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Pêche et gestion piscicole en Guyane

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1. Prudemment le bureau d tudes juge utile de rappeler que ces listes demeurent des propositions qu il convient de valider par une concertation large Sollicit e la DIREN a mis un avis tout de prudence que la mission reproduit en annexe 7 Revenant au fameux pirarucu force est de reconna tre qu il s agit d un bestiau extraordinaire ainsi qu il ressort des photos ci apr s 37 38 TEE SCHLIE C est en effet le plus gros poisson d eau douce existant au monde il peut atteindre 4 m de long et 450 kg la naissance son alevin mesure 4 cm ce qui oblige le r colter au filet C est un gros p p re assez peu expansif au demeurant qui fr quente les zones de calme peu profondes ensoleill es et riches en v g tation Le biotope de Kaw lui conviendrait sans doute Il ne se d veloppe pas dans les courants m me faibles Il est vu comme un produit d appel moteur pour le d veloppement de la fili re aquacole puisqu il peut grossir de 30 kg an et qu moins de 6 mois ayant atteint un poids respectable de 6 7 kg il atteint sa taille commercialisable Ses vertus sont triples l alimentation on le consomme en filets il semblerait que les Allemands en soient tr s friands la production de nacre partir de ses cailles comme la torche la production d un cuir de qualit partir de sa peau On comprend donc qu il suscite certaines convoitises et notamment de la pa
2. thologie de la plupart des esp ces vis es cette activit a atteint dor navant un niveau de pratique qui justifie d entretenir une r elle inqui tude quant l quilibre de l difice biologique et la p rennit des esp ces vis es en priorit aimara kumaru atipa torches dans un nombre de sites encore circonscrits mais qui va en augmentant La pollution par l orpaillage ainsi que certaines pratiques ob issant des crit res de mode telles que la cueillette de la salade kumaru accroissent encore la vuln rabilit de cet quilibre Le temps semble venu dor navant de jeter les bases de la ma trise d une pratique certes n cessaire de nombreux points de vue et en priorit pour assurer la subsistance alimentaire des populations autochtones mais dont la conduite doit s envisager dans le cadre d une gestion respectueuse des peuplements eux m mes et de leurs habitats 23 IV QUELQUES PROPOSITIONS IMM DIATES Quelques propositions de bon sens de nature corriger les insuffisances les plus manifestes peuvent tre formul es sans attendre de disposer d une connaissance plus approfondies des peuplements piscicoles et de leur thologie et notamment IV 1 La liste des esp ces 1 L arr t fixant la liste des esp ces de poissons repr sent es dans les cours d eau et les plans d eau de Guyane doit tre pris C est l acte fondateur conf rant au poisson de Guyane la reconn
3. En tant que de besoin la DIREN et l ONCFS seront des partenaires privil gi s Me Direction de l Agriculture ot du In For t Mure Hebard Boite Postale 8002 O71053 CAYENNE Codes Vel 04 04 29 03 74 lax 03 94 20 03 67 45 Annexe 3 nom et qualit des personnalit s rencontr es En m tropole Mus um National d Histoire Naturelle Mme H l ne Pag zy directeur de recherche CNRS M Philippe Keith chercheur ichtyologue Bureau d tudes EMC I M Herv Lethier expert en biodiversit En Guyane Pr fecture M Ange Mancini pr fet DAF M Jacques Cl ment directeur M Colin Niel chef du service Environnement for t foncier DIREN M Jean Leduc directeur Mme Isabelle Tr tout chef du service eau et pr vention des pollutions SEMA M Guy Ti go service du patrimoine naturel responsable faune flore dossiers CITES ONCFS M Denis Girou d l gu r gional Outre mer M ric Hansen d l gu r gional adjoint ONF M Michel Bord res directeur r gional M Alain Coppel responsable de l unit sp cialis e nature WWE Guyane Mme Viviane Thierron responsable Mission pour la cr ation du Parc de la for t tropicale guyanaise M Philippe Gaucher service science de la vie Chambre d agriculture de la Guyane Station de recherche appliqu e de Soucoumou M Julien Moze responsable du programme aquacole Bureau d tudes en environnement Hydr co M Philippe Cerdan directeur M R gis Vig
4. moins recherch es cependant et non end miques des seuls marais de Kaw Au del de ces esp ces il est noter l extr me richesse piscicole des marais puisqu on y recense pas moins de 155 esp ces ce jour 41 d entre elles soit 20 figurent dans la liste des esp ces patrimoniales arr t e par le CSRPN On y trouve m me des formes juv niles du tarpon Megalops atlanticus appel palika en langage cr ole avec des individus d un poids de l ordre de 6 7 kg Les m urs de cette esp ce en mati re de reproduction sont assez extraordinaires le m le et la femelle construisent ensemble une v ritable maison de branchages pos e sur la surface de l eau l int rieur de laquelle la femelle en se retournant sur le dos d pose ses ufs dont le m le va ensuite prendre soin jusqu leur maturation et l closion des alevins 15 Hoplosternum littorale 11 b RN Pa f c j a D Min l X S Je r 5 7i VX yY N Ni f Lu Li LU D ri 4 MN HN S PN 2000 Aux dires d un des interlocuteurs de la mission si on devait introduire une AOC en Guyane elle devra porter sur l atipa bosko En effet il est tr s pris au plan culinaire et il se vend tr s cher Sa forme consommable ci apr s repr sent e a un poids de l ordre de 250 g Elle se mange en entier 16 Ce poisson inf od aux pripris nom cr ole des marais d eau douce fait l
5. une banque de donn es sur la biog ographie et les ph nom nes de sp ciation des esp ces autre fa on de caract riser les besoins de connaissances thologiques des peuplements piscicoles 32 tag n y La mission en a eu connaissance par le laboratoire Hydr co 26 IV 3 La gestion de la salade kumaru 3 La gestion raisonn e de la salade kumaru On a vu qu une menace r elle pesait sur cette plante du fait de la pollution mais aussi de son attractivit r cemment apparue en raison des vertus cosm tiques de ses feuilles Il est urgent et important de ma triser une pratique qui est de nature compromettre durablement la p rennit des populations de kumaru notamment qui s en nourrit mais aussi d autres esp ces vis vis desquelles la plante joue un r le indispensable d abri Jusqu aux r cents travaux entrepris par le laboratoire Hydr co il faut reconna tre que l administration n tait pas tr s regardante quant aux autorisations de pr l vement d livr es titre d exemple autorisation trois ann es successives 2001 2002 et 2003 de 1500 kg de salade kumaru sur un m me site celui de Takari Tant sur le site de Petit Saut sans r f rence aux capacit s du site Ces travaux tr s provisoires concluent que les pr l vements op r s sur un site donn ne doivent pas exc der 5 de la biomasse pr sente proscrivant au demeurant la r colte en p riode de faibles eaux ce qui a consti
6. Piranhas enivr s des poissons et des hommes en Guyane MNHN 2004 Les hommes et le milieu Ouvrage collectif 130 pages Atlas des poissons d eau douce de Guyane MNHN P Planquette P Y Le Bail P Keith 3 fascicules dit s entre 1996 et 2000 3 Dans un bassin donn par ailleurs les poissons n occupent pas l espace de fa on homog ne Il existe une r partition spatio temporelle des esp ces fortement structur e l chelle des biotopes et au gr des saisons Les poissons effectuent aussi des migrations longitudinales dans les rivi res ou quittent en saison des pluies le lit principal pour gagner les sous bois inond s ou les criques afin de s y alimenter et de s y reproduire Le d ficit de ces connaissances thologiques que l on commence seulement combler peu peu a des cons quences qui peuvent se r v ler regrettables l exemple du barrage de Petit Saut pour lequel aucun dispositif de franchissement n a t impos en son temps au p titionnaire alors que l on sait maintenant que l aimara esp ce embl matique de tout le r seau du Sinnamary effectue de telles migrations dans tout le r seau hydrographique son espace naturel de libert et d volution s est ainsi trouv fractionn en deux sous espaces non communicants sans que l on soit en mesure d en appr cier les cons quences sur la biologie de cette esp ce phare hautement pris e D un
7. abords Pour autant cette disposition n est absolument pas respect e Mieux la retenue elle m me facilitant grandement l acc s aux sites de p che les plus loign s du r seau hydrographique amont contribue aggraver de ce fait les cons quences de la pratique C est sur ce site la zone prot g e du barrage de Petit Saut plus pr cis ment en aval du saut Takari Tant situ sur le fleuve Sinnamary commune de Saint lie qwa port le proc s verbal d infraction donn en annexe 5 lequel au demeurant s appuie sur la r f rence faite l arr t du 2 mai 1978 sur la p che Les dispositions de l arr t du 4 d cembre 1995 stipulant que le transport de sp cimens d esp ces animales non domestiques qu ils soient vivants ou morts est rigoureusement interdit l int rieur du p rim tre d limit sur le plan annex au pr sent arr t situ sur le territoire des communes de Kourou Saint lie et Sinnamary l arsenal r pressif la disposition des agents charg s du contr le s en trouve donc tendu par rapport celles du seul arr t du 2 mai 1978 Si l aimara concentre l effort de p che d autres esp ces sont aussi affect es par lui dont l asitau l un des trois kumaru voqu s dans le paragraphe sur la p che la nivr e Une grande majorit des sond s constate une diminution significative des prises les trois derni res ann es coul es ainsi qu une diminution
8. cologique que pr conise la directive cadre sur l eau d engager sans attendre de telles tudes l chelle des diff rents bassins c tiers dont on a d crit plus haut la forte sp cificit au regard de l end misme de nombre de peuplements piscicoles Il est bien connu en effet mais non inutile de rappeler que la connaissance est la base m me de la gestion quilibr e et dans le domaine le d ficit de connaissance est si criant que le risque est grand de s orienter vers des pistes de gestion erron es ou sans issue La mission invite la DIREN prendre l initiative d un tel travail de connaissances thologiques men l chelle des principaux bassins versants c tiers guyanais effort d abord concentr sur les esp ces les plus recherch es pour la subsistance alimentaire la commercialisation ventuelle ou le loisir halieutique Elle lui sugg re pour cela de constituer un groupe de projet th matique rassemblant les laboratoires et comp tences disponibles laboratoire Hydr co P le Universitaire Guyanais IRD en vue de r diger le cahier des charges d une telle tude en sollicitant galement l appui technique des sp cialistes m tropolitains et en tout premier lieu de ceux du MNHN Elle sugg re enfin au Service de la recherche et de la prospective du MEDD SRP d inscrire cette op ration et de la supporter financi rement en cons quence au titre des op rations prioritai
9. gi ce qui est le cas en particulier du fameux pirarucu originaire de Amazonie br silienne que la mission voque plus loin dont on ne sait rien des cons quences que cela induirait sur l difice biologique originel et original du marais de Kaw 3 Et actuellement bloqu en rive droite de l Oyapock qui fait fronti re naturelle 18 MI DIVERS CONSTATS D ATTEINTE AUX PEUPLEMENTS Lors de ses entretiens la mission a relev diverses autres formes d atteintes aux peuplements piscicoles en rapport avec une surpression de p che caract ris e en un certain nombre de sites et notamment HI 1 Le site de Petit Saut et le r seau amont du Sinnamary Une tude r alis e par le laboratoire Hydr co la demande de la DIREN a mis en vidence une pratique de p che visant notamment l aimara sur la quasi totalit du r seau hydrographique du Sinnamary en amont du barrage Quoique tr s partiels puisque l tude s est appuy e notamment sur la technique du questionnaire adress aux p cheurs avec un taux de retour assez faible on peut le comprendre les r sultats de ce travail sont n anmoins tr s probants Il convient de rappeler tout d abord qu un arr t pr fectoral du 4 d cembre 1995 toujours en vigueur stipule que tout acte de chasse est interdit ainsi que l acc s pied ou v hicules terrestres l int rieur du p rim tre du plan d eau du barrage de Petit Saut et de ses
10. glement par arr t du pr fet apr s avis du comit consultatif sur l ensemble des zones A C et D Les diverses zones vis es dans le d cret sont repr sent es dans le sch ma ci dessous Le seul r seau hydrographique du Maroni le plus riche en d nombre lui seul plus de 240 6 REGLEMENTATION DE LA RESERVE NATURELLE CARTE 2 se ne AER MARAIS DE KAW ROURA A Circulation interdite p5 P che interdite kr ex Chasse interdit PU sse interdite Novigation r glement e P che autoris e Collecte de crabes autoris e Pr l vements d invert br s insectes araign es soumis autorisation pr fectorole Bivouocs soumis autorisation pr fectorale Chasse interdite Navigation r glement e P che autoris e Collecte de crabes autoris e Chasse autoris e sauf caimans Pr l vements d invert br s insectes araign es soumis autorisation pr fectorale Bivouces soumis autorisation pr fectorale Mac en pape CL DIREN mare teem AR Suner d cret m PHLSE Au LS murs LENS Temes Ge Gaane On voit appara tre dans le corps du d cret deux l ments importants de la probl matique de la p che en Guyane ci apr s examin s par la mission l introduction d esp ces non autochtones dans les eaux guyanaises les limites fixer l imp ratif de la consommation locale dans le cas pr sent celle de l atipa de Kaw exam
11. gt l obligation de d claration des captures la DAF et la tenue corr lative de carnets de p che ainsi que le pr conise l article R 234 37 du code de l environnement Ces p cheurs et ceux l seuls seraient autoris s vendre sur les march s structur s le produit de leur p che Pour toutes les cat gories de p cheurs voqu es ci avant la d finition des engins p riodes tailles quantit s autoris es par esp ce et par sous bassin c tier devrait relever de la responsabilit d une structure d di e officielle quivalent guyana is de la Commission technique d partementale m tropolitaine le pr fet l galisant par un arr t sp cifique les dispositions en manant Il est sugg r que la DAF pr side et anime cette commission la difficult r sidant dans la d signation des repr sentants des p cheurs en son sein Mais elle ne para t pas insurmontable la mission C est l que la pr conisation d approfondissement des connaissances sur l thologie des peuplements piscicoles tel que recommand plus haut par la mission rev t toute son importance et pourrait tre mis profit pour affiner peu peu la nature des dispositions r glementaires par p riode esp ce et taille La mission limite ces seules dispositions ses propositions de transposition de la r glementation de la p che en eau douce telles qu elles pr valent en m tropole Celles qui suivent sont d ordre local ada
12. il est n cessaire de contenir leur souhait de ne pas laisser se d velopper dans leur marais des pratiques venant de gens ext rieurs lui sont autant d atouts sur lesquels on peut asseoir une politique participative de gestion raisonn e et quilibr e de la ressource incluant la pratique commerciale contenue toutefois dans des limites compatibles avec sa pr servation L id e serait d laborer un plan de gestion piscicole du marais d finissant des objectifs en mati re de prises reconnaissant la qualit de p cheurs professionnels via une licence de 32 p che qui serait d livr e un nombre identifi de r sidents qui en retour il serait demand de remplir des carnets de p che permettant de g rer en vraie grandeur le stock d atipas et ventuellement des autres esp ces elles aussi captur es La mission sugg re cette id e de faire du site du marais de Kaw et de la p che de l atipa un site atelier banc d essai et pr curseur de ce que pourrait tre une gestion piscicole raisonn e et participative tendue d autres sites V 4 3 Visant le site de Petit Saut et du Sinnamary amont C est l un des sites les plus surp ch s de Guyane sur lesquels par cons quent il est urgent et n cessaire de ma triser et de rationaliser une pratique qui est en pleine d rive notamment vis vis des peuplements d aimaras Sur ce site la mission invite mettre en uvre avec vigueur et sans f
13. liste arr t e au demeurant dans tous les autres DOM Ceci permet d affirmer qu en l tat actuel des choses le poisson guyanais est quasiment un non tre juridique et qu en cons quence rien ne peut tre oppos aux abus de pratique d ores et d j constat s La mission examine ci apr s les raisons de cette situation et elle formule les propositions de nature selon elle lever cet obstacle pr alable toute forme de gestion concert e et quilibr e de la ressource piscicole Pour autant certaines esp ces de poissons b n ficient de formes de reconnaissance locale de nature non juridique au titre d esp ces valeur patrimoniale figurant dans une liste dress e par le Comit scientifique r gional du patrimoine naturel CSRPN Liste des esp ces patrimoniales de poissons d eau douce de Guyane fran aise arr t e en d cembre 2001 sur la base des travaux de Philippe Keith Pierre Yves Le Bail et Bernard de M rona Le tableau ci apr s emprunt Herv Lethier illustre la situation comparativement d grad e du compartiment Poissons pourtant extr mement riche au regard de celle qui pr vaut pour la plupart des autres compartiments biologiques Esp ces Esp ces Liste rouge Convention Esp ces Nombre total prot g es patrimoniales mondiale CITES remarquables d esp ces AM CSRPN UICN Mammif res 24 35 20 30 60 187 Oiseaux 129 205 4 127 319 725 Reptiles 11 39 8
14. s I1 3 Le d veloppement de l activit touristique Les fleuves constituent en Guyane un l ment attractif tant pour les touristes trangers que pour les r sidents Des guides professionnels organisent des excursions en pirogue sur les cours d eau de l int rieur comportant un ou plusieurs bivouacs dans des carbets plus ou moins am nag s Il semble que cette forme de d couverte connaisse un d veloppement non n gligeable Bien videmment une partie de la nourriture est tir e de la p che pratiqu e souvent par les touristes eux m mes Bien que constituant un l ment de d veloppement conomique certain cette activit doit tre conduite avec raison pour viter un pr l vement r p t sur les m mes sites de p che Certains guides rencontr s par la mission ont fait part de 22 leur constat inquiet de la rar faction de certaines esp ces IIT 4 Premi res conclusions du bilan succinct dress Le bilan global de cette pr sentation succincte peut par cons quent tre r sum comme suit La pression de p che sur un certain nombre d esp ces piscicoles valeur halieutique pour la satisfaction des besoins alimentaires mais aussi pour l attractivit des formules de tourisme fluvial qui se d veloppent rapidement dans le d partement est en tr s forte croissance Se d veloppant en dehors de tout champ de contraintes r ellement efficace et dans un contexte de d ficit quasi complet des connaissances sur l
15. sur 52 bn P Office National de ta Chasse s Faune Sauvage Loary gai s Fourmi R PUBLIQUE FRAN AISE PROCES VERBAL DE SAISIE 31 UPASTTAE wt instruments Engins prohib s MOGE crouceveneMent Sipam Proc s Verbal N N de pi ce 7 NATURE PRECISE DES FAITS NON RESPECT DE LA REGLEMENTATION RELATIVE A LA PECHE FLUVIALE AUTEUR S DES FAITS NOUS SOUSSIGNE S assormant e comwmissionne s par d cision munist rioite art LA22 20 du code de l environnement EE 11 dc l Office National de Chasse et de la Faune Sauvage DECLARATION DE SAISIE z Accompagn s gent stagaire de l Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage Ce jour SR dcux mille quatre 7 FETE SPRINT Vu le s article s 4 de l arr t pr fectoral du 2 mai 1978 relatif la r glementation de la p che fluviale dins le D partement de la Guyane D clarons que nous avons proc d la saisie de deux cent m tres de filets de p che Fait Kourou Signaure d l agent Annexe 6 lettre du pr sident du Conseil r gional au pr fet en date du 31 octobre 2003 Cayenne le 31 Octobre 2003 LA R GION RCI CONECO N N Monsieur le Pr fet DIRECTION GENERALE De la R gion Guyane emnesresse ere se DIRECTION DU DEVELOPPEMENT DE L ECONOMIE DE L ENAQEME SERVICE ENVIRONNEMENT amp RECHI N hlj
16. Ayant not que cette demande est latente de la part de certains citoyens guyanais soucieux de travailler au grand jour et dans un cadre de reconnaissance de leur activit la mission consid re ainsi que les dispositions de l article L 434 6 du code de l environnement relatives l organisation de la p che professionnelle pourraient utilement tre transpos es en Guyane dans le but de favoriser les p cheurs locaux aux r serves qui suivent gt l identification pr alable des sites les lots de p che de la r glementation o cette activit serait autoris e l exclusion de tous les autres gt la non obligation d adh sion pr alable une association agr e qui signifie en clair la reconnaissance de l individualit de la pratique et par suite l exon ration de toute forme de cotisation gt en contrepartie agr ment pr alable sanctionn par exemple par la d livrance d une licence pour une p riode donn e par exemple 5 ans par une structure quivalent m tropolitain de la Commission des structures et que la DAF pourrait pr sider d livr au vu de la bonne foi du p titionnaire et de sa volont de contribuer la surveillance de la p che et de participer la protection du patrimoine piscicole et des milieux aquatiques cf l article sus voqu confirm e par la production du programme envisag pour l exploitation de la p che cf l article R 235 7 1 du m me code
17. aquacole de mani re soutenir en tant que de besoin par le repeuplement les esp ces susceptibles d tre affect es par un effort de p che excessif atipa puis aimara torches lorsque le cycle de d veloppement en conditions contr l es de ces esp ces en sera ma tris 11 Sen tenir une position d extr me prudence quant l opportunit de l introduction d esp ces allochtones non repr sent es en Guyane et risque reconnu telles que par exemple le pirarucu Ne l envisager en tout tat de cause qu en s entourant des plus expresses garanties quant l absence de risque de contamination des eaux naturelles par ces esp ces Pierre Balland 42 MINIST RE DE L COLOGIE ET DU BIRARE DIRECTION DE L EAU BUREAU DES POLITIQUES FISCICOLES ET DE L ORGANISATION DE LA PECHE affaire suivie par Michel GUERY tel O1 42 19 13 75 tax O1 42 191333 n 21 m Annexe 1 lettre de mission Libert ga t Fraterwit R PUBLIQUE FRAN AISE Paisie 19 JAN 2005 Le Directeur de l Eau Monsieur le Chef du Service de l Inspection G n rale de l Environnement OBJET P che et gestion piscicole en Guyane La mise en place d un service de police de l eau la DDAF de Guyane est en bonne voie il y a d sormais lieu d aborder la gestion des ressources piscicoles dans le cadre de l application de l police de la p che La Guyane offre un contexte tr s particulier avec plus de 26000
18. c est dire peau du caillou qui traduit le fait que cette plante recouvre largement les rochers constituant les seuils o elle se d veloppe Les photos ci apr s en attestent 1 Mme velyne Maillot Inspectrice g n rale de la sant v t rinaire Conseil g n ral v t rinaire Le petit pira e Serrasalmus humoralis le grand pira e Serrasalmus rhombeus le mutala Ageneiosus brevifilis et l aimara Hoplias aymara 13 Constituant autant de micro habitats ces herbiers sont un lieu de d veloppement privil gi des invert br s dont se nourrissent de nombreuses esp ces de poissons et d abri pour les stades juv niles de ces esp ces Pour ce qui les concerne les kumarus se repaissent des feuilles de cette plante ce qui justifie son appellation ci avant donn e L atteinte ces peuplements v g taux est d une double nature comme les bioc noses animales ils ont subir les effets particuli rement n fastes des torrents de boue d vers s par l orpaillage clandestin leurs feuilles ont la particularit d tre tr s recherch es pour la fabrication de produits cosm tiques 14 La menace que fait peser cette pratique sur les peuplements est telle qu il est dor navant n cessaire et urgent de la r glementer dans un contexte o les connaissances acquises sur la biologie de l esp ce sont encore tr s rudimentaires En tout tat de cause la pratique d arrachage clandestin se
19. compromise par ailleurs La mission voit dans cette perspective de mod ration globale de la pratique de la nivr e commerciale qui ne peut reposer que sur la persuasion et en aucun cas sur la coercition un argument majeur parmi d autres l appui de la constitution du Parc national dont les agents pourraient apporter l indispensable assistance de proximit garante de l objectif global de pr servation de la ressource De la m me fa on et dans le m me esprit ils pourraient aider la diversification des ressources financi res des Indiens Wayanas en favorisant la valorisation d un artisanat local tr s riche mais que les populations livr es elles m mes ont beaucoup de difficult s faire conna tre et valoriser Ceci aurait pour cons quence de diminuer m me un peu la surpression de p che qui caract rise la pratique de la nivr e commerciale V 4 2 Se rapportant l atipa de Kaw Ainsi qu on l a dit plus haut le site des marais de Kaw et la p che de l atipa pourraient tre vus comme exemplaires en vue de monter une exp rience en vraie grandeur associant les p cheurs dans l esprit dit ci dessus d introduction d une composante officielle de p che semi professionnelle En effet le confinement du site sa richesse sp cifique la motivation des p cheurs pour leur environnement mais n anmoins leur propension se laisser aller aux sir nes dites dans le paragraphe ci dessus et qu
20. et floristiques repr sent s dans l cosyst me guyanais et elle va radicalement l encontre de l id e d uniformit que l on s en fait a priori 4 La mission observe que cette derni re observation n est pas exacte Une disposition d ordre g n ral a t prise en effet ant rieurement par le pr fet il s agit de l arr t n 936 1D 2B en date du 2 mai 1978 fixant les nouvelles dispositions pour le d partement de la Guyane concernant la taille le nombre et le mode d emploi des engins utilis s pour la p che fluviale Son texte en est donn en annexe 4 Toujours en vigueur la garderie de l ONCEFS s y r f re en effet pour dresser proc s verbal de non respect de la r glementation relative la p che fluviale comme en atteste l exemple de la pi ce annex e en 5 faisant tat de la constatation d une infraction commise le 15 septembre 2004 Sous la r serve d une analyse approfondie la mission rel ve que l assise juridique et r glementaire de l arr t sus vis est des plus fragiles ainsi qu il ressort des attendus eux m mes Le texte ne r sisterait certainement pas face un recours juridique La cause principale de cette vuln rabilit r side dans l absence de texte r f rent fixant la liste des esp ces de poissons repr sent s dans les cours d eau et les plans d eau de Guyane ainsi que le pr conise pourtant le code de l environnement article L 432 10 2
21. p nal En outre nous proc dons la saisie de deux cents m tres de filets et environ quatre vingt cinq dogrammes i voir pi ces n 6et7 LES AGENTS TECHNIQUES DEF L ENVIRONNEMEN Signature du ou des agent s 51 r DRE SN gt PROCES VERBAL E P RiPUMAQLN FRAMCAILE Office National tela Chasse si e Faune Sauvage DE SAISIE Animaux morts parties de ceux ci MINISTRE DE L ECOLOGE ET OU DEVELOPYE NATURE PR CISE DES FAITS NON RESPECT DE LA REGLEMENTATION RELATIVE A LA PECHE FLUVIALE AUTEUR S DES FAITS NOUS SOUSSIGNEIS asserment s commissionn s par d cision minist rielle art LA28 20 du code de l environnement ES ois dc La l Office Nanonal de La Chasse ct de La Faune Sauvage en r sidence administrative MIE A DECLARATION DE SAISIE l Accompagn s par l agent stagiaire de l Office national de la chasse et de la Faune Sauvage BE Ce jour qae mille quatre Vu le s article s 4 de l arr t pr fectoral du 2 mai 1978 relatif la r glementation de la p che fluviale dans le d partement de ka Guyane D clarons que nous avons proc d la saisie de douze poissons de l esp ce aymara Hoplias aimam et que faute de pouvoir les transporter dans des conditions sanitaires satisfusantes nous les avons d truit sur place Fait Kourou Le Signature de l agent PVN 30 04 PIECE N Page
22. que le filet est soumise examen pr alable La mission pense que le contr le d une disposition de cette nature est envisageable en pratique ainsi que l a d montr la garderie de l ONCFS la condition expresse toutefois qu elle soit dot e des moyens en rapport avec ces responsabilit s nouvelles cf ci apr s V 2 La r gulation par la mise en place d une taxe piscicole La p che en Guyane rev t en pratique 3 formes vivri re de loisir commerciale Il est assez clair que la premi re forme ci dessus ainsi que sa forme commerciale d s lors qu elle s entend comme restreinte une seule ethnie voluant dans un cercle limit qui rev tent un caract re vital de subsistance alimentaire de base pour les populations am rindiennes ou autres qui la pratiquent chappent toute perspective de transposition du mod le m tropolitain La r gulation par l argent consisterait en cette transposition appliqu e aux deux autres formes c est dire pour la p che de loisir la constitution d une f d ration d partementale des associations agr es de p che et de protection du milieu aquatique avec son corollaire l inscription dans une association agr e et la perception comment d une cotisation ouvrant droit l activit la taxe piscicole pour la partie commerciale de l activit caract ris e par la vente sur un march organis Cayenne Kou
23. qui ne sont connues dans le monde qu en Guyane La biodiversit piscicole s av re plus importante en l tat actuel des connaissances que celle des deux Guyanes voisines le Surinam et le Guyana Une analyse des diff rents travaux Esp ce end mique une r gion ou un bassin esp ce qui n existe que dans cette r gion ou dans ce bassin 2 d inventaires montre d ailleurs que les eaux douces guyanaises pr sentent une richesse sp cifique sup rieure celle des grands bassins n otropicaux le tableau ci apr s en atteste Fleuves Nb esp ces end miques Surface 10 km Nb sp 100 km France 81 6 551 0 015 Guyane 500 gt 20 91 0 55 Maroni 240 gt 20 66 0 37 Oyapock 192 12 27 0 71 Mana 219 3 12 1 80 Approuague 219 6 10 2 13 Amazone 2700 65 000 0 042 Donn es comparatives sur la richesse sp cifique des poissons de Guyane L inventaire des esp ces fait par le MNHN est frappant cet gard les exemples ne sont pas rares d esp ces pr sentes dans un des deux groupes et quasiment ou totalement absentes de Pautre Si aimara Hoplias aimara esp ce qui cristallise une grande partie de la probl matique P tude semble d roger cette r gle g n rale puisqu on le trouve dans la plupart des grands bassins guyanais il est par contre curieusement absent des bassins de l Iracoubo et du Kourou ainsi qu il ressort du sch ma ci dessous Hoplias aimara
24. r serve en pr sence du directeur de la DAF H LE CONTEXTE GUYANAIS Il 1 Une originalit exceptionnelle des peuplements piscicoles La configuration du r seau hydrographique de la Guyane constitu e en c tiers parall les ainsi qu il ressort de la carte ci apr s lui conf re un haut niveau d originalit biotypologique En effet ce r seau n est pas communicant entre ces constituants Maroni Mana Sinnamary Approuague Oyapock d ouest en est pour les plus importants sp cificit que l on retrouve au niveau des esp ces avec notamment au plan de leur r partition biog ographique la s paration en deux groupes d affinit s distinctes le groupe Maroni Mana Sinnamary d une part le groupe Approuague Oyapock d autre part LT Mana Surinam EET s K po m s Si Laurent st Oc an Atlantique 3 innamar w 5 y s g D ekouwou 3 y f Setit t 8 A Petit Saut Macouria Cayenne es Elie EJ a nn z P Bein S 7 fi c S orio LA Gh g K IA ey 14 eR gina gOuanary eg 4 2y 7 c 7 2 S e Si Gcorges Sul s Maripasoula G lan E GS on Br sil ia 4 Z no 2 canot eCamopi Z A S OTrois Sauts t 0 50 Km Il r gne par ailleurs dans le r seau hydrographique un fort degr d end misme qui au vu des connaissances actuelles appara t propre la Guyane on peut citer en effet pr s d une centaine d esp ces
25. s ance pl ni re du 21 septembre 2004 qui confirme que M s agit en fait d approuver la liste sous r serve de r int gration de l esp ce pirarucu d lib ration adopt e par 27 avis favorables 1 abstention et 0 avis d favorable on ne peut tre plus clair La mission examine plus loin ce cas particulier qui s inscrit au demeurant dans l ensemble de la probl matique g n rale de l introduction et de l levage en conditions contr l es d esp ces non pr sentes en Guyane La mission ayant rappel que l avis des collectivit s territoriales n est que purement consultatif invite l administration centrale concern e prendre d urgence l arr t vis Elle consid re en effet que l urgence et l importance du probl me pos par la gestion quilibr e et l exploitation rationnelle de la ressource piscicole des eaux douces guyanaises doivent l emporter sur des consid rations dont le fondement est sans rapport avec ces objectifs La mission rappelle en outre que la r glementation de la p che en eaux douces y compris dans ce que sera son adaptation guyanaise ne s applique pas en eaux closes Il n y a donc aucune raison au fond d assujettir une pratique d eaux naturelles une activit marchande d eaux closes pour peu que toutes garanties soient fournies eaux r ellement closes levage hors sol sur la ma trise absolue en toute situation hydrologique du risque de commu
26. 23 59 165 Amphibiens 25 4 28 120 Poissons 206 206 500 C est dire valide hors statut protection quel qu il soit Il abroge au demeurant l arr t ant rieur n 595 1D 2B du 3 avril 1974 7 La mission voque pour m moire l arr t n 167 DAF 1D 4B du 6 f vrier 1996 accordant une autorisation de p che des fins scientifiques au Laboratoire Environnement de Petit Saut Son emprise porte sur le fleuve Sinnamary ses affluents et la retenue de Petit Saut elle m me 8 Qui ne font r f rence aucun texte structurant pr existant 5 Rem Les esp ces remarquables de l avant derni re colonne du tableau correspondent la somme de celles qui b n ficient d un statut quelconque de protection celles qui figurent aux annexes de la Convention de Washington CITES celles valeur patrimoniale du CSRPN et celles figurant sur la liste rouge des esp ces menac es de l UICN La non correspondance parfaite des chiffres est due au fait qu une esp ce donn e peut appara tre dans diff rents classements de protection En particulier la forte repr sentation d esp ces patrimoniales de poissons quasiment la moiti des quelque 500 esp ces recens es ce jour ne trouve aucune forme de traduction en termes de protection ni au plan national ni au niveau international alors que certaines de ces esp ces font l objet d un effort de p che parfois excessif ainsi que ce sont accord s rec
27. 33 V 5 La mise en uvre pratiQue s seessnnnsnnneonnennennessnennnennensnennee see sneesnesneenne essences enneeneesnesnee 33 VI LA PLACE DE L AQUACULTURE DANS LA GESTION nnnrrnnnnrennnrenennenrensensensnsee 35 VI 1 L apport souhaitable de l aquaculture la gestion piscicole esse 35 VI 2 Les risques li s l introduction d esp ces et les barri res mettre l activit 36 VII CONCLUSIONS DE LA MISSION nmenomeneonememennenennenennenenneeonesesnesesneneeneneenesnenennenenne none nene nee 41 Annexe 1 lettre de MISSION ss sssssssssesnssesnennennnenensnnnnennnnnnnnnenesesseseseesnesnsesnsens 43 Annexe 2 cahier des charges de la DAF eessesessesseseeoeseeeeeeesorcesoeeoeseeoeseeoesereoroesoreeseeeorseeoesereorersoreesoreoeseeoesee 44 Annexe 3 nom et qualit des personnalit s rencontr es eee 46 Annexe 4 arr t du pr fet de Guyane du 2 mai 1978 sesesesssoreseseesesecoroesesesosorecossosececorsesecerorseoseesoreseeeesee 48 Annexe 5 proc s verbal d infraction la r glementation de la p che fluviale sesesesoosesesoroesesesososescssesee 50 Annexe 6 lettre du pr sident du Conseil r gional au pr fet en date du 31 octobre 2003 54 Annexe 7 lettre du DIREN au pr sident de la Chambre d agriculture ses 55 I INTRODUCTION Par lettre du 19 janvier 2005 fournie en annexe 1 le Directeur de l eau sollicitait du chef du service de l Inspection g n rale de l environnement un
28. GUYANE Literis Bpel Probcmes YA cnes R PUBLIQUE FRAN AISE P K 16 ROUTE DU DEGRAD SARAMACA 97 310 KOUROU 0594 32 98 84 0594 32 08 67 C est notamment le cas des deux torches la torche tigre et la grande torche et de l aimara ce qui permet d entretenir terme pour ces esp ces tr s recherch es le m me espoir de soutien du stock que celui qui pr vaut pour l atipa On notera au demeurant pour les deux esp ces de torche un int r t suppl mentaire li la ma trise de leur cycle la qualit de leur peau susceptible d entretenir terme lorsque les quantit s produites la rendront rentable une certaine activit de fabrication de cuir de luxe VI 2 Les risques li s l introduction d esp ces et les barri res mettre l activit Le contexte biog ographique et bioclimatique guyanais o a priori toutes les esp ces de climat chaud pourraient trouver les conditions de leur d veloppement conduit naturellement envisager l introduction d esp ces exog nes en vue du d veloppement d une activit conomique fructueuse La station exp rimentale de Soucoumou s inscrit dans cette d marche louable d autant qu elle semble disposer ainsi que la mission a pu en juger de personnels comp tents et motiv s C est ainsi qu elle a pris l initiative d une tude confi e au bureau d tudes NANCIE rendue 38 Un d lai minimal de 5 10 ans est n cessaire av
29. IV Titre Ill est th oriquement applicable en Guyane Cependant son application effective est actuellement limit e la protection de la ressource Chapitre et II du Titre Ill Piscicultures Travaux dans les cours d eau Dispositions p nales relatives aux infractions de nature affecter la ressource piscicole Aucune des dispositions relatives la gestion de la ressource et l organisation des p cheurs Chapitres III VII n est par contre appliqu e Une premi re analyse de l applicabilit de ces textes en Guyane par la DAF et la DIREN annexe 1 fait appara tre que les principaux points de blocage pour assurer une gestion de la ressource piscicole et des milieux aquatiques conforme la r glementation sont l organisation des p cheurs et la collecte de la taxe piscicole En effet la Guyane ne dispose actuellement d aucune f d ration d partementale association agr e de p cheurs professionnels ni de loisirs Le recensement des p cheurs est lui m me probl matique compte tenu de l ampleur du territoire et de l isolement des certains villages pratiquant parfois la p che de subsistance La collecte d une quelconque taxe piscicole n cessaire pour le financement des actions de surveillance et de gestion du domaine piscicole semble donc difficile instaurer dans les conditions actuelles Un autre l ment caract ristique est que les 2 principaux fleuves p ch s le Maroni et l Oyapock sont des fleuves frontal
30. aiblesse les dispositions relatives la limitation de la taille des filets sugg r es par ailleurs Elle en rappelle en effet la fois l importance vis vis de la p rennit des peuplements d aimaras et la vuln rabilit potentielle cet gard en tant que produit d appel touristique pour l avenir Ces consid rations devraient ventuellement amener la r criture de l arr t du 4 d cembre 1995 en en pr cisant et en en durcissant les termes V 5 La mise en uvre pratique La mise en uvre pratique des pr ceptes simplifi s d une gestion piscicole respectueuse de la ressource tels que bri vement esquiss s a un corollaire celui des moyens Ceux ci doivent tre vus comme assurant la triple fonction e de conseil d assistance de guide aupr s des pratiquants e d aide l acquisition des connaissances dont la mission a soulign le besoin e d exercice du volet r pressif composant une gestion quilibr e Plusieurs options sont envisageables pour atteindre ces objectifs v implanter une brigade du CSP v cr er une brigade mixte ONCFS CSP v confier la mission l ONCFS La mission a pu juger sur place et sur pi ces de la pertinence de l intervention de la garderie de l ONCFS dans un domaine l halieutique en principe en dehors de son champ de comp tence mais pour lequel ses agents sont n anmoins commissionn s Compte tenu du contexte guyanais en particulier de son loignement de la
31. aissance juridique qui lui fait d faut l heure actuelle et qui n autorise pas la mise en uvre dans le d partement de la r glementation de la p che en eau douce qui la diff rence de celle de la chasse s y applique Un projet d arr t existe qu il faudrait sans doute assortir des noms vernaculaires des diff rentes langues parl es en Guyane car dans la version fournie la mission ce sont les seuls noms en latin qui apparaissent Pris conjointement par les ministres charg s de l cologie et de l outre mer en vertu de l article L 432 10 2 du code de l environnement il a d ores et d j fait l objet de l avis favorable du Conseil national de la protection de la nature CNPN en date du 30 mai 2001 et du Conseil sup rieur de la p che CSP le 18 mai 2001 Une telle disposition existe dans les autres d partements ultra marins o elle sert asseoir une r glementation adapt e au contexte local Pourquoi donc tant de difficult s faire sortir cet arr t En pratique la proc dure achoppe en raison de la position adopt e par les deux collectivit s territoriales D partement et R gion qui sans tre oppos es au principe lui adjoigne une condition assez peu acceptable y regarder de pr s qu il ne soit pas fait frein au d veloppement d activit s aquacoles dans notre R gion comme le stipule le courrier du 31 octobre 2003 du pr sident du Conseil r gional au pr fet de
32. ant la mise en production effective dans le meilleur des cas et supposant r ussie la ma trise du cycle 36 en ao t 2003 et intitul e Etude visant proposer une liste des poissons exog nes autoris s l levage en Guyane Dans ce travail une douzaine d esp ces de consommation ou d ornement a t examin au regard de diff rents crit res dont la pond ration aboutissait un jugement d opportunit sur l int r t de leur introduction en Guyane pour en faire l levage La mission reprend ci apr s le classement synth tique tabli par ce travail Esp ces dont l opportunit d levage est int ressante en prenant en consid ration des contraintes zootechniques mod r es n cessaires pour pr server l environnement Poissons Poissons de d ornement consommation Carpe Ko Carpe commune Poisson rouge Carpe amour N on Tambaqui Discus Pirarucu Scalaire Le Tambaqui est un piranha frugivore cousin du kumaru Y appara t le fameux pirarucu Arapa ma gigas sur lequel achoppe notamment du fait des collectivit s territoriales la prise de l arr t fixant la liste des esp ces de poissons pr sentes dans les eaux guyanaises On y revient ci apr s Esp ces dont l opportunit d levage en Guyane est int ressante en prenant en consid ration des contraintes zootechniques drastiques pour pr server l environnement Poissons d ornement Guppy Platy
33. ant plut t souhaiter pour la p rennit de tous les peuplements de poissons du Haut Maroni 5 10 pour 5 litres 18 Le produit de la chasse activit beaucoup plus encadr e dor navant que l est la p che est en effet des plus al atoires 17 Effet de concentration le long de la cha ne alimentaire 8 Exposition au mercure de la population am rindienne Wayana de Guyane Enqu te alimentaire Rapport InVS Juin 1999 12 d veloppement observ e de cette activit ill gale en d pit des efforts consid rables de ma trise engag s par l autorit administrative op rations Anaconda titre d exemple communiqu la mission 3 des 4 esp ces de poissons figurant sur la photo ci apr s p ch s au niveau d Ant cume Pata sur le Haut Maroni montraient des taux de concentration en mercure de 100 pr s de 800 ng g de muscle valeur maximum de 793 ng g pour l aimara situ tout en bas de la photo o l atteinte aux peuplements d herbiers Podostemaceae La pr sence des kumaru notamment dans les parties hautes des cours d eau du plateau des Guyanes et en tout premier lieu du Maroni et des on r seau d affluents est troitement li e celle des herbiers Podostemaceae plantes dicotyl dones aquatiques rupestres se d veloppant des les zones fort courant et notamment les seuils Parmi elles figure la salade kumaru Moureira fluviatilis que les Indiens Wayanas appellent wija
34. ar un battage cons quent puis lorsque les fibres sont d lit es elles sont assembl es dans des katuri hottes de portage en feuilles de palmier r alis es sur place Leur poids varie entre 2 et 20 kg Une nivr e de saut le battage de la liane kali hali sur le site de p che Anonyme cole de Pidima Village Pidima FI Litany Guyane fran aise mai 1999 Au moment de la p che le katuri de lianes est immerg C est le lessivage de la liane qui lib re le produit actif de teinte blanch tre la dilution tant assur e par le courant Une p che la nivr e de boue le ramassage des poissons Oha Alyapalu Fille 13 ans Classe de CM2 Village Antecume Pata FL Litany Guyane fran aise octobre 2000 La p che la nivr e n ologisme traduisant l enivrement du poisson sous l effet de la rot none se pratique en p riode d tiage au moment o l accessibilit aux poissons est la plus difficile avec les autres techniques de p che Tout le village est alors concern la pratique dans sa forme traditionnelle de la nivr e villageoise s assimilant une grande f te Elle permet d assurer un apport en poissons pour la consommation familiale une partie des captures tant destin e une vente artisanale sur le march de Maripasoula notamment le centre urbain le plus proche Les esp ces les plus concern es sont les kumaru 3 esp ces de Serrasalminae piranhas herbivores appel es
35. ative a chou la fin des ann es 1980 avec le retrait de l IFREMER Il reste toutefois que ces infrastructures subsistent et l on a assist une reprise de ces installations avec deux types d exploitations o celles qui exercent la pisciculture comme activit principale o celles qui l exercent en diversification agricole la majorit VI 1 L apport souhaitable de l aquaculture la gestion piscicole La fili re piscicole exploite une dizaine d esp ces destin es l alimentation humaine Parmi elles trois esp ces autochtones seulement font l objet d un levage ma tris en pisciculture atipa Hoplosternum littorale ou atipa bosko 8 tonnes en 2003 le paya Astronotus ocellatus 0 5 tonne en 2003 la carpe locale Leporinus friderici ou karp jonn 0 5 tonne en 2003 S agissant de l atipa compte tenu de besoins qui vont croissant 30 tonnes an estim es et dans la lign e de ce qu elle a propos ci dessus la mission sugg re d inclure l activit d levage contr l dans la gestion raisonn e de l esp ce au sein de son biotope privil gi que sont les marais de Kaw notamment La ma trise du cycle de d veloppement de l atipa bosko peut tre vue en effet comme un moyen inoffensif au regard de l environnement d aider au soutien du stock Dans le m me esprit le principe d une extension du savoir faire maintenant acquis sur l atipa pourrait tre tendu
36. d autres sites notamment isol s en vue de r pondre la demande vivri re La mission appuie ainsi le projet qui lui a t pr sent de d velopper une telle installation Papa chton sur le Haut Maroni Elle y voit une source int ressante de diversification sans risque de la ressource en prot ines la disposition des alukus Trois autres esp ces allochtones c est dire non initialement pr sentes en Guyane et qui ont fait l objet d une introduction il y a plus de 20 ans sans pr senter de risque majeur pour l environnement ont un cycle galement ma tris Il s agit de la carpe commune Cyprinus carpio de lamour blanc Ctenopharyngodon idella et de la chevrette ci avant cit e 37 tude de faisabilit d une pisciculture vivri re Papa chton Haut Maroni Guyane fran aise Rapport interm diaire r alis pour le compte de la Mission pour la cr ation du Parc de la Guyane par la soci t COFR P CHE f vrier 2000 35 D autres esp ces autochtones pr sentant un int r t commercial font l objet d exp rimentations empiriques la station exp rimentale de Soucoumou rattach e la Chambre d agriculture de la Guyane s effor ant de progresser dans la ma trise de leur cycle biologique STATION EXPERIMENTALE CHAMBRE gt AGRICULTURE DE SOUCOUMOU GUYANE mA PROGRAMMES COFINANCES PAR ns INA REGION RT E mx cn Libert Hgatir
37. de l colog ie et du d veloppement RAPPORT DE L INSPECTION G N RALE DE L ENVIRONNEMENT IGE 05 003 le 1 avril 2005 P che et gestion piscicole en Guyane par Pierre Balland Ing nieur g n ral du g nie rural des eaux et des for ts Inspection g n rale de l environnement avec le concours de Alain Roux Ing nieur g n ral du g nie rural des eaux et des for ts Conseil g n ral du g nie rural des eaux et des for ts E Libert galir Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE 3y MINIST RE DE L COLOGIE ET DU D VELOPPEMENT URARLE Plan du rapport L INTRODUCTION visiiri iioa nsee ae area ETENEE ENEA ENE EEEE SESE ONEN ENAN AE EEES 1 II LE CONTEXTE GUYANAIS srrnrrrnrnenenenenennenesnenesnenesnenesneneneneneneeneneneesneesneesnenesnesmenesenenees 2 II 1 Une originalit exceptionnelle des peuplements piscicoles ses 2 II 2 Un cadre juridique insuffisant sssssssssnsenenenennenensnnnennnnenseeeseneesenseenseee 4 IE3 Le SDAGE E E RS E T E A E EE s tt ns te nice 7 I4 L existence de pratiques cultuelles ancestrales esseseeseseseeseseoreesoreesoeeorseeorseeeereeeoroesorseseeeorseeoesereorereoee 8 II 4 1 La p che la nivr e dans le Haut Maroni 8 I 4 2 La p che l atipa dans les marais de Kaw 15 II DIVERS CONSTATS D ATTEINTE AUX PEUPLEMENTS sssssessseroroeseoerosesosoosese
38. de leur taille tr s marqu e pour l aimara Par renseignement indirect des chiffres de 200 400 kg semaine d aimaras p ch s en saison de p che ont t obtenus Audit halieutique en amont du barrage de Petit Saut Bilan qualitatif et quantitatif des activit s de p che D cembre 2000 7 Au total un ensemble de 17 esp ces piscicoles a t recens dans les questionnaires 19 Les engins reconnus les plus utilis s sont les filets maillants maille de 40 et 60 mm pour une longueur de 25 ou 50 m et les trappes aimara une quinzaine par p cheur en moyenne M me s ils ne l avouent pas la pratique du folletage c est dire de l utilisation des filets d rivants beaucoup plus meurtriers l encontre des peuplements se r pand de plus en plus Par ailleurs 1 3 des sond s reconnaissent commercialiser leurs prises Sinnamary notamment qui se hisse ainsi au rang de v ritable port de p che non ill gal au demeurant en raison du flou juridique entourant encore le poisson et la pratique halieutique l instar des ports marins de Kourou et de Cayenne Il faut noter que l enjeu de sant publique li e la consommation des aimaras commence se poser avec acuit En effet situ en fin de cha ne alimentaire l aimara carnassier de rang sup rieur sans pr dateur naturel concentre dans sa chair des taux incomparablement sup rieurs ceux des maillons de la cha ne de rang inf
39. e le Directeur Devertemental e l Bquipenenr l a ministrs eur es Affuircs ii ritiavs le Directeur Depertconentel les Services de Police le Lieutenant lcnel Commendomt le Grcupenent e Gentcrmerie le 1l Cuyenc sunt charg s chacim en ce Qui le cinverme e l ex cuiien Lu pr sent arr te aui sera publi eu Bulletin os Actes A minis ratifs u D partement et Ffich partout o beguin serz Lo Pr fet Pour le Pr fet Lo Suvrotuire C n ral Original LE E E 1 sapliations hichol LUIIENNCH D DA ssososcosecssues _ Dior dusasescceee se Affsires karitines CRIS PO inves BSEPATGUY RARE Maires du D partement 4 Fr cureur e la R pu Dlidue soccer vsscessese Geng rmorjie s ssses POliC ssse ssececee S Pr fet ie ST Leuren ut MOTONI soccer nd EFE O coter esscoosoee r TUE so Sranssreb trs 1 Peur arplistin H CGETA ANN CN 5 NN aun ss N 49 Annexe 5 proc s verbal d infraction la r glementation de la p che fluviale PROCES VERBAL S AU DE CONSTATATION Office National INFRACTION deta Chasse veu Faune Sauvage CONTRAVENTION PECHE NATURE PR CISE DES FAITS NON RESPECT DE LA REGLEMENTATION RELATIVE A LA PECHE FLUVIALE utilisation d une longueur de filets sup rieure celle autoris e x AUTEUR S DES FAITS NOUS SOUSSIGN S asserrnent s commissionne s par d cision muntst nielle ar
40. e kumaru au motif que leur impr gnation par le mercure en provenance de l orpaillage est moindre que celle des esp ces carnivores de rang 1 et plus comme l aimara situ es en bout de cha ne alimentaire Ceci se traduit par une pratique qui vit une volution progressive de localis e festive et espac e dans le temps elle devient tendue commerciale et de plus en plus fr quente On passe en moyenne par site de 1 nivr e tous les 1 2 ans 3 4 nivr es par an ce qui est insupportable pour les peuplements titre d exemple le d lai de 5 6 ans n cessaire la reconstitution des stocks de kumaru en un site donn jusqu alors parfaitement respect par les Am rindiens se r duit dor navant d une mani re telle que la p rennit de l esp ce sur certains sites subissant une sur pression de p che est compromise L activit vis e commerciale cible par cons quent les plus gros repr sentants de kumaru donc les plus aptes la reproduction En outre les poissons dont la taille est jug e insuffisante pour tre commercialis s ou d une esp ce non recherch e pour la consommation subissent les cons quences de cette pratique Le probl me est aggrav par l effet spirale li au fait que les Indiens ont besoin de se d placer de plus en plus pour trouver des sites de p che productifs ou des sites de recueil de la liane hali hali de plus en plus rare et que pour cela il leur faut se procurer un ca
41. e mani re g n rale cette particularit forte d end misme de bon nombre d esp ces qui traduit une forte d pendance du couple esp ce habitat est une composante d terminante des r gles de gestion mettre en place notamment en mati re d introduction d esp ces non indig nes en Guyane qui en est l un des l ments forts ci apr s examin par la mission Cette pratique n est en effet pas indemne de risques vis vis de la p rennit de l organisation biotypologique qui pr vaut encore sur la plupart des c tiers de Guyane l exception notable du Sinnamary et de l am nagement du barrage de Petit Saut qui a induit un profond bouleversement des quilibres bioc notiques qui pr existaient 1 2 Un cadre juridique insuffisant L ensemble des textes l gislatifs et r glementaires du code de l environnement relatifs la p che Livre IV Titre I est th oriquement applicable en Guyane Cependant son application effective est actuellement limit e la protection de la ressource Chapitre I et II du Titre I Piscicultures Travaux dans les cours d eau Dispositions p nales relatives aux infractions de nature affecter la ressource piscicole Aucune des dispositions relatives la gestion de la ressource et l organisation des p cheurs Chapitres II VII n est par contre appliqu e cf note de la DAF annexe 2 4 On la retrouve au demeurant pour la plupart des compartiments faunistiques
42. e mission d inspection portant sur la p che et la gestion piscicole dans les eaux douces de Guyane en vue notamment de juger de l opportunit de la cr ation d une unit du CSP afin de pr ciser les perspectives d une application progressive de la r glementation de la p che en Guyane Cette mission faisait suite une demande du Directeur de l agriculture et de la for t qui prenant argument que le patrimoine piscicole du d partement est actuellement mal connu et ne fait l objet d aucune gestion a pr cis les termes du cahier des charges ayant servi la formalisation de la mission et sur lesquels celle ci s est appuy e Ce document est fourni en annexe 2 Par note du 20 janvier 2005 le chef du service de l Inspection g n rale de l environnement confiait cette mission M Pierre Balland IGGREF membre du service La mission s est d roul e sur place dans la p riode du 28 f vrier au 12 mars 2005 conjointement avec une s rie d autres missions portant sur divers autres sujets La pr sence sur place de M Alain Roux IGGREF pour assurer ces diverses missions pour le compte du CGGREF a t mise profit pour cette mission pr cise La liste des personnalit s rencontr es en m tropole et en Guyane est donn e en annexe 3 La probl matique des marais de Kaw relative notamment la p che de l atipa a fait l objet d une visite et d un expos sur place le 12 mars par la garderie de la
43. es impacts des activit s anthropiques sur les ressources Ces impacts sont le fait Ils devront tre exprim s en terme de variations ventuelles des quantit s d esp ces par bassin et de la qualit des produits Ce diagnostic inclura galement un bilan des activit s de piscicultures entreprises ces derni res ann es l analyse des r sultats les atouts et contraintes les perspectives Ce diagnostic pourra galement constituer d actions affectant directement ou indirectement les milieux aquatiques un tat de r f rence qui n existe pas encore Mesure 4 12 Programme D finir des r gles de gestion de la ressource piscicole Partant des r sultats d acquis par la mesure pr c dente 4 11 il sera d fini un programme de gestion durable de la ressource piscicole renouvelable pour une exploitation la fois valorisante et garante de sa p rennit Le document confirme la n cessit de disposer de r gles de gestion fond es sur la connaissance du cheptel piscicole et la prise en compte de son r le dans la subsistance alimentaire des populations am rindiennes notamment qui en est un l ment oblig Force est de constater que pour l instant ces deux mesures n ont fait l objet d aucun d but de mise en uvre II 4 L existence de pratiques cultuelles ancestrales Deux d entre elles sont plus sp cialement voquer dans le cadre de ce rapport touchant une probl matique de subsis
44. eur demeurant MR oui nous d clare sans contraintes ni menaces Je suis SE de profession lorsque je n ai pas de clients je pars takari tant pour p cher des aymaras Je suis parti hier mardi vers quinze heures avec mon fils et mes deux neveux qui me donnent un coup de main pour la p che J ai actuellement sept filets de tendus Je n ai qu un bateau avec un moteur Le r sultat de ma p che je le vends au village Saramaca de kourou et aussi sur Cayenne J ai environ trois cents m tres de filets de tendus Je sais qu il n y a pas le droit de chasser cet endroit mais j emm ne un fusil de chasse qui m appartient pour ma d fense si je suis attaqu Le fusil a t emprunt par mon neveu je croyais qu il tait parti faire ses besoins naturels dans la for t J ignorais qu il n y avait pas le droit d employer plus de cent m tres de filets avec ma pirogue Lecture fite pur lui de la d claration ci dessus persiste et signe sur notre carnet de proc s verbaux MESURES PRISES ET CLOTURE A quinze heures trente nous d clarons proc s verbal Monsieur DE pour NON RESPECT DE LA REGLEMENTATION RELATIVE A LA PECHE FLUVIALE utilisation d une longueur de filets sup rieure cent m tres Infraction l arr t pr fectoral du 2 mai 1978 rticle premier relatif la r glementation de la p che fluviale dans le d partement de la Guyane R prim e par les articles R 610 3 R 610 5 et 131 13 du code
45. ide de l arr t fixant la liste des esp ces de poissons pr sentes dans les eaux guyanaises 40 VII CONCLUSIONS DE LA MISSION En conclusion de son analyse la mission tout en renvoyant au texte principal pour le d tail exprime comme suit ses principales conclusions 1 Prendre sans attendre l arr t interminist riel fixant la liste des esp ces de poissons repr sent es dans les cours d eau et les plans d eau de Guyane 2 Reconduire ceci fait les termes de l arr t pr fectoral du 2 mai 1978 qui r glemente l utilisation du filet en longueur et distance entre engins successifs Les adapter progressivement aux diff rents sous bassins c tiers en fonction des esp ces principalement vis es Proscrire en tous lieux l utilisation du filet d rivant 3 D velopper initiative de la DIREN les actions de connaissance sur l thologie des esp ces subissant l effort de p che le plus important notamment de celles dont le cycle biologique n est pas encore ma tris en aquaculture cas de l aimara 4 Introduire le principe de la reconnaissance d une p che semi professionnelle test par exemple sur le site de Kaw et l atipa avec les p cheurs locaux qui serait ainsi institu en site atelier en vue d officialiser une activit commerciale par ailleurs l gitimement revendiqu e 5 Adapter ce faisant la r glementation m tropolitaine en n imposant ni l obligation d adh sion ni la perce
46. iers avec le Suriname et ie Br sil ce qui limite la pertinence d une gestion l chelle d partementale Par ailleurs l absence d agents du Conseil Sup rieur de la P che et de moyens humains relatifs la p che dans les services de l Etat sont un frein la mise en place d une gestion de la ressource Compte tenu de ces l ments et des particularit s cologiques et culturelles de la Guyane il semble n cessaire de mener une r flexion afin de mettre en uvre les dispositions de la r glementation nationale voire de les adapter au contexte local M thodologie La mission d expertise devra consister analyser en d tail le contexte de la p che et de l organisation des p cheurs en Guyane par une s rie d entretiens avec l ensemble des acteurs concern s Direction de l Agricoliure et de la For t l arc Rebard Noite Postele 5002 47305 CAYENNE Cedex Tui 0 9 429 69 74 Fax 05 04 29 67 63 44 Colin NIEL diboro godas Prpnmratts Chef du Service Environnement For t TRUQUE PEA NGAE 15 07 04 Foncier PREFECTURE DE LA GUYANE tant sur le littoral que sur les sites isol s notamment le long des fleuves Maroni et Oyapock e tudier le contexte institutionnel et les moyens existants dans les services de l Etat des collectivit s et des tablissements publics impliqu s dans la gestion de la ressource piscicole analyser l applicabilit de la r glementation dans le contexte guyana
47. in ci apr s De telles dispositions ne sont cependant pas r f renc es une quelconque r glementation sur la p che en eau douce figurant dans le code de l environnement I1 3 Le SDAGE Ce document essentiel de programmation des actions de gestion durable et quilibr e de la ressource en eau voque la probl matique de la p che en eau douce de la fa on qui suit Orientation fondamentale n 2 Les usages de l eau Assurer une pratique responsable de la p che continentale Sollicitant les criques rivi res fleuves et pas seulement une activit ludique mais zones humides la p che continentale n est une ressource alimentaire essentielle pour la 10 Adopt le 29 juin 2000 par le Comit de bassin et approuv le 9 octobre 2000 par le pr fet coordonnateur de bassin majeure partie des populations de l int rieur et du rural c tier Afin d assurer la p rennit de cette activit il convient d en d finir des modalit s qui puissent garantir une pr servation continue de la ressource en quantit et en qualit Mesure 4 11 Connaissance Etablir un diagnostic sur l tat des ressources piscicoles r Compte tenu de la pression actuelle exerc e sur la ressource par la p che continentale une telle action devrait permettre d valuer l importance et la vuln rabilit des stocks ainsi que les risques d atteinte l int grit de la ressource cette occasion seront valu s l
48. in nos qualit s nous demandons contr ler en leur compagnie tous les filets qu ils viennent de finir de tendre Le plus g propri taire des filets et de la Signature du o des agent s 50 pirogue moteur avec laquelle ces personnes sont venues jusqu ici nous accompagne dans notre embarcation Apr s contr le de l ensemble des filets il s av re qu une longueur de trois cents m tres est utilis e ce moment l deux autres filets pour une longueur de cinquante m tres sont stock s dans l embarcation Nous faisons remarquer au propn taire des engins que la longueur totale autoris e est de cent m tres Trois cong lateurs se trouvent dans la pirogue l un est plein de glace l autre vide dans le troisi me douze poissons de l esp ce aymaras Hoplias aimara fra chement p ch s et vid s sont stock s dans la glace pour un poids global approximatif de quatre vingt cinq kilogrammes Les faits ci dessus relat s constituant des infractions nous relevons l identit du propri taire des engins qui est la suivante ne le PE PRE lt gt ME e Ge om nationalit surinamaise c libataire trois enfants profession guide touristique domicili SSSR Identit relev e sur ses dires sans possibilit de v rification imm diate sur une pi ce d identit DECLARATION Le RS deux mille quatre quatorze heures quarante cinq sur les lieux nous entendons Monsi
49. is ainsi que dans le contexte des fleuves frontaliers dans la continuit de l analyse sommaire r alis e par la DAF el la DIREN R sultats attendus La mission d expertise devra apporter des l ments et propositions pour permettre la mise en place progressive d une gestion de la ressource piscicole e propositions ventuelles d adaptation de la r glementation relative la p che en eaux douces au contexte guyanais propositions concernant l organisation des p cheurs en Guyane e propositions d organisation administrative pour assurer les missions de surveillance et de gestion en tenant compte des moyens humains existants actuellement et n cessaires La mission devra notamment tudier la n cessit de la pr sence permanente d agents du CSP en Guyane Sur le mod le r unionnais la mise en place d une brigade mixte ONCFS CSP est une solution tudier qui pourrait permettre un regroupement des agents charg s de la police de l environnement el une gestion mixte du personnel Dur e de la mission Compte tenu de l ampleur du territoire et de l tat actuel des r fiexions une premi re mission d un an semble n cessaire pour permettre de d gager les r sultats souhait s Partenaires locaux La Direction de l Agriculture et de la For t responsable de la police de l eau en Guyane service Environnement For t Foncier 05 94 29 63 10 sera le principal interlocuteur du CSP en Guyane pour la r alisation de la mission
50. km de cours d eau domaniaux et deux fleuves principaux qui sont suceptibles de gestion internationale par leur situation frontali re Piscicultures et p che de subsistance qui y sont tr s actives doivent tre int gr es dans les perspectives de gestion et de surveillance de la p che Je souhaite que l IGE puisse diligenter une mission en vue d analyser les particularit s de ce contexte halieutique et piscicole et en particulier de juger de l opportunit de la cr ation d une unit du CSP 1 est ainsi n cessaire d valuer les moyens et comp tences actuelles des services afin de pr ciser les perspectives d une application progressive de la r glementation de la p che en Guyane Pescal B UD 20 avenue de S gur 75007 PARIS 07 SP www envronnement gouv fr 43 Annexe 2 cahier des charges de la DAF Colin NIEL Libert gued Porsent Chef du Service Environnement Fev t M PUMLIUNE PRAN ANS 15 07 04 Foncier PREFECTURE DE LA GUYANE Cahier des charges pour la r alisation d une expertise concernant la gestion de la ressource piscicole en Guyane Contexte et probl matique La Guyane avec 26 500 km de cours d eau domaniaux repr sente une partie importante du domaine piscicole national Or ce patrimoine est actuellement mal connu et ne fait l objet d aucune gestion Sur le plan juridique l ensemble des textes l gislatifs et r glementaires du Code de l environnement relatifs la p che Livre
51. l tude afin que je puisse les transmettre au minist re pour suite donner Dans l attente de ces documents je vous prie d agr er Monsieur le Pr sident l expression de mes salutations distingu es Copie DAF SEA DIREN 17 place des Palm stes BP 350 F 97328 CAYENNE cedex T l 05 94 29 66 50 Fax 05 94 37 89 81 mel direnoquyane enionnenent gouir site Intemet wyw guyane environnement gouv fr 55
52. la Guyane donn en annexe 6 Derri re cette position de retranchement il y a principalement l affaire du pirarucu Arapaima gigas d origine amazonienne et dont il est d montr et clairement acquis qu il n a jamais t pr sent dans les eaux de Guyane Il s agit l d un point sujet controverse entre les sp cialistes du MNHN et ceux de la R gion qui pr tendent sans le d montrer que c est un poisson qui tait signal sur les bassins de la Mana du Maroni de la rivi re de Kourou du Mahury et surtout l Oyapock et qui a disparu tout simplement par rapport ses us et sa facilit 7 La mission affiche clairement sa position en faveur des sp cialistes du MNHN qui fournissent un argumentaire autrement plus fourni que celui de leurs contradicteurs Sont parl par les diff rentes ethnies r sidentes le boni le br silien le cr ole le djuka le galibi l oyampi le palikur le saramaca le wayana notamment 24 En pratique les collectivit s territoriales qui voient juste titre derri re l levage contr l de cette esp ce d int ressantes retomb es conomiques pour le d partement craignent en mettant un avis favorable sur la liste des esp ces propos es o elle ne figurerait pas de ne plus tre en mesure de l introduire dans le d partement comme c est leur intention La position du Conseil r gional est rest e inchang e lire le proc s verbal de sa
53. m tropole il n appara t pas opportun la mission de cr er une structure nouvelle dont le nombre d agents forc ment limit n atteindrait pas une masse critique suffisante Son avis est donc de s appuyer sur l ONCFS en le renfor ant Il sera au demeurant compl t pour la r alisation des m mes t ches par le Parc national et ses agents lorsqu il sera en place dans la zone Sud et la gestion piscicole quilibr e est un argument suppl mentaire en faveur de cette mise en place 33 La mission propose donc sur ce sujet des moyens de doter l ONCFS des moyens humains n cessaires valu s en premi re analyse deux agents ETP au moins d acc l rer la mise en place du Parc National notamment pour apporter aux populations de la zone Sud l appui indispensable dans des domaines qui d passent au demeurant largement la seule activit halieutique 34 VI LA PLACE DE L AQUACULTURE DANS LA GESTION L aquaculture en Guyane est une activit r cente elle est n e dans les ann es 1970 avec la mise en place du plan vert qui consista d velopper une aquaculture continentale bas e sur la chevrette Macrobrachium rosenbergii Il en a r sult la construction de plus d une centaine d hectares d tangs et de bassins sur une dizaine de sites d une closerie pour l ensemble de la fili re et la tentative de mise en place d une politique de commercialisation et d exportation Cette initi
54. nication entre les deux types d eaux En parall le la prise de l arr t la mission pr conise l adoption du statut d esp ce prot g e pour une liste positive et limit e d esp ces figurant dans l inventaire dress par le CSRPN le caract re exceptionnel du peuplement ichtyologique de la Guyane impose que les esp ces les plus vuln rables soient prot g es Ceci aura pour cons quence d augmenter l arsenal r glementaire mis la disposition des services charg s du contr le IV 2 La connaissance de l thologie des esp ces 2 Les connaissances sur l thologie des poissons de Guyane doivent tre approfondies Nonobstant les remarquables travaux d inventaire faits par les chercheurs ichtyologues et rassembl es en 3 ouvrages publi s par le MNHN dans lesquels la mission a beaucoup puis ou d autres travaux approfondis mais ponctuels l instar de ceux que la mission a cit s pr c demment relatifs la pratique de la p che la nivr e il n existe pas de travaux structurants sous la forme de monographies de bassin sur l thologie des diverses esp ces de poissons guyanais notamment de celles qui concentrent l essentiel de l effort de p che 31 1 7 2 Un pr c dent existe la R union 25 Il est urgent et important autant pour l ajustement de la pratique aux potentialit s et sp cificit s des diff rents milieux que pour permettre d asseoir les termes du bon tat
55. objet de ce fait d une forte augmentation de la demande des consommateurs entra nant dor navant une surexploitation dont on peut voir les cons quences au travers de la taille moyenne en diminution des prises Il est difficile pour les populations r sidentes de r sister cette sir ne ce qui les conduit d passer peu peu les seuls imp ratifs de la consommation locale que pr conise le d cret de cr ation de la r serve des nappes de filets de 500 1000 m de long sont ainsi dispos es sur chaque rive aboutissant un v ritable massacre des populations d atipas et des autres esp ces pi g es dans les filets Par ailleurs cette m me sir ne attire des braconniers ext rieurs la r serve ce que les populations r sidentes de Kaw voient d un tr s mauvais il accroissant ainsi la tension sociale autour de ce poisson Il appara t donc clairement qu il soit n cessaire de r glementer cette pratique ce qui est pr vu au demeurant dans le d cret portant cr ation de la R serve naturelle des marais de Kaw Roura qui en confie la responsabilit au pr fet Se pose notamment la question de savoir ce que recouvre l expression consommation locale de l article 13 du m me d cret Sil veut dire que les p cheurs ne peuvent consommer que localement le produit de la p che qu en est il de la commercialisation du poisson r alis e actuellement par les p cheurs de Kaw Comment d finit on localement
56. onna tre la plupart des interlocuteurs de la mission Manifestement le compartiment sans doute parce qu il est d approche difficile n a pas fait l objet d une prise en consid ration la hauteur de la valeur patrimoniale qu il repr sente et des atteintes qu il subit K kk De leur c t les sites b n ficiant d un statut de protection peuvent faire l objet de dispositions sp cifiques inspir es de ce statut lui m me ainsi que la mission l illustre ci apr s au travers de l exemple de la r serve naturelle des marais de Kaw Roura qu elle a visit e D cret n 98 166 du 13 mars 1998 portant cr ation de la r serve naturelle des marais de Kaw Roura Article 9 Il est interdit 1 D introduire l int rieur de la r serve naturelle des animaux d esp ces non domestiques quel que soit leur tat de d veloppement sauf autorisation d livr e par le pr fet apr s consultation du Conseil national de la protection de la nature Article 13 L exercice de la p che pour la seule consommation locale est autoris dans les zones A et C de la r serve naturelle en particulier la collecte des crabes est autoris e dans la partie marine de la zone A Dans la zone D l exercice de la p che au filet est r glement par arr t pr fectoral l exercice de la p che la ligne est autoris Dans la zone B l exercice de la p che est interdit L exercice de la p che peut tre r
57. ouroux chercheur ichtyologue 46 Association Tch Danbwa M Samuel Tisserand pr sident M Philippe Lucenay membre R serve naturelle de Kaw Roura M Nicolas Joseph garde animateur M Bjorn N lon garde Personnes comp tentes M Patrick Fresquet guide de p che 47 Annexe 4 arr t du pr fet de Guyane du 2 mai 1978 jme EOZAG EREFECTURE DE Lx REGION GUYANE REFUDLIQUE FR NC ISE l re Direction 2eme Bureau ARRETE N 636 12 22 cu 2 iuj 1970 Pertant ebrvsction ie l Arr t n 595 1D 2E Gu 3 Avril 1974 et fixant les ncuvelles dispc sitiuns piur le D partonent Ge la Guyane con cement le tcille le numbre et le noie C enplci les engins u ilis s pour le p che fluvicle LE PRIFZT DE LA GUYANE PREFET DE LA REGION GUYANE D CHEVELIER jc la LEGION D HONNEUR VU la lci n 46 451 du 19 hors 1946 rigeant en L porte ments fran ais la Gua eloupe la Guyene Fron aise lc Lertinique et le R unin VU le d cret n 47 1018 Ju 7 Juin 1947 relatif l crge nisatim i partemenvile et l insvituticn pr fectorcle ans les neuveeux d parteccon s VU les avis nis por k le Procureur de le R publique le Directeur D partement l de l Agriculiure l Administrateur des affaires karitines 12 Directeur D pertcusental de l Zcuipeuent le Pr sident de le S2PANGUY e Directeur iu Centre O R S T C li ic CAYENNE le Lieutenemi Colomel Comiencent lo Croupenmi de Gen arueric ce 12 Guyane p SUR la propo
58. p che de loisir y compris touristique et les modifications intervenant dans les pratiques traditionnelles plus ouvertes que dans le pass au troc voire au petit commerce d esp ces parfois r put es rares car end miques non seulement la Guyane mais certains cours d eau de celle ci accentuent la n cessit de mieux encadrer les activit s halieutiques et justifient une r flexion analogue celle men e dans le pass sur le droit rural et forestier sur le droit minier le r gime de la domanialit ou le droit de l eau Cette n cessit est d autant plus forte que les 500 esp ces de poissons dul aquicoles aujourd hui recens es en Guyane sont aussi les seuls vert br s ne pas b n ficier de mesures strictes de protection au titre du code de l environnement la diff rence on l a dit des autres d partements d Outre mer Quels peuvent tre les termes d une telle r glementation adapt s au contexte guyanais tant rappel qu la diff rence de la for t qui ressort du domaine priv de l tat les cours d eau rel vent eux de son domaine public le droit de p che lui appartenant et tant g r en ses lieu et place par l ONF V 1 La r gulation par l engin Quel que soit le site de p che consid r il est clair qu une r gulation par l engin assez ais ment contr lable est n cessaire en tout point du territoire guyanais La mission pr conise la reconduction et surto
59. probablement 20 Pseudoplatystoma fasciatum O MNILN SPX 2000 Il s agit d un poisson magnifique qui peut atteindre des mensurations impressionnantes taille sup rieure 1 m poids pouvant atteindre 25 kg ainsi qu en atteste la photo ci dessous Dans le m me r seau mais plus pr s de l embouchure se d veloppe aussi la grande torche Brachyplatystoma filamentosum de la m me famille que la torche tigre mais encore plus impressionnante par ses dimensions puisqu elle peut atteindre 3 m et 200 kg cf la photo ci 60 70 kg en Colombie 21 apr s Des sp cimens de 5 15 kg sont fr quemment d barqu s et vendus Saint Georges de l Oyapock La torche tigre privil giant les zones de calme ombrag es sa capture est relativement facile et sur le r seau sus voqu la pression de p che dont elle est l objet commence faire sentir ses effets sur la biologie de l esp ce Il semble heureusement que cette biologie soit relativement ma trisable en site contr l aquaculture ce qui permet d entretenir certains espoirs pour sa survie dans le milieu naturel la condition de r fr ner quelque peu la surpression de p che Ce bilan rapide des sites et esp ces surp ch s n est pas exhaustif le genre tr s repr sent des Leporinus pas loin de 20 esp ces commun ment appel karp en langage local karp jonn karp rouj est lui aussi sollicit parfois l exc
60. pt es au contexte o il est sugg r qu elles s appliquent V 4 Les dispositions de r gulation locale Les r serves ci apr s exprim es ne tiennent pas compte des modifications ventuelles introduites par la future loi sur l eau sur l organisation de la p che 31 V 4 1 Relatives la pratique de la nivr e La premi re des pr conisations de la mission est la r pression sans faiblesse de toute Pactivit d orpaillage clandestin pratiqu e en amont des sites de nivr e sur le Haut Maroni principalement ainsi que le contr le avec la m me rigueur de la non utilisation du mercure par l activit autoris e qui doit entrer en vigueur le 1 janvier 2006 L enjeu est en effet norme la protection de la sant des populations soumises au risque majeur du mercure et de ses effets sur l organisme La deuxi me pr conisation consiste l identification de sauts naturels notamment ceux des t tes de bassin les plus vuln rables accept s par la population am rindienne o la nivr e ne sera pratiqu e que mod r ment intervalles de temps espac s par exemple 5 6 ans et pour la seule consommation villageoise l exclusion de toute pratique commerciale L objectif d une telle mesure dont la mission a une nette conscience des difficult s la faire accepter est de m nager des sortes de zones sanctuaires qui permettront de garantir la p rennit des peuplements de kumarus fortement
61. ption d une taxe piscicole inappropri es au contexte guyanais 6 Mettre en place une garderie appropri e en comp tence et en moyens pour assurer la fois les indispensables actions de conseil aupr s des pratiquants et les non moins indispensables sanctions des abus R fl chir notamment aux suites donner ces derniers allant au del de la simple saisie des engins et des poissons p ch s de mani re servir d exemple dissuasif 7 Confier cette responsabilit l ONCFS auquel s adjoindra le moment venu dans la zone Sud et pour des t ches similaires le Parc national La pratique halieutique dans cette zone justifie parmi d autres arguments la constitution rapide de cette structure en vue notamment d assurer une assistance technique appropri e aupr s des populations r sidentes 8 Assister les Indiens Wayanas et les autres populations autochtones qui pratiquent la nivr e sur le Haut Maroni notamment de mani re aller progressivement vers une pratique plus respectueuse des peuplements impact s animaux poissons et v g taux hali hali 9 Agir sans faiblesse sur l orpaillage clandestin l amont des sites p ch s et notamment ceux du Haut Maroni et du Sinnamary o des pathologies inqui tantes sur_les consommateurs de poissons carnivores commencent Se manifester s rieusement du fait du mercure 41 10 Cr er la relation fonctionnelle entre la pratique halieutique et l activit
62. ra toujours craindre il est n cessaire galement d tudier les moyens de la restreindre 11 42 La p che l atipa dans les marais de Kaw Les l ments d velopp s ci apr s proviennent notamment d un document r dig l attention de la mission par la garderie de la r serve naturelle La mission la remercie La p che dans les marais de Kaw constitue une autre forme de pratique ancestrale en m me temps que c r monielle des populations r sidentes Elle vise une esp ce particuli re l atipa Hoplosternum littorale dit atipa bosko en cr ole dont l aire de r partition ci apr s donn e d montre le tr s fort end misme en clair on ne le trouve que dans la rivi re de Kaw drain principal du marais Bien que tr s laid avec un corps recouvert de plaques osseuses qui lui donnent l allure d un poisson pr historique du D vonien il y a 350 millions d ann es alors qu il est apparu seulement au tertiaire r cent c est le poisson roi du marais de Kaw sa capture rev tant un caract re festif marqu 21 R serve naturelle des marais de Kaw Roura Visite du 12 03 2005 DAF de Guyane et expertise sur la p che en eau douce l ments d information relatifs la R serve naturelle des Marais de Kaw Roura et l activit de p che Kaw 7 Il existe deux autres esp ces d atipas Kaw Patipa t t plat Callichtys callichtys et Patipa rouj Megalechis thoracata
63. rburant dont le prix ne cesse de cro tre Or la p che est en dehors de l argent froid c est dire non obtenu par la sueur ainsi que le RMI est qualifi par les Indiens Wayanas dont beaucoup d ailleurs ont refus la nationalit fran aise donc l acc s ce revenu le seul revenu s r dont ils disposent Cette circonstance est l occasion de souligner la catastrophe sanitaire que repr sente l orpaillage clandestin de pratique extr mement tendue sur le haut bassin et ses rejets massifs de mercure l encontre notamment de toutes les populations riveraines r sidentes Le poisson incomparablement plus que l eau pour ce qui est du mercure ce dernier vecteur tant l origine par ailleurs de nombres de maladies hydriques parfois mortelles est en effet la source principale de l atteinte la sant de ces populations par cet l ment chimique Des donn es communiqu es par le Conseil g n ral v t rinaire d montrent la forte inqui tude qu il y a lieu d entretenir cet gard que rien ne permet d att nuer compte tenu du 14 Par chance la rot none de synth se beaucoup plus efficace communique au poisson un go t qui le rend immangeable La liane hali hali est encore pour combien de temps le facteur limitant principal de la pratique S il continue sure sa lanc e le prix du carburant cf ci apr s risque de le devenir au moins autant ce qui serait au demeur
64. res du programme de recherche Ecosyst mes tropicaux qu il a constitu Il est noter que la mission a eu en mains un cahier des charges intitul tude pr alable une gestion durable des ressources piscicoles des fleuves de Guyane labor par la DIREN post rieurement l ann e 2000 mais inconnu des agents actuellement en poste dans ce service depuis peu de temps il est vrai pour nombre d entre eux D compos en trois volets ci apr s r sum s ce cahier des charges qui n a fait l objet d aucune concr tisation peut tre vu comme exemplaire et visionnaire de toute la probl matique de la gestion piscicole des eaux douces de Guyane Pour des raisons que la mission n a pu lucid es ce projet n a malheureusement connu aucune concr tisation r elle et pratique l exception du volet 2 ci apr s mis en uvre partiellement et ind pendamment de lui au travers de la liste des esp ces patrimoniales approuv e en 2000 par le CSRPN o Volet 1 tude pr alable la mise en place d une gestion durable de la p che en eau douce en Guyane Les aspects r glementaires o Volet 2 D finition des esp ces patrimoniales et des enjeux de protection o Volet 3 tude qualitative et quantitative des esp ces p ch es en Guyane pour une meilleure approche de la r glementation mettre en place La mission en retient notamment en rapport avec son propos que le projet pr voyait la constitution d
65. rieur les l ments chimiques qu il ne m tabolise pas C est le cas du mercure notamment Il a ainsi t rapport la mission que certains aimaras p ch s laval de sites d orpillage clandestin comme Saut Tigre par exemple en amont du barrage communiquaient ceux qui les consommaient le mal au foie ainsi que le qualifient de mani re imag e ceux qui en sont atteints c est dire une sensation d sagr able de maux de t te naus es d s apr s l ingestion du poisson Bien s r une tude pid miologique serait n cessaire pour relier ces sympt mes la consommation de poisson contamin Il n emp che qu un faisceau de pr somptions fortes existe et est suffisamment tabli dans les mentalit s des p cheurs pour qu ils aient choisi d aller p cher dans des sites l abri de l activit d orpaillage comme Saut Takari Tant o se concentrent des populations importantes de p cheurs HI 2 L Approuague et la torche tigre Aux dires de nombreux interlocuteurs de la mission l Approuague et son r seau figure avec la Maroni parmi les milieux les plus riches au plan piscicole avec une grande proportion d esp ces end miques dont la fameuse torche tigre Pseudoplatystoma fasciatum uluwi en langage vernaculaire comme la carte ci apr s l illustre On ne la retrouve en effet quasiment que sur le r seau de l Oyapock frontalier avec le Br sil En pratique beaucoup plus
66. rou Sinnamary ou ailleurs la constitution d une m me structure de regroupement des p cheurs professionnels et l acquittement des m mes droits La mission consid re la transposition d un tel mod le notamment dans sa composante acquittement d un droit de p che comme inappropri e au contexte guyana is Toutefois un d but d organisation d une activit professionnelle ou semi professionnelle est une perspective envisageable ainsi que d montr ci apr s En tout tat de cause et pour l ensemble des formes rev tues par la pratique halieutique la mission consid re que la formule de la conviction de l adh sion participative des pratiquants qui n exclut pas celle de la r pression ferme des abus est de loin pr f rable toute perspective de contr le et de contrainte par l argent de toute fa on vou e l chec V 3 La r gulation par la reconnaissance d une certaine forme de p che professionnelle La reconnaissance et par suite la r gulation d une pratique officieuse mais r pandue de gt p che commerciale est aux yeux de la mission un moyen de la ma triser La mission sugg re apr s tude rapide la reconnaissance par l administration du 4 Qu on a coutume de d signer par le terme aluku qualifiant un habitant permanent 35 Il en existe une la R union 30 m tier de p cheur professionnel exer ant temps plein ou partiel dans les eaux douces de Guyane
67. rt du pr sident de la Chambre d agriculture lui m me qui y voit peut tre juste titre une voie de d veloppement de l conomie guyanaise 39 La prudence doit toutefois inciter cette introduction Ce poisson n est pas en effet en d pit des affirmations du Conseil r gional repr sent en Guyane et ne l a jamais t C est une esp ce typiquement amazonienne Bien qu assez balourd et peu enclin par cons quent coloniser rapidement les biotopes d eau courante guyanais il ne peut tre pr jug de ce qu il adviendrait d une introduction accidentelle voire malveillante dans le milieu naturel C est pourquoi la mission tout en ayant conscience de son int r t pour l conomie invite la plus grande prudence quant la perspective de l introduction du pirarucu en Guyane aux fins d levage tout le moyen elle r dite ses pr conisations de prudence quant aux modalit s de conduite de l levage au travers de la garantie d infrastructures en eaux closes strictes hors sol et l abri de tout risque d inondation Elle sugg re en compl ment si la d cision d introduction tait prise la r alisation d un test en vraie grandeur consistant laisser se d velopper l esp ce en milieu naturel contr l de mani re tudier son comportement dans ces conditions La mission rappelle enfin que l al a de cette introduction ne doit pas faire obstacle l adoption rap
68. s la salade kumaru en vue de la d finition tr s pr cise des modalit s en poids relatif p riode stade de d veloppement de la plante r le vis vis des peuplements piscicoles de la r colte de ses feuilles des fins commerciales Elle sugg re en tout tat de cause de limiter tr s fortement les pr l vements en m nageant des p riodes de repos notamment compte tenu de la valeur patrimoniale 27 intrins que de cette esp ce v g tale et de son r le essentiel dans le d veloppement de l difice biologique invert br s poissons qui lui est totalement asser vi Elle invite enfin l administration r primer sans faiblesse toute d rive de l activit autoris e ainsi que bien videmment et avec encore plus de rigueur toute pratique illicite La mission sugg re enfin d examiner l opportunit le moment venu de l inscription de cette esp ce sur la liste des esp ces prot g es si notamment il appara t que son exploitation est d un rapport commercial disproportionn par rapport au risque qu elle lui fait courir 28 V LA TRANSPOSITION D UNE R GLEMENTATION APPROPRI E Manifestement la question d une transposition de la r glementation sur la p che en eau douce est clairement pos e sachant qu il est acquis au vu des d veloppements qui pr c dent qu elle appara t n cessaire pour une gestion quilibr e de la ressource En effet le d veloppement de la
69. sieur le Pr sident du De la Chambre d agriculture de Guyane 8 avenue du G n ral de Gaulle BP 544 97333 Cayenne c dex Objet liste de poissons exog nes V R f 107 SUATI 04 N ref NC n A42 Monsieur le Pr sident Vous m avez transmis fin septembre 2004 un dossier technique intitul analyse technico conomique pour la production de 12 esp ces piscicoles en Guyane Ce dossier constitue un compl ment l tude pr c demment transmise mon pr d cesseur visant proposer une liste de poissons exog nes autoris s l levage en Guyane La d marche de cette tude bas e sur une analyse de risque est int ressante et je n mets pas d observations particuli res au type de classement propos risque mineur risque mod r et risque majeur Par cons quent pour les esp ces de votre tude class es en risque mineur carpe amour carpe commune carpe Ko poisson rouge et n on la DIREN pourra d livrer une autorisation toute demande individuelle de pisciculiteur d s lors que le dossier pr sent comportera les garanties techniques n cessaires tanch it des bassins notamment la pr servation du milieu ext rieur Pour les autres classes risque mod r et risque majeur compte tenu de l enjeu biodiversit majeur existant en Guyane je me dois de solliciter l avis de la Direction de la Nature et des Paysages A cet effet je vous saurai gr de me faire parvenir dans les meilleurs d lais deux exemplaires de
70. sition de Monsieur le Secr tcire G n ral x ARRETE rticle Premier En mati re Ce p che fluviale il egt interiit utiliser plus de 1005 de filcts par propri taire et par embarcction ceux ci ne devront en cucun cas barrer la rivi re sur plus es deux tiers 2 3 de oz lorgeur Article 2 Les Tilets ne peuvent tre utilis s sinultan uent que s ils sunt s par s par une istonco cu mins sele au plus lng des filets et ne doivent pas restcr plua de douse heures au nme emplacenent see 48 Article 3 Des de T s itiiuns exceptienonc liles pourront Bbre cerr c es per le Profes sur avis mvive ju Directeur J pertemente l de l Agriculture rticle 4 Les infrzcticns zu pr sent arr t seront scncticnn es Cnfcrm ment aux Lispesivios Ge l irticlo R 26 15 u Code P nal Le poisson p ch en diiit gcr scisi et renis sans l lai au Loire 2 la Cumune le plus voisine du licu de sciste pour tre perbag gatre les ini zeits Lu remig coute oeuvre de bienfaisance Les engins de p che utilises peur cuune tre l infrec tion serin zlouent saisis et cinfisou s par l2s services de Police cu de Gend rwerie ay nt procdc a Le censtits ion du d lit Article 5 Ah lc Secr taire CG ncr l e l gt Guyso lo Scus Fr fet Bo e l Arrondissezamt e Scint Livren su Larini le Precurour ie le epubligus lvs Lrires des C imiunes uu D partoncat le Direc teur D parteueni o l agricultur
71. sososseserososesoseosesesosoee 19 HI 1 Le site de Petit Saut et le r seau amont du Sinnamary sense 19 M 2 L Approuague et la torche tigre eeseseeeeeeeseeeerseeoesesoesereeeoeseeeereeeoesesoeseseeeeeseeoesereoeseeoeseroreereeeeesereosseeoee 20 III 3 Le d veloppement de l activit touristique sense 22 III 4 Premi res conclusions du bilan succinct dress 23 IV QUELQUES PROPOSITIONS IMM DIATESmurrnrmnnenmnmennnmenenennenenenes 24 IV L a liste des esp c Sairis ina inti a inte ee fe bin de dre tiens ent e a SPRS DL aise ed coca CIDE scene 24 IV 2 La connaissance de l thologie des esp ces sense 25 IV 3 La gestion de la salade kumaru eeseseeseeoeseseoreseoesesoesesseeoesereeeereorsesoesesoeeeeseeoesereorseeoesesoreereeeeesereseseeoee 27 V LA TRANSPOSITION D UNE R GLEMENTATION APPROPRI E umrrmnrnmnennnnes 29 V 1 La r gulation par l engin sssssssssssssssssnssssssenenesseseneneseennsenenennsenennnsnennssses 29 V 2 La r gulation par la mise en place d une taxe piscicole seseseresseseosseroresosoesesecosoeseeesororosoesesesosonseeeesee 30 V 3 La r gulation par la reconnaissance d une certaine forme de p che professionnelle 30 V 4 Les dispositions de r gulation locale scene 31 V 4 1 Relatives la pratique de la nivr e sise 32 V 4 2 Se rapportant l atipa de Kaw sise 32 V 4 3 Visant le site de Petit Saut et du Sinnamary amont ssssessesesseeeeseesesetsesessesesststeseenesseseesesresessesesses
72. sur la r serve au village de Kaw sur le territoire des communes concern es par la r serve Les p cheurs venant pratiquer une p che sportive en zone A et C et rel chant vivantes leurs prises sont ils en infraction notamment dans le cadre d une activit commerciale men e par un op rateur touristique La mission y ajoute la question de savoir si l arr t du 2 mai 1978 ci avant cit s applique tel quel l int rieur du p rim tre d une r serve naturelle qui en th orie d finit sa propre r glementation dans tous les domaines touchant la pr servation de la ressource naturelle 2 Extrait du document distribu la mission 17 toutes ces questions il est n cessaire d apporter une r ponse notamment parce que ce site peut tre vu comme un magnifique site atelier pour faire voluer mentalit s et pratiques autour de l activit halieutique en y associant l aquaculture l atipa bosko constituant en effet une esp ce dont le cycle biologique est relativement bien ma tris ce qui peut constituer un soutien artificiel substantiel au cycle biologique naturel menac Il y a lieu enfin de rappeler comme argument compl mentaire en faveur de la prise en consid ration sp cifique de ce site magnifique que les peuplements ichtyologiques du marais de Kaw sont fragiles et pr server par cons quent de tout risque d introduction pionni res exog nes dont le marais constitue l habitat privil
73. t L428 20 du code de l environnement sn de Oce National de la Chasse et de la Faune Sauvage en r sidence administrative DS Dash er ane dome Su L een o EEEE mille quatre accompagn s par l agent stagiaire de l Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage nous effectuons une tourn e de surveillance et de contr le conjointe avec des personnels des administrations suivantes Pour l Office National des for ts RS io a Pour la Direction des Services V t rinaires technicien sup rieur et RS contr leur sanitaire Cette mission a pour but de v rifier des informations concernant des actes de p che l aide de moyens non r glementaires sur la zone prot g e du barrage de petit saut plus pr cis ment en aval du saut SRE situ sur le cuve ME parer commune de A douze heures quinze alors que nous arrivons un quart d heure de navigation du site pr cit nous trouvons un premier filet tendu l entr e d une crique A Partir de cet endroit nous en d couvrons plusieurs autres dont les longueurs varient de vingt cinquante m tres Arriv s cent m tres en aval du saut takari tant nous constatons la pr sence d un camp dont les occupants sont absents deux autres filets sont tendus proximit Apr s une demi heure un homme g d une quarantaine d ann es revient au camp accompagn de trois personnes plus jeunes Nous les rejoignons les saluons poliment apr s leur avoir d cl
74. tance alimentaire des populations r sidentes elles sont prendre en consid ration de mani re sp cifique ce titre tout en reconnaissant que certaines formes de d rive qui les concernent sont analyser et tenter de ma triser I1 4 1 La p che la nivr e dans le Haut Maroni Le principe de la p che la nivr e dans les fleuves d Am rique du Sud tient dans l usage d un ichtyotoxique dont le principe actif la rot none est obtenu partir d une liane Il agit comme bloquant du transfert de l oxyg ne dissous de l eau vers le sang travers la membrane branchiale 1l Typologie des p ches la nivr e dans le Haut Maroni et valuation de leurs effets sur la faune aquatique en vue de la gestion de la ressource Rapport terminal Programme de recherche MEDD cosyst mes tropicaux Convention d tude COFOR IRD n 4403 00 Paris mai 2003 8 Produit hautement thermo et photolabile en solution aqueuse sa dur e de vie est donc tr s courte dans les fleuves tropicaux et son aire d impact est donc restreinte aux premi res centaines de m tres en aval de la zone d empoisonnement La liane la plus commun ment utilis e par les Wayanas du haut cours du Maroni est appel e hali hali Lonchocarpus chrysophyllus Elle est r colt e en for t puis coup e en tron ons d environ 1m de long avant d tre achemin e sur les lieux de p che Les tron ons de liane sont alors cras s p
75. tu un premier garde fou face une demande de plus en plus pressante C est sur ces bases que les services concern s DAF DDE DIREN avaient autoris un pr l vement de 4000 kg d un coup pas moins sur le saut de Grand Machicou sur l Approuague compte tenu de la relative faiblesse du pr l vement 5 de la biomasse du saut au regard de la capacit du site La forte hostilit de la population de R gina la commune concern e qui est une marque noter de la pr occupation qu elle affiche au regard de la pr servation de son environnement a fait capoter le projet le p titionnaire revenant d s lors la charge sur d autres sites et notamment celui de Takari Tant pourtant bien sollicit dans le pass pour lequel une demande compl mentaire de 1500 kg de salade a de nouveau t pr sent e soit 30 de la biomasse En pratique il est clair que d une part rien ne r fr nera les demandes dans l avenir et que d autre part embarras de l administration se ressent la lecture de chacun des pisodes de ce feuilleton S ajoute ce contexte connu pr occupant toute la probl matique du braconnage d j constat et qui lorsque pr cis ment il l est se traduit par des atteintes qui compromettent la recolonisation des sauts sur de longues p riodes La mission recommande de poursuivre en urgence les tudes engag es par Hydr co sur la biologie de l esp ce Moureira fluviatili
76. ut la confortation par le biais de la reconnaissance officielle de la liste des esp ces pr sentes dans les cours d eau et les plans d eau de Guyane des assises de l arr t pr fectoral du 2 mai 1978 En particulier le filet maillant d rivant est proscrire absolument Cet arr t limite 100 m au plus par p cheur et par embarcation la longueur des filets utilis s lesquels par ailleurs ne peuvent tre utilis s simultan ment sans tre s par s par une distance au moins gale au plus long des filets sans en outre rester en place plus de 12 heures cons cutivement au m me emplacement La port e de cet arr t devrait tre tendue tout le chevelu de cours d eau du d partement qu il b n ficie ou non au cas par cas exemple des cours d eau situ s dans l emprise d une r server naturelle d une disposition sp cifique de pratique Elle devrait concerner aussi indistinctement tous les modes de p che commerciale de subsistance ou de loisir dans la mesure o la distinction entre ces trois modes sera toujours d licate 3 R flexion qui est loin d avoir abouti et m me d marr en d pit des recommandations du rapport d inspection de la DIREN r alis e en 2003 29 Bien videmment ces dispositions volueront au rythme de l volution elle m me des connaissances sur l thologie des poissons de Guyane tel que pr conis plus haut L utilisation possible d engins autres
77. watau pour les deux premi res et asitau pour la 3 par les Indiens Wayanas et les poissons de roche Les watau et asitau cf sch ma ci apr s pour ce dernier sont les esp ces de poissons ayant les plus fortes valeurs sociale h donique conomique non seulement chez les Indiens Wayanas du Haut Maroni mais aussi chez les Noirs Boni du cours inf rieur ce titre ils rel vent de la liste des esp ces patrimoniales arr t e par le CSRPN 12 Cf cet gard la superbe exposition Piranhas enivr s qui s est tenue l initiative du MNHN au printemps 2004 l aquarium de la Porte Dor e Paris B Tometes lebaili Myloplus planquettei et Myleus rhomboidalis 10 Myleus rhomboidalis f Go y i f y 14 ET P a L a g D MNHN SEN 1996 Dans sa forme de pratique ancestrale traditionnelle visant assurer la subsistance alimentaire des populations autochtones proches et avoisinantes la nivr e pouvait tre vue comme totalement inoffensive l encontre des peuplements de poissons vis s m me si du fait de la non s lectivit de la pratique toutes taient affect es Pour autant les choses ont chang significativement dor navant sous l effet des facteurs principaux suivants o le passage de la nivr e villageoise festive la nivr e commerciale 11 L poque r cente est marqu e par l accroissement significatif de la demande en poissons herbivores notamment d
78. zomason baaboler Affaire pui io par Pacal GOMBAULD amp 0594 29 10 40 Pr fecture Rue Fiedmond 97307 CAYENNE CEDEX Objet projet d arr t pour la liste des poissor de Guyane I Monsie Pr fet D s r c ptidn de votre proposition d arr t fixant la liste des esp ces de poissons replr s nt s dans les cours d eau et les plans d eau de Guyane le Conseil R gional a r alis un certain nombre de consultations Il n en messo un avis contraire Il en est de m me pour l analyse de ce dossier par nos fervices Aussi le Conseil R gional ne s oppose pas la publication du projet de d cret qui nous al t soumis la condition qu il ne soit pas un frein au d veloppement d activit s aquacoles dans notre R gion Nous seron dope attentifs ce que les demandes d levages de poissons exog nes sdienk tudi es de mani re permettre un d veloppement conomique cdmpatible avec le respect et la sauvegarde de notre Environnemknt 54 Annexe 7 lettre du DIREN au pr sident de la Chambre d agriculture ROPIE Er Libert gett Fraiwrmiis R PUBLIQUE FRAN AISE PR FECTURE DE LA R GION GUYANE 2e DIRECTION t R GIONALE DE L ENVIRONNEMENT PATRIMOINE NATUREL affaire suivie par Nadine CHEVASSUS tel 05 929 80 23 fax 05 94 37 89 81 mA radne chevassusthguyane cologie gouv fr Cayenne l 21 FX 2005 Le Directeur R gional de l Environnement Mon

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