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1. form mqu ils crasent les bleus mqu ils rejettent les nouveaux trop jeunes trop diff rents mqu ils restent coinc s classe E qu ils manquent d ouverture d esprit mqu ils constituent une quipe o la comp tition entre enseignants aboutit une isolation qu ils ne s entendent pas et qu il n y ait ni collaboration ni partage mqu ils restent enferm s dans leurs m thodes classiques dans leur CE QUE J ATTENDS DES L VES pouvoir enseigner des enfants veill s qui ont envie d apprendre de d couvrir Dans le cas contraire tre un tremplin leur motivation une ouverture aux changements la nouveaut une r elle coute la possibilit de discuter et de partager Eun climat de classe participatif MES CRAINTES VIS VIS DES L VES mleur indiscipline Eun manque de respect Edu d nigrement mleur d gout vis vis de l cole Eun manque d attachement et un refus du partage mqu ils prennent l instituteur trice pour leur bon ne copain pine et ne reconnaissent pas son autorit Ene pas pouvoir aider les plus faibles Erencontrer des l ves qui ne d sirent que passer du temps sur les consoles vid o et qui ne participent pas la vie de la classe et vous que feriez vous CE QUE J ATTENDS DES PARENTS Ede la consid ration en tant que jeune enseignant Ede l coute Eune relation de confiance E qu ils restent leur
2. n rons norm ment de d chets Le constat n est pas neuf Il faut agir on nous le r p te sans cesse Mais on se sent souvent impuissant face au probl me et les mauvaises habitudes par d finition sont bien an cr es dans notre quotidien C est pour tant avec d termination que les 5 an n es de l cole fondamentale libre de Lobbes et leurs institutrices Mme V ronique et Mme Fleuriane ont d cid de prendre la question bras le corps Nous avions d j voqu la probl ma tique des d chets plusieurs reprises dans l cole se souvient Fleuriane GEURINCKS mais le constat restait le m me ils provenaient pour la plu part du domicile des enfants et non de l cole II nous a donc sembl utile d agir la source et nous avons fait ap pel l asbl GREEN pour voir comment il tait possible d agir concr tement C est ainsi que d animations en t ches diverses dor navant incollables sur la nature des d chets leur tri ou encore leur recyclage nos intr pides coliers dument gant s de caoutchouc taient pr ts en d coudre avec les pou belles de l cole et leur peu ragoutant contenu qu ils ont tri et analys C est m me toute l cole ou presque qui s y est mise de mani re faire prendre conscience tous de l ampleur du ph nom ne Forts des enseignements r v l s par cette t che combien in grate les enfants ont ensuite recher ch des pist
3. piscopale dans les Pouvoirs or ganisateurs des coles dioc saines D sign vicaire piscopal de lensei gnement en 1989 il rassemble apr s quelques ann es tous les services dioc sains avenue de l glise Saint Julien dans ce qui est aujourd hui le Vicariat de l enseignement ruche bourdonnante lieu de r f rence pour les enseignants les directions et les Pouvoirs organisateurs du dioc se Toujours soucieux des plus faibles il initie dans l enseignement secondaire la r flexion sur la refonte des CES Bruxelles afin d en accroitre la mixit c est l id e des quartiers de tarte dans lesquels des coles de la premi re et deuxi me couronne se rassemblent avec des coles du centre ville aux publics plus fragiles Il encourage ga lement le rapprochement entre les di rections des coles fondamentales et celles des coles secondaires Pr sident de l assembl e des Pouvoirs organisateurs de l enseignement ca tholique jusqu sa dissolution au mo ment o le SeGEC se refonde en 2003 il en devient vice pr sident Infatigable rassembleur il montre en r union une infinie patience tous ceux qui s expri ment et souvent en deux phrases bien pes es il propose le compromis qui cl t la discussion la satisfaction de toutes les parties Reconnu par tous il a exerc une fonction toute particuli re aupr s des directeurs et des directrices la cat gorie professionnelle dont il
4. quipe de travail VP Non sauf sur un point le rapport la famille Les jeunes parlent en effet beaucoup d une famille aidante o l on s entend bien Mais dans les CEFA nous constatons plut t que les jeunes sont souvent en rupture par rapport leur milieu familial En g n ral donc les repr sentations des acteurs des CEFA et des jeunes sont identiques si ce n est concernant cet aspect familial VP Ils entrent dans un CEFA gr ce leurs parents un patron au bouche oreille Ils parlent aussi de lamour d un m tier de la concr tisation d un r ve de la r mun ration En revanche les jeunes sont peu conseill s par leur titulaire de cours par l cole ou le centre PMS Les CEFA ne sont sans doute pas encore tr s connus et ils sont trop souvent pr sent s comme l cole de la derni re chance alors que c est une r elle alternative l cole de plein exercice VP Le 17 mars dernier le Conseil zo nal de l alternance et le Bureau perma nent de l alternance ont organis une journ e pour une pr sentation des r sultats Il s agissait d un change trans versal avec tous les accompagna teurs de tous les r seaux et de tous les secteurs Il faudra cependant encore du temps pour r fl chir aux conclu sions de l enqu te Il est en tout cas int ressant de disposer de donn es qualitatives Et comme les entretiens taient anonymes les jeunes se sont exprim s librement
5. L id ologie ambiante va manifes tement vers le v u d tre d mocra tique Et c est une l gitimit que per sonne ne va contester Le probl me c est de savoir ce qu on entend par l cela signifie t il qu on doive tenir compte de lavis de tout le monde Ou qu il faille que chacun puisse donner son avis de sorte qu on puisse d ci der de ce que tout le monde veut Et on peut encore aller plus loin dans le d rapage si on pousse la logique d mocratique dont j insiste la l gitimit n est pas du tout contredire il fau drait en arriver ce que les parents et les enfants d cident de la fa on dont ils vont duquer ces derniers Or c est un probl me parce qu il est logique que les enfants r sistent tre dur qu s ils n aiment pas renoncer leur toute puissance d enfant Ils sont donc dans une logique oppos e celle des parents qui eux ont la charge de leur faire accepter qu il faille y renoncer Si on se dit que parents et enfants doi vent discuter ensemble voire arriver un consensus propos de l ducation on finit par se retrouver dans une im passe savoir qu on va ent riner le fait que les parents vont l cher prise et que les enfants seront maitres bord La m taphore parents enfants ne vaut pas que pour les familles mais aussi chaque fois qu il y a des diff rences g n rationnelles donc par exemple dans une institution o il y a des jeunes et des ducateurs des
6. avec laquelle les l ves liront le texte On s assure qu ils ont bien compris la le on par une s rie de questions appropri es on s appuie au besoin sur les notes que nous avons rendues aussi simples que possible Chaque le on comporte une application grammaticale qui se d gage ais ment du texte tudi et se termine par une s rie d exercices soit oraux soit crits au choix du professeur qui permettront de contr ler le travail des l ves en classe et la maison Suivant ce qu une exp rience commune nous a depuis longtemps r v l nous nous sommes efforc s d allier la m thode purement intuitive un enseignement syst matique du vocabulaire et de la grammaire Mais afin de rendre les le ons extr mement claires nous n y avons admis que l essentiel et seulement les premiers l ments de la langue orale dont on peut r ellement donner l l ve la possession effective et nous souhaitons qu on veuille bien juger ce livre non seulement sur ce que les auteurs y ont mis mais encore sur ce qu ils n ont pas voulu y mettre m EXTRAIT DE LA PR FACE DE THE BOY S OWN BOOK NOUVELLE S RIE POUR L ENSEIGNEMENT DE L ANGLAIS DANS LES TABLISSEMENTS DE GAR ONS G H CAMERLYNCK ET MME CAMERLYNCK GUERNIER H DIDIER 1929 entr es libres lt N 50 juin 2010 coles Les fondations d un jumelage gr ce Comenius Regio epuis 2009 les communes provinces en Belgique ou r gions dans les autres pays
7. ducateurs et un directeur des diff rences g n ra tionnelles qui ne sont pas d office des diff rences d ge mais bien plus des diff rences de places On se trouve l devant une difficult se laisser gui der par la logique d mocratique est l gitime et important mais en m me temps il faut tenir compte de ce qu im plique la diff rence des places si on ne discerne pas bien ce qui l gitime la diff rence g n rationnelle on en ar rivera ne plus devoir faire le travail qui consiste pour la g n ration du dessus soutenir le travail qui doit faire voluer et grandir la g n ration du dessous Donc paradoxalement la d mocratie en suivant son seul pen chant ce que j appelle le d mocra tisme finirait par scier la branche sur laquelle elle est assise puisque pour qu elle soit int ressante elle a plus que jamais besoin de gens qui soient capables de ne pas faire l enfant Comment r agir d s lors JPL Je crois qu on peut et doit temp rer la r f rence une logique d mo cratique par autre chose le fait d tre des sujets de parole seuls les tres humains parlent c est un trait qui d finit l esp ce introduit aussi la n cessit de reconnaitre des places diff rentes Il y a la place de celui qui parle et celle congr s 2012 de celui qui coute On se trouve donc face deux logiques contradictoires la premi re qui est une logique d ga lit d mocrat
8. ecolelibrelobbes be 2 Depuis 1997 GREEN d veloppe des projets des formations et des dossiers p dagogiques et soutient des initiatives de participation citoyenne et de coop ration au d veloppement dans les domaines de l envi ronnement et du d veloppement durable www greenbelgium org fr entr es libres lt N 50 lt juin 2010 8 MICHEL LECOMTE e sport un jeu Quel a t votre parcours scolaire Michel LECOMTE J ai fait mes tudes primaires l cole libre Ha velange puis je suis all au petit s minaire de Floreffe C tait un peu une tradition dans le village du Condroz o j habitais d aller lin ternat Mon p re tait ind pendant ma m re avait quelques b tes la maison donc ils n avaient pas trop le temps de s occuper des enfants J ai pass six ann es exceptionnelles l internat Le directeur ses adjoints le proviseur le pr fet et beaucoup de profs la cs taient fabuleux J ai rapidement trouv mes marques dans cette cole de gar ons J tais dans le gros du peloton et m me pour rester dans la m taphore spor tive dans le groupetto celui qui se rassemble pour arriver dans les entr es libres lt N 50 lt juin 2010 d lais J avais tout de m me une sensibilit particuli re pour les cours de fran ais l loquence Apr s la premi re ann e commune j ai opt pour les modernes que mon p re consid rait comme les tudes les plus
9. et c est particuli rement vrai pour les enseignants Mais comment ceux ci peuvent ils continuer mettre ainsi jour leurs connaissances en Europe et ailleurs Cet ouvrage nous pr sente les divers dispositifs qui existent en mati re de formation en cours de carri re en d crivant l organisation des formations continu es des pratiques et des innovations et en d gageant leurs points forts avant de d boucher sur quelques propositions d actions BG Pierre Ayckmuns barabara ESPACE NORD Pierre RYCKMANS Barabara Luc Pire Espace Nord 2010 e 30 juin 2010 la R publique d mocratique du Congo f tera les 50 ans de son ind pendance L occasion est belle pour nous de nous plonger dans ces nouvelles embl matiques d une p riode de notre histoire et o se croisent contremaitres pr tres coloniaux id alistes ou brutaux et indig nes congolais Barabara en swahili signifie la route mais aussi droit exact parfait La route celle que tracent les hommes qu ils soient blancs ou noirs qu ils pr sident ou non leur destin e Pierre RYCKMANS r sident en Urundi jusqu en 1928 et Gou verneur g n ral du Congo belge et du Ruanda Urundi de 1934 1946 tait homme de terrain r a liste visionnaire et g n reux Ses textes livrent un clairage tonnant sur la mani re dont un Europ en respectueux de la culture des Afri cains les per oit et les c toie BG Gagn
10. fendre Cela me nour rit certainement plus que les soir es mondaines o je ne vais d ailleurs pas souvent Je ne suis pas dupe mes plus belles rencontres ne sont pas li es au m tier que je pratique Dans ce m tier pr cis ment que vous reste t il de votre formation ML Il me reste le c t contact la n cessit de vider les abc s la sinc ri t En m me temps dans cette for mation il y a une certaine habilet il faut garder l quilibre La mesure est le bien supr me disait Eschyle que j aurais aim fr quenter davantage Vous faites du sport vous m me ML Je m occupe d un club de foot dans le Namurois Je fais aussi du v lo du tennis de table avec les ga mins du foot dans le parc J aime le sport pour le jeu plus que pour la comp tition mais je suis tr s r leur c est mon gros d faut m INTERVIEW FRAN OIS TEFNIN TEXTE MARIE NO LLE LOVENFOSSE ET BRIGITTE GERARD entr es libres lt N 50 lt juin 2010 9 mais encore Photo Fran ois TEFNIN 10 Se Monde 05 05 2010 QUELLE COLE POUR LES AUTISTES our devenir autonomes les en fants autistes doivent au plus t t entrer en relation avec les enfants ordinaires et apprendre voluer dans un environnement pour lequel ils n ont au d part pas de curiosit Pour favoriser l int gration de leur enfant beaucoup de familles se tour nent vers l cole mais ce n est pas toujours simple surto
11. il nous semble essentiel d aller plus loin en nous questionnant aussi sur les l ments internes aux coles et aux classes qui nous loignent ou nous rapprochent des objectifs de qualit L Universit d t 2010 vous proposera d entendre sur ce sujet deux grands intervenants et les avis recueillis au pr s des assembl es dioc saines Elle donnera galement l occasion chacun de s exprimer dans un des 12 ateliers propos s PROGRAMME 8h30 Accueil des participants 9h00 Ouverture par Guy SELDER SLAGH Directeur du Service d tude du SeGEC 9h30 Conf rence de Daniel GAYET professeur de sciences de l ducation et auteur de plusieurs ouvrages sur l ducation familiale et la scolarit 10h45 Pause caf 11h15 changes d bats en 12 ate entr es libres lt N 50 lt juin 2010 UNIVERSIT one bonne cole La 6 Universit d t de l Enseignement catholique se tiendra cette ann e le vendredi 20 aout Louvain la Neuve Ouverte tous elle aura pour th me Comment faire une bonne cole liers introduits chacun par les regards crois s d un t moin et d un expert voir liste ci apr s 13h00 Repas 14h00 chos des ateliers 14h45 Deuxi me grande conf rence 16h00 Conclusions d tienne MICHEL Directeur g n ral du SeGEC PR SENTATION DES 12 ATELIERS 1 Une bonne maitrise de la langue un enjeu du fondamental Ou comment mettre en place diagnos tic et rem diation efficaces
12. ils ont r v l cer taines choses sur eux m mes ce qui nous permet de les aborder diff rem ment au quotidien dans les CEFA BRIGITTE GERARD 1 Qui sont les jeunes en alternance en R gion de Bruxelles Capitale document disponible sur www ccfee be gt travaux gt tudes gt alternance 2 Pour le libre Ixelles Schaerbeek et An derlecht pour la Communaut fran aise le CEFA Rive Gauche et pour le CPEONS la Ville de Bruxelles et Saint Gilles Paul MAURISSEN o O le A 5 Pr sentation du Service Communication par son directeur Fran ois TEFNIN spy e Service Communication est en charge de la politique de communication interne et externe L du SeGEC Dans cette optique il publie notamment la revue mensuelle entr es libres dif fus e 15 000 exemplaires Ceux ci sont envoy s aux membres des Pouvoirs organisateurs aux cadres de l enseignement catholique et aux coles internats et centres PMS en nombre proportionnel celui des membres du personnel Ces derniers peuvent d ailleurs aussi s abonner personnellement soit la version papier soit la version lectronique Dans la revue nous abor dons les questions relatives aux politiques d enseignement et d ducation nous faisons cho au travail des coles leurs difficult s leurs actions leur vitalit Un mois sur deux un dossier approfondit un th me particulier L objectif de la publication est de contribuer forger u
13. l autorit pu blique et aux autres acteurs de l enseignement en Communaut fran aise Pour se forger une opinion quant aux enjeux de l cole aujourd hui il est n cessaire de confronter les prises de position des uns et des autres et donc d avoir acc s aux orientations d fendues par l organe de repr sentation des Pouvoirs organisateurs de l enseignement catholique Pour atteindre les deux objectifs voqu s ci dessus la diffusion de la revue est pass e de 5000 15 000 exem plaires Mais ce n est pas tout une mise disposition int grale et gratuite de chaque num ro est propos e via le site www entrees libres be Du point de vue des contenus 50 num ros cela repr sente des dizaines d interviews d acteurs de terrain de t moins d experts mais aussi de personnalit s ext rieures au monde scolaire qui comme chacun d entre nous sont pass es par l cole et en ont gard des souvenirs divers susceptibles de nous interroger sur nos pratiques Ce sont aussi des articles de fond inspir s souvent par la recherche qui ont galement vertu de questionnement de notre quotidien Ce sont encore des comptes rendus des nombreuses manifestations organis es localement ou par les services et f d rations du SeGEC et qui t moignent de la vitalit de notre grande maison Les coles ne s y sont pas tromp es qui nous contactent de plus en plus souvent pour faire part de leurs projets et r alisations Enfin nos dossiers b
14. place E qu ils soient compr hensifs qu ils col laborent avec les enseignants et sui vent leurs enfants afin d avoir un retour constructif sur leur travail domicile Equ ils comprennent notre fa on de travailler E qu ils participent la vie de l cole MES CRAINTES VIS VIS DES PARENTS E qu ils soient possessifs ou intrusifs mqu ils ne soutiennent pas suffisam ment leurs enfants dans leurs appren tissages E qu ils naient pas confiance en la m thodologie utilis e E qu ils pensent mieux connaitre notre m tier que nous mqu ils remettent continuellement en question notre mani re de travailler qu ils simmiscent sans cesse dans la vie de la classe E qu ils n acceptent pas les remarques propos de leur enfant E qu ils consid rent que l cole est inutile E qu ils manquent de consid ration de respect E qu ils soient d favorables de nou velles pratiques valuation etc On peut le voir au travers de tout ce qui pr c de les attentes et les craintes des futurs enseignants si elles sont nombreuses sont aussi logiques et compr hensibles Mais ces tudiants sont aussi capables de faire la part des choses et bien conscients que leur attitude sera pour beaucoup dans la mani re dont ils vivront leur m tier En tout cas vis vis de leurs l ves Cela d pend en grosse partie de nous conclut l un d entre eux Et l un de ses condisciples d a
15. pulation fragilis e qu il faut lt cocoo ner L cole ne doit selon moi pas tre un lieu de s lection mais de for mation Au 2 degr cela ne r pond cependant plus une demande et on propose plut t aux jeunes un coa coles de devoirs pas seulement une question de devoirs mais encore ching individuel Les autres coles de devoirs consti tu es en asbl demandent quant elles un apport financier de la part des parents Dans celle dont je m oc cupais voici 15 ans on accueillait une quarantaine d l ves Ceux ci ne pouvaient en sortir le soir que quand ils avaient termin leur travail Les enseignants pouvaient rester assez tard on travaillait au finish Dans notre cole le temps consacr l cole de devoirs est par contre limit De ce fait les 10 suppl mentaires accord s aux asbl sont une bonne chose il faut pouvoir les d velopper Toutefois une augmen tation des services payants de rem diation scolaire qui m nerait une privatisation de l enseignement ne me semble pas souhaitable Notre initiative est appr ci e cer tains l ves s inscrivent chez nous sp cialement pour ce service L id al serait de pouvoir proposer cela dans tous les tablissements En termes de rem diation imm diate c est tr s positif Et les enseignants qui y tra vaillent assistent aux d lib rations et peuvent ainsi donner leur clairage sur certains l ves L effet
16. tourn es vers lavenir Tr s vite jai eu quelques soucis en maths notamment en alg bre Mais l cole la formation ne s arr te pas aux cours qu on re oit Le corps pro fessoral les activit s notamment parascolaires ont aussi norm ment d importance et encore davantage l internat L int r t pour le sport date de cette poque ML Non Ne voulant pas continuer les maths jopte pour les latin sciences C est presque un non choix La fili re gr co latine m aurait n o CARTE D IDENTIT LECOMTE r Michel 55ans sports la RTBF culi Chef de r daction des n est pas dupe in ois TEFNIN des d rives du sport de haut niveau mieux convenu mais je nen veux pas mon p re Lui m me n avait pas achev ses tudes Il en a tou jours souffert et il voulait que je b n ficie de ce qu il consid rait comme la meilleure formation Par ailleurs je joue au foot dans mon village je suis actif dans les mouvements de jeunesse dans lesquels on change beaucoup Cela m a aid par la suite dans ma fa on de diriger un service Nos parents sont l mais ils me laissent faire mon exp rience au travers d une s rie d activit s autour de l cole et dans le village Apr s mes humanit s je fais une ann e de droit mais sans succ s Un peu perdu je me rends dans un centre d orientation Leuven poque o on me conseille d aller l IHECS co
17. A 4 4 4 4 entr es e entr es libres n 50 juin 2010 Mensuel ne parait pas en juillet aout Bureau de d p t 1099 Bruxelles X N d agr ation P302221 sommaire 2 dito Une alerte cinquantaine pA ENSEIGNEMENT CATHOLIQUE des soucis et des hommes Comment faire une bonne cole entr es libres Juin 2010 N 50 5 ann e Hommage au chanoine Jean JANSSENS P riodique mensuel sauf juillet et aout ISSN 1782 4346 entrez c est ouvert _ entr es libres est la revue de Si je me dis tu m coutes Tr S l Enseignement catholique en Dr le de carrosse dE d Communaut s francophone a k 7 a i Le nez dans les poubelles a GRAS OPAQNE tas Li www entrees libres be iii me o 0 redaction entrees libres be __ Ei ils en parlent encore VE R dacteur en chef et diteur responsable pou re A ae M LECOMIE Fran ois TEFNIN 02 256 70 30 e sport un jeu a abor avenue E Mounier 100 1200 Bruxelles f Secr taire mal ncore als encore Nadine VAN DAMME 02 256 70 37 Quelle cole pour les autistes nr Cr ation graphique Ecoles de devoirs un soutien indispensable Anne HOOGSTOEL gt J m LS Membres du comit de r daction SONGS an i EOG M Anne COLLET Y a t il un directeur dans l institution ETGAN JL Jean Pierre DEGIVES La jr Sophie DE KUYSSCHE avis de recherche PAPAS Ecro DE WAELE x ia Brigitte GERARD Teachers
18. AI en proposant une double intervention d une part FLD A une aide financi re directe en compl ment d aides M n ea A SEJEN gt ventuelles allocations de la Communaut fran ra T ii D aise CPAS et d autre part un accompagne LI UF ment p dagogique et humain en vue d optimiser oci Y les chances de r ussir ses tudes Si dans votre WDD entourage vous connaissez des tudiantes rencon S trant des difficult s financer leurs tudes vous pouvez les adresser In s POSKIN 010 65 95 60 ou ines poskin gmail com Informations d taill es sur www capsup be entr es libres lt N 50 lt juin 2010 21 entr es Fran ois OST Antigone voil e De Boeck coll Texte Dossier Th tre 2009 ran ois OST professeur de droit et de philosophie du droit est convaincu de l int r t que re pr sentent les grands textes fonda teurs pour penser avec les jeunes les questions thiques et politiques qui traversent la soci t Dans An tigone voil e il propose de poser la question du port du voile islamique l cole travers l antique affron tement Antigone Cr on L adoles cente comme l adulte repr sentent chacun des positions extr mes qui peuvent tre justes dans leurs prin cipes mais qui auraient m rit d tre nuanc es La d marche permet d aborder le probl me par le biais du singulier et d entrer dans le r cit de la personne En contextualisant les argume
19. UX Ce qui compte pour nous ce n est pas la parole pour la parole mais bien dans sa dimension symbolique ce qui suppose que les jeunes arrivent se d coller de leurs sensations imm diates Au pr alable les consignes sont clairement tablies la disposition des enfants en cercle n est pas anodine la pr sence de l animatrice et de l instituteur est requise t moigne Didier BASTIN instituteur en 6 primaire l cole du Sacr C ur de Bois de Villers Chacun a droit la parole on ne juge pas l autre on l coute D s la premi re rencontre un climat de confiance s tablit on vit un moment inhabituel Au fur et mesure des semaines certaines carapaces tombent La pertinence du choix du fil conducteur est primordiale Avec les enfants on ne triche pas si on prend le temps d couter on d niche une richesse insoup onn e Dans mon r le d instituteur je d couvre diff rentes facettes chez des enfants que je c toie au quotidien m MARIE NO LLE LOVENFOSSE 1 Mis en place en France depuis les ann es 90 ce dispositif supervis en Communaut fran aise par Guy de VILLERS psychanalyste et professeur m rite de la Facult de Psychologie et des Sciences de l Education de UCL a t exp riment dans deux coles de notre r seau d octobre 2009 mars 2010 in prolet a faire connaitre redaction entrees libres be entr es libres lt N 50 lt juin 2010 ans nos soci t s civilis es nous g
20. are making the difference r Td TAa Thierry HULHOVEN 3 l PAM Anne LEBLANC r troviseur Marie No lle LOVENFOSSE Marthe MAHIEU Bruno MATHELART Guy SELDERSLAGH Apprendre les langues coles du monde Jacques VANDENSCHRICK Les fondations d un jumelage gr ce Comenius Regio Publicit Fran ois TEFNIN et Vous que feriez vous 02 256 70 30 Ce qu ils attendent de nous Abonnements Laurence GRANFATTI 02 256 70 72 zoom Impression CEFA parole aux jeunes IPM Printing SA Ganshoren i Tarifs abonnements S1104 07 gt 0101001014 1 an Belgique 16 M Europe 26 Mais que fait le SeGEC 5 Hors Europe 30 Trouver un candidat ou un emploi 2 ans Belgique 30 M Europe 50 CAP sur les tudes sup rieures Hors Europe 58 A verser au compte n 191 0513171 07 entr es livres du SeGEC avenue E Mounier 100 1200 Bruxelles Espace Nord E Un libraire un livre E L cole dans la litt rature avec la mention entr es libres Antigone voil e E La parole de l enfant en souffrance Les articles paraissent sous la respon Les politiques de formation continu e des enseignants sabilit de leurs auteurs h Les titres intertitres et chapeaux sont ume oj ur de la r daction la carte E Le CLOU de l actualit Textes conformes aux recommandations orthographiques de 1990 entr es libres est imprim sur papier FSC entr es libres lt N 50 lt juin 2010 F mM DOSSIERS 4 ne ontre getu exis
21. atholique a d sert les questions abordant les effets de syst me ou les effets d origine so cio conomique au profit de ques tions qui portent sur les pratiques p dagogiques voire les probl mes didactiques Ce sera encore le cas cette ann e puisqu elle se penche ra sur les conditions li es aux pra tiques d enseignement et sur celles li es aux relations avec les familles qui permettent de faire partout une bonne cole m JEAN PIERRE DEGIVES 1 Les enseignants font la diff rence 2 M ta analyse cf pav ci dessous 3 John HATTIE Visible learning A synthe sis of over 800 meta analyses relating to achievement Routledge 2009 4 Op cit p 6 traduction de la r daction 5 Cf le titre de la publication Visible learning 6 Il a fait part de ses impressions dans un article de La Libre Belgique du lundi 26 avril 2010 intitul ducation parle t on des bons sujets 7 La 6 Universit d t aura lieu le vendredi 20 aout 2010 Louvain la Neuve avec pour th me Comment faire une bonne cole Infos sur http enseignement catholique be 8 C tait une des conclusions de Fran ois DUBET au terme de son expos lors de la 5 Universit d t de l Enseignement catho lique en 2009 l objectif des pilotes de l ensei gnement autant que celui de tous les acteurs doit tre de faire partout une bonne cole Progressivement cette approche s est dot e d un protocole et
22. d une m thodologie rigoureuse qui va de la d finition de l objectif l interpr tation et la pr sentation des r sultats en passant par une longue parfois tr s longue recherche s lection et extraction des donn es et le choix des variables et de la technique statistique Qui veut entreprendre une m ta analyse doit donc pr voir des ann es y consacrer entr es libres lt N 50 lt juin 2010 15 r troviseur 16 THIRTY FOURTH LESSON LE man THE ENGLISH CLASS PHONETIC DRILL nak de AD O re nN a re ask Cds Ti C volume est le p mie r idi ne nouvelle s rie destin e ensei gnement de l anglais dans l s ta S al U e S En blissements de gar ons La m thode suivie conforme aux programmes officiels et aux instructions minist rielles le plan et la pro Comment apprendre les lang ues D bat gression d l ouvrage fjusquiaux dispos Y current Mais comment faisait on dans les tions typographiques ont d j t essay s avec succ s dans les coles de jeunes filles annees vingt du si cle dernier Exemple The Girls own Book Nous avons cru utile de grouper d abord en une vingtaine de le ons de choses faciles un minimum de vocabulaire indispensable Parall lement doit se poursuivre l ducation de l oreille et des organes vocaux cette fin nous mettons la disposition des professeurs des tableaux o les m
23. d s l cole maternelle 2 Une bonne maitrise de la langue un enjeu du secondaire Ou comment aider acqu rir la langue de l enseignement parfois comme une langue trang re et mettre en place un dispositif d aide et d accom pagnement vari selon les n cessit s 3 Directeur moteur du projet p da gogique Ou comment encore assurer cette pla ce d exception et avec quelle toile laquelle accrocher sa charrue 4 L accompagnement p dagogique une valeur ajout e Ou comment les pratiques peuvent elles tre am lior es en collaboration avec les conseillers p dagogiques et ce notamment partir d une analyse des r sultats des preuves d valua tions externes 5 Le premier degr y entrer c est bien Y r ussir c est mieux Ou comment assurer tous la maitrise des socles de comp tences sans pr orientation pr coce pour mettre les l ves dans le meilleur tat possible de choisir leur voie 6 Estime de soi et r ussite scolaire un cercle vertueux Ou comment chaque acteur de l cole peut il contribuer un climat scolaire favorisant la confiance en soi de tous quelle que soit l origine sociale et permettant d acqu rir savoirs et com p tences n cessaires leur insertion future dans la soci t 7 Loi culture s et r ussite scolaire Ou comment concilier respect de lal t rit culturelle entr e dans la culture scolair
24. de LUE peuvent d velopper des projets ducatifs bilat raux avec un partenaire europ en sous la banni re du pro gramme d ducation et de Formation tout au long de la vie LLP action Comenius La particularit du Regio est qu il doit tre men par un des trois services publics cit s ci dessus et int grer au moins une cole et un partenaire pertinent Dans le cas de Dinant c est l chevinat de l enseignement avec l aide de la Cellule Europe du SeGEC qui coordonne un projet in titul Citoyens d Europe Cittadini di Europa vers une identit plurielle en lien avec la R gion d Ombrie au c ur de l Italie Les partenaires belges sont 7 coles primaires repr sentant tous les r seaux 2 implantations des coles communales l ath n e et 4 coles libres Neffe Thynes Sorinnes et le Coll ge Notre Dame de Belle vue 2 coles qualifiantes Centre Scolaire Libre G COUSOT et Institut de la Communaut fran aise et un panel d associations Centre culturel r gional Association Internationale A SAX Maison du Tourisme Acad mie de Musique Maison du patrimoine m di val mosan MAt l etc En Italie la R gion d Ombrie a choisi d associer la Ville de Castiglione del Lago com parable en taille Dinant ses coles et l association Laboratorio del Citta dino une asbl avec laquelle notre Cel lule Europe est en partenariat depuis quelques ann es d j Les contenus sont culturels arti
25. e indispensable la r ussite de tous et construction d une culture com mune n cessaire la d mocratie 8 Quand est reconnue la qualit de l enseignement qualifiant Ou comment percevoir nous m mes positivement les qualit s reconnues l enseignement qualifiant par beaucoup de familles frontali res de l hexagone 9 Le partenariat cole famille un atout dans la r ussite des enfants Ou comment l cole peut elle entendre les attentes de toutes les familles y compris celles d enfants besoins sp cifiques et peut elle faire entendre ses attentes dans la collaboration avec elles 10 Quand coles et associations s emm lent Ou comment l cole int gre t elle le travail associatif d autres intervenants professionnels et b n voles qui par fois l interpellent ou la bousculent 11 Raison et conviction un couple qui marche Ou comment l cole catholique du 21 si cle parvient elle concilier son r le de service public et sa mission initiale Peut elle rester fid le ses origines et respectueuse de la pluralit de son pu blic et de ses acteurs 12 Une possibilit de rejouer gagnant Ou comment l enseignement de promo tion sociale donne t il une chance de rejouer gagnant ceux qui n ont pas r ussi leur premi re carri re scolaire E Inscriptions enseignement catholique be gt ACTUALIT gt Universit 2010 Pour toute question Serv
26. ean Yves HAYEZ et Emmanuel de BECKER proposent via l voca tion d une s rie d exemples concrets et clairants une r flexion et une m thode d appr hension de cette parole de l enfant IIS n h sitent pas faire part de leurs doutes ou de leurs erreurs d appr ciation en lien avec les cas qu ils ont pu rencontrer ce qui rend l approche la fois tr s humaine et personna lis e mais montre aussi l int r t de se faire aider par de vrais profession nels aguerris une coute attentive et critique et capables d une distan ciation salutaire Traitant d un th me particuli rement difficile et tr s actuel cet ouvrage de vrait int resser tous les profession nels intervenant dans le domaine de la petite enfance ou de l adoles 07210101S N LE 1 Professeur de p dopsychiatrie l UCL 2 Psychiatre infanto juv nile aux Cliniques universitaires Saint Luc et au service de san t mentale Chapelle aux Champs et charg de cours UCL Les politiques de formation continu e des enseignants Une approche comparative Presses universitaires de Namur coll Politiques n 1 2009 Fran ois OST S de boeck Accueillir valuer et accompagner Pr face de Daniel Mangalli Jean Yves Hayez Emmanuel de Becker Les paliques de formation l ccntinube des es ignents lire amercbe comparer cnrs jaah nrm de Via est aujourd hui indispensable de se former tout au long de la vie
27. es d rives sont celles du dopage de la corruption de la fausse gloire ph m re Par rapport a les ann es m ont donn beaucoup de recul Ce qui me passionne toujours ils en parlent encore c est la question Comment va t on aborder les sujets Pour les grands v nements trait s en direct on doit garder une certaine coh rence et on ne doit pas descendre les produits qu on propose m me si plus les an n es passent plus c est compliqu parce qu on se rend compte que cela ne s arrange pas c t des directs il y a Le week end sportif dans le quel on met aussi en avant le sport dans ses valeurs humaines Le sport de haut niveau que vous d noncez il attire aussi des jeunes le pratiquer de fa on saine sans tomber dans ces d rives Cette lo gique contradictoire est parfois dif ficile vivre Il faut continuer se poser les bonnes questions Mais on se situe aussi dans une concurrence extr mement rude o on doit garder une place en tant que service public Et le sport est consid r comme un vecteur d audience fort parce qu on y investit de l argent Mais je suis bien conscient aussi de la l g ret du sport de sa futilit La Coupe du monde de foot peut tre l occasion de se retrouver avec des amis de pas ser de bons moments Il y a encore un autre aspect les relations dans l quipe avec des vedettes c est tr s important J essaie de garder cet esprit de le d
28. es pour viter l avenir de retrouver tous ces d tritus Nous avons notamment d cid dor ganiser des collations collectives explique linstitutrice d utiliser des gourdes et des boites tartines de consommer l eau du robinet d ache ter du mat riel scolaire durable pour la classe etc Les l ves ont galement particip la cr ation d un court m trage sur le th me des d chets qui a t pr sent en mars au Festimages de Charleroi et que toute l cole a pu voir Et nous avons aussi d cid de mettre sur pied une journ e Plan pr vention d chets au sein de l cole le 21 avril dernier cette occasion parents l ves membres du PO et m me journalistes apr s avoir franchi l all e de l horreur pr sentant les multiples d chets qu on trouve l cole ont pu s informer via les nombreuses animations ou les dif f rents stands propos s par les douze classes maternelles et primaires de l implantation et d couvrir les toutes nouvelles fontaines eau ou encore le compost r alis avec les d chets de nourriture Il est important de continuer sur notre lanc e et d tendre les mesures toute l cole notamment en les incluant dans le r glement d ordre int rieur Les enfants se sont vraiment investis dans le projet et certains sont m me deve nus de v ritables petits gendarmes de l environnement la maison conclut gaiment l institutrice 8 MNL 1 www
29. est ce qui vous a frapp dans les textes des directeurs que vous avez accompagn s JPL Le fait qu ils aient t capables partir d l ments concrets de la vie au quotidien de prendre un recul suffisant pour pouvoir contribuer penser leur t che et donc aussi d tre davantage aptes orienter celle de ceux qu ils sont cens s diriger C est un t moi gnage vivant de ce que parler et pen ser sont toujours nos armes pour faire objection aux impasses et d rives de la vie collective m Jean Pierre LEBRUN et un groupe de directeurs Y a t il un directeur dans l institution Presses de l cole des hautes tudes en sant publique 2009 Concours gagnez un exemplaire de ce livre p 23 Photo Philippe GERON Teachers are making the difference 3 m r DO Br a D pir gt 2 A LIN Fi 4 PE AUS ASS 9 M FF PA RE pa E RAR ar FE rl i Une fois n est pas coutume c est vers le monde de la recherche anglo saxonne et dans le domaine de la m ta analyse que cet avis s aventure ohn HATTIE un nom qui ne J vous dit probablement rien Et pour cause Il travaille lUni versit d Auckland en Nouvelle Z lande soit peu pr s l oppos plan taire de la Communaut fran aise de Belgique IIl a consacr 15 ans l analyse statistique d une grande quantit de donn es tir es de diff rentes tudes pour en int grer les r sultats Il a do
30. estomac la m me impression d tre prisonni re la m me crainte d tre arr t e regard e jug e S il en tait autrement j aurais le sentiment de tra hir cette petite fille fluette de dix ans que j avais n glig e le temps de me faire un visage et un corps d adulte et qui resurgit tendrement exigeante On n oublie jamais rien puisque tout passe par des mots et que les mots sont ind l biles Comme dit la chanson On n ou blie rien de rien on n oublie rien du tout on n oublie rien de rien On s habitue c est tout Et je voudrais surtout ne pas m habituer ne pas perdre angoisse et r volte Un premier poste c est comme un premier flirt on a tout fait pour le conqu rir mais le premier rendez vous s rieux vous donne envie de fuir j affrontais la pr rentr e Une cinquantaine d enseignants se saluaient s embrassaient S invitaient J avais le vertige et froid au creux de l estomac J avais h te d tre seule dans Ma classe avec Mes l ves On se sent l me possessive dans ces cas l Mich le GAZIER En sortant de l cole Julliard 1992 QUAND LE MENTORAT FACILITE L INT GRATION L CE QUE J ATTENDS DE LA DIRECTION un bon encadrement en cas de dif ficult s Ela possibilit de suivre des formations continu es Eune bonne explication du fonctionne ment de l cole une ouverture d esprit face certains projets Eun accompagnement quand on arrive dans l cole de la c
31. eux qui ont eu la chance de le c toyer Gageons qu il pourra enfin consacrer plus de temps cette grande famille qui l a toujours entour qu il pourra observer loisir la nature et les oiseaux qu il aime dans une retraite campinoise que nous lui souhaitons tr s heureuse et sereine Merci Monsieur le chanoine pour tous les chemins d hu manit et de sens que vous avez offerts l enseignement catholique LE COMIT DES SECR TAIRES G N RAUX DU SEGEC Des mots pour apprendre se dire couter et cr er des liens SI JEMEDIS TU M CC E a es moyens de communication n ont jamais t aussi d velopp s qu au L jourd hui et il est rare qu un jeune ne soit pas fervent adepte du GSM accro Facebook ou disciple z l de MSN Mais communique t on r ellement mieux pour la cause Pas vraiment Au contraire diront m me certains La plupart des enseignants de tous les niveaux et de toutes les disciplines font le constat d un probl me au niveau du langage oral et crit observe Genevi ve LALOUX professeur de psychologie l Institut Notre Dame de Namur La psychanalyse lacanienne distingue deux types de parole celle qui a une fonction de reconnaissance qui permet de communiquer et participe au bien vivre ensemble et la seconde de nature pulsionnelle o les mots sont brutaux motifs s entrechoquent et o la dimension de l autre n est pas prise en compte Chez les pr ado
32. ez un exemplaire d un des deux livres ci dessus en partici pant en ligne avant le 25 aout sur www entrees libres be gt concours Les gagnants du mois d avril sont V ronique VAST Sarah VAN DEN STEEN Julie JAMME Th r sa BROGNET Daisy LIEVIN Marie NICOLAS Kim HOORELBEKE et Fran oise TIRIONS UN LIBRAIRE UN LIVRE Jean Pierre LEBRUN et un groupe de directeurs Y a t il un directeur dans l institution Presses de l cole des hautes tudes en sant publique 2009 ne quinzaine de directeurs d institutions ducatives parti cipent un groupe de supervision anim par le psychanalyste Jean Pierre LEBRUN Apr s six ans de ce travail ils doivent conclure Leur vient alors l id e d crire cha cun un texte sur une th matique qui les concerne personnellement dans l exercice de leur fonction de directeur Plus que de simples t moignages ces crits nous don nent la possibilit de poursuivre la r flexion contemporaine sur le r le des institutions dans un monde qui conteste toute forme d autorit et pr ne de plus en plus un individua lisme forcen Pour celui ou celle qui exerce la fonction d exception de direction comment d s lors tenir sa place En repensant cette place de fond en comble et en payant de sa personne Ce dont t moignent les directeurs qui s ex priment ici Quelques exemples de titres d ar ticles penser plus pour d penser moins le directeur peut il tre le
33. ice d tude du SeGEC av E Mounier 100 1200 Bruxelles T l 02 256 70 72 fax 02 256 70 79 universite ete segec be 6j fae m LL m dE Zo A Le chanoine JANSSENS acc de la retraite en cette fin d ann e scolaire Il y accompagne le cardinal DANNEELS dont il fut le fid le collaborateur comme vicaire piscopal charg de l enseignement pour archev ch de Malines Bruxelles depuis 1989 n est un philologue classique tout juste ordonn pr tre qui est envoy comme ensei gnant au Coll ge Saint Pierre encore bilingue de Jette Saint Pierre une des 19 communes bruxelloises Rapi dement charg de la fonction de pr fet d internat il devient ensuite pr fet de discipline du coll ge En 1972 quand le coll ge se s pare en deux coles de r gime linguistique distinct il devient directeur de la partie francophone II accomplira cette t che douze ann es durant jusqu en 1984 o il est d sign adjoint au chanoine DE WULF au Vi cariat du temporel o il d veloppe sa connaissance du fonctionnement des finances des coles pour en deve nir un v ritable expert Il va seconder les coles dans ce que l on n appelle pas encore la gestion financi re et les projets d investissement dans la r no vation ou la construction de b timents scolaires C est l poque o il int gre de nombreuses ASBL Pouvoirs orga nisateurs afin de garantir la pr sence archi
34. imestriels nous permettent d approfondir une th matique particuli re souvent en lien avec l actualit Il reste se tourner vers la prochaine cinquantaine L actualit de l cole et ses d fis ne manqueront pas de nous donner l occasion de les analyser de les commenter et de relayer nos propositions pour rendre l cole de demain la fois juste efficace et porteuse de sens pour tous les l ves dans toutes les coles Et nous savons que cela ne sera r alisable qu avec la participation de chacun dans l exercice de sa responsabilit l o il exerce sa mesure entr es libres s engage y apporter sa contribution Mais avant de repartir vers de nouveaux horizons un peu de d paysement sera le bienvenu chacun de nos DIRECTEUR GENER lecteurs nous souhaitons de stimulantes ou reposantes vacances Et pourquoi pas les deux la fois des SOUCIS 4 D T COMMENT FAIRE UNE BONNE ECOLES 20 AO T 2010 LOUVAIN LA NEUVE n aout 2009 lors de notre der ni re Universit d t le so ciologue Fran ois DUBET a conclu son intervention en affirmant que l objectif des pilotes de l enseigne ment autant que celui de tous les ac teurs doit tre de r aliser partout une bonne cole Mais comment fait on une bonne cole Les politiques scolaires repr sentent sans doute un premier type de levier possible que l Enseignement catho lique questionne r guli rement mais
35. ique et la seconde qui est une logique de la diff rence de place On ne peut concevoir de sortir de limpasse qu la seule condition d accepter que le d fi de la d mocra tie implique de devoir frayer une voie avec ces deux logiques Mais on ne peut pas se contenter de la logique d mocratique simpliste qui consisterait penser qu il suffit de laisser tout le monde s exprimer car cela ne dit pas comment on d cide La Belgique n est pas le moindre des exemples de cette difficult nous avons de multiples ins titutions sans qu on ne dise laquelle finit en toute l gitimit par avoir pr valence sur l autre Quelque chose de notre humanit est ici en jeu car la condition humaine n est pas sans conditions Il y a des lois quasi physiques que nous impose le fait d tre des sujets parlants Ce que l enfant in fans pr cis ment n est pas tout de suite la naissance Il nous faut tenir deux r nes celle du v u d mocratique d une part et celle de la diff rence des places d autre part C est l que se situe le d fi pour l institution Car ces institu tions aussi petites soient elles sont des microcosmes de la soci t Ce sont chaque fois de petits groupes humains qui fonctionnent et il est in t ressant de voir comment on arrive nouer les exigences du collectif et le fait de donner sa place chacun pour qu il puisse dans le meilleur des cas trouver sa voie singuli re Qu
36. is tant qu faire dans la contre fa on pourquoi ne pas proposer la sagacit de nos l ves un devoir anticipatif plut t que r trospectif Je m explique Il s agirait d crire avant de partir ou de rester des cartes postales l un ou l autre pa rent ou ami En essayant situation fonctionnelle oblige de s approcher au plus pr s de la r alit de la situa tion probl me Soit avant de r diger s enduire les doigts d une huile so laire aussi collante qu un moustique un soir d t saupoudrer quelques grains de sable dans l environnement imm diat se munir d un stylo bille qui r pond l appel une fois sur deux et ainsi arm composer sa missive partir de quelques th mes suscep tibles de couvrir les situations les plus fr quentes il devrait tre possible de d velopper quelques apprentissages sociaux non n gligeables Du genre comment viter de faire paniquer ses parents en omettant charitablement de mentionner que le camp est su per que les chefs sont hyper cools et surtout qu ils laissent la bride sur le cou des ados d chain s en trek king dans les gorges de l Ard che Ou encore pas la peine de cultiver la frustration des indig nes rest s do micile en leur vantant les qualit s de h tel et les splendeurs du paysage tout en se plaignant lourdement de la chaleur touffante de la piscine alors que vous savez pertinemment bien qu il pleut de
37. jouter Je n ai pas d attentes ou de craintes particu li res Les l ves et la classe sont tels qu ils sont C est l toute la richesse du m tier d enseignant Forts de cette conviction on ne peut que souhaiter chacun anciens et nouveaux une bonne rentr e E MNL BG ET FT 1 Directeur adjoint pour la section primaire HELMo Haute Ecole Libre Mosane 2 Maitre assistant l HENAM Haute cole de Namur entr es libres lt N 50 lt juin 2010 19 20 l alternance gt ton en alternance riques et pratiques tout en exel nelle Mais qui sont donc les je alternative Quel a t leur Fobjet d une enqu te me R gion bruxelloise et dont trice dAuCEFA d Anderlechi d voile ici le f Veronica PELLEGRINI C est la Commission consultative Formation Emploi Enseignement CCFEE de la R gion Bruxelles Capitale qui a charg le bureau d tudes Sonecom de r aliser cette enqu te qualitative Celle ci devait mettre en vidence les caract ristiques et les parcours des jeunes de 15 25 ans qui suivent une formation en alternance L chantillon tait compos de 30 jeunes 15 tant issus des cinq CEFA bruxellois et 15 autres de l EFPME Espace formation PME centre de formation des classes moyennes en R gion bruxelloise Des entretiens individuels ont ensuite t compl t s par des tables rondes des tin es confronter les points de vue VP Au d part o
38. le de communication sociale Et a marche parce que je suis dans mon l ment je d couvre le journalisme Mon travail de fin d tudes n tait pas li au sport mais traitait des m res c libataires Au d part mon journalisme a donc t plus social que sportif J ai travaill comme pigiste au centre de Namur puis une place s y est ouverte et je suis devenu le premier journaliste sportif Mais le sport dont je traite l n est pas celui d quipes de haut niveau et il ne m loigne donc pas tellement de ma vocation premi re Puis les choses ont volu Parmi vos enseignants certains sortaient ils du lot ML J ai eu de bons formateurs des profs r f rents qui malgr le fait que je ne sois pas un l ve de pointe taient toujours attentifs Ces per sonnes taient tr s sensibles globa lement la formation humaine ce que nous tions comme jeunes ado lescents lls mettaient tout en place pour nous panouir tout en nous fixant des limites Je n tais pas un l ve mod le j ai particip quelques chahuts notoires On n tait pas dans le respect strict du r glement Pin verse jai eu un professeur de fran ais et histoire qui tait un excellent p dagogue mais qui il manquait approche un peu humaine Il tait d ailleurs en conflit avec une bonne partie du corps professoral et m me des autres pr tres Cela aussi nous a marqu s Nous avons eu la chance d avoir
39. lescents c est cette langue pulsionnelle qui pr vaut la plupart du temps et qui les confine dans une pr carit langagi re explique enseignante L adolescence est un moment de rupture et de fragilit Le jeune cherche par son comportement se d marquer de la fa on de vivre de ses parents et des adultes de son entourage et de leur langage qu il trouve tout coup ringard et mena ant Le savoir de l autre auquel l adolescent avait consenti depuis l enfance est rejet II se trouve d s lors confront aux nouvelles sensations qui envahissent Mais l o le monde ext rieur devrait l aider op rer un nouveau r glage du pulsionnel par le symbolique mettre des mots sur le malaise qu il ressent et un frein la satisfaction de ses d sirs tout est fait pour lui donner l illusion que tout est permis que l on peut tre combl imm diatement sans avoir renoncer diff rer consentir perdre quelque chose d une satisfaction compl te Cela a des incidences sur leur fa on d tre en relation avec les autres Ces constats ont pouss G LALOUX imaginer un dispositif de parole un moment d arr t organis dans le temps scolaire au cours duquel les enfants ou les jeunes apprennent se dire aux autres s couter et cr er des liens Il ne s agit ni de gestion de conflit ni de th rapie ni d ducation proprement parler Ce projet s inscrit dans une d marche pr ventive explique G LALO
40. n s interrogeait sur le caract re homog ne ou h t rog ne des publics des CEFA et de l EFPME R sultat ils sont plut t homog nes Ces jeunes se ressemblent com mencer par leur refus de l cole de plein exercice et leur envie de tra vailler Ils ont besoin d un lien entre th orie et pratique de concret Ils sont en g n ral en col re contre une cole qui n a pas r ussi les int grer Ils ont peu confiance en eux en leurs capa cit s scolaires Souvent ces jeunes ont connu un parcours scolaire sem d embuches et une vie marqu e par la souffrance les difficult s sociales la rupture familiale Par contre ils entr es libres lt N 50 lt juin 2010 oncilusions se distinguent par leur origine sociale et g ographique certains sont is sus de milieux modestes populaires mais d autres viennent des classes moyennes Et ceux qui se trouvent dans les CEFA sont plut t issus de quartiers populaires de Bruxelles tan dis qu l EFPME ils viennent souvent de l ext rieur de la capitale Braine lAlleud Waterloo D une mani re g n rale une fois qu ils ont int gr une formation en alternance ces jeunes sont fiers d appartenir au monde du travail de produire quelque chose lls sont satisfaits de leurs progr s ils ont une image plus positive d eux m mes Le syst me en alternance les mobilise beaucoup gr ce l apport financier lautonomisation l appartenance une
41. nc produit une m ta analyse de 50 000 tudes portant sur l enseignement et concer nant 200 millions d l vess Qu on ne s y trompe pas l intention de J HATTIE n est pas de publier un compendium des recettes qui mar entr es libres lt N50 lt juin 2010 chent en mati re d apprentissage Avec humour il signale m me qu en 2000 un chercheur CARPENTER a r pertori dans les 10 ann es pr c dentes 361 bonnes id es pour rendre l enseignement efficace Avec des b n fices tellement minces qu on n en a gu re per u les effets Non ce n est pas un livre de recettes en plus Un des buts de ce livre est de d velopper une analyse expli quant quelles sont les principales influences sur l apprentissage des tudiants ce n est certainement pas d chafauder une autre recette de ce qui marche gt Sa question de recherche est simple qu est ce qui produit un effet sur la performance des l ves La pre Us Pa r i mmr mi re r ponse est simple elle aus si quasi tout a un effet D s lors la question devient quel est le sens de cet effet et quelle est l ampleur de chacun Autrement dit l impact est il positif ou n gatif Et quelle est limportance des diff rents facteurs qui influent sur la performance des l ves La m ta analyse de John HATTIE confirme que trois facteurs influen cent n gativement les r sultats le re doublement la t l vision et les chan geme
42. ne culture commune entre tous les membres du r seau quel que soit leur niveau d enseignement ou leur fonction Le deuxi me grand moyen de communication que nous d veloppons est notre site Internet enseignement catho lique be Riche de plus de 5500 pages il est en phase de relooking et propose de nouvelles fonctionnalit s gr ce une collaboration efficace avec le service informatique et les diff rents services et f d rations du SeGEC Le Service Communication publie galement la lettre d information lectronique mensuelle Libre vous adress e 4000 personnes responsables de l enseignement catholique mais aussi mandataires politiques acteurs sociaux Elle reprend dans une approche institutionnelle les points importants de l actualit concernant l enseignement ca tholique et ses diff rentes f d rations Quelques clics clectiques est une autre lettre d information pr sentant une s lection de liens lectroniques ren voyant divers sites qui relaient des informations de nature p dagogique sociologique philosophique etc concer nant l ducation ou l enseignement Le Service Communication publie une revue de presse lectronique quotidienne r pertoriant les liens vers les ar ticles du jour parus dans les journaux et disponibles gratuitement sur Internet Nous mettons galement disposition sur notre site les sommaires des revues qui touchent l enseignement Enfin nous nous chargeons bien
43. nt des enseignants de qualit s ils fournissent des explica tions claires s ils croient que tous les enfants sont capables d apprendre s ils d veloppent un climat d ap prentissage positif et s ils estiment leur juste valeur les efforts de leurs l ves Les l ves aussi bien s r ont un r le d terminant en adoptant une attitude positive vis vis de l ap prentissage en cultivant une certaine curiosit d apprendre en s enga geant de mani re d cid e dans les d marches qui les conduiront mai triser les objectifs d apprentissage Mais avec et autour d eux d autres ont aussi une responsabilit prendre dans l aventure Il est vital que les pa rents d veloppent des attentes posi tives par rapport l apprentissage en accord avec celles de l cole Tout aussi important ceux qui g rent et organisent les coles Leur r le est d instaurer un climat d apprentissage positif optimiste encourageant g n rant confiance et estime de soi Enfin les pilotes du syst me doivent veiller mettre en place des pro grammes clairs accessibles com plets coh rents et pr voyant des oc casions de s approprier vraiment les contenus d apprentissage SE POSE T ON LES BONNES QUESTIONS On le voit on est assez loin des pr occupations dominantes en Com munaut fran aise de Belgique Dominique VERPOORTEN cher cheur belge l Universit Ouverte des Pays Bas s est lui aussi pen ch su
44. nts la litt rature donne r el lement acc s aux termes du d bat l nigme de l humain avec ses exc s ses manques son myst re Aujourd hui Antigone s appelle A cha et s oppose au directeur de l cole Plut t que de trancher entre le blanc et le noir la litt rature nous invite plut t arbitrer entre le gris et le gris ou le gris et le noir dans le clair obscur de la vie r elle crit l auteur dans sa pr face Cette dition de poche offre galement un dossier d accompagnement pour les profes seurs celui ci propose d approcher la figure litt raire intemporelle d Anti gone et une lecture juridique qui per met de comprendre les enjeux et le cadre de la question lire et faire lire pour comprendre la le on de la trag die la vie en commun demande des compromis et un compromis n est pas n cessairement une com promission AL Olivier LARUELLE Jean Yves HAYEZ et Emmanuel de BECKER La parole de l enfant en souffrance Accueillir valuer et accompagner Dunod 2010 uelle valeur accorder aux pro pos d un enfant en souffrance Il est reconnu depuis quelques d cennies comme une personne part enti re avec tous les droits que cela suppose et sa parole est devenue un enjeu fondamental qui acquiert une r sonnance toute particuli re lorsqu il est impliqu dans des pro bl matiques de maltraitance d en l vement de s paration parentale comme victime ou comme t moin J
45. nts d cole Premi re surprise donc le redoublement et les change ments d cole sont aussi nocifs que la t l vision m diter Deuxi me surprise elle concerne les facteurs qui ont un impact important sur les performances En effet si cette tr s longue tude n o z landaise montre que le statut socio conomique des parents et des tablissements a une influence ind niable elle identifie 32 facteurs plus influents Elle met en vidence que l essentiel se joue dans l interaction entre professeur et l ves au sein de la classe Elle confirme donc une vidence dont on n aurait pas d s carter en mati re d enseignement les facteurs qui ont le plus de poids sont les pratiques p dagogiques Et celles qui influen cent le plus favorablement les per formances sont celles qui rendent l apprentissage plus tangible plus visibles plus explicite Comment En adressant des feedbacks r gur liers aux l ves sur leur travail en proposant une instruction de qualit en d veloppant un enseignement ex plicite en assurant des retours d in formations aux l ves concernant les rem diations qu ils ont suivies en cr ant un environnement de classe propice l apprentissage en d finis sant clairement les objectifs CHACUN SON R LE Tous les acteurs ont leur r le jouer pour favoriser cette interaction po sitive et efficace entre professeur et l ves Les professeurs videm ment ils sero
46. onfiance Edes r ponses nos questions qu elle soit disponible ouverte impli qu e dans la vie de l cole et des classes autrement qu administrativement qu elle soit ouverte aux nouvelles m thodologies E qu elle pense avant tout aux enfants MES CRAINTES VIS VIS DE LA DIRECTION un manque de soutien Htrop de conformisme Eson enfermement dans une p dago gie qu elle soit trop peu pr sente ou que l on redoute son entr e dans les classes qu elle ne soit pas une direction de terrain mais qu elle reste cloisonn e dans son bureau qu elle se comporte comme un pecteur que l on redoute qu elle fonctionne par piston E qu elle soir ferm e INS CE QUE J ATTENDS DE MES COLL GUES E qu ils aient de l humour du dynamisme qu il soit possible de leur poser des questions d en obtenir des conseils mqu il soit possible d voluer au sein d une quipe ducative qui commu nique partage Ss entraide en continui t La collaboration entre les ensei gnants est une des cl s de la r ussite des l ves mqu ils aident les nouveaux ensei gnants s int grer mqu ils soient ouverts de nouvelles propositions m thodes etc m qu ils travaillent par cycles MES CRAINTES VIS VIS DE MES COLL GUES devoir travailler avec des coll gues peu motiv s ou individualistes Eun manque de confiance ne pas r ussir entrer dans un groupe d j
47. ore t d pos l agence AEF Europe Il y a des places prendre E BRUNO MATHELART N 50 entr es ibres juin 2010 18 Z Z LL LL w Qr C LL LL O E L Ce qu ils attendent de nous our favoriser cette vocation gt mais surtout pour envisager les actions utiles pour accueillir de nouveaux coll gues nous avons d cid d aller jeter un coup d il en amont en donnant la parole ceux qui ne sont pas encore enseignants mais ne devraient pas tarder le devenir Comment voient ils leur futur m tier Quelles sont leurs attentes et leurs craintes concernant leur future direc tion les coll gues les l ves et leurs parents tienne SOTTIAUX et Mireille KLIN KERS ont interrog pour nous leurs tudiants de 3 ann e Vous trouve rez ci apr s un aper u non exhaustif de leurs r ponses Gageons qu elles refl tent de mani re assez juste les pr occupations d une bonne partie des futurs enseignants quel que soit le ni veau auquel ils se destinent entr es libres lt N 50 lt juin 2010 Rappelez vous C tait peut tre il y a quelques ann es Mais faites un effort Comment vous sentiez vous lors de votre premi re rentr e des classes v cue c t prof emain dans l tablissement que je rejoindrai l ves et pro fesseurs entreront tous par la m me porte et pourtant je sais d j que j prouverai le m me malaise au creux de l
48. ots sont group s d apr s leur son ils sont destin s tre lus haute voix par tous les l ves au commencement de chaque classe et servir de gammes phon tiques d assouplissement Autant d attention a t accord e aux consonnes qu aux voyelles l accent tonique des vocables et le rythme de la phrase anglaise marqu s en caract res gras ont fait l objet d une tude syst matique Ayant ainsi donn une base solide au travail de toute l ann e nous pourrons aborder le r cit qui int resse plus vivement les l ves qu une succession monotone de le ons de choses La forme de l histoire suivie rendue claire et facile que nous avons adopt e offre des avantages p dagogiques assez connus pour qu il soit inutile de les signaler ici Cependant nous n avons pas entendu substituer le livre la parole vivante du professeur Chaque le on peut et doit tre pr par e d abord le livre ferm Le sujet est indiqu d un mot bref Le vocabulaire est enseign avec toutes les ressources que la m thode directe met notre disposition et les moyens que peut inventer l ing niosit du professeur objets images mimique etc Les mots prononciation difficile sont r p t s haute voix autant de fois qu il est n cessaire inscrits au tableau et group s en colonnes ainsi qu ils figurent dans le Phonetic Drill qui pr c de chaque le on On peut alors sans danger ouvrir le livre on sera m me surpris de la facilit
49. pervers des coles de devoirs pourrait tre de rendre les l ves d pendants du syst me L objectif est au contraire de les rendre autonomes dans leur mani re d aborder leurs devoirs m BRIGITTE GERARD Photo Fran ois TEFNIN congr s Y a t il un directeur dans l institution 2 Jean Pierre LEBRUN Comment est n ce livre Jean Pierre LEBRUN leur de mande jai men un travail d accom pagnement d un groupe de directeurs d institutions ducatives fran aises Ce travail qui a dur 6 ans a port sur les difficult s exercer leur fonction la fin de l accompagnement on s est de mand comment terminer L id e est venue d crire quelque chose Pour moi c tait surprenant car en g n ral ce sont des gens tellement occup s qu ils n ont jamais le temps Leur de mander ce travail d criture m a laiss perplexe au d part et finalement l id e a fait son chemin et chacun a assez facilement accept de t moigner par un article d une difficult pr cise qu il avait rencontr e J insiste sur l int r t d crire pour un directeur puisque cela suppose un recul par rapport son travail alors qu il a l habitude d y tre noy et de devoir sans cesse faire face aux avatars du quotidien Quelles sont les difficult s qui ont t point es par les directeurs JPL La plus grande difficult ren contr e ne semble plus tout fait du entr es libres lt N 50 l
50. r l analyse de John HATTIE Il confirme cette conclusion chaque rentr e scolaire la m me loterie se joue pour chaque l ve Elle porte moins sur l tablissement dans le quel il poursuivra sa scolarit ce dont on aime parler les inscriptions que sur les enseignants qu on lui assignera et qui exerceront une in fluence forte ou n gligeable sur sa performance scolaire HATTIE fait ainsi clairement ressortir que les le QU EST CE DONC QUE LA M TA ANALYSE ort pris e dans les sciences du vivant en g n ral en m decine en particulier la m ta analyse a t mise au point par des chercheurs en psychologie et en sciences de l ducation dans les ann es 70 Le terme a t invent par le statisticien am ricain Gene V GLASS dont les travaux ont contribu fixer des techniques analytiques stables et fiables Une m ta analyse est une analyse statistique d une grande quantit de donn es tir es de diff rentes tudes pour en int grer les r sultats Elle permet donc de r aliser une analyse simultan e d un en semble d tudes s int ressant la m me question dans le but d obtenir des informations qu aucune de ces tudes prises isol ment ne pourrait fournir avis de recherche viers d am lioration majeurs sont rechercher d abord l int rieur des coles voire des classes et non pas entre les coles Voil pourquoi depuis quelque temps l Universit d t de lEn seignement c
51. rieures qui sont par fois m me plus faciles car ils y ont moins de contacts sociaux Mais chaque cas est particulier le travail est tr s individualis Il faut trouver les forces et les faiblesses de cha cun L influence de la famille lhIs toire personnelle la taille de l cole peuvent aussi jouer un r le Malheureusement notre syst me scolaire est bas sur la r ussite in tellectuelle Or il ny a pas que le scolaire que fl intellectuel qui comp tent Il est important d apprendre aux enfants autistes qu on ne fonc tionne pas seulement avec l chec IIS doivent voir les choses autrement l chec peut aussi leur tre b n fique les faire avancer Par ailleurs avec les autistes rien n est jamais gagn Parfois il arrive qu un enfant se sente tr s bien dans une classe mais que cela se passe tr s mal l ann e suivante avec un autre en seignant Les parents ne savent ja mais comment la situation Va voluer d une ann e l autre Et les ensei gnants croient parfois que si un en fant autiste a bien avanc il ne faut plus l aider mais il restera autiste toute sa vie Il est en tout cas essentiel qu ils aient des contacts avec des enfants qui n ont pas les m mes comporte ments qu eux sinon ils ne trouve ront jamais le bon mode d emploi Si les enfants ordinaires ont une sorte d instinct de survie qui leur permet de modifier le mode d emploi en fonction des circonstances l enfant a
52. s r des contacts avec la presse notamment via la publication de communiqu s de presse ou l organisation de conf rences de presse Le service est compos de Marie No lle LOVENFOSSE et Brigitte GERARD journalistes Anne HOOGSTOEL graphiste Aur lie BOTTRIAUX webmaster Nadine VAN DAMME et Tania FERNANDEZ secr taires BG Contact communication segec be ou 02 256 70 30 1 Sur www entrees libres be 2 Pour s abonner aux Quelques clics clectiques et la revue de presse il suffit d en faire la demande par courriel communication segec be 0 OO IECieurs es membres ous tes responsable de Pouvoir organisateur ou directeur et vous cher du personnel V chez diffuser une offre d emploi _ des coles et Vous tes la recherche d un emploi dans l enseignement catholique internats catho Un seul rendez vous enseignement catholique be sans www Choisis a liques ainsi que sez votre profil en haut droite Dans la fen tre TROUVER choisissez EEUE des centres PMS selon le cas un candidat pour un emploi ou un emploi et suivez les _ libres peuvent indications Bonne navigation et bonne chance S abonner gratui _ tement entr es ibres en Ss inscri 7 vant sur www entrees libres be e fonds Cap Sup aide au projet d tudes sup rieures a pour objec tif d encourager de jeunes tudiantes entreprendre des tudes sup rieures en Communaut fran aise a ee M
53. s hallebardes sur notre beau pays N oubliez pas d in citer vos l ves conclure en expri mant leur tendre affection au destina taire Cela fait toujours plaisir et peut tre la source d une s quence sur les synonymes empathiques Reste le plus difficile toujours dans le genre r aliste vous organisez une chasse au tr sor sous la forme d une course la boite aux lettres la plus proche de l cole ce qui au passage devrait vous permettre une petite le on de choses sur le d man t lement des services publics LE CACHET DE LA POSTE Mais o vais je Je m attarde vous sugg rer des pratiques p dago giques la veille des vacances Est ce bien raisonnable Mes bagages m appellent et sans doute les v tres aussi Non non je n ai pas dit que je voulais partir en vacances avec vous Je vous vois venir Vous me colleriez la corv e criture des cartes pos tales Rassurez vous vous tes dis pens s de m crire et je consid re que ce billet tient lieu de message vacancier de ma part Allez bonnes vacances quand m me EUG NIE DELCOMINETTE eugenie entrees libres be Photo Fran ois TEFNIN
54. s sous des modalit s diff rentes de celles qui existent en France Si une personne particuli re est attach e un enfant les autres l ves de la classe ris quent de trouver cela bizarre ils vont se poser des questions Par contre une aide ponctuelle est indispen sable Les enfants autistes ont de grandes difficult s pour s organiser et surtout pour communiquer Avec eux il faut hyper communiquer il faut leur dire ce qu ils peuvent faire ou pas et ils doivent savoir qu en cas de besoin ils peuvent toujours faire appel un adulte Les professeurs doivent tre pr venus du handicap des l ves autistes Cela les oblige se remettre en question et cer tains font un travail remarquable Les autistes les am nent r fl chir sur leurs pratiques poser les questions autrement Il faut aussi tout expli quer On est en fait interpr te de La presse en a parl Nous y revenons partir d une information ou d un v nement r cent entr es libres interroge une personnalit du monde scolaire ou non L occasion pour elle de nous proposer un clairage diff rent un commentaire personnel voire d interro ger la question ainsi pos e Et vous qu en pensez vous deux cultures diff rentes mais intel ligence est la m me des deux c t s Dans ces conditions il est tout fait possible pour ces enfants de r ussir l cole Ils peuvent m me acc der aux tudes sup
55. seul se soucier du collectif la l gitimit de la d cision les tribula tions d un nouveau directeur le di recteur est une directrice la place du directeur sous l angle particulier de la succession FT Lire aussi l interview de Jean Pierre LEBRUN pp 12 13 Librairie Livre Ouvert Rue Saint Lambert 116 1200 Woluwe Saint Lambert T l 02 762 98 76 livres Mich le GAZIER En sortant de l cole Julliard 1992 ais le lendemain Melle Bigue se contente de nous dicter une bibliographie fournie dans laquelle nous devrons p cher dix romans sujets d autant de fiches de lecture Je respire Jadore lire et je me pro mets de longues nuits puiser la liste compl te de notre professeur Il y a beaucoup d auteurs modernes et contemporains parmi ses choix quelques classiques aussi Plusieurs titres de Stendhal visiblement son favori Quand la sonnerie retentit je regarde ma montre Le temps a pas s tr s vite Il est vrai qu apr s la dic t e des livres notre professeur s est lanc e dans une d fense et illustra tion de la lecture et de l criture qui m est all e droit au c ur Soudain j ai eu l impression que cette femme ne me parlait plus de devoir comme les autres profs mais de plaisir Et ce plaisir de l criture et de la lecture dont je jouissais en cachette n avait d sormais plus rien de louche de clandestin Je le partageais d sor mais avec quelqu un entr es ibres N 50 j
56. st ra rement la pure et simple cons quence de ce qui a t d cid par l ensemble Au mieux c est le prolongement de ce qu une bonne partie a d cid Il va donc falloir que celui qui dirige d cide mais si apr s coup on remarque qu il s est tromp on pourra toujours dire que le directeur n avait qu suivre avis des autres La difficult de di riger dans un tel contexte de suspicion g n ralis e s est consid rablement accrue Comment se manifeste cette diffi cult JPL Celui qui exerce cette fonction de direction ne se sent plus la l gi timit de se tenir cette place sans devoir sans cesse se justifier envers ceux auxquels il est contraint et pour que la t che collective soit assum e de finalement diriger quand m me J ai souvent eu l impression qu il fallait restaurer la l gitimit de diriger mais j apporterai tout de suite une nuance Il ne s agit pas de r tablir le mod le de l autorit d hier celle laquelle on ne pouvait pas toucher au contraire Il faudrait presque r inventer une nou velle mani re de diriger qui ne soit pas sur le mode profiter de la place qu on occupe mais sur un mode qui la fois puisse tenir compte de ce que ensemble des gens am nent tout en s autorisant prendre une d cision Cela rejoint pour moi une pr occu pation beaucoup plus g n rale une nuance faire dans l volution de la d mocratie Vous pouvez pr ciser JPL
57. stiques paysagers et environnementaux en seignement fondamental mais aussi centr s sur l employabilit la lutte contre le d crochage scolaire et la vio lence enseignement secondaire Si l objectif premier du programme est de jeter des ponts entre les respon sables ducatifs et associatifs des r gions nous avons choisi d y m ler les l ves les familles et les membres des associations afin d veiller en chacun d eux la citoyennet euro p enne et de d velopper un par tenariat durable qui se poursuive au del des deux ann es fix es par l Europe Le budget comporte deux volets l un pour la mobilit jusqu 20 000 l autre pour la r alisation des objectifs jusqu 25 000 Gr ce un sponsoring compl mentaire 250 Dinantais 200 enfants et 50 adultes d couvriront les tr sors du Lac Trasim ne tandis que l on attend une bonne cen taine d Italiens en bord de Meuse Trois choses retenir apr s quelques mois d changes la richesse du travail en inter r seaux la compl mentarit du monde associatif l du cation non formelle et le plaisir de la d couverte interculturelle des parte naires italiens En outre ENSEIGNEMENT SECONDAIRE APR S ERASMUS VOICI COMENIUS deux actions sont en projet l une concerne les associations mus ales l autre l change d tudiants en stage suivre NB Cette ann e aucun Come nius Regio n a enc
58. t juin 2010 m me tabac que ce que l on connais sait il y a une trentaine d ann es cette poque il fallait plut t tenter de calmer un peu la direction parce que l autorit dont elle disposait sponta n ment son pouvoir effectif auraient plut t eu tendance faire pencher la balance du c t d un exc s d un abus d une mani re de dire voil comment il faut faire on ne discute plus Cette tendance tait logique puisque cette place de direction avait des oripeaux qui lui taient caract ristiques des signes reconnus et accept s par tout le monde Il y avait une l gitimit exercer une fonction de direction on reconnaissait les marques de celui qui avait la place de l autorit et une sorte de pacte implicite tait scell entre le dirigeant et les dirig s Et aujourd hui JPL Il y a une vingtaine d ann es cela a bascul La difficult est devenue ai je encore le droit de diriger de prendre des d cisions Puis je m appuyer sur ce qui est par ailleurs tout fait va loris savoir que chacun donne son avis et dise ce qu il pense Au fond beaucoup de directeurs y consentent Photos Fran ois TEFNIN 4 Jean Pierre LEBRUN psychiatre et psychanalyste auteur notamment de La perversion ordinaire 2008 sans aucune difficult mais en m me temps partir du moment o il s agit de d cider cela devient plus difficile puisqu videmment le r sultat e
59. tait issu N ayant jamais perdu le contact avec le m tier il a su donner courage souffle et sens tant de directrices et direc teurs particuli rement lors des s mi naires r sidentiels Houffalize notam ment dans ses hom lies qui alliaient Tu as toujours privil gi les chemins de solidarit en nous encourageant d velopper tous les liens toutes les syner gies et dynamiques possibles entre les coles Ce sont des chemins qui nous m nent vers la qu te de sens le sens de notre projet ducatif chr tien Pierre van den BRIL Ton d vouement aux causes que tu crois justes a par osmose suscit dans l quipe que tu as constitu e autour de toi une solidarit fraternelle et une joie au travail Homme d esp rance tu es soucieux du dialogue entre une soci t en radicale mutation et l essentiel du message issu de l v nement survenu en Palestine il y a deux mille ans Michel LAMBERT humour et profondeur proximit et spi ritualit empathie et sens Tr s impli qu dans la pastorale scolaire il a ap port des encouragements constants aux quipes et leurs initiatives Il a galement accompagn et puissam ment inspir les professeurs et inspec teurs de religion C est un grand personnage qui a mar qu l enseignement catholique dont nous saluons le d part la retraite Sa pr sence son humanit sa foi pro fonde et sinc re continueront animer et guider c
60. tes Bom TOLLA NS Ka _ an L ae ibri rnp ES OO entrees ef entr cs F N F H uthrd i M 1 hint r e E i t 2 RENCONTRE ALES C Pascal de la fa ence unt ibres f te son cinquantenaire En fait un cinquantenaire NI u wM e ro D 0 l unit mensuelle et qui fait rel che en juillet et aout Ce qui fait quand a M me cinq ans L occasion de faire un premier bilan Enfant et petit enfant des pr c dentes revues publi es par l chos catholique entr es libres s est donn sa cr ation l objectif d alimenter aupr s de tous les acteurs du r seau une r f rence partag e Notre d fi est donc de nous adresser tous les acteurs des coles des internats et des centres PMS libres quels que soient leur fonction ou le niveau d enseignement o ils travaillent Et ceci afin de cr er un sentiment d appartenance quelque chose qui d passe l ancrage local Ce quelque chose est videmment reli notre projet ducatif mais aussi un air de famille qui dans la richesse des diff rences trouve s exprimer de Mouscron Arlon de Bruxelles Namur C est notamment de ces singularit s apparent es dont nous cherchons t moigner Une autre fonction de la revue est de permettre tous ses lecteurs de prendre connaissance des principales options promues par le Secr tariat g n ral de l enseignement catholique le SeGEC notamment dans sa relation
61. tonomie des jeunes Le souci est d en assurer un financement correct Les tarifs restent cependant raison nables 2 maximum par jour u Patrick DEKELVER directeur de l Institut d enseignement secon daire des Sacr s C urs de Water loo et ancien directeur d une cole de devoirs Les coles de devoirs qu elles soient externes ou internes aux tablisse ments scolaires sont indispensables Avant d arriver Waterloo il y a 5 ans j tais directeur d une cole D Bruxelles au sein de laquelle j avais gr ce aux moyens D install une cole de devoirs Face aux checs des l ves on a en effet tendance pointer leur manque de travail sans chercher plus loin Il faut travailler aux c t s de l l ve pour se rendre compte des difficult s qu il rencontre Dans mon cole actuelle j ai poursui vi sur cette lanc e Nous consacrons chaque ann e 12h du NTPP une cole de devoirs gratuite destin e aux l ves du 1 degr Dans un pre mier temps ils s y rendent sur base volontaire et suite au premier bulle tin c est en fonction des r sultats Il ne s agit pas d une tude mais d un travail en petits sous groupes o toutes les disciplines sont couvertes Six enseignants sont en charge de ces heures et donnent des explica tions sur leur mati re ainsi que sur la m thode de travail adopter L ta blissement est situ dans le Brabant wallon mais nous accueillons une po
62. uin 2010 hume ur la carte e ne sais pas si vous tes comme moi mais je m interroge parfois sur les bienfaits p dago giques de certains devoirs impos s notre jeunesse studieuse UNE P NITENCE Qui d entre vous lors de sa longue scolarit na pas eu au moins une fois souffrir de ce pensum qui consiste lors d une rentr e de septembre devoir narrer par le menu d tail ses vacances Et les plus chanceux ou les plus exhibi tionnistes de discourir sur l difi cation compar e des ch teaux de sable avant et apr s agression par un puits de p trole mal maitris Et d autres de s inventer des paysages qu ils n ont jamais aper us qu au d tour d une vitrine d agence de voyages Heureusement une imagi nation inversement proportionnelle la distance parcourue leur permet de rendre plus d coiffant que nature le mistral d une vall e proven ale ou aussi odorif rantes que toscanes les effluves d un march florentin Qui ne vantera jamais assez les m rites de ces cohortes d l ves assign s r sidence les mois d t et capables de s inventer des vacances la hauteur des attentes professorales Combien d enseignants n y ont vu que du feu D artifice bien s r De l conclure que l cole d veloppe des comp tences de simulation il n y a qu un pas que bien entendu je ne m abstiendrai pas de franchir FICTION FICTION ET DEMIE Ma
63. un cheval Et je lai re u Ce n tait pas une b te exceptionnelle mais il a tenu parole J ai eu des instituteurs formidables en fin de primaire avec un souve nir tr s marquant relatif la r gle du quant Je ne savais jamais s il fallait un t ou un d la fin de quand et je me souviens d une dict e o l instituteur avait fort in sist sur le quanT Je lai tout de m me crit avec un d mais je ne l ai jamais oubli Les souvenirs d cole c est presque la chanson de G rard LENORMAN Les matins d hiver avec le po le qu on remplis sait de charbon ces t ches que l on faisait l cole le tablier le pr au les parties de foot dans la cour tr s anim es les quelques carreaux cas s s les gardiennes qui surveillaient les repas de midi Les choses ont tellement chang Tout a ce sont de bons souvenirs parce que je me suis souvent nourri du contact Une seule question me reste qu aurais je eu de plus litt rairement si j avais fait les classiques Pour quelqu un qui a d velopp une fibre sociale comment peut on tre directeur du service des sports avec un cyclisme o on ne parle que de dopage et un football o on ne discute que d argent ML Mon parcours est celui d un journaliste Nous sommes tenus une certaine logique qui est celle de rester proches des gens en termes d int r t Le sport d aujourd hui est devenu extr mement li l argent et l
64. un professeur de gym excep tionnel C tait une figure particuli rement forte et embl matique Il avait t footballeur international et tait encore tr s pr sent dans le milieu du foot II s occupait galement de nous pour les comp titions disput es le mercredi apr s midi C taient des moments importants pour nous On a aussi fait du th tre On a m me cr un groupe mixte avec des filles de Sainte Marie qui venaient en r p tition au s minaire Les profs et le pr fet taient vigilants mais on b n ficiait tout de m me d une certaine souplesse Ces six ann es ont vrai ment t essentielles Un souvenir marquant de l cole primaire ML L c est plut t un mauvais sou venir qui me vient l esprit On a eu un rempla ant qui est rest un peu moins d un an C est le seul rap port que j ai eu avec une certaine violence dans l cole ce qui est tou jours extr mement perturbant II ne supportait pas le moindre cart ni qu on ne comprenne pas C est a qui tait blessant l cole primaire le panel intellectuel et social est plus large encore qu ailleurs il faut avan cer avec tout le monde Je voyais les plus faibles qui avaient beaucoup de difficult s et j tais tr s sensible a J ai termin premier l examen cantonal la surprise g n rale Mon p re tait tellement convaincu que a n arriverait pas qu il m avait dit Si tu termines premier tu auras
65. ut quand les tablissements manquent de moyens financiers En effet pour soutenir leur enfant autiste beaucoup de parents fran ais engagent un auxiliaire de vie qui l accompagne au quotidien dans sa classe m Ir ne KNODT LENFANT psycho logue sp cialis e en autisme En ce qui me concerne je suis favo rable l int gration des enfants au tistes dans l enseignement ordinaire Mais il faut distinguer les diff rentes formes d autisme notamment les en fants qui malgr leur handicap ont une intelligence normale de ceux qui sont en plus atteints d arri ra tion mentale Les seconds n ont pas la capacit mentale de suivre l ensei gnement ordinaire Les autres par contre sont capables de suivre le contenu des cours et la meilleure so entr es libres lt N 50 lt juin 2010 LL hi ii f ifi g li iiD lution pour eux est de les inscrire le plus t t possible d s les maternelles dans l enseignement ordinaire lIs pourront y apprendre se comporter correctement et imiter de fa on la plus naturelle possible les comporte ments des autres enfants Non pas pour faire exactement comme eux mais pour qu ils comprennent qu il y a deux mondes diff rents le leur et celui des enfants ordinaires Maintenant est ce qu il leur faut une aide particuli re en classe Je pense en tout cas qu il ne faut pas stigmati ser ces enfants lls doivent b n ficier d une aide certes mai
66. utiste lui n en a pas la possibilit Enfin j insiste sur un point il est im portant que les enseignants puissent suivre des formations consacr es cette probl matique Il en existe mais elles n ont h las pas rencontr beau coup de succ s jusqu pr sent En Communaut fran aise de Belgique l autisme est reconnu depuis 2004 comme tant un han dicap sp cifique Celui ci touche 67 millions de personnes dans le monde et 60 personnes sur 10 000 en Europe m me proportion en Belgique D apr s l Administration SIMONET 838 l ves autistes sont scolaris s dans l enseignement sp cialis 79 implantations orga nisent une p dagogie adapt e aux autistes dont 18 Bruxelles Par ailleurs un projet pilot par le Ca binet SIMONET pr voit la mise en place de classes d adaptation pour les enseignants qui d sirent se for mer l ducation de ces l ves LE SOIR 10 05 et 15 05 2010 COLES DE DEVOIRS UN SOUTIEN INDISPENSABLE e Ministre de l Enfance Jean Marc NOLLET a annonc d but mai une augmentation de 10 des moyens de fonctionnement accord s aux coles de devoirs Cette me sure concerne 260 tablissements subventionn s par la Communaut fran aise St phanie DEMOULIN coordinatrice de la F d ration fran cophone des coles de devoirs ex plique que celles ci ne pratiquent pas uniquement le soutien scolaire mais promeuvent aussi la cr ativit l au

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