nieux la graduation perdura jusque 1750 Des fagots de branches pineuses taient stock s dans un b timent et l eau sal e coulait doucement verticalement sur ces installations ce qui favorisait l vaporation Le rendement s en tait trouv tripl Quand il s agissait de puits l eau tait sortie l aide de furcas sorte de r ci pient de taille impos e Ces puits taient souvent profonds parfois plus de 150 m tres Soit le sel tait extrait directement quand la profondeur tait peu impor tante soit en injectant de l eau pour obtenir de la saumure remont e par une pompe Cette technique tait en usage Rosi res o au XVIII me si cle un puits atteignait une profondeur de 30 pieds On tirait le sel au moyen d une pompe action n e par la Meurthe Les routes romaines du sel Il n est pas tonnant que les Romains soucieux de d velopper des voies de communication permettant d placements rapides des arm es vers le limes et changes commerciaux aient d s leur arriv e en 52 av J C construit un important r seau routier traversant de part en part la Lorraine don
88. Ajouter son grain de sel dans une discussion peut tre appr ci c est ce qui pourra donner de l int r t de la saveur aux id es chang es Par extension c est ce qui rend spirituel un propos un crit et on parlera du sel d une plaisanterie d un r cit c t de cela mettre son grain de sel dans une conversation peut tre inter pr t comme une intrusion dans des propos pour lesquels on n est pas concern Il y a encore beaucoup dire sur ce sujet vouloir tre exhaustif est aussi difficile que de mettre un grain de sel sur la queue d un oiseau pour l attraper L nigme de Marsal par Gino TOGNOLLI Les protagonistes Maurice G rard dit Matkormano Josyane alias la Pr tresse Alfeola sa femme Deux enfants Gabriel 6 ans Pascal 3 ans quasiment infirmes Les disparus Mais Nuit du 23 au 24 novembre 1968 d but de l affaire 18 avril 1999 mort du Mage Marsal L nigme reste enti re Sources L Est R publicain et Le Nouvel Observateur Swami Matkormano et la pr tresse Alfeola sont les deux personnages extrava gants qui jet rent sous les feux de l actualit du 23 novembre 1968 avril 1999 la paisible bourgade de Marsal Maurice G rard le Mage devait payer de 53 semaines de prison ses lucubrations et sa femme Josyane un internement l h pital psychiatrique de Lorquin Les poux G rard tant d clar s d ments dangereux par deux psychiatres de Lorquin Tout comm
89. Alexis Andr s sous pr fet f licite l acad mie pour son initiative qui participe la vie du site 10 h 00 Conf rence L enseignement des sciences Lun ville au XVIII si cle Catherine GUYON Pr sidente des Amis du ch teau de Lun ville et de son mus e Ma tre de conf rences en histoire l Universit de Nancy 2 R sum Les structures d ducation lun villoises encore rudimentaires au XVIII si cle traitent peu de questions scientifiques m me les chanoines r guliers de Saint Remi qui dirigent le coll ge appartiennent la puissante congr gation du Notre Sauveur qui compte dans ses rangs quelques minents math maticiens Mais Lun ville c est la cour qui devient le principal lieu de diffusion des connaissances scientifiques encourag es par L opold Fran ois III et Stanislas Poss dant des instruments de mesure ou d astronomie et attentifs aux d couver tes les plus r centes ces derniers font venir aupr s d eux math maticiens physi ciens m caniciens parfois de g nie comme Philippe Vayringe auxquels ils demandent de faire des d monstrations devant la cour voire d animer des le ons publiques Bien plus ils ont initi de nouvelles institutions d enseignement mili taire reposant sur un r el projet p dagogique o les math matiques avaient une place de choix L opold fonde une acad mie questre et une cole des cadets atti rant des jeunes nobles de toute l Europe que r organise son fils
90. CE 6 rue Laurent Chatrian 54950 St Cl ment DARDAINE Pierre 1997 Typographe de presse ER 14 chemin de la Fosse perri re 54500 Vandoeuvre l s Nancy De KORVIN Jean Dominique 2011 Professeur des Universit s 3 bis rue du Mar chal G rard 54000 Nancy DELMER Andr 1995 16 av Colonel Daumerie B 1160 Bruxelles DELSATE Dominique 1989 2001 Dr en M decine 5 rue du Quartier B 6792 Battincourt DEMERS Pierre 1995 1200 Latour St Laurent H4L 4S4 Qu bec DERNIAME Jean Claude 2008 2011 Professeur des Universit s ER 83 rue Ernest Albert 54520 Laxou DIGUET Ren 2011 Ma tre de conf rence hors classe ER 48 rue de Talint 54600 Villers l s Nancy DILIGENT Bernard 2009 M decin psychiatre des H pitaux Licenci es Lettres 41 All e des Platanes 57530 Les Etangs DUBAUX Dominique 2005 2010 Professeur Agr g Sc Physiques enseignement sciences physiques 88 rue St Julien 54000 Nancy DUBOIS Jean Marie 2008 Dr Etat s Sciences physiques Directeur de recherche CNRS classe exceptionnelle 8 rue du Dr Ziv 54340 Pompey DUBREUIL FILMANN Yvonne 1975 Dr en M decine Gyn cologie 17 av Boufflers 54000 Nancy 144 DUVAL CESAR 2001 Assureur courtier Audit Pr sident d associations 45 av G n ral Leclerc 54000 Nancy ESTATICO Jean Claude 2010 Mycologue 8 les r sidences Cugnot 55190 Void Vacon FADY Jean 2001 Attach direction r gionale EDF GDF
91. Certificat d aptitude au professorat en Lyc e Professionnel de deuxi me classe qui lui permet d enseigner en lettres histoire et g ographie dans les classes de premi re et terminales Il exercera son premier poste d enseignant au lyc e h telier de G rardmer En 1999 il quitte G rardmer pour le lyc e Baumont de Saint Di tape tout fait normale pour un g ographe mais ce ne fut qu une transition pour revenir aux sources puisqu en 2000 il rejoint le Lyc e Pierre Gilles de Gennes de G rardmer dans lequel il exerce encore aujourd hui 109 Herv Parmentelat outre son activit professionnelle s investit dans le domaine associatif En 1994 1995 il est vice pr sident du Groupe Lorrain d Etude G ographique Le sport fait galement partie de sa vie c est ainsi qu il a t class au ten nis pendant 4 ans en seconde s rie Il est membre du Comit des Vosges de ce sport pour lequel il a t Pr sident du club de G rardmer de 2003 2007 et m daill de bronze de la f d ration fran aise en 2006 Il est en outre ceinture noire de judo a particip au marathon de New York et pratique la randonn e en montagne Photographe amateur il occupe une partie de son temps libre arpenter la montagne vosgienne en toutes saisons pour fixer sur la pellicule les tr sors natu rels des Hautes Vosges Cette passion lui a permis de nous gratifier de deux ouvra ges abondamment illustr s et bien document s Merveilles des Vosges et L
92. Czech Chemical Society 2005 Chevalier du M rite Camerounais 1986 Chevalier des Palmes Acad miques 1986 Tr s actif dans le domaine de l Apiculture 10 ruches Cher Michel nous sommes tr s heureux de te recevoir comme soci taire de l A L S pour moi le plaisir est d autant plus grand que nous partageons beaucoup de valeur et avons de nombreux int r ts communs butineurs oiseaux environnement Armand GUCKERT Remerciements de Monsieur Parmentier Madame la Pr sidente Chers confr res Tout d abord permettez moi de vous remercier Mme la pr sidente pour m avoir fait l honneur de m accueillir au sein de cette docte assembl e Merci infini ment mes parrains Jean Claude et Armand et tout particuli rement toi Armand pour cette trop logieuse pr sentation Je n ai pas grand chose y ajouter en ce qui concerne mon parcours et ma passion de scientifique et ce merveilleux m tier d enseignant chercheur que j ai eu la chance d exercer dans un cadre proba blement id al Toutefois cette vocation n est pas n e par hasard et je voudrais rendre ici un hommage solennel et filial 2 professeurs qui ont marqu mon ducation et ini tiation la science le premier est mon professeur de Physique chimie comme on disait en 4 me dans mon CEG du Thillot dans la haute vall e de la Moselle Monsieur Jean Richardin un homme grand sec dot d une grande autorit natu relle portant dans son physique toute la
93. D p t l gal ler trimestre 2012 ISNN 1635 8597 Bulletin de l Acad mie Lorraine des Sciences N 50 ann e 2011 S ances publiques mensuelles 2 me jeudi du mois 17 h 30 de novembre juin Salle du Conseil de la Communaut Urbaine du Grand Nancy 22 24 Viaduc Kennedy 54000 NANCY Site web www als uhp nancy fr Courriel als uhp nancy fr Si ge Social Communaut Urbaine du Grand Nancy 22 24 Viaduc Kennedy F 54000 NANCY Biblioth que Inter Universitaire de Nancy Section des Sciences Rue du Jardin Botanique F 54600 Villers l s Nancy Directeur de la publication Colette Keller Didier R daction Aline Roth ACAD MIE LORRAINE DES SCIENCES mettre en lumi re les progr s des sciences aider leur diffusion et participer ainsi leur rayonnement L action de notre Acad mie s inscrit dans une perspective de partenariat avec les milieux scientifiques lorrains et de constante adaptation aux volutions et aux r ali t s que le monde scientifique conna t de nos jours L Acad mie Lorraine des Sciences s attache tablir des relations privil gi es avec les laboratoires et les centres de recherche aussi bien publics que priv s et doit ainsi appara tre comme la vitrine des sciences d velopp es en Lorraine Aussi devons nous avoir l ambition de conna tre et de suivre les travaux scien tifiques qui sont conduits et r alis s principalement dans notre r gion Cette ligne de conduite que nous
94. Elle d t y renoncer pour le polonium de p riode beaucoup trop br ve Elle y r ussit pour le radium avec l aide de Pierre au terme de pr s de 4 ann es d efforts Cet pisode fameux de la vie de Marie Curie s est d roul dans ce hangar absolument pas quip pour y effectuer de multiples s parations chimiques a for tiori de produits de plus en plus radioactifs Elle ne traita pas comme le sugg re la l gende des tonnes de r sidus de pechblende Les Curie comprirent rapidement qu il leur fallait faire effectuer des op rations pr liminaires en usine avant d entre prendre eux m me des traitements de purification Qui portaient malgr tout sur des dizaines de kilo de mati re La d termination de la masse atomique du radium permit de placer le nouvel l ment dans la table de Mend leiff Marie soutint sa th se en juillet 1903 et moins de six mois plus tard recevait avec Pierre Curie le prix Nobel de physique 1903 journal Cette diapositive refl te la notori t dans laquelle le Prix Nobel projeta les Curie en 1903 Un couple d couvrant le radium dans le pauvre laboratoire d une cole d ing nieurs alors peu connue Le Prix Nobel de physique est partag entre Becquerel pour la d couverte de la radioactivit et les Curie pour leurs travaux gr ce auxquels ce ph nom ne a acquis son caract re g n ral et son importance l mission de rayonnement des mil lions de fois plus intense que dans l uranium 97 I
95. Fac des Sciences de Nancy je m int ressais la biologie J avais demand un stage l Institut Sup rieur de la Sant de l Italie Rome Il me fallait une lettre de recommandation et comme on m affectait au d partement de Biophysique c est au Professeur Hadni que j ai demand une telle lettre Monsieur Hadni vous avez t le catalyseur de mon entr e dans le monde de la recherche Avec presque 50 ans de retard je vous en remercie sinc rement Pendant mon absence de Nancy je ratais les TP du certificat de Biochimie Appliqu e et cela videmment faisait probl me La solution fut propos e par le Professeur Gay responsable du certificat il suffisait d organiser une s rie de TP sp cialement pour moi au cours de l t 62 Un jeune chef de TP s en occupa il s appelait Jean Pierre Haluck Merci Jean Pierre je n ai jamais oubli votre dispo nibilit et votre gentillesse A mon retour Nancy je suis entr au laboratoire du Professeur Burg la Facult de M decine Je devais y faire de la radiobiologie in vivo de tumeurs exp rimentales In vivo cela signifie que les tumeurs devaient tre greff es des animaux Cette contrainte nous a amen s observer des comportements parfois bizarres de nos greffes Nous trouv mes que ces apparentes anomalies r sultaient de r actions immunitaires anti tumorales contr l es par la g n tique Bingo on avait l quelque chose de nouveau pour l poque Une Unit de recherche I
96. Fran ois III qui y introduit un cours de physique appel e alors philosophie exp rimentale confi Vayringe Apr s 1737 Stanislas fusionne les deux structures en une cole de cadets gentilshommes destin s aux Polonais et aux Lorrains et veille aux ensei gnements dispens s notamment en math matiques illustr es par les publications des abb s Gautier et Plaid 10 h 30 10 h 40 Questions R ponses 121 10 h 45 Conf rence Les sciences autour des ducs de Lorraine Thierry FRANZ charg de communication R sum d but du XVIIIS si cle le ch teau de Lun ville devient sous l gide du duc L opold 1698 1729 un v ritable palais c l brant la fois le pouvoir retrouv et la civilisation de cour Le rayonnement culturel de ce foyer des Lumi res ne se limite pourtant pas aux seuls domaines artistiques Derri re l apparat d une architecture princi re il y a en effet la curiosit d un duc de Lorraine qui permet au talent de son machiniste Philippe Vayringe de s panouir Ce personnage atypique d abord simple horloger autodidacte deviendra un maillon essentiel dans la diffusion de la pens e newtonienne en Europe L extraordinaire salle des machines au sein des appartements du ch teau constituait la mat rialisation d un progr s qui suscita l admiration des plus grands au premier rang desquels Voltaire Avec Stanislas Leszczynski curiosit scientifique et pens e humaniste sont d actualit Le s
97. Fran ois Vernier Ouverture de la s ance 17 h 30 par la Pr sidente Chers coll gues chers ami e s Mesdames et Messieurs les soci taires Monsieur le Pr sident de la Section des Sciences de l Institut Grand Ducal cher Pierre Monsieur Laurent Pfister notre conf rencier de ce soir Mesdames et Messieurs Mon pr ambule sera bien particulier aujourd hui puisqu il honore la m moire d un des n tres Jean Marie Schissler acad micien administrateur mais aussi un ami Il a disparu dans la discr tion alors qu il avait encore beaucoup nous transmettre Les archives de notre Acad mie t moignent de l activit acad mique de Jean Marie qui avait su nous faire partager sa passion pour les m taux et particuli rement pour les alliages m talliques Nous l avons accompagn dans son d part et avons t moign son pouse et sa famille notre amiti et notre respectueux souvenir En hommage sa m moire je vous propose d observer une minute de silence Je vous remercie Avant de poursuivre la s ance je souhaite la bienvenue nos amis Luxembourgeois qui sont coorganisateurs de cette s ance je remercie particuli re ment Pierre Seck Pr sident de la Section des Sciences de l Institut Grand Ducal avec lequel nous avons de forts liens scientifiques et amicaux depuis de longues ann es le tout ayant t cristallis par convention il y a maintenant 7 ans 54 Pierre je vous laisserai tout l heure p
98. Georges Corroyl8 1924 1972 d c d 1981 Membre vie nomm membre d honneur en 1972 M daille d Or de l A S L S 1973 16 Eloge prononc par le Pr G Rauber la s ance du 18 novembre 1976 sans texte donn 17 Texte et photo ibid 1997 36 2 83 94 18 En l absence de n crologie un hommage au Pr Corroy a t publi ibid 1973 12 4 313 321 l occasion de la remise de la m daille d or 28 Pr Nicolas Th obald 1935 1973 d c d 1981 Membre vie Monsieur Aurouze ayant quitt la r gion pour raisons professionnelles est signal membre non r sident 5 me section M Ren Camol 1936 1973 d c d 1989 Pr sident des Acad mie et Soci t Lorraines des sciences de 1970 1972 A partir de 1973 les indications sur les mouvements au sein de l Acad mie manquent Seules des listes de membres rarement publi es permettront d en suivre les changements la date r elle de nomination souvent non pr cis e sera contenue entre les dates de deux parutions successives Ainsi en 1983 les sections se sont augment es de l re section Pr Germain Baumann 1972 73 83 d c d Au moins un mandat de conseiller 1979 81 2 me section Dr V t rinaire Louis Andral 1971 1982 puis a quitt la r gion Pr Fran ois Stephan20 1967 73 83 d c d 1998 Conseiller de 1982 date du d c s 3 me section Pr sidence vacante suite la nomination de l ancien pr
99. Hadni Jean Pierre Haluk Jean Paul Haton Ren Hodot Marie Antoinette Hoffman Maurice Hoffman Marie Fran oise Jacob Francis Jacob Emmanuelle Job Jean Pierre Jolas Colette Keller Didier Claude Kevers Pascali Pierre Landes Michel Legendre H l ne Lenattier Jean Claude Lepori Claude Levy Lambert Patricia Louis Jean Paul Louis B atrice Matha Claude Mathieu Colette Mayeur Maurice Metche Fran ois Mortier Bernard Poty Guy Raval Paul Robaux Aline Roth Christine Rousselle G rard Scacchi Jean Pierre Salzmann Marc Sauget G rard Scacchi Mohamed Smaeli Gino Tognolli G rard Trinell Jocelyn Trouslard Marie Monique Vaillant Mich le Valk Pierre Valk Michel Wayoff Marie Christine Weber Excuses re ues de Mesdames et Messieurs Fran ois Claude Claude Huriet Jean Fran ois Pierre Guy Combremont Claude Herique Jean Fran ois Muller Marcel Cordier Jean Pierre Puton Ouverture de la s ance 17 h 30 par la pr sidente Chers amis C est avec plaisir que les membres du conseil et moi m me que nous vous accueillons ce soir dans la salle du Conseil de la Communaut Urbaine du Grand Nancy Apr s avoir effectu notre rentr e dans les locaux de l H tel d partemental qui accueillit pour un soir la tr s belle exposition INPIRAMA nous avons tenu notre premier Rendez Vous de l Acad mie Lorraine des Sciences au Ch teau de Lun ville l faut souligner que ces deux manifestations vous ont attir s nombreux
100. L puisement programm du p trole et les imp ratifs cologiques actuels conduisent les industries chimiques rechercher des mati res premi res alternati ves pour r pondre nos besoins quotidiens Un champ de recherche et d innovation prometteur pour une chimie plus cologique les bioproduits Cap sur les bioproduits Biocarburants bioplastiques ces mat riaux issus de mati res premi res v g tales comme l huile de ricin apportent des r ponses aux pr occupations envi ronnementales Le b n fice est double les v g taux sont renouvelables et consomment du CO2 pour pousser Autant de dioxyde de carbone en moins dans l atmosph re L objectif des chercheurs est de taille conjuguer performance techni que et respect de l environnement C est tout l enjeu des bioplastiques fabriquer partir de mati res premi res renouvelables un produit aux performances au moins quivalentes celles du plastique classique Chaussures de ski t l phone portable automobile emballage les bioplastiques sont progressivement adopt s par tous les secteurs industriels Pour les consommateurs choisir un bioplastique est un acte citoyen qui contribue pr server notre environnement Pour les entreprises c est un l ment cl dans leur demande d co conception Les bioplastiques repr sentent d j 20 de son activit polym res techni ques et mobilisent plus de 25 des efforts de R amp D de cette m me entit Un
101. Landes Marcel Cordier Bernard Poty Jean Marie Schissler Jean Paul Philippon Fernand Jacquin Andr Oosterlink Michel Boulang H l ne Lenattier Annette Lexa Chomard Ouverture de la s ance 17 h 30 par la Pr sidente Mesdames Messieurs chers amis chers confr res Vous l avez lu sur le diaporama d accueil les membres du Conseil d Administration et moi m me nous vous pr sentons nos v ux tr s sinc res pour une excellente ann e 2011 g n reuse sereine et dynamique Nous souhaitons que l A L S vous apporte un suppl ment de culture scien tifique qui vous incite vous interroger mieux conna tre les travaux en cours en Lorraine mieux comprendre les difficult s rencontr es par les chercheurs Si nous r ussissons enrichir la culture scientifique et technique dans notre p rim tre g ographique nous aurons rempli une partie de nos objectifs Nous nous efforcerons durant l ann e qui s ouvre de contribuer satisfaire votre d sir d ouverture aux sujets scientifiques d actualit ou historiques voire litt raires ou philosophiques Voil pour les bonnes r solutions qu il est habituel de prendre en d but d ann e mais elles ne sont pas de pure forme elles sont sinc res et nous esp rons les r aliser 13e Nous ferons le bilan de l ann e coul e au cours de l assembl e g n rale du samedi 29 janvier prochain nous esp rons vous y recevoir nombreux Nous remettrons cette occasion
102. N Communication de Madame Emmanuelle JOB La responsabilit p nale du scientifique en cas d accident caus par son activit Pr sentation de la conf renci re par la Pr sidente Vous connaissez Emmanuelle puisqu elle est soci taire de notre Acad mie depuis le 12 f vrier 2009 et qu elle est membre de notre Conseil d administration dont elle tient le poste de Secr taire g n rale depuis janvier 2010 Civiliste de formation ses travaux de recherche ayant port sur la filiation naturelle Emmanuelle Job s est plus tardivement tourn e vers le p nal l occasion de ses activit s d enseignement depuis plus de 10 ans en droit p nal et proc dure p nale aupr s des fonctionnaires de police municipale du quart est de la France R sum de la communication Comment envisager la culpabilit d un chercheur qui n a eu aucune inten tion coupable mais est l auteur d une manipulation maladroite ou d une exp rimen tation malencontreuse Ce qui devrait tre consid r comme un simple accident peut tre poursuivi en tant qu infraction non intentionnelle parce que le l gislateur en a d cid ainsi L article 121 3 du code p nal distingue la situation de l auteur des faits g n rateurs de dommage responsabilit directe et celle de la personne qui n a pas caus directement le dommage mais qui y a contribu par son comportement n gli gent ou imprudent responsabilit indirecte Dans le premier cas d s lors qu il sera
103. NSERM fut ouverte sur le plateau de Brabois en 1970 Nous tions ainsi devenus canc rologues et immunologistes Au bout d une dizaine d ann es on m offrit la possibilit de travailler pour 3 ans au Canada Je m y suis tellement plu que j y suis rest J y demeure encore plusieurs mois par an ma retraite revenu Nancy j aurais aim revoir le Professeur Burg pour le remercier du r le important qu il avait jou dans ma carri re H las il nous avait d j quitt s Et je me suis souvenu r cemment qu il avait t un membre de cette Acad mie Il y avait pr sent mon premier projet de travail lors d une r union qui s tait tenue l poque Place Carnot devant un auditoire restreint compar celui d aujourd hui J ai trouv vos coordonn es sur l Internet et aujourd hui vous m accueillez comme soci taire j en suis honor heureux et vous en remercie R ception de Madame C cile Winckler Parietti Parrains Messieurs Fran ois R gnier et Michel Wayoff Madame C cile Parietti Winkler est pr sent e par Monsieur Michel Wayoff L absence de Monsieur Fran ois REGNIER me donne opportun ment le plaisir de vous pr senter devant l Acad mie des Sciences de Lorraine son ar opage et ses membres pr sents avec un curriculum qui m rite une double attention d abord parce que vous tes lorraine n e pr cis ment Nancy et en raison bien s r de vos titres hospitalo universitaires soutenus par des travaux scien
104. Newman L 2441 Luxembourg 148 SIEST G rard 1962 1992 Professeur Em rite des Universit s Biochimie pharmacologique 30 rue Lionnois 54000 Nancy SOMMELET Dani le 2011 Professeur des Universit s 85 bvd Jean Jaur s 54000 Nancy STEINMETZ Pierre 2011 Professeur des Universit s 58 avenue Jean Jaur s 54500 Vandoeuvre l s Nancy STEPHAN DUBOIS Fran oise 1967 Directeur Recherche CNRS ER 15bis rue Claudot 54000 Nancy STOMP Norbert 1989 3 rue Louis Deny L 1414 Luxembourg THOMESSE Jean Pierre 2010 Professeur des Universit s D l gu R gional la recherche et Technologie Informatique 5 place des Potiers 54140 Jarville TOGNOLLI Gino 2001 2005 Journaliste ER Communication 8 rue Camille Claudel 54000 Nancy TOUTAIN Fran ois 2001 Directeur Recherche CNRS ER 77bis rue Isabey 54000 Nancy TRIBOULOT Bertrand 2009 Ing nieur en Arch ologie 5 rue de l agent Bailly 75009 Paris TROUSLARD Jocelyn 2005 Colonel de Gendarmerie ER 29 chemin des Maix 54426 Pulnoy VALCK Pierre 1983 1992 Conservateur honoraire des Conservatoires et jardins botaniques de Nancy 88 avenue Jean Jaur s 54500 Vandoeuvre l s Nancy VALLET Fran ois 1949 Pharmacien biologiste ER Directeur laboratoire d analyses m dicales 8 rue Jules Ferry 88200 Remiremont VAUCEL Guy 1958 Conservateur en chef honoraire de la Biblioth que municipale de Nancy 43 rue Joseph Mougin 54000 Nancy
105. Pierre l histoire et plus pr cis ment l histoire militaire Ce n tait toutefois pas sa vocation premi re N Montlu on Jean Pierre a rejoint Nancy pour y int grer l cole des Mines Il a fond sa famille en Lorraine et il est p re de deux enfants n s Nancy et de deux petits enfants Si je devais utiliser une seule formule pour qualifier Jean Pierre je dirais c est un honn te homme au sens des Lumi res bien s r C est un esprit curieux ayant cumul les formations clectiques Son esprit scientifique n est pas d montrer puisqu il est ing nieur civil des Mines Mais il est aussi licenci en droit titulaire d une ma trise et d un DES de Sciences conomiques ancien l ve de l Institut de contr le de gestion et il poursuit actuellement une th se de doctorat d Etat en Histoire la Sorbonne C est un homme de conviction lieutenant colonel de r serve ORSEM auditeur de l IHEDN je l ai d j dit C est un homme engag Apr s une vie professionnelle accomplie commenc e PA M SA en qua lit d ing nieur en d veloppement et termin e en qualit de directeur g n ral de PME il se d voue aujourd hui encore au sein de plusieurs associations Pr sident fondateur de la Commission Lorraine d Histoire Militaire il est administrateur de l Institut de Strat gie Compar e membre du conseil scientifique de la Commission Fran aise d Histoire Militaire et administrateur de la Soci t d Histoire de Nanc
106. Pierre Curie en 1894 avait d j son actif des travaux scientifiques remarquables sur la pi zo lectricit sur les principes de sym trie dans les ph nom nes physiques sur les propri t s magn tiques des corps Il est imm diatement conquis et il insiste pour qu elle revienne de Pologne apr s l t dans des lettres la fois argument es et mouvantes Ce serait une belle chose que de passer la vie l un pr s de l autre hypnotis s par nos r ves votre r ve patriotique notre r ve humanitaire et notre r ve scientifique Electrom tre Marie choisit Pierre et son r ve scientifique Ils se marient en juillet 1895 Leur collaboration commence fin 1897 lorsque Marie cherche un sujet de th se elle s ach ve en avril 1906 avec le d c s de Pierre Curie dans un accident de circulation Marie Curie a alors trente neuf ans 96 Cette p riode est marqu e bien s r par l extraordinaire ann e 1898 et la d couverte du polonium et du radium Henri Becquerel d couvre en 1896 l mission par l uranium d un faible rayonnement spontan Il faut pour aller plus loin mesurer quantitativement le rayonnement ce que Marie entreprend avec un appareillage d velopp par Pierre sur la base de ses travaux ant rieurs Les choses avancent tr s vite Elle recherche si d autres l ments que l uranium mettent ou non un rayonnement spontan L examen de min raux d uranium ouvre la piste qui m ne la d couverte Ces min ra
107. Plutarque qui aurait pr tendu que les femmes sont comme du 86 poisson sal car comme lui elles doivent subir une longue pr paration sinon elles n ont ni saveur ni attrait Si le sel est un symbole de la fertilit il peut aussi tre l agent de l inferti lit comme en t moignent les terres sal es qui sont des terres arides V ritable arme de destruction il tait utilis par les Romains qui r pandaient du sel sur les sites des villes qu ils avaient ras es afin qu aucune culture ne puisse y rena tre L exemple le plus connu est la destruction de Carthage Cette pratique existait d j dans les temps bibliques On peut en effet lire dans Juges 9 45 II mit mort toute la popu lation puis rasa la ville et y sema le sel De m me dans les Psaumes 107 11 il est rap pel que l ternel a chang le pays fertile en plaine de sel On retrouve cette id e dans l Eccl siaste 29 23 De m me aux nations il donne sa col re en partage ainsi a t il chang les eaux en sel Cet aspect punitif du sel se retrouve dans la l gende de Saint Nicolas le P re fouettard ne met il pas dans un saloir les enfants qui n ont pas t sages Initialement la l gende voulait qu un ange ayant averti l v que de Myre qu un aubergiste avait mis trois enfants dans un saloir il vint les ressusciter En Angleterre on pla ait sur le corps du d funt une assiette avec du sel dans lequel tait enfonc e une bougie allum e cela d
108. Roger Jankowski Armand Hadni Jean Pierre Haluk Marie Christine Haton Jean Paul Haton Ren Hodot Maurice Hoffman Jacques Hummer Francis Jacob Roger Jankowski Nicolas Janny G rard Janin Emmanuelle Job Jean Pierre Jolas Colette Keller Didier Pierre Landes Marie Christine Leroy Jacques Lesueur Claude Levy Lambert Marie Jos Lionnel P lerin Bernard Diligent Didier Mainard Maurice Metche Roland Mollex Jean Philippe Moretau Josette Nu e Andr Oosterlinck Claudine Payet Franck Rousseau Guy Raval Fran ois R gnier C cile Rumeau Jean Pierre Salzmann Anne Marie Su plu Arnould Mme Wayoff Michel Wayoff Excuses re ues de Mesdames et Messieurs Jean Pierre Finance M Bonnal Christian Poncelet Philippe Leroy Micha l Matlosz Andr Bonal Michel Heinrich Val rie Rosso Debord Mesdames et Messieurs les soci taires Jean Pierre Puton Jean Paul Philipon Jean Marie Schissler Jean Claude Derniame Paul Montagne Marcel Cordier Fran ois Claude Claude Huriet Fran ois Mortier H l ne Lenattier Ouverture de la s ance 17 h 30 par la pr sidente Mesdames Messieurs chers confr res chers amis Madame Marie Christine Leroy Vice Pr sidente du Grand Nancy repr sen tant Monsieur le Pr sident Andr Rossinot Nous sommes tr s honor s de vous accueillir ce soir notre s ance mensuelle Si nous avons le plaisir de vous avoir nos c t s ch re Marie Christine c est que l un des nou
109. Roger Jankowski par Monsieur Fran ois R gnier Le Pr Roger Jankowski qui est re u aujourd hui l A L S est d j bien connu de notre auditoire Le 10 f vrier dernier pr sent par le Pr Michel Wayoff dont il est l l ve il nous entretient de L olfaction face cach e de l volution Sur ce m me th me il ach ve aujourd hui un ouvrage qui est sous presse Roger Jankowski Lorrain de Thionville n en 1957 passe l Internat des H pitaux en 1982 En 1987 il soutient sa th se de m decine couronn e d un prix et obtient sa qualification de Sp cialiste en ORL et Chirurgie cervico faciale Il compl te sa for mation dans plusieurs domaines allergologie p dagogie m dicale pharmacologie habilitation diriger des recherches En 1991 il s expatrie 18 mois la Johns Hopkins University Baltimore USA d abord comme Research Fellow en ORL puis en 1992 pour une formation en Recherche clinique En 1993 il est nomm Professeur des Universit s Le Professeur Roger Jankowski est Membre du Conseil d administration de la Soci t fran aise d ORL et Chirurgie cervico faciale depuis 2004 ainsi que depuis 2009 Membre du Comit ex cutif de la Soci t europ enne de Rhinologie de langue anglaise A souligner que trois r unions internationales d ORL se sont tenues Nancy sur son initiative Au CHU de Nancy il est Membre de la Commission m dicale d Etablissement depuis 2009 Enfin depuis 2010 le Pr Jankow
110. Schissler s est rendu compte qu il lui faudrait des moyens pour financer ses travaux et qu il ne pouvait en rester au seul plan acad mi que sans se soucier du devenir de ses d couvertes d une part du partage de ses connaissances de l autre Il a t le premier au Laboratoire de M tallurgie et pendant longtemps le seul bien comprendre que la Commission Economique Europ enne offrait Bruxelles des opportunit s de financement consid rables qui savait parler le dialecte des experts de la Rue de la Loi et d poser des projets visiter les commis sions idoines et j en passe Combien de fois ne l ai je vu partir en voiture Bruxelles pour participer telle ou telle r union C est gr ce de telles actions et ses contacts industriels que Jean Marie Schissler a su financer les bourses de ses nombreux l ves Ces contacts industriels se sont r v l s cruciaux pour les PMI PME de la fonderie largement repr sent es en Lorraine et dans ses alentours et qui ne dispo sent pas de l expertise en recherche qui convient leur d veloppement concurren tiel ni m me tr s souvent du temps comme des financements n cessaires A l po que o Jean Marie Schissler tait actif on parlait encore peu dans le monde univer sitaire du rapprochement entre la recherche publique et l entreprise sauf pr cis ment l Ecole des Mines de Nancy o c tait d j une tradition tablie par le Professeur Faivre Jean Marie Schissler cherch
111. a djan o elle se trouve encore en activit De cette longue et vaste histoire nous nous contenterons de retracer de fa on succincte l histoire du sel en Lorraine Il va de soi que cette mati re pr cieuse largement exploit e a t source d enrichissement pour la Lorraine mais aussi source de convoitise Le sel a ainsi contribu largement notre histoire locale pendant plus de trois mille ans Les lieux d exploitation Depuis la plus haute antiquit au premier ge du fer 1000 500 av J C une activit d extraction du sel s est manifest e en Lorraine Premi re trace dans les Vosges Moyenmoutier et surtout concentration dans la vall e de la Seille Par ses nombreux affleurements de mares sal es cette activit a connu un d veloppement remarquable dont les premi res places de production furent Marsal Vic sur Seille Moyenvic Par la suite d autres sources sal es furent l origine des sites de Dieuze Burth court Sarralbe Ch teau Salins et des environs de Nancy Rosi res D abondants toponymes sugg rent que nombre de villages de la Lorraine poss d rent des sources sal es qui ne furent exploit es que de fa on artisanale 69 Les techniques d exploitation Les techniques d exploitation volu rent naturellement au fi 1 du temps La premi re technique importante dite du briquetage fut utilis e d s le VIII me si cle av J C et perdura partiellement jusqu au d but du Moyen ge Le s
112. a Soci t d Histoire Naturelle de la Moselle soci taire de notre Acad mie qui repr sente le pr sident de l Acad mie Nationale de Metz ainsi que Monsieur Louis Poirel pr sident de la Soci t d entr aide de la L gion d Honneur section de Meurthe et Moselle 130 Avant de vous pr senter nos deux laur ats je vous dois quelques informations qui vous aideront mieux conna tre notre Acad mie et com prendre la gen se de ce Grand Prix Nous comptons 186 soci taires dont 39 acad miciens et 11 membres d Honneur Notre Conseil d Administration dans le strict respect des statuts s est donn pour mission la diffusion des sciences selon un postulat principal de total b n volat Pour y satisfaire nous invitons chaque mois un conf rencier qui expose un sujet scientifique notre tribune Une fois par an nous organisons une s ance nomm e s ance exceptionnelle sur un grand th me int ressant notre Soci t par exemple l eau le cancer la biodiversit en 2012 nous ferons l instar du choix des Nations Unies le point sur l nergie et le d veloppement durable pour tous Au printemps lors du festival du film de chercheur nous remettons le prix du film du chercheur en herbe qui r compense les l ves d une classe pri maire qui ont fait preuve d ing niosit et ont r v l un int r t pour les sciences Nous r alisons un magazine qui est diffus dans tous les lyc es de Lorraine le n 1 pl
113. affichant deux unit s compl mentaires ta comp tence disciplinaire certificat de biologie g n rale certificat de canc rologie exp rimentale de Villejuif mais galement un certificat d aptitude l administration des entreprises acquit la Facult de Droit Elles scelleront d finitivement l orientation de ta carri re scientifique Tu tais donc psychologiquement pr t devenir un chercheur dans le domaine biom dical A la lecture de ton CV de 39 pages je me suis pos la question du comment le r sumer dans les quelques minutes qui me sont autoris es Je ne pourrai qu tre bref et incomplet 135 Apr s diff rents stages ton premier poste fut le laboratoire de physique de la Facult de M decine de Nancy qui devint par la suite Biophysique M dicale Vous aviez mis en vidence d int ressantes synergies entre certains m dicaments et l ir radiation X des tumeurs Tes premiers papiers parurent dans des revues locales dont le Bulletin d poque de l ALS Ensuite ce furent des papiers en langue anglaise y compris et par 3 fois dans la revue anglophone Nature une revue scientifique et m dicale des plus r put es au monde A la fin des ann es 60 ce fut l INSERM C est la suite d une rencontre la fin des ann es 70 avec un Coll gue canadien Directeur du Centre de Recherches en Immunologie de l Institut Armand Frappier que tu fus invit venir le rejoindre pour trois ans 1981 fut donc la d cision du g
114. agne depuis le 18 me si cle puis des r centes et actuelles recherches nologiques relatives plus par ticuli rement aux fermentations au remuage et la mousse Jeune enseignant j ai eu comme excellent l ve ing nieur de la promotion 1967 puis doctorant Bruno Duteurtre Ing nieur Docteur en Biochimie en 1970 Bruno a opt pour une carri re scientifique orient e vers le laboratoire et la recherche en milieu Industriel 527 Apr s avoir exerc pendant 2 ans les fonctions d Ing nieur d Etude et Responsable du laboratoire d analyses de la Brasserie Kronenbourg de Strasbourg il est entr au TEPRAL Centre de Recherches sur les boissons du Groupe Industriel B S N o il est rest 9 ans Chef de Projet Microbiologie Fermentations et Produits nouveaux Arm d une solide exp rience de chercheur dans le domaine de la Brasserie Bruno a quitt le Groupe B S N pour prendre la Direction du laboratoire de Recherches de la Soci t MO T amp CHANDON pendant 14 ans avant de se voir confier en plus la Direction Relations Vignobles Mo t amp Chandon achat des rai sins jusqu son d part en retraite en 2007 Ses responsabilit s l ont amen collaborer fr quemment avec l Universit de Reims avec l ENSAIA et aussi avec moi m me notamment pour des visites d tu diants et des suivis de nombreux stagiaires de fin d tude Enfin Bruno Duteurtre constatant que le volet scientifique de l laboration du champagne n av
115. aincu que le m tier d enseignant est un m tier qui s apprend j ai estim et j estime plus que jamais que la d fense de l cole pas sait par la formation des ma tres investissement capital pour le d veloppement d une nation Dans cet esprit permettez moi d voquer rapidement deux figures qui parmi bien d autres ont marqu ma propre formation En 1950 51 j ai eu comme institutrice au cours l mentaire deuxi me ann e l cole des Grands Moulins Mlle P risse qui prit sa retraite la fin de l an n e et aurait donc aujourd hui 115 ans grande et forte femme la voix plut t grave qui menait nergiquement la quarantaine de gamins de sa classe j ai un sou venir particuli rement vif des exercices de calcul mental ardoises lev es au dessus de nos t tes j en garde encore une certaine agilit et un go t pour le maniement des nombres Elle a t t moin de mes premiers succ s universitaires et serait fi re je crois de me voir aujourd hui parmi vous En 1963 64 tudiant la facult des Lettres de Nancy j ai d couvert avec bonheur la linguistique des langues anciennes on disait philologie classique aux cours d Olivier Masson parti peu apr s l Ecole pratique des hautes tudes Paris On peut dire qu il est le p re de la dialectologie grecque en France et la premi re ren contre internationale que nous avions organis e en 1986 Pont Mousson lui a justement t d di e il est mort en 1997
116. ait pas encore ce jour t port la connaissance du grand public s est attel de 2008 2010 la r daction d un ouvrage d nologie publi r cemment chez Lavoisier intitul Le Champagne de la tradition la science Fin de la pr sentation de la conf rence questions des soci taires remer ciements de la Pr sidente R sum de la conf rence Apr s un rapide rappel des principales tapes caract ristiques de l labo ration du Champagne une premi re partie de l expos sera consacr e aux princi paux progr s scientifiques r alis s depuis le XVIII me si cle et qui ont t essen tiels pour permettre de ma triser les m thodes d laboration des vins et du Champagne en particulier Dans une seconde partie de l expos diff rentes recherches r centes et actuelles dans le domaine nologique seront pr sent es d velopp es par le Comit Interprofessionnel des vins de Champagne l universit de Reims et quelques gran des maisons de Champagne Elles concernent plus particuli rement les fermenta tions le remuage et la mousse Fin de la s ance 19 h30 La pr sidente convie les soci taires et les conf renciers au bar de la CUGN pour prendre un rafraichissement Le Secr taire de s ance Jean Pierre Jolas La Pr sidente Colette Keller Didier 53 Proc s verbal de la s ance du jeudi 14 avril 2011 Pr sents personnes qui se sont inscrites sur le registre En caract res droit
117. ait une solution efficace pour donner un cadre juridique pr cis qui encadrerait le transfert des connaissances et de la pro pri t intellectuelle vers les PMI PME quand le Ministre Hubert Curien a propos la cr ation des Centres R gionaux d Innovation et de Transfert de Technologie CRITT Ce cadre convenait bien Jean Marie Schissler qui a t parmi les premiers fonder un Critt sur la th matique de la m tallurgie et du traitement thermique Ce CRITT existe toujours dirig par un ancien l ve de Jean Marie Schissler qui en est rest le pr sident titre honorifique Mais cette exp rience ne s est pas arr t e la seule Lorraine et Jean Marie Schissler a su cr er des structures de nature quivalente au Togo et avec des universit s en Allemagne et en Espagne En parall le et pour la m me raison Jean Marie Schissler s est aper u que l enseignement de la m tallurgie vacillait partout en France et que cette discipline disparaissait progressivement des cursus alors que le tissu industriel avait de plus en plus besoin de sp cialistes form s au meilleur niveau Cette constation l a amen cr er l UHP la ma trise de m tallurgie devenue depuis un des rares masters de cette sp cialit en Europe L aussi son ouverture europ enne s est sold e par des extensions de sa ma trise vers l Allemagne la Finlande etc Il a cr par la suite l as sociation des anciens l ves de la ma trise de m tallurgie qui nous r
118. al Aline Roth Marie Odile Scacchi G rard Scacci G rard Stef Pierre Valk Marie Monique Vaillant Michel Wayoff C cile Winckler Parietti Excuses re ues de Mesdames et Messieurs les soci taires Jean Pierre Puton Jean Fran ois Pierre Bernard Poty Fran ois R gnier Fran ois Claude Michelle Allanet Marcel Cordier Andr Georges Ren Diguet Andr Oosterlink Ouverture de la s ance 17 h 30 Discours d ouverture de la s ance par la pr sidente Chers confr res chers amis mesdames messieurs Vous tes venus nombreux pour cette derni re s ance de l ann e et nous vous en remercions Est ce pour l horticulture si bien honor e par Victor Lemoine obtenteur lorrain toujours l honneur un si cle apr s sa disparition est ce pour le titre fascinant et nigmatique de notre confr re G rard Scacchi qui ne craint pas de se frotter aux toiles Nous mesurerons cela tout l heure l aune de l importance de vos questions Vous avez pu l observer sur le diaporama d entr e nous avons eu une tr s belle c r monie de remise du Grand Prix lundi dernier l H tel de R gion un grand merci vous tous qui tes venus nombreux et toutes nos f licitations nos laur ats Je l ve les yeux vers les tribunes pour souhaiter une particuli re bienvenue aux l ves de la classe de seconde Marie Curie du Lyc e Saint Sigisbert Nancy Nous sommes tr s heureux de les accueillir Nous allons proc de
119. an ais ainsi que leurs centres de documentations des responsables de laboratoires et d universit s des journalistes des militaires et m me des v ques re oivent par courrier un norme ouvrage 770 pages pour une masse de 7 kg intitul L Atlas de la Cr ation r dig par un certain Harun Yahya et envoy depuis la Turquie ou l Allemagne La couverture est paisse et violemment color e le papier glac les photographies extr mement nombreuses Le message en est clair chaque d couverte de fossiles constitue une r futation du darwinisme et les caract ristiques de ces fossiles prouvent que les esp ces n ont jamais chang A la suite de cette pouss e de fi vre cr ationniste Jacques ARNOULD est sollicit par de nombreux milieux scientifiques p dagogiques religieux pour informer les diff rents publics de l existence des courants cr ationnistes de leur histoire des questions qu ils posent notre soci t L ann e 2009 consacr e DARWIN a montr comment les id es de ce savant et de ses successeurs continuent interroger nos contemporains et les invitent des r flexions plus philosophiques Lors de notre Colloque Darwin Nancy en novembre 2009 au cours d une intervention remarquable Jacques ARNOULD nous a encourag s dans ce sens afin de situer leur juste place tant la th orie biologique de l volution que d autres regards sur la nature et la vie d montrant que Science et Foi ne sont pas d em
120. and Prix L accueil que vous nous r servez Monsieur le Vice Pr sident est pour nous un gage de reconnaissance de notre action en faveur de la diffusion des Sciences Nous vous prions de transmettre Monsieur le Pr sident Jean Pierre Masseret que vous repr sentez nos remerciements pour l aide logistique qu il nous offre et dont nous mesurons l importance Nous n oublions pas dans nos remerciements l ensemble des collaborateurs de vos divers services qu il s agisse des responsables du protocole des charg s de mission l enseignement sup rieur la recherche et la vie tudiante ou des personnes d l gu es la technique qui toutes ont apport leur pierre la tenue de cette manifestation Nous saluons particuli rement Mesdames Colin Klein et Weber ici pr sentes De nombreuses personnes se sont excus es emp ch es ou retenues loin de Metz Monsieur le Pr sident Jean Pierre Masseret Monsieur le pr sident Michel Dinet repr sent par Madame Nicole Creusot vice pr sidente d l gu e l enseignement sup rieur et la recherche Madame la D put Val rie Rosso Debord retenue Paris Monsieur Pierre Seck pr sident de l Institut Grand Ducal section des sciences qui tient sa conf rence hebdomadaire sur les sciences l H pital de Luxembourg Aussi nos remerciements sont d autant plus vifs vous qui tes pr sents ce soir Je salue tout particuli rement Monsieur Christian Pautrot pr sident de l
121. andes coles Il en a t le responsable de 1997 2006 Enseignant passionn il a t le coordonnateur et le co auteur de deux ouvrages Thermodynamique et cin tique chimiques paru en 1991 et Cin tique et catalyse paru 1996 et dont une r dition revue et augment e est pr vue en septembre 2011 Comme chercheur G rard Scacchi s est sp cialis dans l tude cin tique des r actions complexes radicalaires en phase gazeuse d compositions thermi ques chlorations et surtout oxydations et combustions De 2000 jusqu sa retraite en 2009 il a dirig le Groupe de Cin tique Radicalaire du D partement de Chimie Physique des R actions C est dans ce cadre qu il a beaucoup travaill sur la conception assist e par ordinateur de m canismes r actionnels Cela a permis de mettre au point Exgas qui est un logiciel d criture de m canismes radicalaires Cela a galement donn nais sance deux autres logiciels Thergas et Kingas qui servent valuer respectivement des grandeurs thermodynamiques et des param tres cin tiques des processus l mentaires par les m thodes de la cin tique thermochimique Ces deux derniers logi ciels interfac s avec Exgas permettent de cr er des mod les complets de r actions Il a tabli de nombreuses collaborations industrielles li es ces probl ma tiques comme par exemple l volution des p troles dans les gisements la mod li sation de la combustion dans les moteurs et l
122. apporte le meilleur de lui m me Cette quipe compos e des membres du Conseil d Administration et de quelques soci taires volontaires dynamiques et inventifs uvre b n volement sans l aide de salari s permanents avec leurs outils informatiques lectroniques t l phoniques personnels Je souhaite qu ils soient amplement remerci s par l ensemble des soci taires que vous tes r unis ici en Assembl e g n rale par de chaleureux applaudissements 22 e Avant de clore cette Assembl e G n rale deux Prix de Th se furent remis Prix de Th se de l A L S remis Xavier Roussel pour sa th se Enzymologie mol culaire d une sulfinylr ductase la sulfir doxin caract risation du m canisme catalytique Directeur de Th se Guy Branlant Prix de Th se ALS IGDL remis Sacha Bohler pour sa th se Les effets de l ozone sur les processus foliaires du peuplier une approche prot omique Directeurs de Th se Pierre Dizengremel Nancy Jenny Renaut et Jean Fran ois Hausmann Luxembourg timents droite Merci beaucoup Colette KELLER DIDIER Pr sidente du Conseil d Administration 223 BICENTENAIRE OU CINQUENTENAIRE DE L ACAD MIE LORRAINE DES SCIENCES Jean Fran ois PIERRE Texte d taill de la pr sentation faite l occasion de l assembl e g n rale du 29 janvier 2011 C est en 1828 qu un petit groupe de scientifiques et d amateurs au sens de l poque envisag rent
123. au XVIII me si cle L organisation du XVIIe si cle Les seules salines qui demeurent en activit au 18 me si cle sont Moyenvic Dieuze Ch teau Salins toutes les autres ayant t abandonn es pour des raisons diverses Moyenvic produisait pour l exportation par l interm diaire d une compagnie de commerce fond e en 1704 et Dieuze et Ch teau Salins suffi saient la consom mation int rieure On comptait 13 po les menu sel et 43 gros sel le plus export L exploitation se faisait par le syst me du fermage v ritable monopole au service du Duc de Lorraine d abord sous influence puis autorit et partage avec le roi de France en 1766 La Ferme tait tr s organis e men e par un fermier g n ral assist de 7 sous fermiers 150 magasins tablis dans les villes et principaux villages et lou s des magasiniers gt 72e Les magasins avaient des annexes au nombre de 81 en 1750 En 1775 15 grands d p ts taient install s qui seuls se fournissaient aux salines et alimentaient ensuite les magasins secondaires Le sel devenait une v ritable industrie 300 400 voitures attel es chacune de 6 chevaux quittaient la fois les usines de la Seille sous escorte des gardes de la gabelle Les formalit s au sortir d une saline taient complexes Il fallait plusieurs pi ces de comptabilit et le mesurage tait minutieux effectu par trois personnes Venait ensuite le paiement d une redevance pour la prise en
124. aul Haton Ren Hodot Maurice Hoffman Marie Fran oise Jacob Francis Jacob Emmanuelle Job Jean Pierre Jolas Colette Keller Didier Jean Claude Lepori Marie Jos Lionel Pellerin Monique Lutz Colette Mayeur Paul Montagne Herv Parmentela Gilbert Peria Bernard Poty Jeannine Puton Scherbeck Paul Robaux Nicolas Robert Jean Pierre Salzmann Pierre Seck Mohamed Smaili Gino Tognolli Fran ois Vernier Michel Wayoff Excuses re ues de Mesdames et Messieurs les soci taires Jean Pierre Puton Fran ois Mortier Daniel Coupechoux Pierre Landes Metche Jean Claude Andr Guy Raval Claude Herique Bernard Chollot Jean Claude Derniame Daniel Hoth Ouverture de la s ance 17 h 30 par la Pr sidente Chers confr res chers ami e s Mesdames Messieurs Ce dernier rendez vous printanier est aussi le dernier de notre agenda 2010 2011 et nous avons le plaisir d accueillir Pierre Seck Pr sident de la Section des Sciences de l Institut Grand Ducal soci t amie et partenaire de nombreuses actions men es conjointement Un nouveau programme est en cours de finalisation il sera nous l esp rons de la m me qualit que celui dont vous avez pu appr cier les orateurs durant les neuf mois coul s Nous sommes encore je dois vous le dire sous le charme de notre invit e d Honneur H l ne Langevin Joliot qui nous a honor s de sa pr sence et gratifi s d une conf rence dont la teneur tait porteuse d appr ciation
125. bjectifs de la conqu te de l espace et quels sont les moyens mettre en uvre pour les atteindre En termes d thique quels probl mes posent le devenir des d bris spatiaux la contamination plan taire l observation de la terre Quelle est la place de l humain dans tout cela 125 Jacques ARNOULD vous qui vous frottez aux moustaches du diable vous qui portez la voix de la conscience humaine dans l aventure spatiale fran aise tout en gardant les pieds sur terre qui avez cette facilit expliquer simplement des contextes ardus j esp re que vous viendrez en ce lieu malgr votre emploi du temps pl thorique pour nous entretenir de l avanc e de vos recherches et de vos travaux Ce soir avec Colette KELLER DIDIER notre Pr sidente qui a sollicit votre candidature et au nom de tous mes confr res je vous accueille comme soci taire au A vous tous Mesdames et Messieurs je demande de r server notre nou veau confr re votre plus aimable et cordial accueil R ponse de Monsieur Jacques Arnould Madame la Pr sidente Mesdames messieurs les soci taires de l Acad mie Lorraine des Sciences Mesdames Messieurs Quelle d ception fut la mienne lorsque il y a quelques jours je dus me ren dre l vidence destin aux nes le chardon qui orne le blason de cette acad mie n est pas celui dont Charles Darwin parle dans son Origine des esp ces la recherche d exemples de races domestiques dont les adaptations
126. bl e incompatibles m me si un journaliste vous a dit un jour qu en abordant avec franchise les rapports entre Science et Foi vous osiez vous frotter aux moustaches du diable Les moustaches du diable cette expression est devenue le titre d un de vos livres paru en 2003 Comme je le disais au d but de cette pr sentation Jacques ARNOULD est sp cialiste des probl mes thiques politiques anthropologiques li s la conqu te spatiale Depuis le printemps 2001 il occupe au Centre National d Etudes Spatiales un poste qui n existait pas avant sa nomination et qui est encore un peu unique dans le monde de l astronautique celui de charg de mission pour les questions thiques sociales et culturelles des activit s spatiales Fin 1998 G rard BRACHET alors Directeur G n ral du CNES met sur pied un groupe de travail Espace thique et soci t Jacques ARNOULD qui a d j particip de nombreux s minaires de r flexion sur l espace est charg de l animer La question pos e est Y aurait il une thique propre aux activit s spatiales Depuis lors cette question est r guli rement aliment e par les interrogations que fait na tre chaque avanc e scientifique ou technologique dans le domaine spatial Elle rejoint une v ritable attente de la part du public mais aussi et sur tout des acteurs et des dirigeants dont la motivation ne peut plus tre la m me qu il y a cinquante ans Quelles sont les finalit s et les o
127. c du chimique ENSIC Tu es n au si cle dernier dans le dernier quart de la premi re moiti du si cle Tu es n dans une petite ville au coin de trois pays la France la Belgique et le Grand duch Mais comme tu le pr cises du c t fran ais Donc avec vue sur l ext rieur Pr monitoire A l poque on se promenait dis tu plut t en v lo Le fait qui suit a peut tre initi dans ton subconscient ta future destin e Dans les ann es 50 s tait tablie quelques dizaines de Km de chez toi la base a rienne de la Royal Canadian Air Force Sur une voie interdite de la base en touriste clandestin tu fus interpel par un militaire Kriss sac ton camp d icitte La sournoise r alit qu b coise allait te poursuivre Apr s tes tudes classiques Enseignement secondaire de 51 57 au Coll ge de LONGWY il y eut le tropisme vers le sud vers Nancy vers la Facult des Sciences et le pensum obtenir la licence La chimie mention physique te prend donc en charge de 57 62 Mais d j cette poque ton penchant vers la biochimie tait pr sent L id e de devenir Ing nieur en brasserie te chatouilla un instant Tu en as gard de bons souvenirs Apr s 10 ans de labeur comme l exigeait souvent la tradition tu pr sentes ta Th se de Doctorat d Etat en sciences naturelles On est en 1972 Parfaire tes connaissances biochimiques et biologiques durant ta th se ont t aussi de tes pr occupations en
128. cale Continue membre de plu sieurs commissions r gionales et interr gionales de M decine Interne et M decine G n rale Il est galement coresponsable de la Capacit d Angiologie et de M decine Vasculaire pour l Interr gion Est et membre du Centre de comp tence Maladies Rares et Auto Immunes de Lorraine Il est l auteur de tr s nombreuses publications scientifiques 200 articles dont 84 publi s dans des revues index es avec comit de lecture 13 productions multim dia de 229 communications dont 169 dans des congr s nationaux et inter nationaux avec comit de s lection de conf rences sur invitation dont 64 dans des r unions nationales ou internationales et de 167 conf rences r gionales de Formation M dicale Continue Communicateur hors pair il a organis ou pr sid 102 congr s ou symposia m dicaux portant tr s haut la r putation de la Lorraine dans ses domaines de recherche Il a t coordonnateur ou investigateur de 35 essais cliniques multicentriques et a dirig ou fait partie du jury de 209 th ses de M decine ou de Pharmacie Jean Dominique de KORWIN appartient plusieurs associations pro fessionnelles Il pr side par exemple la F d ration des d partements universitaires de Formation M dicale Continue et Evaluation des Pratiques Professionnelles sous l gide de la Conf rence des Doyens d Universit Il est membre du Comit scientifi que de plusieurs associations de patients dont l Association H m
129. ce de Monsieur Marie Bernard Diligent Approche de la Psychose 130 132 Remise du Grand Prix le 28 novembre 2011 en l H tel de la R gion Lorraine Grand prix remis Jean Yves Nogret et St phane Witzthum pour leur ouvrage Insectes remarquables de Lorraine et d Alsace 133 141 Proc s verbal de la s ance du jeudi 8 d cembre 2011 Pr sentation de troiis nouveaux soci taires Messieurs Guy Branlant Daniel Oth et Madame C cile Winckler Parietti Communication de Monsieur Fran ois Hirtz Hommage Victor Lemoine l innovation horticole Conf rence de Monsieur G rard Scacchi Nucl osynth se vie et mort des toiles ou formation des l ments chimiques dans l Univers 142 149 Annuaire de l A L S 150 152 Sommaire 152 Grand Nan ville de NCV EU Cy ne baine humaine lorraine conseil r gional 0 MEURTHE Nancy pensne nist Sciences lanvuation Soci el
130. che de r sumer quelques si cles d histoire en quelques dizaines de minutes seulement Merci Henri Courbet qui va nous faire herboriser par l image autour de la mare sal e de Marsal Ce n est que l apr s midi que nous irons y faire une prome nade digestive Malheureusement pour nous Henri ne sera l que pour pr senter son expos car il a pr f r ne pas se joindre nous le reste de la journ e pour des rai sons de sant C est Gino Tognolli qui avec sa gouaille coutumi re nous fera conna tre le Mage de Marsal qui a nagu re d fray la chronique C est aussi Gino qui a pris en charge toute la partie qui suivra les mini conf rences que vous allez entendre ce matin Je ne manquerai pas de remercier l Acad mie Lorraine des Sciences qui nous a attribu une subvention pour que nous puissions disposer d un car pour tous nos d placements Un tr s grand merci tous les artistes qui par le biais d internet et sans le savoir ont b n volement particip l illustration des pr sentations Je regrette cependant que nous ne soyons pas plus nombreux Dans notre projet nous avions esp r toucher une cinquantaine de personnes La date tait peut tre mal choisie En effet pour beaucoup le mois de mai est un mois charg de c r monies familiales Mais nous ne pouvions pas programmer cette sortie en avril si nous vou lions esp rer que les plantes de la mare sal e se soient d velopp es Mais soyons positifs Si
131. choisir de n avoir pas d enfants On risque aussi d loigner des esprits parmi les plus originaux la libert de recherch est de plus en plus corset e par un financement par programme sous la tutelle d autorit s minist rielles plus que scientifiques On importe le mod le anglo saxon dominant sans son pragmatisme qui en compense en partie les d ri ves On tient pour nulles des sp cificit s fran aises qui avaient fait leurs preuves La recherche scientifique a elle d abord besoin de chercheurs d in g nieurs ou plut t de manageurs J ai la na vet de penser que les deux pre mi res cat gories devraient l emporter L objectif de comp titivit qui sous tend les r formes de la recherche comme il sous tend l conomie pose probl me quand il devient dogme Les contacts que j ai encore dans diff rents laboratoires me montrent les ravages de la bureaucratisation mise en place pour g rer la multiplicit des projets ad hoc des bourses dont il faut assurer le renouvellement par d autres Le temps mis r diger des rapports se substitue au temps de recherche L organisation de la concurrence de tous contre tous et la comptabilit des r sultats poussent privi l gier la vision court terme Portraits Je ne voudrais pas achever cet expos sans largir quelque peu mon pro pos de la recherche scientifique la science et sa place dans la soci t Quelle a t la conception de la science des Curie et des Joliot Cur
132. cience entra nerait automatiquement celui de la soci t tout le moins que l abondance des biens produits r glerait la question sociale On sait ce qu il en a t dans la r alit L espoir que la science contribue r pondre aux grands besoins des soci t s humaines l alimentation l eau l nergie la sant l quilibre de la plan te n en est pas pour autant caduque Il faudra pour cela mobiliser les technologies avec esprit de responsabilit mais sans frilosit en regardant vers l avenir plut t que vers le pass Il y faudra je crois de l enthousiasme de l initiative et de la solidarit 103 Synth se par Colette Keller Didier Le D fi annonc est il surmont vous seuls pouvez le dire nous manquerions de modestie si nous affirmions l avoir fait vous aurez sans doute retenu que le monde notre monde n avait d autre choix que de r ussir l union de deux milieux le naturel celui que l homme a re u en h ritage et le chimique celui que l homme a invent pour son confort pr sent sans en mesurer toujours les cons quences pour l avenir La chimie tire souvent ses mod les de la nature les copie les am liore en contourne les obstacles et l homme d multiplie les techniques de production en assimilant la notion de risques qui na t elle m me de l incertitude Notre invit e d honneur Madame H l ne Langevin Joliot nous a confi bien des r flexions charg es de son exp rience personnelle et fami
133. comme le th me de la biodiversit en 2010 ou qui restitue ses travaux sous forme de conf rences xA e Nous restituons aussi toutes nos manifestations travers le bulletin que vous pourrez recueillir tout l heure et aussi travers notre magazine dont le num ro 2 va galement vous tre distribu Ce second num ro totalement port par Bernard Poty qui en est le v ritable concepteur reprend le th me de l Evolution que nous avons trait en 2009 Nous l adresserons tous les lyc es de la r gion d montrant ainsi notre attachement la diffusion de la culture scientifique vers les jeunes En ce qui concerne la vie de notre Acad mie nous avons enrichi ses rangs tant au niveau des soci taires qu au niveau des acad miciens C est en effet 19 nouveaux soci taires que nous avons accueillis au cours de l ann e 2010 Ce sont cinq acad miciens qui ont rejoint les sections acad miques Ont t nomm s par le Conseil d administration l re section math matiques physiques chimie lectronique informatique g nie des proc d s Dominique Dubaux Jean Pierre Haluk et Jean Paul Haton 2 me section biologie animale et v g tale sciences de l environnement Annette Lexa Chomard 3 me section m decine m decine v t rinaire pharmacie Fran ois R gnier Ces sections sont des forces de proposition pour notre programmation et des creusets de r flexions dans leurs domaines de comp tences La 5
134. cours Innovact en octobre 2006 113 Prix de Chercheur de l ann e 2007 en Lorraine prix attribu par le magazine Le Nouvel Economiste Laur at du prix de la Soci t Industrielle de l Est 2007 au titre de la technologie des plantes traire Laur at du prix Innovana 2009 grand prix de l innovation technologique du Conseil R gional de Lorraine au titre de la technologie de production de prot ines recombinantes partir de plantes carnivores g n tiquement transform es Laur at du prix Innovation INPI 2010 en R gion Lorraine au titre de la technolo gie Friday portant sur la production de prot ines recombinantes partir de plan tes carnivores Fr d ric Bourgaud est un scientifique internationalement reconnu tr s appr ci pour ses comp tences et ses qualit s humaines cr ativit et innovation aptitude f d rer et animer des groupes de recherche excellente ma trise des lan gues trang res et dons artistiques de surcro t guitariste de jazz Ensemble dans une ambiance amicale et enthousiaste nous avons d ve lopp des travaux ayant abouti des r sultats scientifiques originaux et innovants ainsi qu des d veloppements conomiques tr s cons quents Aussi c est avec une grande joie que je parraine l admission de Fr d ric Bourgaud comme soci taire de l A L S R ception de Roger Jankowski Parrains Messieurs Michel Wayoff et Fran ois R gnier Pr sentation de Monsieur
135. ctionnaires des noms communs Il ne s agit que d une th orie mais elle repose sur des notions peu discu tables de s lection d adaptation et d volution cons cutive Tous ces concepts peuvent donner lieu des hypoth ses aux fondements discutables scientifiquement comme des consid rations qu on tiendra comme irr futables sous pr texte de m taphysique A ce stade les travaux de Karl POPPER sont pist mogiquement incontournables L int r t d tudier l volution de l olfaction permet de retrouver le sch ma de ce qu il est convenu d appeler le tronc de Darwin On y retrouvera l unit d information que repr sente la cellule vivante Sa r activit aux stimulations physico chimiques constitue l ARCHETYPE de la physiologie sensorielle L organisation volutive et la diff renciation de r cep teurs sp cifiques des 5 sens permettront de suivre l OLFACTION la trace T R sum de la conf rence L volution de la vie animale sur notre plan te depuis les premiers animaux marins jusqu l homme est intimement li e l odorat ce sens subtil et irrationnel pour l homme actuel qui sent plus qu il n explique qu il ne peut tout comprendre Les c phalochord s anc tres des vert br s et descendants des chinoder mes poss dent d j des r cepteurs olfactifs au pourtour de l orifice buccal et proba blement des r cepteurs la lumi re et la pression La localisation de ces r cepteurs
136. cy en 1963 comme assistant du Professeur Faivre une des grandes figures de la m tallur gie en France cette poque Il franchira successivement les diverses tapes de la carri re universitaire pour tre promu professeur de l re classe en 1993 et prendre sa retraite comme professeur m rite en 2002 Jean Marie Schissler tait chevalier dans l ordre National du M rite et officier dans l ordre des Palmes Acad miques Il avait re u plusieurs distinctions de soci t s savantes dont le Prix de l Association Am ricaine de Fonderie Jean Marie Schissler avait publi pr s de 160 articles scientifiques et donn plus 200 communications et conf rences dont une trentaine comme conf rencier invit dans divers pays comme la Chine o il a s journ plusieurs reprises les USA l Inde le Br sil les pays africains comme le Maroc ou le Togo et les pays europ ens notamment l Allemagne avec lesquels il a tabli des collaborations universitaires importantes Au total il aura form une trentaine d l ves comme directeur de th se ou d ing nieur CNAM Jean Marie Schissler tait membre du conseil d administration de l Acad mie Lorraine des Sciences et Associ Correspondant de notre Compagnie depuis le 6 octobre 2000 Il s est exprim devant notre Acad mie trois reprises en tant que conf rencier au sujet du secteur industriel de la fonderie tout d abord des nouveaux alliages m talliques ensuite et enfin du recyclage des al
137. d montr que l auteur des faits n a pas accom pli les diligences normales sa culpabilit sera retenue Dans le second il faudra constater une faute caract ris e pour justifier une condamnation La r cente d cision du tribunal correctionnel de Mulhouse condamnant 18 mois d emprisonnement avec sursis pour homicide involontaire le responsable de l explosion du laboratoire de l Ecole Nationale Sup rieure de Chimie est une illustra tion de l application de ce principe de responsabilit p nale Mais dans l ensemble les condamnations sont peu nombreuses les victi mes d s lors qu elles n ont t que l g rement atteintes pouvant se satisfaire d une demande de r paration de leurs dommages aupr s des juridictions civiles ou administratives 40 Fin de la conf rence questions des soci taires remerciements de la Pr sidente Diaporama de cette conf rence sur le site d l A L S Conf rence de Monsieur Roger Jankowski L olfaction face cach e de l Evolution Pr sentation du conf rencier par Monsieur Michel Wayoff Je remercie notre Pr sidente de me donner l opportunit de vous pr senter notre conf rencier Roger Jankowski et le sujet qu il nous propose L olfaction face cach e de l volution Roger Jankowski voit le jour dans le sillon lorrain Thionville en 1957 Il choisit Nancy pour s inscrire la Facult de M decine et se distingue en passant l Internet des H pitaux en 1982 la suite d
138. d Armagnac le sel jet dans le feu prot ge des orages Comme je l ai dit en pr ambule la symbolique du sel est tr s pr sente dans les religions Plus particuli rement on le rencontre tant dans le juda sme que dans la chr tient Pour les Isra lites le sel est un signe d alliance de fi d lit de purification mais aussi de mal diction de st rilit Par exemple il y est fait allusion dans l Ancien Testament lorsque lis e purifia la fontaine de J richo r put e malsaine Il dit Apportez moi une cuelle neuve o vous aurez mis du sel et ils la lui apport rent Il alla o jaillissaient les eaux il y jeta du sel et dit Ainsi parle Yahweh J assainis ces eaux il ne viendra plus de l ni mort ni avorte ment 2Ro s 2 21 85 Toujours dans la Bible on peut trouver une contradiction en ce qui concerne l assainissement par le sel Ne lit on pas dans z chiel 47 11 que ses marais et ses lagunes ne seront pas assainis ils seront abandonn s au sel Symbole d alliance pour les Isra lites les offrandes sont sal es Tu saleras toute oblation que tu offriras et tu ne manqueras pas de mettre sur ton oblation le sel de l al liance de ton Dieu peut on lire dans le L vitique 2 12 Cet aspect b n fique des offrandes de sel aux Dieux pour obtenir leur cl mence tait d j connu des gyptiens les pr tres du sanctuaire d Amon offraient de gros grains de sel naturel De m me Horace conseillait
139. d entrer en relation avec vous Madame par l entremise de Monsieur Denis ROIZARD qui vous a recommand e moi et que je remercie chaleureusement 118 En 2008 Sophie MOUZON PELLETIER devient responsable des projets col laboratifs pour le Centre de Recherche et de D veloppement d ARKEMA Carling et depuis 2011 elle est responsable du Laboratoire de d veloppement de nouveaux monom res acryliques pour ce m me Centre avec la mission de d velopper la gamme de tels produits et mettre au point les proc d s de synth se un stade pilote Nouveaux monom res acryliques Et si l on rempla ait les produits de la p trochimie par des produits biosourc s A l heure o la p nurie en p trole est annonc e comme imminente une nouvelle vague s est mise en mouvement parmi les chimistes l chelle mondiale dans les laboratoires acad miques et industriels pour relever ce nouveau d fi trou ver une alternative au p trole tout cela en gardant en vue l objectif de d velopper des proc d s respectueux de l environnement Et si finalement on rempla ait le p trole par le v g tal C est un d fi de taille mais la r volution verte est en marche C est ce que vous allez nous montrer R sum de la conf rence Chimie du v g tal les atouts de l or vert La chimie comme on l entend aujourd hui s est largement d velopp e par tir du p trole du gaz naturel et du charbon des ressources fossiles non renouvelables
140. de formaliser leur int r t pour les sciences principalement naturelles au sein d une soci t scientifique qu ils d nomm rent Soci t d Histoire naturelle de Sirasbourg et dont la premi re r union se tint le 6 d cembre 1828 En ad quation avec les volutions de la soci t civile elle devint successi vement d s 1834 Soci t des Amis du Mus um d Histoire naturelle de Strasbourg puis en 1858 Soci t des Sciences naturelles de Strasbourg qui devait si ger jusqu en 1870 Comment la veille d un conflit qui devait arracher l Alsace et une partie de la Lorraine la France fonctionnait cette Soci t des Sciences naturelles de Strasbourg Le but de l Association est fondamentalement rest constant Concourir aux progr s des Sciences naturelles dans toutes leurs branches et applications Rappelons que dans le contexte de l poque les sciences naturelles concer naient des disciplines qui sont maintenant individualis es comme la chimie la m decine l agronomie l astronomie dont les math matiques etc Si l intitul n en faisait pas mention la soci t strasbourgeoise tait struc tur e en acad mie Il y avait un nombre strictement limit de 60 membres titulaires acad miciens de facto lesquels n taient admis qu apr s rapport et lection bulletin secret par les membres en place il s y ajoutait des associ s viviers des futurs titu laires et des membres correspondants Pour ces deux der
141. de radiographie Les physiciens imaginent des exp riences pour percer la nature des rayons X Celle qu imagine Becquerel d bouche sur la d couverte des rayons uraniques un tr s faible rayonnement mis spontan ment par l uranium C est encore une com pl te surprise mais son importance n est pas comprise Becquerel lui m me aban donne le sujet pour un autre plus porteur La d couverte passe pratiquement inaper ue jusqu celle du polonium et du radium La radioactivit met en uvre une nergie d origine inconnue dont on est loin d imaginer les cons quences Les recherches se poursuivirent sur les rayons X les lectrons et la radioactivit en accumulant nombre de nouvelles connaissances et en tentant de les organiser Apr s la d couverte du noyau le premier mod le d atome voit le jour la veille de la premi re guerre mondiale gr ce au croisement de ces trois types de recherches On voit ici l int r t de l avancement des connaissances scientifiques sur un large front De discipline disciplines Les connaissances essaiment aussi de discipline en disciplines parfois tr s loign es De temps autre ces apports jouent un r le proprement r volutionnaire La radioactivit a ainsi renouvel radicalement l approche de l histoire de la terre objet de controverse entre physiciens et g ologues Les premiers attribuaient celle ci un ge beaucoup plus faible 100 millions d ann es que celui estim par les g ol
142. depuis 2007 Nous venons de dresser un tat de l Acad mie Lorraine des Sciences Cette pr sentation correspond un cinquantenaire puisque c est en d cem bre 1960 que le terme acad mie tait introduit dans les statuts Cependant d s la fon dation les statuts ne laissaient aucun doute sur la nature acad mique de la Soci t Nous avons vu qu elle tait la descendante directe et l gitime de la Soci t cr e en 1828 Strasbourg Seuls les conflits de 1870 71 1914 18 et 1939 44 ont interrompu le rythme r gulier des activit s A l instar de la c l bration du sesquicentenaire il appartiendra en 2028 au Conseil d administration et sa ou son pr sident de c l brer avec le faste qui convient le bicentenaire de l Acad mie Lorraine des Sciences 33 Proc s verbal de la s ance du jeudi 10 f vrier 2011 Pr sents 66 personnes se sont inscrites sur le registre de pr sence En caract res droits les Soci taires Michel Allanet Michel Arnoud Dominique Boisson Bertrand Michel Boulang Nicolas Boulanger Pierre Boyer Dani le Burckard Jean Caillez Bernard Chollot Andr Cl ment E Combrexelle Guy Combremont Pierre Coupechoux Daniel Coupechoux Marion Crehange Francis d Alascio Monique de Korwin Jean Dominique de Korwin Dominique Droz Dominique Dubaux Dominique Dubaux Marc Durand Charles Franiatte Mich le Gabenisch Andr Georges Christine G rardin Philippe G rardin Armand Guckert
143. dieu Odile Derniame Jean Claude Derniame Ren Diguet Marie Bernard Diligent Dominique Dubaux Marc Durand Jean Fady Louis Florentin Charles Franiatte Mich le Gabenisch Fran ois Gambier Paul Gaudron Andr Georges Genevi ve Grison Annie Gorcy Armand Guckert Ren Haas Jean Pierre Haluk Micheline Hanzo Marie Christine Haton Claude Herique Maurice Hoffman Claude Huriet Michel Jacque G rard Janin Emmanuelle Job Jean Pierre Jolas Colette Keller Didier Bertrand Krafft Michel Legendre H l ne Lenattier Jean Claude Lepori Norbert Leroy Marie Jos Lionnel Pelerin B atrice Matha Colette Mayeur Maurice Metche Paul Montagne Jean Fran ois Muller Christian Pautrot Laurent P ru Bernard Poty Jeannine Puton Scherbeck Jean Luc Remy Paul Robaux Marie Richard Lecuve Paul Robaux Marc Sauget Jean Pierre Thomesse Mich le Valk Pierre Valk Guy Vaucel Claudine Vauthier No l Vauthier Fran ois Vernier Michel Wayoff Marie Christine Weber Excuses re ues de Mesdames et Messieurs les soci taires Jean Pierre Puton Guy Raval Pierre Landes Fran ois Claude Jean Fran ois Pierre Jacques et Christiane Jeanblanc Gino Tognolli Jean Paul Philipon Marcel Cordier Fran ois Mortier Jean Claude Andr Ouverture de la s ance 17 h 30 par la Pr sidente Chers coll gues chers ami e s Cette s ance s annonce sous d excellents auspices puisque nous tudierons certes dans ses composantes scientifiques
144. e 81 rue Raymond Poincar 54500 Vandoeuvre l s Nancy MONTAGNE Paul 2010 Ing nieur de recherche INSERM Conservateur au Conservatoire des Sites lorrains 11 4 rue Haute 54200 Pierre la Treiche MOREL Jean Louis 2011 Professeur des Universit s 2 avenue de la For t de Haye BP 172 54505 Vandoeuvre l s Nancy MORETAU Jean Philippe 2011 Directeur g n ral des services de la CUGN 17 rue du Pr sident Schuman 54000 Nancy MORTIER Fran ois 2002 Professeur facult de Pharmacie ER Phytochimie 4 av du Ch teau 54220 Malz ville MULLER Jean Fran ois 2010 Professeur Em rite Universit Paul Verlaine de Metz chimie physique spectrom trie de masse 20 rue de Tivoli 57070 Metz NOURRISSON Michel 1960 Professeur des Universit s ER Clos M dreville 51 rue de Laxou 54000 Nancy OCTOBON Jean 1995 7 rue St Thi baut 54000 Nancy OTH Daniel 2011 Dr en M decine 71 avenue Anatole France 54000 Nancy OOSTERLINK Andr 2003 Dir Technique Industries graphiques ER R sidence Kennedy 15 av Foch 54000 Nancy PARENT Georges 1989 37 rue des Blind s B 6700 Arlon PARGNEY Jean Claude 1994 1997 Professeur des Universit s 44 rue de la Vigne des Sables 54180 Heillecourt PARMENTELAT Herv 2011 Enseignant 411 rue du Blanc Ruxel 88400 Xonrupt Longemer PARMENTIER Michel Andr 2011 Professeur Em rite des Universit s 5 rue de l Eglise 54740 Vaudeville 147 PAUTROT
145. e Cela suppose d inventer des proc d s conomes et permettant le recyclage optimal dans tous les secteurs de la production industrielle En parall le la pr servation des ressources en eau des for ts des terres cultivables de la faune et de la flore devient galement un enjeu majeur car faisant partie de l quilibre biologique de notre plan te Les ressources sont limit es Le meilleur exemple est celui des terres rares dont la Chine a le quasi monopole avec 95 de la production mondiale Quand on sait qu un v hicule hybride dot de batteries d hydrures m talliques de nickel contient environ 10 kg de lanthane et de plus petites quantit s de n odyme de pras odyme de dysprosium et de terbium au niveau des moteurs lectriques et des g n rateurs on mesure les difficult s venir s il n y a pas le recyclage soign de ces mat riaux En fait tous les secteurs de la chimie sont touch s Ainsi il est n cessaire d optimiser la pro duction des combustibles fossiles caract risation des bruts et des schistes bitumi neux liqu faction de la houille production de biocarburants etc de mani re en ma triser mieux la consommation Par l m me on limite aussi la production du CO lequel devra de toute fa on tre valoris ou s questr en profondeur Toute la chimie des polym res est galement concern e polym res biod gradables proc d s de polym risation peu consommateurs d nergie greffage de colorants
146. e Plus d un mil lion de bless s seront secourus avec les installations cr es et mont es personnelle ment par Marie Curie 94 Si on dresse un bilan on doit constater que Marie Curie fut une pionni re tous gards Elle s est battue tout d abord pour faire ses recherches fondamentales dans des conditions difficiles puis pour d velopper les applications des rayonne ments ionisants Elle a d se battre comme femme et dut affronter une certaine hostilit due son origine trang re H l ne Langevin Joliot Nous sommes tr s honor s que Madame H l ne Langevin Joliot fille de Fr d ric et Ir ne Joliot Curie ait accept de participer cet hommage nanc ien Marie Curie Mme Langevin Joliot est Directeur de Recherche Honoraire au CNRS Physicienne nucl aire elle a dirig la division de physique nucl aire de l Institut de physique nucl aire d Orsay Elle a un peu connu sa grand m re la c l bre Marie Curie et a t berc e dans son adolescence par les travaux de ses parents de la d couverte de la radioactivit artificielle celle des r actions en cha ne Enfin elle a assist la construction du Commissariat l Energie Atomique dont son p re et sa m re furent les inspirateurs et dont son p re fut le Haut Commissaire de sa cr ation par le G n ral de Gaulle en 1945 jusqu en 1950 Elle a assist la cr ation de l Institut de physique nucl aire d Orsay l initiative de sa m re et ache
147. e de sciences biologiques en neuro anatomie La mobilit tant absolument imp rative dans le cursus un s jour trans atlantique vous pr f rez Montpellier la facult o la robe de Rabelais si ge encore dans la salle des th ses Vous serez m decin attach au CHU de Montpellier en 2000 et travaillerez dans l unit INSERM E254 orient e vers la cytologie de l organe de Corti et l tude des cellules souches auditives Un dipl me de physiopathologie et d exploration neurosensorielle obtenu Paris consolide votre formation de chercheur Vous apparaissez comme auteur ou co auteur de 10 publications dans des revues de langue anglaise index es au Currents sans compter les publications dans les revues nationales comit de lecture Tout cela pr lude votre retour en force Nancy avec un dipl me d habilitation diriger les recherches comme membre de l unit INSERM U954 Soulignons l int r t de vos publications sur la fragilit de l organe de Corti dont les d g ts par exposition au bruit sont major s lors de l exposition aux vapeurs de diluants toxiques Tout naturellement vous tes devenue Praticien Hospitalier puis en 2010 Professeur des Universit s en poste Nancy adjointe directe du chef de service Sur le plan hospitalier votre oncle le Professeur Simon vous a initi une activit neurochirurgicale contraignante et mangeuse de temps Peu nombreux sont en effet ceux qui poss dent l ex
148. e 3 me g n ration de bioplastiques renouvelable mais aussi recyclable est d j l tude La r volution verte est en marche pour une chimie responsable et des produits durables L huile de ricin rien ne se perd La chimie du v g tal ne date pas d hier Apr s la seconde guerre mondiale des chimistes fran ais ont r ussi synth tiser un polym re partir d huile de ricin Il s agit d un polyamide le PA11 pour les chimistes qui trouve aujourd hui des d bouch s aussi bien dans l lectronique le sport que l automobile 119 D s 1947 ce polyamide issu de source renouvelable est commercialis sous le nom de Rilsan Le Rilsan sert d abord fabriquer de longs fils fins et r sis tants transform s en tissus synth tiques qui concurrencent le nylon un autre poly amide n lui de la p trochimie Puis rapidement les usages du Rilsan se multi plient sous forme de mat riaux plastiques et non plus de fibres Le PAII est aujourd hui largement utilis dans des applications forte valeur ajout e exigeant une grande technicit et r sistance telles que des lignes essence dans les voitures des pipes offshore etc Il faut donc accro tre les cultures de ricin pour produire l huile jusque l r serv e des usages m dicaux ou pharmaceutiques La multiplication des cultures de ricin poussant surtout au Br sil en Chine et en Inde ne se fait pas au d triment de cultures vivri res et n entra n
149. e Lorraine Membre du GIS Elevages demain 2010 48 Membre du GIS Grandes Cultures 2010 Commissions d valuation de laboratoires de recherche Membre de la commission d valuation de l unit INRA Agronomie Clermont Ferrand 2004 de l unit INRA TCEM Bordeaux 2005 Conseil du Service Interuniversitaire de M decine Pr ventive et de Promotion de la Sant de Nancy depuis 1999 Conseil Scientifique du Parc Naturel R gional des Ballons des Vosges depuis 2001 Vice Pr sident de la Commission disciplinaire de l INPL depuis 2003 Membre du Conseil Scientifique du LERFOB Laboratoire d Etude des Ressources For t Bois depuis 2006 R dacteur en chef du magazine Savoirs de l INPL 1999 2004 Responsabilit s de projets depuis 2005 europ ens et fran ais Responsable t che 3 3 projet europ en MULTISWARD Responsable scientifique projet CASDAR Prairies Minist re de l Agriculture Projet MAE R sultat Minist re de l Environnement Projet DEFEL P le R gional Scientifique et Technologique de la R gion Lorraine Malgr ces nombreuses activit s Sylvain Plantureux trouve encore le temps de se d vouer pour L Association des Amis de la Ch vre de Lorraine Sylvain Plantureux en plus d tre un scientifique internationalement reconnu est un homme extr mement d vou tr s appr ci pour ses qualit s humaines et ses aptitudes l animation de groupes l valuation et la r flexion d o un r le
150. e pas de d forestation Le Rilsan et les autres produits issus de l huile de ricin Pebax Rnew Platamid Rnew etc sont des produits durables sous tout rapport Arkema valorise les diff rents alcools acides ou autres produits r sultant des r actions chimiques n cessaires la fabrication du Rilsan ou du Pebax Rnew Ils sont utilis s dans l industrie du parfum ou des cosm tiques l industrie alimentaire pharmaceutique ou du cuir dans les lubrifiants le b timent Tout est utilis jusqu la derni re goutte et ultime avantage souvent en remplacement de produits issus de la p trochimie Les acrylates passent au vert Aujourd hui les efforts de R amp D s intensifient pour que la fili re acrylique passe au vert travers un programme collaboratif soutenu par la R gion Lorraine allant du monom re de base l acide acrylique jusqu aux esters en d veloppant un proc d complet partir du glyc rol et en axant en particulier les efforts d innova tion sur les tapes de s paration et purification L enjeu de ce programme est en premier lieu la constitution en Lorraine d une comp tence forte dans le domaine de la chimie du v g tal et plus particuli rement du glyc rol ressource disponible et abondante en grande r gion Cette com p tence s appuiera sur les moyens d entreprise comme Arkema et des laboratoires du CNRS Nancy et de l Universit Paul Verlaine de Metz Actuellement l acide acryliq
151. e remercie le conf rencier Questions des soci taires Fin de la conf rence 19 h 30 La pr sidente convie les soci taires et les conf renciers au bar de la Communaut Urbaine du Grand Nancy pour prendre un rafra chissement Le Secr taire de s ance Jean Pierre Jolas La Pr sidente Colette Keller Didier 129 Remise du Grand Prix de l Acad mie Lorraine des Sciences le lundi 28 novembre 2011au Conseil R gional de Lorraine Le grand prix de l ALS a t remis Messieurs St phane Witzthum et Jean Pierre Nogret pour leur ouvrage Insectes remarquables de Lorraine et d Alsace Accueil du Public et des Personnalit s par Monsieur Jean Yves Le D aut premier Vice Pr sident du Conseil R gional de Lorraine R ponse de Colette Keller Didier Pr sidente de l A L S Monsieur Jean Yves le D aut Vice Pr sident du Conseil R gional Monsieur Christian Choserot Conseiller R gional d l gu la Recherche et l Enseignement sup rieur Mesdames et Messieurs les pr sidents Mesdames et Messieurs les lus Madame la directrice de l enseignement sup rieur Monsieur le Doyen de la Facult des Sciences Monsieur l Inspecteur R gional de SVT Monsieur le repr sentant de l Union r gionale des Ing nieurs en science Mesdames et Messieurs Chers confr res chers amis C est avec un plaisir toujours renouvel que notre Acad mie se transporte Metz pour y tenir la c r monie de remise de son Gr
152. e sel gemme qui est obtenu par exploitation mini re et qui est donc plein d impuret s argileuses sert au salage des routes en hiver Quant au sel utilis dans l industrie il est essentiellement obtenu partir de sel gemme exploit par des techniques de sondage et raffin On l utilise dans la fabrication du papier le r glage de la teinte des textiles et des tissus la production de savons et d tergents les adoucisseurs d eau Parmi les produits d riv s du chlorure de sodium je citerai le chlore le sodium et le carbonate de sodium Le chlore est obtenu par lectrolyse d une solution aqueuse de chlorure de sodium Dans la cellule d lectrolyse on trouve des ions Cl et Na correspondant l ionisation totale du chlorure de sodium et des ions OH et H provenant l io nisation partielle de l eau Lors de l lectrolyse il se d gage du chlore gazeux l anode et de l hydro g ne gazeux la cathode L lectrolyte s appauvrit ainsi en ions Cl et H entra nant une augmentation relative des couples d ions OH et Na donc de soude Pour viter l lectrolyse de l eau plusieurs proc d s sont utilis s Par exem ple on s pare les deux lectrodes l aide d une membrane confi nant les ions chlo rure dans le bain anodique ou encore en utilisant une cathode de mercure Le sodium s obtient galement par lectrolyse d une solution de chlorure de sodium mais avec d autres dispositifs La cellule Down g n rale
153. eau tait trop haut ils tablissaient des campements dont on a retrouv des traces et attendaient la d crue L exploitation collective des salines partir des m rovingiens apparaissent les premi res mentions crites relatant les possessions de salines Seuls les souverains disposaient de la vall e de la Seille En 682 le Duc Th otchar c dait l Abb de Wissembourg une place sel Marsal avec b timent de fabrication et entrep t Il ajoutait une place pour l exploi tation du sel Vic L abbaye de Gorze b n ficia de la g n rosit de l v que de Metz qui lui octroya des places sel galement Vic L abbaye de St Mihiel fond e vers 755 en poss dait aussi Vic et Marsal avant l an 800 Ces deux centres taient les plus anciennes exploitations de la vall e de la Seille Il ressort de ces exemples que ces lieux taient partag s entre plusieurs exploitants qui disposaient d une ou plu sieurs po les dans les diff rents centres Vers l an 1000 les Abbayes taient pratiquement seules exploiter en d pendance des Ev ch s de Metz et de Toul Elles taient nombreuses les besoins en sel augmentant r guli rement et venaient de loin dans la vall e de la Seille tel les celles de Wissembourg Marmoutiers Murbach Munster Luxeuil tait repr sent e Marsal et Moyenvic m me l abbaye de Saint Denis la plus lointaine avait des biens Vic et Marsal Plus proche l Abbaye de Saint R my de Lun
154. echt pathologie interne Millardet botanique Jacquemin chimie min rale Schlagenhauffer physique et toxicologie Engel botanique Monoyer ophtalmologie et Gross m decine op ratoire fondateur de la Revue M dicale de l Est en 1874 Les 60 nouveaux membres titulaires immigr s rejoints par des Nanc iens de souche ont largement contribu au prestige de Nancy pendant la p riode 1870 1914 L Universit a acquis dans les ann es qui suivirent une notori t largement d e l arriv e des personnalit s d Alsace Lorraine Ils furent alors l origine de la cr ation des Instituts Chimique Physique et Electrotechnique d Ecoles de laiterie et de brasserie et d un Institut commercial La Soci t des Sciences de Nancy d sormais m re de notre Acad mie Lorraine des Sciences a travers le XX me si cle ses deux guerres mondiales ses profonds changements techniques en gardant son r le d aiguillon et d initiateur H l ne LENATTIER Membre titulaire de l Acad mie Lorraine des Sciences Section Sciences Humaines En m moire de Jean Marie SCHISSLER professeur m rite de l UHP membre de l Institut Jean Lamour Associ Correspondant de l Acad mie de Stanislas et Membre Titulaire de l Acad mie Lorraine des Sciences Le Professeur Jean Marie Schissler nous a quitt s brutalement en fin d apr s midi le 5 avril dernier Il se savait atteint d une implacable maladie qui lui promettait beaucoup
155. eil d Administration aid s par quelques volontaires soci taires et acad miciens qui ont pr t leur concours la t che qui s av re lourde mais tellement passionnante Si nous avons pu r aliser nos projets c est aussi que nous avons re u des aides non seulement financi res mais techniques et humaines des collectivit s Le Conseil G n ral nous accueille aujourd hui et nous remercions tous ses lus et particuli rement Madame Nicole Creusot Vice Pr sidente mais aussi Madame Dani le Bacus charg e du protocole Monsieur Philippe Caquant et leurs coll gues Nos activit s sont galement favoris es par la Communaut Urbaine du Grand Nancy qui accueille nos s ances mensuelles la Ville de Nancy pour notre s ance exceptionnelle et nos colloques le Conseil R gional pour la remise de notre Grand Prix et l dition de notre bulletin ainsi que l dition du magazine Cette ann e Acad mique a t marqu e par plusieurs v nements impor tants sur lesquels je voudrais insister Je commencerai par un v nement que nous avons attendu pr s de deux ans savoir l acceptation de la nouvelle version de nos statuts par le Minist re de l Int rieur Ceci tait important pour l administration de notre Acad mie et conforme nos engagements pris en 2007 Nos bulletins des plus anciens jusqu ce jour ont t num ris s par l INIST et nous avons pu pr senter ce service lectronique lors de la manifestation du livre
156. el tait obtenu par cuisson de la saumure l int rieur de fours dans des tubes de terre cuite bris s ensuite pour lib rer des pains de sel Les importants d tritus des mat riaux argileux ainsi constitu s en nor mes d p ts ont form par s dimentation des lots artificiels au sein des marais C est l que furent difi s notamment Marsal Vic sur Seille Moyenvic Burth court et Salonnes On mit jour aux environs de Marsal sur plus de 10 km des vestiges tr s importants comprenant des fragments de godets de tessons de poteries de restes de fours signes d une intense et longue activit La d couverte de riches s pultures laisse penser que l exploitation du sel tait d j source d enrichissement En raison de la grande consommation de poteries n cessaires pour le bri quetage une nouvelle technique s imposa apr s l arriv e des Romains et rempla a peu peu ce proc d Elle consistait en l utilisation de grandes po les en fer dans lesquelles la saumure tait chauff e jusqu vaporation compl te laissant le sel en d p t Se per fectionnant au XII me si cle les po les mesuraient de 5 7 m tres de diam tre et reposaient sur des socles en bronze ou en airain plac s sur des chaudi res appel es calderia Des b timents abritaient les chaudi res et plusieurs po les L eau sal e tait achemin e vers les b timents par des conduites ou canaux en bois enterr s depuis les sources salines 5
157. ence dans la nuit du 23 novembre 1968 lorsqu un homme se pr sente la gendarmerie de Vic sur Seille Il affirme au brigadier chef Comte que deux de ses enfants Pascal 3 ans et Gabriel 6 ans ont t enlev s par des inconnus Mes ravisseurs vont certainement se servir d eux pour faire pression sur moi et m obliger livrer mes secrets permettant de rentrer en contact avec l invisible ajoute l individu trange que la Presse de l poque pr sentera comme un homme au visage creus envahi de barbe aux yeux noirs luisants Ce p re de famille de six enfants est g d une quarantaine d ann es et habite Marsal rue du Gouvernement une vaste demeure dont il a h rit Il a trans form l ancien h pital militaire de Louis XIV en une Ashram o il vit en totale autarcie avec femme et enfants Dans les sous sols vout s de sa maison les enqu teurs vont d couvrir un petit temple o un autel est dress et des fresques mystiques orientales dessin es par l un des disciples du Mage Michel Dib tudiant des Beaux Arts Des battues seront organis es avec l aide de l arm e et de la gendarmerie sur le territoire mar cageux des environs de Marsal et des fouilles seront entreprises dans le sous sol de la maison du Mage En vain Maurice G rard en appelle d s lors un t nor du barreau Me Floriot 88 Cela ne lui vite pas d tre interpell son domicile en janvier 1969 pour d faut de soins enfants Il rest
158. enseigne sur le devenir des l ves apr s leur insertion professionnelle et je dois dire que le succ s de cette formation est gag e par l exceptionnel taux de r ussite des tudiants de Jean Marie Schissler je consid re d ailleurs que quatre de mes meilleurs th sards sont issus de cette formation Enseignant chercheur expert inventeur Jean Marie Schissler aura donc t tout la fois un d couvreur de la m tallurgie de nouveaux alliages devenus incontournables dans la technologie actuelle un inventeur de la fili re d enseigne ment comme du transfert de technologie en m tallurgie de l universit de Nancy un pr curseur de l espace europ en de la recherche un scientifique nanc en prestigieux et reconnu l tranger Il me laissera surtout le souvenir d un ami robuste s lectif mais fid le en amiti dot d un incomparable sens de l humour et de la d rision un homme que beaucoup d entre nous souhaitaient aider faire aboutir quelques pro jets qu il avait encore dans ses cartons Jean Marie Dubois DRCE CNRS Soci taire de l A L S Associ correspondant de l Acad mie de Stanislas 9 Jean Wingert un petit grand homme Il tait petit par la taille mais grand par le c ur et les connaissances Jean Wingert notre ami des Vosges du Nord du Pays de Sarrebourg s en est all en avril dernier l ge de 91 ans Il avait t le premier laur at du Grand Prix de l Acad mie Lorraine des Sciences en 2001 p
159. enseigner la pratique officinale la Facult de Nancy fonction qu elle assurera jusqu en 2006 En parall le Genevi ve Grison poursuit des activit s de formation elle enseigne la pharmacologie et les pathologies au Centre de formation pour les pr pa rateurs et elle participe l enseignement continu pour ses confr res pharmaciens Depuis 2006 elle est pigiste l hebdomadaire le Moniteur des Pharmacies au d partement r daction des cahiers conseil et iatrog nie comprenez effets ind sirables des m dicaments Elle a contribu activement la cr ation de l association Pharmaciens et M decins de Lorraine De 1994 1997 elle anime des groupes de r flexion sur les ph nom nes de d pen dance drogue tabac alcool chez les adolescents De 1982 1995 elle est responsable du secteur sant de l association humanitaire les amis de Poa Burkina Faso Tous ses engagements correspondent son id al du m tier de pharmacien qu elle con oit comme un vecteur de l ducation sanitaire et sociale comme un messager des recommandations pour la pr vention des risques de contre indications des interactions des m susages des m dicaments Elle est un maillon des r seaux des professionnels de sant qui uvrent pour une prise en charge globale du patient afin d viter des redondances de prescriptions ou des associations m dicamenteuses dangereuses pour la sant 14 Je suis persuad e que Genevi ve Grison saura
160. entendons suivre a pour finalit de faire de notre Acad mie un centre p dagogique propre ouvrir le monde scientifique au public un carrefour d information et d changes sur la recherche scientifique en Lorraine un lieu de m moire retra ant les grandes activit s scientifiques lorraines une plate forme de rencontre pour les scientifiques europ ens et internationaux en liai son avec nos p les de recherche r gionaux Comment r aliser ce projet Centr sur une ouverture en direction des Sciences en Lorraine ce projet consttue la clef de vo te d un plan d actions qui s attache plus particuli rement Cr er des relations avec les universit s et les centres de recherche Organiser des conf rences donn es par des scientifiques venant de diff rents horizons Programmer des r unions r serv es des communications R aliser des colloques avec nos partenaires Sensibiliser les l ves des tablissements du secondaire sur l importance des Sciences Attribuer des prix Proposer des visites de diff rents p les scientifiques et techniques Participer aux Journ es de la science D velopper le site Web de l A L S Publier un bulletin charg de relater la vie associative de l Acad mie et ses activit s purement scientifiques Editer un magazine mettant en valeur la recherche en Lorraine Par ailleurs notre projet restera inscrit dans la perspective de f d rer les volont s humai
161. eptiques gaz asphyxiants organochlor s etc Le sodium lui aussi tr s r actif est ce m tal qui d compose f Et c est pourtant leur combin le sel ordinaire ou chlorure de sodium qui est associ aux tres vivants et leurs milieux Il en est m me un l ment n ces saire puisqu il est retrouv dans la plupart des liquides organiques sang sueur urine par exemple D o la n cessit d une concentration l g re mais permanente donc de sa consommation obligatoire L histoire des premiers hommes apparus la p riode dite pal olithique nous a appris que leur alimentation li e leur activit de nomade et de chasseur cueilleur tait constitu e de la chair de leurs proies Ces viandes crues leur appor taient un taux suffisant de sel pour qu ils n aient pas l obligation d en rechercher On retrouve cette situation chez les peuples nordiques actuels qui se nourrissent de viande crue celle des phoques La dispersion ult rieure des humains sur la plan te accompagn e de leur accroissement les a contraints un autre type d activit celui d agriculteur et d le veur Or les plantes la base de leur alimentation ne contiennent pas de sel ou tr s peu il leur a donc fallu s en procurer dans des espaces soit terrestres li s aux d serts soit maritimes Loin de ces sources le sel a permis de conserver des aliments vite 75 p rissables surtout les viandes D o la recherche accentu e de sources sal es C
162. era incarc r pendant un an Faute de charges Maurice G rard sera remis en libert provisoire le 7 janvier 1970 Metz il trouvera une place de magasinier au foyer d aide aux lib r s Cadeau de fin d ann e un an jour pour jour sa femme sera lib r e de Lorquin Quatre ans plus tard l affaire se ter minera par un non lieu Le couple vivra ensuite Paris rue Saint Maur La pr tresse Alfeola se sera mise entre temps peindre en utilisant les forces de la nature ce qui fait dire au Mage Oui ma femme est une sorci re Et lui affirmera tre le salari de plusieurs diteurs Je suis un n gre j cris pour les autres De juillet octobre r guli rement Maurice G rard revient Marsal et sert ses visiteurs les m mes lucubrations propos des enfants disparus L affaire s inscrit dans un cadre strictement sot rique Comme je l ai toujours dit j ai t choisi par des inconnus sup rieurs que l on nomme parfois les 72 pour accomplir une mission bien pr cise Mission qui avait des connotations politiques c est pour quoi je l ai refus e Par repr sailles mes deux enfants ont t enlev s J ai pens et je pense toujours qu ils pourront revenir un jour L nigme reste enti re Pour terminer je ne r siste pas vous lire un long extrait du Nouvel Observateur du 9 d cembre 1968 sous la plume de Fran ois Caviglioli Le style de l poque tait la mise en sc ne comme dans l affaire Gr
163. es uvres scientifiques r centes sont le r sultat d une collaboration internationale Cette conception a t celle des Curie des Joliot Curie et de bien d autres savants et chercheurs qui ont marqu le XX me si cle Certains aujourd hui peuvent la croire dat e elle garde selon moi toute sa valeur m me si bien entendu les pra tiques de la recherche ont chang l ampleur des applications de la science et leurs cons quence aussi Maria et Bronia A quoi r vait la jeune Maria Sklodowska lorsqu elle proposa sa s ur a n e un pacte d entre aide pour que toutes deux puissent successivement partir Paris poursuivre des tudes sup rieures Les jeunes filles ne pouvaient s inscrire l Universit de Varsovie Elle r vait de s instruire et de retourner ensuite dans son pays enseigner aux jeunes polonais et polonaises ce qu elle aurait appris ma triser ces nouvelles connaissances sur l lectricit ou le comportement des gaz c tait armer plus efficacement que par des fusils ses compatriotes aspirant se lib rer des russes des prussiens et des autrichiens Elle se pla a donc comme institutrice dans une famille ais e avant de rejoindre sa s ur Paris l automne 1891 Trois ans plus tard au prix d un travail acharn elle tait licenci e en physique et en math mati que premi re et deuxi me Pierre et Marie C est sans nul doute sa rencontre avec Pierre Curie en 1894 qui lui fait d couvrir la recherche
164. es Orchid es sauvages aux ditions Place Stanislas dont le premier a t r compens par le prix de notre Acad mie en 2010 Je propose qu Herv PARMENTELAT fasse d sormais partie de notre acad mie Remerciement de Monsieur Parmentelat Monsieur Fran ois Vernier lui remet l insigne de l A L S Communication de Madame Dominique Dubaux Culture scientifique et Enseignement Pr sentation de Madame Dominique Dubaux par Madame Colette Keller Didier Dominique est professeur agr g e de sciences physiques elle est membre titu laire de notre Acad mie dont elle vice pr side par ailleurs le Conseil d administration Elle d bute sa carri re professionnelle l Institution de la Doctrine Chr tienne Verdun puis au Lyc e Saint Louis Bar le Duc En 1997 elle est nomm e au Lyc e Saint Sigisbert Nancy o elle enseigne actuellement Outre ses fonctions d enseignante elle encadre la pr paration au concours r gio nal des Olympiades de la Chimie ENSIC Nancy dont elle est membre du Jury r gional Depuis 1997 elle est conseill re p dagogique au Rectorat de l Acad mie de Nancy Metz pour la formation initiale des enseignants de Sciences Physiques Elle encadre aussi les stages pratiques pour les tudiants en Licence d en seignement de Sciences physiques et des stages pratiques des laur ats du CAPES Depuis 2008 elle est responsable du laboratoire de Physique du Lyc e Saint Sigisbert Nancy Elle est aussi Profes
165. es Ecoles 57140 Woippy KALINOWSKI Jean 2005 Ing nieur Ecole Centrale Arts et Manufactures Paris ER 12 rue Edouard Branly 54130 St Max KELLER DIDIER Colette 1994 2000 Dr en Pharmacie pharmacien d officine ER 47 rue Henri Poincar 54000 Nancy KEVERS PASCALIS Claude 1992 2005 Ing nieur Centrale ER Ecrivain conf rencier 4 rue Georges de la Tour 54000 Nancy KLEIN Jean Paul 2001 Dr en Pharmacie 10 rue de Thionville 54000 Nancy KRAFFT Bernard 2009 Professeur des Universit s ER 472 rue du bas de la C te 54710 Ludres LANDES Pierre 1997 2001 Professeur des Universit s ER Gyn cologie obst trique 14 rue des B gonias 54000 Nancy LAVIKA Claude 2009 Professeur des Universit s Sciences conomiques 10 rue du Mar chal Ney 54110 Jarville LENATTIER SICARD H l ne 2003 2005 Directeur d Entreprise ER Dr en Histoire contemporaine 10 rue Lepois 54000 Nancy LEPORI Jean Claude 2003 2005 M decin ophtalmologie Les Nations 23 bd de l Europe 54500 Vandoeuvre l s Nancy LESUEUR Jacques 1983 1992 Ing nieur ETP ER 44 rue de M dreville 54000 Nancy LEXA CHOMARD Annette 2005 2010 Dr en Sciences biologiques g rante de soci t Toxicologie volutionnisme 12 rue G n ral de Gaulle 57130 Jouy aux Arches 146 LIMAUX Fran ois 2008 Chef du Service agronomie et environnement de la Chambre r gionale d Agriculture de Lorraine ER 200 Grande rue
166. es et par lesquels je me suis int ress l tude du d veloppement et de l volution du nez Le Dr R gnier a en effet connu le Pr Riu d origine basque et dont il faut prononcer le nom Riou m a t il dit personnage charismatique qui a crit en 1960 j avais alors 3 ans un rapport de la Soci t Fran aise d ORL sur le physiologie des sinus en collaboration avec d au tres personnages tout aussi charismatiques les Pr Flottes Clerc et Devilla Ce lien assur par le Dr R gnier entre les inspirateurs de mes recherches actuelles sur l volution inspirateurs que je n ai jamais rencontr s et moi m me par l entremise d une absence involontaire du Pr Wayoff refl te assez bien la notion de contingence en th orie de l volution propos de laquelle je voudrais dire quelques mots aujourd hui en guise de discours d introduction 115 La contingence c est la combinaison de l Histoire laquelle on ne peut plus rien changer et qui d s lors appara t comme d termin e et donne l illusion d un d terminisme dans le d roulement de l univers et de la vie sur terre et du hasard c est dire une combinaison du d termin et de l ind termin L histoire de l A L S est par exemple d termin e puisque chaque ann e lors de la s ance de rentr e un ou plusieurs nouveaux soci taires font comme moi aujourd hui leur discours de r ception Mais c est le hasard li l absence involon taire du Pr Wayoff qui m a fait renco
167. es t moins de l histoire de ces min raux que ce soit au cours de l vo lution de la galaxie pour les grains stellaires ou au cours de l volution de la Terre pour les roches terrestres Les compositions isotopiques peuvent aussi tre utilis es pour r soudre certains probl mes arch ologiques Fin de la conf rence questions des soci taires Remerciements de la Pr sidente Fin de la s ance 19 h40 La pr sidente convie les soci taires et les conf renciers au bar de la CUGN pour prendre un rafraichissement Le Secr taire de s ance Jean Pierre Jolas La Pr sidente Colette Keller Didier 111 Proc s verbal de la s ance de rentr e du 13 octobre 2011 au Conseil G n ral de Meurthe et Moselle Ouverture de la s ance 17 heures On note la pr sence d environ 250 personnes La s ance d bute par l inauguration de l INPIRAMA Lorraine Il s agit d un travail men pendant deux ans par un groupe compos de soci taires et acad miciens de notre compagnie de la direction de la d l gation r gionale de l INPI du Directeur du Centre l Image de Lorraine notre confr re Jean Pierre Puton Notre confr re Francis d Alascio a beaucoup contribu sa r alisation Il n a pas m nag son temps et son nergie pour mener bien notre projet en effec tuant de nombreux allers et retours Paris n cessaires pour obtenir un r sultat la hauteur de notre attente Apr s qu elle ait excus G rard Winter co
168. es turbines Il est l auteur de 93 publications dont 76 dans des revues internationales de 95 communications dont 52 dans des congr s internationaux Il a dirig 21 th ses de doctorat ou d habilitation diriger des recherches Il a exerc de nombreuses responsabilit s administratives Je citerai entre autres Directeur par int rim du D partement de Chimie Physique des R actions UMR 7630 du CNRS l ENSIC 30 permanents Membre de nombreuses commissions conseils et groupes de travail Pr sident de la Commission de Sp cialistes en 31 32 mes sections du CNU avan cement et recrutement des enseignants chercheurs de 1989 1998 l INPI Responsable du Service Emplois Carri res de l ENSIC de 1970 2006 aidant au placement des jeunes ing nieurs ENSIC G rard Scacchi n tait pas qu un brillant enseignant chercheur Mari p re de deux enfants il trouvait encore le temps de s adonner quelques loisirs Je citerai 63 gt son int r t pour le cin ma particuli rement les westerns et les films noirs am ri cains son go t pour les ouvrages consacr s ce genre d uvres il a galement suivi des cours sur le cin ma l Universit de la Culture Permanente pr parer et faire des voyages faire du dessin et du pastel c est un amateur de bandes dessin es il a aussi pris des cours pour s am liorer dans ce domaine couter de la musique aussi bien du classique que du ja
169. ession ou pr sident de s ance lors de congr s Les travaux de recherche de Guy Branlant concernent quatre grandes familles de mol cules les ald hydes d shydrog nases cofacteur NAD P qui jouent un r le essentiel au niveau cellulaire les m thionines sulfoxydes r ductases ayant un r le de restauration ou de r gulation de l activit des prot ines v ritables enzymes antivieillissement les disulfures oxydor ductases repliement thior doxine retomb es pharmacologiques les sulfir doxines dont le r le biologique dans de nombreux types de cancers et maladies neurod g n ratives est tabli Il a sur ces sujets encadr ou co encadr 30 DEA 16 th ses dont une en cours Guy Branlant a honor 22 contrats de recherche et de valorisation le plus r cent tant une ANR blanche de 2006 2009 A c t de ses travaux de recherche il a assum de nombreuses responsabilit s locales ou plus larges Citons particuli rement le Conseil scientifique de l UHP le bureau de l Ecole doctorale Biologie Sant Environnement la commission de sp cialistes de sa section la 64 me le CA de la Soci t fran aise de Biochimie et Biologie Mol culaire le Comit Nationale de Biochimie ou encore de nombreux comit s d valuation A l UHP il fut pendant 17 ans responsable du programme pluriformation du Service Commun de Bio physicochimie reconnu par le Minist re Pour l enseignement il a t initiateur ou respo
170. est l origine de dizaines d esp ces horticoles nouvelles toujours commercialis es et travaill es de nos jours Son dynamisme et sa r ussite hors du commun ne peuvent pas tre dissoci s du mouvement Art Nouveau qui na t Nancy la fin du XIX me si cle La pr sidente donne la parole Monsieur G rard Scacchi pour qu il pr sente sa conf rence 139 Conf rence par Monsieur G rard Scacchi Nucl osynth se vie et mort des toiles ou formation des l ments chimiques dans l Univers Pr sentation de Monsieur G rard Scacchi G rard Scacchi est dipl m Docteur s sciences de physique et chimie et Professeur de l ENSIC o il enseigna de 1983 2006 Il enseigna aussi dans le cadre d un dipl me d tudes approfondies chimie et pollution atmosph rique et sensibilisa ses tudiants au r chauffement climatique et aux probl mes li s la couche d ozone Il contribua de nombreuses publications et ouvrages scientifiques Brillant enseignant chercheur G rard Scacchi est aussi astronome amateur il est un membre actif de la Soci t lorraine d astronomie C est sans doute pourquoi il a choisi de nous parler de vie et mort des toiles sujet que nous annon ait d j son parrain Jean Paul Haton le 12 mai dernier alors que nous avions le plaisir de recevoir G rard Scacchi nouveau soci taire de notre Acad mie Pr sentation de la conf rence Fin de la conf rence Remerciement de la Pr side
171. est le R f rent national Il participe au programme TRUSTEA entendez par l le traitement rustique des eaux dans le cadre d un projet associant des chercheurs et des acteurs de terrain agriculteurs responsables de collectivit s associations etc Il est associ un travail portant sur une valuation du principe de pr caution Il est membre de l ELES Espace Lorrain d Ethique de la Sant Ses responsabilit s et activit s sont diverses Initiateur et organisateur du Challenge d veloppement durable r unissant les 21 d partements G nie Civil de France Nancy les 27 et 28 mai 2010 Membre de la Commission Construire et am nager du Plan Energie Climat de la R gion lorraine R alisateur d une chronique hebdomadaire sur RCF Petite chronique philosophi que du d veloppement durable 2007 2008 Il est auteur de nombreux ouvrages articles communications Il vient de participer une mission de t l vision relay e par Universcience que vous pouvez visionner sur Internet Son pouse Genevi ve est soci taire de notre Acad mie 64 R sum de la communication Monsieur Denis Grison Qu est ce que le principe de pr caution Depuis sa conception il a t tr s contest tant souvent compris comme un principe d abstention Je cherche montrer que tout au contraire c est un principe d action Aristote peut nous aider d finir l action v ritable qui demande de faire une large
172. et enfin artiste designer pour attirer le consommateur A la suite du lorrain Herv This le pape de la cuisine mol culaire auteur de La cuisine alchimie chimie ou art nous voque rons la cr ativit des artistes pour cr er de nouvelles bi res notamment depuis la nouvelle l gislation de 1992 Enfin puisque la bi re c est de l amiti liquide le cer cle des flaveurs nous plongera dans l univers de la d gustation Une bi re brass e avec savoir se d gustant avec sagesse Fin de la conf rence Remerciements de la Pr sidente Questions des soci taires Fin de la s ance 19 h40 La pr sidente convie les soci taires et les conf renciers au bar de la CUGN pour prendre un rafraichissement Le Secr taire de s ance Jean Pierre Jolas La Pr sidente Colette Keller Didier 66 Le sel Ce th me a t pr sent lors d une journ e conviviale organis e par la cinqui me section de l A L S le samedi 21 mai 2011 Delme et Marsal Accueil et pr sentation de la journ e par Pierre Boyer Au nom des membres de la cinqui me section je suis tr s heureux de vous accueillir Cette journ e se veut tre p dagogique et conviviale Avant de vous donner quelques pr cisions pratiques sur cette journ e je tiens remercier ceux qui ont contribu d une mani re active sa r alisation Tout d abord H l ne Lenattier qui a accept de nous dresser un bref histo rique du sel en Lorraine D licate tait la t
173. et magnifique diaporama Le Vice Pr sident Jean Yves le D aut invite l assembl e prendre un rafra chisse ment au bar de l H tel de R gion 132 Proc s verbal de la s ance du jeudi 8 d cembre 2011 Pr sents 103 personnes inscrites sur le registre on note la pr sence d l ves du lyc e Saint Sigisbert de Nancy En caract res droits les Soci taires Bernard Anziani Michel Arnoux Fr d rique Battin Leclers Fran ois Baudin Pierre Beck Sophie Beydon Francis Billaud Nicole Bonnet Pierre Bonnet Jacqueline Boulang Michel Boulang Pierre Boyer Guy Branland Danielle Burckard Jean Cailliez Fran ois Chr tien Andr Cl ment Daniel Coupechoux Pierre Coupechoux Charles Courbet Blandine Cypriani Francis d Alascio Jacqueline Depardieu Jacques Derichourg Jean Paul Derniame Dominique Dubaux Louis Florentin Charles Franiatte Mich le Gabenisch Armand Guckert Jeanne Godard Xavier Jeanmoulin Armand Hadni Jean Pierre Haluk Marie Christine Haton Jean Paul Haton Claude Herique Fran ois Hirtz Fernand Jacquin Francis Jacob G rard Janin Emmanuelle Job Jean Pierre Jolas Colette Keller Didier Bertrand Krafft Pierre Landes Michel Legendre H l ne Lenattier Jean Claude Lepori Fran ois Limaux Bernard Maudinat B atrice Matha Claude Mathieu Colette Mayeur Maurice Metche Ren e Miquel Daniel Oth Genevi ve Parnalland Gilbert Peria Jean Marc Pr vot Jeannine Puton Scherbeck Guy Rav
174. ette faim physiologique de sel a t augment e par la gastronomie les salaisons d velop pant le go t qui s est accru progressivement En raison des conflits quasi permanents il a fallu assurer l alimentation des combattants mais surtout celle des non combattants Or le f odalisme a priv la majorit du peuple du droit la consommation de viandes par l interdiction de la chasse La solution tant la consommation des poissons de mer les harengs qui ont prolif r par millions la belle saison La demande constante a incit les p cheurs constituer des r serves conserv es dans le sel Ainsi cette poque les harengs saurs ont sauv les peuples de la famine Plus tard la p che la morue a remplac celle du hareng et les consommateurs ont t d autant plus nombreux que la viande co tait tr s cher Mais ce besoin de sel a t augment par la gastronomie les salaisons d veloppant le go t On s est abstenu des aliments fades les gourmets recherchant les aliments sal s jambons saucisses et saucissons et autres cochonna illes et m me ap ritifs sal s cacahu tes pistaches bretzels Cette faim de sel n est pas seulement une obligation humaine Les mam mif res herbivores r clament du sel Ce besoin est tr s visible chez les ruminants arctiques rennes b ufs musqu s qui se pr cipitent sur les roches salines quand la neige a fondu Ainsi une vache consomme annuellement seize kilos de sel Les
175. evait favoriser sa r surrection Au niveau des croyances populaires renverser du sel table est un pr sage de malheur Par contre pour se prot ger d un mauvais sort ne jette t on pas du sel par dessus son paule gauche La justification de cette pratique serait que les mau vais esprits se cachant du c t gauche sont aveugl s par le sel ce qui prot ge donc de leurs agissements Au Danemark renverser du sel porte bonheur s il est sec et malheur s il est mouill Aux tats Unis on dit que chaque grain de sel renvers est un jour de tris tesse Mais si on rassemble les grains et qu on les jette sur la cuisini re cela suppri mera les larmes pr dites Au Moyen ge on pensait qu avoir du sel au fond d une poche faisait fuir le d mon et qu en disperser aux quatre coins de sa maison loignait le mauvais sort l le de Man le ler novembre chacun des habitants d un logement renver sait dans une assiette un d coudre de sel Si le lendemain matin quelqu un consta tait que son tas s tait croul cela tait le signe qu il allait mourir dans l ann e La nuit de No l en Hesse on remplissait douze pelures d oignon avec du sel Le lendemain matin si le sel tait fondu dans une pelure son rang indiquait le mois o le malheur frapperait Il tait cependant possible de conjurer le sort en jetant dessus du sel b nit frais Symbole de la puret le sel est tr s employ par ceux qui pratiquent l exorcisme
176. femme recevoir un Prix Nobel Mais Marie Curie a t davantage reconnue l tranger que dans son pays d adoption ainsi l entr e l Acad mie des Sciences lui fut refus e en 1911 l ann e m me o elle sera honor e par le Prix Nobel D ailleurs l poque on n admettait pas les femmes l Institut Elle fut la premi re femme nomm e Professeur la Sorbonne en 1906 lorsqu on lui confia la chaire de Pierre Curie d c d Si l apport de Marie Curie est consid rable comme savante elle s est gale ment beaucoup int ress e aux applications m dicales des rayonnements ionisants En 1909 l Universit et l Institut Pasteur fondent l Institut du Radium appel actuel lement Institut Curie qui comprendra un laboratoire de radioactivit et un labora toire de recherches biologiques et de Curieth rapie Marie Curie dirigera le labora toire de radioactivit Durant la premi re guerre mondiale elle se bat pour l utilisation des Rayons X en vue de soigner les bless s A ce moment les autorit s n avaient pas r el lement compris l int r t des Rayons X pour la m decine et la chirurgie Marie Curie cr e une voiture radiologique les petites Curie qui va d hopital en hopital en aout 1914 pour examiner aux Rayons X les bless s de la bataille de la Marne Puis durant toute la guerre elle sillonne le front Suippes Calais Verdun Reims Chalons etc Elle quipe vingt voitures et installe deux cents salles de radiologi
177. ff rents contenus Au cours de ces 20 derni res ann es j ai relev 82 publications dans des revues internationales de haut niveau et pour lesquelles il est difficile de s imposer Parmi celles ci 76 sont en anglais Les 6 autres sont en fran ais OUF La langue fran aise est l Fort heureusement J ai relev une bonne quarantaine de pr sentations nationales et interna tionales avec actes dont une trentaine sont en langue anglaise Les communications orales les compl tent pour une quarantaine galement dominante anglaise Tu communiques galement par affiches Posters plus d une trentaine sont ton actif avec une majorit en anglais Je ne peux oublier les conf rences invit es demand es en France et l tranger au Maroc en Slov nie en Turquie au Canada Je rappellerai seulement ta derni re conf rence faite r cemment notre porte Son titre For t et chimie verte donn e au festival International de G ographie Saint Di en octobre der nier Th me d actualit pour l ann e 2011 Avec une telle passion pour ton m tier peux tu encore consacrer un peu de temps tes hobbies Je sais que tu aimes la nature pour le calme qu elle t offre et que tu partages avec ta petite famille mais aussi que tu rev ts certaines heures de loisirs encore l habit du chercheur Mais un habit diff rent Tu es chercheur de champignons Voil chers Amis un peu d voil la personnalit de notre Coll gue Philippe G
178. ffrais et ce patricien avait toujours une blouse macul e de sang jusqu au jour o il a pris l heureuse initiative de partir en cong et de prendre un rempla ant l tout a chang Ce rempla ant tait jeune me prenait l heure ne me faisait pas souffrir adorait les rallyes automobiles et la p che la mouche Le contraste flagrant et l admiration si vive m ont mis instantan ment en t te l id e d tre chirurgien dentiste A la m me poque j tais impressionn par un professeur d histoire g ographie qui savait tellement faire passer le message et int resser ses jeunes pousses qu il m est aussi venu l esprit d tre enseignant Enfin toujours dans les ann es soixante la fi vre du rock and roll d ferlait en France et j avais form un petit orchestre les Flippers Je d sirais ardemment faire de la sc ne et du show biz Aujourd hui je suis combl et j ai eu une vie professionnelle tr s fructueuse en exer ant avec passion mon m tier de praticien d enseignant et de conf rencier Cela a pu se concr tiser gr ce au soutien constant de mon pouse Patricia et de mes trois enfants Je suis fier et honor d acc der au sein de l Acad mie Lorraine des Sciences et j essaierai de faire honneur toutes et tous particuli rement ma Marraine et mon Parrain en ayant ce soir une pens e particuli re un Ami trop t t disparu que vous avez appr ci l Acad mie je veux parler du Profe
179. franco allemande 58 rue des Parterres fleuris 54280 Seichamps GOLIOT Alain 2001 Professeur Universit H Poincar Nancy I management industriel automatisme 4 av des Vosges 54110 Dombasle sur Meurthe GOLNEAU ALLANET Mich le 18 rue de la Commanderie 54000 Nancy GOUZOU Lyliane 2001 Infirmi re 40 rue de S vres 54180 Heillecourt GRAVOULET Julien 2005 Dr en Pharmacie 5 rue du Haut Ch teau 54600 Leyr GRISON Genevi ve 2011 Dr en Pharmacie Professeur associ 10 avenue du Vieux Ch teau 54500 Vandoeuvre l s Nancy GUCKERT Armand 2010 Ing nieur Agronome Professeur ENSAIA et INPL ER 2 avenue de la For t de Haye 54500 Vandoeuvre GUERRIER de DUMAST Bernard 2000 Secr taire g n ral honoraire St Gobain Pont Mousson Economie 38 Place de la Carri re 54000 Nancy HADNI Armand 1992 Professeur des Universit s ER 28 rue N D de Lourdes 54000 Nancy HALUK Jean Pierre 2002 2010 Ma tre de conf rences 9 rue du Luxembourg 54520 Laxou HATON Jean Paul 2005 2010 Professeur des Universit s 25 rue de la Source 54000 Nancy HATON Marie Christine 2009 2011 Professeur des Universit s Informatique 25 rue de la Source 54000 Nancy 145 HERIQUE Claude 2004 2005 Officier g n ral ER Ing nieur Sup lec 5 rue de Nancy 54134 Ceintrey HODOT Ren 2011 Professeur Em rite des Universit s 11 rue de la Poudri re 54130 St Max HOFFMANN Maurice 1971 Profe
180. gure la nomination de nouveaux membres d honneur et d acad miciens par le conseil d administration en date du 13 avril 1967 Les sections concern es sont la 2 me section Pr Ren Frentz 1955 1967 d c d Il succ de Narcisse C zard au poste de tr sorier jusqu en 1971 et demande en 1985 ne plus faire parti de la soci t 3 me section Dr Norbert Masius 1958 1967 d c d 1980 Longtemps pr sident de la Soci t d Histoire naturelle de la Moselle 4 me section Pr Jean Aurouze 1962 1967 d c d 2004 Elu conseiller en remplacement de M Viney ancien directeur de l ENGREE il exercera plusieurs mandats successifs C est en 1969 que para t la nomination en date du 13 mars de M Emile Pierret Ma tre de conf rences honoraire comme titulaire dans la l re section de l acad mie 1931 1969 d c d 1978 Une nouvelle liste des membres para t dans le bulletin de 1973 tome 12 fascicule 3 et donne la constitution des sections de l Acad mie courant 1973 avec apparition de nouveaux titulaires 2 me section M Jean Fran ois Pierre 1962 1972 Secr taire de s ance en 1967 il remplace en janvier 1972 M Frentz dans la fonction de tr sorier qu il assure jusqu en 2000 Elu pr sident de la section au d c s du Pr Veillet 1993 Conseiller 2000 2003 puis membre de droit M daille de Vermeil de l A S L S 1985 M daille d Or 1991 Membre d Honneur 2001 4 me section Pr
181. hectares aujourd hui elle en atteint un peu plus de 16 millions A partir du XIX me si cle un changement important intervient dans la ges tion de nos for ts et ceci sous l impulsion de l Ecole des Eaux et For ts En effet les peuplements forestiers feuillus taient pour la plupart g r s en taillis sous futaie et la conversion en futaie s engage d abord dans les for ts domaniales puis dans les for ts communales Cela am ne une r gularisation des peuplements et parfois une perte de la biodiversit La cr ation du Fonds Forestier national au lendemain de la Deuxi me Guerre Mondiale permet d augmenter la surface des for t mais essentiellement en r sineux et en peuplier L ouragan Lothar du 26 d cembre 1999 va bousculer quelque peu ces concepts Au lendemain de la temp te de nombreux gestionnaires se sont pos s des questions sur la stabilit des for ts Fort de l exp rience de temp tes pr c dentes 1984 Darney 1990 nord de la Lorraine il est convenu dans un premier temps que le recours aux plantations devra tre exceptionnel Cela a conduit travailler avec ce que nous donnait la nature et favoriser la diversit foresti re 92 Voir diaporama sur le site de l A L S C est au tour de Jean Pierre Haluk de faire le lien entre cette For t qui vient de nous tre si bien voqu e et la chimie que nous souhaitons aussi honor e Jean Pierre est membre titulaire de 1 A L S il fut ma tre de conf rences e
182. iait la pr sence sur tous les actes officiels de la mention ancienne Soci t des Sciences naturelles de Strasbourg supprim e des statuts lors de la refonte de 2001 Notons qu en 1858 la Soci t strasbourgeoise tait reconnue d utilit publi que Ce n est que par le d cret du 26 avril 1968 que sa descendante nanc ienne retrouvait la reconnaissance d tablissement d utilit publique avec l intitul offi ciel d Acad mie et Soci t Lorraines des Sciences En ce jour l Acad mie Lorraine des Sciences c l bre un cinquantenaire C est en effet le 8 d cembre 19603 que la Soci t des Sciences de Nancy r unie en assembl e g n rale extraordinaire adoptait les statuts remani s lui don nant le nom de Soci t Lorraine des Sciences Le pr sident Andr Veillet et le Secr taire g n ral Pierre Louis Maubeuge l origine de cette mutation s taient rapproch s des statuts fondateurs ainsi l article 3 pr cisait que La Soci t se compose d Associ s correspondants de Membres titulaires et de Membres honoraires Les premiers ne sont pas limit s en nombre les seconds sont au nombre de 40 Le d sir des r dacteurs de cr er une structure acad mique est bien appa rent et d s l alin a suivant il est pr cis que Cette Soci t Lorraine des Sciences com prend 40 membres r partis dans cinq sections Cependant ce d sir n allait pas jusqu se mat rialiser dans l intitul des statuts bien que d
183. ie ou plut t des rapports de la science avec la soci t Je citai Pierre Curie tout l heure invitant Marie vivre ensemble leur r ve humanitaire et leur r ve scientifique C est l poque o beaucoup esp rent que le progr s scientifique sera tel qu il r glera la question sociale La conclusion du discours Nobel quelque 10 ans plus tard r sonne d une autre interrogation On peut concevoir que dans des mains criminelles le radium puisse devenir tr s dan gereux en concluant cependant je suis de ceux qui pensent avec Nobel que l humanit tirera plus de bien que de mal des d couvertes nouvelles C est Marie Curie qui crit en 1933 une poque marqu e par le souvenir des gaz de combat dans la guerre de 1914 et par la crise conomique Si des paro les telles que la faillite de la science ont pu tre prononc es dans l amer tume et le d couragement c est que l effort de l humanit vers ses plus bel les aspirations est imparfait comme tout ce qui est humain et qu il a sou vent t d vi de sa route par les forces d go sme national et de r gression sociale 101 La cr ation d un secr tariat d tat la recherche scientifique par le Front populaire en 1936 est un symbole clatant de reconnaissance du r le de la science La deuxi me guerre mondiale s ach ve malheureusement sous le signe de la bombe atomique et de conflits futurs Le r le de la science dans le devenir des soci t s n est plus ni
184. ientifiques j au rais pu vous les r v ler sur une feuille de papier filtre en encre sympathique du bleu de Prusse en l occurrence pigment cher Pablo Picasso durant sa p riode bleue au d but du XX me si cle Chers confr res chers amis pardonnez leur de vous imposer l A L S un soci taire saltimbanque scientifique qualifi de longue date par ses coll gues et amis de camelot des sciences Sachez que je n ai aucun m rite avoir t choisi Certes sollicit plusieurs reprises par ma marraine et mon parrain j tais aussi pistonn par les deux vice pr sidents de l A L S Dominique Dubaux une de mes premi res tudiantes universitaires et Jean Paul Haton soutien et ami de lon gue date aux c t s de Marie Christine Haton ancienne responsable du CESS d Epinal cher en mon c ur d enseignant chercheur pensionn Ce parcours n aurait pu tre sans l accompagnement et le soutien de nombreu ses personnes Je saurai gr publiquement aux plus marquantes de mon itin raire Jean Barriol Pr pour ses pertinents soutiens et rapport durant ma th se de doctorat d Etat s Sciences Ernst Ulrich Franck Pr pour son accueil lors de mon fructueux s jour post doc en son labo de Karlsruhe D Pierre Boyer pour son accompagnement durant mes premiers TP de chi mie physique et d informatique au labo de chimie th orique et TD de recherche op rationnelle l ICN Ils furent mes premi res fertiles et orig
185. ilit exceptionnelle du noyau de fer qui provoque un effondrement du c ur de l toile suivi d une gigantesque explosion une Supernova Lors de ce ph nom ne sont synth tis s tous les l ments plus lourds que le fer et le c ur de l toile devient alors une toile neutrons ou un trou noir 140 La Nucl osynth se interstellaire forme le lithium le b ryllium et le bore Ce qui pr c de rend compte de la formation de tous les l ments chimiques de la classification p riodique c est dire de la mati re visible Il semblerait que cette mati re ne repr sente que 10 20 de la masse totale de l Univers le reste tant compos d une myst rieuse mati re noire C est une des grandes nigmes actuelles de l astrophysique Diaporama de la conf rence sur le site de l A L S Fin de la s ance 19 h 40 La pr sidente convie les soci taires et les conf renciers au bar de la CUGN pour prendre un rafraichissement Le Secr taire de s ance Jean Pierre Jolas La Pr sidente Colette Keller Didier 141 COMPOSITION de l ACAD MIE LORRAINE des SCIENCES arr t e au 31 d cembre 2011 MEMBRES d HONNEUR date de nomination Jean LECLERCQ 1987 Georges PARENT 1989 STOMP Norbert 1989 Andr DELMER 1995 Pierre DEMERS 1995 Charles CHON 1995 Jean Fran ois PIERRE 2001 Andr ROSSINOT 2002 Pierre SECK 2005 H l ne LANGEVIN JOLIOT 2011 MEMBRES de l ACAD MIE en exercice
186. important dans des groupes d expertise et de prospective Aussi c est avec une grande joie Sylvain que nous te recevons comme soci taire de l A L S et que je t exprime toute mon amiti pour ces longues ann es de travail en commun particuli rement riches et fertiles dans une ambiance de confiance r ciproque Armand GUCKERT Remerciement de Monsieur Plantureux Je voudrais d abord remercier votre acad mie de m accepter en son sein et vous Madame la Pr sidente de m avoir contact dans ce but C est un grand hon neur pour moi et je t cherai d tre digne de votre reconnaissance J y vois une opportunit de d velopper une id e que j ai plusieurs fois exp ri ment au cours de ma carri re scientifique celle que la confrontation des disciplines est un excellent levier pour faire merger des innovations scientifiques J exp rimente en ce moment des d marches l interface de 3 disciplines agronomie cologie et sciences de l information et je mesure donc l int r t de ces d marches interdisciplinai res L ouverture d esprit est pour moi une qualit majeure du scientifique Mon principal sujet de recherche est actuellement celui des interactions entre agriculture et biodiversit je m int resse en particulier aux propri t s des agrosyst mes qui mergent de leur niveau de diversit Comment d velopper une telle approche sans croire que dans d autres domaines aussi la diversit est l origine de propri t s int
187. impu ret s Il est directement utilisable pour le salage des routes pour des blocs l cher destin s au b tail et sous forme de granulats pour les industries des cuirs et peaux Pour la consommation ou son emploi dans l industrie il n cessite un raffinage Aujourd hui en France l exception de la mine de Varang ville les gisements de sel gemme ne sont plus exploit s par des m thodes mini res mais par des m tho des de sondages Celles ci autorisent des exploitations grande profondeur pouvant atteindre mille deux mille m tres qui restent conomiquement encore rentables LTR E Leur principe en est simple on r alise un forage par lequel on injecte de l eau douce dans la couche de sel Ce dernier se dissout dans l eau inject e et il ne reste plus qu pomper ensuite la saumure ainsi obtenue qui est satur e environ 300 grammes par litre Celle ci peut tre ensuite canalis e vers une usine de traite ment non n cessairement situ e sur le site de forage Cette technique admet des variantes Une premi re technique est celle des sondages en pistes Elle consiste intro duire dans les forages un double tubage permettant d injecter de l eau douce et de soutirer la saumure Il se cr e ainsi une cavit de dissolution au niveau du forage On r alise des pistes de forage Elles consistent en un ensemble de vingt trente sondages espac s d environ cinquante m tres et dispos s suivant la ligne de plus grande
188. inales d marches pluri et transdisciplinaires d velopp es et prolong es par la suite l ACUCES au CUCES au CNAM et au CESS d Epinal 108 Xavier D glise Pr cr ateur de l ENSTIB d Epinal pour l aimable accueil au LERMAB mon retour de Karlsruhe en 1990 et son ind fectible soutien mes actions de vulgarisation scientifique Hubert Curien cr ateur de La Science en F te en juin 1992 et Philippe S guin pour leurs enrichissantes rencontres et discussions tant Epinal qu Vandoeuvre sur le plan de la Culture Scientifique et Technique Michel Jouan et Jean Michel Gillet Prs l Ecole Centrale de Paris pour leurs encouragements prodigu s depuis 1997 lors des jurys de l preuve commune TIPE des Concours des CPGE Benoit Taveneaux Michel Card et Didier Mathieu pour leur invitation en leur MJC respective de Nancy Vandoeuvre et Epinal et leur aimable collaboration dans le cadre de la popularisation des sciences Au terme de cette litanie j adresserai plus particuli rement des remercie ments soutenus et amicaux Philippe Gadonneix technicien de recherche l an tenne d Epinal qui m accompagne sans rel che depuis 1998 et Olivier Lenoble Pr sident du P le Sup d Epinal pour son soutien constant Ch re Colette cher Pierre chers confr res Merci encore pour cette cerise sur le g teau de mon parcours palliant l absence de reconnaissance universitaire officielle en son temps Et comme auraient
189. inate de sodium et un produit vitant une perte d iode par vaporisation ou de l iodure de sodium Pour m moire une carence chronique en iode peut conduire au cr tinisme le classique cr tin des Alpes et en emp chant une production suffi sante d hormones thyro diennes peut entra ner des goitres La vente de sel iod est impos e par la r glementation dans plusieurs pays dont la France Comme cela avait t indiqu lors de l introduction le raffinage du sel de table impose galement des valeurs maximales pour certains l ments 2 mg kg pour le cuivre et le plomb 0 5 mg kg pour le cadmium et l arsenic et 0 1 mg kg pour le mercure Ind pendamment de son r le fondamental dans le fonctionnement du corps le sel poss de une fonction d exhausteur de go t ce qui explique largement son utilisation en cuisine Pour information la consommation de sel en France a t estim e entre sept et dix grammes en moyenne par jour alors que les besoins physiologiques n ex c deraient pas deux ou trois grammes par jour Ce constat ne doit cependant pas tre alarmiste En effet dans le rapport datant du 4 janvier 2002 r alis par le groupe Sel de l AFSAA Agence Fran aise de S curit Sanitaire des Aliments on peut lire dans les conclusions que le manque de certitudes scientifiques sur la consommation optimale de sel n incite pas l heure actuelle des recommandations d finitives une moyenne d apports r els de 6 8 g de
190. ins L onard de Vinci v ritablement unique est son approche scientifique Il peut tre consid r comme le premier hydrologue qui a formul des hypoth ses sur la base d observations qu il a ensuite tent de tester sous diff rentes conditions Etant la fois un artiste un philosophe un ing nieur et un scientifique il tait capable de combiner ses talents d observation pour capturer des ph nom nes dans ses dessins pour d velopper des instruments servant tester ses hypoth ses et pour traduire celles ci en v ritables relations de cause effet Il a sans aucun doute t un pion nier de l hydrologie exp rimentale moderne d veloppant et construisant ses propres instruments pour tester les hypoth ses qu il laborait Bien que ses crits n aient jamais t publi s de mani re organis e ses tra vaux de recherche sur les composantes du cycle de l eau constituent une tape remarquable dans l av nement des sciences hydrologiques modernes 56 Fin de la conf rence Remerciement de la Pr sidente Questions des soci taires Fin de la s ance 19 h30 La pr sidente convie les soci taires et les conf renciers au bar de la CUGN pour prendre un rafraichissement Le Secr taire de s ance Jean Pierre Jolas La Pr sidente Colette Keller Didier Dr Dani le SOMMELET 257 gt Proc s verbal de la s ance du jeudi 12 mai 2011 Pr sents personnes qui se sont inscrites sur le registre En caract re
191. ion informatis DIVERS rapports de contrat Encadrement et participation des jurys de th se 13 th ses encadr es ou co encadr es et 5 HDR encadr es Examinateur ou rapporteur de 27 th ses et 5 HDR Responsabilit s administratives et expertises tr s nombreuses Membre lu de conseils et de commissions de recrutement Conseil National des Universit s 68 Section 1993 1998 Vice Pr sident MDC Membre de nombreuses Commission INPL 1986 1995 Universit Henri Poincar Nancy I Universit de Metz 1996 1997 Membre lu Conseil d administration et CS INPL CA ENSA Commission IATOS de l INPL 1991 1993 CNECA Minist re de l Agriculture Pr sident de la commission d Evaluation des Ing nieurs INRA commission MTO4 depuis 2004 Organisation des Doctoriales de Lorraine Responsable de l organisation en 1998 Membre du comit d organisation EXPERTISES Membre de l expertise collective agriculture et biodiversit minist res Agriculture et Ecologie 2007 2008 Animateur prospective syst mes de culture et biodiversit INRA 2008 2009 Animateur prospective syst me fourragers innovants INRA 2010 Lecteur pour les revues Eur J Agr Plant Soil Fourrages Membre de l expertise collective INRA Agriculture et biodiversit Expert prairie pour des instituts techniques ITCF Arvalis IE GNIS Membre de la commission de labellisation des UMR Min Agriculture Membre de la commission r gionale d Agriculture Raisonn e d
192. ions calcul es afin de soutenir le plafond Ainsi les terrains situ s au dessus de la mine demeurent stables De plus le toit des galeries est boulonn au terrain situ au dessus On vite ainsi un sout nement co teux par tan onnage L abattage du minerai se fait l aide d explosifs par des tirs de mines hori zontales en avan ant sur plusieurs fronts et en formant des vides les chambres et en laissant les piliers de minerai pour viter au toit de s effondrer Des boulons d an crage augmentent la r sistance des piliers Les chambres servent ensuite de voies de roulage pour le transport par camions du minerai Varang ville une galerie prin cipale large de 13 m tres et haute de 4 50 m tres est affect e au convoyage du minerai Les piliers abandonn s font 29 m tres de c t Ces travaux n cessitent un mat riel tr s sp cialis Pour pr parer les tirs on utilise un jumbo de foration Il permet de per cer des trous de 4 50 m tres de profondeur sur un diam tre de 4 centim tres pour placer l explosif Il en faut 42 par tir Chaque tir permet un abattage de 500 600 tonnes de sel Apr s que le minerai aura t t une haveuse avec un front de taille de 4 30 m tres am liorera la plan it du sol Le sel est dirig vers une station de broyage et de criblage pour tre soit stock dans un silo souterrain soit remont au jour Il est remarquer que le sel ainsi produit Varang ville est plein d
193. ir ses droits la retraite il y a deux mois peine J esp re avoir le tr s prochain plaisir de venir vous causer d oreille au cours d une r union de votre si belle Acad mie Madame la pr sidente merci encore pour votre accueil La Pr sidente donne la parole Monsieur Hirtz pour qu il pr sente sa communication Communication de Monsieur Fran ois Hirtz Hommage Victor Lemoine l innovation horticole Pr sentation de Fran ois Hirtz Monsieur Fran ois Hirtz est pharmacien dipl m de la Facult de Nancy et titulaire d une officine Bouzonville en Moselle Le sujet de sa th se de doctorat concernait justement Victor Lemoine Fin de la conf rence Remerciement de la Pr sidente Questions des soci taires R sum de la communication Victor Lemoine 1823 1911 horticulteur Nanc ien a marqu l histoire de sa profession Consid r juste titre comme un hybrideur de grand talent dou d un sens aigu percevoir tout le potentiel d une plante il a aussi su tre un vrai botaniste doubl d un chef d entreprise m ritant Sur le mod le des grandes maisons Anglaises et Belges dont il applique en France les m thodes de travail il a contribu la d couverte l introduction et la classification d une impressionnante collection de plantes qu il saura ensuite exploiter commercialement et g n tiquement Par un travail syst matique et particuli rement rigoureux de croisement et de s lection il
194. ire de Dijon il r ussit le concours de l ENSIC dont il sort en 1964 avec son dipl me d ing nieur C est d ailleurs dans cette cole sous la direction du Professeur Michel Niclause qu il pr parera sa th se de docteur es Sciences physi ques qu il soutiendra en 1969 Le sujet de ses r flexions tait La pyrolyse de l thane Son inhibition et son acc l ration 62 Il fera deux s jours au Canada l Universit d Ottawa une ann e post doctorale en 1974 1975 puis un semestre sabbatique en 1991 C est l ENSIC que G rard Scacchi r alisera toute sa carri re Nomm pro fesseur en 1983 il prendra sa retraite en octobre 2006 Pendant une quarantaine d ann es il a exerc de nombreuses activit s comme enseignant et comme chercheur Comme enseignant il a assur des cours de Chimie physique principale ment dans les domaines de la cin tique chimique de la thermodynamique et de l lectrochimie Dans le cadre d un Dipl me d tudes Approfondies de Chimie et pol lution atmosph riques il a initi ses tudiants aux probl mes li s au r chauffement climatique et la couche d ozone Dans le cadre de la formation continue G rard Scacchi a fait de tr s nom breuses interventions dans des stages organis s par le Centre de Perfectionnement des Industries Chimiques Il s est galement beaucoup investi dans les stages de per fectionnement organis s par l ENSIC pour les professeurs des Classes Pr paratoires aux Gr
195. is l un de ceux qui comptent dans le champ des comp tences rhino sinusiennes Enrichissons nous de nos mutuelles diff rences crit Paul Val ry Cela reste vrai pour l A L S Car si les disciplines se sont diversifi es le fondement com mun demeure la science et les applications de la recherche Comme notre nouveau Soci taire est tr s honor d tre re u l A L S nous nous devons lui dire en retour que nous sommes tr s heureux de le recevoir Roger Jankowski soyez le Bienvenu dans notre Compagnie Remerciement de Roger Jankowski Madame le Pr sidente Mesdames Messieurs Je suis tr s honor d appartenir aujourd hui l Acad mie Lorraine des Sciences Je voudrais remercier en premier lieu mon Ma tre le Professeur Michel Wayoff qui a propos ma candidature et m a donn l occasion de d velopper il y a un an devant cette assembl e l histoire volutive de l olfaction et la mani re dont ce sens a gouvern le d veloppement anatomique du nez des sinus et du tiers moyen de la face Le Pr Wayoff ne pouvait tre parmi nous aujourd hui et m a demand de vous pr senter ses excuses Je voudrais donc remercier mes deux parrains Mme Colette Keller Didier notre pr sidente et mon coll gue le Dr Francois R gnier avec qui j ai eu un entretien fort int ressant il y a quelques semaines Il m a en effet appris qu il avait c toy au cours de sa carri re profession nelle des personnages qui taient pour moi mythiqu
196. it s la c r monie des v ux en comparant les relations entre les hommes avec l action entre l aimant et la bobine et en soulignant la n ces saire irr prochabilit des chefs Nos parcours se sont crois s alors que vous tiez Directeur des Voies Navigables de France en effet alors que nous pr parions notre s ance exception nelle traitant du sujet de la biodiversit notre tr s aimable contact au cabinet du Pr sident de cette maison Monsieur Denys Sylvestre nous recommanda vos quali t s pour traiter ce sujet de la biodiversit sous l angle m connu de l entretien des berges des voies navigables et des rivi res D s lors nous vous avons appr ci et aujourd hui c est avec un plaisir non dissimul que nous vous recevons comme soci taire de notre Acad mie R ponse de Monsieur Moretau Vous savez qu il y a des lois physiques qui r gissent le monde Parmi ces lois trois d entre elles sont mes yeux fondamentales 35 Tout d abord il y a l entropie qui caract rise le d sordre d un syst me 2 me principe de la thermodynamique Il faut savoir que l entropie ne fait qu augmenter au cours de la vie d un syst me et donc quoiqu il arrive l volution naturelle des cho ses conduit l augmentation du d sordre Vous constaterez cela quotidiennement chez vous si vous avez des enfants par exemple En tre conscient c est d j com mencer le g rer sans le subir et pour le g rer la seule chose faire est de
197. l Acad Soc Lorr Sci 1968 7 3 p 258 3 Bull Soc Lorr Sci mars 1961 1 1 2 8 4 Bull Acad Soc Lorr Sci 1966 6 2 55 61 5 Bull Soc Lorr Sci 1961 1 3 198 199 25 Dans l num ration qui suit figure dans la mesure du possible pour cha que acad micien apr s son nom la date d admission dans la soci t la date de nomination l acad mie et le cas ch ant la date du d c s lorsqu elle tait connue Quelques pr cisions sont donn es pour ceux ayant eu un rapport particulier avec l activit de l Acad mie Pour certains acad miciens une notice biographique ou n crologique a t ins r e dans le bulletin r f renci e par une note infrapaginale l re section Pr sident vacant Membres M G rard Florsch 1948 1961 d c d 1976 2 me section Pr sident Pr Andr Veillet 1948 1961 d c d 1993 Pr sident de la soci t de 1958 1960 il fut avec P L Maubeuge la che ville ouvri re de la transformation de la Soci t en Acad mie A l expiration de son mandat l assembl e g n rale du 12 janvier 1961 d cide de lui renouveler sa confiance pour appliquer les nouveaux statuts Il assurera de nouveau la pr sidence de 1965 1967 M daille d or de l Acad mie et Soci t lorraines des Sciences 1965 Membres M Narcisse C zard 1936 1961 d c d 1981 Il assiste la fin des ann es 40 le tr sorier Georges Goury et sera tr sorier jusqu en 19
198. l reviendra au Comit Nobel de Chimie de reconna tre en 1911 l importance de la s paration du radium et la place exceptionnelle de cet l ment remarquable Le radium a occup une place centrale dans l histoire de la radioactivit et de ses applications jusqu la derni re guerre Sa p riode de d croissance ni trop longue ni trop courte dans la longue s rie encore mal connue alors des descendants de l uranium permit Marie Curie puis l industrie d en s parer les quantit s pon d rables n cessaires aux physiciens aux chimistes et plus encore aux m decins C est la s paration du radium en quantit pond rable qui permit d en d velopper les applications Les m thodes chimiques qui ont permis la mise en vidence du radium cette chimie de l impond rable voqu e par Marie Curie dans son discours Nobel signe la naissance de la radiochimie Solvay Cette photographie c l bre montre marie Curie lors du Conseil Solvay de physique en 1911 seule femme parmi les physiciens les plus renomm s Je ne suivrais pas plus loin son parcours Premi re femme professeur la Sorbonne Directrice de l Institut du radium Accueillie l Acad mie de m decine et mais cart e de l Acad mie des sciences Elle est probablement plus connue par l utilisation du radium pour le trai tement du cancer que pour son r le dans le progr s des connaissances sur la radioactivit Elle est aujourd hui une figure mythique symbole de la conq
199. le Sommelet est Agr g e de P diatrie et G n tique m dicale en 1974 Elle cr e et dirige de 1978 2003 le Service de P diatrie orientation oncologique h matologique et immunologique au CHU de Brabois Cette nouvelle discipline de canc rologie de l enfant elle l a initi e dans l inter r gion du Grand Est d s les ann es 70 Outre l importante activit de soins aux jeunes patients l enseignement des tudiants et la formation des cliniciens deux grands volets d activit s sont signaler chez elle L activit de recherche clinique et l activit de recherche pid mio logique Tout d abord l activit de recherche clinique dans laquelle la biologie mol culaire concourt l am lioration du traitement des leuc mies et au ciblage d une th rapeutique mieux adapt e au type de pathologie Les succ s sur les tumeurs soli des et les leuc mies passent en effet de 25 en 1970 85 aujourd hui L activit de recherche pid miologique Rappelons l tymologie du mot pid miologie epi demos logos la connaissance de ce qui arrive au peuple Une des contributions de Dani le Sommelet est de lui avoir donn un contenu en canc rologie p diatrique Cette activit de recherche pid miologique relie le domaine exclusivement m dical au domaine social avec une vision dynamique de Sant publique Dani le Sommelet tablit un premier registre de cancer chez l enfant Le registre devient r gional puis national Mais su
200. les naturalistes placent sans l ombre d une h sitation sur une branche voisine de celle occup e par les singes De mes propres grands parents je connais du moins tr s bien les origines toutes lorraines de ces terroirs travers s par la Moselle et la Seille De ces terres o le piquant chardon aux nes c toie l arbre aux go teuses mirabelles De ces terres trop souvent ensanglant es et aujourd hui au c ur de la difficile mais incroyable construction de l Europe De ces origines comme des plus lointaines je suis fier et vous remercie d y ajouter aujourd hui l honneur d tre re u par votre savante et lorraine acad mie Applaudissements 126 R ception de Monsieur Jean Paul Louis parrains Madame Emmanuelle Job et Monsieur Claude Kevers Pascalis Pr sentation de Monsieur Jean Paul Louis par Madame Emmanuelle Job Madame la pr sidente mesdames et messieurs chers amis J ai grand plaisir vous pr senter aujourd hui Jean Paul Louis un ami de longue date dont l entr e l Acad mie sera d autant plus appr ciable que son domaine de comp tence l odontologie est y particuli rement sous repr sent Je n ai en effet relev dans notre listing qu un seul confr re de Jean Paul parmi plus de 190 soci taires N en 1948 Remiremont o il a effectu toutes ses tudes primaires et secondaires Jean Paul est un vrai vosgien amoureux de ses chaumes et de ses ballons dont je peux t moigner pour les avoir arpent s
201. leveurs en plaine et en montagne r clament du sel pour satisfaire leur b tail Ce besoin pour rait il tre satisfait par la consommation des plantes halophiles Celles ci se rencontrent en bordure de mer ou sur des terrains rivi res et tangs situ s sur des terrains salif res comme ceux du Trias inf rieur en Lorraine Mais elles sont dispers es et ont une aire limit e Leur nombre sp cifique reste modeste dans la partie occidentale de l Europe o elles se concentrent dans des r gions recevant alternativement des eaux sal es et des eaux douces Ce qui rappelle le r gime hydraulique des mangroves Une seule plante de nos r gions la Salicorne Salicornia herbacea appel e Passe pierre est totalement adapt e aux milieux sal s Son appareil v g tatif se trouve consid rablement modifi aux feuilles et tiges paissies et r duites ainsi que ses fleurs Son contenu cellulaire poss de une pression osmotique lev e cr ant une barri re initiale De plus comme d autres halophytes elle poss de des glandes sel qui rejettent l exc s de sel Sur le terrain quelque distance de la Salicorne on peut trouver la Guimauve Althea officinalis qui a modifi et limit le nombre de ses racines des Gramin es ayant r duit leur taille Puccinellia distans un Jonc Juncus gerardii un Aster Aster tripolium une Ch nopodiac e Atriplex prostrata aux feuilles hast es caract ristiques et d autres plantes flottantes repr se
202. liages m talliques Cette num ration des titres des conf rences que Jean Marie Schissler a prononc es dans cette m me salle caract rise assez bien je crois les pr occupations scientifiques de sa vie professionnelle Jean Marie Schissler tait titulaire d un doctorat d tat soutenu en janvier 1972 et obtenu avec la mention la plus lev e sous la direction du Professeur Faivre Ce doctorat s intitulait Etude de la transformation bainitique 420 C d alliages Fer Carbone Silicium Les alliages Fe C Si sont appel s des fontes lorsqu ils contiennent beaucoup de carbone des aciers lorsque c est l inverse Le substantif bainite caract rise une morphologie par ticuli re de l assemblage des vari t s du fer alli au carbone et au silicium dont les aciers ou les fontes tirent leurs propri t s m caniques d usage C est cette bainite par exemple qui donne aux aciers dont sont faits les rails de chemin de fer leur grande r sistance m canique et leur lasticit Ces propri t s sont obtenues en fai sant subir l alliage initial un recuit une temp rature tr s pr cise dans la th se de Jean Marie Schissler 420 C tr s exactement L uvre scientifique de Jean Marie Schissler peu ou prou sera d di e la multitudes des expressions de la bainite et des performances m caniques qui en r sultent selon que l on change la nature et la concentration des l ments d alliage les conditions du revenu de transformation
203. liale Vous nous avez fait partager Madame votre conception de la recherche et nous vous en som mes tr s reconnaissants Nous avons approch la probl matique de la reconnais sance des femmes dans le monde si masculin de la recherche scientifique ainsi que le fameux ascenseur social qui passe aussi par les sciences Nos travaux ont en quelque sorte servi de constat sur l tat actuel des connaissances dans les deux domaines voqu s concr tisant ainsi notre devise de diffusion des sciences que nous cultivons avec pers v rance et enthousiasme et que nous porterons encore l an prochain pour mieux vous aider mettre en oeuvre l nergie durable pour tous th me retenu pas les Nations Unies pour l ann e 2012 Monsieur Andr Rossinot prononce une allocution de cl ture et convie les participants partager le verre de l amiti offert par la Ville de Nancy Mme H l ne LANGEVIN JOLIOT 104 Proc s verbal de la s ance du jeudi 9 juin 2011 Liste des personnes inscrites sur le registre En caract res droits les Socitaires Fr deric Adam Gilberte Beugnot Jean Marie Blaising Pierre Boyer Danielle Burckard Jean Cailliez Andr Cl ment Guy Combremont Marcel Cordier Blandine Cypriani Francis d Alascio Marc Deschamps Ren Diguet Dominique Dubaux Jean Marie Dubois Jean Fady Arnaud Fischer Jean Marie Fossard Charles Franiatte Claude Fran ois Mich le Gabenisch Andr Georges Jean Pierre Haluk Jean P
204. liquer o et comment il s est form Cela sup pose remonter des temps tr s anciens o les terres merg es taient moins impor tantes que de nos jours et o le sel n existait que dans les mers et oc ans Il s y serait form il y a environ 600 millions d ann es partir d une r action chimique de roche solidifi e avec de l acide tous deux issus d ruptions volcaniques L eau en se retirant a laiss des s diments contenant du sel gemme Dans ce qui suit je me limiterai la France l re primaire soit il y a 350 400 millions d ann es une bonne partie de notre pays tait recouverte par la mer Il y a entre 245 et 200 millions d ann es au trias le massif se soul ve l ouest Il s en suit l est un retrait partiel de la mer et une diminution de profon deur de la mer Germanique qui n est plus que de quelques dizaines de m tres Un climat chaud provoque une forte vaporation de l eau Progressivement les nappes d eau se r tr cissent et finissent par dispara tre C est ainsi qu entre autres le sel gemme s est d pos en couches paisses L alternance de p riodes humides et de p riodes chaudes et s ches a pro voqu de nombreux et importants d p ts de sels Il y a environ 190 millions d an n es le climat redevient sec La mer Germanique s vapore de nouveau et d pose ainsi de nouvelles couches Avant de revenir en Lorraine continuons notre excursion dans le temps Un tout petit peu proche
205. llement en chauffant celles ci souvent sous vide On parle alors de sel ignig ne sa sortie des vaporateurs le brouet de sel est essor par centrifugation s ch tamis et conditionn Il peut cependant arriver c est le cas des exploitations des salini res du Midi que la saumure pomp e soit r pandue sur un sol argileux imperm able et que l on utilise l vaporation due au soleil pour r cup rer le sel Dans les marais salants c est la mer qui fournit une saumure videmment moins concentr e en sel que celles issues de pompages L eau de mer est introduite dans des bassins mar e haute Le sable s dimente La chaleur du soleil fait vapo rer l eau et progressivement le sel se d pose sur le fond du bassin En le raclant on r colte au plus 28 grammes de sel par litre d eau de mer Une vari t commerciale du sel est la fleur de sel Elle correspond la mince couche de cristaux qui se forme la surface des marais salants g n ralement due l action vaporatrice du vent Elle est r colt e manuellement et quotidiennement l aide d une louche puis goutt e et s ch e au soleil pendant une ann e environ Cela explique son co t plus lev que celui du sel ordinaire mais aussi ses qualit s gustatives particuli res La production mondiale annuelle est de 208 0 millions de tonnes dont 7 0 pour la France Il est vident que le sel n est pas uniquement utilis dans l alimentation 79 D j l
206. ment utilis e est constitu e d anodes en graphite de cathodes annulaires en acier entourant les anodes et de diaphragmes en toiles m talliques situ s entre les lectrodes pour emp cher la recombinaison du sodium et du chlore Le sodium et le chlore sont collect s s par ment Compte tenu de la proximit de Varang ville je me dois de d tailler le pro c d Solvay permettant de synth tiser du carbonate de sodium Na2C03 produit n cessaire aux industries du verre du savon des textiles et du papier Le carbonate de sodium se trouve l tat naturel dans le natron minerai abondant en gypte notamment mais inexistant en Europe En France d s le Moyen ge on en a produit en br lant des algues varech ou go mon en Bretagne ou des plantes sal es salicorne en M diterran e Ce proc d n a t d finitivement abandonn que vers 1950 Le proc d Leblanc a t labor au moment de la R volution fran aise Il correspond aux tapes suivantes Le sel NaCl est chauff avec de l acide sulfurique H2S04 pour produire du sulfate de sodium Na2S04 et de l acide chlorhydrique HCI gazeux selon l quation suivante 2 NaCl H2S04 gt Na2S04 2 HCl On cuit un m lange constitu du sulfate de sodium obtenu de calcaire carbo nate de calcium CaCO3 et de charbon ou carbone C On obtient un m lange solide de carbonate de sodium Na2CO3 et de sulfure de calcium Cas L quation est Na2S04 CaCO
207. mme scientifi que du contingent A ton retour un poste de Ma tre de Conf rence t attend on est en 92 Puis ce sera le titre de Professeur de 1 re classe Il t est d cern en 2008 Ton activit d enseignement en chimie et d encadrement est multiple Tu enseignes en chimie organique en premier second cycle et 3 me cycle dans le cadre des DEA mais aussi en Ecole d Ing nieurs ENSTIB Les encadrements que tu dispenses sont de plusieurs types Les encadrements DEA sciences du bois et les encadrements M2R Plusieurs dizaines ont t sous ton contr le Suivis pour la plupart par des tudiants de diff rents pays forestiers trangers Tu assumes la direction de nombreuses th ses une vingtaine Tu participes de nombreux jury de th ses avec les fonctions de rapporteur Les doctorants sont souvent trangers issus de pays aux ressources foresti res importantes Tu as des responsabilit s collectives nationales et internationales Depuis ta nomination de Professeur tu assures la direction de l quipe de chimie organique et microbiologique du LERMAB Tu es actuellement le Directeur de l ensemble de cette structure Tu fais partie de commissions de Sp cialistes Tu es membre de conseil d UFR du GDR Chimart du CNRS Je terminerai par ta fonction de Pr sident d ARBOLOR Structure Associative dont l objectif est la promotion du bois en Lorraine A l international Tu es membre depuis 2001 l IRG International Research Group on wood
208. mmissaire de l exposition la Pr sidente pr sente la g n se du travail qui commen a il y a deux ans V ronique Spannagel D l gu e r gionale de l INPI explique l int r t de la notion de brevet Jean Pierre Puton Directeur du Centre de l image de Lorraine rappelle comment est n ce projet et Francis d Alascio l aide de quelques exemples d compose images et textes pour en d montrer la coh rence et l int r t historique Il rappelle que cette exposition sera itin rante et profitera toute la r gion Une minute de silence est ensuite observ e la m moire de Jean Luc Remy d c d brutalement le 20 ao t 2011 La Pr sidente nonce les acad miciens nouvellement nomm s Ont t nomm s acad miciens par le Conseil d administration qui s est r uni le 27 juin dernier Marie Christine Haton en section 1 Aline Roth en section 2 Paul Robaux en section 3 Emmanuelle Job en section 5 La Pr sidente d taille notre programmation 2011 2012 que chacun a trouv e sur son si ge R ception de Fr d ric Bourgaud parrains Armand Guckert Andr Cl ment Pr sentation de Fr d ric Bourgaud par Armand Guckert C est un plaisir tout particulier pour moi d accueillir et de pr senter aujourd hui Fr d ric Bourgaud Nous nous connaissons depuis plus de 25 ans et avons r alis ensemble une belle aventure scientifique et humaine dans le cadre de l ENSAIA et du Laboratoire Agronomie et Environnement Ag
209. n et d humilit ainsi que du vin symbole d abondance spirituelle de force de vie et de joie Depuis 1969 l glise romaine a supprim le sel et a ainsi rejoint dans ce domaine les Chr tiens d Orient qui curieusement n ont jamais utilis le sel dans leurs liturgies tait ce parce que le sel tait aussi associ la mal diction au Malin Cela expliquerait alors pourquoi la liturgie occidentale pr voyait une exorcisation du sel qu elle utiliserait ensuite Selon l vangile de Matthieu J sus a identifi ses disci ples au sel de la terre Par extension tre le sel de la terre c est repr senter l int grit et la puret originelles c est appartenir l lite morale Plus prosa quement il y a peu de temps encore il para t que dans cer tains pays d Europe les poux portaient sur eux du sel pour pr venir le nouement de l aiguillette Dans d autres r gions des femmes salaient leurs maris pour leur redonner de la vigueur pour le devoir conjugal l inverse est ce pour cela que l on dit par fois d une fille ou d un gar on qu il ou elle n est pas dessal e pour signifier qu il ou elle est encore vierge J voquerai ce dicton qui veut qu une cuisini re ayant trop sal ses plats soit consid r e comme amoureuse Chez les Anciens le sel refl tait la beaut Lucr ce pour caract riser une belle femme l assimilait un pur grain de sel Que les dames me pardonnent mais je ne puis viter de citer
210. n nombre les quipes de recherche Des cr dits importants devinrent n cessaires La recherche est un m tier La recherche au cours du dernier si cle est devenue un m tier Par del des organisations diverses selon les pays la recherche fondamentale n est plus sim plement un sous produit d autres activit s en particulier de l enseignement sup rieur mais pas seulement Les centres de recherche se sont sp cialis s dans les entreprises Le nombre de chercheurs et d ing nieurs a consid rablement augment 100 Cette tendance au d veloppement de la recherche est elle appel e tre durable ou m me s acc l rer L allongement des tudes et leur largissement de nouvelles couches de la population devraient le permettre Les gouvernements affichent la recherche comme un objectif majeur dans une conomie de la connaissance et de l innovation Paradoxe trop peu d tudiants se tournent vers les disciplines scientifiques On s tonne qu ils pr f rent la finance o les espoirs de carri re sont autrement plus enthousiasmants Chacun sait bien que dans notre soci t ce n est pas la science c est l argent qui est en haut de l affiche On pr carise de fait le m tier de chercheur outrance Le post doc plut t que le chercheur statutaire et la mobilit comme id al Permettez moi de m insurger en constatant que ce mod le a un carac t re dissuasif particulier pour les jeunes femmes devraient elles
211. nce pour la possession des salines dont le nombre augmenta encore avec le bassin de Sarralbe 7 Les ateliers mon taires Vic Marsal et Moyenvic ces ateliers taient indispensables avant le XII me si cle pour la vente du sel aux marchands qui faisaient battre monnaie sur place avec du m tal pour n gocier le sel qui leur tait vendu Ces pi ces avaient valeur de confiance le long des routes de transport du sel La pr sence de ces ateliers mon taires l poque m rovingienne prouve le maintien de l activit apr s la chute de l Empire Romain Apr s le XII me si cle les monnaies de diverses origines taient plus assu r es et reconnues et des changeurs fixaient les taux de change Les redevances sur les places et les transports Au XII me si cle se produit un mouvement d limination de la propri t particuli re au b n fice des v ques de Metz Ces deniers prennent conscience de l importance financi re et commerciale des salines et s emploient en prendre le contr le total en instaurant le syst me du fermage La d tention de places d exploitation impliqua le paiement de taxes ou droits au b n fice des v ques de Metz pour la vall e de la Seille et au Duc de Lorraine pour Rosi res C tait l un droit r galien Aux XVI me et XVII ME si cle les salines taient encore une des grandes richesses tr s convoit es de la Lorraine En 1552 les 3 Ev ch s jusque l villes imp riales pas
212. nd plaisir de vous pr senter Fr d ric Adam Fr d ric Adam est Arch o anthropologue l Institut national de recher ches arch ologiques pr ventives Lorrain d adoption il est originaire du Havre o ses tudes l ont men la profession de g om tre topographe Durant les ann es 1980 il participa aux fouilles pal ontologiques sur des gisements ufs de dinosaures avec le Mus um du Havre Son m tier de g om tre topographe et son int r t pour les restes mat riels l ont conduit en Lorraine en 1988 sur les fouilles d arch ologie pr ventive sur l A roport R gional de Lorraine Tr s vite il suivit des formations sur l tude anthropologique des s pultu res ces formations furent concr tis es par l obtention d une Ma trise d arch ologie l Universit de Bourgogne En France d s 1990 ses comp tences l ont amen assurer la responsabi lit des fouilles arch ologiques de la s pulture collective de Saint R my la Calonne fouille qui avait t demand e par le ministre de la culture en personne du fait de la probable pr sence des restes de l crivain Alain Fournier tomb en 1914 Ces tra vaux l ont conduit publier en 2006 aux ditions Serpenoise un ouvrage de 220 pages intitul Alain Fournier et ses compagnons d arme Une arch ologie de la grande guerre qui fut couronn par le Prix de l acad mie nationale de Metz Apr s cette op ration Fr d ric Adam allait encha ner les fouilles de s pult
213. ne Madrid Lisbonne Upsal Elle ne cessera de s allonger C est seulement en 1858 que la Soci t du Museum d Histoire Naturelle obte nait l appui de la Mairie pour tre reconnue d utilit publique avec la mention demande tre reconnue depuis longtemps et para t avoir pour cela tous les titres possibles Elle modifiait alors sa d nomination en Soci t des Sciences Naturelles Entre 1862 et 1866 des membres trangers viennent renforcer les rangs et des changes s effectuent avec la St Imp riale de zoologie et de botanique de Vienne les St s des sciences naturelles de Presbourg Hanau Stuttgart l Acad mie Royale d Amsterdam la St de Physique et de M decine de Wurtzbourg les St s des Sciences de Copenhague Boston G ttingen Francfort Breslau Helsigfors en Finlande et l Acad mie Royale de Stanislas Nancy St Royale des Sciences de Madrid A l issue de la guerre de 1870 les lites majoritairement francophiles n h sit rent pas prendre le chemin de l exil et l Universit de Strasbourg vit par tir un grand nombre de ses professeurs Le 10 mars 1873 la Soci t des Sciences Naturelles de Strasbourg vote le transfert de son si ge Nancy et prend le nom de Soci t des Sciences de Nancy Les membres signataires des nouveaux statuts taient tous des immigr s de Strasbourg minents professeurs Oberlin mati re m dicale et pharmacologie Bach Math matique ancien doyen de Strasbourg H
214. ne Puton Scherbeck Paul Robaux Guy Raval Jean Fran ois R gnier Monique Ronifjer James Roniffer Marie Richard Lecuve Paul Robaux Aline Roth G rard Scacchi Jean Pierre Salzmann Marc Sauget Pierre Seck Mohamed Sma ci Dani le Sommelet Gasse G rard Steff Alain Julien Surdel Benoit Taveneaux Gino Tognolli Pierre Valk Fran ois Vernier S raphin Viniaker Mich le Wagner Excuses re ues de Mesdames et Messieurs les soci taires Jean Pierre Puton Michel Wayoff Jean Marie Dubois Marcel Cordier Fran ois Mortier Daniel Coupechoux Pierre Landes Jean Paul Haton Annette Lexa Chomard Maurice Metche Andr Oosterlinck Ouverture de la s ance 17 h 30 par la Pr sidente Chers confr res chers amis Au nom des membres du Conseil d administration je vous souhaite la bien venue pour cette s ance de mai au cours de laquelle nous terminerons le cycle des liquides avec la Bi re Les informations sont tr s nombreuses vous avez pu les lire dans le diapo rama qui d file mais il en est une triste dont je dois vous faire part il s agit du d c s d un de nos soci taires Jean Wingert re u parmi nous en 2000 il nous a quitt le 15 avril dernier Notre confr re Gino Tognolli fera son loge fun bre au cours de notre Assembl e G n rale de janvier prochain Vous avez pu le lire sur les diapositives il reste quelques places pour la sortie sur le sel du samedi 21 juin si vous tes int ress vous pouvez vou
215. ne contribuent en rien au bien tre de l animal ou de la plante mais seulement celui des humains le naturaliste anglais voque en effet la possible et soudaine transformation d un Dipsacus sauvage en un Dipsacus fullonum ou chardon foulon dont les crochets ont t si utiles l industrie de la laine La piste m a d abord sembl s rieuse malheureusement ce Dipsacus n a rien voir avec l Onopordum acanthium si cher aux Lorrains Notre chardon est celui des nes et non celui des singes D pit par cette d couverte je cherchai encore dans les labyrinthes de ma m moire de ma biblioth que et d Internet lier l honneur qui m est fait aujourd hui d tre re u au sein de l Acad mie lorraine des sciences et la raison originelle de votre d cision en l occurrence ma participation aux c l brations consacr es Darwin organis es par vos soins en 2009 non loin des grilles d or dessin es par Lamour Me revint alors l esprit la c l bre dispute d Oxford en juin 1861 au cours de laquelle Thomas Huxley et Samuel Wilberforce s affront rent propos de l hypoth tique grand p re ou grand m re singe du d fenseur de Darwin Sempiternelle et d licate question de nos origines surtout depuis que les sciences auxquelles se consacre cette acad mie ont mis un terme au r ve qu aimaient caresser les humains celui de sortir de la cuisse de Jupiter ou du c t d Adam Non nous d gringolons plut t d un petit tre velu que
216. nes que vous repr sentez afin que chacun titre personnel puisse s investir et participer au rayonnement de l Acad mie Lorraine des Sciences Courriel als uhp nancy fr Pour le Conseil d Administration site web http www als uhp nancy fr la pr sidente Colette Keller Didier Janvier 2011 Editorial A l heure du bilan annuel il faut rester modeste et valuer les travaux effectu s et le programme offert l chelle des possibilit s d une petite quipe de b n voles d vou s et motiv s que sont les administrateurs et les acad miciens des sections En 2011 les propositions de conf rences et de communications se sont multipli es les manifestations ext rieures au programme annuel se sont intensifi es les participations l offre de culture scientifique et technique des collectivit s locales et de l Universit se sont d velopp es Notre public a fr quent avec assiduit nos s ances les questions pos es aux conf renciers ont enrichi le d bat et ont d montr l int r t port aux sujets trait s Nos rangs se sont toff s de vingt trois nouveaux soci taires Certains sont des chevilles ouvri res des laboratoires de notre Universit de Lorraine ce qui t moigne de l excellente image de notre Acad mie dans le monde de la recherche Un v nement important est venu affirmer notre enracinement dans le terreau lorrain travers la signature de la Convention avec le Conseil G n ral du d partemen
217. niers groupes il y avait obligation de r sidence Strasbourg ou dans le d partement du Bas Rhin Les titulaires pouvaient r sider dans d autres r gions il semble que la Lorraine avait huit titulaires dont quatre Nancy Le maximum de soixante titulaires fut rarement atteint on peut y voir une possibilit de promotion pour de nouveaux imp trants ou version plus pessi miste un d sint r t ou un manque de titularisables L annexion de l Alsace Lorraine entra ne la disparition de la soci t des sciences naturelles de Strasbourg dont la majorit des membres avait choisi l exil Nombre d entre eux se repli rent sur Nancy dopant ainsi son universit Les conditions de l annexion ne permettant pas la survie de la soci t stras bourgeoise les membres exil s d cid rent de son transfert Nancy Les statuts parus en 1873 pr cisent Article ler L an 1873 le 10 du mois de mars La Soci t des Sciences naturel les de Strasbourg repr sent e par vingt neuf de ses membres titulaires a vot l una nimit le transfert de son si ge social NANCY Art 2 La Soci t fond e Strasbourg en d cembre 1828 prend par tir de son transfert Nancy vot le 10 mars 1873 et dater dudit jour le titre de SOCIETE DES SCIENCES DE NANCY l Bull Soc Sci Nancy 1873 Tome 1 p XI 24 Elle recevait la totalit morale de la succession de la soci t alsacienne touff e cela justif
218. nieur des Ponts et Chauss es et l ann e sui vante il est promu au grade d Ing nieur des Ponts et Chauss es Il r ussit galement un Mast re de Management public et ma trise techni que et soutient une th se professionnelle ayant pour objet la reconversion indus trielle du bassin houiller lorrain Il est ensuite nomm la DDE de Haute Marne chef du service des infra structures routi res puis la DDE du Bas Rhin o il dirigera les subdivisions et assurera aussi la responsabilit du secret d fense En 2006 nouvelle promotion au grade d Ing nieur en Chef alors qu il est depuis quelques mois de retour en Lorraine pour diriger le Service de la navigation du Nord Est assurant la Direction Interr gionale du Nord Est de Voies navigables de France Il exerce alors sous l autorit des Pr fets des missions r galiennes en mati re de police de l eau de la p che et de la navigation sur le r seau navigable et les rivi res associ es ce r seau En 2009 il est reclass dans le corps des Ing nieurs en chef des ponts des eaux et des for ts Ce beau parcours valut Jean Philippe Moretau une succession de postes et de missions de ma trise d uvre diverses et passionnantes ainsi que d tre nomm le 15 mai 2009 chevalier dans l Ordre National du M rite Depuis le second semestre 2010 vous tes Directeur des Services de la Communaut Urbaine du Grand Nancy et en janvier 2011 vous faisiez un discours tr s remarqu par les inv
219. nieurs qui est de 27 pour l ensemble des co les d ing nieurs fran aises alors que 57 4 des bacheliers Baccalaur at G n ral 2009 sont des bacheli res Ainsi outre des apports relatifs au monde de la mesure de l instrumentation des capteurs ma contribution aux travaux de l ALS pourrait porter sur les volutions de la population tudiante ses attentes ses pratiques 5 Pr sentation de la communication Communication pr sent e par Monsieur Marc Durand Le probl me des Gr s de Champenay Permien des Vosges Pr sentation de Monsieur Marc Durand par la Pr sidente Marc Durand apr s des tudes primaires et secondaires Epinal Vosges pr pare l Universit de Nancy une Licence s Sciences naturelles 1964 puis un DEA de G ologie appliqu e 1967 En 1978 il soutient sa th se de Doctorat en Sciences de la Terre intitul e Pal ocourants et reconstitution pal og ographique L exemple du Buntsand stein des Vosges m ridionales Trias inf rieur et moyen continental qui lui valut l obtention du prix scientifique des Conseils g n raux de Lorraine Il enseigne aux Lyc es de Bruy res et d Epinal puis la Facult des Sciences de l Universit de Nancy I assistant 1967 ma tre assistant 1981 ma tre de conf rences 1990 Ses travaux se sont orient s vers la recherche de nouveaux mod les de s dimentation et d l ments de corr lation pal oclimatiques et tectoniques dans les
220. nne la parole Monsieur Marie Bernard Diligent pour qu il pr sente sa conf rence Approche de la Psychose Pr sentation du conf rencier Monsieur Marie Bernard Diligent par Madame Colette Keller Didier M decin psychiatre des H pitaux Marie Bernard Diligent est galement licenci es Lettres Reprenant ses propos lors de sa r ception ici m me le 9 d cembre 2009 je dirai qu il aime particuli rement apprendre d battre et changer Mais aussi enseigner et communiquer ce qu il va faire dans un instant Il ajoutait encore que ses penchants l orient rent plus vers un travail de vulgarisation que de recherche demeurant un clinicien au service de son prochain et cultivant ainsi l amiti et les sciences R sum de la conf rence Le regard socioculturel et surtout le regard m dical ont profond ment chang l image de la folie et des fous Dor navant le schizophr ne est parti prenante de sa prise en charge et de sa gu rison Apr s avoir d crites les tapes historiques philosophiques nosographiques th rapeutiques d abord avec les chimioth rapies et puis gr ce l am lioration qu ont apport e les diff rentes psychoth rapies sera abord e la modernit de la psychose et son v cu au quotidien Ce n est pas un cours tranquille mais c est maintenant bien loign des repr sentations de la folie qui inspirent pourtant encore bon nombre des r actions de nos contemporains Applaudissements La pr sident
221. nsable de pratiquement tous les parcours du domaine Biochimie Biologie Mol culaire Marie Christine Haton se souvient de leur travail commun pour l introduction de l Informatique dans le dossier d ha bilitation du Magist re de Microbiologie et Enzymologie il y a un certain nombre d ann es 134 Voici une pr sentation r sum e du nouveau soci taire que nous avons la chance et le plaisir d accueillir aujourd hui au sein de l ALS Remerciement du nouveau soci taire Je remercie les membres de l Acad mie de m avoir accueilli en son sein et ce sous le parrainage de Jean Paul Haton et Pierre Boyer R ception de Monsieur Daniel Oth Parrains Messieurs Andr Cl ment et Francis Jacob Monsieur Daniel Oth est pr sent par Monsieur Andr Cl ment Madame la Pr sidente chers Coll gues chers Amis Daniel Oth que certains d entres vous ont connu pendant leur jeune vie active nous avait abandonn pour aller vers d autres horizons poursuivre sa carri re scientifique chez nos cousins d Am rique Il est de retour ici en Lorraine vivre le reste de son ge Les canadiens lui ont offert l accueil et la nationalit ainsi peut il pr tendre utiliser l une ou l autre selon son d sir Sa longue absence laisse para tre comme nous tous les stigmates du temps qui passe la m lanine nous a abandonn s Mais nous retrouvons ici le plaisir de l accueillir Daniel je me permets de te tutoyer pour avoir fr quent avec toi le ban
222. ntant de petites familles conte nant peu d esp ces D une fa on g n rale parmi les plantes proches des lieux humides il se trouve souvent quelques esp ces qui s accommodent d une l g re teneur en sel dont le C leri sauvage odeur forte Apium graveolens le Troscart Triglochin maritima et T palustre des Renoncules par exemple Ranunculus baudotii une Monocotyl done tr s rare Ruppia maritima une Monocotyl done tr s rare Ruppia maritima une Cyp rac e Scirpus maritimus sans compter les nombreuses Algues Toutes ces esp ces ne sont pas obligatoirement pr sentes lors des herborisations il faut tenir compte de la saison et du climat annuel 76 L exploitation du sel par Pierre BOYER Le chlorure de sodium est l un des min raux les plus abondants sur la Terre On estime actuellement les r serves 3 7 1018 tonnes pour le sel gemme et 5 1025 tonnes pour le sel dissous dans les oc ans et les mers Je rappelle que la teneur en sel des mers se situe entre 30 et 40 grammes par litre Le chlorure de sodium naturel le sel peut avoir trois origines marais salants par vaporation de l eau de mer sous sol par extraction mini re du sel gemme halite cendres de plantes sal es br l es Aujourd hui ce sont seulement les mines de sel et les marais salants qui sont exploit s en Europe Pour bien comprendre les diff rents types d exploitation du sel et leur localisation il faut tout d abord exp
223. nte Questions des soci taires R sum de la conf rence NUCLEOSYNTHESE VIE ET MORT DES ETOILES Ou formation des l ments chimiques dans l Univers Dans les r actions chimiques les l ments sont conserv s Ces r actions ne cr ent donc pas de nouveaux l ments La cr ation des l ments chimiques dans l Univers la Nucl osynth se ne peut se produire que par des r actions nucl aires n cessitant des temp ratures sup rieures 10 millions de degr s temp ratures qui r gnent pr cis ment au c ur des toiles Nucl osynth se et Vie et mort des toiles repr sentent donc une seule et m me histoire d o le double titre de cet expos Il existe en fait trois types de nucl osynth se La Nucl osynth se primordiale la naissance de l Univers il y a 13 7 milliards d ann es a conduit la formation des l ments l gers hydrog ne et h lium principalement La Nucl osynth se stellaire met en uvre les r actions thermonucl aires au c ur des toiles Elle peut tre calme ou explosive La Nucl osynth se calme donne naissance tous les l ments chimiques jusqu au fer et rythme la vie et la mort des toiles selon leur masse initiale Se forment ainsi des objets astronomiques divers successivement g antes rouges n buleuses plan taires et naines blanches Le Soleil suivra cette volution dans 5 milliards d ann es La Nucl osynth se explosive est due la stab
224. ntrer le Dr R gnier et r tabli le lien spirituel qui m attache mes inspirateurs Flottes Riu et Clerc Mais vous en conviendrez le hasard de ma rencontre avec le Dr R gnier n est pas le hasard du jeu de pile ou face c est un hasard conditionn je devrais dire d termin par le pass c est dire l his toire Le hasard aurait aussi pu faire si le Pr Wayoff avait t pr sent pour me par rainer aujourd hui que je ne rencontre le Dr R gnier que lors du pot de l amiti qui suivra cette r ception voire m me que je ne le rencontre jamais Quelles auraient t les cons quences me direz vous Personne ne saurait les valuer mais pour s r je vous aurais tenu un tout autre discours aujourd hui Je voulais souligner aujourd hui cette notion de contingence car elle per met actuellement au mieux de comprendre l apparition de la vie sur terre et son vo lution Si l apparition de la vie a t d termin e cela n a pu tre qu son origine au moment m me o la plan te terre s est form e car les premiers restes morphologi ques d tres vivants sur terre semblent aussi vieux que les plus vieilles roches non m tamorphos es qui sont apparues apr s le refroidissement et la stabilisation de la cro te terrestre Et m me dans les roches ant rieures qui ont t m tamorphos es par la chaleur et la pression qui datent d avant 3 7 milliards d ann es il semble exis ter des traces chimiques d une activit organique Si l on
225. nutile d ajouter que les gabelous taient mal per us 273 En 1789 les gardes de la Gabelle furent expuls s La gabelle taxe honnie depuis le Moyen ge fut abolie en 1790 par la Constituante Elle fut r introduite par Napol on en 1806 et supprim e nouveau par la 2 me R publique mais la loi tom b e en d su tude ne fut d finitivement effac e qu en 1945 Pendant le XIX me si cle les Contributions Indirectes encaiss rent des taxes nouvelles aff rentes au sel appe l es droit de consommation en 1848 elles s levaient encore 35 millions par an avec des exemptions pour l agriculture les manufactures et salaisons L exploitation contemporaine Au XIX me si cle de nouveaux sondages furent entrepris en vue de l exploi tation du sel gemme sur plusieurs sites dans la r gion de Nancy et la Meurthe et Moselle fut en t te des d partements producteurs de sel en 1878 et 1882 Au d but du XX me si cle 20 concessions taient recens es sur 16 salines dont les plus connues Tomblaine Bosserville Laneuveville Art sur Meurthe Saint Nicolas Dombasle Rosi res Einville Saint Laurent et Tonnoy En m me temps furent abandonn es Ch teau Salins ferm e en 1826 Moyenvic en 1834 Un peu plus tard en 1840 l tat renon a au monopole Ce fut le d collage de la grande industrie Pour ne citer que les plus importantes Dieuze devint une compagnie ind pendante en 1842 St A Calley Saint Paul et Cie
226. ochromatose France Chacun se souviendra qu il a donn dans cette salle une brillante conf rence sur ce sujet l an pass Il est galement membre de soci t s m dicales savantes la Soci t Nationale Fran aise de M decine Interne dont il pr side la commission Formation M dicale Continue D veloppement Professionnel Continu administrateur et ancien secr taire g n ral du Groupe d Etudes Fran ais des Helicobacters Pr sident du Groupe d Etudes des Fibromyalgies et du Syndrome de Fatigue Chronique membre de l Association europ enne de Gastroent rologie et H patologie membre de la F d ration Europ enne de M decine Interne membre de la Soci t Nationale Fran aise de Gastroent rologie Mais cette pr sentation fournie resterait partielle si je ne pr cisais qu au del de ses nombreux travaux de recherches et d enseignement Jean Dominique de KORWIN engage aussi une partie de son nergie et sa d termination l Agence Fran aise de S curit Sanitaire et des Produits de Sant que tous connaissent sous le sigle c l bre AFSSAPS il y est membre de la commission d Autorisation de Mise sur le March des m dicaments pr side le groupe de travail Nutrition H pato gas tro ent rologie de cette commission ainsi que le groupe de travail Dispositifs m di caux Il est membre du Comit d Evaluation des publications de recommandations Bien s r la sensibilit du public a t r cemment attir e
227. ogues Des l ments comme l uranium et le thorium sont assez r pandus dans la cro te et l int rieur du globe Leurs transformations en l ments stables au rythme de milliards d ann es via une cha ne de radio l ments le radium en parti culier constitue une source majeure de chaleur interne ignor e jusqu alors Les isotopes d un m me l ment chimique n ont pas le m me noyau et c est celui ci qui est le si ge de la radioactivit Trente six ann es apr s la d cou verte du radium la d couverte de la radioactivit artificielle montre que les noyaux des l ments chimiques pr sents dans la nature ne sont pas les seuls possibles Les connaissances acquises en physique nucl aire et radioactivit permettent l astro physique de comprendre et la production d nergie dans les toiles et la formation des l ments chimiques Connaissance ou technique la m thode des traceurs radioactifs a eu un impact important dans de nombreuses disciplines Son utilisation avec celle de la diffraction des rayons X a permis l mergence de la biologie moderne dans les ann es 1940 et son d veloppement ult rieur La mise au point de m dicaments ou la m decine nucl aire ne seront possibles que bien plus tard avec une production accrue d isotopes radioactifs 99 D couvertes et applications En travaillant sur les rayons cathodiques on n imaginait videmment pas le chemin qui menait l lectronique moderne ou au laser en
228. ojet TEMPUS 1999 2005 cr ation d un D partement d Agri Environnement et d un en G nie de l environnement l Universit Agricole de Tirana Cette Universit lui d cernera d ailleurs le titre de Docieur honoris causa 15 Direction d une cole d t de l OTAN en 2002 sur la phytorem diation des sols contamin s organis e en R publique Tch que 65 participants de 25 pays diff rents suivie de l dition d un ouvrage de 320 pages Phytoremediation of metal contaminated soils Les travaux de recherche de Jean Louis MOREL portent sur cinq th mes Impact de l pandage de d chets tels que les boues d puration urbaines et industrielles sur la fertilit des sols Mod lisation des transferts sol plante d l ments en traces tels que le cadmium et le nickel Traitement des sols pollu s l aide de plantes hyperaccumulatrices de m taux comme le cadmium et le nickel Devenir et impact de polluants organiques issus de l industrie tude des processus d alt ration de mat riaux technog niques et les cons quences sur les fonctions alimentaires des sols fertilit croissance d ve loppement et qualit des v g taux J ai essay d tre le plus concis possible ce qui m a t difficile En effet Jean Louis a son actif plus de 140 publications dans des revues comit de lecture r f renc es Il est galement l auteur d une quinzaine de chapitres d ouvrages en fran ais ou en anglais
229. ol l ENSAIA puis Ma tre de Conf rences en 1984 Quatre ans plus tard toujours l ENSAIA il obtient un poste de Professeur en Biologie pour l Environnement Il me faut pr ciser qu en 1987 il profite d une bourse de l OTAN pour pas ser une ann e sabbatique l Universit de Floride o il est Adjunct Assistant Professor en Environmental microbiology Depuis 1994 il dirige le Laboratoire Sols et Environnement une unit mixte de recherche INPL INRA et depuis 2000 il pr side le GISFI c est dire le Groupement d Int r t Scientifique sur les Friches Industrielles Cet organisme permet de d velopper les connaissances scientifiques sur le fonctionnement et l volution des sites et sols d grad s et de promouvoir les cotechnologies pour une reconqu te durable des espaces d grad s L enseignement de Jean Louis Morel se r partit en deux th mes La science du sol p dogen se classification composition fonctionnement fertilit processus rhizosph riques pollution des sols dynamique des pol luants transfert sol plante fonctionnement et volution des sols tr s anthropis s La science et le g nie de l environnement valuation des risques lies aux sols pollu s traitement des sols pollu s utilisation des d chets en agriculture De 1989 1991 il a assur la fonction de Directeur des tudes de l ENSAIA Il a galement particip des actions internationales de formation Coordination d un pr
230. on manich enne On lui attribue des pouvoirs tant t b n fiques comme son pouvoir de purification tant t mal fi ques comme son action st rilisante Cette omnipotence conf re au sel un caract re divin Dans les textes sacr s hindous que sont les Upanishad on peut lire que Dieu est comme un morceau de sel dis sous dans l eau o qu on pr l ve de l eau partout il y a du sel De son c t Hom re a consi d r que le sel tait divin Produit abondant dans la nature mais tr s in galement r parti dans le monde l ment n cessaire la vie il n y a donc rien de surprenant ce que le sel soit consid r comme le symbole de l hospitalit et par extension de l amiti Depuis l Antiquit cela a t le cas pour les H breux ou les Arabes tout comme pour les Grecs Plutarque pour voquer l amiti entre des personnes parlait de gens du sel et de la f ve Pour les peuples s mites manger ensemble le pain et le sel signifie sceller un pacte ou se jurer amiti Est ce pour cela que dans son tableau repr sentant la Sainte C ne L onard de Vinci place une sali re renvers e sous le coude de Judas pour symboliser une alliance rompue On retrouvera le sel comme symbole d une alliance dans le bapt me chr tien 84 On partage le sel comme le pain Cette communion est le symbole d un lien de fraternit C est ce qu exprimait un proverbe latin datant du Moyen ge Amicitia pactum salis qui se traduit par
231. onal de la L gion d Honneur Pour tout ce que vous avez r alis Madame pour tout ce que vous r alisez aujourd hui vous ajoutez la valeur de l A L S au nom de notre Compagnie Dani le Gasse Sommelet soyez la bienvenue parmi nous Madame le Professeur Dani le Sommelet Gasse remercie ses parrains et les soci taires Conf rence de Monsieur Laurent Pfister Le cycle de l eau selon L onard de Vinci Monsieur Pierre Seck Pr sident de la section des Sciences de l Institut Grand Ducal pr sente le conf rencier Monsieur Laurent Pfister Chercheur au Centre de Recherche Public Gabriel Lippmann Belvaux Luxembourg R sum de la conf rence L onard de Vinci tait non seulement un des plus grands artistes de son poque mais galement un ing nieur et un scientifique hors pair Ce n est que r cemment vers le d but du 19 me si cle que des fragments de ses nombreux crits scientifiques ont t d couverts Ses travaux taient tr s largement d di s la com pr hension des mouvements de la circulation et des caract ristiques physiques de l eau dans ses diff rents tats vapeur d eau bruine gouttes de pluie eau stagnante ou en mouvement glace gr le et neige Nous savons aujourd hui que de nombreux concepts et id es avanc s par L onard de Vinci taient erron s dans certains cas il s tait bas sur de fausses th ories avanc es par des auteurs qui l avaient pr c d Ce qui rend n anmo
232. ongeait au c ur de la mati re et le n 2 fut consacr au th me de l Evolution le 3 me en pr paration reprend le sujet de notre colloque sur les math matiques Annuellement nous remettons aussi un Prix de th se un chercheur choisi parmi les plus brillants dans sa discipline et enfin le Grand Prix d cern l auteur d un objet ouvrage logiciel jeu etc tout support servant la diffusion des Connaissances scientifiques Cette ann e le Conseil a remarqu et distingu l ouvrage Insectes remarquables de Lorraine et d Alsace co r alis par St phane Witzthum et Jean Yves Nogret Le monde des insectes est plut t mal connu voire m me combattu et cet ouvrage riche de 312 photos ce nombre est norme si l on pense qu une bonne photo demande une collecte de plusieurs dizaines qui seront limin es lors de l impitoyable s lection nous fait approcher ces petites b tes dont certaines sont en danger ou en voie de disparition par usage inconsid r de pesticides La photographie des insectes n est pas des plus faciles Si vous n tes pas rompu la technique et si vous ne connaissez pas la nature vos papillons se seront envol s avant que vous ayez eu le temps d appuyer sur le d clencheur Ses auteurs dressent de v ritables cartes d identit de chaque esp ce en y int grant une profusion d informations Des anecdotes maillent la lecture ou la recherche et j ai particuli rement appr ci celle qui rappelle
233. onsable du 26 R I r parti le patrimoine de cette unit dans diff rents mus es notamment celui de l artillerie Son int r t pour les militaria s est galement traduit dans ses acquisitions au mus e de l histoire du fer et l tude qu il a men e au mus e lorrain Il tait aussi correspondant militaire dans la commune de Saulxures dont il tait aussi lu municipal Titulaire d un DEA d histoire g ographie il avait d velopp autrefois certains travaux autour du site de Grand et des activit s des fabricants de pointes et clous A partir de 1990 il rejoint le laboratoire d arch ologie des m taux Jarville la Malgrange en qualit de charg de mission pour le Minist re de la Culture Depuis sa nomination comme conservateur il aura essay de le dynamiser en s attachant en faire une unit de gestion Mus e de l histoire du Fer Domaine de Montaigu La multiplicit des objectifs leur vari t et sa disparition brutale ne lui auront malheureusement pas permis de mener bien le grand projet f d rateur qu il esp rait Il participait aussi aux travaux de l Association g n rale des Conservateurs des collections publiques de France et plus particuli rement de sa section lorraine Il avait donn une place de plus en plus importantes ses activit s associatives au sein de la FEMS f d ration des comus es et des mus es de soci t o en tant que secr taire g n ral ces derni res ann es il tait
234. ort un soutien pr cieux comme responsable adjoint du Labo de 97 2000 permettant ainsi d assurer une transition dans d excellentes conditions lors de mon d part en retraite Pendant 8 ans 2001 2008 tu as assum la Direction de l Unit Mixte de Recherche INPL ENSAIA INRA Agronomie et Environnement Nancy Colmar regroupant SAT 19 Chercheurs Enseignant Chercheurs et Ing nieurs INPL et INRA et 3 quipes de recherche 2000 2004 Responsable adjoint du DEA Sciences Agronomiques INPL ENSAIA 2005 Responsable INPL du master For t Agronomie G nie de l Environnement Master co habilit INPL Nancy UHP Nancy UPV Metz ENGREF Nancy 1992 1995 Directeur des Etudes de l ENSAIA 450 l ves RECHERCHE Th mes de recherche 1982 2000 interactions tat physique du sol activit rhizosph rique Travaux tr s originaux largement cit s dans la litt rature internationale fonctionnement de la prairie permanente Depuis 2001 au sein de l quipe agriculture durable Recherches sur l impact des pratiques agricoles sur la biodiversit et la valeur agro nomique des prairies permanentes Valorisation 90 publications dont 31 articles dans des revues comit de lecture 3 chapitres d ouvrage 56 communications dans des colloques 1 brevet de logiciel FLORA SYS m thode INDIGO mise au pont dans le cadre de l quipe agricul ture durable d indicateurs agri environnementaux outil de gest
235. ou non petits ou grands Elles sont toujours accom pagn es de tr s courtes explications tr s claires permettant ceux qui le d sirent d en comprendre le m canisme C est ainsi que l on peut rencontrer ces duettistes dans des MJC des ta blissements scolaires du primaire du secondaire ou universitaires des entreprises L an dernier j avais organis dans le cadre du Comit d Action Sociale de l Universit Henri Poincar une soir e d di la chimie o Ren Diguet et Philippe Gadonneix ont illustr par leurs exp riences une br ve histoire de la chimie pr sen t e par Arnaud Fisher ce fut un festival Mon cher Ren aujourd hui tu es officiellement soci taire de l Acad mie Lorraine des Sciences Nous nous r jouissons tous de te compter maintenant parmi les n tres car nous sommes certains que tu nous apporteras beaucoup Merci par avance du bon accueil que vous allez lui r server Remerciements de Monsieur Ren Diguet Ch re Colette Cher Pierre Chers Amis En 2011 ann e internationale de la chimie et 20 me anniversaire de la F te de la Science permettez moi tout d abord de rev tir le tee shirt de mes sponsors intellectuels de ces trente derni res ann es les quatre vingt onze r actionnaires naturels de Dmitri Mendeleev and Co Mes plus vifs remerciements pour votre inventaire biographique par trop flatteur et votre amicale indulgence Comme au d but de chacune de mes mises en spectacle sc
236. oue un r le fondamental dans l autonomisa tion de la fonction respiratoire a rienne en la d couplant de la fonction alimentaire La configuration du nez crocodilien a t remarquablement conserv e chez l ensemble des mammif res quadrup des L homme en raison de la bip die qui entra ne l angulation de la base du cr ne la r gression du museau et la migra tion des yeux de leur situation lat rale en position faciale perd une grande partie de sa muqueuse olfactive et transforme le labyrinthe olfactif des mammif res en un labyrinthe ethmo dal Mais le g nome olfactif repr sente toujours 1 de la totalit des g nes chez l homme Sa conservation semble li e au r le majeur du syst me olfactif dans le d veloppement embryologique du tiers moyen de la face En effet l absence ou une erreur de d veloppement des placodes olfactives embryonnaires arhinenc phalie s accompagne d une s rie de malformations de gravit croissance du tiers moyen de la face holoprosenc phalies Ainsi dans la cyclopie le tiers moyen de la face est absent l il reposant sur le palais buccal Ainsi la phylog nie permet de comprendre toutes les tapes volutives qui ont permis le d veloppement du tiers moyen de la face humaine au milieu de laquelle est plant le nez partir des premiers r cepteurs olfactifs des c phalochord s Il est surprenant d observer que nombre de ces tapes phylog niques sont retrac es lors du d veloppement embryologi
237. our ses travaux sur Le fer dans la r gion de Sarrebourg et une monographie illustr e par notre soci taire Bernard Houpert son ami Deux ans apr s il tait nomm membre titulaire Il y a quelques ann es il avait accueilli l Acad mie lors d une journ e th matique sur le site gallo romain de la Croix Guillaume Saint Quirin en Moselle Au milieu des foug res g antes et de la profondeur de la for t il avait d ploy une d licieuse rudition couronn e en fin d apr s midi par la visite de sa magnifique col lection de min raux Plus de 5 000 pi ces Il en parlait avec des toiles dans les yeux N le 7 octobre 1919 Barr Bas Rhin Jean Wingert avait d croch son bac scientifique l ge de 18 ans Incorpor dans l arm e fran aise en 1939 puis renvoy dans ses foyers en 1940 comme Alsacien Lorrain il fut ensuite enr l de force comme des milliers d autres de cette r gion dans l arm e allemande mais r ussit s vader pour finir prisonnier des Russes Varsovie Apr s la guerre Jean Wingert s installe Sitifort pr s de Sarrebourg et se marie en 1949 avec Melle Koestler qui lui donnera un fils Employ dans les services conomiques de l Imprimerie Savernoise il y fera une belle carri re termin e comme directeur financier Mais la grande histoire de sa vie fut la g ologie ses recherches approfondies sur l histoire locale Auteur d une cinquantaine de publications notamment La temp te de
238. ourant qui lui m me cr e un champ magn tique ten dant s opposer au mouvement de l aimant Mais ce qui est le plus extraordinaire c est quand retirant l aimant alors la bobine cr e un courant de sens inverse pour cette fois le garder l int rieur ne pouvant pr sent plus s en passer Donc la bobine s oppose nouveau la variation Si l on transpose ce prin cipe l homme en tout bien tout honneur bien s r le changement suscite toujours une opposition de principe mais apr s le changement le retour l ancien syst me n est pas souhait Il faut donc connaitre ce principe d opposition naturelle pour d abord l accepter donc le laisser s exprimer puis refuser de renoncer conduire le changement car au final la situation future est souvent accept e qu elle soit meil leure ou non C est toute l histoire de l volution Pour ce faire il faut une qualit essentielle le courage le courage de ne pas renoncer et d aller jusqu au bout Cela en vaut toujours la peine Donc finalement avec des r gles de l intuition et du courage on doit pou voir r ussir s en sortir et avancer dans cette vie si tonnante Pr sentation par Monsieur Andr Cl ment de Monsieur Philippe G rardin Parrains Monsieur Andr Cl ment et Monsieur Pierre Boyer Le professeur Philippe G rardin est lorrain N Nancy au d but de la deuxi me moiti du si cle dernier il est encore en activit Professeur de Chimie Organique
239. ources en Uranium de la France taient inexistantes et cette poque il tait impossible de s en procurer l tranger Cette m me ann e Marcel Roubault alors Directeur de l Ecole de G ologie fut nomm par Fr d ric Joliot Curie Directeur des Recherches et Exploitations Mini res du CEA Quand il quitta son poste quatre ann es plus tard le CEA poss dait 60 tonnes d uranium m tal Et les ing nieurs g ologues for m s Nancy ont largement contribu la d couverte de tous les grands gisements d uranium en France et dans l Afrique francophone Par ailleurs les recherches scientifiques sur la g ologie des gisements d uranium d marr es d s les ann es cin quante n ont jamais cess au sein de l universit de Nancy En 1902 Marie Curie r ussit isoler un d cigramme de Radium ce qui lui permit de d terminer sa masse atomique elle trouva 225 93 une valeur extr me ment proche de la valeur admise actuellement Le Prix Nobel de Chimie lui fut d cern en 1911 pour avoir isol le Radium l tat de sel pur et l avoir caract ris comme un l ment nouveau Ce deuxi me Prix Nobel reconna t les travaux clatants accomplis par Marie Curie depuis la mort accidentelle de son poux en 1906 Marie Curie Stockholm dira que le travail sur l lement Radium est certes son travail personnel mais que ce travail est intimement li l uvre commune avec Pierre Curie Il faut noter que Marie Curie fut la pre mi re
240. ouverain s int resse aux techniques qu il entend mettre au profit du plus grand nombre par des inventions surprenantes l image du carrosse trois roues Sous son gide et gr ce au savoir faire de son horloger Fran ois Richard une merveille de m canique voit le jour au pied du ch teau le rocher aux auto mates Les mouvements de ces 88 figures ont fait de cette folie une attraction unique en Europe 11 h 20 11 h 30 Questions R ponses 11 h 35 Conf rence Stanislas Leszczynski le Bienfaisant un Prince clair Nancy au Temps des Lumi res Jean Pierre HALUK membre titulaire de l Acad mie Lorraine des Sciences R sum Le Conf rencier pr senta exclusivement le volet politique de r forme sociale et ducative en insistant sur la signification de Bienfaisant au XVIII me si cle Outre sa g n rosit naturelle dans de nombreux domaines Stanislas sera aussi un philosophe chr tien Il ne dissociera jamais ni dans son gou vernement ni dans sa vie priv e les choses du monde et celles de la foi l homme est une cr ature religieuse 3 parties sont distingu es dans cette conf rence L assistance aux pauvres charit l mentaire sant publique orphelinat Les progr s de l enseignement petites coles dans la ville coll ge des J suites de Nancy couvent de la Visitation et pensionnat des religieuses du Saint Sacrement Fondation de l Acad mie plus exactement de la Soci t Ro
241. p rience de ces abords transmasto diens de la base du cr ne Parall lement en soulignant l importance de l extr mit c phalique dans la perception du monde on beau avoir un cerveau encore faut il que les r cep teurs sensoriels fonctionnent vous tes directrice de l Ecole d Orthophonie et avec la Facult de Pharmacie collaborez la Direction de l Ecole d Audioproth se Je vois dans l assistance quelques tonnements Les gens qui vous connaissent savent ce dont vous tes capables sans tre indiscret sur votre vie priv e et pour conclure je soulignerai que vous vous adonnez depuis longtemps et encore aujourd hui la varappe donc que les murs abrupts et rocheux ne vous font pas peur Ils entra nent des r cepteurs de votre quilibre notre 6 me sens et la s ret de la main dans le gant chirurgical 138 Soyez donc la bienvenue parmi nous Remerciement de la nouvelle soci taire Madame la Pr sidente Je suis particuli rement heureuse de pouvoir rejoindre l Acad mie Lorraine des Sciences C est pour moi un grand plaisir mais galement un grand honneur d tre parrain e aujourd hui par le ma tre de mon ma tre Monsieur le Professeur Michel WAYOFE qui a pos les fondations des Sciences de l oreille l otologie au CHU de Nancy Cet h ritage qui a ensuite t d velopp par mon ma tre et oncle Monsieur le Professeur Claude Simon me revient aujourd hui Le Professeur Claude Simon ayant fait valo
242. partement Environnement et Agronomie de l INRA Membre lu du Conseil Scientifique de l INPL Responsable du p le de recherche Agronomie agroalimentaire INPL Fr d ric Bourgaud a d velopp des collaborations tr s actives avec divers laboratoires fran ais et trangers en Europe Allemagne Norv ge Italie et au Japon o il se rend r guli rement pour des conf rences et s ances de travail Publications 37 articles dans des revues internationales de rang A 5 chapitres de livres 46 posters dans des congr s internationaux 12 conf rences sur invitation dans des congr s internationaux 14 conf rences sur invitations dans des universit s trang res 3 Brevets Proc d de production de m tabolites a partir de v g taux en culture hors sol 1999 Brevet fran ais extension PCT Europe et mondiale Pr sent dans l exposition INPIRAMA 220 ans de brevets en Lorraine Proc d pour la production de prot ines recombinantes utilisant des plantes car nivores en Cours Proc d de r g n ration de plantes enti res du genre N penth s partir de cals de cellules indiff renci es en cours Fr d ric Bourgaud a obtenu de tr s nombreuses distinctions Laur at du concours de cr ation d entreprises innovantes du MENRT en 2005 Laur at du concours Tremplin Entreprises du S nat en juillet 2005 Laur at du Prix Pierre Potier de la Soci t fran aise de chimie en juin 2006 Laur at du con
243. pente du gisement On injecte de l eau dans chacun d eux jusqu ce que les chambres de dissolution communiquent L exploitation sur l ensemble de la piste ainsi form e s effectue en injec tant l eau douce dans le puits amont et en soutirant la saumure par le puits aval Il se produit ainsi un lessivage complet du gisement permettant une exploitation quasi totale Son d faut est d entra ner l effondrement du toit de ces cavit s et donc la for mation de crat res au niveau du sol Une seconde technique est l hydrofracturation que pratique la Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l Est Elle consiste faire plusieurs forages jusqu la base du gisement et y injecter de l eau sous forte pression pour cr er des fracturations horizontales qui vont faire communiquer les puits Celle ci tant ta blie on fait circuler de l eau basse pression entre un puits d injection et un de pom page la diff rence de la m thode des sondages en pistes cette technique permet de cr er des cavit s de formes pr d finies et en contr lant les injections d eau de conserver des piliers vitant ainsi l effondrement des terrains Cela ne supprime cependant pas compl tement les importants affaissements qui sont visibles dans la r gion de Saint Nicolas de Port Pour en terminer avec ces techniques d exploitation de gisements salins je rappellerai qu la diff rence des marais salants la r cup ration du sel des saumu res se fait actue
244. ps tr s recul s du Pal olithique il y a trois millions d ann es l homme se nourrissait essentiellement de gibiers et de poissons aliments dans les quels il trouvait le sel qui lui est n cessaire Au N olithique il y a une dizaine de mill naires l homme en devenant progressivement s dentaire commence d velopper l agriculture et l levage Mangeant de moins en moins de viande son organisme va manquer de sel On peut se demander comment il a pris conscience de ce besoin qui le conduira exploiter le sel par vaporation partir des eaux des mers et des lacs sal s Quand ces sour ces lui faisaient d faut il l extrayait des cendres de v g taux sal s riches en sels Aujourd hui aucun doute n existe sur le fait que le chlorure de sodium est n ces saire la vie mais qu un exc s de sa consommation est n faste Le sel de table qui est consomm aujourd hui provient essentiellement de marais salants aliment s soit d eau de mer soit de saumures issues de la dissolution de sel gemme 81 Le sel de table raffin contient au moins 97 de chlorure de sodium qui est un l ment vital car les ions chlorure et sodium jouent un r le tr s important pour le fonctionnement de l organisme comme agent dans la conduction de l influx nerveux dans la contraction des muscles et dans la r tention d eau dans le corps Au chlorure de sodium s ajoutent des substances emp chant l agglom ra tion des cristaux comme le silico alum
245. pu le dire respectivement l acteur Moli re vers 1673 et le po te latin Horace en l an 30 DIGNUS EST INTRARE CARPE DIEM Il est digne d entrer Mets profit le jour pr sent Madame Colette Keller Didier lui remet l insigne de l A L S R ception de Monsieur Herv Parmentelat Parrains Monsieur Paul Montagne et Monsieur Fran ois Vernier Monsieur Herv Parmentelat est pr sent par Monsieur Paul Montagne Herv Parmentelat que j ai le plaisir de pr senter aujourd hui notre assembl e est n en 1970 G rardmer Issu d une vieille famille g r moise Herv Parmentelat a t lev dans le respect de la nature et de la montagne vosgienne Il est mari et a deux enfants Il habite un chalet surplombant la vall e de Xonrupt Longemer o dans ses moments de libert il s adonne au jardinage et au bricolage Apr s l obtention de son baccalaur at C en 1989 Herv Parmentelat entreprend un cycle l Universit Nancy II o il obtient une ma trise de g ographie humaine en 1995 en pr sentant un m moire sur les Equipements du Massif Vosgien pour le tourisme d hiver pour lequel il obtient une mention tr s bien Revenu dans ses Vosges natales il devient accompagnateur en montagne et guide nature labore des circuits de randonn es travers les Vosges pour l entre prise Instants nature et r dige le livret p dagogique d un petit film sur les Hautes Chaumes la Toundra vosgienne En 1998 il passe le
246. qea dimit Lorraine des NA Mettre en lumi re les progr s des sciences aider leur diffusion et participer ainsi leur rayonnement Bulletin n 50 2011 Bulletin de l Acad mie Lorraine des Sciences Si ge Social Communaut Urbaine du Grand Nancy 22 24 Viaduc Kennedy F 54000 NANCY S ances publiques mensuelles 2 me jeudi du mois 17 h 30 de novembre juin Salle du Conseil de la Communaut Urbaine du Grand Nancy 22 24 Viaduc Kennedy 54000 NANCY Site web www als uhp nancy fr Courriel als uhp nancy fr Conditions d admission la candidature au titre de Soci taire doit tre pr sent e au Conseil d Administration par deux soci taires dont l un au moins est acad micien Le titre est acquis apr s acceptation par le Conseil d Administration Le nouveau soci taire est ensuite pr sent officiellement lors d une s ance ordinaire Tous les soci taires doivent acquitter une cotisation annuelle fix e chaque ann e par l Assembl e G n rale sur proposition du Conseil d Administration son montant est exigible d s cette Assembl e G n rale Extrait de l article 3 des Statuts Remarque Le contenu int gral des communications et conf rences ne peut figurer au Bulletin Certains textes et conf rences sont consultables avec les diaporama des conf renciers sur notre site Internet www als uhp nancy fr Directeur de la publication Colette Keller Didier R daction Aline Roth
247. qu autrefois les guer riers n h sitaient pas remplir des jarres de frelons lesquelles jarres catapult es venaient s craser sur l ennemi d versant alors leur piquant contenu Comme certains d entre nous vous observerez avec nostalgie les hannetons qui gaill rent nos s jours la campagne et que nous regrettons aujourd hui de n apercevoir qu exceptionnellement Le lecteur trouvera aussi des propositions de promenades dans les deux r gions choisies la Lorraine et l Alsace 131 C est pourquoi l ouvrage nous est apparu comme exemplaire par rapport nos crit res de diffusion de la science et digne de recevoir notre Grand Prix Je ne d voilerai pas plus longuement les tr sors que rec le cet ouvrage pr fac par notre confr re Laurent P ru puisque ses auteurs nous en feront une pr sentation dans quelques instants Je vous demande encore quelques minutes d attention afin que je vous pr sente Jean Yves Nogret et St phane Witzthum Vous dire qu ils sont tous deux passionn s par les sciences naturelles ne vous tonnera pas Ils sont agr g s de sciences de la vie et de la terre et leurs l ves ont une grand chance de les avoir pour Professeurs Jean Yves Nogret enseigne au Lyc e Henri Poincar Nancy titulaire d un DEA d entomologie de l Universit de Jussieu Il a particip la r alisation de nombreuses manifestations naturalistes et la r daction de nombreux ouvrages param dicaux et tr
248. que humain observation d j rapport e par Von Baer en 1828 dans ses tudes d embryologie compar e L holoprosenc phalie en interrompant le d veloppement de l organe olfactif confirme que l olfaction repr sente la face cach e de l volution Cette noblesse de l odorat ouvre le champ des sp culations philosophiques sur le r el invisible et sur notre interpr tation du monde gr ce aux sens Philosopher c est peut tre aussi avoir du nez 42 Fin de la conf rence questions des soci taires remerciement de la Pr sidente Fin de la s ance 19 h 30 La pr sidente convie les soci taires et les conf renciers au bar de la CUGN pour prendre un rafra chissement Le Secr taire de s ance Jean Pierre Jolas La Pr sidente Colette Keller Didier de gauche droite Andr CLEMENT Philippe GERARDIN et Pierre BOYER Dominique DUBAUX et Jean Dominique DE KORWIN Colette KELLER DIDIER et Jean Philippe MORETAU 43 Proc s verbal de la s ance du jeudi 10 mars 2011 Pr sents 77 personnes se sont inscrites sur le registre des pr sents En caract res droits les Soci taires Pierre Aimond Mich le Allanet Michel Arnoud Emmanuelle Auburtin Camille Bareth Annie Becker Gilberte Beugnot Michel Boulang Pierre Boyer Audrey Burtard Jean Cailliez Bernard Chollot Andr Cl ment Guy Combremont Evelyne Combrexelle Jean Cornevaux Francis d Alascio Guy Dagallier Jacqueline Depar
249. quitus donn alors l unanimit au tr sorier par les soci taires Francis Jacob s est ensuite attach expliquer les contraintes financi res qui conduisaient le Conseil d Administration proposer une augmentation de la cotisation de 30 35 E pour l ann e 2012 La cotisation d un montant de 35 E a t vot e l unanimit moins une abstention Francis d Alascio et Guy Raval ont t reconduits pour l ann e 2011 dans leur fonction de v rificateurs aux comptes La pr sidente a ensuite accueilli les personnalit s pr sentes la partie publique de l assembl e g n rale Elle a donn lecture de son rapport de synth se Jean Fran ois Pierre a pr sent une communication sur les origines de l Acad mie Lorraine des Sciences Ont ensuite t remis Xavier Roussel le prix de th se 2010 et conjointe ment par Colette Keller et Pierre Seck le prix sp cial ALS IGDL Sacha Bohler Apr s avoir remerci les soci taires et les personnalit s pr sentes la pr si dente a mis un terme l assembl e g n rale Colette KELLER DIDIER Emmanuelle JOB Pr sidente Secr taire G n rale 19 Rapport Moral Assembl e G n rale 29 janvier 2011 Notre Acad mie vient de vivre une ann e riche et conforme notre devise de diffusion des sciences devise que nous ne perdons jamais de vue et qui r pond l attente d un public d sormais assidu nos s ances et colloques pr par s avec soin par les membres du Cons
250. r la r ception de trois nouveaux soci taires 133 R ception de monsieur Guy Branlant Parrains Messieurs Pierre Boyer et Jean Paul Haton Monsieur Guy Branlant est pr sent par Monsieur Jean Paul Haton Madame la Pr sidente chers coll gues Mesdames Messieurs j ai le plaisir de vous pr senter mon coll gue le Professeur Guy Branlant Guy Branlant est professeur la Facult des sciences et techniques de Nancy en position d m ritat depuis le 1 octobre de cette ann e Il a t directeur de l URA 457 du CNRS 1986 1996 Il est mari au Dr Christiane Branlant Directeur de recherches au CNRS avec qui il a cr en 1984 son arriv e Nancy un nouveau laboratoire en Enzymologie et Biologie Mol culaires Ils ont deux enfants Philippe sp cialis en audit financier et Estelle sp cialiste de dermatologie au CHRU de Nancy Ing nieur chimiste de l ENSC de Strasbourg en 1969 Guy Branlant pr pare ensuite un doctorat d Etat s Sciences Physiques toujours Strasbourg sous la direction du professeur Biellmann Attach puis charg de recherche au CNRS Strasbourg il est nomm Professeur des Universit s en Biochimie Nancy 1 UHP en 1983 Il termine sa carri re en classe exceptionnelle des professeurs Il est l auteur ou co auteur de 123 publications internationales et de nombreuses communications ou conf rences invit es Il fut bien s r plusieurs fois organisateur de congr s organisateur de s
251. r senter notre conf rencier mais auparavant je voudrais attirer l attention de nos soci taires plusieurs informations importantes sont projet es sur le diaporama de bienvenue et je souhaite particuli rement vous faire remarquer la journ e pr par e par la 5 me section acad mique qui a choisi le th me du sel pour vous offrir visites et conf rences organis es de mani re conviviale N oubliez pas de vous y inscrire Avant la conf rence nous avons le grand plaisir de proc der la r ception de Madame le Professeur Danielle Sommelet nouvelle soci taire En effet contrai rement au programme que vous avez re u seule Madame Danielle Sommelet est pr sente ce soir nos deux autres soci taires sont retenus hors de Nancy l un par maladie et l autre par un contre temps professionnel Pr sentation du Professeur Dani le Sommelet Gasse par le Docteur Fran ois R gnier Parrains Claude Huriet et Fran ois R gnier Dani le Sommelet qui est n e Dani le Gasse est issue d une famille nanc ienne d avocats Elle commence ses tudes de m decine Nancy et franchit brillamment les tapes d une carri re hospitali re et universitaire Soulignons ici une l gitime ambition qui se construit dans le contexte misogyne de l poque en lieu et place de la d construction esp r e par ses concurrents masculins Interne en 1959 Prix de Th se et M daille d Or de l Internat en 1963 Chef de clinique Assistant en 1965 Dani
252. r et l honneur de vous pr senter mon doyen coll gue et ami le Professeur Pierre Steinmetz Pierre Steinmetz est professeur la Facult des sciences et techniques de Nancy et doyen de cette Facult depuis 2005 Il a dirig le Laboratoire de chimie du solide UMR CNRS n 7555 commune l UHP et l Universit de Metz de 1996 2000 116 Pierre a effectu l ensemble de ses tudes sup rieures et de sa carri re la Facult des sciences de Nancy Apr s une ma trise et un doctorat de 3 me cycle de chimie il soutient une th se de doctorat d tat en sciences physiques en 1977 Nomm assistant en 1970 il gravit tous les chelons de la carri re universitaire et il est promu la classe exceptionnelle des professeurs en 2004 Il est l auteur ou co auteur de pr s de 200 articles de revue et communications des congr s et il est titulaire de 8 brevets Il a galement encadr de nombreuses th ses de doctorat Pierre Steinmetz est un sp cialiste des mat riaux Ses travaux de recher che rel vent de diff rents th mes dans ce grand domaine les mat riaux de structure pour applications haute temp rature notamment pour les turbines gaz le conditionnement l laboration du verre les alliages de magn sium autopassivables les traitements de protection des m taux contre la corrosion Deux sujets lui tiennent particuli rement coeur la protection temporaire des m taux et alliages par une m
253. rand d part de Nancy Un poste de Professeur boursier t attendait l Institut Armand Frappier Au moment de ton retour pour la France une opportunit se pr senta alors pour rester en place Ce fut d cid ta carri re canadienne se poursuivrait et ce jusqu ta retraite Quel fut en quelques mots ton profil professionnel Tes dipl mes universitaires en poche tu es attach assistant en m decine la chaire de Biophysique puis stagiaire de recherches l INH Paris En 1965 tu entres l INSERM Paris comme attach de recherches puis charg de recherches et ma tre de recherches C est alors que tu quittes la m tropole pour le Canada sur ce poste de Professeur boursier Tu termineras ta carri re comme Professeur l Institut Armand Frappier Que dire de ton activit scientifique d bordante Du nombre de tes publi cations en fran ais en anglais de tes participations aux nombreux congr s fran ais et trangers de ton investissement comme responsable la gestion de divers programmes de recherches Tout t moigne de ton dynamisme L Anglais l Allemand et m me l Italien s offrent d ailleurs ta convenance A titre d exemple j ai relev plus d une centaine articles originaux et notes de nombreuses directions de th ses des congr s et r unions des s minaires et conf rences diverses des stages postdoctoraux sous ta responsabilit Le tout Qu il me soit permis de dire aussi que jeune chercheur tu as t honor d
254. re 88110 Raon l Etape PUTON SCHERBECK Jeanine 1996 20 rue Raymond Poincar 54000 Nancy PUTON Jean Pierre 1996 Directeur du Centre R gional de l Image 2 bis Rond Pt Lepois 54000 Nancy RAVAL Guy 2004 Ing nieur d Etudes hors classe ER Biochimie 17 all e des P tunias 54500 Vandoeuvre l s Nancy REGNIER Fran ois 2006 2010 Dr en M decine Directeur Industrie du M dicament 6 rue de la Source 54000 Nancy ROBAUX Paul 2000 2011 Dr en M decine ER 64 av G n ral Leclerc 54000 Nancy ROBERT Michel 2011 Professeur des Universit s 24 30 rue Lionnois BP 60120 54003 Nancy cedex ROBINET Fran ois 2006 Avocat la Cour 27 av Foch 54000 Nancy ROSSINOT Andr 2002 Dr en M decine ER Maire de Nancy H tel de ville 54000 Nancy ROTH Aline 2006 2011 Mycologue et botaniste ER 2 bd Barthou 54500 Vandoeuvre l s Nancy SAILLOUR Christine 2006 Dr en M decine 48 rue Henri Poincar 54000 Nancy SAILLOUR Patrick 2006 Expert comptable 48 rue Henri Poincar 54000 Nancy SALZMANN Jean Pierre 2011 Ing nieur civil des Mines 34 bd Albert ler 54000 Nancy SAUGET Marc 2009 Inspecteur d Acad mie hors classe ER 12 rue Maryse Basti 54420 Saulxures les Nancy SCACCHI G rard 2011 Professeur des Universit s ER 19 rue Charles Martel 54000 Nancy SECK Pierre 2005 Professeur Chimie organique Pr sident section Sciences Institut Grand Ducal 13 rue Tony
255. re de s ance depuis 2007 Dr Jean Claude Lepori 2003 2004 4 me section Pr Bernard Poty 2001 2005 Vice pr sident en 2007 5 me section Mme Fran oise Gimenez 2000 2005 d missionne en 2010 Mme H l ne Lenattier Sicard 2003 2005 M Gino Tognolli 2001 2005 Conseiller partir de 2004 sI e Enfin une derni re nomination est celle de M Marc Durand 1973 2007 en 4 me section En 2007 le Conseil d administration nouvellement lu propose un remanie ment des statuts de 2001 sur quelques points de fonctionnement Compte tenu de notre statut d tablissement d clar d utilit publique ces statuts doivent recevoir l ap probation des autorit s de tutelle ainsi que du Conseil d Etat Dans cette attente le Conseil d administration a pr f r surseoir provisoirement de nouvelles nominations Les nouveaux statuts approuv s par le minist re de l Int rieur apr s avis du conseil d Etat sont applicables au 19 mars 2010 Par d cision du Conseil en date du 20 mai 2010 de nouveaux acad miciens sont nomm s l re section Mme Dominique Dubaux 2005 2010 Tr sori re adjointe en 2007 Vice pr sidente 2010 M Jean Pierre Haluk 2002 2010 Pr Jean Paul Haton 2005 2010 Vice pr sident depuis 2007 2 me section Mme Annette Lexa Chomard 2005 2010 Conseill re depuis 2007 M Pierre Valck passe de la 5 me la 2 me section 3 me section Dr Fran ois R gnier 2006 2010 Conseiller
256. re que sup rieur et la voie toute trac e pour un bon l ve sans forfanterie tait les sciences dures alors que maintenant j aurais plut t de l app tence pour les sciences Humaines et la gouvernance des tablissements d enseigne ment sup rieur mais je ne renie rien Dans les diff rentes fonctions que j ai pu occuper j ai souvent sollicit l A L S et l acad mie en particulier sa pr sidente Madame Keller Didier a toujours r pondu positivement que ce soit par un soutien financier par une action de pro motion de la manifestation organis e par une pr sence et je souhaitais profiter de ce moment pour vous en remercier publiquement Si je fais r f rence aux statuts et donc aux missions de l ALS je note 2 items qui m interpellent un centre p dagogique propre ouvrir le monde scientifique au Grand Public sensibiliser les l ves des tablissements du secondaire sur l importance des Sciences Et je me permettrais de paraphraser Christine de Pisan figure intellec tuelle du 14 me si cle qui souhaitait que les filles apprennent les sciences si la coustume estoit de mettre les petites filles l scole et que commun ment on leur fit apprendre les sciences comme on fait aux fils elles apprendoient aussi parfaitement et entendroient les sub tilit s de toutes les arts et sciences comme ils font Pour caract riser un de mes combats li s l augmentation du taux de f minisation dans les coles d Ing
257. relever dans son CV outre les trois th ses pr cit es plus de 300 publications nationales et internationales et une foule de communications congr s et s minaires en France et l tranger Mari Patricia que je salue amicalement il a trois enfants qui lui ont donn deux petits enfants bient t trois Si Jean Paul est un enseignant et un praticien reconnu c est aussi un joyeux compagnon qui prot ge l amiti comme les esp ces v g tales les plus rares de ses sommets vosgiens et pour qui la p che la mouche n a aucun secret Se produire sur sc ne parisienne l occasion ne lui fait pas peur Aussi peut tre que lorsqu il vous conna tra mieux l occasion d un de nos pots amicaux post r union il vous chantera en s accompagnant la guitare le blues du dentiste de Boris Vian Bienvenue mon cher confr re R ponse de Monsieur Jean Paul Louis 127 Ch re Pr sidente Ch re Marraine Cher Parrain Chers Acad miciens Mes Chers Amis Tout d abord je suis tr s flatt des propos de ma Marraine Emmanuelle qui dresse un portrait vraiment trop logieux de ma personne Je suis odontologiste ce sont des gens que l on aime rencontrer lorsqu ils ne travaillent pas En effet lorsque j tais enfant dans les Vosges ma m re m envoyait tous les jeudis chez le dentiste o je passais quelques heures dans la salle d attente muni d une pomme pour me sustenter sans salir mes dents Et chaque jeudi je sou
258. rtout le suivi longitudi nal de cohortes de patients permet le tra age r trospectif et prospectif avec une approche op rationnelle des pathologies et de leurs r ponses aux traitements Membre de nombreuses Soci t s savantes fran aises et internationales de plusieurs Comit s scientifiques et Revues professionnelles Dani le Sommelet est l auteur de 495 communications orales et de 460 publications ainsi que de 48 chapitres de livres dans 46 ouvrages C est dire que son uvre m dicale est abon dante et que nous ne pouvons en clairer toutes les facettes 55 Aujourd hui Professeur m rite de P diatrie et Praticien hospitalier contractuel temps partiel son rayonnement scientifique m dical et social conti nue Dani le Sommelet poursuit en effet des activit s soutenues Nous ne mention nerons que sa charge du Groupe de travail aupr s de l Autorit de s ret nucl aire sur les liens entre les installations nucl aires de base et les risques de leuc mie chez l enfant A souligner encore sa Pr sidence d partementale et sa vice pr sidence r gionale de la Croix rouge A la question Avez vous une devise elle r pond spontan ment par cette formule Toujours travailler avec une ouverture aux autres et au service de ceux qui en ont besoin Le Pr Dani le Sommelet est mari e et m re de cinq enfants Elle est Officier des Palmes acad miques Chevalier dans l Ordre national du M rite et Chevalier dans l Ordre nati
259. s ou particip 13 expositions et a donn 25 conf rences particip aux F tes de la Science aux Journ es d Histoire R gionale des missions de radios et interventions la t l vision Les plus jeunes ne sont pas oubli s car chaque ann e Fr d ric fait au moins une intervention de deux quatre heures en milieu scolaire Pour finir je vous rappelle que Fr d ric Adam a fait une communica tion intitul e L arch ologie de la grande guerre une gen se Lorraine la s ance de 18 novembre 2010 notre acad mie Cette communication a t fort appr ci e 106 Bienvenue parmi nous monsieur Adam Remerciements de Monsieur Fr deric Adam Madame Colette Keller Didier lui remet l insigne de l A L S R ception de Monsieur Ren Diguet Parrains Monsieur Pierre Boyer et Madame Colette Keller Didier Monsieur Ren Diguet est pr sent par Monsieur Pierre Boyer Pour tre bref dans ma pr sentation de Ren Diguet j aurais pu vous dire tout simplement de vous reporter l article de l Est R publicain du 6 juin dernier annon ant son arriv e comme soci taire de l Acad mie Lorraine de Sciences Mais cela m aurait priv du plaisir de vous le pr senter ce soir Il y a environ quarante cinq ans que nous nous sommes rencontr s au Laboratoire de Chimie Th orique de la Facult des Sciences de Nancy o nous pr parions notre th se C est ainsi que depuis longtemps j ai pu appr cier ses qualit s humaines et
260. s les Soci taires Pierre Aimond Mich le Allanet Michel Arnoud Camille Bareth Gilberte Beugnot Jean Marie Blaising Jacqueline Boulang Michel Boulang Pierre Boyer Jean Cailliez Ren e Chollot Bernard Chollot Fran ois Chr tien Andr Cl ment Guy Combremont Blandine Cypriani Francis d Alascio Jacqueline Depardieu Jean Claude Derniame Sandrine Derson Dominique Dubaux Charles Franiatte Mich le Gabenisch Andr Georges Jeanne Godard Jean Goebel Genevi ve Grison Christine Grosjean Ren Haas Armand Hadni Jean Pierre Haluk Marie Christine Haton Jean Paul Haton Ren Hodot Marie Antoinette Hoffman Maurice Hoffman Claude Huriet Michel Himmoff Francis Jacob G rard Janin Emmanuelle Job Jean Pierre Jolas Colette Keller Didier Pierre Landes Michel Legendre Jean Claude Lepori Fran ois Limaux Monique Lutz B atrice Matha Colette Mayeur Paul Montagne Jean Fran ois Muller Andr Oosterlinck Genevi ve Parnallaud Gilbert Peria Jean Fran ois Pierre Bernard Poty Jeannine Puton Scherbeck Guy Raval Jean Fran ois R gnier Paul Robaux Aline Roth Marie Richard Lecuve G rard Scacchi Jean Pierre Salzmann Marc Sauget Pierre Seck Dani le Sommelet Gasse G rard Steff Alain Julien Surdel Gino Tognolli Pierre Valk Excuses re ues de Mesdames et Messieurs les soci taires Jean Pierre Puton Marcel Cordier Fran ois Mortier Jean Claude Andr Claude Huriet Luc Plateau Claude Herique
261. s rent sous le r gime de la protection du roi de France qui installa la gabelle d s 1633 En 1648 par le trait de Westphalie les 3 Ev ch s furent enti rement ratta ch s la France et la r gion de la Seille revint alors au Duch de Lorraine ind pen dant jusqu en 1766 Les Ducs de Lorraine r cup r rent l une importante source de revenus Sous le duc L opold l exportation du sel venait en valeur au 4 me rang apr s les c r ales le bois et le fer Quant la circulation la multiplicit des droits tait d s le VIII ME si cle une g ne pour le commerce du sel Des exemptions de p age furent accord es par faveur certaines abbayes L essentiel des transports se faisait par la route Un passage important se situait Pont St Vincent Il relevait des Comtes de Vaud mont qui en tiraient grand profit le trafic menant vers la Champagne et la Bourgogne L exportation fut toujours cons quente et particuli rement aux XVII me et XVIII RE si cle vers l Alsace la Suisse le Palatinat Tr ves Mayence Spire Worms et autres terres de l Empire situ es au del du Rhin La voie d eau tait utilis e depuis la Seille vers Metz puis sur la Moselle et le Rhin Elle n tait pas toujours praticable en mauvaise saison et n cessitait parfois des transbordements de grands bateaux sur de plus petites embarcations Le sel tait transport en tonneaux et en sacs Les ton neaux plus on reux furent abandonn s au profit des sacs
262. s ries continentales quasiment d pourvues de fossiles dans la plupart des pays d Europe du Portugal la Bulgarie mais aussi au Maroc au Br sil et Madagascar Depuis son d part en retraite fin 2003 il poursuit ses activit s de recher che principalement sur le terrain en collaboration avec des laboratoires fran ais Geosciences Rennes et trangers Universit s de Madrid et Zaragoza Espagne de Pavia Italie et de Halle Allemagne Dans le cadre du programme internatio nal Pan European correlation of the Triassic vous tes charg de l organisation d un atelier de terrain sur le Trias du SE de la France pour septembre prochain Fin de la pr sentation de la communication questions des soci taires remerciement de la Pr sidente R sum de la Communication Ces d p ts vieux de plus de 250 Ma montrent de spectaculaires stratifica tions obliques dont l origine a fait l objet de controverse Un temps consid r s comme d anciennes dunes oliennes ils s av rent avoir t mis en place par des pro cessus originaux dans un lac temporaire Pr sentation de la conf rence Conf rence de Monsieur Bruno Duteurtre Sciences et techniques du Champagne Pr sentation du Conf rencier Monsieur Bruno Duteurtre par Monsieur Bernard Chollot Professeur honoraire de l ENSAIA Bruno Duteurtre va donc nous parler maintenant des principaux progr s scientifiques dans la ma trise d laboration des vins et du Champ
263. s 1962 le bulletin porte en cou verture le titre de bulletin de l Acad mie et Soci t Lorraines des Sciences L ancienne soci t comptait bien plus de 40 membres qui statutairement devenaient titulaires ce que pr cise litt ralement le r glement annexe Celui ci pr voit ainsi que pendant une p riode de six ann es le conseil d administration lira les ventuels membres titulaires r partis en section parmi les Associ s correspondants et parmi les anciens membres de la Soci t des Sciences devenus de droit Membres titulaires de la Soci t Il y avait l ambigu t certaine la d nomination de membre titulaire cor respondant dans les faits soit aux membres titulaires de la Soci t soit aux membres titulaires de l Acad mie qui n existait pas en propre sous ce nom L assembl e g n rale du 8 d cembre 19664 reconnaissait cette dualit en changeant le nom de Soci t lorraine des Sciences en Acad mie et Soci t Lorraines des Sciences sans autre modification des statuts ou du r glement annexe bien que les six ann es se soient coul es Suite la publication en 1961 de ces statuts figure la liste des membres honoraires et non pas d Honneur des membres bienfaiteurs ignor s des statuts et des membres titulaires ou associ s Appara t enfin la composition des sections acad miques par d cision de conseil d administration en date du 3 mars 1961 mentionn e au PV de la s ance du 8 mars 2 Bul
264. s adresser Pierre Boyer Pr sident de la 5 me section organisatrice de cette journ e tr s prometteuse J attire galement votre attention sur la tenue de notre s ance exception nelle le dimanche 5 juin 15 heures dans les Grands Salons de l H tel de Ville Nos conf renciers traiteront de la For t et de la Chimie les deux th mes choisis par les Nations Unies et nous aurons le grand honneur de recevoir Madame H l ne Langevin Joliot petite fille de Pierre et Marie Curie Nous esp rons vous y voir nombreux 58 R ception de trois nouveaux soci taires R ception de Monsieur Ren Hodot Parrains Madame Emmanuelle Job et Monsieur Pierre Boyer Pr sentation de Monsieur Ren Hodot par Monsieur Pierre Boyer Ren Hodot est n Nancy o il a fait ses tudes et exerc pratiquement toute sa carri re Il a comment fr quenter l cole des Grands Moulins puis le Lyc e Henri Poincar et la Facult des Lettres Agr g de Grammaire il est nomm Professeur au Coll ge d Enseignement Secondaire de Longuyon o il enseigne deux ans de 1966 1968 Apr s une ann e de Service National il obtient en 1970 un poste d Assistant l Universit Nancy 2 En 1980 il passe un doctorat de 3 me cycle En 1985 il soutient une th se de Docteur d tat l Universit de Paris X Nanterre Il est nomm Ma tre de Conf rences en 1985 puis Professeur des Universit s en 1988 l Universit Nancy 2 Il est retrai
265. s droits les Soci taires Pierre Aimond Mich le Allanet Michel Arnoud G rard Aubertin Camille Bareth Gilberte Beugnot Jean Marie Blaising Jacqueline Boulang Michel Boulang Pierre Boyer Danielle Burckard Jean Cailliez Ren e Chollot Bernard Chollot Fran ois Chr tien Andr Cl ment Fran ois Claude Louis Marie Cl on Guy Combremont Evelyne Combrexelle Jean Cornevaux Marion Crehange Ang le Cristina Francis d Alascio Jacqueline Depardieu Jean Claude Derniame Sandrine Derson Dominique Dubaux Michel Dufner Charles Franiatte Mich le Gabenisch Paul Gaudron Andr Georges Jeanne Godard Oscar Goebel Jacques Grandidier Genevi ve Grison Denis Grison Christine Grosjean Armand Guckert Ren Haas Armand Hadni Jean Pierre Haluk Bernard Hanus Marie Christine Haton Jean Paul Haton Jacqueline Heber Jean Paul Heber Claude Herique Ren Hodot Marie Antoinette Hoffman Maurice Hoffman Claude Huriet Michel Himmoff Marie Fran oise Jacob Francis Jacob G rard Janin Emmanuelle Job Jean Pierre Jolas Colette Keller Didier Pierre Landes Michel Legendre H l ne Lenattier Jean Claude Lepori Claude Levy Lambert Fran ois Limaux Monique Lutz B atrice Matha Claude Mathieu Coletie Mayeur Luc M jean Rolana Mollex Paul Montagne Jean Fran ois Muller Jean Louis Mugnier Andr Oosterlinck Daniel Oth Genevi ve Parnallaud Gilbert Peria Brigitte Petitdemange Jean Fran ois Pierre Bernard Poty Jeanni
266. s la Biodiversit que nous avons honor e en attribuant le Grand Prix 2010 Herv Parmentelat pour son ouvrage sur la merveilleuse diversit naturelle des Vosges Toujours dans le domaine de la Biodiversit c est l excellent film sur la vie des castors que nous avons distingu en lui attribuant un prix lors du festival du film de chercheur en herbe Nos coll gues Pierre Boyer et Armand Guckert ont apport sous le sigle de l A L S leur contribution la biennale de l image organis e par notre confr re Jean Pierre Puton Pierre Boyer avait inscrit son intervention dans le th me choisi c est dire les 4 l ments et Armand Guckert tait tout naturellement intervenu sur l l ment terre une surface de pr dilection pour cet ing nieur agronome A l automne nous avons anim le volet scientifique des deux journ es jardins de ville jardins de vie au Domaine de Jarville Montaigu Nous remer cions tous les conf renciers Andr Cl ment Jean Pierre Haluk Fran ois Vernier et Sylvain Plantureux pour l A L S et Michel Thomassin Vice Pr sident de la Soci t d Horticulture qui avaient tr s aimablement r pondu pr sents notre sollicitation Nos confr res Jean Fran ois Pierre et Bertrand Krafft ont particip l ani mation par la mise disposition de leur film respectivement sur l cologie des popu lations alguales et sur les arachnautes qui tourn rent en boucle pendant ces deux journ es Tous ont contrib
267. s particuli rement la pr sence de Monsieur St phane Dupr Latour Directeur de la Centrale de Cattenom Son intervention coupl e avec celle de Bernard Bigot qui n a pu se joindre nous suivra celle de Madame H l ne Langevin Joliot Directrice de recherches au CNRS petite fille de Pierre et Marie Curie et sur qui se focalisent bien entendu tous les regards tant elle porte la c l brit rayonnante de ses prestigieux a euls 90 Monsieur Erwin Dreyer Directeur de l INRA nous expliquera comment l eau et le carbone sont intiment li s aux cosyst mes forestiers ce qui en quelque sorte d montrera que le couple Chimie for t n est pas aussi impossible qu il n y para t Monsieur Dreyer nous fera galement partager l enthousiasme avec lequel l Observatoire Europ en de la For t plac Nancy gr ce l efficace volont de monsieur Andr Rossinot dirig par Monsieur Aljosh Requardt qui n a pu tre pr sent porte les objectifs de gestion durable des for ts et comment il aide les lus dans la prise de d cision Enfin Monsieur Claude Huriet ancien s nateur Pr sident de l Institut Curie sera notre t moin incontournable pour nous rappeler que nucl aire et sant forment un couple aux liaisons ambig es Intervention de Madame H l ne Langevin Joliot Se reporter l intervention version int grale de l apr s midi Intervention de Monsieur St phane Dupr Latour diaporama disponible sur le site Internet
268. s r cemment la sortie d un remarquable livre intitul la biologie pour les nuls qui je le pense fera parler de lui et de ses deux co auteurs St phane Witzthum n est pas un inconnu pour l Acad mie Lorraine des Sciences il fut un de nos conf renciers pour une s ance consacr e aux amphibiens et reptiles de Lorraine l ouvrage au titre ponyme avait re u le Prix scien tifique de l Acad mie Nationale de Metz en 2007 Il enseigne au Lyc e Chopin Nancy et il est charg de mission au Conservatoire et jardin botaniques de Nancy Passionn de photos il est membre du photo club de Pompey et anime de multiples conf rences par des diaporama admirables et rem porte de nombreux prix et distinctions dans ce domaine Souvent nomm meilleur auteur photo graphe nature ses photos paraissent dans les magazines nationaux tels que Terre sauvage ou Chasseurs d images et bien d autres En conclusion et avant de vous donner la parole j ai plaisir au nom des membres de l Acad mie Lorraine des Sciences vous adresser toutes nos f licitations que concr tise cet objet d art r alis par un artisan joaillier lorrain Fait de verre de cuivre et de bois de mirabellier il porte les signes embl matiques de nos 5 sections scientifiques m l es la carte de la Lorraine Qu il accompagne vos travaux futurs et les couvre de nouveaux succ s Pr sentation de leur ouvrage par Jean Yves Nogret et St phane Witzthum Remerciements
269. s s v res mais encou rageantes pour faire entrer la d marche scientifique dans un paradigme diff rent de celui que nous lui octroyons pr sent Avec simplicit et ferveur elle d clina ses convictions empreintes de son exp rience de Directrice de recherche au CNRS model e par le moule familial com pos de plusieurs g n rations de scientifiques dont des Prix Nobel Nous sommes heureux d avoir v cu ce grand moment et de vous l avoir offert Nous remercions particuli rement notre confr re Bernard Poty qui a conduit la pr paration de cette journ e avec talent Vous pouvez lire l int gralit de la conf rence d H l ne Langevin Joliot sur le site Internet de l Acad mie la rubrique conf rences Sont galement disponi bles les r sum s et les diaporamas de la plupart des autres interventions Vous pourrez aussi prendre connaissance de l int gralit des communica tions qui ont t faites le 21 mai Delme lors de la journ e sur le sel organis e par la 5 me section sous l efficace direction de son Pr sident Pierre Boyer Nous poursuivons notre recrutement de qualit et avons plaisir vous pr senter trois nouveaux soci taires 105 R ception de trois nouveaux soci taires R ception de Monsieur Fr deric Adam Parrains Monsieur Jean Marie Blaising et Madame Colette Keller Didier Monsieur Fr deric Adam est pr sent par Monsieur Blaising Madame la Pr sidente chers coll gues J ai le gra
270. sel par jour permet trait de modifier la distribution des consommations de sel en France de telle sorte que la propor tion des forts consommateurs plus de 12 g j diminuerait Je rappelle qu outre le sel de table nos principales sources de sel sont le pain les charcuteries les fromages les soupes industrielles et les plats cuisin s titre indicatif la diapositive actuellement l cran pr cise les teneurs pond rales de quelques aliments Le sel se trouvant en abondance dans les pr parations industrielles en favorise une surconsommation qui entra ne de graves probl mes de sant comme l hypertension ou l ob sit Il serait la cause de plusieurs dizaines de milliers de morts pr matur es chaque ann e en France On trouve de plus en plus d incitations moins saler Apr s avoir montr les dangers des exc s de sel dans l alimentation il est bon de rappeler qu il joue aussi un r le fondamental dans l alimentation humaine Le sel est galement utilis pour la conservation des aliments En effet de tout temps l homme a recherch des m thodes de conserva tion des aliments permettant d tendre l intervalle de temps s parant leur produc tion et leur consommation Le but est de stocker en p riode d abondance afin de pouvoir consommer en p riode de disette La d gradation des denr es peut tre due des causes soit ext rieures soit propres l volution du produit lui m me Dans le premier cas il faut l
271. seur r f rent pour l valuation des capacit s exp rimentales du Baccalaur at scientifique Dominique tu as donc tous les atouts pour nous parler du sujet que tu as choisi de nous exposer R sum de la Communication de Madame Dominique Dubaux Depuis quelques ann es des enqu tes r alis es dans plusieurs pays notent un d ficit inqui tant du nombre de jeunes qui se destinent une carri re scientifique D autres rapports internationaux montrent que la Science appara t comme un domaine du savoir ext rieur la culture D une fa on g n rale la Science subit un d ficit d image car les r sultats de la recherche scientifique suscitent des attitudes de m fiance chez nos contemporains 110 En d veloppant une culture scientifique pour tous par le biais privil gi de l enseignement du primaire l universit Dimension fondamentale de la formation des jeunes la culture scientifi que prend appui sur des contenus d enseignement pertinents et sur des actions du catives compl mentaires au caract re innovant Fin de la communication Remerciements de la Pr sidente questions des soci taires Voir l int gralit de la communication sur le site de l A L S Conf rence de Monsieur Marc Chaussidon Applications de la sonde ionique en cosmochimie g ologie et arch ologie Pr sentation du conf rencier par Monsieur Bernard Poty Dipl m Ing nieur g ologue de l ENSG de Nancy en 1985 Marc Chaussidon
272. sidence du Professeur Jean Fl chon 1991 93 de nou velles nominations sont prononc es l re section Pr Jean Fl chon22 1988 1992 d c d 2010 Il prend galement la pr sidence de la section 2 me section M Jean Marie Keller 1976 1992 d missionne en 2010 Il passera en 5 me section dont il prendra la pr sidence 1996 Pr sident de l A S L S de 1994 1996 il succ de nouveau en 2000 au pr sident D livr L adoption de nouveaux statuts en 2001 provoque de nouvelles lections et J M Keller effectue nouveau deux mandats entre 2001 et 2006 3 me section Dr Guy Berna2 1962 1992 d c d 2005 La pr sidence de la section tant rest e vacante apr s le passage comme membre d honneur du Pr Florentin Guy Berna devient en m me temps acad mi cien et pr sident Vice pr sident de l A S L S il assure l int rim au d c s du Dr Poirot 1980 Il est lu pr sident de 1982 1984 puis de 1988 1990 M daille de Vermeil de l A S L S janvier 1994 Membre d Honneur 2001 Pr G rard Siest 1962 1992 4 me section M Nicolas Dupont24 connu sous le nom de Fr re Basile 1962 1992 d c d 1999 Professeur l Institution St Joseph Nancy et passionn d astronomie il se verra d dier un ast ro de en 1986 Conseiller de 1982 2000 M daille de vermeil de l A S L S janvier 1994 3 me section M Georges Coudry2 1950 1992 d c d 2005 Vice pr sident
273. sieur Michel Andr Parmentier par Monsieur Armand Guckert Parrains Messieurs Armand Guckert et Jean Claude Derniame Je suis tr s heureux de te pr senter aujourd hui la fois comme coll gue de l ENSAIA comme membre actif du groupe des Em rites de Lorraine et comme ami Ag de 66 ans n REMIREMONT mari 5 enfants Formation Baccalaur at Sc Exp 1964 TB Licence s Sciences 1967 DEA 1968 B Doctorat d Etat s Sciences Physiques NANCY 1977 CARRIERE UNIVERSITAIRE 1961 68 El ve Instituteur Mirecourt puis Nancy El ve Ma tre l IPES Nancy 1968 78 Assistant non agr g puis Ma tre Assistant l I U T de NANCY d par tement G nie Chimique ACTIVITES DE COOPERATION UNIVERSITAIRE 1978 82 Responsable des Enseignements Fondamentaux Institut Alg rien du P trole Boumerd s ALGER 1980 Professeur 2 me CI CNU 28 en d tachement de Coop ration 1982 86 Directeur de l Ecole Nationale Sup rieure des Industries Agro Alimentaires du Cameroun 1987 Professeur l I U T B de NANCY D partement Biologie Appliqu e 1990 Professeur l Institut National Polytechnique de Lorraine CNU 62 G nie des Proc d s ENSAIA 2005 Professeur d Universit Classe Exceptionnelle 1 2007 Professeur m rite l INPL Fonctions et responsabilit s Professeur m rite au Laboratoire de Science et G nie Alimentaires l ENSAIA INPL RECHERCHE Th mes centr s sur les
274. sit qui apprend ma triser son autonomie Vous tes Vice Pr sident pour les finances de l Universit Henri Poincar dont vous affirmez avec fiert qu elle est l une des 18 Universit s pionni res acc der aux responsabilit s et comp tences largies au ler Janvier 2009 Il faut ajouter que dans la phase transitoire actuelle de construction de l Universit de Lorraine vous assumez galement la fonction de Vice r sident com munication pour l Universit Henri Poincar En outre vous vous tes impliqu dans deux associations l une dimension Europ enne pour laquelle vous avez occup le poste de Secr taire G n ral pendant 7 ans et l autre Conf rence des Directeurs d Ecoles fran aises d Ing nieurs dont vous avez pr sid la commission Ecoles d Ing nieurs et Soci t pendant 4 ans Dans ce cadre vous avez contribu r aliser des modules d enseignement accessibles distance via Internet et construire un r seau de plus de 100 tablis sements universitaires europ ens au sein duquel je vous cite les changes d tu diants la mobilit enseignante et la construction de cursus commun ont pu se concr tiser Vous avez pilot d autres actions ayant pour th me les conditions de vie des tudiants l change de bonnes pratiques dans l accompagnement du handicap en coles d ing nieur ou dans l tude des comportements risques Vous avez initi et port le concours un Pont pour l Avenir imagin
275. ski est Chef du Service ORL du CHU de Nancy 114 La discipline ORL comme d autres en m decine n chappe pas une frag mentation par sur sp cialisation experte dans chacun des compartiments de la sp cialit Quand vous demandez Roger Jankowski s il poss de une inclination domi nante pour l un des l ments de la triade Otologie Rhinologie et Laryngologie il indique la Rhinologie Nous pouvions nous en douter par le th me de sa conf rence faite l ALS sur l olfaction Mais cela va plus loin Le champ de l ORL d j li avec la pneumologie et l allergologie devient reli depuis le d but des ann es 90 avec la neurochirurgie Cette conqu te plus r cente de la Rhinologie permet d sormais de traiter par exemple un ad nome hypophysaire La voie neurochirurgicale a en effet c d la place une voie d abord trans sph no dale endoscopique directe inaugur e par Roger Jankowski L acc s est ainsi r alis un moindre co t Co t temporel car l hospitalisation peut se r duire 2 jours Mais aussi un moindre co t psychologique pour le patient et un moin dre co t financier pour la soci t Des patients plus g s deviennent op rables alors qu ils ne l taient pas par voie neurochirurgicale trop risqu e pour eux Ainsi notre nouveau Soci taire pilote depuis quelque vingt ann es une volution de sa sp cia lit dont les reflets esquiss s ici ne donnent qu un faible aper u Il est d sorma
276. sseur Jean Marie Schissler Je vous remercie Applaudissements La pr sidente donne la parole Monsieur Andr Cl ment pour qu il pr sente sa communication Henri Braconnot 1780 1855 Un chimiste lorrain la naissance de la chimie moderne Monsieur Andr Cl ment est membre titulaire de notre Acad mie membre de notre Conseil d administration Il est analyste Docteur d Etat Directeur de l Unit d Analyses min rales l INRA R sum de la communication Diapo 1 Buste de Braconnot Diapo 2 A la ville de Nancy reconnaissante Sa Rue Diapo 3 Sur le fronton de la facult de droit En m daillon Diapo 5 Braconnot et ses Coll gues Diapo 6 texte Contexte de l poque La pseudo chimie aux si cles pr c dents L Alchimie La naissance de la chimie moderne Que reste t il de l Alchimie l poque de Braconnot La chimie se construit une nouvelle identit 128 Diapo 7 texte La vie du chimiste Braconnot Sa jeunesse Le s jour la pharmacie militaire de Strasbourg Bref retour Paris 1801 Le retour d finitif Nancy 1802 Son affectation au Jardin Botanique Diapo 8 texte Perception de l homme Ses travaux remarquables Perception de l homme dans cette soci t de chimistes Quelques travaux remarquables Diapo 9 Autres d couvertes et identifications Diapo 10 Conclusion Applaudissements La pr sidente remercie le conf rencier Questions des soci taires La pr sidente do
277. sseur des Universit s ER Pharmacie chimique 70 rue Poincar 54520 Laxou HOUPERT Bernard 2003 Arch ologue amateur 13 Sitifort Walscheid 57870 Trois Fontaines HUMMER Jacques 2006 Dr en M decine sp cialit chirurgie 36 av Foch 54000 Nancy HURIET Claude 2010 Professeur Em rite facult de M decine de Nancy S nateur honoraire 8 rue de la Source 54000 Nancy JACOB Francis 2005 2011 Administrateur des imp ts 17 R sidence du Val de Moselle 54290 Velle sur Moselle JACOB Marie Fran oise 2005 Contr leur Principal Tr sor public 17 r sidence du Val de Moselle 54290 Velle sur Moselle JACQUIN Fernand 1962 Professeur ENSAIA INPL ER Agro p dologie 20 rue du Haut Bourgomay 54140 Jarville la Malgrange JACQUOT Jean Pierre 2010 Professeur des Universit s 8 bvd de Champelle 54600 Villers l s Nancy JANIN G rard 2004 Directeur Recherche INRA 47 rue Roger B rin 54270 Essey l s Nancy JANKOWSKI Roger 2011 Professeur des Universit s H pital central ORL 29 avenue de Lattre de Tassigny 54035 Nancy JEANBLANC Christiane 2003 Infirmi re ER 27 rue C Mathis 54000 Nancy JEANBLANC Jacques 2003 Dr en M decine Rhumatologie 27 rue C Mathis 54000 Nancy JOB Emmanuelle 2009 2011 Juriste de droit priv enseignement juridique CNEFTP 47 rue Henri Poincar 54000 Nancy JOLAS Jean Pierre 1996 2005 Dr en Pharmacie pharmacien r partition ER 15 rue d
278. sur la Place cet automne vous en aviez eu la primeur lors de notre pr c dente Assembl e g n rale Cela repr sente un consid rable travail et nous adressons de tr s vifs remerciements l quipe de l INIST pour l int r t dont elle a fait preuve notre gard Au d but de l automne nous avons re u un peu comme un cadeau des locaux au sein de la Pr sidence de l Universit Henri Poincar locaux tr s bien am nag s et tr s utiles pour nos r unions de Conseil et de sections Nous avons tenu toutes nos s ances mensuelles telles qu elles avaient t programm es Nous y avons comme chaque ann e ajout quelques s ances ou sorties suppl mentaires Au printemps nous nous sommes rendus l Ecole Nationale des Sciences et Techniques du Bois ENSTIB Epinal o nous f mes chaleureusement accueillis par son Directeur Pascal Triboulot et par le Maire d Epinal Michel Heinrisch Cette journ e fort bien pr par e par notre confr re Andr Cl ment n a malheureusement pas rencontr le succ s qu elle m ritait sans doute y a t il trop de manifestations au mois de juin 20 Nous avons coll l actualit du th me de l Ann e Internationale de la Biodiversit en organisant notre s ance exceptionnelle autour de ce th me d clin par nos confr res Laurent P ru Philippe G rardin Jean Louis Morel et Andr Cl ment Th me compl t par Serge Muller laur at de notre Grand Prix 2008 C est toujour
279. t enseignante importante et vari e partag e entre Nancy et pinal C est ainsi qu il a eu en charge des travaux dirig s de chimie g n rale de chimie quanti que et de spectroscopie Il a particip tr s activement la mise en place de travaux pratiques de chimie physique tant Nancy qu pinal Dans le cadre de la formation continue il a eu la responsabilit au CNAM de deux unit s l ments de Chimie et Chimie g n rale Al d une part et M thodes Physicochimiques B1 d autre part Pendant cinq ann es il a uvr l ACUCES et au CUCES en M canique et lectricit Durant six ans il a assur des travaux dirig s de Math matiques recherche op rationnelle th orie des graphes en premi re ann e de l Institut Commercial de Nancy J arr te l cette liste qui est loin d tre exhaustive pour parler d une activit qui lui tient beaucoup c ur et qu il n a pas cess d exercer depuis qu il est en retraite c est la vulgarisation m diation scientifique 107 Cela fait plusieurs ann es qu il participe la F te de la Science et qu il exerce avec beaucoup de talent celle de camelot des sciences Croyez moi et ceux qui ont d j eu la chance de le voir op rer ne me contrediront pas Ren est pass ma tre pour pr senter avec son comp re Philippe Gadonneix de magnifiques exp riences de chimie et de physique Elles sont toujours spectaculaires et int ressent tous les publics scientifiques
280. t et est Professeur m rite depuis 2004 Professeur de grec Ren Hodot s est sp cialis dans le grec ancien et la dialectologie Il est l auteur ou le co auteur de trois ouvrages L Asie mineure du nord au sud Inscriptions in dites en 1988 Le dialecte olien d Asie La langue des inscriptions VIIe s a C IVe s p C en 1990 Manuel de Verbes grecs en 1982 refondu en 1987 r vis en 1993 puis en 2006 Il est l auteur de quarante articles parus dans dix revues diff rentes et de treize recueils collectifs dont quatre trangers Les th mes de vingt quatre articles concernent l pigraphie du domaine lesbien l tude linguistique du les bien des autres dialectes et de la koin Les seize autres sont relatifs aux contacts de langues la civilisation gr co latine la syntaxe du grec ancien la linguis tique latine et au n o grec Ren Hodot a galement r dig plus de cinquante comptes rendus bibliographiques parus dans cinq revues Onze concernent la dialectologie la lin guistique la litt rature et civilisation grecques six sont ax s sur les autres lan gues indo europ ennes et trente six traitent de la linguistique g n rale et de l histoire de la linguistique Enfin il a t diteur ou co diteur de plusieurs num ros th matiques de revues sp cialis es dans le grec ancien comme Verbum La koin grecque antique Revue des tudes grecques ainsi que des actes de la rencon
281. t s engager dans un cycle d v nements tels que les rendez vous des sciences Lun ville traduisant ainsi sa volont de diffuser les sciences en Lorraine Le Pr sident du Conseil G n ral rappelle l objectif du D partement consis tant cr er sur le site du Ch teau de Lun ville un P le culturel historique et scien tifique Il d taille les chantiers en cours pour r aliser cette ambition et remercie notre Acad mie d accepter le partenariat dont ladite convention est l objet Conf rence inscrite dans le cycle de la F te de la science Chimie du v g tal les atouts de l or vert Pr sentation de la conf renci re Sophie MOUZON PELLETIER par Dominique Dubaux Apr s un dipl me d ing nieur de l Ecole Nationale Sup rieure de Chimie et de Physique de Bordeaux puis un DEA sur les polym res d livr par l Universit de Bordeaux I en 1996 Madame Sophie MOUZON PELLETIER est titulaire d un Doctorat de l INPL en Chimie Physique Macromol culaire depuis 1999 Jeune ing nieur elle devient responsable du Laboratoire de contr le chez ARKEMA Carling De 2008 2010 elle exerce plusieurs activit s d enseignement en particulier comme Professeur associ l ENSIC Dans ce m me tablissement elle r alise des acti vit s de recherches au sein du Laboratoire des Sciences du G nie Chimique sur la th matique s paration membranaire C est la faveur de votre passage par l ENSIC qu il m a t donn
282. t s y trouve impliqu 4 d couvertes Les d couvertes des rayons X des lectrons des rayons uraniques et du radium ouvrent la porte d un nouveau monde celui de la mati re des chelles inaccessibles directement nos sens On les retrouve la racine de nombre de tech nologies actuelles Elles illustrent assez bien les diff rentes formes que peuvent prendre les perc es scientifiques et la perception plus ou moins rapide de leurs applications possibles 98 Tout commence par les rayons dits cathodiques produits sous l effet d une d charge lectrique dans des tubes ou ampoules remplies de gaz tr s faible pression La d couverte des lectrons met fin une controverse poursuivie pen dant des ann es au fil des exp riences sur la nature d onde ou de particules des rayons cathodiques Elle apparait comme une r ponse une question pos e Les retomb es en termes d applications ne font pas de doute dans un contexte o l lectricit a d j un r le technique consid rable Dans l intervalle Roentgen d couvre que les d charges produisent aussi des rayons de propri t s tr s diff rentes qu il d nomme rayons X C est une com pl te surprise non la r ponse une question La propri t spectaculaire de ces rayons de traverser beaucoup plus facilement la chair que les os d une main frappe les esprits Elle est imm diatement mise profit pour construire de mani re artisa nale les premiers appareils
283. t de Meurthe et Moselle convention qui pr voit des rendez vous scientifiques anim s par l A L S sur le site du Ch teau de Lun ville Le programme de l ann e 2012 ne d mentira pas notre volont affich e de remplir la mission inscrite dans notre devise Nous esp rons qu il r pondra aussi votre attente c est ce que souhaite le Conseil d administration qui met tout en uvre pour r ussir Colette Keller Didier Pr sidente du Conseil d Administration Les origines de l Acad mie Lorraine des Sciences Il tait une fois toutes les belles histoires commencent ainsi Celle de l origine de notre Acad mie nous int resse en ce temps o la recherche de racines fait flores Le 6 d cembre 1828 quelques professeurs de zoologie et de botanique de Strasbourg fondent la Soci t du Museum d Histoire Naturelle Le petit groupe s agrandit et en 1834 la Soci t est enfin autoris e se constituer par arr t pr fectoral Elle pr cise officiellement qu elle a pour d sir de sou mettre au jugement du public et du monde savant ses travaux en publiant des M moires Il est signaler que pendant toute la p riode qui pr c de la guerre de 1870 la Soci t confie ses travaux d dition l Imprimerie Levrault devenue Veuve Berger Levrault et fils ayant pignon sur rue Paris et Strasbourg avant d migrer Nancy en 1872 Depuis 1841 la liste des correspondants est impressionnante Moscou Turin Amsterdam Londres Ber
284. t directeur de recherches Il nous parle de Chimie Verte La chimie verte solutions nouvelles pour une chimie plus propre et plus sure partir du carbone renouvelable r sum La Chimie Verte a t propos e par l IUPAC International Union of Pure and Applied Chemistry comme une orientation de recherche acad mique en scien ces chimiques pour promouvoir le d veloppement durable avec les trois aspects soci tal environnemental et conomique En 1998 l Agence Am ricaine pour la Protection de l Environnement avait pris l initiative de proposer une d finition de la chimie verte elle a pour but de concevoir et de d velopper des produits et des pro c d s chimiques afin de r duire ou liminer l usage et la g n ration de substances dangereuses pour la sant et l environnement Un Code de D ontologie a t pr sent sous forme de 12 articles pr vention conomie d atomes synth ses moins dangereuses moins de solvants organiques et d auxiliaires moins de d pense ner g tique diminution de la quantit de produits d riv s utilisation de la catalyse conception de substances non persistantes d veloppement d une chimie plus s cu ritaire et utilisation de mati res premi res renouvelables La chimie verte recherche des mol cules qui ne soient pas toxiques pour l environnement et invente de nouvelles voies de synth se propres avec des pro c d s de catalyse produisant peu de d chets et qui soient comp
285. t la principale route tait la via salinaria Cette voie essentielle reliait Metz grand centre de rassemblement du sel au nord vers Tr ves et la vall e du Rhin au sud vers Strasbourg en passant part le Saulnois et rejoignant Moyenmoutier Depuis Moyenmoutier Vosges o furent exploit s deux puits salants elle traversait les Vosges au col du Hans p n trait en Alsace par Saales et se dirigeait soit vers Strasbourg soit vers S lestat pour gagner la Suisse et l Italie A la limite de l Alsace la ville de Saales tait un carrefour commer cial extr mement vivant o se trouvait un entrep t pour le sel point d approvisionne ment cons quent La Franche Comt tait aussi reli e au travers des Vosges cet axe 70 principal et des voies secondaires reliaient les villages entre eux et rejoignaient les grands axes Ces routes ouvertes la circulation du sel eurent une importance consi d rable permettant de d senclaver les r gions travers es de promouvoir les chan ges levage vosgien c r ales et vins d Alsace ou encore fer des mines de Grandfontaine et de Saales Les agglom rations connurent d s cette poque leurs premiers d veloppements A l poque gauloise les Leuques r alisaient des poteries et les changeaient contre du sel venant de la rive droite de la Moselle Le troc s effectuait gr ce un gu au niveau de Bl nod Atton seule possibilit pour traverser la rivi re Quand le niveau de l
286. t la qualit de ces s ances exceptionnelles ainsi que pour les facilit s techniques qui sont ainsi accord es avec tant de constance notre Acad mie J associe ces remerciements toutes vos quipes responsables la technique l informatique et au protocole qui n ont jamais failli chacune de nos sollicitations Nous remercions particuli rement Mr Denys Sylvestre collaborateur de votre cabinet avec qui nous avons soigneusement pr par ce travail Nous ne saurions passer sous silence l efficacit des services de la Ville tant pour l organisation mat rielle de cette journ e aux services int rieurs que les servi ces du protocole toujours si courtois notre gard et particuli rement en la personne de Madame Francine Gurnari Nous avons choisi de traiter les deux th mes retenus par les Nations Unies pour l ann e 2011 et c est ainsi que nous nous sommes attel s un travail priori illusoire r unir en une seule s ance fut elle exceptionnelle la For t et la Chimie Certes Nancy poss de des atouts son Ecole de Chimie sa belle For t de Haye mais la cohabitation peut sembler impossible et pourtant nous nous esp rons y tre parvenus Les interventions pourront en quelque sorte se faire cho La luxuriance de l une exigeant la qualit et la rigueur de l autre l alliance des deux composant le c ur de nos travaux L actualit s est invit e soudainement la table des discussions aussi appr cions nou
287. t le chlorure de sodium de formule NaCl C est ce sel qui est utilis en cuisine et plus g n ralement dans l alimentation Dans tous les expos s qui vont suivre chaque fois que le mot sel sera uti lis il s agira du chlorure de sodium sauf mention sp ciale Nous verrons tout l heure qu en r alit le sel de table ou sel alimentaire ou sel de cuisine n est pas du chlorure de sodium pur S il est compos essentielle ment de chlorure de sodium il est accompagn d additifs et d autres compos s li s son origine sel marin ou sel gemme En France le sel de qualit alimentaire doit r pondre aux sp cifications suivantes chlorure de sodium au moins 94 de l extrait sec non compris les additifs cuivre pas plus de 2 mg kg plomb pas plus de 2 mg kg arsenic pas plus de 0 5 mg kg cadmium pas plus de 0 5 mg kg mercure pas plus de 0 1 mg kg Le chlorure de sodium est inodore et cristallise dans le syst me cubique face centr e Le monocristal est un cube de 5 63 angstr ms de c t pour m moire un angstr m est un dix milliardi me de millim tre La figure de gauche illustre une maille du cristal NaCl On peut remarquer que l ion Na fi gurant au centre est entour de six ions Cl plac s aux sommets d un octa dre Il en va de m me pour l ion Cl qui est entour de six ions Na Le cristal du chlorure de sodium se dissout dans l eau la temp rature ambiante L eau de mer
288. t par an 700 000 tonnes de carbonate et 120 000 tonnes de bicarbonate de soude Ses produits sont pr sents dans de multiples fabrications dans les secteurs du verre de la chimie de la phar macie et m me de l alimentation animale Conclusion Que conclure de ce rapide panorama qui ne saurait pr tendre tre exhaus tif Dame Nature a t g n reuse avec la Lorraine en lui donnant dans son sous sol une richesse que bient t trois mill naires n ont pas puis e Le sel fut une manne jamais n glig e par les autorit s successives L exploitation n est pas rest e locale elle a permis des relations commerciales anciennes bien au del de la r gion que ce soit avec la Bourgogne la Champagne l Alsace et la Suisse ou avec les Etats alle mands Cette activit a contribu donner la Lorraine une position de carrefour dans l Europe depuis l poque romaine passage oblig du Nord au Sud et d Est en Ouest elle g n re aujourd hui encore une industrie prosp re C est une longue his toire qu il appartient aux Lorrains de poursuivre avec t nacit et vigilance face aux d fis venir Les marais sal s par Henri COURBET Le sel rencontr dans presque toutes les manifestations o s exprime la vie est curieusement la combinaison chimique de deux l ments incompatibles avec le maintien de la vie Le chlore tr s actif s attaque une grande quantit d autres l ments pour donner des compos s hostiles la vie antis
289. tifiques allant au del de la banalit du titre doctoral 137 On comprend mieux votre trajectoire en apprenant que vos parents sont m decins et que votre oncle est professeur d Universit en retraite depuis quelques semaines dans la sp cialit m me que vous avez choisie l Oto rhino laryngologie et la Chirurgie Cervico faciale Un choix d lib r ou une vocation Vous m avez sou lign la force du destin na tre en milieu m dical une voie qui s est impos e tout naturellement et comme nous le verrons soutenue par une puissante motivation du XX me si cle qui voit le bouleversement scientifique de nombreux concepts m dicaux l entr e dans le nano monde et ses implications pour une m decine osons le dire qui deviendra mol culaire Tout cela pourrait tre banal si posteriori le d veloppement de vos acqui sitions ne r v lait pas une strat gie efficace soutenue par une volont tenace CONSILIO MANUQUE pour reprendre la formule de SENEQUE c est ainsi que Nancy de 1994 1999 vous obtenez le titre de sp cialiste avec un travail sur Sph re ORL et altitude et votre th se de doctorat sur le potentiel r g n ratif de l organe de Corti du mammif re dont l homme bien s r qui recevra en 2000 le prix du Coll ge Fran ais d ORL et CCF Dans la m me p riode un DEA dans l unit INSERM U254 sur la neuro biologie des processus de communication et d int gration coupl avec une ma tris
290. titre d exemple pour traiter dix kilogrammes de viande on utilise pr s de cinq kilogrammes de sel En six semaines elle perd 25 de son poids et peut ainsi se conserver plusieurs mois Le saumurage consiste plonger l aliment conserver dans une solution aqueuse fortement saline Par osmose les concentrations en sel de l aliment et de la saumure tendront s quilibrer et ainsi une partie de l eau contenue par l aliment le quittera et sera remplac e par du sel Pour de courtes dur es on emploie parfois des saumures r frig r es On n utilise la propri t que lorsque l on ajoute du sel une saumure sa temp rature de cong lation diminue 1 9 C 3 5 de sel 10 C 10 21 C 23 de sel Les thoniers utilisent des saumures de l ordre de 15 C pour conserver leur p che Pour terminer il me faut signaler que presque tous les produits conserv s l aide de sel sont souvent consomm s sans dessalage dessalage qu il n est pas tou jours possible d effectuer compl tement ou qui enl verait des qualit s gustatives de certains aliments Ceux ci appr ci s par les gourmands favorisent la sur consommation de sel dont je parlais pr c demment Le symbolisme et les traditions attach s au sel par Pierre BOYER Le sel jouant un r le important dans la vie une riche symbolique et de nombreuses traditions lui sont attach es Cette origine li e un contexte socio co nomique lui conf rera souvent une repr sentati
291. tr s appr ci des membres de cette association professionnelle Personnalit forte et investie il savait avec volubilit et jovialit initier les visiteurs aux techniques d laboration du fer de l acier et de la fonte depuis l origine jusqu au d but du XXe si cle Dans les ann es qui viennent le mus e de l histoire du fer devra accueillir les derniers projets qu il a lanc s une exposition permanente sur Jean Prouv juin 2012 une exposition temporaire sur L onard de Vinci dans le cadre du chantier Renaissance en 2013 le plan de r colement d cennal des collections mener en 2014 le projet scientifique et culturel des deux mus es de France sur site mus e de l histoire du fer et Ch teau de Montaigu Il tait chevalier dans l ordre national du M rite au titre de ses activit s militaires d officier de r serve Sa disparition est un choc terrible pour tous ceux qui le connaissaient l appr ciaient dans ses convictions mais aussi une grande perte pour l agglom ration nanc ienne Colette Keller Didier 11 Monsieur Andr OOSTERLINCK In memoriam Monsieur Andr OOSTERLINCK mon Ami N Roubaix le 27 mai 1927 avec son patronyme issu du terroir Andr OOSTERLINCK se revendiquait comme un vrai chti Routier scouts de France on dirait aujourd hui compagnon il est toujours rest impr gn de cet esprit de d vouement et de fraternit Apprenti imprimeur dans le Nord il s est form
292. travaillant sur la radioactivit on imaginait pas l nergie nucl aire La radiographie mergea presque sans d lai apr s la d couverte des rayons X L utilisation des rayonnements X ou gamma dans le traitement du cancer passa par de nombreuses ann es de t tonnements avant d acqu rir le statut d un traitement m dical contr lable La cr ation de la Fondation Curie en 1921 gr ce de g n reux m c nes joua de ce point de vue un r le particulier Anim e par le Docteur Regaud co directeur de l Institut du radium cette cr ation permit le d veloppement de travaux scientifiques et l tablissement de conditions optimales d irradiation pour l poque La fondation aujourd hui Institut Curie devint une r f rence mondiale L implication de Marie Curie pour le d velop pement de la Curie th rapie et de la bombe au radium lui vaudront d entrer l Acad mie de m decine En m decine toujours la proton th rapie ou l imagerie m dicale par exem ple ont une histoire d j longue qui recoupent diff rentes tapes le d veloppement de la physique nucl aire de ses acc l rateurs de ses d tecteurs mais aussi celui de l lectronique moderne et de l informatique Ces techniques peuvent se d ployer dans un contexte de connaissances biologiques ignor es il y a cinquante ans encore Quelle conception de la recherche La conception de la recherche des Curie et des Joliot Curie s inscrit dans leur exp rience que je viens d
293. tre internationale de dia lectologie grecque de Pont Mousson en 1986 ou encore de la table ronde de Saint tienne qui tait consacr e aux Dialectes grecs et aspect verbal Ren Hodot a t organisateur ou co organisateur de sept colloques dont la premi re Rencontre internationale de dialectologie grecque Pont Mousson en 1986 rencontres qui se sont poursuivies sur un rythme quinquennal Madrid en 1981 Naples en 1996 Berlin en 2001 Ath nes en 2006 et Nicosie en 2011 59 Ren Hodot a occup un certain nombre de fonctions li es sa sp cialit Directeur de l quipe d Accueil 1132 Histoire et cultures de l Antiquit de 1996 2004 Directeur du Groupe de Recherche 1038 du CNRS Linguistique du grec ancien de 1998 2004 Secr taire de r daction de Verbum revue de linguistique de l Universit Nancy 2 de 1984 1990 Membre du Comit National de la Recherche Scientifique section 39 Les mondes de l Antiquit classique de 1987 1991 Membre du Conseil Sup rieur des Universit s 8 me section Langues anciennes de 2000 2004 Ren Hodot a dirig quatre th ses En plus de quatre participations aux F tes de la Science il a particip acti vement la vulgarisation de la recherche sous forme de conf rences et d ateliers Sur vingt cinq huit ont t destin s la formation continue des professeurs du second degr et quatre pour des lyc ens De 1991 1996 Ren Hodot a
294. u enrichir le th me de la biodiversit encore une nou velle fois d clin par notre Acad mie Nous avons activement accompagn les camelots des sciences dans leur animation de la f te de la Science Vandoeuvre et Epinal r pondant ainsi notre souhait de faire aimer les sciences aux jeunes Nous escortons aussi les actions destin es promouvoir l acc s des jeunes filles des m tiers o elles sont encore trop peu nombreuses en participant au jury du Prix pour la vocation scientifique et technique des jeunes filles prix dot par le Minist re de l enseignement sup rieur et de la recherche En novembre nous avons avec l aide tr s efficace des deux Vice Pr sidents Jean Paul Haton et Dominique Dubaux tenu le colloque les math matiques dans la soci t colloque longuement pr par pendant deux ann es Ce sont des sp cialistes internationalement reconnus dans leur domaine respectif qui nous ont expos comment la simulation math matique s appliquait la plupart des recherches scientifiques comment la mod lisation les y aidait et comment cette science tenue pour abstraite pouvait s approcher des sciences humaines Cette offre de conf rences de haut niveau offerte au public par notre Acad mie caract rise notre volont d apporter un suppl ment de culture scientifique et technique la Soci t Ceci caract rise notre Acad mie qui est ouverte vers l ext rieur et qui accompagne les choix collectifs
295. u te par les femmes d un domaine qui leur tait plus que tout autre interdit la science Symbole aussi avec Pierre Curie de la recherche d sint ress e La tradition familiale ne rejette pas le mythe mais le recadre dans une image plus humaine ins parable du souvenir de Pierre Curie et de son attachement ses deux filles Le nombre de livres crits sur Marie Curie me surprend toujours Certains titres m me m interpellent Je m interrogeais ainsi il y a quatre ans sur Marie Curie et les conqu rants de l atome Est il pertinent d crire un livre commen ant Varsovie avec la petite Maria Sklodowska racontant sa vie puis celle des Joliot Curie pour s achever avec une vocation d taill e de la quatri me g n ration de r acteurs nucl aires ma pre mi re remarque bien s r f t que bien d autres chercheurs tr s connus ou moins connus avaient contribu rendre possible l nergie nucl aire La science est une uvre collective le r sultat de recherches qui d passent les fronti res L auteur me fit remarquer qu il n avait pas voulu crire un livre d histoire des sciences mais faire sentir combien une technologie actuelle redevait aux recherches d autrefois Je me pris r ver aux livres que l on pourrait crire en partant de chacune des d couvertes petites ou grandes sans lesquelles cette technologie ne pourrait exister ni m me tre imagin e Un tr s large champs de la science bien au del de la radioactivi
296. u prix ESSEC de Paris sur le cancer Pour terminer cette trop rapide pr sentation en guise de boutade je voudrais rapporter les trois recommandations que tu as donn es aux jeunes chercheurs qu b cois le jour o tu pris officiellement ta retraite Recommandations faites aux jeunes d sirant entrer en religion enfin dans la fonction 1 Tiens ton bout e l che pas la patate 2 Si quelqu un veut t coeurer l ve toi debout et mets tes culottes 3 Niaise pas avec le Puck Daniel sera votre disposition pour les commentaires en qu b cois Remerciement du nouveau soci taire Madame la Pr sidente chers parrains chers coll gues Pour r pondre tout de suite l aimable allocution qu Andr vient de faire mon sujet voici un bref commentaire ce qui m a retenu l Institut Armand Frappier fut le contact quotidien avec les tudiants dits gradu s ceux qui sont en recherches actives de nouveaux r sultats publiables Ces tudiants qu b cois sont galement des fans de hockey sur glace dont ils transposent le vocabulaire dans leur vie quotidienne Et mon ultime recommandation niaise pas avec le puck est une 136 expression courante qui signifie qu il ne faut pas tergiverser comme les font parfois certains joueurs de hockey qui pr f rent jongler avec la rondelle plut t que de viser droit vers le but En ce qui me concerne en bref en 1962 alors que je terminais ma licence de chimie la
297. ue la fonction ER en retraite ou le titre et une adresse ADAM Fr d ric 2011 Arch ologue 70 rue de la r publique 57535 Marange Silvange ALIOT Etienne 2010 Professeur des Universit s Institut lorrain du c ur et des vaisseaux d part Cardiologie rue du Morvan 54511 Vandoeuvre cedex ANDRE Jean Claude 2010 Directeur de Recherche au CNRS 27 rue de l Arm e Patton 54000 Nancy ANXIONNAT Ren 2008 Dr en M decine radiodiagnostic et imagerie m dicale 9 chemin des Vignottes 54690 Lay St Christophe ARNOULD Jacques 2011 Dr histoire des sciences Dr th ologie CNES 2 Place Maurice Quantin 75039 Paris cedex 1 AUBRY Yves 2006 Directeur Soci t Daum 50 bis avenue Anatole France 54001 Nancy BARETH Camille 1996 2000 Professeur des Universit s ER 13 rue du Gu 54180 Heillecourt BAUDOT Ren e 1998 Chercheur ind pendant en Histoire 8 rue des Glacis 54000 Nancy BAUTZ Anne Marie 1984 2005 Professeur des Universit s ER Biologie des organismes animaux 129 bd de Champelle 54600 Villers l s Nancy BAUTZ Alain 1984 2001 Ma tre de conf rences ER Biologie des organismes animaux 129 byd de Champelle 54600 Villers l s Nancy BECK Pierre 2006 Dr en M decine G n raliste lib ral 92 rue de Laxou 54000 Nancy BENOIT Marc 2010 Directeur de Recherche l INRA 662 bvd Louis Buffet 88500 Mirecourt BERTAUX Jean Paul 1971 2001 Ing nieur arch ologue
298. ue est produit hauteur de 4MT an l chelle mondiale partir de propyl ne d origine p trochimique L acide acrylique est utilis dans des applications aussi diverses que les peintures les vernis les superabsor bants les adh sifs le traitement de l eau De plus suite l augmentation de la pro duction de biodiesel l offre de glyc rol est actuellement surabondante au regard des d bouch s traditionnels principalement l alimentation animale en remplacement de la m lasse ce qui pourrait mettre en p ril terme la fili re biocarburant Fin de la s ance La pr sidente remercie tous les participants et les invite se rendre dans le hall pour prendre rafra chissements et petits fours offert par le Conseil G n ral de Meurthe et Moselle Le Secr taire de s ance Jean Pierre Jolas La Pr sidente Colette Keller Didier 120 Rendez vous de l Acad mie Lorraine des Sciences au Ch teau de Lun ville Samedi 22 octobre 2011 9 h 30 Discours d introduction La Pr sidente Colette Keller Didier pr sente l Acad mie Lorraine des sciences Grandjean Conseiller G n ral du canton Lun ville Nord souhaite au nom du Pr sident Michel Dinet la bienvenue l Acad mie Lorraine des Sciences et rappelle l importance de la Convention qui vient d tre sign e le 13 octobre au Conseil G n ral Jacques Lamblin D put Maire se r jouit d accueillir sur sa commune des r unions de haut niveau
299. uffisamment riche pour tre m canis En France il n y a plus qu une seule mine de sel en activit celle de Varang ville Son puits principal permet de descendre 160 m tres et d exploiter la onzi me couche de sel qui a une richesse de 20 m tres La teneur moyenne en chlo rure de sodium avoisine les 94 Le gisement s tend sur 12 000 km2 et ses r serves sont estim es mille milliards de tonnes La capacit de production annuelle est de 550 000 tonnes Voyons rapidement la technique utilis e L acc s au gisement de sel se fait par un puits qui conduit un r seau de galeries parall les et perpendiculaires dans lesquelles peuvent circuler des masto dontes Ceux ci sont tellement gros qu il est n cessaire de les d monter ou de les d couper pour les descendre dans la mine o ils seront reconstitu s Il faut cepen dant pr ciser que si l on fore des puits dont la section est la plus petite possible mais encore suffi sante pour assurer l exploitation de la mine c est pour diminuer au maximum les infiltrations d eau en provenance des nappes phr atiques travers es D ailleurs si cela n avait pas t le cas on aurait remplac le puits par une descen derie compte tenu de la faible profondeur du gisement La technique d exploitation est celle des chambres et piliers abandonn s la m me que celle utilis e dans les mines de fer Elle consiste laisser en place des piliers de sel r guli rement espac s et aux dimens
300. ure Si le th me int resse l assembl e Madame ma pr sidente c est avec plai sir que je vous ferai partager quelques r flexions Merci tous Michel Parmentier Pr sentation de Monsieur Sylvain Plantureux Parrains Messieurs Andr Cl ment et Armand Guckert Pr sentation de Monsieur Sylvain Plantureux par Monsieur Armand Guckert Nous cheminons ensemble depuis plus de 30 ans tu as t mon ler Assistant et tu as largement contribu la construction au d veloppement et au rayonnement du Laboratoire Agronomie et Environnement INRA ENSAIA Aussi c est un plaisir tout particulier pour moi de t accueillir parmi nous et de te pr senter aujourd hui Ag de 5lans mari 3 enfants Professeur des Universit s PR1 l ENSAIA INPL en Productions v g tales Actuellement Directeur adjoint de l UMR INPL ENSAIA INRA Agronomie et Environnement Nancy Colmar Cursus 1982 Ing nieur Agronome ENSAIA Nancy 1983 Th se de Docteur ing nieur en Sciences Agronomiques INPL Incidence des techniques agronomiques sur la composition floristique et la physionomie d un chantillon de prairies du secteur ouest du d partement des Vosges 1992 Habilitation Diriger des Recherches en Sciences Agronomiques INPL Contribution la mod lisation du fonctionnement des agrosyst mes application l tude de syst mes de production fourrag re Nomm Professeur des universit s 68 me section en 1998 Tu m as app
301. ures des conflits r cents 1870 1914 18 1939 45 et en devenir l un des meilleurs sp cialistes Les autorit s judiciaires font souvent appel lui lors de d couvertes fortui tes plus de soixante s pultures ont t exhum es et analys es par ses soins ces der ni res ann es Dans ce cadre il est par ailleurs membre du comit de pilotage de la Commission Histoire Sites et Vestiges du Conseil g n ral de la Meuse du Comit scientifique du m morial de Verdun de la Commission Histoire et Arch ologie du Comit ex cutif de la for t domaniale de Verdun du Comit scientifique de l Abri M moire de Uffhltz en Alsace Outre le pass de la France les ufs de dinosaures et les s pultures de guerre Fr d ric fr quente aussi les points chauds du globe chauds divers points de vue puisqu il a particip ou dirig treize fouilles de s pultures anciennes au K nya au Soudan Gaza et depuis 2007 en Egypte A ce titre il fait partie de l Unit mixte de recherche Etude des civilisations de l Antiquit de Strasbourg il est galement fondateur et secr taire de l Association Internationale pour la Promotion de la Recherche en Arch ologie Fr d ric Adam collecte des donn es qu il partage avec la communaut scientifique par la participation 14 colloques internationaux Outre son livre sur Alain Fournier et ses compagnons il a galement crit 22 articles Pour diffuser ses connaissances aupr s du public il a organi
302. urop en et s est cr de toutes pi ces les ins truments dont il a eu besoin pour assister plusieurs PMI PME dans leur d veloppe ment industriel A chaque fois en recherche en formation en valorisation Jean Marie Schissler a t en avance sur la plupart de ses confr res ce qui ne lui a pas toujours valu leurs f licitations ni m me leur appui pourtant m rit s N Sarreguemines en 1934 Jean Marie Schissler a v cu sa jeunesse Bar le Duc o il passera avec succ s mention bien un baccalaur at math elem malgr son absence syst matique au long de l ann e des cours de philosophie et la note catastrophique qui en r sulta dans cette mati re Jean Marie s tait charg de peindre les d cors de la pi ce de th tre de fin d ann e plus attir qu il tait l po que par les mati res artistiques Quelques semaines avant d tre appel sous les dra peaux en 1959 il pouse Monique Finck qui lui donnera un fils Jean Marc en 1962 C est le moment de la guerre d Alg rie et il choisit de servir comme officier de la L gion en Afrique du Nord durant les 2 ans et demi de son service Il en reviendra lieutenant de r serve et restera toujours attach ce continent Cette exp rience militaire marquera Jean Marie Schissler qui gardera toute sa vie dans ses rapports aux autres une attitude de loyaut et de franchise que j ai toujours aim e chez lui Il entre au Laboratoire de M tallurgie de l Ecole des Mines de Nan
303. utilise est en effet l origine de multiples malentendus qui vont jusqu la contesta tion de la notion m me de faits scientifiquement tablis par l exp rience Peut on remplacer cette notion par celle d une v rit qui d pend de la confiance que l on accorde celui qui l nonce 102 De leur c t les scientifiques n ont pas pu ou n ont pas su effectuer une transition n cessaire dans leurs rapports avec la soci t La position d expert infailli ble r pondant des demandes d avis techniques sur telle ou question de leur comp tence est battue en br che par l augmentation de la complexit des probl mes pos s La soci t s exprime travers des r seaux d organismes officiels d associations de la soci t civile travers aussi les m dia Les scientifiques ne le font pas suffisamment et le plus souvent travers un petit nombre de person nalit s et de sp cialistes qui jouent trop souvent un r le de donneurs de le ons ou de soutien inconditionnel d une option gouvernementale ou de celle d une association Il ne faut pas s tonner dans ces conditions que les d bats qui se d rou lent sur les grands choix technologiques dans le grand public peinent d boucher sur des conclusions constructives Les questions que posent les grandes technologies rel vent pour les unes de connaissances scientifiques et techniques pour les autres de r alit s cono miques et sociales Il y a n cessit de pousser l
304. utter contre les agressions climatiques comme la pluie en construisant des greniers mais il faut galement viter la d vastation des produits par des animaux comme les insectes charan ons et surtout les rongeurs comme les souris les rats On a retrouv des sites d hommes pr historiques mon trant que pour conserver le grain ils creusaient des trous dans le sol dont ils auraient enduit de chaux les parois TR e Les greniers grains taient sur lev s sur des piliers en bois en deux par ties s par es par une plaque de pierre afin de rendre la r colte inaccessible aux rats On voit encore de telles constructions dans des pays de montagne Cela n exclut pas la n cessit de pr server leur comestibilit et de conser ver leurs qualit s nutritives et gustatives autant que possible Empiriquement les Hommes ont mis au point des m thodes dont on a pu comprendre plus tard les m canismes gr ce aux progr s des sciences Ainsi ces m thodes ont pu tre am lior es et de nouvelles ont t invent es Leur r le est d emp cher ou au moins de ralentir le d veloppement de micro organismes pou vant modifier ou d truire les aliments qui sont le si ge d une importante flore microbienne Si celle ci n est pas contr l e la qualit et la conservation des aliments ne sont plus assur es Suivant les poques des proc d s vari s ont t ou sont utilis s Les prin cipaux sont salage saumurage fumage
305. ux mettent plus de rayonnement que l uranium lui m me La note du 18 avril 1898 aux comptes rendus de l Acad mie des Sciences sign e par Marie seule avance une hypoth se hardie pour expliquer l exc s de rayonnement l existence d un l ment inconnu C est de concert que Pierre et Marie Curie vont s engager dans la recherche de cet l ment inconnu Ils constatent bient t que celui ci ne peut tre pr sent qu en proportion infime dans la pechblende qu ils analysent Il ne leur reste plus comme possibilit que de guider les s parations chimiques par la mesure du rayon nement mis par les fractions s par es Leur m thode parait aujourd hui tr s simple Elle recelait de nombreux pi ges en l absence compl te alors de connaissances sur la nature des rayonne ments dans l ignorance des processus de transformations radioactives en cours dans les produits tudi s Les op rations montr rent bient t que l activit provenait de deux et non pas d un l ment La d couverte du premier le polonium est annonc avec prudence en juil let 1898 Les Curie emploient alors pour la premi re fois le mot radioactif dans la note qu ils publient l Acad mie des sciences Le radium est d couvert six mois plus tard en d cembre 1898 en collabo ration avec le chimiste Gustave B mont hangar Marie Curie avait une priorit pour achever sa th se la s paration des nouveaux l ments et la d termination de leur masse atomique
306. v par son p re Mme Langevin Joliot suit de pr s les applications de la radioactivit comme les activit s m dicales de l Institut Curie qui conform ment la volont de Marie Curie d veloppe les recherches sur le cancer et le traitement de cette maladie Au sujet de cet Institut il m est agr able de rappeler que trois nanc iens se sont succ d s sa Pr sidence ces quinze derni res ann es les Professeurs Constant Burg Claude Chardot et actuellement Claude Huriet ici pr sent Mme Langevin Joliot est l un des derniers t moins de cette fabuleuse aventure des premiers temps du nucl aire et son t moignage nous est pr cieux Et je sais qu elle suit de pr s la r novation du mus e du Pavillon Curie l Institut du m me nom o furent men es les recherches d cisives de ses parents Mme Langevin Joliot est une personne engag e comme le furent ses parents Pr sidente de l Union Rationaliste elle consid re que d velopper la culture scientifique est aujourd hui un objectif tr s important Elle pense qu il est urgent de combler le foss d incompr hension entre les experts scientifiques et les citoyens et que pour cela il est n cessaire de r concilier la culture scientifique et la culture g n rale Je lui c de la parole Conf rence de Madame H l ne Langevin Joliot La recherche scientifique et sa place dans la soci t Je vais me permettre d infl chir quelque peu le th me que sous tend le titre donn
307. veaux soci taires que nous nous appr tons recevoir et pr senter l assembl e est une personnalit importante pour le fonctionnement de la Communaut Urbaine Je souhaite travers votre pr sence renouveler les remerciements que nous ne manquons pas de rappeler chaque s ance remerciements li s la mise dis position mensuelle de cette salle dont le confort technique permet nos membres et notre public de profiter dans des conditions maximales de nos conf rences Nous soulignons aussi le travail r alis par la technique vid o dirig e par Monsieur Christophe Royer dont nous b n ficions du savoir faire professionnel li une courtoisie tr s appr ci e Sans plus tarder nous vous pr sentons les nouveaux soci taires 34 Pr sentation par Madame Colette Keller Didier de Monsieur Jean Philippe Moretau Parrains Madame Colette Keller Didier et Monsieur Jean Claude Derniame N en Moselle Saint Avold c est Forbach que Jean Philippe Moretau obtiendra son baccalaur at en 1982 avant de venir Nancy au Lyc e Henri Poincar en classe pr paratoires de Math Sp et Math Sup En 1985 il int gre l Ecole Nationale des travaux Publics de l Etat pour obte nir en 1987 le dipl me d Ing nieur qui lui permet d tre chef de l Unit conduite d op ration la DDE de Moselle Dix ans plus tard en 1997 alors qu il est chef de la subdivision territoriale de Forbach il r ussit le concours d Ing
308. y Ses m rites ont d ailleurs t reconnus puisqu il est chevalier de l ordre homonyme Mais ce qui justifie pleinement sa place dans notre Institution ce sont ses travaux de recherche dont il ne manquera pas je le sais de nous faire profiter lors de com munications ou conf rences Sp cialiste de Vauban il est l organisateur de plusieurs colloques Je n en citerai qu un qui ne manque pas de sel au regard de notre journ e du 21 mai col loque organis Marsal en 2007 par la commission Lorraine d Histoire Militaire sous le titre Vauban et Marsal l poque de Louis XIV le sel la fiscalit la guerre Il est galement l auteur de nombreuses publications dont les titres laissent pen ser qu il ne manque pas d humour Mais l aussi je n en retiendrai qu un Les oisive t s de Messieurs les Ing nieurs J ajouterai que Jean Pierre est d j en relation avec l Institut Grand Ducal section d Histoire avec laquelle il a publi les actes de ses deux colloques sur Vauban Pour conclure je dirai qu un Ing nie un Juriste Economiste et Historien est une recrue de choix pour l ALS Bienvenue mon cher confr re R ception de Monsieur G rard Scacchi Parrains Messieurs Pierre Boyer et Jean Paul Haton Pr sentation de Monsieur G rard Scacchi par Monsieur Pierre Boyer C est avec beaucoup de plaisir que je vais vous pr senter G rard Scacchi Ce futur septuag naire a fait toutes ses tudes sup rieures Nancy Origina
309. yale des Sciences et des Lettres en 1751 avec Mr de Solignac comme premier secr taire perp tuel et fondation du Coll ge de M decine par le docteur Bagard en 1752 Le Coll ge de M decine tait une cole o taient dispens s des cours d anatomie de chimie et de botanique avec la cr ation du Jardin des Plantes rue Sainte Catherine aujourd hui jardin Godron En 1850 le centenaire de la Soci t Royale des Sciences et des Lettres a t l occasion du changement d intitul savoir Acad mie Stanislas encore en activit aujourd hui 122 En conclusion malgr un accueil tr s r serv de l arriv e de Stanislas Lun ville le duch n eut pourtant pas se plaindre d un r gne au cours duquel le prince a multipli les marques de Bienfaisance Stanislas s est montr un prince attentif p n tr de l esprit des Lumi res une thique de vie relation avec les plus grands philosophes de son temps artisan d une appliqu e 12 h 15 12 h 25 Questions R ponses 12 h 30 D jeuner pris en commun dans la crypte am nag e de la chapelle 13 h 20 Au dessert Thierry Franz nous parle du ch teau d but historique les Arts de la table 14 h 00 Rendez vous dans la chapelle et fin de la pr sentation du ch teau et de la chapelle 14 h 30 Visite des ext rieurs du ch teau travaux projets Conseil G n ral T Franz 14 h 40 Un guide de l office de tourisme nous conduit ensuite vers l glise St Jacques
310. zz J ajouterai cette liste non exhaustive que G rard Scacchi est un astro nome amateur averti et qu il est un membre actif de la Soci t Lorraine d Astronomie Son pass de chimiste et sa passion de l astronomie se retrouveront dans la conf rence qu il devrait nous pr senter le 8 d cembre et intitul e La nucl o synth se Avec son talent d enseignant il nous y apprendra comment se forment les l ments chimiques dans l Univers comment vivent et meurent les toiles Mon cher G rard cela fait d j un certain temps que tu assistais en visi teur aux s ances de l Acad mie Lorraine des Sciences Aujourd hui elle peut se r jouir et s enorgueillir de te compter maintenant parmi ses membres car je suis cer tain que tu nous apporteras beaucoup Merci par avance du bon accueil que vous allez lui r server Communication et conf rence Communication le principe de pr caution par Monsieur Denis Grison Pr sentation de Denis Grison par Madame Colette Keller Didier Monsieur Denis Grison est Docteur en Philosophie Universitaire au sein du laboratoire d Histoire des Sciences et de Philosophie de Nancy 2 ainsi qu aux Archives Henri Poincar Ses activit s de recherche et les groupes de travail auxquels il appartient sont nombreux Il pilote un groupe de travail national sur la r forme des programmes visant int grer le d veloppement durable dans les enseignements des d partements G nie Civil des IUT Il en

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